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TOUS À L’OPÉRA ! ATELIERS BERTHIER samedi 7 mai 2016, de 10h30 à 18h

Malgré sa fermeture pour travaux, l’Opéra Comique vous accueille pour cette

10e édition des journées Tous à l’Opéra ! dans ses ateliers du 17e arrondissement

de Paris, à côté du boulevard Berthier. Cet espace habituellement réservé à

l’organisation de répétitions, a été investi pour la période de fermeture, par les

services techniques et l’atelier costumes du théâtre.

LE PROGRAMME Cette journée du 7 mai 2016 est placée sous le signe de l’Opéraoké, ce grand karaoké sur des airs d’opéra, qui sera organisé le 18 juin sur le Champ-de-Mars, en partenariat avec la Mairie de Paris. Tous ceux qui aiment chanter peuvent participer à cet événement gratuit. Alors vous aussi, venez chanter avec nous le 18 juin ! En attendant, initiez-vous au chant tout au long de la journée.

EN ACCÈS LIBRE – toute la journée

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER Visite libre des ateliers. Parcours fléché. SELFIE VIDEO Une cabine vidéo d’enregistrement sera à disposition pour chanter des airs d’opéras. Repartez avec un souvenir vidéo de votre expérience. ATELIER MAQUILLAGE Vos enfants pourront profiter de cette journée pour repartir avec un maquillage,

réalisé par une maquilleuse professionnelle du spectacle. SUR INSCRIPTION – sur place le jour même CHANTEZ EN CHŒUR ! Ateliers d'initiation au « chanter ensemble » avec la chef de chant Geneviève Boulestreau, sur les airs de l’Opéraoké. Plusieurs séances vous sont proposées : • 11h-11h30 pour les familles • 14h-15h15 tout public • 15h30-16h pour les familles • 16h-17h30 tout public

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER PETIT HISTORIQUE

Après le terrible incendie de 1887, et alors que la troisième salle Favart est en cours de construction, c’est un autre drame qui touche de près l’Opéra Comique. Le 6 janvier 1894, le feu ravage pour la deuxième fois les entrepôts et les décors de l’Opéra de Paris et de l’Opéra Comique, situés rue Richer dans le 9e arrondissement. Quatre pompiers périssent dans la catastrophe.

L’exiguïté des lieux provoquant l’entassement des décors, l’humidité et la poussière sont mis en cause. Après le sinistre, les médias accusent et réclament des solutions. D’autant plus que ces entrepôts sont situés dans un quartier fortement peuplé, le risque d’incendie est donc un réel danger pour tous les riverains. La décision est prise de déménager.

Le ministère de la Guerre offre deux terrains (les bastions 44 et 45) de l’enceinte fortifiée de Thiers, respectivement à l’Opéra de Paris et à l’Opéra Comique. L’un des avantages est l’absence de voisinage. La construction est confiée à un certain Charles Garnier.

De 1895 à 1898, Charles Garnier, accompagné de Gustave Eiffel, décide d’aménager de façon simple et à moindre coût ces nouveaux ateliers destinés aux peintres, aux serruriers et aux menuisiers. Les façades sont en meulière, agrémentées de pilastres en pierre et d’éléments décoratifs en brique. À cela s’ajoutent les bâtiments de stockage de décors et les ateliers des couturières. Les normes de sécurité modernes permettent de contenir tout départ de feu en 5 minutes.

Si l’ensemble des entrepôts et ateliers sont desservis par le tramway d’Asnières-Opéra en seulement 25 minutes, les décors eux ne peuvent bénéficier de la même facilité de transport. Il faut compter 2h-aller de marche pour apporter un décor.

En 1901, les travaux de clôture sont terminés. En 1958, l’architecte Michel Roux-Spitz rajoute deux édifices en béton armé.

En 1990, les ateliers sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Il s’agit de la seule œuvre à caractère industriel de Charles Garnier qui est aujourd’hui, comme hier, utilisée dans le même but.

En 1999 le ministère de la culture autorise l’Odéon Théâtre de l’Europe à installer une salle de répétition et des ateliers dans un des bâtiments.

En 2003, l’Odéon entreprend une grande phase de travaux de 4 ans et s’installe provisoirement dans un autre bâtiment du boulevard Berthier. Cette salle devient pérenne à partir de 2005.

Aujourd’hui, et pendant les 18 mois de travaux de l’Opéra Comique, les ateliers Berthier permettent d’entreposer une partie du matériel technique, de reconstituer un atelier de costumes pour les spectacles qui continuent à tourner, ainsi qu’à construire des éléments de décors pour les événements et spectacles organisés pendant la fermeture.

L’HISTOIRE DE L’OPÉRA COMIQUE L’Opéra Comique, créé sous le règne de Louis XIV en 1714, est l’une des plus anciennes institutions théâtrales et musicales de France avec l’Opéra de Paris et la Comédie-Française. Son histoire est tour à tour turbulente et prestigieuse jusqu’à son inscription sur la liste des théâtres nationaux en 2005.

Par extension, on appelle opéra-comique le genre de spectacle représenté par l’Opéra Comique. Comique ne signifie pas que le rire est obligatoire mais que les morceaux chantés s’intègrent à du théâtre parlé. L’opéra-comique s’oppose donc à l’opéra, entièrement chanté.

QUELQUES DATES 1714 Une troupe de forains obtient un privilège pour son spectacle, désormais nommé « Opéra Comique ». L’orchestre comprend une douzaine de musiciens. Le public est d’une grande mixité sociale.

1719-1751 Malgré plusieurs longues fermetures dues à la rivalité avec d’autres salles, l’Opéra Comique s’installe dans le paysage théâtral parisien. Son répertoire est publié à partir de 1737. Auteurs et compositeurs commencent à proposer des œuvres originales.

1743 Charles-Simon Favart est régisseur et Noverre maître de ballet de l’Opéra Comique.

1753 Création du premier opéra-comique avec partition entièrement originale : Les Troqueurs de Dauvergne, dans le cadre de la Querelle des Bouffons.

1783 L’Opéra Comique s’installe dans la première Salle Favart (architecte Jean-François Heurtier), bâtie aux frais du duc de Choiseul qui en a vendu le terrain au roi. Inauguration avec des œuvres de Grétry en présence de la reine Marie-Antoinette.

1807 L’Opéra Comique est porté sur la liste des quatre principaux théâtres parisiens et un décret fixe son genre : « comédie ou drame mêlés de couplets, d’ariettes ou de morceaux d’ensemble ».

1840 Deuxième Salle Favart (architecte Louis Charpentier), bâtie sur les ruines de l’incendie de 1838. Inauguration avec Le Pré-aux-clercs d’Hérold.

1864 Suppression des privilèges des théâtres et liberté des genres. L’Opéra Comique connaît de graves difficultés financières, entre autres car il verse un loyer à l’État.

1887 Incendie de la deuxième Salle Favart pendant une représentation (60 morts, 18 blessés). L’Opéra Comique s’installe place du Châtelet.

1898 Inauguration de la troisième Salle Favart (architecte Louis Bernier) en présence du Président de la République Félix Faure.

1932 Faillite. L’Opéra Comique est uni à l’Opéra de Paris sous une direction commune : c’est la Réunion des Théâtres Lyriques Nationaux.

1939 Au sein de la RTLN, l’Opéra Comique devient une succursale de l’Opéra.

1971 Directeur de la RTLN, Rolf Liebermann ferme le théâtre et licencie la troupe.

1978-1989 La Salle Favart est mise à disposition de l’Opéra. Dans ce contexte, recréation d’Atys de Lully par W. Christie et J.-M. Villégier à la Salle Favart en 1987.

1990 L’Opéra Comique retrouve son autonomie et devient une association, successivement dirigée par Thierry Fouquet, Pierre Médecin puis Jérôme Savary.

2005 L’Opéra Comique devient un Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), inscrit sur la liste des théâtres nationaux. Jérôme Deschamps prend la direction du théâtre en 2007.

2015 Olivier Mantei prend la tête de l’Opéra Comique, en même temps qu’une grande phase de travaux de 18 mois est lancée. LES TRAVAUX DE L’OPÉRA COMIQUE Depuis plusieurs années, l’Opéra Comique a fait l’objet de campagnes de restauration et de modernisation successives, concentrées pendant les périodes d’intersaison afin de conserver une activité lyrique. Ce fut le cas par exemple pour la restauration de la couverture du toit, de la verrière et du Foyer, du regroupement des bureaux, de la création d’un ascenseur public accessible aux personnes à mobilité réduite.

La dernière phase de travaux – phase de ventilation et de mise en conformité de la salle – nécessite néanmoins la fermeture totale du théâtre pendant 18 mois. Du 1er juillet 2015 au 31 décembre 2016, le théâtre est mis à nu pour permettre les interventions suivantes :

- mise aux normes de l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite (public et personnel) ; - sécurité et mise en conformité de l’édifice (désenfumage, ventilation, réseau électrique, sécurité incendie…) ; - regroupement des bureaux et optimisation des fonctionnalités (création d’un foyer du personnel) ; - réaménagement du central costumes et du pôle accessoires.

Nous vous proposons de suivre en images sur notre site internet l'actualité des travaux pendant toute la période de fermeture.

Un karaoké sur des airs d’opéra ? C’est l’Opéraoké !

Venez chanter avec nous

le 18 juin à 12h30 sur le Champ-de-Mars

L’Opéra Comique organise, en partenariat avec la Mairie de Paris, un grand karaoké lyrique au pied de la Tour Eiffel. L’idée est de rassembler le plus de participants possible – amateurs, connaisseurs ou chanteurs du dimanche. D’Offenbach à Bizet, les tubes du répertoire seront entonnés en chœur par le public qui suivra les paroles sur les écrans géants. Christophe Grapperon dirigera les musiciens et le chœur accentus sur scène, ainsi que tous les participants qui se tiendront sur la pelouse.

Cela ne se fera pas sans vous !

En attendant le 18 juin,

découvrez les airs, les tutoriels et les paroles sur notre site ou venez aux prochaines répétitions gratuites :

� le samedi 21 mai au Théâtre de la Colline � le dimanche 22 mai aux Arènes de Lutèce

Vous pouvez aussi gagner des places pour la saison 2017

en nous envoyant vos vidéos de chant à operaoke@opera-comique.com

ou en nous citant sur les réseaux sociaux avec #SelfieOperaoke

Découvrez tous les événements de notre saison off sur

www.opera-comique.com

Suivez-nous et réagissez sur Facebook, Twitter et Instagram #Tousalopera #Operaoke #FavartOff

TOUS À L’OPÉRA ! ATELIERS BERTHIER samedi 7 mai 2016, de 10h30 à 18h

Malgré sa fermeture pour travaux, l’Opéra Comique vous accueille pour cette

10e édition des journées Tous à l’Opéra ! dans ses ateliers du 17e arrondissement

de Paris, à côté du boulevard Berthier. Cet espace habituellement réservé à

l’organisation de répétitions, a été investi pour la période de fermeture, par les

services techniques et l’atelier costumes du théâtre.

LE PROGRAMME Cette journée du 7 mai 2016 est placée sous le signe de l’Opéraoké, ce grand karaoké sur des airs d’opéra, qui sera organisé le 18 juin sur le Champ-de-Mars, en partenariat avec la Mairie de Paris. Tous ceux qui aiment chanter peuvent participer à cet événement gratuit. Alors vous aussi, venez chanter avec nous le 18 juin ! En attendant, initiez-vous au chant tout au long de la journée.

EN ACCÈS LIBRE – toute la journée

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER Visite libre des ateliers. Parcours fléché. SELFIE VIDEO Une cabine vidéo d’enregistrement sera à disposition pour chanter des airs d’opéras. Repartez avec un souvenir vidéo de votre expérience. ATELIER MAQUILLAGE Vos enfants pourront profiter de cette journée pour repartir avec un maquillage,

réalisé par une maquilleuse professionnelle du spectacle. SUR INSCRIPTION – sur place le jour même CHANTEZ EN CHŒUR ! Ateliers d'initiation au « chanter ensemble » avec la chef de chant Geneviève Boulestreau, sur les airs de l’Opéraoké. Plusieurs séances vous sont proposées : • 11h-11h30 pour les familles • 14h-15h15 tout public • 15h30-16h pour les familles • 16h-17h30 tout public

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER PETIT HISTORIQUE

Après le terrible incendie de 1887, et alors que la troisième salle Favart est en cours de construction, c’est un autre drame qui touche de près l’Opéra Comique. Le 6 janvier 1894, le feu ravage pour la deuxième fois les entrepôts et les décors de l’Opéra de Paris et de l’Opéra Comique, situés rue Richer dans le 9e arrondissement. Quatre pompiers périssent dans la catastrophe.

L’exiguïté des lieux provoquant l’entassement des décors, l’humidité et la poussière sont mis en cause. Après le sinistre, les médias accusent et réclament des solutions. D’autant plus que ces entrepôts sont situés dans un quartier fortement peuplé, le risque d’incendie est donc un réel danger pour tous les riverains. La décision est prise de déménager.

Le ministère de la Guerre offre deux terrains (les bastions 44 et 45) de l’enceinte fortifiée de Thiers, respectivement à l’Opéra de Paris et à l’Opéra Comique. L’un des avantages est l’absence de voisinage. La construction est confiée à un certain Charles Garnier.

De 1895 à 1898, Charles Garnier, accompagné de Gustave Eiffel, décide d’aménager de façon simple et à moindre coût ces nouveaux ateliers destinés aux peintres, aux serruriers et aux menuisiers. Les façades sont en meulière, agrémentées de pilastres en pierre et d’éléments décoratifs en brique. À cela s’ajoutent les bâtiments de stockage de décors et les ateliers des couturières. Les normes de sécurité modernes permettent de contenir tout départ de feu en 5 minutes.

Si l’ensemble des entrepôts et ateliers sont desservis par le tramway d’Asnières-Opéra en seulement 25 minutes, les décors eux ne peuvent bénéficier de la même facilité de transport. Il faut compter 2h-aller de marche pour apporter un décor.

En 1901, les travaux de clôture sont terminés. En 1958, l’architecte Michel Roux-Spitz rajoute deux édifices en béton armé.

En 1990, les ateliers sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Il s’agit de la seule œuvre à caractère industriel de Charles Garnier qui est aujourd’hui, comme hier, utilisée dans le même but.

En 1999 le ministère de la culture autorise l’Odéon Théâtre de l’Europe à installer une salle de répétition et des ateliers dans un des bâtiments.

En 2003, l’Odéon entreprend une grande phase de travaux de 4 ans et s’installe provisoirement dans un autre bâtiment du boulevard Berthier. Cette salle devient pérenne à partir de 2005.

Aujourd’hui, et pendant les 18 mois de travaux de l’Opéra Comique, les ateliers Berthier permettent d’entreposer une partie du matériel technique, de reconstituer un atelier de costumes pour les spectacles qui continuent à tourner, ainsi qu’à construire des éléments de décors pour les événements et spectacles organisés pendant la fermeture.

L’HISTOIRE DE L’OPÉRA COMIQUE L’Opéra Comique, créé sous le règne de Louis XIV en 1714, est l’une des plus anciennes institutions théâtrales et musicales de France avec l’Opéra de Paris et la Comédie-Française. Son histoire est tour à tour turbulente et prestigieuse jusqu’à son inscription sur la liste des théâtres nationaux en 2005.

Par extension, on appelle opéra-comique le genre de spectacle représenté par l’Opéra Comique. Comique ne signifie pas que le rire est obligatoire mais que les morceaux chantés s’intègrent à du théâtre parlé. L’opéra-comique s’oppose donc à l’opéra, entièrement chanté.

QUELQUES DATES 1714 Une troupe de forains obtient un privilège pour son spectacle, désormais nommé « Opéra Comique ». L’orchestre comprend une douzaine de musiciens. Le public est d’une grande mixité sociale.

1719-1751 Malgré plusieurs longues fermetures dues à la rivalité avec d’autres salles, l’Opéra Comique s’installe dans le paysage théâtral parisien. Son répertoire est publié à partir de 1737. Auteurs et compositeurs commencent à proposer des œuvres originales.

1743 Charles-Simon Favart est régisseur et Noverre maître de ballet de l’Opéra Comique.

1753 Création du premier opéra-comique avec partition entièrement originale : Les Troqueurs de Dauvergne, dans le cadre de la Querelle des Bouffons.

1783 L’Opéra Comique s’installe dans la première Salle Favart (architecte Jean-François Heurtier), bâtie aux frais du duc de Choiseul qui en a vendu le terrain au roi. Inauguration avec des œuvres de Grétry en présence de la reine Marie-Antoinette.

1807 L’Opéra Comique est porté sur la liste des quatre principaux théâtres parisiens et un décret fixe son genre : « comédie ou drame mêlés de couplets, d’ariettes ou de morceaux d’ensemble ».

1840 Deuxième Salle Favart (architecte Louis Charpentier), bâtie sur les ruines de l’incendie de 1838. Inauguration avec Le Pré-aux-clercs d’Hérold.

1864 Suppression des privilèges des théâtres et liberté des genres. L’Opéra Comique connaît de graves difficultés financières, entre autres car il verse un loyer à l’État.

1887 Incendie de la deuxième Salle Favart pendant une représentation (60 morts, 18 blessés). L’Opéra Comique s’installe place du Châtelet.

1898 Inauguration de la troisième Salle Favart (architecte Louis Bernier) en présence du Président de la République Félix Faure.

1932 Faillite. L’Opéra Comique est uni à l’Opéra de Paris sous une direction commune : c’est la Réunion des Théâtres Lyriques Nationaux.

1939 Au sein de la RTLN, l’Opéra Comique devient une succursale de l’Opéra.

1971 Directeur de la RTLN, Rolf Liebermann ferme le théâtre et licencie la troupe.

1978-1989 La Salle Favart est mise à disposition de l’Opéra. Dans ce contexte, recréation d’Atys de Lully par W. Christie et J.-M. Villégier à la Salle Favart en 1987.

1990 L’Opéra Comique retrouve son autonomie et devient une association, successivement dirigée par Thierry Fouquet, Pierre Médecin puis Jérôme Savary.

2005 L’Opéra Comique devient un Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), inscrit sur la liste des théâtres nationaux. Jérôme Deschamps prend la direction du théâtre en 2007.

2015 Olivier Mantei prend la tête de l’Opéra Comique, en même temps qu’une grande phase de travaux de 18 mois est lancée. LES TRAVAUX DE L’OPÉRA COMIQUE Depuis plusieurs années, l’Opéra Comique a fait l’objet de campagnes de restauration et de modernisation successives, concentrées pendant les périodes d’intersaison afin de conserver une activité lyrique. Ce fut le cas par exemple pour la restauration de la couverture du toit, de la verrière et du Foyer, du regroupement des bureaux, de la création d’un ascenseur public accessible aux personnes à mobilité réduite.

La dernière phase de travaux – phase de ventilation et de mise en conformité de la salle – nécessite néanmoins la fermeture totale du théâtre pendant 18 mois. Du 1er juillet 2015 au 31 décembre 2016, le théâtre est mis à nu pour permettre les interventions suivantes :

- mise aux normes de l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite (public et personnel) ; - sécurité et mise en conformité de l’édifice (désenfumage, ventilation, réseau électrique, sécurité incendie…) ; - regroupement des bureaux et optimisation des fonctionnalités (création d’un foyer du personnel) ; - réaménagement du central costumes et du pôle accessoires.

Nous vous proposons de suivre en images sur notre site internet l'actualité des travaux pendant toute la période de fermeture.

Un karaoké sur des airs d’opéra ? C’est l’Opéraoké !

Venez chanter avec nous

le 18 juin à 12h30 sur le Champ-de-Mars

L’Opéra Comique organise, en partenariat avec la Mairie de Paris, un grand karaoké lyrique au pied de la Tour Eiffel. L’idée est de rassembler le plus de participants possible – amateurs, connaisseurs ou chanteurs du dimanche. D’Offenbach à Bizet, les tubes du répertoire seront entonnés en chœur par le public qui suivra les paroles sur les écrans géants. Christophe Grapperon dirigera les musiciens et le chœur accentus sur scène, ainsi que tous les participants qui se tiendront sur la pelouse.

Cela ne se fera pas sans vous !

En attendant le 18 juin,

découvrez les airs, les tutoriels et les paroles sur notre site ou venez aux prochaines répétitions gratuites :

� le samedi 21 mai au Théâtre de la Colline � le dimanche 22 mai aux Arènes de Lutèce

Vous pouvez aussi gagner des places pour la saison 2017

en nous envoyant vos vidéos de chant à operaoke@opera-comique.com

ou en nous citant sur les réseaux sociaux avec #SelfieOperaoke

Découvrez tous les événements de notre saison off sur

www.opera-comique.com

Suivez-nous et réagissez sur Facebook, Twitter et Instagram #Tousalopera #Operaoke #FavartOff

TOUS À L’OPÉRA ! ATELIERS BERTHIER samedi 7 mai 2016, de 10h30 à 18h

Malgré sa fermeture pour travaux, l’Opéra Comique vous accueille pour cette

10e édition des journées Tous à l’Opéra ! dans ses ateliers du 17e arrondissement

de Paris, à côté du boulevard Berthier. Cet espace habituellement réservé à

l’organisation de répétitions, a été investi pour la période de fermeture, par les

services techniques et l’atelier costumes du théâtre.

LE PROGRAMME Cette journée du 7 mai 2016 est placée sous le signe de l’Opéraoké, ce grand karaoké sur des airs d’opéra, qui sera organisé le 18 juin sur le Champ-de-Mars, en partenariat avec la Mairie de Paris. Tous ceux qui aiment chanter peuvent participer à cet événement gratuit. Alors vous aussi, venez chanter avec nous le 18 juin ! En attendant, initiez-vous au chant tout au long de la journée.

EN ACCÈS LIBRE – toute la journée

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER Visite libre des ateliers. Parcours fléché. SELFIE VIDEO Une cabine vidéo d’enregistrement sera à disposition pour chanter des airs d’opéras. Repartez avec un souvenir vidéo de votre expérience. ATELIER MAQUILLAGE Vos enfants pourront profiter de cette journée pour repartir avec un maquillage,

réalisé par une maquilleuse professionnelle du spectacle. SUR INSCRIPTION – sur place le jour même CHANTEZ EN CHŒUR ! Ateliers d'initiation au « chanter ensemble » avec la chef de chant Geneviève Boulestreau, sur les airs de l’Opéraoké. Plusieurs séances vous sont proposées : • 11h-11h30 pour les familles • 14h-15h15 tout public • 15h30-16h pour les familles • 16h-17h30 tout public

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER PETIT HISTORIQUE

Après le terrible incendie de 1887, et alors que la troisième salle Favart est en cours de construction, c’est un autre drame qui touche de près l’Opéra Comique. Le 6 janvier 1894, le feu ravage pour la deuxième fois les entrepôts et les décors de l’Opéra de Paris et de l’Opéra Comique, situés rue Richer dans le 9e arrondissement. Quatre pompiers périssent dans la catastrophe.

L’exiguïté des lieux provoquant l’entassement des décors, l’humidité et la poussière sont mis en cause. Après le sinistre, les médias accusent et réclament des solutions. D’autant plus que ces entrepôts sont situés dans un quartier fortement peuplé, le risque d’incendie est donc un réel danger pour tous les riverains. La décision est prise de déménager.

Le ministère de la Guerre offre deux terrains (les bastions 44 et 45) de l’enceinte fortifiée de Thiers, respectivement à l’Opéra de Paris et à l’Opéra Comique. L’un des avantages est l’absence de voisinage. La construction est confiée à un certain Charles Garnier.

De 1895 à 1898, Charles Garnier, accompagné de Gustave Eiffel, décide d’aménager de façon simple et à moindre coût ces nouveaux ateliers destinés aux peintres, aux serruriers et aux menuisiers. Les façades sont en meulière, agrémentées de pilastres en pierre et d’éléments décoratifs en brique. À cela s’ajoutent les bâtiments de stockage de décors et les ateliers des couturières. Les normes de sécurité modernes permettent de contenir tout départ de feu en 5 minutes.

Si l’ensemble des entrepôts et ateliers sont desservis par le tramway d’Asnières-Opéra en seulement 25 minutes, les décors eux ne peuvent bénéficier de la même facilité de transport. Il faut compter 2h-aller de marche pour apporter un décor.

En 1901, les travaux de clôture sont terminés. En 1958, l’architecte Michel Roux-Spitz rajoute deux édifices en béton armé.

En 1990, les ateliers sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Il s’agit de la seule œuvre à caractère industriel de Charles Garnier qui est aujourd’hui, comme hier, utilisée dans le même but.

En 1999 le ministère de la culture autorise l’Odéon Théâtre de l’Europe à installer une salle de répétition et des ateliers dans un des bâtiments.

En 2003, l’Odéon entreprend une grande phase de travaux de 4 ans et s’installe provisoirement dans un autre bâtiment du boulevard Berthier. Cette salle devient pérenne à partir de 2005.

Aujourd’hui, et pendant les 18 mois de travaux de l’Opéra Comique, les ateliers Berthier permettent d’entreposer une partie du matériel technique, de reconstituer un atelier de costumes pour les spectacles qui continuent à tourner, ainsi qu’à construire des éléments de décors pour les événements et spectacles organisés pendant la fermeture.

L’HISTOIRE DE L’OPÉRA COMIQUE L’Opéra Comique, créé sous le règne de Louis XIV en 1714, est l’une des plus anciennes institutions théâtrales et musicales de France avec l’Opéra de Paris et la Comédie-Française. Son histoire est tour à tour turbulente et prestigieuse jusqu’à son inscription sur la liste des théâtres nationaux en 2005.

Par extension, on appelle opéra-comique le genre de spectacle représenté par l’Opéra Comique. Comique ne signifie pas que le rire est obligatoire mais que les morceaux chantés s’intègrent à du théâtre parlé. L’opéra-comique s’oppose donc à l’opéra, entièrement chanté.

QUELQUES DATES 1714 Une troupe de forains obtient un privilège pour son spectacle, désormais nommé « Opéra Comique ». L’orchestre comprend une douzaine de musiciens. Le public est d’une grande mixité sociale.

1719-1751 Malgré plusieurs longues fermetures dues à la rivalité avec d’autres salles, l’Opéra Comique s’installe dans le paysage théâtral parisien. Son répertoire est publié à partir de 1737. Auteurs et compositeurs commencent à proposer des œuvres originales.

1743 Charles-Simon Favart est régisseur et Noverre maître de ballet de l’Opéra Comique.

1753 Création du premier opéra-comique avec partition entièrement originale : Les Troqueurs de Dauvergne, dans le cadre de la Querelle des Bouffons.

1783 L’Opéra Comique s’installe dans la première Salle Favart (architecte Jean-François Heurtier), bâtie aux frais du duc de Choiseul qui en a vendu le terrain au roi. Inauguration avec des œuvres de Grétry en présence de la reine Marie-Antoinette.

1807 L’Opéra Comique est porté sur la liste des quatre principaux théâtres parisiens et un décret fixe son genre : « comédie ou drame mêlés de couplets, d’ariettes ou de morceaux d’ensemble ».

1840 Deuxième Salle Favart (architecte Louis Charpentier), bâtie sur les ruines de l’incendie de 1838. Inauguration avec Le Pré-aux-clercs d’Hérold.

1864 Suppression des privilèges des théâtres et liberté des genres. L’Opéra Comique connaît de graves difficultés financières, entre autres car il verse un loyer à l’État.

1887 Incendie de la deuxième Salle Favart pendant une représentation (60 morts, 18 blessés). L’Opéra Comique s’installe place du Châtelet.

1898 Inauguration de la troisième Salle Favart (architecte Louis Bernier) en présence du Président de la République Félix Faure.

1932 Faillite. L’Opéra Comique est uni à l’Opéra de Paris sous une direction commune : c’est la Réunion des Théâtres Lyriques Nationaux.

1939 Au sein de la RTLN, l’Opéra Comique devient une succursale de l’Opéra.

1971 Directeur de la RTLN, Rolf Liebermann ferme le théâtre et licencie la troupe.

1978-1989 La Salle Favart est mise à disposition de l’Opéra. Dans ce contexte, recréation d’Atys de Lully par W. Christie et J.-M. Villégier à la Salle Favart en 1987.

1990 L’Opéra Comique retrouve son autonomie et devient une association, successivement dirigée par Thierry Fouquet, Pierre Médecin puis Jérôme Savary.

2005 L’Opéra Comique devient un Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), inscrit sur la liste des théâtres nationaux. Jérôme Deschamps prend la direction du théâtre en 2007.

2015 Olivier Mantei prend la tête de l’Opéra Comique, en même temps qu’une grande phase de travaux de 18 mois est lancée. LES TRAVAUX DE L’OPÉRA COMIQUE Depuis plusieurs années, l’Opéra Comique a fait l’objet de campagnes de restauration et de modernisation successives, concentrées pendant les périodes d’intersaison afin de conserver une activité lyrique. Ce fut le cas par exemple pour la restauration de la couverture du toit, de la verrière et du Foyer, du regroupement des bureaux, de la création d’un ascenseur public accessible aux personnes à mobilité réduite.

La dernière phase de travaux – phase de ventilation et de mise en conformité de la salle – nécessite néanmoins la fermeture totale du théâtre pendant 18 mois. Du 1er juillet 2015 au 31 décembre 2016, le théâtre est mis à nu pour permettre les interventions suivantes :

- mise aux normes de l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite (public et personnel) ; - sécurité et mise en conformité de l’édifice (désenfumage, ventilation, réseau électrique, sécurité incendie…) ; - regroupement des bureaux et optimisation des fonctionnalités (création d’un foyer du personnel) ; - réaménagement du central costumes et du pôle accessoires.

Nous vous proposons de suivre en images sur notre site internet l'actualité des travaux pendant toute la période de fermeture.

Un karaoké sur des airs d’opéra ? C’est l’Opéraoké !

Venez chanter avec nous

le 18 juin à 12h30 sur le Champ-de-Mars

L’Opéra Comique organise, en partenariat avec la Mairie de Paris, un grand karaoké lyrique au pied de la Tour Eiffel. L’idée est de rassembler le plus de participants possible – amateurs, connaisseurs ou chanteurs du dimanche. D’Offenbach à Bizet, les tubes du répertoire seront entonnés en chœur par le public qui suivra les paroles sur les écrans géants. Christophe Grapperon dirigera les musiciens et le chœur accentus sur scène, ainsi que tous les participants qui se tiendront sur la pelouse.

Cela ne se fera pas sans vous !

En attendant le 18 juin,

découvrez les airs, les tutoriels et les paroles sur notre site ou venez aux prochaines répétitions gratuites :

� le samedi 21 mai au Théâtre de la Colline � le dimanche 22 mai aux Arènes de Lutèce

Vous pouvez aussi gagner des places pour la saison 2017

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TOUS À L’OPÉRA ! ATELIERS BERTHIER samedi 7 mai 2016, de 10h30 à 18h

Malgré sa fermeture pour travaux, l’Opéra Comique vous accueille pour cette

10e édition des journées Tous à l’Opéra ! dans ses ateliers du 17e arrondissement

de Paris, à côté du boulevard Berthier. Cet espace habituellement réservé à

l’organisation de répétitions, a été investi pour la période de fermeture, par les

services techniques et l’atelier costumes du théâtre.

LE PROGRAMME Cette journée du 7 mai 2016 est placée sous le signe de l’Opéraoké, ce grand karaoké sur des airs d’opéra, qui sera organisé le 18 juin sur le Champ-de-Mars, en partenariat avec la Mairie de Paris. Tous ceux qui aiment chanter peuvent participer à cet événement gratuit. Alors vous aussi, venez chanter avec nous le 18 juin ! En attendant, initiez-vous au chant tout au long de la journée.

EN ACCÈS LIBRE – toute la journée

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER Visite libre des ateliers. Parcours fléché. SELFIE VIDEO Une cabine vidéo d’enregistrement sera à disposition pour chanter des airs d’opéras. Repartez avec un souvenir vidéo de votre expérience. ATELIER MAQUILLAGE Vos enfants pourront profiter de cette journée pour repartir avec un maquillage,

réalisé par une maquilleuse professionnelle du spectacle. SUR INSCRIPTION – sur place le jour même CHANTEZ EN CHŒUR ! Ateliers d'initiation au « chanter ensemble » avec la chef de chant Geneviève Boulestreau, sur les airs de l’Opéraoké. Plusieurs séances vous sont proposées : • 11h-11h30 pour les familles • 14h-15h15 tout public • 15h30-16h pour les familles • 16h-17h30 tout public

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER PETIT HISTORIQUE

Après le terrible incendie de 1887, et alors que la troisième salle Favart est en cours de construction, c’est un autre drame qui touche de près l’Opéra Comique. Le 6 janvier 1894, le feu ravage pour la deuxième fois les entrepôts et les décors de l’Opéra de Paris et de l’Opéra Comique, situés rue Richer dans le 9e arrondissement. Quatre pompiers périssent dans la catastrophe.

L’exiguïté des lieux provoquant l’entassement des décors, l’humidité et la poussière sont mis en cause. Après le sinistre, les médias accusent et réclament des solutions. D’autant plus que ces entrepôts sont situés dans un quartier fortement peuplé, le risque d’incendie est donc un réel danger pour tous les riverains. La décision est prise de déménager.

Le ministère de la Guerre offre deux terrains (les bastions 44 et 45) de l’enceinte fortifiée de Thiers, respectivement à l’Opéra de Paris et à l’Opéra Comique. L’un des avantages est l’absence de voisinage. La construction est confiée à un certain Charles Garnier.

De 1895 à 1898, Charles Garnier, accompagné de Gustave Eiffel, décide d’aménager de façon simple et à moindre coût ces nouveaux ateliers destinés aux peintres, aux serruriers et aux menuisiers. Les façades sont en meulière, agrémentées de pilastres en pierre et d’éléments décoratifs en brique. À cela s’ajoutent les bâtiments de stockage de décors et les ateliers des couturières. Les normes de sécurité modernes permettent de contenir tout départ de feu en 5 minutes.

Si l’ensemble des entrepôts et ateliers sont desservis par le tramway d’Asnières-Opéra en seulement 25 minutes, les décors eux ne peuvent bénéficier de la même facilité de transport. Il faut compter 2h-aller de marche pour apporter un décor.

En 1901, les travaux de clôture sont terminés. En 1958, l’architecte Michel Roux-Spitz rajoute deux édifices en béton armé.

En 1990, les ateliers sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Il s’agit de la seule œuvre à caractère industriel de Charles Garnier qui est aujourd’hui, comme hier, utilisée dans le même but.

En 1999 le ministère de la culture autorise l’Odéon Théâtre de l’Europe à installer une salle de répétition et des ateliers dans un des bâtiments.

En 2003, l’Odéon entreprend une grande phase de travaux de 4 ans et s’installe provisoirement dans un autre bâtiment du boulevard Berthier. Cette salle devient pérenne à partir de 2005.

Aujourd’hui, et pendant les 18 mois de travaux de l’Opéra Comique, les ateliers Berthier permettent d’entreposer une partie du matériel technique, de reconstituer un atelier de costumes pour les spectacles qui continuent à tourner, ainsi qu’à construire des éléments de décors pour les événements et spectacles organisés pendant la fermeture.

L’HISTOIRE DE L’OPÉRA COMIQUE L’Opéra Comique, créé sous le règne de Louis XIV en 1714, est l’une des plus anciennes institutions théâtrales et musicales de France avec l’Opéra de Paris et la Comédie-Française. Son histoire est tour à tour turbulente et prestigieuse jusqu’à son inscription sur la liste des théâtres nationaux en 2005.

Par extension, on appelle opéra-comique le genre de spectacle représenté par l’Opéra Comique. Comique ne signifie pas que le rire est obligatoire mais que les morceaux chantés s’intègrent à du théâtre parlé. L’opéra-comique s’oppose donc à l’opéra, entièrement chanté.

QUELQUES DATES 1714 Une troupe de forains obtient un privilège pour son spectacle, désormais nommé « Opéra Comique ». L’orchestre comprend une douzaine de musiciens. Le public est d’une grande mixité sociale.

1719-1751 Malgré plusieurs longues fermetures dues à la rivalité avec d’autres salles, l’Opéra Comique s’installe dans le paysage théâtral parisien. Son répertoire est publié à partir de 1737. Auteurs et compositeurs commencent à proposer des œuvres originales.

1743 Charles-Simon Favart est régisseur et Noverre maître de ballet de l’Opéra Comique.

1753 Création du premier opéra-comique avec partition entièrement originale : Les Troqueurs de Dauvergne, dans le cadre de la Querelle des Bouffons.

1783 L’Opéra Comique s’installe dans la première Salle Favart (architecte Jean-François Heurtier), bâtie aux frais du duc de Choiseul qui en a vendu le terrain au roi. Inauguration avec des œuvres de Grétry en présence de la reine Marie-Antoinette.

1807 L’Opéra Comique est porté sur la liste des quatre principaux théâtres parisiens et un décret fixe son genre : « comédie ou drame mêlés de couplets, d’ariettes ou de morceaux d’ensemble ».

1840 Deuxième Salle Favart (architecte Louis Charpentier), bâtie sur les ruines de l’incendie de 1838. Inauguration avec Le Pré-aux-clercs d’Hérold.

1864 Suppression des privilèges des théâtres et liberté des genres. L’Opéra Comique connaît de graves difficultés financières, entre autres car il verse un loyer à l’État.

1887 Incendie de la deuxième Salle Favart pendant une représentation (60 morts, 18 blessés). L’Opéra Comique s’installe place du Châtelet.

1898 Inauguration de la troisième Salle Favart (architecte Louis Bernier) en présence du Président de la République Félix Faure.

1932 Faillite. L’Opéra Comique est uni à l’Opéra de Paris sous une direction commune : c’est la Réunion des Théâtres Lyriques Nationaux.

1939 Au sein de la RTLN, l’Opéra Comique devient une succursale de l’Opéra.

1971 Directeur de la RTLN, Rolf Liebermann ferme le théâtre et licencie la troupe.

1978-1989 La Salle Favart est mise à disposition de l’Opéra. Dans ce contexte, recréation d’Atys de Lully par W. Christie et J.-M. Villégier à la Salle Favart en 1987.

1990 L’Opéra Comique retrouve son autonomie et devient une association, successivement dirigée par Thierry Fouquet, Pierre Médecin puis Jérôme Savary.

2005 L’Opéra Comique devient un Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), inscrit sur la liste des théâtres nationaux. Jérôme Deschamps prend la direction du théâtre en 2007.

2015 Olivier Mantei prend la tête de l’Opéra Comique, en même temps qu’une grande phase de travaux de 18 mois est lancée. LES TRAVAUX DE L’OPÉRA COMIQUE Depuis plusieurs années, l’Opéra Comique a fait l’objet de campagnes de restauration et de modernisation successives, concentrées pendant les périodes d’intersaison afin de conserver une activité lyrique. Ce fut le cas par exemple pour la restauration de la couverture du toit, de la verrière et du Foyer, du regroupement des bureaux, de la création d’un ascenseur public accessible aux personnes à mobilité réduite.

La dernière phase de travaux – phase de ventilation et de mise en conformité de la salle – nécessite néanmoins la fermeture totale du théâtre pendant 18 mois. Du 1er juillet 2015 au 31 décembre 2016, le théâtre est mis à nu pour permettre les interventions suivantes :

- mise aux normes de l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite (public et personnel) ; - sécurité et mise en conformité de l’édifice (désenfumage, ventilation, réseau électrique, sécurité incendie…) ; - regroupement des bureaux et optimisation des fonctionnalités (création d’un foyer du personnel) ; - réaménagement du central costumes et du pôle accessoires.

Nous vous proposons de suivre en images sur notre site internet l'actualité des travaux pendant toute la période de fermeture.

Un karaoké sur des airs d’opéra ? C’est l’Opéraoké !

Venez chanter avec nous

le 18 juin à 12h30 sur le Champ-de-Mars

L’Opéra Comique organise, en partenariat avec la Mairie de Paris, un grand karaoké lyrique au pied de la Tour Eiffel. L’idée est de rassembler le plus de participants possible – amateurs, connaisseurs ou chanteurs du dimanche. D’Offenbach à Bizet, les tubes du répertoire seront entonnés en chœur par le public qui suivra les paroles sur les écrans géants. Christophe Grapperon dirigera les musiciens et le chœur accentus sur scène, ainsi que tous les participants qui se tiendront sur la pelouse.

Cela ne se fera pas sans vous !

En attendant le 18 juin,

découvrez les airs, les tutoriels et les paroles sur notre site ou venez aux prochaines répétitions gratuites :

� le samedi 21 mai au Théâtre de la Colline � le dimanche 22 mai aux Arènes de Lutèce

Vous pouvez aussi gagner des places pour la saison 2017

en nous envoyant vos vidéos de chant à operaoke@opera-comique.com

ou en nous citant sur les réseaux sociaux avec #SelfieOperaoke

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TOUS À L’OPÉRA ! ATELIERS BERTHIER samedi 7 mai 2016, de 10h30 à 18h

Malgré sa fermeture pour travaux, l’Opéra Comique vous accueille pour cette

10e édition des journées Tous à l’Opéra ! dans ses ateliers du 17e arrondissement

de Paris, à côté du boulevard Berthier. Cet espace habituellement réservé à

l’organisation de répétitions, a été investi pour la période de fermeture, par les

services techniques et l’atelier costumes du théâtre.

LE PROGRAMME Cette journée du 7 mai 2016 est placée sous le signe de l’Opéraoké, ce grand karaoké sur des airs d’opéra, qui sera organisé le 18 juin sur le Champ-de-Mars, en partenariat avec la Mairie de Paris. Tous ceux qui aiment chanter peuvent participer à cet événement gratuit. Alors vous aussi, venez chanter avec nous le 18 juin ! En attendant, initiez-vous au chant tout au long de la journée.

EN ACCÈS LIBRE – toute la journée

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER Visite libre des ateliers. Parcours fléché. SELFIE VIDEO Une cabine vidéo d’enregistrement sera à disposition pour chanter des airs d’opéras. Repartez avec un souvenir vidéo de votre expérience. ATELIER MAQUILLAGE Vos enfants pourront profiter de cette journée pour repartir avec un maquillage,

réalisé par une maquilleuse professionnelle du spectacle. SUR INSCRIPTION – sur place le jour même CHANTEZ EN CHŒUR ! Ateliers d'initiation au « chanter ensemble » avec la chef de chant Geneviève Boulestreau, sur les airs de l’Opéraoké. Plusieurs séances vous sont proposées : • 11h-11h30 pour les familles • 14h-15h15 tout public • 15h30-16h pour les familles • 16h-17h30 tout public

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER PETIT HISTORIQUE

Après le terrible incendie de 1887, et alors que la troisième salle Favart est en cours de construction, c’est un autre drame qui touche de près l’Opéra Comique. Le 6 janvier 1894, le feu ravage pour la deuxième fois les entrepôts et les décors de l’Opéra de Paris et de l’Opéra Comique, situés rue Richer dans le 9e arrondissement. Quatre pompiers périssent dans la catastrophe.

L’exiguïté des lieux provoquant l’entassement des décors, l’humidité et la poussière sont mis en cause. Après le sinistre, les médias accusent et réclament des solutions. D’autant plus que ces entrepôts sont situés dans un quartier fortement peuplé, le risque d’incendie est donc un réel danger pour tous les riverains. La décision est prise de déménager.

Le ministère de la Guerre offre deux terrains (les bastions 44 et 45) de l’enceinte fortifiée de Thiers, respectivement à l’Opéra de Paris et à l’Opéra Comique. L’un des avantages est l’absence de voisinage. La construction est confiée à un certain Charles Garnier.

De 1895 à 1898, Charles Garnier, accompagné de Gustave Eiffel, décide d’aménager de façon simple et à moindre coût ces nouveaux ateliers destinés aux peintres, aux serruriers et aux menuisiers. Les façades sont en meulière, agrémentées de pilastres en pierre et d’éléments décoratifs en brique. À cela s’ajoutent les bâtiments de stockage de décors et les ateliers des couturières. Les normes de sécurité modernes permettent de contenir tout départ de feu en 5 minutes.

Si l’ensemble des entrepôts et ateliers sont desservis par le tramway d’Asnières-Opéra en seulement 25 minutes, les décors eux ne peuvent bénéficier de la même facilité de transport. Il faut compter 2h-aller de marche pour apporter un décor.

En 1901, les travaux de clôture sont terminés. En 1958, l’architecte Michel Roux-Spitz rajoute deux édifices en béton armé.

En 1990, les ateliers sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Il s’agit de la seule œuvre à caractère industriel de Charles Garnier qui est aujourd’hui, comme hier, utilisée dans le même but.

En 1999 le ministère de la culture autorise l’Odéon Théâtre de l’Europe à installer une salle de répétition et des ateliers dans un des bâtiments.

En 2003, l’Odéon entreprend une grande phase de travaux de 4 ans et s’installe provisoirement dans un autre bâtiment du boulevard Berthier. Cette salle devient pérenne à partir de 2005.

Aujourd’hui, et pendant les 18 mois de travaux de l’Opéra Comique, les ateliers Berthier permettent d’entreposer une partie du matériel technique, de reconstituer un atelier de costumes pour les spectacles qui continuent à tourner, ainsi qu’à construire des éléments de décors pour les événements et spectacles organisés pendant la fermeture.

L’HISTOIRE DE L’OPÉRA COMIQUE L’Opéra Comique, créé sous le règne de Louis XIV en 1714, est l’une des plus anciennes institutions théâtrales et musicales de France avec l’Opéra de Paris et la Comédie-Française. Son histoire est tour à tour turbulente et prestigieuse jusqu’à son inscription sur la liste des théâtres nationaux en 2005.

Par extension, on appelle opéra-comique le genre de spectacle représenté par l’Opéra Comique. Comique ne signifie pas que le rire est obligatoire mais que les morceaux chantés s’intègrent à du théâtre parlé. L’opéra-comique s’oppose donc à l’opéra, entièrement chanté.

QUELQUES DATES 1714 Une troupe de forains obtient un privilège pour son spectacle, désormais nommé « Opéra Comique ». L’orchestre comprend une douzaine de musiciens. Le public est d’une grande mixité sociale.

1719-1751 Malgré plusieurs longues fermetures dues à la rivalité avec d’autres salles, l’Opéra Comique s’installe dans le paysage théâtral parisien. Son répertoire est publié à partir de 1737. Auteurs et compositeurs commencent à proposer des œuvres originales.

1743 Charles-Simon Favart est régisseur et Noverre maître de ballet de l’Opéra Comique.

1753 Création du premier opéra-comique avec partition entièrement originale : Les Troqueurs de Dauvergne, dans le cadre de la Querelle des Bouffons.

1783 L’Opéra Comique s’installe dans la première Salle Favart (architecte Jean-François Heurtier), bâtie aux frais du duc de Choiseul qui en a vendu le terrain au roi. Inauguration avec des œuvres de Grétry en présence de la reine Marie-Antoinette.

1807 L’Opéra Comique est porté sur la liste des quatre principaux théâtres parisiens et un décret fixe son genre : « comédie ou drame mêlés de couplets, d’ariettes ou de morceaux d’ensemble ».

1840 Deuxième Salle Favart (architecte Louis Charpentier), bâtie sur les ruines de l’incendie de 1838. Inauguration avec Le Pré-aux-clercs d’Hérold.

1864 Suppression des privilèges des théâtres et liberté des genres. L’Opéra Comique connaît de graves difficultés financières, entre autres car il verse un loyer à l’État.

1887 Incendie de la deuxième Salle Favart pendant une représentation (60 morts, 18 blessés). L’Opéra Comique s’installe place du Châtelet.

1898 Inauguration de la troisième Salle Favart (architecte Louis Bernier) en présence du Président de la République Félix Faure.

1932 Faillite. L’Opéra Comique est uni à l’Opéra de Paris sous une direction commune : c’est la Réunion des Théâtres Lyriques Nationaux.

1939 Au sein de la RTLN, l’Opéra Comique devient une succursale de l’Opéra.

1971 Directeur de la RTLN, Rolf Liebermann ferme le théâtre et licencie la troupe.

1978-1989 La Salle Favart est mise à disposition de l’Opéra. Dans ce contexte, recréation d’Atys de Lully par W. Christie et J.-M. Villégier à la Salle Favart en 1987.

1990 L’Opéra Comique retrouve son autonomie et devient une association, successivement dirigée par Thierry Fouquet, Pierre Médecin puis Jérôme Savary.

2005 L’Opéra Comique devient un Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), inscrit sur la liste des théâtres nationaux. Jérôme Deschamps prend la direction du théâtre en 2007.

2015 Olivier Mantei prend la tête de l’Opéra Comique, en même temps qu’une grande phase de travaux de 18 mois est lancée. LES TRAVAUX DE L’OPÉRA COMIQUE Depuis plusieurs années, l’Opéra Comique a fait l’objet de campagnes de restauration et de modernisation successives, concentrées pendant les périodes d’intersaison afin de conserver une activité lyrique. Ce fut le cas par exemple pour la restauration de la couverture du toit, de la verrière et du Foyer, du regroupement des bureaux, de la création d’un ascenseur public accessible aux personnes à mobilité réduite.

La dernière phase de travaux – phase de ventilation et de mise en conformité de la salle – nécessite néanmoins la fermeture totale du théâtre pendant 18 mois. Du 1er juillet 2015 au 31 décembre 2016, le théâtre est mis à nu pour permettre les interventions suivantes :

- mise aux normes de l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite (public et personnel) ; - sécurité et mise en conformité de l’édifice (désenfumage, ventilation, réseau électrique, sécurité incendie…) ; - regroupement des bureaux et optimisation des fonctionnalités (création d’un foyer du personnel) ; - réaménagement du central costumes et du pôle accessoires.

Nous vous proposons de suivre en images sur notre site internet l'actualité des travaux pendant toute la période de fermeture.

Un karaoké sur des airs d’opéra ? C’est l’Opéraoké !

Venez chanter avec nous

le 18 juin à 12h30 sur le Champ-de-Mars

L’Opéra Comique organise, en partenariat avec la Mairie de Paris, un grand karaoké lyrique au pied de la Tour Eiffel. L’idée est de rassembler le plus de participants possible – amateurs, connaisseurs ou chanteurs du dimanche. D’Offenbach à Bizet, les tubes du répertoire seront entonnés en chœur par le public qui suivra les paroles sur les écrans géants. Christophe Grapperon dirigera les musiciens et le chœur accentus sur scène, ainsi que tous les participants qui se tiendront sur la pelouse.

Cela ne se fera pas sans vous !

En attendant le 18 juin,

découvrez les airs, les tutoriels et les paroles sur notre site ou venez aux prochaines répétitions gratuites :

� le samedi 21 mai au Théâtre de la Colline � le dimanche 22 mai aux Arènes de Lutèce

Vous pouvez aussi gagner des places pour la saison 2017

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TOUS À L’OPÉRA ! ATELIERS BERTHIER samedi 7 mai 2016, de 10h30 à 18h

Malgré sa fermeture pour travaux, l’Opéra Comique vous accueille pour cette

10e édition des journées Tous à l’Opéra ! dans ses ateliers du 17e arrondissement

de Paris, à côté du boulevard Berthier. Cet espace habituellement réservé à

l’organisation de répétitions, a été investi pour la période de fermeture, par les

services techniques et l’atelier costumes du théâtre.

LE PROGRAMME Cette journée du 7 mai 2016 est placée sous le signe de l’Opéraoké, ce grand karaoké sur des airs d’opéra, qui sera organisé le 18 juin sur le Champ-de-Mars, en partenariat avec la Mairie de Paris. Tous ceux qui aiment chanter peuvent participer à cet événement gratuit. Alors vous aussi, venez chanter avec nous le 18 juin ! En attendant, initiez-vous au chant tout au long de la journée.

EN ACCÈS LIBRE – toute la journée

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER Visite libre des ateliers. Parcours fléché. SELFIE VIDEO Une cabine vidéo d’enregistrement sera à disposition pour chanter des airs d’opéras. Repartez avec un souvenir vidéo de votre expérience. ATELIER MAQUILLAGE Vos enfants pourront profiter de cette journée pour repartir avec un maquillage,

réalisé par une maquilleuse professionnelle du spectacle. SUR INSCRIPTION – sur place le jour même CHANTEZ EN CHŒUR ! Ateliers d'initiation au « chanter ensemble » avec la chef de chant Geneviève Boulestreau, sur les airs de l’Opéraoké. Plusieurs séances vous sont proposées : • 11h-11h30 pour les familles • 14h-15h15 tout public • 15h30-16h pour les familles • 16h-17h30 tout public

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER PETIT HISTORIQUE

Après le terrible incendie de 1887, et alors que la troisième salle Favart est en cours de construction, c’est un autre drame qui touche de près l’Opéra Comique. Le 6 janvier 1894, le feu ravage pour la deuxième fois les entrepôts et les décors de l’Opéra de Paris et de l’Opéra Comique, situés rue Richer dans le 9e arrondissement. Quatre pompiers périssent dans la catastrophe.

L’exiguïté des lieux provoquant l’entassement des décors, l’humidité et la poussière sont mis en cause. Après le sinistre, les médias accusent et réclament des solutions. D’autant plus que ces entrepôts sont situés dans un quartier fortement peuplé, le risque d’incendie est donc un réel danger pour tous les riverains. La décision est prise de déménager.

Le ministère de la Guerre offre deux terrains (les bastions 44 et 45) de l’enceinte fortifiée de Thiers, respectivement à l’Opéra de Paris et à l’Opéra Comique. L’un des avantages est l’absence de voisinage. La construction est confiée à un certain Charles Garnier.

De 1895 à 1898, Charles Garnier, accompagné de Gustave Eiffel, décide d’aménager de façon simple et à moindre coût ces nouveaux ateliers destinés aux peintres, aux serruriers et aux menuisiers. Les façades sont en meulière, agrémentées de pilastres en pierre et d’éléments décoratifs en brique. À cela s’ajoutent les bâtiments de stockage de décors et les ateliers des couturières. Les normes de sécurité modernes permettent de contenir tout départ de feu en 5 minutes.

Si l’ensemble des entrepôts et ateliers sont desservis par le tramway d’Asnières-Opéra en seulement 25 minutes, les décors eux ne peuvent bénéficier de la même facilité de transport. Il faut compter 2h-aller de marche pour apporter un décor.

En 1901, les travaux de clôture sont terminés. En 1958, l’architecte Michel Roux-Spitz rajoute deux édifices en béton armé.

En 1990, les ateliers sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Il s’agit de la seule œuvre à caractère industriel de Charles Garnier qui est aujourd’hui, comme hier, utilisée dans le même but.

En 1999 le ministère de la culture autorise l’Odéon Théâtre de l’Europe à installer une salle de répétition et des ateliers dans un des bâtiments.

En 2003, l’Odéon entreprend une grande phase de travaux de 4 ans et s’installe provisoirement dans un autre bâtiment du boulevard Berthier. Cette salle devient pérenne à partir de 2005.

Aujourd’hui, et pendant les 18 mois de travaux de l’Opéra Comique, les ateliers Berthier permettent d’entreposer une partie du matériel technique, de reconstituer un atelier de costumes pour les spectacles qui continuent à tourner, ainsi qu’à construire des éléments de décors pour les événements et spectacles organisés pendant la fermeture.

L’HISTOIRE DE L’OPÉRA COMIQUE L’Opéra Comique, créé sous le règne de Louis XIV en 1714, est l’une des plus anciennes institutions théâtrales et musicales de France avec l’Opéra de Paris et la Comédie-Française. Son histoire est tour à tour turbulente et prestigieuse jusqu’à son inscription sur la liste des théâtres nationaux en 2005.

Par extension, on appelle opéra-comique le genre de spectacle représenté par l’Opéra Comique. Comique ne signifie pas que le rire est obligatoire mais que les morceaux chantés s’intègrent à du théâtre parlé. L’opéra-comique s’oppose donc à l’opéra, entièrement chanté.

QUELQUES DATES 1714 Une troupe de forains obtient un privilège pour son spectacle, désormais nommé « Opéra Comique ». L’orchestre comprend une douzaine de musiciens. Le public est d’une grande mixité sociale.

1719-1751 Malgré plusieurs longues fermetures dues à la rivalité avec d’autres salles, l’Opéra Comique s’installe dans le paysage théâtral parisien. Son répertoire est publié à partir de 1737. Auteurs et compositeurs commencent à proposer des œuvres originales.

1743 Charles-Simon Favart est régisseur et Noverre maître de ballet de l’Opéra Comique.

1753 Création du premier opéra-comique avec partition entièrement originale : Les Troqueurs de Dauvergne, dans le cadre de la Querelle des Bouffons.

1783 L’Opéra Comique s’installe dans la première Salle Favart (architecte Jean-François Heurtier), bâtie aux frais du duc de Choiseul qui en a vendu le terrain au roi. Inauguration avec des œuvres de Grétry en présence de la reine Marie-Antoinette.

1807 L’Opéra Comique est porté sur la liste des quatre principaux théâtres parisiens et un décret fixe son genre : « comédie ou drame mêlés de couplets, d’ariettes ou de morceaux d’ensemble ».

1840 Deuxième Salle Favart (architecte Louis Charpentier), bâtie sur les ruines de l’incendie de 1838. Inauguration avec Le Pré-aux-clercs d’Hérold.

1864 Suppression des privilèges des théâtres et liberté des genres. L’Opéra Comique connaît de graves difficultés financières, entre autres car il verse un loyer à l’État.

1887 Incendie de la deuxième Salle Favart pendant une représentation (60 morts, 18 blessés). L’Opéra Comique s’installe place du Châtelet.

1898 Inauguration de la troisième Salle Favart (architecte Louis Bernier) en présence du Président de la République Félix Faure.

1932 Faillite. L’Opéra Comique est uni à l’Opéra de Paris sous une direction commune : c’est la Réunion des Théâtres Lyriques Nationaux.

1939 Au sein de la RTLN, l’Opéra Comique devient une succursale de l’Opéra.

1971 Directeur de la RTLN, Rolf Liebermann ferme le théâtre et licencie la troupe.

1978-1989 La Salle Favart est mise à disposition de l’Opéra. Dans ce contexte, recréation d’Atys de Lully par W. Christie et J.-M. Villégier à la Salle Favart en 1987.

1990 L’Opéra Comique retrouve son autonomie et devient une association, successivement dirigée par Thierry Fouquet, Pierre Médecin puis Jérôme Savary.

2005 L’Opéra Comique devient un Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), inscrit sur la liste des théâtres nationaux. Jérôme Deschamps prend la direction du théâtre en 2007.

2015 Olivier Mantei prend la tête de l’Opéra Comique, en même temps qu’une grande phase de travaux de 18 mois est lancée. LES TRAVAUX DE L’OPÉRA COMIQUE Depuis plusieurs années, l’Opéra Comique a fait l’objet de campagnes de restauration et de modernisation successives, concentrées pendant les périodes d’intersaison afin de conserver une activité lyrique. Ce fut le cas par exemple pour la restauration de la couverture du toit, de la verrière et du Foyer, du regroupement des bureaux, de la création d’un ascenseur public accessible aux personnes à mobilité réduite.

La dernière phase de travaux – phase de ventilation et de mise en conformité de la salle – nécessite néanmoins la fermeture totale du théâtre pendant 18 mois. Du 1er juillet 2015 au 31 décembre 2016, le théâtre est mis à nu pour permettre les interventions suivantes :

- mise aux normes de l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite (public et personnel) ; - sécurité et mise en conformité de l’édifice (désenfumage, ventilation, réseau électrique, sécurité incendie…) ; - regroupement des bureaux et optimisation des fonctionnalités (création d’un foyer du personnel) ; - réaménagement du central costumes et du pôle accessoires.

Nous vous proposons de suivre en images sur notre site internet l'actualité des travaux pendant toute la période de fermeture.

Un karaoké sur des airs d’opéra ? C’est l’Opéraoké !

Venez chanter avec nous

le 18 juin à 12h30 sur le Champ-de-Mars

L’Opéra Comique organise, en partenariat avec la Mairie de Paris, un grand karaoké lyrique au pied de la Tour Eiffel. L’idée est de rassembler le plus de participants possible – amateurs, connaisseurs ou chanteurs du dimanche. D’Offenbach à Bizet, les tubes du répertoire seront entonnés en chœur par le public qui suivra les paroles sur les écrans géants. Christophe Grapperon dirigera les musiciens et le chœur accentus sur scène, ainsi que tous les participants qui se tiendront sur la pelouse.

Cela ne se fera pas sans vous !

En attendant le 18 juin,

découvrez les airs, les tutoriels et les paroles sur notre site ou venez aux prochaines répétitions gratuites :

� le samedi 21 mai au Théâtre de la Colline � le dimanche 22 mai aux Arènes de Lutèce

Vous pouvez aussi gagner des places pour la saison 2017

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TOUS À L’OPÉRA ! ATELIERS BERTHIER samedi 7 mai 2016, de 10h30 à 18h

Malgré sa fermeture pour travaux, l’Opéra Comique vous accueille pour cette

10e édition des journées Tous à l’Opéra ! dans ses ateliers du 17e arrondissement

de Paris, à côté du boulevard Berthier. Cet espace habituellement réservé à

l’organisation de répétitions, a été investi pour la période de fermeture, par les

services techniques et l’atelier costumes du théâtre.

LE PROGRAMME Cette journée du 7 mai 2016 est placée sous le signe de l’Opéraoké, ce grand karaoké sur des airs d’opéra, qui sera organisé le 18 juin sur le Champ-de-Mars, en partenariat avec la Mairie de Paris. Tous ceux qui aiment chanter peuvent participer à cet événement gratuit. Alors vous aussi, venez chanter avec nous le 18 juin ! En attendant, initiez-vous au chant tout au long de la journée.

EN ACCÈS LIBRE – toute la journée

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER Visite libre des ateliers. Parcours fléché. SELFIE VIDEO Une cabine vidéo d’enregistrement sera à disposition pour chanter des airs d’opéras. Repartez avec un souvenir vidéo de votre expérience. ATELIER MAQUILLAGE Vos enfants pourront profiter de cette journée pour repartir avec un maquillage,

réalisé par une maquilleuse professionnelle du spectacle. SUR INSCRIPTION – sur place le jour même CHANTEZ EN CHŒUR ! Ateliers d'initiation au « chanter ensemble » avec la chef de chant Geneviève Boulestreau, sur les airs de l’Opéraoké. Plusieurs séances vous sont proposées : • 11h-11h30 pour les familles • 14h-15h15 tout public • 15h30-16h pour les familles • 16h-17h30 tout public

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER PETIT HISTORIQUE

Après le terrible incendie de 1887, et alors que la troisième salle Favart est en cours de construction, c’est un autre drame qui touche de près l’Opéra Comique. Le 6 janvier 1894, le feu ravage pour la deuxième fois les entrepôts et les décors de l’Opéra de Paris et de l’Opéra Comique, situés rue Richer dans le 9e arrondissement. Quatre pompiers périssent dans la catastrophe.

L’exiguïté des lieux provoquant l’entassement des décors, l’humidité et la poussière sont mis en cause. Après le sinistre, les médias accusent et réclament des solutions. D’autant plus que ces entrepôts sont situés dans un quartier fortement peuplé, le risque d’incendie est donc un réel danger pour tous les riverains. La décision est prise de déménager.

Le ministère de la Guerre offre deux terrains (les bastions 44 et 45) de l’enceinte fortifiée de Thiers, respectivement à l’Opéra de Paris et à l’Opéra Comique. L’un des avantages est l’absence de voisinage. La construction est confiée à un certain Charles Garnier.

De 1895 à 1898, Charles Garnier, accompagné de Gustave Eiffel, décide d’aménager de façon simple et à moindre coût ces nouveaux ateliers destinés aux peintres, aux serruriers et aux menuisiers. Les façades sont en meulière, agrémentées de pilastres en pierre et d’éléments décoratifs en brique. À cela s’ajoutent les bâtiments de stockage de décors et les ateliers des couturières. Les normes de sécurité modernes permettent de contenir tout départ de feu en 5 minutes.

Si l’ensemble des entrepôts et ateliers sont desservis par le tramway d’Asnières-Opéra en seulement 25 minutes, les décors eux ne peuvent bénéficier de la même facilité de transport. Il faut compter 2h-aller de marche pour apporter un décor.

En 1901, les travaux de clôture sont terminés. En 1958, l’architecte Michel Roux-Spitz rajoute deux édifices en béton armé.

En 1990, les ateliers sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Il s’agit de la seule œuvre à caractère industriel de Charles Garnier qui est aujourd’hui, comme hier, utilisée dans le même but.

En 1999 le ministère de la culture autorise l’Odéon Théâtre de l’Europe à installer une salle de répétition et des ateliers dans un des bâtiments.

En 2003, l’Odéon entreprend une grande phase de travaux de 4 ans et s’installe provisoirement dans un autre bâtiment du boulevard Berthier. Cette salle devient pérenne à partir de 2005.

Aujourd’hui, et pendant les 18 mois de travaux de l’Opéra Comique, les ateliers Berthier permettent d’entreposer une partie du matériel technique, de reconstituer un atelier de costumes pour les spectacles qui continuent à tourner, ainsi qu’à construire des éléments de décors pour les événements et spectacles organisés pendant la fermeture.

L’HISTOIRE DE L’OPÉRA COMIQUE L’Opéra Comique, créé sous le règne de Louis XIV en 1714, est l’une des plus anciennes institutions théâtrales et musicales de France avec l’Opéra de Paris et la Comédie-Française. Son histoire est tour à tour turbulente et prestigieuse jusqu’à son inscription sur la liste des théâtres nationaux en 2005.

Par extension, on appelle opéra-comique le genre de spectacle représenté par l’Opéra Comique. Comique ne signifie pas que le rire est obligatoire mais que les morceaux chantés s’intègrent à du théâtre parlé. L’opéra-comique s’oppose donc à l’opéra, entièrement chanté.

QUELQUES DATES 1714 Une troupe de forains obtient un privilège pour son spectacle, désormais nommé « Opéra Comique ». L’orchestre comprend une douzaine de musiciens. Le public est d’une grande mixité sociale.

1719-1751 Malgré plusieurs longues fermetures dues à la rivalité avec d’autres salles, l’Opéra Comique s’installe dans le paysage théâtral parisien. Son répertoire est publié à partir de 1737. Auteurs et compositeurs commencent à proposer des œuvres originales.

1743 Charles-Simon Favart est régisseur et Noverre maître de ballet de l’Opéra Comique.

1753 Création du premier opéra-comique avec partition entièrement originale : Les Troqueurs de Dauvergne, dans le cadre de la Querelle des Bouffons.

1783 L’Opéra Comique s’installe dans la première Salle Favart (architecte Jean-François Heurtier), bâtie aux frais du duc de Choiseul qui en a vendu le terrain au roi. Inauguration avec des œuvres de Grétry en présence de la reine Marie-Antoinette.

1807 L’Opéra Comique est porté sur la liste des quatre principaux théâtres parisiens et un décret fixe son genre : « comédie ou drame mêlés de couplets, d’ariettes ou de morceaux d’ensemble ».

1840 Deuxième Salle Favart (architecte Louis Charpentier), bâtie sur les ruines de l’incendie de 1838. Inauguration avec Le Pré-aux-clercs d’Hérold.

1864 Suppression des privilèges des théâtres et liberté des genres. L’Opéra Comique connaît de graves difficultés financières, entre autres car il verse un loyer à l’État.

1887 Incendie de la deuxième Salle Favart pendant une représentation (60 morts, 18 blessés). L’Opéra Comique s’installe place du Châtelet.

1898 Inauguration de la troisième Salle Favart (architecte Louis Bernier) en présence du Président de la République Félix Faure.

1932 Faillite. L’Opéra Comique est uni à l’Opéra de Paris sous une direction commune : c’est la Réunion des Théâtres Lyriques Nationaux.

1939 Au sein de la RTLN, l’Opéra Comique devient une succursale de l’Opéra.

1971 Directeur de la RTLN, Rolf Liebermann ferme le théâtre et licencie la troupe.

1978-1989 La Salle Favart est mise à disposition de l’Opéra. Dans ce contexte, recréation d’Atys de Lully par W. Christie et J.-M. Villégier à la Salle Favart en 1987.

1990 L’Opéra Comique retrouve son autonomie et devient une association, successivement dirigée par Thierry Fouquet, Pierre Médecin puis Jérôme Savary.

2005 L’Opéra Comique devient un Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), inscrit sur la liste des théâtres nationaux. Jérôme Deschamps prend la direction du théâtre en 2007.

2015 Olivier Mantei prend la tête de l’Opéra Comique, en même temps qu’une grande phase de travaux de 18 mois est lancée. LES TRAVAUX DE L’OPÉRA COMIQUE Depuis plusieurs années, l’Opéra Comique a fait l’objet de campagnes de restauration et de modernisation successives, concentrées pendant les périodes d’intersaison afin de conserver une activité lyrique. Ce fut le cas par exemple pour la restauration de la couverture du toit, de la verrière et du Foyer, du regroupement des bureaux, de la création d’un ascenseur public accessible aux personnes à mobilité réduite.

La dernière phase de travaux – phase de ventilation et de mise en conformité de la salle – nécessite néanmoins la fermeture totale du théâtre pendant 18 mois. Du 1er juillet 2015 au 31 décembre 2016, le théâtre est mis à nu pour permettre les interventions suivantes :

- mise aux normes de l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite (public et personnel) ; - sécurité et mise en conformité de l’édifice (désenfumage, ventilation, réseau électrique, sécurité incendie…) ; - regroupement des bureaux et optimisation des fonctionnalités (création d’un foyer du personnel) ; - réaménagement du central costumes et du pôle accessoires.

Nous vous proposons de suivre en images sur notre site internet l'actualité des travaux pendant toute la période de fermeture.

Un karaoké sur des airs d’opéra ? C’est l’Opéraoké !

Venez chanter avec nous

le 18 juin à 12h30 sur le Champ-de-Mars

L’Opéra Comique organise, en partenariat avec la Mairie de Paris, un grand karaoké lyrique au pied de la Tour Eiffel. L’idée est de rassembler le plus de participants possible – amateurs, connaisseurs ou chanteurs du dimanche. D’Offenbach à Bizet, les tubes du répertoire seront entonnés en chœur par le public qui suivra les paroles sur les écrans géants. Christophe Grapperon dirigera les musiciens et le chœur accentus sur scène, ainsi que tous les participants qui se tiendront sur la pelouse.

Cela ne se fera pas sans vous !

En attendant le 18 juin,

découvrez les airs, les tutoriels et les paroles sur notre site ou venez aux prochaines répétitions gratuites :

� le samedi 21 mai au Théâtre de la Colline � le dimanche 22 mai aux Arènes de Lutèce

Vous pouvez aussi gagner des places pour la saison 2017

en nous envoyant vos vidéos de chant à operaoke@opera-comique.com

ou en nous citant sur les réseaux sociaux avec #SelfieOperaoke

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TOUS À L’OPÉRA ! ATELIERS BERTHIER samedi 7 mai 2016, de 10h30 à 18h

Malgré sa fermeture pour travaux, l’Opéra Comique vous accueille pour cette

10e édition des journées Tous à l’Opéra ! dans ses ateliers du 17e arrondissement

de Paris, à côté du boulevard Berthier. Cet espace habituellement réservé à

l’organisation de répétitions, a été investi pour la période de fermeture, par les

services techniques et l’atelier costumes du théâtre.

LE PROGRAMME Cette journée du 7 mai 2016 est placée sous le signe de l’Opéraoké, ce grand karaoké sur des airs d’opéra, qui sera organisé le 18 juin sur le Champ-de-Mars, en partenariat avec la Mairie de Paris. Tous ceux qui aiment chanter peuvent participer à cet événement gratuit. Alors vous aussi, venez chanter avec nous le 18 juin ! En attendant, initiez-vous au chant tout au long de la journée.

EN ACCÈS LIBRE – toute la journée

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER Visite libre des ateliers. Parcours fléché. SELFIE VIDEO Une cabine vidéo d’enregistrement sera à disposition pour chanter des airs d’opéras. Repartez avec un souvenir vidéo de votre expérience. ATELIER MAQUILLAGE Vos enfants pourront profiter de cette journée pour repartir avec un maquillage,

réalisé par une maquilleuse professionnelle du spectacle. SUR INSCRIPTION – sur place le jour même CHANTEZ EN CHŒUR ! Ateliers d'initiation au « chanter ensemble » avec la chef de chant Geneviève Boulestreau, sur les airs de l’Opéraoké. Plusieurs séances vous sont proposées : • 11h-11h30 pour les familles • 14h-15h15 tout public • 15h30-16h pour les familles • 16h-17h30 tout public

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER PETIT HISTORIQUE

Après le terrible incendie de 1887, et alors que la troisième salle Favart est en cours de construction, c’est un autre drame qui touche de près l’Opéra Comique. Le 6 janvier 1894, le feu ravage pour la deuxième fois les entrepôts et les décors de l’Opéra de Paris et de l’Opéra Comique, situés rue Richer dans le 9e arrondissement. Quatre pompiers périssent dans la catastrophe.

L’exiguïté des lieux provoquant l’entassement des décors, l’humidité et la poussière sont mis en cause. Après le sinistre, les médias accusent et réclament des solutions. D’autant plus que ces entrepôts sont situés dans un quartier fortement peuplé, le risque d’incendie est donc un réel danger pour tous les riverains. La décision est prise de déménager.

Le ministère de la Guerre offre deux terrains (les bastions 44 et 45) de l’enceinte fortifiée de Thiers, respectivement à l’Opéra de Paris et à l’Opéra Comique. L’un des avantages est l’absence de voisinage. La construction est confiée à un certain Charles Garnier.

De 1895 à 1898, Charles Garnier, accompagné de Gustave Eiffel, décide d’aménager de façon simple et à moindre coût ces nouveaux ateliers destinés aux peintres, aux serruriers et aux menuisiers. Les façades sont en meulière, agrémentées de pilastres en pierre et d’éléments décoratifs en brique. À cela s’ajoutent les bâtiments de stockage de décors et les ateliers des couturières. Les normes de sécurité modernes permettent de contenir tout départ de feu en 5 minutes.

Si l’ensemble des entrepôts et ateliers sont desservis par le tramway d’Asnières-Opéra en seulement 25 minutes, les décors eux ne peuvent bénéficier de la même facilité de transport. Il faut compter 2h-aller de marche pour apporter un décor.

En 1901, les travaux de clôture sont terminés. En 1958, l’architecte Michel Roux-Spitz rajoute deux édifices en béton armé.

En 1990, les ateliers sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Il s’agit de la seule œuvre à caractère industriel de Charles Garnier qui est aujourd’hui, comme hier, utilisée dans le même but.

En 1999 le ministère de la culture autorise l’Odéon Théâtre de l’Europe à installer une salle de répétition et des ateliers dans un des bâtiments.

En 2003, l’Odéon entreprend une grande phase de travaux de 4 ans et s’installe provisoirement dans un autre bâtiment du boulevard Berthier. Cette salle devient pérenne à partir de 2005.

Aujourd’hui, et pendant les 18 mois de travaux de l’Opéra Comique, les ateliers Berthier permettent d’entreposer une partie du matériel technique, de reconstituer un atelier de costumes pour les spectacles qui continuent à tourner, ainsi qu’à construire des éléments de décors pour les événements et spectacles organisés pendant la fermeture.

L’HISTOIRE DE L’OPÉRA COMIQUE L’Opéra Comique, créé sous le règne de Louis XIV en 1714, est l’une des plus anciennes institutions théâtrales et musicales de France avec l’Opéra de Paris et la Comédie-Française. Son histoire est tour à tour turbulente et prestigieuse jusqu’à son inscription sur la liste des théâtres nationaux en 2005.

Par extension, on appelle opéra-comique le genre de spectacle représenté par l’Opéra Comique. Comique ne signifie pas que le rire est obligatoire mais que les morceaux chantés s’intègrent à du théâtre parlé. L’opéra-comique s’oppose donc à l’opéra, entièrement chanté.

QUELQUES DATES 1714 Une troupe de forains obtient un privilège pour son spectacle, désormais nommé « Opéra Comique ». L’orchestre comprend une douzaine de musiciens. Le public est d’une grande mixité sociale.

1719-1751 Malgré plusieurs longues fermetures dues à la rivalité avec d’autres salles, l’Opéra Comique s’installe dans le paysage théâtral parisien. Son répertoire est publié à partir de 1737. Auteurs et compositeurs commencent à proposer des œuvres originales.

1743 Charles-Simon Favart est régisseur et Noverre maître de ballet de l’Opéra Comique.

1753 Création du premier opéra-comique avec partition entièrement originale : Les Troqueurs de Dauvergne, dans le cadre de la Querelle des Bouffons.

1783 L’Opéra Comique s’installe dans la première Salle Favart (architecte Jean-François Heurtier), bâtie aux frais du duc de Choiseul qui en a vendu le terrain au roi. Inauguration avec des œuvres de Grétry en présence de la reine Marie-Antoinette.

1807 L’Opéra Comique est porté sur la liste des quatre principaux théâtres parisiens et un décret fixe son genre : « comédie ou drame mêlés de couplets, d’ariettes ou de morceaux d’ensemble ».

1840 Deuxième Salle Favart (architecte Louis Charpentier), bâtie sur les ruines de l’incendie de 1838. Inauguration avec Le Pré-aux-clercs d’Hérold.

1864 Suppression des privilèges des théâtres et liberté des genres. L’Opéra Comique connaît de graves difficultés financières, entre autres car il verse un loyer à l’État.

1887 Incendie de la deuxième Salle Favart pendant une représentation (60 morts, 18 blessés). L’Opéra Comique s’installe place du Châtelet.

1898 Inauguration de la troisième Salle Favart (architecte Louis Bernier) en présence du Président de la République Félix Faure.

1932 Faillite. L’Opéra Comique est uni à l’Opéra de Paris sous une direction commune : c’est la Réunion des Théâtres Lyriques Nationaux.

1939 Au sein de la RTLN, l’Opéra Comique devient une succursale de l’Opéra.

1971 Directeur de la RTLN, Rolf Liebermann ferme le théâtre et licencie la troupe.

1978-1989 La Salle Favart est mise à disposition de l’Opéra. Dans ce contexte, recréation d’Atys de Lully par W. Christie et J.-M. Villégier à la Salle Favart en 1987.

1990 L’Opéra Comique retrouve son autonomie et devient une association, successivement dirigée par Thierry Fouquet, Pierre Médecin puis Jérôme Savary.

2005 L’Opéra Comique devient un Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), inscrit sur la liste des théâtres nationaux. Jérôme Deschamps prend la direction du théâtre en 2007.

2015 Olivier Mantei prend la tête de l’Opéra Comique, en même temps qu’une grande phase de travaux de 18 mois est lancée. LES TRAVAUX DE L’OPÉRA COMIQUE Depuis plusieurs années, l’Opéra Comique a fait l’objet de campagnes de restauration et de modernisation successives, concentrées pendant les périodes d’intersaison afin de conserver une activité lyrique. Ce fut le cas par exemple pour la restauration de la couverture du toit, de la verrière et du Foyer, du regroupement des bureaux, de la création d’un ascenseur public accessible aux personnes à mobilité réduite.

La dernière phase de travaux – phase de ventilation et de mise en conformité de la salle – nécessite néanmoins la fermeture totale du théâtre pendant 18 mois. Du 1er juillet 2015 au 31 décembre 2016, le théâtre est mis à nu pour permettre les interventions suivantes :

- mise aux normes de l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite (public et personnel) ; - sécurité et mise en conformité de l’édifice (désenfumage, ventilation, réseau électrique, sécurité incendie…) ; - regroupement des bureaux et optimisation des fonctionnalités (création d’un foyer du personnel) ; - réaménagement du central costumes et du pôle accessoires.

Nous vous proposons de suivre en images sur notre site internet l'actualité des travaux pendant toute la période de fermeture.

Un karaoké sur des airs d’opéra ? C’est l’Opéraoké !

Venez chanter avec nous

le 18 juin à 12h30 sur le Champ-de-Mars

L’Opéra Comique organise, en partenariat avec la Mairie de Paris, un grand karaoké lyrique au pied de la Tour Eiffel. L’idée est de rassembler le plus de participants possible – amateurs, connaisseurs ou chanteurs du dimanche. D’Offenbach à Bizet, les tubes du répertoire seront entonnés en chœur par le public qui suivra les paroles sur les écrans géants. Christophe Grapperon dirigera les musiciens et le chœur accentus sur scène, ainsi que tous les participants qui se tiendront sur la pelouse.

Cela ne se fera pas sans vous !

En attendant le 18 juin,

découvrez les airs, les tutoriels et les paroles sur notre site ou venez aux prochaines répétitions gratuites :

� le samedi 21 mai au Théâtre de la Colline � le dimanche 22 mai aux Arènes de Lutèce

Vous pouvez aussi gagner des places pour la saison 2017

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TOUS À L’OPÉRA ! ATELIERS BERTHIER samedi 7 mai 2016, de 10h30 à 18h

Malgré sa fermeture pour travaux, l’Opéra Comique vous accueille pour cette

10e édition des journées Tous à l’Opéra ! dans ses ateliers du 17e arrondissement

de Paris, à côté du boulevard Berthier. Cet espace habituellement réservé à

l’organisation de répétitions, a été investi pour la période de fermeture, par les

services techniques et l’atelier costumes du théâtre.

LE PROGRAMME Cette journée du 7 mai 2016 est placée sous le signe de l’Opéraoké, ce grand karaoké sur des airs d’opéra, qui sera organisé le 18 juin sur le Champ-de-Mars, en partenariat avec la Mairie de Paris. Tous ceux qui aiment chanter peuvent participer à cet événement gratuit. Alors vous aussi, venez chanter avec nous le 18 juin ! En attendant, initiez-vous au chant tout au long de la journée.

EN ACCÈS LIBRE – toute la journée

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER Visite libre des ateliers. Parcours fléché. SELFIE VIDEO Une cabine vidéo d’enregistrement sera à disposition pour chanter des airs d’opéras. Repartez avec un souvenir vidéo de votre expérience. ATELIER MAQUILLAGE Vos enfants pourront profiter de cette journée pour repartir avec un maquillage,

réalisé par une maquilleuse professionnelle du spectacle. SUR INSCRIPTION – sur place le jour même CHANTEZ EN CHŒUR ! Ateliers d'initiation au « chanter ensemble » avec la chef de chant Geneviève Boulestreau, sur les airs de l’Opéraoké. Plusieurs séances vous sont proposées : • 11h-11h30 pour les familles • 14h-15h15 tout public • 15h30-16h pour les familles • 16h-17h30 tout public

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER PETIT HISTORIQUE

Après le terrible incendie de 1887, et alors que la troisième salle Favart est en cours de construction, c’est un autre drame qui touche de près l’Opéra Comique. Le 6 janvier 1894, le feu ravage pour la deuxième fois les entrepôts et les décors de l’Opéra de Paris et de l’Opéra Comique, situés rue Richer dans le 9e arrondissement. Quatre pompiers périssent dans la catastrophe.

L’exiguïté des lieux provoquant l’entassement des décors, l’humidité et la poussière sont mis en cause. Après le sinistre, les médias accusent et réclament des solutions. D’autant plus que ces entrepôts sont situés dans un quartier fortement peuplé, le risque d’incendie est donc un réel danger pour tous les riverains. La décision est prise de déménager.

Le ministère de la Guerre offre deux terrains (les bastions 44 et 45) de l’enceinte fortifiée de Thiers, respectivement à l’Opéra de Paris et à l’Opéra Comique. L’un des avantages est l’absence de voisinage. La construction est confiée à un certain Charles Garnier.

De 1895 à 1898, Charles Garnier, accompagné de Gustave Eiffel, décide d’aménager de façon simple et à moindre coût ces nouveaux ateliers destinés aux peintres, aux serruriers et aux menuisiers. Les façades sont en meulière, agrémentées de pilastres en pierre et d’éléments décoratifs en brique. À cela s’ajoutent les bâtiments de stockage de décors et les ateliers des couturières. Les normes de sécurité modernes permettent de contenir tout départ de feu en 5 minutes.

Si l’ensemble des entrepôts et ateliers sont desservis par le tramway d’Asnières-Opéra en seulement 25 minutes, les décors eux ne peuvent bénéficier de la même facilité de transport. Il faut compter 2h-aller de marche pour apporter un décor.

En 1901, les travaux de clôture sont terminés. En 1958, l’architecte Michel Roux-Spitz rajoute deux édifices en béton armé.

En 1990, les ateliers sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Il s’agit de la seule œuvre à caractère industriel de Charles Garnier qui est aujourd’hui, comme hier, utilisée dans le même but.

En 1999 le ministère de la culture autorise l’Odéon Théâtre de l’Europe à installer une salle de répétition et des ateliers dans un des bâtiments.

En 2003, l’Odéon entreprend une grande phase de travaux de 4 ans et s’installe provisoirement dans un autre bâtiment du boulevard Berthier. Cette salle devient pérenne à partir de 2005.

Aujourd’hui, et pendant les 18 mois de travaux de l’Opéra Comique, les ateliers Berthier permettent d’entreposer une partie du matériel technique, de reconstituer un atelier de costumes pour les spectacles qui continuent à tourner, ainsi qu’à construire des éléments de décors pour les événements et spectacles organisés pendant la fermeture.

L’HISTOIRE DE L’OPÉRA COMIQUE L’Opéra Comique, créé sous le règne de Louis XIV en 1714, est l’une des plus anciennes institutions théâtrales et musicales de France avec l’Opéra de Paris et la Comédie-Française. Son histoire est tour à tour turbulente et prestigieuse jusqu’à son inscription sur la liste des théâtres nationaux en 2005.

Par extension, on appelle opéra-comique le genre de spectacle représenté par l’Opéra Comique. Comique ne signifie pas que le rire est obligatoire mais que les morceaux chantés s’intègrent à du théâtre parlé. L’opéra-comique s’oppose donc à l’opéra, entièrement chanté.

QUELQUES DATES 1714 Une troupe de forains obtient un privilège pour son spectacle, désormais nommé « Opéra Comique ». L’orchestre comprend une douzaine de musiciens. Le public est d’une grande mixité sociale.

1719-1751 Malgré plusieurs longues fermetures dues à la rivalité avec d’autres salles, l’Opéra Comique s’installe dans le paysage théâtral parisien. Son répertoire est publié à partir de 1737. Auteurs et compositeurs commencent à proposer des œuvres originales.

1743 Charles-Simon Favart est régisseur et Noverre maître de ballet de l’Opéra Comique.

1753 Création du premier opéra-comique avec partition entièrement originale : Les Troqueurs de Dauvergne, dans le cadre de la Querelle des Bouffons.

1783 L’Opéra Comique s’installe dans la première Salle Favart (architecte Jean-François Heurtier), bâtie aux frais du duc de Choiseul qui en a vendu le terrain au roi. Inauguration avec des œuvres de Grétry en présence de la reine Marie-Antoinette.

1807 L’Opéra Comique est porté sur la liste des quatre principaux théâtres parisiens et un décret fixe son genre : « comédie ou drame mêlés de couplets, d’ariettes ou de morceaux d’ensemble ».

1840 Deuxième Salle Favart (architecte Louis Charpentier), bâtie sur les ruines de l’incendie de 1838. Inauguration avec Le Pré-aux-clercs d’Hérold.

1864 Suppression des privilèges des théâtres et liberté des genres. L’Opéra Comique connaît de graves difficultés financières, entre autres car il verse un loyer à l’État.

1887 Incendie de la deuxième Salle Favart pendant une représentation (60 morts, 18 blessés). L’Opéra Comique s’installe place du Châtelet.

1898 Inauguration de la troisième Salle Favart (architecte Louis Bernier) en présence du Président de la République Félix Faure.

1932 Faillite. L’Opéra Comique est uni à l’Opéra de Paris sous une direction commune : c’est la Réunion des Théâtres Lyriques Nationaux.

1939 Au sein de la RTLN, l’Opéra Comique devient une succursale de l’Opéra.

1971 Directeur de la RTLN, Rolf Liebermann ferme le théâtre et licencie la troupe.

1978-1989 La Salle Favart est mise à disposition de l’Opéra. Dans ce contexte, recréation d’Atys de Lully par W. Christie et J.-M. Villégier à la Salle Favart en 1987.

1990 L’Opéra Comique retrouve son autonomie et devient une association, successivement dirigée par Thierry Fouquet, Pierre Médecin puis Jérôme Savary.

2005 L’Opéra Comique devient un Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), inscrit sur la liste des théâtres nationaux. Jérôme Deschamps prend la direction du théâtre en 2007.

2015 Olivier Mantei prend la tête de l’Opéra Comique, en même temps qu’une grande phase de travaux de 18 mois est lancée. LES TRAVAUX DE L’OPÉRA COMIQUE Depuis plusieurs années, l’Opéra Comique a fait l’objet de campagnes de restauration et de modernisation successives, concentrées pendant les périodes d’intersaison afin de conserver une activité lyrique. Ce fut le cas par exemple pour la restauration de la couverture du toit, de la verrière et du Foyer, du regroupement des bureaux, de la création d’un ascenseur public accessible aux personnes à mobilité réduite.

La dernière phase de travaux – phase de ventilation et de mise en conformité de la salle – nécessite néanmoins la fermeture totale du théâtre pendant 18 mois. Du 1er juillet 2015 au 31 décembre 2016, le théâtre est mis à nu pour permettre les interventions suivantes :

- mise aux normes de l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite (public et personnel) ; - sécurité et mise en conformité de l’édifice (désenfumage, ventilation, réseau électrique, sécurité incendie…) ; - regroupement des bureaux et optimisation des fonctionnalités (création d’un foyer du personnel) ; - réaménagement du central costumes et du pôle accessoires.

Nous vous proposons de suivre en images sur notre site internet l'actualité des travaux pendant toute la période de fermeture.

Un karaoké sur des airs d’opéra ? C’est l’Opéraoké !

Venez chanter avec nous

le 18 juin à 12h30 sur le Champ-de-Mars

L’Opéra Comique organise, en partenariat avec la Mairie de Paris, un grand karaoké lyrique au pied de la Tour Eiffel. L’idée est de rassembler le plus de participants possible – amateurs, connaisseurs ou chanteurs du dimanche. D’Offenbach à Bizet, les tubes du répertoire seront entonnés en chœur par le public qui suivra les paroles sur les écrans géants. Christophe Grapperon dirigera les musiciens et le chœur accentus sur scène, ainsi que tous les participants qui se tiendront sur la pelouse.

Cela ne se fera pas sans vous !

En attendant le 18 juin,

découvrez les airs, les tutoriels et les paroles sur notre site ou venez aux prochaines répétitions gratuites :

� le samedi 21 mai au Théâtre de la Colline � le dimanche 22 mai aux Arènes de Lutèce

Vous pouvez aussi gagner des places pour la saison 2017

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TOUS À L’OPÉRA ! ATELIERS BERTHIER samedi 7 mai 2016, de 10h30 à 18h

Malgré sa fermeture pour travaux, l’Opéra Comique vous accueille pour cette

10e édition des journées Tous à l’Opéra ! dans ses ateliers du 17e arrondissement

de Paris, à côté du boulevard Berthier. Cet espace habituellement réservé à

l’organisation de répétitions, a été investi pour la période de fermeture, par les

services techniques et l’atelier costumes du théâtre.

LE PROGRAMME Cette journée du 7 mai 2016 est placée sous le signe de l’Opéraoké, ce grand karaoké sur des airs d’opéra, qui sera organisé le 18 juin sur le Champ-de-Mars, en partenariat avec la Mairie de Paris. Tous ceux qui aiment chanter peuvent participer à cet événement gratuit. Alors vous aussi, venez chanter avec nous le 18 juin ! En attendant, initiez-vous au chant tout au long de la journée.

EN ACCÈS LIBRE – toute la journée

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER Visite libre des ateliers. Parcours fléché. SELFIE VIDEO Une cabine vidéo d’enregistrement sera à disposition pour chanter des airs d’opéras. Repartez avec un souvenir vidéo de votre expérience. ATELIER MAQUILLAGE Vos enfants pourront profiter de cette journée pour repartir avec un maquillage,

réalisé par une maquilleuse professionnelle du spectacle. SUR INSCRIPTION – sur place le jour même CHANTEZ EN CHŒUR ! Ateliers d'initiation au « chanter ensemble » avec la chef de chant Geneviève Boulestreau, sur les airs de l’Opéraoké. Plusieurs séances vous sont proposées : • 11h-11h30 pour les familles • 14h-15h15 tout public • 15h30-16h pour les familles • 16h-17h30 tout public

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER PETIT HISTORIQUE

Après le terrible incendie de 1887, et alors que la troisième salle Favart est en cours de construction, c’est un autre drame qui touche de près l’Opéra Comique. Le 6 janvier 1894, le feu ravage pour la deuxième fois les entrepôts et les décors de l’Opéra de Paris et de l’Opéra Comique, situés rue Richer dans le 9e arrondissement. Quatre pompiers périssent dans la catastrophe.

L’exiguïté des lieux provoquant l’entassement des décors, l’humidité et la poussière sont mis en cause. Après le sinistre, les médias accusent et réclament des solutions. D’autant plus que ces entrepôts sont situés dans un quartier fortement peuplé, le risque d’incendie est donc un réel danger pour tous les riverains. La décision est prise de déménager.

Le ministère de la Guerre offre deux terrains (les bastions 44 et 45) de l’enceinte fortifiée de Thiers, respectivement à l’Opéra de Paris et à l’Opéra Comique. L’un des avantages est l’absence de voisinage. La construction est confiée à un certain Charles Garnier.

De 1895 à 1898, Charles Garnier, accompagné de Gustave Eiffel, décide d’aménager de façon simple et à moindre coût ces nouveaux ateliers destinés aux peintres, aux serruriers et aux menuisiers. Les façades sont en meulière, agrémentées de pilastres en pierre et d’éléments décoratifs en brique. À cela s’ajoutent les bâtiments de stockage de décors et les ateliers des couturières. Les normes de sécurité modernes permettent de contenir tout départ de feu en 5 minutes.

Si l’ensemble des entrepôts et ateliers sont desservis par le tramway d’Asnières-Opéra en seulement 25 minutes, les décors eux ne peuvent bénéficier de la même facilité de transport. Il faut compter 2h-aller de marche pour apporter un décor.

En 1901, les travaux de clôture sont terminés. En 1958, l’architecte Michel Roux-Spitz rajoute deux édifices en béton armé.

En 1990, les ateliers sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Il s’agit de la seule œuvre à caractère industriel de Charles Garnier qui est aujourd’hui, comme hier, utilisée dans le même but.

En 1999 le ministère de la culture autorise l’Odéon Théâtre de l’Europe à installer une salle de répétition et des ateliers dans un des bâtiments.

En 2003, l’Odéon entreprend une grande phase de travaux de 4 ans et s’installe provisoirement dans un autre bâtiment du boulevard Berthier. Cette salle devient pérenne à partir de 2005.

Aujourd’hui, et pendant les 18 mois de travaux de l’Opéra Comique, les ateliers Berthier permettent d’entreposer une partie du matériel technique, de reconstituer un atelier de costumes pour les spectacles qui continuent à tourner, ainsi qu’à construire des éléments de décors pour les événements et spectacles organisés pendant la fermeture.

L’HISTOIRE DE L’OPÉRA COMIQUE L’Opéra Comique, créé sous le règne de Louis XIV en 1714, est l’une des plus anciennes institutions théâtrales et musicales de France avec l’Opéra de Paris et la Comédie-Française. Son histoire est tour à tour turbulente et prestigieuse jusqu’à son inscription sur la liste des théâtres nationaux en 2005.

Par extension, on appelle opéra-comique le genre de spectacle représenté par l’Opéra Comique. Comique ne signifie pas que le rire est obligatoire mais que les morceaux chantés s’intègrent à du théâtre parlé. L’opéra-comique s’oppose donc à l’opéra, entièrement chanté.

QUELQUES DATES 1714 Une troupe de forains obtient un privilège pour son spectacle, désormais nommé « Opéra Comique ». L’orchestre comprend une douzaine de musiciens. Le public est d’une grande mixité sociale.

1719-1751 Malgré plusieurs longues fermetures dues à la rivalité avec d’autres salles, l’Opéra Comique s’installe dans le paysage théâtral parisien. Son répertoire est publié à partir de 1737. Auteurs et compositeurs commencent à proposer des œuvres originales.

1743 Charles-Simon Favart est régisseur et Noverre maître de ballet de l’Opéra Comique.

1753 Création du premier opéra-comique avec partition entièrement originale : Les Troqueurs de Dauvergne, dans le cadre de la Querelle des Bouffons.

1783 L’Opéra Comique s’installe dans la première Salle Favart (architecte Jean-François Heurtier), bâtie aux frais du duc de Choiseul qui en a vendu le terrain au roi. Inauguration avec des œuvres de Grétry en présence de la reine Marie-Antoinette.

1807 L’Opéra Comique est porté sur la liste des quatre principaux théâtres parisiens et un décret fixe son genre : « comédie ou drame mêlés de couplets, d’ariettes ou de morceaux d’ensemble ».

1840 Deuxième Salle Favart (architecte Louis Charpentier), bâtie sur les ruines de l’incendie de 1838. Inauguration avec Le Pré-aux-clercs d’Hérold.

1864 Suppression des privilèges des théâtres et liberté des genres. L’Opéra Comique connaît de graves difficultés financières, entre autres car il verse un loyer à l’État.

1887 Incendie de la deuxième Salle Favart pendant une représentation (60 morts, 18 blessés). L’Opéra Comique s’installe place du Châtelet.

1898 Inauguration de la troisième Salle Favart (architecte Louis Bernier) en présence du Président de la République Félix Faure.

1932 Faillite. L’Opéra Comique est uni à l’Opéra de Paris sous une direction commune : c’est la Réunion des Théâtres Lyriques Nationaux.

1939 Au sein de la RTLN, l’Opéra Comique devient une succursale de l’Opéra.

1971 Directeur de la RTLN, Rolf Liebermann ferme le théâtre et licencie la troupe.

1978-1989 La Salle Favart est mise à disposition de l’Opéra. Dans ce contexte, recréation d’Atys de Lully par W. Christie et J.-M. Villégier à la Salle Favart en 1987.

1990 L’Opéra Comique retrouve son autonomie et devient une association, successivement dirigée par Thierry Fouquet, Pierre Médecin puis Jérôme Savary.

2005 L’Opéra Comique devient un Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), inscrit sur la liste des théâtres nationaux. Jérôme Deschamps prend la direction du théâtre en 2007.

2015 Olivier Mantei prend la tête de l’Opéra Comique, en même temps qu’une grande phase de travaux de 18 mois est lancée. LES TRAVAUX DE L’OPÉRA COMIQUE Depuis plusieurs années, l’Opéra Comique a fait l’objet de campagnes de restauration et de modernisation successives, concentrées pendant les périodes d’intersaison afin de conserver une activité lyrique. Ce fut le cas par exemple pour la restauration de la couverture du toit, de la verrière et du Foyer, du regroupement des bureaux, de la création d’un ascenseur public accessible aux personnes à mobilité réduite.

La dernière phase de travaux – phase de ventilation et de mise en conformité de la salle – nécessite néanmoins la fermeture totale du théâtre pendant 18 mois. Du 1er juillet 2015 au 31 décembre 2016, le théâtre est mis à nu pour permettre les interventions suivantes :

- mise aux normes de l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite (public et personnel) ; - sécurité et mise en conformité de l’édifice (désenfumage, ventilation, réseau électrique, sécurité incendie…) ; - regroupement des bureaux et optimisation des fonctionnalités (création d’un foyer du personnel) ; - réaménagement du central costumes et du pôle accessoires.

Nous vous proposons de suivre en images sur notre site internet l'actualité des travaux pendant toute la période de fermeture.

Un karaoké sur des airs d’opéra ? C’est l’Opéraoké !

Venez chanter avec nous

le 18 juin à 12h30 sur le Champ-de-Mars

L’Opéra Comique organise, en partenariat avec la Mairie de Paris, un grand karaoké lyrique au pied de la Tour Eiffel. L’idée est de rassembler le plus de participants possible – amateurs, connaisseurs ou chanteurs du dimanche. D’Offenbach à Bizet, les tubes du répertoire seront entonnés en chœur par le public qui suivra les paroles sur les écrans géants. Christophe Grapperon dirigera les musiciens et le chœur accentus sur scène, ainsi que tous les participants qui se tiendront sur la pelouse.

Cela ne se fera pas sans vous !

En attendant le 18 juin,

découvrez les airs, les tutoriels et les paroles sur notre site ou venez aux prochaines répétitions gratuites :

� le samedi 21 mai au Théâtre de la Colline � le dimanche 22 mai aux Arènes de Lutèce

Vous pouvez aussi gagner des places pour la saison 2017

en nous envoyant vos vidéos de chant à operaoke@opera-comique.com

ou en nous citant sur les réseaux sociaux avec #SelfieOperaoke

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TOUS À L’OPÉRA ! ATELIERS BERTHIER samedi 7 mai 2016, de 10h30 à 18h

Malgré sa fermeture pour travaux, l’Opéra Comique vous accueille pour cette

10e édition des journées Tous à l’Opéra ! dans ses ateliers du 17e arrondissement

de Paris, à côté du boulevard Berthier. Cet espace habituellement réservé à

l’organisation de répétitions, a été investi pour la période de fermeture, par les

services techniques et l’atelier costumes du théâtre.

LE PROGRAMME Cette journée du 7 mai 2016 est placée sous le signe de l’Opéraoké, ce grand karaoké sur des airs d’opéra, qui sera organisé le 18 juin sur le Champ-de-Mars, en partenariat avec la Mairie de Paris. Tous ceux qui aiment chanter peuvent participer à cet événement gratuit. Alors vous aussi, venez chanter avec nous le 18 juin ! En attendant, initiez-vous au chant tout au long de la journée.

EN ACCÈS LIBRE – toute la journée

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER Visite libre des ateliers. Parcours fléché. SELFIE VIDEO Une cabine vidéo d’enregistrement sera à disposition pour chanter des airs d’opéras. Repartez avec un souvenir vidéo de votre expérience. ATELIER MAQUILLAGE Vos enfants pourront profiter de cette journée pour repartir avec un maquillage,

réalisé par une maquilleuse professionnelle du spectacle. SUR INSCRIPTION – sur place le jour même CHANTEZ EN CHŒUR ! Ateliers d'initiation au « chanter ensemble » avec la chef de chant Geneviève Boulestreau, sur les airs de l’Opéraoké. Plusieurs séances vous sont proposées : • 11h-11h30 pour les familles • 14h-15h15 tout public • 15h30-16h pour les familles • 16h-17h30 tout public

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER PETIT HISTORIQUE

Après le terrible incendie de 1887, et alors que la troisième salle Favart est en cours de construction, c’est un autre drame qui touche de près l’Opéra Comique. Le 6 janvier 1894, le feu ravage pour la deuxième fois les entrepôts et les décors de l’Opéra de Paris et de l’Opéra Comique, situés rue Richer dans le 9e arrondissement. Quatre pompiers périssent dans la catastrophe.

L’exiguïté des lieux provoquant l’entassement des décors, l’humidité et la poussière sont mis en cause. Après le sinistre, les médias accusent et réclament des solutions. D’autant plus que ces entrepôts sont situés dans un quartier fortement peuplé, le risque d’incendie est donc un réel danger pour tous les riverains. La décision est prise de déménager.

Le ministère de la Guerre offre deux terrains (les bastions 44 et 45) de l’enceinte fortifiée de Thiers, respectivement à l’Opéra de Paris et à l’Opéra Comique. L’un des avantages est l’absence de voisinage. La construction est confiée à un certain Charles Garnier.

De 1895 à 1898, Charles Garnier, accompagné de Gustave Eiffel, décide d’aménager de façon simple et à moindre coût ces nouveaux ateliers destinés aux peintres, aux serruriers et aux menuisiers. Les façades sont en meulière, agrémentées de pilastres en pierre et d’éléments décoratifs en brique. À cela s’ajoutent les bâtiments de stockage de décors et les ateliers des couturières. Les normes de sécurité modernes permettent de contenir tout départ de feu en 5 minutes.

Si l’ensemble des entrepôts et ateliers sont desservis par le tramway d’Asnières-Opéra en seulement 25 minutes, les décors eux ne peuvent bénéficier de la même facilité de transport. Il faut compter 2h-aller de marche pour apporter un décor.

En 1901, les travaux de clôture sont terminés. En 1958, l’architecte Michel Roux-Spitz rajoute deux édifices en béton armé.

En 1990, les ateliers sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Il s’agit de la seule œuvre à caractère industriel de Charles Garnier qui est aujourd’hui, comme hier, utilisée dans le même but.

En 1999 le ministère de la culture autorise l’Odéon Théâtre de l’Europe à installer une salle de répétition et des ateliers dans un des bâtiments.

En 2003, l’Odéon entreprend une grande phase de travaux de 4 ans et s’installe provisoirement dans un autre bâtiment du boulevard Berthier. Cette salle devient pérenne à partir de 2005.

Aujourd’hui, et pendant les 18 mois de travaux de l’Opéra Comique, les ateliers Berthier permettent d’entreposer une partie du matériel technique, de reconstituer un atelier de costumes pour les spectacles qui continuent à tourner, ainsi qu’à construire des éléments de décors pour les événements et spectacles organisés pendant la fermeture.

L’HISTOIRE DE L’OPÉRA COMIQUE L’Opéra Comique, créé sous le règne de Louis XIV en 1714, est l’une des plus anciennes institutions théâtrales et musicales de France avec l’Opéra de Paris et la Comédie-Française. Son histoire est tour à tour turbulente et prestigieuse jusqu’à son inscription sur la liste des théâtres nationaux en 2005.

Par extension, on appelle opéra-comique le genre de spectacle représenté par l’Opéra Comique. Comique ne signifie pas que le rire est obligatoire mais que les morceaux chantés s’intègrent à du théâtre parlé. L’opéra-comique s’oppose donc à l’opéra, entièrement chanté.

QUELQUES DATES 1714 Une troupe de forains obtient un privilège pour son spectacle, désormais nommé « Opéra Comique ». L’orchestre comprend une douzaine de musiciens. Le public est d’une grande mixité sociale.

1719-1751 Malgré plusieurs longues fermetures dues à la rivalité avec d’autres salles, l’Opéra Comique s’installe dans le paysage théâtral parisien. Son répertoire est publié à partir de 1737. Auteurs et compositeurs commencent à proposer des œuvres originales.

1743 Charles-Simon Favart est régisseur et Noverre maître de ballet de l’Opéra Comique.

1753 Création du premier opéra-comique avec partition entièrement originale : Les Troqueurs de Dauvergne, dans le cadre de la Querelle des Bouffons.

1783 L’Opéra Comique s’installe dans la première Salle Favart (architecte Jean-François Heurtier), bâtie aux frais du duc de Choiseul qui en a vendu le terrain au roi. Inauguration avec des œuvres de Grétry en présence de la reine Marie-Antoinette.

1807 L’Opéra Comique est porté sur la liste des quatre principaux théâtres parisiens et un décret fixe son genre : « comédie ou drame mêlés de couplets, d’ariettes ou de morceaux d’ensemble ».

1840 Deuxième Salle Favart (architecte Louis Charpentier), bâtie sur les ruines de l’incendie de 1838. Inauguration avec Le Pré-aux-clercs d’Hérold.

1864 Suppression des privilèges des théâtres et liberté des genres. L’Opéra Comique connaît de graves difficultés financières, entre autres car il verse un loyer à l’État.

1887 Incendie de la deuxième Salle Favart pendant une représentation (60 morts, 18 blessés). L’Opéra Comique s’installe place du Châtelet.

1898 Inauguration de la troisième Salle Favart (architecte Louis Bernier) en présence du Président de la République Félix Faure.

1932 Faillite. L’Opéra Comique est uni à l’Opéra de Paris sous une direction commune : c’est la Réunion des Théâtres Lyriques Nationaux.

1939 Au sein de la RTLN, l’Opéra Comique devient une succursale de l’Opéra.

1971 Directeur de la RTLN, Rolf Liebermann ferme le théâtre et licencie la troupe.

1978-1989 La Salle Favart est mise à disposition de l’Opéra. Dans ce contexte, recréation d’Atys de Lully par W. Christie et J.-M. Villégier à la Salle Favart en 1987.

1990 L’Opéra Comique retrouve son autonomie et devient une association, successivement dirigée par Thierry Fouquet, Pierre Médecin puis Jérôme Savary.

2005 L’Opéra Comique devient un Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), inscrit sur la liste des théâtres nationaux. Jérôme Deschamps prend la direction du théâtre en 2007.

2015 Olivier Mantei prend la tête de l’Opéra Comique, en même temps qu’une grande phase de travaux de 18 mois est lancée. LES TRAVAUX DE L’OPÉRA COMIQUE Depuis plusieurs années, l’Opéra Comique a fait l’objet de campagnes de restauration et de modernisation successives, concentrées pendant les périodes d’intersaison afin de conserver une activité lyrique. Ce fut le cas par exemple pour la restauration de la couverture du toit, de la verrière et du Foyer, du regroupement des bureaux, de la création d’un ascenseur public accessible aux personnes à mobilité réduite.

La dernière phase de travaux – phase de ventilation et de mise en conformité de la salle – nécessite néanmoins la fermeture totale du théâtre pendant 18 mois. Du 1er juillet 2015 au 31 décembre 2016, le théâtre est mis à nu pour permettre les interventions suivantes :

- mise aux normes de l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite (public et personnel) ; - sécurité et mise en conformité de l’édifice (désenfumage, ventilation, réseau électrique, sécurité incendie…) ; - regroupement des bureaux et optimisation des fonctionnalités (création d’un foyer du personnel) ; - réaménagement du central costumes et du pôle accessoires.

Nous vous proposons de suivre en images sur notre site internet l'actualité des travaux pendant toute la période de fermeture.

Un karaoké sur des airs d’opéra ? C’est l’Opéraoké !

Venez chanter avec nous

le 18 juin à 12h30 sur le Champ-de-Mars

L’Opéra Comique organise, en partenariat avec la Mairie de Paris, un grand karaoké lyrique au pied de la Tour Eiffel. L’idée est de rassembler le plus de participants possible – amateurs, connaisseurs ou chanteurs du dimanche. D’Offenbach à Bizet, les tubes du répertoire seront entonnés en chœur par le public qui suivra les paroles sur les écrans géants. Christophe Grapperon dirigera les musiciens et le chœur accentus sur scène, ainsi que tous les participants qui se tiendront sur la pelouse.

Cela ne se fera pas sans vous !

En attendant le 18 juin,

découvrez les airs, les tutoriels et les paroles sur notre site ou venez aux prochaines répétitions gratuites :

� le samedi 21 mai au Théâtre de la Colline � le dimanche 22 mai aux Arènes de Lutèce

Vous pouvez aussi gagner des places pour la saison 2017

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TOUS À L’OPÉRA ! ATELIERS BERTHIER samedi 7 mai 2016, de 10h30 à 18h

Malgré sa fermeture pour travaux, l’Opéra Comique vous accueille pour cette

10e édition des journées Tous à l’Opéra ! dans ses ateliers du 17e arrondissement

de Paris, à côté du boulevard Berthier. Cet espace habituellement réservé à

l’organisation de répétitions, a été investi pour la période de fermeture, par les

services techniques et l’atelier costumes du théâtre.

LE PROGRAMME Cette journée du 7 mai 2016 est placée sous le signe de l’Opéraoké, ce grand karaoké sur des airs d’opéra, qui sera organisé le 18 juin sur le Champ-de-Mars, en partenariat avec la Mairie de Paris. Tous ceux qui aiment chanter peuvent participer à cet événement gratuit. Alors vous aussi, venez chanter avec nous le 18 juin ! En attendant, initiez-vous au chant tout au long de la journée.

EN ACCÈS LIBRE – toute la journée

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER Visite libre des ateliers. Parcours fléché. SELFIE VIDEO Une cabine vidéo d’enregistrement sera à disposition pour chanter des airs d’opéras. Repartez avec un souvenir vidéo de votre expérience. ATELIER MAQUILLAGE Vos enfants pourront profiter de cette journée pour repartir avec un maquillage,

réalisé par une maquilleuse professionnelle du spectacle. SUR INSCRIPTION – sur place le jour même CHANTEZ EN CHŒUR ! Ateliers d'initiation au « chanter ensemble » avec la chef de chant Geneviève Boulestreau, sur les airs de l’Opéraoké. Plusieurs séances vous sont proposées : • 11h-11h30 pour les familles • 14h-15h15 tout public • 15h30-16h pour les familles • 16h-17h30 tout public

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER PETIT HISTORIQUE

Après le terrible incendie de 1887, et alors que la troisième salle Favart est en cours de construction, c’est un autre drame qui touche de près l’Opéra Comique. Le 6 janvier 1894, le feu ravage pour la deuxième fois les entrepôts et les décors de l’Opéra de Paris et de l’Opéra Comique, situés rue Richer dans le 9e arrondissement. Quatre pompiers périssent dans la catastrophe.

L’exiguïté des lieux provoquant l’entassement des décors, l’humidité et la poussière sont mis en cause. Après le sinistre, les médias accusent et réclament des solutions. D’autant plus que ces entrepôts sont situés dans un quartier fortement peuplé, le risque d’incendie est donc un réel danger pour tous les riverains. La décision est prise de déménager.

Le ministère de la Guerre offre deux terrains (les bastions 44 et 45) de l’enceinte fortifiée de Thiers, respectivement à l’Opéra de Paris et à l’Opéra Comique. L’un des avantages est l’absence de voisinage. La construction est confiée à un certain Charles Garnier.

De 1895 à 1898, Charles Garnier, accompagné de Gustave Eiffel, décide d’aménager de façon simple et à moindre coût ces nouveaux ateliers destinés aux peintres, aux serruriers et aux menuisiers. Les façades sont en meulière, agrémentées de pilastres en pierre et d’éléments décoratifs en brique. À cela s’ajoutent les bâtiments de stockage de décors et les ateliers des couturières. Les normes de sécurité modernes permettent de contenir tout départ de feu en 5 minutes.

Si l’ensemble des entrepôts et ateliers sont desservis par le tramway d’Asnières-Opéra en seulement 25 minutes, les décors eux ne peuvent bénéficier de la même facilité de transport. Il faut compter 2h-aller de marche pour apporter un décor.

En 1901, les travaux de clôture sont terminés. En 1958, l’architecte Michel Roux-Spitz rajoute deux édifices en béton armé.

En 1990, les ateliers sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Il s’agit de la seule œuvre à caractère industriel de Charles Garnier qui est aujourd’hui, comme hier, utilisée dans le même but.

En 1999 le ministère de la culture autorise l’Odéon Théâtre de l’Europe à installer une salle de répétition et des ateliers dans un des bâtiments.

En 2003, l’Odéon entreprend une grande phase de travaux de 4 ans et s’installe provisoirement dans un autre bâtiment du boulevard Berthier. Cette salle devient pérenne à partir de 2005.

Aujourd’hui, et pendant les 18 mois de travaux de l’Opéra Comique, les ateliers Berthier permettent d’entreposer une partie du matériel technique, de reconstituer un atelier de costumes pour les spectacles qui continuent à tourner, ainsi qu’à construire des éléments de décors pour les événements et spectacles organisés pendant la fermeture.

L’HISTOIRE DE L’OPÉRA COMIQUE L’Opéra Comique, créé sous le règne de Louis XIV en 1714, est l’une des plus anciennes institutions théâtrales et musicales de France avec l’Opéra de Paris et la Comédie-Française. Son histoire est tour à tour turbulente et prestigieuse jusqu’à son inscription sur la liste des théâtres nationaux en 2005.

Par extension, on appelle opéra-comique le genre de spectacle représenté par l’Opéra Comique. Comique ne signifie pas que le rire est obligatoire mais que les morceaux chantés s’intègrent à du théâtre parlé. L’opéra-comique s’oppose donc à l’opéra, entièrement chanté.

QUELQUES DATES 1714 Une troupe de forains obtient un privilège pour son spectacle, désormais nommé « Opéra Comique ». L’orchestre comprend une douzaine de musiciens. Le public est d’une grande mixité sociale.

1719-1751 Malgré plusieurs longues fermetures dues à la rivalité avec d’autres salles, l’Opéra Comique s’installe dans le paysage théâtral parisien. Son répertoire est publié à partir de 1737. Auteurs et compositeurs commencent à proposer des œuvres originales.

1743 Charles-Simon Favart est régisseur et Noverre maître de ballet de l’Opéra Comique.

1753 Création du premier opéra-comique avec partition entièrement originale : Les Troqueurs de Dauvergne, dans le cadre de la Querelle des Bouffons.

1783 L’Opéra Comique s’installe dans la première Salle Favart (architecte Jean-François Heurtier), bâtie aux frais du duc de Choiseul qui en a vendu le terrain au roi. Inauguration avec des œuvres de Grétry en présence de la reine Marie-Antoinette.

1807 L’Opéra Comique est porté sur la liste des quatre principaux théâtres parisiens et un décret fixe son genre : « comédie ou drame mêlés de couplets, d’ariettes ou de morceaux d’ensemble ».

1840 Deuxième Salle Favart (architecte Louis Charpentier), bâtie sur les ruines de l’incendie de 1838. Inauguration avec Le Pré-aux-clercs d’Hérold.

1864 Suppression des privilèges des théâtres et liberté des genres. L’Opéra Comique connaît de graves difficultés financières, entre autres car il verse un loyer à l’État.

1887 Incendie de la deuxième Salle Favart pendant une représentation (60 morts, 18 blessés). L’Opéra Comique s’installe place du Châtelet.

1898 Inauguration de la troisième Salle Favart (architecte Louis Bernier) en présence du Président de la République Félix Faure.

1932 Faillite. L’Opéra Comique est uni à l’Opéra de Paris sous une direction commune : c’est la Réunion des Théâtres Lyriques Nationaux.

1939 Au sein de la RTLN, l’Opéra Comique devient une succursale de l’Opéra.

1971 Directeur de la RTLN, Rolf Liebermann ferme le théâtre et licencie la troupe.

1978-1989 La Salle Favart est mise à disposition de l’Opéra. Dans ce contexte, recréation d’Atys de Lully par W. Christie et J.-M. Villégier à la Salle Favart en 1987.

1990 L’Opéra Comique retrouve son autonomie et devient une association, successivement dirigée par Thierry Fouquet, Pierre Médecin puis Jérôme Savary.

2005 L’Opéra Comique devient un Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), inscrit sur la liste des théâtres nationaux. Jérôme Deschamps prend la direction du théâtre en 2007.

2015 Olivier Mantei prend la tête de l’Opéra Comique, en même temps qu’une grande phase de travaux de 18 mois est lancée. LES TRAVAUX DE L’OPÉRA COMIQUE Depuis plusieurs années, l’Opéra Comique a fait l’objet de campagnes de restauration et de modernisation successives, concentrées pendant les périodes d’intersaison afin de conserver une activité lyrique. Ce fut le cas par exemple pour la restauration de la couverture du toit, de la verrière et du Foyer, du regroupement des bureaux, de la création d’un ascenseur public accessible aux personnes à mobilité réduite.

La dernière phase de travaux – phase de ventilation et de mise en conformité de la salle – nécessite néanmoins la fermeture totale du théâtre pendant 18 mois. Du 1er juillet 2015 au 31 décembre 2016, le théâtre est mis à nu pour permettre les interventions suivantes :

- mise aux normes de l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite (public et personnel) ; - sécurité et mise en conformité de l’édifice (désenfumage, ventilation, réseau électrique, sécurité incendie…) ; - regroupement des bureaux et optimisation des fonctionnalités (création d’un foyer du personnel) ; - réaménagement du central costumes et du pôle accessoires.

Nous vous proposons de suivre en images sur notre site internet l'actualité des travaux pendant toute la période de fermeture.

Un karaoké sur des airs d’opéra ? C’est l’Opéraoké !

Venez chanter avec nous

le 18 juin à 12h30 sur le Champ-de-Mars

L’Opéra Comique organise, en partenariat avec la Mairie de Paris, un grand karaoké lyrique au pied de la Tour Eiffel. L’idée est de rassembler le plus de participants possible – amateurs, connaisseurs ou chanteurs du dimanche. D’Offenbach à Bizet, les tubes du répertoire seront entonnés en chœur par le public qui suivra les paroles sur les écrans géants. Christophe Grapperon dirigera les musiciens et le chœur accentus sur scène, ainsi que tous les participants qui se tiendront sur la pelouse.

Cela ne se fera pas sans vous !

En attendant le 18 juin,

découvrez les airs, les tutoriels et les paroles sur notre site ou venez aux prochaines répétitions gratuites :

� le samedi 21 mai au Théâtre de la Colline � le dimanche 22 mai aux Arènes de Lutèce

Vous pouvez aussi gagner des places pour la saison 2017

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TOUS À L’OPÉRA ! ATELIERS BERTHIER samedi 7 mai 2016, de 10h30 à 18h

Malgré sa fermeture pour travaux, l’Opéra Comique vous accueille pour cette

10e édition des journées Tous à l’Opéra ! dans ses ateliers du 17e arrondissement

de Paris, à côté du boulevard Berthier. Cet espace habituellement réservé à

l’organisation de répétitions, a été investi pour la période de fermeture, par les

services techniques et l’atelier costumes du théâtre.

LE PROGRAMME Cette journée du 7 mai 2016 est placée sous le signe de l’Opéraoké, ce grand karaoké sur des airs d’opéra, qui sera organisé le 18 juin sur le Champ-de-Mars, en partenariat avec la Mairie de Paris. Tous ceux qui aiment chanter peuvent participer à cet événement gratuit. Alors vous aussi, venez chanter avec nous le 18 juin ! En attendant, initiez-vous au chant tout au long de la journée.

EN ACCÈS LIBRE – toute la journée

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER Visite libre des ateliers. Parcours fléché. SELFIE VIDEO Une cabine vidéo d’enregistrement sera à disposition pour chanter des airs d’opéras. Repartez avec un souvenir vidéo de votre expérience. ATELIER MAQUILLAGE Vos enfants pourront profiter de cette journée pour repartir avec un maquillage,

réalisé par une maquilleuse professionnelle du spectacle. SUR INSCRIPTION – sur place le jour même CHANTEZ EN CHŒUR ! Ateliers d'initiation au « chanter ensemble » avec la chef de chant Geneviève Boulestreau, sur les airs de l’Opéraoké. Plusieurs séances vous sont proposées : • 11h-11h30 pour les familles • 14h-15h15 tout public • 15h30-16h pour les familles • 16h-17h30 tout public

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER PETIT HISTORIQUE

Après le terrible incendie de 1887, et alors que la troisième salle Favart est en cours de construction, c’est un autre drame qui touche de près l’Opéra Comique. Le 6 janvier 1894, le feu ravage pour la deuxième fois les entrepôts et les décors de l’Opéra de Paris et de l’Opéra Comique, situés rue Richer dans le 9e arrondissement. Quatre pompiers périssent dans la catastrophe.

L’exiguïté des lieux provoquant l’entassement des décors, l’humidité et la poussière sont mis en cause. Après le sinistre, les médias accusent et réclament des solutions. D’autant plus que ces entrepôts sont situés dans un quartier fortement peuplé, le risque d’incendie est donc un réel danger pour tous les riverains. La décision est prise de déménager.

Le ministère de la Guerre offre deux terrains (les bastions 44 et 45) de l’enceinte fortifiée de Thiers, respectivement à l’Opéra de Paris et à l’Opéra Comique. L’un des avantages est l’absence de voisinage. La construction est confiée à un certain Charles Garnier.

De 1895 à 1898, Charles Garnier, accompagné de Gustave Eiffel, décide d’aménager de façon simple et à moindre coût ces nouveaux ateliers destinés aux peintres, aux serruriers et aux menuisiers. Les façades sont en meulière, agrémentées de pilastres en pierre et d’éléments décoratifs en brique. À cela s’ajoutent les bâtiments de stockage de décors et les ateliers des couturières. Les normes de sécurité modernes permettent de contenir tout départ de feu en 5 minutes.

Si l’ensemble des entrepôts et ateliers sont desservis par le tramway d’Asnières-Opéra en seulement 25 minutes, les décors eux ne peuvent bénéficier de la même facilité de transport. Il faut compter 2h-aller de marche pour apporter un décor.

En 1901, les travaux de clôture sont terminés. En 1958, l’architecte Michel Roux-Spitz rajoute deux édifices en béton armé.

En 1990, les ateliers sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Il s’agit de la seule œuvre à caractère industriel de Charles Garnier qui est aujourd’hui, comme hier, utilisée dans le même but.

En 1999 le ministère de la culture autorise l’Odéon Théâtre de l’Europe à installer une salle de répétition et des ateliers dans un des bâtiments.

En 2003, l’Odéon entreprend une grande phase de travaux de 4 ans et s’installe provisoirement dans un autre bâtiment du boulevard Berthier. Cette salle devient pérenne à partir de 2005.

Aujourd’hui, et pendant les 18 mois de travaux de l’Opéra Comique, les ateliers Berthier permettent d’entreposer une partie du matériel technique, de reconstituer un atelier de costumes pour les spectacles qui continuent à tourner, ainsi qu’à construire des éléments de décors pour les événements et spectacles organisés pendant la fermeture.

L’HISTOIRE DE L’OPÉRA COMIQUE L’Opéra Comique, créé sous le règne de Louis XIV en 1714, est l’une des plus anciennes institutions théâtrales et musicales de France avec l’Opéra de Paris et la Comédie-Française. Son histoire est tour à tour turbulente et prestigieuse jusqu’à son inscription sur la liste des théâtres nationaux en 2005.

Par extension, on appelle opéra-comique le genre de spectacle représenté par l’Opéra Comique. Comique ne signifie pas que le rire est obligatoire mais que les morceaux chantés s’intègrent à du théâtre parlé. L’opéra-comique s’oppose donc à l’opéra, entièrement chanté.

QUELQUES DATES 1714 Une troupe de forains obtient un privilège pour son spectacle, désormais nommé « Opéra Comique ». L’orchestre comprend une douzaine de musiciens. Le public est d’une grande mixité sociale.

1719-1751 Malgré plusieurs longues fermetures dues à la rivalité avec d’autres salles, l’Opéra Comique s’installe dans le paysage théâtral parisien. Son répertoire est publié à partir de 1737. Auteurs et compositeurs commencent à proposer des œuvres originales.

1743 Charles-Simon Favart est régisseur et Noverre maître de ballet de l’Opéra Comique.

1753 Création du premier opéra-comique avec partition entièrement originale : Les Troqueurs de Dauvergne, dans le cadre de la Querelle des Bouffons.

1783 L’Opéra Comique s’installe dans la première Salle Favart (architecte Jean-François Heurtier), bâtie aux frais du duc de Choiseul qui en a vendu le terrain au roi. Inauguration avec des œuvres de Grétry en présence de la reine Marie-Antoinette.

1807 L’Opéra Comique est porté sur la liste des quatre principaux théâtres parisiens et un décret fixe son genre : « comédie ou drame mêlés de couplets, d’ariettes ou de morceaux d’ensemble ».

1840 Deuxième Salle Favart (architecte Louis Charpentier), bâtie sur les ruines de l’incendie de 1838. Inauguration avec Le Pré-aux-clercs d’Hérold.

1864 Suppression des privilèges des théâtres et liberté des genres. L’Opéra Comique connaît de graves difficultés financières, entre autres car il verse un loyer à l’État.

1887 Incendie de la deuxième Salle Favart pendant une représentation (60 morts, 18 blessés). L’Opéra Comique s’installe place du Châtelet.

1898 Inauguration de la troisième Salle Favart (architecte Louis Bernier) en présence du Président de la République Félix Faure.

1932 Faillite. L’Opéra Comique est uni à l’Opéra de Paris sous une direction commune : c’est la Réunion des Théâtres Lyriques Nationaux.

1939 Au sein de la RTLN, l’Opéra Comique devient une succursale de l’Opéra.

1971 Directeur de la RTLN, Rolf Liebermann ferme le théâtre et licencie la troupe.

1978-1989 La Salle Favart est mise à disposition de l’Opéra. Dans ce contexte, recréation d’Atys de Lully par W. Christie et J.-M. Villégier à la Salle Favart en 1987.

1990 L’Opéra Comique retrouve son autonomie et devient une association, successivement dirigée par Thierry Fouquet, Pierre Médecin puis Jérôme Savary.

2005 L’Opéra Comique devient un Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), inscrit sur la liste des théâtres nationaux. Jérôme Deschamps prend la direction du théâtre en 2007.

2015 Olivier Mantei prend la tête de l’Opéra Comique, en même temps qu’une grande phase de travaux de 18 mois est lancée. LES TRAVAUX DE L’OPÉRA COMIQUE Depuis plusieurs années, l’Opéra Comique a fait l’objet de campagnes de restauration et de modernisation successives, concentrées pendant les périodes d’intersaison afin de conserver une activité lyrique. Ce fut le cas par exemple pour la restauration de la couverture du toit, de la verrière et du Foyer, du regroupement des bureaux, de la création d’un ascenseur public accessible aux personnes à mobilité réduite.

La dernière phase de travaux – phase de ventilation et de mise en conformité de la salle – nécessite néanmoins la fermeture totale du théâtre pendant 18 mois. Du 1er juillet 2015 au 31 décembre 2016, le théâtre est mis à nu pour permettre les interventions suivantes :

- mise aux normes de l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite (public et personnel) ; - sécurité et mise en conformité de l’édifice (désenfumage, ventilation, réseau électrique, sécurité incendie…) ; - regroupement des bureaux et optimisation des fonctionnalités (création d’un foyer du personnel) ; - réaménagement du central costumes et du pôle accessoires.

Nous vous proposons de suivre en images sur notre site internet l'actualité des travaux pendant toute la période de fermeture.

Un karaoké sur des airs d’opéra ? C’est l’Opéraoké !

Venez chanter avec nous

le 18 juin à 12h30 sur le Champ-de-Mars

L’Opéra Comique organise, en partenariat avec la Mairie de Paris, un grand karaoké lyrique au pied de la Tour Eiffel. L’idée est de rassembler le plus de participants possible – amateurs, connaisseurs ou chanteurs du dimanche. D’Offenbach à Bizet, les tubes du répertoire seront entonnés en chœur par le public qui suivra les paroles sur les écrans géants. Christophe Grapperon dirigera les musiciens et le chœur accentus sur scène, ainsi que tous les participants qui se tiendront sur la pelouse.

Cela ne se fera pas sans vous !

En attendant le 18 juin,

découvrez les airs, les tutoriels et les paroles sur notre site ou venez aux prochaines répétitions gratuites :

� le samedi 21 mai au Théâtre de la Colline � le dimanche 22 mai aux Arènes de Lutèce

Vous pouvez aussi gagner des places pour la saison 2017

en nous envoyant vos vidéos de chant à operaoke@opera-comique.com

ou en nous citant sur les réseaux sociaux avec #SelfieOperaoke

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TOUS À L’OPÉRA ! ATELIERS BERTHIER samedi 7 mai 2016, de 10h30 à 18h

Malgré sa fermeture pour travaux, l’Opéra Comique vous accueille pour cette

10e édition des journées Tous à l’Opéra ! dans ses ateliers du 17e arrondissement

de Paris, à côté du boulevard Berthier. Cet espace habituellement réservé à

l’organisation de répétitions, a été investi pour la période de fermeture, par les

services techniques et l’atelier costumes du théâtre.

LE PROGRAMME Cette journée du 7 mai 2016 est placée sous le signe de l’Opéraoké, ce grand karaoké sur des airs d’opéra, qui sera organisé le 18 juin sur le Champ-de-Mars, en partenariat avec la Mairie de Paris. Tous ceux qui aiment chanter peuvent participer à cet événement gratuit. Alors vous aussi, venez chanter avec nous le 18 juin ! En attendant, initiez-vous au chant tout au long de la journée.

EN ACCÈS LIBRE – toute la journée

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER Visite libre des ateliers. Parcours fléché. SELFIE VIDEO Une cabine vidéo d’enregistrement sera à disposition pour chanter des airs d’opéras. Repartez avec un souvenir vidéo de votre expérience. ATELIER MAQUILLAGE Vos enfants pourront profiter de cette journée pour repartir avec un maquillage,

réalisé par une maquilleuse professionnelle du spectacle. SUR INSCRIPTION – sur place le jour même CHANTEZ EN CHŒUR ! Ateliers d'initiation au « chanter ensemble » avec la chef de chant Geneviève Boulestreau, sur les airs de l’Opéraoké. Plusieurs séances vous sont proposées : • 11h-11h30 pour les familles • 14h-15h15 tout public • 15h30-16h pour les familles • 16h-17h30 tout public

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER PETIT HISTORIQUE

Après le terrible incendie de 1887, et alors que la troisième salle Favart est en cours de construction, c’est un autre drame qui touche de près l’Opéra Comique. Le 6 janvier 1894, le feu ravage pour la deuxième fois les entrepôts et les décors de l’Opéra de Paris et de l’Opéra Comique, situés rue Richer dans le 9e arrondissement. Quatre pompiers périssent dans la catastrophe.

L’exiguïté des lieux provoquant l’entassement des décors, l’humidité et la poussière sont mis en cause. Après le sinistre, les médias accusent et réclament des solutions. D’autant plus que ces entrepôts sont situés dans un quartier fortement peuplé, le risque d’incendie est donc un réel danger pour tous les riverains. La décision est prise de déménager.

Le ministère de la Guerre offre deux terrains (les bastions 44 et 45) de l’enceinte fortifiée de Thiers, respectivement à l’Opéra de Paris et à l’Opéra Comique. L’un des avantages est l’absence de voisinage. La construction est confiée à un certain Charles Garnier.

De 1895 à 1898, Charles Garnier, accompagné de Gustave Eiffel, décide d’aménager de façon simple et à moindre coût ces nouveaux ateliers destinés aux peintres, aux serruriers et aux menuisiers. Les façades sont en meulière, agrémentées de pilastres en pierre et d’éléments décoratifs en brique. À cela s’ajoutent les bâtiments de stockage de décors et les ateliers des couturières. Les normes de sécurité modernes permettent de contenir tout départ de feu en 5 minutes.

Si l’ensemble des entrepôts et ateliers sont desservis par le tramway d’Asnières-Opéra en seulement 25 minutes, les décors eux ne peuvent bénéficier de la même facilité de transport. Il faut compter 2h-aller de marche pour apporter un décor.

En 1901, les travaux de clôture sont terminés. En 1958, l’architecte Michel Roux-Spitz rajoute deux édifices en béton armé.

En 1990, les ateliers sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Il s’agit de la seule œuvre à caractère industriel de Charles Garnier qui est aujourd’hui, comme hier, utilisée dans le même but.

En 1999 le ministère de la culture autorise l’Odéon Théâtre de l’Europe à installer une salle de répétition et des ateliers dans un des bâtiments.

En 2003, l’Odéon entreprend une grande phase de travaux de 4 ans et s’installe provisoirement dans un autre bâtiment du boulevard Berthier. Cette salle devient pérenne à partir de 2005.

Aujourd’hui, et pendant les 18 mois de travaux de l’Opéra Comique, les ateliers Berthier permettent d’entreposer une partie du matériel technique, de reconstituer un atelier de costumes pour les spectacles qui continuent à tourner, ainsi qu’à construire des éléments de décors pour les événements et spectacles organisés pendant la fermeture.

L’HISTOIRE DE L’OPÉRA COMIQUE L’Opéra Comique, créé sous le règne de Louis XIV en 1714, est l’une des plus anciennes institutions théâtrales et musicales de France avec l’Opéra de Paris et la Comédie-Française. Son histoire est tour à tour turbulente et prestigieuse jusqu’à son inscription sur la liste des théâtres nationaux en 2005.

Par extension, on appelle opéra-comique le genre de spectacle représenté par l’Opéra Comique. Comique ne signifie pas que le rire est obligatoire mais que les morceaux chantés s’intègrent à du théâtre parlé. L’opéra-comique s’oppose donc à l’opéra, entièrement chanté.

QUELQUES DATES 1714 Une troupe de forains obtient un privilège pour son spectacle, désormais nommé « Opéra Comique ». L’orchestre comprend une douzaine de musiciens. Le public est d’une grande mixité sociale.

1719-1751 Malgré plusieurs longues fermetures dues à la rivalité avec d’autres salles, l’Opéra Comique s’installe dans le paysage théâtral parisien. Son répertoire est publié à partir de 1737. Auteurs et compositeurs commencent à proposer des œuvres originales.

1743 Charles-Simon Favart est régisseur et Noverre maître de ballet de l’Opéra Comique.

1753 Création du premier opéra-comique avec partition entièrement originale : Les Troqueurs de Dauvergne, dans le cadre de la Querelle des Bouffons.

1783 L’Opéra Comique s’installe dans la première Salle Favart (architecte Jean-François Heurtier), bâtie aux frais du duc de Choiseul qui en a vendu le terrain au roi. Inauguration avec des œuvres de Grétry en présence de la reine Marie-Antoinette.

1807 L’Opéra Comique est porté sur la liste des quatre principaux théâtres parisiens et un décret fixe son genre : « comédie ou drame mêlés de couplets, d’ariettes ou de morceaux d’ensemble ».

1840 Deuxième Salle Favart (architecte Louis Charpentier), bâtie sur les ruines de l’incendie de 1838. Inauguration avec Le Pré-aux-clercs d’Hérold.

1864 Suppression des privilèges des théâtres et liberté des genres. L’Opéra Comique connaît de graves difficultés financières, entre autres car il verse un loyer à l’État.

1887 Incendie de la deuxième Salle Favart pendant une représentation (60 morts, 18 blessés). L’Opéra Comique s’installe place du Châtelet.

1898 Inauguration de la troisième Salle Favart (architecte Louis Bernier) en présence du Président de la République Félix Faure.

1932 Faillite. L’Opéra Comique est uni à l’Opéra de Paris sous une direction commune : c’est la Réunion des Théâtres Lyriques Nationaux.

1939 Au sein de la RTLN, l’Opéra Comique devient une succursale de l’Opéra.

1971 Directeur de la RTLN, Rolf Liebermann ferme le théâtre et licencie la troupe.

1978-1989 La Salle Favart est mise à disposition de l’Opéra. Dans ce contexte, recréation d’Atys de Lully par W. Christie et J.-M. Villégier à la Salle Favart en 1987.

1990 L’Opéra Comique retrouve son autonomie et devient une association, successivement dirigée par Thierry Fouquet, Pierre Médecin puis Jérôme Savary.

2005 L’Opéra Comique devient un Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), inscrit sur la liste des théâtres nationaux. Jérôme Deschamps prend la direction du théâtre en 2007.

2015 Olivier Mantei prend la tête de l’Opéra Comique, en même temps qu’une grande phase de travaux de 18 mois est lancée. LES TRAVAUX DE L’OPÉRA COMIQUE Depuis plusieurs années, l’Opéra Comique a fait l’objet de campagnes de restauration et de modernisation successives, concentrées pendant les périodes d’intersaison afin de conserver une activité lyrique. Ce fut le cas par exemple pour la restauration de la couverture du toit, de la verrière et du Foyer, du regroupement des bureaux, de la création d’un ascenseur public accessible aux personnes à mobilité réduite.

La dernière phase de travaux – phase de ventilation et de mise en conformité de la salle – nécessite néanmoins la fermeture totale du théâtre pendant 18 mois. Du 1er juillet 2015 au 31 décembre 2016, le théâtre est mis à nu pour permettre les interventions suivantes :

- mise aux normes de l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite (public et personnel) ; - sécurité et mise en conformité de l’édifice (désenfumage, ventilation, réseau électrique, sécurité incendie…) ; - regroupement des bureaux et optimisation des fonctionnalités (création d’un foyer du personnel) ; - réaménagement du central costumes et du pôle accessoires.

Nous vous proposons de suivre en images sur notre site internet l'actualité des travaux pendant toute la période de fermeture.

Un karaoké sur des airs d’opéra ? C’est l’Opéraoké !

Venez chanter avec nous

le 18 juin à 12h30 sur le Champ-de-Mars

L’Opéra Comique organise, en partenariat avec la Mairie de Paris, un grand karaoké lyrique au pied de la Tour Eiffel. L’idée est de rassembler le plus de participants possible – amateurs, connaisseurs ou chanteurs du dimanche. D’Offenbach à Bizet, les tubes du répertoire seront entonnés en chœur par le public qui suivra les paroles sur les écrans géants. Christophe Grapperon dirigera les musiciens et le chœur accentus sur scène, ainsi que tous les participants qui se tiendront sur la pelouse.

Cela ne se fera pas sans vous !

En attendant le 18 juin,

découvrez les airs, les tutoriels et les paroles sur notre site ou venez aux prochaines répétitions gratuites :

� le samedi 21 mai au Théâtre de la Colline � le dimanche 22 mai aux Arènes de Lutèce

Vous pouvez aussi gagner des places pour la saison 2017

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TOUS À L’OPÉRA ! ATELIERS BERTHIER samedi 7 mai 2016, de 10h30 à 18h

Malgré sa fermeture pour travaux, l’Opéra Comique vous accueille pour cette

10e édition des journées Tous à l’Opéra ! dans ses ateliers du 17e arrondissement

de Paris, à côté du boulevard Berthier. Cet espace habituellement réservé à

l’organisation de répétitions, a été investi pour la période de fermeture, par les

services techniques et l’atelier costumes du théâtre.

LE PROGRAMME Cette journée du 7 mai 2016 est placée sous le signe de l’Opéraoké, ce grand karaoké sur des airs d’opéra, qui sera organisé le 18 juin sur le Champ-de-Mars, en partenariat avec la Mairie de Paris. Tous ceux qui aiment chanter peuvent participer à cet événement gratuit. Alors vous aussi, venez chanter avec nous le 18 juin ! En attendant, initiez-vous au chant tout au long de la journée.

EN ACCÈS LIBRE – toute la journée

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER Visite libre des ateliers. Parcours fléché. SELFIE VIDEO Une cabine vidéo d’enregistrement sera à disposition pour chanter des airs d’opéras. Repartez avec un souvenir vidéo de votre expérience. ATELIER MAQUILLAGE Vos enfants pourront profiter de cette journée pour repartir avec un maquillage,

réalisé par une maquilleuse professionnelle du spectacle. SUR INSCRIPTION – sur place le jour même CHANTEZ EN CHŒUR ! Ateliers d'initiation au « chanter ensemble » avec la chef de chant Geneviève Boulestreau, sur les airs de l’Opéraoké. Plusieurs séances vous sont proposées : • 11h-11h30 pour les familles • 14h-15h15 tout public • 15h30-16h pour les familles • 16h-17h30 tout public

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER PETIT HISTORIQUE

Après le terrible incendie de 1887, et alors que la troisième salle Favart est en cours de construction, c’est un autre drame qui touche de près l’Opéra Comique. Le 6 janvier 1894, le feu ravage pour la deuxième fois les entrepôts et les décors de l’Opéra de Paris et de l’Opéra Comique, situés rue Richer dans le 9e arrondissement. Quatre pompiers périssent dans la catastrophe.

L’exiguïté des lieux provoquant l’entassement des décors, l’humidité et la poussière sont mis en cause. Après le sinistre, les médias accusent et réclament des solutions. D’autant plus que ces entrepôts sont situés dans un quartier fortement peuplé, le risque d’incendie est donc un réel danger pour tous les riverains. La décision est prise de déménager.

Le ministère de la Guerre offre deux terrains (les bastions 44 et 45) de l’enceinte fortifiée de Thiers, respectivement à l’Opéra de Paris et à l’Opéra Comique. L’un des avantages est l’absence de voisinage. La construction est confiée à un certain Charles Garnier.

De 1895 à 1898, Charles Garnier, accompagné de Gustave Eiffel, décide d’aménager de façon simple et à moindre coût ces nouveaux ateliers destinés aux peintres, aux serruriers et aux menuisiers. Les façades sont en meulière, agrémentées de pilastres en pierre et d’éléments décoratifs en brique. À cela s’ajoutent les bâtiments de stockage de décors et les ateliers des couturières. Les normes de sécurité modernes permettent de contenir tout départ de feu en 5 minutes.

Si l’ensemble des entrepôts et ateliers sont desservis par le tramway d’Asnières-Opéra en seulement 25 minutes, les décors eux ne peuvent bénéficier de la même facilité de transport. Il faut compter 2h-aller de marche pour apporter un décor.

En 1901, les travaux de clôture sont terminés. En 1958, l’architecte Michel Roux-Spitz rajoute deux édifices en béton armé.

En 1990, les ateliers sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Il s’agit de la seule œuvre à caractère industriel de Charles Garnier qui est aujourd’hui, comme hier, utilisée dans le même but.

En 1999 le ministère de la culture autorise l’Odéon Théâtre de l’Europe à installer une salle de répétition et des ateliers dans un des bâtiments.

En 2003, l’Odéon entreprend une grande phase de travaux de 4 ans et s’installe provisoirement dans un autre bâtiment du boulevard Berthier. Cette salle devient pérenne à partir de 2005.

Aujourd’hui, et pendant les 18 mois de travaux de l’Opéra Comique, les ateliers Berthier permettent d’entreposer une partie du matériel technique, de reconstituer un atelier de costumes pour les spectacles qui continuent à tourner, ainsi qu’à construire des éléments de décors pour les événements et spectacles organisés pendant la fermeture.

L’HISTOIRE DE L’OPÉRA COMIQUE L’Opéra Comique, créé sous le règne de Louis XIV en 1714, est l’une des plus anciennes institutions théâtrales et musicales de France avec l’Opéra de Paris et la Comédie-Française. Son histoire est tour à tour turbulente et prestigieuse jusqu’à son inscription sur la liste des théâtres nationaux en 2005.

Par extension, on appelle opéra-comique le genre de spectacle représenté par l’Opéra Comique. Comique ne signifie pas que le rire est obligatoire mais que les morceaux chantés s’intègrent à du théâtre parlé. L’opéra-comique s’oppose donc à l’opéra, entièrement chanté.

QUELQUES DATES 1714 Une troupe de forains obtient un privilège pour son spectacle, désormais nommé « Opéra Comique ». L’orchestre comprend une douzaine de musiciens. Le public est d’une grande mixité sociale.

1719-1751 Malgré plusieurs longues fermetures dues à la rivalité avec d’autres salles, l’Opéra Comique s’installe dans le paysage théâtral parisien. Son répertoire est publié à partir de 1737. Auteurs et compositeurs commencent à proposer des œuvres originales.

1743 Charles-Simon Favart est régisseur et Noverre maître de ballet de l’Opéra Comique.

1753 Création du premier opéra-comique avec partition entièrement originale : Les Troqueurs de Dauvergne, dans le cadre de la Querelle des Bouffons.

1783 L’Opéra Comique s’installe dans la première Salle Favart (architecte Jean-François Heurtier), bâtie aux frais du duc de Choiseul qui en a vendu le terrain au roi. Inauguration avec des œuvres de Grétry en présence de la reine Marie-Antoinette.

1807 L’Opéra Comique est porté sur la liste des quatre principaux théâtres parisiens et un décret fixe son genre : « comédie ou drame mêlés de couplets, d’ariettes ou de morceaux d’ensemble ».

1840 Deuxième Salle Favart (architecte Louis Charpentier), bâtie sur les ruines de l’incendie de 1838. Inauguration avec Le Pré-aux-clercs d’Hérold.

1864 Suppression des privilèges des théâtres et liberté des genres. L’Opéra Comique connaît de graves difficultés financières, entre autres car il verse un loyer à l’État.

1887 Incendie de la deuxième Salle Favart pendant une représentation (60 morts, 18 blessés). L’Opéra Comique s’installe place du Châtelet.

1898 Inauguration de la troisième Salle Favart (architecte Louis Bernier) en présence du Président de la République Félix Faure.

1932 Faillite. L’Opéra Comique est uni à l’Opéra de Paris sous une direction commune : c’est la Réunion des Théâtres Lyriques Nationaux.

1939 Au sein de la RTLN, l’Opéra Comique devient une succursale de l’Opéra.

1971 Directeur de la RTLN, Rolf Liebermann ferme le théâtre et licencie la troupe.

1978-1989 La Salle Favart est mise à disposition de l’Opéra. Dans ce contexte, recréation d’Atys de Lully par W. Christie et J.-M. Villégier à la Salle Favart en 1987.

1990 L’Opéra Comique retrouve son autonomie et devient une association, successivement dirigée par Thierry Fouquet, Pierre Médecin puis Jérôme Savary.

2005 L’Opéra Comique devient un Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), inscrit sur la liste des théâtres nationaux. Jérôme Deschamps prend la direction du théâtre en 2007.

2015 Olivier Mantei prend la tête de l’Opéra Comique, en même temps qu’une grande phase de travaux de 18 mois est lancée. LES TRAVAUX DE L’OPÉRA COMIQUE Depuis plusieurs années, l’Opéra Comique a fait l’objet de campagnes de restauration et de modernisation successives, concentrées pendant les périodes d’intersaison afin de conserver une activité lyrique. Ce fut le cas par exemple pour la restauration de la couverture du toit, de la verrière et du Foyer, du regroupement des bureaux, de la création d’un ascenseur public accessible aux personnes à mobilité réduite.

La dernière phase de travaux – phase de ventilation et de mise en conformité de la salle – nécessite néanmoins la fermeture totale du théâtre pendant 18 mois. Du 1er juillet 2015 au 31 décembre 2016, le théâtre est mis à nu pour permettre les interventions suivantes :

- mise aux normes de l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite (public et personnel) ; - sécurité et mise en conformité de l’édifice (désenfumage, ventilation, réseau électrique, sécurité incendie…) ; - regroupement des bureaux et optimisation des fonctionnalités (création d’un foyer du personnel) ; - réaménagement du central costumes et du pôle accessoires.

Nous vous proposons de suivre en images sur notre site internet l'actualité des travaux pendant toute la période de fermeture.

Un karaoké sur des airs d’opéra ? C’est l’Opéraoké !

Venez chanter avec nous

le 18 juin à 12h30 sur le Champ-de-Mars

L’Opéra Comique organise, en partenariat avec la Mairie de Paris, un grand karaoké lyrique au pied de la Tour Eiffel. L’idée est de rassembler le plus de participants possible – amateurs, connaisseurs ou chanteurs du dimanche. D’Offenbach à Bizet, les tubes du répertoire seront entonnés en chœur par le public qui suivra les paroles sur les écrans géants. Christophe Grapperon dirigera les musiciens et le chœur accentus sur scène, ainsi que tous les participants qui se tiendront sur la pelouse.

Cela ne se fera pas sans vous !

En attendant le 18 juin,

découvrez les airs, les tutoriels et les paroles sur notre site ou venez aux prochaines répétitions gratuites :

� le samedi 21 mai au Théâtre de la Colline � le dimanche 22 mai aux Arènes de Lutèce

Vous pouvez aussi gagner des places pour la saison 2017

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TOUS À L’OPÉRA ! ATELIERS BERTHIER samedi 7 mai 2016, de 10h30 à 18h

Malgré sa fermeture pour travaux, l’Opéra Comique vous accueille pour cette

10e édition des journées Tous à l’Opéra ! dans ses ateliers du 17e arrondissement

de Paris, à côté du boulevard Berthier. Cet espace habituellement réservé à

l’organisation de répétitions, a été investi pour la période de fermeture, par les

services techniques et l’atelier costumes du théâtre.

LE PROGRAMME Cette journée du 7 mai 2016 est placée sous le signe de l’Opéraoké, ce grand karaoké sur des airs d’opéra, qui sera organisé le 18 juin sur le Champ-de-Mars, en partenariat avec la Mairie de Paris. Tous ceux qui aiment chanter peuvent participer à cet événement gratuit. Alors vous aussi, venez chanter avec nous le 18 juin ! En attendant, initiez-vous au chant tout au long de la journée.

EN ACCÈS LIBRE – toute la journée

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER Visite libre des ateliers. Parcours fléché. SELFIE VIDEO Une cabine vidéo d’enregistrement sera à disposition pour chanter des airs d’opéras. Repartez avec un souvenir vidéo de votre expérience. ATELIER MAQUILLAGE Vos enfants pourront profiter de cette journée pour repartir avec un maquillage,

réalisé par une maquilleuse professionnelle du spectacle. SUR INSCRIPTION – sur place le jour même CHANTEZ EN CHŒUR ! Ateliers d'initiation au « chanter ensemble » avec la chef de chant Geneviève Boulestreau, sur les airs de l’Opéraoké. Plusieurs séances vous sont proposées : • 11h-11h30 pour les familles • 14h-15h15 tout public • 15h30-16h pour les familles • 16h-17h30 tout public

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER PETIT HISTORIQUE

Après le terrible incendie de 1887, et alors que la troisième salle Favart est en cours de construction, c’est un autre drame qui touche de près l’Opéra Comique. Le 6 janvier 1894, le feu ravage pour la deuxième fois les entrepôts et les décors de l’Opéra de Paris et de l’Opéra Comique, situés rue Richer dans le 9e arrondissement. Quatre pompiers périssent dans la catastrophe.

L’exiguïté des lieux provoquant l’entassement des décors, l’humidité et la poussière sont mis en cause. Après le sinistre, les médias accusent et réclament des solutions. D’autant plus que ces entrepôts sont situés dans un quartier fortement peuplé, le risque d’incendie est donc un réel danger pour tous les riverains. La décision est prise de déménager.

Le ministère de la Guerre offre deux terrains (les bastions 44 et 45) de l’enceinte fortifiée de Thiers, respectivement à l’Opéra de Paris et à l’Opéra Comique. L’un des avantages est l’absence de voisinage. La construction est confiée à un certain Charles Garnier.

De 1895 à 1898, Charles Garnier, accompagné de Gustave Eiffel, décide d’aménager de façon simple et à moindre coût ces nouveaux ateliers destinés aux peintres, aux serruriers et aux menuisiers. Les façades sont en meulière, agrémentées de pilastres en pierre et d’éléments décoratifs en brique. À cela s’ajoutent les bâtiments de stockage de décors et les ateliers des couturières. Les normes de sécurité modernes permettent de contenir tout départ de feu en 5 minutes.

Si l’ensemble des entrepôts et ateliers sont desservis par le tramway d’Asnières-Opéra en seulement 25 minutes, les décors eux ne peuvent bénéficier de la même facilité de transport. Il faut compter 2h-aller de marche pour apporter un décor.

En 1901, les travaux de clôture sont terminés. En 1958, l’architecte Michel Roux-Spitz rajoute deux édifices en béton armé.

En 1990, les ateliers sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Il s’agit de la seule œuvre à caractère industriel de Charles Garnier qui est aujourd’hui, comme hier, utilisée dans le même but.

En 1999 le ministère de la culture autorise l’Odéon Théâtre de l’Europe à installer une salle de répétition et des ateliers dans un des bâtiments.

En 2003, l’Odéon entreprend une grande phase de travaux de 4 ans et s’installe provisoirement dans un autre bâtiment du boulevard Berthier. Cette salle devient pérenne à partir de 2005.

Aujourd’hui, et pendant les 18 mois de travaux de l’Opéra Comique, les ateliers Berthier permettent d’entreposer une partie du matériel technique, de reconstituer un atelier de costumes pour les spectacles qui continuent à tourner, ainsi qu’à construire des éléments de décors pour les événements et spectacles organisés pendant la fermeture.

L’HISTOIRE DE L’OPÉRA COMIQUE L’Opéra Comique, créé sous le règne de Louis XIV en 1714, est l’une des plus anciennes institutions théâtrales et musicales de France avec l’Opéra de Paris et la Comédie-Française. Son histoire est tour à tour turbulente et prestigieuse jusqu’à son inscription sur la liste des théâtres nationaux en 2005.

Par extension, on appelle opéra-comique le genre de spectacle représenté par l’Opéra Comique. Comique ne signifie pas que le rire est obligatoire mais que les morceaux chantés s’intègrent à du théâtre parlé. L’opéra-comique s’oppose donc à l’opéra, entièrement chanté.

QUELQUES DATES 1714 Une troupe de forains obtient un privilège pour son spectacle, désormais nommé « Opéra Comique ». L’orchestre comprend une douzaine de musiciens. Le public est d’une grande mixité sociale.

1719-1751 Malgré plusieurs longues fermetures dues à la rivalité avec d’autres salles, l’Opéra Comique s’installe dans le paysage théâtral parisien. Son répertoire est publié à partir de 1737. Auteurs et compositeurs commencent à proposer des œuvres originales.

1743 Charles-Simon Favart est régisseur et Noverre maître de ballet de l’Opéra Comique.

1753 Création du premier opéra-comique avec partition entièrement originale : Les Troqueurs de Dauvergne, dans le cadre de la Querelle des Bouffons.

1783 L’Opéra Comique s’installe dans la première Salle Favart (architecte Jean-François Heurtier), bâtie aux frais du duc de Choiseul qui en a vendu le terrain au roi. Inauguration avec des œuvres de Grétry en présence de la reine Marie-Antoinette.

1807 L’Opéra Comique est porté sur la liste des quatre principaux théâtres parisiens et un décret fixe son genre : « comédie ou drame mêlés de couplets, d’ariettes ou de morceaux d’ensemble ».

1840 Deuxième Salle Favart (architecte Louis Charpentier), bâtie sur les ruines de l’incendie de 1838. Inauguration avec Le Pré-aux-clercs d’Hérold.

1864 Suppression des privilèges des théâtres et liberté des genres. L’Opéra Comique connaît de graves difficultés financières, entre autres car il verse un loyer à l’État.

1887 Incendie de la deuxième Salle Favart pendant une représentation (60 morts, 18 blessés). L’Opéra Comique s’installe place du Châtelet.

1898 Inauguration de la troisième Salle Favart (architecte Louis Bernier) en présence du Président de la République Félix Faure.

1932 Faillite. L’Opéra Comique est uni à l’Opéra de Paris sous une direction commune : c’est la Réunion des Théâtres Lyriques Nationaux.

1939 Au sein de la RTLN, l’Opéra Comique devient une succursale de l’Opéra.

1971 Directeur de la RTLN, Rolf Liebermann ferme le théâtre et licencie la troupe.

1978-1989 La Salle Favart est mise à disposition de l’Opéra. Dans ce contexte, recréation d’Atys de Lully par W. Christie et J.-M. Villégier à la Salle Favart en 1987.

1990 L’Opéra Comique retrouve son autonomie et devient une association, successivement dirigée par Thierry Fouquet, Pierre Médecin puis Jérôme Savary.

2005 L’Opéra Comique devient un Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), inscrit sur la liste des théâtres nationaux. Jérôme Deschamps prend la direction du théâtre en 2007.

2015 Olivier Mantei prend la tête de l’Opéra Comique, en même temps qu’une grande phase de travaux de 18 mois est lancée. LES TRAVAUX DE L’OPÉRA COMIQUE Depuis plusieurs années, l’Opéra Comique a fait l’objet de campagnes de restauration et de modernisation successives, concentrées pendant les périodes d’intersaison afin de conserver une activité lyrique. Ce fut le cas par exemple pour la restauration de la couverture du toit, de la verrière et du Foyer, du regroupement des bureaux, de la création d’un ascenseur public accessible aux personnes à mobilité réduite.

La dernière phase de travaux – phase de ventilation et de mise en conformité de la salle – nécessite néanmoins la fermeture totale du théâtre pendant 18 mois. Du 1er juillet 2015 au 31 décembre 2016, le théâtre est mis à nu pour permettre les interventions suivantes :

- mise aux normes de l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite (public et personnel) ; - sécurité et mise en conformité de l’édifice (désenfumage, ventilation, réseau électrique, sécurité incendie…) ; - regroupement des bureaux et optimisation des fonctionnalités (création d’un foyer du personnel) ; - réaménagement du central costumes et du pôle accessoires.

Nous vous proposons de suivre en images sur notre site internet l'actualité des travaux pendant toute la période de fermeture.

Un karaoké sur des airs d’opéra ? C’est l’Opéraoké !

Venez chanter avec nous

le 18 juin à 12h30 sur le Champ-de-Mars

L’Opéra Comique organise, en partenariat avec la Mairie de Paris, un grand karaoké lyrique au pied de la Tour Eiffel. L’idée est de rassembler le plus de participants possible – amateurs, connaisseurs ou chanteurs du dimanche. D’Offenbach à Bizet, les tubes du répertoire seront entonnés en chœur par le public qui suivra les paroles sur les écrans géants. Christophe Grapperon dirigera les musiciens et le chœur accentus sur scène, ainsi que tous les participants qui se tiendront sur la pelouse.

Cela ne se fera pas sans vous !

En attendant le 18 juin,

découvrez les airs, les tutoriels et les paroles sur notre site ou venez aux prochaines répétitions gratuites :

� le samedi 21 mai au Théâtre de la Colline � le dimanche 22 mai aux Arènes de Lutèce

Vous pouvez aussi gagner des places pour la saison 2017

en nous envoyant vos vidéos de chant à operaoke@opera-comique.com

ou en nous citant sur les réseaux sociaux avec #SelfieOperaoke

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TOUS À L’OPÉRA ! ATELIERS BERTHIER samedi 7 mai 2016, de 10h30 à 18h

Malgré sa fermeture pour travaux, l’Opéra Comique vous accueille pour cette

10e édition des journées Tous à l’Opéra ! dans ses ateliers du 17e arrondissement

de Paris, à côté du boulevard Berthier. Cet espace habituellement réservé à

l’organisation de répétitions, a été investi pour la période de fermeture, par les

services techniques et l’atelier costumes du théâtre.

LE PROGRAMME Cette journée du 7 mai 2016 est placée sous le signe de l’Opéraoké, ce grand karaoké sur des airs d’opéra, qui sera organisé le 18 juin sur le Champ-de-Mars, en partenariat avec la Mairie de Paris. Tous ceux qui aiment chanter peuvent participer à cet événement gratuit. Alors vous aussi, venez chanter avec nous le 18 juin ! En attendant, initiez-vous au chant tout au long de la journée.

EN ACCÈS LIBRE – toute la journée

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER Visite libre des ateliers. Parcours fléché. SELFIE VIDEO Une cabine vidéo d’enregistrement sera à disposition pour chanter des airs d’opéras. Repartez avec un souvenir vidéo de votre expérience. ATELIER MAQUILLAGE Vos enfants pourront profiter de cette journée pour repartir avec un maquillage,

réalisé par une maquilleuse professionnelle du spectacle. SUR INSCRIPTION – sur place le jour même CHANTEZ EN CHŒUR ! Ateliers d'initiation au « chanter ensemble » avec la chef de chant Geneviève Boulestreau, sur les airs de l’Opéraoké. Plusieurs séances vous sont proposées : • 11h-11h30 pour les familles • 14h-15h15 tout public • 15h30-16h pour les familles • 16h-17h30 tout public

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER PETIT HISTORIQUE

Après le terrible incendie de 1887, et alors que la troisième salle Favart est en cours de construction, c’est un autre drame qui touche de près l’Opéra Comique. Le 6 janvier 1894, le feu ravage pour la deuxième fois les entrepôts et les décors de l’Opéra de Paris et de l’Opéra Comique, situés rue Richer dans le 9e arrondissement. Quatre pompiers périssent dans la catastrophe.

L’exiguïté des lieux provoquant l’entassement des décors, l’humidité et la poussière sont mis en cause. Après le sinistre, les médias accusent et réclament des solutions. D’autant plus que ces entrepôts sont situés dans un quartier fortement peuplé, le risque d’incendie est donc un réel danger pour tous les riverains. La décision est prise de déménager.

Le ministère de la Guerre offre deux terrains (les bastions 44 et 45) de l’enceinte fortifiée de Thiers, respectivement à l’Opéra de Paris et à l’Opéra Comique. L’un des avantages est l’absence de voisinage. La construction est confiée à un certain Charles Garnier.

De 1895 à 1898, Charles Garnier, accompagné de Gustave Eiffel, décide d’aménager de façon simple et à moindre coût ces nouveaux ateliers destinés aux peintres, aux serruriers et aux menuisiers. Les façades sont en meulière, agrémentées de pilastres en pierre et d’éléments décoratifs en brique. À cela s’ajoutent les bâtiments de stockage de décors et les ateliers des couturières. Les normes de sécurité modernes permettent de contenir tout départ de feu en 5 minutes.

Si l’ensemble des entrepôts et ateliers sont desservis par le tramway d’Asnières-Opéra en seulement 25 minutes, les décors eux ne peuvent bénéficier de la même facilité de transport. Il faut compter 2h-aller de marche pour apporter un décor.

En 1901, les travaux de clôture sont terminés. En 1958, l’architecte Michel Roux-Spitz rajoute deux édifices en béton armé.

En 1990, les ateliers sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Il s’agit de la seule œuvre à caractère industriel de Charles Garnier qui est aujourd’hui, comme hier, utilisée dans le même but.

En 1999 le ministère de la culture autorise l’Odéon Théâtre de l’Europe à installer une salle de répétition et des ateliers dans un des bâtiments.

En 2003, l’Odéon entreprend une grande phase de travaux de 4 ans et s’installe provisoirement dans un autre bâtiment du boulevard Berthier. Cette salle devient pérenne à partir de 2005.

Aujourd’hui, et pendant les 18 mois de travaux de l’Opéra Comique, les ateliers Berthier permettent d’entreposer une partie du matériel technique, de reconstituer un atelier de costumes pour les spectacles qui continuent à tourner, ainsi qu’à construire des éléments de décors pour les événements et spectacles organisés pendant la fermeture.

L’HISTOIRE DE L’OPÉRA COMIQUE L’Opéra Comique, créé sous le règne de Louis XIV en 1714, est l’une des plus anciennes institutions théâtrales et musicales de France avec l’Opéra de Paris et la Comédie-Française. Son histoire est tour à tour turbulente et prestigieuse jusqu’à son inscription sur la liste des théâtres nationaux en 2005.

Par extension, on appelle opéra-comique le genre de spectacle représenté par l’Opéra Comique. Comique ne signifie pas que le rire est obligatoire mais que les morceaux chantés s’intègrent à du théâtre parlé. L’opéra-comique s’oppose donc à l’opéra, entièrement chanté.

QUELQUES DATES 1714 Une troupe de forains obtient un privilège pour son spectacle, désormais nommé « Opéra Comique ». L’orchestre comprend une douzaine de musiciens. Le public est d’une grande mixité sociale.

1719-1751 Malgré plusieurs longues fermetures dues à la rivalité avec d’autres salles, l’Opéra Comique s’installe dans le paysage théâtral parisien. Son répertoire est publié à partir de 1737. Auteurs et compositeurs commencent à proposer des œuvres originales.

1743 Charles-Simon Favart est régisseur et Noverre maître de ballet de l’Opéra Comique.

1753 Création du premier opéra-comique avec partition entièrement originale : Les Troqueurs de Dauvergne, dans le cadre de la Querelle des Bouffons.

1783 L’Opéra Comique s’installe dans la première Salle Favart (architecte Jean-François Heurtier), bâtie aux frais du duc de Choiseul qui en a vendu le terrain au roi. Inauguration avec des œuvres de Grétry en présence de la reine Marie-Antoinette.

1807 L’Opéra Comique est porté sur la liste des quatre principaux théâtres parisiens et un décret fixe son genre : « comédie ou drame mêlés de couplets, d’ariettes ou de morceaux d’ensemble ».

1840 Deuxième Salle Favart (architecte Louis Charpentier), bâtie sur les ruines de l’incendie de 1838. Inauguration avec Le Pré-aux-clercs d’Hérold.

1864 Suppression des privilèges des théâtres et liberté des genres. L’Opéra Comique connaît de graves difficultés financières, entre autres car il verse un loyer à l’État.

1887 Incendie de la deuxième Salle Favart pendant une représentation (60 morts, 18 blessés). L’Opéra Comique s’installe place du Châtelet.

1898 Inauguration de la troisième Salle Favart (architecte Louis Bernier) en présence du Président de la République Félix Faure.

1932 Faillite. L’Opéra Comique est uni à l’Opéra de Paris sous une direction commune : c’est la Réunion des Théâtres Lyriques Nationaux.

1939 Au sein de la RTLN, l’Opéra Comique devient une succursale de l’Opéra.

1971 Directeur de la RTLN, Rolf Liebermann ferme le théâtre et licencie la troupe.

1978-1989 La Salle Favart est mise à disposition de l’Opéra. Dans ce contexte, recréation d’Atys de Lully par W. Christie et J.-M. Villégier à la Salle Favart en 1987.

1990 L’Opéra Comique retrouve son autonomie et devient une association, successivement dirigée par Thierry Fouquet, Pierre Médecin puis Jérôme Savary.

2005 L’Opéra Comique devient un Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), inscrit sur la liste des théâtres nationaux. Jérôme Deschamps prend la direction du théâtre en 2007.

2015 Olivier Mantei prend la tête de l’Opéra Comique, en même temps qu’une grande phase de travaux de 18 mois est lancée. LES TRAVAUX DE L’OPÉRA COMIQUE Depuis plusieurs années, l’Opéra Comique a fait l’objet de campagnes de restauration et de modernisation successives, concentrées pendant les périodes d’intersaison afin de conserver une activité lyrique. Ce fut le cas par exemple pour la restauration de la couverture du toit, de la verrière et du Foyer, du regroupement des bureaux, de la création d’un ascenseur public accessible aux personnes à mobilité réduite.

La dernière phase de travaux – phase de ventilation et de mise en conformité de la salle – nécessite néanmoins la fermeture totale du théâtre pendant 18 mois. Du 1er juillet 2015 au 31 décembre 2016, le théâtre est mis à nu pour permettre les interventions suivantes :

- mise aux normes de l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite (public et personnel) ; - sécurité et mise en conformité de l’édifice (désenfumage, ventilation, réseau électrique, sécurité incendie…) ; - regroupement des bureaux et optimisation des fonctionnalités (création d’un foyer du personnel) ; - réaménagement du central costumes et du pôle accessoires.

Nous vous proposons de suivre en images sur notre site internet l'actualité des travaux pendant toute la période de fermeture.

Un karaoké sur des airs d’opéra ? C’est l’Opéraoké !

Venez chanter avec nous

le 18 juin à 12h30 sur le Champ-de-Mars

L’Opéra Comique organise, en partenariat avec la Mairie de Paris, un grand karaoké lyrique au pied de la Tour Eiffel. L’idée est de rassembler le plus de participants possible – amateurs, connaisseurs ou chanteurs du dimanche. D’Offenbach à Bizet, les tubes du répertoire seront entonnés en chœur par le public qui suivra les paroles sur les écrans géants. Christophe Grapperon dirigera les musiciens et le chœur accentus sur scène, ainsi que tous les participants qui se tiendront sur la pelouse.

Cela ne se fera pas sans vous !

En attendant le 18 juin,

découvrez les airs, les tutoriels et les paroles sur notre site ou venez aux prochaines répétitions gratuites :

� le samedi 21 mai au Théâtre de la Colline � le dimanche 22 mai aux Arènes de Lutèce

Vous pouvez aussi gagner des places pour la saison 2017

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TOUS À L’OPÉRA ! ATELIERS BERTHIER samedi 7 mai 2016, de 10h30 à 18h

Malgré sa fermeture pour travaux, l’Opéra Comique vous accueille pour cette

10e édition des journées Tous à l’Opéra ! dans ses ateliers du 17e arrondissement

de Paris, à côté du boulevard Berthier. Cet espace habituellement réservé à

l’organisation de répétitions, a été investi pour la période de fermeture, par les

services techniques et l’atelier costumes du théâtre.

LE PROGRAMME Cette journée du 7 mai 2016 est placée sous le signe de l’Opéraoké, ce grand karaoké sur des airs d’opéra, qui sera organisé le 18 juin sur le Champ-de-Mars, en partenariat avec la Mairie de Paris. Tous ceux qui aiment chanter peuvent participer à cet événement gratuit. Alors vous aussi, venez chanter avec nous le 18 juin ! En attendant, initiez-vous au chant tout au long de la journée.

EN ACCÈS LIBRE – toute la journée

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER Visite libre des ateliers. Parcours fléché. SELFIE VIDEO Une cabine vidéo d’enregistrement sera à disposition pour chanter des airs d’opéras. Repartez avec un souvenir vidéo de votre expérience. ATELIER MAQUILLAGE Vos enfants pourront profiter de cette journée pour repartir avec un maquillage,

réalisé par une maquilleuse professionnelle du spectacle. SUR INSCRIPTION – sur place le jour même CHANTEZ EN CHŒUR ! Ateliers d'initiation au « chanter ensemble » avec la chef de chant Geneviève Boulestreau, sur les airs de l’Opéraoké. Plusieurs séances vous sont proposées : • 11h-11h30 pour les familles • 14h-15h15 tout public • 15h30-16h pour les familles • 16h-17h30 tout public

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER PETIT HISTORIQUE

Après le terrible incendie de 1887, et alors que la troisième salle Favart est en cours de construction, c’est un autre drame qui touche de près l’Opéra Comique. Le 6 janvier 1894, le feu ravage pour la deuxième fois les entrepôts et les décors de l’Opéra de Paris et de l’Opéra Comique, situés rue Richer dans le 9e arrondissement. Quatre pompiers périssent dans la catastrophe.

L’exiguïté des lieux provoquant l’entassement des décors, l’humidité et la poussière sont mis en cause. Après le sinistre, les médias accusent et réclament des solutions. D’autant plus que ces entrepôts sont situés dans un quartier fortement peuplé, le risque d’incendie est donc un réel danger pour tous les riverains. La décision est prise de déménager.

Le ministère de la Guerre offre deux terrains (les bastions 44 et 45) de l’enceinte fortifiée de Thiers, respectivement à l’Opéra de Paris et à l’Opéra Comique. L’un des avantages est l’absence de voisinage. La construction est confiée à un certain Charles Garnier.

De 1895 à 1898, Charles Garnier, accompagné de Gustave Eiffel, décide d’aménager de façon simple et à moindre coût ces nouveaux ateliers destinés aux peintres, aux serruriers et aux menuisiers. Les façades sont en meulière, agrémentées de pilastres en pierre et d’éléments décoratifs en brique. À cela s’ajoutent les bâtiments de stockage de décors et les ateliers des couturières. Les normes de sécurité modernes permettent de contenir tout départ de feu en 5 minutes.

Si l’ensemble des entrepôts et ateliers sont desservis par le tramway d’Asnières-Opéra en seulement 25 minutes, les décors eux ne peuvent bénéficier de la même facilité de transport. Il faut compter 2h-aller de marche pour apporter un décor.

En 1901, les travaux de clôture sont terminés. En 1958, l’architecte Michel Roux-Spitz rajoute deux édifices en béton armé.

En 1990, les ateliers sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Il s’agit de la seule œuvre à caractère industriel de Charles Garnier qui est aujourd’hui, comme hier, utilisée dans le même but.

En 1999 le ministère de la culture autorise l’Odéon Théâtre de l’Europe à installer une salle de répétition et des ateliers dans un des bâtiments.

En 2003, l’Odéon entreprend une grande phase de travaux de 4 ans et s’installe provisoirement dans un autre bâtiment du boulevard Berthier. Cette salle devient pérenne à partir de 2005.

Aujourd’hui, et pendant les 18 mois de travaux de l’Opéra Comique, les ateliers Berthier permettent d’entreposer une partie du matériel technique, de reconstituer un atelier de costumes pour les spectacles qui continuent à tourner, ainsi qu’à construire des éléments de décors pour les événements et spectacles organisés pendant la fermeture.

L’HISTOIRE DE L’OPÉRA COMIQUE L’Opéra Comique, créé sous le règne de Louis XIV en 1714, est l’une des plus anciennes institutions théâtrales et musicales de France avec l’Opéra de Paris et la Comédie-Française. Son histoire est tour à tour turbulente et prestigieuse jusqu’à son inscription sur la liste des théâtres nationaux en 2005.

Par extension, on appelle opéra-comique le genre de spectacle représenté par l’Opéra Comique. Comique ne signifie pas que le rire est obligatoire mais que les morceaux chantés s’intègrent à du théâtre parlé. L’opéra-comique s’oppose donc à l’opéra, entièrement chanté.

QUELQUES DATES 1714 Une troupe de forains obtient un privilège pour son spectacle, désormais nommé « Opéra Comique ». L’orchestre comprend une douzaine de musiciens. Le public est d’une grande mixité sociale.

1719-1751 Malgré plusieurs longues fermetures dues à la rivalité avec d’autres salles, l’Opéra Comique s’installe dans le paysage théâtral parisien. Son répertoire est publié à partir de 1737. Auteurs et compositeurs commencent à proposer des œuvres originales.

1743 Charles-Simon Favart est régisseur et Noverre maître de ballet de l’Opéra Comique.

1753 Création du premier opéra-comique avec partition entièrement originale : Les Troqueurs de Dauvergne, dans le cadre de la Querelle des Bouffons.

1783 L’Opéra Comique s’installe dans la première Salle Favart (architecte Jean-François Heurtier), bâtie aux frais du duc de Choiseul qui en a vendu le terrain au roi. Inauguration avec des œuvres de Grétry en présence de la reine Marie-Antoinette.

1807 L’Opéra Comique est porté sur la liste des quatre principaux théâtres parisiens et un décret fixe son genre : « comédie ou drame mêlés de couplets, d’ariettes ou de morceaux d’ensemble ».

1840 Deuxième Salle Favart (architecte Louis Charpentier), bâtie sur les ruines de l’incendie de 1838. Inauguration avec Le Pré-aux-clercs d’Hérold.

1864 Suppression des privilèges des théâtres et liberté des genres. L’Opéra Comique connaît de graves difficultés financières, entre autres car il verse un loyer à l’État.

1887 Incendie de la deuxième Salle Favart pendant une représentation (60 morts, 18 blessés). L’Opéra Comique s’installe place du Châtelet.

1898 Inauguration de la troisième Salle Favart (architecte Louis Bernier) en présence du Président de la République Félix Faure.

1932 Faillite. L’Opéra Comique est uni à l’Opéra de Paris sous une direction commune : c’est la Réunion des Théâtres Lyriques Nationaux.

1939 Au sein de la RTLN, l’Opéra Comique devient une succursale de l’Opéra.

1971 Directeur de la RTLN, Rolf Liebermann ferme le théâtre et licencie la troupe.

1978-1989 La Salle Favart est mise à disposition de l’Opéra. Dans ce contexte, recréation d’Atys de Lully par W. Christie et J.-M. Villégier à la Salle Favart en 1987.

1990 L’Opéra Comique retrouve son autonomie et devient une association, successivement dirigée par Thierry Fouquet, Pierre Médecin puis Jérôme Savary.

2005 L’Opéra Comique devient un Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), inscrit sur la liste des théâtres nationaux. Jérôme Deschamps prend la direction du théâtre en 2007.

2015 Olivier Mantei prend la tête de l’Opéra Comique, en même temps qu’une grande phase de travaux de 18 mois est lancée. LES TRAVAUX DE L’OPÉRA COMIQUE Depuis plusieurs années, l’Opéra Comique a fait l’objet de campagnes de restauration et de modernisation successives, concentrées pendant les périodes d’intersaison afin de conserver une activité lyrique. Ce fut le cas par exemple pour la restauration de la couverture du toit, de la verrière et du Foyer, du regroupement des bureaux, de la création d’un ascenseur public accessible aux personnes à mobilité réduite.

La dernière phase de travaux – phase de ventilation et de mise en conformité de la salle – nécessite néanmoins la fermeture totale du théâtre pendant 18 mois. Du 1er juillet 2015 au 31 décembre 2016, le théâtre est mis à nu pour permettre les interventions suivantes :

- mise aux normes de l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite (public et personnel) ; - sécurité et mise en conformité de l’édifice (désenfumage, ventilation, réseau électrique, sécurité incendie…) ; - regroupement des bureaux et optimisation des fonctionnalités (création d’un foyer du personnel) ; - réaménagement du central costumes et du pôle accessoires.

Nous vous proposons de suivre en images sur notre site internet l'actualité des travaux pendant toute la période de fermeture.

Un karaoké sur des airs d’opéra ? C’est l’Opéraoké !

Venez chanter avec nous

le 18 juin à 12h30 sur le Champ-de-Mars

L’Opéra Comique organise, en partenariat avec la Mairie de Paris, un grand karaoké lyrique au pied de la Tour Eiffel. L’idée est de rassembler le plus de participants possible – amateurs, connaisseurs ou chanteurs du dimanche. D’Offenbach à Bizet, les tubes du répertoire seront entonnés en chœur par le public qui suivra les paroles sur les écrans géants. Christophe Grapperon dirigera les musiciens et le chœur accentus sur scène, ainsi que tous les participants qui se tiendront sur la pelouse.

Cela ne se fera pas sans vous !

En attendant le 18 juin,

découvrez les airs, les tutoriels et les paroles sur notre site ou venez aux prochaines répétitions gratuites :

� le samedi 21 mai au Théâtre de la Colline � le dimanche 22 mai aux Arènes de Lutèce

Vous pouvez aussi gagner des places pour la saison 2017

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TOUS À L’OPÉRA ! ATELIERS BERTHIER samedi 7 mai 2016, de 10h30 à 18h

Malgré sa fermeture pour travaux, l’Opéra Comique vous accueille pour cette

10e édition des journées Tous à l’Opéra ! dans ses ateliers du 17e arrondissement

de Paris, à côté du boulevard Berthier. Cet espace habituellement réservé à

l’organisation de répétitions, a été investi pour la période de fermeture, par les

services techniques et l’atelier costumes du théâtre.

LE PROGRAMME Cette journée du 7 mai 2016 est placée sous le signe de l’Opéraoké, ce grand karaoké sur des airs d’opéra, qui sera organisé le 18 juin sur le Champ-de-Mars, en partenariat avec la Mairie de Paris. Tous ceux qui aiment chanter peuvent participer à cet événement gratuit. Alors vous aussi, venez chanter avec nous le 18 juin ! En attendant, initiez-vous au chant tout au long de la journée.

EN ACCÈS LIBRE – toute la journée

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER Visite libre des ateliers. Parcours fléché. SELFIE VIDEO Une cabine vidéo d’enregistrement sera à disposition pour chanter des airs d’opéras. Repartez avec un souvenir vidéo de votre expérience. ATELIER MAQUILLAGE Vos enfants pourront profiter de cette journée pour repartir avec un maquillage,

réalisé par une maquilleuse professionnelle du spectacle. SUR INSCRIPTION – sur place le jour même CHANTEZ EN CHŒUR ! Ateliers d'initiation au « chanter ensemble » avec la chef de chant Geneviève Boulestreau, sur les airs de l’Opéraoké. Plusieurs séances vous sont proposées : • 11h-11h30 pour les familles • 14h-15h15 tout public • 15h30-16h pour les familles • 16h-17h30 tout public

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER PETIT HISTORIQUE

Après le terrible incendie de 1887, et alors que la troisième salle Favart est en cours de construction, c’est un autre drame qui touche de près l’Opéra Comique. Le 6 janvier 1894, le feu ravage pour la deuxième fois les entrepôts et les décors de l’Opéra de Paris et de l’Opéra Comique, situés rue Richer dans le 9e arrondissement. Quatre pompiers périssent dans la catastrophe.

L’exiguïté des lieux provoquant l’entassement des décors, l’humidité et la poussière sont mis en cause. Après le sinistre, les médias accusent et réclament des solutions. D’autant plus que ces entrepôts sont situés dans un quartier fortement peuplé, le risque d’incendie est donc un réel danger pour tous les riverains. La décision est prise de déménager.

Le ministère de la Guerre offre deux terrains (les bastions 44 et 45) de l’enceinte fortifiée de Thiers, respectivement à l’Opéra de Paris et à l’Opéra Comique. L’un des avantages est l’absence de voisinage. La construction est confiée à un certain Charles Garnier.

De 1895 à 1898, Charles Garnier, accompagné de Gustave Eiffel, décide d’aménager de façon simple et à moindre coût ces nouveaux ateliers destinés aux peintres, aux serruriers et aux menuisiers. Les façades sont en meulière, agrémentées de pilastres en pierre et d’éléments décoratifs en brique. À cela s’ajoutent les bâtiments de stockage de décors et les ateliers des couturières. Les normes de sécurité modernes permettent de contenir tout départ de feu en 5 minutes.

Si l’ensemble des entrepôts et ateliers sont desservis par le tramway d’Asnières-Opéra en seulement 25 minutes, les décors eux ne peuvent bénéficier de la même facilité de transport. Il faut compter 2h-aller de marche pour apporter un décor.

En 1901, les travaux de clôture sont terminés. En 1958, l’architecte Michel Roux-Spitz rajoute deux édifices en béton armé.

En 1990, les ateliers sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Il s’agit de la seule œuvre à caractère industriel de Charles Garnier qui est aujourd’hui, comme hier, utilisée dans le même but.

En 1999 le ministère de la culture autorise l’Odéon Théâtre de l’Europe à installer une salle de répétition et des ateliers dans un des bâtiments.

En 2003, l’Odéon entreprend une grande phase de travaux de 4 ans et s’installe provisoirement dans un autre bâtiment du boulevard Berthier. Cette salle devient pérenne à partir de 2005.

Aujourd’hui, et pendant les 18 mois de travaux de l’Opéra Comique, les ateliers Berthier permettent d’entreposer une partie du matériel technique, de reconstituer un atelier de costumes pour les spectacles qui continuent à tourner, ainsi qu’à construire des éléments de décors pour les événements et spectacles organisés pendant la fermeture.

L’HISTOIRE DE L’OPÉRA COMIQUE L’Opéra Comique, créé sous le règne de Louis XIV en 1714, est l’une des plus anciennes institutions théâtrales et musicales de France avec l’Opéra de Paris et la Comédie-Française. Son histoire est tour à tour turbulente et prestigieuse jusqu’à son inscription sur la liste des théâtres nationaux en 2005.

Par extension, on appelle opéra-comique le genre de spectacle représenté par l’Opéra Comique. Comique ne signifie pas que le rire est obligatoire mais que les morceaux chantés s’intègrent à du théâtre parlé. L’opéra-comique s’oppose donc à l’opéra, entièrement chanté.

QUELQUES DATES 1714 Une troupe de forains obtient un privilège pour son spectacle, désormais nommé « Opéra Comique ». L’orchestre comprend une douzaine de musiciens. Le public est d’une grande mixité sociale.

1719-1751 Malgré plusieurs longues fermetures dues à la rivalité avec d’autres salles, l’Opéra Comique s’installe dans le paysage théâtral parisien. Son répertoire est publié à partir de 1737. Auteurs et compositeurs commencent à proposer des œuvres originales.

1743 Charles-Simon Favart est régisseur et Noverre maître de ballet de l’Opéra Comique.

1753 Création du premier opéra-comique avec partition entièrement originale : Les Troqueurs de Dauvergne, dans le cadre de la Querelle des Bouffons.

1783 L’Opéra Comique s’installe dans la première Salle Favart (architecte Jean-François Heurtier), bâtie aux frais du duc de Choiseul qui en a vendu le terrain au roi. Inauguration avec des œuvres de Grétry en présence de la reine Marie-Antoinette.

1807 L’Opéra Comique est porté sur la liste des quatre principaux théâtres parisiens et un décret fixe son genre : « comédie ou drame mêlés de couplets, d’ariettes ou de morceaux d’ensemble ».

1840 Deuxième Salle Favart (architecte Louis Charpentier), bâtie sur les ruines de l’incendie de 1838. Inauguration avec Le Pré-aux-clercs d’Hérold.

1864 Suppression des privilèges des théâtres et liberté des genres. L’Opéra Comique connaît de graves difficultés financières, entre autres car il verse un loyer à l’État.

1887 Incendie de la deuxième Salle Favart pendant une représentation (60 morts, 18 blessés). L’Opéra Comique s’installe place du Châtelet.

1898 Inauguration de la troisième Salle Favart (architecte Louis Bernier) en présence du Président de la République Félix Faure.

1932 Faillite. L’Opéra Comique est uni à l’Opéra de Paris sous une direction commune : c’est la Réunion des Théâtres Lyriques Nationaux.

1939 Au sein de la RTLN, l’Opéra Comique devient une succursale de l’Opéra.

1971 Directeur de la RTLN, Rolf Liebermann ferme le théâtre et licencie la troupe.

1978-1989 La Salle Favart est mise à disposition de l’Opéra. Dans ce contexte, recréation d’Atys de Lully par W. Christie et J.-M. Villégier à la Salle Favart en 1987.

1990 L’Opéra Comique retrouve son autonomie et devient une association, successivement dirigée par Thierry Fouquet, Pierre Médecin puis Jérôme Savary.

2005 L’Opéra Comique devient un Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), inscrit sur la liste des théâtres nationaux. Jérôme Deschamps prend la direction du théâtre en 2007.

2015 Olivier Mantei prend la tête de l’Opéra Comique, en même temps qu’une grande phase de travaux de 18 mois est lancée. LES TRAVAUX DE L’OPÉRA COMIQUE Depuis plusieurs années, l’Opéra Comique a fait l’objet de campagnes de restauration et de modernisation successives, concentrées pendant les périodes d’intersaison afin de conserver une activité lyrique. Ce fut le cas par exemple pour la restauration de la couverture du toit, de la verrière et du Foyer, du regroupement des bureaux, de la création d’un ascenseur public accessible aux personnes à mobilité réduite.

La dernière phase de travaux – phase de ventilation et de mise en conformité de la salle – nécessite néanmoins la fermeture totale du théâtre pendant 18 mois. Du 1er juillet 2015 au 31 décembre 2016, le théâtre est mis à nu pour permettre les interventions suivantes :

- mise aux normes de l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite (public et personnel) ; - sécurité et mise en conformité de l’édifice (désenfumage, ventilation, réseau électrique, sécurité incendie…) ; - regroupement des bureaux et optimisation des fonctionnalités (création d’un foyer du personnel) ; - réaménagement du central costumes et du pôle accessoires.

Nous vous proposons de suivre en images sur notre site internet l'actualité des travaux pendant toute la période de fermeture.

Un karaoké sur des airs d’opéra ? C’est l’Opéraoké !

Venez chanter avec nous

le 18 juin à 12h30 sur le Champ-de-Mars

L’Opéra Comique organise, en partenariat avec la Mairie de Paris, un grand karaoké lyrique au pied de la Tour Eiffel. L’idée est de rassembler le plus de participants possible – amateurs, connaisseurs ou chanteurs du dimanche. D’Offenbach à Bizet, les tubes du répertoire seront entonnés en chœur par le public qui suivra les paroles sur les écrans géants. Christophe Grapperon dirigera les musiciens et le chœur accentus sur scène, ainsi que tous les participants qui se tiendront sur la pelouse.

Cela ne se fera pas sans vous !

En attendant le 18 juin,

découvrez les airs, les tutoriels et les paroles sur notre site ou venez aux prochaines répétitions gratuites :

� le samedi 21 mai au Théâtre de la Colline � le dimanche 22 mai aux Arènes de Lutèce

Vous pouvez aussi gagner des places pour la saison 2017

en nous envoyant vos vidéos de chant à operaoke@opera-comique.com

ou en nous citant sur les réseaux sociaux avec #SelfieOperaoke

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TOUS À L’OPÉRA ! ATELIERS BERTHIER samedi 7 mai 2016, de 10h30 à 18h

Malgré sa fermeture pour travaux, l’Opéra Comique vous accueille pour cette

10e édition des journées Tous à l’Opéra ! dans ses ateliers du 17e arrondissement

de Paris, à côté du boulevard Berthier. Cet espace habituellement réservé à

l’organisation de répétitions, a été investi pour la période de fermeture, par les

services techniques et l’atelier costumes du théâtre.

LE PROGRAMME Cette journée du 7 mai 2016 est placée sous le signe de l’Opéraoké, ce grand karaoké sur des airs d’opéra, qui sera organisé le 18 juin sur le Champ-de-Mars, en partenariat avec la Mairie de Paris. Tous ceux qui aiment chanter peuvent participer à cet événement gratuit. Alors vous aussi, venez chanter avec nous le 18 juin ! En attendant, initiez-vous au chant tout au long de la journée.

EN ACCÈS LIBRE – toute la journée

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER Visite libre des ateliers. Parcours fléché. SELFIE VIDEO Une cabine vidéo d’enregistrement sera à disposition pour chanter des airs d’opéras. Repartez avec un souvenir vidéo de votre expérience. ATELIER MAQUILLAGE Vos enfants pourront profiter de cette journée pour repartir avec un maquillage,

réalisé par une maquilleuse professionnelle du spectacle. SUR INSCRIPTION – sur place le jour même CHANTEZ EN CHŒUR ! Ateliers d'initiation au « chanter ensemble » avec la chef de chant Geneviève Boulestreau, sur les airs de l’Opéraoké. Plusieurs séances vous sont proposées : • 11h-11h30 pour les familles • 14h-15h15 tout public • 15h30-16h pour les familles • 16h-17h30 tout public

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER PETIT HISTORIQUE

Après le terrible incendie de 1887, et alors que la troisième salle Favart est en cours de construction, c’est un autre drame qui touche de près l’Opéra Comique. Le 6 janvier 1894, le feu ravage pour la deuxième fois les entrepôts et les décors de l’Opéra de Paris et de l’Opéra Comique, situés rue Richer dans le 9e arrondissement. Quatre pompiers périssent dans la catastrophe.

L’exiguïté des lieux provoquant l’entassement des décors, l’humidité et la poussière sont mis en cause. Après le sinistre, les médias accusent et réclament des solutions. D’autant plus que ces entrepôts sont situés dans un quartier fortement peuplé, le risque d’incendie est donc un réel danger pour tous les riverains. La décision est prise de déménager.

Le ministère de la Guerre offre deux terrains (les bastions 44 et 45) de l’enceinte fortifiée de Thiers, respectivement à l’Opéra de Paris et à l’Opéra Comique. L’un des avantages est l’absence de voisinage. La construction est confiée à un certain Charles Garnier.

De 1895 à 1898, Charles Garnier, accompagné de Gustave Eiffel, décide d’aménager de façon simple et à moindre coût ces nouveaux ateliers destinés aux peintres, aux serruriers et aux menuisiers. Les façades sont en meulière, agrémentées de pilastres en pierre et d’éléments décoratifs en brique. À cela s’ajoutent les bâtiments de stockage de décors et les ateliers des couturières. Les normes de sécurité modernes permettent de contenir tout départ de feu en 5 minutes.

Si l’ensemble des entrepôts et ateliers sont desservis par le tramway d’Asnières-Opéra en seulement 25 minutes, les décors eux ne peuvent bénéficier de la même facilité de transport. Il faut compter 2h-aller de marche pour apporter un décor.

En 1901, les travaux de clôture sont terminés. En 1958, l’architecte Michel Roux-Spitz rajoute deux édifices en béton armé.

En 1990, les ateliers sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Il s’agit de la seule œuvre à caractère industriel de Charles Garnier qui est aujourd’hui, comme hier, utilisée dans le même but.

En 1999 le ministère de la culture autorise l’Odéon Théâtre de l’Europe à installer une salle de répétition et des ateliers dans un des bâtiments.

En 2003, l’Odéon entreprend une grande phase de travaux de 4 ans et s’installe provisoirement dans un autre bâtiment du boulevard Berthier. Cette salle devient pérenne à partir de 2005.

Aujourd’hui, et pendant les 18 mois de travaux de l’Opéra Comique, les ateliers Berthier permettent d’entreposer une partie du matériel technique, de reconstituer un atelier de costumes pour les spectacles qui continuent à tourner, ainsi qu’à construire des éléments de décors pour les événements et spectacles organisés pendant la fermeture.

L’HISTOIRE DE L’OPÉRA COMIQUE L’Opéra Comique, créé sous le règne de Louis XIV en 1714, est l’une des plus anciennes institutions théâtrales et musicales de France avec l’Opéra de Paris et la Comédie-Française. Son histoire est tour à tour turbulente et prestigieuse jusqu’à son inscription sur la liste des théâtres nationaux en 2005.

Par extension, on appelle opéra-comique le genre de spectacle représenté par l’Opéra Comique. Comique ne signifie pas que le rire est obligatoire mais que les morceaux chantés s’intègrent à du théâtre parlé. L’opéra-comique s’oppose donc à l’opéra, entièrement chanté.

QUELQUES DATES 1714 Une troupe de forains obtient un privilège pour son spectacle, désormais nommé « Opéra Comique ». L’orchestre comprend une douzaine de musiciens. Le public est d’une grande mixité sociale.

1719-1751 Malgré plusieurs longues fermetures dues à la rivalité avec d’autres salles, l’Opéra Comique s’installe dans le paysage théâtral parisien. Son répertoire est publié à partir de 1737. Auteurs et compositeurs commencent à proposer des œuvres originales.

1743 Charles-Simon Favart est régisseur et Noverre maître de ballet de l’Opéra Comique.

1753 Création du premier opéra-comique avec partition entièrement originale : Les Troqueurs de Dauvergne, dans le cadre de la Querelle des Bouffons.

1783 L’Opéra Comique s’installe dans la première Salle Favart (architecte Jean-François Heurtier), bâtie aux frais du duc de Choiseul qui en a vendu le terrain au roi. Inauguration avec des œuvres de Grétry en présence de la reine Marie-Antoinette.

1807 L’Opéra Comique est porté sur la liste des quatre principaux théâtres parisiens et un décret fixe son genre : « comédie ou drame mêlés de couplets, d’ariettes ou de morceaux d’ensemble ».

1840 Deuxième Salle Favart (architecte Louis Charpentier), bâtie sur les ruines de l’incendie de 1838. Inauguration avec Le Pré-aux-clercs d’Hérold.

1864 Suppression des privilèges des théâtres et liberté des genres. L’Opéra Comique connaît de graves difficultés financières, entre autres car il verse un loyer à l’État.

1887 Incendie de la deuxième Salle Favart pendant une représentation (60 morts, 18 blessés). L’Opéra Comique s’installe place du Châtelet.

1898 Inauguration de la troisième Salle Favart (architecte Louis Bernier) en présence du Président de la République Félix Faure.

1932 Faillite. L’Opéra Comique est uni à l’Opéra de Paris sous une direction commune : c’est la Réunion des Théâtres Lyriques Nationaux.

1939 Au sein de la RTLN, l’Opéra Comique devient une succursale de l’Opéra.

1971 Directeur de la RTLN, Rolf Liebermann ferme le théâtre et licencie la troupe.

1978-1989 La Salle Favart est mise à disposition de l’Opéra. Dans ce contexte, recréation d’Atys de Lully par W. Christie et J.-M. Villégier à la Salle Favart en 1987.

1990 L’Opéra Comique retrouve son autonomie et devient une association, successivement dirigée par Thierry Fouquet, Pierre Médecin puis Jérôme Savary.

2005 L’Opéra Comique devient un Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), inscrit sur la liste des théâtres nationaux. Jérôme Deschamps prend la direction du théâtre en 2007.

2015 Olivier Mantei prend la tête de l’Opéra Comique, en même temps qu’une grande phase de travaux de 18 mois est lancée. LES TRAVAUX DE L’OPÉRA COMIQUE Depuis plusieurs années, l’Opéra Comique a fait l’objet de campagnes de restauration et de modernisation successives, concentrées pendant les périodes d’intersaison afin de conserver une activité lyrique. Ce fut le cas par exemple pour la restauration de la couverture du toit, de la verrière et du Foyer, du regroupement des bureaux, de la création d’un ascenseur public accessible aux personnes à mobilité réduite.

La dernière phase de travaux – phase de ventilation et de mise en conformité de la salle – nécessite néanmoins la fermeture totale du théâtre pendant 18 mois. Du 1er juillet 2015 au 31 décembre 2016, le théâtre est mis à nu pour permettre les interventions suivantes :

- mise aux normes de l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite (public et personnel) ; - sécurité et mise en conformité de l’édifice (désenfumage, ventilation, réseau électrique, sécurité incendie…) ; - regroupement des bureaux et optimisation des fonctionnalités (création d’un foyer du personnel) ; - réaménagement du central costumes et du pôle accessoires.

Nous vous proposons de suivre en images sur notre site internet l'actualité des travaux pendant toute la période de fermeture.

Un karaoké sur des airs d’opéra ? C’est l’Opéraoké !

Venez chanter avec nous

le 18 juin à 12h30 sur le Champ-de-Mars

L’Opéra Comique organise, en partenariat avec la Mairie de Paris, un grand karaoké lyrique au pied de la Tour Eiffel. L’idée est de rassembler le plus de participants possible – amateurs, connaisseurs ou chanteurs du dimanche. D’Offenbach à Bizet, les tubes du répertoire seront entonnés en chœur par le public qui suivra les paroles sur les écrans géants. Christophe Grapperon dirigera les musiciens et le chœur accentus sur scène, ainsi que tous les participants qui se tiendront sur la pelouse.

Cela ne se fera pas sans vous !

En attendant le 18 juin,

découvrez les airs, les tutoriels et les paroles sur notre site ou venez aux prochaines répétitions gratuites :

� le samedi 21 mai au Théâtre de la Colline � le dimanche 22 mai aux Arènes de Lutèce

Vous pouvez aussi gagner des places pour la saison 2017

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TOUS À L’OPÉRA ! ATELIERS BERTHIER samedi 7 mai 2016, de 10h30 à 18h

Malgré sa fermeture pour travaux, l’Opéra Comique vous accueille pour cette

10e édition des journées Tous à l’Opéra ! dans ses ateliers du 17e arrondissement

de Paris, à côté du boulevard Berthier. Cet espace habituellement réservé à

l’organisation de répétitions, a été investi pour la période de fermeture, par les

services techniques et l’atelier costumes du théâtre.

LE PROGRAMME Cette journée du 7 mai 2016 est placée sous le signe de l’Opéraoké, ce grand karaoké sur des airs d’opéra, qui sera organisé le 18 juin sur le Champ-de-Mars, en partenariat avec la Mairie de Paris. Tous ceux qui aiment chanter peuvent participer à cet événement gratuit. Alors vous aussi, venez chanter avec nous le 18 juin ! En attendant, initiez-vous au chant tout au long de la journée.

EN ACCÈS LIBRE – toute la journée

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER Visite libre des ateliers. Parcours fléché. SELFIE VIDEO Une cabine vidéo d’enregistrement sera à disposition pour chanter des airs d’opéras. Repartez avec un souvenir vidéo de votre expérience. ATELIER MAQUILLAGE Vos enfants pourront profiter de cette journée pour repartir avec un maquillage,

réalisé par une maquilleuse professionnelle du spectacle. SUR INSCRIPTION – sur place le jour même CHANTEZ EN CHŒUR ! Ateliers d'initiation au « chanter ensemble » avec la chef de chant Geneviève Boulestreau, sur les airs de l’Opéraoké. Plusieurs séances vous sont proposées : • 11h-11h30 pour les familles • 14h-15h15 tout public • 15h30-16h pour les familles • 16h-17h30 tout public

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER PETIT HISTORIQUE

Après le terrible incendie de 1887, et alors que la troisième salle Favart est en cours de construction, c’est un autre drame qui touche de près l’Opéra Comique. Le 6 janvier 1894, le feu ravage pour la deuxième fois les entrepôts et les décors de l’Opéra de Paris et de l’Opéra Comique, situés rue Richer dans le 9e arrondissement. Quatre pompiers périssent dans la catastrophe.

L’exiguïté des lieux provoquant l’entassement des décors, l’humidité et la poussière sont mis en cause. Après le sinistre, les médias accusent et réclament des solutions. D’autant plus que ces entrepôts sont situés dans un quartier fortement peuplé, le risque d’incendie est donc un réel danger pour tous les riverains. La décision est prise de déménager.

Le ministère de la Guerre offre deux terrains (les bastions 44 et 45) de l’enceinte fortifiée de Thiers, respectivement à l’Opéra de Paris et à l’Opéra Comique. L’un des avantages est l’absence de voisinage. La construction est confiée à un certain Charles Garnier.

De 1895 à 1898, Charles Garnier, accompagné de Gustave Eiffel, décide d’aménager de façon simple et à moindre coût ces nouveaux ateliers destinés aux peintres, aux serruriers et aux menuisiers. Les façades sont en meulière, agrémentées de pilastres en pierre et d’éléments décoratifs en brique. À cela s’ajoutent les bâtiments de stockage de décors et les ateliers des couturières. Les normes de sécurité modernes permettent de contenir tout départ de feu en 5 minutes.

Si l’ensemble des entrepôts et ateliers sont desservis par le tramway d’Asnières-Opéra en seulement 25 minutes, les décors eux ne peuvent bénéficier de la même facilité de transport. Il faut compter 2h-aller de marche pour apporter un décor.

En 1901, les travaux de clôture sont terminés. En 1958, l’architecte Michel Roux-Spitz rajoute deux édifices en béton armé.

En 1990, les ateliers sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Il s’agit de la seule œuvre à caractère industriel de Charles Garnier qui est aujourd’hui, comme hier, utilisée dans le même but.

En 1999 le ministère de la culture autorise l’Odéon Théâtre de l’Europe à installer une salle de répétition et des ateliers dans un des bâtiments.

En 2003, l’Odéon entreprend une grande phase de travaux de 4 ans et s’installe provisoirement dans un autre bâtiment du boulevard Berthier. Cette salle devient pérenne à partir de 2005.

Aujourd’hui, et pendant les 18 mois de travaux de l’Opéra Comique, les ateliers Berthier permettent d’entreposer une partie du matériel technique, de reconstituer un atelier de costumes pour les spectacles qui continuent à tourner, ainsi qu’à construire des éléments de décors pour les événements et spectacles organisés pendant la fermeture.

L’HISTOIRE DE L’OPÉRA COMIQUE L’Opéra Comique, créé sous le règne de Louis XIV en 1714, est l’une des plus anciennes institutions théâtrales et musicales de France avec l’Opéra de Paris et la Comédie-Française. Son histoire est tour à tour turbulente et prestigieuse jusqu’à son inscription sur la liste des théâtres nationaux en 2005.

Par extension, on appelle opéra-comique le genre de spectacle représenté par l’Opéra Comique. Comique ne signifie pas que le rire est obligatoire mais que les morceaux chantés s’intègrent à du théâtre parlé. L’opéra-comique s’oppose donc à l’opéra, entièrement chanté.

QUELQUES DATES 1714 Une troupe de forains obtient un privilège pour son spectacle, désormais nommé « Opéra Comique ». L’orchestre comprend une douzaine de musiciens. Le public est d’une grande mixité sociale.

1719-1751 Malgré plusieurs longues fermetures dues à la rivalité avec d’autres salles, l’Opéra Comique s’installe dans le paysage théâtral parisien. Son répertoire est publié à partir de 1737. Auteurs et compositeurs commencent à proposer des œuvres originales.

1743 Charles-Simon Favart est régisseur et Noverre maître de ballet de l’Opéra Comique.

1753 Création du premier opéra-comique avec partition entièrement originale : Les Troqueurs de Dauvergne, dans le cadre de la Querelle des Bouffons.

1783 L’Opéra Comique s’installe dans la première Salle Favart (architecte Jean-François Heurtier), bâtie aux frais du duc de Choiseul qui en a vendu le terrain au roi. Inauguration avec des œuvres de Grétry en présence de la reine Marie-Antoinette.

1807 L’Opéra Comique est porté sur la liste des quatre principaux théâtres parisiens et un décret fixe son genre : « comédie ou drame mêlés de couplets, d’ariettes ou de morceaux d’ensemble ».

1840 Deuxième Salle Favart (architecte Louis Charpentier), bâtie sur les ruines de l’incendie de 1838. Inauguration avec Le Pré-aux-clercs d’Hérold.

1864 Suppression des privilèges des théâtres et liberté des genres. L’Opéra Comique connaît de graves difficultés financières, entre autres car il verse un loyer à l’État.

1887 Incendie de la deuxième Salle Favart pendant une représentation (60 morts, 18 blessés). L’Opéra Comique s’installe place du Châtelet.

1898 Inauguration de la troisième Salle Favart (architecte Louis Bernier) en présence du Président de la République Félix Faure.

1932 Faillite. L’Opéra Comique est uni à l’Opéra de Paris sous une direction commune : c’est la Réunion des Théâtres Lyriques Nationaux.

1939 Au sein de la RTLN, l’Opéra Comique devient une succursale de l’Opéra.

1971 Directeur de la RTLN, Rolf Liebermann ferme le théâtre et licencie la troupe.

1978-1989 La Salle Favart est mise à disposition de l’Opéra. Dans ce contexte, recréation d’Atys de Lully par W. Christie et J.-M. Villégier à la Salle Favart en 1987.

1990 L’Opéra Comique retrouve son autonomie et devient une association, successivement dirigée par Thierry Fouquet, Pierre Médecin puis Jérôme Savary.

2005 L’Opéra Comique devient un Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), inscrit sur la liste des théâtres nationaux. Jérôme Deschamps prend la direction du théâtre en 2007.

2015 Olivier Mantei prend la tête de l’Opéra Comique, en même temps qu’une grande phase de travaux de 18 mois est lancée. LES TRAVAUX DE L’OPÉRA COMIQUE Depuis plusieurs années, l’Opéra Comique a fait l’objet de campagnes de restauration et de modernisation successives, concentrées pendant les périodes d’intersaison afin de conserver une activité lyrique. Ce fut le cas par exemple pour la restauration de la couverture du toit, de la verrière et du Foyer, du regroupement des bureaux, de la création d’un ascenseur public accessible aux personnes à mobilité réduite.

La dernière phase de travaux – phase de ventilation et de mise en conformité de la salle – nécessite néanmoins la fermeture totale du théâtre pendant 18 mois. Du 1er juillet 2015 au 31 décembre 2016, le théâtre est mis à nu pour permettre les interventions suivantes :

- mise aux normes de l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite (public et personnel) ; - sécurité et mise en conformité de l’édifice (désenfumage, ventilation, réseau électrique, sécurité incendie…) ; - regroupement des bureaux et optimisation des fonctionnalités (création d’un foyer du personnel) ; - réaménagement du central costumes et du pôle accessoires.

Nous vous proposons de suivre en images sur notre site internet l'actualité des travaux pendant toute la période de fermeture.

Un karaoké sur des airs d’opéra ? C’est l’Opéraoké !

Venez chanter avec nous

le 18 juin à 12h30 sur le Champ-de-Mars

L’Opéra Comique organise, en partenariat avec la Mairie de Paris, un grand karaoké lyrique au pied de la Tour Eiffel. L’idée est de rassembler le plus de participants possible – amateurs, connaisseurs ou chanteurs du dimanche. D’Offenbach à Bizet, les tubes du répertoire seront entonnés en chœur par le public qui suivra les paroles sur les écrans géants. Christophe Grapperon dirigera les musiciens et le chœur accentus sur scène, ainsi que tous les participants qui se tiendront sur la pelouse.

Cela ne se fera pas sans vous !

En attendant le 18 juin,

découvrez les airs, les tutoriels et les paroles sur notre site ou venez aux prochaines répétitions gratuites :

� le samedi 21 mai au Théâtre de la Colline � le dimanche 22 mai aux Arènes de Lutèce

Vous pouvez aussi gagner des places pour la saison 2017

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TOUS À L’OPÉRA ! ATELIERS BERTHIER samedi 7 mai 2016, de 10h30 à 18h

Malgré sa fermeture pour travaux, l’Opéra Comique vous accueille pour cette

10e édition des journées Tous à l’Opéra ! dans ses ateliers du 17e arrondissement

de Paris, à côté du boulevard Berthier. Cet espace habituellement réservé à

l’organisation de répétitions, a été investi pour la période de fermeture, par les

services techniques et l’atelier costumes du théâtre.

LE PROGRAMME Cette journée du 7 mai 2016 est placée sous le signe de l’Opéraoké, ce grand karaoké sur des airs d’opéra, qui sera organisé le 18 juin sur le Champ-de-Mars, en partenariat avec la Mairie de Paris. Tous ceux qui aiment chanter peuvent participer à cet événement gratuit. Alors vous aussi, venez chanter avec nous le 18 juin ! En attendant, initiez-vous au chant tout au long de la journée.

EN ACCÈS LIBRE – toute la journée

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER Visite libre des ateliers. Parcours fléché. SELFIE VIDEO Une cabine vidéo d’enregistrement sera à disposition pour chanter des airs d’opéras. Repartez avec un souvenir vidéo de votre expérience. ATELIER MAQUILLAGE Vos enfants pourront profiter de cette journée pour repartir avec un maquillage,

réalisé par une maquilleuse professionnelle du spectacle. SUR INSCRIPTION – sur place le jour même CHANTEZ EN CHŒUR ! Ateliers d'initiation au « chanter ensemble » avec la chef de chant Geneviève Boulestreau, sur les airs de l’Opéraoké. Plusieurs séances vous sont proposées : • 11h-11h30 pour les familles • 14h-15h15 tout public • 15h30-16h pour les familles • 16h-17h30 tout public

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER PETIT HISTORIQUE

Après le terrible incendie de 1887, et alors que la troisième salle Favart est en cours de construction, c’est un autre drame qui touche de près l’Opéra Comique. Le 6 janvier 1894, le feu ravage pour la deuxième fois les entrepôts et les décors de l’Opéra de Paris et de l’Opéra Comique, situés rue Richer dans le 9e arrondissement. Quatre pompiers périssent dans la catastrophe.

L’exiguïté des lieux provoquant l’entassement des décors, l’humidité et la poussière sont mis en cause. Après le sinistre, les médias accusent et réclament des solutions. D’autant plus que ces entrepôts sont situés dans un quartier fortement peuplé, le risque d’incendie est donc un réel danger pour tous les riverains. La décision est prise de déménager.

Le ministère de la Guerre offre deux terrains (les bastions 44 et 45) de l’enceinte fortifiée de Thiers, respectivement à l’Opéra de Paris et à l’Opéra Comique. L’un des avantages est l’absence de voisinage. La construction est confiée à un certain Charles Garnier.

De 1895 à 1898, Charles Garnier, accompagné de Gustave Eiffel, décide d’aménager de façon simple et à moindre coût ces nouveaux ateliers destinés aux peintres, aux serruriers et aux menuisiers. Les façades sont en meulière, agrémentées de pilastres en pierre et d’éléments décoratifs en brique. À cela s’ajoutent les bâtiments de stockage de décors et les ateliers des couturières. Les normes de sécurité modernes permettent de contenir tout départ de feu en 5 minutes.

Si l’ensemble des entrepôts et ateliers sont desservis par le tramway d’Asnières-Opéra en seulement 25 minutes, les décors eux ne peuvent bénéficier de la même facilité de transport. Il faut compter 2h-aller de marche pour apporter un décor.

En 1901, les travaux de clôture sont terminés. En 1958, l’architecte Michel Roux-Spitz rajoute deux édifices en béton armé.

En 1990, les ateliers sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Il s’agit de la seule œuvre à caractère industriel de Charles Garnier qui est aujourd’hui, comme hier, utilisée dans le même but.

En 1999 le ministère de la culture autorise l’Odéon Théâtre de l’Europe à installer une salle de répétition et des ateliers dans un des bâtiments.

En 2003, l’Odéon entreprend une grande phase de travaux de 4 ans et s’installe provisoirement dans un autre bâtiment du boulevard Berthier. Cette salle devient pérenne à partir de 2005.

Aujourd’hui, et pendant les 18 mois de travaux de l’Opéra Comique, les ateliers Berthier permettent d’entreposer une partie du matériel technique, de reconstituer un atelier de costumes pour les spectacles qui continuent à tourner, ainsi qu’à construire des éléments de décors pour les événements et spectacles organisés pendant la fermeture.

L’HISTOIRE DE L’OPÉRA COMIQUE L’Opéra Comique, créé sous le règne de Louis XIV en 1714, est l’une des plus anciennes institutions théâtrales et musicales de France avec l’Opéra de Paris et la Comédie-Française. Son histoire est tour à tour turbulente et prestigieuse jusqu’à son inscription sur la liste des théâtres nationaux en 2005.

Par extension, on appelle opéra-comique le genre de spectacle représenté par l’Opéra Comique. Comique ne signifie pas que le rire est obligatoire mais que les morceaux chantés s’intègrent à du théâtre parlé. L’opéra-comique s’oppose donc à l’opéra, entièrement chanté.

QUELQUES DATES 1714 Une troupe de forains obtient un privilège pour son spectacle, désormais nommé « Opéra Comique ». L’orchestre comprend une douzaine de musiciens. Le public est d’une grande mixité sociale.

1719-1751 Malgré plusieurs longues fermetures dues à la rivalité avec d’autres salles, l’Opéra Comique s’installe dans le paysage théâtral parisien. Son répertoire est publié à partir de 1737. Auteurs et compositeurs commencent à proposer des œuvres originales.

1743 Charles-Simon Favart est régisseur et Noverre maître de ballet de l’Opéra Comique.

1753 Création du premier opéra-comique avec partition entièrement originale : Les Troqueurs de Dauvergne, dans le cadre de la Querelle des Bouffons.

1783 L’Opéra Comique s’installe dans la première Salle Favart (architecte Jean-François Heurtier), bâtie aux frais du duc de Choiseul qui en a vendu le terrain au roi. Inauguration avec des œuvres de Grétry en présence de la reine Marie-Antoinette.

1807 L’Opéra Comique est porté sur la liste des quatre principaux théâtres parisiens et un décret fixe son genre : « comédie ou drame mêlés de couplets, d’ariettes ou de morceaux d’ensemble ».

1840 Deuxième Salle Favart (architecte Louis Charpentier), bâtie sur les ruines de l’incendie de 1838. Inauguration avec Le Pré-aux-clercs d’Hérold.

1864 Suppression des privilèges des théâtres et liberté des genres. L’Opéra Comique connaît de graves difficultés financières, entre autres car il verse un loyer à l’État.

1887 Incendie de la deuxième Salle Favart pendant une représentation (60 morts, 18 blessés). L’Opéra Comique s’installe place du Châtelet.

1898 Inauguration de la troisième Salle Favart (architecte Louis Bernier) en présence du Président de la République Félix Faure.

1932 Faillite. L’Opéra Comique est uni à l’Opéra de Paris sous une direction commune : c’est la Réunion des Théâtres Lyriques Nationaux.

1939 Au sein de la RTLN, l’Opéra Comique devient une succursale de l’Opéra.

1971 Directeur de la RTLN, Rolf Liebermann ferme le théâtre et licencie la troupe.

1978-1989 La Salle Favart est mise à disposition de l’Opéra. Dans ce contexte, recréation d’Atys de Lully par W. Christie et J.-M. Villégier à la Salle Favart en 1987.

1990 L’Opéra Comique retrouve son autonomie et devient une association, successivement dirigée par Thierry Fouquet, Pierre Médecin puis Jérôme Savary.

2005 L’Opéra Comique devient un Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), inscrit sur la liste des théâtres nationaux. Jérôme Deschamps prend la direction du théâtre en 2007.

2015 Olivier Mantei prend la tête de l’Opéra Comique, en même temps qu’une grande phase de travaux de 18 mois est lancée. LES TRAVAUX DE L’OPÉRA COMIQUE Depuis plusieurs années, l’Opéra Comique a fait l’objet de campagnes de restauration et de modernisation successives, concentrées pendant les périodes d’intersaison afin de conserver une activité lyrique. Ce fut le cas par exemple pour la restauration de la couverture du toit, de la verrière et du Foyer, du regroupement des bureaux, de la création d’un ascenseur public accessible aux personnes à mobilité réduite.

La dernière phase de travaux – phase de ventilation et de mise en conformité de la salle – nécessite néanmoins la fermeture totale du théâtre pendant 18 mois. Du 1er juillet 2015 au 31 décembre 2016, le théâtre est mis à nu pour permettre les interventions suivantes :

- mise aux normes de l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite (public et personnel) ; - sécurité et mise en conformité de l’édifice (désenfumage, ventilation, réseau électrique, sécurité incendie…) ; - regroupement des bureaux et optimisation des fonctionnalités (création d’un foyer du personnel) ; - réaménagement du central costumes et du pôle accessoires.

Nous vous proposons de suivre en images sur notre site internet l'actualité des travaux pendant toute la période de fermeture.

Un karaoké sur des airs d’opéra ? C’est l’Opéraoké !

Venez chanter avec nous

le 18 juin à 12h30 sur le Champ-de-Mars

L’Opéra Comique organise, en partenariat avec la Mairie de Paris, un grand karaoké lyrique au pied de la Tour Eiffel. L’idée est de rassembler le plus de participants possible – amateurs, connaisseurs ou chanteurs du dimanche. D’Offenbach à Bizet, les tubes du répertoire seront entonnés en chœur par le public qui suivra les paroles sur les écrans géants. Christophe Grapperon dirigera les musiciens et le chœur accentus sur scène, ainsi que tous les participants qui se tiendront sur la pelouse.

Cela ne se fera pas sans vous !

En attendant le 18 juin,

découvrez les airs, les tutoriels et les paroles sur notre site ou venez aux prochaines répétitions gratuites :

� le samedi 21 mai au Théâtre de la Colline � le dimanche 22 mai aux Arènes de Lutèce

Vous pouvez aussi gagner des places pour la saison 2017

en nous envoyant vos vidéos de chant à operaoke@opera-comique.com

ou en nous citant sur les réseaux sociaux avec #SelfieOperaoke

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TOUS À L’OPÉRA ! ATELIERS BERTHIER samedi 7 mai 2016, de 10h30 à 18h

Malgré sa fermeture pour travaux, l’Opéra Comique vous accueille pour cette

10e édition des journées Tous à l’Opéra ! dans ses ateliers du 17e arrondissement

de Paris, à côté du boulevard Berthier. Cet espace habituellement réservé à

l’organisation de répétitions, a été investi pour la période de fermeture, par les

services techniques et l’atelier costumes du théâtre.

LE PROGRAMME Cette journée du 7 mai 2016 est placée sous le signe de l’Opéraoké, ce grand karaoké sur des airs d’opéra, qui sera organisé le 18 juin sur le Champ-de-Mars, en partenariat avec la Mairie de Paris. Tous ceux qui aiment chanter peuvent participer à cet événement gratuit. Alors vous aussi, venez chanter avec nous le 18 juin ! En attendant, initiez-vous au chant tout au long de la journée.

EN ACCÈS LIBRE – toute la journée

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER Visite libre des ateliers. Parcours fléché. SELFIE VIDEO Une cabine vidéo d’enregistrement sera à disposition pour chanter des airs d’opéras. Repartez avec un souvenir vidéo de votre expérience. ATELIER MAQUILLAGE Vos enfants pourront profiter de cette journée pour repartir avec un maquillage,

réalisé par une maquilleuse professionnelle du spectacle. SUR INSCRIPTION – sur place le jour même CHANTEZ EN CHŒUR ! Ateliers d'initiation au « chanter ensemble » avec la chef de chant Geneviève Boulestreau, sur les airs de l’Opéraoké. Plusieurs séances vous sont proposées : • 11h-11h30 pour les familles • 14h-15h15 tout public • 15h30-16h pour les familles • 16h-17h30 tout public

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER PETIT HISTORIQUE

Après le terrible incendie de 1887, et alors que la troisième salle Favart est en cours de construction, c’est un autre drame qui touche de près l’Opéra Comique. Le 6 janvier 1894, le feu ravage pour la deuxième fois les entrepôts et les décors de l’Opéra de Paris et de l’Opéra Comique, situés rue Richer dans le 9e arrondissement. Quatre pompiers périssent dans la catastrophe.

L’exiguïté des lieux provoquant l’entassement des décors, l’humidité et la poussière sont mis en cause. Après le sinistre, les médias accusent et réclament des solutions. D’autant plus que ces entrepôts sont situés dans un quartier fortement peuplé, le risque d’incendie est donc un réel danger pour tous les riverains. La décision est prise de déménager.

Le ministère de la Guerre offre deux terrains (les bastions 44 et 45) de l’enceinte fortifiée de Thiers, respectivement à l’Opéra de Paris et à l’Opéra Comique. L’un des avantages est l’absence de voisinage. La construction est confiée à un certain Charles Garnier.

De 1895 à 1898, Charles Garnier, accompagné de Gustave Eiffel, décide d’aménager de façon simple et à moindre coût ces nouveaux ateliers destinés aux peintres, aux serruriers et aux menuisiers. Les façades sont en meulière, agrémentées de pilastres en pierre et d’éléments décoratifs en brique. À cela s’ajoutent les bâtiments de stockage de décors et les ateliers des couturières. Les normes de sécurité modernes permettent de contenir tout départ de feu en 5 minutes.

Si l’ensemble des entrepôts et ateliers sont desservis par le tramway d’Asnières-Opéra en seulement 25 minutes, les décors eux ne peuvent bénéficier de la même facilité de transport. Il faut compter 2h-aller de marche pour apporter un décor.

En 1901, les travaux de clôture sont terminés. En 1958, l’architecte Michel Roux-Spitz rajoute deux édifices en béton armé.

En 1990, les ateliers sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Il s’agit de la seule œuvre à caractère industriel de Charles Garnier qui est aujourd’hui, comme hier, utilisée dans le même but.

En 1999 le ministère de la culture autorise l’Odéon Théâtre de l’Europe à installer une salle de répétition et des ateliers dans un des bâtiments.

En 2003, l’Odéon entreprend une grande phase de travaux de 4 ans et s’installe provisoirement dans un autre bâtiment du boulevard Berthier. Cette salle devient pérenne à partir de 2005.

Aujourd’hui, et pendant les 18 mois de travaux de l’Opéra Comique, les ateliers Berthier permettent d’entreposer une partie du matériel technique, de reconstituer un atelier de costumes pour les spectacles qui continuent à tourner, ainsi qu’à construire des éléments de décors pour les événements et spectacles organisés pendant la fermeture.

L’HISTOIRE DE L’OPÉRA COMIQUE L’Opéra Comique, créé sous le règne de Louis XIV en 1714, est l’une des plus anciennes institutions théâtrales et musicales de France avec l’Opéra de Paris et la Comédie-Française. Son histoire est tour à tour turbulente et prestigieuse jusqu’à son inscription sur la liste des théâtres nationaux en 2005.

Par extension, on appelle opéra-comique le genre de spectacle représenté par l’Opéra Comique. Comique ne signifie pas que le rire est obligatoire mais que les morceaux chantés s’intègrent à du théâtre parlé. L’opéra-comique s’oppose donc à l’opéra, entièrement chanté.

QUELQUES DATES 1714 Une troupe de forains obtient un privilège pour son spectacle, désormais nommé « Opéra Comique ». L’orchestre comprend une douzaine de musiciens. Le public est d’une grande mixité sociale.

1719-1751 Malgré plusieurs longues fermetures dues à la rivalité avec d’autres salles, l’Opéra Comique s’installe dans le paysage théâtral parisien. Son répertoire est publié à partir de 1737. Auteurs et compositeurs commencent à proposer des œuvres originales.

1743 Charles-Simon Favart est régisseur et Noverre maître de ballet de l’Opéra Comique.

1753 Création du premier opéra-comique avec partition entièrement originale : Les Troqueurs de Dauvergne, dans le cadre de la Querelle des Bouffons.

1783 L’Opéra Comique s’installe dans la première Salle Favart (architecte Jean-François Heurtier), bâtie aux frais du duc de Choiseul qui en a vendu le terrain au roi. Inauguration avec des œuvres de Grétry en présence de la reine Marie-Antoinette.

1807 L’Opéra Comique est porté sur la liste des quatre principaux théâtres parisiens et un décret fixe son genre : « comédie ou drame mêlés de couplets, d’ariettes ou de morceaux d’ensemble ».

1840 Deuxième Salle Favart (architecte Louis Charpentier), bâtie sur les ruines de l’incendie de 1838. Inauguration avec Le Pré-aux-clercs d’Hérold.

1864 Suppression des privilèges des théâtres et liberté des genres. L’Opéra Comique connaît de graves difficultés financières, entre autres car il verse un loyer à l’État.

1887 Incendie de la deuxième Salle Favart pendant une représentation (60 morts, 18 blessés). L’Opéra Comique s’installe place du Châtelet.

1898 Inauguration de la troisième Salle Favart (architecte Louis Bernier) en présence du Président de la République Félix Faure.

1932 Faillite. L’Opéra Comique est uni à l’Opéra de Paris sous une direction commune : c’est la Réunion des Théâtres Lyriques Nationaux.

1939 Au sein de la RTLN, l’Opéra Comique devient une succursale de l’Opéra.

1971 Directeur de la RTLN, Rolf Liebermann ferme le théâtre et licencie la troupe.

1978-1989 La Salle Favart est mise à disposition de l’Opéra. Dans ce contexte, recréation d’Atys de Lully par W. Christie et J.-M. Villégier à la Salle Favart en 1987.

1990 L’Opéra Comique retrouve son autonomie et devient une association, successivement dirigée par Thierry Fouquet, Pierre Médecin puis Jérôme Savary.

2005 L’Opéra Comique devient un Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), inscrit sur la liste des théâtres nationaux. Jérôme Deschamps prend la direction du théâtre en 2007.

2015 Olivier Mantei prend la tête de l’Opéra Comique, en même temps qu’une grande phase de travaux de 18 mois est lancée. LES TRAVAUX DE L’OPÉRA COMIQUE Depuis plusieurs années, l’Opéra Comique a fait l’objet de campagnes de restauration et de modernisation successives, concentrées pendant les périodes d’intersaison afin de conserver une activité lyrique. Ce fut le cas par exemple pour la restauration de la couverture du toit, de la verrière et du Foyer, du regroupement des bureaux, de la création d’un ascenseur public accessible aux personnes à mobilité réduite.

La dernière phase de travaux – phase de ventilation et de mise en conformité de la salle – nécessite néanmoins la fermeture totale du théâtre pendant 18 mois. Du 1er juillet 2015 au 31 décembre 2016, le théâtre est mis à nu pour permettre les interventions suivantes :

- mise aux normes de l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite (public et personnel) ; - sécurité et mise en conformité de l’édifice (désenfumage, ventilation, réseau électrique, sécurité incendie…) ; - regroupement des bureaux et optimisation des fonctionnalités (création d’un foyer du personnel) ; - réaménagement du central costumes et du pôle accessoires.

Nous vous proposons de suivre en images sur notre site internet l'actualité des travaux pendant toute la période de fermeture.

Un karaoké sur des airs d’opéra ? C’est l’Opéraoké !

Venez chanter avec nous

le 18 juin à 12h30 sur le Champ-de-Mars

L’Opéra Comique organise, en partenariat avec la Mairie de Paris, un grand karaoké lyrique au pied de la Tour Eiffel. L’idée est de rassembler le plus de participants possible – amateurs, connaisseurs ou chanteurs du dimanche. D’Offenbach à Bizet, les tubes du répertoire seront entonnés en chœur par le public qui suivra les paroles sur les écrans géants. Christophe Grapperon dirigera les musiciens et le chœur accentus sur scène, ainsi que tous les participants qui se tiendront sur la pelouse.

Cela ne se fera pas sans vous !

En attendant le 18 juin,

découvrez les airs, les tutoriels et les paroles sur notre site ou venez aux prochaines répétitions gratuites :

� le samedi 21 mai au Théâtre de la Colline � le dimanche 22 mai aux Arènes de Lutèce

Vous pouvez aussi gagner des places pour la saison 2017

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TOUS À L’OPÉRA ! ATELIERS BERTHIER samedi 7 mai 2016, de 10h30 à 18h

Malgré sa fermeture pour travaux, l’Opéra Comique vous accueille pour cette

10e édition des journées Tous à l’Opéra ! dans ses ateliers du 17e arrondissement

de Paris, à côté du boulevard Berthier. Cet espace habituellement réservé à

l’organisation de répétitions, a été investi pour la période de fermeture, par les

services techniques et l’atelier costumes du théâtre.

LE PROGRAMME Cette journée du 7 mai 2016 est placée sous le signe de l’Opéraoké, ce grand karaoké sur des airs d’opéra, qui sera organisé le 18 juin sur le Champ-de-Mars, en partenariat avec la Mairie de Paris. Tous ceux qui aiment chanter peuvent participer à cet événement gratuit. Alors vous aussi, venez chanter avec nous le 18 juin ! En attendant, initiez-vous au chant tout au long de la journée.

EN ACCÈS LIBRE – toute la journée

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER Visite libre des ateliers. Parcours fléché. SELFIE VIDEO Une cabine vidéo d’enregistrement sera à disposition pour chanter des airs d’opéras. Repartez avec un souvenir vidéo de votre expérience. ATELIER MAQUILLAGE Vos enfants pourront profiter de cette journée pour repartir avec un maquillage,

réalisé par une maquilleuse professionnelle du spectacle. SUR INSCRIPTION – sur place le jour même CHANTEZ EN CHŒUR ! Ateliers d'initiation au « chanter ensemble » avec la chef de chant Geneviève Boulestreau, sur les airs de l’Opéraoké. Plusieurs séances vous sont proposées : • 11h-11h30 pour les familles • 14h-15h15 tout public • 15h30-16h pour les familles • 16h-17h30 tout public

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER PETIT HISTORIQUE

Après le terrible incendie de 1887, et alors que la troisième salle Favart est en cours de construction, c’est un autre drame qui touche de près l’Opéra Comique. Le 6 janvier 1894, le feu ravage pour la deuxième fois les entrepôts et les décors de l’Opéra de Paris et de l’Opéra Comique, situés rue Richer dans le 9e arrondissement. Quatre pompiers périssent dans la catastrophe.

L’exiguïté des lieux provoquant l’entassement des décors, l’humidité et la poussière sont mis en cause. Après le sinistre, les médias accusent et réclament des solutions. D’autant plus que ces entrepôts sont situés dans un quartier fortement peuplé, le risque d’incendie est donc un réel danger pour tous les riverains. La décision est prise de déménager.

Le ministère de la Guerre offre deux terrains (les bastions 44 et 45) de l’enceinte fortifiée de Thiers, respectivement à l’Opéra de Paris et à l’Opéra Comique. L’un des avantages est l’absence de voisinage. La construction est confiée à un certain Charles Garnier.

De 1895 à 1898, Charles Garnier, accompagné de Gustave Eiffel, décide d’aménager de façon simple et à moindre coût ces nouveaux ateliers destinés aux peintres, aux serruriers et aux menuisiers. Les façades sont en meulière, agrémentées de pilastres en pierre et d’éléments décoratifs en brique. À cela s’ajoutent les bâtiments de stockage de décors et les ateliers des couturières. Les normes de sécurité modernes permettent de contenir tout départ de feu en 5 minutes.

Si l’ensemble des entrepôts et ateliers sont desservis par le tramway d’Asnières-Opéra en seulement 25 minutes, les décors eux ne peuvent bénéficier de la même facilité de transport. Il faut compter 2h-aller de marche pour apporter un décor.

En 1901, les travaux de clôture sont terminés. En 1958, l’architecte Michel Roux-Spitz rajoute deux édifices en béton armé.

En 1990, les ateliers sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Il s’agit de la seule œuvre à caractère industriel de Charles Garnier qui est aujourd’hui, comme hier, utilisée dans le même but.

En 1999 le ministère de la culture autorise l’Odéon Théâtre de l’Europe à installer une salle de répétition et des ateliers dans un des bâtiments.

En 2003, l’Odéon entreprend une grande phase de travaux de 4 ans et s’installe provisoirement dans un autre bâtiment du boulevard Berthier. Cette salle devient pérenne à partir de 2005.

Aujourd’hui, et pendant les 18 mois de travaux de l’Opéra Comique, les ateliers Berthier permettent d’entreposer une partie du matériel technique, de reconstituer un atelier de costumes pour les spectacles qui continuent à tourner, ainsi qu’à construire des éléments de décors pour les événements et spectacles organisés pendant la fermeture.

L’HISTOIRE DE L’OPÉRA COMIQUE L’Opéra Comique, créé sous le règne de Louis XIV en 1714, est l’une des plus anciennes institutions théâtrales et musicales de France avec l’Opéra de Paris et la Comédie-Française. Son histoire est tour à tour turbulente et prestigieuse jusqu’à son inscription sur la liste des théâtres nationaux en 2005.

Par extension, on appelle opéra-comique le genre de spectacle représenté par l’Opéra Comique. Comique ne signifie pas que le rire est obligatoire mais que les morceaux chantés s’intègrent à du théâtre parlé. L’opéra-comique s’oppose donc à l’opéra, entièrement chanté.

QUELQUES DATES 1714 Une troupe de forains obtient un privilège pour son spectacle, désormais nommé « Opéra Comique ». L’orchestre comprend une douzaine de musiciens. Le public est d’une grande mixité sociale.

1719-1751 Malgré plusieurs longues fermetures dues à la rivalité avec d’autres salles, l’Opéra Comique s’installe dans le paysage théâtral parisien. Son répertoire est publié à partir de 1737. Auteurs et compositeurs commencent à proposer des œuvres originales.

1743 Charles-Simon Favart est régisseur et Noverre maître de ballet de l’Opéra Comique.

1753 Création du premier opéra-comique avec partition entièrement originale : Les Troqueurs de Dauvergne, dans le cadre de la Querelle des Bouffons.

1783 L’Opéra Comique s’installe dans la première Salle Favart (architecte Jean-François Heurtier), bâtie aux frais du duc de Choiseul qui en a vendu le terrain au roi. Inauguration avec des œuvres de Grétry en présence de la reine Marie-Antoinette.

1807 L’Opéra Comique est porté sur la liste des quatre principaux théâtres parisiens et un décret fixe son genre : « comédie ou drame mêlés de couplets, d’ariettes ou de morceaux d’ensemble ».

1840 Deuxième Salle Favart (architecte Louis Charpentier), bâtie sur les ruines de l’incendie de 1838. Inauguration avec Le Pré-aux-clercs d’Hérold.

1864 Suppression des privilèges des théâtres et liberté des genres. L’Opéra Comique connaît de graves difficultés financières, entre autres car il verse un loyer à l’État.

1887 Incendie de la deuxième Salle Favart pendant une représentation (60 morts, 18 blessés). L’Opéra Comique s’installe place du Châtelet.

1898 Inauguration de la troisième Salle Favart (architecte Louis Bernier) en présence du Président de la République Félix Faure.

1932 Faillite. L’Opéra Comique est uni à l’Opéra de Paris sous une direction commune : c’est la Réunion des Théâtres Lyriques Nationaux.

1939 Au sein de la RTLN, l’Opéra Comique devient une succursale de l’Opéra.

1971 Directeur de la RTLN, Rolf Liebermann ferme le théâtre et licencie la troupe.

1978-1989 La Salle Favart est mise à disposition de l’Opéra. Dans ce contexte, recréation d’Atys de Lully par W. Christie et J.-M. Villégier à la Salle Favart en 1987.

1990 L’Opéra Comique retrouve son autonomie et devient une association, successivement dirigée par Thierry Fouquet, Pierre Médecin puis Jérôme Savary.

2005 L’Opéra Comique devient un Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), inscrit sur la liste des théâtres nationaux. Jérôme Deschamps prend la direction du théâtre en 2007.

2015 Olivier Mantei prend la tête de l’Opéra Comique, en même temps qu’une grande phase de travaux de 18 mois est lancée. LES TRAVAUX DE L’OPÉRA COMIQUE Depuis plusieurs années, l’Opéra Comique a fait l’objet de campagnes de restauration et de modernisation successives, concentrées pendant les périodes d’intersaison afin de conserver une activité lyrique. Ce fut le cas par exemple pour la restauration de la couverture du toit, de la verrière et du Foyer, du regroupement des bureaux, de la création d’un ascenseur public accessible aux personnes à mobilité réduite.

La dernière phase de travaux – phase de ventilation et de mise en conformité de la salle – nécessite néanmoins la fermeture totale du théâtre pendant 18 mois. Du 1er juillet 2015 au 31 décembre 2016, le théâtre est mis à nu pour permettre les interventions suivantes :

- mise aux normes de l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite (public et personnel) ; - sécurité et mise en conformité de l’édifice (désenfumage, ventilation, réseau électrique, sécurité incendie…) ; - regroupement des bureaux et optimisation des fonctionnalités (création d’un foyer du personnel) ; - réaménagement du central costumes et du pôle accessoires.

Nous vous proposons de suivre en images sur notre site internet l'actualité des travaux pendant toute la période de fermeture.

Un karaoké sur des airs d’opéra ? C’est l’Opéraoké !

Venez chanter avec nous

le 18 juin à 12h30 sur le Champ-de-Mars

L’Opéra Comique organise, en partenariat avec la Mairie de Paris, un grand karaoké lyrique au pied de la Tour Eiffel. L’idée est de rassembler le plus de participants possible – amateurs, connaisseurs ou chanteurs du dimanche. D’Offenbach à Bizet, les tubes du répertoire seront entonnés en chœur par le public qui suivra les paroles sur les écrans géants. Christophe Grapperon dirigera les musiciens et le chœur accentus sur scène, ainsi que tous les participants qui se tiendront sur la pelouse.

Cela ne se fera pas sans vous !

En attendant le 18 juin,

découvrez les airs, les tutoriels et les paroles sur notre site ou venez aux prochaines répétitions gratuites :

� le samedi 21 mai au Théâtre de la Colline � le dimanche 22 mai aux Arènes de Lutèce

Vous pouvez aussi gagner des places pour la saison 2017

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TOUS À L’OPÉRA ! ATELIERS BERTHIER samedi 7 mai 2016, de 10h30 à 18h

Malgré sa fermeture pour travaux, l’Opéra Comique vous accueille pour cette

10e édition des journées Tous à l’Opéra ! dans ses ateliers du 17e arrondissement

de Paris, à côté du boulevard Berthier. Cet espace habituellement réservé à

l’organisation de répétitions, a été investi pour la période de fermeture, par les

services techniques et l’atelier costumes du théâtre.

LE PROGRAMME Cette journée du 7 mai 2016 est placée sous le signe de l’Opéraoké, ce grand karaoké sur des airs d’opéra, qui sera organisé le 18 juin sur le Champ-de-Mars, en partenariat avec la Mairie de Paris. Tous ceux qui aiment chanter peuvent participer à cet événement gratuit. Alors vous aussi, venez chanter avec nous le 18 juin ! En attendant, initiez-vous au chant tout au long de la journée.

EN ACCÈS LIBRE – toute la journée

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER Visite libre des ateliers. Parcours fléché. SELFIE VIDEO Une cabine vidéo d’enregistrement sera à disposition pour chanter des airs d’opéras. Repartez avec un souvenir vidéo de votre expérience. ATELIER MAQUILLAGE Vos enfants pourront profiter de cette journée pour repartir avec un maquillage,

réalisé par une maquilleuse professionnelle du spectacle. SUR INSCRIPTION – sur place le jour même CHANTEZ EN CHŒUR ! Ateliers d'initiation au « chanter ensemble » avec la chef de chant Geneviève Boulestreau, sur les airs de l’Opéraoké. Plusieurs séances vous sont proposées : • 11h-11h30 pour les familles • 14h-15h15 tout public • 15h30-16h pour les familles • 16h-17h30 tout public

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER PETIT HISTORIQUE

Après le terrible incendie de 1887, et alors que la troisième salle Favart est en cours de construction, c’est un autre drame qui touche de près l’Opéra Comique. Le 6 janvier 1894, le feu ravage pour la deuxième fois les entrepôts et les décors de l’Opéra de Paris et de l’Opéra Comique, situés rue Richer dans le 9e arrondissement. Quatre pompiers périssent dans la catastrophe.

L’exiguïté des lieux provoquant l’entassement des décors, l’humidité et la poussière sont mis en cause. Après le sinistre, les médias accusent et réclament des solutions. D’autant plus que ces entrepôts sont situés dans un quartier fortement peuplé, le risque d’incendie est donc un réel danger pour tous les riverains. La décision est prise de déménager.

Le ministère de la Guerre offre deux terrains (les bastions 44 et 45) de l’enceinte fortifiée de Thiers, respectivement à l’Opéra de Paris et à l’Opéra Comique. L’un des avantages est l’absence de voisinage. La construction est confiée à un certain Charles Garnier.

De 1895 à 1898, Charles Garnier, accompagné de Gustave Eiffel, décide d’aménager de façon simple et à moindre coût ces nouveaux ateliers destinés aux peintres, aux serruriers et aux menuisiers. Les façades sont en meulière, agrémentées de pilastres en pierre et d’éléments décoratifs en brique. À cela s’ajoutent les bâtiments de stockage de décors et les ateliers des couturières. Les normes de sécurité modernes permettent de contenir tout départ de feu en 5 minutes.

Si l’ensemble des entrepôts et ateliers sont desservis par le tramway d’Asnières-Opéra en seulement 25 minutes, les décors eux ne peuvent bénéficier de la même facilité de transport. Il faut compter 2h-aller de marche pour apporter un décor.

En 1901, les travaux de clôture sont terminés. En 1958, l’architecte Michel Roux-Spitz rajoute deux édifices en béton armé.

En 1990, les ateliers sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Il s’agit de la seule œuvre à caractère industriel de Charles Garnier qui est aujourd’hui, comme hier, utilisée dans le même but.

En 1999 le ministère de la culture autorise l’Odéon Théâtre de l’Europe à installer une salle de répétition et des ateliers dans un des bâtiments.

En 2003, l’Odéon entreprend une grande phase de travaux de 4 ans et s’installe provisoirement dans un autre bâtiment du boulevard Berthier. Cette salle devient pérenne à partir de 2005.

Aujourd’hui, et pendant les 18 mois de travaux de l’Opéra Comique, les ateliers Berthier permettent d’entreposer une partie du matériel technique, de reconstituer un atelier de costumes pour les spectacles qui continuent à tourner, ainsi qu’à construire des éléments de décors pour les événements et spectacles organisés pendant la fermeture.

L’HISTOIRE DE L’OPÉRA COMIQUE L’Opéra Comique, créé sous le règne de Louis XIV en 1714, est l’une des plus anciennes institutions théâtrales et musicales de France avec l’Opéra de Paris et la Comédie-Française. Son histoire est tour à tour turbulente et prestigieuse jusqu’à son inscription sur la liste des théâtres nationaux en 2005.

Par extension, on appelle opéra-comique le genre de spectacle représenté par l’Opéra Comique. Comique ne signifie pas que le rire est obligatoire mais que les morceaux chantés s’intègrent à du théâtre parlé. L’opéra-comique s’oppose donc à l’opéra, entièrement chanté.

QUELQUES DATES 1714 Une troupe de forains obtient un privilège pour son spectacle, désormais nommé « Opéra Comique ». L’orchestre comprend une douzaine de musiciens. Le public est d’une grande mixité sociale.

1719-1751 Malgré plusieurs longues fermetures dues à la rivalité avec d’autres salles, l’Opéra Comique s’installe dans le paysage théâtral parisien. Son répertoire est publié à partir de 1737. Auteurs et compositeurs commencent à proposer des œuvres originales.

1743 Charles-Simon Favart est régisseur et Noverre maître de ballet de l’Opéra Comique.

1753 Création du premier opéra-comique avec partition entièrement originale : Les Troqueurs de Dauvergne, dans le cadre de la Querelle des Bouffons.

1783 L’Opéra Comique s’installe dans la première Salle Favart (architecte Jean-François Heurtier), bâtie aux frais du duc de Choiseul qui en a vendu le terrain au roi. Inauguration avec des œuvres de Grétry en présence de la reine Marie-Antoinette.

1807 L’Opéra Comique est porté sur la liste des quatre principaux théâtres parisiens et un décret fixe son genre : « comédie ou drame mêlés de couplets, d’ariettes ou de morceaux d’ensemble ».

1840 Deuxième Salle Favart (architecte Louis Charpentier), bâtie sur les ruines de l’incendie de 1838. Inauguration avec Le Pré-aux-clercs d’Hérold.

1864 Suppression des privilèges des théâtres et liberté des genres. L’Opéra Comique connaît de graves difficultés financières, entre autres car il verse un loyer à l’État.

1887 Incendie de la deuxième Salle Favart pendant une représentation (60 morts, 18 blessés). L’Opéra Comique s’installe place du Châtelet.

1898 Inauguration de la troisième Salle Favart (architecte Louis Bernier) en présence du Président de la République Félix Faure.

1932 Faillite. L’Opéra Comique est uni à l’Opéra de Paris sous une direction commune : c’est la Réunion des Théâtres Lyriques Nationaux.

1939 Au sein de la RTLN, l’Opéra Comique devient une succursale de l’Opéra.

1971 Directeur de la RTLN, Rolf Liebermann ferme le théâtre et licencie la troupe.

1978-1989 La Salle Favart est mise à disposition de l’Opéra. Dans ce contexte, recréation d’Atys de Lully par W. Christie et J.-M. Villégier à la Salle Favart en 1987.

1990 L’Opéra Comique retrouve son autonomie et devient une association, successivement dirigée par Thierry Fouquet, Pierre Médecin puis Jérôme Savary.

2005 L’Opéra Comique devient un Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), inscrit sur la liste des théâtres nationaux. Jérôme Deschamps prend la direction du théâtre en 2007.

2015 Olivier Mantei prend la tête de l’Opéra Comique, en même temps qu’une grande phase de travaux de 18 mois est lancée. LES TRAVAUX DE L’OPÉRA COMIQUE Depuis plusieurs années, l’Opéra Comique a fait l’objet de campagnes de restauration et de modernisation successives, concentrées pendant les périodes d’intersaison afin de conserver une activité lyrique. Ce fut le cas par exemple pour la restauration de la couverture du toit, de la verrière et du Foyer, du regroupement des bureaux, de la création d’un ascenseur public accessible aux personnes à mobilité réduite.

La dernière phase de travaux – phase de ventilation et de mise en conformité de la salle – nécessite néanmoins la fermeture totale du théâtre pendant 18 mois. Du 1er juillet 2015 au 31 décembre 2016, le théâtre est mis à nu pour permettre les interventions suivantes :

- mise aux normes de l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite (public et personnel) ; - sécurité et mise en conformité de l’édifice (désenfumage, ventilation, réseau électrique, sécurité incendie…) ; - regroupement des bureaux et optimisation des fonctionnalités (création d’un foyer du personnel) ; - réaménagement du central costumes et du pôle accessoires.

Nous vous proposons de suivre en images sur notre site internet l'actualité des travaux pendant toute la période de fermeture.

Un karaoké sur des airs d’opéra ? C’est l’Opéraoké !

Venez chanter avec nous

le 18 juin à 12h30 sur le Champ-de-Mars

L’Opéra Comique organise, en partenariat avec la Mairie de Paris, un grand karaoké lyrique au pied de la Tour Eiffel. L’idée est de rassembler le plus de participants possible – amateurs, connaisseurs ou chanteurs du dimanche. D’Offenbach à Bizet, les tubes du répertoire seront entonnés en chœur par le public qui suivra les paroles sur les écrans géants. Christophe Grapperon dirigera les musiciens et le chœur accentus sur scène, ainsi que tous les participants qui se tiendront sur la pelouse.

Cela ne se fera pas sans vous !

En attendant le 18 juin,

découvrez les airs, les tutoriels et les paroles sur notre site ou venez aux prochaines répétitions gratuites :

� le samedi 21 mai au Théâtre de la Colline � le dimanche 22 mai aux Arènes de Lutèce

Vous pouvez aussi gagner des places pour la saison 2017

en nous envoyant vos vidéos de chant à operaoke@opera-comique.com

ou en nous citant sur les réseaux sociaux avec #SelfieOperaoke

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TOUS À L’OPÉRA ! ATELIERS BERTHIER samedi 7 mai 2016, de 10h30 à 18h

Malgré sa fermeture pour travaux, l’Opéra Comique vous accueille pour cette

10e édition des journées Tous à l’Opéra ! dans ses ateliers du 17e arrondissement

de Paris, à côté du boulevard Berthier. Cet espace habituellement réservé à

l’organisation de répétitions, a été investi pour la période de fermeture, par les

services techniques et l’atelier costumes du théâtre.

LE PROGRAMME Cette journée du 7 mai 2016 est placée sous le signe de l’Opéraoké, ce grand karaoké sur des airs d’opéra, qui sera organisé le 18 juin sur le Champ-de-Mars, en partenariat avec la Mairie de Paris. Tous ceux qui aiment chanter peuvent participer à cet événement gratuit. Alors vous aussi, venez chanter avec nous le 18 juin ! En attendant, initiez-vous au chant tout au long de la journée.

EN ACCÈS LIBRE – toute la journée

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER Visite libre des ateliers. Parcours fléché. SELFIE VIDEO Une cabine vidéo d’enregistrement sera à disposition pour chanter des airs d’opéras. Repartez avec un souvenir vidéo de votre expérience. ATELIER MAQUILLAGE Vos enfants pourront profiter de cette journée pour repartir avec un maquillage,

réalisé par une maquilleuse professionnelle du spectacle. SUR INSCRIPTION – sur place le jour même CHANTEZ EN CHŒUR ! Ateliers d'initiation au « chanter ensemble » avec la chef de chant Geneviève Boulestreau, sur les airs de l’Opéraoké. Plusieurs séances vous sont proposées : • 11h-11h30 pour les familles • 14h-15h15 tout public • 15h30-16h pour les familles • 16h-17h30 tout public

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER PETIT HISTORIQUE

Après le terrible incendie de 1887, et alors que la troisième salle Favart est en cours de construction, c’est un autre drame qui touche de près l’Opéra Comique. Le 6 janvier 1894, le feu ravage pour la deuxième fois les entrepôts et les décors de l’Opéra de Paris et de l’Opéra Comique, situés rue Richer dans le 9e arrondissement. Quatre pompiers périssent dans la catastrophe.

L’exiguïté des lieux provoquant l’entassement des décors, l’humidité et la poussière sont mis en cause. Après le sinistre, les médias accusent et réclament des solutions. D’autant plus que ces entrepôts sont situés dans un quartier fortement peuplé, le risque d’incendie est donc un réel danger pour tous les riverains. La décision est prise de déménager.

Le ministère de la Guerre offre deux terrains (les bastions 44 et 45) de l’enceinte fortifiée de Thiers, respectivement à l’Opéra de Paris et à l’Opéra Comique. L’un des avantages est l’absence de voisinage. La construction est confiée à un certain Charles Garnier.

De 1895 à 1898, Charles Garnier, accompagné de Gustave Eiffel, décide d’aménager de façon simple et à moindre coût ces nouveaux ateliers destinés aux peintres, aux serruriers et aux menuisiers. Les façades sont en meulière, agrémentées de pilastres en pierre et d’éléments décoratifs en brique. À cela s’ajoutent les bâtiments de stockage de décors et les ateliers des couturières. Les normes de sécurité modernes permettent de contenir tout départ de feu en 5 minutes.

Si l’ensemble des entrepôts et ateliers sont desservis par le tramway d’Asnières-Opéra en seulement 25 minutes, les décors eux ne peuvent bénéficier de la même facilité de transport. Il faut compter 2h-aller de marche pour apporter un décor.

En 1901, les travaux de clôture sont terminés. En 1958, l’architecte Michel Roux-Spitz rajoute deux édifices en béton armé.

En 1990, les ateliers sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Il s’agit de la seule œuvre à caractère industriel de Charles Garnier qui est aujourd’hui, comme hier, utilisée dans le même but.

En 1999 le ministère de la culture autorise l’Odéon Théâtre de l’Europe à installer une salle de répétition et des ateliers dans un des bâtiments.

En 2003, l’Odéon entreprend une grande phase de travaux de 4 ans et s’installe provisoirement dans un autre bâtiment du boulevard Berthier. Cette salle devient pérenne à partir de 2005.

Aujourd’hui, et pendant les 18 mois de travaux de l’Opéra Comique, les ateliers Berthier permettent d’entreposer une partie du matériel technique, de reconstituer un atelier de costumes pour les spectacles qui continuent à tourner, ainsi qu’à construire des éléments de décors pour les événements et spectacles organisés pendant la fermeture.

L’HISTOIRE DE L’OPÉRA COMIQUE L’Opéra Comique, créé sous le règne de Louis XIV en 1714, est l’une des plus anciennes institutions théâtrales et musicales de France avec l’Opéra de Paris et la Comédie-Française. Son histoire est tour à tour turbulente et prestigieuse jusqu’à son inscription sur la liste des théâtres nationaux en 2005.

Par extension, on appelle opéra-comique le genre de spectacle représenté par l’Opéra Comique. Comique ne signifie pas que le rire est obligatoire mais que les morceaux chantés s’intègrent à du théâtre parlé. L’opéra-comique s’oppose donc à l’opéra, entièrement chanté.

QUELQUES DATES 1714 Une troupe de forains obtient un privilège pour son spectacle, désormais nommé « Opéra Comique ». L’orchestre comprend une douzaine de musiciens. Le public est d’une grande mixité sociale.

1719-1751 Malgré plusieurs longues fermetures dues à la rivalité avec d’autres salles, l’Opéra Comique s’installe dans le paysage théâtral parisien. Son répertoire est publié à partir de 1737. Auteurs et compositeurs commencent à proposer des œuvres originales.

1743 Charles-Simon Favart est régisseur et Noverre maître de ballet de l’Opéra Comique.

1753 Création du premier opéra-comique avec partition entièrement originale : Les Troqueurs de Dauvergne, dans le cadre de la Querelle des Bouffons.

1783 L’Opéra Comique s’installe dans la première Salle Favart (architecte Jean-François Heurtier), bâtie aux frais du duc de Choiseul qui en a vendu le terrain au roi. Inauguration avec des œuvres de Grétry en présence de la reine Marie-Antoinette.

1807 L’Opéra Comique est porté sur la liste des quatre principaux théâtres parisiens et un décret fixe son genre : « comédie ou drame mêlés de couplets, d’ariettes ou de morceaux d’ensemble ».

1840 Deuxième Salle Favart (architecte Louis Charpentier), bâtie sur les ruines de l’incendie de 1838. Inauguration avec Le Pré-aux-clercs d’Hérold.

1864 Suppression des privilèges des théâtres et liberté des genres. L’Opéra Comique connaît de graves difficultés financières, entre autres car il verse un loyer à l’État.

1887 Incendie de la deuxième Salle Favart pendant une représentation (60 morts, 18 blessés). L’Opéra Comique s’installe place du Châtelet.

1898 Inauguration de la troisième Salle Favart (architecte Louis Bernier) en présence du Président de la République Félix Faure.

1932 Faillite. L’Opéra Comique est uni à l’Opéra de Paris sous une direction commune : c’est la Réunion des Théâtres Lyriques Nationaux.

1939 Au sein de la RTLN, l’Opéra Comique devient une succursale de l’Opéra.

1971 Directeur de la RTLN, Rolf Liebermann ferme le théâtre et licencie la troupe.

1978-1989 La Salle Favart est mise à disposition de l’Opéra. Dans ce contexte, recréation d’Atys de Lully par W. Christie et J.-M. Villégier à la Salle Favart en 1987.

1990 L’Opéra Comique retrouve son autonomie et devient une association, successivement dirigée par Thierry Fouquet, Pierre Médecin puis Jérôme Savary.

2005 L’Opéra Comique devient un Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), inscrit sur la liste des théâtres nationaux. Jérôme Deschamps prend la direction du théâtre en 2007.

2015 Olivier Mantei prend la tête de l’Opéra Comique, en même temps qu’une grande phase de travaux de 18 mois est lancée. LES TRAVAUX DE L’OPÉRA COMIQUE Depuis plusieurs années, l’Opéra Comique a fait l’objet de campagnes de restauration et de modernisation successives, concentrées pendant les périodes d’intersaison afin de conserver une activité lyrique. Ce fut le cas par exemple pour la restauration de la couverture du toit, de la verrière et du Foyer, du regroupement des bureaux, de la création d’un ascenseur public accessible aux personnes à mobilité réduite.

La dernière phase de travaux – phase de ventilation et de mise en conformité de la salle – nécessite néanmoins la fermeture totale du théâtre pendant 18 mois. Du 1er juillet 2015 au 31 décembre 2016, le théâtre est mis à nu pour permettre les interventions suivantes :

- mise aux normes de l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite (public et personnel) ; - sécurité et mise en conformité de l’édifice (désenfumage, ventilation, réseau électrique, sécurité incendie…) ; - regroupement des bureaux et optimisation des fonctionnalités (création d’un foyer du personnel) ; - réaménagement du central costumes et du pôle accessoires.

Nous vous proposons de suivre en images sur notre site internet l'actualité des travaux pendant toute la période de fermeture.

Un karaoké sur des airs d’opéra ? C’est l’Opéraoké !

Venez chanter avec nous

le 18 juin à 12h30 sur le Champ-de-Mars

L’Opéra Comique organise, en partenariat avec la Mairie de Paris, un grand karaoké lyrique au pied de la Tour Eiffel. L’idée est de rassembler le plus de participants possible – amateurs, connaisseurs ou chanteurs du dimanche. D’Offenbach à Bizet, les tubes du répertoire seront entonnés en chœur par le public qui suivra les paroles sur les écrans géants. Christophe Grapperon dirigera les musiciens et le chœur accentus sur scène, ainsi que tous les participants qui se tiendront sur la pelouse.

Cela ne se fera pas sans vous !

En attendant le 18 juin,

découvrez les airs, les tutoriels et les paroles sur notre site ou venez aux prochaines répétitions gratuites :

� le samedi 21 mai au Théâtre de la Colline � le dimanche 22 mai aux Arènes de Lutèce

Vous pouvez aussi gagner des places pour la saison 2017

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TOUS À L’OPÉRA ! ATELIERS BERTHIER samedi 7 mai 2016, de 10h30 à 18h

Malgré sa fermeture pour travaux, l’Opéra Comique vous accueille pour cette

10e édition des journées Tous à l’Opéra ! dans ses ateliers du 17e arrondissement

de Paris, à côté du boulevard Berthier. Cet espace habituellement réservé à

l’organisation de répétitions, a été investi pour la période de fermeture, par les

services techniques et l’atelier costumes du théâtre.

LE PROGRAMME Cette journée du 7 mai 2016 est placée sous le signe de l’Opéraoké, ce grand karaoké sur des airs d’opéra, qui sera organisé le 18 juin sur le Champ-de-Mars, en partenariat avec la Mairie de Paris. Tous ceux qui aiment chanter peuvent participer à cet événement gratuit. Alors vous aussi, venez chanter avec nous le 18 juin ! En attendant, initiez-vous au chant tout au long de la journée.

EN ACCÈS LIBRE – toute la journée

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER Visite libre des ateliers. Parcours fléché. SELFIE VIDEO Une cabine vidéo d’enregistrement sera à disposition pour chanter des airs d’opéras. Repartez avec un souvenir vidéo de votre expérience. ATELIER MAQUILLAGE Vos enfants pourront profiter de cette journée pour repartir avec un maquillage,

réalisé par une maquilleuse professionnelle du spectacle. SUR INSCRIPTION – sur place le jour même CHANTEZ EN CHŒUR ! Ateliers d'initiation au « chanter ensemble » avec la chef de chant Geneviève Boulestreau, sur les airs de l’Opéraoké. Plusieurs séances vous sont proposées : • 11h-11h30 pour les familles • 14h-15h15 tout public • 15h30-16h pour les familles • 16h-17h30 tout public

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER PETIT HISTORIQUE

Après le terrible incendie de 1887, et alors que la troisième salle Favart est en cours de construction, c’est un autre drame qui touche de près l’Opéra Comique. Le 6 janvier 1894, le feu ravage pour la deuxième fois les entrepôts et les décors de l’Opéra de Paris et de l’Opéra Comique, situés rue Richer dans le 9e arrondissement. Quatre pompiers périssent dans la catastrophe.

L’exiguïté des lieux provoquant l’entassement des décors, l’humidité et la poussière sont mis en cause. Après le sinistre, les médias accusent et réclament des solutions. D’autant plus que ces entrepôts sont situés dans un quartier fortement peuplé, le risque d’incendie est donc un réel danger pour tous les riverains. La décision est prise de déménager.

Le ministère de la Guerre offre deux terrains (les bastions 44 et 45) de l’enceinte fortifiée de Thiers, respectivement à l’Opéra de Paris et à l’Opéra Comique. L’un des avantages est l’absence de voisinage. La construction est confiée à un certain Charles Garnier.

De 1895 à 1898, Charles Garnier, accompagné de Gustave Eiffel, décide d’aménager de façon simple et à moindre coût ces nouveaux ateliers destinés aux peintres, aux serruriers et aux menuisiers. Les façades sont en meulière, agrémentées de pilastres en pierre et d’éléments décoratifs en brique. À cela s’ajoutent les bâtiments de stockage de décors et les ateliers des couturières. Les normes de sécurité modernes permettent de contenir tout départ de feu en 5 minutes.

Si l’ensemble des entrepôts et ateliers sont desservis par le tramway d’Asnières-Opéra en seulement 25 minutes, les décors eux ne peuvent bénéficier de la même facilité de transport. Il faut compter 2h-aller de marche pour apporter un décor.

En 1901, les travaux de clôture sont terminés. En 1958, l’architecte Michel Roux-Spitz rajoute deux édifices en béton armé.

En 1990, les ateliers sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Il s’agit de la seule œuvre à caractère industriel de Charles Garnier qui est aujourd’hui, comme hier, utilisée dans le même but.

En 1999 le ministère de la culture autorise l’Odéon Théâtre de l’Europe à installer une salle de répétition et des ateliers dans un des bâtiments.

En 2003, l’Odéon entreprend une grande phase de travaux de 4 ans et s’installe provisoirement dans un autre bâtiment du boulevard Berthier. Cette salle devient pérenne à partir de 2005.

Aujourd’hui, et pendant les 18 mois de travaux de l’Opéra Comique, les ateliers Berthier permettent d’entreposer une partie du matériel technique, de reconstituer un atelier de costumes pour les spectacles qui continuent à tourner, ainsi qu’à construire des éléments de décors pour les événements et spectacles organisés pendant la fermeture.

L’HISTOIRE DE L’OPÉRA COMIQUE L’Opéra Comique, créé sous le règne de Louis XIV en 1714, est l’une des plus anciennes institutions théâtrales et musicales de France avec l’Opéra de Paris et la Comédie-Française. Son histoire est tour à tour turbulente et prestigieuse jusqu’à son inscription sur la liste des théâtres nationaux en 2005.

Par extension, on appelle opéra-comique le genre de spectacle représenté par l’Opéra Comique. Comique ne signifie pas que le rire est obligatoire mais que les morceaux chantés s’intègrent à du théâtre parlé. L’opéra-comique s’oppose donc à l’opéra, entièrement chanté.

QUELQUES DATES 1714 Une troupe de forains obtient un privilège pour son spectacle, désormais nommé « Opéra Comique ». L’orchestre comprend une douzaine de musiciens. Le public est d’une grande mixité sociale.

1719-1751 Malgré plusieurs longues fermetures dues à la rivalité avec d’autres salles, l’Opéra Comique s’installe dans le paysage théâtral parisien. Son répertoire est publié à partir de 1737. Auteurs et compositeurs commencent à proposer des œuvres originales.

1743 Charles-Simon Favart est régisseur et Noverre maître de ballet de l’Opéra Comique.

1753 Création du premier opéra-comique avec partition entièrement originale : Les Troqueurs de Dauvergne, dans le cadre de la Querelle des Bouffons.

1783 L’Opéra Comique s’installe dans la première Salle Favart (architecte Jean-François Heurtier), bâtie aux frais du duc de Choiseul qui en a vendu le terrain au roi. Inauguration avec des œuvres de Grétry en présence de la reine Marie-Antoinette.

1807 L’Opéra Comique est porté sur la liste des quatre principaux théâtres parisiens et un décret fixe son genre : « comédie ou drame mêlés de couplets, d’ariettes ou de morceaux d’ensemble ».

1840 Deuxième Salle Favart (architecte Louis Charpentier), bâtie sur les ruines de l’incendie de 1838. Inauguration avec Le Pré-aux-clercs d’Hérold.

1864 Suppression des privilèges des théâtres et liberté des genres. L’Opéra Comique connaît de graves difficultés financières, entre autres car il verse un loyer à l’État.

1887 Incendie de la deuxième Salle Favart pendant une représentation (60 morts, 18 blessés). L’Opéra Comique s’installe place du Châtelet.

1898 Inauguration de la troisième Salle Favart (architecte Louis Bernier) en présence du Président de la République Félix Faure.

1932 Faillite. L’Opéra Comique est uni à l’Opéra de Paris sous une direction commune : c’est la Réunion des Théâtres Lyriques Nationaux.

1939 Au sein de la RTLN, l’Opéra Comique devient une succursale de l’Opéra.

1971 Directeur de la RTLN, Rolf Liebermann ferme le théâtre et licencie la troupe.

1978-1989 La Salle Favart est mise à disposition de l’Opéra. Dans ce contexte, recréation d’Atys de Lully par W. Christie et J.-M. Villégier à la Salle Favart en 1987.

1990 L’Opéra Comique retrouve son autonomie et devient une association, successivement dirigée par Thierry Fouquet, Pierre Médecin puis Jérôme Savary.

2005 L’Opéra Comique devient un Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), inscrit sur la liste des théâtres nationaux. Jérôme Deschamps prend la direction du théâtre en 2007.

2015 Olivier Mantei prend la tête de l’Opéra Comique, en même temps qu’une grande phase de travaux de 18 mois est lancée. LES TRAVAUX DE L’OPÉRA COMIQUE Depuis plusieurs années, l’Opéra Comique a fait l’objet de campagnes de restauration et de modernisation successives, concentrées pendant les périodes d’intersaison afin de conserver une activité lyrique. Ce fut le cas par exemple pour la restauration de la couverture du toit, de la verrière et du Foyer, du regroupement des bureaux, de la création d’un ascenseur public accessible aux personnes à mobilité réduite.

La dernière phase de travaux – phase de ventilation et de mise en conformité de la salle – nécessite néanmoins la fermeture totale du théâtre pendant 18 mois. Du 1er juillet 2015 au 31 décembre 2016, le théâtre est mis à nu pour permettre les interventions suivantes :

- mise aux normes de l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite (public et personnel) ; - sécurité et mise en conformité de l’édifice (désenfumage, ventilation, réseau électrique, sécurité incendie…) ; - regroupement des bureaux et optimisation des fonctionnalités (création d’un foyer du personnel) ; - réaménagement du central costumes et du pôle accessoires.

Nous vous proposons de suivre en images sur notre site internet l'actualité des travaux pendant toute la période de fermeture.

Un karaoké sur des airs d’opéra ? C’est l’Opéraoké !

Venez chanter avec nous

le 18 juin à 12h30 sur le Champ-de-Mars

L’Opéra Comique organise, en partenariat avec la Mairie de Paris, un grand karaoké lyrique au pied de la Tour Eiffel. L’idée est de rassembler le plus de participants possible – amateurs, connaisseurs ou chanteurs du dimanche. D’Offenbach à Bizet, les tubes du répertoire seront entonnés en chœur par le public qui suivra les paroles sur les écrans géants. Christophe Grapperon dirigera les musiciens et le chœur accentus sur scène, ainsi que tous les participants qui se tiendront sur la pelouse.

Cela ne se fera pas sans vous !

En attendant le 18 juin,

découvrez les airs, les tutoriels et les paroles sur notre site ou venez aux prochaines répétitions gratuites :

� le samedi 21 mai au Théâtre de la Colline � le dimanche 22 mai aux Arènes de Lutèce

Vous pouvez aussi gagner des places pour la saison 2017

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TOUS À L’OPÉRA ! ATELIERS BERTHIER samedi 7 mai 2016, de 10h30 à 18h

Malgré sa fermeture pour travaux, l’Opéra Comique vous accueille pour cette

10e édition des journées Tous à l’Opéra ! dans ses ateliers du 17e arrondissement

de Paris, à côté du boulevard Berthier. Cet espace habituellement réservé à

l’organisation de répétitions, a été investi pour la période de fermeture, par les

services techniques et l’atelier costumes du théâtre.

LE PROGRAMME Cette journée du 7 mai 2016 est placée sous le signe de l’Opéraoké, ce grand karaoké sur des airs d’opéra, qui sera organisé le 18 juin sur le Champ-de-Mars, en partenariat avec la Mairie de Paris. Tous ceux qui aiment chanter peuvent participer à cet événement gratuit. Alors vous aussi, venez chanter avec nous le 18 juin ! En attendant, initiez-vous au chant tout au long de la journée.

EN ACCÈS LIBRE – toute la journée

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER Visite libre des ateliers. Parcours fléché. SELFIE VIDEO Une cabine vidéo d’enregistrement sera à disposition pour chanter des airs d’opéras. Repartez avec un souvenir vidéo de votre expérience. ATELIER MAQUILLAGE Vos enfants pourront profiter de cette journée pour repartir avec un maquillage,

réalisé par une maquilleuse professionnelle du spectacle. SUR INSCRIPTION – sur place le jour même CHANTEZ EN CHŒUR ! Ateliers d'initiation au « chanter ensemble » avec la chef de chant Geneviève Boulestreau, sur les airs de l’Opéraoké. Plusieurs séances vous sont proposées : • 11h-11h30 pour les familles • 14h-15h15 tout public • 15h30-16h pour les familles • 16h-17h30 tout public

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER PETIT HISTORIQUE

Après le terrible incendie de 1887, et alors que la troisième salle Favart est en cours de construction, c’est un autre drame qui touche de près l’Opéra Comique. Le 6 janvier 1894, le feu ravage pour la deuxième fois les entrepôts et les décors de l’Opéra de Paris et de l’Opéra Comique, situés rue Richer dans le 9e arrondissement. Quatre pompiers périssent dans la catastrophe.

L’exiguïté des lieux provoquant l’entassement des décors, l’humidité et la poussière sont mis en cause. Après le sinistre, les médias accusent et réclament des solutions. D’autant plus que ces entrepôts sont situés dans un quartier fortement peuplé, le risque d’incendie est donc un réel danger pour tous les riverains. La décision est prise de déménager.

Le ministère de la Guerre offre deux terrains (les bastions 44 et 45) de l’enceinte fortifiée de Thiers, respectivement à l’Opéra de Paris et à l’Opéra Comique. L’un des avantages est l’absence de voisinage. La construction est confiée à un certain Charles Garnier.

De 1895 à 1898, Charles Garnier, accompagné de Gustave Eiffel, décide d’aménager de façon simple et à moindre coût ces nouveaux ateliers destinés aux peintres, aux serruriers et aux menuisiers. Les façades sont en meulière, agrémentées de pilastres en pierre et d’éléments décoratifs en brique. À cela s’ajoutent les bâtiments de stockage de décors et les ateliers des couturières. Les normes de sécurité modernes permettent de contenir tout départ de feu en 5 minutes.

Si l’ensemble des entrepôts et ateliers sont desservis par le tramway d’Asnières-Opéra en seulement 25 minutes, les décors eux ne peuvent bénéficier de la même facilité de transport. Il faut compter 2h-aller de marche pour apporter un décor.

En 1901, les travaux de clôture sont terminés. En 1958, l’architecte Michel Roux-Spitz rajoute deux édifices en béton armé.

En 1990, les ateliers sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Il s’agit de la seule œuvre à caractère industriel de Charles Garnier qui est aujourd’hui, comme hier, utilisée dans le même but.

En 1999 le ministère de la culture autorise l’Odéon Théâtre de l’Europe à installer une salle de répétition et des ateliers dans un des bâtiments.

En 2003, l’Odéon entreprend une grande phase de travaux de 4 ans et s’installe provisoirement dans un autre bâtiment du boulevard Berthier. Cette salle devient pérenne à partir de 2005.

Aujourd’hui, et pendant les 18 mois de travaux de l’Opéra Comique, les ateliers Berthier permettent d’entreposer une partie du matériel technique, de reconstituer un atelier de costumes pour les spectacles qui continuent à tourner, ainsi qu’à construire des éléments de décors pour les événements et spectacles organisés pendant la fermeture.

L’HISTOIRE DE L’OPÉRA COMIQUE L’Opéra Comique, créé sous le règne de Louis XIV en 1714, est l’une des plus anciennes institutions théâtrales et musicales de France avec l’Opéra de Paris et la Comédie-Française. Son histoire est tour à tour turbulente et prestigieuse jusqu’à son inscription sur la liste des théâtres nationaux en 2005.

Par extension, on appelle opéra-comique le genre de spectacle représenté par l’Opéra Comique. Comique ne signifie pas que le rire est obligatoire mais que les morceaux chantés s’intègrent à du théâtre parlé. L’opéra-comique s’oppose donc à l’opéra, entièrement chanté.

QUELQUES DATES 1714 Une troupe de forains obtient un privilège pour son spectacle, désormais nommé « Opéra Comique ». L’orchestre comprend une douzaine de musiciens. Le public est d’une grande mixité sociale.

1719-1751 Malgré plusieurs longues fermetures dues à la rivalité avec d’autres salles, l’Opéra Comique s’installe dans le paysage théâtral parisien. Son répertoire est publié à partir de 1737. Auteurs et compositeurs commencent à proposer des œuvres originales.

1743 Charles-Simon Favart est régisseur et Noverre maître de ballet de l’Opéra Comique.

1753 Création du premier opéra-comique avec partition entièrement originale : Les Troqueurs de Dauvergne, dans le cadre de la Querelle des Bouffons.

1783 L’Opéra Comique s’installe dans la première Salle Favart (architecte Jean-François Heurtier), bâtie aux frais du duc de Choiseul qui en a vendu le terrain au roi. Inauguration avec des œuvres de Grétry en présence de la reine Marie-Antoinette.

1807 L’Opéra Comique est porté sur la liste des quatre principaux théâtres parisiens et un décret fixe son genre : « comédie ou drame mêlés de couplets, d’ariettes ou de morceaux d’ensemble ».

1840 Deuxième Salle Favart (architecte Louis Charpentier), bâtie sur les ruines de l’incendie de 1838. Inauguration avec Le Pré-aux-clercs d’Hérold.

1864 Suppression des privilèges des théâtres et liberté des genres. L’Opéra Comique connaît de graves difficultés financières, entre autres car il verse un loyer à l’État.

1887 Incendie de la deuxième Salle Favart pendant une représentation (60 morts, 18 blessés). L’Opéra Comique s’installe place du Châtelet.

1898 Inauguration de la troisième Salle Favart (architecte Louis Bernier) en présence du Président de la République Félix Faure.

1932 Faillite. L’Opéra Comique est uni à l’Opéra de Paris sous une direction commune : c’est la Réunion des Théâtres Lyriques Nationaux.

1939 Au sein de la RTLN, l’Opéra Comique devient une succursale de l’Opéra.

1971 Directeur de la RTLN, Rolf Liebermann ferme le théâtre et licencie la troupe.

1978-1989 La Salle Favart est mise à disposition de l’Opéra. Dans ce contexte, recréation d’Atys de Lully par W. Christie et J.-M. Villégier à la Salle Favart en 1987.

1990 L’Opéra Comique retrouve son autonomie et devient une association, successivement dirigée par Thierry Fouquet, Pierre Médecin puis Jérôme Savary.

2005 L’Opéra Comique devient un Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), inscrit sur la liste des théâtres nationaux. Jérôme Deschamps prend la direction du théâtre en 2007.

2015 Olivier Mantei prend la tête de l’Opéra Comique, en même temps qu’une grande phase de travaux de 18 mois est lancée. LES TRAVAUX DE L’OPÉRA COMIQUE Depuis plusieurs années, l’Opéra Comique a fait l’objet de campagnes de restauration et de modernisation successives, concentrées pendant les périodes d’intersaison afin de conserver une activité lyrique. Ce fut le cas par exemple pour la restauration de la couverture du toit, de la verrière et du Foyer, du regroupement des bureaux, de la création d’un ascenseur public accessible aux personnes à mobilité réduite.

La dernière phase de travaux – phase de ventilation et de mise en conformité de la salle – nécessite néanmoins la fermeture totale du théâtre pendant 18 mois. Du 1er juillet 2015 au 31 décembre 2016, le théâtre est mis à nu pour permettre les interventions suivantes :

- mise aux normes de l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite (public et personnel) ; - sécurité et mise en conformité de l’édifice (désenfumage, ventilation, réseau électrique, sécurité incendie…) ; - regroupement des bureaux et optimisation des fonctionnalités (création d’un foyer du personnel) ; - réaménagement du central costumes et du pôle accessoires.

Nous vous proposons de suivre en images sur notre site internet l'actualité des travaux pendant toute la période de fermeture.

Un karaoké sur des airs d’opéra ? C’est l’Opéraoké !

Venez chanter avec nous

le 18 juin à 12h30 sur le Champ-de-Mars

L’Opéra Comique organise, en partenariat avec la Mairie de Paris, un grand karaoké lyrique au pied de la Tour Eiffel. L’idée est de rassembler le plus de participants possible – amateurs, connaisseurs ou chanteurs du dimanche. D’Offenbach à Bizet, les tubes du répertoire seront entonnés en chœur par le public qui suivra les paroles sur les écrans géants. Christophe Grapperon dirigera les musiciens et le chœur accentus sur scène, ainsi que tous les participants qui se tiendront sur la pelouse.

Cela ne se fera pas sans vous !

En attendant le 18 juin,

découvrez les airs, les tutoriels et les paroles sur notre site ou venez aux prochaines répétitions gratuites :

� le samedi 21 mai au Théâtre de la Colline � le dimanche 22 mai aux Arènes de Lutèce

Vous pouvez aussi gagner des places pour la saison 2017

en nous envoyant vos vidéos de chant à operaoke@opera-comique.com

ou en nous citant sur les réseaux sociaux avec #SelfieOperaoke

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TOUS À L’OPÉRA ! ATELIERS BERTHIER samedi 7 mai 2016, de 10h30 à 18h

Malgré sa fermeture pour travaux, l’Opéra Comique vous accueille pour cette

10e édition des journées Tous à l’Opéra ! dans ses ateliers du 17e arrondissement

de Paris, à côté du boulevard Berthier. Cet espace habituellement réservé à

l’organisation de répétitions, a été investi pour la période de fermeture, par les

services techniques et l’atelier costumes du théâtre.

LE PROGRAMME Cette journée du 7 mai 2016 est placée sous le signe de l’Opéraoké, ce grand karaoké sur des airs d’opéra, qui sera organisé le 18 juin sur le Champ-de-Mars, en partenariat avec la Mairie de Paris. Tous ceux qui aiment chanter peuvent participer à cet événement gratuit. Alors vous aussi, venez chanter avec nous le 18 juin ! En attendant, initiez-vous au chant tout au long de la journée.

EN ACCÈS LIBRE – toute la journée

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER Visite libre des ateliers. Parcours fléché. SELFIE VIDEO Une cabine vidéo d’enregistrement sera à disposition pour chanter des airs d’opéras. Repartez avec un souvenir vidéo de votre expérience. ATELIER MAQUILLAGE Vos enfants pourront profiter de cette journée pour repartir avec un maquillage,

réalisé par une maquilleuse professionnelle du spectacle. SUR INSCRIPTION – sur place le jour même CHANTEZ EN CHŒUR ! Ateliers d'initiation au « chanter ensemble » avec la chef de chant Geneviève Boulestreau, sur les airs de l’Opéraoké. Plusieurs séances vous sont proposées : • 11h-11h30 pour les familles • 14h-15h15 tout public • 15h30-16h pour les familles • 16h-17h30 tout public

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER PETIT HISTORIQUE

Après le terrible incendie de 1887, et alors que la troisième salle Favart est en cours de construction, c’est un autre drame qui touche de près l’Opéra Comique. Le 6 janvier 1894, le feu ravage pour la deuxième fois les entrepôts et les décors de l’Opéra de Paris et de l’Opéra Comique, situés rue Richer dans le 9e arrondissement. Quatre pompiers périssent dans la catastrophe.

L’exiguïté des lieux provoquant l’entassement des décors, l’humidité et la poussière sont mis en cause. Après le sinistre, les médias accusent et réclament des solutions. D’autant plus que ces entrepôts sont situés dans un quartier fortement peuplé, le risque d’incendie est donc un réel danger pour tous les riverains. La décision est prise de déménager.

Le ministère de la Guerre offre deux terrains (les bastions 44 et 45) de l’enceinte fortifiée de Thiers, respectivement à l’Opéra de Paris et à l’Opéra Comique. L’un des avantages est l’absence de voisinage. La construction est confiée à un certain Charles Garnier.

De 1895 à 1898, Charles Garnier, accompagné de Gustave Eiffel, décide d’aménager de façon simple et à moindre coût ces nouveaux ateliers destinés aux peintres, aux serruriers et aux menuisiers. Les façades sont en meulière, agrémentées de pilastres en pierre et d’éléments décoratifs en brique. À cela s’ajoutent les bâtiments de stockage de décors et les ateliers des couturières. Les normes de sécurité modernes permettent de contenir tout départ de feu en 5 minutes.

Si l’ensemble des entrepôts et ateliers sont desservis par le tramway d’Asnières-Opéra en seulement 25 minutes, les décors eux ne peuvent bénéficier de la même facilité de transport. Il faut compter 2h-aller de marche pour apporter un décor.

En 1901, les travaux de clôture sont terminés. En 1958, l’architecte Michel Roux-Spitz rajoute deux édifices en béton armé.

En 1990, les ateliers sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Il s’agit de la seule œuvre à caractère industriel de Charles Garnier qui est aujourd’hui, comme hier, utilisée dans le même but.

En 1999 le ministère de la culture autorise l’Odéon Théâtre de l’Europe à installer une salle de répétition et des ateliers dans un des bâtiments.

En 2003, l’Odéon entreprend une grande phase de travaux de 4 ans et s’installe provisoirement dans un autre bâtiment du boulevard Berthier. Cette salle devient pérenne à partir de 2005.

Aujourd’hui, et pendant les 18 mois de travaux de l’Opéra Comique, les ateliers Berthier permettent d’entreposer une partie du matériel technique, de reconstituer un atelier de costumes pour les spectacles qui continuent à tourner, ainsi qu’à construire des éléments de décors pour les événements et spectacles organisés pendant la fermeture.

L’HISTOIRE DE L’OPÉRA COMIQUE L’Opéra Comique, créé sous le règne de Louis XIV en 1714, est l’une des plus anciennes institutions théâtrales et musicales de France avec l’Opéra de Paris et la Comédie-Française. Son histoire est tour à tour turbulente et prestigieuse jusqu’à son inscription sur la liste des théâtres nationaux en 2005.

Par extension, on appelle opéra-comique le genre de spectacle représenté par l’Opéra Comique. Comique ne signifie pas que le rire est obligatoire mais que les morceaux chantés s’intègrent à du théâtre parlé. L’opéra-comique s’oppose donc à l’opéra, entièrement chanté.

QUELQUES DATES 1714 Une troupe de forains obtient un privilège pour son spectacle, désormais nommé « Opéra Comique ». L’orchestre comprend une douzaine de musiciens. Le public est d’une grande mixité sociale.

1719-1751 Malgré plusieurs longues fermetures dues à la rivalité avec d’autres salles, l’Opéra Comique s’installe dans le paysage théâtral parisien. Son répertoire est publié à partir de 1737. Auteurs et compositeurs commencent à proposer des œuvres originales.

1743 Charles-Simon Favart est régisseur et Noverre maître de ballet de l’Opéra Comique.

1753 Création du premier opéra-comique avec partition entièrement originale : Les Troqueurs de Dauvergne, dans le cadre de la Querelle des Bouffons.

1783 L’Opéra Comique s’installe dans la première Salle Favart (architecte Jean-François Heurtier), bâtie aux frais du duc de Choiseul qui en a vendu le terrain au roi. Inauguration avec des œuvres de Grétry en présence de la reine Marie-Antoinette.

1807 L’Opéra Comique est porté sur la liste des quatre principaux théâtres parisiens et un décret fixe son genre : « comédie ou drame mêlés de couplets, d’ariettes ou de morceaux d’ensemble ».

1840 Deuxième Salle Favart (architecte Louis Charpentier), bâtie sur les ruines de l’incendie de 1838. Inauguration avec Le Pré-aux-clercs d’Hérold.

1864 Suppression des privilèges des théâtres et liberté des genres. L’Opéra Comique connaît de graves difficultés financières, entre autres car il verse un loyer à l’État.

1887 Incendie de la deuxième Salle Favart pendant une représentation (60 morts, 18 blessés). L’Opéra Comique s’installe place du Châtelet.

1898 Inauguration de la troisième Salle Favart (architecte Louis Bernier) en présence du Président de la République Félix Faure.

1932 Faillite. L’Opéra Comique est uni à l’Opéra de Paris sous une direction commune : c’est la Réunion des Théâtres Lyriques Nationaux.

1939 Au sein de la RTLN, l’Opéra Comique devient une succursale de l’Opéra.

1971 Directeur de la RTLN, Rolf Liebermann ferme le théâtre et licencie la troupe.

1978-1989 La Salle Favart est mise à disposition de l’Opéra. Dans ce contexte, recréation d’Atys de Lully par W. Christie et J.-M. Villégier à la Salle Favart en 1987.

1990 L’Opéra Comique retrouve son autonomie et devient une association, successivement dirigée par Thierry Fouquet, Pierre Médecin puis Jérôme Savary.

2005 L’Opéra Comique devient un Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), inscrit sur la liste des théâtres nationaux. Jérôme Deschamps prend la direction du théâtre en 2007.

2015 Olivier Mantei prend la tête de l’Opéra Comique, en même temps qu’une grande phase de travaux de 18 mois est lancée. LES TRAVAUX DE L’OPÉRA COMIQUE Depuis plusieurs années, l’Opéra Comique a fait l’objet de campagnes de restauration et de modernisation successives, concentrées pendant les périodes d’intersaison afin de conserver une activité lyrique. Ce fut le cas par exemple pour la restauration de la couverture du toit, de la verrière et du Foyer, du regroupement des bureaux, de la création d’un ascenseur public accessible aux personnes à mobilité réduite.

La dernière phase de travaux – phase de ventilation et de mise en conformité de la salle – nécessite néanmoins la fermeture totale du théâtre pendant 18 mois. Du 1er juillet 2015 au 31 décembre 2016, le théâtre est mis à nu pour permettre les interventions suivantes :

- mise aux normes de l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite (public et personnel) ; - sécurité et mise en conformité de l’édifice (désenfumage, ventilation, réseau électrique, sécurité incendie…) ; - regroupement des bureaux et optimisation des fonctionnalités (création d’un foyer du personnel) ; - réaménagement du central costumes et du pôle accessoires.

Nous vous proposons de suivre en images sur notre site internet l'actualité des travaux pendant toute la période de fermeture.

Un karaoké sur des airs d’opéra ? C’est l’Opéraoké !

Venez chanter avec nous

le 18 juin à 12h30 sur le Champ-de-Mars

L’Opéra Comique organise, en partenariat avec la Mairie de Paris, un grand karaoké lyrique au pied de la Tour Eiffel. L’idée est de rassembler le plus de participants possible – amateurs, connaisseurs ou chanteurs du dimanche. D’Offenbach à Bizet, les tubes du répertoire seront entonnés en chœur par le public qui suivra les paroles sur les écrans géants. Christophe Grapperon dirigera les musiciens et le chœur accentus sur scène, ainsi que tous les participants qui se tiendront sur la pelouse.

Cela ne se fera pas sans vous !

En attendant le 18 juin,

découvrez les airs, les tutoriels et les paroles sur notre site ou venez aux prochaines répétitions gratuites :

� le samedi 21 mai au Théâtre de la Colline � le dimanche 22 mai aux Arènes de Lutèce

Vous pouvez aussi gagner des places pour la saison 2017

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TOUS À L’OPÉRA ! ATELIERS BERTHIER samedi 7 mai 2016, de 10h30 à 18h

Malgré sa fermeture pour travaux, l’Opéra Comique vous accueille pour cette

10e édition des journées Tous à l’Opéra ! dans ses ateliers du 17e arrondissement

de Paris, à côté du boulevard Berthier. Cet espace habituellement réservé à

l’organisation de répétitions, a été investi pour la période de fermeture, par les

services techniques et l’atelier costumes du théâtre.

LE PROGRAMME Cette journée du 7 mai 2016 est placée sous le signe de l’Opéraoké, ce grand karaoké sur des airs d’opéra, qui sera organisé le 18 juin sur le Champ-de-Mars, en partenariat avec la Mairie de Paris. Tous ceux qui aiment chanter peuvent participer à cet événement gratuit. Alors vous aussi, venez chanter avec nous le 18 juin ! En attendant, initiez-vous au chant tout au long de la journée.

EN ACCÈS LIBRE – toute la journée

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER Visite libre des ateliers. Parcours fléché. SELFIE VIDEO Une cabine vidéo d’enregistrement sera à disposition pour chanter des airs d’opéras. Repartez avec un souvenir vidéo de votre expérience. ATELIER MAQUILLAGE Vos enfants pourront profiter de cette journée pour repartir avec un maquillage,

réalisé par une maquilleuse professionnelle du spectacle. SUR INSCRIPTION – sur place le jour même CHANTEZ EN CHŒUR ! Ateliers d'initiation au « chanter ensemble » avec la chef de chant Geneviève Boulestreau, sur les airs de l’Opéraoké. Plusieurs séances vous sont proposées : • 11h-11h30 pour les familles • 14h-15h15 tout public • 15h30-16h pour les familles • 16h-17h30 tout public

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER PETIT HISTORIQUE

Après le terrible incendie de 1887, et alors que la troisième salle Favart est en cours de construction, c’est un autre drame qui touche de près l’Opéra Comique. Le 6 janvier 1894, le feu ravage pour la deuxième fois les entrepôts et les décors de l’Opéra de Paris et de l’Opéra Comique, situés rue Richer dans le 9e arrondissement. Quatre pompiers périssent dans la catastrophe.

L’exiguïté des lieux provoquant l’entassement des décors, l’humidité et la poussière sont mis en cause. Après le sinistre, les médias accusent et réclament des solutions. D’autant plus que ces entrepôts sont situés dans un quartier fortement peuplé, le risque d’incendie est donc un réel danger pour tous les riverains. La décision est prise de déménager.

Le ministère de la Guerre offre deux terrains (les bastions 44 et 45) de l’enceinte fortifiée de Thiers, respectivement à l’Opéra de Paris et à l’Opéra Comique. L’un des avantages est l’absence de voisinage. La construction est confiée à un certain Charles Garnier.

De 1895 à 1898, Charles Garnier, accompagné de Gustave Eiffel, décide d’aménager de façon simple et à moindre coût ces nouveaux ateliers destinés aux peintres, aux serruriers et aux menuisiers. Les façades sont en meulière, agrémentées de pilastres en pierre et d’éléments décoratifs en brique. À cela s’ajoutent les bâtiments de stockage de décors et les ateliers des couturières. Les normes de sécurité modernes permettent de contenir tout départ de feu en 5 minutes.

Si l’ensemble des entrepôts et ateliers sont desservis par le tramway d’Asnières-Opéra en seulement 25 minutes, les décors eux ne peuvent bénéficier de la même facilité de transport. Il faut compter 2h-aller de marche pour apporter un décor.

En 1901, les travaux de clôture sont terminés. En 1958, l’architecte Michel Roux-Spitz rajoute deux édifices en béton armé.

En 1990, les ateliers sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Il s’agit de la seule œuvre à caractère industriel de Charles Garnier qui est aujourd’hui, comme hier, utilisée dans le même but.

En 1999 le ministère de la culture autorise l’Odéon Théâtre de l’Europe à installer une salle de répétition et des ateliers dans un des bâtiments.

En 2003, l’Odéon entreprend une grande phase de travaux de 4 ans et s’installe provisoirement dans un autre bâtiment du boulevard Berthier. Cette salle devient pérenne à partir de 2005.

Aujourd’hui, et pendant les 18 mois de travaux de l’Opéra Comique, les ateliers Berthier permettent d’entreposer une partie du matériel technique, de reconstituer un atelier de costumes pour les spectacles qui continuent à tourner, ainsi qu’à construire des éléments de décors pour les événements et spectacles organisés pendant la fermeture.

L’HISTOIRE DE L’OPÉRA COMIQUE L’Opéra Comique, créé sous le règne de Louis XIV en 1714, est l’une des plus anciennes institutions théâtrales et musicales de France avec l’Opéra de Paris et la Comédie-Française. Son histoire est tour à tour turbulente et prestigieuse jusqu’à son inscription sur la liste des théâtres nationaux en 2005.

Par extension, on appelle opéra-comique le genre de spectacle représenté par l’Opéra Comique. Comique ne signifie pas que le rire est obligatoire mais que les morceaux chantés s’intègrent à du théâtre parlé. L’opéra-comique s’oppose donc à l’opéra, entièrement chanté.

QUELQUES DATES 1714 Une troupe de forains obtient un privilège pour son spectacle, désormais nommé « Opéra Comique ». L’orchestre comprend une douzaine de musiciens. Le public est d’une grande mixité sociale.

1719-1751 Malgré plusieurs longues fermetures dues à la rivalité avec d’autres salles, l’Opéra Comique s’installe dans le paysage théâtral parisien. Son répertoire est publié à partir de 1737. Auteurs et compositeurs commencent à proposer des œuvres originales.

1743 Charles-Simon Favart est régisseur et Noverre maître de ballet de l’Opéra Comique.

1753 Création du premier opéra-comique avec partition entièrement originale : Les Troqueurs de Dauvergne, dans le cadre de la Querelle des Bouffons.

1783 L’Opéra Comique s’installe dans la première Salle Favart (architecte Jean-François Heurtier), bâtie aux frais du duc de Choiseul qui en a vendu le terrain au roi. Inauguration avec des œuvres de Grétry en présence de la reine Marie-Antoinette.

1807 L’Opéra Comique est porté sur la liste des quatre principaux théâtres parisiens et un décret fixe son genre : « comédie ou drame mêlés de couplets, d’ariettes ou de morceaux d’ensemble ».

1840 Deuxième Salle Favart (architecte Louis Charpentier), bâtie sur les ruines de l’incendie de 1838. Inauguration avec Le Pré-aux-clercs d’Hérold.

1864 Suppression des privilèges des théâtres et liberté des genres. L’Opéra Comique connaît de graves difficultés financières, entre autres car il verse un loyer à l’État.

1887 Incendie de la deuxième Salle Favart pendant une représentation (60 morts, 18 blessés). L’Opéra Comique s’installe place du Châtelet.

1898 Inauguration de la troisième Salle Favart (architecte Louis Bernier) en présence du Président de la République Félix Faure.

1932 Faillite. L’Opéra Comique est uni à l’Opéra de Paris sous une direction commune : c’est la Réunion des Théâtres Lyriques Nationaux.

1939 Au sein de la RTLN, l’Opéra Comique devient une succursale de l’Opéra.

1971 Directeur de la RTLN, Rolf Liebermann ferme le théâtre et licencie la troupe.

1978-1989 La Salle Favart est mise à disposition de l’Opéra. Dans ce contexte, recréation d’Atys de Lully par W. Christie et J.-M. Villégier à la Salle Favart en 1987.

1990 L’Opéra Comique retrouve son autonomie et devient une association, successivement dirigée par Thierry Fouquet, Pierre Médecin puis Jérôme Savary.

2005 L’Opéra Comique devient un Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), inscrit sur la liste des théâtres nationaux. Jérôme Deschamps prend la direction du théâtre en 2007.

2015 Olivier Mantei prend la tête de l’Opéra Comique, en même temps qu’une grande phase de travaux de 18 mois est lancée. LES TRAVAUX DE L’OPÉRA COMIQUE Depuis plusieurs années, l’Opéra Comique a fait l’objet de campagnes de restauration et de modernisation successives, concentrées pendant les périodes d’intersaison afin de conserver une activité lyrique. Ce fut le cas par exemple pour la restauration de la couverture du toit, de la verrière et du Foyer, du regroupement des bureaux, de la création d’un ascenseur public accessible aux personnes à mobilité réduite.

La dernière phase de travaux – phase de ventilation et de mise en conformité de la salle – nécessite néanmoins la fermeture totale du théâtre pendant 18 mois. Du 1er juillet 2015 au 31 décembre 2016, le théâtre est mis à nu pour permettre les interventions suivantes :

- mise aux normes de l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite (public et personnel) ; - sécurité et mise en conformité de l’édifice (désenfumage, ventilation, réseau électrique, sécurité incendie…) ; - regroupement des bureaux et optimisation des fonctionnalités (création d’un foyer du personnel) ; - réaménagement du central costumes et du pôle accessoires.

Nous vous proposons de suivre en images sur notre site internet l'actualité des travaux pendant toute la période de fermeture.

Un karaoké sur des airs d’opéra ? C’est l’Opéraoké !

Venez chanter avec nous

le 18 juin à 12h30 sur le Champ-de-Mars

L’Opéra Comique organise, en partenariat avec la Mairie de Paris, un grand karaoké lyrique au pied de la Tour Eiffel. L’idée est de rassembler le plus de participants possible – amateurs, connaisseurs ou chanteurs du dimanche. D’Offenbach à Bizet, les tubes du répertoire seront entonnés en chœur par le public qui suivra les paroles sur les écrans géants. Christophe Grapperon dirigera les musiciens et le chœur accentus sur scène, ainsi que tous les participants qui se tiendront sur la pelouse.

Cela ne se fera pas sans vous !

En attendant le 18 juin,

découvrez les airs, les tutoriels et les paroles sur notre site ou venez aux prochaines répétitions gratuites :

� le samedi 21 mai au Théâtre de la Colline � le dimanche 22 mai aux Arènes de Lutèce

Vous pouvez aussi gagner des places pour la saison 2017

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TOUS À L’OPÉRA ! ATELIERS BERTHIER samedi 7 mai 2016, de 10h30 à 18h

Malgré sa fermeture pour travaux, l’Opéra Comique vous accueille pour cette

10e édition des journées Tous à l’Opéra ! dans ses ateliers du 17e arrondissement

de Paris, à côté du boulevard Berthier. Cet espace habituellement réservé à

l’organisation de répétitions, a été investi pour la période de fermeture, par les

services techniques et l’atelier costumes du théâtre.

LE PROGRAMME Cette journée du 7 mai 2016 est placée sous le signe de l’Opéraoké, ce grand karaoké sur des airs d’opéra, qui sera organisé le 18 juin sur le Champ-de-Mars, en partenariat avec la Mairie de Paris. Tous ceux qui aiment chanter peuvent participer à cet événement gratuit. Alors vous aussi, venez chanter avec nous le 18 juin ! En attendant, initiez-vous au chant tout au long de la journée.

EN ACCÈS LIBRE – toute la journée

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER Visite libre des ateliers. Parcours fléché. SELFIE VIDEO Une cabine vidéo d’enregistrement sera à disposition pour chanter des airs d’opéras. Repartez avec un souvenir vidéo de votre expérience. ATELIER MAQUILLAGE Vos enfants pourront profiter de cette journée pour repartir avec un maquillage,

réalisé par une maquilleuse professionnelle du spectacle. SUR INSCRIPTION – sur place le jour même CHANTEZ EN CHŒUR ! Ateliers d'initiation au « chanter ensemble » avec la chef de chant Geneviève Boulestreau, sur les airs de l’Opéraoké. Plusieurs séances vous sont proposées : • 11h-11h30 pour les familles • 14h-15h15 tout public • 15h30-16h pour les familles • 16h-17h30 tout public

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER PETIT HISTORIQUE

Après le terrible incendie de 1887, et alors que la troisième salle Favart est en cours de construction, c’est un autre drame qui touche de près l’Opéra Comique. Le 6 janvier 1894, le feu ravage pour la deuxième fois les entrepôts et les décors de l’Opéra de Paris et de l’Opéra Comique, situés rue Richer dans le 9e arrondissement. Quatre pompiers périssent dans la catastrophe.

L’exiguïté des lieux provoquant l’entassement des décors, l’humidité et la poussière sont mis en cause. Après le sinistre, les médias accusent et réclament des solutions. D’autant plus que ces entrepôts sont situés dans un quartier fortement peuplé, le risque d’incendie est donc un réel danger pour tous les riverains. La décision est prise de déménager.

Le ministère de la Guerre offre deux terrains (les bastions 44 et 45) de l’enceinte fortifiée de Thiers, respectivement à l’Opéra de Paris et à l’Opéra Comique. L’un des avantages est l’absence de voisinage. La construction est confiée à un certain Charles Garnier.

De 1895 à 1898, Charles Garnier, accompagné de Gustave Eiffel, décide d’aménager de façon simple et à moindre coût ces nouveaux ateliers destinés aux peintres, aux serruriers et aux menuisiers. Les façades sont en meulière, agrémentées de pilastres en pierre et d’éléments décoratifs en brique. À cela s’ajoutent les bâtiments de stockage de décors et les ateliers des couturières. Les normes de sécurité modernes permettent de contenir tout départ de feu en 5 minutes.

Si l’ensemble des entrepôts et ateliers sont desservis par le tramway d’Asnières-Opéra en seulement 25 minutes, les décors eux ne peuvent bénéficier de la même facilité de transport. Il faut compter 2h-aller de marche pour apporter un décor.

En 1901, les travaux de clôture sont terminés. En 1958, l’architecte Michel Roux-Spitz rajoute deux édifices en béton armé.

En 1990, les ateliers sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Il s’agit de la seule œuvre à caractère industriel de Charles Garnier qui est aujourd’hui, comme hier, utilisée dans le même but.

En 1999 le ministère de la culture autorise l’Odéon Théâtre de l’Europe à installer une salle de répétition et des ateliers dans un des bâtiments.

En 2003, l’Odéon entreprend une grande phase de travaux de 4 ans et s’installe provisoirement dans un autre bâtiment du boulevard Berthier. Cette salle devient pérenne à partir de 2005.

Aujourd’hui, et pendant les 18 mois de travaux de l’Opéra Comique, les ateliers Berthier permettent d’entreposer une partie du matériel technique, de reconstituer un atelier de costumes pour les spectacles qui continuent à tourner, ainsi qu’à construire des éléments de décors pour les événements et spectacles organisés pendant la fermeture.

L’HISTOIRE DE L’OPÉRA COMIQUE L’Opéra Comique, créé sous le règne de Louis XIV en 1714, est l’une des plus anciennes institutions théâtrales et musicales de France avec l’Opéra de Paris et la Comédie-Française. Son histoire est tour à tour turbulente et prestigieuse jusqu’à son inscription sur la liste des théâtres nationaux en 2005.

Par extension, on appelle opéra-comique le genre de spectacle représenté par l’Opéra Comique. Comique ne signifie pas que le rire est obligatoire mais que les morceaux chantés s’intègrent à du théâtre parlé. L’opéra-comique s’oppose donc à l’opéra, entièrement chanté.

QUELQUES DATES 1714 Une troupe de forains obtient un privilège pour son spectacle, désormais nommé « Opéra Comique ». L’orchestre comprend une douzaine de musiciens. Le public est d’une grande mixité sociale.

1719-1751 Malgré plusieurs longues fermetures dues à la rivalité avec d’autres salles, l’Opéra Comique s’installe dans le paysage théâtral parisien. Son répertoire est publié à partir de 1737. Auteurs et compositeurs commencent à proposer des œuvres originales.

1743 Charles-Simon Favart est régisseur et Noverre maître de ballet de l’Opéra Comique.

1753 Création du premier opéra-comique avec partition entièrement originale : Les Troqueurs de Dauvergne, dans le cadre de la Querelle des Bouffons.

1783 L’Opéra Comique s’installe dans la première Salle Favart (architecte Jean-François Heurtier), bâtie aux frais du duc de Choiseul qui en a vendu le terrain au roi. Inauguration avec des œuvres de Grétry en présence de la reine Marie-Antoinette.

1807 L’Opéra Comique est porté sur la liste des quatre principaux théâtres parisiens et un décret fixe son genre : « comédie ou drame mêlés de couplets, d’ariettes ou de morceaux d’ensemble ».

1840 Deuxième Salle Favart (architecte Louis Charpentier), bâtie sur les ruines de l’incendie de 1838. Inauguration avec Le Pré-aux-clercs d’Hérold.

1864 Suppression des privilèges des théâtres et liberté des genres. L’Opéra Comique connaît de graves difficultés financières, entre autres car il verse un loyer à l’État.

1887 Incendie de la deuxième Salle Favart pendant une représentation (60 morts, 18 blessés). L’Opéra Comique s’installe place du Châtelet.

1898 Inauguration de la troisième Salle Favart (architecte Louis Bernier) en présence du Président de la République Félix Faure.

1932 Faillite. L’Opéra Comique est uni à l’Opéra de Paris sous une direction commune : c’est la Réunion des Théâtres Lyriques Nationaux.

1939 Au sein de la RTLN, l’Opéra Comique devient une succursale de l’Opéra.

1971 Directeur de la RTLN, Rolf Liebermann ferme le théâtre et licencie la troupe.

1978-1989 La Salle Favart est mise à disposition de l’Opéra. Dans ce contexte, recréation d’Atys de Lully par W. Christie et J.-M. Villégier à la Salle Favart en 1987.

1990 L’Opéra Comique retrouve son autonomie et devient une association, successivement dirigée par Thierry Fouquet, Pierre Médecin puis Jérôme Savary.

2005 L’Opéra Comique devient un Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), inscrit sur la liste des théâtres nationaux. Jérôme Deschamps prend la direction du théâtre en 2007.

2015 Olivier Mantei prend la tête de l’Opéra Comique, en même temps qu’une grande phase de travaux de 18 mois est lancée. LES TRAVAUX DE L’OPÉRA COMIQUE Depuis plusieurs années, l’Opéra Comique a fait l’objet de campagnes de restauration et de modernisation successives, concentrées pendant les périodes d’intersaison afin de conserver une activité lyrique. Ce fut le cas par exemple pour la restauration de la couverture du toit, de la verrière et du Foyer, du regroupement des bureaux, de la création d’un ascenseur public accessible aux personnes à mobilité réduite.

La dernière phase de travaux – phase de ventilation et de mise en conformité de la salle – nécessite néanmoins la fermeture totale du théâtre pendant 18 mois. Du 1er juillet 2015 au 31 décembre 2016, le théâtre est mis à nu pour permettre les interventions suivantes :

- mise aux normes de l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite (public et personnel) ; - sécurité et mise en conformité de l’édifice (désenfumage, ventilation, réseau électrique, sécurité incendie…) ; - regroupement des bureaux et optimisation des fonctionnalités (création d’un foyer du personnel) ; - réaménagement du central costumes et du pôle accessoires.

Nous vous proposons de suivre en images sur notre site internet l'actualité des travaux pendant toute la période de fermeture.

Un karaoké sur des airs d’opéra ? C’est l’Opéraoké !

Venez chanter avec nous

le 18 juin à 12h30 sur le Champ-de-Mars

L’Opéra Comique organise, en partenariat avec la Mairie de Paris, un grand karaoké lyrique au pied de la Tour Eiffel. L’idée est de rassembler le plus de participants possible – amateurs, connaisseurs ou chanteurs du dimanche. D’Offenbach à Bizet, les tubes du répertoire seront entonnés en chœur par le public qui suivra les paroles sur les écrans géants. Christophe Grapperon dirigera les musiciens et le chœur accentus sur scène, ainsi que tous les participants qui se tiendront sur la pelouse.

Cela ne se fera pas sans vous !

En attendant le 18 juin,

découvrez les airs, les tutoriels et les paroles sur notre site ou venez aux prochaines répétitions gratuites :

� le samedi 21 mai au Théâtre de la Colline � le dimanche 22 mai aux Arènes de Lutèce

Vous pouvez aussi gagner des places pour la saison 2017

en nous envoyant vos vidéos de chant à operaoke@opera-comique.com

ou en nous citant sur les réseaux sociaux avec #SelfieOperaoke

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TOUS À L’OPÉRA ! ATELIERS BERTHIER samedi 7 mai 2016, de 10h30 à 18h

Malgré sa fermeture pour travaux, l’Opéra Comique vous accueille pour cette

10e édition des journées Tous à l’Opéra ! dans ses ateliers du 17e arrondissement

de Paris, à côté du boulevard Berthier. Cet espace habituellement réservé à

l’organisation de répétitions, a été investi pour la période de fermeture, par les

services techniques et l’atelier costumes du théâtre.

LE PROGRAMME Cette journée du 7 mai 2016 est placée sous le signe de l’Opéraoké, ce grand karaoké sur des airs d’opéra, qui sera organisé le 18 juin sur le Champ-de-Mars, en partenariat avec la Mairie de Paris. Tous ceux qui aiment chanter peuvent participer à cet événement gratuit. Alors vous aussi, venez chanter avec nous le 18 juin ! En attendant, initiez-vous au chant tout au long de la journée.

EN ACCÈS LIBRE – toute la journée

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER Visite libre des ateliers. Parcours fléché. SELFIE VIDEO Une cabine vidéo d’enregistrement sera à disposition pour chanter des airs d’opéras. Repartez avec un souvenir vidéo de votre expérience. ATELIER MAQUILLAGE Vos enfants pourront profiter de cette journée pour repartir avec un maquillage,

réalisé par une maquilleuse professionnelle du spectacle. SUR INSCRIPTION – sur place le jour même CHANTEZ EN CHŒUR ! Ateliers d'initiation au « chanter ensemble » avec la chef de chant Geneviève Boulestreau, sur les airs de l’Opéraoké. Plusieurs séances vous sont proposées : • 11h-11h30 pour les familles • 14h-15h15 tout public • 15h30-16h pour les familles • 16h-17h30 tout public

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER PETIT HISTORIQUE

Après le terrible incendie de 1887, et alors que la troisième salle Favart est en cours de construction, c’est un autre drame qui touche de près l’Opéra Comique. Le 6 janvier 1894, le feu ravage pour la deuxième fois les entrepôts et les décors de l’Opéra de Paris et de l’Opéra Comique, situés rue Richer dans le 9e arrondissement. Quatre pompiers périssent dans la catastrophe.

L’exiguïté des lieux provoquant l’entassement des décors, l’humidité et la poussière sont mis en cause. Après le sinistre, les médias accusent et réclament des solutions. D’autant plus que ces entrepôts sont situés dans un quartier fortement peuplé, le risque d’incendie est donc un réel danger pour tous les riverains. La décision est prise de déménager.

Le ministère de la Guerre offre deux terrains (les bastions 44 et 45) de l’enceinte fortifiée de Thiers, respectivement à l’Opéra de Paris et à l’Opéra Comique. L’un des avantages est l’absence de voisinage. La construction est confiée à un certain Charles Garnier.

De 1895 à 1898, Charles Garnier, accompagné de Gustave Eiffel, décide d’aménager de façon simple et à moindre coût ces nouveaux ateliers destinés aux peintres, aux serruriers et aux menuisiers. Les façades sont en meulière, agrémentées de pilastres en pierre et d’éléments décoratifs en brique. À cela s’ajoutent les bâtiments de stockage de décors et les ateliers des couturières. Les normes de sécurité modernes permettent de contenir tout départ de feu en 5 minutes.

Si l’ensemble des entrepôts et ateliers sont desservis par le tramway d’Asnières-Opéra en seulement 25 minutes, les décors eux ne peuvent bénéficier de la même facilité de transport. Il faut compter 2h-aller de marche pour apporter un décor.

En 1901, les travaux de clôture sont terminés. En 1958, l’architecte Michel Roux-Spitz rajoute deux édifices en béton armé.

En 1990, les ateliers sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Il s’agit de la seule œuvre à caractère industriel de Charles Garnier qui est aujourd’hui, comme hier, utilisée dans le même but.

En 1999 le ministère de la culture autorise l’Odéon Théâtre de l’Europe à installer une salle de répétition et des ateliers dans un des bâtiments.

En 2003, l’Odéon entreprend une grande phase de travaux de 4 ans et s’installe provisoirement dans un autre bâtiment du boulevard Berthier. Cette salle devient pérenne à partir de 2005.

Aujourd’hui, et pendant les 18 mois de travaux de l’Opéra Comique, les ateliers Berthier permettent d’entreposer une partie du matériel technique, de reconstituer un atelier de costumes pour les spectacles qui continuent à tourner, ainsi qu’à construire des éléments de décors pour les événements et spectacles organisés pendant la fermeture.

L’HISTOIRE DE L’OPÉRA COMIQUE L’Opéra Comique, créé sous le règne de Louis XIV en 1714, est l’une des plus anciennes institutions théâtrales et musicales de France avec l’Opéra de Paris et la Comédie-Française. Son histoire est tour à tour turbulente et prestigieuse jusqu’à son inscription sur la liste des théâtres nationaux en 2005.

Par extension, on appelle opéra-comique le genre de spectacle représenté par l’Opéra Comique. Comique ne signifie pas que le rire est obligatoire mais que les morceaux chantés s’intègrent à du théâtre parlé. L’opéra-comique s’oppose donc à l’opéra, entièrement chanté.

QUELQUES DATES 1714 Une troupe de forains obtient un privilège pour son spectacle, désormais nommé « Opéra Comique ». L’orchestre comprend une douzaine de musiciens. Le public est d’une grande mixité sociale.

1719-1751 Malgré plusieurs longues fermetures dues à la rivalité avec d’autres salles, l’Opéra Comique s’installe dans le paysage théâtral parisien. Son répertoire est publié à partir de 1737. Auteurs et compositeurs commencent à proposer des œuvres originales.

1743 Charles-Simon Favart est régisseur et Noverre maître de ballet de l’Opéra Comique.

1753 Création du premier opéra-comique avec partition entièrement originale : Les Troqueurs de Dauvergne, dans le cadre de la Querelle des Bouffons.

1783 L’Opéra Comique s’installe dans la première Salle Favart (architecte Jean-François Heurtier), bâtie aux frais du duc de Choiseul qui en a vendu le terrain au roi. Inauguration avec des œuvres de Grétry en présence de la reine Marie-Antoinette.

1807 L’Opéra Comique est porté sur la liste des quatre principaux théâtres parisiens et un décret fixe son genre : « comédie ou drame mêlés de couplets, d’ariettes ou de morceaux d’ensemble ».

1840 Deuxième Salle Favart (architecte Louis Charpentier), bâtie sur les ruines de l’incendie de 1838. Inauguration avec Le Pré-aux-clercs d’Hérold.

1864 Suppression des privilèges des théâtres et liberté des genres. L’Opéra Comique connaît de graves difficultés financières, entre autres car il verse un loyer à l’État.

1887 Incendie de la deuxième Salle Favart pendant une représentation (60 morts, 18 blessés). L’Opéra Comique s’installe place du Châtelet.

1898 Inauguration de la troisième Salle Favart (architecte Louis Bernier) en présence du Président de la République Félix Faure.

1932 Faillite. L’Opéra Comique est uni à l’Opéra de Paris sous une direction commune : c’est la Réunion des Théâtres Lyriques Nationaux.

1939 Au sein de la RTLN, l’Opéra Comique devient une succursale de l’Opéra.

1971 Directeur de la RTLN, Rolf Liebermann ferme le théâtre et licencie la troupe.

1978-1989 La Salle Favart est mise à disposition de l’Opéra. Dans ce contexte, recréation d’Atys de Lully par W. Christie et J.-M. Villégier à la Salle Favart en 1987.

1990 L’Opéra Comique retrouve son autonomie et devient une association, successivement dirigée par Thierry Fouquet, Pierre Médecin puis Jérôme Savary.

2005 L’Opéra Comique devient un Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), inscrit sur la liste des théâtres nationaux. Jérôme Deschamps prend la direction du théâtre en 2007.

2015 Olivier Mantei prend la tête de l’Opéra Comique, en même temps qu’une grande phase de travaux de 18 mois est lancée. LES TRAVAUX DE L’OPÉRA COMIQUE Depuis plusieurs années, l’Opéra Comique a fait l’objet de campagnes de restauration et de modernisation successives, concentrées pendant les périodes d’intersaison afin de conserver une activité lyrique. Ce fut le cas par exemple pour la restauration de la couverture du toit, de la verrière et du Foyer, du regroupement des bureaux, de la création d’un ascenseur public accessible aux personnes à mobilité réduite.

La dernière phase de travaux – phase de ventilation et de mise en conformité de la salle – nécessite néanmoins la fermeture totale du théâtre pendant 18 mois. Du 1er juillet 2015 au 31 décembre 2016, le théâtre est mis à nu pour permettre les interventions suivantes :

- mise aux normes de l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite (public et personnel) ; - sécurité et mise en conformité de l’édifice (désenfumage, ventilation, réseau électrique, sécurité incendie…) ; - regroupement des bureaux et optimisation des fonctionnalités (création d’un foyer du personnel) ; - réaménagement du central costumes et du pôle accessoires.

Nous vous proposons de suivre en images sur notre site internet l'actualité des travaux pendant toute la période de fermeture.

Un karaoké sur des airs d’opéra ? C’est l’Opéraoké !

Venez chanter avec nous

le 18 juin à 12h30 sur le Champ-de-Mars

L’Opéra Comique organise, en partenariat avec la Mairie de Paris, un grand karaoké lyrique au pied de la Tour Eiffel. L’idée est de rassembler le plus de participants possible – amateurs, connaisseurs ou chanteurs du dimanche. D’Offenbach à Bizet, les tubes du répertoire seront entonnés en chœur par le public qui suivra les paroles sur les écrans géants. Christophe Grapperon dirigera les musiciens et le chœur accentus sur scène, ainsi que tous les participants qui se tiendront sur la pelouse.

Cela ne se fera pas sans vous !

En attendant le 18 juin,

découvrez les airs, les tutoriels et les paroles sur notre site ou venez aux prochaines répétitions gratuites :

� le samedi 21 mai au Théâtre de la Colline � le dimanche 22 mai aux Arènes de Lutèce

Vous pouvez aussi gagner des places pour la saison 2017

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TOUS À L’OPÉRA ! ATELIERS BERTHIER samedi 7 mai 2016, de 10h30 à 18h

Malgré sa fermeture pour travaux, l’Opéra Comique vous accueille pour cette

10e édition des journées Tous à l’Opéra ! dans ses ateliers du 17e arrondissement

de Paris, à côté du boulevard Berthier. Cet espace habituellement réservé à

l’organisation de répétitions, a été investi pour la période de fermeture, par les

services techniques et l’atelier costumes du théâtre.

LE PROGRAMME Cette journée du 7 mai 2016 est placée sous le signe de l’Opéraoké, ce grand karaoké sur des airs d’opéra, qui sera organisé le 18 juin sur le Champ-de-Mars, en partenariat avec la Mairie de Paris. Tous ceux qui aiment chanter peuvent participer à cet événement gratuit. Alors vous aussi, venez chanter avec nous le 18 juin ! En attendant, initiez-vous au chant tout au long de la journée.

EN ACCÈS LIBRE – toute la journée

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER Visite libre des ateliers. Parcours fléché. SELFIE VIDEO Une cabine vidéo d’enregistrement sera à disposition pour chanter des airs d’opéras. Repartez avec un souvenir vidéo de votre expérience. ATELIER MAQUILLAGE Vos enfants pourront profiter de cette journée pour repartir avec un maquillage,

réalisé par une maquilleuse professionnelle du spectacle. SUR INSCRIPTION – sur place le jour même CHANTEZ EN CHŒUR ! Ateliers d'initiation au « chanter ensemble » avec la chef de chant Geneviève Boulestreau, sur les airs de l’Opéraoké. Plusieurs séances vous sont proposées : • 11h-11h30 pour les familles • 14h-15h15 tout public • 15h30-16h pour les familles • 16h-17h30 tout public

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER PETIT HISTORIQUE

Après le terrible incendie de 1887, et alors que la troisième salle Favart est en cours de construction, c’est un autre drame qui touche de près l’Opéra Comique. Le 6 janvier 1894, le feu ravage pour la deuxième fois les entrepôts et les décors de l’Opéra de Paris et de l’Opéra Comique, situés rue Richer dans le 9e arrondissement. Quatre pompiers périssent dans la catastrophe.

L’exiguïté des lieux provoquant l’entassement des décors, l’humidité et la poussière sont mis en cause. Après le sinistre, les médias accusent et réclament des solutions. D’autant plus que ces entrepôts sont situés dans un quartier fortement peuplé, le risque d’incendie est donc un réel danger pour tous les riverains. La décision est prise de déménager.

Le ministère de la Guerre offre deux terrains (les bastions 44 et 45) de l’enceinte fortifiée de Thiers, respectivement à l’Opéra de Paris et à l’Opéra Comique. L’un des avantages est l’absence de voisinage. La construction est confiée à un certain Charles Garnier.

De 1895 à 1898, Charles Garnier, accompagné de Gustave Eiffel, décide d’aménager de façon simple et à moindre coût ces nouveaux ateliers destinés aux peintres, aux serruriers et aux menuisiers. Les façades sont en meulière, agrémentées de pilastres en pierre et d’éléments décoratifs en brique. À cela s’ajoutent les bâtiments de stockage de décors et les ateliers des couturières. Les normes de sécurité modernes permettent de contenir tout départ de feu en 5 minutes.

Si l’ensemble des entrepôts et ateliers sont desservis par le tramway d’Asnières-Opéra en seulement 25 minutes, les décors eux ne peuvent bénéficier de la même facilité de transport. Il faut compter 2h-aller de marche pour apporter un décor.

En 1901, les travaux de clôture sont terminés. En 1958, l’architecte Michel Roux-Spitz rajoute deux édifices en béton armé.

En 1990, les ateliers sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Il s’agit de la seule œuvre à caractère industriel de Charles Garnier qui est aujourd’hui, comme hier, utilisée dans le même but.

En 1999 le ministère de la culture autorise l’Odéon Théâtre de l’Europe à installer une salle de répétition et des ateliers dans un des bâtiments.

En 2003, l’Odéon entreprend une grande phase de travaux de 4 ans et s’installe provisoirement dans un autre bâtiment du boulevard Berthier. Cette salle devient pérenne à partir de 2005.

Aujourd’hui, et pendant les 18 mois de travaux de l’Opéra Comique, les ateliers Berthier permettent d’entreposer une partie du matériel technique, de reconstituer un atelier de costumes pour les spectacles qui continuent à tourner, ainsi qu’à construire des éléments de décors pour les événements et spectacles organisés pendant la fermeture.

L’HISTOIRE DE L’OPÉRA COMIQUE L’Opéra Comique, créé sous le règne de Louis XIV en 1714, est l’une des plus anciennes institutions théâtrales et musicales de France avec l’Opéra de Paris et la Comédie-Française. Son histoire est tour à tour turbulente et prestigieuse jusqu’à son inscription sur la liste des théâtres nationaux en 2005.

Par extension, on appelle opéra-comique le genre de spectacle représenté par l’Opéra Comique. Comique ne signifie pas que le rire est obligatoire mais que les morceaux chantés s’intègrent à du théâtre parlé. L’opéra-comique s’oppose donc à l’opéra, entièrement chanté.

QUELQUES DATES 1714 Une troupe de forains obtient un privilège pour son spectacle, désormais nommé « Opéra Comique ». L’orchestre comprend une douzaine de musiciens. Le public est d’une grande mixité sociale.

1719-1751 Malgré plusieurs longues fermetures dues à la rivalité avec d’autres salles, l’Opéra Comique s’installe dans le paysage théâtral parisien. Son répertoire est publié à partir de 1737. Auteurs et compositeurs commencent à proposer des œuvres originales.

1743 Charles-Simon Favart est régisseur et Noverre maître de ballet de l’Opéra Comique.

1753 Création du premier opéra-comique avec partition entièrement originale : Les Troqueurs de Dauvergne, dans le cadre de la Querelle des Bouffons.

1783 L’Opéra Comique s’installe dans la première Salle Favart (architecte Jean-François Heurtier), bâtie aux frais du duc de Choiseul qui en a vendu le terrain au roi. Inauguration avec des œuvres de Grétry en présence de la reine Marie-Antoinette.

1807 L’Opéra Comique est porté sur la liste des quatre principaux théâtres parisiens et un décret fixe son genre : « comédie ou drame mêlés de couplets, d’ariettes ou de morceaux d’ensemble ».

1840 Deuxième Salle Favart (architecte Louis Charpentier), bâtie sur les ruines de l’incendie de 1838. Inauguration avec Le Pré-aux-clercs d’Hérold.

1864 Suppression des privilèges des théâtres et liberté des genres. L’Opéra Comique connaît de graves difficultés financières, entre autres car il verse un loyer à l’État.

1887 Incendie de la deuxième Salle Favart pendant une représentation (60 morts, 18 blessés). L’Opéra Comique s’installe place du Châtelet.

1898 Inauguration de la troisième Salle Favart (architecte Louis Bernier) en présence du Président de la République Félix Faure.

1932 Faillite. L’Opéra Comique est uni à l’Opéra de Paris sous une direction commune : c’est la Réunion des Théâtres Lyriques Nationaux.

1939 Au sein de la RTLN, l’Opéra Comique devient une succursale de l’Opéra.

1971 Directeur de la RTLN, Rolf Liebermann ferme le théâtre et licencie la troupe.

1978-1989 La Salle Favart est mise à disposition de l’Opéra. Dans ce contexte, recréation d’Atys de Lully par W. Christie et J.-M. Villégier à la Salle Favart en 1987.

1990 L’Opéra Comique retrouve son autonomie et devient une association, successivement dirigée par Thierry Fouquet, Pierre Médecin puis Jérôme Savary.

2005 L’Opéra Comique devient un Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), inscrit sur la liste des théâtres nationaux. Jérôme Deschamps prend la direction du théâtre en 2007.

2015 Olivier Mantei prend la tête de l’Opéra Comique, en même temps qu’une grande phase de travaux de 18 mois est lancée. LES TRAVAUX DE L’OPÉRA COMIQUE Depuis plusieurs années, l’Opéra Comique a fait l’objet de campagnes de restauration et de modernisation successives, concentrées pendant les périodes d’intersaison afin de conserver une activité lyrique. Ce fut le cas par exemple pour la restauration de la couverture du toit, de la verrière et du Foyer, du regroupement des bureaux, de la création d’un ascenseur public accessible aux personnes à mobilité réduite.

La dernière phase de travaux – phase de ventilation et de mise en conformité de la salle – nécessite néanmoins la fermeture totale du théâtre pendant 18 mois. Du 1er juillet 2015 au 31 décembre 2016, le théâtre est mis à nu pour permettre les interventions suivantes :

- mise aux normes de l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite (public et personnel) ; - sécurité et mise en conformité de l’édifice (désenfumage, ventilation, réseau électrique, sécurité incendie…) ; - regroupement des bureaux et optimisation des fonctionnalités (création d’un foyer du personnel) ; - réaménagement du central costumes et du pôle accessoires.

Nous vous proposons de suivre en images sur notre site internet l'actualité des travaux pendant toute la période de fermeture.

Un karaoké sur des airs d’opéra ? C’est l’Opéraoké !

Venez chanter avec nous

le 18 juin à 12h30 sur le Champ-de-Mars

L’Opéra Comique organise, en partenariat avec la Mairie de Paris, un grand karaoké lyrique au pied de la Tour Eiffel. L’idée est de rassembler le plus de participants possible – amateurs, connaisseurs ou chanteurs du dimanche. D’Offenbach à Bizet, les tubes du répertoire seront entonnés en chœur par le public qui suivra les paroles sur les écrans géants. Christophe Grapperon dirigera les musiciens et le chœur accentus sur scène, ainsi que tous les participants qui se tiendront sur la pelouse.

Cela ne se fera pas sans vous !

En attendant le 18 juin,

découvrez les airs, les tutoriels et les paroles sur notre site ou venez aux prochaines répétitions gratuites :

� le samedi 21 mai au Théâtre de la Colline � le dimanche 22 mai aux Arènes de Lutèce

Vous pouvez aussi gagner des places pour la saison 2017

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TOUS À L’OPÉRA ! ATELIERS BERTHIER samedi 7 mai 2016, de 10h30 à 18h

Malgré sa fermeture pour travaux, l’Opéra Comique vous accueille pour cette

10e édition des journées Tous à l’Opéra ! dans ses ateliers du 17e arrondissement

de Paris, à côté du boulevard Berthier. Cet espace habituellement réservé à

l’organisation de répétitions, a été investi pour la période de fermeture, par les

services techniques et l’atelier costumes du théâtre.

LE PROGRAMME Cette journée du 7 mai 2016 est placée sous le signe de l’Opéraoké, ce grand karaoké sur des airs d’opéra, qui sera organisé le 18 juin sur le Champ-de-Mars, en partenariat avec la Mairie de Paris. Tous ceux qui aiment chanter peuvent participer à cet événement gratuit. Alors vous aussi, venez chanter avec nous le 18 juin ! En attendant, initiez-vous au chant tout au long de la journée.

EN ACCÈS LIBRE – toute la journée

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER Visite libre des ateliers. Parcours fléché. SELFIE VIDEO Une cabine vidéo d’enregistrement sera à disposition pour chanter des airs d’opéras. Repartez avec un souvenir vidéo de votre expérience. ATELIER MAQUILLAGE Vos enfants pourront profiter de cette journée pour repartir avec un maquillage,

réalisé par une maquilleuse professionnelle du spectacle. SUR INSCRIPTION – sur place le jour même CHANTEZ EN CHŒUR ! Ateliers d'initiation au « chanter ensemble » avec la chef de chant Geneviève Boulestreau, sur les airs de l’Opéraoké. Plusieurs séances vous sont proposées : • 11h-11h30 pour les familles • 14h-15h15 tout public • 15h30-16h pour les familles • 16h-17h30 tout public

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER PETIT HISTORIQUE

Après le terrible incendie de 1887, et alors que la troisième salle Favart est en cours de construction, c’est un autre drame qui touche de près l’Opéra Comique. Le 6 janvier 1894, le feu ravage pour la deuxième fois les entrepôts et les décors de l’Opéra de Paris et de l’Opéra Comique, situés rue Richer dans le 9e arrondissement. Quatre pompiers périssent dans la catastrophe.

L’exiguïté des lieux provoquant l’entassement des décors, l’humidité et la poussière sont mis en cause. Après le sinistre, les médias accusent et réclament des solutions. D’autant plus que ces entrepôts sont situés dans un quartier fortement peuplé, le risque d’incendie est donc un réel danger pour tous les riverains. La décision est prise de déménager.

Le ministère de la Guerre offre deux terrains (les bastions 44 et 45) de l’enceinte fortifiée de Thiers, respectivement à l’Opéra de Paris et à l’Opéra Comique. L’un des avantages est l’absence de voisinage. La construction est confiée à un certain Charles Garnier.

De 1895 à 1898, Charles Garnier, accompagné de Gustave Eiffel, décide d’aménager de façon simple et à moindre coût ces nouveaux ateliers destinés aux peintres, aux serruriers et aux menuisiers. Les façades sont en meulière, agrémentées de pilastres en pierre et d’éléments décoratifs en brique. À cela s’ajoutent les bâtiments de stockage de décors et les ateliers des couturières. Les normes de sécurité modernes permettent de contenir tout départ de feu en 5 minutes.

Si l’ensemble des entrepôts et ateliers sont desservis par le tramway d’Asnières-Opéra en seulement 25 minutes, les décors eux ne peuvent bénéficier de la même facilité de transport. Il faut compter 2h-aller de marche pour apporter un décor.

En 1901, les travaux de clôture sont terminés. En 1958, l’architecte Michel Roux-Spitz rajoute deux édifices en béton armé.

En 1990, les ateliers sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Il s’agit de la seule œuvre à caractère industriel de Charles Garnier qui est aujourd’hui, comme hier, utilisée dans le même but.

En 1999 le ministère de la culture autorise l’Odéon Théâtre de l’Europe à installer une salle de répétition et des ateliers dans un des bâtiments.

En 2003, l’Odéon entreprend une grande phase de travaux de 4 ans et s’installe provisoirement dans un autre bâtiment du boulevard Berthier. Cette salle devient pérenne à partir de 2005.

Aujourd’hui, et pendant les 18 mois de travaux de l’Opéra Comique, les ateliers Berthier permettent d’entreposer une partie du matériel technique, de reconstituer un atelier de costumes pour les spectacles qui continuent à tourner, ainsi qu’à construire des éléments de décors pour les événements et spectacles organisés pendant la fermeture.

L’HISTOIRE DE L’OPÉRA COMIQUE L’Opéra Comique, créé sous le règne de Louis XIV en 1714, est l’une des plus anciennes institutions théâtrales et musicales de France avec l’Opéra de Paris et la Comédie-Française. Son histoire est tour à tour turbulente et prestigieuse jusqu’à son inscription sur la liste des théâtres nationaux en 2005.

Par extension, on appelle opéra-comique le genre de spectacle représenté par l’Opéra Comique. Comique ne signifie pas que le rire est obligatoire mais que les morceaux chantés s’intègrent à du théâtre parlé. L’opéra-comique s’oppose donc à l’opéra, entièrement chanté.

QUELQUES DATES 1714 Une troupe de forains obtient un privilège pour son spectacle, désormais nommé « Opéra Comique ». L’orchestre comprend une douzaine de musiciens. Le public est d’une grande mixité sociale.

1719-1751 Malgré plusieurs longues fermetures dues à la rivalité avec d’autres salles, l’Opéra Comique s’installe dans le paysage théâtral parisien. Son répertoire est publié à partir de 1737. Auteurs et compositeurs commencent à proposer des œuvres originales.

1743 Charles-Simon Favart est régisseur et Noverre maître de ballet de l’Opéra Comique.

1753 Création du premier opéra-comique avec partition entièrement originale : Les Troqueurs de Dauvergne, dans le cadre de la Querelle des Bouffons.

1783 L’Opéra Comique s’installe dans la première Salle Favart (architecte Jean-François Heurtier), bâtie aux frais du duc de Choiseul qui en a vendu le terrain au roi. Inauguration avec des œuvres de Grétry en présence de la reine Marie-Antoinette.

1807 L’Opéra Comique est porté sur la liste des quatre principaux théâtres parisiens et un décret fixe son genre : « comédie ou drame mêlés de couplets, d’ariettes ou de morceaux d’ensemble ».

1840 Deuxième Salle Favart (architecte Louis Charpentier), bâtie sur les ruines de l’incendie de 1838. Inauguration avec Le Pré-aux-clercs d’Hérold.

1864 Suppression des privilèges des théâtres et liberté des genres. L’Opéra Comique connaît de graves difficultés financières, entre autres car il verse un loyer à l’État.

1887 Incendie de la deuxième Salle Favart pendant une représentation (60 morts, 18 blessés). L’Opéra Comique s’installe place du Châtelet.

1898 Inauguration de la troisième Salle Favart (architecte Louis Bernier) en présence du Président de la République Félix Faure.

1932 Faillite. L’Opéra Comique est uni à l’Opéra de Paris sous une direction commune : c’est la Réunion des Théâtres Lyriques Nationaux.

1939 Au sein de la RTLN, l’Opéra Comique devient une succursale de l’Opéra.

1971 Directeur de la RTLN, Rolf Liebermann ferme le théâtre et licencie la troupe.

1978-1989 La Salle Favart est mise à disposition de l’Opéra. Dans ce contexte, recréation d’Atys de Lully par W. Christie et J.-M. Villégier à la Salle Favart en 1987.

1990 L’Opéra Comique retrouve son autonomie et devient une association, successivement dirigée par Thierry Fouquet, Pierre Médecin puis Jérôme Savary.

2005 L’Opéra Comique devient un Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), inscrit sur la liste des théâtres nationaux. Jérôme Deschamps prend la direction du théâtre en 2007.

2015 Olivier Mantei prend la tête de l’Opéra Comique, en même temps qu’une grande phase de travaux de 18 mois est lancée. LES TRAVAUX DE L’OPÉRA COMIQUE Depuis plusieurs années, l’Opéra Comique a fait l’objet de campagnes de restauration et de modernisation successives, concentrées pendant les périodes d’intersaison afin de conserver une activité lyrique. Ce fut le cas par exemple pour la restauration de la couverture du toit, de la verrière et du Foyer, du regroupement des bureaux, de la création d’un ascenseur public accessible aux personnes à mobilité réduite.

La dernière phase de travaux – phase de ventilation et de mise en conformité de la salle – nécessite néanmoins la fermeture totale du théâtre pendant 18 mois. Du 1er juillet 2015 au 31 décembre 2016, le théâtre est mis à nu pour permettre les interventions suivantes :

- mise aux normes de l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite (public et personnel) ; - sécurité et mise en conformité de l’édifice (désenfumage, ventilation, réseau électrique, sécurité incendie…) ; - regroupement des bureaux et optimisation des fonctionnalités (création d’un foyer du personnel) ; - réaménagement du central costumes et du pôle accessoires.

Nous vous proposons de suivre en images sur notre site internet l'actualité des travaux pendant toute la période de fermeture.

Un karaoké sur des airs d’opéra ? C’est l’Opéraoké !

Venez chanter avec nous

le 18 juin à 12h30 sur le Champ-de-Mars

L’Opéra Comique organise, en partenariat avec la Mairie de Paris, un grand karaoké lyrique au pied de la Tour Eiffel. L’idée est de rassembler le plus de participants possible – amateurs, connaisseurs ou chanteurs du dimanche. D’Offenbach à Bizet, les tubes du répertoire seront entonnés en chœur par le public qui suivra les paroles sur les écrans géants. Christophe Grapperon dirigera les musiciens et le chœur accentus sur scène, ainsi que tous les participants qui se tiendront sur la pelouse.

Cela ne se fera pas sans vous !

En attendant le 18 juin,

découvrez les airs, les tutoriels et les paroles sur notre site ou venez aux prochaines répétitions gratuites :

� le samedi 21 mai au Théâtre de la Colline � le dimanche 22 mai aux Arènes de Lutèce

Vous pouvez aussi gagner des places pour la saison 2017

en nous envoyant vos vidéos de chant à operaoke@opera-comique.com

ou en nous citant sur les réseaux sociaux avec #SelfieOperaoke

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TOUS À L’OPÉRA ! ATELIERS BERTHIER samedi 7 mai 2016, de 10h30 à 18h

Malgré sa fermeture pour travaux, l’Opéra Comique vous accueille pour cette

10e édition des journées Tous à l’Opéra ! dans ses ateliers du 17e arrondissement

de Paris, à côté du boulevard Berthier. Cet espace habituellement réservé à

l’organisation de répétitions, a été investi pour la période de fermeture, par les

services techniques et l’atelier costumes du théâtre.

LE PROGRAMME Cette journée du 7 mai 2016 est placée sous le signe de l’Opéraoké, ce grand karaoké sur des airs d’opéra, qui sera organisé le 18 juin sur le Champ-de-Mars, en partenariat avec la Mairie de Paris. Tous ceux qui aiment chanter peuvent participer à cet événement gratuit. Alors vous aussi, venez chanter avec nous le 18 juin ! En attendant, initiez-vous au chant tout au long de la journée.

EN ACCÈS LIBRE – toute la journée

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER Visite libre des ateliers. Parcours fléché. SELFIE VIDEO Une cabine vidéo d’enregistrement sera à disposition pour chanter des airs d’opéras. Repartez avec un souvenir vidéo de votre expérience. ATELIER MAQUILLAGE Vos enfants pourront profiter de cette journée pour repartir avec un maquillage,

réalisé par une maquilleuse professionnelle du spectacle. SUR INSCRIPTION – sur place le jour même CHANTEZ EN CHŒUR ! Ateliers d'initiation au « chanter ensemble » avec la chef de chant Geneviève Boulestreau, sur les airs de l’Opéraoké. Plusieurs séances vous sont proposées : • 11h-11h30 pour les familles • 14h-15h15 tout public • 15h30-16h pour les familles • 16h-17h30 tout public

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER PETIT HISTORIQUE

Après le terrible incendie de 1887, et alors que la troisième salle Favart est en cours de construction, c’est un autre drame qui touche de près l’Opéra Comique. Le 6 janvier 1894, le feu ravage pour la deuxième fois les entrepôts et les décors de l’Opéra de Paris et de l’Opéra Comique, situés rue Richer dans le 9e arrondissement. Quatre pompiers périssent dans la catastrophe.

L’exiguïté des lieux provoquant l’entassement des décors, l’humidité et la poussière sont mis en cause. Après le sinistre, les médias accusent et réclament des solutions. D’autant plus que ces entrepôts sont situés dans un quartier fortement peuplé, le risque d’incendie est donc un réel danger pour tous les riverains. La décision est prise de déménager.

Le ministère de la Guerre offre deux terrains (les bastions 44 et 45) de l’enceinte fortifiée de Thiers, respectivement à l’Opéra de Paris et à l’Opéra Comique. L’un des avantages est l’absence de voisinage. La construction est confiée à un certain Charles Garnier.

De 1895 à 1898, Charles Garnier, accompagné de Gustave Eiffel, décide d’aménager de façon simple et à moindre coût ces nouveaux ateliers destinés aux peintres, aux serruriers et aux menuisiers. Les façades sont en meulière, agrémentées de pilastres en pierre et d’éléments décoratifs en brique. À cela s’ajoutent les bâtiments de stockage de décors et les ateliers des couturières. Les normes de sécurité modernes permettent de contenir tout départ de feu en 5 minutes.

Si l’ensemble des entrepôts et ateliers sont desservis par le tramway d’Asnières-Opéra en seulement 25 minutes, les décors eux ne peuvent bénéficier de la même facilité de transport. Il faut compter 2h-aller de marche pour apporter un décor.

En 1901, les travaux de clôture sont terminés. En 1958, l’architecte Michel Roux-Spitz rajoute deux édifices en béton armé.

En 1990, les ateliers sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Il s’agit de la seule œuvre à caractère industriel de Charles Garnier qui est aujourd’hui, comme hier, utilisée dans le même but.

En 1999 le ministère de la culture autorise l’Odéon Théâtre de l’Europe à installer une salle de répétition et des ateliers dans un des bâtiments.

En 2003, l’Odéon entreprend une grande phase de travaux de 4 ans et s’installe provisoirement dans un autre bâtiment du boulevard Berthier. Cette salle devient pérenne à partir de 2005.

Aujourd’hui, et pendant les 18 mois de travaux de l’Opéra Comique, les ateliers Berthier permettent d’entreposer une partie du matériel technique, de reconstituer un atelier de costumes pour les spectacles qui continuent à tourner, ainsi qu’à construire des éléments de décors pour les événements et spectacles organisés pendant la fermeture.

L’HISTOIRE DE L’OPÉRA COMIQUE L’Opéra Comique, créé sous le règne de Louis XIV en 1714, est l’une des plus anciennes institutions théâtrales et musicales de France avec l’Opéra de Paris et la Comédie-Française. Son histoire est tour à tour turbulente et prestigieuse jusqu’à son inscription sur la liste des théâtres nationaux en 2005.

Par extension, on appelle opéra-comique le genre de spectacle représenté par l’Opéra Comique. Comique ne signifie pas que le rire est obligatoire mais que les morceaux chantés s’intègrent à du théâtre parlé. L’opéra-comique s’oppose donc à l’opéra, entièrement chanté.

QUELQUES DATES 1714 Une troupe de forains obtient un privilège pour son spectacle, désormais nommé « Opéra Comique ». L’orchestre comprend une douzaine de musiciens. Le public est d’une grande mixité sociale.

1719-1751 Malgré plusieurs longues fermetures dues à la rivalité avec d’autres salles, l’Opéra Comique s’installe dans le paysage théâtral parisien. Son répertoire est publié à partir de 1737. Auteurs et compositeurs commencent à proposer des œuvres originales.

1743 Charles-Simon Favart est régisseur et Noverre maître de ballet de l’Opéra Comique.

1753 Création du premier opéra-comique avec partition entièrement originale : Les Troqueurs de Dauvergne, dans le cadre de la Querelle des Bouffons.

1783 L’Opéra Comique s’installe dans la première Salle Favart (architecte Jean-François Heurtier), bâtie aux frais du duc de Choiseul qui en a vendu le terrain au roi. Inauguration avec des œuvres de Grétry en présence de la reine Marie-Antoinette.

1807 L’Opéra Comique est porté sur la liste des quatre principaux théâtres parisiens et un décret fixe son genre : « comédie ou drame mêlés de couplets, d’ariettes ou de morceaux d’ensemble ».

1840 Deuxième Salle Favart (architecte Louis Charpentier), bâtie sur les ruines de l’incendie de 1838. Inauguration avec Le Pré-aux-clercs d’Hérold.

1864 Suppression des privilèges des théâtres et liberté des genres. L’Opéra Comique connaît de graves difficultés financières, entre autres car il verse un loyer à l’État.

1887 Incendie de la deuxième Salle Favart pendant une représentation (60 morts, 18 blessés). L’Opéra Comique s’installe place du Châtelet.

1898 Inauguration de la troisième Salle Favart (architecte Louis Bernier) en présence du Président de la République Félix Faure.

1932 Faillite. L’Opéra Comique est uni à l’Opéra de Paris sous une direction commune : c’est la Réunion des Théâtres Lyriques Nationaux.

1939 Au sein de la RTLN, l’Opéra Comique devient une succursale de l’Opéra.

1971 Directeur de la RTLN, Rolf Liebermann ferme le théâtre et licencie la troupe.

1978-1989 La Salle Favart est mise à disposition de l’Opéra. Dans ce contexte, recréation d’Atys de Lully par W. Christie et J.-M. Villégier à la Salle Favart en 1987.

1990 L’Opéra Comique retrouve son autonomie et devient une association, successivement dirigée par Thierry Fouquet, Pierre Médecin puis Jérôme Savary.

2005 L’Opéra Comique devient un Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), inscrit sur la liste des théâtres nationaux. Jérôme Deschamps prend la direction du théâtre en 2007.

2015 Olivier Mantei prend la tête de l’Opéra Comique, en même temps qu’une grande phase de travaux de 18 mois est lancée. LES TRAVAUX DE L’OPÉRA COMIQUE Depuis plusieurs années, l’Opéra Comique a fait l’objet de campagnes de restauration et de modernisation successives, concentrées pendant les périodes d’intersaison afin de conserver une activité lyrique. Ce fut le cas par exemple pour la restauration de la couverture du toit, de la verrière et du Foyer, du regroupement des bureaux, de la création d’un ascenseur public accessible aux personnes à mobilité réduite.

La dernière phase de travaux – phase de ventilation et de mise en conformité de la salle – nécessite néanmoins la fermeture totale du théâtre pendant 18 mois. Du 1er juillet 2015 au 31 décembre 2016, le théâtre est mis à nu pour permettre les interventions suivantes :

- mise aux normes de l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite (public et personnel) ; - sécurité et mise en conformité de l’édifice (désenfumage, ventilation, réseau électrique, sécurité incendie…) ; - regroupement des bureaux et optimisation des fonctionnalités (création d’un foyer du personnel) ; - réaménagement du central costumes et du pôle accessoires.

Nous vous proposons de suivre en images sur notre site internet l'actualité des travaux pendant toute la période de fermeture.

Un karaoké sur des airs d’opéra ? C’est l’Opéraoké !

Venez chanter avec nous

le 18 juin à 12h30 sur le Champ-de-Mars

L’Opéra Comique organise, en partenariat avec la Mairie de Paris, un grand karaoké lyrique au pied de la Tour Eiffel. L’idée est de rassembler le plus de participants possible – amateurs, connaisseurs ou chanteurs du dimanche. D’Offenbach à Bizet, les tubes du répertoire seront entonnés en chœur par le public qui suivra les paroles sur les écrans géants. Christophe Grapperon dirigera les musiciens et le chœur accentus sur scène, ainsi que tous les participants qui se tiendront sur la pelouse.

Cela ne se fera pas sans vous !

En attendant le 18 juin,

découvrez les airs, les tutoriels et les paroles sur notre site ou venez aux prochaines répétitions gratuites :

� le samedi 21 mai au Théâtre de la Colline � le dimanche 22 mai aux Arènes de Lutèce

Vous pouvez aussi gagner des places pour la saison 2017

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TOUS À L’OPÉRA ! ATELIERS BERTHIER samedi 7 mai 2016, de 10h30 à 18h

Malgré sa fermeture pour travaux, l’Opéra Comique vous accueille pour cette

10e édition des journées Tous à l’Opéra ! dans ses ateliers du 17e arrondissement

de Paris, à côté du boulevard Berthier. Cet espace habituellement réservé à

l’organisation de répétitions, a été investi pour la période de fermeture, par les

services techniques et l’atelier costumes du théâtre.

LE PROGRAMME Cette journée du 7 mai 2016 est placée sous le signe de l’Opéraoké, ce grand karaoké sur des airs d’opéra, qui sera organisé le 18 juin sur le Champ-de-Mars, en partenariat avec la Mairie de Paris. Tous ceux qui aiment chanter peuvent participer à cet événement gratuit. Alors vous aussi, venez chanter avec nous le 18 juin ! En attendant, initiez-vous au chant tout au long de la journée.

EN ACCÈS LIBRE – toute la journée

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER Visite libre des ateliers. Parcours fléché. SELFIE VIDEO Une cabine vidéo d’enregistrement sera à disposition pour chanter des airs d’opéras. Repartez avec un souvenir vidéo de votre expérience. ATELIER MAQUILLAGE Vos enfants pourront profiter de cette journée pour repartir avec un maquillage,

réalisé par une maquilleuse professionnelle du spectacle. SUR INSCRIPTION – sur place le jour même CHANTEZ EN CHŒUR ! Ateliers d'initiation au « chanter ensemble » avec la chef de chant Geneviève Boulestreau, sur les airs de l’Opéraoké. Plusieurs séances vous sont proposées : • 11h-11h30 pour les familles • 14h-15h15 tout public • 15h30-16h pour les familles • 16h-17h30 tout public

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER PETIT HISTORIQUE

Après le terrible incendie de 1887, et alors que la troisième salle Favart est en cours de construction, c’est un autre drame qui touche de près l’Opéra Comique. Le 6 janvier 1894, le feu ravage pour la deuxième fois les entrepôts et les décors de l’Opéra de Paris et de l’Opéra Comique, situés rue Richer dans le 9e arrondissement. Quatre pompiers périssent dans la catastrophe.

L’exiguïté des lieux provoquant l’entassement des décors, l’humidité et la poussière sont mis en cause. Après le sinistre, les médias accusent et réclament des solutions. D’autant plus que ces entrepôts sont situés dans un quartier fortement peuplé, le risque d’incendie est donc un réel danger pour tous les riverains. La décision est prise de déménager.

Le ministère de la Guerre offre deux terrains (les bastions 44 et 45) de l’enceinte fortifiée de Thiers, respectivement à l’Opéra de Paris et à l’Opéra Comique. L’un des avantages est l’absence de voisinage. La construction est confiée à un certain Charles Garnier.

De 1895 à 1898, Charles Garnier, accompagné de Gustave Eiffel, décide d’aménager de façon simple et à moindre coût ces nouveaux ateliers destinés aux peintres, aux serruriers et aux menuisiers. Les façades sont en meulière, agrémentées de pilastres en pierre et d’éléments décoratifs en brique. À cela s’ajoutent les bâtiments de stockage de décors et les ateliers des couturières. Les normes de sécurité modernes permettent de contenir tout départ de feu en 5 minutes.

Si l’ensemble des entrepôts et ateliers sont desservis par le tramway d’Asnières-Opéra en seulement 25 minutes, les décors eux ne peuvent bénéficier de la même facilité de transport. Il faut compter 2h-aller de marche pour apporter un décor.

En 1901, les travaux de clôture sont terminés. En 1958, l’architecte Michel Roux-Spitz rajoute deux édifices en béton armé.

En 1990, les ateliers sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Il s’agit de la seule œuvre à caractère industriel de Charles Garnier qui est aujourd’hui, comme hier, utilisée dans le même but.

En 1999 le ministère de la culture autorise l’Odéon Théâtre de l’Europe à installer une salle de répétition et des ateliers dans un des bâtiments.

En 2003, l’Odéon entreprend une grande phase de travaux de 4 ans et s’installe provisoirement dans un autre bâtiment du boulevard Berthier. Cette salle devient pérenne à partir de 2005.

Aujourd’hui, et pendant les 18 mois de travaux de l’Opéra Comique, les ateliers Berthier permettent d’entreposer une partie du matériel technique, de reconstituer un atelier de costumes pour les spectacles qui continuent à tourner, ainsi qu’à construire des éléments de décors pour les événements et spectacles organisés pendant la fermeture.

L’HISTOIRE DE L’OPÉRA COMIQUE L’Opéra Comique, créé sous le règne de Louis XIV en 1714, est l’une des plus anciennes institutions théâtrales et musicales de France avec l’Opéra de Paris et la Comédie-Française. Son histoire est tour à tour turbulente et prestigieuse jusqu’à son inscription sur la liste des théâtres nationaux en 2005.

Par extension, on appelle opéra-comique le genre de spectacle représenté par l’Opéra Comique. Comique ne signifie pas que le rire est obligatoire mais que les morceaux chantés s’intègrent à du théâtre parlé. L’opéra-comique s’oppose donc à l’opéra, entièrement chanté.

QUELQUES DATES 1714 Une troupe de forains obtient un privilège pour son spectacle, désormais nommé « Opéra Comique ». L’orchestre comprend une douzaine de musiciens. Le public est d’une grande mixité sociale.

1719-1751 Malgré plusieurs longues fermetures dues à la rivalité avec d’autres salles, l’Opéra Comique s’installe dans le paysage théâtral parisien. Son répertoire est publié à partir de 1737. Auteurs et compositeurs commencent à proposer des œuvres originales.

1743 Charles-Simon Favart est régisseur et Noverre maître de ballet de l’Opéra Comique.

1753 Création du premier opéra-comique avec partition entièrement originale : Les Troqueurs de Dauvergne, dans le cadre de la Querelle des Bouffons.

1783 L’Opéra Comique s’installe dans la première Salle Favart (architecte Jean-François Heurtier), bâtie aux frais du duc de Choiseul qui en a vendu le terrain au roi. Inauguration avec des œuvres de Grétry en présence de la reine Marie-Antoinette.

1807 L’Opéra Comique est porté sur la liste des quatre principaux théâtres parisiens et un décret fixe son genre : « comédie ou drame mêlés de couplets, d’ariettes ou de morceaux d’ensemble ».

1840 Deuxième Salle Favart (architecte Louis Charpentier), bâtie sur les ruines de l’incendie de 1838. Inauguration avec Le Pré-aux-clercs d’Hérold.

1864 Suppression des privilèges des théâtres et liberté des genres. L’Opéra Comique connaît de graves difficultés financières, entre autres car il verse un loyer à l’État.

1887 Incendie de la deuxième Salle Favart pendant une représentation (60 morts, 18 blessés). L’Opéra Comique s’installe place du Châtelet.

1898 Inauguration de la troisième Salle Favart (architecte Louis Bernier) en présence du Président de la République Félix Faure.

1932 Faillite. L’Opéra Comique est uni à l’Opéra de Paris sous une direction commune : c’est la Réunion des Théâtres Lyriques Nationaux.

1939 Au sein de la RTLN, l’Opéra Comique devient une succursale de l’Opéra.

1971 Directeur de la RTLN, Rolf Liebermann ferme le théâtre et licencie la troupe.

1978-1989 La Salle Favart est mise à disposition de l’Opéra. Dans ce contexte, recréation d’Atys de Lully par W. Christie et J.-M. Villégier à la Salle Favart en 1987.

1990 L’Opéra Comique retrouve son autonomie et devient une association, successivement dirigée par Thierry Fouquet, Pierre Médecin puis Jérôme Savary.

2005 L’Opéra Comique devient un Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), inscrit sur la liste des théâtres nationaux. Jérôme Deschamps prend la direction du théâtre en 2007.

2015 Olivier Mantei prend la tête de l’Opéra Comique, en même temps qu’une grande phase de travaux de 18 mois est lancée. LES TRAVAUX DE L’OPÉRA COMIQUE Depuis plusieurs années, l’Opéra Comique a fait l’objet de campagnes de restauration et de modernisation successives, concentrées pendant les périodes d’intersaison afin de conserver une activité lyrique. Ce fut le cas par exemple pour la restauration de la couverture du toit, de la verrière et du Foyer, du regroupement des bureaux, de la création d’un ascenseur public accessible aux personnes à mobilité réduite.

La dernière phase de travaux – phase de ventilation et de mise en conformité de la salle – nécessite néanmoins la fermeture totale du théâtre pendant 18 mois. Du 1er juillet 2015 au 31 décembre 2016, le théâtre est mis à nu pour permettre les interventions suivantes :

- mise aux normes de l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite (public et personnel) ; - sécurité et mise en conformité de l’édifice (désenfumage, ventilation, réseau électrique, sécurité incendie…) ; - regroupement des bureaux et optimisation des fonctionnalités (création d’un foyer du personnel) ; - réaménagement du central costumes et du pôle accessoires.

Nous vous proposons de suivre en images sur notre site internet l'actualité des travaux pendant toute la période de fermeture.

Un karaoké sur des airs d’opéra ? C’est l’Opéraoké !

Venez chanter avec nous

le 18 juin à 12h30 sur le Champ-de-Mars

L’Opéra Comique organise, en partenariat avec la Mairie de Paris, un grand karaoké lyrique au pied de la Tour Eiffel. L’idée est de rassembler le plus de participants possible – amateurs, connaisseurs ou chanteurs du dimanche. D’Offenbach à Bizet, les tubes du répertoire seront entonnés en chœur par le public qui suivra les paroles sur les écrans géants. Christophe Grapperon dirigera les musiciens et le chœur accentus sur scène, ainsi que tous les participants qui se tiendront sur la pelouse.

Cela ne se fera pas sans vous !

En attendant le 18 juin,

découvrez les airs, les tutoriels et les paroles sur notre site ou venez aux prochaines répétitions gratuites :

� le samedi 21 mai au Théâtre de la Colline � le dimanche 22 mai aux Arènes de Lutèce

Vous pouvez aussi gagner des places pour la saison 2017

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TOUS À L’OPÉRA ! ATELIERS BERTHIER samedi 7 mai 2016, de 10h30 à 18h

Malgré sa fermeture pour travaux, l’Opéra Comique vous accueille pour cette

10e édition des journées Tous à l’Opéra ! dans ses ateliers du 17e arrondissement

de Paris, à côté du boulevard Berthier. Cet espace habituellement réservé à

l’organisation de répétitions, a été investi pour la période de fermeture, par les

services techniques et l’atelier costumes du théâtre.

LE PROGRAMME Cette journée du 7 mai 2016 est placée sous le signe de l’Opéraoké, ce grand karaoké sur des airs d’opéra, qui sera organisé le 18 juin sur le Champ-de-Mars, en partenariat avec la Mairie de Paris. Tous ceux qui aiment chanter peuvent participer à cet événement gratuit. Alors vous aussi, venez chanter avec nous le 18 juin ! En attendant, initiez-vous au chant tout au long de la journée.

EN ACCÈS LIBRE – toute la journée

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER Visite libre des ateliers. Parcours fléché. SELFIE VIDEO Une cabine vidéo d’enregistrement sera à disposition pour chanter des airs d’opéras. Repartez avec un souvenir vidéo de votre expérience. ATELIER MAQUILLAGE Vos enfants pourront profiter de cette journée pour repartir avec un maquillage,

réalisé par une maquilleuse professionnelle du spectacle. SUR INSCRIPTION – sur place le jour même CHANTEZ EN CHŒUR ! Ateliers d'initiation au « chanter ensemble » avec la chef de chant Geneviève Boulestreau, sur les airs de l’Opéraoké. Plusieurs séances vous sont proposées : • 11h-11h30 pour les familles • 14h-15h15 tout public • 15h30-16h pour les familles • 16h-17h30 tout public

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER PETIT HISTORIQUE

Après le terrible incendie de 1887, et alors que la troisième salle Favart est en cours de construction, c’est un autre drame qui touche de près l’Opéra Comique. Le 6 janvier 1894, le feu ravage pour la deuxième fois les entrepôts et les décors de l’Opéra de Paris et de l’Opéra Comique, situés rue Richer dans le 9e arrondissement. Quatre pompiers périssent dans la catastrophe.

L’exiguïté des lieux provoquant l’entassement des décors, l’humidité et la poussière sont mis en cause. Après le sinistre, les médias accusent et réclament des solutions. D’autant plus que ces entrepôts sont situés dans un quartier fortement peuplé, le risque d’incendie est donc un réel danger pour tous les riverains. La décision est prise de déménager.

Le ministère de la Guerre offre deux terrains (les bastions 44 et 45) de l’enceinte fortifiée de Thiers, respectivement à l’Opéra de Paris et à l’Opéra Comique. L’un des avantages est l’absence de voisinage. La construction est confiée à un certain Charles Garnier.

De 1895 à 1898, Charles Garnier, accompagné de Gustave Eiffel, décide d’aménager de façon simple et à moindre coût ces nouveaux ateliers destinés aux peintres, aux serruriers et aux menuisiers. Les façades sont en meulière, agrémentées de pilastres en pierre et d’éléments décoratifs en brique. À cela s’ajoutent les bâtiments de stockage de décors et les ateliers des couturières. Les normes de sécurité modernes permettent de contenir tout départ de feu en 5 minutes.

Si l’ensemble des entrepôts et ateliers sont desservis par le tramway d’Asnières-Opéra en seulement 25 minutes, les décors eux ne peuvent bénéficier de la même facilité de transport. Il faut compter 2h-aller de marche pour apporter un décor.

En 1901, les travaux de clôture sont terminés. En 1958, l’architecte Michel Roux-Spitz rajoute deux édifices en béton armé.

En 1990, les ateliers sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Il s’agit de la seule œuvre à caractère industriel de Charles Garnier qui est aujourd’hui, comme hier, utilisée dans le même but.

En 1999 le ministère de la culture autorise l’Odéon Théâtre de l’Europe à installer une salle de répétition et des ateliers dans un des bâtiments.

En 2003, l’Odéon entreprend une grande phase de travaux de 4 ans et s’installe provisoirement dans un autre bâtiment du boulevard Berthier. Cette salle devient pérenne à partir de 2005.

Aujourd’hui, et pendant les 18 mois de travaux de l’Opéra Comique, les ateliers Berthier permettent d’entreposer une partie du matériel technique, de reconstituer un atelier de costumes pour les spectacles qui continuent à tourner, ainsi qu’à construire des éléments de décors pour les événements et spectacles organisés pendant la fermeture.

L’HISTOIRE DE L’OPÉRA COMIQUE L’Opéra Comique, créé sous le règne de Louis XIV en 1714, est l’une des plus anciennes institutions théâtrales et musicales de France avec l’Opéra de Paris et la Comédie-Française. Son histoire est tour à tour turbulente et prestigieuse jusqu’à son inscription sur la liste des théâtres nationaux en 2005.

Par extension, on appelle opéra-comique le genre de spectacle représenté par l’Opéra Comique. Comique ne signifie pas que le rire est obligatoire mais que les morceaux chantés s’intègrent à du théâtre parlé. L’opéra-comique s’oppose donc à l’opéra, entièrement chanté.

QUELQUES DATES 1714 Une troupe de forains obtient un privilège pour son spectacle, désormais nommé « Opéra Comique ». L’orchestre comprend une douzaine de musiciens. Le public est d’une grande mixité sociale.

1719-1751 Malgré plusieurs longues fermetures dues à la rivalité avec d’autres salles, l’Opéra Comique s’installe dans le paysage théâtral parisien. Son répertoire est publié à partir de 1737. Auteurs et compositeurs commencent à proposer des œuvres originales.

1743 Charles-Simon Favart est régisseur et Noverre maître de ballet de l’Opéra Comique.

1753 Création du premier opéra-comique avec partition entièrement originale : Les Troqueurs de Dauvergne, dans le cadre de la Querelle des Bouffons.

1783 L’Opéra Comique s’installe dans la première Salle Favart (architecte Jean-François Heurtier), bâtie aux frais du duc de Choiseul qui en a vendu le terrain au roi. Inauguration avec des œuvres de Grétry en présence de la reine Marie-Antoinette.

1807 L’Opéra Comique est porté sur la liste des quatre principaux théâtres parisiens et un décret fixe son genre : « comédie ou drame mêlés de couplets, d’ariettes ou de morceaux d’ensemble ».

1840 Deuxième Salle Favart (architecte Louis Charpentier), bâtie sur les ruines de l’incendie de 1838. Inauguration avec Le Pré-aux-clercs d’Hérold.

1864 Suppression des privilèges des théâtres et liberté des genres. L’Opéra Comique connaît de graves difficultés financières, entre autres car il verse un loyer à l’État.

1887 Incendie de la deuxième Salle Favart pendant une représentation (60 morts, 18 blessés). L’Opéra Comique s’installe place du Châtelet.

1898 Inauguration de la troisième Salle Favart (architecte Louis Bernier) en présence du Président de la République Félix Faure.

1932 Faillite. L’Opéra Comique est uni à l’Opéra de Paris sous une direction commune : c’est la Réunion des Théâtres Lyriques Nationaux.

1939 Au sein de la RTLN, l’Opéra Comique devient une succursale de l’Opéra.

1971 Directeur de la RTLN, Rolf Liebermann ferme le théâtre et licencie la troupe.

1978-1989 La Salle Favart est mise à disposition de l’Opéra. Dans ce contexte, recréation d’Atys de Lully par W. Christie et J.-M. Villégier à la Salle Favart en 1987.

1990 L’Opéra Comique retrouve son autonomie et devient une association, successivement dirigée par Thierry Fouquet, Pierre Médecin puis Jérôme Savary.

2005 L’Opéra Comique devient un Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), inscrit sur la liste des théâtres nationaux. Jérôme Deschamps prend la direction du théâtre en 2007.

2015 Olivier Mantei prend la tête de l’Opéra Comique, en même temps qu’une grande phase de travaux de 18 mois est lancée. LES TRAVAUX DE L’OPÉRA COMIQUE Depuis plusieurs années, l’Opéra Comique a fait l’objet de campagnes de restauration et de modernisation successives, concentrées pendant les périodes d’intersaison afin de conserver une activité lyrique. Ce fut le cas par exemple pour la restauration de la couverture du toit, de la verrière et du Foyer, du regroupement des bureaux, de la création d’un ascenseur public accessible aux personnes à mobilité réduite.

La dernière phase de travaux – phase de ventilation et de mise en conformité de la salle – nécessite néanmoins la fermeture totale du théâtre pendant 18 mois. Du 1er juillet 2015 au 31 décembre 2016, le théâtre est mis à nu pour permettre les interventions suivantes :

- mise aux normes de l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite (public et personnel) ; - sécurité et mise en conformité de l’édifice (désenfumage, ventilation, réseau électrique, sécurité incendie…) ; - regroupement des bureaux et optimisation des fonctionnalités (création d’un foyer du personnel) ; - réaménagement du central costumes et du pôle accessoires.

Nous vous proposons de suivre en images sur notre site internet l'actualité des travaux pendant toute la période de fermeture.

Un karaoké sur des airs d’opéra ? C’est l’Opéraoké !

Venez chanter avec nous

le 18 juin à 12h30 sur le Champ-de-Mars

L’Opéra Comique organise, en partenariat avec la Mairie de Paris, un grand karaoké lyrique au pied de la Tour Eiffel. L’idée est de rassembler le plus de participants possible – amateurs, connaisseurs ou chanteurs du dimanche. D’Offenbach à Bizet, les tubes du répertoire seront entonnés en chœur par le public qui suivra les paroles sur les écrans géants. Christophe Grapperon dirigera les musiciens et le chœur accentus sur scène, ainsi que tous les participants qui se tiendront sur la pelouse.

Cela ne se fera pas sans vous !

En attendant le 18 juin,

découvrez les airs, les tutoriels et les paroles sur notre site ou venez aux prochaines répétitions gratuites :

� le samedi 21 mai au Théâtre de la Colline � le dimanche 22 mai aux Arènes de Lutèce

Vous pouvez aussi gagner des places pour la saison 2017

en nous envoyant vos vidéos de chant à operaoke@opera-comique.com

ou en nous citant sur les réseaux sociaux avec #SelfieOperaoke

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TOUS À L’OPÉRA ! ATELIERS BERTHIER samedi 7 mai 2016, de 10h30 à 18h

Malgré sa fermeture pour travaux, l’Opéra Comique vous accueille pour cette

10e édition des journées Tous à l’Opéra ! dans ses ateliers du 17e arrondissement

de Paris, à côté du boulevard Berthier. Cet espace habituellement réservé à

l’organisation de répétitions, a été investi pour la période de fermeture, par les

services techniques et l’atelier costumes du théâtre.

LE PROGRAMME Cette journée du 7 mai 2016 est placée sous le signe de l’Opéraoké, ce grand karaoké sur des airs d’opéra, qui sera organisé le 18 juin sur le Champ-de-Mars, en partenariat avec la Mairie de Paris. Tous ceux qui aiment chanter peuvent participer à cet événement gratuit. Alors vous aussi, venez chanter avec nous le 18 juin ! En attendant, initiez-vous au chant tout au long de la journée.

EN ACCÈS LIBRE – toute la journée

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER Visite libre des ateliers. Parcours fléché. SELFIE VIDEO Une cabine vidéo d’enregistrement sera à disposition pour chanter des airs d’opéras. Repartez avec un souvenir vidéo de votre expérience. ATELIER MAQUILLAGE Vos enfants pourront profiter de cette journée pour repartir avec un maquillage,

réalisé par une maquilleuse professionnelle du spectacle. SUR INSCRIPTION – sur place le jour même CHANTEZ EN CHŒUR ! Ateliers d'initiation au « chanter ensemble » avec la chef de chant Geneviève Boulestreau, sur les airs de l’Opéraoké. Plusieurs séances vous sont proposées : • 11h-11h30 pour les familles • 14h-15h15 tout public • 15h30-16h pour les familles • 16h-17h30 tout public

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER PETIT HISTORIQUE

Après le terrible incendie de 1887, et alors que la troisième salle Favart est en cours de construction, c’est un autre drame qui touche de près l’Opéra Comique. Le 6 janvier 1894, le feu ravage pour la deuxième fois les entrepôts et les décors de l’Opéra de Paris et de l’Opéra Comique, situés rue Richer dans le 9e arrondissement. Quatre pompiers périssent dans la catastrophe.

L’exiguïté des lieux provoquant l’entassement des décors, l’humidité et la poussière sont mis en cause. Après le sinistre, les médias accusent et réclament des solutions. D’autant plus que ces entrepôts sont situés dans un quartier fortement peuplé, le risque d’incendie est donc un réel danger pour tous les riverains. La décision est prise de déménager.

Le ministère de la Guerre offre deux terrains (les bastions 44 et 45) de l’enceinte fortifiée de Thiers, respectivement à l’Opéra de Paris et à l’Opéra Comique. L’un des avantages est l’absence de voisinage. La construction est confiée à un certain Charles Garnier.

De 1895 à 1898, Charles Garnier, accompagné de Gustave Eiffel, décide d’aménager de façon simple et à moindre coût ces nouveaux ateliers destinés aux peintres, aux serruriers et aux menuisiers. Les façades sont en meulière, agrémentées de pilastres en pierre et d’éléments décoratifs en brique. À cela s’ajoutent les bâtiments de stockage de décors et les ateliers des couturières. Les normes de sécurité modernes permettent de contenir tout départ de feu en 5 minutes.

Si l’ensemble des entrepôts et ateliers sont desservis par le tramway d’Asnières-Opéra en seulement 25 minutes, les décors eux ne peuvent bénéficier de la même facilité de transport. Il faut compter 2h-aller de marche pour apporter un décor.

En 1901, les travaux de clôture sont terminés. En 1958, l’architecte Michel Roux-Spitz rajoute deux édifices en béton armé.

En 1990, les ateliers sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Il s’agit de la seule œuvre à caractère industriel de Charles Garnier qui est aujourd’hui, comme hier, utilisée dans le même but.

En 1999 le ministère de la culture autorise l’Odéon Théâtre de l’Europe à installer une salle de répétition et des ateliers dans un des bâtiments.

En 2003, l’Odéon entreprend une grande phase de travaux de 4 ans et s’installe provisoirement dans un autre bâtiment du boulevard Berthier. Cette salle devient pérenne à partir de 2005.

Aujourd’hui, et pendant les 18 mois de travaux de l’Opéra Comique, les ateliers Berthier permettent d’entreposer une partie du matériel technique, de reconstituer un atelier de costumes pour les spectacles qui continuent à tourner, ainsi qu’à construire des éléments de décors pour les événements et spectacles organisés pendant la fermeture.

L’HISTOIRE DE L’OPÉRA COMIQUE L’Opéra Comique, créé sous le règne de Louis XIV en 1714, est l’une des plus anciennes institutions théâtrales et musicales de France avec l’Opéra de Paris et la Comédie-Française. Son histoire est tour à tour turbulente et prestigieuse jusqu’à son inscription sur la liste des théâtres nationaux en 2005.

Par extension, on appelle opéra-comique le genre de spectacle représenté par l’Opéra Comique. Comique ne signifie pas que le rire est obligatoire mais que les morceaux chantés s’intègrent à du théâtre parlé. L’opéra-comique s’oppose donc à l’opéra, entièrement chanté.

QUELQUES DATES 1714 Une troupe de forains obtient un privilège pour son spectacle, désormais nommé « Opéra Comique ». L’orchestre comprend une douzaine de musiciens. Le public est d’une grande mixité sociale.

1719-1751 Malgré plusieurs longues fermetures dues à la rivalité avec d’autres salles, l’Opéra Comique s’installe dans le paysage théâtral parisien. Son répertoire est publié à partir de 1737. Auteurs et compositeurs commencent à proposer des œuvres originales.

1743 Charles-Simon Favart est régisseur et Noverre maître de ballet de l’Opéra Comique.

1753 Création du premier opéra-comique avec partition entièrement originale : Les Troqueurs de Dauvergne, dans le cadre de la Querelle des Bouffons.

1783 L’Opéra Comique s’installe dans la première Salle Favart (architecte Jean-François Heurtier), bâtie aux frais du duc de Choiseul qui en a vendu le terrain au roi. Inauguration avec des œuvres de Grétry en présence de la reine Marie-Antoinette.

1807 L’Opéra Comique est porté sur la liste des quatre principaux théâtres parisiens et un décret fixe son genre : « comédie ou drame mêlés de couplets, d’ariettes ou de morceaux d’ensemble ».

1840 Deuxième Salle Favart (architecte Louis Charpentier), bâtie sur les ruines de l’incendie de 1838. Inauguration avec Le Pré-aux-clercs d’Hérold.

1864 Suppression des privilèges des théâtres et liberté des genres. L’Opéra Comique connaît de graves difficultés financières, entre autres car il verse un loyer à l’État.

1887 Incendie de la deuxième Salle Favart pendant une représentation (60 morts, 18 blessés). L’Opéra Comique s’installe place du Châtelet.

1898 Inauguration de la troisième Salle Favart (architecte Louis Bernier) en présence du Président de la République Félix Faure.

1932 Faillite. L’Opéra Comique est uni à l’Opéra de Paris sous une direction commune : c’est la Réunion des Théâtres Lyriques Nationaux.

1939 Au sein de la RTLN, l’Opéra Comique devient une succursale de l’Opéra.

1971 Directeur de la RTLN, Rolf Liebermann ferme le théâtre et licencie la troupe.

1978-1989 La Salle Favart est mise à disposition de l’Opéra. Dans ce contexte, recréation d’Atys de Lully par W. Christie et J.-M. Villégier à la Salle Favart en 1987.

1990 L’Opéra Comique retrouve son autonomie et devient une association, successivement dirigée par Thierry Fouquet, Pierre Médecin puis Jérôme Savary.

2005 L’Opéra Comique devient un Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), inscrit sur la liste des théâtres nationaux. Jérôme Deschamps prend la direction du théâtre en 2007.

2015 Olivier Mantei prend la tête de l’Opéra Comique, en même temps qu’une grande phase de travaux de 18 mois est lancée. LES TRAVAUX DE L’OPÉRA COMIQUE Depuis plusieurs années, l’Opéra Comique a fait l’objet de campagnes de restauration et de modernisation successives, concentrées pendant les périodes d’intersaison afin de conserver une activité lyrique. Ce fut le cas par exemple pour la restauration de la couverture du toit, de la verrière et du Foyer, du regroupement des bureaux, de la création d’un ascenseur public accessible aux personnes à mobilité réduite.

La dernière phase de travaux – phase de ventilation et de mise en conformité de la salle – nécessite néanmoins la fermeture totale du théâtre pendant 18 mois. Du 1er juillet 2015 au 31 décembre 2016, le théâtre est mis à nu pour permettre les interventions suivantes :

- mise aux normes de l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite (public et personnel) ; - sécurité et mise en conformité de l’édifice (désenfumage, ventilation, réseau électrique, sécurité incendie…) ; - regroupement des bureaux et optimisation des fonctionnalités (création d’un foyer du personnel) ; - réaménagement du central costumes et du pôle accessoires.

Nous vous proposons de suivre en images sur notre site internet l'actualité des travaux pendant toute la période de fermeture.

Un karaoké sur des airs d’opéra ? C’est l’Opéraoké !

Venez chanter avec nous

le 18 juin à 12h30 sur le Champ-de-Mars

L’Opéra Comique organise, en partenariat avec la Mairie de Paris, un grand karaoké lyrique au pied de la Tour Eiffel. L’idée est de rassembler le plus de participants possible – amateurs, connaisseurs ou chanteurs du dimanche. D’Offenbach à Bizet, les tubes du répertoire seront entonnés en chœur par le public qui suivra les paroles sur les écrans géants. Christophe Grapperon dirigera les musiciens et le chœur accentus sur scène, ainsi que tous les participants qui se tiendront sur la pelouse.

Cela ne se fera pas sans vous !

En attendant le 18 juin,

découvrez les airs, les tutoriels et les paroles sur notre site ou venez aux prochaines répétitions gratuites :

� le samedi 21 mai au Théâtre de la Colline � le dimanche 22 mai aux Arènes de Lutèce

Vous pouvez aussi gagner des places pour la saison 2017

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TOUS À L’OPÉRA ! ATELIERS BERTHIER samedi 7 mai 2016, de 10h30 à 18h

Malgré sa fermeture pour travaux, l’Opéra Comique vous accueille pour cette

10e édition des journées Tous à l’Opéra ! dans ses ateliers du 17e arrondissement

de Paris, à côté du boulevard Berthier. Cet espace habituellement réservé à

l’organisation de répétitions, a été investi pour la période de fermeture, par les

services techniques et l’atelier costumes du théâtre.

LE PROGRAMME Cette journée du 7 mai 2016 est placée sous le signe de l’Opéraoké, ce grand karaoké sur des airs d’opéra, qui sera organisé le 18 juin sur le Champ-de-Mars, en partenariat avec la Mairie de Paris. Tous ceux qui aiment chanter peuvent participer à cet événement gratuit. Alors vous aussi, venez chanter avec nous le 18 juin ! En attendant, initiez-vous au chant tout au long de la journée.

EN ACCÈS LIBRE – toute la journée

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER Visite libre des ateliers. Parcours fléché. SELFIE VIDEO Une cabine vidéo d’enregistrement sera à disposition pour chanter des airs d’opéras. Repartez avec un souvenir vidéo de votre expérience. ATELIER MAQUILLAGE Vos enfants pourront profiter de cette journée pour repartir avec un maquillage,

réalisé par une maquilleuse professionnelle du spectacle. SUR INSCRIPTION – sur place le jour même CHANTEZ EN CHŒUR ! Ateliers d'initiation au « chanter ensemble » avec la chef de chant Geneviève Boulestreau, sur les airs de l’Opéraoké. Plusieurs séances vous sont proposées : • 11h-11h30 pour les familles • 14h-15h15 tout public • 15h30-16h pour les familles • 16h-17h30 tout public

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER PETIT HISTORIQUE

Après le terrible incendie de 1887, et alors que la troisième salle Favart est en cours de construction, c’est un autre drame qui touche de près l’Opéra Comique. Le 6 janvier 1894, le feu ravage pour la deuxième fois les entrepôts et les décors de l’Opéra de Paris et de l’Opéra Comique, situés rue Richer dans le 9e arrondissement. Quatre pompiers périssent dans la catastrophe.

L’exiguïté des lieux provoquant l’entassement des décors, l’humidité et la poussière sont mis en cause. Après le sinistre, les médias accusent et réclament des solutions. D’autant plus que ces entrepôts sont situés dans un quartier fortement peuplé, le risque d’incendie est donc un réel danger pour tous les riverains. La décision est prise de déménager.

Le ministère de la Guerre offre deux terrains (les bastions 44 et 45) de l’enceinte fortifiée de Thiers, respectivement à l’Opéra de Paris et à l’Opéra Comique. L’un des avantages est l’absence de voisinage. La construction est confiée à un certain Charles Garnier.

De 1895 à 1898, Charles Garnier, accompagné de Gustave Eiffel, décide d’aménager de façon simple et à moindre coût ces nouveaux ateliers destinés aux peintres, aux serruriers et aux menuisiers. Les façades sont en meulière, agrémentées de pilastres en pierre et d’éléments décoratifs en brique. À cela s’ajoutent les bâtiments de stockage de décors et les ateliers des couturières. Les normes de sécurité modernes permettent de contenir tout départ de feu en 5 minutes.

Si l’ensemble des entrepôts et ateliers sont desservis par le tramway d’Asnières-Opéra en seulement 25 minutes, les décors eux ne peuvent bénéficier de la même facilité de transport. Il faut compter 2h-aller de marche pour apporter un décor.

En 1901, les travaux de clôture sont terminés. En 1958, l’architecte Michel Roux-Spitz rajoute deux édifices en béton armé.

En 1990, les ateliers sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Il s’agit de la seule œuvre à caractère industriel de Charles Garnier qui est aujourd’hui, comme hier, utilisée dans le même but.

En 1999 le ministère de la culture autorise l’Odéon Théâtre de l’Europe à installer une salle de répétition et des ateliers dans un des bâtiments.

En 2003, l’Odéon entreprend une grande phase de travaux de 4 ans et s’installe provisoirement dans un autre bâtiment du boulevard Berthier. Cette salle devient pérenne à partir de 2005.

Aujourd’hui, et pendant les 18 mois de travaux de l’Opéra Comique, les ateliers Berthier permettent d’entreposer une partie du matériel technique, de reconstituer un atelier de costumes pour les spectacles qui continuent à tourner, ainsi qu’à construire des éléments de décors pour les événements et spectacles organisés pendant la fermeture.

L’HISTOIRE DE L’OPÉRA COMIQUE L’Opéra Comique, créé sous le règne de Louis XIV en 1714, est l’une des plus anciennes institutions théâtrales et musicales de France avec l’Opéra de Paris et la Comédie-Française. Son histoire est tour à tour turbulente et prestigieuse jusqu’à son inscription sur la liste des théâtres nationaux en 2005.

Par extension, on appelle opéra-comique le genre de spectacle représenté par l’Opéra Comique. Comique ne signifie pas que le rire est obligatoire mais que les morceaux chantés s’intègrent à du théâtre parlé. L’opéra-comique s’oppose donc à l’opéra, entièrement chanté.

QUELQUES DATES 1714 Une troupe de forains obtient un privilège pour son spectacle, désormais nommé « Opéra Comique ». L’orchestre comprend une douzaine de musiciens. Le public est d’une grande mixité sociale.

1719-1751 Malgré plusieurs longues fermetures dues à la rivalité avec d’autres salles, l’Opéra Comique s’installe dans le paysage théâtral parisien. Son répertoire est publié à partir de 1737. Auteurs et compositeurs commencent à proposer des œuvres originales.

1743 Charles-Simon Favart est régisseur et Noverre maître de ballet de l’Opéra Comique.

1753 Création du premier opéra-comique avec partition entièrement originale : Les Troqueurs de Dauvergne, dans le cadre de la Querelle des Bouffons.

1783 L’Opéra Comique s’installe dans la première Salle Favart (architecte Jean-François Heurtier), bâtie aux frais du duc de Choiseul qui en a vendu le terrain au roi. Inauguration avec des œuvres de Grétry en présence de la reine Marie-Antoinette.

1807 L’Opéra Comique est porté sur la liste des quatre principaux théâtres parisiens et un décret fixe son genre : « comédie ou drame mêlés de couplets, d’ariettes ou de morceaux d’ensemble ».

1840 Deuxième Salle Favart (architecte Louis Charpentier), bâtie sur les ruines de l’incendie de 1838. Inauguration avec Le Pré-aux-clercs d’Hérold.

1864 Suppression des privilèges des théâtres et liberté des genres. L’Opéra Comique connaît de graves difficultés financières, entre autres car il verse un loyer à l’État.

1887 Incendie de la deuxième Salle Favart pendant une représentation (60 morts, 18 blessés). L’Opéra Comique s’installe place du Châtelet.

1898 Inauguration de la troisième Salle Favart (architecte Louis Bernier) en présence du Président de la République Félix Faure.

1932 Faillite. L’Opéra Comique est uni à l’Opéra de Paris sous une direction commune : c’est la Réunion des Théâtres Lyriques Nationaux.

1939 Au sein de la RTLN, l’Opéra Comique devient une succursale de l’Opéra.

1971 Directeur de la RTLN, Rolf Liebermann ferme le théâtre et licencie la troupe.

1978-1989 La Salle Favart est mise à disposition de l’Opéra. Dans ce contexte, recréation d’Atys de Lully par W. Christie et J.-M. Villégier à la Salle Favart en 1987.

1990 L’Opéra Comique retrouve son autonomie et devient une association, successivement dirigée par Thierry Fouquet, Pierre Médecin puis Jérôme Savary.

2005 L’Opéra Comique devient un Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), inscrit sur la liste des théâtres nationaux. Jérôme Deschamps prend la direction du théâtre en 2007.

2015 Olivier Mantei prend la tête de l’Opéra Comique, en même temps qu’une grande phase de travaux de 18 mois est lancée. LES TRAVAUX DE L’OPÉRA COMIQUE Depuis plusieurs années, l’Opéra Comique a fait l’objet de campagnes de restauration et de modernisation successives, concentrées pendant les périodes d’intersaison afin de conserver une activité lyrique. Ce fut le cas par exemple pour la restauration de la couverture du toit, de la verrière et du Foyer, du regroupement des bureaux, de la création d’un ascenseur public accessible aux personnes à mobilité réduite.

La dernière phase de travaux – phase de ventilation et de mise en conformité de la salle – nécessite néanmoins la fermeture totale du théâtre pendant 18 mois. Du 1er juillet 2015 au 31 décembre 2016, le théâtre est mis à nu pour permettre les interventions suivantes :

- mise aux normes de l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite (public et personnel) ; - sécurité et mise en conformité de l’édifice (désenfumage, ventilation, réseau électrique, sécurité incendie…) ; - regroupement des bureaux et optimisation des fonctionnalités (création d’un foyer du personnel) ; - réaménagement du central costumes et du pôle accessoires.

Nous vous proposons de suivre en images sur notre site internet l'actualité des travaux pendant toute la période de fermeture.

Un karaoké sur des airs d’opéra ? C’est l’Opéraoké !

Venez chanter avec nous

le 18 juin à 12h30 sur le Champ-de-Mars

L’Opéra Comique organise, en partenariat avec la Mairie de Paris, un grand karaoké lyrique au pied de la Tour Eiffel. L’idée est de rassembler le plus de participants possible – amateurs, connaisseurs ou chanteurs du dimanche. D’Offenbach à Bizet, les tubes du répertoire seront entonnés en chœur par le public qui suivra les paroles sur les écrans géants. Christophe Grapperon dirigera les musiciens et le chœur accentus sur scène, ainsi que tous les participants qui se tiendront sur la pelouse.

Cela ne se fera pas sans vous !

En attendant le 18 juin,

découvrez les airs, les tutoriels et les paroles sur notre site ou venez aux prochaines répétitions gratuites :

� le samedi 21 mai au Théâtre de la Colline � le dimanche 22 mai aux Arènes de Lutèce

Vous pouvez aussi gagner des places pour la saison 2017

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TOUS À L’OPÉRA ! ATELIERS BERTHIER samedi 7 mai 2016, de 10h30 à 18h

Malgré sa fermeture pour travaux, l’Opéra Comique vous accueille pour cette

10e édition des journées Tous à l’Opéra ! dans ses ateliers du 17e arrondissement

de Paris, à côté du boulevard Berthier. Cet espace habituellement réservé à

l’organisation de répétitions, a été investi pour la période de fermeture, par les

services techniques et l’atelier costumes du théâtre.

LE PROGRAMME Cette journée du 7 mai 2016 est placée sous le signe de l’Opéraoké, ce grand karaoké sur des airs d’opéra, qui sera organisé le 18 juin sur le Champ-de-Mars, en partenariat avec la Mairie de Paris. Tous ceux qui aiment chanter peuvent participer à cet événement gratuit. Alors vous aussi, venez chanter avec nous le 18 juin ! En attendant, initiez-vous au chant tout au long de la journée.

EN ACCÈS LIBRE – toute la journée

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER Visite libre des ateliers. Parcours fléché. SELFIE VIDEO Une cabine vidéo d’enregistrement sera à disposition pour chanter des airs d’opéras. Repartez avec un souvenir vidéo de votre expérience. ATELIER MAQUILLAGE Vos enfants pourront profiter de cette journée pour repartir avec un maquillage,

réalisé par une maquilleuse professionnelle du spectacle. SUR INSCRIPTION – sur place le jour même CHANTEZ EN CHŒUR ! Ateliers d'initiation au « chanter ensemble » avec la chef de chant Geneviève Boulestreau, sur les airs de l’Opéraoké. Plusieurs séances vous sont proposées : • 11h-11h30 pour les familles • 14h-15h15 tout public • 15h30-16h pour les familles • 16h-17h30 tout public

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER PETIT HISTORIQUE

Après le terrible incendie de 1887, et alors que la troisième salle Favart est en cours de construction, c’est un autre drame qui touche de près l’Opéra Comique. Le 6 janvier 1894, le feu ravage pour la deuxième fois les entrepôts et les décors de l’Opéra de Paris et de l’Opéra Comique, situés rue Richer dans le 9e arrondissement. Quatre pompiers périssent dans la catastrophe.

L’exiguïté des lieux provoquant l’entassement des décors, l’humidité et la poussière sont mis en cause. Après le sinistre, les médias accusent et réclament des solutions. D’autant plus que ces entrepôts sont situés dans un quartier fortement peuplé, le risque d’incendie est donc un réel danger pour tous les riverains. La décision est prise de déménager.

Le ministère de la Guerre offre deux terrains (les bastions 44 et 45) de l’enceinte fortifiée de Thiers, respectivement à l’Opéra de Paris et à l’Opéra Comique. L’un des avantages est l’absence de voisinage. La construction est confiée à un certain Charles Garnier.

De 1895 à 1898, Charles Garnier, accompagné de Gustave Eiffel, décide d’aménager de façon simple et à moindre coût ces nouveaux ateliers destinés aux peintres, aux serruriers et aux menuisiers. Les façades sont en meulière, agrémentées de pilastres en pierre et d’éléments décoratifs en brique. À cela s’ajoutent les bâtiments de stockage de décors et les ateliers des couturières. Les normes de sécurité modernes permettent de contenir tout départ de feu en 5 minutes.

Si l’ensemble des entrepôts et ateliers sont desservis par le tramway d’Asnières-Opéra en seulement 25 minutes, les décors eux ne peuvent bénéficier de la même facilité de transport. Il faut compter 2h-aller de marche pour apporter un décor.

En 1901, les travaux de clôture sont terminés. En 1958, l’architecte Michel Roux-Spitz rajoute deux édifices en béton armé.

En 1990, les ateliers sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Il s’agit de la seule œuvre à caractère industriel de Charles Garnier qui est aujourd’hui, comme hier, utilisée dans le même but.

En 1999 le ministère de la culture autorise l’Odéon Théâtre de l’Europe à installer une salle de répétition et des ateliers dans un des bâtiments.

En 2003, l’Odéon entreprend une grande phase de travaux de 4 ans et s’installe provisoirement dans un autre bâtiment du boulevard Berthier. Cette salle devient pérenne à partir de 2005.

Aujourd’hui, et pendant les 18 mois de travaux de l’Opéra Comique, les ateliers Berthier permettent d’entreposer une partie du matériel technique, de reconstituer un atelier de costumes pour les spectacles qui continuent à tourner, ainsi qu’à construire des éléments de décors pour les événements et spectacles organisés pendant la fermeture.

L’HISTOIRE DE L’OPÉRA COMIQUE L’Opéra Comique, créé sous le règne de Louis XIV en 1714, est l’une des plus anciennes institutions théâtrales et musicales de France avec l’Opéra de Paris et la Comédie-Française. Son histoire est tour à tour turbulente et prestigieuse jusqu’à son inscription sur la liste des théâtres nationaux en 2005.

Par extension, on appelle opéra-comique le genre de spectacle représenté par l’Opéra Comique. Comique ne signifie pas que le rire est obligatoire mais que les morceaux chantés s’intègrent à du théâtre parlé. L’opéra-comique s’oppose donc à l’opéra, entièrement chanté.

QUELQUES DATES 1714 Une troupe de forains obtient un privilège pour son spectacle, désormais nommé « Opéra Comique ». L’orchestre comprend une douzaine de musiciens. Le public est d’une grande mixité sociale.

1719-1751 Malgré plusieurs longues fermetures dues à la rivalité avec d’autres salles, l’Opéra Comique s’installe dans le paysage théâtral parisien. Son répertoire est publié à partir de 1737. Auteurs et compositeurs commencent à proposer des œuvres originales.

1743 Charles-Simon Favart est régisseur et Noverre maître de ballet de l’Opéra Comique.

1753 Création du premier opéra-comique avec partition entièrement originale : Les Troqueurs de Dauvergne, dans le cadre de la Querelle des Bouffons.

1783 L’Opéra Comique s’installe dans la première Salle Favart (architecte Jean-François Heurtier), bâtie aux frais du duc de Choiseul qui en a vendu le terrain au roi. Inauguration avec des œuvres de Grétry en présence de la reine Marie-Antoinette.

1807 L’Opéra Comique est porté sur la liste des quatre principaux théâtres parisiens et un décret fixe son genre : « comédie ou drame mêlés de couplets, d’ariettes ou de morceaux d’ensemble ».

1840 Deuxième Salle Favart (architecte Louis Charpentier), bâtie sur les ruines de l’incendie de 1838. Inauguration avec Le Pré-aux-clercs d’Hérold.

1864 Suppression des privilèges des théâtres et liberté des genres. L’Opéra Comique connaît de graves difficultés financières, entre autres car il verse un loyer à l’État.

1887 Incendie de la deuxième Salle Favart pendant une représentation (60 morts, 18 blessés). L’Opéra Comique s’installe place du Châtelet.

1898 Inauguration de la troisième Salle Favart (architecte Louis Bernier) en présence du Président de la République Félix Faure.

1932 Faillite. L’Opéra Comique est uni à l’Opéra de Paris sous une direction commune : c’est la Réunion des Théâtres Lyriques Nationaux.

1939 Au sein de la RTLN, l’Opéra Comique devient une succursale de l’Opéra.

1971 Directeur de la RTLN, Rolf Liebermann ferme le théâtre et licencie la troupe.

1978-1989 La Salle Favart est mise à disposition de l’Opéra. Dans ce contexte, recréation d’Atys de Lully par W. Christie et J.-M. Villégier à la Salle Favart en 1987.

1990 L’Opéra Comique retrouve son autonomie et devient une association, successivement dirigée par Thierry Fouquet, Pierre Médecin puis Jérôme Savary.

2005 L’Opéra Comique devient un Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), inscrit sur la liste des théâtres nationaux. Jérôme Deschamps prend la direction du théâtre en 2007.

2015 Olivier Mantei prend la tête de l’Opéra Comique, en même temps qu’une grande phase de travaux de 18 mois est lancée. LES TRAVAUX DE L’OPÉRA COMIQUE Depuis plusieurs années, l’Opéra Comique a fait l’objet de campagnes de restauration et de modernisation successives, concentrées pendant les périodes d’intersaison afin de conserver une activité lyrique. Ce fut le cas par exemple pour la restauration de la couverture du toit, de la verrière et du Foyer, du regroupement des bureaux, de la création d’un ascenseur public accessible aux personnes à mobilité réduite.

La dernière phase de travaux – phase de ventilation et de mise en conformité de la salle – nécessite néanmoins la fermeture totale du théâtre pendant 18 mois. Du 1er juillet 2015 au 31 décembre 2016, le théâtre est mis à nu pour permettre les interventions suivantes :

- mise aux normes de l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite (public et personnel) ; - sécurité et mise en conformité de l’édifice (désenfumage, ventilation, réseau électrique, sécurité incendie…) ; - regroupement des bureaux et optimisation des fonctionnalités (création d’un foyer du personnel) ; - réaménagement du central costumes et du pôle accessoires.

Nous vous proposons de suivre en images sur notre site internet l'actualité des travaux pendant toute la période de fermeture.

Un karaoké sur des airs d’opéra ? C’est l’Opéraoké !

Venez chanter avec nous

le 18 juin à 12h30 sur le Champ-de-Mars

L’Opéra Comique organise, en partenariat avec la Mairie de Paris, un grand karaoké lyrique au pied de la Tour Eiffel. L’idée est de rassembler le plus de participants possible – amateurs, connaisseurs ou chanteurs du dimanche. D’Offenbach à Bizet, les tubes du répertoire seront entonnés en chœur par le public qui suivra les paroles sur les écrans géants. Christophe Grapperon dirigera les musiciens et le chœur accentus sur scène, ainsi que tous les participants qui se tiendront sur la pelouse.

Cela ne se fera pas sans vous !

En attendant le 18 juin,

découvrez les airs, les tutoriels et les paroles sur notre site ou venez aux prochaines répétitions gratuites :

� le samedi 21 mai au Théâtre de la Colline � le dimanche 22 mai aux Arènes de Lutèce

Vous pouvez aussi gagner des places pour la saison 2017

en nous envoyant vos vidéos de chant à operaoke@opera-comique.com

ou en nous citant sur les réseaux sociaux avec #SelfieOperaoke

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TOUS À L’OPÉRA ! ATELIERS BERTHIER samedi 7 mai 2016, de 10h30 à 18h

Malgré sa fermeture pour travaux, l’Opéra Comique vous accueille pour cette

10e édition des journées Tous à l’Opéra ! dans ses ateliers du 17e arrondissement

de Paris, à côté du boulevard Berthier. Cet espace habituellement réservé à

l’organisation de répétitions, a été investi pour la période de fermeture, par les

services techniques et l’atelier costumes du théâtre.

LE PROGRAMME Cette journée du 7 mai 2016 est placée sous le signe de l’Opéraoké, ce grand karaoké sur des airs d’opéra, qui sera organisé le 18 juin sur le Champ-de-Mars, en partenariat avec la Mairie de Paris. Tous ceux qui aiment chanter peuvent participer à cet événement gratuit. Alors vous aussi, venez chanter avec nous le 18 juin ! En attendant, initiez-vous au chant tout au long de la journée.

EN ACCÈS LIBRE – toute la journée

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER Visite libre des ateliers. Parcours fléché. SELFIE VIDEO Une cabine vidéo d’enregistrement sera à disposition pour chanter des airs d’opéras. Repartez avec un souvenir vidéo de votre expérience. ATELIER MAQUILLAGE Vos enfants pourront profiter de cette journée pour repartir avec un maquillage,

réalisé par une maquilleuse professionnelle du spectacle. SUR INSCRIPTION – sur place le jour même CHANTEZ EN CHŒUR ! Ateliers d'initiation au « chanter ensemble » avec la chef de chant Geneviève Boulestreau, sur les airs de l’Opéraoké. Plusieurs séances vous sont proposées : • 11h-11h30 pour les familles • 14h-15h15 tout public • 15h30-16h pour les familles • 16h-17h30 tout public

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER PETIT HISTORIQUE

Après le terrible incendie de 1887, et alors que la troisième salle Favart est en cours de construction, c’est un autre drame qui touche de près l’Opéra Comique. Le 6 janvier 1894, le feu ravage pour la deuxième fois les entrepôts et les décors de l’Opéra de Paris et de l’Opéra Comique, situés rue Richer dans le 9e arrondissement. Quatre pompiers périssent dans la catastrophe.

L’exiguïté des lieux provoquant l’entassement des décors, l’humidité et la poussière sont mis en cause. Après le sinistre, les médias accusent et réclament des solutions. D’autant plus que ces entrepôts sont situés dans un quartier fortement peuplé, le risque d’incendie est donc un réel danger pour tous les riverains. La décision est prise de déménager.

Le ministère de la Guerre offre deux terrains (les bastions 44 et 45) de l’enceinte fortifiée de Thiers, respectivement à l’Opéra de Paris et à l’Opéra Comique. L’un des avantages est l’absence de voisinage. La construction est confiée à un certain Charles Garnier.

De 1895 à 1898, Charles Garnier, accompagné de Gustave Eiffel, décide d’aménager de façon simple et à moindre coût ces nouveaux ateliers destinés aux peintres, aux serruriers et aux menuisiers. Les façades sont en meulière, agrémentées de pilastres en pierre et d’éléments décoratifs en brique. À cela s’ajoutent les bâtiments de stockage de décors et les ateliers des couturières. Les normes de sécurité modernes permettent de contenir tout départ de feu en 5 minutes.

Si l’ensemble des entrepôts et ateliers sont desservis par le tramway d’Asnières-Opéra en seulement 25 minutes, les décors eux ne peuvent bénéficier de la même facilité de transport. Il faut compter 2h-aller de marche pour apporter un décor.

En 1901, les travaux de clôture sont terminés. En 1958, l’architecte Michel Roux-Spitz rajoute deux édifices en béton armé.

En 1990, les ateliers sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Il s’agit de la seule œuvre à caractère industriel de Charles Garnier qui est aujourd’hui, comme hier, utilisée dans le même but.

En 1999 le ministère de la culture autorise l’Odéon Théâtre de l’Europe à installer une salle de répétition et des ateliers dans un des bâtiments.

En 2003, l’Odéon entreprend une grande phase de travaux de 4 ans et s’installe provisoirement dans un autre bâtiment du boulevard Berthier. Cette salle devient pérenne à partir de 2005.

Aujourd’hui, et pendant les 18 mois de travaux de l’Opéra Comique, les ateliers Berthier permettent d’entreposer une partie du matériel technique, de reconstituer un atelier de costumes pour les spectacles qui continuent à tourner, ainsi qu’à construire des éléments de décors pour les événements et spectacles organisés pendant la fermeture.

L’HISTOIRE DE L’OPÉRA COMIQUE L’Opéra Comique, créé sous le règne de Louis XIV en 1714, est l’une des plus anciennes institutions théâtrales et musicales de France avec l’Opéra de Paris et la Comédie-Française. Son histoire est tour à tour turbulente et prestigieuse jusqu’à son inscription sur la liste des théâtres nationaux en 2005.

Par extension, on appelle opéra-comique le genre de spectacle représenté par l’Opéra Comique. Comique ne signifie pas que le rire est obligatoire mais que les morceaux chantés s’intègrent à du théâtre parlé. L’opéra-comique s’oppose donc à l’opéra, entièrement chanté.

QUELQUES DATES 1714 Une troupe de forains obtient un privilège pour son spectacle, désormais nommé « Opéra Comique ». L’orchestre comprend une douzaine de musiciens. Le public est d’une grande mixité sociale.

1719-1751 Malgré plusieurs longues fermetures dues à la rivalité avec d’autres salles, l’Opéra Comique s’installe dans le paysage théâtral parisien. Son répertoire est publié à partir de 1737. Auteurs et compositeurs commencent à proposer des œuvres originales.

1743 Charles-Simon Favart est régisseur et Noverre maître de ballet de l’Opéra Comique.

1753 Création du premier opéra-comique avec partition entièrement originale : Les Troqueurs de Dauvergne, dans le cadre de la Querelle des Bouffons.

1783 L’Opéra Comique s’installe dans la première Salle Favart (architecte Jean-François Heurtier), bâtie aux frais du duc de Choiseul qui en a vendu le terrain au roi. Inauguration avec des œuvres de Grétry en présence de la reine Marie-Antoinette.

1807 L’Opéra Comique est porté sur la liste des quatre principaux théâtres parisiens et un décret fixe son genre : « comédie ou drame mêlés de couplets, d’ariettes ou de morceaux d’ensemble ».

1840 Deuxième Salle Favart (architecte Louis Charpentier), bâtie sur les ruines de l’incendie de 1838. Inauguration avec Le Pré-aux-clercs d’Hérold.

1864 Suppression des privilèges des théâtres et liberté des genres. L’Opéra Comique connaît de graves difficultés financières, entre autres car il verse un loyer à l’État.

1887 Incendie de la deuxième Salle Favart pendant une représentation (60 morts, 18 blessés). L’Opéra Comique s’installe place du Châtelet.

1898 Inauguration de la troisième Salle Favart (architecte Louis Bernier) en présence du Président de la République Félix Faure.

1932 Faillite. L’Opéra Comique est uni à l’Opéra de Paris sous une direction commune : c’est la Réunion des Théâtres Lyriques Nationaux.

1939 Au sein de la RTLN, l’Opéra Comique devient une succursale de l’Opéra.

1971 Directeur de la RTLN, Rolf Liebermann ferme le théâtre et licencie la troupe.

1978-1989 La Salle Favart est mise à disposition de l’Opéra. Dans ce contexte, recréation d’Atys de Lully par W. Christie et J.-M. Villégier à la Salle Favart en 1987.

1990 L’Opéra Comique retrouve son autonomie et devient une association, successivement dirigée par Thierry Fouquet, Pierre Médecin puis Jérôme Savary.

2005 L’Opéra Comique devient un Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), inscrit sur la liste des théâtres nationaux. Jérôme Deschamps prend la direction du théâtre en 2007.

2015 Olivier Mantei prend la tête de l’Opéra Comique, en même temps qu’une grande phase de travaux de 18 mois est lancée. LES TRAVAUX DE L’OPÉRA COMIQUE Depuis plusieurs années, l’Opéra Comique a fait l’objet de campagnes de restauration et de modernisation successives, concentrées pendant les périodes d’intersaison afin de conserver une activité lyrique. Ce fut le cas par exemple pour la restauration de la couverture du toit, de la verrière et du Foyer, du regroupement des bureaux, de la création d’un ascenseur public accessible aux personnes à mobilité réduite.

La dernière phase de travaux – phase de ventilation et de mise en conformité de la salle – nécessite néanmoins la fermeture totale du théâtre pendant 18 mois. Du 1er juillet 2015 au 31 décembre 2016, le théâtre est mis à nu pour permettre les interventions suivantes :

- mise aux normes de l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite (public et personnel) ; - sécurité et mise en conformité de l’édifice (désenfumage, ventilation, réseau électrique, sécurité incendie…) ; - regroupement des bureaux et optimisation des fonctionnalités (création d’un foyer du personnel) ; - réaménagement du central costumes et du pôle accessoires.

Nous vous proposons de suivre en images sur notre site internet l'actualité des travaux pendant toute la période de fermeture.

Un karaoké sur des airs d’opéra ? C’est l’Opéraoké !

Venez chanter avec nous

le 18 juin à 12h30 sur le Champ-de-Mars

L’Opéra Comique organise, en partenariat avec la Mairie de Paris, un grand karaoké lyrique au pied de la Tour Eiffel. L’idée est de rassembler le plus de participants possible – amateurs, connaisseurs ou chanteurs du dimanche. D’Offenbach à Bizet, les tubes du répertoire seront entonnés en chœur par le public qui suivra les paroles sur les écrans géants. Christophe Grapperon dirigera les musiciens et le chœur accentus sur scène, ainsi que tous les participants qui se tiendront sur la pelouse.

Cela ne se fera pas sans vous !

En attendant le 18 juin,

découvrez les airs, les tutoriels et les paroles sur notre site ou venez aux prochaines répétitions gratuites :

� le samedi 21 mai au Théâtre de la Colline � le dimanche 22 mai aux Arènes de Lutèce

Vous pouvez aussi gagner des places pour la saison 2017

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TOUS À L’OPÉRA ! ATELIERS BERTHIER samedi 7 mai 2016, de 10h30 à 18h

Malgré sa fermeture pour travaux, l’Opéra Comique vous accueille pour cette

10e édition des journées Tous à l’Opéra ! dans ses ateliers du 17e arrondissement

de Paris, à côté du boulevard Berthier. Cet espace habituellement réservé à

l’organisation de répétitions, a été investi pour la période de fermeture, par les

services techniques et l’atelier costumes du théâtre.

LE PROGRAMME Cette journée du 7 mai 2016 est placée sous le signe de l’Opéraoké, ce grand karaoké sur des airs d’opéra, qui sera organisé le 18 juin sur le Champ-de-Mars, en partenariat avec la Mairie de Paris. Tous ceux qui aiment chanter peuvent participer à cet événement gratuit. Alors vous aussi, venez chanter avec nous le 18 juin ! En attendant, initiez-vous au chant tout au long de la journée.

EN ACCÈS LIBRE – toute la journée

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER Visite libre des ateliers. Parcours fléché. SELFIE VIDEO Une cabine vidéo d’enregistrement sera à disposition pour chanter des airs d’opéras. Repartez avec un souvenir vidéo de votre expérience. ATELIER MAQUILLAGE Vos enfants pourront profiter de cette journée pour repartir avec un maquillage,

réalisé par une maquilleuse professionnelle du spectacle. SUR INSCRIPTION – sur place le jour même CHANTEZ EN CHŒUR ! Ateliers d'initiation au « chanter ensemble » avec la chef de chant Geneviève Boulestreau, sur les airs de l’Opéraoké. Plusieurs séances vous sont proposées : • 11h-11h30 pour les familles • 14h-15h15 tout public • 15h30-16h pour les familles • 16h-17h30 tout public

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER PETIT HISTORIQUE

Après le terrible incendie de 1887, et alors que la troisième salle Favart est en cours de construction, c’est un autre drame qui touche de près l’Opéra Comique. Le 6 janvier 1894, le feu ravage pour la deuxième fois les entrepôts et les décors de l’Opéra de Paris et de l’Opéra Comique, situés rue Richer dans le 9e arrondissement. Quatre pompiers périssent dans la catastrophe.

L’exiguïté des lieux provoquant l’entassement des décors, l’humidité et la poussière sont mis en cause. Après le sinistre, les médias accusent et réclament des solutions. D’autant plus que ces entrepôts sont situés dans un quartier fortement peuplé, le risque d’incendie est donc un réel danger pour tous les riverains. La décision est prise de déménager.

Le ministère de la Guerre offre deux terrains (les bastions 44 et 45) de l’enceinte fortifiée de Thiers, respectivement à l’Opéra de Paris et à l’Opéra Comique. L’un des avantages est l’absence de voisinage. La construction est confiée à un certain Charles Garnier.

De 1895 à 1898, Charles Garnier, accompagné de Gustave Eiffel, décide d’aménager de façon simple et à moindre coût ces nouveaux ateliers destinés aux peintres, aux serruriers et aux menuisiers. Les façades sont en meulière, agrémentées de pilastres en pierre et d’éléments décoratifs en brique. À cela s’ajoutent les bâtiments de stockage de décors et les ateliers des couturières. Les normes de sécurité modernes permettent de contenir tout départ de feu en 5 minutes.

Si l’ensemble des entrepôts et ateliers sont desservis par le tramway d’Asnières-Opéra en seulement 25 minutes, les décors eux ne peuvent bénéficier de la même facilité de transport. Il faut compter 2h-aller de marche pour apporter un décor.

En 1901, les travaux de clôture sont terminés. En 1958, l’architecte Michel Roux-Spitz rajoute deux édifices en béton armé.

En 1990, les ateliers sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Il s’agit de la seule œuvre à caractère industriel de Charles Garnier qui est aujourd’hui, comme hier, utilisée dans le même but.

En 1999 le ministère de la culture autorise l’Odéon Théâtre de l’Europe à installer une salle de répétition et des ateliers dans un des bâtiments.

En 2003, l’Odéon entreprend une grande phase de travaux de 4 ans et s’installe provisoirement dans un autre bâtiment du boulevard Berthier. Cette salle devient pérenne à partir de 2005.

Aujourd’hui, et pendant les 18 mois de travaux de l’Opéra Comique, les ateliers Berthier permettent d’entreposer une partie du matériel technique, de reconstituer un atelier de costumes pour les spectacles qui continuent à tourner, ainsi qu’à construire des éléments de décors pour les événements et spectacles organisés pendant la fermeture.

L’HISTOIRE DE L’OPÉRA COMIQUE L’Opéra Comique, créé sous le règne de Louis XIV en 1714, est l’une des plus anciennes institutions théâtrales et musicales de France avec l’Opéra de Paris et la Comédie-Française. Son histoire est tour à tour turbulente et prestigieuse jusqu’à son inscription sur la liste des théâtres nationaux en 2005.

Par extension, on appelle opéra-comique le genre de spectacle représenté par l’Opéra Comique. Comique ne signifie pas que le rire est obligatoire mais que les morceaux chantés s’intègrent à du théâtre parlé. L’opéra-comique s’oppose donc à l’opéra, entièrement chanté.

QUELQUES DATES 1714 Une troupe de forains obtient un privilège pour son spectacle, désormais nommé « Opéra Comique ». L’orchestre comprend une douzaine de musiciens. Le public est d’une grande mixité sociale.

1719-1751 Malgré plusieurs longues fermetures dues à la rivalité avec d’autres salles, l’Opéra Comique s’installe dans le paysage théâtral parisien. Son répertoire est publié à partir de 1737. Auteurs et compositeurs commencent à proposer des œuvres originales.

1743 Charles-Simon Favart est régisseur et Noverre maître de ballet de l’Opéra Comique.

1753 Création du premier opéra-comique avec partition entièrement originale : Les Troqueurs de Dauvergne, dans le cadre de la Querelle des Bouffons.

1783 L’Opéra Comique s’installe dans la première Salle Favart (architecte Jean-François Heurtier), bâtie aux frais du duc de Choiseul qui en a vendu le terrain au roi. Inauguration avec des œuvres de Grétry en présence de la reine Marie-Antoinette.

1807 L’Opéra Comique est porté sur la liste des quatre principaux théâtres parisiens et un décret fixe son genre : « comédie ou drame mêlés de couplets, d’ariettes ou de morceaux d’ensemble ».

1840 Deuxième Salle Favart (architecte Louis Charpentier), bâtie sur les ruines de l’incendie de 1838. Inauguration avec Le Pré-aux-clercs d’Hérold.

1864 Suppression des privilèges des théâtres et liberté des genres. L’Opéra Comique connaît de graves difficultés financières, entre autres car il verse un loyer à l’État.

1887 Incendie de la deuxième Salle Favart pendant une représentation (60 morts, 18 blessés). L’Opéra Comique s’installe place du Châtelet.

1898 Inauguration de la troisième Salle Favart (architecte Louis Bernier) en présence du Président de la République Félix Faure.

1932 Faillite. L’Opéra Comique est uni à l’Opéra de Paris sous une direction commune : c’est la Réunion des Théâtres Lyriques Nationaux.

1939 Au sein de la RTLN, l’Opéra Comique devient une succursale de l’Opéra.

1971 Directeur de la RTLN, Rolf Liebermann ferme le théâtre et licencie la troupe.

1978-1989 La Salle Favart est mise à disposition de l’Opéra. Dans ce contexte, recréation d’Atys de Lully par W. Christie et J.-M. Villégier à la Salle Favart en 1987.

1990 L’Opéra Comique retrouve son autonomie et devient une association, successivement dirigée par Thierry Fouquet, Pierre Médecin puis Jérôme Savary.

2005 L’Opéra Comique devient un Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), inscrit sur la liste des théâtres nationaux. Jérôme Deschamps prend la direction du théâtre en 2007.

2015 Olivier Mantei prend la tête de l’Opéra Comique, en même temps qu’une grande phase de travaux de 18 mois est lancée. LES TRAVAUX DE L’OPÉRA COMIQUE Depuis plusieurs années, l’Opéra Comique a fait l’objet de campagnes de restauration et de modernisation successives, concentrées pendant les périodes d’intersaison afin de conserver une activité lyrique. Ce fut le cas par exemple pour la restauration de la couverture du toit, de la verrière et du Foyer, du regroupement des bureaux, de la création d’un ascenseur public accessible aux personnes à mobilité réduite.

La dernière phase de travaux – phase de ventilation et de mise en conformité de la salle – nécessite néanmoins la fermeture totale du théâtre pendant 18 mois. Du 1er juillet 2015 au 31 décembre 2016, le théâtre est mis à nu pour permettre les interventions suivantes :

- mise aux normes de l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite (public et personnel) ; - sécurité et mise en conformité de l’édifice (désenfumage, ventilation, réseau électrique, sécurité incendie…) ; - regroupement des bureaux et optimisation des fonctionnalités (création d’un foyer du personnel) ; - réaménagement du central costumes et du pôle accessoires.

Nous vous proposons de suivre en images sur notre site internet l'actualité des travaux pendant toute la période de fermeture.

Un karaoké sur des airs d’opéra ? C’est l’Opéraoké !

Venez chanter avec nous

le 18 juin à 12h30 sur le Champ-de-Mars

L’Opéra Comique organise, en partenariat avec la Mairie de Paris, un grand karaoké lyrique au pied de la Tour Eiffel. L’idée est de rassembler le plus de participants possible – amateurs, connaisseurs ou chanteurs du dimanche. D’Offenbach à Bizet, les tubes du répertoire seront entonnés en chœur par le public qui suivra les paroles sur les écrans géants. Christophe Grapperon dirigera les musiciens et le chœur accentus sur scène, ainsi que tous les participants qui se tiendront sur la pelouse.

Cela ne se fera pas sans vous !

En attendant le 18 juin,

découvrez les airs, les tutoriels et les paroles sur notre site ou venez aux prochaines répétitions gratuites :

� le samedi 21 mai au Théâtre de la Colline � le dimanche 22 mai aux Arènes de Lutèce

Vous pouvez aussi gagner des places pour la saison 2017

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TOUS À L’OPÉRA ! ATELIERS BERTHIER samedi 7 mai 2016, de 10h30 à 18h

Malgré sa fermeture pour travaux, l’Opéra Comique vous accueille pour cette

10e édition des journées Tous à l’Opéra ! dans ses ateliers du 17e arrondissement

de Paris, à côté du boulevard Berthier. Cet espace habituellement réservé à

l’organisation de répétitions, a été investi pour la période de fermeture, par les

services techniques et l’atelier costumes du théâtre.

LE PROGRAMME Cette journée du 7 mai 2016 est placée sous le signe de l’Opéraoké, ce grand karaoké sur des airs d’opéra, qui sera organisé le 18 juin sur le Champ-de-Mars, en partenariat avec la Mairie de Paris. Tous ceux qui aiment chanter peuvent participer à cet événement gratuit. Alors vous aussi, venez chanter avec nous le 18 juin ! En attendant, initiez-vous au chant tout au long de la journée.

EN ACCÈS LIBRE – toute la journée

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER Visite libre des ateliers. Parcours fléché. SELFIE VIDEO Une cabine vidéo d’enregistrement sera à disposition pour chanter des airs d’opéras. Repartez avec un souvenir vidéo de votre expérience. ATELIER MAQUILLAGE Vos enfants pourront profiter de cette journée pour repartir avec un maquillage,

réalisé par une maquilleuse professionnelle du spectacle. SUR INSCRIPTION – sur place le jour même CHANTEZ EN CHŒUR ! Ateliers d'initiation au « chanter ensemble » avec la chef de chant Geneviève Boulestreau, sur les airs de l’Opéraoké. Plusieurs séances vous sont proposées : • 11h-11h30 pour les familles • 14h-15h15 tout public • 15h30-16h pour les familles • 16h-17h30 tout public

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER PETIT HISTORIQUE

Après le terrible incendie de 1887, et alors que la troisième salle Favart est en cours de construction, c’est un autre drame qui touche de près l’Opéra Comique. Le 6 janvier 1894, le feu ravage pour la deuxième fois les entrepôts et les décors de l’Opéra de Paris et de l’Opéra Comique, situés rue Richer dans le 9e arrondissement. Quatre pompiers périssent dans la catastrophe.

L’exiguïté des lieux provoquant l’entassement des décors, l’humidité et la poussière sont mis en cause. Après le sinistre, les médias accusent et réclament des solutions. D’autant plus que ces entrepôts sont situés dans un quartier fortement peuplé, le risque d’incendie est donc un réel danger pour tous les riverains. La décision est prise de déménager.

Le ministère de la Guerre offre deux terrains (les bastions 44 et 45) de l’enceinte fortifiée de Thiers, respectivement à l’Opéra de Paris et à l’Opéra Comique. L’un des avantages est l’absence de voisinage. La construction est confiée à un certain Charles Garnier.

De 1895 à 1898, Charles Garnier, accompagné de Gustave Eiffel, décide d’aménager de façon simple et à moindre coût ces nouveaux ateliers destinés aux peintres, aux serruriers et aux menuisiers. Les façades sont en meulière, agrémentées de pilastres en pierre et d’éléments décoratifs en brique. À cela s’ajoutent les bâtiments de stockage de décors et les ateliers des couturières. Les normes de sécurité modernes permettent de contenir tout départ de feu en 5 minutes.

Si l’ensemble des entrepôts et ateliers sont desservis par le tramway d’Asnières-Opéra en seulement 25 minutes, les décors eux ne peuvent bénéficier de la même facilité de transport. Il faut compter 2h-aller de marche pour apporter un décor.

En 1901, les travaux de clôture sont terminés. En 1958, l’architecte Michel Roux-Spitz rajoute deux édifices en béton armé.

En 1990, les ateliers sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Il s’agit de la seule œuvre à caractère industriel de Charles Garnier qui est aujourd’hui, comme hier, utilisée dans le même but.

En 1999 le ministère de la culture autorise l’Odéon Théâtre de l’Europe à installer une salle de répétition et des ateliers dans un des bâtiments.

En 2003, l’Odéon entreprend une grande phase de travaux de 4 ans et s’installe provisoirement dans un autre bâtiment du boulevard Berthier. Cette salle devient pérenne à partir de 2005.

Aujourd’hui, et pendant les 18 mois de travaux de l’Opéra Comique, les ateliers Berthier permettent d’entreposer une partie du matériel technique, de reconstituer un atelier de costumes pour les spectacles qui continuent à tourner, ainsi qu’à construire des éléments de décors pour les événements et spectacles organisés pendant la fermeture.

L’HISTOIRE DE L’OPÉRA COMIQUE L’Opéra Comique, créé sous le règne de Louis XIV en 1714, est l’une des plus anciennes institutions théâtrales et musicales de France avec l’Opéra de Paris et la Comédie-Française. Son histoire est tour à tour turbulente et prestigieuse jusqu’à son inscription sur la liste des théâtres nationaux en 2005.

Par extension, on appelle opéra-comique le genre de spectacle représenté par l’Opéra Comique. Comique ne signifie pas que le rire est obligatoire mais que les morceaux chantés s’intègrent à du théâtre parlé. L’opéra-comique s’oppose donc à l’opéra, entièrement chanté.

QUELQUES DATES 1714 Une troupe de forains obtient un privilège pour son spectacle, désormais nommé « Opéra Comique ». L’orchestre comprend une douzaine de musiciens. Le public est d’une grande mixité sociale.

1719-1751 Malgré plusieurs longues fermetures dues à la rivalité avec d’autres salles, l’Opéra Comique s’installe dans le paysage théâtral parisien. Son répertoire est publié à partir de 1737. Auteurs et compositeurs commencent à proposer des œuvres originales.

1743 Charles-Simon Favart est régisseur et Noverre maître de ballet de l’Opéra Comique.

1753 Création du premier opéra-comique avec partition entièrement originale : Les Troqueurs de Dauvergne, dans le cadre de la Querelle des Bouffons.

1783 L’Opéra Comique s’installe dans la première Salle Favart (architecte Jean-François Heurtier), bâtie aux frais du duc de Choiseul qui en a vendu le terrain au roi. Inauguration avec des œuvres de Grétry en présence de la reine Marie-Antoinette.

1807 L’Opéra Comique est porté sur la liste des quatre principaux théâtres parisiens et un décret fixe son genre : « comédie ou drame mêlés de couplets, d’ariettes ou de morceaux d’ensemble ».

1840 Deuxième Salle Favart (architecte Louis Charpentier), bâtie sur les ruines de l’incendie de 1838. Inauguration avec Le Pré-aux-clercs d’Hérold.

1864 Suppression des privilèges des théâtres et liberté des genres. L’Opéra Comique connaît de graves difficultés financières, entre autres car il verse un loyer à l’État.

1887 Incendie de la deuxième Salle Favart pendant une représentation (60 morts, 18 blessés). L’Opéra Comique s’installe place du Châtelet.

1898 Inauguration de la troisième Salle Favart (architecte Louis Bernier) en présence du Président de la République Félix Faure.

1932 Faillite. L’Opéra Comique est uni à l’Opéra de Paris sous une direction commune : c’est la Réunion des Théâtres Lyriques Nationaux.

1939 Au sein de la RTLN, l’Opéra Comique devient une succursale de l’Opéra.

1971 Directeur de la RTLN, Rolf Liebermann ferme le théâtre et licencie la troupe.

1978-1989 La Salle Favart est mise à disposition de l’Opéra. Dans ce contexte, recréation d’Atys de Lully par W. Christie et J.-M. Villégier à la Salle Favart en 1987.

1990 L’Opéra Comique retrouve son autonomie et devient une association, successivement dirigée par Thierry Fouquet, Pierre Médecin puis Jérôme Savary.

2005 L’Opéra Comique devient un Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), inscrit sur la liste des théâtres nationaux. Jérôme Deschamps prend la direction du théâtre en 2007.

2015 Olivier Mantei prend la tête de l’Opéra Comique, en même temps qu’une grande phase de travaux de 18 mois est lancée. LES TRAVAUX DE L’OPÉRA COMIQUE Depuis plusieurs années, l’Opéra Comique a fait l’objet de campagnes de restauration et de modernisation successives, concentrées pendant les périodes d’intersaison afin de conserver une activité lyrique. Ce fut le cas par exemple pour la restauration de la couverture du toit, de la verrière et du Foyer, du regroupement des bureaux, de la création d’un ascenseur public accessible aux personnes à mobilité réduite.

La dernière phase de travaux – phase de ventilation et de mise en conformité de la salle – nécessite néanmoins la fermeture totale du théâtre pendant 18 mois. Du 1er juillet 2015 au 31 décembre 2016, le théâtre est mis à nu pour permettre les interventions suivantes :

- mise aux normes de l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite (public et personnel) ; - sécurité et mise en conformité de l’édifice (désenfumage, ventilation, réseau électrique, sécurité incendie…) ; - regroupement des bureaux et optimisation des fonctionnalités (création d’un foyer du personnel) ; - réaménagement du central costumes et du pôle accessoires.

Nous vous proposons de suivre en images sur notre site internet l'actualité des travaux pendant toute la période de fermeture.

Un karaoké sur des airs d’opéra ? C’est l’Opéraoké !

Venez chanter avec nous

le 18 juin à 12h30 sur le Champ-de-Mars

L’Opéra Comique organise, en partenariat avec la Mairie de Paris, un grand karaoké lyrique au pied de la Tour Eiffel. L’idée est de rassembler le plus de participants possible – amateurs, connaisseurs ou chanteurs du dimanche. D’Offenbach à Bizet, les tubes du répertoire seront entonnés en chœur par le public qui suivra les paroles sur les écrans géants. Christophe Grapperon dirigera les musiciens et le chœur accentus sur scène, ainsi que tous les participants qui se tiendront sur la pelouse.

Cela ne se fera pas sans vous !

En attendant le 18 juin,

découvrez les airs, les tutoriels et les paroles sur notre site ou venez aux prochaines répétitions gratuites :

� le samedi 21 mai au Théâtre de la Colline � le dimanche 22 mai aux Arènes de Lutèce

Vous pouvez aussi gagner des places pour la saison 2017

en nous envoyant vos vidéos de chant à operaoke@opera-comique.com

ou en nous citant sur les réseaux sociaux avec #SelfieOperaoke

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TOUS À L’OPÉRA ! ATELIERS BERTHIER samedi 7 mai 2016, de 10h30 à 18h

Malgré sa fermeture pour travaux, l’Opéra Comique vous accueille pour cette

10e édition des journées Tous à l’Opéra ! dans ses ateliers du 17e arrondissement

de Paris, à côté du boulevard Berthier. Cet espace habituellement réservé à

l’organisation de répétitions, a été investi pour la période de fermeture, par les

services techniques et l’atelier costumes du théâtre.

LE PROGRAMME Cette journée du 7 mai 2016 est placée sous le signe de l’Opéraoké, ce grand karaoké sur des airs d’opéra, qui sera organisé le 18 juin sur le Champ-de-Mars, en partenariat avec la Mairie de Paris. Tous ceux qui aiment chanter peuvent participer à cet événement gratuit. Alors vous aussi, venez chanter avec nous le 18 juin ! En attendant, initiez-vous au chant tout au long de la journée.

EN ACCÈS LIBRE – toute la journée

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER Visite libre des ateliers. Parcours fléché. SELFIE VIDEO Une cabine vidéo d’enregistrement sera à disposition pour chanter des airs d’opéras. Repartez avec un souvenir vidéo de votre expérience. ATELIER MAQUILLAGE Vos enfants pourront profiter de cette journée pour repartir avec un maquillage,

réalisé par une maquilleuse professionnelle du spectacle. SUR INSCRIPTION – sur place le jour même CHANTEZ EN CHŒUR ! Ateliers d'initiation au « chanter ensemble » avec la chef de chant Geneviève Boulestreau, sur les airs de l’Opéraoké. Plusieurs séances vous sont proposées : • 11h-11h30 pour les familles • 14h-15h15 tout public • 15h30-16h pour les familles • 16h-17h30 tout public

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER PETIT HISTORIQUE

Après le terrible incendie de 1887, et alors que la troisième salle Favart est en cours de construction, c’est un autre drame qui touche de près l’Opéra Comique. Le 6 janvier 1894, le feu ravage pour la deuxième fois les entrepôts et les décors de l’Opéra de Paris et de l’Opéra Comique, situés rue Richer dans le 9e arrondissement. Quatre pompiers périssent dans la catastrophe.

L’exiguïté des lieux provoquant l’entassement des décors, l’humidité et la poussière sont mis en cause. Après le sinistre, les médias accusent et réclament des solutions. D’autant plus que ces entrepôts sont situés dans un quartier fortement peuplé, le risque d’incendie est donc un réel danger pour tous les riverains. La décision est prise de déménager.

Le ministère de la Guerre offre deux terrains (les bastions 44 et 45) de l’enceinte fortifiée de Thiers, respectivement à l’Opéra de Paris et à l’Opéra Comique. L’un des avantages est l’absence de voisinage. La construction est confiée à un certain Charles Garnier.

De 1895 à 1898, Charles Garnier, accompagné de Gustave Eiffel, décide d’aménager de façon simple et à moindre coût ces nouveaux ateliers destinés aux peintres, aux serruriers et aux menuisiers. Les façades sont en meulière, agrémentées de pilastres en pierre et d’éléments décoratifs en brique. À cela s’ajoutent les bâtiments de stockage de décors et les ateliers des couturières. Les normes de sécurité modernes permettent de contenir tout départ de feu en 5 minutes.

Si l’ensemble des entrepôts et ateliers sont desservis par le tramway d’Asnières-Opéra en seulement 25 minutes, les décors eux ne peuvent bénéficier de la même facilité de transport. Il faut compter 2h-aller de marche pour apporter un décor.

En 1901, les travaux de clôture sont terminés. En 1958, l’architecte Michel Roux-Spitz rajoute deux édifices en béton armé.

En 1990, les ateliers sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Il s’agit de la seule œuvre à caractère industriel de Charles Garnier qui est aujourd’hui, comme hier, utilisée dans le même but.

En 1999 le ministère de la culture autorise l’Odéon Théâtre de l’Europe à installer une salle de répétition et des ateliers dans un des bâtiments.

En 2003, l’Odéon entreprend une grande phase de travaux de 4 ans et s’installe provisoirement dans un autre bâtiment du boulevard Berthier. Cette salle devient pérenne à partir de 2005.

Aujourd’hui, et pendant les 18 mois de travaux de l’Opéra Comique, les ateliers Berthier permettent d’entreposer une partie du matériel technique, de reconstituer un atelier de costumes pour les spectacles qui continuent à tourner, ainsi qu’à construire des éléments de décors pour les événements et spectacles organisés pendant la fermeture.

L’HISTOIRE DE L’OPÉRA COMIQUE L’Opéra Comique, créé sous le règne de Louis XIV en 1714, est l’une des plus anciennes institutions théâtrales et musicales de France avec l’Opéra de Paris et la Comédie-Française. Son histoire est tour à tour turbulente et prestigieuse jusqu’à son inscription sur la liste des théâtres nationaux en 2005.

Par extension, on appelle opéra-comique le genre de spectacle représenté par l’Opéra Comique. Comique ne signifie pas que le rire est obligatoire mais que les morceaux chantés s’intègrent à du théâtre parlé. L’opéra-comique s’oppose donc à l’opéra, entièrement chanté.

QUELQUES DATES 1714 Une troupe de forains obtient un privilège pour son spectacle, désormais nommé « Opéra Comique ». L’orchestre comprend une douzaine de musiciens. Le public est d’une grande mixité sociale.

1719-1751 Malgré plusieurs longues fermetures dues à la rivalité avec d’autres salles, l’Opéra Comique s’installe dans le paysage théâtral parisien. Son répertoire est publié à partir de 1737. Auteurs et compositeurs commencent à proposer des œuvres originales.

1743 Charles-Simon Favart est régisseur et Noverre maître de ballet de l’Opéra Comique.

1753 Création du premier opéra-comique avec partition entièrement originale : Les Troqueurs de Dauvergne, dans le cadre de la Querelle des Bouffons.

1783 L’Opéra Comique s’installe dans la première Salle Favart (architecte Jean-François Heurtier), bâtie aux frais du duc de Choiseul qui en a vendu le terrain au roi. Inauguration avec des œuvres de Grétry en présence de la reine Marie-Antoinette.

1807 L’Opéra Comique est porté sur la liste des quatre principaux théâtres parisiens et un décret fixe son genre : « comédie ou drame mêlés de couplets, d’ariettes ou de morceaux d’ensemble ».

1840 Deuxième Salle Favart (architecte Louis Charpentier), bâtie sur les ruines de l’incendie de 1838. Inauguration avec Le Pré-aux-clercs d’Hérold.

1864 Suppression des privilèges des théâtres et liberté des genres. L’Opéra Comique connaît de graves difficultés financières, entre autres car il verse un loyer à l’État.

1887 Incendie de la deuxième Salle Favart pendant une représentation (60 morts, 18 blessés). L’Opéra Comique s’installe place du Châtelet.

1898 Inauguration de la troisième Salle Favart (architecte Louis Bernier) en présence du Président de la République Félix Faure.

1932 Faillite. L’Opéra Comique est uni à l’Opéra de Paris sous une direction commune : c’est la Réunion des Théâtres Lyriques Nationaux.

1939 Au sein de la RTLN, l’Opéra Comique devient une succursale de l’Opéra.

1971 Directeur de la RTLN, Rolf Liebermann ferme le théâtre et licencie la troupe.

1978-1989 La Salle Favart est mise à disposition de l’Opéra. Dans ce contexte, recréation d’Atys de Lully par W. Christie et J.-M. Villégier à la Salle Favart en 1987.

1990 L’Opéra Comique retrouve son autonomie et devient une association, successivement dirigée par Thierry Fouquet, Pierre Médecin puis Jérôme Savary.

2005 L’Opéra Comique devient un Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), inscrit sur la liste des théâtres nationaux. Jérôme Deschamps prend la direction du théâtre en 2007.

2015 Olivier Mantei prend la tête de l’Opéra Comique, en même temps qu’une grande phase de travaux de 18 mois est lancée. LES TRAVAUX DE L’OPÉRA COMIQUE Depuis plusieurs années, l’Opéra Comique a fait l’objet de campagnes de restauration et de modernisation successives, concentrées pendant les périodes d’intersaison afin de conserver une activité lyrique. Ce fut le cas par exemple pour la restauration de la couverture du toit, de la verrière et du Foyer, du regroupement des bureaux, de la création d’un ascenseur public accessible aux personnes à mobilité réduite.

La dernière phase de travaux – phase de ventilation et de mise en conformité de la salle – nécessite néanmoins la fermeture totale du théâtre pendant 18 mois. Du 1er juillet 2015 au 31 décembre 2016, le théâtre est mis à nu pour permettre les interventions suivantes :

- mise aux normes de l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite (public et personnel) ; - sécurité et mise en conformité de l’édifice (désenfumage, ventilation, réseau électrique, sécurité incendie…) ; - regroupement des bureaux et optimisation des fonctionnalités (création d’un foyer du personnel) ; - réaménagement du central costumes et du pôle accessoires.

Nous vous proposons de suivre en images sur notre site internet l'actualité des travaux pendant toute la période de fermeture.

Un karaoké sur des airs d’opéra ? C’est l’Opéraoké !

Venez chanter avec nous

le 18 juin à 12h30 sur le Champ-de-Mars

L’Opéra Comique organise, en partenariat avec la Mairie de Paris, un grand karaoké lyrique au pied de la Tour Eiffel. L’idée est de rassembler le plus de participants possible – amateurs, connaisseurs ou chanteurs du dimanche. D’Offenbach à Bizet, les tubes du répertoire seront entonnés en chœur par le public qui suivra les paroles sur les écrans géants. Christophe Grapperon dirigera les musiciens et le chœur accentus sur scène, ainsi que tous les participants qui se tiendront sur la pelouse.

Cela ne se fera pas sans vous !

En attendant le 18 juin,

découvrez les airs, les tutoriels et les paroles sur notre site ou venez aux prochaines répétitions gratuites :

� le samedi 21 mai au Théâtre de la Colline � le dimanche 22 mai aux Arènes de Lutèce

Vous pouvez aussi gagner des places pour la saison 2017

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TOUS À L’OPÉRA ! ATELIERS BERTHIER samedi 7 mai 2016, de 10h30 à 18h

Malgré sa fermeture pour travaux, l’Opéra Comique vous accueille pour cette

10e édition des journées Tous à l’Opéra ! dans ses ateliers du 17e arrondissement

de Paris, à côté du boulevard Berthier. Cet espace habituellement réservé à

l’organisation de répétitions, a été investi pour la période de fermeture, par les

services techniques et l’atelier costumes du théâtre.

LE PROGRAMME Cette journée du 7 mai 2016 est placée sous le signe de l’Opéraoké, ce grand karaoké sur des airs d’opéra, qui sera organisé le 18 juin sur le Champ-de-Mars, en partenariat avec la Mairie de Paris. Tous ceux qui aiment chanter peuvent participer à cet événement gratuit. Alors vous aussi, venez chanter avec nous le 18 juin ! En attendant, initiez-vous au chant tout au long de la journée.

EN ACCÈS LIBRE – toute la journée

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER Visite libre des ateliers. Parcours fléché. SELFIE VIDEO Une cabine vidéo d’enregistrement sera à disposition pour chanter des airs d’opéras. Repartez avec un souvenir vidéo de votre expérience. ATELIER MAQUILLAGE Vos enfants pourront profiter de cette journée pour repartir avec un maquillage,

réalisé par une maquilleuse professionnelle du spectacle. SUR INSCRIPTION – sur place le jour même CHANTEZ EN CHŒUR ! Ateliers d'initiation au « chanter ensemble » avec la chef de chant Geneviève Boulestreau, sur les airs de l’Opéraoké. Plusieurs séances vous sont proposées : • 11h-11h30 pour les familles • 14h-15h15 tout public • 15h30-16h pour les familles • 16h-17h30 tout public

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER PETIT HISTORIQUE

Après le terrible incendie de 1887, et alors que la troisième salle Favart est en cours de construction, c’est un autre drame qui touche de près l’Opéra Comique. Le 6 janvier 1894, le feu ravage pour la deuxième fois les entrepôts et les décors de l’Opéra de Paris et de l’Opéra Comique, situés rue Richer dans le 9e arrondissement. Quatre pompiers périssent dans la catastrophe.

L’exiguïté des lieux provoquant l’entassement des décors, l’humidité et la poussière sont mis en cause. Après le sinistre, les médias accusent et réclament des solutions. D’autant plus que ces entrepôts sont situés dans un quartier fortement peuplé, le risque d’incendie est donc un réel danger pour tous les riverains. La décision est prise de déménager.

Le ministère de la Guerre offre deux terrains (les bastions 44 et 45) de l’enceinte fortifiée de Thiers, respectivement à l’Opéra de Paris et à l’Opéra Comique. L’un des avantages est l’absence de voisinage. La construction est confiée à un certain Charles Garnier.

De 1895 à 1898, Charles Garnier, accompagné de Gustave Eiffel, décide d’aménager de façon simple et à moindre coût ces nouveaux ateliers destinés aux peintres, aux serruriers et aux menuisiers. Les façades sont en meulière, agrémentées de pilastres en pierre et d’éléments décoratifs en brique. À cela s’ajoutent les bâtiments de stockage de décors et les ateliers des couturières. Les normes de sécurité modernes permettent de contenir tout départ de feu en 5 minutes.

Si l’ensemble des entrepôts et ateliers sont desservis par le tramway d’Asnières-Opéra en seulement 25 minutes, les décors eux ne peuvent bénéficier de la même facilité de transport. Il faut compter 2h-aller de marche pour apporter un décor.

En 1901, les travaux de clôture sont terminés. En 1958, l’architecte Michel Roux-Spitz rajoute deux édifices en béton armé.

En 1990, les ateliers sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Il s’agit de la seule œuvre à caractère industriel de Charles Garnier qui est aujourd’hui, comme hier, utilisée dans le même but.

En 1999 le ministère de la culture autorise l’Odéon Théâtre de l’Europe à installer une salle de répétition et des ateliers dans un des bâtiments.

En 2003, l’Odéon entreprend une grande phase de travaux de 4 ans et s’installe provisoirement dans un autre bâtiment du boulevard Berthier. Cette salle devient pérenne à partir de 2005.

Aujourd’hui, et pendant les 18 mois de travaux de l’Opéra Comique, les ateliers Berthier permettent d’entreposer une partie du matériel technique, de reconstituer un atelier de costumes pour les spectacles qui continuent à tourner, ainsi qu’à construire des éléments de décors pour les événements et spectacles organisés pendant la fermeture.

L’HISTOIRE DE L’OPÉRA COMIQUE L’Opéra Comique, créé sous le règne de Louis XIV en 1714, est l’une des plus anciennes institutions théâtrales et musicales de France avec l’Opéra de Paris et la Comédie-Française. Son histoire est tour à tour turbulente et prestigieuse jusqu’à son inscription sur la liste des théâtres nationaux en 2005.

Par extension, on appelle opéra-comique le genre de spectacle représenté par l’Opéra Comique. Comique ne signifie pas que le rire est obligatoire mais que les morceaux chantés s’intègrent à du théâtre parlé. L’opéra-comique s’oppose donc à l’opéra, entièrement chanté.

QUELQUES DATES 1714 Une troupe de forains obtient un privilège pour son spectacle, désormais nommé « Opéra Comique ». L’orchestre comprend une douzaine de musiciens. Le public est d’une grande mixité sociale.

1719-1751 Malgré plusieurs longues fermetures dues à la rivalité avec d’autres salles, l’Opéra Comique s’installe dans le paysage théâtral parisien. Son répertoire est publié à partir de 1737. Auteurs et compositeurs commencent à proposer des œuvres originales.

1743 Charles-Simon Favart est régisseur et Noverre maître de ballet de l’Opéra Comique.

1753 Création du premier opéra-comique avec partition entièrement originale : Les Troqueurs de Dauvergne, dans le cadre de la Querelle des Bouffons.

1783 L’Opéra Comique s’installe dans la première Salle Favart (architecte Jean-François Heurtier), bâtie aux frais du duc de Choiseul qui en a vendu le terrain au roi. Inauguration avec des œuvres de Grétry en présence de la reine Marie-Antoinette.

1807 L’Opéra Comique est porté sur la liste des quatre principaux théâtres parisiens et un décret fixe son genre : « comédie ou drame mêlés de couplets, d’ariettes ou de morceaux d’ensemble ».

1840 Deuxième Salle Favart (architecte Louis Charpentier), bâtie sur les ruines de l’incendie de 1838. Inauguration avec Le Pré-aux-clercs d’Hérold.

1864 Suppression des privilèges des théâtres et liberté des genres. L’Opéra Comique connaît de graves difficultés financières, entre autres car il verse un loyer à l’État.

1887 Incendie de la deuxième Salle Favart pendant une représentation (60 morts, 18 blessés). L’Opéra Comique s’installe place du Châtelet.

1898 Inauguration de la troisième Salle Favart (architecte Louis Bernier) en présence du Président de la République Félix Faure.

1932 Faillite. L’Opéra Comique est uni à l’Opéra de Paris sous une direction commune : c’est la Réunion des Théâtres Lyriques Nationaux.

1939 Au sein de la RTLN, l’Opéra Comique devient une succursale de l’Opéra.

1971 Directeur de la RTLN, Rolf Liebermann ferme le théâtre et licencie la troupe.

1978-1989 La Salle Favart est mise à disposition de l’Opéra. Dans ce contexte, recréation d’Atys de Lully par W. Christie et J.-M. Villégier à la Salle Favart en 1987.

1990 L’Opéra Comique retrouve son autonomie et devient une association, successivement dirigée par Thierry Fouquet, Pierre Médecin puis Jérôme Savary.

2005 L’Opéra Comique devient un Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), inscrit sur la liste des théâtres nationaux. Jérôme Deschamps prend la direction du théâtre en 2007.

2015 Olivier Mantei prend la tête de l’Opéra Comique, en même temps qu’une grande phase de travaux de 18 mois est lancée. LES TRAVAUX DE L’OPÉRA COMIQUE Depuis plusieurs années, l’Opéra Comique a fait l’objet de campagnes de restauration et de modernisation successives, concentrées pendant les périodes d’intersaison afin de conserver une activité lyrique. Ce fut le cas par exemple pour la restauration de la couverture du toit, de la verrière et du Foyer, du regroupement des bureaux, de la création d’un ascenseur public accessible aux personnes à mobilité réduite.

La dernière phase de travaux – phase de ventilation et de mise en conformité de la salle – nécessite néanmoins la fermeture totale du théâtre pendant 18 mois. Du 1er juillet 2015 au 31 décembre 2016, le théâtre est mis à nu pour permettre les interventions suivantes :

- mise aux normes de l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite (public et personnel) ; - sécurité et mise en conformité de l’édifice (désenfumage, ventilation, réseau électrique, sécurité incendie…) ; - regroupement des bureaux et optimisation des fonctionnalités (création d’un foyer du personnel) ; - réaménagement du central costumes et du pôle accessoires.

Nous vous proposons de suivre en images sur notre site internet l'actualité des travaux pendant toute la période de fermeture.

Un karaoké sur des airs d’opéra ? C’est l’Opéraoké !

Venez chanter avec nous

le 18 juin à 12h30 sur le Champ-de-Mars

L’Opéra Comique organise, en partenariat avec la Mairie de Paris, un grand karaoké lyrique au pied de la Tour Eiffel. L’idée est de rassembler le plus de participants possible – amateurs, connaisseurs ou chanteurs du dimanche. D’Offenbach à Bizet, les tubes du répertoire seront entonnés en chœur par le public qui suivra les paroles sur les écrans géants. Christophe Grapperon dirigera les musiciens et le chœur accentus sur scène, ainsi que tous les participants qui se tiendront sur la pelouse.

Cela ne se fera pas sans vous !

En attendant le 18 juin,

découvrez les airs, les tutoriels et les paroles sur notre site ou venez aux prochaines répétitions gratuites :

� le samedi 21 mai au Théâtre de la Colline � le dimanche 22 mai aux Arènes de Lutèce

Vous pouvez aussi gagner des places pour la saison 2017

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TOUS À L’OPÉRA ! ATELIERS BERTHIER samedi 7 mai 2016, de 10h30 à 18h

Malgré sa fermeture pour travaux, l’Opéra Comique vous accueille pour cette

10e édition des journées Tous à l’Opéra ! dans ses ateliers du 17e arrondissement

de Paris, à côté du boulevard Berthier. Cet espace habituellement réservé à

l’organisation de répétitions, a été investi pour la période de fermeture, par les

services techniques et l’atelier costumes du théâtre.

LE PROGRAMME Cette journée du 7 mai 2016 est placée sous le signe de l’Opéraoké, ce grand karaoké sur des airs d’opéra, qui sera organisé le 18 juin sur le Champ-de-Mars, en partenariat avec la Mairie de Paris. Tous ceux qui aiment chanter peuvent participer à cet événement gratuit. Alors vous aussi, venez chanter avec nous le 18 juin ! En attendant, initiez-vous au chant tout au long de la journée.

EN ACCÈS LIBRE – toute la journée

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER Visite libre des ateliers. Parcours fléché. SELFIE VIDEO Une cabine vidéo d’enregistrement sera à disposition pour chanter des airs d’opéras. Repartez avec un souvenir vidéo de votre expérience. ATELIER MAQUILLAGE Vos enfants pourront profiter de cette journée pour repartir avec un maquillage,

réalisé par une maquilleuse professionnelle du spectacle. SUR INSCRIPTION – sur place le jour même CHANTEZ EN CHŒUR ! Ateliers d'initiation au « chanter ensemble » avec la chef de chant Geneviève Boulestreau, sur les airs de l’Opéraoké. Plusieurs séances vous sont proposées : • 11h-11h30 pour les familles • 14h-15h15 tout public • 15h30-16h pour les familles • 16h-17h30 tout public

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER PETIT HISTORIQUE

Après le terrible incendie de 1887, et alors que la troisième salle Favart est en cours de construction, c’est un autre drame qui touche de près l’Opéra Comique. Le 6 janvier 1894, le feu ravage pour la deuxième fois les entrepôts et les décors de l’Opéra de Paris et de l’Opéra Comique, situés rue Richer dans le 9e arrondissement. Quatre pompiers périssent dans la catastrophe.

L’exiguïté des lieux provoquant l’entassement des décors, l’humidité et la poussière sont mis en cause. Après le sinistre, les médias accusent et réclament des solutions. D’autant plus que ces entrepôts sont situés dans un quartier fortement peuplé, le risque d’incendie est donc un réel danger pour tous les riverains. La décision est prise de déménager.

Le ministère de la Guerre offre deux terrains (les bastions 44 et 45) de l’enceinte fortifiée de Thiers, respectivement à l’Opéra de Paris et à l’Opéra Comique. L’un des avantages est l’absence de voisinage. La construction est confiée à un certain Charles Garnier.

De 1895 à 1898, Charles Garnier, accompagné de Gustave Eiffel, décide d’aménager de façon simple et à moindre coût ces nouveaux ateliers destinés aux peintres, aux serruriers et aux menuisiers. Les façades sont en meulière, agrémentées de pilastres en pierre et d’éléments décoratifs en brique. À cela s’ajoutent les bâtiments de stockage de décors et les ateliers des couturières. Les normes de sécurité modernes permettent de contenir tout départ de feu en 5 minutes.

Si l’ensemble des entrepôts et ateliers sont desservis par le tramway d’Asnières-Opéra en seulement 25 minutes, les décors eux ne peuvent bénéficier de la même facilité de transport. Il faut compter 2h-aller de marche pour apporter un décor.

En 1901, les travaux de clôture sont terminés. En 1958, l’architecte Michel Roux-Spitz rajoute deux édifices en béton armé.

En 1990, les ateliers sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Il s’agit de la seule œuvre à caractère industriel de Charles Garnier qui est aujourd’hui, comme hier, utilisée dans le même but.

En 1999 le ministère de la culture autorise l’Odéon Théâtre de l’Europe à installer une salle de répétition et des ateliers dans un des bâtiments.

En 2003, l’Odéon entreprend une grande phase de travaux de 4 ans et s’installe provisoirement dans un autre bâtiment du boulevard Berthier. Cette salle devient pérenne à partir de 2005.

Aujourd’hui, et pendant les 18 mois de travaux de l’Opéra Comique, les ateliers Berthier permettent d’entreposer une partie du matériel technique, de reconstituer un atelier de costumes pour les spectacles qui continuent à tourner, ainsi qu’à construire des éléments de décors pour les événements et spectacles organisés pendant la fermeture.

L’HISTOIRE DE L’OPÉRA COMIQUE L’Opéra Comique, créé sous le règne de Louis XIV en 1714, est l’une des plus anciennes institutions théâtrales et musicales de France avec l’Opéra de Paris et la Comédie-Française. Son histoire est tour à tour turbulente et prestigieuse jusqu’à son inscription sur la liste des théâtres nationaux en 2005.

Par extension, on appelle opéra-comique le genre de spectacle représenté par l’Opéra Comique. Comique ne signifie pas que le rire est obligatoire mais que les morceaux chantés s’intègrent à du théâtre parlé. L’opéra-comique s’oppose donc à l’opéra, entièrement chanté.

QUELQUES DATES 1714 Une troupe de forains obtient un privilège pour son spectacle, désormais nommé « Opéra Comique ». L’orchestre comprend une douzaine de musiciens. Le public est d’une grande mixité sociale.

1719-1751 Malgré plusieurs longues fermetures dues à la rivalité avec d’autres salles, l’Opéra Comique s’installe dans le paysage théâtral parisien. Son répertoire est publié à partir de 1737. Auteurs et compositeurs commencent à proposer des œuvres originales.

1743 Charles-Simon Favart est régisseur et Noverre maître de ballet de l’Opéra Comique.

1753 Création du premier opéra-comique avec partition entièrement originale : Les Troqueurs de Dauvergne, dans le cadre de la Querelle des Bouffons.

1783 L’Opéra Comique s’installe dans la première Salle Favart (architecte Jean-François Heurtier), bâtie aux frais du duc de Choiseul qui en a vendu le terrain au roi. Inauguration avec des œuvres de Grétry en présence de la reine Marie-Antoinette.

1807 L’Opéra Comique est porté sur la liste des quatre principaux théâtres parisiens et un décret fixe son genre : « comédie ou drame mêlés de couplets, d’ariettes ou de morceaux d’ensemble ».

1840 Deuxième Salle Favart (architecte Louis Charpentier), bâtie sur les ruines de l’incendie de 1838. Inauguration avec Le Pré-aux-clercs d’Hérold.

1864 Suppression des privilèges des théâtres et liberté des genres. L’Opéra Comique connaît de graves difficultés financières, entre autres car il verse un loyer à l’État.

1887 Incendie de la deuxième Salle Favart pendant une représentation (60 morts, 18 blessés). L’Opéra Comique s’installe place du Châtelet.

1898 Inauguration de la troisième Salle Favart (architecte Louis Bernier) en présence du Président de la République Félix Faure.

1932 Faillite. L’Opéra Comique est uni à l’Opéra de Paris sous une direction commune : c’est la Réunion des Théâtres Lyriques Nationaux.

1939 Au sein de la RTLN, l’Opéra Comique devient une succursale de l’Opéra.

1971 Directeur de la RTLN, Rolf Liebermann ferme le théâtre et licencie la troupe.

1978-1989 La Salle Favart est mise à disposition de l’Opéra. Dans ce contexte, recréation d’Atys de Lully par W. Christie et J.-M. Villégier à la Salle Favart en 1987.

1990 L’Opéra Comique retrouve son autonomie et devient une association, successivement dirigée par Thierry Fouquet, Pierre Médecin puis Jérôme Savary.

2005 L’Opéra Comique devient un Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), inscrit sur la liste des théâtres nationaux. Jérôme Deschamps prend la direction du théâtre en 2007.

2015 Olivier Mantei prend la tête de l’Opéra Comique, en même temps qu’une grande phase de travaux de 18 mois est lancée. LES TRAVAUX DE L’OPÉRA COMIQUE Depuis plusieurs années, l’Opéra Comique a fait l’objet de campagnes de restauration et de modernisation successives, concentrées pendant les périodes d’intersaison afin de conserver une activité lyrique. Ce fut le cas par exemple pour la restauration de la couverture du toit, de la verrière et du Foyer, du regroupement des bureaux, de la création d’un ascenseur public accessible aux personnes à mobilité réduite.

La dernière phase de travaux – phase de ventilation et de mise en conformité de la salle – nécessite néanmoins la fermeture totale du théâtre pendant 18 mois. Du 1er juillet 2015 au 31 décembre 2016, le théâtre est mis à nu pour permettre les interventions suivantes :

- mise aux normes de l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite (public et personnel) ; - sécurité et mise en conformité de l’édifice (désenfumage, ventilation, réseau électrique, sécurité incendie…) ; - regroupement des bureaux et optimisation des fonctionnalités (création d’un foyer du personnel) ; - réaménagement du central costumes et du pôle accessoires.

Nous vous proposons de suivre en images sur notre site internet l'actualité des travaux pendant toute la période de fermeture.

Un karaoké sur des airs d’opéra ? C’est l’Opéraoké !

Venez chanter avec nous

le 18 juin à 12h30 sur le Champ-de-Mars

L’Opéra Comique organise, en partenariat avec la Mairie de Paris, un grand karaoké lyrique au pied de la Tour Eiffel. L’idée est de rassembler le plus de participants possible – amateurs, connaisseurs ou chanteurs du dimanche. D’Offenbach à Bizet, les tubes du répertoire seront entonnés en chœur par le public qui suivra les paroles sur les écrans géants. Christophe Grapperon dirigera les musiciens et le chœur accentus sur scène, ainsi que tous les participants qui se tiendront sur la pelouse.

Cela ne se fera pas sans vous !

En attendant le 18 juin,

découvrez les airs, les tutoriels et les paroles sur notre site ou venez aux prochaines répétitions gratuites :

� le samedi 21 mai au Théâtre de la Colline � le dimanche 22 mai aux Arènes de Lutèce

Vous pouvez aussi gagner des places pour la saison 2017

en nous envoyant vos vidéos de chant à operaoke@opera-comique.com

ou en nous citant sur les réseaux sociaux avec #SelfieOperaoke

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TOUS À L’OPÉRA ! ATELIERS BERTHIER samedi 7 mai 2016, de 10h30 à 18h

Malgré sa fermeture pour travaux, l’Opéra Comique vous accueille pour cette

10e édition des journées Tous à l’Opéra ! dans ses ateliers du 17e arrondissement

de Paris, à côté du boulevard Berthier. Cet espace habituellement réservé à

l’organisation de répétitions, a été investi pour la période de fermeture, par les

services techniques et l’atelier costumes du théâtre.

LE PROGRAMME Cette journée du 7 mai 2016 est placée sous le signe de l’Opéraoké, ce grand karaoké sur des airs d’opéra, qui sera organisé le 18 juin sur le Champ-de-Mars, en partenariat avec la Mairie de Paris. Tous ceux qui aiment chanter peuvent participer à cet événement gratuit. Alors vous aussi, venez chanter avec nous le 18 juin ! En attendant, initiez-vous au chant tout au long de la journée.

EN ACCÈS LIBRE – toute la journée

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER Visite libre des ateliers. Parcours fléché. SELFIE VIDEO Une cabine vidéo d’enregistrement sera à disposition pour chanter des airs d’opéras. Repartez avec un souvenir vidéo de votre expérience. ATELIER MAQUILLAGE Vos enfants pourront profiter de cette journée pour repartir avec un maquillage,

réalisé par une maquilleuse professionnelle du spectacle. SUR INSCRIPTION – sur place le jour même CHANTEZ EN CHŒUR ! Ateliers d'initiation au « chanter ensemble » avec la chef de chant Geneviève Boulestreau, sur les airs de l’Opéraoké. Plusieurs séances vous sont proposées : • 11h-11h30 pour les familles • 14h-15h15 tout public • 15h30-16h pour les familles • 16h-17h30 tout public

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER PETIT HISTORIQUE

Après le terrible incendie de 1887, et alors que la troisième salle Favart est en cours de construction, c’est un autre drame qui touche de près l’Opéra Comique. Le 6 janvier 1894, le feu ravage pour la deuxième fois les entrepôts et les décors de l’Opéra de Paris et de l’Opéra Comique, situés rue Richer dans le 9e arrondissement. Quatre pompiers périssent dans la catastrophe.

L’exiguïté des lieux provoquant l’entassement des décors, l’humidité et la poussière sont mis en cause. Après le sinistre, les médias accusent et réclament des solutions. D’autant plus que ces entrepôts sont situés dans un quartier fortement peuplé, le risque d’incendie est donc un réel danger pour tous les riverains. La décision est prise de déménager.

Le ministère de la Guerre offre deux terrains (les bastions 44 et 45) de l’enceinte fortifiée de Thiers, respectivement à l’Opéra de Paris et à l’Opéra Comique. L’un des avantages est l’absence de voisinage. La construction est confiée à un certain Charles Garnier.

De 1895 à 1898, Charles Garnier, accompagné de Gustave Eiffel, décide d’aménager de façon simple et à moindre coût ces nouveaux ateliers destinés aux peintres, aux serruriers et aux menuisiers. Les façades sont en meulière, agrémentées de pilastres en pierre et d’éléments décoratifs en brique. À cela s’ajoutent les bâtiments de stockage de décors et les ateliers des couturières. Les normes de sécurité modernes permettent de contenir tout départ de feu en 5 minutes.

Si l’ensemble des entrepôts et ateliers sont desservis par le tramway d’Asnières-Opéra en seulement 25 minutes, les décors eux ne peuvent bénéficier de la même facilité de transport. Il faut compter 2h-aller de marche pour apporter un décor.

En 1901, les travaux de clôture sont terminés. En 1958, l’architecte Michel Roux-Spitz rajoute deux édifices en béton armé.

En 1990, les ateliers sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Il s’agit de la seule œuvre à caractère industriel de Charles Garnier qui est aujourd’hui, comme hier, utilisée dans le même but.

En 1999 le ministère de la culture autorise l’Odéon Théâtre de l’Europe à installer une salle de répétition et des ateliers dans un des bâtiments.

En 2003, l’Odéon entreprend une grande phase de travaux de 4 ans et s’installe provisoirement dans un autre bâtiment du boulevard Berthier. Cette salle devient pérenne à partir de 2005.

Aujourd’hui, et pendant les 18 mois de travaux de l’Opéra Comique, les ateliers Berthier permettent d’entreposer une partie du matériel technique, de reconstituer un atelier de costumes pour les spectacles qui continuent à tourner, ainsi qu’à construire des éléments de décors pour les événements et spectacles organisés pendant la fermeture.

L’HISTOIRE DE L’OPÉRA COMIQUE L’Opéra Comique, créé sous le règne de Louis XIV en 1714, est l’une des plus anciennes institutions théâtrales et musicales de France avec l’Opéra de Paris et la Comédie-Française. Son histoire est tour à tour turbulente et prestigieuse jusqu’à son inscription sur la liste des théâtres nationaux en 2005.

Par extension, on appelle opéra-comique le genre de spectacle représenté par l’Opéra Comique. Comique ne signifie pas que le rire est obligatoire mais que les morceaux chantés s’intègrent à du théâtre parlé. L’opéra-comique s’oppose donc à l’opéra, entièrement chanté.

QUELQUES DATES 1714 Une troupe de forains obtient un privilège pour son spectacle, désormais nommé « Opéra Comique ». L’orchestre comprend une douzaine de musiciens. Le public est d’une grande mixité sociale.

1719-1751 Malgré plusieurs longues fermetures dues à la rivalité avec d’autres salles, l’Opéra Comique s’installe dans le paysage théâtral parisien. Son répertoire est publié à partir de 1737. Auteurs et compositeurs commencent à proposer des œuvres originales.

1743 Charles-Simon Favart est régisseur et Noverre maître de ballet de l’Opéra Comique.

1753 Création du premier opéra-comique avec partition entièrement originale : Les Troqueurs de Dauvergne, dans le cadre de la Querelle des Bouffons.

1783 L’Opéra Comique s’installe dans la première Salle Favart (architecte Jean-François Heurtier), bâtie aux frais du duc de Choiseul qui en a vendu le terrain au roi. Inauguration avec des œuvres de Grétry en présence de la reine Marie-Antoinette.

1807 L’Opéra Comique est porté sur la liste des quatre principaux théâtres parisiens et un décret fixe son genre : « comédie ou drame mêlés de couplets, d’ariettes ou de morceaux d’ensemble ».

1840 Deuxième Salle Favart (architecte Louis Charpentier), bâtie sur les ruines de l’incendie de 1838. Inauguration avec Le Pré-aux-clercs d’Hérold.

1864 Suppression des privilèges des théâtres et liberté des genres. L’Opéra Comique connaît de graves difficultés financières, entre autres car il verse un loyer à l’État.

1887 Incendie de la deuxième Salle Favart pendant une représentation (60 morts, 18 blessés). L’Opéra Comique s’installe place du Châtelet.

1898 Inauguration de la troisième Salle Favart (architecte Louis Bernier) en présence du Président de la République Félix Faure.

1932 Faillite. L’Opéra Comique est uni à l’Opéra de Paris sous une direction commune : c’est la Réunion des Théâtres Lyriques Nationaux.

1939 Au sein de la RTLN, l’Opéra Comique devient une succursale de l’Opéra.

1971 Directeur de la RTLN, Rolf Liebermann ferme le théâtre et licencie la troupe.

1978-1989 La Salle Favart est mise à disposition de l’Opéra. Dans ce contexte, recréation d’Atys de Lully par W. Christie et J.-M. Villégier à la Salle Favart en 1987.

1990 L’Opéra Comique retrouve son autonomie et devient une association, successivement dirigée par Thierry Fouquet, Pierre Médecin puis Jérôme Savary.

2005 L’Opéra Comique devient un Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), inscrit sur la liste des théâtres nationaux. Jérôme Deschamps prend la direction du théâtre en 2007.

2015 Olivier Mantei prend la tête de l’Opéra Comique, en même temps qu’une grande phase de travaux de 18 mois est lancée. LES TRAVAUX DE L’OPÉRA COMIQUE Depuis plusieurs années, l’Opéra Comique a fait l’objet de campagnes de restauration et de modernisation successives, concentrées pendant les périodes d’intersaison afin de conserver une activité lyrique. Ce fut le cas par exemple pour la restauration de la couverture du toit, de la verrière et du Foyer, du regroupement des bureaux, de la création d’un ascenseur public accessible aux personnes à mobilité réduite.

La dernière phase de travaux – phase de ventilation et de mise en conformité de la salle – nécessite néanmoins la fermeture totale du théâtre pendant 18 mois. Du 1er juillet 2015 au 31 décembre 2016, le théâtre est mis à nu pour permettre les interventions suivantes :

- mise aux normes de l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite (public et personnel) ; - sécurité et mise en conformité de l’édifice (désenfumage, ventilation, réseau électrique, sécurité incendie…) ; - regroupement des bureaux et optimisation des fonctionnalités (création d’un foyer du personnel) ; - réaménagement du central costumes et du pôle accessoires.

Nous vous proposons de suivre en images sur notre site internet l'actualité des travaux pendant toute la période de fermeture.

Un karaoké sur des airs d’opéra ? C’est l’Opéraoké !

Venez chanter avec nous

le 18 juin à 12h30 sur le Champ-de-Mars

L’Opéra Comique organise, en partenariat avec la Mairie de Paris, un grand karaoké lyrique au pied de la Tour Eiffel. L’idée est de rassembler le plus de participants possible – amateurs, connaisseurs ou chanteurs du dimanche. D’Offenbach à Bizet, les tubes du répertoire seront entonnés en chœur par le public qui suivra les paroles sur les écrans géants. Christophe Grapperon dirigera les musiciens et le chœur accentus sur scène, ainsi que tous les participants qui se tiendront sur la pelouse.

Cela ne se fera pas sans vous !

En attendant le 18 juin,

découvrez les airs, les tutoriels et les paroles sur notre site ou venez aux prochaines répétitions gratuites :

� le samedi 21 mai au Théâtre de la Colline � le dimanche 22 mai aux Arènes de Lutèce

Vous pouvez aussi gagner des places pour la saison 2017

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TOUS À L’OPÉRA ! ATELIERS BERTHIER samedi 7 mai 2016, de 10h30 à 18h

Malgré sa fermeture pour travaux, l’Opéra Comique vous accueille pour cette

10e édition des journées Tous à l’Opéra ! dans ses ateliers du 17e arrondissement

de Paris, à côté du boulevard Berthier. Cet espace habituellement réservé à

l’organisation de répétitions, a été investi pour la période de fermeture, par les

services techniques et l’atelier costumes du théâtre.

LE PROGRAMME Cette journée du 7 mai 2016 est placée sous le signe de l’Opéraoké, ce grand karaoké sur des airs d’opéra, qui sera organisé le 18 juin sur le Champ-de-Mars, en partenariat avec la Mairie de Paris. Tous ceux qui aiment chanter peuvent participer à cet événement gratuit. Alors vous aussi, venez chanter avec nous le 18 juin ! En attendant, initiez-vous au chant tout au long de la journée.

EN ACCÈS LIBRE – toute la journée

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER Visite libre des ateliers. Parcours fléché. SELFIE VIDEO Une cabine vidéo d’enregistrement sera à disposition pour chanter des airs d’opéras. Repartez avec un souvenir vidéo de votre expérience. ATELIER MAQUILLAGE Vos enfants pourront profiter de cette journée pour repartir avec un maquillage,

réalisé par une maquilleuse professionnelle du spectacle. SUR INSCRIPTION – sur place le jour même CHANTEZ EN CHŒUR ! Ateliers d'initiation au « chanter ensemble » avec la chef de chant Geneviève Boulestreau, sur les airs de l’Opéraoké. Plusieurs séances vous sont proposées : • 11h-11h30 pour les familles • 14h-15h15 tout public • 15h30-16h pour les familles • 16h-17h30 tout public

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER PETIT HISTORIQUE

Après le terrible incendie de 1887, et alors que la troisième salle Favart est en cours de construction, c’est un autre drame qui touche de près l’Opéra Comique. Le 6 janvier 1894, le feu ravage pour la deuxième fois les entrepôts et les décors de l’Opéra de Paris et de l’Opéra Comique, situés rue Richer dans le 9e arrondissement. Quatre pompiers périssent dans la catastrophe.

L’exiguïté des lieux provoquant l’entassement des décors, l’humidité et la poussière sont mis en cause. Après le sinistre, les médias accusent et réclament des solutions. D’autant plus que ces entrepôts sont situés dans un quartier fortement peuplé, le risque d’incendie est donc un réel danger pour tous les riverains. La décision est prise de déménager.

Le ministère de la Guerre offre deux terrains (les bastions 44 et 45) de l’enceinte fortifiée de Thiers, respectivement à l’Opéra de Paris et à l’Opéra Comique. L’un des avantages est l’absence de voisinage. La construction est confiée à un certain Charles Garnier.

De 1895 à 1898, Charles Garnier, accompagné de Gustave Eiffel, décide d’aménager de façon simple et à moindre coût ces nouveaux ateliers destinés aux peintres, aux serruriers et aux menuisiers. Les façades sont en meulière, agrémentées de pilastres en pierre et d’éléments décoratifs en brique. À cela s’ajoutent les bâtiments de stockage de décors et les ateliers des couturières. Les normes de sécurité modernes permettent de contenir tout départ de feu en 5 minutes.

Si l’ensemble des entrepôts et ateliers sont desservis par le tramway d’Asnières-Opéra en seulement 25 minutes, les décors eux ne peuvent bénéficier de la même facilité de transport. Il faut compter 2h-aller de marche pour apporter un décor.

En 1901, les travaux de clôture sont terminés. En 1958, l’architecte Michel Roux-Spitz rajoute deux édifices en béton armé.

En 1990, les ateliers sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Il s’agit de la seule œuvre à caractère industriel de Charles Garnier qui est aujourd’hui, comme hier, utilisée dans le même but.

En 1999 le ministère de la culture autorise l’Odéon Théâtre de l’Europe à installer une salle de répétition et des ateliers dans un des bâtiments.

En 2003, l’Odéon entreprend une grande phase de travaux de 4 ans et s’installe provisoirement dans un autre bâtiment du boulevard Berthier. Cette salle devient pérenne à partir de 2005.

Aujourd’hui, et pendant les 18 mois de travaux de l’Opéra Comique, les ateliers Berthier permettent d’entreposer une partie du matériel technique, de reconstituer un atelier de costumes pour les spectacles qui continuent à tourner, ainsi qu’à construire des éléments de décors pour les événements et spectacles organisés pendant la fermeture.

L’HISTOIRE DE L’OPÉRA COMIQUE L’Opéra Comique, créé sous le règne de Louis XIV en 1714, est l’une des plus anciennes institutions théâtrales et musicales de France avec l’Opéra de Paris et la Comédie-Française. Son histoire est tour à tour turbulente et prestigieuse jusqu’à son inscription sur la liste des théâtres nationaux en 2005.

Par extension, on appelle opéra-comique le genre de spectacle représenté par l’Opéra Comique. Comique ne signifie pas que le rire est obligatoire mais que les morceaux chantés s’intègrent à du théâtre parlé. L’opéra-comique s’oppose donc à l’opéra, entièrement chanté.

QUELQUES DATES 1714 Une troupe de forains obtient un privilège pour son spectacle, désormais nommé « Opéra Comique ». L’orchestre comprend une douzaine de musiciens. Le public est d’une grande mixité sociale.

1719-1751 Malgré plusieurs longues fermetures dues à la rivalité avec d’autres salles, l’Opéra Comique s’installe dans le paysage théâtral parisien. Son répertoire est publié à partir de 1737. Auteurs et compositeurs commencent à proposer des œuvres originales.

1743 Charles-Simon Favart est régisseur et Noverre maître de ballet de l’Opéra Comique.

1753 Création du premier opéra-comique avec partition entièrement originale : Les Troqueurs de Dauvergne, dans le cadre de la Querelle des Bouffons.

1783 L’Opéra Comique s’installe dans la première Salle Favart (architecte Jean-François Heurtier), bâtie aux frais du duc de Choiseul qui en a vendu le terrain au roi. Inauguration avec des œuvres de Grétry en présence de la reine Marie-Antoinette.

1807 L’Opéra Comique est porté sur la liste des quatre principaux théâtres parisiens et un décret fixe son genre : « comédie ou drame mêlés de couplets, d’ariettes ou de morceaux d’ensemble ».

1840 Deuxième Salle Favart (architecte Louis Charpentier), bâtie sur les ruines de l’incendie de 1838. Inauguration avec Le Pré-aux-clercs d’Hérold.

1864 Suppression des privilèges des théâtres et liberté des genres. L’Opéra Comique connaît de graves difficultés financières, entre autres car il verse un loyer à l’État.

1887 Incendie de la deuxième Salle Favart pendant une représentation (60 morts, 18 blessés). L’Opéra Comique s’installe place du Châtelet.

1898 Inauguration de la troisième Salle Favart (architecte Louis Bernier) en présence du Président de la République Félix Faure.

1932 Faillite. L’Opéra Comique est uni à l’Opéra de Paris sous une direction commune : c’est la Réunion des Théâtres Lyriques Nationaux.

1939 Au sein de la RTLN, l’Opéra Comique devient une succursale de l’Opéra.

1971 Directeur de la RTLN, Rolf Liebermann ferme le théâtre et licencie la troupe.

1978-1989 La Salle Favart est mise à disposition de l’Opéra. Dans ce contexte, recréation d’Atys de Lully par W. Christie et J.-M. Villégier à la Salle Favart en 1987.

1990 L’Opéra Comique retrouve son autonomie et devient une association, successivement dirigée par Thierry Fouquet, Pierre Médecin puis Jérôme Savary.

2005 L’Opéra Comique devient un Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), inscrit sur la liste des théâtres nationaux. Jérôme Deschamps prend la direction du théâtre en 2007.

2015 Olivier Mantei prend la tête de l’Opéra Comique, en même temps qu’une grande phase de travaux de 18 mois est lancée. LES TRAVAUX DE L’OPÉRA COMIQUE Depuis plusieurs années, l’Opéra Comique a fait l’objet de campagnes de restauration et de modernisation successives, concentrées pendant les périodes d’intersaison afin de conserver une activité lyrique. Ce fut le cas par exemple pour la restauration de la couverture du toit, de la verrière et du Foyer, du regroupement des bureaux, de la création d’un ascenseur public accessible aux personnes à mobilité réduite.

La dernière phase de travaux – phase de ventilation et de mise en conformité de la salle – nécessite néanmoins la fermeture totale du théâtre pendant 18 mois. Du 1er juillet 2015 au 31 décembre 2016, le théâtre est mis à nu pour permettre les interventions suivantes :

- mise aux normes de l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite (public et personnel) ; - sécurité et mise en conformité de l’édifice (désenfumage, ventilation, réseau électrique, sécurité incendie…) ; - regroupement des bureaux et optimisation des fonctionnalités (création d’un foyer du personnel) ; - réaménagement du central costumes et du pôle accessoires.

Nous vous proposons de suivre en images sur notre site internet l'actualité des travaux pendant toute la période de fermeture.

Un karaoké sur des airs d’opéra ? C’est l’Opéraoké !

Venez chanter avec nous

le 18 juin à 12h30 sur le Champ-de-Mars

L’Opéra Comique organise, en partenariat avec la Mairie de Paris, un grand karaoké lyrique au pied de la Tour Eiffel. L’idée est de rassembler le plus de participants possible – amateurs, connaisseurs ou chanteurs du dimanche. D’Offenbach à Bizet, les tubes du répertoire seront entonnés en chœur par le public qui suivra les paroles sur les écrans géants. Christophe Grapperon dirigera les musiciens et le chœur accentus sur scène, ainsi que tous les participants qui se tiendront sur la pelouse.

Cela ne se fera pas sans vous !

En attendant le 18 juin,

découvrez les airs, les tutoriels et les paroles sur notre site ou venez aux prochaines répétitions gratuites :

� le samedi 21 mai au Théâtre de la Colline � le dimanche 22 mai aux Arènes de Lutèce

Vous pouvez aussi gagner des places pour la saison 2017

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TOUS À L’OPÉRA ! ATELIERS BERTHIER samedi 7 mai 2016, de 10h30 à 18h

Malgré sa fermeture pour travaux, l’Opéra Comique vous accueille pour cette

10e édition des journées Tous à l’Opéra ! dans ses ateliers du 17e arrondissement

de Paris, à côté du boulevard Berthier. Cet espace habituellement réservé à

l’organisation de répétitions, a été investi pour la période de fermeture, par les

services techniques et l’atelier costumes du théâtre.

LE PROGRAMME Cette journée du 7 mai 2016 est placée sous le signe de l’Opéraoké, ce grand karaoké sur des airs d’opéra, qui sera organisé le 18 juin sur le Champ-de-Mars, en partenariat avec la Mairie de Paris. Tous ceux qui aiment chanter peuvent participer à cet événement gratuit. Alors vous aussi, venez chanter avec nous le 18 juin ! En attendant, initiez-vous au chant tout au long de la journée.

EN ACCÈS LIBRE – toute la journée

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER Visite libre des ateliers. Parcours fléché. SELFIE VIDEO Une cabine vidéo d’enregistrement sera à disposition pour chanter des airs d’opéras. Repartez avec un souvenir vidéo de votre expérience. ATELIER MAQUILLAGE Vos enfants pourront profiter de cette journée pour repartir avec un maquillage,

réalisé par une maquilleuse professionnelle du spectacle. SUR INSCRIPTION – sur place le jour même CHANTEZ EN CHŒUR ! Ateliers d'initiation au « chanter ensemble » avec la chef de chant Geneviève Boulestreau, sur les airs de l’Opéraoké. Plusieurs séances vous sont proposées : • 11h-11h30 pour les familles • 14h-15h15 tout public • 15h30-16h pour les familles • 16h-17h30 tout public

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER PETIT HISTORIQUE

Après le terrible incendie de 1887, et alors que la troisième salle Favart est en cours de construction, c’est un autre drame qui touche de près l’Opéra Comique. Le 6 janvier 1894, le feu ravage pour la deuxième fois les entrepôts et les décors de l’Opéra de Paris et de l’Opéra Comique, situés rue Richer dans le 9e arrondissement. Quatre pompiers périssent dans la catastrophe.

L’exiguïté des lieux provoquant l’entassement des décors, l’humidité et la poussière sont mis en cause. Après le sinistre, les médias accusent et réclament des solutions. D’autant plus que ces entrepôts sont situés dans un quartier fortement peuplé, le risque d’incendie est donc un réel danger pour tous les riverains. La décision est prise de déménager.

Le ministère de la Guerre offre deux terrains (les bastions 44 et 45) de l’enceinte fortifiée de Thiers, respectivement à l’Opéra de Paris et à l’Opéra Comique. L’un des avantages est l’absence de voisinage. La construction est confiée à un certain Charles Garnier.

De 1895 à 1898, Charles Garnier, accompagné de Gustave Eiffel, décide d’aménager de façon simple et à moindre coût ces nouveaux ateliers destinés aux peintres, aux serruriers et aux menuisiers. Les façades sont en meulière, agrémentées de pilastres en pierre et d’éléments décoratifs en brique. À cela s’ajoutent les bâtiments de stockage de décors et les ateliers des couturières. Les normes de sécurité modernes permettent de contenir tout départ de feu en 5 minutes.

Si l’ensemble des entrepôts et ateliers sont desservis par le tramway d’Asnières-Opéra en seulement 25 minutes, les décors eux ne peuvent bénéficier de la même facilité de transport. Il faut compter 2h-aller de marche pour apporter un décor.

En 1901, les travaux de clôture sont terminés. En 1958, l’architecte Michel Roux-Spitz rajoute deux édifices en béton armé.

En 1990, les ateliers sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Il s’agit de la seule œuvre à caractère industriel de Charles Garnier qui est aujourd’hui, comme hier, utilisée dans le même but.

En 1999 le ministère de la culture autorise l’Odéon Théâtre de l’Europe à installer une salle de répétition et des ateliers dans un des bâtiments.

En 2003, l’Odéon entreprend une grande phase de travaux de 4 ans et s’installe provisoirement dans un autre bâtiment du boulevard Berthier. Cette salle devient pérenne à partir de 2005.

Aujourd’hui, et pendant les 18 mois de travaux de l’Opéra Comique, les ateliers Berthier permettent d’entreposer une partie du matériel technique, de reconstituer un atelier de costumes pour les spectacles qui continuent à tourner, ainsi qu’à construire des éléments de décors pour les événements et spectacles organisés pendant la fermeture.

L’HISTOIRE DE L’OPÉRA COMIQUE L’Opéra Comique, créé sous le règne de Louis XIV en 1714, est l’une des plus anciennes institutions théâtrales et musicales de France avec l’Opéra de Paris et la Comédie-Française. Son histoire est tour à tour turbulente et prestigieuse jusqu’à son inscription sur la liste des théâtres nationaux en 2005.

Par extension, on appelle opéra-comique le genre de spectacle représenté par l’Opéra Comique. Comique ne signifie pas que le rire est obligatoire mais que les morceaux chantés s’intègrent à du théâtre parlé. L’opéra-comique s’oppose donc à l’opéra, entièrement chanté.

QUELQUES DATES 1714 Une troupe de forains obtient un privilège pour son spectacle, désormais nommé « Opéra Comique ». L’orchestre comprend une douzaine de musiciens. Le public est d’une grande mixité sociale.

1719-1751 Malgré plusieurs longues fermetures dues à la rivalité avec d’autres salles, l’Opéra Comique s’installe dans le paysage théâtral parisien. Son répertoire est publié à partir de 1737. Auteurs et compositeurs commencent à proposer des œuvres originales.

1743 Charles-Simon Favart est régisseur et Noverre maître de ballet de l’Opéra Comique.

1753 Création du premier opéra-comique avec partition entièrement originale : Les Troqueurs de Dauvergne, dans le cadre de la Querelle des Bouffons.

1783 L’Opéra Comique s’installe dans la première Salle Favart (architecte Jean-François Heurtier), bâtie aux frais du duc de Choiseul qui en a vendu le terrain au roi. Inauguration avec des œuvres de Grétry en présence de la reine Marie-Antoinette.

1807 L’Opéra Comique est porté sur la liste des quatre principaux théâtres parisiens et un décret fixe son genre : « comédie ou drame mêlés de couplets, d’ariettes ou de morceaux d’ensemble ».

1840 Deuxième Salle Favart (architecte Louis Charpentier), bâtie sur les ruines de l’incendie de 1838. Inauguration avec Le Pré-aux-clercs d’Hérold.

1864 Suppression des privilèges des théâtres et liberté des genres. L’Opéra Comique connaît de graves difficultés financières, entre autres car il verse un loyer à l’État.

1887 Incendie de la deuxième Salle Favart pendant une représentation (60 morts, 18 blessés). L’Opéra Comique s’installe place du Châtelet.

1898 Inauguration de la troisième Salle Favart (architecte Louis Bernier) en présence du Président de la République Félix Faure.

1932 Faillite. L’Opéra Comique est uni à l’Opéra de Paris sous une direction commune : c’est la Réunion des Théâtres Lyriques Nationaux.

1939 Au sein de la RTLN, l’Opéra Comique devient une succursale de l’Opéra.

1971 Directeur de la RTLN, Rolf Liebermann ferme le théâtre et licencie la troupe.

1978-1989 La Salle Favart est mise à disposition de l’Opéra. Dans ce contexte, recréation d’Atys de Lully par W. Christie et J.-M. Villégier à la Salle Favart en 1987.

1990 L’Opéra Comique retrouve son autonomie et devient une association, successivement dirigée par Thierry Fouquet, Pierre Médecin puis Jérôme Savary.

2005 L’Opéra Comique devient un Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), inscrit sur la liste des théâtres nationaux. Jérôme Deschamps prend la direction du théâtre en 2007.

2015 Olivier Mantei prend la tête de l’Opéra Comique, en même temps qu’une grande phase de travaux de 18 mois est lancée. LES TRAVAUX DE L’OPÉRA COMIQUE Depuis plusieurs années, l’Opéra Comique a fait l’objet de campagnes de restauration et de modernisation successives, concentrées pendant les périodes d’intersaison afin de conserver une activité lyrique. Ce fut le cas par exemple pour la restauration de la couverture du toit, de la verrière et du Foyer, du regroupement des bureaux, de la création d’un ascenseur public accessible aux personnes à mobilité réduite.

La dernière phase de travaux – phase de ventilation et de mise en conformité de la salle – nécessite néanmoins la fermeture totale du théâtre pendant 18 mois. Du 1er juillet 2015 au 31 décembre 2016, le théâtre est mis à nu pour permettre les interventions suivantes :

- mise aux normes de l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite (public et personnel) ; - sécurité et mise en conformité de l’édifice (désenfumage, ventilation, réseau électrique, sécurité incendie…) ; - regroupement des bureaux et optimisation des fonctionnalités (création d’un foyer du personnel) ; - réaménagement du central costumes et du pôle accessoires.

Nous vous proposons de suivre en images sur notre site internet l'actualité des travaux pendant toute la période de fermeture.

Un karaoké sur des airs d’opéra ? C’est l’Opéraoké !

Venez chanter avec nous

le 18 juin à 12h30 sur le Champ-de-Mars

L’Opéra Comique organise, en partenariat avec la Mairie de Paris, un grand karaoké lyrique au pied de la Tour Eiffel. L’idée est de rassembler le plus de participants possible – amateurs, connaisseurs ou chanteurs du dimanche. D’Offenbach à Bizet, les tubes du répertoire seront entonnés en chœur par le public qui suivra les paroles sur les écrans géants. Christophe Grapperon dirigera les musiciens et le chœur accentus sur scène, ainsi que tous les participants qui se tiendront sur la pelouse.

Cela ne se fera pas sans vous !

En attendant le 18 juin,

découvrez les airs, les tutoriels et les paroles sur notre site ou venez aux prochaines répétitions gratuites :

� le samedi 21 mai au Théâtre de la Colline � le dimanche 22 mai aux Arènes de Lutèce

Vous pouvez aussi gagner des places pour la saison 2017

en nous envoyant vos vidéos de chant à operaoke@opera-comique.com

ou en nous citant sur les réseaux sociaux avec #SelfieOperaoke

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TOUS À L’OPÉRA ! ATELIERS BERTHIER samedi 7 mai 2016, de 10h30 à 18h

Malgré sa fermeture pour travaux, l’Opéra Comique vous accueille pour cette

10e édition des journées Tous à l’Opéra ! dans ses ateliers du 17e arrondissement

de Paris, à côté du boulevard Berthier. Cet espace habituellement réservé à

l’organisation de répétitions, a été investi pour la période de fermeture, par les

services techniques et l’atelier costumes du théâtre.

LE PROGRAMME Cette journée du 7 mai 2016 est placée sous le signe de l’Opéraoké, ce grand karaoké sur des airs d’opéra, qui sera organisé le 18 juin sur le Champ-de-Mars, en partenariat avec la Mairie de Paris. Tous ceux qui aiment chanter peuvent participer à cet événement gratuit. Alors vous aussi, venez chanter avec nous le 18 juin ! En attendant, initiez-vous au chant tout au long de la journée.

EN ACCÈS LIBRE – toute la journée

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER Visite libre des ateliers. Parcours fléché. SELFIE VIDEO Une cabine vidéo d’enregistrement sera à disposition pour chanter des airs d’opéras. Repartez avec un souvenir vidéo de votre expérience. ATELIER MAQUILLAGE Vos enfants pourront profiter de cette journée pour repartir avec un maquillage,

réalisé par une maquilleuse professionnelle du spectacle. SUR INSCRIPTION – sur place le jour même CHANTEZ EN CHŒUR ! Ateliers d'initiation au « chanter ensemble » avec la chef de chant Geneviève Boulestreau, sur les airs de l’Opéraoké. Plusieurs séances vous sont proposées : • 11h-11h30 pour les familles • 14h-15h15 tout public • 15h30-16h pour les familles • 16h-17h30 tout public

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER PETIT HISTORIQUE

Après le terrible incendie de 1887, et alors que la troisième salle Favart est en cours de construction, c’est un autre drame qui touche de près l’Opéra Comique. Le 6 janvier 1894, le feu ravage pour la deuxième fois les entrepôts et les décors de l’Opéra de Paris et de l’Opéra Comique, situés rue Richer dans le 9e arrondissement. Quatre pompiers périssent dans la catastrophe.

L’exiguïté des lieux provoquant l’entassement des décors, l’humidité et la poussière sont mis en cause. Après le sinistre, les médias accusent et réclament des solutions. D’autant plus que ces entrepôts sont situés dans un quartier fortement peuplé, le risque d’incendie est donc un réel danger pour tous les riverains. La décision est prise de déménager.

Le ministère de la Guerre offre deux terrains (les bastions 44 et 45) de l’enceinte fortifiée de Thiers, respectivement à l’Opéra de Paris et à l’Opéra Comique. L’un des avantages est l’absence de voisinage. La construction est confiée à un certain Charles Garnier.

De 1895 à 1898, Charles Garnier, accompagné de Gustave Eiffel, décide d’aménager de façon simple et à moindre coût ces nouveaux ateliers destinés aux peintres, aux serruriers et aux menuisiers. Les façades sont en meulière, agrémentées de pilastres en pierre et d’éléments décoratifs en brique. À cela s’ajoutent les bâtiments de stockage de décors et les ateliers des couturières. Les normes de sécurité modernes permettent de contenir tout départ de feu en 5 minutes.

Si l’ensemble des entrepôts et ateliers sont desservis par le tramway d’Asnières-Opéra en seulement 25 minutes, les décors eux ne peuvent bénéficier de la même facilité de transport. Il faut compter 2h-aller de marche pour apporter un décor.

En 1901, les travaux de clôture sont terminés. En 1958, l’architecte Michel Roux-Spitz rajoute deux édifices en béton armé.

En 1990, les ateliers sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Il s’agit de la seule œuvre à caractère industriel de Charles Garnier qui est aujourd’hui, comme hier, utilisée dans le même but.

En 1999 le ministère de la culture autorise l’Odéon Théâtre de l’Europe à installer une salle de répétition et des ateliers dans un des bâtiments.

En 2003, l’Odéon entreprend une grande phase de travaux de 4 ans et s’installe provisoirement dans un autre bâtiment du boulevard Berthier. Cette salle devient pérenne à partir de 2005.

Aujourd’hui, et pendant les 18 mois de travaux de l’Opéra Comique, les ateliers Berthier permettent d’entreposer une partie du matériel technique, de reconstituer un atelier de costumes pour les spectacles qui continuent à tourner, ainsi qu’à construire des éléments de décors pour les événements et spectacles organisés pendant la fermeture.

L’HISTOIRE DE L’OPÉRA COMIQUE L’Opéra Comique, créé sous le règne de Louis XIV en 1714, est l’une des plus anciennes institutions théâtrales et musicales de France avec l’Opéra de Paris et la Comédie-Française. Son histoire est tour à tour turbulente et prestigieuse jusqu’à son inscription sur la liste des théâtres nationaux en 2005.

Par extension, on appelle opéra-comique le genre de spectacle représenté par l’Opéra Comique. Comique ne signifie pas que le rire est obligatoire mais que les morceaux chantés s’intègrent à du théâtre parlé. L’opéra-comique s’oppose donc à l’opéra, entièrement chanté.

QUELQUES DATES 1714 Une troupe de forains obtient un privilège pour son spectacle, désormais nommé « Opéra Comique ». L’orchestre comprend une douzaine de musiciens. Le public est d’une grande mixité sociale.

1719-1751 Malgré plusieurs longues fermetures dues à la rivalité avec d’autres salles, l’Opéra Comique s’installe dans le paysage théâtral parisien. Son répertoire est publié à partir de 1737. Auteurs et compositeurs commencent à proposer des œuvres originales.

1743 Charles-Simon Favart est régisseur et Noverre maître de ballet de l’Opéra Comique.

1753 Création du premier opéra-comique avec partition entièrement originale : Les Troqueurs de Dauvergne, dans le cadre de la Querelle des Bouffons.

1783 L’Opéra Comique s’installe dans la première Salle Favart (architecte Jean-François Heurtier), bâtie aux frais du duc de Choiseul qui en a vendu le terrain au roi. Inauguration avec des œuvres de Grétry en présence de la reine Marie-Antoinette.

1807 L’Opéra Comique est porté sur la liste des quatre principaux théâtres parisiens et un décret fixe son genre : « comédie ou drame mêlés de couplets, d’ariettes ou de morceaux d’ensemble ».

1840 Deuxième Salle Favart (architecte Louis Charpentier), bâtie sur les ruines de l’incendie de 1838. Inauguration avec Le Pré-aux-clercs d’Hérold.

1864 Suppression des privilèges des théâtres et liberté des genres. L’Opéra Comique connaît de graves difficultés financières, entre autres car il verse un loyer à l’État.

1887 Incendie de la deuxième Salle Favart pendant une représentation (60 morts, 18 blessés). L’Opéra Comique s’installe place du Châtelet.

1898 Inauguration de la troisième Salle Favart (architecte Louis Bernier) en présence du Président de la République Félix Faure.

1932 Faillite. L’Opéra Comique est uni à l’Opéra de Paris sous une direction commune : c’est la Réunion des Théâtres Lyriques Nationaux.

1939 Au sein de la RTLN, l’Opéra Comique devient une succursale de l’Opéra.

1971 Directeur de la RTLN, Rolf Liebermann ferme le théâtre et licencie la troupe.

1978-1989 La Salle Favart est mise à disposition de l’Opéra. Dans ce contexte, recréation d’Atys de Lully par W. Christie et J.-M. Villégier à la Salle Favart en 1987.

1990 L’Opéra Comique retrouve son autonomie et devient une association, successivement dirigée par Thierry Fouquet, Pierre Médecin puis Jérôme Savary.

2005 L’Opéra Comique devient un Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), inscrit sur la liste des théâtres nationaux. Jérôme Deschamps prend la direction du théâtre en 2007.

2015 Olivier Mantei prend la tête de l’Opéra Comique, en même temps qu’une grande phase de travaux de 18 mois est lancée. LES TRAVAUX DE L’OPÉRA COMIQUE Depuis plusieurs années, l’Opéra Comique a fait l’objet de campagnes de restauration et de modernisation successives, concentrées pendant les périodes d’intersaison afin de conserver une activité lyrique. Ce fut le cas par exemple pour la restauration de la couverture du toit, de la verrière et du Foyer, du regroupement des bureaux, de la création d’un ascenseur public accessible aux personnes à mobilité réduite.

La dernière phase de travaux – phase de ventilation et de mise en conformité de la salle – nécessite néanmoins la fermeture totale du théâtre pendant 18 mois. Du 1er juillet 2015 au 31 décembre 2016, le théâtre est mis à nu pour permettre les interventions suivantes :

- mise aux normes de l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite (public et personnel) ; - sécurité et mise en conformité de l’édifice (désenfumage, ventilation, réseau électrique, sécurité incendie…) ; - regroupement des bureaux et optimisation des fonctionnalités (création d’un foyer du personnel) ; - réaménagement du central costumes et du pôle accessoires.

Nous vous proposons de suivre en images sur notre site internet l'actualité des travaux pendant toute la période de fermeture.

Un karaoké sur des airs d’opéra ? C’est l’Opéraoké !

Venez chanter avec nous

le 18 juin à 12h30 sur le Champ-de-Mars

L’Opéra Comique organise, en partenariat avec la Mairie de Paris, un grand karaoké lyrique au pied de la Tour Eiffel. L’idée est de rassembler le plus de participants possible – amateurs, connaisseurs ou chanteurs du dimanche. D’Offenbach à Bizet, les tubes du répertoire seront entonnés en chœur par le public qui suivra les paroles sur les écrans géants. Christophe Grapperon dirigera les musiciens et le chœur accentus sur scène, ainsi que tous les participants qui se tiendront sur la pelouse.

Cela ne se fera pas sans vous !

En attendant le 18 juin,

découvrez les airs, les tutoriels et les paroles sur notre site ou venez aux prochaines répétitions gratuites :

� le samedi 21 mai au Théâtre de la Colline � le dimanche 22 mai aux Arènes de Lutèce

Vous pouvez aussi gagner des places pour la saison 2017

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TOUS À L’OPÉRA ! ATELIERS BERTHIER samedi 7 mai 2016, de 10h30 à 18h

Malgré sa fermeture pour travaux, l’Opéra Comique vous accueille pour cette

10e édition des journées Tous à l’Opéra ! dans ses ateliers du 17e arrondissement

de Paris, à côté du boulevard Berthier. Cet espace habituellement réservé à

l’organisation de répétitions, a été investi pour la période de fermeture, par les

services techniques et l’atelier costumes du théâtre.

LE PROGRAMME Cette journée du 7 mai 2016 est placée sous le signe de l’Opéraoké, ce grand karaoké sur des airs d’opéra, qui sera organisé le 18 juin sur le Champ-de-Mars, en partenariat avec la Mairie de Paris. Tous ceux qui aiment chanter peuvent participer à cet événement gratuit. Alors vous aussi, venez chanter avec nous le 18 juin ! En attendant, initiez-vous au chant tout au long de la journée.

EN ACCÈS LIBRE – toute la journée

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER Visite libre des ateliers. Parcours fléché. SELFIE VIDEO Une cabine vidéo d’enregistrement sera à disposition pour chanter des airs d’opéras. Repartez avec un souvenir vidéo de votre expérience. ATELIER MAQUILLAGE Vos enfants pourront profiter de cette journée pour repartir avec un maquillage,

réalisé par une maquilleuse professionnelle du spectacle. SUR INSCRIPTION – sur place le jour même CHANTEZ EN CHŒUR ! Ateliers d'initiation au « chanter ensemble » avec la chef de chant Geneviève Boulestreau, sur les airs de l’Opéraoké. Plusieurs séances vous sont proposées : • 11h-11h30 pour les familles • 14h-15h15 tout public • 15h30-16h pour les familles • 16h-17h30 tout public

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER PETIT HISTORIQUE

Après le terrible incendie de 1887, et alors que la troisième salle Favart est en cours de construction, c’est un autre drame qui touche de près l’Opéra Comique. Le 6 janvier 1894, le feu ravage pour la deuxième fois les entrepôts et les décors de l’Opéra de Paris et de l’Opéra Comique, situés rue Richer dans le 9e arrondissement. Quatre pompiers périssent dans la catastrophe.

L’exiguïté des lieux provoquant l’entassement des décors, l’humidité et la poussière sont mis en cause. Après le sinistre, les médias accusent et réclament des solutions. D’autant plus que ces entrepôts sont situés dans un quartier fortement peuplé, le risque d’incendie est donc un réel danger pour tous les riverains. La décision est prise de déménager.

Le ministère de la Guerre offre deux terrains (les bastions 44 et 45) de l’enceinte fortifiée de Thiers, respectivement à l’Opéra de Paris et à l’Opéra Comique. L’un des avantages est l’absence de voisinage. La construction est confiée à un certain Charles Garnier.

De 1895 à 1898, Charles Garnier, accompagné de Gustave Eiffel, décide d’aménager de façon simple et à moindre coût ces nouveaux ateliers destinés aux peintres, aux serruriers et aux menuisiers. Les façades sont en meulière, agrémentées de pilastres en pierre et d’éléments décoratifs en brique. À cela s’ajoutent les bâtiments de stockage de décors et les ateliers des couturières. Les normes de sécurité modernes permettent de contenir tout départ de feu en 5 minutes.

Si l’ensemble des entrepôts et ateliers sont desservis par le tramway d’Asnières-Opéra en seulement 25 minutes, les décors eux ne peuvent bénéficier de la même facilité de transport. Il faut compter 2h-aller de marche pour apporter un décor.

En 1901, les travaux de clôture sont terminés. En 1958, l’architecte Michel Roux-Spitz rajoute deux édifices en béton armé.

En 1990, les ateliers sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Il s’agit de la seule œuvre à caractère industriel de Charles Garnier qui est aujourd’hui, comme hier, utilisée dans le même but.

En 1999 le ministère de la culture autorise l’Odéon Théâtre de l’Europe à installer une salle de répétition et des ateliers dans un des bâtiments.

En 2003, l’Odéon entreprend une grande phase de travaux de 4 ans et s’installe provisoirement dans un autre bâtiment du boulevard Berthier. Cette salle devient pérenne à partir de 2005.

Aujourd’hui, et pendant les 18 mois de travaux de l’Opéra Comique, les ateliers Berthier permettent d’entreposer une partie du matériel technique, de reconstituer un atelier de costumes pour les spectacles qui continuent à tourner, ainsi qu’à construire des éléments de décors pour les événements et spectacles organisés pendant la fermeture.

L’HISTOIRE DE L’OPÉRA COMIQUE L’Opéra Comique, créé sous le règne de Louis XIV en 1714, est l’une des plus anciennes institutions théâtrales et musicales de France avec l’Opéra de Paris et la Comédie-Française. Son histoire est tour à tour turbulente et prestigieuse jusqu’à son inscription sur la liste des théâtres nationaux en 2005.

Par extension, on appelle opéra-comique le genre de spectacle représenté par l’Opéra Comique. Comique ne signifie pas que le rire est obligatoire mais que les morceaux chantés s’intègrent à du théâtre parlé. L’opéra-comique s’oppose donc à l’opéra, entièrement chanté.

QUELQUES DATES 1714 Une troupe de forains obtient un privilège pour son spectacle, désormais nommé « Opéra Comique ». L’orchestre comprend une douzaine de musiciens. Le public est d’une grande mixité sociale.

1719-1751 Malgré plusieurs longues fermetures dues à la rivalité avec d’autres salles, l’Opéra Comique s’installe dans le paysage théâtral parisien. Son répertoire est publié à partir de 1737. Auteurs et compositeurs commencent à proposer des œuvres originales.

1743 Charles-Simon Favart est régisseur et Noverre maître de ballet de l’Opéra Comique.

1753 Création du premier opéra-comique avec partition entièrement originale : Les Troqueurs de Dauvergne, dans le cadre de la Querelle des Bouffons.

1783 L’Opéra Comique s’installe dans la première Salle Favart (architecte Jean-François Heurtier), bâtie aux frais du duc de Choiseul qui en a vendu le terrain au roi. Inauguration avec des œuvres de Grétry en présence de la reine Marie-Antoinette.

1807 L’Opéra Comique est porté sur la liste des quatre principaux théâtres parisiens et un décret fixe son genre : « comédie ou drame mêlés de couplets, d’ariettes ou de morceaux d’ensemble ».

1840 Deuxième Salle Favart (architecte Louis Charpentier), bâtie sur les ruines de l’incendie de 1838. Inauguration avec Le Pré-aux-clercs d’Hérold.

1864 Suppression des privilèges des théâtres et liberté des genres. L’Opéra Comique connaît de graves difficultés financières, entre autres car il verse un loyer à l’État.

1887 Incendie de la deuxième Salle Favart pendant une représentation (60 morts, 18 blessés). L’Opéra Comique s’installe place du Châtelet.

1898 Inauguration de la troisième Salle Favart (architecte Louis Bernier) en présence du Président de la République Félix Faure.

1932 Faillite. L’Opéra Comique est uni à l’Opéra de Paris sous une direction commune : c’est la Réunion des Théâtres Lyriques Nationaux.

1939 Au sein de la RTLN, l’Opéra Comique devient une succursale de l’Opéra.

1971 Directeur de la RTLN, Rolf Liebermann ferme le théâtre et licencie la troupe.

1978-1989 La Salle Favart est mise à disposition de l’Opéra. Dans ce contexte, recréation d’Atys de Lully par W. Christie et J.-M. Villégier à la Salle Favart en 1987.

1990 L’Opéra Comique retrouve son autonomie et devient une association, successivement dirigée par Thierry Fouquet, Pierre Médecin puis Jérôme Savary.

2005 L’Opéra Comique devient un Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), inscrit sur la liste des théâtres nationaux. Jérôme Deschamps prend la direction du théâtre en 2007.

2015 Olivier Mantei prend la tête de l’Opéra Comique, en même temps qu’une grande phase de travaux de 18 mois est lancée. LES TRAVAUX DE L’OPÉRA COMIQUE Depuis plusieurs années, l’Opéra Comique a fait l’objet de campagnes de restauration et de modernisation successives, concentrées pendant les périodes d’intersaison afin de conserver une activité lyrique. Ce fut le cas par exemple pour la restauration de la couverture du toit, de la verrière et du Foyer, du regroupement des bureaux, de la création d’un ascenseur public accessible aux personnes à mobilité réduite.

La dernière phase de travaux – phase de ventilation et de mise en conformité de la salle – nécessite néanmoins la fermeture totale du théâtre pendant 18 mois. Du 1er juillet 2015 au 31 décembre 2016, le théâtre est mis à nu pour permettre les interventions suivantes :

- mise aux normes de l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite (public et personnel) ; - sécurité et mise en conformité de l’édifice (désenfumage, ventilation, réseau électrique, sécurité incendie…) ; - regroupement des bureaux et optimisation des fonctionnalités (création d’un foyer du personnel) ; - réaménagement du central costumes et du pôle accessoires.

Nous vous proposons de suivre en images sur notre site internet l'actualité des travaux pendant toute la période de fermeture.

Un karaoké sur des airs d’opéra ? C’est l’Opéraoké !

Venez chanter avec nous

le 18 juin à 12h30 sur le Champ-de-Mars

L’Opéra Comique organise, en partenariat avec la Mairie de Paris, un grand karaoké lyrique au pied de la Tour Eiffel. L’idée est de rassembler le plus de participants possible – amateurs, connaisseurs ou chanteurs du dimanche. D’Offenbach à Bizet, les tubes du répertoire seront entonnés en chœur par le public qui suivra les paroles sur les écrans géants. Christophe Grapperon dirigera les musiciens et le chœur accentus sur scène, ainsi que tous les participants qui se tiendront sur la pelouse.

Cela ne se fera pas sans vous !

En attendant le 18 juin,

découvrez les airs, les tutoriels et les paroles sur notre site ou venez aux prochaines répétitions gratuites :

� le samedi 21 mai au Théâtre de la Colline � le dimanche 22 mai aux Arènes de Lutèce

Vous pouvez aussi gagner des places pour la saison 2017

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TOUS À L’OPÉRA ! ATELIERS BERTHIER samedi 7 mai 2016, de 10h30 à 18h

Malgré sa fermeture pour travaux, l’Opéra Comique vous accueille pour cette

10e édition des journées Tous à l’Opéra ! dans ses ateliers du 17e arrondissement

de Paris, à côté du boulevard Berthier. Cet espace habituellement réservé à

l’organisation de répétitions, a été investi pour la période de fermeture, par les

services techniques et l’atelier costumes du théâtre.

LE PROGRAMME Cette journée du 7 mai 2016 est placée sous le signe de l’Opéraoké, ce grand karaoké sur des airs d’opéra, qui sera organisé le 18 juin sur le Champ-de-Mars, en partenariat avec la Mairie de Paris. Tous ceux qui aiment chanter peuvent participer à cet événement gratuit. Alors vous aussi, venez chanter avec nous le 18 juin ! En attendant, initiez-vous au chant tout au long de la journée.

EN ACCÈS LIBRE – toute la journée

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER Visite libre des ateliers. Parcours fléché. SELFIE VIDEO Une cabine vidéo d’enregistrement sera à disposition pour chanter des airs d’opéras. Repartez avec un souvenir vidéo de votre expérience. ATELIER MAQUILLAGE Vos enfants pourront profiter de cette journée pour repartir avec un maquillage,

réalisé par une maquilleuse professionnelle du spectacle. SUR INSCRIPTION – sur place le jour même CHANTEZ EN CHŒUR ! Ateliers d'initiation au « chanter ensemble » avec la chef de chant Geneviève Boulestreau, sur les airs de l’Opéraoké. Plusieurs séances vous sont proposées : • 11h-11h30 pour les familles • 14h-15h15 tout public • 15h30-16h pour les familles • 16h-17h30 tout public

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER PETIT HISTORIQUE

Après le terrible incendie de 1887, et alors que la troisième salle Favart est en cours de construction, c’est un autre drame qui touche de près l’Opéra Comique. Le 6 janvier 1894, le feu ravage pour la deuxième fois les entrepôts et les décors de l’Opéra de Paris et de l’Opéra Comique, situés rue Richer dans le 9e arrondissement. Quatre pompiers périssent dans la catastrophe.

L’exiguïté des lieux provoquant l’entassement des décors, l’humidité et la poussière sont mis en cause. Après le sinistre, les médias accusent et réclament des solutions. D’autant plus que ces entrepôts sont situés dans un quartier fortement peuplé, le risque d’incendie est donc un réel danger pour tous les riverains. La décision est prise de déménager.

Le ministère de la Guerre offre deux terrains (les bastions 44 et 45) de l’enceinte fortifiée de Thiers, respectivement à l’Opéra de Paris et à l’Opéra Comique. L’un des avantages est l’absence de voisinage. La construction est confiée à un certain Charles Garnier.

De 1895 à 1898, Charles Garnier, accompagné de Gustave Eiffel, décide d’aménager de façon simple et à moindre coût ces nouveaux ateliers destinés aux peintres, aux serruriers et aux menuisiers. Les façades sont en meulière, agrémentées de pilastres en pierre et d’éléments décoratifs en brique. À cela s’ajoutent les bâtiments de stockage de décors et les ateliers des couturières. Les normes de sécurité modernes permettent de contenir tout départ de feu en 5 minutes.

Si l’ensemble des entrepôts et ateliers sont desservis par le tramway d’Asnières-Opéra en seulement 25 minutes, les décors eux ne peuvent bénéficier de la même facilité de transport. Il faut compter 2h-aller de marche pour apporter un décor.

En 1901, les travaux de clôture sont terminés. En 1958, l’architecte Michel Roux-Spitz rajoute deux édifices en béton armé.

En 1990, les ateliers sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Il s’agit de la seule œuvre à caractère industriel de Charles Garnier qui est aujourd’hui, comme hier, utilisée dans le même but.

En 1999 le ministère de la culture autorise l’Odéon Théâtre de l’Europe à installer une salle de répétition et des ateliers dans un des bâtiments.

En 2003, l’Odéon entreprend une grande phase de travaux de 4 ans et s’installe provisoirement dans un autre bâtiment du boulevard Berthier. Cette salle devient pérenne à partir de 2005.

Aujourd’hui, et pendant les 18 mois de travaux de l’Opéra Comique, les ateliers Berthier permettent d’entreposer une partie du matériel technique, de reconstituer un atelier de costumes pour les spectacles qui continuent à tourner, ainsi qu’à construire des éléments de décors pour les événements et spectacles organisés pendant la fermeture.

L’HISTOIRE DE L’OPÉRA COMIQUE L’Opéra Comique, créé sous le règne de Louis XIV en 1714, est l’une des plus anciennes institutions théâtrales et musicales de France avec l’Opéra de Paris et la Comédie-Française. Son histoire est tour à tour turbulente et prestigieuse jusqu’à son inscription sur la liste des théâtres nationaux en 2005.

Par extension, on appelle opéra-comique le genre de spectacle représenté par l’Opéra Comique. Comique ne signifie pas que le rire est obligatoire mais que les morceaux chantés s’intègrent à du théâtre parlé. L’opéra-comique s’oppose donc à l’opéra, entièrement chanté.

QUELQUES DATES 1714 Une troupe de forains obtient un privilège pour son spectacle, désormais nommé « Opéra Comique ». L’orchestre comprend une douzaine de musiciens. Le public est d’une grande mixité sociale.

1719-1751 Malgré plusieurs longues fermetures dues à la rivalité avec d’autres salles, l’Opéra Comique s’installe dans le paysage théâtral parisien. Son répertoire est publié à partir de 1737. Auteurs et compositeurs commencent à proposer des œuvres originales.

1743 Charles-Simon Favart est régisseur et Noverre maître de ballet de l’Opéra Comique.

1753 Création du premier opéra-comique avec partition entièrement originale : Les Troqueurs de Dauvergne, dans le cadre de la Querelle des Bouffons.

1783 L’Opéra Comique s’installe dans la première Salle Favart (architecte Jean-François Heurtier), bâtie aux frais du duc de Choiseul qui en a vendu le terrain au roi. Inauguration avec des œuvres de Grétry en présence de la reine Marie-Antoinette.

1807 L’Opéra Comique est porté sur la liste des quatre principaux théâtres parisiens et un décret fixe son genre : « comédie ou drame mêlés de couplets, d’ariettes ou de morceaux d’ensemble ».

1840 Deuxième Salle Favart (architecte Louis Charpentier), bâtie sur les ruines de l’incendie de 1838. Inauguration avec Le Pré-aux-clercs d’Hérold.

1864 Suppression des privilèges des théâtres et liberté des genres. L’Opéra Comique connaît de graves difficultés financières, entre autres car il verse un loyer à l’État.

1887 Incendie de la deuxième Salle Favart pendant une représentation (60 morts, 18 blessés). L’Opéra Comique s’installe place du Châtelet.

1898 Inauguration de la troisième Salle Favart (architecte Louis Bernier) en présence du Président de la République Félix Faure.

1932 Faillite. L’Opéra Comique est uni à l’Opéra de Paris sous une direction commune : c’est la Réunion des Théâtres Lyriques Nationaux.

1939 Au sein de la RTLN, l’Opéra Comique devient une succursale de l’Opéra.

1971 Directeur de la RTLN, Rolf Liebermann ferme le théâtre et licencie la troupe.

1978-1989 La Salle Favart est mise à disposition de l’Opéra. Dans ce contexte, recréation d’Atys de Lully par W. Christie et J.-M. Villégier à la Salle Favart en 1987.

1990 L’Opéra Comique retrouve son autonomie et devient une association, successivement dirigée par Thierry Fouquet, Pierre Médecin puis Jérôme Savary.

2005 L’Opéra Comique devient un Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), inscrit sur la liste des théâtres nationaux. Jérôme Deschamps prend la direction du théâtre en 2007.

2015 Olivier Mantei prend la tête de l’Opéra Comique, en même temps qu’une grande phase de travaux de 18 mois est lancée. LES TRAVAUX DE L’OPÉRA COMIQUE Depuis plusieurs années, l’Opéra Comique a fait l’objet de campagnes de restauration et de modernisation successives, concentrées pendant les périodes d’intersaison afin de conserver une activité lyrique. Ce fut le cas par exemple pour la restauration de la couverture du toit, de la verrière et du Foyer, du regroupement des bureaux, de la création d’un ascenseur public accessible aux personnes à mobilité réduite.

La dernière phase de travaux – phase de ventilation et de mise en conformité de la salle – nécessite néanmoins la fermeture totale du théâtre pendant 18 mois. Du 1er juillet 2015 au 31 décembre 2016, le théâtre est mis à nu pour permettre les interventions suivantes :

- mise aux normes de l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite (public et personnel) ; - sécurité et mise en conformité de l’édifice (désenfumage, ventilation, réseau électrique, sécurité incendie…) ; - regroupement des bureaux et optimisation des fonctionnalités (création d’un foyer du personnel) ; - réaménagement du central costumes et du pôle accessoires.

Nous vous proposons de suivre en images sur notre site internet l'actualité des travaux pendant toute la période de fermeture.

Un karaoké sur des airs d’opéra ? C’est l’Opéraoké !

Venez chanter avec nous

le 18 juin à 12h30 sur le Champ-de-Mars

L’Opéra Comique organise, en partenariat avec la Mairie de Paris, un grand karaoké lyrique au pied de la Tour Eiffel. L’idée est de rassembler le plus de participants possible – amateurs, connaisseurs ou chanteurs du dimanche. D’Offenbach à Bizet, les tubes du répertoire seront entonnés en chœur par le public qui suivra les paroles sur les écrans géants. Christophe Grapperon dirigera les musiciens et le chœur accentus sur scène, ainsi que tous les participants qui se tiendront sur la pelouse.

Cela ne se fera pas sans vous !

En attendant le 18 juin,

découvrez les airs, les tutoriels et les paroles sur notre site ou venez aux prochaines répétitions gratuites :

� le samedi 21 mai au Théâtre de la Colline � le dimanche 22 mai aux Arènes de Lutèce

Vous pouvez aussi gagner des places pour la saison 2017

en nous envoyant vos vidéos de chant à operaoke@opera-comique.com

ou en nous citant sur les réseaux sociaux avec #SelfieOperaoke

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TOUS À L’OPÉRA ! ATELIERS BERTHIER samedi 7 mai 2016, de 10h30 à 18h

Malgré sa fermeture pour travaux, l’Opéra Comique vous accueille pour cette

10e édition des journées Tous à l’Opéra ! dans ses ateliers du 17e arrondissement

de Paris, à côté du boulevard Berthier. Cet espace habituellement réservé à

l’organisation de répétitions, a été investi pour la période de fermeture, par les

services techniques et l’atelier costumes du théâtre.

LE PROGRAMME Cette journée du 7 mai 2016 est placée sous le signe de l’Opéraoké, ce grand karaoké sur des airs d’opéra, qui sera organisé le 18 juin sur le Champ-de-Mars, en partenariat avec la Mairie de Paris. Tous ceux qui aiment chanter peuvent participer à cet événement gratuit. Alors vous aussi, venez chanter avec nous le 18 juin ! En attendant, initiez-vous au chant tout au long de la journée.

EN ACCÈS LIBRE – toute la journée

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER Visite libre des ateliers. Parcours fléché. SELFIE VIDEO Une cabine vidéo d’enregistrement sera à disposition pour chanter des airs d’opéras. Repartez avec un souvenir vidéo de votre expérience. ATELIER MAQUILLAGE Vos enfants pourront profiter de cette journée pour repartir avec un maquillage,

réalisé par une maquilleuse professionnelle du spectacle. SUR INSCRIPTION – sur place le jour même CHANTEZ EN CHŒUR ! Ateliers d'initiation au « chanter ensemble » avec la chef de chant Geneviève Boulestreau, sur les airs de l’Opéraoké. Plusieurs séances vous sont proposées : • 11h-11h30 pour les familles • 14h-15h15 tout public • 15h30-16h pour les familles • 16h-17h30 tout public

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER PETIT HISTORIQUE

Après le terrible incendie de 1887, et alors que la troisième salle Favart est en cours de construction, c’est un autre drame qui touche de près l’Opéra Comique. Le 6 janvier 1894, le feu ravage pour la deuxième fois les entrepôts et les décors de l’Opéra de Paris et de l’Opéra Comique, situés rue Richer dans le 9e arrondissement. Quatre pompiers périssent dans la catastrophe.

L’exiguïté des lieux provoquant l’entassement des décors, l’humidité et la poussière sont mis en cause. Après le sinistre, les médias accusent et réclament des solutions. D’autant plus que ces entrepôts sont situés dans un quartier fortement peuplé, le risque d’incendie est donc un réel danger pour tous les riverains. La décision est prise de déménager.

Le ministère de la Guerre offre deux terrains (les bastions 44 et 45) de l’enceinte fortifiée de Thiers, respectivement à l’Opéra de Paris et à l’Opéra Comique. L’un des avantages est l’absence de voisinage. La construction est confiée à un certain Charles Garnier.

De 1895 à 1898, Charles Garnier, accompagné de Gustave Eiffel, décide d’aménager de façon simple et à moindre coût ces nouveaux ateliers destinés aux peintres, aux serruriers et aux menuisiers. Les façades sont en meulière, agrémentées de pilastres en pierre et d’éléments décoratifs en brique. À cela s’ajoutent les bâtiments de stockage de décors et les ateliers des couturières. Les normes de sécurité modernes permettent de contenir tout départ de feu en 5 minutes.

Si l’ensemble des entrepôts et ateliers sont desservis par le tramway d’Asnières-Opéra en seulement 25 minutes, les décors eux ne peuvent bénéficier de la même facilité de transport. Il faut compter 2h-aller de marche pour apporter un décor.

En 1901, les travaux de clôture sont terminés. En 1958, l’architecte Michel Roux-Spitz rajoute deux édifices en béton armé.

En 1990, les ateliers sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Il s’agit de la seule œuvre à caractère industriel de Charles Garnier qui est aujourd’hui, comme hier, utilisée dans le même but.

En 1999 le ministère de la culture autorise l’Odéon Théâtre de l’Europe à installer une salle de répétition et des ateliers dans un des bâtiments.

En 2003, l’Odéon entreprend une grande phase de travaux de 4 ans et s’installe provisoirement dans un autre bâtiment du boulevard Berthier. Cette salle devient pérenne à partir de 2005.

Aujourd’hui, et pendant les 18 mois de travaux de l’Opéra Comique, les ateliers Berthier permettent d’entreposer une partie du matériel technique, de reconstituer un atelier de costumes pour les spectacles qui continuent à tourner, ainsi qu’à construire des éléments de décors pour les événements et spectacles organisés pendant la fermeture.

L’HISTOIRE DE L’OPÉRA COMIQUE L’Opéra Comique, créé sous le règne de Louis XIV en 1714, est l’une des plus anciennes institutions théâtrales et musicales de France avec l’Opéra de Paris et la Comédie-Française. Son histoire est tour à tour turbulente et prestigieuse jusqu’à son inscription sur la liste des théâtres nationaux en 2005.

Par extension, on appelle opéra-comique le genre de spectacle représenté par l’Opéra Comique. Comique ne signifie pas que le rire est obligatoire mais que les morceaux chantés s’intègrent à du théâtre parlé. L’opéra-comique s’oppose donc à l’opéra, entièrement chanté.

QUELQUES DATES 1714 Une troupe de forains obtient un privilège pour son spectacle, désormais nommé « Opéra Comique ». L’orchestre comprend une douzaine de musiciens. Le public est d’une grande mixité sociale.

1719-1751 Malgré plusieurs longues fermetures dues à la rivalité avec d’autres salles, l’Opéra Comique s’installe dans le paysage théâtral parisien. Son répertoire est publié à partir de 1737. Auteurs et compositeurs commencent à proposer des œuvres originales.

1743 Charles-Simon Favart est régisseur et Noverre maître de ballet de l’Opéra Comique.

1753 Création du premier opéra-comique avec partition entièrement originale : Les Troqueurs de Dauvergne, dans le cadre de la Querelle des Bouffons.

1783 L’Opéra Comique s’installe dans la première Salle Favart (architecte Jean-François Heurtier), bâtie aux frais du duc de Choiseul qui en a vendu le terrain au roi. Inauguration avec des œuvres de Grétry en présence de la reine Marie-Antoinette.

1807 L’Opéra Comique est porté sur la liste des quatre principaux théâtres parisiens et un décret fixe son genre : « comédie ou drame mêlés de couplets, d’ariettes ou de morceaux d’ensemble ».

1840 Deuxième Salle Favart (architecte Louis Charpentier), bâtie sur les ruines de l’incendie de 1838. Inauguration avec Le Pré-aux-clercs d’Hérold.

1864 Suppression des privilèges des théâtres et liberté des genres. L’Opéra Comique connaît de graves difficultés financières, entre autres car il verse un loyer à l’État.

1887 Incendie de la deuxième Salle Favart pendant une représentation (60 morts, 18 blessés). L’Opéra Comique s’installe place du Châtelet.

1898 Inauguration de la troisième Salle Favart (architecte Louis Bernier) en présence du Président de la République Félix Faure.

1932 Faillite. L’Opéra Comique est uni à l’Opéra de Paris sous une direction commune : c’est la Réunion des Théâtres Lyriques Nationaux.

1939 Au sein de la RTLN, l’Opéra Comique devient une succursale de l’Opéra.

1971 Directeur de la RTLN, Rolf Liebermann ferme le théâtre et licencie la troupe.

1978-1989 La Salle Favart est mise à disposition de l’Opéra. Dans ce contexte, recréation d’Atys de Lully par W. Christie et J.-M. Villégier à la Salle Favart en 1987.

1990 L’Opéra Comique retrouve son autonomie et devient une association, successivement dirigée par Thierry Fouquet, Pierre Médecin puis Jérôme Savary.

2005 L’Opéra Comique devient un Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), inscrit sur la liste des théâtres nationaux. Jérôme Deschamps prend la direction du théâtre en 2007.

2015 Olivier Mantei prend la tête de l’Opéra Comique, en même temps qu’une grande phase de travaux de 18 mois est lancée. LES TRAVAUX DE L’OPÉRA COMIQUE Depuis plusieurs années, l’Opéra Comique a fait l’objet de campagnes de restauration et de modernisation successives, concentrées pendant les périodes d’intersaison afin de conserver une activité lyrique. Ce fut le cas par exemple pour la restauration de la couverture du toit, de la verrière et du Foyer, du regroupement des bureaux, de la création d’un ascenseur public accessible aux personnes à mobilité réduite.

La dernière phase de travaux – phase de ventilation et de mise en conformité de la salle – nécessite néanmoins la fermeture totale du théâtre pendant 18 mois. Du 1er juillet 2015 au 31 décembre 2016, le théâtre est mis à nu pour permettre les interventions suivantes :

- mise aux normes de l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite (public et personnel) ; - sécurité et mise en conformité de l’édifice (désenfumage, ventilation, réseau électrique, sécurité incendie…) ; - regroupement des bureaux et optimisation des fonctionnalités (création d’un foyer du personnel) ; - réaménagement du central costumes et du pôle accessoires.

Nous vous proposons de suivre en images sur notre site internet l'actualité des travaux pendant toute la période de fermeture.

Un karaoké sur des airs d’opéra ? C’est l’Opéraoké !

Venez chanter avec nous

le 18 juin à 12h30 sur le Champ-de-Mars

L’Opéra Comique organise, en partenariat avec la Mairie de Paris, un grand karaoké lyrique au pied de la Tour Eiffel. L’idée est de rassembler le plus de participants possible – amateurs, connaisseurs ou chanteurs du dimanche. D’Offenbach à Bizet, les tubes du répertoire seront entonnés en chœur par le public qui suivra les paroles sur les écrans géants. Christophe Grapperon dirigera les musiciens et le chœur accentus sur scène, ainsi que tous les participants qui se tiendront sur la pelouse.

Cela ne se fera pas sans vous !

En attendant le 18 juin,

découvrez les airs, les tutoriels et les paroles sur notre site ou venez aux prochaines répétitions gratuites :

� le samedi 21 mai au Théâtre de la Colline � le dimanche 22 mai aux Arènes de Lutèce

Vous pouvez aussi gagner des places pour la saison 2017

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TOUS À L’OPÉRA ! ATELIERS BERTHIER samedi 7 mai 2016, de 10h30 à 18h

Malgré sa fermeture pour travaux, l’Opéra Comique vous accueille pour cette

10e édition des journées Tous à l’Opéra ! dans ses ateliers du 17e arrondissement

de Paris, à côté du boulevard Berthier. Cet espace habituellement réservé à

l’organisation de répétitions, a été investi pour la période de fermeture, par les

services techniques et l’atelier costumes du théâtre.

LE PROGRAMME Cette journée du 7 mai 2016 est placée sous le signe de l’Opéraoké, ce grand karaoké sur des airs d’opéra, qui sera organisé le 18 juin sur le Champ-de-Mars, en partenariat avec la Mairie de Paris. Tous ceux qui aiment chanter peuvent participer à cet événement gratuit. Alors vous aussi, venez chanter avec nous le 18 juin ! En attendant, initiez-vous au chant tout au long de la journée.

EN ACCÈS LIBRE – toute la journée

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER Visite libre des ateliers. Parcours fléché. SELFIE VIDEO Une cabine vidéo d’enregistrement sera à disposition pour chanter des airs d’opéras. Repartez avec un souvenir vidéo de votre expérience. ATELIER MAQUILLAGE Vos enfants pourront profiter de cette journée pour repartir avec un maquillage,

réalisé par une maquilleuse professionnelle du spectacle. SUR INSCRIPTION – sur place le jour même CHANTEZ EN CHŒUR ! Ateliers d'initiation au « chanter ensemble » avec la chef de chant Geneviève Boulestreau, sur les airs de l’Opéraoké. Plusieurs séances vous sont proposées : • 11h-11h30 pour les familles • 14h-15h15 tout public • 15h30-16h pour les familles • 16h-17h30 tout public

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER PETIT HISTORIQUE

Après le terrible incendie de 1887, et alors que la troisième salle Favart est en cours de construction, c’est un autre drame qui touche de près l’Opéra Comique. Le 6 janvier 1894, le feu ravage pour la deuxième fois les entrepôts et les décors de l’Opéra de Paris et de l’Opéra Comique, situés rue Richer dans le 9e arrondissement. Quatre pompiers périssent dans la catastrophe.

L’exiguïté des lieux provoquant l’entassement des décors, l’humidité et la poussière sont mis en cause. Après le sinistre, les médias accusent et réclament des solutions. D’autant plus que ces entrepôts sont situés dans un quartier fortement peuplé, le risque d’incendie est donc un réel danger pour tous les riverains. La décision est prise de déménager.

Le ministère de la Guerre offre deux terrains (les bastions 44 et 45) de l’enceinte fortifiée de Thiers, respectivement à l’Opéra de Paris et à l’Opéra Comique. L’un des avantages est l’absence de voisinage. La construction est confiée à un certain Charles Garnier.

De 1895 à 1898, Charles Garnier, accompagné de Gustave Eiffel, décide d’aménager de façon simple et à moindre coût ces nouveaux ateliers destinés aux peintres, aux serruriers et aux menuisiers. Les façades sont en meulière, agrémentées de pilastres en pierre et d’éléments décoratifs en brique. À cela s’ajoutent les bâtiments de stockage de décors et les ateliers des couturières. Les normes de sécurité modernes permettent de contenir tout départ de feu en 5 minutes.

Si l’ensemble des entrepôts et ateliers sont desservis par le tramway d’Asnières-Opéra en seulement 25 minutes, les décors eux ne peuvent bénéficier de la même facilité de transport. Il faut compter 2h-aller de marche pour apporter un décor.

En 1901, les travaux de clôture sont terminés. En 1958, l’architecte Michel Roux-Spitz rajoute deux édifices en béton armé.

En 1990, les ateliers sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Il s’agit de la seule œuvre à caractère industriel de Charles Garnier qui est aujourd’hui, comme hier, utilisée dans le même but.

En 1999 le ministère de la culture autorise l’Odéon Théâtre de l’Europe à installer une salle de répétition et des ateliers dans un des bâtiments.

En 2003, l’Odéon entreprend une grande phase de travaux de 4 ans et s’installe provisoirement dans un autre bâtiment du boulevard Berthier. Cette salle devient pérenne à partir de 2005.

Aujourd’hui, et pendant les 18 mois de travaux de l’Opéra Comique, les ateliers Berthier permettent d’entreposer une partie du matériel technique, de reconstituer un atelier de costumes pour les spectacles qui continuent à tourner, ainsi qu’à construire des éléments de décors pour les événements et spectacles organisés pendant la fermeture.

L’HISTOIRE DE L’OPÉRA COMIQUE L’Opéra Comique, créé sous le règne de Louis XIV en 1714, est l’une des plus anciennes institutions théâtrales et musicales de France avec l’Opéra de Paris et la Comédie-Française. Son histoire est tour à tour turbulente et prestigieuse jusqu’à son inscription sur la liste des théâtres nationaux en 2005.

Par extension, on appelle opéra-comique le genre de spectacle représenté par l’Opéra Comique. Comique ne signifie pas que le rire est obligatoire mais que les morceaux chantés s’intègrent à du théâtre parlé. L’opéra-comique s’oppose donc à l’opéra, entièrement chanté.

QUELQUES DATES 1714 Une troupe de forains obtient un privilège pour son spectacle, désormais nommé « Opéra Comique ». L’orchestre comprend une douzaine de musiciens. Le public est d’une grande mixité sociale.

1719-1751 Malgré plusieurs longues fermetures dues à la rivalité avec d’autres salles, l’Opéra Comique s’installe dans le paysage théâtral parisien. Son répertoire est publié à partir de 1737. Auteurs et compositeurs commencent à proposer des œuvres originales.

1743 Charles-Simon Favart est régisseur et Noverre maître de ballet de l’Opéra Comique.

1753 Création du premier opéra-comique avec partition entièrement originale : Les Troqueurs de Dauvergne, dans le cadre de la Querelle des Bouffons.

1783 L’Opéra Comique s’installe dans la première Salle Favart (architecte Jean-François Heurtier), bâtie aux frais du duc de Choiseul qui en a vendu le terrain au roi. Inauguration avec des œuvres de Grétry en présence de la reine Marie-Antoinette.

1807 L’Opéra Comique est porté sur la liste des quatre principaux théâtres parisiens et un décret fixe son genre : « comédie ou drame mêlés de couplets, d’ariettes ou de morceaux d’ensemble ».

1840 Deuxième Salle Favart (architecte Louis Charpentier), bâtie sur les ruines de l’incendie de 1838. Inauguration avec Le Pré-aux-clercs d’Hérold.

1864 Suppression des privilèges des théâtres et liberté des genres. L’Opéra Comique connaît de graves difficultés financières, entre autres car il verse un loyer à l’État.

1887 Incendie de la deuxième Salle Favart pendant une représentation (60 morts, 18 blessés). L’Opéra Comique s’installe place du Châtelet.

1898 Inauguration de la troisième Salle Favart (architecte Louis Bernier) en présence du Président de la République Félix Faure.

1932 Faillite. L’Opéra Comique est uni à l’Opéra de Paris sous une direction commune : c’est la Réunion des Théâtres Lyriques Nationaux.

1939 Au sein de la RTLN, l’Opéra Comique devient une succursale de l’Opéra.

1971 Directeur de la RTLN, Rolf Liebermann ferme le théâtre et licencie la troupe.

1978-1989 La Salle Favart est mise à disposition de l’Opéra. Dans ce contexte, recréation d’Atys de Lully par W. Christie et J.-M. Villégier à la Salle Favart en 1987.

1990 L’Opéra Comique retrouve son autonomie et devient une association, successivement dirigée par Thierry Fouquet, Pierre Médecin puis Jérôme Savary.

2005 L’Opéra Comique devient un Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), inscrit sur la liste des théâtres nationaux. Jérôme Deschamps prend la direction du théâtre en 2007.

2015 Olivier Mantei prend la tête de l’Opéra Comique, en même temps qu’une grande phase de travaux de 18 mois est lancée. LES TRAVAUX DE L’OPÉRA COMIQUE Depuis plusieurs années, l’Opéra Comique a fait l’objet de campagnes de restauration et de modernisation successives, concentrées pendant les périodes d’intersaison afin de conserver une activité lyrique. Ce fut le cas par exemple pour la restauration de la couverture du toit, de la verrière et du Foyer, du regroupement des bureaux, de la création d’un ascenseur public accessible aux personnes à mobilité réduite.

La dernière phase de travaux – phase de ventilation et de mise en conformité de la salle – nécessite néanmoins la fermeture totale du théâtre pendant 18 mois. Du 1er juillet 2015 au 31 décembre 2016, le théâtre est mis à nu pour permettre les interventions suivantes :

- mise aux normes de l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite (public et personnel) ; - sécurité et mise en conformité de l’édifice (désenfumage, ventilation, réseau électrique, sécurité incendie…) ; - regroupement des bureaux et optimisation des fonctionnalités (création d’un foyer du personnel) ; - réaménagement du central costumes et du pôle accessoires.

Nous vous proposons de suivre en images sur notre site internet l'actualité des travaux pendant toute la période de fermeture.

Un karaoké sur des airs d’opéra ? C’est l’Opéraoké !

Venez chanter avec nous

le 18 juin à 12h30 sur le Champ-de-Mars

L’Opéra Comique organise, en partenariat avec la Mairie de Paris, un grand karaoké lyrique au pied de la Tour Eiffel. L’idée est de rassembler le plus de participants possible – amateurs, connaisseurs ou chanteurs du dimanche. D’Offenbach à Bizet, les tubes du répertoire seront entonnés en chœur par le public qui suivra les paroles sur les écrans géants. Christophe Grapperon dirigera les musiciens et le chœur accentus sur scène, ainsi que tous les participants qui se tiendront sur la pelouse.

Cela ne se fera pas sans vous !

En attendant le 18 juin,

découvrez les airs, les tutoriels et les paroles sur notre site ou venez aux prochaines répétitions gratuites :

� le samedi 21 mai au Théâtre de la Colline � le dimanche 22 mai aux Arènes de Lutèce

Vous pouvez aussi gagner des places pour la saison 2017

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TOUS À L’OPÉRA ! ATELIERS BERTHIER samedi 7 mai 2016, de 10h30 à 18h

Malgré sa fermeture pour travaux, l’Opéra Comique vous accueille pour cette

10e édition des journées Tous à l’Opéra ! dans ses ateliers du 17e arrondissement

de Paris, à côté du boulevard Berthier. Cet espace habituellement réservé à

l’organisation de répétitions, a été investi pour la période de fermeture, par les

services techniques et l’atelier costumes du théâtre.

LE PROGRAMME Cette journée du 7 mai 2016 est placée sous le signe de l’Opéraoké, ce grand karaoké sur des airs d’opéra, qui sera organisé le 18 juin sur le Champ-de-Mars, en partenariat avec la Mairie de Paris. Tous ceux qui aiment chanter peuvent participer à cet événement gratuit. Alors vous aussi, venez chanter avec nous le 18 juin ! En attendant, initiez-vous au chant tout au long de la journée.

EN ACCÈS LIBRE – toute la journée

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER Visite libre des ateliers. Parcours fléché. SELFIE VIDEO Une cabine vidéo d’enregistrement sera à disposition pour chanter des airs d’opéras. Repartez avec un souvenir vidéo de votre expérience. ATELIER MAQUILLAGE Vos enfants pourront profiter de cette journée pour repartir avec un maquillage,

réalisé par une maquilleuse professionnelle du spectacle. SUR INSCRIPTION – sur place le jour même CHANTEZ EN CHŒUR ! Ateliers d'initiation au « chanter ensemble » avec la chef de chant Geneviève Boulestreau, sur les airs de l’Opéraoké. Plusieurs séances vous sont proposées : • 11h-11h30 pour les familles • 14h-15h15 tout public • 15h30-16h pour les familles • 16h-17h30 tout public

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER PETIT HISTORIQUE

Après le terrible incendie de 1887, et alors que la troisième salle Favart est en cours de construction, c’est un autre drame qui touche de près l’Opéra Comique. Le 6 janvier 1894, le feu ravage pour la deuxième fois les entrepôts et les décors de l’Opéra de Paris et de l’Opéra Comique, situés rue Richer dans le 9e arrondissement. Quatre pompiers périssent dans la catastrophe.

L’exiguïté des lieux provoquant l’entassement des décors, l’humidité et la poussière sont mis en cause. Après le sinistre, les médias accusent et réclament des solutions. D’autant plus que ces entrepôts sont situés dans un quartier fortement peuplé, le risque d’incendie est donc un réel danger pour tous les riverains. La décision est prise de déménager.

Le ministère de la Guerre offre deux terrains (les bastions 44 et 45) de l’enceinte fortifiée de Thiers, respectivement à l’Opéra de Paris et à l’Opéra Comique. L’un des avantages est l’absence de voisinage. La construction est confiée à un certain Charles Garnier.

De 1895 à 1898, Charles Garnier, accompagné de Gustave Eiffel, décide d’aménager de façon simple et à moindre coût ces nouveaux ateliers destinés aux peintres, aux serruriers et aux menuisiers. Les façades sont en meulière, agrémentées de pilastres en pierre et d’éléments décoratifs en brique. À cela s’ajoutent les bâtiments de stockage de décors et les ateliers des couturières. Les normes de sécurité modernes permettent de contenir tout départ de feu en 5 minutes.

Si l’ensemble des entrepôts et ateliers sont desservis par le tramway d’Asnières-Opéra en seulement 25 minutes, les décors eux ne peuvent bénéficier de la même facilité de transport. Il faut compter 2h-aller de marche pour apporter un décor.

En 1901, les travaux de clôture sont terminés. En 1958, l’architecte Michel Roux-Spitz rajoute deux édifices en béton armé.

En 1990, les ateliers sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Il s’agit de la seule œuvre à caractère industriel de Charles Garnier qui est aujourd’hui, comme hier, utilisée dans le même but.

En 1999 le ministère de la culture autorise l’Odéon Théâtre de l’Europe à installer une salle de répétition et des ateliers dans un des bâtiments.

En 2003, l’Odéon entreprend une grande phase de travaux de 4 ans et s’installe provisoirement dans un autre bâtiment du boulevard Berthier. Cette salle devient pérenne à partir de 2005.

Aujourd’hui, et pendant les 18 mois de travaux de l’Opéra Comique, les ateliers Berthier permettent d’entreposer une partie du matériel technique, de reconstituer un atelier de costumes pour les spectacles qui continuent à tourner, ainsi qu’à construire des éléments de décors pour les événements et spectacles organisés pendant la fermeture.

L’HISTOIRE DE L’OPÉRA COMIQUE L’Opéra Comique, créé sous le règne de Louis XIV en 1714, est l’une des plus anciennes institutions théâtrales et musicales de France avec l’Opéra de Paris et la Comédie-Française. Son histoire est tour à tour turbulente et prestigieuse jusqu’à son inscription sur la liste des théâtres nationaux en 2005.

Par extension, on appelle opéra-comique le genre de spectacle représenté par l’Opéra Comique. Comique ne signifie pas que le rire est obligatoire mais que les morceaux chantés s’intègrent à du théâtre parlé. L’opéra-comique s’oppose donc à l’opéra, entièrement chanté.

QUELQUES DATES 1714 Une troupe de forains obtient un privilège pour son spectacle, désormais nommé « Opéra Comique ». L’orchestre comprend une douzaine de musiciens. Le public est d’une grande mixité sociale.

1719-1751 Malgré plusieurs longues fermetures dues à la rivalité avec d’autres salles, l’Opéra Comique s’installe dans le paysage théâtral parisien. Son répertoire est publié à partir de 1737. Auteurs et compositeurs commencent à proposer des œuvres originales.

1743 Charles-Simon Favart est régisseur et Noverre maître de ballet de l’Opéra Comique.

1753 Création du premier opéra-comique avec partition entièrement originale : Les Troqueurs de Dauvergne, dans le cadre de la Querelle des Bouffons.

1783 L’Opéra Comique s’installe dans la première Salle Favart (architecte Jean-François Heurtier), bâtie aux frais du duc de Choiseul qui en a vendu le terrain au roi. Inauguration avec des œuvres de Grétry en présence de la reine Marie-Antoinette.

1807 L’Opéra Comique est porté sur la liste des quatre principaux théâtres parisiens et un décret fixe son genre : « comédie ou drame mêlés de couplets, d’ariettes ou de morceaux d’ensemble ».

1840 Deuxième Salle Favart (architecte Louis Charpentier), bâtie sur les ruines de l’incendie de 1838. Inauguration avec Le Pré-aux-clercs d’Hérold.

1864 Suppression des privilèges des théâtres et liberté des genres. L’Opéra Comique connaît de graves difficultés financières, entre autres car il verse un loyer à l’État.

1887 Incendie de la deuxième Salle Favart pendant une représentation (60 morts, 18 blessés). L’Opéra Comique s’installe place du Châtelet.

1898 Inauguration de la troisième Salle Favart (architecte Louis Bernier) en présence du Président de la République Félix Faure.

1932 Faillite. L’Opéra Comique est uni à l’Opéra de Paris sous une direction commune : c’est la Réunion des Théâtres Lyriques Nationaux.

1939 Au sein de la RTLN, l’Opéra Comique devient une succursale de l’Opéra.

1971 Directeur de la RTLN, Rolf Liebermann ferme le théâtre et licencie la troupe.

1978-1989 La Salle Favart est mise à disposition de l’Opéra. Dans ce contexte, recréation d’Atys de Lully par W. Christie et J.-M. Villégier à la Salle Favart en 1987.

1990 L’Opéra Comique retrouve son autonomie et devient une association, successivement dirigée par Thierry Fouquet, Pierre Médecin puis Jérôme Savary.

2005 L’Opéra Comique devient un Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), inscrit sur la liste des théâtres nationaux. Jérôme Deschamps prend la direction du théâtre en 2007.

2015 Olivier Mantei prend la tête de l’Opéra Comique, en même temps qu’une grande phase de travaux de 18 mois est lancée. LES TRAVAUX DE L’OPÉRA COMIQUE Depuis plusieurs années, l’Opéra Comique a fait l’objet de campagnes de restauration et de modernisation successives, concentrées pendant les périodes d’intersaison afin de conserver une activité lyrique. Ce fut le cas par exemple pour la restauration de la couverture du toit, de la verrière et du Foyer, du regroupement des bureaux, de la création d’un ascenseur public accessible aux personnes à mobilité réduite.

La dernière phase de travaux – phase de ventilation et de mise en conformité de la salle – nécessite néanmoins la fermeture totale du théâtre pendant 18 mois. Du 1er juillet 2015 au 31 décembre 2016, le théâtre est mis à nu pour permettre les interventions suivantes :

- mise aux normes de l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite (public et personnel) ; - sécurité et mise en conformité de l’édifice (désenfumage, ventilation, réseau électrique, sécurité incendie…) ; - regroupement des bureaux et optimisation des fonctionnalités (création d’un foyer du personnel) ; - réaménagement du central costumes et du pôle accessoires.

Nous vous proposons de suivre en images sur notre site internet l'actualité des travaux pendant toute la période de fermeture.

Un karaoké sur des airs d’opéra ? C’est l’Opéraoké !

Venez chanter avec nous

le 18 juin à 12h30 sur le Champ-de-Mars

L’Opéra Comique organise, en partenariat avec la Mairie de Paris, un grand karaoké lyrique au pied de la Tour Eiffel. L’idée est de rassembler le plus de participants possible – amateurs, connaisseurs ou chanteurs du dimanche. D’Offenbach à Bizet, les tubes du répertoire seront entonnés en chœur par le public qui suivra les paroles sur les écrans géants. Christophe Grapperon dirigera les musiciens et le chœur accentus sur scène, ainsi que tous les participants qui se tiendront sur la pelouse.

Cela ne se fera pas sans vous !

En attendant le 18 juin,

découvrez les airs, les tutoriels et les paroles sur notre site ou venez aux prochaines répétitions gratuites :

� le samedi 21 mai au Théâtre de la Colline � le dimanche 22 mai aux Arènes de Lutèce

Vous pouvez aussi gagner des places pour la saison 2017

en nous envoyant vos vidéos de chant à operaoke@opera-comique.com

ou en nous citant sur les réseaux sociaux avec #SelfieOperaoke

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TOUS À L’OPÉRA ! ATELIERS BERTHIER samedi 7 mai 2016, de 10h30 à 18h

Malgré sa fermeture pour travaux, l’Opéra Comique vous accueille pour cette

10e édition des journées Tous à l’Opéra ! dans ses ateliers du 17e arrondissement

de Paris, à côté du boulevard Berthier. Cet espace habituellement réservé à

l’organisation de répétitions, a été investi pour la période de fermeture, par les

services techniques et l’atelier costumes du théâtre.

LE PROGRAMME Cette journée du 7 mai 2016 est placée sous le signe de l’Opéraoké, ce grand karaoké sur des airs d’opéra, qui sera organisé le 18 juin sur le Champ-de-Mars, en partenariat avec la Mairie de Paris. Tous ceux qui aiment chanter peuvent participer à cet événement gratuit. Alors vous aussi, venez chanter avec nous le 18 juin ! En attendant, initiez-vous au chant tout au long de la journée.

EN ACCÈS LIBRE – toute la journée

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER Visite libre des ateliers. Parcours fléché. SELFIE VIDEO Une cabine vidéo d’enregistrement sera à disposition pour chanter des airs d’opéras. Repartez avec un souvenir vidéo de votre expérience. ATELIER MAQUILLAGE Vos enfants pourront profiter de cette journée pour repartir avec un maquillage,

réalisé par une maquilleuse professionnelle du spectacle. SUR INSCRIPTION – sur place le jour même CHANTEZ EN CHŒUR ! Ateliers d'initiation au « chanter ensemble » avec la chef de chant Geneviève Boulestreau, sur les airs de l’Opéraoké. Plusieurs séances vous sont proposées : • 11h-11h30 pour les familles • 14h-15h15 tout public • 15h30-16h pour les familles • 16h-17h30 tout public

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER PETIT HISTORIQUE

Après le terrible incendie de 1887, et alors que la troisième salle Favart est en cours de construction, c’est un autre drame qui touche de près l’Opéra Comique. Le 6 janvier 1894, le feu ravage pour la deuxième fois les entrepôts et les décors de l’Opéra de Paris et de l’Opéra Comique, situés rue Richer dans le 9e arrondissement. Quatre pompiers périssent dans la catastrophe.

L’exiguïté des lieux provoquant l’entassement des décors, l’humidité et la poussière sont mis en cause. Après le sinistre, les médias accusent et réclament des solutions. D’autant plus que ces entrepôts sont situés dans un quartier fortement peuplé, le risque d’incendie est donc un réel danger pour tous les riverains. La décision est prise de déménager.

Le ministère de la Guerre offre deux terrains (les bastions 44 et 45) de l’enceinte fortifiée de Thiers, respectivement à l’Opéra de Paris et à l’Opéra Comique. L’un des avantages est l’absence de voisinage. La construction est confiée à un certain Charles Garnier.

De 1895 à 1898, Charles Garnier, accompagné de Gustave Eiffel, décide d’aménager de façon simple et à moindre coût ces nouveaux ateliers destinés aux peintres, aux serruriers et aux menuisiers. Les façades sont en meulière, agrémentées de pilastres en pierre et d’éléments décoratifs en brique. À cela s’ajoutent les bâtiments de stockage de décors et les ateliers des couturières. Les normes de sécurité modernes permettent de contenir tout départ de feu en 5 minutes.

Si l’ensemble des entrepôts et ateliers sont desservis par le tramway d’Asnières-Opéra en seulement 25 minutes, les décors eux ne peuvent bénéficier de la même facilité de transport. Il faut compter 2h-aller de marche pour apporter un décor.

En 1901, les travaux de clôture sont terminés. En 1958, l’architecte Michel Roux-Spitz rajoute deux édifices en béton armé.

En 1990, les ateliers sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Il s’agit de la seule œuvre à caractère industriel de Charles Garnier qui est aujourd’hui, comme hier, utilisée dans le même but.

En 1999 le ministère de la culture autorise l’Odéon Théâtre de l’Europe à installer une salle de répétition et des ateliers dans un des bâtiments.

En 2003, l’Odéon entreprend une grande phase de travaux de 4 ans et s’installe provisoirement dans un autre bâtiment du boulevard Berthier. Cette salle devient pérenne à partir de 2005.

Aujourd’hui, et pendant les 18 mois de travaux de l’Opéra Comique, les ateliers Berthier permettent d’entreposer une partie du matériel technique, de reconstituer un atelier de costumes pour les spectacles qui continuent à tourner, ainsi qu’à construire des éléments de décors pour les événements et spectacles organisés pendant la fermeture.

L’HISTOIRE DE L’OPÉRA COMIQUE L’Opéra Comique, créé sous le règne de Louis XIV en 1714, est l’une des plus anciennes institutions théâtrales et musicales de France avec l’Opéra de Paris et la Comédie-Française. Son histoire est tour à tour turbulente et prestigieuse jusqu’à son inscription sur la liste des théâtres nationaux en 2005.

Par extension, on appelle opéra-comique le genre de spectacle représenté par l’Opéra Comique. Comique ne signifie pas que le rire est obligatoire mais que les morceaux chantés s’intègrent à du théâtre parlé. L’opéra-comique s’oppose donc à l’opéra, entièrement chanté.

QUELQUES DATES 1714 Une troupe de forains obtient un privilège pour son spectacle, désormais nommé « Opéra Comique ». L’orchestre comprend une douzaine de musiciens. Le public est d’une grande mixité sociale.

1719-1751 Malgré plusieurs longues fermetures dues à la rivalité avec d’autres salles, l’Opéra Comique s’installe dans le paysage théâtral parisien. Son répertoire est publié à partir de 1737. Auteurs et compositeurs commencent à proposer des œuvres originales.

1743 Charles-Simon Favart est régisseur et Noverre maître de ballet de l’Opéra Comique.

1753 Création du premier opéra-comique avec partition entièrement originale : Les Troqueurs de Dauvergne, dans le cadre de la Querelle des Bouffons.

1783 L’Opéra Comique s’installe dans la première Salle Favart (architecte Jean-François Heurtier), bâtie aux frais du duc de Choiseul qui en a vendu le terrain au roi. Inauguration avec des œuvres de Grétry en présence de la reine Marie-Antoinette.

1807 L’Opéra Comique est porté sur la liste des quatre principaux théâtres parisiens et un décret fixe son genre : « comédie ou drame mêlés de couplets, d’ariettes ou de morceaux d’ensemble ».

1840 Deuxième Salle Favart (architecte Louis Charpentier), bâtie sur les ruines de l’incendie de 1838. Inauguration avec Le Pré-aux-clercs d’Hérold.

1864 Suppression des privilèges des théâtres et liberté des genres. L’Opéra Comique connaît de graves difficultés financières, entre autres car il verse un loyer à l’État.

1887 Incendie de la deuxième Salle Favart pendant une représentation (60 morts, 18 blessés). L’Opéra Comique s’installe place du Châtelet.

1898 Inauguration de la troisième Salle Favart (architecte Louis Bernier) en présence du Président de la République Félix Faure.

1932 Faillite. L’Opéra Comique est uni à l’Opéra de Paris sous une direction commune : c’est la Réunion des Théâtres Lyriques Nationaux.

1939 Au sein de la RTLN, l’Opéra Comique devient une succursale de l’Opéra.

1971 Directeur de la RTLN, Rolf Liebermann ferme le théâtre et licencie la troupe.

1978-1989 La Salle Favart est mise à disposition de l’Opéra. Dans ce contexte, recréation d’Atys de Lully par W. Christie et J.-M. Villégier à la Salle Favart en 1987.

1990 L’Opéra Comique retrouve son autonomie et devient une association, successivement dirigée par Thierry Fouquet, Pierre Médecin puis Jérôme Savary.

2005 L’Opéra Comique devient un Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), inscrit sur la liste des théâtres nationaux. Jérôme Deschamps prend la direction du théâtre en 2007.

2015 Olivier Mantei prend la tête de l’Opéra Comique, en même temps qu’une grande phase de travaux de 18 mois est lancée. LES TRAVAUX DE L’OPÉRA COMIQUE Depuis plusieurs années, l’Opéra Comique a fait l’objet de campagnes de restauration et de modernisation successives, concentrées pendant les périodes d’intersaison afin de conserver une activité lyrique. Ce fut le cas par exemple pour la restauration de la couverture du toit, de la verrière et du Foyer, du regroupement des bureaux, de la création d’un ascenseur public accessible aux personnes à mobilité réduite.

La dernière phase de travaux – phase de ventilation et de mise en conformité de la salle – nécessite néanmoins la fermeture totale du théâtre pendant 18 mois. Du 1er juillet 2015 au 31 décembre 2016, le théâtre est mis à nu pour permettre les interventions suivantes :

- mise aux normes de l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite (public et personnel) ; - sécurité et mise en conformité de l’édifice (désenfumage, ventilation, réseau électrique, sécurité incendie…) ; - regroupement des bureaux et optimisation des fonctionnalités (création d’un foyer du personnel) ; - réaménagement du central costumes et du pôle accessoires.

Nous vous proposons de suivre en images sur notre site internet l'actualité des travaux pendant toute la période de fermeture.

Un karaoké sur des airs d’opéra ? C’est l’Opéraoké !

Venez chanter avec nous

le 18 juin à 12h30 sur le Champ-de-Mars

L’Opéra Comique organise, en partenariat avec la Mairie de Paris, un grand karaoké lyrique au pied de la Tour Eiffel. L’idée est de rassembler le plus de participants possible – amateurs, connaisseurs ou chanteurs du dimanche. D’Offenbach à Bizet, les tubes du répertoire seront entonnés en chœur par le public qui suivra les paroles sur les écrans géants. Christophe Grapperon dirigera les musiciens et le chœur accentus sur scène, ainsi que tous les participants qui se tiendront sur la pelouse.

Cela ne se fera pas sans vous !

En attendant le 18 juin,

découvrez les airs, les tutoriels et les paroles sur notre site ou venez aux prochaines répétitions gratuites :

� le samedi 21 mai au Théâtre de la Colline � le dimanche 22 mai aux Arènes de Lutèce

Vous pouvez aussi gagner des places pour la saison 2017

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TOUS À L’OPÉRA ! ATELIERS BERTHIER samedi 7 mai 2016, de 10h30 à 18h

Malgré sa fermeture pour travaux, l’Opéra Comique vous accueille pour cette

10e édition des journées Tous à l’Opéra ! dans ses ateliers du 17e arrondissement

de Paris, à côté du boulevard Berthier. Cet espace habituellement réservé à

l’organisation de répétitions, a été investi pour la période de fermeture, par les

services techniques et l’atelier costumes du théâtre.

LE PROGRAMME Cette journée du 7 mai 2016 est placée sous le signe de l’Opéraoké, ce grand karaoké sur des airs d’opéra, qui sera organisé le 18 juin sur le Champ-de-Mars, en partenariat avec la Mairie de Paris. Tous ceux qui aiment chanter peuvent participer à cet événement gratuit. Alors vous aussi, venez chanter avec nous le 18 juin ! En attendant, initiez-vous au chant tout au long de la journée.

EN ACCÈS LIBRE – toute la journée

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER Visite libre des ateliers. Parcours fléché. SELFIE VIDEO Une cabine vidéo d’enregistrement sera à disposition pour chanter des airs d’opéras. Repartez avec un souvenir vidéo de votre expérience. ATELIER MAQUILLAGE Vos enfants pourront profiter de cette journée pour repartir avec un maquillage,

réalisé par une maquilleuse professionnelle du spectacle. SUR INSCRIPTION – sur place le jour même CHANTEZ EN CHŒUR ! Ateliers d'initiation au « chanter ensemble » avec la chef de chant Geneviève Boulestreau, sur les airs de l’Opéraoké. Plusieurs séances vous sont proposées : • 11h-11h30 pour les familles • 14h-15h15 tout public • 15h30-16h pour les familles • 16h-17h30 tout public

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER PETIT HISTORIQUE

Après le terrible incendie de 1887, et alors que la troisième salle Favart est en cours de construction, c’est un autre drame qui touche de près l’Opéra Comique. Le 6 janvier 1894, le feu ravage pour la deuxième fois les entrepôts et les décors de l’Opéra de Paris et de l’Opéra Comique, situés rue Richer dans le 9e arrondissement. Quatre pompiers périssent dans la catastrophe.

L’exiguïté des lieux provoquant l’entassement des décors, l’humidité et la poussière sont mis en cause. Après le sinistre, les médias accusent et réclament des solutions. D’autant plus que ces entrepôts sont situés dans un quartier fortement peuplé, le risque d’incendie est donc un réel danger pour tous les riverains. La décision est prise de déménager.

Le ministère de la Guerre offre deux terrains (les bastions 44 et 45) de l’enceinte fortifiée de Thiers, respectivement à l’Opéra de Paris et à l’Opéra Comique. L’un des avantages est l’absence de voisinage. La construction est confiée à un certain Charles Garnier.

De 1895 à 1898, Charles Garnier, accompagné de Gustave Eiffel, décide d’aménager de façon simple et à moindre coût ces nouveaux ateliers destinés aux peintres, aux serruriers et aux menuisiers. Les façades sont en meulière, agrémentées de pilastres en pierre et d’éléments décoratifs en brique. À cela s’ajoutent les bâtiments de stockage de décors et les ateliers des couturières. Les normes de sécurité modernes permettent de contenir tout départ de feu en 5 minutes.

Si l’ensemble des entrepôts et ateliers sont desservis par le tramway d’Asnières-Opéra en seulement 25 minutes, les décors eux ne peuvent bénéficier de la même facilité de transport. Il faut compter 2h-aller de marche pour apporter un décor.

En 1901, les travaux de clôture sont terminés. En 1958, l’architecte Michel Roux-Spitz rajoute deux édifices en béton armé.

En 1990, les ateliers sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Il s’agit de la seule œuvre à caractère industriel de Charles Garnier qui est aujourd’hui, comme hier, utilisée dans le même but.

En 1999 le ministère de la culture autorise l’Odéon Théâtre de l’Europe à installer une salle de répétition et des ateliers dans un des bâtiments.

En 2003, l’Odéon entreprend une grande phase de travaux de 4 ans et s’installe provisoirement dans un autre bâtiment du boulevard Berthier. Cette salle devient pérenne à partir de 2005.

Aujourd’hui, et pendant les 18 mois de travaux de l’Opéra Comique, les ateliers Berthier permettent d’entreposer une partie du matériel technique, de reconstituer un atelier de costumes pour les spectacles qui continuent à tourner, ainsi qu’à construire des éléments de décors pour les événements et spectacles organisés pendant la fermeture.

L’HISTOIRE DE L’OPÉRA COMIQUE L’Opéra Comique, créé sous le règne de Louis XIV en 1714, est l’une des plus anciennes institutions théâtrales et musicales de France avec l’Opéra de Paris et la Comédie-Française. Son histoire est tour à tour turbulente et prestigieuse jusqu’à son inscription sur la liste des théâtres nationaux en 2005.

Par extension, on appelle opéra-comique le genre de spectacle représenté par l’Opéra Comique. Comique ne signifie pas que le rire est obligatoire mais que les morceaux chantés s’intègrent à du théâtre parlé. L’opéra-comique s’oppose donc à l’opéra, entièrement chanté.

QUELQUES DATES 1714 Une troupe de forains obtient un privilège pour son spectacle, désormais nommé « Opéra Comique ». L’orchestre comprend une douzaine de musiciens. Le public est d’une grande mixité sociale.

1719-1751 Malgré plusieurs longues fermetures dues à la rivalité avec d’autres salles, l’Opéra Comique s’installe dans le paysage théâtral parisien. Son répertoire est publié à partir de 1737. Auteurs et compositeurs commencent à proposer des œuvres originales.

1743 Charles-Simon Favart est régisseur et Noverre maître de ballet de l’Opéra Comique.

1753 Création du premier opéra-comique avec partition entièrement originale : Les Troqueurs de Dauvergne, dans le cadre de la Querelle des Bouffons.

1783 L’Opéra Comique s’installe dans la première Salle Favart (architecte Jean-François Heurtier), bâtie aux frais du duc de Choiseul qui en a vendu le terrain au roi. Inauguration avec des œuvres de Grétry en présence de la reine Marie-Antoinette.

1807 L’Opéra Comique est porté sur la liste des quatre principaux théâtres parisiens et un décret fixe son genre : « comédie ou drame mêlés de couplets, d’ariettes ou de morceaux d’ensemble ».

1840 Deuxième Salle Favart (architecte Louis Charpentier), bâtie sur les ruines de l’incendie de 1838. Inauguration avec Le Pré-aux-clercs d’Hérold.

1864 Suppression des privilèges des théâtres et liberté des genres. L’Opéra Comique connaît de graves difficultés financières, entre autres car il verse un loyer à l’État.

1887 Incendie de la deuxième Salle Favart pendant une représentation (60 morts, 18 blessés). L’Opéra Comique s’installe place du Châtelet.

1898 Inauguration de la troisième Salle Favart (architecte Louis Bernier) en présence du Président de la République Félix Faure.

1932 Faillite. L’Opéra Comique est uni à l’Opéra de Paris sous une direction commune : c’est la Réunion des Théâtres Lyriques Nationaux.

1939 Au sein de la RTLN, l’Opéra Comique devient une succursale de l’Opéra.

1971 Directeur de la RTLN, Rolf Liebermann ferme le théâtre et licencie la troupe.

1978-1989 La Salle Favart est mise à disposition de l’Opéra. Dans ce contexte, recréation d’Atys de Lully par W. Christie et J.-M. Villégier à la Salle Favart en 1987.

1990 L’Opéra Comique retrouve son autonomie et devient une association, successivement dirigée par Thierry Fouquet, Pierre Médecin puis Jérôme Savary.

2005 L’Opéra Comique devient un Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), inscrit sur la liste des théâtres nationaux. Jérôme Deschamps prend la direction du théâtre en 2007.

2015 Olivier Mantei prend la tête de l’Opéra Comique, en même temps qu’une grande phase de travaux de 18 mois est lancée. LES TRAVAUX DE L’OPÉRA COMIQUE Depuis plusieurs années, l’Opéra Comique a fait l’objet de campagnes de restauration et de modernisation successives, concentrées pendant les périodes d’intersaison afin de conserver une activité lyrique. Ce fut le cas par exemple pour la restauration de la couverture du toit, de la verrière et du Foyer, du regroupement des bureaux, de la création d’un ascenseur public accessible aux personnes à mobilité réduite.

La dernière phase de travaux – phase de ventilation et de mise en conformité de la salle – nécessite néanmoins la fermeture totale du théâtre pendant 18 mois. Du 1er juillet 2015 au 31 décembre 2016, le théâtre est mis à nu pour permettre les interventions suivantes :

- mise aux normes de l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite (public et personnel) ; - sécurité et mise en conformité de l’édifice (désenfumage, ventilation, réseau électrique, sécurité incendie…) ; - regroupement des bureaux et optimisation des fonctionnalités (création d’un foyer du personnel) ; - réaménagement du central costumes et du pôle accessoires.

Nous vous proposons de suivre en images sur notre site internet l'actualité des travaux pendant toute la période de fermeture.

Un karaoké sur des airs d’opéra ? C’est l’Opéraoké !

Venez chanter avec nous

le 18 juin à 12h30 sur le Champ-de-Mars

L’Opéra Comique organise, en partenariat avec la Mairie de Paris, un grand karaoké lyrique au pied de la Tour Eiffel. L’idée est de rassembler le plus de participants possible – amateurs, connaisseurs ou chanteurs du dimanche. D’Offenbach à Bizet, les tubes du répertoire seront entonnés en chœur par le public qui suivra les paroles sur les écrans géants. Christophe Grapperon dirigera les musiciens et le chœur accentus sur scène, ainsi que tous les participants qui se tiendront sur la pelouse.

Cela ne se fera pas sans vous !

En attendant le 18 juin,

découvrez les airs, les tutoriels et les paroles sur notre site ou venez aux prochaines répétitions gratuites :

� le samedi 21 mai au Théâtre de la Colline � le dimanche 22 mai aux Arènes de Lutèce

Vous pouvez aussi gagner des places pour la saison 2017

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TOUS À L’OPÉRA ! ATELIERS BERTHIER samedi 7 mai 2016, de 10h30 à 18h

Malgré sa fermeture pour travaux, l’Opéra Comique vous accueille pour cette

10e édition des journées Tous à l’Opéra ! dans ses ateliers du 17e arrondissement

de Paris, à côté du boulevard Berthier. Cet espace habituellement réservé à

l’organisation de répétitions, a été investi pour la période de fermeture, par les

services techniques et l’atelier costumes du théâtre.

LE PROGRAMME Cette journée du 7 mai 2016 est placée sous le signe de l’Opéraoké, ce grand karaoké sur des airs d’opéra, qui sera organisé le 18 juin sur le Champ-de-Mars, en partenariat avec la Mairie de Paris. Tous ceux qui aiment chanter peuvent participer à cet événement gratuit. Alors vous aussi, venez chanter avec nous le 18 juin ! En attendant, initiez-vous au chant tout au long de la journée.

EN ACCÈS LIBRE – toute la journée

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER Visite libre des ateliers. Parcours fléché. SELFIE VIDEO Une cabine vidéo d’enregistrement sera à disposition pour chanter des airs d’opéras. Repartez avec un souvenir vidéo de votre expérience. ATELIER MAQUILLAGE Vos enfants pourront profiter de cette journée pour repartir avec un maquillage,

réalisé par une maquilleuse professionnelle du spectacle. SUR INSCRIPTION – sur place le jour même CHANTEZ EN CHŒUR ! Ateliers d'initiation au « chanter ensemble » avec la chef de chant Geneviève Boulestreau, sur les airs de l’Opéraoké. Plusieurs séances vous sont proposées : • 11h-11h30 pour les familles • 14h-15h15 tout public • 15h30-16h pour les familles • 16h-17h30 tout public

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER PETIT HISTORIQUE

Après le terrible incendie de 1887, et alors que la troisième salle Favart est en cours de construction, c’est un autre drame qui touche de près l’Opéra Comique. Le 6 janvier 1894, le feu ravage pour la deuxième fois les entrepôts et les décors de l’Opéra de Paris et de l’Opéra Comique, situés rue Richer dans le 9e arrondissement. Quatre pompiers périssent dans la catastrophe.

L’exiguïté des lieux provoquant l’entassement des décors, l’humidité et la poussière sont mis en cause. Après le sinistre, les médias accusent et réclament des solutions. D’autant plus que ces entrepôts sont situés dans un quartier fortement peuplé, le risque d’incendie est donc un réel danger pour tous les riverains. La décision est prise de déménager.

Le ministère de la Guerre offre deux terrains (les bastions 44 et 45) de l’enceinte fortifiée de Thiers, respectivement à l’Opéra de Paris et à l’Opéra Comique. L’un des avantages est l’absence de voisinage. La construction est confiée à un certain Charles Garnier.

De 1895 à 1898, Charles Garnier, accompagné de Gustave Eiffel, décide d’aménager de façon simple et à moindre coût ces nouveaux ateliers destinés aux peintres, aux serruriers et aux menuisiers. Les façades sont en meulière, agrémentées de pilastres en pierre et d’éléments décoratifs en brique. À cela s’ajoutent les bâtiments de stockage de décors et les ateliers des couturières. Les normes de sécurité modernes permettent de contenir tout départ de feu en 5 minutes.

Si l’ensemble des entrepôts et ateliers sont desservis par le tramway d’Asnières-Opéra en seulement 25 minutes, les décors eux ne peuvent bénéficier de la même facilité de transport. Il faut compter 2h-aller de marche pour apporter un décor.

En 1901, les travaux de clôture sont terminés. En 1958, l’architecte Michel Roux-Spitz rajoute deux édifices en béton armé.

En 1990, les ateliers sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Il s’agit de la seule œuvre à caractère industriel de Charles Garnier qui est aujourd’hui, comme hier, utilisée dans le même but.

En 1999 le ministère de la culture autorise l’Odéon Théâtre de l’Europe à installer une salle de répétition et des ateliers dans un des bâtiments.

En 2003, l’Odéon entreprend une grande phase de travaux de 4 ans et s’installe provisoirement dans un autre bâtiment du boulevard Berthier. Cette salle devient pérenne à partir de 2005.

Aujourd’hui, et pendant les 18 mois de travaux de l’Opéra Comique, les ateliers Berthier permettent d’entreposer une partie du matériel technique, de reconstituer un atelier de costumes pour les spectacles qui continuent à tourner, ainsi qu’à construire des éléments de décors pour les événements et spectacles organisés pendant la fermeture.

L’HISTOIRE DE L’OPÉRA COMIQUE L’Opéra Comique, créé sous le règne de Louis XIV en 1714, est l’une des plus anciennes institutions théâtrales et musicales de France avec l’Opéra de Paris et la Comédie-Française. Son histoire est tour à tour turbulente et prestigieuse jusqu’à son inscription sur la liste des théâtres nationaux en 2005.

Par extension, on appelle opéra-comique le genre de spectacle représenté par l’Opéra Comique. Comique ne signifie pas que le rire est obligatoire mais que les morceaux chantés s’intègrent à du théâtre parlé. L’opéra-comique s’oppose donc à l’opéra, entièrement chanté.

QUELQUES DATES 1714 Une troupe de forains obtient un privilège pour son spectacle, désormais nommé « Opéra Comique ». L’orchestre comprend une douzaine de musiciens. Le public est d’une grande mixité sociale.

1719-1751 Malgré plusieurs longues fermetures dues à la rivalité avec d’autres salles, l’Opéra Comique s’installe dans le paysage théâtral parisien. Son répertoire est publié à partir de 1737. Auteurs et compositeurs commencent à proposer des œuvres originales.

1743 Charles-Simon Favart est régisseur et Noverre maître de ballet de l’Opéra Comique.

1753 Création du premier opéra-comique avec partition entièrement originale : Les Troqueurs de Dauvergne, dans le cadre de la Querelle des Bouffons.

1783 L’Opéra Comique s’installe dans la première Salle Favart (architecte Jean-François Heurtier), bâtie aux frais du duc de Choiseul qui en a vendu le terrain au roi. Inauguration avec des œuvres de Grétry en présence de la reine Marie-Antoinette.

1807 L’Opéra Comique est porté sur la liste des quatre principaux théâtres parisiens et un décret fixe son genre : « comédie ou drame mêlés de couplets, d’ariettes ou de morceaux d’ensemble ».

1840 Deuxième Salle Favart (architecte Louis Charpentier), bâtie sur les ruines de l’incendie de 1838. Inauguration avec Le Pré-aux-clercs d’Hérold.

1864 Suppression des privilèges des théâtres et liberté des genres. L’Opéra Comique connaît de graves difficultés financières, entre autres car il verse un loyer à l’État.

1887 Incendie de la deuxième Salle Favart pendant une représentation (60 morts, 18 blessés). L’Opéra Comique s’installe place du Châtelet.

1898 Inauguration de la troisième Salle Favart (architecte Louis Bernier) en présence du Président de la République Félix Faure.

1932 Faillite. L’Opéra Comique est uni à l’Opéra de Paris sous une direction commune : c’est la Réunion des Théâtres Lyriques Nationaux.

1939 Au sein de la RTLN, l’Opéra Comique devient une succursale de l’Opéra.

1971 Directeur de la RTLN, Rolf Liebermann ferme le théâtre et licencie la troupe.

1978-1989 La Salle Favart est mise à disposition de l’Opéra. Dans ce contexte, recréation d’Atys de Lully par W. Christie et J.-M. Villégier à la Salle Favart en 1987.

1990 L’Opéra Comique retrouve son autonomie et devient une association, successivement dirigée par Thierry Fouquet, Pierre Médecin puis Jérôme Savary.

2005 L’Opéra Comique devient un Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), inscrit sur la liste des théâtres nationaux. Jérôme Deschamps prend la direction du théâtre en 2007.

2015 Olivier Mantei prend la tête de l’Opéra Comique, en même temps qu’une grande phase de travaux de 18 mois est lancée. LES TRAVAUX DE L’OPÉRA COMIQUE Depuis plusieurs années, l’Opéra Comique a fait l’objet de campagnes de restauration et de modernisation successives, concentrées pendant les périodes d’intersaison afin de conserver une activité lyrique. Ce fut le cas par exemple pour la restauration de la couverture du toit, de la verrière et du Foyer, du regroupement des bureaux, de la création d’un ascenseur public accessible aux personnes à mobilité réduite.

La dernière phase de travaux – phase de ventilation et de mise en conformité de la salle – nécessite néanmoins la fermeture totale du théâtre pendant 18 mois. Du 1er juillet 2015 au 31 décembre 2016, le théâtre est mis à nu pour permettre les interventions suivantes :

- mise aux normes de l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite (public et personnel) ; - sécurité et mise en conformité de l’édifice (désenfumage, ventilation, réseau électrique, sécurité incendie…) ; - regroupement des bureaux et optimisation des fonctionnalités (création d’un foyer du personnel) ; - réaménagement du central costumes et du pôle accessoires.

Nous vous proposons de suivre en images sur notre site internet l'actualité des travaux pendant toute la période de fermeture.

Un karaoké sur des airs d’opéra ? C’est l’Opéraoké !

Venez chanter avec nous

le 18 juin à 12h30 sur le Champ-de-Mars

L’Opéra Comique organise, en partenariat avec la Mairie de Paris, un grand karaoké lyrique au pied de la Tour Eiffel. L’idée est de rassembler le plus de participants possible – amateurs, connaisseurs ou chanteurs du dimanche. D’Offenbach à Bizet, les tubes du répertoire seront entonnés en chœur par le public qui suivra les paroles sur les écrans géants. Christophe Grapperon dirigera les musiciens et le chœur accentus sur scène, ainsi que tous les participants qui se tiendront sur la pelouse.

Cela ne se fera pas sans vous !

En attendant le 18 juin,

découvrez les airs, les tutoriels et les paroles sur notre site ou venez aux prochaines répétitions gratuites :

� le samedi 21 mai au Théâtre de la Colline � le dimanche 22 mai aux Arènes de Lutèce

Vous pouvez aussi gagner des places pour la saison 2017

en nous envoyant vos vidéos de chant à operaoke@opera-comique.com

ou en nous citant sur les réseaux sociaux avec #SelfieOperaoke

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TOUS À L’OPÉRA ! ATELIERS BERTHIER samedi 7 mai 2016, de 10h30 à 18h

Malgré sa fermeture pour travaux, l’Opéra Comique vous accueille pour cette

10e édition des journées Tous à l’Opéra ! dans ses ateliers du 17e arrondissement

de Paris, à côté du boulevard Berthier. Cet espace habituellement réservé à

l’organisation de répétitions, a été investi pour la période de fermeture, par les

services techniques et l’atelier costumes du théâtre.

LE PROGRAMME Cette journée du 7 mai 2016 est placée sous le signe de l’Opéraoké, ce grand karaoké sur des airs d’opéra, qui sera organisé le 18 juin sur le Champ-de-Mars, en partenariat avec la Mairie de Paris. Tous ceux qui aiment chanter peuvent participer à cet événement gratuit. Alors vous aussi, venez chanter avec nous le 18 juin ! En attendant, initiez-vous au chant tout au long de la journée.

EN ACCÈS LIBRE – toute la journée

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER Visite libre des ateliers. Parcours fléché. SELFIE VIDEO Une cabine vidéo d’enregistrement sera à disposition pour chanter des airs d’opéras. Repartez avec un souvenir vidéo de votre expérience. ATELIER MAQUILLAGE Vos enfants pourront profiter de cette journée pour repartir avec un maquillage,

réalisé par une maquilleuse professionnelle du spectacle. SUR INSCRIPTION – sur place le jour même CHANTEZ EN CHŒUR ! Ateliers d'initiation au « chanter ensemble » avec la chef de chant Geneviève Boulestreau, sur les airs de l’Opéraoké. Plusieurs séances vous sont proposées : • 11h-11h30 pour les familles • 14h-15h15 tout public • 15h30-16h pour les familles • 16h-17h30 tout public

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER PETIT HISTORIQUE

Après le terrible incendie de 1887, et alors que la troisième salle Favart est en cours de construction, c’est un autre drame qui touche de près l’Opéra Comique. Le 6 janvier 1894, le feu ravage pour la deuxième fois les entrepôts et les décors de l’Opéra de Paris et de l’Opéra Comique, situés rue Richer dans le 9e arrondissement. Quatre pompiers périssent dans la catastrophe.

L’exiguïté des lieux provoquant l’entassement des décors, l’humidité et la poussière sont mis en cause. Après le sinistre, les médias accusent et réclament des solutions. D’autant plus que ces entrepôts sont situés dans un quartier fortement peuplé, le risque d’incendie est donc un réel danger pour tous les riverains. La décision est prise de déménager.

Le ministère de la Guerre offre deux terrains (les bastions 44 et 45) de l’enceinte fortifiée de Thiers, respectivement à l’Opéra de Paris et à l’Opéra Comique. L’un des avantages est l’absence de voisinage. La construction est confiée à un certain Charles Garnier.

De 1895 à 1898, Charles Garnier, accompagné de Gustave Eiffel, décide d’aménager de façon simple et à moindre coût ces nouveaux ateliers destinés aux peintres, aux serruriers et aux menuisiers. Les façades sont en meulière, agrémentées de pilastres en pierre et d’éléments décoratifs en brique. À cela s’ajoutent les bâtiments de stockage de décors et les ateliers des couturières. Les normes de sécurité modernes permettent de contenir tout départ de feu en 5 minutes.

Si l’ensemble des entrepôts et ateliers sont desservis par le tramway d’Asnières-Opéra en seulement 25 minutes, les décors eux ne peuvent bénéficier de la même facilité de transport. Il faut compter 2h-aller de marche pour apporter un décor.

En 1901, les travaux de clôture sont terminés. En 1958, l’architecte Michel Roux-Spitz rajoute deux édifices en béton armé.

En 1990, les ateliers sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Il s’agit de la seule œuvre à caractère industriel de Charles Garnier qui est aujourd’hui, comme hier, utilisée dans le même but.

En 1999 le ministère de la culture autorise l’Odéon Théâtre de l’Europe à installer une salle de répétition et des ateliers dans un des bâtiments.

En 2003, l’Odéon entreprend une grande phase de travaux de 4 ans et s’installe provisoirement dans un autre bâtiment du boulevard Berthier. Cette salle devient pérenne à partir de 2005.

Aujourd’hui, et pendant les 18 mois de travaux de l’Opéra Comique, les ateliers Berthier permettent d’entreposer une partie du matériel technique, de reconstituer un atelier de costumes pour les spectacles qui continuent à tourner, ainsi qu’à construire des éléments de décors pour les événements et spectacles organisés pendant la fermeture.

L’HISTOIRE DE L’OPÉRA COMIQUE L’Opéra Comique, créé sous le règne de Louis XIV en 1714, est l’une des plus anciennes institutions théâtrales et musicales de France avec l’Opéra de Paris et la Comédie-Française. Son histoire est tour à tour turbulente et prestigieuse jusqu’à son inscription sur la liste des théâtres nationaux en 2005.

Par extension, on appelle opéra-comique le genre de spectacle représenté par l’Opéra Comique. Comique ne signifie pas que le rire est obligatoire mais que les morceaux chantés s’intègrent à du théâtre parlé. L’opéra-comique s’oppose donc à l’opéra, entièrement chanté.

QUELQUES DATES 1714 Une troupe de forains obtient un privilège pour son spectacle, désormais nommé « Opéra Comique ». L’orchestre comprend une douzaine de musiciens. Le public est d’une grande mixité sociale.

1719-1751 Malgré plusieurs longues fermetures dues à la rivalité avec d’autres salles, l’Opéra Comique s’installe dans le paysage théâtral parisien. Son répertoire est publié à partir de 1737. Auteurs et compositeurs commencent à proposer des œuvres originales.

1743 Charles-Simon Favart est régisseur et Noverre maître de ballet de l’Opéra Comique.

1753 Création du premier opéra-comique avec partition entièrement originale : Les Troqueurs de Dauvergne, dans le cadre de la Querelle des Bouffons.

1783 L’Opéra Comique s’installe dans la première Salle Favart (architecte Jean-François Heurtier), bâtie aux frais du duc de Choiseul qui en a vendu le terrain au roi. Inauguration avec des œuvres de Grétry en présence de la reine Marie-Antoinette.

1807 L’Opéra Comique est porté sur la liste des quatre principaux théâtres parisiens et un décret fixe son genre : « comédie ou drame mêlés de couplets, d’ariettes ou de morceaux d’ensemble ».

1840 Deuxième Salle Favart (architecte Louis Charpentier), bâtie sur les ruines de l’incendie de 1838. Inauguration avec Le Pré-aux-clercs d’Hérold.

1864 Suppression des privilèges des théâtres et liberté des genres. L’Opéra Comique connaît de graves difficultés financières, entre autres car il verse un loyer à l’État.

1887 Incendie de la deuxième Salle Favart pendant une représentation (60 morts, 18 blessés). L’Opéra Comique s’installe place du Châtelet.

1898 Inauguration de la troisième Salle Favart (architecte Louis Bernier) en présence du Président de la République Félix Faure.

1932 Faillite. L’Opéra Comique est uni à l’Opéra de Paris sous une direction commune : c’est la Réunion des Théâtres Lyriques Nationaux.

1939 Au sein de la RTLN, l’Opéra Comique devient une succursale de l’Opéra.

1971 Directeur de la RTLN, Rolf Liebermann ferme le théâtre et licencie la troupe.

1978-1989 La Salle Favart est mise à disposition de l’Opéra. Dans ce contexte, recréation d’Atys de Lully par W. Christie et J.-M. Villégier à la Salle Favart en 1987.

1990 L’Opéra Comique retrouve son autonomie et devient une association, successivement dirigée par Thierry Fouquet, Pierre Médecin puis Jérôme Savary.

2005 L’Opéra Comique devient un Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), inscrit sur la liste des théâtres nationaux. Jérôme Deschamps prend la direction du théâtre en 2007.

2015 Olivier Mantei prend la tête de l’Opéra Comique, en même temps qu’une grande phase de travaux de 18 mois est lancée. LES TRAVAUX DE L’OPÉRA COMIQUE Depuis plusieurs années, l’Opéra Comique a fait l’objet de campagnes de restauration et de modernisation successives, concentrées pendant les périodes d’intersaison afin de conserver une activité lyrique. Ce fut le cas par exemple pour la restauration de la couverture du toit, de la verrière et du Foyer, du regroupement des bureaux, de la création d’un ascenseur public accessible aux personnes à mobilité réduite.

La dernière phase de travaux – phase de ventilation et de mise en conformité de la salle – nécessite néanmoins la fermeture totale du théâtre pendant 18 mois. Du 1er juillet 2015 au 31 décembre 2016, le théâtre est mis à nu pour permettre les interventions suivantes :

- mise aux normes de l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite (public et personnel) ; - sécurité et mise en conformité de l’édifice (désenfumage, ventilation, réseau électrique, sécurité incendie…) ; - regroupement des bureaux et optimisation des fonctionnalités (création d’un foyer du personnel) ; - réaménagement du central costumes et du pôle accessoires.

Nous vous proposons de suivre en images sur notre site internet l'actualité des travaux pendant toute la période de fermeture.

Un karaoké sur des airs d’opéra ? C’est l’Opéraoké !

Venez chanter avec nous

le 18 juin à 12h30 sur le Champ-de-Mars

L’Opéra Comique organise, en partenariat avec la Mairie de Paris, un grand karaoké lyrique au pied de la Tour Eiffel. L’idée est de rassembler le plus de participants possible – amateurs, connaisseurs ou chanteurs du dimanche. D’Offenbach à Bizet, les tubes du répertoire seront entonnés en chœur par le public qui suivra les paroles sur les écrans géants. Christophe Grapperon dirigera les musiciens et le chœur accentus sur scène, ainsi que tous les participants qui se tiendront sur la pelouse.

Cela ne se fera pas sans vous !

En attendant le 18 juin,

découvrez les airs, les tutoriels et les paroles sur notre site ou venez aux prochaines répétitions gratuites :

� le samedi 21 mai au Théâtre de la Colline � le dimanche 22 mai aux Arènes de Lutèce

Vous pouvez aussi gagner des places pour la saison 2017

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TOUS À L’OPÉRA ! ATELIERS BERTHIER samedi 7 mai 2016, de 10h30 à 18h

Malgré sa fermeture pour travaux, l’Opéra Comique vous accueille pour cette

10e édition des journées Tous à l’Opéra ! dans ses ateliers du 17e arrondissement

de Paris, à côté du boulevard Berthier. Cet espace habituellement réservé à

l’organisation de répétitions, a été investi pour la période de fermeture, par les

services techniques et l’atelier costumes du théâtre.

LE PROGRAMME Cette journée du 7 mai 2016 est placée sous le signe de l’Opéraoké, ce grand karaoké sur des airs d’opéra, qui sera organisé le 18 juin sur le Champ-de-Mars, en partenariat avec la Mairie de Paris. Tous ceux qui aiment chanter peuvent participer à cet événement gratuit. Alors vous aussi, venez chanter avec nous le 18 juin ! En attendant, initiez-vous au chant tout au long de la journée.

EN ACCÈS LIBRE – toute la journée

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER Visite libre des ateliers. Parcours fléché. SELFIE VIDEO Une cabine vidéo d’enregistrement sera à disposition pour chanter des airs d’opéras. Repartez avec un souvenir vidéo de votre expérience. ATELIER MAQUILLAGE Vos enfants pourront profiter de cette journée pour repartir avec un maquillage,

réalisé par une maquilleuse professionnelle du spectacle. SUR INSCRIPTION – sur place le jour même CHANTEZ EN CHŒUR ! Ateliers d'initiation au « chanter ensemble » avec la chef de chant Geneviève Boulestreau, sur les airs de l’Opéraoké. Plusieurs séances vous sont proposées : • 11h-11h30 pour les familles • 14h-15h15 tout public • 15h30-16h pour les familles • 16h-17h30 tout public

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER PETIT HISTORIQUE

Après le terrible incendie de 1887, et alors que la troisième salle Favart est en cours de construction, c’est un autre drame qui touche de près l’Opéra Comique. Le 6 janvier 1894, le feu ravage pour la deuxième fois les entrepôts et les décors de l’Opéra de Paris et de l’Opéra Comique, situés rue Richer dans le 9e arrondissement. Quatre pompiers périssent dans la catastrophe.

L’exiguïté des lieux provoquant l’entassement des décors, l’humidité et la poussière sont mis en cause. Après le sinistre, les médias accusent et réclament des solutions. D’autant plus que ces entrepôts sont situés dans un quartier fortement peuplé, le risque d’incendie est donc un réel danger pour tous les riverains. La décision est prise de déménager.

Le ministère de la Guerre offre deux terrains (les bastions 44 et 45) de l’enceinte fortifiée de Thiers, respectivement à l’Opéra de Paris et à l’Opéra Comique. L’un des avantages est l’absence de voisinage. La construction est confiée à un certain Charles Garnier.

De 1895 à 1898, Charles Garnier, accompagné de Gustave Eiffel, décide d’aménager de façon simple et à moindre coût ces nouveaux ateliers destinés aux peintres, aux serruriers et aux menuisiers. Les façades sont en meulière, agrémentées de pilastres en pierre et d’éléments décoratifs en brique. À cela s’ajoutent les bâtiments de stockage de décors et les ateliers des couturières. Les normes de sécurité modernes permettent de contenir tout départ de feu en 5 minutes.

Si l’ensemble des entrepôts et ateliers sont desservis par le tramway d’Asnières-Opéra en seulement 25 minutes, les décors eux ne peuvent bénéficier de la même facilité de transport. Il faut compter 2h-aller de marche pour apporter un décor.

En 1901, les travaux de clôture sont terminés. En 1958, l’architecte Michel Roux-Spitz rajoute deux édifices en béton armé.

En 1990, les ateliers sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Il s’agit de la seule œuvre à caractère industriel de Charles Garnier qui est aujourd’hui, comme hier, utilisée dans le même but.

En 1999 le ministère de la culture autorise l’Odéon Théâtre de l’Europe à installer une salle de répétition et des ateliers dans un des bâtiments.

En 2003, l’Odéon entreprend une grande phase de travaux de 4 ans et s’installe provisoirement dans un autre bâtiment du boulevard Berthier. Cette salle devient pérenne à partir de 2005.

Aujourd’hui, et pendant les 18 mois de travaux de l’Opéra Comique, les ateliers Berthier permettent d’entreposer une partie du matériel technique, de reconstituer un atelier de costumes pour les spectacles qui continuent à tourner, ainsi qu’à construire des éléments de décors pour les événements et spectacles organisés pendant la fermeture.

L’HISTOIRE DE L’OPÉRA COMIQUE L’Opéra Comique, créé sous le règne de Louis XIV en 1714, est l’une des plus anciennes institutions théâtrales et musicales de France avec l’Opéra de Paris et la Comédie-Française. Son histoire est tour à tour turbulente et prestigieuse jusqu’à son inscription sur la liste des théâtres nationaux en 2005.

Par extension, on appelle opéra-comique le genre de spectacle représenté par l’Opéra Comique. Comique ne signifie pas que le rire est obligatoire mais que les morceaux chantés s’intègrent à du théâtre parlé. L’opéra-comique s’oppose donc à l’opéra, entièrement chanté.

QUELQUES DATES 1714 Une troupe de forains obtient un privilège pour son spectacle, désormais nommé « Opéra Comique ». L’orchestre comprend une douzaine de musiciens. Le public est d’une grande mixité sociale.

1719-1751 Malgré plusieurs longues fermetures dues à la rivalité avec d’autres salles, l’Opéra Comique s’installe dans le paysage théâtral parisien. Son répertoire est publié à partir de 1737. Auteurs et compositeurs commencent à proposer des œuvres originales.

1743 Charles-Simon Favart est régisseur et Noverre maître de ballet de l’Opéra Comique.

1753 Création du premier opéra-comique avec partition entièrement originale : Les Troqueurs de Dauvergne, dans le cadre de la Querelle des Bouffons.

1783 L’Opéra Comique s’installe dans la première Salle Favart (architecte Jean-François Heurtier), bâtie aux frais du duc de Choiseul qui en a vendu le terrain au roi. Inauguration avec des œuvres de Grétry en présence de la reine Marie-Antoinette.

1807 L’Opéra Comique est porté sur la liste des quatre principaux théâtres parisiens et un décret fixe son genre : « comédie ou drame mêlés de couplets, d’ariettes ou de morceaux d’ensemble ».

1840 Deuxième Salle Favart (architecte Louis Charpentier), bâtie sur les ruines de l’incendie de 1838. Inauguration avec Le Pré-aux-clercs d’Hérold.

1864 Suppression des privilèges des théâtres et liberté des genres. L’Opéra Comique connaît de graves difficultés financières, entre autres car il verse un loyer à l’État.

1887 Incendie de la deuxième Salle Favart pendant une représentation (60 morts, 18 blessés). L’Opéra Comique s’installe place du Châtelet.

1898 Inauguration de la troisième Salle Favart (architecte Louis Bernier) en présence du Président de la République Félix Faure.

1932 Faillite. L’Opéra Comique est uni à l’Opéra de Paris sous une direction commune : c’est la Réunion des Théâtres Lyriques Nationaux.

1939 Au sein de la RTLN, l’Opéra Comique devient une succursale de l’Opéra.

1971 Directeur de la RTLN, Rolf Liebermann ferme le théâtre et licencie la troupe.

1978-1989 La Salle Favart est mise à disposition de l’Opéra. Dans ce contexte, recréation d’Atys de Lully par W. Christie et J.-M. Villégier à la Salle Favart en 1987.

1990 L’Opéra Comique retrouve son autonomie et devient une association, successivement dirigée par Thierry Fouquet, Pierre Médecin puis Jérôme Savary.

2005 L’Opéra Comique devient un Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), inscrit sur la liste des théâtres nationaux. Jérôme Deschamps prend la direction du théâtre en 2007.

2015 Olivier Mantei prend la tête de l’Opéra Comique, en même temps qu’une grande phase de travaux de 18 mois est lancée. LES TRAVAUX DE L’OPÉRA COMIQUE Depuis plusieurs années, l’Opéra Comique a fait l’objet de campagnes de restauration et de modernisation successives, concentrées pendant les périodes d’intersaison afin de conserver une activité lyrique. Ce fut le cas par exemple pour la restauration de la couverture du toit, de la verrière et du Foyer, du regroupement des bureaux, de la création d’un ascenseur public accessible aux personnes à mobilité réduite.

La dernière phase de travaux – phase de ventilation et de mise en conformité de la salle – nécessite néanmoins la fermeture totale du théâtre pendant 18 mois. Du 1er juillet 2015 au 31 décembre 2016, le théâtre est mis à nu pour permettre les interventions suivantes :

- mise aux normes de l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite (public et personnel) ; - sécurité et mise en conformité de l’édifice (désenfumage, ventilation, réseau électrique, sécurité incendie…) ; - regroupement des bureaux et optimisation des fonctionnalités (création d’un foyer du personnel) ; - réaménagement du central costumes et du pôle accessoires.

Nous vous proposons de suivre en images sur notre site internet l'actualité des travaux pendant toute la période de fermeture.

Un karaoké sur des airs d’opéra ? C’est l’Opéraoké !

Venez chanter avec nous

le 18 juin à 12h30 sur le Champ-de-Mars

L’Opéra Comique organise, en partenariat avec la Mairie de Paris, un grand karaoké lyrique au pied de la Tour Eiffel. L’idée est de rassembler le plus de participants possible – amateurs, connaisseurs ou chanteurs du dimanche. D’Offenbach à Bizet, les tubes du répertoire seront entonnés en chœur par le public qui suivra les paroles sur les écrans géants. Christophe Grapperon dirigera les musiciens et le chœur accentus sur scène, ainsi que tous les participants qui se tiendront sur la pelouse.

Cela ne se fera pas sans vous !

En attendant le 18 juin,

découvrez les airs, les tutoriels et les paroles sur notre site ou venez aux prochaines répétitions gratuites :

� le samedi 21 mai au Théâtre de la Colline � le dimanche 22 mai aux Arènes de Lutèce

Vous pouvez aussi gagner des places pour la saison 2017

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TOUS À L’OPÉRA ! ATELIERS BERTHIER samedi 7 mai 2016, de 10h30 à 18h

Malgré sa fermeture pour travaux, l’Opéra Comique vous accueille pour cette

10e édition des journées Tous à l’Opéra ! dans ses ateliers du 17e arrondissement

de Paris, à côté du boulevard Berthier. Cet espace habituellement réservé à

l’organisation de répétitions, a été investi pour la période de fermeture, par les

services techniques et l’atelier costumes du théâtre.

LE PROGRAMME Cette journée du 7 mai 2016 est placée sous le signe de l’Opéraoké, ce grand karaoké sur des airs d’opéra, qui sera organisé le 18 juin sur le Champ-de-Mars, en partenariat avec la Mairie de Paris. Tous ceux qui aiment chanter peuvent participer à cet événement gratuit. Alors vous aussi, venez chanter avec nous le 18 juin ! En attendant, initiez-vous au chant tout au long de la journée.

EN ACCÈS LIBRE – toute la journée

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER Visite libre des ateliers. Parcours fléché. SELFIE VIDEO Une cabine vidéo d’enregistrement sera à disposition pour chanter des airs d’opéras. Repartez avec un souvenir vidéo de votre expérience. ATELIER MAQUILLAGE Vos enfants pourront profiter de cette journée pour repartir avec un maquillage,

réalisé par une maquilleuse professionnelle du spectacle. SUR INSCRIPTION – sur place le jour même CHANTEZ EN CHŒUR ! Ateliers d'initiation au « chanter ensemble » avec la chef de chant Geneviève Boulestreau, sur les airs de l’Opéraoké. Plusieurs séances vous sont proposées : • 11h-11h30 pour les familles • 14h-15h15 tout public • 15h30-16h pour les familles • 16h-17h30 tout public

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER PETIT HISTORIQUE

Après le terrible incendie de 1887, et alors que la troisième salle Favart est en cours de construction, c’est un autre drame qui touche de près l’Opéra Comique. Le 6 janvier 1894, le feu ravage pour la deuxième fois les entrepôts et les décors de l’Opéra de Paris et de l’Opéra Comique, situés rue Richer dans le 9e arrondissement. Quatre pompiers périssent dans la catastrophe.

L’exiguïté des lieux provoquant l’entassement des décors, l’humidité et la poussière sont mis en cause. Après le sinistre, les médias accusent et réclament des solutions. D’autant plus que ces entrepôts sont situés dans un quartier fortement peuplé, le risque d’incendie est donc un réel danger pour tous les riverains. La décision est prise de déménager.

Le ministère de la Guerre offre deux terrains (les bastions 44 et 45) de l’enceinte fortifiée de Thiers, respectivement à l’Opéra de Paris et à l’Opéra Comique. L’un des avantages est l’absence de voisinage. La construction est confiée à un certain Charles Garnier.

De 1895 à 1898, Charles Garnier, accompagné de Gustave Eiffel, décide d’aménager de façon simple et à moindre coût ces nouveaux ateliers destinés aux peintres, aux serruriers et aux menuisiers. Les façades sont en meulière, agrémentées de pilastres en pierre et d’éléments décoratifs en brique. À cela s’ajoutent les bâtiments de stockage de décors et les ateliers des couturières. Les normes de sécurité modernes permettent de contenir tout départ de feu en 5 minutes.

Si l’ensemble des entrepôts et ateliers sont desservis par le tramway d’Asnières-Opéra en seulement 25 minutes, les décors eux ne peuvent bénéficier de la même facilité de transport. Il faut compter 2h-aller de marche pour apporter un décor.

En 1901, les travaux de clôture sont terminés. En 1958, l’architecte Michel Roux-Spitz rajoute deux édifices en béton armé.

En 1990, les ateliers sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Il s’agit de la seule œuvre à caractère industriel de Charles Garnier qui est aujourd’hui, comme hier, utilisée dans le même but.

En 1999 le ministère de la culture autorise l’Odéon Théâtre de l’Europe à installer une salle de répétition et des ateliers dans un des bâtiments.

En 2003, l’Odéon entreprend une grande phase de travaux de 4 ans et s’installe provisoirement dans un autre bâtiment du boulevard Berthier. Cette salle devient pérenne à partir de 2005.

Aujourd’hui, et pendant les 18 mois de travaux de l’Opéra Comique, les ateliers Berthier permettent d’entreposer une partie du matériel technique, de reconstituer un atelier de costumes pour les spectacles qui continuent à tourner, ainsi qu’à construire des éléments de décors pour les événements et spectacles organisés pendant la fermeture.

L’HISTOIRE DE L’OPÉRA COMIQUE L’Opéra Comique, créé sous le règne de Louis XIV en 1714, est l’une des plus anciennes institutions théâtrales et musicales de France avec l’Opéra de Paris et la Comédie-Française. Son histoire est tour à tour turbulente et prestigieuse jusqu’à son inscription sur la liste des théâtres nationaux en 2005.

Par extension, on appelle opéra-comique le genre de spectacle représenté par l’Opéra Comique. Comique ne signifie pas que le rire est obligatoire mais que les morceaux chantés s’intègrent à du théâtre parlé. L’opéra-comique s’oppose donc à l’opéra, entièrement chanté.

QUELQUES DATES 1714 Une troupe de forains obtient un privilège pour son spectacle, désormais nommé « Opéra Comique ». L’orchestre comprend une douzaine de musiciens. Le public est d’une grande mixité sociale.

1719-1751 Malgré plusieurs longues fermetures dues à la rivalité avec d’autres salles, l’Opéra Comique s’installe dans le paysage théâtral parisien. Son répertoire est publié à partir de 1737. Auteurs et compositeurs commencent à proposer des œuvres originales.

1743 Charles-Simon Favart est régisseur et Noverre maître de ballet de l’Opéra Comique.

1753 Création du premier opéra-comique avec partition entièrement originale : Les Troqueurs de Dauvergne, dans le cadre de la Querelle des Bouffons.

1783 L’Opéra Comique s’installe dans la première Salle Favart (architecte Jean-François Heurtier), bâtie aux frais du duc de Choiseul qui en a vendu le terrain au roi. Inauguration avec des œuvres de Grétry en présence de la reine Marie-Antoinette.

1807 L’Opéra Comique est porté sur la liste des quatre principaux théâtres parisiens et un décret fixe son genre : « comédie ou drame mêlés de couplets, d’ariettes ou de morceaux d’ensemble ».

1840 Deuxième Salle Favart (architecte Louis Charpentier), bâtie sur les ruines de l’incendie de 1838. Inauguration avec Le Pré-aux-clercs d’Hérold.

1864 Suppression des privilèges des théâtres et liberté des genres. L’Opéra Comique connaît de graves difficultés financières, entre autres car il verse un loyer à l’État.

1887 Incendie de la deuxième Salle Favart pendant une représentation (60 morts, 18 blessés). L’Opéra Comique s’installe place du Châtelet.

1898 Inauguration de la troisième Salle Favart (architecte Louis Bernier) en présence du Président de la République Félix Faure.

1932 Faillite. L’Opéra Comique est uni à l’Opéra de Paris sous une direction commune : c’est la Réunion des Théâtres Lyriques Nationaux.

1939 Au sein de la RTLN, l’Opéra Comique devient une succursale de l’Opéra.

1971 Directeur de la RTLN, Rolf Liebermann ferme le théâtre et licencie la troupe.

1978-1989 La Salle Favart est mise à disposition de l’Opéra. Dans ce contexte, recréation d’Atys de Lully par W. Christie et J.-M. Villégier à la Salle Favart en 1987.

1990 L’Opéra Comique retrouve son autonomie et devient une association, successivement dirigée par Thierry Fouquet, Pierre Médecin puis Jérôme Savary.

2005 L’Opéra Comique devient un Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), inscrit sur la liste des théâtres nationaux. Jérôme Deschamps prend la direction du théâtre en 2007.

2015 Olivier Mantei prend la tête de l’Opéra Comique, en même temps qu’une grande phase de travaux de 18 mois est lancée. LES TRAVAUX DE L’OPÉRA COMIQUE Depuis plusieurs années, l’Opéra Comique a fait l’objet de campagnes de restauration et de modernisation successives, concentrées pendant les périodes d’intersaison afin de conserver une activité lyrique. Ce fut le cas par exemple pour la restauration de la couverture du toit, de la verrière et du Foyer, du regroupement des bureaux, de la création d’un ascenseur public accessible aux personnes à mobilité réduite.

La dernière phase de travaux – phase de ventilation et de mise en conformité de la salle – nécessite néanmoins la fermeture totale du théâtre pendant 18 mois. Du 1er juillet 2015 au 31 décembre 2016, le théâtre est mis à nu pour permettre les interventions suivantes :

- mise aux normes de l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite (public et personnel) ; - sécurité et mise en conformité de l’édifice (désenfumage, ventilation, réseau électrique, sécurité incendie…) ; - regroupement des bureaux et optimisation des fonctionnalités (création d’un foyer du personnel) ; - réaménagement du central costumes et du pôle accessoires.

Nous vous proposons de suivre en images sur notre site internet l'actualité des travaux pendant toute la période de fermeture.

Un karaoké sur des airs d’opéra ? C’est l’Opéraoké !

Venez chanter avec nous

le 18 juin à 12h30 sur le Champ-de-Mars

L’Opéra Comique organise, en partenariat avec la Mairie de Paris, un grand karaoké lyrique au pied de la Tour Eiffel. L’idée est de rassembler le plus de participants possible – amateurs, connaisseurs ou chanteurs du dimanche. D’Offenbach à Bizet, les tubes du répertoire seront entonnés en chœur par le public qui suivra les paroles sur les écrans géants. Christophe Grapperon dirigera les musiciens et le chœur accentus sur scène, ainsi que tous les participants qui se tiendront sur la pelouse.

Cela ne se fera pas sans vous !

En attendant le 18 juin,

découvrez les airs, les tutoriels et les paroles sur notre site ou venez aux prochaines répétitions gratuites :

� le samedi 21 mai au Théâtre de la Colline � le dimanche 22 mai aux Arènes de Lutèce

Vous pouvez aussi gagner des places pour la saison 2017

en nous envoyant vos vidéos de chant à operaoke@opera-comique.com

ou en nous citant sur les réseaux sociaux avec #SelfieOperaoke

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TOUS À L’OPÉRA ! ATELIERS BERTHIER samedi 7 mai 2016, de 10h30 à 18h

Malgré sa fermeture pour travaux, l’Opéra Comique vous accueille pour cette

10e édition des journées Tous à l’Opéra ! dans ses ateliers du 17e arrondissement

de Paris, à côté du boulevard Berthier. Cet espace habituellement réservé à

l’organisation de répétitions, a été investi pour la période de fermeture, par les

services techniques et l’atelier costumes du théâtre.

LE PROGRAMME Cette journée du 7 mai 2016 est placée sous le signe de l’Opéraoké, ce grand karaoké sur des airs d’opéra, qui sera organisé le 18 juin sur le Champ-de-Mars, en partenariat avec la Mairie de Paris. Tous ceux qui aiment chanter peuvent participer à cet événement gratuit. Alors vous aussi, venez chanter avec nous le 18 juin ! En attendant, initiez-vous au chant tout au long de la journée.

EN ACCÈS LIBRE – toute la journée

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER Visite libre des ateliers. Parcours fléché. SELFIE VIDEO Une cabine vidéo d’enregistrement sera à disposition pour chanter des airs d’opéras. Repartez avec un souvenir vidéo de votre expérience. ATELIER MAQUILLAGE Vos enfants pourront profiter de cette journée pour repartir avec un maquillage,

réalisé par une maquilleuse professionnelle du spectacle. SUR INSCRIPTION – sur place le jour même CHANTEZ EN CHŒUR ! Ateliers d'initiation au « chanter ensemble » avec la chef de chant Geneviève Boulestreau, sur les airs de l’Opéraoké. Plusieurs séances vous sont proposées : • 11h-11h30 pour les familles • 14h-15h15 tout public • 15h30-16h pour les familles • 16h-17h30 tout public

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER PETIT HISTORIQUE

Après le terrible incendie de 1887, et alors que la troisième salle Favart est en cours de construction, c’est un autre drame qui touche de près l’Opéra Comique. Le 6 janvier 1894, le feu ravage pour la deuxième fois les entrepôts et les décors de l’Opéra de Paris et de l’Opéra Comique, situés rue Richer dans le 9e arrondissement. Quatre pompiers périssent dans la catastrophe.

L’exiguïté des lieux provoquant l’entassement des décors, l’humidité et la poussière sont mis en cause. Après le sinistre, les médias accusent et réclament des solutions. D’autant plus que ces entrepôts sont situés dans un quartier fortement peuplé, le risque d’incendie est donc un réel danger pour tous les riverains. La décision est prise de déménager.

Le ministère de la Guerre offre deux terrains (les bastions 44 et 45) de l’enceinte fortifiée de Thiers, respectivement à l’Opéra de Paris et à l’Opéra Comique. L’un des avantages est l’absence de voisinage. La construction est confiée à un certain Charles Garnier.

De 1895 à 1898, Charles Garnier, accompagné de Gustave Eiffel, décide d’aménager de façon simple et à moindre coût ces nouveaux ateliers destinés aux peintres, aux serruriers et aux menuisiers. Les façades sont en meulière, agrémentées de pilastres en pierre et d’éléments décoratifs en brique. À cela s’ajoutent les bâtiments de stockage de décors et les ateliers des couturières. Les normes de sécurité modernes permettent de contenir tout départ de feu en 5 minutes.

Si l’ensemble des entrepôts et ateliers sont desservis par le tramway d’Asnières-Opéra en seulement 25 minutes, les décors eux ne peuvent bénéficier de la même facilité de transport. Il faut compter 2h-aller de marche pour apporter un décor.

En 1901, les travaux de clôture sont terminés. En 1958, l’architecte Michel Roux-Spitz rajoute deux édifices en béton armé.

En 1990, les ateliers sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Il s’agit de la seule œuvre à caractère industriel de Charles Garnier qui est aujourd’hui, comme hier, utilisée dans le même but.

En 1999 le ministère de la culture autorise l’Odéon Théâtre de l’Europe à installer une salle de répétition et des ateliers dans un des bâtiments.

En 2003, l’Odéon entreprend une grande phase de travaux de 4 ans et s’installe provisoirement dans un autre bâtiment du boulevard Berthier. Cette salle devient pérenne à partir de 2005.

Aujourd’hui, et pendant les 18 mois de travaux de l’Opéra Comique, les ateliers Berthier permettent d’entreposer une partie du matériel technique, de reconstituer un atelier de costumes pour les spectacles qui continuent à tourner, ainsi qu’à construire des éléments de décors pour les événements et spectacles organisés pendant la fermeture.

L’HISTOIRE DE L’OPÉRA COMIQUE L’Opéra Comique, créé sous le règne de Louis XIV en 1714, est l’une des plus anciennes institutions théâtrales et musicales de France avec l’Opéra de Paris et la Comédie-Française. Son histoire est tour à tour turbulente et prestigieuse jusqu’à son inscription sur la liste des théâtres nationaux en 2005.

Par extension, on appelle opéra-comique le genre de spectacle représenté par l’Opéra Comique. Comique ne signifie pas que le rire est obligatoire mais que les morceaux chantés s’intègrent à du théâtre parlé. L’opéra-comique s’oppose donc à l’opéra, entièrement chanté.

QUELQUES DATES 1714 Une troupe de forains obtient un privilège pour son spectacle, désormais nommé « Opéra Comique ». L’orchestre comprend une douzaine de musiciens. Le public est d’une grande mixité sociale.

1719-1751 Malgré plusieurs longues fermetures dues à la rivalité avec d’autres salles, l’Opéra Comique s’installe dans le paysage théâtral parisien. Son répertoire est publié à partir de 1737. Auteurs et compositeurs commencent à proposer des œuvres originales.

1743 Charles-Simon Favart est régisseur et Noverre maître de ballet de l’Opéra Comique.

1753 Création du premier opéra-comique avec partition entièrement originale : Les Troqueurs de Dauvergne, dans le cadre de la Querelle des Bouffons.

1783 L’Opéra Comique s’installe dans la première Salle Favart (architecte Jean-François Heurtier), bâtie aux frais du duc de Choiseul qui en a vendu le terrain au roi. Inauguration avec des œuvres de Grétry en présence de la reine Marie-Antoinette.

1807 L’Opéra Comique est porté sur la liste des quatre principaux théâtres parisiens et un décret fixe son genre : « comédie ou drame mêlés de couplets, d’ariettes ou de morceaux d’ensemble ».

1840 Deuxième Salle Favart (architecte Louis Charpentier), bâtie sur les ruines de l’incendie de 1838. Inauguration avec Le Pré-aux-clercs d’Hérold.

1864 Suppression des privilèges des théâtres et liberté des genres. L’Opéra Comique connaît de graves difficultés financières, entre autres car il verse un loyer à l’État.

1887 Incendie de la deuxième Salle Favart pendant une représentation (60 morts, 18 blessés). L’Opéra Comique s’installe place du Châtelet.

1898 Inauguration de la troisième Salle Favart (architecte Louis Bernier) en présence du Président de la République Félix Faure.

1932 Faillite. L’Opéra Comique est uni à l’Opéra de Paris sous une direction commune : c’est la Réunion des Théâtres Lyriques Nationaux.

1939 Au sein de la RTLN, l’Opéra Comique devient une succursale de l’Opéra.

1971 Directeur de la RTLN, Rolf Liebermann ferme le théâtre et licencie la troupe.

1978-1989 La Salle Favart est mise à disposition de l’Opéra. Dans ce contexte, recréation d’Atys de Lully par W. Christie et J.-M. Villégier à la Salle Favart en 1987.

1990 L’Opéra Comique retrouve son autonomie et devient une association, successivement dirigée par Thierry Fouquet, Pierre Médecin puis Jérôme Savary.

2005 L’Opéra Comique devient un Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), inscrit sur la liste des théâtres nationaux. Jérôme Deschamps prend la direction du théâtre en 2007.

2015 Olivier Mantei prend la tête de l’Opéra Comique, en même temps qu’une grande phase de travaux de 18 mois est lancée. LES TRAVAUX DE L’OPÉRA COMIQUE Depuis plusieurs années, l’Opéra Comique a fait l’objet de campagnes de restauration et de modernisation successives, concentrées pendant les périodes d’intersaison afin de conserver une activité lyrique. Ce fut le cas par exemple pour la restauration de la couverture du toit, de la verrière et du Foyer, du regroupement des bureaux, de la création d’un ascenseur public accessible aux personnes à mobilité réduite.

La dernière phase de travaux – phase de ventilation et de mise en conformité de la salle – nécessite néanmoins la fermeture totale du théâtre pendant 18 mois. Du 1er juillet 2015 au 31 décembre 2016, le théâtre est mis à nu pour permettre les interventions suivantes :

- mise aux normes de l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite (public et personnel) ; - sécurité et mise en conformité de l’édifice (désenfumage, ventilation, réseau électrique, sécurité incendie…) ; - regroupement des bureaux et optimisation des fonctionnalités (création d’un foyer du personnel) ; - réaménagement du central costumes et du pôle accessoires.

Nous vous proposons de suivre en images sur notre site internet l'actualité des travaux pendant toute la période de fermeture.

Un karaoké sur des airs d’opéra ? C’est l’Opéraoké !

Venez chanter avec nous

le 18 juin à 12h30 sur le Champ-de-Mars

L’Opéra Comique organise, en partenariat avec la Mairie de Paris, un grand karaoké lyrique au pied de la Tour Eiffel. L’idée est de rassembler le plus de participants possible – amateurs, connaisseurs ou chanteurs du dimanche. D’Offenbach à Bizet, les tubes du répertoire seront entonnés en chœur par le public qui suivra les paroles sur les écrans géants. Christophe Grapperon dirigera les musiciens et le chœur accentus sur scène, ainsi que tous les participants qui se tiendront sur la pelouse.

Cela ne se fera pas sans vous !

En attendant le 18 juin,

découvrez les airs, les tutoriels et les paroles sur notre site ou venez aux prochaines répétitions gratuites :

� le samedi 21 mai au Théâtre de la Colline � le dimanche 22 mai aux Arènes de Lutèce

Vous pouvez aussi gagner des places pour la saison 2017

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TOUS À L’OPÉRA ! ATELIERS BERTHIER samedi 7 mai 2016, de 10h30 à 18h

Malgré sa fermeture pour travaux, l’Opéra Comique vous accueille pour cette

10e édition des journées Tous à l’Opéra ! dans ses ateliers du 17e arrondissement

de Paris, à côté du boulevard Berthier. Cet espace habituellement réservé à

l’organisation de répétitions, a été investi pour la période de fermeture, par les

services techniques et l’atelier costumes du théâtre.

LE PROGRAMME Cette journée du 7 mai 2016 est placée sous le signe de l’Opéraoké, ce grand karaoké sur des airs d’opéra, qui sera organisé le 18 juin sur le Champ-de-Mars, en partenariat avec la Mairie de Paris. Tous ceux qui aiment chanter peuvent participer à cet événement gratuit. Alors vous aussi, venez chanter avec nous le 18 juin ! En attendant, initiez-vous au chant tout au long de la journée.

EN ACCÈS LIBRE – toute la journée

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER Visite libre des ateliers. Parcours fléché. SELFIE VIDEO Une cabine vidéo d’enregistrement sera à disposition pour chanter des airs d’opéras. Repartez avec un souvenir vidéo de votre expérience. ATELIER MAQUILLAGE Vos enfants pourront profiter de cette journée pour repartir avec un maquillage,

réalisé par une maquilleuse professionnelle du spectacle. SUR INSCRIPTION – sur place le jour même CHANTEZ EN CHŒUR ! Ateliers d'initiation au « chanter ensemble » avec la chef de chant Geneviève Boulestreau, sur les airs de l’Opéraoké. Plusieurs séances vous sont proposées : • 11h-11h30 pour les familles • 14h-15h15 tout public • 15h30-16h pour les familles • 16h-17h30 tout public

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER PETIT HISTORIQUE

Après le terrible incendie de 1887, et alors que la troisième salle Favart est en cours de construction, c’est un autre drame qui touche de près l’Opéra Comique. Le 6 janvier 1894, le feu ravage pour la deuxième fois les entrepôts et les décors de l’Opéra de Paris et de l’Opéra Comique, situés rue Richer dans le 9e arrondissement. Quatre pompiers périssent dans la catastrophe.

L’exiguïté des lieux provoquant l’entassement des décors, l’humidité et la poussière sont mis en cause. Après le sinistre, les médias accusent et réclament des solutions. D’autant plus que ces entrepôts sont situés dans un quartier fortement peuplé, le risque d’incendie est donc un réel danger pour tous les riverains. La décision est prise de déménager.

Le ministère de la Guerre offre deux terrains (les bastions 44 et 45) de l’enceinte fortifiée de Thiers, respectivement à l’Opéra de Paris et à l’Opéra Comique. L’un des avantages est l’absence de voisinage. La construction est confiée à un certain Charles Garnier.

De 1895 à 1898, Charles Garnier, accompagné de Gustave Eiffel, décide d’aménager de façon simple et à moindre coût ces nouveaux ateliers destinés aux peintres, aux serruriers et aux menuisiers. Les façades sont en meulière, agrémentées de pilastres en pierre et d’éléments décoratifs en brique. À cela s’ajoutent les bâtiments de stockage de décors et les ateliers des couturières. Les normes de sécurité modernes permettent de contenir tout départ de feu en 5 minutes.

Si l’ensemble des entrepôts et ateliers sont desservis par le tramway d’Asnières-Opéra en seulement 25 minutes, les décors eux ne peuvent bénéficier de la même facilité de transport. Il faut compter 2h-aller de marche pour apporter un décor.

En 1901, les travaux de clôture sont terminés. En 1958, l’architecte Michel Roux-Spitz rajoute deux édifices en béton armé.

En 1990, les ateliers sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Il s’agit de la seule œuvre à caractère industriel de Charles Garnier qui est aujourd’hui, comme hier, utilisée dans le même but.

En 1999 le ministère de la culture autorise l’Odéon Théâtre de l’Europe à installer une salle de répétition et des ateliers dans un des bâtiments.

En 2003, l’Odéon entreprend une grande phase de travaux de 4 ans et s’installe provisoirement dans un autre bâtiment du boulevard Berthier. Cette salle devient pérenne à partir de 2005.

Aujourd’hui, et pendant les 18 mois de travaux de l’Opéra Comique, les ateliers Berthier permettent d’entreposer une partie du matériel technique, de reconstituer un atelier de costumes pour les spectacles qui continuent à tourner, ainsi qu’à construire des éléments de décors pour les événements et spectacles organisés pendant la fermeture.

L’HISTOIRE DE L’OPÉRA COMIQUE L’Opéra Comique, créé sous le règne de Louis XIV en 1714, est l’une des plus anciennes institutions théâtrales et musicales de France avec l’Opéra de Paris et la Comédie-Française. Son histoire est tour à tour turbulente et prestigieuse jusqu’à son inscription sur la liste des théâtres nationaux en 2005.

Par extension, on appelle opéra-comique le genre de spectacle représenté par l’Opéra Comique. Comique ne signifie pas que le rire est obligatoire mais que les morceaux chantés s’intègrent à du théâtre parlé. L’opéra-comique s’oppose donc à l’opéra, entièrement chanté.

QUELQUES DATES 1714 Une troupe de forains obtient un privilège pour son spectacle, désormais nommé « Opéra Comique ». L’orchestre comprend une douzaine de musiciens. Le public est d’une grande mixité sociale.

1719-1751 Malgré plusieurs longues fermetures dues à la rivalité avec d’autres salles, l’Opéra Comique s’installe dans le paysage théâtral parisien. Son répertoire est publié à partir de 1737. Auteurs et compositeurs commencent à proposer des œuvres originales.

1743 Charles-Simon Favart est régisseur et Noverre maître de ballet de l’Opéra Comique.

1753 Création du premier opéra-comique avec partition entièrement originale : Les Troqueurs de Dauvergne, dans le cadre de la Querelle des Bouffons.

1783 L’Opéra Comique s’installe dans la première Salle Favart (architecte Jean-François Heurtier), bâtie aux frais du duc de Choiseul qui en a vendu le terrain au roi. Inauguration avec des œuvres de Grétry en présence de la reine Marie-Antoinette.

1807 L’Opéra Comique est porté sur la liste des quatre principaux théâtres parisiens et un décret fixe son genre : « comédie ou drame mêlés de couplets, d’ariettes ou de morceaux d’ensemble ».

1840 Deuxième Salle Favart (architecte Louis Charpentier), bâtie sur les ruines de l’incendie de 1838. Inauguration avec Le Pré-aux-clercs d’Hérold.

1864 Suppression des privilèges des théâtres et liberté des genres. L’Opéra Comique connaît de graves difficultés financières, entre autres car il verse un loyer à l’État.

1887 Incendie de la deuxième Salle Favart pendant une représentation (60 morts, 18 blessés). L’Opéra Comique s’installe place du Châtelet.

1898 Inauguration de la troisième Salle Favart (architecte Louis Bernier) en présence du Président de la République Félix Faure.

1932 Faillite. L’Opéra Comique est uni à l’Opéra de Paris sous une direction commune : c’est la Réunion des Théâtres Lyriques Nationaux.

1939 Au sein de la RTLN, l’Opéra Comique devient une succursale de l’Opéra.

1971 Directeur de la RTLN, Rolf Liebermann ferme le théâtre et licencie la troupe.

1978-1989 La Salle Favart est mise à disposition de l’Opéra. Dans ce contexte, recréation d’Atys de Lully par W. Christie et J.-M. Villégier à la Salle Favart en 1987.

1990 L’Opéra Comique retrouve son autonomie et devient une association, successivement dirigée par Thierry Fouquet, Pierre Médecin puis Jérôme Savary.

2005 L’Opéra Comique devient un Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), inscrit sur la liste des théâtres nationaux. Jérôme Deschamps prend la direction du théâtre en 2007.

2015 Olivier Mantei prend la tête de l’Opéra Comique, en même temps qu’une grande phase de travaux de 18 mois est lancée. LES TRAVAUX DE L’OPÉRA COMIQUE Depuis plusieurs années, l’Opéra Comique a fait l’objet de campagnes de restauration et de modernisation successives, concentrées pendant les périodes d’intersaison afin de conserver une activité lyrique. Ce fut le cas par exemple pour la restauration de la couverture du toit, de la verrière et du Foyer, du regroupement des bureaux, de la création d’un ascenseur public accessible aux personnes à mobilité réduite.

La dernière phase de travaux – phase de ventilation et de mise en conformité de la salle – nécessite néanmoins la fermeture totale du théâtre pendant 18 mois. Du 1er juillet 2015 au 31 décembre 2016, le théâtre est mis à nu pour permettre les interventions suivantes :

- mise aux normes de l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite (public et personnel) ; - sécurité et mise en conformité de l’édifice (désenfumage, ventilation, réseau électrique, sécurité incendie…) ; - regroupement des bureaux et optimisation des fonctionnalités (création d’un foyer du personnel) ; - réaménagement du central costumes et du pôle accessoires.

Nous vous proposons de suivre en images sur notre site internet l'actualité des travaux pendant toute la période de fermeture.

Un karaoké sur des airs d’opéra ? C’est l’Opéraoké !

Venez chanter avec nous

le 18 juin à 12h30 sur le Champ-de-Mars

L’Opéra Comique organise, en partenariat avec la Mairie de Paris, un grand karaoké lyrique au pied de la Tour Eiffel. L’idée est de rassembler le plus de participants possible – amateurs, connaisseurs ou chanteurs du dimanche. D’Offenbach à Bizet, les tubes du répertoire seront entonnés en chœur par le public qui suivra les paroles sur les écrans géants. Christophe Grapperon dirigera les musiciens et le chœur accentus sur scène, ainsi que tous les participants qui se tiendront sur la pelouse.

Cela ne se fera pas sans vous !

En attendant le 18 juin,

découvrez les airs, les tutoriels et les paroles sur notre site ou venez aux prochaines répétitions gratuites :

� le samedi 21 mai au Théâtre de la Colline � le dimanche 22 mai aux Arènes de Lutèce

Vous pouvez aussi gagner des places pour la saison 2017

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TOUS À L’OPÉRA ! ATELIERS BERTHIER samedi 7 mai 2016, de 10h30 à 18h

Malgré sa fermeture pour travaux, l’Opéra Comique vous accueille pour cette

10e édition des journées Tous à l’Opéra ! dans ses ateliers du 17e arrondissement

de Paris, à côté du boulevard Berthier. Cet espace habituellement réservé à

l’organisation de répétitions, a été investi pour la période de fermeture, par les

services techniques et l’atelier costumes du théâtre.

LE PROGRAMME Cette journée du 7 mai 2016 est placée sous le signe de l’Opéraoké, ce grand karaoké sur des airs d’opéra, qui sera organisé le 18 juin sur le Champ-de-Mars, en partenariat avec la Mairie de Paris. Tous ceux qui aiment chanter peuvent participer à cet événement gratuit. Alors vous aussi, venez chanter avec nous le 18 juin ! En attendant, initiez-vous au chant tout au long de la journée.

EN ACCÈS LIBRE – toute la journée

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER Visite libre des ateliers. Parcours fléché. SELFIE VIDEO Une cabine vidéo d’enregistrement sera à disposition pour chanter des airs d’opéras. Repartez avec un souvenir vidéo de votre expérience. ATELIER MAQUILLAGE Vos enfants pourront profiter de cette journée pour repartir avec un maquillage,

réalisé par une maquilleuse professionnelle du spectacle. SUR INSCRIPTION – sur place le jour même CHANTEZ EN CHŒUR ! Ateliers d'initiation au « chanter ensemble » avec la chef de chant Geneviève Boulestreau, sur les airs de l’Opéraoké. Plusieurs séances vous sont proposées : • 11h-11h30 pour les familles • 14h-15h15 tout public • 15h30-16h pour les familles • 16h-17h30 tout public

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER PETIT HISTORIQUE

Après le terrible incendie de 1887, et alors que la troisième salle Favart est en cours de construction, c’est un autre drame qui touche de près l’Opéra Comique. Le 6 janvier 1894, le feu ravage pour la deuxième fois les entrepôts et les décors de l’Opéra de Paris et de l’Opéra Comique, situés rue Richer dans le 9e arrondissement. Quatre pompiers périssent dans la catastrophe.

L’exiguïté des lieux provoquant l’entassement des décors, l’humidité et la poussière sont mis en cause. Après le sinistre, les médias accusent et réclament des solutions. D’autant plus que ces entrepôts sont situés dans un quartier fortement peuplé, le risque d’incendie est donc un réel danger pour tous les riverains. La décision est prise de déménager.

Le ministère de la Guerre offre deux terrains (les bastions 44 et 45) de l’enceinte fortifiée de Thiers, respectivement à l’Opéra de Paris et à l’Opéra Comique. L’un des avantages est l’absence de voisinage. La construction est confiée à un certain Charles Garnier.

De 1895 à 1898, Charles Garnier, accompagné de Gustave Eiffel, décide d’aménager de façon simple et à moindre coût ces nouveaux ateliers destinés aux peintres, aux serruriers et aux menuisiers. Les façades sont en meulière, agrémentées de pilastres en pierre et d’éléments décoratifs en brique. À cela s’ajoutent les bâtiments de stockage de décors et les ateliers des couturières. Les normes de sécurité modernes permettent de contenir tout départ de feu en 5 minutes.

Si l’ensemble des entrepôts et ateliers sont desservis par le tramway d’Asnières-Opéra en seulement 25 minutes, les décors eux ne peuvent bénéficier de la même facilité de transport. Il faut compter 2h-aller de marche pour apporter un décor.

En 1901, les travaux de clôture sont terminés. En 1958, l’architecte Michel Roux-Spitz rajoute deux édifices en béton armé.

En 1990, les ateliers sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Il s’agit de la seule œuvre à caractère industriel de Charles Garnier qui est aujourd’hui, comme hier, utilisée dans le même but.

En 1999 le ministère de la culture autorise l’Odéon Théâtre de l’Europe à installer une salle de répétition et des ateliers dans un des bâtiments.

En 2003, l’Odéon entreprend une grande phase de travaux de 4 ans et s’installe provisoirement dans un autre bâtiment du boulevard Berthier. Cette salle devient pérenne à partir de 2005.

Aujourd’hui, et pendant les 18 mois de travaux de l’Opéra Comique, les ateliers Berthier permettent d’entreposer une partie du matériel technique, de reconstituer un atelier de costumes pour les spectacles qui continuent à tourner, ainsi qu’à construire des éléments de décors pour les événements et spectacles organisés pendant la fermeture.

L’HISTOIRE DE L’OPÉRA COMIQUE L’Opéra Comique, créé sous le règne de Louis XIV en 1714, est l’une des plus anciennes institutions théâtrales et musicales de France avec l’Opéra de Paris et la Comédie-Française. Son histoire est tour à tour turbulente et prestigieuse jusqu’à son inscription sur la liste des théâtres nationaux en 2005.

Par extension, on appelle opéra-comique le genre de spectacle représenté par l’Opéra Comique. Comique ne signifie pas que le rire est obligatoire mais que les morceaux chantés s’intègrent à du théâtre parlé. L’opéra-comique s’oppose donc à l’opéra, entièrement chanté.

QUELQUES DATES 1714 Une troupe de forains obtient un privilège pour son spectacle, désormais nommé « Opéra Comique ». L’orchestre comprend une douzaine de musiciens. Le public est d’une grande mixité sociale.

1719-1751 Malgré plusieurs longues fermetures dues à la rivalité avec d’autres salles, l’Opéra Comique s’installe dans le paysage théâtral parisien. Son répertoire est publié à partir de 1737. Auteurs et compositeurs commencent à proposer des œuvres originales.

1743 Charles-Simon Favart est régisseur et Noverre maître de ballet de l’Opéra Comique.

1753 Création du premier opéra-comique avec partition entièrement originale : Les Troqueurs de Dauvergne, dans le cadre de la Querelle des Bouffons.

1783 L’Opéra Comique s’installe dans la première Salle Favart (architecte Jean-François Heurtier), bâtie aux frais du duc de Choiseul qui en a vendu le terrain au roi. Inauguration avec des œuvres de Grétry en présence de la reine Marie-Antoinette.

1807 L’Opéra Comique est porté sur la liste des quatre principaux théâtres parisiens et un décret fixe son genre : « comédie ou drame mêlés de couplets, d’ariettes ou de morceaux d’ensemble ».

1840 Deuxième Salle Favart (architecte Louis Charpentier), bâtie sur les ruines de l’incendie de 1838. Inauguration avec Le Pré-aux-clercs d’Hérold.

1864 Suppression des privilèges des théâtres et liberté des genres. L’Opéra Comique connaît de graves difficultés financières, entre autres car il verse un loyer à l’État.

1887 Incendie de la deuxième Salle Favart pendant une représentation (60 morts, 18 blessés). L’Opéra Comique s’installe place du Châtelet.

1898 Inauguration de la troisième Salle Favart (architecte Louis Bernier) en présence du Président de la République Félix Faure.

1932 Faillite. L’Opéra Comique est uni à l’Opéra de Paris sous une direction commune : c’est la Réunion des Théâtres Lyriques Nationaux.

1939 Au sein de la RTLN, l’Opéra Comique devient une succursale de l’Opéra.

1971 Directeur de la RTLN, Rolf Liebermann ferme le théâtre et licencie la troupe.

1978-1989 La Salle Favart est mise à disposition de l’Opéra. Dans ce contexte, recréation d’Atys de Lully par W. Christie et J.-M. Villégier à la Salle Favart en 1987.

1990 L’Opéra Comique retrouve son autonomie et devient une association, successivement dirigée par Thierry Fouquet, Pierre Médecin puis Jérôme Savary.

2005 L’Opéra Comique devient un Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), inscrit sur la liste des théâtres nationaux. Jérôme Deschamps prend la direction du théâtre en 2007.

2015 Olivier Mantei prend la tête de l’Opéra Comique, en même temps qu’une grande phase de travaux de 18 mois est lancée. LES TRAVAUX DE L’OPÉRA COMIQUE Depuis plusieurs années, l’Opéra Comique a fait l’objet de campagnes de restauration et de modernisation successives, concentrées pendant les périodes d’intersaison afin de conserver une activité lyrique. Ce fut le cas par exemple pour la restauration de la couverture du toit, de la verrière et du Foyer, du regroupement des bureaux, de la création d’un ascenseur public accessible aux personnes à mobilité réduite.

La dernière phase de travaux – phase de ventilation et de mise en conformité de la salle – nécessite néanmoins la fermeture totale du théâtre pendant 18 mois. Du 1er juillet 2015 au 31 décembre 2016, le théâtre est mis à nu pour permettre les interventions suivantes :

- mise aux normes de l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite (public et personnel) ; - sécurité et mise en conformité de l’édifice (désenfumage, ventilation, réseau électrique, sécurité incendie…) ; - regroupement des bureaux et optimisation des fonctionnalités (création d’un foyer du personnel) ; - réaménagement du central costumes et du pôle accessoires.

Nous vous proposons de suivre en images sur notre site internet l'actualité des travaux pendant toute la période de fermeture.

Un karaoké sur des airs d’opéra ? C’est l’Opéraoké !

Venez chanter avec nous

le 18 juin à 12h30 sur le Champ-de-Mars

L’Opéra Comique organise, en partenariat avec la Mairie de Paris, un grand karaoké lyrique au pied de la Tour Eiffel. L’idée est de rassembler le plus de participants possible – amateurs, connaisseurs ou chanteurs du dimanche. D’Offenbach à Bizet, les tubes du répertoire seront entonnés en chœur par le public qui suivra les paroles sur les écrans géants. Christophe Grapperon dirigera les musiciens et le chœur accentus sur scène, ainsi que tous les participants qui se tiendront sur la pelouse.

Cela ne se fera pas sans vous !

En attendant le 18 juin,

découvrez les airs, les tutoriels et les paroles sur notre site ou venez aux prochaines répétitions gratuites :

� le samedi 21 mai au Théâtre de la Colline � le dimanche 22 mai aux Arènes de Lutèce

Vous pouvez aussi gagner des places pour la saison 2017

en nous envoyant vos vidéos de chant à operaoke@opera-comique.com

ou en nous citant sur les réseaux sociaux avec #SelfieOperaoke

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TOUS À L’OPÉRA ! ATELIERS BERTHIER samedi 7 mai 2016, de 10h30 à 18h

Malgré sa fermeture pour travaux, l’Opéra Comique vous accueille pour cette

10e édition des journées Tous à l’Opéra ! dans ses ateliers du 17e arrondissement

de Paris, à côté du boulevard Berthier. Cet espace habituellement réservé à

l’organisation de répétitions, a été investi pour la période de fermeture, par les

services techniques et l’atelier costumes du théâtre.

LE PROGRAMME Cette journée du 7 mai 2016 est placée sous le signe de l’Opéraoké, ce grand karaoké sur des airs d’opéra, qui sera organisé le 18 juin sur le Champ-de-Mars, en partenariat avec la Mairie de Paris. Tous ceux qui aiment chanter peuvent participer à cet événement gratuit. Alors vous aussi, venez chanter avec nous le 18 juin ! En attendant, initiez-vous au chant tout au long de la journée.

EN ACCÈS LIBRE – toute la journée

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER Visite libre des ateliers. Parcours fléché. SELFIE VIDEO Une cabine vidéo d’enregistrement sera à disposition pour chanter des airs d’opéras. Repartez avec un souvenir vidéo de votre expérience. ATELIER MAQUILLAGE Vos enfants pourront profiter de cette journée pour repartir avec un maquillage,

réalisé par une maquilleuse professionnelle du spectacle. SUR INSCRIPTION – sur place le jour même CHANTEZ EN CHŒUR ! Ateliers d'initiation au « chanter ensemble » avec la chef de chant Geneviève Boulestreau, sur les airs de l’Opéraoké. Plusieurs séances vous sont proposées : • 11h-11h30 pour les familles • 14h-15h15 tout public • 15h30-16h pour les familles • 16h-17h30 tout public

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER PETIT HISTORIQUE

Après le terrible incendie de 1887, et alors que la troisième salle Favart est en cours de construction, c’est un autre drame qui touche de près l’Opéra Comique. Le 6 janvier 1894, le feu ravage pour la deuxième fois les entrepôts et les décors de l’Opéra de Paris et de l’Opéra Comique, situés rue Richer dans le 9e arrondissement. Quatre pompiers périssent dans la catastrophe.

L’exiguïté des lieux provoquant l’entassement des décors, l’humidité et la poussière sont mis en cause. Après le sinistre, les médias accusent et réclament des solutions. D’autant plus que ces entrepôts sont situés dans un quartier fortement peuplé, le risque d’incendie est donc un réel danger pour tous les riverains. La décision est prise de déménager.

Le ministère de la Guerre offre deux terrains (les bastions 44 et 45) de l’enceinte fortifiée de Thiers, respectivement à l’Opéra de Paris et à l’Opéra Comique. L’un des avantages est l’absence de voisinage. La construction est confiée à un certain Charles Garnier.

De 1895 à 1898, Charles Garnier, accompagné de Gustave Eiffel, décide d’aménager de façon simple et à moindre coût ces nouveaux ateliers destinés aux peintres, aux serruriers et aux menuisiers. Les façades sont en meulière, agrémentées de pilastres en pierre et d’éléments décoratifs en brique. À cela s’ajoutent les bâtiments de stockage de décors et les ateliers des couturières. Les normes de sécurité modernes permettent de contenir tout départ de feu en 5 minutes.

Si l’ensemble des entrepôts et ateliers sont desservis par le tramway d’Asnières-Opéra en seulement 25 minutes, les décors eux ne peuvent bénéficier de la même facilité de transport. Il faut compter 2h-aller de marche pour apporter un décor.

En 1901, les travaux de clôture sont terminés. En 1958, l’architecte Michel Roux-Spitz rajoute deux édifices en béton armé.

En 1990, les ateliers sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Il s’agit de la seule œuvre à caractère industriel de Charles Garnier qui est aujourd’hui, comme hier, utilisée dans le même but.

En 1999 le ministère de la culture autorise l’Odéon Théâtre de l’Europe à installer une salle de répétition et des ateliers dans un des bâtiments.

En 2003, l’Odéon entreprend une grande phase de travaux de 4 ans et s’installe provisoirement dans un autre bâtiment du boulevard Berthier. Cette salle devient pérenne à partir de 2005.

Aujourd’hui, et pendant les 18 mois de travaux de l’Opéra Comique, les ateliers Berthier permettent d’entreposer une partie du matériel technique, de reconstituer un atelier de costumes pour les spectacles qui continuent à tourner, ainsi qu’à construire des éléments de décors pour les événements et spectacles organisés pendant la fermeture.

L’HISTOIRE DE L’OPÉRA COMIQUE L’Opéra Comique, créé sous le règne de Louis XIV en 1714, est l’une des plus anciennes institutions théâtrales et musicales de France avec l’Opéra de Paris et la Comédie-Française. Son histoire est tour à tour turbulente et prestigieuse jusqu’à son inscription sur la liste des théâtres nationaux en 2005.

Par extension, on appelle opéra-comique le genre de spectacle représenté par l’Opéra Comique. Comique ne signifie pas que le rire est obligatoire mais que les morceaux chantés s’intègrent à du théâtre parlé. L’opéra-comique s’oppose donc à l’opéra, entièrement chanté.

QUELQUES DATES 1714 Une troupe de forains obtient un privilège pour son spectacle, désormais nommé « Opéra Comique ». L’orchestre comprend une douzaine de musiciens. Le public est d’une grande mixité sociale.

1719-1751 Malgré plusieurs longues fermetures dues à la rivalité avec d’autres salles, l’Opéra Comique s’installe dans le paysage théâtral parisien. Son répertoire est publié à partir de 1737. Auteurs et compositeurs commencent à proposer des œuvres originales.

1743 Charles-Simon Favart est régisseur et Noverre maître de ballet de l’Opéra Comique.

1753 Création du premier opéra-comique avec partition entièrement originale : Les Troqueurs de Dauvergne, dans le cadre de la Querelle des Bouffons.

1783 L’Opéra Comique s’installe dans la première Salle Favart (architecte Jean-François Heurtier), bâtie aux frais du duc de Choiseul qui en a vendu le terrain au roi. Inauguration avec des œuvres de Grétry en présence de la reine Marie-Antoinette.

1807 L’Opéra Comique est porté sur la liste des quatre principaux théâtres parisiens et un décret fixe son genre : « comédie ou drame mêlés de couplets, d’ariettes ou de morceaux d’ensemble ».

1840 Deuxième Salle Favart (architecte Louis Charpentier), bâtie sur les ruines de l’incendie de 1838. Inauguration avec Le Pré-aux-clercs d’Hérold.

1864 Suppression des privilèges des théâtres et liberté des genres. L’Opéra Comique connaît de graves difficultés financières, entre autres car il verse un loyer à l’État.

1887 Incendie de la deuxième Salle Favart pendant une représentation (60 morts, 18 blessés). L’Opéra Comique s’installe place du Châtelet.

1898 Inauguration de la troisième Salle Favart (architecte Louis Bernier) en présence du Président de la République Félix Faure.

1932 Faillite. L’Opéra Comique est uni à l’Opéra de Paris sous une direction commune : c’est la Réunion des Théâtres Lyriques Nationaux.

1939 Au sein de la RTLN, l’Opéra Comique devient une succursale de l’Opéra.

1971 Directeur de la RTLN, Rolf Liebermann ferme le théâtre et licencie la troupe.

1978-1989 La Salle Favart est mise à disposition de l’Opéra. Dans ce contexte, recréation d’Atys de Lully par W. Christie et J.-M. Villégier à la Salle Favart en 1987.

1990 L’Opéra Comique retrouve son autonomie et devient une association, successivement dirigée par Thierry Fouquet, Pierre Médecin puis Jérôme Savary.

2005 L’Opéra Comique devient un Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), inscrit sur la liste des théâtres nationaux. Jérôme Deschamps prend la direction du théâtre en 2007.

2015 Olivier Mantei prend la tête de l’Opéra Comique, en même temps qu’une grande phase de travaux de 18 mois est lancée. LES TRAVAUX DE L’OPÉRA COMIQUE Depuis plusieurs années, l’Opéra Comique a fait l’objet de campagnes de restauration et de modernisation successives, concentrées pendant les périodes d’intersaison afin de conserver une activité lyrique. Ce fut le cas par exemple pour la restauration de la couverture du toit, de la verrière et du Foyer, du regroupement des bureaux, de la création d’un ascenseur public accessible aux personnes à mobilité réduite.

La dernière phase de travaux – phase de ventilation et de mise en conformité de la salle – nécessite néanmoins la fermeture totale du théâtre pendant 18 mois. Du 1er juillet 2015 au 31 décembre 2016, le théâtre est mis à nu pour permettre les interventions suivantes :

- mise aux normes de l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite (public et personnel) ; - sécurité et mise en conformité de l’édifice (désenfumage, ventilation, réseau électrique, sécurité incendie…) ; - regroupement des bureaux et optimisation des fonctionnalités (création d’un foyer du personnel) ; - réaménagement du central costumes et du pôle accessoires.

Nous vous proposons de suivre en images sur notre site internet l'actualité des travaux pendant toute la période de fermeture.

Un karaoké sur des airs d’opéra ? C’est l’Opéraoké !

Venez chanter avec nous

le 18 juin à 12h30 sur le Champ-de-Mars

L’Opéra Comique organise, en partenariat avec la Mairie de Paris, un grand karaoké lyrique au pied de la Tour Eiffel. L’idée est de rassembler le plus de participants possible – amateurs, connaisseurs ou chanteurs du dimanche. D’Offenbach à Bizet, les tubes du répertoire seront entonnés en chœur par le public qui suivra les paroles sur les écrans géants. Christophe Grapperon dirigera les musiciens et le chœur accentus sur scène, ainsi que tous les participants qui se tiendront sur la pelouse.

Cela ne se fera pas sans vous !

En attendant le 18 juin,

découvrez les airs, les tutoriels et les paroles sur notre site ou venez aux prochaines répétitions gratuites :

� le samedi 21 mai au Théâtre de la Colline � le dimanche 22 mai aux Arènes de Lutèce

Vous pouvez aussi gagner des places pour la saison 2017

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TOUS À L’OPÉRA ! ATELIERS BERTHIER samedi 7 mai 2016, de 10h30 à 18h

Malgré sa fermeture pour travaux, l’Opéra Comique vous accueille pour cette

10e édition des journées Tous à l’Opéra ! dans ses ateliers du 17e arrondissement

de Paris, à côté du boulevard Berthier. Cet espace habituellement réservé à

l’organisation de répétitions, a été investi pour la période de fermeture, par les

services techniques et l’atelier costumes du théâtre.

LE PROGRAMME Cette journée du 7 mai 2016 est placée sous le signe de l’Opéraoké, ce grand karaoké sur des airs d’opéra, qui sera organisé le 18 juin sur le Champ-de-Mars, en partenariat avec la Mairie de Paris. Tous ceux qui aiment chanter peuvent participer à cet événement gratuit. Alors vous aussi, venez chanter avec nous le 18 juin ! En attendant, initiez-vous au chant tout au long de la journée.

EN ACCÈS LIBRE – toute la journée

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER Visite libre des ateliers. Parcours fléché. SELFIE VIDEO Une cabine vidéo d’enregistrement sera à disposition pour chanter des airs d’opéras. Repartez avec un souvenir vidéo de votre expérience. ATELIER MAQUILLAGE Vos enfants pourront profiter de cette journée pour repartir avec un maquillage,

réalisé par une maquilleuse professionnelle du spectacle. SUR INSCRIPTION – sur place le jour même CHANTEZ EN CHŒUR ! Ateliers d'initiation au « chanter ensemble » avec la chef de chant Geneviève Boulestreau, sur les airs de l’Opéraoké. Plusieurs séances vous sont proposées : • 11h-11h30 pour les familles • 14h-15h15 tout public • 15h30-16h pour les familles • 16h-17h30 tout public

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER PETIT HISTORIQUE

Après le terrible incendie de 1887, et alors que la troisième salle Favart est en cours de construction, c’est un autre drame qui touche de près l’Opéra Comique. Le 6 janvier 1894, le feu ravage pour la deuxième fois les entrepôts et les décors de l’Opéra de Paris et de l’Opéra Comique, situés rue Richer dans le 9e arrondissement. Quatre pompiers périssent dans la catastrophe.

L’exiguïté des lieux provoquant l’entassement des décors, l’humidité et la poussière sont mis en cause. Après le sinistre, les médias accusent et réclament des solutions. D’autant plus que ces entrepôts sont situés dans un quartier fortement peuplé, le risque d’incendie est donc un réel danger pour tous les riverains. La décision est prise de déménager.

Le ministère de la Guerre offre deux terrains (les bastions 44 et 45) de l’enceinte fortifiée de Thiers, respectivement à l’Opéra de Paris et à l’Opéra Comique. L’un des avantages est l’absence de voisinage. La construction est confiée à un certain Charles Garnier.

De 1895 à 1898, Charles Garnier, accompagné de Gustave Eiffel, décide d’aménager de façon simple et à moindre coût ces nouveaux ateliers destinés aux peintres, aux serruriers et aux menuisiers. Les façades sont en meulière, agrémentées de pilastres en pierre et d’éléments décoratifs en brique. À cela s’ajoutent les bâtiments de stockage de décors et les ateliers des couturières. Les normes de sécurité modernes permettent de contenir tout départ de feu en 5 minutes.

Si l’ensemble des entrepôts et ateliers sont desservis par le tramway d’Asnières-Opéra en seulement 25 minutes, les décors eux ne peuvent bénéficier de la même facilité de transport. Il faut compter 2h-aller de marche pour apporter un décor.

En 1901, les travaux de clôture sont terminés. En 1958, l’architecte Michel Roux-Spitz rajoute deux édifices en béton armé.

En 1990, les ateliers sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Il s’agit de la seule œuvre à caractère industriel de Charles Garnier qui est aujourd’hui, comme hier, utilisée dans le même but.

En 1999 le ministère de la culture autorise l’Odéon Théâtre de l’Europe à installer une salle de répétition et des ateliers dans un des bâtiments.

En 2003, l’Odéon entreprend une grande phase de travaux de 4 ans et s’installe provisoirement dans un autre bâtiment du boulevard Berthier. Cette salle devient pérenne à partir de 2005.

Aujourd’hui, et pendant les 18 mois de travaux de l’Opéra Comique, les ateliers Berthier permettent d’entreposer une partie du matériel technique, de reconstituer un atelier de costumes pour les spectacles qui continuent à tourner, ainsi qu’à construire des éléments de décors pour les événements et spectacles organisés pendant la fermeture.

L’HISTOIRE DE L’OPÉRA COMIQUE L’Opéra Comique, créé sous le règne de Louis XIV en 1714, est l’une des plus anciennes institutions théâtrales et musicales de France avec l’Opéra de Paris et la Comédie-Française. Son histoire est tour à tour turbulente et prestigieuse jusqu’à son inscription sur la liste des théâtres nationaux en 2005.

Par extension, on appelle opéra-comique le genre de spectacle représenté par l’Opéra Comique. Comique ne signifie pas que le rire est obligatoire mais que les morceaux chantés s’intègrent à du théâtre parlé. L’opéra-comique s’oppose donc à l’opéra, entièrement chanté.

QUELQUES DATES 1714 Une troupe de forains obtient un privilège pour son spectacle, désormais nommé « Opéra Comique ». L’orchestre comprend une douzaine de musiciens. Le public est d’une grande mixité sociale.

1719-1751 Malgré plusieurs longues fermetures dues à la rivalité avec d’autres salles, l’Opéra Comique s’installe dans le paysage théâtral parisien. Son répertoire est publié à partir de 1737. Auteurs et compositeurs commencent à proposer des œuvres originales.

1743 Charles-Simon Favart est régisseur et Noverre maître de ballet de l’Opéra Comique.

1753 Création du premier opéra-comique avec partition entièrement originale : Les Troqueurs de Dauvergne, dans le cadre de la Querelle des Bouffons.

1783 L’Opéra Comique s’installe dans la première Salle Favart (architecte Jean-François Heurtier), bâtie aux frais du duc de Choiseul qui en a vendu le terrain au roi. Inauguration avec des œuvres de Grétry en présence de la reine Marie-Antoinette.

1807 L’Opéra Comique est porté sur la liste des quatre principaux théâtres parisiens et un décret fixe son genre : « comédie ou drame mêlés de couplets, d’ariettes ou de morceaux d’ensemble ».

1840 Deuxième Salle Favart (architecte Louis Charpentier), bâtie sur les ruines de l’incendie de 1838. Inauguration avec Le Pré-aux-clercs d’Hérold.

1864 Suppression des privilèges des théâtres et liberté des genres. L’Opéra Comique connaît de graves difficultés financières, entre autres car il verse un loyer à l’État.

1887 Incendie de la deuxième Salle Favart pendant une représentation (60 morts, 18 blessés). L’Opéra Comique s’installe place du Châtelet.

1898 Inauguration de la troisième Salle Favart (architecte Louis Bernier) en présence du Président de la République Félix Faure.

1932 Faillite. L’Opéra Comique est uni à l’Opéra de Paris sous une direction commune : c’est la Réunion des Théâtres Lyriques Nationaux.

1939 Au sein de la RTLN, l’Opéra Comique devient une succursale de l’Opéra.

1971 Directeur de la RTLN, Rolf Liebermann ferme le théâtre et licencie la troupe.

1978-1989 La Salle Favart est mise à disposition de l’Opéra. Dans ce contexte, recréation d’Atys de Lully par W. Christie et J.-M. Villégier à la Salle Favart en 1987.

1990 L’Opéra Comique retrouve son autonomie et devient une association, successivement dirigée par Thierry Fouquet, Pierre Médecin puis Jérôme Savary.

2005 L’Opéra Comique devient un Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), inscrit sur la liste des théâtres nationaux. Jérôme Deschamps prend la direction du théâtre en 2007.

2015 Olivier Mantei prend la tête de l’Opéra Comique, en même temps qu’une grande phase de travaux de 18 mois est lancée. LES TRAVAUX DE L’OPÉRA COMIQUE Depuis plusieurs années, l’Opéra Comique a fait l’objet de campagnes de restauration et de modernisation successives, concentrées pendant les périodes d’intersaison afin de conserver une activité lyrique. Ce fut le cas par exemple pour la restauration de la couverture du toit, de la verrière et du Foyer, du regroupement des bureaux, de la création d’un ascenseur public accessible aux personnes à mobilité réduite.

La dernière phase de travaux – phase de ventilation et de mise en conformité de la salle – nécessite néanmoins la fermeture totale du théâtre pendant 18 mois. Du 1er juillet 2015 au 31 décembre 2016, le théâtre est mis à nu pour permettre les interventions suivantes :

- mise aux normes de l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite (public et personnel) ; - sécurité et mise en conformité de l’édifice (désenfumage, ventilation, réseau électrique, sécurité incendie…) ; - regroupement des bureaux et optimisation des fonctionnalités (création d’un foyer du personnel) ; - réaménagement du central costumes et du pôle accessoires.

Nous vous proposons de suivre en images sur notre site internet l'actualité des travaux pendant toute la période de fermeture.

Un karaoké sur des airs d’opéra ? C’est l’Opéraoké !

Venez chanter avec nous

le 18 juin à 12h30 sur le Champ-de-Mars

L’Opéra Comique organise, en partenariat avec la Mairie de Paris, un grand karaoké lyrique au pied de la Tour Eiffel. L’idée est de rassembler le plus de participants possible – amateurs, connaisseurs ou chanteurs du dimanche. D’Offenbach à Bizet, les tubes du répertoire seront entonnés en chœur par le public qui suivra les paroles sur les écrans géants. Christophe Grapperon dirigera les musiciens et le chœur accentus sur scène, ainsi que tous les participants qui se tiendront sur la pelouse.

Cela ne se fera pas sans vous !

En attendant le 18 juin,

découvrez les airs, les tutoriels et les paroles sur notre site ou venez aux prochaines répétitions gratuites :

� le samedi 21 mai au Théâtre de la Colline � le dimanche 22 mai aux Arènes de Lutèce

Vous pouvez aussi gagner des places pour la saison 2017

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TOUS À L’OPÉRA ! ATELIERS BERTHIER samedi 7 mai 2016, de 10h30 à 18h

Malgré sa fermeture pour travaux, l’Opéra Comique vous accueille pour cette

10e édition des journées Tous à l’Opéra ! dans ses ateliers du 17e arrondissement

de Paris, à côté du boulevard Berthier. Cet espace habituellement réservé à

l’organisation de répétitions, a été investi pour la période de fermeture, par les

services techniques et l’atelier costumes du théâtre.

LE PROGRAMME Cette journée du 7 mai 2016 est placée sous le signe de l’Opéraoké, ce grand karaoké sur des airs d’opéra, qui sera organisé le 18 juin sur le Champ-de-Mars, en partenariat avec la Mairie de Paris. Tous ceux qui aiment chanter peuvent participer à cet événement gratuit. Alors vous aussi, venez chanter avec nous le 18 juin ! En attendant, initiez-vous au chant tout au long de la journée.

EN ACCÈS LIBRE – toute la journée

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER Visite libre des ateliers. Parcours fléché. SELFIE VIDEO Une cabine vidéo d’enregistrement sera à disposition pour chanter des airs d’opéras. Repartez avec un souvenir vidéo de votre expérience. ATELIER MAQUILLAGE Vos enfants pourront profiter de cette journée pour repartir avec un maquillage,

réalisé par une maquilleuse professionnelle du spectacle. SUR INSCRIPTION – sur place le jour même CHANTEZ EN CHŒUR ! Ateliers d'initiation au « chanter ensemble » avec la chef de chant Geneviève Boulestreau, sur les airs de l’Opéraoké. Plusieurs séances vous sont proposées : • 11h-11h30 pour les familles • 14h-15h15 tout public • 15h30-16h pour les familles • 16h-17h30 tout public

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER PETIT HISTORIQUE

Après le terrible incendie de 1887, et alors que la troisième salle Favart est en cours de construction, c’est un autre drame qui touche de près l’Opéra Comique. Le 6 janvier 1894, le feu ravage pour la deuxième fois les entrepôts et les décors de l’Opéra de Paris et de l’Opéra Comique, situés rue Richer dans le 9e arrondissement. Quatre pompiers périssent dans la catastrophe.

L’exiguïté des lieux provoquant l’entassement des décors, l’humidité et la poussière sont mis en cause. Après le sinistre, les médias accusent et réclament des solutions. D’autant plus que ces entrepôts sont situés dans un quartier fortement peuplé, le risque d’incendie est donc un réel danger pour tous les riverains. La décision est prise de déménager.

Le ministère de la Guerre offre deux terrains (les bastions 44 et 45) de l’enceinte fortifiée de Thiers, respectivement à l’Opéra de Paris et à l’Opéra Comique. L’un des avantages est l’absence de voisinage. La construction est confiée à un certain Charles Garnier.

De 1895 à 1898, Charles Garnier, accompagné de Gustave Eiffel, décide d’aménager de façon simple et à moindre coût ces nouveaux ateliers destinés aux peintres, aux serruriers et aux menuisiers. Les façades sont en meulière, agrémentées de pilastres en pierre et d’éléments décoratifs en brique. À cela s’ajoutent les bâtiments de stockage de décors et les ateliers des couturières. Les normes de sécurité modernes permettent de contenir tout départ de feu en 5 minutes.

Si l’ensemble des entrepôts et ateliers sont desservis par le tramway d’Asnières-Opéra en seulement 25 minutes, les décors eux ne peuvent bénéficier de la même facilité de transport. Il faut compter 2h-aller de marche pour apporter un décor.

En 1901, les travaux de clôture sont terminés. En 1958, l’architecte Michel Roux-Spitz rajoute deux édifices en béton armé.

En 1990, les ateliers sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Il s’agit de la seule œuvre à caractère industriel de Charles Garnier qui est aujourd’hui, comme hier, utilisée dans le même but.

En 1999 le ministère de la culture autorise l’Odéon Théâtre de l’Europe à installer une salle de répétition et des ateliers dans un des bâtiments.

En 2003, l’Odéon entreprend une grande phase de travaux de 4 ans et s’installe provisoirement dans un autre bâtiment du boulevard Berthier. Cette salle devient pérenne à partir de 2005.

Aujourd’hui, et pendant les 18 mois de travaux de l’Opéra Comique, les ateliers Berthier permettent d’entreposer une partie du matériel technique, de reconstituer un atelier de costumes pour les spectacles qui continuent à tourner, ainsi qu’à construire des éléments de décors pour les événements et spectacles organisés pendant la fermeture.

L’HISTOIRE DE L’OPÉRA COMIQUE L’Opéra Comique, créé sous le règne de Louis XIV en 1714, est l’une des plus anciennes institutions théâtrales et musicales de France avec l’Opéra de Paris et la Comédie-Française. Son histoire est tour à tour turbulente et prestigieuse jusqu’à son inscription sur la liste des théâtres nationaux en 2005.

Par extension, on appelle opéra-comique le genre de spectacle représenté par l’Opéra Comique. Comique ne signifie pas que le rire est obligatoire mais que les morceaux chantés s’intègrent à du théâtre parlé. L’opéra-comique s’oppose donc à l’opéra, entièrement chanté.

QUELQUES DATES 1714 Une troupe de forains obtient un privilège pour son spectacle, désormais nommé « Opéra Comique ». L’orchestre comprend une douzaine de musiciens. Le public est d’une grande mixité sociale.

1719-1751 Malgré plusieurs longues fermetures dues à la rivalité avec d’autres salles, l’Opéra Comique s’installe dans le paysage théâtral parisien. Son répertoire est publié à partir de 1737. Auteurs et compositeurs commencent à proposer des œuvres originales.

1743 Charles-Simon Favart est régisseur et Noverre maître de ballet de l’Opéra Comique.

1753 Création du premier opéra-comique avec partition entièrement originale : Les Troqueurs de Dauvergne, dans le cadre de la Querelle des Bouffons.

1783 L’Opéra Comique s’installe dans la première Salle Favart (architecte Jean-François Heurtier), bâtie aux frais du duc de Choiseul qui en a vendu le terrain au roi. Inauguration avec des œuvres de Grétry en présence de la reine Marie-Antoinette.

1807 L’Opéra Comique est porté sur la liste des quatre principaux théâtres parisiens et un décret fixe son genre : « comédie ou drame mêlés de couplets, d’ariettes ou de morceaux d’ensemble ».

1840 Deuxième Salle Favart (architecte Louis Charpentier), bâtie sur les ruines de l’incendie de 1838. Inauguration avec Le Pré-aux-clercs d’Hérold.

1864 Suppression des privilèges des théâtres et liberté des genres. L’Opéra Comique connaît de graves difficultés financières, entre autres car il verse un loyer à l’État.

1887 Incendie de la deuxième Salle Favart pendant une représentation (60 morts, 18 blessés). L’Opéra Comique s’installe place du Châtelet.

1898 Inauguration de la troisième Salle Favart (architecte Louis Bernier) en présence du Président de la République Félix Faure.

1932 Faillite. L’Opéra Comique est uni à l’Opéra de Paris sous une direction commune : c’est la Réunion des Théâtres Lyriques Nationaux.

1939 Au sein de la RTLN, l’Opéra Comique devient une succursale de l’Opéra.

1971 Directeur de la RTLN, Rolf Liebermann ferme le théâtre et licencie la troupe.

1978-1989 La Salle Favart est mise à disposition de l’Opéra. Dans ce contexte, recréation d’Atys de Lully par W. Christie et J.-M. Villégier à la Salle Favart en 1987.

1990 L’Opéra Comique retrouve son autonomie et devient une association, successivement dirigée par Thierry Fouquet, Pierre Médecin puis Jérôme Savary.

2005 L’Opéra Comique devient un Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), inscrit sur la liste des théâtres nationaux. Jérôme Deschamps prend la direction du théâtre en 2007.

2015 Olivier Mantei prend la tête de l’Opéra Comique, en même temps qu’une grande phase de travaux de 18 mois est lancée. LES TRAVAUX DE L’OPÉRA COMIQUE Depuis plusieurs années, l’Opéra Comique a fait l’objet de campagnes de restauration et de modernisation successives, concentrées pendant les périodes d’intersaison afin de conserver une activité lyrique. Ce fut le cas par exemple pour la restauration de la couverture du toit, de la verrière et du Foyer, du regroupement des bureaux, de la création d’un ascenseur public accessible aux personnes à mobilité réduite.

La dernière phase de travaux – phase de ventilation et de mise en conformité de la salle – nécessite néanmoins la fermeture totale du théâtre pendant 18 mois. Du 1er juillet 2015 au 31 décembre 2016, le théâtre est mis à nu pour permettre les interventions suivantes :

- mise aux normes de l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite (public et personnel) ; - sécurité et mise en conformité de l’édifice (désenfumage, ventilation, réseau électrique, sécurité incendie…) ; - regroupement des bureaux et optimisation des fonctionnalités (création d’un foyer du personnel) ; - réaménagement du central costumes et du pôle accessoires.

Nous vous proposons de suivre en images sur notre site internet l'actualité des travaux pendant toute la période de fermeture.

Un karaoké sur des airs d’opéra ? C’est l’Opéraoké !

Venez chanter avec nous

le 18 juin à 12h30 sur le Champ-de-Mars

L’Opéra Comique organise, en partenariat avec la Mairie de Paris, un grand karaoké lyrique au pied de la Tour Eiffel. L’idée est de rassembler le plus de participants possible – amateurs, connaisseurs ou chanteurs du dimanche. D’Offenbach à Bizet, les tubes du répertoire seront entonnés en chœur par le public qui suivra les paroles sur les écrans géants. Christophe Grapperon dirigera les musiciens et le chœur accentus sur scène, ainsi que tous les participants qui se tiendront sur la pelouse.

Cela ne se fera pas sans vous !

En attendant le 18 juin,

découvrez les airs, les tutoriels et les paroles sur notre site ou venez aux prochaines répétitions gratuites :

� le samedi 21 mai au Théâtre de la Colline � le dimanche 22 mai aux Arènes de Lutèce

Vous pouvez aussi gagner des places pour la saison 2017

en nous envoyant vos vidéos de chant à operaoke@opera-comique.com

ou en nous citant sur les réseaux sociaux avec #SelfieOperaoke

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TOUS À L’OPÉRA ! ATELIERS BERTHIER samedi 7 mai 2016, de 10h30 à 18h

Malgré sa fermeture pour travaux, l’Opéra Comique vous accueille pour cette

10e édition des journées Tous à l’Opéra ! dans ses ateliers du 17e arrondissement

de Paris, à côté du boulevard Berthier. Cet espace habituellement réservé à

l’organisation de répétitions, a été investi pour la période de fermeture, par les

services techniques et l’atelier costumes du théâtre.

LE PROGRAMME Cette journée du 7 mai 2016 est placée sous le signe de l’Opéraoké, ce grand karaoké sur des airs d’opéra, qui sera organisé le 18 juin sur le Champ-de-Mars, en partenariat avec la Mairie de Paris. Tous ceux qui aiment chanter peuvent participer à cet événement gratuit. Alors vous aussi, venez chanter avec nous le 18 juin ! En attendant, initiez-vous au chant tout au long de la journée.

EN ACCÈS LIBRE – toute la journée

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER Visite libre des ateliers. Parcours fléché. SELFIE VIDEO Une cabine vidéo d’enregistrement sera à disposition pour chanter des airs d’opéras. Repartez avec un souvenir vidéo de votre expérience. ATELIER MAQUILLAGE Vos enfants pourront profiter de cette journée pour repartir avec un maquillage,

réalisé par une maquilleuse professionnelle du spectacle. SUR INSCRIPTION – sur place le jour même CHANTEZ EN CHŒUR ! Ateliers d'initiation au « chanter ensemble » avec la chef de chant Geneviève Boulestreau, sur les airs de l’Opéraoké. Plusieurs séances vous sont proposées : • 11h-11h30 pour les familles • 14h-15h15 tout public • 15h30-16h pour les familles • 16h-17h30 tout public

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER PETIT HISTORIQUE

Après le terrible incendie de 1887, et alors que la troisième salle Favart est en cours de construction, c’est un autre drame qui touche de près l’Opéra Comique. Le 6 janvier 1894, le feu ravage pour la deuxième fois les entrepôts et les décors de l’Opéra de Paris et de l’Opéra Comique, situés rue Richer dans le 9e arrondissement. Quatre pompiers périssent dans la catastrophe.

L’exiguïté des lieux provoquant l’entassement des décors, l’humidité et la poussière sont mis en cause. Après le sinistre, les médias accusent et réclament des solutions. D’autant plus que ces entrepôts sont situés dans un quartier fortement peuplé, le risque d’incendie est donc un réel danger pour tous les riverains. La décision est prise de déménager.

Le ministère de la Guerre offre deux terrains (les bastions 44 et 45) de l’enceinte fortifiée de Thiers, respectivement à l’Opéra de Paris et à l’Opéra Comique. L’un des avantages est l’absence de voisinage. La construction est confiée à un certain Charles Garnier.

De 1895 à 1898, Charles Garnier, accompagné de Gustave Eiffel, décide d’aménager de façon simple et à moindre coût ces nouveaux ateliers destinés aux peintres, aux serruriers et aux menuisiers. Les façades sont en meulière, agrémentées de pilastres en pierre et d’éléments décoratifs en brique. À cela s’ajoutent les bâtiments de stockage de décors et les ateliers des couturières. Les normes de sécurité modernes permettent de contenir tout départ de feu en 5 minutes.

Si l’ensemble des entrepôts et ateliers sont desservis par le tramway d’Asnières-Opéra en seulement 25 minutes, les décors eux ne peuvent bénéficier de la même facilité de transport. Il faut compter 2h-aller de marche pour apporter un décor.

En 1901, les travaux de clôture sont terminés. En 1958, l’architecte Michel Roux-Spitz rajoute deux édifices en béton armé.

En 1990, les ateliers sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Il s’agit de la seule œuvre à caractère industriel de Charles Garnier qui est aujourd’hui, comme hier, utilisée dans le même but.

En 1999 le ministère de la culture autorise l’Odéon Théâtre de l’Europe à installer une salle de répétition et des ateliers dans un des bâtiments.

En 2003, l’Odéon entreprend une grande phase de travaux de 4 ans et s’installe provisoirement dans un autre bâtiment du boulevard Berthier. Cette salle devient pérenne à partir de 2005.

Aujourd’hui, et pendant les 18 mois de travaux de l’Opéra Comique, les ateliers Berthier permettent d’entreposer une partie du matériel technique, de reconstituer un atelier de costumes pour les spectacles qui continuent à tourner, ainsi qu’à construire des éléments de décors pour les événements et spectacles organisés pendant la fermeture.

L’HISTOIRE DE L’OPÉRA COMIQUE L’Opéra Comique, créé sous le règne de Louis XIV en 1714, est l’une des plus anciennes institutions théâtrales et musicales de France avec l’Opéra de Paris et la Comédie-Française. Son histoire est tour à tour turbulente et prestigieuse jusqu’à son inscription sur la liste des théâtres nationaux en 2005.

Par extension, on appelle opéra-comique le genre de spectacle représenté par l’Opéra Comique. Comique ne signifie pas que le rire est obligatoire mais que les morceaux chantés s’intègrent à du théâtre parlé. L’opéra-comique s’oppose donc à l’opéra, entièrement chanté.

QUELQUES DATES 1714 Une troupe de forains obtient un privilège pour son spectacle, désormais nommé « Opéra Comique ». L’orchestre comprend une douzaine de musiciens. Le public est d’une grande mixité sociale.

1719-1751 Malgré plusieurs longues fermetures dues à la rivalité avec d’autres salles, l’Opéra Comique s’installe dans le paysage théâtral parisien. Son répertoire est publié à partir de 1737. Auteurs et compositeurs commencent à proposer des œuvres originales.

1743 Charles-Simon Favart est régisseur et Noverre maître de ballet de l’Opéra Comique.

1753 Création du premier opéra-comique avec partition entièrement originale : Les Troqueurs de Dauvergne, dans le cadre de la Querelle des Bouffons.

1783 L’Opéra Comique s’installe dans la première Salle Favart (architecte Jean-François Heurtier), bâtie aux frais du duc de Choiseul qui en a vendu le terrain au roi. Inauguration avec des œuvres de Grétry en présence de la reine Marie-Antoinette.

1807 L’Opéra Comique est porté sur la liste des quatre principaux théâtres parisiens et un décret fixe son genre : « comédie ou drame mêlés de couplets, d’ariettes ou de morceaux d’ensemble ».

1840 Deuxième Salle Favart (architecte Louis Charpentier), bâtie sur les ruines de l’incendie de 1838. Inauguration avec Le Pré-aux-clercs d’Hérold.

1864 Suppression des privilèges des théâtres et liberté des genres. L’Opéra Comique connaît de graves difficultés financières, entre autres car il verse un loyer à l’État.

1887 Incendie de la deuxième Salle Favart pendant une représentation (60 morts, 18 blessés). L’Opéra Comique s’installe place du Châtelet.

1898 Inauguration de la troisième Salle Favart (architecte Louis Bernier) en présence du Président de la République Félix Faure.

1932 Faillite. L’Opéra Comique est uni à l’Opéra de Paris sous une direction commune : c’est la Réunion des Théâtres Lyriques Nationaux.

1939 Au sein de la RTLN, l’Opéra Comique devient une succursale de l’Opéra.

1971 Directeur de la RTLN, Rolf Liebermann ferme le théâtre et licencie la troupe.

1978-1989 La Salle Favart est mise à disposition de l’Opéra. Dans ce contexte, recréation d’Atys de Lully par W. Christie et J.-M. Villégier à la Salle Favart en 1987.

1990 L’Opéra Comique retrouve son autonomie et devient une association, successivement dirigée par Thierry Fouquet, Pierre Médecin puis Jérôme Savary.

2005 L’Opéra Comique devient un Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), inscrit sur la liste des théâtres nationaux. Jérôme Deschamps prend la direction du théâtre en 2007.

2015 Olivier Mantei prend la tête de l’Opéra Comique, en même temps qu’une grande phase de travaux de 18 mois est lancée. LES TRAVAUX DE L’OPÉRA COMIQUE Depuis plusieurs années, l’Opéra Comique a fait l’objet de campagnes de restauration et de modernisation successives, concentrées pendant les périodes d’intersaison afin de conserver une activité lyrique. Ce fut le cas par exemple pour la restauration de la couverture du toit, de la verrière et du Foyer, du regroupement des bureaux, de la création d’un ascenseur public accessible aux personnes à mobilité réduite.

La dernière phase de travaux – phase de ventilation et de mise en conformité de la salle – nécessite néanmoins la fermeture totale du théâtre pendant 18 mois. Du 1er juillet 2015 au 31 décembre 2016, le théâtre est mis à nu pour permettre les interventions suivantes :

- mise aux normes de l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite (public et personnel) ; - sécurité et mise en conformité de l’édifice (désenfumage, ventilation, réseau électrique, sécurité incendie…) ; - regroupement des bureaux et optimisation des fonctionnalités (création d’un foyer du personnel) ; - réaménagement du central costumes et du pôle accessoires.

Nous vous proposons de suivre en images sur notre site internet l'actualité des travaux pendant toute la période de fermeture.

Un karaoké sur des airs d’opéra ? C’est l’Opéraoké !

Venez chanter avec nous

le 18 juin à 12h30 sur le Champ-de-Mars

L’Opéra Comique organise, en partenariat avec la Mairie de Paris, un grand karaoké lyrique au pied de la Tour Eiffel. L’idée est de rassembler le plus de participants possible – amateurs, connaisseurs ou chanteurs du dimanche. D’Offenbach à Bizet, les tubes du répertoire seront entonnés en chœur par le public qui suivra les paroles sur les écrans géants. Christophe Grapperon dirigera les musiciens et le chœur accentus sur scène, ainsi que tous les participants qui se tiendront sur la pelouse.

Cela ne se fera pas sans vous !

En attendant le 18 juin,

découvrez les airs, les tutoriels et les paroles sur notre site ou venez aux prochaines répétitions gratuites :

� le samedi 21 mai au Théâtre de la Colline � le dimanche 22 mai aux Arènes de Lutèce

Vous pouvez aussi gagner des places pour la saison 2017

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TOUS À L’OPÉRA ! ATELIERS BERTHIER samedi 7 mai 2016, de 10h30 à 18h

Malgré sa fermeture pour travaux, l’Opéra Comique vous accueille pour cette

10e édition des journées Tous à l’Opéra ! dans ses ateliers du 17e arrondissement

de Paris, à côté du boulevard Berthier. Cet espace habituellement réservé à

l’organisation de répétitions, a été investi pour la période de fermeture, par les

services techniques et l’atelier costumes du théâtre.

LE PROGRAMME Cette journée du 7 mai 2016 est placée sous le signe de l’Opéraoké, ce grand karaoké sur des airs d’opéra, qui sera organisé le 18 juin sur le Champ-de-Mars, en partenariat avec la Mairie de Paris. Tous ceux qui aiment chanter peuvent participer à cet événement gratuit. Alors vous aussi, venez chanter avec nous le 18 juin ! En attendant, initiez-vous au chant tout au long de la journée.

EN ACCÈS LIBRE – toute la journée

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER Visite libre des ateliers. Parcours fléché. SELFIE VIDEO Une cabine vidéo d’enregistrement sera à disposition pour chanter des airs d’opéras. Repartez avec un souvenir vidéo de votre expérience. ATELIER MAQUILLAGE Vos enfants pourront profiter de cette journée pour repartir avec un maquillage,

réalisé par une maquilleuse professionnelle du spectacle. SUR INSCRIPTION – sur place le jour même CHANTEZ EN CHŒUR ! Ateliers d'initiation au « chanter ensemble » avec la chef de chant Geneviève Boulestreau, sur les airs de l’Opéraoké. Plusieurs séances vous sont proposées : • 11h-11h30 pour les familles • 14h-15h15 tout public • 15h30-16h pour les familles • 16h-17h30 tout public

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER PETIT HISTORIQUE

Après le terrible incendie de 1887, et alors que la troisième salle Favart est en cours de construction, c’est un autre drame qui touche de près l’Opéra Comique. Le 6 janvier 1894, le feu ravage pour la deuxième fois les entrepôts et les décors de l’Opéra de Paris et de l’Opéra Comique, situés rue Richer dans le 9e arrondissement. Quatre pompiers périssent dans la catastrophe.

L’exiguïté des lieux provoquant l’entassement des décors, l’humidité et la poussière sont mis en cause. Après le sinistre, les médias accusent et réclament des solutions. D’autant plus que ces entrepôts sont situés dans un quartier fortement peuplé, le risque d’incendie est donc un réel danger pour tous les riverains. La décision est prise de déménager.

Le ministère de la Guerre offre deux terrains (les bastions 44 et 45) de l’enceinte fortifiée de Thiers, respectivement à l’Opéra de Paris et à l’Opéra Comique. L’un des avantages est l’absence de voisinage. La construction est confiée à un certain Charles Garnier.

De 1895 à 1898, Charles Garnier, accompagné de Gustave Eiffel, décide d’aménager de façon simple et à moindre coût ces nouveaux ateliers destinés aux peintres, aux serruriers et aux menuisiers. Les façades sont en meulière, agrémentées de pilastres en pierre et d’éléments décoratifs en brique. À cela s’ajoutent les bâtiments de stockage de décors et les ateliers des couturières. Les normes de sécurité modernes permettent de contenir tout départ de feu en 5 minutes.

Si l’ensemble des entrepôts et ateliers sont desservis par le tramway d’Asnières-Opéra en seulement 25 minutes, les décors eux ne peuvent bénéficier de la même facilité de transport. Il faut compter 2h-aller de marche pour apporter un décor.

En 1901, les travaux de clôture sont terminés. En 1958, l’architecte Michel Roux-Spitz rajoute deux édifices en béton armé.

En 1990, les ateliers sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Il s’agit de la seule œuvre à caractère industriel de Charles Garnier qui est aujourd’hui, comme hier, utilisée dans le même but.

En 1999 le ministère de la culture autorise l’Odéon Théâtre de l’Europe à installer une salle de répétition et des ateliers dans un des bâtiments.

En 2003, l’Odéon entreprend une grande phase de travaux de 4 ans et s’installe provisoirement dans un autre bâtiment du boulevard Berthier. Cette salle devient pérenne à partir de 2005.

Aujourd’hui, et pendant les 18 mois de travaux de l’Opéra Comique, les ateliers Berthier permettent d’entreposer une partie du matériel technique, de reconstituer un atelier de costumes pour les spectacles qui continuent à tourner, ainsi qu’à construire des éléments de décors pour les événements et spectacles organisés pendant la fermeture.

L’HISTOIRE DE L’OPÉRA COMIQUE L’Opéra Comique, créé sous le règne de Louis XIV en 1714, est l’une des plus anciennes institutions théâtrales et musicales de France avec l’Opéra de Paris et la Comédie-Française. Son histoire est tour à tour turbulente et prestigieuse jusqu’à son inscription sur la liste des théâtres nationaux en 2005.

Par extension, on appelle opéra-comique le genre de spectacle représenté par l’Opéra Comique. Comique ne signifie pas que le rire est obligatoire mais que les morceaux chantés s’intègrent à du théâtre parlé. L’opéra-comique s’oppose donc à l’opéra, entièrement chanté.

QUELQUES DATES 1714 Une troupe de forains obtient un privilège pour son spectacle, désormais nommé « Opéra Comique ». L’orchestre comprend une douzaine de musiciens. Le public est d’une grande mixité sociale.

1719-1751 Malgré plusieurs longues fermetures dues à la rivalité avec d’autres salles, l’Opéra Comique s’installe dans le paysage théâtral parisien. Son répertoire est publié à partir de 1737. Auteurs et compositeurs commencent à proposer des œuvres originales.

1743 Charles-Simon Favart est régisseur et Noverre maître de ballet de l’Opéra Comique.

1753 Création du premier opéra-comique avec partition entièrement originale : Les Troqueurs de Dauvergne, dans le cadre de la Querelle des Bouffons.

1783 L’Opéra Comique s’installe dans la première Salle Favart (architecte Jean-François Heurtier), bâtie aux frais du duc de Choiseul qui en a vendu le terrain au roi. Inauguration avec des œuvres de Grétry en présence de la reine Marie-Antoinette.

1807 L’Opéra Comique est porté sur la liste des quatre principaux théâtres parisiens et un décret fixe son genre : « comédie ou drame mêlés de couplets, d’ariettes ou de morceaux d’ensemble ».

1840 Deuxième Salle Favart (architecte Louis Charpentier), bâtie sur les ruines de l’incendie de 1838. Inauguration avec Le Pré-aux-clercs d’Hérold.

1864 Suppression des privilèges des théâtres et liberté des genres. L’Opéra Comique connaît de graves difficultés financières, entre autres car il verse un loyer à l’État.

1887 Incendie de la deuxième Salle Favart pendant une représentation (60 morts, 18 blessés). L’Opéra Comique s’installe place du Châtelet.

1898 Inauguration de la troisième Salle Favart (architecte Louis Bernier) en présence du Président de la République Félix Faure.

1932 Faillite. L’Opéra Comique est uni à l’Opéra de Paris sous une direction commune : c’est la Réunion des Théâtres Lyriques Nationaux.

1939 Au sein de la RTLN, l’Opéra Comique devient une succursale de l’Opéra.

1971 Directeur de la RTLN, Rolf Liebermann ferme le théâtre et licencie la troupe.

1978-1989 La Salle Favart est mise à disposition de l’Opéra. Dans ce contexte, recréation d’Atys de Lully par W. Christie et J.-M. Villégier à la Salle Favart en 1987.

1990 L’Opéra Comique retrouve son autonomie et devient une association, successivement dirigée par Thierry Fouquet, Pierre Médecin puis Jérôme Savary.

2005 L’Opéra Comique devient un Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), inscrit sur la liste des théâtres nationaux. Jérôme Deschamps prend la direction du théâtre en 2007.

2015 Olivier Mantei prend la tête de l’Opéra Comique, en même temps qu’une grande phase de travaux de 18 mois est lancée. LES TRAVAUX DE L’OPÉRA COMIQUE Depuis plusieurs années, l’Opéra Comique a fait l’objet de campagnes de restauration et de modernisation successives, concentrées pendant les périodes d’intersaison afin de conserver une activité lyrique. Ce fut le cas par exemple pour la restauration de la couverture du toit, de la verrière et du Foyer, du regroupement des bureaux, de la création d’un ascenseur public accessible aux personnes à mobilité réduite.

La dernière phase de travaux – phase de ventilation et de mise en conformité de la salle – nécessite néanmoins la fermeture totale du théâtre pendant 18 mois. Du 1er juillet 2015 au 31 décembre 2016, le théâtre est mis à nu pour permettre les interventions suivantes :

- mise aux normes de l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite (public et personnel) ; - sécurité et mise en conformité de l’édifice (désenfumage, ventilation, réseau électrique, sécurité incendie…) ; - regroupement des bureaux et optimisation des fonctionnalités (création d’un foyer du personnel) ; - réaménagement du central costumes et du pôle accessoires.

Nous vous proposons de suivre en images sur notre site internet l'actualité des travaux pendant toute la période de fermeture.

Un karaoké sur des airs d’opéra ? C’est l’Opéraoké !

Venez chanter avec nous

le 18 juin à 12h30 sur le Champ-de-Mars

L’Opéra Comique organise, en partenariat avec la Mairie de Paris, un grand karaoké lyrique au pied de la Tour Eiffel. L’idée est de rassembler le plus de participants possible – amateurs, connaisseurs ou chanteurs du dimanche. D’Offenbach à Bizet, les tubes du répertoire seront entonnés en chœur par le public qui suivra les paroles sur les écrans géants. Christophe Grapperon dirigera les musiciens et le chœur accentus sur scène, ainsi que tous les participants qui se tiendront sur la pelouse.

Cela ne se fera pas sans vous !

En attendant le 18 juin,

découvrez les airs, les tutoriels et les paroles sur notre site ou venez aux prochaines répétitions gratuites :

� le samedi 21 mai au Théâtre de la Colline � le dimanche 22 mai aux Arènes de Lutèce

Vous pouvez aussi gagner des places pour la saison 2017

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TOUS À L’OPÉRA ! ATELIERS BERTHIER samedi 7 mai 2016, de 10h30 à 18h

Malgré sa fermeture pour travaux, l’Opéra Comique vous accueille pour cette

10e édition des journées Tous à l’Opéra ! dans ses ateliers du 17e arrondissement

de Paris, à côté du boulevard Berthier. Cet espace habituellement réservé à

l’organisation de répétitions, a été investi pour la période de fermeture, par les

services techniques et l’atelier costumes du théâtre.

LE PROGRAMME Cette journée du 7 mai 2016 est placée sous le signe de l’Opéraoké, ce grand karaoké sur des airs d’opéra, qui sera organisé le 18 juin sur le Champ-de-Mars, en partenariat avec la Mairie de Paris. Tous ceux qui aiment chanter peuvent participer à cet événement gratuit. Alors vous aussi, venez chanter avec nous le 18 juin ! En attendant, initiez-vous au chant tout au long de la journée.

EN ACCÈS LIBRE – toute la journée

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER Visite libre des ateliers. Parcours fléché. SELFIE VIDEO Une cabine vidéo d’enregistrement sera à disposition pour chanter des airs d’opéras. Repartez avec un souvenir vidéo de votre expérience. ATELIER MAQUILLAGE Vos enfants pourront profiter de cette journée pour repartir avec un maquillage,

réalisé par une maquilleuse professionnelle du spectacle. SUR INSCRIPTION – sur place le jour même CHANTEZ EN CHŒUR ! Ateliers d'initiation au « chanter ensemble » avec la chef de chant Geneviève Boulestreau, sur les airs de l’Opéraoké. Plusieurs séances vous sont proposées : • 11h-11h30 pour les familles • 14h-15h15 tout public • 15h30-16h pour les familles • 16h-17h30 tout public

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER PETIT HISTORIQUE

Après le terrible incendie de 1887, et alors que la troisième salle Favart est en cours de construction, c’est un autre drame qui touche de près l’Opéra Comique. Le 6 janvier 1894, le feu ravage pour la deuxième fois les entrepôts et les décors de l’Opéra de Paris et de l’Opéra Comique, situés rue Richer dans le 9e arrondissement. Quatre pompiers périssent dans la catastrophe.

L’exiguïté des lieux provoquant l’entassement des décors, l’humidité et la poussière sont mis en cause. Après le sinistre, les médias accusent et réclament des solutions. D’autant plus que ces entrepôts sont situés dans un quartier fortement peuplé, le risque d’incendie est donc un réel danger pour tous les riverains. La décision est prise de déménager.

Le ministère de la Guerre offre deux terrains (les bastions 44 et 45) de l’enceinte fortifiée de Thiers, respectivement à l’Opéra de Paris et à l’Opéra Comique. L’un des avantages est l’absence de voisinage. La construction est confiée à un certain Charles Garnier.

De 1895 à 1898, Charles Garnier, accompagné de Gustave Eiffel, décide d’aménager de façon simple et à moindre coût ces nouveaux ateliers destinés aux peintres, aux serruriers et aux menuisiers. Les façades sont en meulière, agrémentées de pilastres en pierre et d’éléments décoratifs en brique. À cela s’ajoutent les bâtiments de stockage de décors et les ateliers des couturières. Les normes de sécurité modernes permettent de contenir tout départ de feu en 5 minutes.

Si l’ensemble des entrepôts et ateliers sont desservis par le tramway d’Asnières-Opéra en seulement 25 minutes, les décors eux ne peuvent bénéficier de la même facilité de transport. Il faut compter 2h-aller de marche pour apporter un décor.

En 1901, les travaux de clôture sont terminés. En 1958, l’architecte Michel Roux-Spitz rajoute deux édifices en béton armé.

En 1990, les ateliers sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Il s’agit de la seule œuvre à caractère industriel de Charles Garnier qui est aujourd’hui, comme hier, utilisée dans le même but.

En 1999 le ministère de la culture autorise l’Odéon Théâtre de l’Europe à installer une salle de répétition et des ateliers dans un des bâtiments.

En 2003, l’Odéon entreprend une grande phase de travaux de 4 ans et s’installe provisoirement dans un autre bâtiment du boulevard Berthier. Cette salle devient pérenne à partir de 2005.

Aujourd’hui, et pendant les 18 mois de travaux de l’Opéra Comique, les ateliers Berthier permettent d’entreposer une partie du matériel technique, de reconstituer un atelier de costumes pour les spectacles qui continuent à tourner, ainsi qu’à construire des éléments de décors pour les événements et spectacles organisés pendant la fermeture.

L’HISTOIRE DE L’OPÉRA COMIQUE L’Opéra Comique, créé sous le règne de Louis XIV en 1714, est l’une des plus anciennes institutions théâtrales et musicales de France avec l’Opéra de Paris et la Comédie-Française. Son histoire est tour à tour turbulente et prestigieuse jusqu’à son inscription sur la liste des théâtres nationaux en 2005.

Par extension, on appelle opéra-comique le genre de spectacle représenté par l’Opéra Comique. Comique ne signifie pas que le rire est obligatoire mais que les morceaux chantés s’intègrent à du théâtre parlé. L’opéra-comique s’oppose donc à l’opéra, entièrement chanté.

QUELQUES DATES 1714 Une troupe de forains obtient un privilège pour son spectacle, désormais nommé « Opéra Comique ». L’orchestre comprend une douzaine de musiciens. Le public est d’une grande mixité sociale.

1719-1751 Malgré plusieurs longues fermetures dues à la rivalité avec d’autres salles, l’Opéra Comique s’installe dans le paysage théâtral parisien. Son répertoire est publié à partir de 1737. Auteurs et compositeurs commencent à proposer des œuvres originales.

1743 Charles-Simon Favart est régisseur et Noverre maître de ballet de l’Opéra Comique.

1753 Création du premier opéra-comique avec partition entièrement originale : Les Troqueurs de Dauvergne, dans le cadre de la Querelle des Bouffons.

1783 L’Opéra Comique s’installe dans la première Salle Favart (architecte Jean-François Heurtier), bâtie aux frais du duc de Choiseul qui en a vendu le terrain au roi. Inauguration avec des œuvres de Grétry en présence de la reine Marie-Antoinette.

1807 L’Opéra Comique est porté sur la liste des quatre principaux théâtres parisiens et un décret fixe son genre : « comédie ou drame mêlés de couplets, d’ariettes ou de morceaux d’ensemble ».

1840 Deuxième Salle Favart (architecte Louis Charpentier), bâtie sur les ruines de l’incendie de 1838. Inauguration avec Le Pré-aux-clercs d’Hérold.

1864 Suppression des privilèges des théâtres et liberté des genres. L’Opéra Comique connaît de graves difficultés financières, entre autres car il verse un loyer à l’État.

1887 Incendie de la deuxième Salle Favart pendant une représentation (60 morts, 18 blessés). L’Opéra Comique s’installe place du Châtelet.

1898 Inauguration de la troisième Salle Favart (architecte Louis Bernier) en présence du Président de la République Félix Faure.

1932 Faillite. L’Opéra Comique est uni à l’Opéra de Paris sous une direction commune : c’est la Réunion des Théâtres Lyriques Nationaux.

1939 Au sein de la RTLN, l’Opéra Comique devient une succursale de l’Opéra.

1971 Directeur de la RTLN, Rolf Liebermann ferme le théâtre et licencie la troupe.

1978-1989 La Salle Favart est mise à disposition de l’Opéra. Dans ce contexte, recréation d’Atys de Lully par W. Christie et J.-M. Villégier à la Salle Favart en 1987.

1990 L’Opéra Comique retrouve son autonomie et devient une association, successivement dirigée par Thierry Fouquet, Pierre Médecin puis Jérôme Savary.

2005 L’Opéra Comique devient un Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), inscrit sur la liste des théâtres nationaux. Jérôme Deschamps prend la direction du théâtre en 2007.

2015 Olivier Mantei prend la tête de l’Opéra Comique, en même temps qu’une grande phase de travaux de 18 mois est lancée. LES TRAVAUX DE L’OPÉRA COMIQUE Depuis plusieurs années, l’Opéra Comique a fait l’objet de campagnes de restauration et de modernisation successives, concentrées pendant les périodes d’intersaison afin de conserver une activité lyrique. Ce fut le cas par exemple pour la restauration de la couverture du toit, de la verrière et du Foyer, du regroupement des bureaux, de la création d’un ascenseur public accessible aux personnes à mobilité réduite.

La dernière phase de travaux – phase de ventilation et de mise en conformité de la salle – nécessite néanmoins la fermeture totale du théâtre pendant 18 mois. Du 1er juillet 2015 au 31 décembre 2016, le théâtre est mis à nu pour permettre les interventions suivantes :

- mise aux normes de l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite (public et personnel) ; - sécurité et mise en conformité de l’édifice (désenfumage, ventilation, réseau électrique, sécurité incendie…) ; - regroupement des bureaux et optimisation des fonctionnalités (création d’un foyer du personnel) ; - réaménagement du central costumes et du pôle accessoires.

Nous vous proposons de suivre en images sur notre site internet l'actualité des travaux pendant toute la période de fermeture.

Un karaoké sur des airs d’opéra ? C’est l’Opéraoké !

Venez chanter avec nous

le 18 juin à 12h30 sur le Champ-de-Mars

L’Opéra Comique organise, en partenariat avec la Mairie de Paris, un grand karaoké lyrique au pied de la Tour Eiffel. L’idée est de rassembler le plus de participants possible – amateurs, connaisseurs ou chanteurs du dimanche. D’Offenbach à Bizet, les tubes du répertoire seront entonnés en chœur par le public qui suivra les paroles sur les écrans géants. Christophe Grapperon dirigera les musiciens et le chœur accentus sur scène, ainsi que tous les participants qui se tiendront sur la pelouse.

Cela ne se fera pas sans vous !

En attendant le 18 juin,

découvrez les airs, les tutoriels et les paroles sur notre site ou venez aux prochaines répétitions gratuites :

� le samedi 21 mai au Théâtre de la Colline � le dimanche 22 mai aux Arènes de Lutèce

Vous pouvez aussi gagner des places pour la saison 2017

en nous envoyant vos vidéos de chant à operaoke@opera-comique.com

ou en nous citant sur les réseaux sociaux avec #SelfieOperaoke

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TOUS À L’OPÉRA ! ATELIERS BERTHIER samedi 7 mai 2016, de 10h30 à 18h

Malgré sa fermeture pour travaux, l’Opéra Comique vous accueille pour cette

10e édition des journées Tous à l’Opéra ! dans ses ateliers du 17e arrondissement

de Paris, à côté du boulevard Berthier. Cet espace habituellement réservé à

l’organisation de répétitions, a été investi pour la période de fermeture, par les

services techniques et l’atelier costumes du théâtre.

LE PROGRAMME Cette journée du 7 mai 2016 est placée sous le signe de l’Opéraoké, ce grand karaoké sur des airs d’opéra, qui sera organisé le 18 juin sur le Champ-de-Mars, en partenariat avec la Mairie de Paris. Tous ceux qui aiment chanter peuvent participer à cet événement gratuit. Alors vous aussi, venez chanter avec nous le 18 juin ! En attendant, initiez-vous au chant tout au long de la journée.

EN ACCÈS LIBRE – toute la journée

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER Visite libre des ateliers. Parcours fléché. SELFIE VIDEO Une cabine vidéo d’enregistrement sera à disposition pour chanter des airs d’opéras. Repartez avec un souvenir vidéo de votre expérience. ATELIER MAQUILLAGE Vos enfants pourront profiter de cette journée pour repartir avec un maquillage,

réalisé par une maquilleuse professionnelle du spectacle. SUR INSCRIPTION – sur place le jour même CHANTEZ EN CHŒUR ! Ateliers d'initiation au « chanter ensemble » avec la chef de chant Geneviève Boulestreau, sur les airs de l’Opéraoké. Plusieurs séances vous sont proposées : • 11h-11h30 pour les familles • 14h-15h15 tout public • 15h30-16h pour les familles • 16h-17h30 tout public

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER PETIT HISTORIQUE

Après le terrible incendie de 1887, et alors que la troisième salle Favart est en cours de construction, c’est un autre drame qui touche de près l’Opéra Comique. Le 6 janvier 1894, le feu ravage pour la deuxième fois les entrepôts et les décors de l’Opéra de Paris et de l’Opéra Comique, situés rue Richer dans le 9e arrondissement. Quatre pompiers périssent dans la catastrophe.

L’exiguïté des lieux provoquant l’entassement des décors, l’humidité et la poussière sont mis en cause. Après le sinistre, les médias accusent et réclament des solutions. D’autant plus que ces entrepôts sont situés dans un quartier fortement peuplé, le risque d’incendie est donc un réel danger pour tous les riverains. La décision est prise de déménager.

Le ministère de la Guerre offre deux terrains (les bastions 44 et 45) de l’enceinte fortifiée de Thiers, respectivement à l’Opéra de Paris et à l’Opéra Comique. L’un des avantages est l’absence de voisinage. La construction est confiée à un certain Charles Garnier.

De 1895 à 1898, Charles Garnier, accompagné de Gustave Eiffel, décide d’aménager de façon simple et à moindre coût ces nouveaux ateliers destinés aux peintres, aux serruriers et aux menuisiers. Les façades sont en meulière, agrémentées de pilastres en pierre et d’éléments décoratifs en brique. À cela s’ajoutent les bâtiments de stockage de décors et les ateliers des couturières. Les normes de sécurité modernes permettent de contenir tout départ de feu en 5 minutes.

Si l’ensemble des entrepôts et ateliers sont desservis par le tramway d’Asnières-Opéra en seulement 25 minutes, les décors eux ne peuvent bénéficier de la même facilité de transport. Il faut compter 2h-aller de marche pour apporter un décor.

En 1901, les travaux de clôture sont terminés. En 1958, l’architecte Michel Roux-Spitz rajoute deux édifices en béton armé.

En 1990, les ateliers sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Il s’agit de la seule œuvre à caractère industriel de Charles Garnier qui est aujourd’hui, comme hier, utilisée dans le même but.

En 1999 le ministère de la culture autorise l’Odéon Théâtre de l’Europe à installer une salle de répétition et des ateliers dans un des bâtiments.

En 2003, l’Odéon entreprend une grande phase de travaux de 4 ans et s’installe provisoirement dans un autre bâtiment du boulevard Berthier. Cette salle devient pérenne à partir de 2005.

Aujourd’hui, et pendant les 18 mois de travaux de l’Opéra Comique, les ateliers Berthier permettent d’entreposer une partie du matériel technique, de reconstituer un atelier de costumes pour les spectacles qui continuent à tourner, ainsi qu’à construire des éléments de décors pour les événements et spectacles organisés pendant la fermeture.

L’HISTOIRE DE L’OPÉRA COMIQUE L’Opéra Comique, créé sous le règne de Louis XIV en 1714, est l’une des plus anciennes institutions théâtrales et musicales de France avec l’Opéra de Paris et la Comédie-Française. Son histoire est tour à tour turbulente et prestigieuse jusqu’à son inscription sur la liste des théâtres nationaux en 2005.

Par extension, on appelle opéra-comique le genre de spectacle représenté par l’Opéra Comique. Comique ne signifie pas que le rire est obligatoire mais que les morceaux chantés s’intègrent à du théâtre parlé. L’opéra-comique s’oppose donc à l’opéra, entièrement chanté.

QUELQUES DATES 1714 Une troupe de forains obtient un privilège pour son spectacle, désormais nommé « Opéra Comique ». L’orchestre comprend une douzaine de musiciens. Le public est d’une grande mixité sociale.

1719-1751 Malgré plusieurs longues fermetures dues à la rivalité avec d’autres salles, l’Opéra Comique s’installe dans le paysage théâtral parisien. Son répertoire est publié à partir de 1737. Auteurs et compositeurs commencent à proposer des œuvres originales.

1743 Charles-Simon Favart est régisseur et Noverre maître de ballet de l’Opéra Comique.

1753 Création du premier opéra-comique avec partition entièrement originale : Les Troqueurs de Dauvergne, dans le cadre de la Querelle des Bouffons.

1783 L’Opéra Comique s’installe dans la première Salle Favart (architecte Jean-François Heurtier), bâtie aux frais du duc de Choiseul qui en a vendu le terrain au roi. Inauguration avec des œuvres de Grétry en présence de la reine Marie-Antoinette.

1807 L’Opéra Comique est porté sur la liste des quatre principaux théâtres parisiens et un décret fixe son genre : « comédie ou drame mêlés de couplets, d’ariettes ou de morceaux d’ensemble ».

1840 Deuxième Salle Favart (architecte Louis Charpentier), bâtie sur les ruines de l’incendie de 1838. Inauguration avec Le Pré-aux-clercs d’Hérold.

1864 Suppression des privilèges des théâtres et liberté des genres. L’Opéra Comique connaît de graves difficultés financières, entre autres car il verse un loyer à l’État.

1887 Incendie de la deuxième Salle Favart pendant une représentation (60 morts, 18 blessés). L’Opéra Comique s’installe place du Châtelet.

1898 Inauguration de la troisième Salle Favart (architecte Louis Bernier) en présence du Président de la République Félix Faure.

1932 Faillite. L’Opéra Comique est uni à l’Opéra de Paris sous une direction commune : c’est la Réunion des Théâtres Lyriques Nationaux.

1939 Au sein de la RTLN, l’Opéra Comique devient une succursale de l’Opéra.

1971 Directeur de la RTLN, Rolf Liebermann ferme le théâtre et licencie la troupe.

1978-1989 La Salle Favart est mise à disposition de l’Opéra. Dans ce contexte, recréation d’Atys de Lully par W. Christie et J.-M. Villégier à la Salle Favart en 1987.

1990 L’Opéra Comique retrouve son autonomie et devient une association, successivement dirigée par Thierry Fouquet, Pierre Médecin puis Jérôme Savary.

2005 L’Opéra Comique devient un Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), inscrit sur la liste des théâtres nationaux. Jérôme Deschamps prend la direction du théâtre en 2007.

2015 Olivier Mantei prend la tête de l’Opéra Comique, en même temps qu’une grande phase de travaux de 18 mois est lancée. LES TRAVAUX DE L’OPÉRA COMIQUE Depuis plusieurs années, l’Opéra Comique a fait l’objet de campagnes de restauration et de modernisation successives, concentrées pendant les périodes d’intersaison afin de conserver une activité lyrique. Ce fut le cas par exemple pour la restauration de la couverture du toit, de la verrière et du Foyer, du regroupement des bureaux, de la création d’un ascenseur public accessible aux personnes à mobilité réduite.

La dernière phase de travaux – phase de ventilation et de mise en conformité de la salle – nécessite néanmoins la fermeture totale du théâtre pendant 18 mois. Du 1er juillet 2015 au 31 décembre 2016, le théâtre est mis à nu pour permettre les interventions suivantes :

- mise aux normes de l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite (public et personnel) ; - sécurité et mise en conformité de l’édifice (désenfumage, ventilation, réseau électrique, sécurité incendie…) ; - regroupement des bureaux et optimisation des fonctionnalités (création d’un foyer du personnel) ; - réaménagement du central costumes et du pôle accessoires.

Nous vous proposons de suivre en images sur notre site internet l'actualité des travaux pendant toute la période de fermeture.

Un karaoké sur des airs d’opéra ? C’est l’Opéraoké !

Venez chanter avec nous

le 18 juin à 12h30 sur le Champ-de-Mars

L’Opéra Comique organise, en partenariat avec la Mairie de Paris, un grand karaoké lyrique au pied de la Tour Eiffel. L’idée est de rassembler le plus de participants possible – amateurs, connaisseurs ou chanteurs du dimanche. D’Offenbach à Bizet, les tubes du répertoire seront entonnés en chœur par le public qui suivra les paroles sur les écrans géants. Christophe Grapperon dirigera les musiciens et le chœur accentus sur scène, ainsi que tous les participants qui se tiendront sur la pelouse.

Cela ne se fera pas sans vous !

En attendant le 18 juin,

découvrez les airs, les tutoriels et les paroles sur notre site ou venez aux prochaines répétitions gratuites :

� le samedi 21 mai au Théâtre de la Colline � le dimanche 22 mai aux Arènes de Lutèce

Vous pouvez aussi gagner des places pour la saison 2017

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TOUS À L’OPÉRA ! ATELIERS BERTHIER samedi 7 mai 2016, de 10h30 à 18h

Malgré sa fermeture pour travaux, l’Opéra Comique vous accueille pour cette

10e édition des journées Tous à l’Opéra ! dans ses ateliers du 17e arrondissement

de Paris, à côté du boulevard Berthier. Cet espace habituellement réservé à

l’organisation de répétitions, a été investi pour la période de fermeture, par les

services techniques et l’atelier costumes du théâtre.

LE PROGRAMME Cette journée du 7 mai 2016 est placée sous le signe de l’Opéraoké, ce grand karaoké sur des airs d’opéra, qui sera organisé le 18 juin sur le Champ-de-Mars, en partenariat avec la Mairie de Paris. Tous ceux qui aiment chanter peuvent participer à cet événement gratuit. Alors vous aussi, venez chanter avec nous le 18 juin ! En attendant, initiez-vous au chant tout au long de la journée.

EN ACCÈS LIBRE – toute la journée

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER Visite libre des ateliers. Parcours fléché. SELFIE VIDEO Une cabine vidéo d’enregistrement sera à disposition pour chanter des airs d’opéras. Repartez avec un souvenir vidéo de votre expérience. ATELIER MAQUILLAGE Vos enfants pourront profiter de cette journée pour repartir avec un maquillage,

réalisé par une maquilleuse professionnelle du spectacle. SUR INSCRIPTION – sur place le jour même CHANTEZ EN CHŒUR ! Ateliers d'initiation au « chanter ensemble » avec la chef de chant Geneviève Boulestreau, sur les airs de l’Opéraoké. Plusieurs séances vous sont proposées : • 11h-11h30 pour les familles • 14h-15h15 tout public • 15h30-16h pour les familles • 16h-17h30 tout public

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER PETIT HISTORIQUE

Après le terrible incendie de 1887, et alors que la troisième salle Favart est en cours de construction, c’est un autre drame qui touche de près l’Opéra Comique. Le 6 janvier 1894, le feu ravage pour la deuxième fois les entrepôts et les décors de l’Opéra de Paris et de l’Opéra Comique, situés rue Richer dans le 9e arrondissement. Quatre pompiers périssent dans la catastrophe.

L’exiguïté des lieux provoquant l’entassement des décors, l’humidité et la poussière sont mis en cause. Après le sinistre, les médias accusent et réclament des solutions. D’autant plus que ces entrepôts sont situés dans un quartier fortement peuplé, le risque d’incendie est donc un réel danger pour tous les riverains. La décision est prise de déménager.

Le ministère de la Guerre offre deux terrains (les bastions 44 et 45) de l’enceinte fortifiée de Thiers, respectivement à l’Opéra de Paris et à l’Opéra Comique. L’un des avantages est l’absence de voisinage. La construction est confiée à un certain Charles Garnier.

De 1895 à 1898, Charles Garnier, accompagné de Gustave Eiffel, décide d’aménager de façon simple et à moindre coût ces nouveaux ateliers destinés aux peintres, aux serruriers et aux menuisiers. Les façades sont en meulière, agrémentées de pilastres en pierre et d’éléments décoratifs en brique. À cela s’ajoutent les bâtiments de stockage de décors et les ateliers des couturières. Les normes de sécurité modernes permettent de contenir tout départ de feu en 5 minutes.

Si l’ensemble des entrepôts et ateliers sont desservis par le tramway d’Asnières-Opéra en seulement 25 minutes, les décors eux ne peuvent bénéficier de la même facilité de transport. Il faut compter 2h-aller de marche pour apporter un décor.

En 1901, les travaux de clôture sont terminés. En 1958, l’architecte Michel Roux-Spitz rajoute deux édifices en béton armé.

En 1990, les ateliers sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Il s’agit de la seule œuvre à caractère industriel de Charles Garnier qui est aujourd’hui, comme hier, utilisée dans le même but.

En 1999 le ministère de la culture autorise l’Odéon Théâtre de l’Europe à installer une salle de répétition et des ateliers dans un des bâtiments.

En 2003, l’Odéon entreprend une grande phase de travaux de 4 ans et s’installe provisoirement dans un autre bâtiment du boulevard Berthier. Cette salle devient pérenne à partir de 2005.

Aujourd’hui, et pendant les 18 mois de travaux de l’Opéra Comique, les ateliers Berthier permettent d’entreposer une partie du matériel technique, de reconstituer un atelier de costumes pour les spectacles qui continuent à tourner, ainsi qu’à construire des éléments de décors pour les événements et spectacles organisés pendant la fermeture.

L’HISTOIRE DE L’OPÉRA COMIQUE L’Opéra Comique, créé sous le règne de Louis XIV en 1714, est l’une des plus anciennes institutions théâtrales et musicales de France avec l’Opéra de Paris et la Comédie-Française. Son histoire est tour à tour turbulente et prestigieuse jusqu’à son inscription sur la liste des théâtres nationaux en 2005.

Par extension, on appelle opéra-comique le genre de spectacle représenté par l’Opéra Comique. Comique ne signifie pas que le rire est obligatoire mais que les morceaux chantés s’intègrent à du théâtre parlé. L’opéra-comique s’oppose donc à l’opéra, entièrement chanté.

QUELQUES DATES 1714 Une troupe de forains obtient un privilège pour son spectacle, désormais nommé « Opéra Comique ». L’orchestre comprend une douzaine de musiciens. Le public est d’une grande mixité sociale.

1719-1751 Malgré plusieurs longues fermetures dues à la rivalité avec d’autres salles, l’Opéra Comique s’installe dans le paysage théâtral parisien. Son répertoire est publié à partir de 1737. Auteurs et compositeurs commencent à proposer des œuvres originales.

1743 Charles-Simon Favart est régisseur et Noverre maître de ballet de l’Opéra Comique.

1753 Création du premier opéra-comique avec partition entièrement originale : Les Troqueurs de Dauvergne, dans le cadre de la Querelle des Bouffons.

1783 L’Opéra Comique s’installe dans la première Salle Favart (architecte Jean-François Heurtier), bâtie aux frais du duc de Choiseul qui en a vendu le terrain au roi. Inauguration avec des œuvres de Grétry en présence de la reine Marie-Antoinette.

1807 L’Opéra Comique est porté sur la liste des quatre principaux théâtres parisiens et un décret fixe son genre : « comédie ou drame mêlés de couplets, d’ariettes ou de morceaux d’ensemble ».

1840 Deuxième Salle Favart (architecte Louis Charpentier), bâtie sur les ruines de l’incendie de 1838. Inauguration avec Le Pré-aux-clercs d’Hérold.

1864 Suppression des privilèges des théâtres et liberté des genres. L’Opéra Comique connaît de graves difficultés financières, entre autres car il verse un loyer à l’État.

1887 Incendie de la deuxième Salle Favart pendant une représentation (60 morts, 18 blessés). L’Opéra Comique s’installe place du Châtelet.

1898 Inauguration de la troisième Salle Favart (architecte Louis Bernier) en présence du Président de la République Félix Faure.

1932 Faillite. L’Opéra Comique est uni à l’Opéra de Paris sous une direction commune : c’est la Réunion des Théâtres Lyriques Nationaux.

1939 Au sein de la RTLN, l’Opéra Comique devient une succursale de l’Opéra.

1971 Directeur de la RTLN, Rolf Liebermann ferme le théâtre et licencie la troupe.

1978-1989 La Salle Favart est mise à disposition de l’Opéra. Dans ce contexte, recréation d’Atys de Lully par W. Christie et J.-M. Villégier à la Salle Favart en 1987.

1990 L’Opéra Comique retrouve son autonomie et devient une association, successivement dirigée par Thierry Fouquet, Pierre Médecin puis Jérôme Savary.

2005 L’Opéra Comique devient un Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), inscrit sur la liste des théâtres nationaux. Jérôme Deschamps prend la direction du théâtre en 2007.

2015 Olivier Mantei prend la tête de l’Opéra Comique, en même temps qu’une grande phase de travaux de 18 mois est lancée. LES TRAVAUX DE L’OPÉRA COMIQUE Depuis plusieurs années, l’Opéra Comique a fait l’objet de campagnes de restauration et de modernisation successives, concentrées pendant les périodes d’intersaison afin de conserver une activité lyrique. Ce fut le cas par exemple pour la restauration de la couverture du toit, de la verrière et du Foyer, du regroupement des bureaux, de la création d’un ascenseur public accessible aux personnes à mobilité réduite.

La dernière phase de travaux – phase de ventilation et de mise en conformité de la salle – nécessite néanmoins la fermeture totale du théâtre pendant 18 mois. Du 1er juillet 2015 au 31 décembre 2016, le théâtre est mis à nu pour permettre les interventions suivantes :

- mise aux normes de l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite (public et personnel) ; - sécurité et mise en conformité de l’édifice (désenfumage, ventilation, réseau électrique, sécurité incendie…) ; - regroupement des bureaux et optimisation des fonctionnalités (création d’un foyer du personnel) ; - réaménagement du central costumes et du pôle accessoires.

Nous vous proposons de suivre en images sur notre site internet l'actualité des travaux pendant toute la période de fermeture.

Un karaoké sur des airs d’opéra ? C’est l’Opéraoké !

Venez chanter avec nous

le 18 juin à 12h30 sur le Champ-de-Mars

L’Opéra Comique organise, en partenariat avec la Mairie de Paris, un grand karaoké lyrique au pied de la Tour Eiffel. L’idée est de rassembler le plus de participants possible – amateurs, connaisseurs ou chanteurs du dimanche. D’Offenbach à Bizet, les tubes du répertoire seront entonnés en chœur par le public qui suivra les paroles sur les écrans géants. Christophe Grapperon dirigera les musiciens et le chœur accentus sur scène, ainsi que tous les participants qui se tiendront sur la pelouse.

Cela ne se fera pas sans vous !

En attendant le 18 juin,

découvrez les airs, les tutoriels et les paroles sur notre site ou venez aux prochaines répétitions gratuites :

� le samedi 21 mai au Théâtre de la Colline � le dimanche 22 mai aux Arènes de Lutèce

Vous pouvez aussi gagner des places pour la saison 2017

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TOUS À L’OPÉRA ! ATELIERS BERTHIER samedi 7 mai 2016, de 10h30 à 18h

Malgré sa fermeture pour travaux, l’Opéra Comique vous accueille pour cette

10e édition des journées Tous à l’Opéra ! dans ses ateliers du 17e arrondissement

de Paris, à côté du boulevard Berthier. Cet espace habituellement réservé à

l’organisation de répétitions, a été investi pour la période de fermeture, par les

services techniques et l’atelier costumes du théâtre.

LE PROGRAMME Cette journée du 7 mai 2016 est placée sous le signe de l’Opéraoké, ce grand karaoké sur des airs d’opéra, qui sera organisé le 18 juin sur le Champ-de-Mars, en partenariat avec la Mairie de Paris. Tous ceux qui aiment chanter peuvent participer à cet événement gratuit. Alors vous aussi, venez chanter avec nous le 18 juin ! En attendant, initiez-vous au chant tout au long de la journée.

EN ACCÈS LIBRE – toute la journée

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER Visite libre des ateliers. Parcours fléché. SELFIE VIDEO Une cabine vidéo d’enregistrement sera à disposition pour chanter des airs d’opéras. Repartez avec un souvenir vidéo de votre expérience. ATELIER MAQUILLAGE Vos enfants pourront profiter de cette journée pour repartir avec un maquillage,

réalisé par une maquilleuse professionnelle du spectacle. SUR INSCRIPTION – sur place le jour même CHANTEZ EN CHŒUR ! Ateliers d'initiation au « chanter ensemble » avec la chef de chant Geneviève Boulestreau, sur les airs de l’Opéraoké. Plusieurs séances vous sont proposées : • 11h-11h30 pour les familles • 14h-15h15 tout public • 15h30-16h pour les familles • 16h-17h30 tout public

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER PETIT HISTORIQUE

Après le terrible incendie de 1887, et alors que la troisième salle Favart est en cours de construction, c’est un autre drame qui touche de près l’Opéra Comique. Le 6 janvier 1894, le feu ravage pour la deuxième fois les entrepôts et les décors de l’Opéra de Paris et de l’Opéra Comique, situés rue Richer dans le 9e arrondissement. Quatre pompiers périssent dans la catastrophe.

L’exiguïté des lieux provoquant l’entassement des décors, l’humidité et la poussière sont mis en cause. Après le sinistre, les médias accusent et réclament des solutions. D’autant plus que ces entrepôts sont situés dans un quartier fortement peuplé, le risque d’incendie est donc un réel danger pour tous les riverains. La décision est prise de déménager.

Le ministère de la Guerre offre deux terrains (les bastions 44 et 45) de l’enceinte fortifiée de Thiers, respectivement à l’Opéra de Paris et à l’Opéra Comique. L’un des avantages est l’absence de voisinage. La construction est confiée à un certain Charles Garnier.

De 1895 à 1898, Charles Garnier, accompagné de Gustave Eiffel, décide d’aménager de façon simple et à moindre coût ces nouveaux ateliers destinés aux peintres, aux serruriers et aux menuisiers. Les façades sont en meulière, agrémentées de pilastres en pierre et d’éléments décoratifs en brique. À cela s’ajoutent les bâtiments de stockage de décors et les ateliers des couturières. Les normes de sécurité modernes permettent de contenir tout départ de feu en 5 minutes.

Si l’ensemble des entrepôts et ateliers sont desservis par le tramway d’Asnières-Opéra en seulement 25 minutes, les décors eux ne peuvent bénéficier de la même facilité de transport. Il faut compter 2h-aller de marche pour apporter un décor.

En 1901, les travaux de clôture sont terminés. En 1958, l’architecte Michel Roux-Spitz rajoute deux édifices en béton armé.

En 1990, les ateliers sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Il s’agit de la seule œuvre à caractère industriel de Charles Garnier qui est aujourd’hui, comme hier, utilisée dans le même but.

En 1999 le ministère de la culture autorise l’Odéon Théâtre de l’Europe à installer une salle de répétition et des ateliers dans un des bâtiments.

En 2003, l’Odéon entreprend une grande phase de travaux de 4 ans et s’installe provisoirement dans un autre bâtiment du boulevard Berthier. Cette salle devient pérenne à partir de 2005.

Aujourd’hui, et pendant les 18 mois de travaux de l’Opéra Comique, les ateliers Berthier permettent d’entreposer une partie du matériel technique, de reconstituer un atelier de costumes pour les spectacles qui continuent à tourner, ainsi qu’à construire des éléments de décors pour les événements et spectacles organisés pendant la fermeture.

L’HISTOIRE DE L’OPÉRA COMIQUE L’Opéra Comique, créé sous le règne de Louis XIV en 1714, est l’une des plus anciennes institutions théâtrales et musicales de France avec l’Opéra de Paris et la Comédie-Française. Son histoire est tour à tour turbulente et prestigieuse jusqu’à son inscription sur la liste des théâtres nationaux en 2005.

Par extension, on appelle opéra-comique le genre de spectacle représenté par l’Opéra Comique. Comique ne signifie pas que le rire est obligatoire mais que les morceaux chantés s’intègrent à du théâtre parlé. L’opéra-comique s’oppose donc à l’opéra, entièrement chanté.

QUELQUES DATES 1714 Une troupe de forains obtient un privilège pour son spectacle, désormais nommé « Opéra Comique ». L’orchestre comprend une douzaine de musiciens. Le public est d’une grande mixité sociale.

1719-1751 Malgré plusieurs longues fermetures dues à la rivalité avec d’autres salles, l’Opéra Comique s’installe dans le paysage théâtral parisien. Son répertoire est publié à partir de 1737. Auteurs et compositeurs commencent à proposer des œuvres originales.

1743 Charles-Simon Favart est régisseur et Noverre maître de ballet de l’Opéra Comique.

1753 Création du premier opéra-comique avec partition entièrement originale : Les Troqueurs de Dauvergne, dans le cadre de la Querelle des Bouffons.

1783 L’Opéra Comique s’installe dans la première Salle Favart (architecte Jean-François Heurtier), bâtie aux frais du duc de Choiseul qui en a vendu le terrain au roi. Inauguration avec des œuvres de Grétry en présence de la reine Marie-Antoinette.

1807 L’Opéra Comique est porté sur la liste des quatre principaux théâtres parisiens et un décret fixe son genre : « comédie ou drame mêlés de couplets, d’ariettes ou de morceaux d’ensemble ».

1840 Deuxième Salle Favart (architecte Louis Charpentier), bâtie sur les ruines de l’incendie de 1838. Inauguration avec Le Pré-aux-clercs d’Hérold.

1864 Suppression des privilèges des théâtres et liberté des genres. L’Opéra Comique connaît de graves difficultés financières, entre autres car il verse un loyer à l’État.

1887 Incendie de la deuxième Salle Favart pendant une représentation (60 morts, 18 blessés). L’Opéra Comique s’installe place du Châtelet.

1898 Inauguration de la troisième Salle Favart (architecte Louis Bernier) en présence du Président de la République Félix Faure.

1932 Faillite. L’Opéra Comique est uni à l’Opéra de Paris sous une direction commune : c’est la Réunion des Théâtres Lyriques Nationaux.

1939 Au sein de la RTLN, l’Opéra Comique devient une succursale de l’Opéra.

1971 Directeur de la RTLN, Rolf Liebermann ferme le théâtre et licencie la troupe.

1978-1989 La Salle Favart est mise à disposition de l’Opéra. Dans ce contexte, recréation d’Atys de Lully par W. Christie et J.-M. Villégier à la Salle Favart en 1987.

1990 L’Opéra Comique retrouve son autonomie et devient une association, successivement dirigée par Thierry Fouquet, Pierre Médecin puis Jérôme Savary.

2005 L’Opéra Comique devient un Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), inscrit sur la liste des théâtres nationaux. Jérôme Deschamps prend la direction du théâtre en 2007.

2015 Olivier Mantei prend la tête de l’Opéra Comique, en même temps qu’une grande phase de travaux de 18 mois est lancée. LES TRAVAUX DE L’OPÉRA COMIQUE Depuis plusieurs années, l’Opéra Comique a fait l’objet de campagnes de restauration et de modernisation successives, concentrées pendant les périodes d’intersaison afin de conserver une activité lyrique. Ce fut le cas par exemple pour la restauration de la couverture du toit, de la verrière et du Foyer, du regroupement des bureaux, de la création d’un ascenseur public accessible aux personnes à mobilité réduite.

La dernière phase de travaux – phase de ventilation et de mise en conformité de la salle – nécessite néanmoins la fermeture totale du théâtre pendant 18 mois. Du 1er juillet 2015 au 31 décembre 2016, le théâtre est mis à nu pour permettre les interventions suivantes :

- mise aux normes de l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite (public et personnel) ; - sécurité et mise en conformité de l’édifice (désenfumage, ventilation, réseau électrique, sécurité incendie…) ; - regroupement des bureaux et optimisation des fonctionnalités (création d’un foyer du personnel) ; - réaménagement du central costumes et du pôle accessoires.

Nous vous proposons de suivre en images sur notre site internet l'actualité des travaux pendant toute la période de fermeture.

Un karaoké sur des airs d’opéra ? C’est l’Opéraoké !

Venez chanter avec nous

le 18 juin à 12h30 sur le Champ-de-Mars

L’Opéra Comique organise, en partenariat avec la Mairie de Paris, un grand karaoké lyrique au pied de la Tour Eiffel. L’idée est de rassembler le plus de participants possible – amateurs, connaisseurs ou chanteurs du dimanche. D’Offenbach à Bizet, les tubes du répertoire seront entonnés en chœur par le public qui suivra les paroles sur les écrans géants. Christophe Grapperon dirigera les musiciens et le chœur accentus sur scène, ainsi que tous les participants qui se tiendront sur la pelouse.

Cela ne se fera pas sans vous !

En attendant le 18 juin,

découvrez les airs, les tutoriels et les paroles sur notre site ou venez aux prochaines répétitions gratuites :

� le samedi 21 mai au Théâtre de la Colline � le dimanche 22 mai aux Arènes de Lutèce

Vous pouvez aussi gagner des places pour la saison 2017

en nous envoyant vos vidéos de chant à operaoke@opera-comique.com

ou en nous citant sur les réseaux sociaux avec #SelfieOperaoke

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TOUS À L’OPÉRA ! ATELIERS BERTHIER samedi 7 mai 2016, de 10h30 à 18h

Malgré sa fermeture pour travaux, l’Opéra Comique vous accueille pour cette

10e édition des journées Tous à l’Opéra ! dans ses ateliers du 17e arrondissement

de Paris, à côté du boulevard Berthier. Cet espace habituellement réservé à

l’organisation de répétitions, a été investi pour la période de fermeture, par les

services techniques et l’atelier costumes du théâtre.

LE PROGRAMME Cette journée du 7 mai 2016 est placée sous le signe de l’Opéraoké, ce grand karaoké sur des airs d’opéra, qui sera organisé le 18 juin sur le Champ-de-Mars, en partenariat avec la Mairie de Paris. Tous ceux qui aiment chanter peuvent participer à cet événement gratuit. Alors vous aussi, venez chanter avec nous le 18 juin ! En attendant, initiez-vous au chant tout au long de la journée.

EN ACCÈS LIBRE – toute la journée

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER Visite libre des ateliers. Parcours fléché. SELFIE VIDEO Une cabine vidéo d’enregistrement sera à disposition pour chanter des airs d’opéras. Repartez avec un souvenir vidéo de votre expérience. ATELIER MAQUILLAGE Vos enfants pourront profiter de cette journée pour repartir avec un maquillage,

réalisé par une maquilleuse professionnelle du spectacle. SUR INSCRIPTION – sur place le jour même CHANTEZ EN CHŒUR ! Ateliers d'initiation au « chanter ensemble » avec la chef de chant Geneviève Boulestreau, sur les airs de l’Opéraoké. Plusieurs séances vous sont proposées : • 11h-11h30 pour les familles • 14h-15h15 tout public • 15h30-16h pour les familles • 16h-17h30 tout public

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER PETIT HISTORIQUE

Après le terrible incendie de 1887, et alors que la troisième salle Favart est en cours de construction, c’est un autre drame qui touche de près l’Opéra Comique. Le 6 janvier 1894, le feu ravage pour la deuxième fois les entrepôts et les décors de l’Opéra de Paris et de l’Opéra Comique, situés rue Richer dans le 9e arrondissement. Quatre pompiers périssent dans la catastrophe.

L’exiguïté des lieux provoquant l’entassement des décors, l’humidité et la poussière sont mis en cause. Après le sinistre, les médias accusent et réclament des solutions. D’autant plus que ces entrepôts sont situés dans un quartier fortement peuplé, le risque d’incendie est donc un réel danger pour tous les riverains. La décision est prise de déménager.

Le ministère de la Guerre offre deux terrains (les bastions 44 et 45) de l’enceinte fortifiée de Thiers, respectivement à l’Opéra de Paris et à l’Opéra Comique. L’un des avantages est l’absence de voisinage. La construction est confiée à un certain Charles Garnier.

De 1895 à 1898, Charles Garnier, accompagné de Gustave Eiffel, décide d’aménager de façon simple et à moindre coût ces nouveaux ateliers destinés aux peintres, aux serruriers et aux menuisiers. Les façades sont en meulière, agrémentées de pilastres en pierre et d’éléments décoratifs en brique. À cela s’ajoutent les bâtiments de stockage de décors et les ateliers des couturières. Les normes de sécurité modernes permettent de contenir tout départ de feu en 5 minutes.

Si l’ensemble des entrepôts et ateliers sont desservis par le tramway d’Asnières-Opéra en seulement 25 minutes, les décors eux ne peuvent bénéficier de la même facilité de transport. Il faut compter 2h-aller de marche pour apporter un décor.

En 1901, les travaux de clôture sont terminés. En 1958, l’architecte Michel Roux-Spitz rajoute deux édifices en béton armé.

En 1990, les ateliers sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Il s’agit de la seule œuvre à caractère industriel de Charles Garnier qui est aujourd’hui, comme hier, utilisée dans le même but.

En 1999 le ministère de la culture autorise l’Odéon Théâtre de l’Europe à installer une salle de répétition et des ateliers dans un des bâtiments.

En 2003, l’Odéon entreprend une grande phase de travaux de 4 ans et s’installe provisoirement dans un autre bâtiment du boulevard Berthier. Cette salle devient pérenne à partir de 2005.

Aujourd’hui, et pendant les 18 mois de travaux de l’Opéra Comique, les ateliers Berthier permettent d’entreposer une partie du matériel technique, de reconstituer un atelier de costumes pour les spectacles qui continuent à tourner, ainsi qu’à construire des éléments de décors pour les événements et spectacles organisés pendant la fermeture.

L’HISTOIRE DE L’OPÉRA COMIQUE L’Opéra Comique, créé sous le règne de Louis XIV en 1714, est l’une des plus anciennes institutions théâtrales et musicales de France avec l’Opéra de Paris et la Comédie-Française. Son histoire est tour à tour turbulente et prestigieuse jusqu’à son inscription sur la liste des théâtres nationaux en 2005.

Par extension, on appelle opéra-comique le genre de spectacle représenté par l’Opéra Comique. Comique ne signifie pas que le rire est obligatoire mais que les morceaux chantés s’intègrent à du théâtre parlé. L’opéra-comique s’oppose donc à l’opéra, entièrement chanté.

QUELQUES DATES 1714 Une troupe de forains obtient un privilège pour son spectacle, désormais nommé « Opéra Comique ». L’orchestre comprend une douzaine de musiciens. Le public est d’une grande mixité sociale.

1719-1751 Malgré plusieurs longues fermetures dues à la rivalité avec d’autres salles, l’Opéra Comique s’installe dans le paysage théâtral parisien. Son répertoire est publié à partir de 1737. Auteurs et compositeurs commencent à proposer des œuvres originales.

1743 Charles-Simon Favart est régisseur et Noverre maître de ballet de l’Opéra Comique.

1753 Création du premier opéra-comique avec partition entièrement originale : Les Troqueurs de Dauvergne, dans le cadre de la Querelle des Bouffons.

1783 L’Opéra Comique s’installe dans la première Salle Favart (architecte Jean-François Heurtier), bâtie aux frais du duc de Choiseul qui en a vendu le terrain au roi. Inauguration avec des œuvres de Grétry en présence de la reine Marie-Antoinette.

1807 L’Opéra Comique est porté sur la liste des quatre principaux théâtres parisiens et un décret fixe son genre : « comédie ou drame mêlés de couplets, d’ariettes ou de morceaux d’ensemble ».

1840 Deuxième Salle Favart (architecte Louis Charpentier), bâtie sur les ruines de l’incendie de 1838. Inauguration avec Le Pré-aux-clercs d’Hérold.

1864 Suppression des privilèges des théâtres et liberté des genres. L’Opéra Comique connaît de graves difficultés financières, entre autres car il verse un loyer à l’État.

1887 Incendie de la deuxième Salle Favart pendant une représentation (60 morts, 18 blessés). L’Opéra Comique s’installe place du Châtelet.

1898 Inauguration de la troisième Salle Favart (architecte Louis Bernier) en présence du Président de la République Félix Faure.

1932 Faillite. L’Opéra Comique est uni à l’Opéra de Paris sous une direction commune : c’est la Réunion des Théâtres Lyriques Nationaux.

1939 Au sein de la RTLN, l’Opéra Comique devient une succursale de l’Opéra.

1971 Directeur de la RTLN, Rolf Liebermann ferme le théâtre et licencie la troupe.

1978-1989 La Salle Favart est mise à disposition de l’Opéra. Dans ce contexte, recréation d’Atys de Lully par W. Christie et J.-M. Villégier à la Salle Favart en 1987.

1990 L’Opéra Comique retrouve son autonomie et devient une association, successivement dirigée par Thierry Fouquet, Pierre Médecin puis Jérôme Savary.

2005 L’Opéra Comique devient un Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), inscrit sur la liste des théâtres nationaux. Jérôme Deschamps prend la direction du théâtre en 2007.

2015 Olivier Mantei prend la tête de l’Opéra Comique, en même temps qu’une grande phase de travaux de 18 mois est lancée. LES TRAVAUX DE L’OPÉRA COMIQUE Depuis plusieurs années, l’Opéra Comique a fait l’objet de campagnes de restauration et de modernisation successives, concentrées pendant les périodes d’intersaison afin de conserver une activité lyrique. Ce fut le cas par exemple pour la restauration de la couverture du toit, de la verrière et du Foyer, du regroupement des bureaux, de la création d’un ascenseur public accessible aux personnes à mobilité réduite.

La dernière phase de travaux – phase de ventilation et de mise en conformité de la salle – nécessite néanmoins la fermeture totale du théâtre pendant 18 mois. Du 1er juillet 2015 au 31 décembre 2016, le théâtre est mis à nu pour permettre les interventions suivantes :

- mise aux normes de l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite (public et personnel) ; - sécurité et mise en conformité de l’édifice (désenfumage, ventilation, réseau électrique, sécurité incendie…) ; - regroupement des bureaux et optimisation des fonctionnalités (création d’un foyer du personnel) ; - réaménagement du central costumes et du pôle accessoires.

Nous vous proposons de suivre en images sur notre site internet l'actualité des travaux pendant toute la période de fermeture.

Un karaoké sur des airs d’opéra ? C’est l’Opéraoké !

Venez chanter avec nous

le 18 juin à 12h30 sur le Champ-de-Mars

L’Opéra Comique organise, en partenariat avec la Mairie de Paris, un grand karaoké lyrique au pied de la Tour Eiffel. L’idée est de rassembler le plus de participants possible – amateurs, connaisseurs ou chanteurs du dimanche. D’Offenbach à Bizet, les tubes du répertoire seront entonnés en chœur par le public qui suivra les paroles sur les écrans géants. Christophe Grapperon dirigera les musiciens et le chœur accentus sur scène, ainsi que tous les participants qui se tiendront sur la pelouse.

Cela ne se fera pas sans vous !

En attendant le 18 juin,

découvrez les airs, les tutoriels et les paroles sur notre site ou venez aux prochaines répétitions gratuites :

� le samedi 21 mai au Théâtre de la Colline � le dimanche 22 mai aux Arènes de Lutèce

Vous pouvez aussi gagner des places pour la saison 2017

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TOUS À L’OPÉRA ! ATELIERS BERTHIER samedi 7 mai 2016, de 10h30 à 18h

Malgré sa fermeture pour travaux, l’Opéra Comique vous accueille pour cette

10e édition des journées Tous à l’Opéra ! dans ses ateliers du 17e arrondissement

de Paris, à côté du boulevard Berthier. Cet espace habituellement réservé à

l’organisation de répétitions, a été investi pour la période de fermeture, par les

services techniques et l’atelier costumes du théâtre.

LE PROGRAMME Cette journée du 7 mai 2016 est placée sous le signe de l’Opéraoké, ce grand karaoké sur des airs d’opéra, qui sera organisé le 18 juin sur le Champ-de-Mars, en partenariat avec la Mairie de Paris. Tous ceux qui aiment chanter peuvent participer à cet événement gratuit. Alors vous aussi, venez chanter avec nous le 18 juin ! En attendant, initiez-vous au chant tout au long de la journée.

EN ACCÈS LIBRE – toute la journée

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER Visite libre des ateliers. Parcours fléché. SELFIE VIDEO Une cabine vidéo d’enregistrement sera à disposition pour chanter des airs d’opéras. Repartez avec un souvenir vidéo de votre expérience. ATELIER MAQUILLAGE Vos enfants pourront profiter de cette journée pour repartir avec un maquillage,

réalisé par une maquilleuse professionnelle du spectacle. SUR INSCRIPTION – sur place le jour même CHANTEZ EN CHŒUR ! Ateliers d'initiation au « chanter ensemble » avec la chef de chant Geneviève Boulestreau, sur les airs de l’Opéraoké. Plusieurs séances vous sont proposées : • 11h-11h30 pour les familles • 14h-15h15 tout public • 15h30-16h pour les familles • 16h-17h30 tout public

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER PETIT HISTORIQUE

Après le terrible incendie de 1887, et alors que la troisième salle Favart est en cours de construction, c’est un autre drame qui touche de près l’Opéra Comique. Le 6 janvier 1894, le feu ravage pour la deuxième fois les entrepôts et les décors de l’Opéra de Paris et de l’Opéra Comique, situés rue Richer dans le 9e arrondissement. Quatre pompiers périssent dans la catastrophe.

L’exiguïté des lieux provoquant l’entassement des décors, l’humidité et la poussière sont mis en cause. Après le sinistre, les médias accusent et réclament des solutions. D’autant plus que ces entrepôts sont situés dans un quartier fortement peuplé, le risque d’incendie est donc un réel danger pour tous les riverains. La décision est prise de déménager.

Le ministère de la Guerre offre deux terrains (les bastions 44 et 45) de l’enceinte fortifiée de Thiers, respectivement à l’Opéra de Paris et à l’Opéra Comique. L’un des avantages est l’absence de voisinage. La construction est confiée à un certain Charles Garnier.

De 1895 à 1898, Charles Garnier, accompagné de Gustave Eiffel, décide d’aménager de façon simple et à moindre coût ces nouveaux ateliers destinés aux peintres, aux serruriers et aux menuisiers. Les façades sont en meulière, agrémentées de pilastres en pierre et d’éléments décoratifs en brique. À cela s’ajoutent les bâtiments de stockage de décors et les ateliers des couturières. Les normes de sécurité modernes permettent de contenir tout départ de feu en 5 minutes.

Si l’ensemble des entrepôts et ateliers sont desservis par le tramway d’Asnières-Opéra en seulement 25 minutes, les décors eux ne peuvent bénéficier de la même facilité de transport. Il faut compter 2h-aller de marche pour apporter un décor.

En 1901, les travaux de clôture sont terminés. En 1958, l’architecte Michel Roux-Spitz rajoute deux édifices en béton armé.

En 1990, les ateliers sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Il s’agit de la seule œuvre à caractère industriel de Charles Garnier qui est aujourd’hui, comme hier, utilisée dans le même but.

En 1999 le ministère de la culture autorise l’Odéon Théâtre de l’Europe à installer une salle de répétition et des ateliers dans un des bâtiments.

En 2003, l’Odéon entreprend une grande phase de travaux de 4 ans et s’installe provisoirement dans un autre bâtiment du boulevard Berthier. Cette salle devient pérenne à partir de 2005.

Aujourd’hui, et pendant les 18 mois de travaux de l’Opéra Comique, les ateliers Berthier permettent d’entreposer une partie du matériel technique, de reconstituer un atelier de costumes pour les spectacles qui continuent à tourner, ainsi qu’à construire des éléments de décors pour les événements et spectacles organisés pendant la fermeture.

L’HISTOIRE DE L’OPÉRA COMIQUE L’Opéra Comique, créé sous le règne de Louis XIV en 1714, est l’une des plus anciennes institutions théâtrales et musicales de France avec l’Opéra de Paris et la Comédie-Française. Son histoire est tour à tour turbulente et prestigieuse jusqu’à son inscription sur la liste des théâtres nationaux en 2005.

Par extension, on appelle opéra-comique le genre de spectacle représenté par l’Opéra Comique. Comique ne signifie pas que le rire est obligatoire mais que les morceaux chantés s’intègrent à du théâtre parlé. L’opéra-comique s’oppose donc à l’opéra, entièrement chanté.

QUELQUES DATES 1714 Une troupe de forains obtient un privilège pour son spectacle, désormais nommé « Opéra Comique ». L’orchestre comprend une douzaine de musiciens. Le public est d’une grande mixité sociale.

1719-1751 Malgré plusieurs longues fermetures dues à la rivalité avec d’autres salles, l’Opéra Comique s’installe dans le paysage théâtral parisien. Son répertoire est publié à partir de 1737. Auteurs et compositeurs commencent à proposer des œuvres originales.

1743 Charles-Simon Favart est régisseur et Noverre maître de ballet de l’Opéra Comique.

1753 Création du premier opéra-comique avec partition entièrement originale : Les Troqueurs de Dauvergne, dans le cadre de la Querelle des Bouffons.

1783 L’Opéra Comique s’installe dans la première Salle Favart (architecte Jean-François Heurtier), bâtie aux frais du duc de Choiseul qui en a vendu le terrain au roi. Inauguration avec des œuvres de Grétry en présence de la reine Marie-Antoinette.

1807 L’Opéra Comique est porté sur la liste des quatre principaux théâtres parisiens et un décret fixe son genre : « comédie ou drame mêlés de couplets, d’ariettes ou de morceaux d’ensemble ».

1840 Deuxième Salle Favart (architecte Louis Charpentier), bâtie sur les ruines de l’incendie de 1838. Inauguration avec Le Pré-aux-clercs d’Hérold.

1864 Suppression des privilèges des théâtres et liberté des genres. L’Opéra Comique connaît de graves difficultés financières, entre autres car il verse un loyer à l’État.

1887 Incendie de la deuxième Salle Favart pendant une représentation (60 morts, 18 blessés). L’Opéra Comique s’installe place du Châtelet.

1898 Inauguration de la troisième Salle Favart (architecte Louis Bernier) en présence du Président de la République Félix Faure.

1932 Faillite. L’Opéra Comique est uni à l’Opéra de Paris sous une direction commune : c’est la Réunion des Théâtres Lyriques Nationaux.

1939 Au sein de la RTLN, l’Opéra Comique devient une succursale de l’Opéra.

1971 Directeur de la RTLN, Rolf Liebermann ferme le théâtre et licencie la troupe.

1978-1989 La Salle Favart est mise à disposition de l’Opéra. Dans ce contexte, recréation d’Atys de Lully par W. Christie et J.-M. Villégier à la Salle Favart en 1987.

1990 L’Opéra Comique retrouve son autonomie et devient une association, successivement dirigée par Thierry Fouquet, Pierre Médecin puis Jérôme Savary.

2005 L’Opéra Comique devient un Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), inscrit sur la liste des théâtres nationaux. Jérôme Deschamps prend la direction du théâtre en 2007.

2015 Olivier Mantei prend la tête de l’Opéra Comique, en même temps qu’une grande phase de travaux de 18 mois est lancée. LES TRAVAUX DE L’OPÉRA COMIQUE Depuis plusieurs années, l’Opéra Comique a fait l’objet de campagnes de restauration et de modernisation successives, concentrées pendant les périodes d’intersaison afin de conserver une activité lyrique. Ce fut le cas par exemple pour la restauration de la couverture du toit, de la verrière et du Foyer, du regroupement des bureaux, de la création d’un ascenseur public accessible aux personnes à mobilité réduite.

La dernière phase de travaux – phase de ventilation et de mise en conformité de la salle – nécessite néanmoins la fermeture totale du théâtre pendant 18 mois. Du 1er juillet 2015 au 31 décembre 2016, le théâtre est mis à nu pour permettre les interventions suivantes :

- mise aux normes de l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite (public et personnel) ; - sécurité et mise en conformité de l’édifice (désenfumage, ventilation, réseau électrique, sécurité incendie…) ; - regroupement des bureaux et optimisation des fonctionnalités (création d’un foyer du personnel) ; - réaménagement du central costumes et du pôle accessoires.

Nous vous proposons de suivre en images sur notre site internet l'actualité des travaux pendant toute la période de fermeture.

Un karaoké sur des airs d’opéra ? C’est l’Opéraoké !

Venez chanter avec nous

le 18 juin à 12h30 sur le Champ-de-Mars

L’Opéra Comique organise, en partenariat avec la Mairie de Paris, un grand karaoké lyrique au pied de la Tour Eiffel. L’idée est de rassembler le plus de participants possible – amateurs, connaisseurs ou chanteurs du dimanche. D’Offenbach à Bizet, les tubes du répertoire seront entonnés en chœur par le public qui suivra les paroles sur les écrans géants. Christophe Grapperon dirigera les musiciens et le chœur accentus sur scène, ainsi que tous les participants qui se tiendront sur la pelouse.

Cela ne se fera pas sans vous !

En attendant le 18 juin,

découvrez les airs, les tutoriels et les paroles sur notre site ou venez aux prochaines répétitions gratuites :

� le samedi 21 mai au Théâtre de la Colline � le dimanche 22 mai aux Arènes de Lutèce

Vous pouvez aussi gagner des places pour la saison 2017

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TOUS À L’OPÉRA ! ATELIERS BERTHIER samedi 7 mai 2016, de 10h30 à 18h

Malgré sa fermeture pour travaux, l’Opéra Comique vous accueille pour cette

10e édition des journées Tous à l’Opéra ! dans ses ateliers du 17e arrondissement

de Paris, à côté du boulevard Berthier. Cet espace habituellement réservé à

l’organisation de répétitions, a été investi pour la période de fermeture, par les

services techniques et l’atelier costumes du théâtre.

LE PROGRAMME Cette journée du 7 mai 2016 est placée sous le signe de l’Opéraoké, ce grand karaoké sur des airs d’opéra, qui sera organisé le 18 juin sur le Champ-de-Mars, en partenariat avec la Mairie de Paris. Tous ceux qui aiment chanter peuvent participer à cet événement gratuit. Alors vous aussi, venez chanter avec nous le 18 juin ! En attendant, initiez-vous au chant tout au long de la journée.

EN ACCÈS LIBRE – toute la journée

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER Visite libre des ateliers. Parcours fléché. SELFIE VIDEO Une cabine vidéo d’enregistrement sera à disposition pour chanter des airs d’opéras. Repartez avec un souvenir vidéo de votre expérience. ATELIER MAQUILLAGE Vos enfants pourront profiter de cette journée pour repartir avec un maquillage,

réalisé par une maquilleuse professionnelle du spectacle. SUR INSCRIPTION – sur place le jour même CHANTEZ EN CHŒUR ! Ateliers d'initiation au « chanter ensemble » avec la chef de chant Geneviève Boulestreau, sur les airs de l’Opéraoké. Plusieurs séances vous sont proposées : • 11h-11h30 pour les familles • 14h-15h15 tout public • 15h30-16h pour les familles • 16h-17h30 tout public

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER PETIT HISTORIQUE

Après le terrible incendie de 1887, et alors que la troisième salle Favart est en cours de construction, c’est un autre drame qui touche de près l’Opéra Comique. Le 6 janvier 1894, le feu ravage pour la deuxième fois les entrepôts et les décors de l’Opéra de Paris et de l’Opéra Comique, situés rue Richer dans le 9e arrondissement. Quatre pompiers périssent dans la catastrophe.

L’exiguïté des lieux provoquant l’entassement des décors, l’humidité et la poussière sont mis en cause. Après le sinistre, les médias accusent et réclament des solutions. D’autant plus que ces entrepôts sont situés dans un quartier fortement peuplé, le risque d’incendie est donc un réel danger pour tous les riverains. La décision est prise de déménager.

Le ministère de la Guerre offre deux terrains (les bastions 44 et 45) de l’enceinte fortifiée de Thiers, respectivement à l’Opéra de Paris et à l’Opéra Comique. L’un des avantages est l’absence de voisinage. La construction est confiée à un certain Charles Garnier.

De 1895 à 1898, Charles Garnier, accompagné de Gustave Eiffel, décide d’aménager de façon simple et à moindre coût ces nouveaux ateliers destinés aux peintres, aux serruriers et aux menuisiers. Les façades sont en meulière, agrémentées de pilastres en pierre et d’éléments décoratifs en brique. À cela s’ajoutent les bâtiments de stockage de décors et les ateliers des couturières. Les normes de sécurité modernes permettent de contenir tout départ de feu en 5 minutes.

Si l’ensemble des entrepôts et ateliers sont desservis par le tramway d’Asnières-Opéra en seulement 25 minutes, les décors eux ne peuvent bénéficier de la même facilité de transport. Il faut compter 2h-aller de marche pour apporter un décor.

En 1901, les travaux de clôture sont terminés. En 1958, l’architecte Michel Roux-Spitz rajoute deux édifices en béton armé.

En 1990, les ateliers sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Il s’agit de la seule œuvre à caractère industriel de Charles Garnier qui est aujourd’hui, comme hier, utilisée dans le même but.

En 1999 le ministère de la culture autorise l’Odéon Théâtre de l’Europe à installer une salle de répétition et des ateliers dans un des bâtiments.

En 2003, l’Odéon entreprend une grande phase de travaux de 4 ans et s’installe provisoirement dans un autre bâtiment du boulevard Berthier. Cette salle devient pérenne à partir de 2005.

Aujourd’hui, et pendant les 18 mois de travaux de l’Opéra Comique, les ateliers Berthier permettent d’entreposer une partie du matériel technique, de reconstituer un atelier de costumes pour les spectacles qui continuent à tourner, ainsi qu’à construire des éléments de décors pour les événements et spectacles organisés pendant la fermeture.

L’HISTOIRE DE L’OPÉRA COMIQUE L’Opéra Comique, créé sous le règne de Louis XIV en 1714, est l’une des plus anciennes institutions théâtrales et musicales de France avec l’Opéra de Paris et la Comédie-Française. Son histoire est tour à tour turbulente et prestigieuse jusqu’à son inscription sur la liste des théâtres nationaux en 2005.

Par extension, on appelle opéra-comique le genre de spectacle représenté par l’Opéra Comique. Comique ne signifie pas que le rire est obligatoire mais que les morceaux chantés s’intègrent à du théâtre parlé. L’opéra-comique s’oppose donc à l’opéra, entièrement chanté.

QUELQUES DATES 1714 Une troupe de forains obtient un privilège pour son spectacle, désormais nommé « Opéra Comique ». L’orchestre comprend une douzaine de musiciens. Le public est d’une grande mixité sociale.

1719-1751 Malgré plusieurs longues fermetures dues à la rivalité avec d’autres salles, l’Opéra Comique s’installe dans le paysage théâtral parisien. Son répertoire est publié à partir de 1737. Auteurs et compositeurs commencent à proposer des œuvres originales.

1743 Charles-Simon Favart est régisseur et Noverre maître de ballet de l’Opéra Comique.

1753 Création du premier opéra-comique avec partition entièrement originale : Les Troqueurs de Dauvergne, dans le cadre de la Querelle des Bouffons.

1783 L’Opéra Comique s’installe dans la première Salle Favart (architecte Jean-François Heurtier), bâtie aux frais du duc de Choiseul qui en a vendu le terrain au roi. Inauguration avec des œuvres de Grétry en présence de la reine Marie-Antoinette.

1807 L’Opéra Comique est porté sur la liste des quatre principaux théâtres parisiens et un décret fixe son genre : « comédie ou drame mêlés de couplets, d’ariettes ou de morceaux d’ensemble ».

1840 Deuxième Salle Favart (architecte Louis Charpentier), bâtie sur les ruines de l’incendie de 1838. Inauguration avec Le Pré-aux-clercs d’Hérold.

1864 Suppression des privilèges des théâtres et liberté des genres. L’Opéra Comique connaît de graves difficultés financières, entre autres car il verse un loyer à l’État.

1887 Incendie de la deuxième Salle Favart pendant une représentation (60 morts, 18 blessés). L’Opéra Comique s’installe place du Châtelet.

1898 Inauguration de la troisième Salle Favart (architecte Louis Bernier) en présence du Président de la République Félix Faure.

1932 Faillite. L’Opéra Comique est uni à l’Opéra de Paris sous une direction commune : c’est la Réunion des Théâtres Lyriques Nationaux.

1939 Au sein de la RTLN, l’Opéra Comique devient une succursale de l’Opéra.

1971 Directeur de la RTLN, Rolf Liebermann ferme le théâtre et licencie la troupe.

1978-1989 La Salle Favart est mise à disposition de l’Opéra. Dans ce contexte, recréation d’Atys de Lully par W. Christie et J.-M. Villégier à la Salle Favart en 1987.

1990 L’Opéra Comique retrouve son autonomie et devient une association, successivement dirigée par Thierry Fouquet, Pierre Médecin puis Jérôme Savary.

2005 L’Opéra Comique devient un Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), inscrit sur la liste des théâtres nationaux. Jérôme Deschamps prend la direction du théâtre en 2007.

2015 Olivier Mantei prend la tête de l’Opéra Comique, en même temps qu’une grande phase de travaux de 18 mois est lancée. LES TRAVAUX DE L’OPÉRA COMIQUE Depuis plusieurs années, l’Opéra Comique a fait l’objet de campagnes de restauration et de modernisation successives, concentrées pendant les périodes d’intersaison afin de conserver une activité lyrique. Ce fut le cas par exemple pour la restauration de la couverture du toit, de la verrière et du Foyer, du regroupement des bureaux, de la création d’un ascenseur public accessible aux personnes à mobilité réduite.

La dernière phase de travaux – phase de ventilation et de mise en conformité de la salle – nécessite néanmoins la fermeture totale du théâtre pendant 18 mois. Du 1er juillet 2015 au 31 décembre 2016, le théâtre est mis à nu pour permettre les interventions suivantes :

- mise aux normes de l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite (public et personnel) ; - sécurité et mise en conformité de l’édifice (désenfumage, ventilation, réseau électrique, sécurité incendie…) ; - regroupement des bureaux et optimisation des fonctionnalités (création d’un foyer du personnel) ; - réaménagement du central costumes et du pôle accessoires.

Nous vous proposons de suivre en images sur notre site internet l'actualité des travaux pendant toute la période de fermeture.

Un karaoké sur des airs d’opéra ? C’est l’Opéraoké !

Venez chanter avec nous

le 18 juin à 12h30 sur le Champ-de-Mars

L’Opéra Comique organise, en partenariat avec la Mairie de Paris, un grand karaoké lyrique au pied de la Tour Eiffel. L’idée est de rassembler le plus de participants possible – amateurs, connaisseurs ou chanteurs du dimanche. D’Offenbach à Bizet, les tubes du répertoire seront entonnés en chœur par le public qui suivra les paroles sur les écrans géants. Christophe Grapperon dirigera les musiciens et le chœur accentus sur scène, ainsi que tous les participants qui se tiendront sur la pelouse.

Cela ne se fera pas sans vous !

En attendant le 18 juin,

découvrez les airs, les tutoriels et les paroles sur notre site ou venez aux prochaines répétitions gratuites :

� le samedi 21 mai au Théâtre de la Colline � le dimanche 22 mai aux Arènes de Lutèce

Vous pouvez aussi gagner des places pour la saison 2017

en nous envoyant vos vidéos de chant à operaoke@opera-comique.com

ou en nous citant sur les réseaux sociaux avec #SelfieOperaoke

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TOUS À L’OPÉRA ! ATELIERS BERTHIER samedi 7 mai 2016, de 10h30 à 18h

Malgré sa fermeture pour travaux, l’Opéra Comique vous accueille pour cette

10e édition des journées Tous à l’Opéra ! dans ses ateliers du 17e arrondissement

de Paris, à côté du boulevard Berthier. Cet espace habituellement réservé à

l’organisation de répétitions, a été investi pour la période de fermeture, par les

services techniques et l’atelier costumes du théâtre.

LE PROGRAMME Cette journée du 7 mai 2016 est placée sous le signe de l’Opéraoké, ce grand karaoké sur des airs d’opéra, qui sera organisé le 18 juin sur le Champ-de-Mars, en partenariat avec la Mairie de Paris. Tous ceux qui aiment chanter peuvent participer à cet événement gratuit. Alors vous aussi, venez chanter avec nous le 18 juin ! En attendant, initiez-vous au chant tout au long de la journée.

EN ACCÈS LIBRE – toute la journée

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER Visite libre des ateliers. Parcours fléché. SELFIE VIDEO Une cabine vidéo d’enregistrement sera à disposition pour chanter des airs d’opéras. Repartez avec un souvenir vidéo de votre expérience. ATELIER MAQUILLAGE Vos enfants pourront profiter de cette journée pour repartir avec un maquillage,

réalisé par une maquilleuse professionnelle du spectacle. SUR INSCRIPTION – sur place le jour même CHANTEZ EN CHŒUR ! Ateliers d'initiation au « chanter ensemble » avec la chef de chant Geneviève Boulestreau, sur les airs de l’Opéraoké. Plusieurs séances vous sont proposées : • 11h-11h30 pour les familles • 14h-15h15 tout public • 15h30-16h pour les familles • 16h-17h30 tout public

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER PETIT HISTORIQUE

Après le terrible incendie de 1887, et alors que la troisième salle Favart est en cours de construction, c’est un autre drame qui touche de près l’Opéra Comique. Le 6 janvier 1894, le feu ravage pour la deuxième fois les entrepôts et les décors de l’Opéra de Paris et de l’Opéra Comique, situés rue Richer dans le 9e arrondissement. Quatre pompiers périssent dans la catastrophe.

L’exiguïté des lieux provoquant l’entassement des décors, l’humidité et la poussière sont mis en cause. Après le sinistre, les médias accusent et réclament des solutions. D’autant plus que ces entrepôts sont situés dans un quartier fortement peuplé, le risque d’incendie est donc un réel danger pour tous les riverains. La décision est prise de déménager.

Le ministère de la Guerre offre deux terrains (les bastions 44 et 45) de l’enceinte fortifiée de Thiers, respectivement à l’Opéra de Paris et à l’Opéra Comique. L’un des avantages est l’absence de voisinage. La construction est confiée à un certain Charles Garnier.

De 1895 à 1898, Charles Garnier, accompagné de Gustave Eiffel, décide d’aménager de façon simple et à moindre coût ces nouveaux ateliers destinés aux peintres, aux serruriers et aux menuisiers. Les façades sont en meulière, agrémentées de pilastres en pierre et d’éléments décoratifs en brique. À cela s’ajoutent les bâtiments de stockage de décors et les ateliers des couturières. Les normes de sécurité modernes permettent de contenir tout départ de feu en 5 minutes.

Si l’ensemble des entrepôts et ateliers sont desservis par le tramway d’Asnières-Opéra en seulement 25 minutes, les décors eux ne peuvent bénéficier de la même facilité de transport. Il faut compter 2h-aller de marche pour apporter un décor.

En 1901, les travaux de clôture sont terminés. En 1958, l’architecte Michel Roux-Spitz rajoute deux édifices en béton armé.

En 1990, les ateliers sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Il s’agit de la seule œuvre à caractère industriel de Charles Garnier qui est aujourd’hui, comme hier, utilisée dans le même but.

En 1999 le ministère de la culture autorise l’Odéon Théâtre de l’Europe à installer une salle de répétition et des ateliers dans un des bâtiments.

En 2003, l’Odéon entreprend une grande phase de travaux de 4 ans et s’installe provisoirement dans un autre bâtiment du boulevard Berthier. Cette salle devient pérenne à partir de 2005.

Aujourd’hui, et pendant les 18 mois de travaux de l’Opéra Comique, les ateliers Berthier permettent d’entreposer une partie du matériel technique, de reconstituer un atelier de costumes pour les spectacles qui continuent à tourner, ainsi qu’à construire des éléments de décors pour les événements et spectacles organisés pendant la fermeture.

L’HISTOIRE DE L’OPÉRA COMIQUE L’Opéra Comique, créé sous le règne de Louis XIV en 1714, est l’une des plus anciennes institutions théâtrales et musicales de France avec l’Opéra de Paris et la Comédie-Française. Son histoire est tour à tour turbulente et prestigieuse jusqu’à son inscription sur la liste des théâtres nationaux en 2005.

Par extension, on appelle opéra-comique le genre de spectacle représenté par l’Opéra Comique. Comique ne signifie pas que le rire est obligatoire mais que les morceaux chantés s’intègrent à du théâtre parlé. L’opéra-comique s’oppose donc à l’opéra, entièrement chanté.

QUELQUES DATES 1714 Une troupe de forains obtient un privilège pour son spectacle, désormais nommé « Opéra Comique ». L’orchestre comprend une douzaine de musiciens. Le public est d’une grande mixité sociale.

1719-1751 Malgré plusieurs longues fermetures dues à la rivalité avec d’autres salles, l’Opéra Comique s’installe dans le paysage théâtral parisien. Son répertoire est publié à partir de 1737. Auteurs et compositeurs commencent à proposer des œuvres originales.

1743 Charles-Simon Favart est régisseur et Noverre maître de ballet de l’Opéra Comique.

1753 Création du premier opéra-comique avec partition entièrement originale : Les Troqueurs de Dauvergne, dans le cadre de la Querelle des Bouffons.

1783 L’Opéra Comique s’installe dans la première Salle Favart (architecte Jean-François Heurtier), bâtie aux frais du duc de Choiseul qui en a vendu le terrain au roi. Inauguration avec des œuvres de Grétry en présence de la reine Marie-Antoinette.

1807 L’Opéra Comique est porté sur la liste des quatre principaux théâtres parisiens et un décret fixe son genre : « comédie ou drame mêlés de couplets, d’ariettes ou de morceaux d’ensemble ».

1840 Deuxième Salle Favart (architecte Louis Charpentier), bâtie sur les ruines de l’incendie de 1838. Inauguration avec Le Pré-aux-clercs d’Hérold.

1864 Suppression des privilèges des théâtres et liberté des genres. L’Opéra Comique connaît de graves difficultés financières, entre autres car il verse un loyer à l’État.

1887 Incendie de la deuxième Salle Favart pendant une représentation (60 morts, 18 blessés). L’Opéra Comique s’installe place du Châtelet.

1898 Inauguration de la troisième Salle Favart (architecte Louis Bernier) en présence du Président de la République Félix Faure.

1932 Faillite. L’Opéra Comique est uni à l’Opéra de Paris sous une direction commune : c’est la Réunion des Théâtres Lyriques Nationaux.

1939 Au sein de la RTLN, l’Opéra Comique devient une succursale de l’Opéra.

1971 Directeur de la RTLN, Rolf Liebermann ferme le théâtre et licencie la troupe.

1978-1989 La Salle Favart est mise à disposition de l’Opéra. Dans ce contexte, recréation d’Atys de Lully par W. Christie et J.-M. Villégier à la Salle Favart en 1987.

1990 L’Opéra Comique retrouve son autonomie et devient une association, successivement dirigée par Thierry Fouquet, Pierre Médecin puis Jérôme Savary.

2005 L’Opéra Comique devient un Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), inscrit sur la liste des théâtres nationaux. Jérôme Deschamps prend la direction du théâtre en 2007.

2015 Olivier Mantei prend la tête de l’Opéra Comique, en même temps qu’une grande phase de travaux de 18 mois est lancée. LES TRAVAUX DE L’OPÉRA COMIQUE Depuis plusieurs années, l’Opéra Comique a fait l’objet de campagnes de restauration et de modernisation successives, concentrées pendant les périodes d’intersaison afin de conserver une activité lyrique. Ce fut le cas par exemple pour la restauration de la couverture du toit, de la verrière et du Foyer, du regroupement des bureaux, de la création d’un ascenseur public accessible aux personnes à mobilité réduite.

La dernière phase de travaux – phase de ventilation et de mise en conformité de la salle – nécessite néanmoins la fermeture totale du théâtre pendant 18 mois. Du 1er juillet 2015 au 31 décembre 2016, le théâtre est mis à nu pour permettre les interventions suivantes :

- mise aux normes de l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite (public et personnel) ; - sécurité et mise en conformité de l’édifice (désenfumage, ventilation, réseau électrique, sécurité incendie…) ; - regroupement des bureaux et optimisation des fonctionnalités (création d’un foyer du personnel) ; - réaménagement du central costumes et du pôle accessoires.

Nous vous proposons de suivre en images sur notre site internet l'actualité des travaux pendant toute la période de fermeture.

Un karaoké sur des airs d’opéra ? C’est l’Opéraoké !

Venez chanter avec nous

le 18 juin à 12h30 sur le Champ-de-Mars

L’Opéra Comique organise, en partenariat avec la Mairie de Paris, un grand karaoké lyrique au pied de la Tour Eiffel. L’idée est de rassembler le plus de participants possible – amateurs, connaisseurs ou chanteurs du dimanche. D’Offenbach à Bizet, les tubes du répertoire seront entonnés en chœur par le public qui suivra les paroles sur les écrans géants. Christophe Grapperon dirigera les musiciens et le chœur accentus sur scène, ainsi que tous les participants qui se tiendront sur la pelouse.

Cela ne se fera pas sans vous !

En attendant le 18 juin,

découvrez les airs, les tutoriels et les paroles sur notre site ou venez aux prochaines répétitions gratuites :

� le samedi 21 mai au Théâtre de la Colline � le dimanche 22 mai aux Arènes de Lutèce

Vous pouvez aussi gagner des places pour la saison 2017

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TOUS À L’OPÉRA ! ATELIERS BERTHIER samedi 7 mai 2016, de 10h30 à 18h

Malgré sa fermeture pour travaux, l’Opéra Comique vous accueille pour cette

10e édition des journées Tous à l’Opéra ! dans ses ateliers du 17e arrondissement

de Paris, à côté du boulevard Berthier. Cet espace habituellement réservé à

l’organisation de répétitions, a été investi pour la période de fermeture, par les

services techniques et l’atelier costumes du théâtre.

LE PROGRAMME Cette journée du 7 mai 2016 est placée sous le signe de l’Opéraoké, ce grand karaoké sur des airs d’opéra, qui sera organisé le 18 juin sur le Champ-de-Mars, en partenariat avec la Mairie de Paris. Tous ceux qui aiment chanter peuvent participer à cet événement gratuit. Alors vous aussi, venez chanter avec nous le 18 juin ! En attendant, initiez-vous au chant tout au long de la journée.

EN ACCÈS LIBRE – toute la journée

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER Visite libre des ateliers. Parcours fléché. SELFIE VIDEO Une cabine vidéo d’enregistrement sera à disposition pour chanter des airs d’opéras. Repartez avec un souvenir vidéo de votre expérience. ATELIER MAQUILLAGE Vos enfants pourront profiter de cette journée pour repartir avec un maquillage,

réalisé par une maquilleuse professionnelle du spectacle. SUR INSCRIPTION – sur place le jour même CHANTEZ EN CHŒUR ! Ateliers d'initiation au « chanter ensemble » avec la chef de chant Geneviève Boulestreau, sur les airs de l’Opéraoké. Plusieurs séances vous sont proposées : • 11h-11h30 pour les familles • 14h-15h15 tout public • 15h30-16h pour les familles • 16h-17h30 tout public

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER PETIT HISTORIQUE

Après le terrible incendie de 1887, et alors que la troisième salle Favart est en cours de construction, c’est un autre drame qui touche de près l’Opéra Comique. Le 6 janvier 1894, le feu ravage pour la deuxième fois les entrepôts et les décors de l’Opéra de Paris et de l’Opéra Comique, situés rue Richer dans le 9e arrondissement. Quatre pompiers périssent dans la catastrophe.

L’exiguïté des lieux provoquant l’entassement des décors, l’humidité et la poussière sont mis en cause. Après le sinistre, les médias accusent et réclament des solutions. D’autant plus que ces entrepôts sont situés dans un quartier fortement peuplé, le risque d’incendie est donc un réel danger pour tous les riverains. La décision est prise de déménager.

Le ministère de la Guerre offre deux terrains (les bastions 44 et 45) de l’enceinte fortifiée de Thiers, respectivement à l’Opéra de Paris et à l’Opéra Comique. L’un des avantages est l’absence de voisinage. La construction est confiée à un certain Charles Garnier.

De 1895 à 1898, Charles Garnier, accompagné de Gustave Eiffel, décide d’aménager de façon simple et à moindre coût ces nouveaux ateliers destinés aux peintres, aux serruriers et aux menuisiers. Les façades sont en meulière, agrémentées de pilastres en pierre et d’éléments décoratifs en brique. À cela s’ajoutent les bâtiments de stockage de décors et les ateliers des couturières. Les normes de sécurité modernes permettent de contenir tout départ de feu en 5 minutes.

Si l’ensemble des entrepôts et ateliers sont desservis par le tramway d’Asnières-Opéra en seulement 25 minutes, les décors eux ne peuvent bénéficier de la même facilité de transport. Il faut compter 2h-aller de marche pour apporter un décor.

En 1901, les travaux de clôture sont terminés. En 1958, l’architecte Michel Roux-Spitz rajoute deux édifices en béton armé.

En 1990, les ateliers sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Il s’agit de la seule œuvre à caractère industriel de Charles Garnier qui est aujourd’hui, comme hier, utilisée dans le même but.

En 1999 le ministère de la culture autorise l’Odéon Théâtre de l’Europe à installer une salle de répétition et des ateliers dans un des bâtiments.

En 2003, l’Odéon entreprend une grande phase de travaux de 4 ans et s’installe provisoirement dans un autre bâtiment du boulevard Berthier. Cette salle devient pérenne à partir de 2005.

Aujourd’hui, et pendant les 18 mois de travaux de l’Opéra Comique, les ateliers Berthier permettent d’entreposer une partie du matériel technique, de reconstituer un atelier de costumes pour les spectacles qui continuent à tourner, ainsi qu’à construire des éléments de décors pour les événements et spectacles organisés pendant la fermeture.

L’HISTOIRE DE L’OPÉRA COMIQUE L’Opéra Comique, créé sous le règne de Louis XIV en 1714, est l’une des plus anciennes institutions théâtrales et musicales de France avec l’Opéra de Paris et la Comédie-Française. Son histoire est tour à tour turbulente et prestigieuse jusqu’à son inscription sur la liste des théâtres nationaux en 2005.

Par extension, on appelle opéra-comique le genre de spectacle représenté par l’Opéra Comique. Comique ne signifie pas que le rire est obligatoire mais que les morceaux chantés s’intègrent à du théâtre parlé. L’opéra-comique s’oppose donc à l’opéra, entièrement chanté.

QUELQUES DATES 1714 Une troupe de forains obtient un privilège pour son spectacle, désormais nommé « Opéra Comique ». L’orchestre comprend une douzaine de musiciens. Le public est d’une grande mixité sociale.

1719-1751 Malgré plusieurs longues fermetures dues à la rivalité avec d’autres salles, l’Opéra Comique s’installe dans le paysage théâtral parisien. Son répertoire est publié à partir de 1737. Auteurs et compositeurs commencent à proposer des œuvres originales.

1743 Charles-Simon Favart est régisseur et Noverre maître de ballet de l’Opéra Comique.

1753 Création du premier opéra-comique avec partition entièrement originale : Les Troqueurs de Dauvergne, dans le cadre de la Querelle des Bouffons.

1783 L’Opéra Comique s’installe dans la première Salle Favart (architecte Jean-François Heurtier), bâtie aux frais du duc de Choiseul qui en a vendu le terrain au roi. Inauguration avec des œuvres de Grétry en présence de la reine Marie-Antoinette.

1807 L’Opéra Comique est porté sur la liste des quatre principaux théâtres parisiens et un décret fixe son genre : « comédie ou drame mêlés de couplets, d’ariettes ou de morceaux d’ensemble ».

1840 Deuxième Salle Favart (architecte Louis Charpentier), bâtie sur les ruines de l’incendie de 1838. Inauguration avec Le Pré-aux-clercs d’Hérold.

1864 Suppression des privilèges des théâtres et liberté des genres. L’Opéra Comique connaît de graves difficultés financières, entre autres car il verse un loyer à l’État.

1887 Incendie de la deuxième Salle Favart pendant une représentation (60 morts, 18 blessés). L’Opéra Comique s’installe place du Châtelet.

1898 Inauguration de la troisième Salle Favart (architecte Louis Bernier) en présence du Président de la République Félix Faure.

1932 Faillite. L’Opéra Comique est uni à l’Opéra de Paris sous une direction commune : c’est la Réunion des Théâtres Lyriques Nationaux.

1939 Au sein de la RTLN, l’Opéra Comique devient une succursale de l’Opéra.

1971 Directeur de la RTLN, Rolf Liebermann ferme le théâtre et licencie la troupe.

1978-1989 La Salle Favart est mise à disposition de l’Opéra. Dans ce contexte, recréation d’Atys de Lully par W. Christie et J.-M. Villégier à la Salle Favart en 1987.

1990 L’Opéra Comique retrouve son autonomie et devient une association, successivement dirigée par Thierry Fouquet, Pierre Médecin puis Jérôme Savary.

2005 L’Opéra Comique devient un Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), inscrit sur la liste des théâtres nationaux. Jérôme Deschamps prend la direction du théâtre en 2007.

2015 Olivier Mantei prend la tête de l’Opéra Comique, en même temps qu’une grande phase de travaux de 18 mois est lancée. LES TRAVAUX DE L’OPÉRA COMIQUE Depuis plusieurs années, l’Opéra Comique a fait l’objet de campagnes de restauration et de modernisation successives, concentrées pendant les périodes d’intersaison afin de conserver une activité lyrique. Ce fut le cas par exemple pour la restauration de la couverture du toit, de la verrière et du Foyer, du regroupement des bureaux, de la création d’un ascenseur public accessible aux personnes à mobilité réduite.

La dernière phase de travaux – phase de ventilation et de mise en conformité de la salle – nécessite néanmoins la fermeture totale du théâtre pendant 18 mois. Du 1er juillet 2015 au 31 décembre 2016, le théâtre est mis à nu pour permettre les interventions suivantes :

- mise aux normes de l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite (public et personnel) ; - sécurité et mise en conformité de l’édifice (désenfumage, ventilation, réseau électrique, sécurité incendie…) ; - regroupement des bureaux et optimisation des fonctionnalités (création d’un foyer du personnel) ; - réaménagement du central costumes et du pôle accessoires.

Nous vous proposons de suivre en images sur notre site internet l'actualité des travaux pendant toute la période de fermeture.

Un karaoké sur des airs d’opéra ? C’est l’Opéraoké !

Venez chanter avec nous

le 18 juin à 12h30 sur le Champ-de-Mars

L’Opéra Comique organise, en partenariat avec la Mairie de Paris, un grand karaoké lyrique au pied de la Tour Eiffel. L’idée est de rassembler le plus de participants possible – amateurs, connaisseurs ou chanteurs du dimanche. D’Offenbach à Bizet, les tubes du répertoire seront entonnés en chœur par le public qui suivra les paroles sur les écrans géants. Christophe Grapperon dirigera les musiciens et le chœur accentus sur scène, ainsi que tous les participants qui se tiendront sur la pelouse.

Cela ne se fera pas sans vous !

En attendant le 18 juin,

découvrez les airs, les tutoriels et les paroles sur notre site ou venez aux prochaines répétitions gratuites :

� le samedi 21 mai au Théâtre de la Colline � le dimanche 22 mai aux Arènes de Lutèce

Vous pouvez aussi gagner des places pour la saison 2017

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TOUS À L’OPÉRA ! ATELIERS BERTHIER samedi 7 mai 2016, de 10h30 à 18h

Malgré sa fermeture pour travaux, l’Opéra Comique vous accueille pour cette

10e édition des journées Tous à l’Opéra ! dans ses ateliers du 17e arrondissement

de Paris, à côté du boulevard Berthier. Cet espace habituellement réservé à

l’organisation de répétitions, a été investi pour la période de fermeture, par les

services techniques et l’atelier costumes du théâtre.

LE PROGRAMME Cette journée du 7 mai 2016 est placée sous le signe de l’Opéraoké, ce grand karaoké sur des airs d’opéra, qui sera organisé le 18 juin sur le Champ-de-Mars, en partenariat avec la Mairie de Paris. Tous ceux qui aiment chanter peuvent participer à cet événement gratuit. Alors vous aussi, venez chanter avec nous le 18 juin ! En attendant, initiez-vous au chant tout au long de la journée.

EN ACCÈS LIBRE – toute la journée

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER Visite libre des ateliers. Parcours fléché. SELFIE VIDEO Une cabine vidéo d’enregistrement sera à disposition pour chanter des airs d’opéras. Repartez avec un souvenir vidéo de votre expérience. ATELIER MAQUILLAGE Vos enfants pourront profiter de cette journée pour repartir avec un maquillage,

réalisé par une maquilleuse professionnelle du spectacle. SUR INSCRIPTION – sur place le jour même CHANTEZ EN CHŒUR ! Ateliers d'initiation au « chanter ensemble » avec la chef de chant Geneviève Boulestreau, sur les airs de l’Opéraoké. Plusieurs séances vous sont proposées : • 11h-11h30 pour les familles • 14h-15h15 tout public • 15h30-16h pour les familles • 16h-17h30 tout public

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER PETIT HISTORIQUE

Après le terrible incendie de 1887, et alors que la troisième salle Favart est en cours de construction, c’est un autre drame qui touche de près l’Opéra Comique. Le 6 janvier 1894, le feu ravage pour la deuxième fois les entrepôts et les décors de l’Opéra de Paris et de l’Opéra Comique, situés rue Richer dans le 9e arrondissement. Quatre pompiers périssent dans la catastrophe.

L’exiguïté des lieux provoquant l’entassement des décors, l’humidité et la poussière sont mis en cause. Après le sinistre, les médias accusent et réclament des solutions. D’autant plus que ces entrepôts sont situés dans un quartier fortement peuplé, le risque d’incendie est donc un réel danger pour tous les riverains. La décision est prise de déménager.

Le ministère de la Guerre offre deux terrains (les bastions 44 et 45) de l’enceinte fortifiée de Thiers, respectivement à l’Opéra de Paris et à l’Opéra Comique. L’un des avantages est l’absence de voisinage. La construction est confiée à un certain Charles Garnier.

De 1895 à 1898, Charles Garnier, accompagné de Gustave Eiffel, décide d’aménager de façon simple et à moindre coût ces nouveaux ateliers destinés aux peintres, aux serruriers et aux menuisiers. Les façades sont en meulière, agrémentées de pilastres en pierre et d’éléments décoratifs en brique. À cela s’ajoutent les bâtiments de stockage de décors et les ateliers des couturières. Les normes de sécurité modernes permettent de contenir tout départ de feu en 5 minutes.

Si l’ensemble des entrepôts et ateliers sont desservis par le tramway d’Asnières-Opéra en seulement 25 minutes, les décors eux ne peuvent bénéficier de la même facilité de transport. Il faut compter 2h-aller de marche pour apporter un décor.

En 1901, les travaux de clôture sont terminés. En 1958, l’architecte Michel Roux-Spitz rajoute deux édifices en béton armé.

En 1990, les ateliers sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Il s’agit de la seule œuvre à caractère industriel de Charles Garnier qui est aujourd’hui, comme hier, utilisée dans le même but.

En 1999 le ministère de la culture autorise l’Odéon Théâtre de l’Europe à installer une salle de répétition et des ateliers dans un des bâtiments.

En 2003, l’Odéon entreprend une grande phase de travaux de 4 ans et s’installe provisoirement dans un autre bâtiment du boulevard Berthier. Cette salle devient pérenne à partir de 2005.

Aujourd’hui, et pendant les 18 mois de travaux de l’Opéra Comique, les ateliers Berthier permettent d’entreposer une partie du matériel technique, de reconstituer un atelier de costumes pour les spectacles qui continuent à tourner, ainsi qu’à construire des éléments de décors pour les événements et spectacles organisés pendant la fermeture.

L’HISTOIRE DE L’OPÉRA COMIQUE L’Opéra Comique, créé sous le règne de Louis XIV en 1714, est l’une des plus anciennes institutions théâtrales et musicales de France avec l’Opéra de Paris et la Comédie-Française. Son histoire est tour à tour turbulente et prestigieuse jusqu’à son inscription sur la liste des théâtres nationaux en 2005.

Par extension, on appelle opéra-comique le genre de spectacle représenté par l’Opéra Comique. Comique ne signifie pas que le rire est obligatoire mais que les morceaux chantés s’intègrent à du théâtre parlé. L’opéra-comique s’oppose donc à l’opéra, entièrement chanté.

QUELQUES DATES 1714 Une troupe de forains obtient un privilège pour son spectacle, désormais nommé « Opéra Comique ». L’orchestre comprend une douzaine de musiciens. Le public est d’une grande mixité sociale.

1719-1751 Malgré plusieurs longues fermetures dues à la rivalité avec d’autres salles, l’Opéra Comique s’installe dans le paysage théâtral parisien. Son répertoire est publié à partir de 1737. Auteurs et compositeurs commencent à proposer des œuvres originales.

1743 Charles-Simon Favart est régisseur et Noverre maître de ballet de l’Opéra Comique.

1753 Création du premier opéra-comique avec partition entièrement originale : Les Troqueurs de Dauvergne, dans le cadre de la Querelle des Bouffons.

1783 L’Opéra Comique s’installe dans la première Salle Favart (architecte Jean-François Heurtier), bâtie aux frais du duc de Choiseul qui en a vendu le terrain au roi. Inauguration avec des œuvres de Grétry en présence de la reine Marie-Antoinette.

1807 L’Opéra Comique est porté sur la liste des quatre principaux théâtres parisiens et un décret fixe son genre : « comédie ou drame mêlés de couplets, d’ariettes ou de morceaux d’ensemble ».

1840 Deuxième Salle Favart (architecte Louis Charpentier), bâtie sur les ruines de l’incendie de 1838. Inauguration avec Le Pré-aux-clercs d’Hérold.

1864 Suppression des privilèges des théâtres et liberté des genres. L’Opéra Comique connaît de graves difficultés financières, entre autres car il verse un loyer à l’État.

1887 Incendie de la deuxième Salle Favart pendant une représentation (60 morts, 18 blessés). L’Opéra Comique s’installe place du Châtelet.

1898 Inauguration de la troisième Salle Favart (architecte Louis Bernier) en présence du Président de la République Félix Faure.

1932 Faillite. L’Opéra Comique est uni à l’Opéra de Paris sous une direction commune : c’est la Réunion des Théâtres Lyriques Nationaux.

1939 Au sein de la RTLN, l’Opéra Comique devient une succursale de l’Opéra.

1971 Directeur de la RTLN, Rolf Liebermann ferme le théâtre et licencie la troupe.

1978-1989 La Salle Favart est mise à disposition de l’Opéra. Dans ce contexte, recréation d’Atys de Lully par W. Christie et J.-M. Villégier à la Salle Favart en 1987.

1990 L’Opéra Comique retrouve son autonomie et devient une association, successivement dirigée par Thierry Fouquet, Pierre Médecin puis Jérôme Savary.

2005 L’Opéra Comique devient un Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), inscrit sur la liste des théâtres nationaux. Jérôme Deschamps prend la direction du théâtre en 2007.

2015 Olivier Mantei prend la tête de l’Opéra Comique, en même temps qu’une grande phase de travaux de 18 mois est lancée. LES TRAVAUX DE L’OPÉRA COMIQUE Depuis plusieurs années, l’Opéra Comique a fait l’objet de campagnes de restauration et de modernisation successives, concentrées pendant les périodes d’intersaison afin de conserver une activité lyrique. Ce fut le cas par exemple pour la restauration de la couverture du toit, de la verrière et du Foyer, du regroupement des bureaux, de la création d’un ascenseur public accessible aux personnes à mobilité réduite.

La dernière phase de travaux – phase de ventilation et de mise en conformité de la salle – nécessite néanmoins la fermeture totale du théâtre pendant 18 mois. Du 1er juillet 2015 au 31 décembre 2016, le théâtre est mis à nu pour permettre les interventions suivantes :

- mise aux normes de l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite (public et personnel) ; - sécurité et mise en conformité de l’édifice (désenfumage, ventilation, réseau électrique, sécurité incendie…) ; - regroupement des bureaux et optimisation des fonctionnalités (création d’un foyer du personnel) ; - réaménagement du central costumes et du pôle accessoires.

Nous vous proposons de suivre en images sur notre site internet l'actualité des travaux pendant toute la période de fermeture.

Un karaoké sur des airs d’opéra ? C’est l’Opéraoké !

Venez chanter avec nous

le 18 juin à 12h30 sur le Champ-de-Mars

L’Opéra Comique organise, en partenariat avec la Mairie de Paris, un grand karaoké lyrique au pied de la Tour Eiffel. L’idée est de rassembler le plus de participants possible – amateurs, connaisseurs ou chanteurs du dimanche. D’Offenbach à Bizet, les tubes du répertoire seront entonnés en chœur par le public qui suivra les paroles sur les écrans géants. Christophe Grapperon dirigera les musiciens et le chœur accentus sur scène, ainsi que tous les participants qui se tiendront sur la pelouse.

Cela ne se fera pas sans vous !

En attendant le 18 juin,

découvrez les airs, les tutoriels et les paroles sur notre site ou venez aux prochaines répétitions gratuites :

� le samedi 21 mai au Théâtre de la Colline � le dimanche 22 mai aux Arènes de Lutèce

Vous pouvez aussi gagner des places pour la saison 2017

en nous envoyant vos vidéos de chant à operaoke@opera-comique.com

ou en nous citant sur les réseaux sociaux avec #SelfieOperaoke

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TOUS À L’OPÉRA ! ATELIERS BERTHIER samedi 7 mai 2016, de 10h30 à 18h

Malgré sa fermeture pour travaux, l’Opéra Comique vous accueille pour cette

10e édition des journées Tous à l’Opéra ! dans ses ateliers du 17e arrondissement

de Paris, à côté du boulevard Berthier. Cet espace habituellement réservé à

l’organisation de répétitions, a été investi pour la période de fermeture, par les

services techniques et l’atelier costumes du théâtre.

LE PROGRAMME Cette journée du 7 mai 2016 est placée sous le signe de l’Opéraoké, ce grand karaoké sur des airs d’opéra, qui sera organisé le 18 juin sur le Champ-de-Mars, en partenariat avec la Mairie de Paris. Tous ceux qui aiment chanter peuvent participer à cet événement gratuit. Alors vous aussi, venez chanter avec nous le 18 juin ! En attendant, initiez-vous au chant tout au long de la journée.

EN ACCÈS LIBRE – toute la journée

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER Visite libre des ateliers. Parcours fléché. SELFIE VIDEO Une cabine vidéo d’enregistrement sera à disposition pour chanter des airs d’opéras. Repartez avec un souvenir vidéo de votre expérience. ATELIER MAQUILLAGE Vos enfants pourront profiter de cette journée pour repartir avec un maquillage,

réalisé par une maquilleuse professionnelle du spectacle. SUR INSCRIPTION – sur place le jour même CHANTEZ EN CHŒUR ! Ateliers d'initiation au « chanter ensemble » avec la chef de chant Geneviève Boulestreau, sur les airs de l’Opéraoké. Plusieurs séances vous sont proposées : • 11h-11h30 pour les familles • 14h-15h15 tout public • 15h30-16h pour les familles • 16h-17h30 tout public

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER PETIT HISTORIQUE

Après le terrible incendie de 1887, et alors que la troisième salle Favart est en cours de construction, c’est un autre drame qui touche de près l’Opéra Comique. Le 6 janvier 1894, le feu ravage pour la deuxième fois les entrepôts et les décors de l’Opéra de Paris et de l’Opéra Comique, situés rue Richer dans le 9e arrondissement. Quatre pompiers périssent dans la catastrophe.

L’exiguïté des lieux provoquant l’entassement des décors, l’humidité et la poussière sont mis en cause. Après le sinistre, les médias accusent et réclament des solutions. D’autant plus que ces entrepôts sont situés dans un quartier fortement peuplé, le risque d’incendie est donc un réel danger pour tous les riverains. La décision est prise de déménager.

Le ministère de la Guerre offre deux terrains (les bastions 44 et 45) de l’enceinte fortifiée de Thiers, respectivement à l’Opéra de Paris et à l’Opéra Comique. L’un des avantages est l’absence de voisinage. La construction est confiée à un certain Charles Garnier.

De 1895 à 1898, Charles Garnier, accompagné de Gustave Eiffel, décide d’aménager de façon simple et à moindre coût ces nouveaux ateliers destinés aux peintres, aux serruriers et aux menuisiers. Les façades sont en meulière, agrémentées de pilastres en pierre et d’éléments décoratifs en brique. À cela s’ajoutent les bâtiments de stockage de décors et les ateliers des couturières. Les normes de sécurité modernes permettent de contenir tout départ de feu en 5 minutes.

Si l’ensemble des entrepôts et ateliers sont desservis par le tramway d’Asnières-Opéra en seulement 25 minutes, les décors eux ne peuvent bénéficier de la même facilité de transport. Il faut compter 2h-aller de marche pour apporter un décor.

En 1901, les travaux de clôture sont terminés. En 1958, l’architecte Michel Roux-Spitz rajoute deux édifices en béton armé.

En 1990, les ateliers sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Il s’agit de la seule œuvre à caractère industriel de Charles Garnier qui est aujourd’hui, comme hier, utilisée dans le même but.

En 1999 le ministère de la culture autorise l’Odéon Théâtre de l’Europe à installer une salle de répétition et des ateliers dans un des bâtiments.

En 2003, l’Odéon entreprend une grande phase de travaux de 4 ans et s’installe provisoirement dans un autre bâtiment du boulevard Berthier. Cette salle devient pérenne à partir de 2005.

Aujourd’hui, et pendant les 18 mois de travaux de l’Opéra Comique, les ateliers Berthier permettent d’entreposer une partie du matériel technique, de reconstituer un atelier de costumes pour les spectacles qui continuent à tourner, ainsi qu’à construire des éléments de décors pour les événements et spectacles organisés pendant la fermeture.

L’HISTOIRE DE L’OPÉRA COMIQUE L’Opéra Comique, créé sous le règne de Louis XIV en 1714, est l’une des plus anciennes institutions théâtrales et musicales de France avec l’Opéra de Paris et la Comédie-Française. Son histoire est tour à tour turbulente et prestigieuse jusqu’à son inscription sur la liste des théâtres nationaux en 2005.

Par extension, on appelle opéra-comique le genre de spectacle représenté par l’Opéra Comique. Comique ne signifie pas que le rire est obligatoire mais que les morceaux chantés s’intègrent à du théâtre parlé. L’opéra-comique s’oppose donc à l’opéra, entièrement chanté.

QUELQUES DATES 1714 Une troupe de forains obtient un privilège pour son spectacle, désormais nommé « Opéra Comique ». L’orchestre comprend une douzaine de musiciens. Le public est d’une grande mixité sociale.

1719-1751 Malgré plusieurs longues fermetures dues à la rivalité avec d’autres salles, l’Opéra Comique s’installe dans le paysage théâtral parisien. Son répertoire est publié à partir de 1737. Auteurs et compositeurs commencent à proposer des œuvres originales.

1743 Charles-Simon Favart est régisseur et Noverre maître de ballet de l’Opéra Comique.

1753 Création du premier opéra-comique avec partition entièrement originale : Les Troqueurs de Dauvergne, dans le cadre de la Querelle des Bouffons.

1783 L’Opéra Comique s’installe dans la première Salle Favart (architecte Jean-François Heurtier), bâtie aux frais du duc de Choiseul qui en a vendu le terrain au roi. Inauguration avec des œuvres de Grétry en présence de la reine Marie-Antoinette.

1807 L’Opéra Comique est porté sur la liste des quatre principaux théâtres parisiens et un décret fixe son genre : « comédie ou drame mêlés de couplets, d’ariettes ou de morceaux d’ensemble ».

1840 Deuxième Salle Favart (architecte Louis Charpentier), bâtie sur les ruines de l’incendie de 1838. Inauguration avec Le Pré-aux-clercs d’Hérold.

1864 Suppression des privilèges des théâtres et liberté des genres. L’Opéra Comique connaît de graves difficultés financières, entre autres car il verse un loyer à l’État.

1887 Incendie de la deuxième Salle Favart pendant une représentation (60 morts, 18 blessés). L’Opéra Comique s’installe place du Châtelet.

1898 Inauguration de la troisième Salle Favart (architecte Louis Bernier) en présence du Président de la République Félix Faure.

1932 Faillite. L’Opéra Comique est uni à l’Opéra de Paris sous une direction commune : c’est la Réunion des Théâtres Lyriques Nationaux.

1939 Au sein de la RTLN, l’Opéra Comique devient une succursale de l’Opéra.

1971 Directeur de la RTLN, Rolf Liebermann ferme le théâtre et licencie la troupe.

1978-1989 La Salle Favart est mise à disposition de l’Opéra. Dans ce contexte, recréation d’Atys de Lully par W. Christie et J.-M. Villégier à la Salle Favart en 1987.

1990 L’Opéra Comique retrouve son autonomie et devient une association, successivement dirigée par Thierry Fouquet, Pierre Médecin puis Jérôme Savary.

2005 L’Opéra Comique devient un Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), inscrit sur la liste des théâtres nationaux. Jérôme Deschamps prend la direction du théâtre en 2007.

2015 Olivier Mantei prend la tête de l’Opéra Comique, en même temps qu’une grande phase de travaux de 18 mois est lancée. LES TRAVAUX DE L’OPÉRA COMIQUE Depuis plusieurs années, l’Opéra Comique a fait l’objet de campagnes de restauration et de modernisation successives, concentrées pendant les périodes d’intersaison afin de conserver une activité lyrique. Ce fut le cas par exemple pour la restauration de la couverture du toit, de la verrière et du Foyer, du regroupement des bureaux, de la création d’un ascenseur public accessible aux personnes à mobilité réduite.

La dernière phase de travaux – phase de ventilation et de mise en conformité de la salle – nécessite néanmoins la fermeture totale du théâtre pendant 18 mois. Du 1er juillet 2015 au 31 décembre 2016, le théâtre est mis à nu pour permettre les interventions suivantes :

- mise aux normes de l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite (public et personnel) ; - sécurité et mise en conformité de l’édifice (désenfumage, ventilation, réseau électrique, sécurité incendie…) ; - regroupement des bureaux et optimisation des fonctionnalités (création d’un foyer du personnel) ; - réaménagement du central costumes et du pôle accessoires.

Nous vous proposons de suivre en images sur notre site internet l'actualité des travaux pendant toute la période de fermeture.

Un karaoké sur des airs d’opéra ? C’est l’Opéraoké !

Venez chanter avec nous

le 18 juin à 12h30 sur le Champ-de-Mars

L’Opéra Comique organise, en partenariat avec la Mairie de Paris, un grand karaoké lyrique au pied de la Tour Eiffel. L’idée est de rassembler le plus de participants possible – amateurs, connaisseurs ou chanteurs du dimanche. D’Offenbach à Bizet, les tubes du répertoire seront entonnés en chœur par le public qui suivra les paroles sur les écrans géants. Christophe Grapperon dirigera les musiciens et le chœur accentus sur scène, ainsi que tous les participants qui se tiendront sur la pelouse.

Cela ne se fera pas sans vous !

En attendant le 18 juin,

découvrez les airs, les tutoriels et les paroles sur notre site ou venez aux prochaines répétitions gratuites :

� le samedi 21 mai au Théâtre de la Colline � le dimanche 22 mai aux Arènes de Lutèce

Vous pouvez aussi gagner des places pour la saison 2017

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TOUS À L’OPÉRA ! ATELIERS BERTHIER samedi 7 mai 2016, de 10h30 à 18h

Malgré sa fermeture pour travaux, l’Opéra Comique vous accueille pour cette

10e édition des journées Tous à l’Opéra ! dans ses ateliers du 17e arrondissement

de Paris, à côté du boulevard Berthier. Cet espace habituellement réservé à

l’organisation de répétitions, a été investi pour la période de fermeture, par les

services techniques et l’atelier costumes du théâtre.

LE PROGRAMME Cette journée du 7 mai 2016 est placée sous le signe de l’Opéraoké, ce grand karaoké sur des airs d’opéra, qui sera organisé le 18 juin sur le Champ-de-Mars, en partenariat avec la Mairie de Paris. Tous ceux qui aiment chanter peuvent participer à cet événement gratuit. Alors vous aussi, venez chanter avec nous le 18 juin ! En attendant, initiez-vous au chant tout au long de la journée.

EN ACCÈS LIBRE – toute la journée

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER Visite libre des ateliers. Parcours fléché. SELFIE VIDEO Une cabine vidéo d’enregistrement sera à disposition pour chanter des airs d’opéras. Repartez avec un souvenir vidéo de votre expérience. ATELIER MAQUILLAGE Vos enfants pourront profiter de cette journée pour repartir avec un maquillage,

réalisé par une maquilleuse professionnelle du spectacle. SUR INSCRIPTION – sur place le jour même CHANTEZ EN CHŒUR ! Ateliers d'initiation au « chanter ensemble » avec la chef de chant Geneviève Boulestreau, sur les airs de l’Opéraoké. Plusieurs séances vous sont proposées : • 11h-11h30 pour les familles • 14h-15h15 tout public • 15h30-16h pour les familles • 16h-17h30 tout public

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER PETIT HISTORIQUE

Après le terrible incendie de 1887, et alors que la troisième salle Favart est en cours de construction, c’est un autre drame qui touche de près l’Opéra Comique. Le 6 janvier 1894, le feu ravage pour la deuxième fois les entrepôts et les décors de l’Opéra de Paris et de l’Opéra Comique, situés rue Richer dans le 9e arrondissement. Quatre pompiers périssent dans la catastrophe.

L’exiguïté des lieux provoquant l’entassement des décors, l’humidité et la poussière sont mis en cause. Après le sinistre, les médias accusent et réclament des solutions. D’autant plus que ces entrepôts sont situés dans un quartier fortement peuplé, le risque d’incendie est donc un réel danger pour tous les riverains. La décision est prise de déménager.

Le ministère de la Guerre offre deux terrains (les bastions 44 et 45) de l’enceinte fortifiée de Thiers, respectivement à l’Opéra de Paris et à l’Opéra Comique. L’un des avantages est l’absence de voisinage. La construction est confiée à un certain Charles Garnier.

De 1895 à 1898, Charles Garnier, accompagné de Gustave Eiffel, décide d’aménager de façon simple et à moindre coût ces nouveaux ateliers destinés aux peintres, aux serruriers et aux menuisiers. Les façades sont en meulière, agrémentées de pilastres en pierre et d’éléments décoratifs en brique. À cela s’ajoutent les bâtiments de stockage de décors et les ateliers des couturières. Les normes de sécurité modernes permettent de contenir tout départ de feu en 5 minutes.

Si l’ensemble des entrepôts et ateliers sont desservis par le tramway d’Asnières-Opéra en seulement 25 minutes, les décors eux ne peuvent bénéficier de la même facilité de transport. Il faut compter 2h-aller de marche pour apporter un décor.

En 1901, les travaux de clôture sont terminés. En 1958, l’architecte Michel Roux-Spitz rajoute deux édifices en béton armé.

En 1990, les ateliers sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Il s’agit de la seule œuvre à caractère industriel de Charles Garnier qui est aujourd’hui, comme hier, utilisée dans le même but.

En 1999 le ministère de la culture autorise l’Odéon Théâtre de l’Europe à installer une salle de répétition et des ateliers dans un des bâtiments.

En 2003, l’Odéon entreprend une grande phase de travaux de 4 ans et s’installe provisoirement dans un autre bâtiment du boulevard Berthier. Cette salle devient pérenne à partir de 2005.

Aujourd’hui, et pendant les 18 mois de travaux de l’Opéra Comique, les ateliers Berthier permettent d’entreposer une partie du matériel technique, de reconstituer un atelier de costumes pour les spectacles qui continuent à tourner, ainsi qu’à construire des éléments de décors pour les événements et spectacles organisés pendant la fermeture.

L’HISTOIRE DE L’OPÉRA COMIQUE L’Opéra Comique, créé sous le règne de Louis XIV en 1714, est l’une des plus anciennes institutions théâtrales et musicales de France avec l’Opéra de Paris et la Comédie-Française. Son histoire est tour à tour turbulente et prestigieuse jusqu’à son inscription sur la liste des théâtres nationaux en 2005.

Par extension, on appelle opéra-comique le genre de spectacle représenté par l’Opéra Comique. Comique ne signifie pas que le rire est obligatoire mais que les morceaux chantés s’intègrent à du théâtre parlé. L’opéra-comique s’oppose donc à l’opéra, entièrement chanté.

QUELQUES DATES 1714 Une troupe de forains obtient un privilège pour son spectacle, désormais nommé « Opéra Comique ». L’orchestre comprend une douzaine de musiciens. Le public est d’une grande mixité sociale.

1719-1751 Malgré plusieurs longues fermetures dues à la rivalité avec d’autres salles, l’Opéra Comique s’installe dans le paysage théâtral parisien. Son répertoire est publié à partir de 1737. Auteurs et compositeurs commencent à proposer des œuvres originales.

1743 Charles-Simon Favart est régisseur et Noverre maître de ballet de l’Opéra Comique.

1753 Création du premier opéra-comique avec partition entièrement originale : Les Troqueurs de Dauvergne, dans le cadre de la Querelle des Bouffons.

1783 L’Opéra Comique s’installe dans la première Salle Favart (architecte Jean-François Heurtier), bâtie aux frais du duc de Choiseul qui en a vendu le terrain au roi. Inauguration avec des œuvres de Grétry en présence de la reine Marie-Antoinette.

1807 L’Opéra Comique est porté sur la liste des quatre principaux théâtres parisiens et un décret fixe son genre : « comédie ou drame mêlés de couplets, d’ariettes ou de morceaux d’ensemble ».

1840 Deuxième Salle Favart (architecte Louis Charpentier), bâtie sur les ruines de l’incendie de 1838. Inauguration avec Le Pré-aux-clercs d’Hérold.

1864 Suppression des privilèges des théâtres et liberté des genres. L’Opéra Comique connaît de graves difficultés financières, entre autres car il verse un loyer à l’État.

1887 Incendie de la deuxième Salle Favart pendant une représentation (60 morts, 18 blessés). L’Opéra Comique s’installe place du Châtelet.

1898 Inauguration de la troisième Salle Favart (architecte Louis Bernier) en présence du Président de la République Félix Faure.

1932 Faillite. L’Opéra Comique est uni à l’Opéra de Paris sous une direction commune : c’est la Réunion des Théâtres Lyriques Nationaux.

1939 Au sein de la RTLN, l’Opéra Comique devient une succursale de l’Opéra.

1971 Directeur de la RTLN, Rolf Liebermann ferme le théâtre et licencie la troupe.

1978-1989 La Salle Favart est mise à disposition de l’Opéra. Dans ce contexte, recréation d’Atys de Lully par W. Christie et J.-M. Villégier à la Salle Favart en 1987.

1990 L’Opéra Comique retrouve son autonomie et devient une association, successivement dirigée par Thierry Fouquet, Pierre Médecin puis Jérôme Savary.

2005 L’Opéra Comique devient un Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), inscrit sur la liste des théâtres nationaux. Jérôme Deschamps prend la direction du théâtre en 2007.

2015 Olivier Mantei prend la tête de l’Opéra Comique, en même temps qu’une grande phase de travaux de 18 mois est lancée. LES TRAVAUX DE L’OPÉRA COMIQUE Depuis plusieurs années, l’Opéra Comique a fait l’objet de campagnes de restauration et de modernisation successives, concentrées pendant les périodes d’intersaison afin de conserver une activité lyrique. Ce fut le cas par exemple pour la restauration de la couverture du toit, de la verrière et du Foyer, du regroupement des bureaux, de la création d’un ascenseur public accessible aux personnes à mobilité réduite.

La dernière phase de travaux – phase de ventilation et de mise en conformité de la salle – nécessite néanmoins la fermeture totale du théâtre pendant 18 mois. Du 1er juillet 2015 au 31 décembre 2016, le théâtre est mis à nu pour permettre les interventions suivantes :

- mise aux normes de l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite (public et personnel) ; - sécurité et mise en conformité de l’édifice (désenfumage, ventilation, réseau électrique, sécurité incendie…) ; - regroupement des bureaux et optimisation des fonctionnalités (création d’un foyer du personnel) ; - réaménagement du central costumes et du pôle accessoires.

Nous vous proposons de suivre en images sur notre site internet l'actualité des travaux pendant toute la période de fermeture.

Un karaoké sur des airs d’opéra ? C’est l’Opéraoké !

Venez chanter avec nous

le 18 juin à 12h30 sur le Champ-de-Mars

L’Opéra Comique organise, en partenariat avec la Mairie de Paris, un grand karaoké lyrique au pied de la Tour Eiffel. L’idée est de rassembler le plus de participants possible – amateurs, connaisseurs ou chanteurs du dimanche. D’Offenbach à Bizet, les tubes du répertoire seront entonnés en chœur par le public qui suivra les paroles sur les écrans géants. Christophe Grapperon dirigera les musiciens et le chœur accentus sur scène, ainsi que tous les participants qui se tiendront sur la pelouse.

Cela ne se fera pas sans vous !

En attendant le 18 juin,

découvrez les airs, les tutoriels et les paroles sur notre site ou venez aux prochaines répétitions gratuites :

� le samedi 21 mai au Théâtre de la Colline � le dimanche 22 mai aux Arènes de Lutèce

Vous pouvez aussi gagner des places pour la saison 2017

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TOUS À L’OPÉRA ! ATELIERS BERTHIER samedi 7 mai 2016, de 10h30 à 18h

Malgré sa fermeture pour travaux, l’Opéra Comique vous accueille pour cette

10e édition des journées Tous à l’Opéra ! dans ses ateliers du 17e arrondissement

de Paris, à côté du boulevard Berthier. Cet espace habituellement réservé à

l’organisation de répétitions, a été investi pour la période de fermeture, par les

services techniques et l’atelier costumes du théâtre.

LE PROGRAMME Cette journée du 7 mai 2016 est placée sous le signe de l’Opéraoké, ce grand karaoké sur des airs d’opéra, qui sera organisé le 18 juin sur le Champ-de-Mars, en partenariat avec la Mairie de Paris. Tous ceux qui aiment chanter peuvent participer à cet événement gratuit. Alors vous aussi, venez chanter avec nous le 18 juin ! En attendant, initiez-vous au chant tout au long de la journée.

EN ACCÈS LIBRE – toute la journée

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER Visite libre des ateliers. Parcours fléché. SELFIE VIDEO Une cabine vidéo d’enregistrement sera à disposition pour chanter des airs d’opéras. Repartez avec un souvenir vidéo de votre expérience. ATELIER MAQUILLAGE Vos enfants pourront profiter de cette journée pour repartir avec un maquillage,

réalisé par une maquilleuse professionnelle du spectacle. SUR INSCRIPTION – sur place le jour même CHANTEZ EN CHŒUR ! Ateliers d'initiation au « chanter ensemble » avec la chef de chant Geneviève Boulestreau, sur les airs de l’Opéraoké. Plusieurs séances vous sont proposées : • 11h-11h30 pour les familles • 14h-15h15 tout public • 15h30-16h pour les familles • 16h-17h30 tout public

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER PETIT HISTORIQUE

Après le terrible incendie de 1887, et alors que la troisième salle Favart est en cours de construction, c’est un autre drame qui touche de près l’Opéra Comique. Le 6 janvier 1894, le feu ravage pour la deuxième fois les entrepôts et les décors de l’Opéra de Paris et de l’Opéra Comique, situés rue Richer dans le 9e arrondissement. Quatre pompiers périssent dans la catastrophe.

L’exiguïté des lieux provoquant l’entassement des décors, l’humidité et la poussière sont mis en cause. Après le sinistre, les médias accusent et réclament des solutions. D’autant plus que ces entrepôts sont situés dans un quartier fortement peuplé, le risque d’incendie est donc un réel danger pour tous les riverains. La décision est prise de déménager.

Le ministère de la Guerre offre deux terrains (les bastions 44 et 45) de l’enceinte fortifiée de Thiers, respectivement à l’Opéra de Paris et à l’Opéra Comique. L’un des avantages est l’absence de voisinage. La construction est confiée à un certain Charles Garnier.

De 1895 à 1898, Charles Garnier, accompagné de Gustave Eiffel, décide d’aménager de façon simple et à moindre coût ces nouveaux ateliers destinés aux peintres, aux serruriers et aux menuisiers. Les façades sont en meulière, agrémentées de pilastres en pierre et d’éléments décoratifs en brique. À cela s’ajoutent les bâtiments de stockage de décors et les ateliers des couturières. Les normes de sécurité modernes permettent de contenir tout départ de feu en 5 minutes.

Si l’ensemble des entrepôts et ateliers sont desservis par le tramway d’Asnières-Opéra en seulement 25 minutes, les décors eux ne peuvent bénéficier de la même facilité de transport. Il faut compter 2h-aller de marche pour apporter un décor.

En 1901, les travaux de clôture sont terminés. En 1958, l’architecte Michel Roux-Spitz rajoute deux édifices en béton armé.

En 1990, les ateliers sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Il s’agit de la seule œuvre à caractère industriel de Charles Garnier qui est aujourd’hui, comme hier, utilisée dans le même but.

En 1999 le ministère de la culture autorise l’Odéon Théâtre de l’Europe à installer une salle de répétition et des ateliers dans un des bâtiments.

En 2003, l’Odéon entreprend une grande phase de travaux de 4 ans et s’installe provisoirement dans un autre bâtiment du boulevard Berthier. Cette salle devient pérenne à partir de 2005.

Aujourd’hui, et pendant les 18 mois de travaux de l’Opéra Comique, les ateliers Berthier permettent d’entreposer une partie du matériel technique, de reconstituer un atelier de costumes pour les spectacles qui continuent à tourner, ainsi qu’à construire des éléments de décors pour les événements et spectacles organisés pendant la fermeture.

L’HISTOIRE DE L’OPÉRA COMIQUE L’Opéra Comique, créé sous le règne de Louis XIV en 1714, est l’une des plus anciennes institutions théâtrales et musicales de France avec l’Opéra de Paris et la Comédie-Française. Son histoire est tour à tour turbulente et prestigieuse jusqu’à son inscription sur la liste des théâtres nationaux en 2005.

Par extension, on appelle opéra-comique le genre de spectacle représenté par l’Opéra Comique. Comique ne signifie pas que le rire est obligatoire mais que les morceaux chantés s’intègrent à du théâtre parlé. L’opéra-comique s’oppose donc à l’opéra, entièrement chanté.

QUELQUES DATES 1714 Une troupe de forains obtient un privilège pour son spectacle, désormais nommé « Opéra Comique ». L’orchestre comprend une douzaine de musiciens. Le public est d’une grande mixité sociale.

1719-1751 Malgré plusieurs longues fermetures dues à la rivalité avec d’autres salles, l’Opéra Comique s’installe dans le paysage théâtral parisien. Son répertoire est publié à partir de 1737. Auteurs et compositeurs commencent à proposer des œuvres originales.

1743 Charles-Simon Favart est régisseur et Noverre maître de ballet de l’Opéra Comique.

1753 Création du premier opéra-comique avec partition entièrement originale : Les Troqueurs de Dauvergne, dans le cadre de la Querelle des Bouffons.

1783 L’Opéra Comique s’installe dans la première Salle Favart (architecte Jean-François Heurtier), bâtie aux frais du duc de Choiseul qui en a vendu le terrain au roi. Inauguration avec des œuvres de Grétry en présence de la reine Marie-Antoinette.

1807 L’Opéra Comique est porté sur la liste des quatre principaux théâtres parisiens et un décret fixe son genre : « comédie ou drame mêlés de couplets, d’ariettes ou de morceaux d’ensemble ».

1840 Deuxième Salle Favart (architecte Louis Charpentier), bâtie sur les ruines de l’incendie de 1838. Inauguration avec Le Pré-aux-clercs d’Hérold.

1864 Suppression des privilèges des théâtres et liberté des genres. L’Opéra Comique connaît de graves difficultés financières, entre autres car il verse un loyer à l’État.

1887 Incendie de la deuxième Salle Favart pendant une représentation (60 morts, 18 blessés). L’Opéra Comique s’installe place du Châtelet.

1898 Inauguration de la troisième Salle Favart (architecte Louis Bernier) en présence du Président de la République Félix Faure.

1932 Faillite. L’Opéra Comique est uni à l’Opéra de Paris sous une direction commune : c’est la Réunion des Théâtres Lyriques Nationaux.

1939 Au sein de la RTLN, l’Opéra Comique devient une succursale de l’Opéra.

1971 Directeur de la RTLN, Rolf Liebermann ferme le théâtre et licencie la troupe.

1978-1989 La Salle Favart est mise à disposition de l’Opéra. Dans ce contexte, recréation d’Atys de Lully par W. Christie et J.-M. Villégier à la Salle Favart en 1987.

1990 L’Opéra Comique retrouve son autonomie et devient une association, successivement dirigée par Thierry Fouquet, Pierre Médecin puis Jérôme Savary.

2005 L’Opéra Comique devient un Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), inscrit sur la liste des théâtres nationaux. Jérôme Deschamps prend la direction du théâtre en 2007.

2015 Olivier Mantei prend la tête de l’Opéra Comique, en même temps qu’une grande phase de travaux de 18 mois est lancée. LES TRAVAUX DE L’OPÉRA COMIQUE Depuis plusieurs années, l’Opéra Comique a fait l’objet de campagnes de restauration et de modernisation successives, concentrées pendant les périodes d’intersaison afin de conserver une activité lyrique. Ce fut le cas par exemple pour la restauration de la couverture du toit, de la verrière et du Foyer, du regroupement des bureaux, de la création d’un ascenseur public accessible aux personnes à mobilité réduite.

La dernière phase de travaux – phase de ventilation et de mise en conformité de la salle – nécessite néanmoins la fermeture totale du théâtre pendant 18 mois. Du 1er juillet 2015 au 31 décembre 2016, le théâtre est mis à nu pour permettre les interventions suivantes :

- mise aux normes de l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite (public et personnel) ; - sécurité et mise en conformité de l’édifice (désenfumage, ventilation, réseau électrique, sécurité incendie…) ; - regroupement des bureaux et optimisation des fonctionnalités (création d’un foyer du personnel) ; - réaménagement du central costumes et du pôle accessoires.

Nous vous proposons de suivre en images sur notre site internet l'actualité des travaux pendant toute la période de fermeture.

Un karaoké sur des airs d’opéra ? C’est l’Opéraoké !

Venez chanter avec nous

le 18 juin à 12h30 sur le Champ-de-Mars

L’Opéra Comique organise, en partenariat avec la Mairie de Paris, un grand karaoké lyrique au pied de la Tour Eiffel. L’idée est de rassembler le plus de participants possible – amateurs, connaisseurs ou chanteurs du dimanche. D’Offenbach à Bizet, les tubes du répertoire seront entonnés en chœur par le public qui suivra les paroles sur les écrans géants. Christophe Grapperon dirigera les musiciens et le chœur accentus sur scène, ainsi que tous les participants qui se tiendront sur la pelouse.

Cela ne se fera pas sans vous !

En attendant le 18 juin,

découvrez les airs, les tutoriels et les paroles sur notre site ou venez aux prochaines répétitions gratuites :

� le samedi 21 mai au Théâtre de la Colline � le dimanche 22 mai aux Arènes de Lutèce

Vous pouvez aussi gagner des places pour la saison 2017

en nous envoyant vos vidéos de chant à operaoke@opera-comique.com

ou en nous citant sur les réseaux sociaux avec #SelfieOperaoke

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TOUS À L’OPÉRA ! ATELIERS BERTHIER samedi 7 mai 2016, de 10h30 à 18h

Malgré sa fermeture pour travaux, l’Opéra Comique vous accueille pour cette

10e édition des journées Tous à l’Opéra ! dans ses ateliers du 17e arrondissement

de Paris, à côté du boulevard Berthier. Cet espace habituellement réservé à

l’organisation de répétitions, a été investi pour la période de fermeture, par les

services techniques et l’atelier costumes du théâtre.

LE PROGRAMME Cette journée du 7 mai 2016 est placée sous le signe de l’Opéraoké, ce grand karaoké sur des airs d’opéra, qui sera organisé le 18 juin sur le Champ-de-Mars, en partenariat avec la Mairie de Paris. Tous ceux qui aiment chanter peuvent participer à cet événement gratuit. Alors vous aussi, venez chanter avec nous le 18 juin ! En attendant, initiez-vous au chant tout au long de la journée.

EN ACCÈS LIBRE – toute la journée

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER Visite libre des ateliers. Parcours fléché. SELFIE VIDEO Une cabine vidéo d’enregistrement sera à disposition pour chanter des airs d’opéras. Repartez avec un souvenir vidéo de votre expérience. ATELIER MAQUILLAGE Vos enfants pourront profiter de cette journée pour repartir avec un maquillage,

réalisé par une maquilleuse professionnelle du spectacle. SUR INSCRIPTION – sur place le jour même CHANTEZ EN CHŒUR ! Ateliers d'initiation au « chanter ensemble » avec la chef de chant Geneviève Boulestreau, sur les airs de l’Opéraoké. Plusieurs séances vous sont proposées : • 11h-11h30 pour les familles • 14h-15h15 tout public • 15h30-16h pour les familles • 16h-17h30 tout public

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER PETIT HISTORIQUE

Après le terrible incendie de 1887, et alors que la troisième salle Favart est en cours de construction, c’est un autre drame qui touche de près l’Opéra Comique. Le 6 janvier 1894, le feu ravage pour la deuxième fois les entrepôts et les décors de l’Opéra de Paris et de l’Opéra Comique, situés rue Richer dans le 9e arrondissement. Quatre pompiers périssent dans la catastrophe.

L’exiguïté des lieux provoquant l’entassement des décors, l’humidité et la poussière sont mis en cause. Après le sinistre, les médias accusent et réclament des solutions. D’autant plus que ces entrepôts sont situés dans un quartier fortement peuplé, le risque d’incendie est donc un réel danger pour tous les riverains. La décision est prise de déménager.

Le ministère de la Guerre offre deux terrains (les bastions 44 et 45) de l’enceinte fortifiée de Thiers, respectivement à l’Opéra de Paris et à l’Opéra Comique. L’un des avantages est l’absence de voisinage. La construction est confiée à un certain Charles Garnier.

De 1895 à 1898, Charles Garnier, accompagné de Gustave Eiffel, décide d’aménager de façon simple et à moindre coût ces nouveaux ateliers destinés aux peintres, aux serruriers et aux menuisiers. Les façades sont en meulière, agrémentées de pilastres en pierre et d’éléments décoratifs en brique. À cela s’ajoutent les bâtiments de stockage de décors et les ateliers des couturières. Les normes de sécurité modernes permettent de contenir tout départ de feu en 5 minutes.

Si l’ensemble des entrepôts et ateliers sont desservis par le tramway d’Asnières-Opéra en seulement 25 minutes, les décors eux ne peuvent bénéficier de la même facilité de transport. Il faut compter 2h-aller de marche pour apporter un décor.

En 1901, les travaux de clôture sont terminés. En 1958, l’architecte Michel Roux-Spitz rajoute deux édifices en béton armé.

En 1990, les ateliers sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Il s’agit de la seule œuvre à caractère industriel de Charles Garnier qui est aujourd’hui, comme hier, utilisée dans le même but.

En 1999 le ministère de la culture autorise l’Odéon Théâtre de l’Europe à installer une salle de répétition et des ateliers dans un des bâtiments.

En 2003, l’Odéon entreprend une grande phase de travaux de 4 ans et s’installe provisoirement dans un autre bâtiment du boulevard Berthier. Cette salle devient pérenne à partir de 2005.

Aujourd’hui, et pendant les 18 mois de travaux de l’Opéra Comique, les ateliers Berthier permettent d’entreposer une partie du matériel technique, de reconstituer un atelier de costumes pour les spectacles qui continuent à tourner, ainsi qu’à construire des éléments de décors pour les événements et spectacles organisés pendant la fermeture.

L’HISTOIRE DE L’OPÉRA COMIQUE L’Opéra Comique, créé sous le règne de Louis XIV en 1714, est l’une des plus anciennes institutions théâtrales et musicales de France avec l’Opéra de Paris et la Comédie-Française. Son histoire est tour à tour turbulente et prestigieuse jusqu’à son inscription sur la liste des théâtres nationaux en 2005.

Par extension, on appelle opéra-comique le genre de spectacle représenté par l’Opéra Comique. Comique ne signifie pas que le rire est obligatoire mais que les morceaux chantés s’intègrent à du théâtre parlé. L’opéra-comique s’oppose donc à l’opéra, entièrement chanté.

QUELQUES DATES 1714 Une troupe de forains obtient un privilège pour son spectacle, désormais nommé « Opéra Comique ». L’orchestre comprend une douzaine de musiciens. Le public est d’une grande mixité sociale.

1719-1751 Malgré plusieurs longues fermetures dues à la rivalité avec d’autres salles, l’Opéra Comique s’installe dans le paysage théâtral parisien. Son répertoire est publié à partir de 1737. Auteurs et compositeurs commencent à proposer des œuvres originales.

1743 Charles-Simon Favart est régisseur et Noverre maître de ballet de l’Opéra Comique.

1753 Création du premier opéra-comique avec partition entièrement originale : Les Troqueurs de Dauvergne, dans le cadre de la Querelle des Bouffons.

1783 L’Opéra Comique s’installe dans la première Salle Favart (architecte Jean-François Heurtier), bâtie aux frais du duc de Choiseul qui en a vendu le terrain au roi. Inauguration avec des œuvres de Grétry en présence de la reine Marie-Antoinette.

1807 L’Opéra Comique est porté sur la liste des quatre principaux théâtres parisiens et un décret fixe son genre : « comédie ou drame mêlés de couplets, d’ariettes ou de morceaux d’ensemble ».

1840 Deuxième Salle Favart (architecte Louis Charpentier), bâtie sur les ruines de l’incendie de 1838. Inauguration avec Le Pré-aux-clercs d’Hérold.

1864 Suppression des privilèges des théâtres et liberté des genres. L’Opéra Comique connaît de graves difficultés financières, entre autres car il verse un loyer à l’État.

1887 Incendie de la deuxième Salle Favart pendant une représentation (60 morts, 18 blessés). L’Opéra Comique s’installe place du Châtelet.

1898 Inauguration de la troisième Salle Favart (architecte Louis Bernier) en présence du Président de la République Félix Faure.

1932 Faillite. L’Opéra Comique est uni à l’Opéra de Paris sous une direction commune : c’est la Réunion des Théâtres Lyriques Nationaux.

1939 Au sein de la RTLN, l’Opéra Comique devient une succursale de l’Opéra.

1971 Directeur de la RTLN, Rolf Liebermann ferme le théâtre et licencie la troupe.

1978-1989 La Salle Favart est mise à disposition de l’Opéra. Dans ce contexte, recréation d’Atys de Lully par W. Christie et J.-M. Villégier à la Salle Favart en 1987.

1990 L’Opéra Comique retrouve son autonomie et devient une association, successivement dirigée par Thierry Fouquet, Pierre Médecin puis Jérôme Savary.

2005 L’Opéra Comique devient un Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), inscrit sur la liste des théâtres nationaux. Jérôme Deschamps prend la direction du théâtre en 2007.

2015 Olivier Mantei prend la tête de l’Opéra Comique, en même temps qu’une grande phase de travaux de 18 mois est lancée. LES TRAVAUX DE L’OPÉRA COMIQUE Depuis plusieurs années, l’Opéra Comique a fait l’objet de campagnes de restauration et de modernisation successives, concentrées pendant les périodes d’intersaison afin de conserver une activité lyrique. Ce fut le cas par exemple pour la restauration de la couverture du toit, de la verrière et du Foyer, du regroupement des bureaux, de la création d’un ascenseur public accessible aux personnes à mobilité réduite.

La dernière phase de travaux – phase de ventilation et de mise en conformité de la salle – nécessite néanmoins la fermeture totale du théâtre pendant 18 mois. Du 1er juillet 2015 au 31 décembre 2016, le théâtre est mis à nu pour permettre les interventions suivantes :

- mise aux normes de l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite (public et personnel) ; - sécurité et mise en conformité de l’édifice (désenfumage, ventilation, réseau électrique, sécurité incendie…) ; - regroupement des bureaux et optimisation des fonctionnalités (création d’un foyer du personnel) ; - réaménagement du central costumes et du pôle accessoires.

Nous vous proposons de suivre en images sur notre site internet l'actualité des travaux pendant toute la période de fermeture.

Un karaoké sur des airs d’opéra ? C’est l’Opéraoké !

Venez chanter avec nous

le 18 juin à 12h30 sur le Champ-de-Mars

L’Opéra Comique organise, en partenariat avec la Mairie de Paris, un grand karaoké lyrique au pied de la Tour Eiffel. L’idée est de rassembler le plus de participants possible – amateurs, connaisseurs ou chanteurs du dimanche. D’Offenbach à Bizet, les tubes du répertoire seront entonnés en chœur par le public qui suivra les paroles sur les écrans géants. Christophe Grapperon dirigera les musiciens et le chœur accentus sur scène, ainsi que tous les participants qui se tiendront sur la pelouse.

Cela ne se fera pas sans vous !

En attendant le 18 juin,

découvrez les airs, les tutoriels et les paroles sur notre site ou venez aux prochaines répétitions gratuites :

� le samedi 21 mai au Théâtre de la Colline � le dimanche 22 mai aux Arènes de Lutèce

Vous pouvez aussi gagner des places pour la saison 2017

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TOUS À L’OPÉRA ! ATELIERS BERTHIER samedi 7 mai 2016, de 10h30 à 18h

Malgré sa fermeture pour travaux, l’Opéra Comique vous accueille pour cette

10e édition des journées Tous à l’Opéra ! dans ses ateliers du 17e arrondissement

de Paris, à côté du boulevard Berthier. Cet espace habituellement réservé à

l’organisation de répétitions, a été investi pour la période de fermeture, par les

services techniques et l’atelier costumes du théâtre.

LE PROGRAMME Cette journée du 7 mai 2016 est placée sous le signe de l’Opéraoké, ce grand karaoké sur des airs d’opéra, qui sera organisé le 18 juin sur le Champ-de-Mars, en partenariat avec la Mairie de Paris. Tous ceux qui aiment chanter peuvent participer à cet événement gratuit. Alors vous aussi, venez chanter avec nous le 18 juin ! En attendant, initiez-vous au chant tout au long de la journée.

EN ACCÈS LIBRE – toute la journée

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER Visite libre des ateliers. Parcours fléché. SELFIE VIDEO Une cabine vidéo d’enregistrement sera à disposition pour chanter des airs d’opéras. Repartez avec un souvenir vidéo de votre expérience. ATELIER MAQUILLAGE Vos enfants pourront profiter de cette journée pour repartir avec un maquillage,

réalisé par une maquilleuse professionnelle du spectacle. SUR INSCRIPTION – sur place le jour même CHANTEZ EN CHŒUR ! Ateliers d'initiation au « chanter ensemble » avec la chef de chant Geneviève Boulestreau, sur les airs de l’Opéraoké. Plusieurs séances vous sont proposées : • 11h-11h30 pour les familles • 14h-15h15 tout public • 15h30-16h pour les familles • 16h-17h30 tout public

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER PETIT HISTORIQUE

Après le terrible incendie de 1887, et alors que la troisième salle Favart est en cours de construction, c’est un autre drame qui touche de près l’Opéra Comique. Le 6 janvier 1894, le feu ravage pour la deuxième fois les entrepôts et les décors de l’Opéra de Paris et de l’Opéra Comique, situés rue Richer dans le 9e arrondissement. Quatre pompiers périssent dans la catastrophe.

L’exiguïté des lieux provoquant l’entassement des décors, l’humidité et la poussière sont mis en cause. Après le sinistre, les médias accusent et réclament des solutions. D’autant plus que ces entrepôts sont situés dans un quartier fortement peuplé, le risque d’incendie est donc un réel danger pour tous les riverains. La décision est prise de déménager.

Le ministère de la Guerre offre deux terrains (les bastions 44 et 45) de l’enceinte fortifiée de Thiers, respectivement à l’Opéra de Paris et à l’Opéra Comique. L’un des avantages est l’absence de voisinage. La construction est confiée à un certain Charles Garnier.

De 1895 à 1898, Charles Garnier, accompagné de Gustave Eiffel, décide d’aménager de façon simple et à moindre coût ces nouveaux ateliers destinés aux peintres, aux serruriers et aux menuisiers. Les façades sont en meulière, agrémentées de pilastres en pierre et d’éléments décoratifs en brique. À cela s’ajoutent les bâtiments de stockage de décors et les ateliers des couturières. Les normes de sécurité modernes permettent de contenir tout départ de feu en 5 minutes.

Si l’ensemble des entrepôts et ateliers sont desservis par le tramway d’Asnières-Opéra en seulement 25 minutes, les décors eux ne peuvent bénéficier de la même facilité de transport. Il faut compter 2h-aller de marche pour apporter un décor.

En 1901, les travaux de clôture sont terminés. En 1958, l’architecte Michel Roux-Spitz rajoute deux édifices en béton armé.

En 1990, les ateliers sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Il s’agit de la seule œuvre à caractère industriel de Charles Garnier qui est aujourd’hui, comme hier, utilisée dans le même but.

En 1999 le ministère de la culture autorise l’Odéon Théâtre de l’Europe à installer une salle de répétition et des ateliers dans un des bâtiments.

En 2003, l’Odéon entreprend une grande phase de travaux de 4 ans et s’installe provisoirement dans un autre bâtiment du boulevard Berthier. Cette salle devient pérenne à partir de 2005.

Aujourd’hui, et pendant les 18 mois de travaux de l’Opéra Comique, les ateliers Berthier permettent d’entreposer une partie du matériel technique, de reconstituer un atelier de costumes pour les spectacles qui continuent à tourner, ainsi qu’à construire des éléments de décors pour les événements et spectacles organisés pendant la fermeture.

L’HISTOIRE DE L’OPÉRA COMIQUE L’Opéra Comique, créé sous le règne de Louis XIV en 1714, est l’une des plus anciennes institutions théâtrales et musicales de France avec l’Opéra de Paris et la Comédie-Française. Son histoire est tour à tour turbulente et prestigieuse jusqu’à son inscription sur la liste des théâtres nationaux en 2005.

Par extension, on appelle opéra-comique le genre de spectacle représenté par l’Opéra Comique. Comique ne signifie pas que le rire est obligatoire mais que les morceaux chantés s’intègrent à du théâtre parlé. L’opéra-comique s’oppose donc à l’opéra, entièrement chanté.

QUELQUES DATES 1714 Une troupe de forains obtient un privilège pour son spectacle, désormais nommé « Opéra Comique ». L’orchestre comprend une douzaine de musiciens. Le public est d’une grande mixité sociale.

1719-1751 Malgré plusieurs longues fermetures dues à la rivalité avec d’autres salles, l’Opéra Comique s’installe dans le paysage théâtral parisien. Son répertoire est publié à partir de 1737. Auteurs et compositeurs commencent à proposer des œuvres originales.

1743 Charles-Simon Favart est régisseur et Noverre maître de ballet de l’Opéra Comique.

1753 Création du premier opéra-comique avec partition entièrement originale : Les Troqueurs de Dauvergne, dans le cadre de la Querelle des Bouffons.

1783 L’Opéra Comique s’installe dans la première Salle Favart (architecte Jean-François Heurtier), bâtie aux frais du duc de Choiseul qui en a vendu le terrain au roi. Inauguration avec des œuvres de Grétry en présence de la reine Marie-Antoinette.

1807 L’Opéra Comique est porté sur la liste des quatre principaux théâtres parisiens et un décret fixe son genre : « comédie ou drame mêlés de couplets, d’ariettes ou de morceaux d’ensemble ».

1840 Deuxième Salle Favart (architecte Louis Charpentier), bâtie sur les ruines de l’incendie de 1838. Inauguration avec Le Pré-aux-clercs d’Hérold.

1864 Suppression des privilèges des théâtres et liberté des genres. L’Opéra Comique connaît de graves difficultés financières, entre autres car il verse un loyer à l’État.

1887 Incendie de la deuxième Salle Favart pendant une représentation (60 morts, 18 blessés). L’Opéra Comique s’installe place du Châtelet.

1898 Inauguration de la troisième Salle Favart (architecte Louis Bernier) en présence du Président de la République Félix Faure.

1932 Faillite. L’Opéra Comique est uni à l’Opéra de Paris sous une direction commune : c’est la Réunion des Théâtres Lyriques Nationaux.

1939 Au sein de la RTLN, l’Opéra Comique devient une succursale de l’Opéra.

1971 Directeur de la RTLN, Rolf Liebermann ferme le théâtre et licencie la troupe.

1978-1989 La Salle Favart est mise à disposition de l’Opéra. Dans ce contexte, recréation d’Atys de Lully par W. Christie et J.-M. Villégier à la Salle Favart en 1987.

1990 L’Opéra Comique retrouve son autonomie et devient une association, successivement dirigée par Thierry Fouquet, Pierre Médecin puis Jérôme Savary.

2005 L’Opéra Comique devient un Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), inscrit sur la liste des théâtres nationaux. Jérôme Deschamps prend la direction du théâtre en 2007.

2015 Olivier Mantei prend la tête de l’Opéra Comique, en même temps qu’une grande phase de travaux de 18 mois est lancée. LES TRAVAUX DE L’OPÉRA COMIQUE Depuis plusieurs années, l’Opéra Comique a fait l’objet de campagnes de restauration et de modernisation successives, concentrées pendant les périodes d’intersaison afin de conserver une activité lyrique. Ce fut le cas par exemple pour la restauration de la couverture du toit, de la verrière et du Foyer, du regroupement des bureaux, de la création d’un ascenseur public accessible aux personnes à mobilité réduite.

La dernière phase de travaux – phase de ventilation et de mise en conformité de la salle – nécessite néanmoins la fermeture totale du théâtre pendant 18 mois. Du 1er juillet 2015 au 31 décembre 2016, le théâtre est mis à nu pour permettre les interventions suivantes :

- mise aux normes de l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite (public et personnel) ; - sécurité et mise en conformité de l’édifice (désenfumage, ventilation, réseau électrique, sécurité incendie…) ; - regroupement des bureaux et optimisation des fonctionnalités (création d’un foyer du personnel) ; - réaménagement du central costumes et du pôle accessoires.

Nous vous proposons de suivre en images sur notre site internet l'actualité des travaux pendant toute la période de fermeture.

Un karaoké sur des airs d’opéra ? C’est l’Opéraoké !

Venez chanter avec nous

le 18 juin à 12h30 sur le Champ-de-Mars

L’Opéra Comique organise, en partenariat avec la Mairie de Paris, un grand karaoké lyrique au pied de la Tour Eiffel. L’idée est de rassembler le plus de participants possible – amateurs, connaisseurs ou chanteurs du dimanche. D’Offenbach à Bizet, les tubes du répertoire seront entonnés en chœur par le public qui suivra les paroles sur les écrans géants. Christophe Grapperon dirigera les musiciens et le chœur accentus sur scène, ainsi que tous les participants qui se tiendront sur la pelouse.

Cela ne se fera pas sans vous !

En attendant le 18 juin,

découvrez les airs, les tutoriels et les paroles sur notre site ou venez aux prochaines répétitions gratuites :

� le samedi 21 mai au Théâtre de la Colline � le dimanche 22 mai aux Arènes de Lutèce

Vous pouvez aussi gagner des places pour la saison 2017

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TOUS À L’OPÉRA ! ATELIERS BERTHIER samedi 7 mai 2016, de 10h30 à 18h

Malgré sa fermeture pour travaux, l’Opéra Comique vous accueille pour cette

10e édition des journées Tous à l’Opéra ! dans ses ateliers du 17e arrondissement

de Paris, à côté du boulevard Berthier. Cet espace habituellement réservé à

l’organisation de répétitions, a été investi pour la période de fermeture, par les

services techniques et l’atelier costumes du théâtre.

LE PROGRAMME Cette journée du 7 mai 2016 est placée sous le signe de l’Opéraoké, ce grand karaoké sur des airs d’opéra, qui sera organisé le 18 juin sur le Champ-de-Mars, en partenariat avec la Mairie de Paris. Tous ceux qui aiment chanter peuvent participer à cet événement gratuit. Alors vous aussi, venez chanter avec nous le 18 juin ! En attendant, initiez-vous au chant tout au long de la journée.

EN ACCÈS LIBRE – toute la journée

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER Visite libre des ateliers. Parcours fléché. SELFIE VIDEO Une cabine vidéo d’enregistrement sera à disposition pour chanter des airs d’opéras. Repartez avec un souvenir vidéo de votre expérience. ATELIER MAQUILLAGE Vos enfants pourront profiter de cette journée pour repartir avec un maquillage,

réalisé par une maquilleuse professionnelle du spectacle. SUR INSCRIPTION – sur place le jour même CHANTEZ EN CHŒUR ! Ateliers d'initiation au « chanter ensemble » avec la chef de chant Geneviève Boulestreau, sur les airs de l’Opéraoké. Plusieurs séances vous sont proposées : • 11h-11h30 pour les familles • 14h-15h15 tout public • 15h30-16h pour les familles • 16h-17h30 tout public

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER PETIT HISTORIQUE

Après le terrible incendie de 1887, et alors que la troisième salle Favart est en cours de construction, c’est un autre drame qui touche de près l’Opéra Comique. Le 6 janvier 1894, le feu ravage pour la deuxième fois les entrepôts et les décors de l’Opéra de Paris et de l’Opéra Comique, situés rue Richer dans le 9e arrondissement. Quatre pompiers périssent dans la catastrophe.

L’exiguïté des lieux provoquant l’entassement des décors, l’humidité et la poussière sont mis en cause. Après le sinistre, les médias accusent et réclament des solutions. D’autant plus que ces entrepôts sont situés dans un quartier fortement peuplé, le risque d’incendie est donc un réel danger pour tous les riverains. La décision est prise de déménager.

Le ministère de la Guerre offre deux terrains (les bastions 44 et 45) de l’enceinte fortifiée de Thiers, respectivement à l’Opéra de Paris et à l’Opéra Comique. L’un des avantages est l’absence de voisinage. La construction est confiée à un certain Charles Garnier.

De 1895 à 1898, Charles Garnier, accompagné de Gustave Eiffel, décide d’aménager de façon simple et à moindre coût ces nouveaux ateliers destinés aux peintres, aux serruriers et aux menuisiers. Les façades sont en meulière, agrémentées de pilastres en pierre et d’éléments décoratifs en brique. À cela s’ajoutent les bâtiments de stockage de décors et les ateliers des couturières. Les normes de sécurité modernes permettent de contenir tout départ de feu en 5 minutes.

Si l’ensemble des entrepôts et ateliers sont desservis par le tramway d’Asnières-Opéra en seulement 25 minutes, les décors eux ne peuvent bénéficier de la même facilité de transport. Il faut compter 2h-aller de marche pour apporter un décor.

En 1901, les travaux de clôture sont terminés. En 1958, l’architecte Michel Roux-Spitz rajoute deux édifices en béton armé.

En 1990, les ateliers sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Il s’agit de la seule œuvre à caractère industriel de Charles Garnier qui est aujourd’hui, comme hier, utilisée dans le même but.

En 1999 le ministère de la culture autorise l’Odéon Théâtre de l’Europe à installer une salle de répétition et des ateliers dans un des bâtiments.

En 2003, l’Odéon entreprend une grande phase de travaux de 4 ans et s’installe provisoirement dans un autre bâtiment du boulevard Berthier. Cette salle devient pérenne à partir de 2005.

Aujourd’hui, et pendant les 18 mois de travaux de l’Opéra Comique, les ateliers Berthier permettent d’entreposer une partie du matériel technique, de reconstituer un atelier de costumes pour les spectacles qui continuent à tourner, ainsi qu’à construire des éléments de décors pour les événements et spectacles organisés pendant la fermeture.

L’HISTOIRE DE L’OPÉRA COMIQUE L’Opéra Comique, créé sous le règne de Louis XIV en 1714, est l’une des plus anciennes institutions théâtrales et musicales de France avec l’Opéra de Paris et la Comédie-Française. Son histoire est tour à tour turbulente et prestigieuse jusqu’à son inscription sur la liste des théâtres nationaux en 2005.

Par extension, on appelle opéra-comique le genre de spectacle représenté par l’Opéra Comique. Comique ne signifie pas que le rire est obligatoire mais que les morceaux chantés s’intègrent à du théâtre parlé. L’opéra-comique s’oppose donc à l’opéra, entièrement chanté.

QUELQUES DATES 1714 Une troupe de forains obtient un privilège pour son spectacle, désormais nommé « Opéra Comique ». L’orchestre comprend une douzaine de musiciens. Le public est d’une grande mixité sociale.

1719-1751 Malgré plusieurs longues fermetures dues à la rivalité avec d’autres salles, l’Opéra Comique s’installe dans le paysage théâtral parisien. Son répertoire est publié à partir de 1737. Auteurs et compositeurs commencent à proposer des œuvres originales.

1743 Charles-Simon Favart est régisseur et Noverre maître de ballet de l’Opéra Comique.

1753 Création du premier opéra-comique avec partition entièrement originale : Les Troqueurs de Dauvergne, dans le cadre de la Querelle des Bouffons.

1783 L’Opéra Comique s’installe dans la première Salle Favart (architecte Jean-François Heurtier), bâtie aux frais du duc de Choiseul qui en a vendu le terrain au roi. Inauguration avec des œuvres de Grétry en présence de la reine Marie-Antoinette.

1807 L’Opéra Comique est porté sur la liste des quatre principaux théâtres parisiens et un décret fixe son genre : « comédie ou drame mêlés de couplets, d’ariettes ou de morceaux d’ensemble ».

1840 Deuxième Salle Favart (architecte Louis Charpentier), bâtie sur les ruines de l’incendie de 1838. Inauguration avec Le Pré-aux-clercs d’Hérold.

1864 Suppression des privilèges des théâtres et liberté des genres. L’Opéra Comique connaît de graves difficultés financières, entre autres car il verse un loyer à l’État.

1887 Incendie de la deuxième Salle Favart pendant une représentation (60 morts, 18 blessés). L’Opéra Comique s’installe place du Châtelet.

1898 Inauguration de la troisième Salle Favart (architecte Louis Bernier) en présence du Président de la République Félix Faure.

1932 Faillite. L’Opéra Comique est uni à l’Opéra de Paris sous une direction commune : c’est la Réunion des Théâtres Lyriques Nationaux.

1939 Au sein de la RTLN, l’Opéra Comique devient une succursale de l’Opéra.

1971 Directeur de la RTLN, Rolf Liebermann ferme le théâtre et licencie la troupe.

1978-1989 La Salle Favart est mise à disposition de l’Opéra. Dans ce contexte, recréation d’Atys de Lully par W. Christie et J.-M. Villégier à la Salle Favart en 1987.

1990 L’Opéra Comique retrouve son autonomie et devient une association, successivement dirigée par Thierry Fouquet, Pierre Médecin puis Jérôme Savary.

2005 L’Opéra Comique devient un Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), inscrit sur la liste des théâtres nationaux. Jérôme Deschamps prend la direction du théâtre en 2007.

2015 Olivier Mantei prend la tête de l’Opéra Comique, en même temps qu’une grande phase de travaux de 18 mois est lancée. LES TRAVAUX DE L’OPÉRA COMIQUE Depuis plusieurs années, l’Opéra Comique a fait l’objet de campagnes de restauration et de modernisation successives, concentrées pendant les périodes d’intersaison afin de conserver une activité lyrique. Ce fut le cas par exemple pour la restauration de la couverture du toit, de la verrière et du Foyer, du regroupement des bureaux, de la création d’un ascenseur public accessible aux personnes à mobilité réduite.

La dernière phase de travaux – phase de ventilation et de mise en conformité de la salle – nécessite néanmoins la fermeture totale du théâtre pendant 18 mois. Du 1er juillet 2015 au 31 décembre 2016, le théâtre est mis à nu pour permettre les interventions suivantes :

- mise aux normes de l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite (public et personnel) ; - sécurité et mise en conformité de l’édifice (désenfumage, ventilation, réseau électrique, sécurité incendie…) ; - regroupement des bureaux et optimisation des fonctionnalités (création d’un foyer du personnel) ; - réaménagement du central costumes et du pôle accessoires.

Nous vous proposons de suivre en images sur notre site internet l'actualité des travaux pendant toute la période de fermeture.

Un karaoké sur des airs d’opéra ? C’est l’Opéraoké !

Venez chanter avec nous

le 18 juin à 12h30 sur le Champ-de-Mars

L’Opéra Comique organise, en partenariat avec la Mairie de Paris, un grand karaoké lyrique au pied de la Tour Eiffel. L’idée est de rassembler le plus de participants possible – amateurs, connaisseurs ou chanteurs du dimanche. D’Offenbach à Bizet, les tubes du répertoire seront entonnés en chœur par le public qui suivra les paroles sur les écrans géants. Christophe Grapperon dirigera les musiciens et le chœur accentus sur scène, ainsi que tous les participants qui se tiendront sur la pelouse.

Cela ne se fera pas sans vous !

En attendant le 18 juin,

découvrez les airs, les tutoriels et les paroles sur notre site ou venez aux prochaines répétitions gratuites :

� le samedi 21 mai au Théâtre de la Colline � le dimanche 22 mai aux Arènes de Lutèce

Vous pouvez aussi gagner des places pour la saison 2017

en nous envoyant vos vidéos de chant à operaoke@opera-comique.com

ou en nous citant sur les réseaux sociaux avec #SelfieOperaoke

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TOUS À L’OPÉRA ! ATELIERS BERTHIER samedi 7 mai 2016, de 10h30 à 18h

Malgré sa fermeture pour travaux, l’Opéra Comique vous accueille pour cette

10e édition des journées Tous à l’Opéra ! dans ses ateliers du 17e arrondissement

de Paris, à côté du boulevard Berthier. Cet espace habituellement réservé à

l’organisation de répétitions, a été investi pour la période de fermeture, par les

services techniques et l’atelier costumes du théâtre.

LE PROGRAMME Cette journée du 7 mai 2016 est placée sous le signe de l’Opéraoké, ce grand karaoké sur des airs d’opéra, qui sera organisé le 18 juin sur le Champ-de-Mars, en partenariat avec la Mairie de Paris. Tous ceux qui aiment chanter peuvent participer à cet événement gratuit. Alors vous aussi, venez chanter avec nous le 18 juin ! En attendant, initiez-vous au chant tout au long de la journée.

EN ACCÈS LIBRE – toute la journée

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER Visite libre des ateliers. Parcours fléché. SELFIE VIDEO Une cabine vidéo d’enregistrement sera à disposition pour chanter des airs d’opéras. Repartez avec un souvenir vidéo de votre expérience. ATELIER MAQUILLAGE Vos enfants pourront profiter de cette journée pour repartir avec un maquillage,

réalisé par une maquilleuse professionnelle du spectacle. SUR INSCRIPTION – sur place le jour même CHANTEZ EN CHŒUR ! Ateliers d'initiation au « chanter ensemble » avec la chef de chant Geneviève Boulestreau, sur les airs de l’Opéraoké. Plusieurs séances vous sont proposées : • 11h-11h30 pour les familles • 14h-15h15 tout public • 15h30-16h pour les familles • 16h-17h30 tout public

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER PETIT HISTORIQUE

Après le terrible incendie de 1887, et alors que la troisième salle Favart est en cours de construction, c’est un autre drame qui touche de près l’Opéra Comique. Le 6 janvier 1894, le feu ravage pour la deuxième fois les entrepôts et les décors de l’Opéra de Paris et de l’Opéra Comique, situés rue Richer dans le 9e arrondissement. Quatre pompiers périssent dans la catastrophe.

L’exiguïté des lieux provoquant l’entassement des décors, l’humidité et la poussière sont mis en cause. Après le sinistre, les médias accusent et réclament des solutions. D’autant plus que ces entrepôts sont situés dans un quartier fortement peuplé, le risque d’incendie est donc un réel danger pour tous les riverains. La décision est prise de déménager.

Le ministère de la Guerre offre deux terrains (les bastions 44 et 45) de l’enceinte fortifiée de Thiers, respectivement à l’Opéra de Paris et à l’Opéra Comique. L’un des avantages est l’absence de voisinage. La construction est confiée à un certain Charles Garnier.

De 1895 à 1898, Charles Garnier, accompagné de Gustave Eiffel, décide d’aménager de façon simple et à moindre coût ces nouveaux ateliers destinés aux peintres, aux serruriers et aux menuisiers. Les façades sont en meulière, agrémentées de pilastres en pierre et d’éléments décoratifs en brique. À cela s’ajoutent les bâtiments de stockage de décors et les ateliers des couturières. Les normes de sécurité modernes permettent de contenir tout départ de feu en 5 minutes.

Si l’ensemble des entrepôts et ateliers sont desservis par le tramway d’Asnières-Opéra en seulement 25 minutes, les décors eux ne peuvent bénéficier de la même facilité de transport. Il faut compter 2h-aller de marche pour apporter un décor.

En 1901, les travaux de clôture sont terminés. En 1958, l’architecte Michel Roux-Spitz rajoute deux édifices en béton armé.

En 1990, les ateliers sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Il s’agit de la seule œuvre à caractère industriel de Charles Garnier qui est aujourd’hui, comme hier, utilisée dans le même but.

En 1999 le ministère de la culture autorise l’Odéon Théâtre de l’Europe à installer une salle de répétition et des ateliers dans un des bâtiments.

En 2003, l’Odéon entreprend une grande phase de travaux de 4 ans et s’installe provisoirement dans un autre bâtiment du boulevard Berthier. Cette salle devient pérenne à partir de 2005.

Aujourd’hui, et pendant les 18 mois de travaux de l’Opéra Comique, les ateliers Berthier permettent d’entreposer une partie du matériel technique, de reconstituer un atelier de costumes pour les spectacles qui continuent à tourner, ainsi qu’à construire des éléments de décors pour les événements et spectacles organisés pendant la fermeture.

L’HISTOIRE DE L’OPÉRA COMIQUE L’Opéra Comique, créé sous le règne de Louis XIV en 1714, est l’une des plus anciennes institutions théâtrales et musicales de France avec l’Opéra de Paris et la Comédie-Française. Son histoire est tour à tour turbulente et prestigieuse jusqu’à son inscription sur la liste des théâtres nationaux en 2005.

Par extension, on appelle opéra-comique le genre de spectacle représenté par l’Opéra Comique. Comique ne signifie pas que le rire est obligatoire mais que les morceaux chantés s’intègrent à du théâtre parlé. L’opéra-comique s’oppose donc à l’opéra, entièrement chanté.

QUELQUES DATES 1714 Une troupe de forains obtient un privilège pour son spectacle, désormais nommé « Opéra Comique ». L’orchestre comprend une douzaine de musiciens. Le public est d’une grande mixité sociale.

1719-1751 Malgré plusieurs longues fermetures dues à la rivalité avec d’autres salles, l’Opéra Comique s’installe dans le paysage théâtral parisien. Son répertoire est publié à partir de 1737. Auteurs et compositeurs commencent à proposer des œuvres originales.

1743 Charles-Simon Favart est régisseur et Noverre maître de ballet de l’Opéra Comique.

1753 Création du premier opéra-comique avec partition entièrement originale : Les Troqueurs de Dauvergne, dans le cadre de la Querelle des Bouffons.

1783 L’Opéra Comique s’installe dans la première Salle Favart (architecte Jean-François Heurtier), bâtie aux frais du duc de Choiseul qui en a vendu le terrain au roi. Inauguration avec des œuvres de Grétry en présence de la reine Marie-Antoinette.

1807 L’Opéra Comique est porté sur la liste des quatre principaux théâtres parisiens et un décret fixe son genre : « comédie ou drame mêlés de couplets, d’ariettes ou de morceaux d’ensemble ».

1840 Deuxième Salle Favart (architecte Louis Charpentier), bâtie sur les ruines de l’incendie de 1838. Inauguration avec Le Pré-aux-clercs d’Hérold.

1864 Suppression des privilèges des théâtres et liberté des genres. L’Opéra Comique connaît de graves difficultés financières, entre autres car il verse un loyer à l’État.

1887 Incendie de la deuxième Salle Favart pendant une représentation (60 morts, 18 blessés). L’Opéra Comique s’installe place du Châtelet.

1898 Inauguration de la troisième Salle Favart (architecte Louis Bernier) en présence du Président de la République Félix Faure.

1932 Faillite. L’Opéra Comique est uni à l’Opéra de Paris sous une direction commune : c’est la Réunion des Théâtres Lyriques Nationaux.

1939 Au sein de la RTLN, l’Opéra Comique devient une succursale de l’Opéra.

1971 Directeur de la RTLN, Rolf Liebermann ferme le théâtre et licencie la troupe.

1978-1989 La Salle Favart est mise à disposition de l’Opéra. Dans ce contexte, recréation d’Atys de Lully par W. Christie et J.-M. Villégier à la Salle Favart en 1987.

1990 L’Opéra Comique retrouve son autonomie et devient une association, successivement dirigée par Thierry Fouquet, Pierre Médecin puis Jérôme Savary.

2005 L’Opéra Comique devient un Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), inscrit sur la liste des théâtres nationaux. Jérôme Deschamps prend la direction du théâtre en 2007.

2015 Olivier Mantei prend la tête de l’Opéra Comique, en même temps qu’une grande phase de travaux de 18 mois est lancée. LES TRAVAUX DE L’OPÉRA COMIQUE Depuis plusieurs années, l’Opéra Comique a fait l’objet de campagnes de restauration et de modernisation successives, concentrées pendant les périodes d’intersaison afin de conserver une activité lyrique. Ce fut le cas par exemple pour la restauration de la couverture du toit, de la verrière et du Foyer, du regroupement des bureaux, de la création d’un ascenseur public accessible aux personnes à mobilité réduite.

La dernière phase de travaux – phase de ventilation et de mise en conformité de la salle – nécessite néanmoins la fermeture totale du théâtre pendant 18 mois. Du 1er juillet 2015 au 31 décembre 2016, le théâtre est mis à nu pour permettre les interventions suivantes :

- mise aux normes de l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite (public et personnel) ; - sécurité et mise en conformité de l’édifice (désenfumage, ventilation, réseau électrique, sécurité incendie…) ; - regroupement des bureaux et optimisation des fonctionnalités (création d’un foyer du personnel) ; - réaménagement du central costumes et du pôle accessoires.

Nous vous proposons de suivre en images sur notre site internet l'actualité des travaux pendant toute la période de fermeture.

Un karaoké sur des airs d’opéra ? C’est l’Opéraoké !

Venez chanter avec nous

le 18 juin à 12h30 sur le Champ-de-Mars

L’Opéra Comique organise, en partenariat avec la Mairie de Paris, un grand karaoké lyrique au pied de la Tour Eiffel. L’idée est de rassembler le plus de participants possible – amateurs, connaisseurs ou chanteurs du dimanche. D’Offenbach à Bizet, les tubes du répertoire seront entonnés en chœur par le public qui suivra les paroles sur les écrans géants. Christophe Grapperon dirigera les musiciens et le chœur accentus sur scène, ainsi que tous les participants qui se tiendront sur la pelouse.

Cela ne se fera pas sans vous !

En attendant le 18 juin,

découvrez les airs, les tutoriels et les paroles sur notre site ou venez aux prochaines répétitions gratuites :

� le samedi 21 mai au Théâtre de la Colline � le dimanche 22 mai aux Arènes de Lutèce

Vous pouvez aussi gagner des places pour la saison 2017

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TOUS À L’OPÉRA ! ATELIERS BERTHIER samedi 7 mai 2016, de 10h30 à 18h

Malgré sa fermeture pour travaux, l’Opéra Comique vous accueille pour cette

10e édition des journées Tous à l’Opéra ! dans ses ateliers du 17e arrondissement

de Paris, à côté du boulevard Berthier. Cet espace habituellement réservé à

l’organisation de répétitions, a été investi pour la période de fermeture, par les

services techniques et l’atelier costumes du théâtre.

LE PROGRAMME Cette journée du 7 mai 2016 est placée sous le signe de l’Opéraoké, ce grand karaoké sur des airs d’opéra, qui sera organisé le 18 juin sur le Champ-de-Mars, en partenariat avec la Mairie de Paris. Tous ceux qui aiment chanter peuvent participer à cet événement gratuit. Alors vous aussi, venez chanter avec nous le 18 juin ! En attendant, initiez-vous au chant tout au long de la journée.

EN ACCÈS LIBRE – toute la journée

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER Visite libre des ateliers. Parcours fléché. SELFIE VIDEO Une cabine vidéo d’enregistrement sera à disposition pour chanter des airs d’opéras. Repartez avec un souvenir vidéo de votre expérience. ATELIER MAQUILLAGE Vos enfants pourront profiter de cette journée pour repartir avec un maquillage,

réalisé par une maquilleuse professionnelle du spectacle. SUR INSCRIPTION – sur place le jour même CHANTEZ EN CHŒUR ! Ateliers d'initiation au « chanter ensemble » avec la chef de chant Geneviève Boulestreau, sur les airs de l’Opéraoké. Plusieurs séances vous sont proposées : • 11h-11h30 pour les familles • 14h-15h15 tout public • 15h30-16h pour les familles • 16h-17h30 tout public

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER PETIT HISTORIQUE

Après le terrible incendie de 1887, et alors que la troisième salle Favart est en cours de construction, c’est un autre drame qui touche de près l’Opéra Comique. Le 6 janvier 1894, le feu ravage pour la deuxième fois les entrepôts et les décors de l’Opéra de Paris et de l’Opéra Comique, situés rue Richer dans le 9e arrondissement. Quatre pompiers périssent dans la catastrophe.

L’exiguïté des lieux provoquant l’entassement des décors, l’humidité et la poussière sont mis en cause. Après le sinistre, les médias accusent et réclament des solutions. D’autant plus que ces entrepôts sont situés dans un quartier fortement peuplé, le risque d’incendie est donc un réel danger pour tous les riverains. La décision est prise de déménager.

Le ministère de la Guerre offre deux terrains (les bastions 44 et 45) de l’enceinte fortifiée de Thiers, respectivement à l’Opéra de Paris et à l’Opéra Comique. L’un des avantages est l’absence de voisinage. La construction est confiée à un certain Charles Garnier.

De 1895 à 1898, Charles Garnier, accompagné de Gustave Eiffel, décide d’aménager de façon simple et à moindre coût ces nouveaux ateliers destinés aux peintres, aux serruriers et aux menuisiers. Les façades sont en meulière, agrémentées de pilastres en pierre et d’éléments décoratifs en brique. À cela s’ajoutent les bâtiments de stockage de décors et les ateliers des couturières. Les normes de sécurité modernes permettent de contenir tout départ de feu en 5 minutes.

Si l’ensemble des entrepôts et ateliers sont desservis par le tramway d’Asnières-Opéra en seulement 25 minutes, les décors eux ne peuvent bénéficier de la même facilité de transport. Il faut compter 2h-aller de marche pour apporter un décor.

En 1901, les travaux de clôture sont terminés. En 1958, l’architecte Michel Roux-Spitz rajoute deux édifices en béton armé.

En 1990, les ateliers sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Il s’agit de la seule œuvre à caractère industriel de Charles Garnier qui est aujourd’hui, comme hier, utilisée dans le même but.

En 1999 le ministère de la culture autorise l’Odéon Théâtre de l’Europe à installer une salle de répétition et des ateliers dans un des bâtiments.

En 2003, l’Odéon entreprend une grande phase de travaux de 4 ans et s’installe provisoirement dans un autre bâtiment du boulevard Berthier. Cette salle devient pérenne à partir de 2005.

Aujourd’hui, et pendant les 18 mois de travaux de l’Opéra Comique, les ateliers Berthier permettent d’entreposer une partie du matériel technique, de reconstituer un atelier de costumes pour les spectacles qui continuent à tourner, ainsi qu’à construire des éléments de décors pour les événements et spectacles organisés pendant la fermeture.

L’HISTOIRE DE L’OPÉRA COMIQUE L’Opéra Comique, créé sous le règne de Louis XIV en 1714, est l’une des plus anciennes institutions théâtrales et musicales de France avec l’Opéra de Paris et la Comédie-Française. Son histoire est tour à tour turbulente et prestigieuse jusqu’à son inscription sur la liste des théâtres nationaux en 2005.

Par extension, on appelle opéra-comique le genre de spectacle représenté par l’Opéra Comique. Comique ne signifie pas que le rire est obligatoire mais que les morceaux chantés s’intègrent à du théâtre parlé. L’opéra-comique s’oppose donc à l’opéra, entièrement chanté.

QUELQUES DATES 1714 Une troupe de forains obtient un privilège pour son spectacle, désormais nommé « Opéra Comique ». L’orchestre comprend une douzaine de musiciens. Le public est d’une grande mixité sociale.

1719-1751 Malgré plusieurs longues fermetures dues à la rivalité avec d’autres salles, l’Opéra Comique s’installe dans le paysage théâtral parisien. Son répertoire est publié à partir de 1737. Auteurs et compositeurs commencent à proposer des œuvres originales.

1743 Charles-Simon Favart est régisseur et Noverre maître de ballet de l’Opéra Comique.

1753 Création du premier opéra-comique avec partition entièrement originale : Les Troqueurs de Dauvergne, dans le cadre de la Querelle des Bouffons.

1783 L’Opéra Comique s’installe dans la première Salle Favart (architecte Jean-François Heurtier), bâtie aux frais du duc de Choiseul qui en a vendu le terrain au roi. Inauguration avec des œuvres de Grétry en présence de la reine Marie-Antoinette.

1807 L’Opéra Comique est porté sur la liste des quatre principaux théâtres parisiens et un décret fixe son genre : « comédie ou drame mêlés de couplets, d’ariettes ou de morceaux d’ensemble ».

1840 Deuxième Salle Favart (architecte Louis Charpentier), bâtie sur les ruines de l’incendie de 1838. Inauguration avec Le Pré-aux-clercs d’Hérold.

1864 Suppression des privilèges des théâtres et liberté des genres. L’Opéra Comique connaît de graves difficultés financières, entre autres car il verse un loyer à l’État.

1887 Incendie de la deuxième Salle Favart pendant une représentation (60 morts, 18 blessés). L’Opéra Comique s’installe place du Châtelet.

1898 Inauguration de la troisième Salle Favart (architecte Louis Bernier) en présence du Président de la République Félix Faure.

1932 Faillite. L’Opéra Comique est uni à l’Opéra de Paris sous une direction commune : c’est la Réunion des Théâtres Lyriques Nationaux.

1939 Au sein de la RTLN, l’Opéra Comique devient une succursale de l’Opéra.

1971 Directeur de la RTLN, Rolf Liebermann ferme le théâtre et licencie la troupe.

1978-1989 La Salle Favart est mise à disposition de l’Opéra. Dans ce contexte, recréation d’Atys de Lully par W. Christie et J.-M. Villégier à la Salle Favart en 1987.

1990 L’Opéra Comique retrouve son autonomie et devient une association, successivement dirigée par Thierry Fouquet, Pierre Médecin puis Jérôme Savary.

2005 L’Opéra Comique devient un Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), inscrit sur la liste des théâtres nationaux. Jérôme Deschamps prend la direction du théâtre en 2007.

2015 Olivier Mantei prend la tête de l’Opéra Comique, en même temps qu’une grande phase de travaux de 18 mois est lancée. LES TRAVAUX DE L’OPÉRA COMIQUE Depuis plusieurs années, l’Opéra Comique a fait l’objet de campagnes de restauration et de modernisation successives, concentrées pendant les périodes d’intersaison afin de conserver une activité lyrique. Ce fut le cas par exemple pour la restauration de la couverture du toit, de la verrière et du Foyer, du regroupement des bureaux, de la création d’un ascenseur public accessible aux personnes à mobilité réduite.

La dernière phase de travaux – phase de ventilation et de mise en conformité de la salle – nécessite néanmoins la fermeture totale du théâtre pendant 18 mois. Du 1er juillet 2015 au 31 décembre 2016, le théâtre est mis à nu pour permettre les interventions suivantes :

- mise aux normes de l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite (public et personnel) ; - sécurité et mise en conformité de l’édifice (désenfumage, ventilation, réseau électrique, sécurité incendie…) ; - regroupement des bureaux et optimisation des fonctionnalités (création d’un foyer du personnel) ; - réaménagement du central costumes et du pôle accessoires.

Nous vous proposons de suivre en images sur notre site internet l'actualité des travaux pendant toute la période de fermeture.

Un karaoké sur des airs d’opéra ? C’est l’Opéraoké !

Venez chanter avec nous

le 18 juin à 12h30 sur le Champ-de-Mars

L’Opéra Comique organise, en partenariat avec la Mairie de Paris, un grand karaoké lyrique au pied de la Tour Eiffel. L’idée est de rassembler le plus de participants possible – amateurs, connaisseurs ou chanteurs du dimanche. D’Offenbach à Bizet, les tubes du répertoire seront entonnés en chœur par le public qui suivra les paroles sur les écrans géants. Christophe Grapperon dirigera les musiciens et le chœur accentus sur scène, ainsi que tous les participants qui se tiendront sur la pelouse.

Cela ne se fera pas sans vous !

En attendant le 18 juin,

découvrez les airs, les tutoriels et les paroles sur notre site ou venez aux prochaines répétitions gratuites :

� le samedi 21 mai au Théâtre de la Colline � le dimanche 22 mai aux Arènes de Lutèce

Vous pouvez aussi gagner des places pour la saison 2017

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TOUS À L’OPÉRA ! ATELIERS BERTHIER samedi 7 mai 2016, de 10h30 à 18h

Malgré sa fermeture pour travaux, l’Opéra Comique vous accueille pour cette

10e édition des journées Tous à l’Opéra ! dans ses ateliers du 17e arrondissement

de Paris, à côté du boulevard Berthier. Cet espace habituellement réservé à

l’organisation de répétitions, a été investi pour la période de fermeture, par les

services techniques et l’atelier costumes du théâtre.

LE PROGRAMME Cette journée du 7 mai 2016 est placée sous le signe de l’Opéraoké, ce grand karaoké sur des airs d’opéra, qui sera organisé le 18 juin sur le Champ-de-Mars, en partenariat avec la Mairie de Paris. Tous ceux qui aiment chanter peuvent participer à cet événement gratuit. Alors vous aussi, venez chanter avec nous le 18 juin ! En attendant, initiez-vous au chant tout au long de la journée.

EN ACCÈS LIBRE – toute la journée

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER Visite libre des ateliers. Parcours fléché. SELFIE VIDEO Une cabine vidéo d’enregistrement sera à disposition pour chanter des airs d’opéras. Repartez avec un souvenir vidéo de votre expérience. ATELIER MAQUILLAGE Vos enfants pourront profiter de cette journée pour repartir avec un maquillage,

réalisé par une maquilleuse professionnelle du spectacle. SUR INSCRIPTION – sur place le jour même CHANTEZ EN CHŒUR ! Ateliers d'initiation au « chanter ensemble » avec la chef de chant Geneviève Boulestreau, sur les airs de l’Opéraoké. Plusieurs séances vous sont proposées : • 11h-11h30 pour les familles • 14h-15h15 tout public • 15h30-16h pour les familles • 16h-17h30 tout public

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER PETIT HISTORIQUE

Après le terrible incendie de 1887, et alors que la troisième salle Favart est en cours de construction, c’est un autre drame qui touche de près l’Opéra Comique. Le 6 janvier 1894, le feu ravage pour la deuxième fois les entrepôts et les décors de l’Opéra de Paris et de l’Opéra Comique, situés rue Richer dans le 9e arrondissement. Quatre pompiers périssent dans la catastrophe.

L’exiguïté des lieux provoquant l’entassement des décors, l’humidité et la poussière sont mis en cause. Après le sinistre, les médias accusent et réclament des solutions. D’autant plus que ces entrepôts sont situés dans un quartier fortement peuplé, le risque d’incendie est donc un réel danger pour tous les riverains. La décision est prise de déménager.

Le ministère de la Guerre offre deux terrains (les bastions 44 et 45) de l’enceinte fortifiée de Thiers, respectivement à l’Opéra de Paris et à l’Opéra Comique. L’un des avantages est l’absence de voisinage. La construction est confiée à un certain Charles Garnier.

De 1895 à 1898, Charles Garnier, accompagné de Gustave Eiffel, décide d’aménager de façon simple et à moindre coût ces nouveaux ateliers destinés aux peintres, aux serruriers et aux menuisiers. Les façades sont en meulière, agrémentées de pilastres en pierre et d’éléments décoratifs en brique. À cela s’ajoutent les bâtiments de stockage de décors et les ateliers des couturières. Les normes de sécurité modernes permettent de contenir tout départ de feu en 5 minutes.

Si l’ensemble des entrepôts et ateliers sont desservis par le tramway d’Asnières-Opéra en seulement 25 minutes, les décors eux ne peuvent bénéficier de la même facilité de transport. Il faut compter 2h-aller de marche pour apporter un décor.

En 1901, les travaux de clôture sont terminés. En 1958, l’architecte Michel Roux-Spitz rajoute deux édifices en béton armé.

En 1990, les ateliers sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Il s’agit de la seule œuvre à caractère industriel de Charles Garnier qui est aujourd’hui, comme hier, utilisée dans le même but.

En 1999 le ministère de la culture autorise l’Odéon Théâtre de l’Europe à installer une salle de répétition et des ateliers dans un des bâtiments.

En 2003, l’Odéon entreprend une grande phase de travaux de 4 ans et s’installe provisoirement dans un autre bâtiment du boulevard Berthier. Cette salle devient pérenne à partir de 2005.

Aujourd’hui, et pendant les 18 mois de travaux de l’Opéra Comique, les ateliers Berthier permettent d’entreposer une partie du matériel technique, de reconstituer un atelier de costumes pour les spectacles qui continuent à tourner, ainsi qu’à construire des éléments de décors pour les événements et spectacles organisés pendant la fermeture.

L’HISTOIRE DE L’OPÉRA COMIQUE L’Opéra Comique, créé sous le règne de Louis XIV en 1714, est l’une des plus anciennes institutions théâtrales et musicales de France avec l’Opéra de Paris et la Comédie-Française. Son histoire est tour à tour turbulente et prestigieuse jusqu’à son inscription sur la liste des théâtres nationaux en 2005.

Par extension, on appelle opéra-comique le genre de spectacle représenté par l’Opéra Comique. Comique ne signifie pas que le rire est obligatoire mais que les morceaux chantés s’intègrent à du théâtre parlé. L’opéra-comique s’oppose donc à l’opéra, entièrement chanté.

QUELQUES DATES 1714 Une troupe de forains obtient un privilège pour son spectacle, désormais nommé « Opéra Comique ». L’orchestre comprend une douzaine de musiciens. Le public est d’une grande mixité sociale.

1719-1751 Malgré plusieurs longues fermetures dues à la rivalité avec d’autres salles, l’Opéra Comique s’installe dans le paysage théâtral parisien. Son répertoire est publié à partir de 1737. Auteurs et compositeurs commencent à proposer des œuvres originales.

1743 Charles-Simon Favart est régisseur et Noverre maître de ballet de l’Opéra Comique.

1753 Création du premier opéra-comique avec partition entièrement originale : Les Troqueurs de Dauvergne, dans le cadre de la Querelle des Bouffons.

1783 L’Opéra Comique s’installe dans la première Salle Favart (architecte Jean-François Heurtier), bâtie aux frais du duc de Choiseul qui en a vendu le terrain au roi. Inauguration avec des œuvres de Grétry en présence de la reine Marie-Antoinette.

1807 L’Opéra Comique est porté sur la liste des quatre principaux théâtres parisiens et un décret fixe son genre : « comédie ou drame mêlés de couplets, d’ariettes ou de morceaux d’ensemble ».

1840 Deuxième Salle Favart (architecte Louis Charpentier), bâtie sur les ruines de l’incendie de 1838. Inauguration avec Le Pré-aux-clercs d’Hérold.

1864 Suppression des privilèges des théâtres et liberté des genres. L’Opéra Comique connaît de graves difficultés financières, entre autres car il verse un loyer à l’État.

1887 Incendie de la deuxième Salle Favart pendant une représentation (60 morts, 18 blessés). L’Opéra Comique s’installe place du Châtelet.

1898 Inauguration de la troisième Salle Favart (architecte Louis Bernier) en présence du Président de la République Félix Faure.

1932 Faillite. L’Opéra Comique est uni à l’Opéra de Paris sous une direction commune : c’est la Réunion des Théâtres Lyriques Nationaux.

1939 Au sein de la RTLN, l’Opéra Comique devient une succursale de l’Opéra.

1971 Directeur de la RTLN, Rolf Liebermann ferme le théâtre et licencie la troupe.

1978-1989 La Salle Favart est mise à disposition de l’Opéra. Dans ce contexte, recréation d’Atys de Lully par W. Christie et J.-M. Villégier à la Salle Favart en 1987.

1990 L’Opéra Comique retrouve son autonomie et devient une association, successivement dirigée par Thierry Fouquet, Pierre Médecin puis Jérôme Savary.

2005 L’Opéra Comique devient un Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), inscrit sur la liste des théâtres nationaux. Jérôme Deschamps prend la direction du théâtre en 2007.

2015 Olivier Mantei prend la tête de l’Opéra Comique, en même temps qu’une grande phase de travaux de 18 mois est lancée. LES TRAVAUX DE L’OPÉRA COMIQUE Depuis plusieurs années, l’Opéra Comique a fait l’objet de campagnes de restauration et de modernisation successives, concentrées pendant les périodes d’intersaison afin de conserver une activité lyrique. Ce fut le cas par exemple pour la restauration de la couverture du toit, de la verrière et du Foyer, du regroupement des bureaux, de la création d’un ascenseur public accessible aux personnes à mobilité réduite.

La dernière phase de travaux – phase de ventilation et de mise en conformité de la salle – nécessite néanmoins la fermeture totale du théâtre pendant 18 mois. Du 1er juillet 2015 au 31 décembre 2016, le théâtre est mis à nu pour permettre les interventions suivantes :

- mise aux normes de l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite (public et personnel) ; - sécurité et mise en conformité de l’édifice (désenfumage, ventilation, réseau électrique, sécurité incendie…) ; - regroupement des bureaux et optimisation des fonctionnalités (création d’un foyer du personnel) ; - réaménagement du central costumes et du pôle accessoires.

Nous vous proposons de suivre en images sur notre site internet l'actualité des travaux pendant toute la période de fermeture.

Un karaoké sur des airs d’opéra ? C’est l’Opéraoké !

Venez chanter avec nous

le 18 juin à 12h30 sur le Champ-de-Mars

L’Opéra Comique organise, en partenariat avec la Mairie de Paris, un grand karaoké lyrique au pied de la Tour Eiffel. L’idée est de rassembler le plus de participants possible – amateurs, connaisseurs ou chanteurs du dimanche. D’Offenbach à Bizet, les tubes du répertoire seront entonnés en chœur par le public qui suivra les paroles sur les écrans géants. Christophe Grapperon dirigera les musiciens et le chœur accentus sur scène, ainsi que tous les participants qui se tiendront sur la pelouse.

Cela ne se fera pas sans vous !

En attendant le 18 juin,

découvrez les airs, les tutoriels et les paroles sur notre site ou venez aux prochaines répétitions gratuites :

� le samedi 21 mai au Théâtre de la Colline � le dimanche 22 mai aux Arènes de Lutèce

Vous pouvez aussi gagner des places pour la saison 2017

en nous envoyant vos vidéos de chant à operaoke@opera-comique.com

ou en nous citant sur les réseaux sociaux avec #SelfieOperaoke

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TOUS À L’OPÉRA ! ATELIERS BERTHIER samedi 7 mai 2016, de 10h30 à 18h

Malgré sa fermeture pour travaux, l’Opéra Comique vous accueille pour cette

10e édition des journées Tous à l’Opéra ! dans ses ateliers du 17e arrondissement

de Paris, à côté du boulevard Berthier. Cet espace habituellement réservé à

l’organisation de répétitions, a été investi pour la période de fermeture, par les

services techniques et l’atelier costumes du théâtre.

LE PROGRAMME Cette journée du 7 mai 2016 est placée sous le signe de l’Opéraoké, ce grand karaoké sur des airs d’opéra, qui sera organisé le 18 juin sur le Champ-de-Mars, en partenariat avec la Mairie de Paris. Tous ceux qui aiment chanter peuvent participer à cet événement gratuit. Alors vous aussi, venez chanter avec nous le 18 juin ! En attendant, initiez-vous au chant tout au long de la journée.

EN ACCÈS LIBRE – toute la journée

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER Visite libre des ateliers. Parcours fléché. SELFIE VIDEO Une cabine vidéo d’enregistrement sera à disposition pour chanter des airs d’opéras. Repartez avec un souvenir vidéo de votre expérience. ATELIER MAQUILLAGE Vos enfants pourront profiter de cette journée pour repartir avec un maquillage,

réalisé par une maquilleuse professionnelle du spectacle. SUR INSCRIPTION – sur place le jour même CHANTEZ EN CHŒUR ! Ateliers d'initiation au « chanter ensemble » avec la chef de chant Geneviève Boulestreau, sur les airs de l’Opéraoké. Plusieurs séances vous sont proposées : • 11h-11h30 pour les familles • 14h-15h15 tout public • 15h30-16h pour les familles • 16h-17h30 tout public

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER PETIT HISTORIQUE

Après le terrible incendie de 1887, et alors que la troisième salle Favart est en cours de construction, c’est un autre drame qui touche de près l’Opéra Comique. Le 6 janvier 1894, le feu ravage pour la deuxième fois les entrepôts et les décors de l’Opéra de Paris et de l’Opéra Comique, situés rue Richer dans le 9e arrondissement. Quatre pompiers périssent dans la catastrophe.

L’exiguïté des lieux provoquant l’entassement des décors, l’humidité et la poussière sont mis en cause. Après le sinistre, les médias accusent et réclament des solutions. D’autant plus que ces entrepôts sont situés dans un quartier fortement peuplé, le risque d’incendie est donc un réel danger pour tous les riverains. La décision est prise de déménager.

Le ministère de la Guerre offre deux terrains (les bastions 44 et 45) de l’enceinte fortifiée de Thiers, respectivement à l’Opéra de Paris et à l’Opéra Comique. L’un des avantages est l’absence de voisinage. La construction est confiée à un certain Charles Garnier.

De 1895 à 1898, Charles Garnier, accompagné de Gustave Eiffel, décide d’aménager de façon simple et à moindre coût ces nouveaux ateliers destinés aux peintres, aux serruriers et aux menuisiers. Les façades sont en meulière, agrémentées de pilastres en pierre et d’éléments décoratifs en brique. À cela s’ajoutent les bâtiments de stockage de décors et les ateliers des couturières. Les normes de sécurité modernes permettent de contenir tout départ de feu en 5 minutes.

Si l’ensemble des entrepôts et ateliers sont desservis par le tramway d’Asnières-Opéra en seulement 25 minutes, les décors eux ne peuvent bénéficier de la même facilité de transport. Il faut compter 2h-aller de marche pour apporter un décor.

En 1901, les travaux de clôture sont terminés. En 1958, l’architecte Michel Roux-Spitz rajoute deux édifices en béton armé.

En 1990, les ateliers sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Il s’agit de la seule œuvre à caractère industriel de Charles Garnier qui est aujourd’hui, comme hier, utilisée dans le même but.

En 1999 le ministère de la culture autorise l’Odéon Théâtre de l’Europe à installer une salle de répétition et des ateliers dans un des bâtiments.

En 2003, l’Odéon entreprend une grande phase de travaux de 4 ans et s’installe provisoirement dans un autre bâtiment du boulevard Berthier. Cette salle devient pérenne à partir de 2005.

Aujourd’hui, et pendant les 18 mois de travaux de l’Opéra Comique, les ateliers Berthier permettent d’entreposer une partie du matériel technique, de reconstituer un atelier de costumes pour les spectacles qui continuent à tourner, ainsi qu’à construire des éléments de décors pour les événements et spectacles organisés pendant la fermeture.

L’HISTOIRE DE L’OPÉRA COMIQUE L’Opéra Comique, créé sous le règne de Louis XIV en 1714, est l’une des plus anciennes institutions théâtrales et musicales de France avec l’Opéra de Paris et la Comédie-Française. Son histoire est tour à tour turbulente et prestigieuse jusqu’à son inscription sur la liste des théâtres nationaux en 2005.

Par extension, on appelle opéra-comique le genre de spectacle représenté par l’Opéra Comique. Comique ne signifie pas que le rire est obligatoire mais que les morceaux chantés s’intègrent à du théâtre parlé. L’opéra-comique s’oppose donc à l’opéra, entièrement chanté.

QUELQUES DATES 1714 Une troupe de forains obtient un privilège pour son spectacle, désormais nommé « Opéra Comique ». L’orchestre comprend une douzaine de musiciens. Le public est d’une grande mixité sociale.

1719-1751 Malgré plusieurs longues fermetures dues à la rivalité avec d’autres salles, l’Opéra Comique s’installe dans le paysage théâtral parisien. Son répertoire est publié à partir de 1737. Auteurs et compositeurs commencent à proposer des œuvres originales.

1743 Charles-Simon Favart est régisseur et Noverre maître de ballet de l’Opéra Comique.

1753 Création du premier opéra-comique avec partition entièrement originale : Les Troqueurs de Dauvergne, dans le cadre de la Querelle des Bouffons.

1783 L’Opéra Comique s’installe dans la première Salle Favart (architecte Jean-François Heurtier), bâtie aux frais du duc de Choiseul qui en a vendu le terrain au roi. Inauguration avec des œuvres de Grétry en présence de la reine Marie-Antoinette.

1807 L’Opéra Comique est porté sur la liste des quatre principaux théâtres parisiens et un décret fixe son genre : « comédie ou drame mêlés de couplets, d’ariettes ou de morceaux d’ensemble ».

1840 Deuxième Salle Favart (architecte Louis Charpentier), bâtie sur les ruines de l’incendie de 1838. Inauguration avec Le Pré-aux-clercs d’Hérold.

1864 Suppression des privilèges des théâtres et liberté des genres. L’Opéra Comique connaît de graves difficultés financières, entre autres car il verse un loyer à l’État.

1887 Incendie de la deuxième Salle Favart pendant une représentation (60 morts, 18 blessés). L’Opéra Comique s’installe place du Châtelet.

1898 Inauguration de la troisième Salle Favart (architecte Louis Bernier) en présence du Président de la République Félix Faure.

1932 Faillite. L’Opéra Comique est uni à l’Opéra de Paris sous une direction commune : c’est la Réunion des Théâtres Lyriques Nationaux.

1939 Au sein de la RTLN, l’Opéra Comique devient une succursale de l’Opéra.

1971 Directeur de la RTLN, Rolf Liebermann ferme le théâtre et licencie la troupe.

1978-1989 La Salle Favart est mise à disposition de l’Opéra. Dans ce contexte, recréation d’Atys de Lully par W. Christie et J.-M. Villégier à la Salle Favart en 1987.

1990 L’Opéra Comique retrouve son autonomie et devient une association, successivement dirigée par Thierry Fouquet, Pierre Médecin puis Jérôme Savary.

2005 L’Opéra Comique devient un Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), inscrit sur la liste des théâtres nationaux. Jérôme Deschamps prend la direction du théâtre en 2007.

2015 Olivier Mantei prend la tête de l’Opéra Comique, en même temps qu’une grande phase de travaux de 18 mois est lancée. LES TRAVAUX DE L’OPÉRA COMIQUE Depuis plusieurs années, l’Opéra Comique a fait l’objet de campagnes de restauration et de modernisation successives, concentrées pendant les périodes d’intersaison afin de conserver une activité lyrique. Ce fut le cas par exemple pour la restauration de la couverture du toit, de la verrière et du Foyer, du regroupement des bureaux, de la création d’un ascenseur public accessible aux personnes à mobilité réduite.

La dernière phase de travaux – phase de ventilation et de mise en conformité de la salle – nécessite néanmoins la fermeture totale du théâtre pendant 18 mois. Du 1er juillet 2015 au 31 décembre 2016, le théâtre est mis à nu pour permettre les interventions suivantes :

- mise aux normes de l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite (public et personnel) ; - sécurité et mise en conformité de l’édifice (désenfumage, ventilation, réseau électrique, sécurité incendie…) ; - regroupement des bureaux et optimisation des fonctionnalités (création d’un foyer du personnel) ; - réaménagement du central costumes et du pôle accessoires.

Nous vous proposons de suivre en images sur notre site internet l'actualité des travaux pendant toute la période de fermeture.

Un karaoké sur des airs d’opéra ? C’est l’Opéraoké !

Venez chanter avec nous

le 18 juin à 12h30 sur le Champ-de-Mars

L’Opéra Comique organise, en partenariat avec la Mairie de Paris, un grand karaoké lyrique au pied de la Tour Eiffel. L’idée est de rassembler le plus de participants possible – amateurs, connaisseurs ou chanteurs du dimanche. D’Offenbach à Bizet, les tubes du répertoire seront entonnés en chœur par le public qui suivra les paroles sur les écrans géants. Christophe Grapperon dirigera les musiciens et le chœur accentus sur scène, ainsi que tous les participants qui se tiendront sur la pelouse.

Cela ne se fera pas sans vous !

En attendant le 18 juin,

découvrez les airs, les tutoriels et les paroles sur notre site ou venez aux prochaines répétitions gratuites :

� le samedi 21 mai au Théâtre de la Colline � le dimanche 22 mai aux Arènes de Lutèce

Vous pouvez aussi gagner des places pour la saison 2017

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TOUS À L’OPÉRA ! ATELIERS BERTHIER samedi 7 mai 2016, de 10h30 à 18h

Malgré sa fermeture pour travaux, l’Opéra Comique vous accueille pour cette

10e édition des journées Tous à l’Opéra ! dans ses ateliers du 17e arrondissement

de Paris, à côté du boulevard Berthier. Cet espace habituellement réservé à

l’organisation de répétitions, a été investi pour la période de fermeture, par les

services techniques et l’atelier costumes du théâtre.

LE PROGRAMME Cette journée du 7 mai 2016 est placée sous le signe de l’Opéraoké, ce grand karaoké sur des airs d’opéra, qui sera organisé le 18 juin sur le Champ-de-Mars, en partenariat avec la Mairie de Paris. Tous ceux qui aiment chanter peuvent participer à cet événement gratuit. Alors vous aussi, venez chanter avec nous le 18 juin ! En attendant, initiez-vous au chant tout au long de la journée.

EN ACCÈS LIBRE – toute la journée

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER Visite libre des ateliers. Parcours fléché. SELFIE VIDEO Une cabine vidéo d’enregistrement sera à disposition pour chanter des airs d’opéras. Repartez avec un souvenir vidéo de votre expérience. ATELIER MAQUILLAGE Vos enfants pourront profiter de cette journée pour repartir avec un maquillage,

réalisé par une maquilleuse professionnelle du spectacle. SUR INSCRIPTION – sur place le jour même CHANTEZ EN CHŒUR ! Ateliers d'initiation au « chanter ensemble » avec la chef de chant Geneviève Boulestreau, sur les airs de l’Opéraoké. Plusieurs séances vous sont proposées : • 11h-11h30 pour les familles • 14h-15h15 tout public • 15h30-16h pour les familles • 16h-17h30 tout public

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER PETIT HISTORIQUE

Après le terrible incendie de 1887, et alors que la troisième salle Favart est en cours de construction, c’est un autre drame qui touche de près l’Opéra Comique. Le 6 janvier 1894, le feu ravage pour la deuxième fois les entrepôts et les décors de l’Opéra de Paris et de l’Opéra Comique, situés rue Richer dans le 9e arrondissement. Quatre pompiers périssent dans la catastrophe.

L’exiguïté des lieux provoquant l’entassement des décors, l’humidité et la poussière sont mis en cause. Après le sinistre, les médias accusent et réclament des solutions. D’autant plus que ces entrepôts sont situés dans un quartier fortement peuplé, le risque d’incendie est donc un réel danger pour tous les riverains. La décision est prise de déménager.

Le ministère de la Guerre offre deux terrains (les bastions 44 et 45) de l’enceinte fortifiée de Thiers, respectivement à l’Opéra de Paris et à l’Opéra Comique. L’un des avantages est l’absence de voisinage. La construction est confiée à un certain Charles Garnier.

De 1895 à 1898, Charles Garnier, accompagné de Gustave Eiffel, décide d’aménager de façon simple et à moindre coût ces nouveaux ateliers destinés aux peintres, aux serruriers et aux menuisiers. Les façades sont en meulière, agrémentées de pilastres en pierre et d’éléments décoratifs en brique. À cela s’ajoutent les bâtiments de stockage de décors et les ateliers des couturières. Les normes de sécurité modernes permettent de contenir tout départ de feu en 5 minutes.

Si l’ensemble des entrepôts et ateliers sont desservis par le tramway d’Asnières-Opéra en seulement 25 minutes, les décors eux ne peuvent bénéficier de la même facilité de transport. Il faut compter 2h-aller de marche pour apporter un décor.

En 1901, les travaux de clôture sont terminés. En 1958, l’architecte Michel Roux-Spitz rajoute deux édifices en béton armé.

En 1990, les ateliers sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Il s’agit de la seule œuvre à caractère industriel de Charles Garnier qui est aujourd’hui, comme hier, utilisée dans le même but.

En 1999 le ministère de la culture autorise l’Odéon Théâtre de l’Europe à installer une salle de répétition et des ateliers dans un des bâtiments.

En 2003, l’Odéon entreprend une grande phase de travaux de 4 ans et s’installe provisoirement dans un autre bâtiment du boulevard Berthier. Cette salle devient pérenne à partir de 2005.

Aujourd’hui, et pendant les 18 mois de travaux de l’Opéra Comique, les ateliers Berthier permettent d’entreposer une partie du matériel technique, de reconstituer un atelier de costumes pour les spectacles qui continuent à tourner, ainsi qu’à construire des éléments de décors pour les événements et spectacles organisés pendant la fermeture.

L’HISTOIRE DE L’OPÉRA COMIQUE L’Opéra Comique, créé sous le règne de Louis XIV en 1714, est l’une des plus anciennes institutions théâtrales et musicales de France avec l’Opéra de Paris et la Comédie-Française. Son histoire est tour à tour turbulente et prestigieuse jusqu’à son inscription sur la liste des théâtres nationaux en 2005.

Par extension, on appelle opéra-comique le genre de spectacle représenté par l’Opéra Comique. Comique ne signifie pas que le rire est obligatoire mais que les morceaux chantés s’intègrent à du théâtre parlé. L’opéra-comique s’oppose donc à l’opéra, entièrement chanté.

QUELQUES DATES 1714 Une troupe de forains obtient un privilège pour son spectacle, désormais nommé « Opéra Comique ». L’orchestre comprend une douzaine de musiciens. Le public est d’une grande mixité sociale.

1719-1751 Malgré plusieurs longues fermetures dues à la rivalité avec d’autres salles, l’Opéra Comique s’installe dans le paysage théâtral parisien. Son répertoire est publié à partir de 1737. Auteurs et compositeurs commencent à proposer des œuvres originales.

1743 Charles-Simon Favart est régisseur et Noverre maître de ballet de l’Opéra Comique.

1753 Création du premier opéra-comique avec partition entièrement originale : Les Troqueurs de Dauvergne, dans le cadre de la Querelle des Bouffons.

1783 L’Opéra Comique s’installe dans la première Salle Favart (architecte Jean-François Heurtier), bâtie aux frais du duc de Choiseul qui en a vendu le terrain au roi. Inauguration avec des œuvres de Grétry en présence de la reine Marie-Antoinette.

1807 L’Opéra Comique est porté sur la liste des quatre principaux théâtres parisiens et un décret fixe son genre : « comédie ou drame mêlés de couplets, d’ariettes ou de morceaux d’ensemble ».

1840 Deuxième Salle Favart (architecte Louis Charpentier), bâtie sur les ruines de l’incendie de 1838. Inauguration avec Le Pré-aux-clercs d’Hérold.

1864 Suppression des privilèges des théâtres et liberté des genres. L’Opéra Comique connaît de graves difficultés financières, entre autres car il verse un loyer à l’État.

1887 Incendie de la deuxième Salle Favart pendant une représentation (60 morts, 18 blessés). L’Opéra Comique s’installe place du Châtelet.

1898 Inauguration de la troisième Salle Favart (architecte Louis Bernier) en présence du Président de la République Félix Faure.

1932 Faillite. L’Opéra Comique est uni à l’Opéra de Paris sous une direction commune : c’est la Réunion des Théâtres Lyriques Nationaux.

1939 Au sein de la RTLN, l’Opéra Comique devient une succursale de l’Opéra.

1971 Directeur de la RTLN, Rolf Liebermann ferme le théâtre et licencie la troupe.

1978-1989 La Salle Favart est mise à disposition de l’Opéra. Dans ce contexte, recréation d’Atys de Lully par W. Christie et J.-M. Villégier à la Salle Favart en 1987.

1990 L’Opéra Comique retrouve son autonomie et devient une association, successivement dirigée par Thierry Fouquet, Pierre Médecin puis Jérôme Savary.

2005 L’Opéra Comique devient un Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), inscrit sur la liste des théâtres nationaux. Jérôme Deschamps prend la direction du théâtre en 2007.

2015 Olivier Mantei prend la tête de l’Opéra Comique, en même temps qu’une grande phase de travaux de 18 mois est lancée. LES TRAVAUX DE L’OPÉRA COMIQUE Depuis plusieurs années, l’Opéra Comique a fait l’objet de campagnes de restauration et de modernisation successives, concentrées pendant les périodes d’intersaison afin de conserver une activité lyrique. Ce fut le cas par exemple pour la restauration de la couverture du toit, de la verrière et du Foyer, du regroupement des bureaux, de la création d’un ascenseur public accessible aux personnes à mobilité réduite.

La dernière phase de travaux – phase de ventilation et de mise en conformité de la salle – nécessite néanmoins la fermeture totale du théâtre pendant 18 mois. Du 1er juillet 2015 au 31 décembre 2016, le théâtre est mis à nu pour permettre les interventions suivantes :

- mise aux normes de l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite (public et personnel) ; - sécurité et mise en conformité de l’édifice (désenfumage, ventilation, réseau électrique, sécurité incendie…) ; - regroupement des bureaux et optimisation des fonctionnalités (création d’un foyer du personnel) ; - réaménagement du central costumes et du pôle accessoires.

Nous vous proposons de suivre en images sur notre site internet l'actualité des travaux pendant toute la période de fermeture.

Un karaoké sur des airs d’opéra ? C’est l’Opéraoké !

Venez chanter avec nous

le 18 juin à 12h30 sur le Champ-de-Mars

L’Opéra Comique organise, en partenariat avec la Mairie de Paris, un grand karaoké lyrique au pied de la Tour Eiffel. L’idée est de rassembler le plus de participants possible – amateurs, connaisseurs ou chanteurs du dimanche. D’Offenbach à Bizet, les tubes du répertoire seront entonnés en chœur par le public qui suivra les paroles sur les écrans géants. Christophe Grapperon dirigera les musiciens et le chœur accentus sur scène, ainsi que tous les participants qui se tiendront sur la pelouse.

Cela ne se fera pas sans vous !

En attendant le 18 juin,

découvrez les airs, les tutoriels et les paroles sur notre site ou venez aux prochaines répétitions gratuites :

� le samedi 21 mai au Théâtre de la Colline � le dimanche 22 mai aux Arènes de Lutèce

Vous pouvez aussi gagner des places pour la saison 2017

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TOUS À L’OPÉRA ! ATELIERS BERTHIER samedi 7 mai 2016, de 10h30 à 18h

Malgré sa fermeture pour travaux, l’Opéra Comique vous accueille pour cette

10e édition des journées Tous à l’Opéra ! dans ses ateliers du 17e arrondissement

de Paris, à côté du boulevard Berthier. Cet espace habituellement réservé à

l’organisation de répétitions, a été investi pour la période de fermeture, par les

services techniques et l’atelier costumes du théâtre.

LE PROGRAMME Cette journée du 7 mai 2016 est placée sous le signe de l’Opéraoké, ce grand karaoké sur des airs d’opéra, qui sera organisé le 18 juin sur le Champ-de-Mars, en partenariat avec la Mairie de Paris. Tous ceux qui aiment chanter peuvent participer à cet événement gratuit. Alors vous aussi, venez chanter avec nous le 18 juin ! En attendant, initiez-vous au chant tout au long de la journée.

EN ACCÈS LIBRE – toute la journée

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER Visite libre des ateliers. Parcours fléché. SELFIE VIDEO Une cabine vidéo d’enregistrement sera à disposition pour chanter des airs d’opéras. Repartez avec un souvenir vidéo de votre expérience. ATELIER MAQUILLAGE Vos enfants pourront profiter de cette journée pour repartir avec un maquillage,

réalisé par une maquilleuse professionnelle du spectacle. SUR INSCRIPTION – sur place le jour même CHANTEZ EN CHŒUR ! Ateliers d'initiation au « chanter ensemble » avec la chef de chant Geneviève Boulestreau, sur les airs de l’Opéraoké. Plusieurs séances vous sont proposées : • 11h-11h30 pour les familles • 14h-15h15 tout public • 15h30-16h pour les familles • 16h-17h30 tout public

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER PETIT HISTORIQUE

Après le terrible incendie de 1887, et alors que la troisième salle Favart est en cours de construction, c’est un autre drame qui touche de près l’Opéra Comique. Le 6 janvier 1894, le feu ravage pour la deuxième fois les entrepôts et les décors de l’Opéra de Paris et de l’Opéra Comique, situés rue Richer dans le 9e arrondissement. Quatre pompiers périssent dans la catastrophe.

L’exiguïté des lieux provoquant l’entassement des décors, l’humidité et la poussière sont mis en cause. Après le sinistre, les médias accusent et réclament des solutions. D’autant plus que ces entrepôts sont situés dans un quartier fortement peuplé, le risque d’incendie est donc un réel danger pour tous les riverains. La décision est prise de déménager.

Le ministère de la Guerre offre deux terrains (les bastions 44 et 45) de l’enceinte fortifiée de Thiers, respectivement à l’Opéra de Paris et à l’Opéra Comique. L’un des avantages est l’absence de voisinage. La construction est confiée à un certain Charles Garnier.

De 1895 à 1898, Charles Garnier, accompagné de Gustave Eiffel, décide d’aménager de façon simple et à moindre coût ces nouveaux ateliers destinés aux peintres, aux serruriers et aux menuisiers. Les façades sont en meulière, agrémentées de pilastres en pierre et d’éléments décoratifs en brique. À cela s’ajoutent les bâtiments de stockage de décors et les ateliers des couturières. Les normes de sécurité modernes permettent de contenir tout départ de feu en 5 minutes.

Si l’ensemble des entrepôts et ateliers sont desservis par le tramway d’Asnières-Opéra en seulement 25 minutes, les décors eux ne peuvent bénéficier de la même facilité de transport. Il faut compter 2h-aller de marche pour apporter un décor.

En 1901, les travaux de clôture sont terminés. En 1958, l’architecte Michel Roux-Spitz rajoute deux édifices en béton armé.

En 1990, les ateliers sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Il s’agit de la seule œuvre à caractère industriel de Charles Garnier qui est aujourd’hui, comme hier, utilisée dans le même but.

En 1999 le ministère de la culture autorise l’Odéon Théâtre de l’Europe à installer une salle de répétition et des ateliers dans un des bâtiments.

En 2003, l’Odéon entreprend une grande phase de travaux de 4 ans et s’installe provisoirement dans un autre bâtiment du boulevard Berthier. Cette salle devient pérenne à partir de 2005.

Aujourd’hui, et pendant les 18 mois de travaux de l’Opéra Comique, les ateliers Berthier permettent d’entreposer une partie du matériel technique, de reconstituer un atelier de costumes pour les spectacles qui continuent à tourner, ainsi qu’à construire des éléments de décors pour les événements et spectacles organisés pendant la fermeture.

L’HISTOIRE DE L’OPÉRA COMIQUE L’Opéra Comique, créé sous le règne de Louis XIV en 1714, est l’une des plus anciennes institutions théâtrales et musicales de France avec l’Opéra de Paris et la Comédie-Française. Son histoire est tour à tour turbulente et prestigieuse jusqu’à son inscription sur la liste des théâtres nationaux en 2005.

Par extension, on appelle opéra-comique le genre de spectacle représenté par l’Opéra Comique. Comique ne signifie pas que le rire est obligatoire mais que les morceaux chantés s’intègrent à du théâtre parlé. L’opéra-comique s’oppose donc à l’opéra, entièrement chanté.

QUELQUES DATES 1714 Une troupe de forains obtient un privilège pour son spectacle, désormais nommé « Opéra Comique ». L’orchestre comprend une douzaine de musiciens. Le public est d’une grande mixité sociale.

1719-1751 Malgré plusieurs longues fermetures dues à la rivalité avec d’autres salles, l’Opéra Comique s’installe dans le paysage théâtral parisien. Son répertoire est publié à partir de 1737. Auteurs et compositeurs commencent à proposer des œuvres originales.

1743 Charles-Simon Favart est régisseur et Noverre maître de ballet de l’Opéra Comique.

1753 Création du premier opéra-comique avec partition entièrement originale : Les Troqueurs de Dauvergne, dans le cadre de la Querelle des Bouffons.

1783 L’Opéra Comique s’installe dans la première Salle Favart (architecte Jean-François Heurtier), bâtie aux frais du duc de Choiseul qui en a vendu le terrain au roi. Inauguration avec des œuvres de Grétry en présence de la reine Marie-Antoinette.

1807 L’Opéra Comique est porté sur la liste des quatre principaux théâtres parisiens et un décret fixe son genre : « comédie ou drame mêlés de couplets, d’ariettes ou de morceaux d’ensemble ».

1840 Deuxième Salle Favart (architecte Louis Charpentier), bâtie sur les ruines de l’incendie de 1838. Inauguration avec Le Pré-aux-clercs d’Hérold.

1864 Suppression des privilèges des théâtres et liberté des genres. L’Opéra Comique connaît de graves difficultés financières, entre autres car il verse un loyer à l’État.

1887 Incendie de la deuxième Salle Favart pendant une représentation (60 morts, 18 blessés). L’Opéra Comique s’installe place du Châtelet.

1898 Inauguration de la troisième Salle Favart (architecte Louis Bernier) en présence du Président de la République Félix Faure.

1932 Faillite. L’Opéra Comique est uni à l’Opéra de Paris sous une direction commune : c’est la Réunion des Théâtres Lyriques Nationaux.

1939 Au sein de la RTLN, l’Opéra Comique devient une succursale de l’Opéra.

1971 Directeur de la RTLN, Rolf Liebermann ferme le théâtre et licencie la troupe.

1978-1989 La Salle Favart est mise à disposition de l’Opéra. Dans ce contexte, recréation d’Atys de Lully par W. Christie et J.-M. Villégier à la Salle Favart en 1987.

1990 L’Opéra Comique retrouve son autonomie et devient une association, successivement dirigée par Thierry Fouquet, Pierre Médecin puis Jérôme Savary.

2005 L’Opéra Comique devient un Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), inscrit sur la liste des théâtres nationaux. Jérôme Deschamps prend la direction du théâtre en 2007.

2015 Olivier Mantei prend la tête de l’Opéra Comique, en même temps qu’une grande phase de travaux de 18 mois est lancée. LES TRAVAUX DE L’OPÉRA COMIQUE Depuis plusieurs années, l’Opéra Comique a fait l’objet de campagnes de restauration et de modernisation successives, concentrées pendant les périodes d’intersaison afin de conserver une activité lyrique. Ce fut le cas par exemple pour la restauration de la couverture du toit, de la verrière et du Foyer, du regroupement des bureaux, de la création d’un ascenseur public accessible aux personnes à mobilité réduite.

La dernière phase de travaux – phase de ventilation et de mise en conformité de la salle – nécessite néanmoins la fermeture totale du théâtre pendant 18 mois. Du 1er juillet 2015 au 31 décembre 2016, le théâtre est mis à nu pour permettre les interventions suivantes :

- mise aux normes de l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite (public et personnel) ; - sécurité et mise en conformité de l’édifice (désenfumage, ventilation, réseau électrique, sécurité incendie…) ; - regroupement des bureaux et optimisation des fonctionnalités (création d’un foyer du personnel) ; - réaménagement du central costumes et du pôle accessoires.

Nous vous proposons de suivre en images sur notre site internet l'actualité des travaux pendant toute la période de fermeture.

Un karaoké sur des airs d’opéra ? C’est l’Opéraoké !

Venez chanter avec nous

le 18 juin à 12h30 sur le Champ-de-Mars

L’Opéra Comique organise, en partenariat avec la Mairie de Paris, un grand karaoké lyrique au pied de la Tour Eiffel. L’idée est de rassembler le plus de participants possible – amateurs, connaisseurs ou chanteurs du dimanche. D’Offenbach à Bizet, les tubes du répertoire seront entonnés en chœur par le public qui suivra les paroles sur les écrans géants. Christophe Grapperon dirigera les musiciens et le chœur accentus sur scène, ainsi que tous les participants qui se tiendront sur la pelouse.

Cela ne se fera pas sans vous !

En attendant le 18 juin,

découvrez les airs, les tutoriels et les paroles sur notre site ou venez aux prochaines répétitions gratuites :

� le samedi 21 mai au Théâtre de la Colline � le dimanche 22 mai aux Arènes de Lutèce

Vous pouvez aussi gagner des places pour la saison 2017

en nous envoyant vos vidéos de chant à operaoke@opera-comique.com

ou en nous citant sur les réseaux sociaux avec #SelfieOperaoke

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TOUS À L’OPÉRA ! ATELIERS BERTHIER samedi 7 mai 2016, de 10h30 à 18h

Malgré sa fermeture pour travaux, l’Opéra Comique vous accueille pour cette

10e édition des journées Tous à l’Opéra ! dans ses ateliers du 17e arrondissement

de Paris, à côté du boulevard Berthier. Cet espace habituellement réservé à

l’organisation de répétitions, a été investi pour la période de fermeture, par les

services techniques et l’atelier costumes du théâtre.

LE PROGRAMME Cette journée du 7 mai 2016 est placée sous le signe de l’Opéraoké, ce grand karaoké sur des airs d’opéra, qui sera organisé le 18 juin sur le Champ-de-Mars, en partenariat avec la Mairie de Paris. Tous ceux qui aiment chanter peuvent participer à cet événement gratuit. Alors vous aussi, venez chanter avec nous le 18 juin ! En attendant, initiez-vous au chant tout au long de la journée.

EN ACCÈS LIBRE – toute la journée

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER Visite libre des ateliers. Parcours fléché. SELFIE VIDEO Une cabine vidéo d’enregistrement sera à disposition pour chanter des airs d’opéras. Repartez avec un souvenir vidéo de votre expérience. ATELIER MAQUILLAGE Vos enfants pourront profiter de cette journée pour repartir avec un maquillage,

réalisé par une maquilleuse professionnelle du spectacle. SUR INSCRIPTION – sur place le jour même CHANTEZ EN CHŒUR ! Ateliers d'initiation au « chanter ensemble » avec la chef de chant Geneviève Boulestreau, sur les airs de l’Opéraoké. Plusieurs séances vous sont proposées : • 11h-11h30 pour les familles • 14h-15h15 tout public • 15h30-16h pour les familles • 16h-17h30 tout public

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER PETIT HISTORIQUE

Après le terrible incendie de 1887, et alors que la troisième salle Favart est en cours de construction, c’est un autre drame qui touche de près l’Opéra Comique. Le 6 janvier 1894, le feu ravage pour la deuxième fois les entrepôts et les décors de l’Opéra de Paris et de l’Opéra Comique, situés rue Richer dans le 9e arrondissement. Quatre pompiers périssent dans la catastrophe.

L’exiguïté des lieux provoquant l’entassement des décors, l’humidité et la poussière sont mis en cause. Après le sinistre, les médias accusent et réclament des solutions. D’autant plus que ces entrepôts sont situés dans un quartier fortement peuplé, le risque d’incendie est donc un réel danger pour tous les riverains. La décision est prise de déménager.

Le ministère de la Guerre offre deux terrains (les bastions 44 et 45) de l’enceinte fortifiée de Thiers, respectivement à l’Opéra de Paris et à l’Opéra Comique. L’un des avantages est l’absence de voisinage. La construction est confiée à un certain Charles Garnier.

De 1895 à 1898, Charles Garnier, accompagné de Gustave Eiffel, décide d’aménager de façon simple et à moindre coût ces nouveaux ateliers destinés aux peintres, aux serruriers et aux menuisiers. Les façades sont en meulière, agrémentées de pilastres en pierre et d’éléments décoratifs en brique. À cela s’ajoutent les bâtiments de stockage de décors et les ateliers des couturières. Les normes de sécurité modernes permettent de contenir tout départ de feu en 5 minutes.

Si l’ensemble des entrepôts et ateliers sont desservis par le tramway d’Asnières-Opéra en seulement 25 minutes, les décors eux ne peuvent bénéficier de la même facilité de transport. Il faut compter 2h-aller de marche pour apporter un décor.

En 1901, les travaux de clôture sont terminés. En 1958, l’architecte Michel Roux-Spitz rajoute deux édifices en béton armé.

En 1990, les ateliers sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Il s’agit de la seule œuvre à caractère industriel de Charles Garnier qui est aujourd’hui, comme hier, utilisée dans le même but.

En 1999 le ministère de la culture autorise l’Odéon Théâtre de l’Europe à installer une salle de répétition et des ateliers dans un des bâtiments.

En 2003, l’Odéon entreprend une grande phase de travaux de 4 ans et s’installe provisoirement dans un autre bâtiment du boulevard Berthier. Cette salle devient pérenne à partir de 2005.

Aujourd’hui, et pendant les 18 mois de travaux de l’Opéra Comique, les ateliers Berthier permettent d’entreposer une partie du matériel technique, de reconstituer un atelier de costumes pour les spectacles qui continuent à tourner, ainsi qu’à construire des éléments de décors pour les événements et spectacles organisés pendant la fermeture.

L’HISTOIRE DE L’OPÉRA COMIQUE L’Opéra Comique, créé sous le règne de Louis XIV en 1714, est l’une des plus anciennes institutions théâtrales et musicales de France avec l’Opéra de Paris et la Comédie-Française. Son histoire est tour à tour turbulente et prestigieuse jusqu’à son inscription sur la liste des théâtres nationaux en 2005.

Par extension, on appelle opéra-comique le genre de spectacle représenté par l’Opéra Comique. Comique ne signifie pas que le rire est obligatoire mais que les morceaux chantés s’intègrent à du théâtre parlé. L’opéra-comique s’oppose donc à l’opéra, entièrement chanté.

QUELQUES DATES 1714 Une troupe de forains obtient un privilège pour son spectacle, désormais nommé « Opéra Comique ». L’orchestre comprend une douzaine de musiciens. Le public est d’une grande mixité sociale.

1719-1751 Malgré plusieurs longues fermetures dues à la rivalité avec d’autres salles, l’Opéra Comique s’installe dans le paysage théâtral parisien. Son répertoire est publié à partir de 1737. Auteurs et compositeurs commencent à proposer des œuvres originales.

1743 Charles-Simon Favart est régisseur et Noverre maître de ballet de l’Opéra Comique.

1753 Création du premier opéra-comique avec partition entièrement originale : Les Troqueurs de Dauvergne, dans le cadre de la Querelle des Bouffons.

1783 L’Opéra Comique s’installe dans la première Salle Favart (architecte Jean-François Heurtier), bâtie aux frais du duc de Choiseul qui en a vendu le terrain au roi. Inauguration avec des œuvres de Grétry en présence de la reine Marie-Antoinette.

1807 L’Opéra Comique est porté sur la liste des quatre principaux théâtres parisiens et un décret fixe son genre : « comédie ou drame mêlés de couplets, d’ariettes ou de morceaux d’ensemble ».

1840 Deuxième Salle Favart (architecte Louis Charpentier), bâtie sur les ruines de l’incendie de 1838. Inauguration avec Le Pré-aux-clercs d’Hérold.

1864 Suppression des privilèges des théâtres et liberté des genres. L’Opéra Comique connaît de graves difficultés financières, entre autres car il verse un loyer à l’État.

1887 Incendie de la deuxième Salle Favart pendant une représentation (60 morts, 18 blessés). L’Opéra Comique s’installe place du Châtelet.

1898 Inauguration de la troisième Salle Favart (architecte Louis Bernier) en présence du Président de la République Félix Faure.

1932 Faillite. L’Opéra Comique est uni à l’Opéra de Paris sous une direction commune : c’est la Réunion des Théâtres Lyriques Nationaux.

1939 Au sein de la RTLN, l’Opéra Comique devient une succursale de l’Opéra.

1971 Directeur de la RTLN, Rolf Liebermann ferme le théâtre et licencie la troupe.

1978-1989 La Salle Favart est mise à disposition de l’Opéra. Dans ce contexte, recréation d’Atys de Lully par W. Christie et J.-M. Villégier à la Salle Favart en 1987.

1990 L’Opéra Comique retrouve son autonomie et devient une association, successivement dirigée par Thierry Fouquet, Pierre Médecin puis Jérôme Savary.

2005 L’Opéra Comique devient un Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), inscrit sur la liste des théâtres nationaux. Jérôme Deschamps prend la direction du théâtre en 2007.

2015 Olivier Mantei prend la tête de l’Opéra Comique, en même temps qu’une grande phase de travaux de 18 mois est lancée. LES TRAVAUX DE L’OPÉRA COMIQUE Depuis plusieurs années, l’Opéra Comique a fait l’objet de campagnes de restauration et de modernisation successives, concentrées pendant les périodes d’intersaison afin de conserver une activité lyrique. Ce fut le cas par exemple pour la restauration de la couverture du toit, de la verrière et du Foyer, du regroupement des bureaux, de la création d’un ascenseur public accessible aux personnes à mobilité réduite.

La dernière phase de travaux – phase de ventilation et de mise en conformité de la salle – nécessite néanmoins la fermeture totale du théâtre pendant 18 mois. Du 1er juillet 2015 au 31 décembre 2016, le théâtre est mis à nu pour permettre les interventions suivantes :

- mise aux normes de l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite (public et personnel) ; - sécurité et mise en conformité de l’édifice (désenfumage, ventilation, réseau électrique, sécurité incendie…) ; - regroupement des bureaux et optimisation des fonctionnalités (création d’un foyer du personnel) ; - réaménagement du central costumes et du pôle accessoires.

Nous vous proposons de suivre en images sur notre site internet l'actualité des travaux pendant toute la période de fermeture.

Un karaoké sur des airs d’opéra ? C’est l’Opéraoké !

Venez chanter avec nous

le 18 juin à 12h30 sur le Champ-de-Mars

L’Opéra Comique organise, en partenariat avec la Mairie de Paris, un grand karaoké lyrique au pied de la Tour Eiffel. L’idée est de rassembler le plus de participants possible – amateurs, connaisseurs ou chanteurs du dimanche. D’Offenbach à Bizet, les tubes du répertoire seront entonnés en chœur par le public qui suivra les paroles sur les écrans géants. Christophe Grapperon dirigera les musiciens et le chœur accentus sur scène, ainsi que tous les participants qui se tiendront sur la pelouse.

Cela ne se fera pas sans vous !

En attendant le 18 juin,

découvrez les airs, les tutoriels et les paroles sur notre site ou venez aux prochaines répétitions gratuites :

� le samedi 21 mai au Théâtre de la Colline � le dimanche 22 mai aux Arènes de Lutèce

Vous pouvez aussi gagner des places pour la saison 2017

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TOUS À L’OPÉRA ! ATELIERS BERTHIER samedi 7 mai 2016, de 10h30 à 18h

Malgré sa fermeture pour travaux, l’Opéra Comique vous accueille pour cette

10e édition des journées Tous à l’Opéra ! dans ses ateliers du 17e arrondissement

de Paris, à côté du boulevard Berthier. Cet espace habituellement réservé à

l’organisation de répétitions, a été investi pour la période de fermeture, par les

services techniques et l’atelier costumes du théâtre.

LE PROGRAMME Cette journée du 7 mai 2016 est placée sous le signe de l’Opéraoké, ce grand karaoké sur des airs d’opéra, qui sera organisé le 18 juin sur le Champ-de-Mars, en partenariat avec la Mairie de Paris. Tous ceux qui aiment chanter peuvent participer à cet événement gratuit. Alors vous aussi, venez chanter avec nous le 18 juin ! En attendant, initiez-vous au chant tout au long de la journée.

EN ACCÈS LIBRE – toute la journée

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER Visite libre des ateliers. Parcours fléché. SELFIE VIDEO Une cabine vidéo d’enregistrement sera à disposition pour chanter des airs d’opéras. Repartez avec un souvenir vidéo de votre expérience. ATELIER MAQUILLAGE Vos enfants pourront profiter de cette journée pour repartir avec un maquillage,

réalisé par une maquilleuse professionnelle du spectacle. SUR INSCRIPTION – sur place le jour même CHANTEZ EN CHŒUR ! Ateliers d'initiation au « chanter ensemble » avec la chef de chant Geneviève Boulestreau, sur les airs de l’Opéraoké. Plusieurs séances vous sont proposées : • 11h-11h30 pour les familles • 14h-15h15 tout public • 15h30-16h pour les familles • 16h-17h30 tout public

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER PETIT HISTORIQUE

Après le terrible incendie de 1887, et alors que la troisième salle Favart est en cours de construction, c’est un autre drame qui touche de près l’Opéra Comique. Le 6 janvier 1894, le feu ravage pour la deuxième fois les entrepôts et les décors de l’Opéra de Paris et de l’Opéra Comique, situés rue Richer dans le 9e arrondissement. Quatre pompiers périssent dans la catastrophe.

L’exiguïté des lieux provoquant l’entassement des décors, l’humidité et la poussière sont mis en cause. Après le sinistre, les médias accusent et réclament des solutions. D’autant plus que ces entrepôts sont situés dans un quartier fortement peuplé, le risque d’incendie est donc un réel danger pour tous les riverains. La décision est prise de déménager.

Le ministère de la Guerre offre deux terrains (les bastions 44 et 45) de l’enceinte fortifiée de Thiers, respectivement à l’Opéra de Paris et à l’Opéra Comique. L’un des avantages est l’absence de voisinage. La construction est confiée à un certain Charles Garnier.

De 1895 à 1898, Charles Garnier, accompagné de Gustave Eiffel, décide d’aménager de façon simple et à moindre coût ces nouveaux ateliers destinés aux peintres, aux serruriers et aux menuisiers. Les façades sont en meulière, agrémentées de pilastres en pierre et d’éléments décoratifs en brique. À cela s’ajoutent les bâtiments de stockage de décors et les ateliers des couturières. Les normes de sécurité modernes permettent de contenir tout départ de feu en 5 minutes.

Si l’ensemble des entrepôts et ateliers sont desservis par le tramway d’Asnières-Opéra en seulement 25 minutes, les décors eux ne peuvent bénéficier de la même facilité de transport. Il faut compter 2h-aller de marche pour apporter un décor.

En 1901, les travaux de clôture sont terminés. En 1958, l’architecte Michel Roux-Spitz rajoute deux édifices en béton armé.

En 1990, les ateliers sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Il s’agit de la seule œuvre à caractère industriel de Charles Garnier qui est aujourd’hui, comme hier, utilisée dans le même but.

En 1999 le ministère de la culture autorise l’Odéon Théâtre de l’Europe à installer une salle de répétition et des ateliers dans un des bâtiments.

En 2003, l’Odéon entreprend une grande phase de travaux de 4 ans et s’installe provisoirement dans un autre bâtiment du boulevard Berthier. Cette salle devient pérenne à partir de 2005.

Aujourd’hui, et pendant les 18 mois de travaux de l’Opéra Comique, les ateliers Berthier permettent d’entreposer une partie du matériel technique, de reconstituer un atelier de costumes pour les spectacles qui continuent à tourner, ainsi qu’à construire des éléments de décors pour les événements et spectacles organisés pendant la fermeture.

L’HISTOIRE DE L’OPÉRA COMIQUE L’Opéra Comique, créé sous le règne de Louis XIV en 1714, est l’une des plus anciennes institutions théâtrales et musicales de France avec l’Opéra de Paris et la Comédie-Française. Son histoire est tour à tour turbulente et prestigieuse jusqu’à son inscription sur la liste des théâtres nationaux en 2005.

Par extension, on appelle opéra-comique le genre de spectacle représenté par l’Opéra Comique. Comique ne signifie pas que le rire est obligatoire mais que les morceaux chantés s’intègrent à du théâtre parlé. L’opéra-comique s’oppose donc à l’opéra, entièrement chanté.

QUELQUES DATES 1714 Une troupe de forains obtient un privilège pour son spectacle, désormais nommé « Opéra Comique ». L’orchestre comprend une douzaine de musiciens. Le public est d’une grande mixité sociale.

1719-1751 Malgré plusieurs longues fermetures dues à la rivalité avec d’autres salles, l’Opéra Comique s’installe dans le paysage théâtral parisien. Son répertoire est publié à partir de 1737. Auteurs et compositeurs commencent à proposer des œuvres originales.

1743 Charles-Simon Favart est régisseur et Noverre maître de ballet de l’Opéra Comique.

1753 Création du premier opéra-comique avec partition entièrement originale : Les Troqueurs de Dauvergne, dans le cadre de la Querelle des Bouffons.

1783 L’Opéra Comique s’installe dans la première Salle Favart (architecte Jean-François Heurtier), bâtie aux frais du duc de Choiseul qui en a vendu le terrain au roi. Inauguration avec des œuvres de Grétry en présence de la reine Marie-Antoinette.

1807 L’Opéra Comique est porté sur la liste des quatre principaux théâtres parisiens et un décret fixe son genre : « comédie ou drame mêlés de couplets, d’ariettes ou de morceaux d’ensemble ».

1840 Deuxième Salle Favart (architecte Louis Charpentier), bâtie sur les ruines de l’incendie de 1838. Inauguration avec Le Pré-aux-clercs d’Hérold.

1864 Suppression des privilèges des théâtres et liberté des genres. L’Opéra Comique connaît de graves difficultés financières, entre autres car il verse un loyer à l’État.

1887 Incendie de la deuxième Salle Favart pendant une représentation (60 morts, 18 blessés). L’Opéra Comique s’installe place du Châtelet.

1898 Inauguration de la troisième Salle Favart (architecte Louis Bernier) en présence du Président de la République Félix Faure.

1932 Faillite. L’Opéra Comique est uni à l’Opéra de Paris sous une direction commune : c’est la Réunion des Théâtres Lyriques Nationaux.

1939 Au sein de la RTLN, l’Opéra Comique devient une succursale de l’Opéra.

1971 Directeur de la RTLN, Rolf Liebermann ferme le théâtre et licencie la troupe.

1978-1989 La Salle Favart est mise à disposition de l’Opéra. Dans ce contexte, recréation d’Atys de Lully par W. Christie et J.-M. Villégier à la Salle Favart en 1987.

1990 L’Opéra Comique retrouve son autonomie et devient une association, successivement dirigée par Thierry Fouquet, Pierre Médecin puis Jérôme Savary.

2005 L’Opéra Comique devient un Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), inscrit sur la liste des théâtres nationaux. Jérôme Deschamps prend la direction du théâtre en 2007.

2015 Olivier Mantei prend la tête de l’Opéra Comique, en même temps qu’une grande phase de travaux de 18 mois est lancée. LES TRAVAUX DE L’OPÉRA COMIQUE Depuis plusieurs années, l’Opéra Comique a fait l’objet de campagnes de restauration et de modernisation successives, concentrées pendant les périodes d’intersaison afin de conserver une activité lyrique. Ce fut le cas par exemple pour la restauration de la couverture du toit, de la verrière et du Foyer, du regroupement des bureaux, de la création d’un ascenseur public accessible aux personnes à mobilité réduite.

La dernière phase de travaux – phase de ventilation et de mise en conformité de la salle – nécessite néanmoins la fermeture totale du théâtre pendant 18 mois. Du 1er juillet 2015 au 31 décembre 2016, le théâtre est mis à nu pour permettre les interventions suivantes :

- mise aux normes de l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite (public et personnel) ; - sécurité et mise en conformité de l’édifice (désenfumage, ventilation, réseau électrique, sécurité incendie…) ; - regroupement des bureaux et optimisation des fonctionnalités (création d’un foyer du personnel) ; - réaménagement du central costumes et du pôle accessoires.

Nous vous proposons de suivre en images sur notre site internet l'actualité des travaux pendant toute la période de fermeture.

Un karaoké sur des airs d’opéra ? C’est l’Opéraoké !

Venez chanter avec nous

le 18 juin à 12h30 sur le Champ-de-Mars

L’Opéra Comique organise, en partenariat avec la Mairie de Paris, un grand karaoké lyrique au pied de la Tour Eiffel. L’idée est de rassembler le plus de participants possible – amateurs, connaisseurs ou chanteurs du dimanche. D’Offenbach à Bizet, les tubes du répertoire seront entonnés en chœur par le public qui suivra les paroles sur les écrans géants. Christophe Grapperon dirigera les musiciens et le chœur accentus sur scène, ainsi que tous les participants qui se tiendront sur la pelouse.

Cela ne se fera pas sans vous !

En attendant le 18 juin,

découvrez les airs, les tutoriels et les paroles sur notre site ou venez aux prochaines répétitions gratuites :

� le samedi 21 mai au Théâtre de la Colline � le dimanche 22 mai aux Arènes de Lutèce

Vous pouvez aussi gagner des places pour la saison 2017

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TOUS À L’OPÉRA ! ATELIERS BERTHIER samedi 7 mai 2016, de 10h30 à 18h

Malgré sa fermeture pour travaux, l’Opéra Comique vous accueille pour cette

10e édition des journées Tous à l’Opéra ! dans ses ateliers du 17e arrondissement

de Paris, à côté du boulevard Berthier. Cet espace habituellement réservé à

l’organisation de répétitions, a été investi pour la période de fermeture, par les

services techniques et l’atelier costumes du théâtre.

LE PROGRAMME Cette journée du 7 mai 2016 est placée sous le signe de l’Opéraoké, ce grand karaoké sur des airs d’opéra, qui sera organisé le 18 juin sur le Champ-de-Mars, en partenariat avec la Mairie de Paris. Tous ceux qui aiment chanter peuvent participer à cet événement gratuit. Alors vous aussi, venez chanter avec nous le 18 juin ! En attendant, initiez-vous au chant tout au long de la journée.

EN ACCÈS LIBRE – toute la journée

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER Visite libre des ateliers. Parcours fléché. SELFIE VIDEO Une cabine vidéo d’enregistrement sera à disposition pour chanter des airs d’opéras. Repartez avec un souvenir vidéo de votre expérience. ATELIER MAQUILLAGE Vos enfants pourront profiter de cette journée pour repartir avec un maquillage,

réalisé par une maquilleuse professionnelle du spectacle. SUR INSCRIPTION – sur place le jour même CHANTEZ EN CHŒUR ! Ateliers d'initiation au « chanter ensemble » avec la chef de chant Geneviève Boulestreau, sur les airs de l’Opéraoké. Plusieurs séances vous sont proposées : • 11h-11h30 pour les familles • 14h-15h15 tout public • 15h30-16h pour les familles • 16h-17h30 tout public

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER PETIT HISTORIQUE

Après le terrible incendie de 1887, et alors que la troisième salle Favart est en cours de construction, c’est un autre drame qui touche de près l’Opéra Comique. Le 6 janvier 1894, le feu ravage pour la deuxième fois les entrepôts et les décors de l’Opéra de Paris et de l’Opéra Comique, situés rue Richer dans le 9e arrondissement. Quatre pompiers périssent dans la catastrophe.

L’exiguïté des lieux provoquant l’entassement des décors, l’humidité et la poussière sont mis en cause. Après le sinistre, les médias accusent et réclament des solutions. D’autant plus que ces entrepôts sont situés dans un quartier fortement peuplé, le risque d’incendie est donc un réel danger pour tous les riverains. La décision est prise de déménager.

Le ministère de la Guerre offre deux terrains (les bastions 44 et 45) de l’enceinte fortifiée de Thiers, respectivement à l’Opéra de Paris et à l’Opéra Comique. L’un des avantages est l’absence de voisinage. La construction est confiée à un certain Charles Garnier.

De 1895 à 1898, Charles Garnier, accompagné de Gustave Eiffel, décide d’aménager de façon simple et à moindre coût ces nouveaux ateliers destinés aux peintres, aux serruriers et aux menuisiers. Les façades sont en meulière, agrémentées de pilastres en pierre et d’éléments décoratifs en brique. À cela s’ajoutent les bâtiments de stockage de décors et les ateliers des couturières. Les normes de sécurité modernes permettent de contenir tout départ de feu en 5 minutes.

Si l’ensemble des entrepôts et ateliers sont desservis par le tramway d’Asnières-Opéra en seulement 25 minutes, les décors eux ne peuvent bénéficier de la même facilité de transport. Il faut compter 2h-aller de marche pour apporter un décor.

En 1901, les travaux de clôture sont terminés. En 1958, l’architecte Michel Roux-Spitz rajoute deux édifices en béton armé.

En 1990, les ateliers sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Il s’agit de la seule œuvre à caractère industriel de Charles Garnier qui est aujourd’hui, comme hier, utilisée dans le même but.

En 1999 le ministère de la culture autorise l’Odéon Théâtre de l’Europe à installer une salle de répétition et des ateliers dans un des bâtiments.

En 2003, l’Odéon entreprend une grande phase de travaux de 4 ans et s’installe provisoirement dans un autre bâtiment du boulevard Berthier. Cette salle devient pérenne à partir de 2005.

Aujourd’hui, et pendant les 18 mois de travaux de l’Opéra Comique, les ateliers Berthier permettent d’entreposer une partie du matériel technique, de reconstituer un atelier de costumes pour les spectacles qui continuent à tourner, ainsi qu’à construire des éléments de décors pour les événements et spectacles organisés pendant la fermeture.

L’HISTOIRE DE L’OPÉRA COMIQUE L’Opéra Comique, créé sous le règne de Louis XIV en 1714, est l’une des plus anciennes institutions théâtrales et musicales de France avec l’Opéra de Paris et la Comédie-Française. Son histoire est tour à tour turbulente et prestigieuse jusqu’à son inscription sur la liste des théâtres nationaux en 2005.

Par extension, on appelle opéra-comique le genre de spectacle représenté par l’Opéra Comique. Comique ne signifie pas que le rire est obligatoire mais que les morceaux chantés s’intègrent à du théâtre parlé. L’opéra-comique s’oppose donc à l’opéra, entièrement chanté.

QUELQUES DATES 1714 Une troupe de forains obtient un privilège pour son spectacle, désormais nommé « Opéra Comique ». L’orchestre comprend une douzaine de musiciens. Le public est d’une grande mixité sociale.

1719-1751 Malgré plusieurs longues fermetures dues à la rivalité avec d’autres salles, l’Opéra Comique s’installe dans le paysage théâtral parisien. Son répertoire est publié à partir de 1737. Auteurs et compositeurs commencent à proposer des œuvres originales.

1743 Charles-Simon Favart est régisseur et Noverre maître de ballet de l’Opéra Comique.

1753 Création du premier opéra-comique avec partition entièrement originale : Les Troqueurs de Dauvergne, dans le cadre de la Querelle des Bouffons.

1783 L’Opéra Comique s’installe dans la première Salle Favart (architecte Jean-François Heurtier), bâtie aux frais du duc de Choiseul qui en a vendu le terrain au roi. Inauguration avec des œuvres de Grétry en présence de la reine Marie-Antoinette.

1807 L’Opéra Comique est porté sur la liste des quatre principaux théâtres parisiens et un décret fixe son genre : « comédie ou drame mêlés de couplets, d’ariettes ou de morceaux d’ensemble ».

1840 Deuxième Salle Favart (architecte Louis Charpentier), bâtie sur les ruines de l’incendie de 1838. Inauguration avec Le Pré-aux-clercs d’Hérold.

1864 Suppression des privilèges des théâtres et liberté des genres. L’Opéra Comique connaît de graves difficultés financières, entre autres car il verse un loyer à l’État.

1887 Incendie de la deuxième Salle Favart pendant une représentation (60 morts, 18 blessés). L’Opéra Comique s’installe place du Châtelet.

1898 Inauguration de la troisième Salle Favart (architecte Louis Bernier) en présence du Président de la République Félix Faure.

1932 Faillite. L’Opéra Comique est uni à l’Opéra de Paris sous une direction commune : c’est la Réunion des Théâtres Lyriques Nationaux.

1939 Au sein de la RTLN, l’Opéra Comique devient une succursale de l’Opéra.

1971 Directeur de la RTLN, Rolf Liebermann ferme le théâtre et licencie la troupe.

1978-1989 La Salle Favart est mise à disposition de l’Opéra. Dans ce contexte, recréation d’Atys de Lully par W. Christie et J.-M. Villégier à la Salle Favart en 1987.

1990 L’Opéra Comique retrouve son autonomie et devient une association, successivement dirigée par Thierry Fouquet, Pierre Médecin puis Jérôme Savary.

2005 L’Opéra Comique devient un Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), inscrit sur la liste des théâtres nationaux. Jérôme Deschamps prend la direction du théâtre en 2007.

2015 Olivier Mantei prend la tête de l’Opéra Comique, en même temps qu’une grande phase de travaux de 18 mois est lancée. LES TRAVAUX DE L’OPÉRA COMIQUE Depuis plusieurs années, l’Opéra Comique a fait l’objet de campagnes de restauration et de modernisation successives, concentrées pendant les périodes d’intersaison afin de conserver une activité lyrique. Ce fut le cas par exemple pour la restauration de la couverture du toit, de la verrière et du Foyer, du regroupement des bureaux, de la création d’un ascenseur public accessible aux personnes à mobilité réduite.

La dernière phase de travaux – phase de ventilation et de mise en conformité de la salle – nécessite néanmoins la fermeture totale du théâtre pendant 18 mois. Du 1er juillet 2015 au 31 décembre 2016, le théâtre est mis à nu pour permettre les interventions suivantes :

- mise aux normes de l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite (public et personnel) ; - sécurité et mise en conformité de l’édifice (désenfumage, ventilation, réseau électrique, sécurité incendie…) ; - regroupement des bureaux et optimisation des fonctionnalités (création d’un foyer du personnel) ; - réaménagement du central costumes et du pôle accessoires.

Nous vous proposons de suivre en images sur notre site internet l'actualité des travaux pendant toute la période de fermeture.

Un karaoké sur des airs d’opéra ? C’est l’Opéraoké !

Venez chanter avec nous

le 18 juin à 12h30 sur le Champ-de-Mars

L’Opéra Comique organise, en partenariat avec la Mairie de Paris, un grand karaoké lyrique au pied de la Tour Eiffel. L’idée est de rassembler le plus de participants possible – amateurs, connaisseurs ou chanteurs du dimanche. D’Offenbach à Bizet, les tubes du répertoire seront entonnés en chœur par le public qui suivra les paroles sur les écrans géants. Christophe Grapperon dirigera les musiciens et le chœur accentus sur scène, ainsi que tous les participants qui se tiendront sur la pelouse.

Cela ne se fera pas sans vous !

En attendant le 18 juin,

découvrez les airs, les tutoriels et les paroles sur notre site ou venez aux prochaines répétitions gratuites :

� le samedi 21 mai au Théâtre de la Colline � le dimanche 22 mai aux Arènes de Lutèce

Vous pouvez aussi gagner des places pour la saison 2017

en nous envoyant vos vidéos de chant à operaoke@opera-comique.com

ou en nous citant sur les réseaux sociaux avec #SelfieOperaoke

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TOUS À L’OPÉRA ! ATELIERS BERTHIER samedi 7 mai 2016, de 10h30 à 18h

Malgré sa fermeture pour travaux, l’Opéra Comique vous accueille pour cette

10e édition des journées Tous à l’Opéra ! dans ses ateliers du 17e arrondissement

de Paris, à côté du boulevard Berthier. Cet espace habituellement réservé à

l’organisation de répétitions, a été investi pour la période de fermeture, par les

services techniques et l’atelier costumes du théâtre.

LE PROGRAMME Cette journée du 7 mai 2016 est placée sous le signe de l’Opéraoké, ce grand karaoké sur des airs d’opéra, qui sera organisé le 18 juin sur le Champ-de-Mars, en partenariat avec la Mairie de Paris. Tous ceux qui aiment chanter peuvent participer à cet événement gratuit. Alors vous aussi, venez chanter avec nous le 18 juin ! En attendant, initiez-vous au chant tout au long de la journée.

EN ACCÈS LIBRE – toute la journée

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER Visite libre des ateliers. Parcours fléché. SELFIE VIDEO Une cabine vidéo d’enregistrement sera à disposition pour chanter des airs d’opéras. Repartez avec un souvenir vidéo de votre expérience. ATELIER MAQUILLAGE Vos enfants pourront profiter de cette journée pour repartir avec un maquillage,

réalisé par une maquilleuse professionnelle du spectacle. SUR INSCRIPTION – sur place le jour même CHANTEZ EN CHŒUR ! Ateliers d'initiation au « chanter ensemble » avec la chef de chant Geneviève Boulestreau, sur les airs de l’Opéraoké. Plusieurs séances vous sont proposées : • 11h-11h30 pour les familles • 14h-15h15 tout public • 15h30-16h pour les familles • 16h-17h30 tout public

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER PETIT HISTORIQUE

Après le terrible incendie de 1887, et alors que la troisième salle Favart est en cours de construction, c’est un autre drame qui touche de près l’Opéra Comique. Le 6 janvier 1894, le feu ravage pour la deuxième fois les entrepôts et les décors de l’Opéra de Paris et de l’Opéra Comique, situés rue Richer dans le 9e arrondissement. Quatre pompiers périssent dans la catastrophe.

L’exiguïté des lieux provoquant l’entassement des décors, l’humidité et la poussière sont mis en cause. Après le sinistre, les médias accusent et réclament des solutions. D’autant plus que ces entrepôts sont situés dans un quartier fortement peuplé, le risque d’incendie est donc un réel danger pour tous les riverains. La décision est prise de déménager.

Le ministère de la Guerre offre deux terrains (les bastions 44 et 45) de l’enceinte fortifiée de Thiers, respectivement à l’Opéra de Paris et à l’Opéra Comique. L’un des avantages est l’absence de voisinage. La construction est confiée à un certain Charles Garnier.

De 1895 à 1898, Charles Garnier, accompagné de Gustave Eiffel, décide d’aménager de façon simple et à moindre coût ces nouveaux ateliers destinés aux peintres, aux serruriers et aux menuisiers. Les façades sont en meulière, agrémentées de pilastres en pierre et d’éléments décoratifs en brique. À cela s’ajoutent les bâtiments de stockage de décors et les ateliers des couturières. Les normes de sécurité modernes permettent de contenir tout départ de feu en 5 minutes.

Si l’ensemble des entrepôts et ateliers sont desservis par le tramway d’Asnières-Opéra en seulement 25 minutes, les décors eux ne peuvent bénéficier de la même facilité de transport. Il faut compter 2h-aller de marche pour apporter un décor.

En 1901, les travaux de clôture sont terminés. En 1958, l’architecte Michel Roux-Spitz rajoute deux édifices en béton armé.

En 1990, les ateliers sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Il s’agit de la seule œuvre à caractère industriel de Charles Garnier qui est aujourd’hui, comme hier, utilisée dans le même but.

En 1999 le ministère de la culture autorise l’Odéon Théâtre de l’Europe à installer une salle de répétition et des ateliers dans un des bâtiments.

En 2003, l’Odéon entreprend une grande phase de travaux de 4 ans et s’installe provisoirement dans un autre bâtiment du boulevard Berthier. Cette salle devient pérenne à partir de 2005.

Aujourd’hui, et pendant les 18 mois de travaux de l’Opéra Comique, les ateliers Berthier permettent d’entreposer une partie du matériel technique, de reconstituer un atelier de costumes pour les spectacles qui continuent à tourner, ainsi qu’à construire des éléments de décors pour les événements et spectacles organisés pendant la fermeture.

L’HISTOIRE DE L’OPÉRA COMIQUE L’Opéra Comique, créé sous le règne de Louis XIV en 1714, est l’une des plus anciennes institutions théâtrales et musicales de France avec l’Opéra de Paris et la Comédie-Française. Son histoire est tour à tour turbulente et prestigieuse jusqu’à son inscription sur la liste des théâtres nationaux en 2005.

Par extension, on appelle opéra-comique le genre de spectacle représenté par l’Opéra Comique. Comique ne signifie pas que le rire est obligatoire mais que les morceaux chantés s’intègrent à du théâtre parlé. L’opéra-comique s’oppose donc à l’opéra, entièrement chanté.

QUELQUES DATES 1714 Une troupe de forains obtient un privilège pour son spectacle, désormais nommé « Opéra Comique ». L’orchestre comprend une douzaine de musiciens. Le public est d’une grande mixité sociale.

1719-1751 Malgré plusieurs longues fermetures dues à la rivalité avec d’autres salles, l’Opéra Comique s’installe dans le paysage théâtral parisien. Son répertoire est publié à partir de 1737. Auteurs et compositeurs commencent à proposer des œuvres originales.

1743 Charles-Simon Favart est régisseur et Noverre maître de ballet de l’Opéra Comique.

1753 Création du premier opéra-comique avec partition entièrement originale : Les Troqueurs de Dauvergne, dans le cadre de la Querelle des Bouffons.

1783 L’Opéra Comique s’installe dans la première Salle Favart (architecte Jean-François Heurtier), bâtie aux frais du duc de Choiseul qui en a vendu le terrain au roi. Inauguration avec des œuvres de Grétry en présence de la reine Marie-Antoinette.

1807 L’Opéra Comique est porté sur la liste des quatre principaux théâtres parisiens et un décret fixe son genre : « comédie ou drame mêlés de couplets, d’ariettes ou de morceaux d’ensemble ».

1840 Deuxième Salle Favart (architecte Louis Charpentier), bâtie sur les ruines de l’incendie de 1838. Inauguration avec Le Pré-aux-clercs d’Hérold.

1864 Suppression des privilèges des théâtres et liberté des genres. L’Opéra Comique connaît de graves difficultés financières, entre autres car il verse un loyer à l’État.

1887 Incendie de la deuxième Salle Favart pendant une représentation (60 morts, 18 blessés). L’Opéra Comique s’installe place du Châtelet.

1898 Inauguration de la troisième Salle Favart (architecte Louis Bernier) en présence du Président de la République Félix Faure.

1932 Faillite. L’Opéra Comique est uni à l’Opéra de Paris sous une direction commune : c’est la Réunion des Théâtres Lyriques Nationaux.

1939 Au sein de la RTLN, l’Opéra Comique devient une succursale de l’Opéra.

1971 Directeur de la RTLN, Rolf Liebermann ferme le théâtre et licencie la troupe.

1978-1989 La Salle Favart est mise à disposition de l’Opéra. Dans ce contexte, recréation d’Atys de Lully par W. Christie et J.-M. Villégier à la Salle Favart en 1987.

1990 L’Opéra Comique retrouve son autonomie et devient une association, successivement dirigée par Thierry Fouquet, Pierre Médecin puis Jérôme Savary.

2005 L’Opéra Comique devient un Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), inscrit sur la liste des théâtres nationaux. Jérôme Deschamps prend la direction du théâtre en 2007.

2015 Olivier Mantei prend la tête de l’Opéra Comique, en même temps qu’une grande phase de travaux de 18 mois est lancée. LES TRAVAUX DE L’OPÉRA COMIQUE Depuis plusieurs années, l’Opéra Comique a fait l’objet de campagnes de restauration et de modernisation successives, concentrées pendant les périodes d’intersaison afin de conserver une activité lyrique. Ce fut le cas par exemple pour la restauration de la couverture du toit, de la verrière et du Foyer, du regroupement des bureaux, de la création d’un ascenseur public accessible aux personnes à mobilité réduite.

La dernière phase de travaux – phase de ventilation et de mise en conformité de la salle – nécessite néanmoins la fermeture totale du théâtre pendant 18 mois. Du 1er juillet 2015 au 31 décembre 2016, le théâtre est mis à nu pour permettre les interventions suivantes :

- mise aux normes de l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite (public et personnel) ; - sécurité et mise en conformité de l’édifice (désenfumage, ventilation, réseau électrique, sécurité incendie…) ; - regroupement des bureaux et optimisation des fonctionnalités (création d’un foyer du personnel) ; - réaménagement du central costumes et du pôle accessoires.

Nous vous proposons de suivre en images sur notre site internet l'actualité des travaux pendant toute la période de fermeture.

Un karaoké sur des airs d’opéra ? C’est l’Opéraoké !

Venez chanter avec nous

le 18 juin à 12h30 sur le Champ-de-Mars

L’Opéra Comique organise, en partenariat avec la Mairie de Paris, un grand karaoké lyrique au pied de la Tour Eiffel. L’idée est de rassembler le plus de participants possible – amateurs, connaisseurs ou chanteurs du dimanche. D’Offenbach à Bizet, les tubes du répertoire seront entonnés en chœur par le public qui suivra les paroles sur les écrans géants. Christophe Grapperon dirigera les musiciens et le chœur accentus sur scène, ainsi que tous les participants qui se tiendront sur la pelouse.

Cela ne se fera pas sans vous !

En attendant le 18 juin,

découvrez les airs, les tutoriels et les paroles sur notre site ou venez aux prochaines répétitions gratuites :

� le samedi 21 mai au Théâtre de la Colline � le dimanche 22 mai aux Arènes de Lutèce

Vous pouvez aussi gagner des places pour la saison 2017

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TOUS À L’OPÉRA ! ATELIERS BERTHIER samedi 7 mai 2016, de 10h30 à 18h

Malgré sa fermeture pour travaux, l’Opéra Comique vous accueille pour cette

10e édition des journées Tous à l’Opéra ! dans ses ateliers du 17e arrondissement

de Paris, à côté du boulevard Berthier. Cet espace habituellement réservé à

l’organisation de répétitions, a été investi pour la période de fermeture, par les

services techniques et l’atelier costumes du théâtre.

LE PROGRAMME Cette journée du 7 mai 2016 est placée sous le signe de l’Opéraoké, ce grand karaoké sur des airs d’opéra, qui sera organisé le 18 juin sur le Champ-de-Mars, en partenariat avec la Mairie de Paris. Tous ceux qui aiment chanter peuvent participer à cet événement gratuit. Alors vous aussi, venez chanter avec nous le 18 juin ! En attendant, initiez-vous au chant tout au long de la journée.

EN ACCÈS LIBRE – toute la journée

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER Visite libre des ateliers. Parcours fléché. SELFIE VIDEO Une cabine vidéo d’enregistrement sera à disposition pour chanter des airs d’opéras. Repartez avec un souvenir vidéo de votre expérience. ATELIER MAQUILLAGE Vos enfants pourront profiter de cette journée pour repartir avec un maquillage,

réalisé par une maquilleuse professionnelle du spectacle. SUR INSCRIPTION – sur place le jour même CHANTEZ EN CHŒUR ! Ateliers d'initiation au « chanter ensemble » avec la chef de chant Geneviève Boulestreau, sur les airs de l’Opéraoké. Plusieurs séances vous sont proposées : • 11h-11h30 pour les familles • 14h-15h15 tout public • 15h30-16h pour les familles • 16h-17h30 tout public

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER PETIT HISTORIQUE

Après le terrible incendie de 1887, et alors que la troisième salle Favart est en cours de construction, c’est un autre drame qui touche de près l’Opéra Comique. Le 6 janvier 1894, le feu ravage pour la deuxième fois les entrepôts et les décors de l’Opéra de Paris et de l’Opéra Comique, situés rue Richer dans le 9e arrondissement. Quatre pompiers périssent dans la catastrophe.

L’exiguïté des lieux provoquant l’entassement des décors, l’humidité et la poussière sont mis en cause. Après le sinistre, les médias accusent et réclament des solutions. D’autant plus que ces entrepôts sont situés dans un quartier fortement peuplé, le risque d’incendie est donc un réel danger pour tous les riverains. La décision est prise de déménager.

Le ministère de la Guerre offre deux terrains (les bastions 44 et 45) de l’enceinte fortifiée de Thiers, respectivement à l’Opéra de Paris et à l’Opéra Comique. L’un des avantages est l’absence de voisinage. La construction est confiée à un certain Charles Garnier.

De 1895 à 1898, Charles Garnier, accompagné de Gustave Eiffel, décide d’aménager de façon simple et à moindre coût ces nouveaux ateliers destinés aux peintres, aux serruriers et aux menuisiers. Les façades sont en meulière, agrémentées de pilastres en pierre et d’éléments décoratifs en brique. À cela s’ajoutent les bâtiments de stockage de décors et les ateliers des couturières. Les normes de sécurité modernes permettent de contenir tout départ de feu en 5 minutes.

Si l’ensemble des entrepôts et ateliers sont desservis par le tramway d’Asnières-Opéra en seulement 25 minutes, les décors eux ne peuvent bénéficier de la même facilité de transport. Il faut compter 2h-aller de marche pour apporter un décor.

En 1901, les travaux de clôture sont terminés. En 1958, l’architecte Michel Roux-Spitz rajoute deux édifices en béton armé.

En 1990, les ateliers sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Il s’agit de la seule œuvre à caractère industriel de Charles Garnier qui est aujourd’hui, comme hier, utilisée dans le même but.

En 1999 le ministère de la culture autorise l’Odéon Théâtre de l’Europe à installer une salle de répétition et des ateliers dans un des bâtiments.

En 2003, l’Odéon entreprend une grande phase de travaux de 4 ans et s’installe provisoirement dans un autre bâtiment du boulevard Berthier. Cette salle devient pérenne à partir de 2005.

Aujourd’hui, et pendant les 18 mois de travaux de l’Opéra Comique, les ateliers Berthier permettent d’entreposer une partie du matériel technique, de reconstituer un atelier de costumes pour les spectacles qui continuent à tourner, ainsi qu’à construire des éléments de décors pour les événements et spectacles organisés pendant la fermeture.

L’HISTOIRE DE L’OPÉRA COMIQUE L’Opéra Comique, créé sous le règne de Louis XIV en 1714, est l’une des plus anciennes institutions théâtrales et musicales de France avec l’Opéra de Paris et la Comédie-Française. Son histoire est tour à tour turbulente et prestigieuse jusqu’à son inscription sur la liste des théâtres nationaux en 2005.

Par extension, on appelle opéra-comique le genre de spectacle représenté par l’Opéra Comique. Comique ne signifie pas que le rire est obligatoire mais que les morceaux chantés s’intègrent à du théâtre parlé. L’opéra-comique s’oppose donc à l’opéra, entièrement chanté.

QUELQUES DATES 1714 Une troupe de forains obtient un privilège pour son spectacle, désormais nommé « Opéra Comique ». L’orchestre comprend une douzaine de musiciens. Le public est d’une grande mixité sociale.

1719-1751 Malgré plusieurs longues fermetures dues à la rivalité avec d’autres salles, l’Opéra Comique s’installe dans le paysage théâtral parisien. Son répertoire est publié à partir de 1737. Auteurs et compositeurs commencent à proposer des œuvres originales.

1743 Charles-Simon Favart est régisseur et Noverre maître de ballet de l’Opéra Comique.

1753 Création du premier opéra-comique avec partition entièrement originale : Les Troqueurs de Dauvergne, dans le cadre de la Querelle des Bouffons.

1783 L’Opéra Comique s’installe dans la première Salle Favart (architecte Jean-François Heurtier), bâtie aux frais du duc de Choiseul qui en a vendu le terrain au roi. Inauguration avec des œuvres de Grétry en présence de la reine Marie-Antoinette.

1807 L’Opéra Comique est porté sur la liste des quatre principaux théâtres parisiens et un décret fixe son genre : « comédie ou drame mêlés de couplets, d’ariettes ou de morceaux d’ensemble ».

1840 Deuxième Salle Favart (architecte Louis Charpentier), bâtie sur les ruines de l’incendie de 1838. Inauguration avec Le Pré-aux-clercs d’Hérold.

1864 Suppression des privilèges des théâtres et liberté des genres. L’Opéra Comique connaît de graves difficultés financières, entre autres car il verse un loyer à l’État.

1887 Incendie de la deuxième Salle Favart pendant une représentation (60 morts, 18 blessés). L’Opéra Comique s’installe place du Châtelet.

1898 Inauguration de la troisième Salle Favart (architecte Louis Bernier) en présence du Président de la République Félix Faure.

1932 Faillite. L’Opéra Comique est uni à l’Opéra de Paris sous une direction commune : c’est la Réunion des Théâtres Lyriques Nationaux.

1939 Au sein de la RTLN, l’Opéra Comique devient une succursale de l’Opéra.

1971 Directeur de la RTLN, Rolf Liebermann ferme le théâtre et licencie la troupe.

1978-1989 La Salle Favart est mise à disposition de l’Opéra. Dans ce contexte, recréation d’Atys de Lully par W. Christie et J.-M. Villégier à la Salle Favart en 1987.

1990 L’Opéra Comique retrouve son autonomie et devient une association, successivement dirigée par Thierry Fouquet, Pierre Médecin puis Jérôme Savary.

2005 L’Opéra Comique devient un Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), inscrit sur la liste des théâtres nationaux. Jérôme Deschamps prend la direction du théâtre en 2007.

2015 Olivier Mantei prend la tête de l’Opéra Comique, en même temps qu’une grande phase de travaux de 18 mois est lancée. LES TRAVAUX DE L’OPÉRA COMIQUE Depuis plusieurs années, l’Opéra Comique a fait l’objet de campagnes de restauration et de modernisation successives, concentrées pendant les périodes d’intersaison afin de conserver une activité lyrique. Ce fut le cas par exemple pour la restauration de la couverture du toit, de la verrière et du Foyer, du regroupement des bureaux, de la création d’un ascenseur public accessible aux personnes à mobilité réduite.

La dernière phase de travaux – phase de ventilation et de mise en conformité de la salle – nécessite néanmoins la fermeture totale du théâtre pendant 18 mois. Du 1er juillet 2015 au 31 décembre 2016, le théâtre est mis à nu pour permettre les interventions suivantes :

- mise aux normes de l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite (public et personnel) ; - sécurité et mise en conformité de l’édifice (désenfumage, ventilation, réseau électrique, sécurité incendie…) ; - regroupement des bureaux et optimisation des fonctionnalités (création d’un foyer du personnel) ; - réaménagement du central costumes et du pôle accessoires.

Nous vous proposons de suivre en images sur notre site internet l'actualité des travaux pendant toute la période de fermeture.

Un karaoké sur des airs d’opéra ? C’est l’Opéraoké !

Venez chanter avec nous

le 18 juin à 12h30 sur le Champ-de-Mars

L’Opéra Comique organise, en partenariat avec la Mairie de Paris, un grand karaoké lyrique au pied de la Tour Eiffel. L’idée est de rassembler le plus de participants possible – amateurs, connaisseurs ou chanteurs du dimanche. D’Offenbach à Bizet, les tubes du répertoire seront entonnés en chœur par le public qui suivra les paroles sur les écrans géants. Christophe Grapperon dirigera les musiciens et le chœur accentus sur scène, ainsi que tous les participants qui se tiendront sur la pelouse.

Cela ne se fera pas sans vous !

En attendant le 18 juin,

découvrez les airs, les tutoriels et les paroles sur notre site ou venez aux prochaines répétitions gratuites :

� le samedi 21 mai au Théâtre de la Colline � le dimanche 22 mai aux Arènes de Lutèce

Vous pouvez aussi gagner des places pour la saison 2017

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TOUS À L’OPÉRA ! ATELIERS BERTHIER samedi 7 mai 2016, de 10h30 à 18h

Malgré sa fermeture pour travaux, l’Opéra Comique vous accueille pour cette

10e édition des journées Tous à l’Opéra ! dans ses ateliers du 17e arrondissement

de Paris, à côté du boulevard Berthier. Cet espace habituellement réservé à

l’organisation de répétitions, a été investi pour la période de fermeture, par les

services techniques et l’atelier costumes du théâtre.

LE PROGRAMME Cette journée du 7 mai 2016 est placée sous le signe de l’Opéraoké, ce grand karaoké sur des airs d’opéra, qui sera organisé le 18 juin sur le Champ-de-Mars, en partenariat avec la Mairie de Paris. Tous ceux qui aiment chanter peuvent participer à cet événement gratuit. Alors vous aussi, venez chanter avec nous le 18 juin ! En attendant, initiez-vous au chant tout au long de la journée.

EN ACCÈS LIBRE – toute la journée

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER Visite libre des ateliers. Parcours fléché. SELFIE VIDEO Une cabine vidéo d’enregistrement sera à disposition pour chanter des airs d’opéras. Repartez avec un souvenir vidéo de votre expérience. ATELIER MAQUILLAGE Vos enfants pourront profiter de cette journée pour repartir avec un maquillage,

réalisé par une maquilleuse professionnelle du spectacle. SUR INSCRIPTION – sur place le jour même CHANTEZ EN CHŒUR ! Ateliers d'initiation au « chanter ensemble » avec la chef de chant Geneviève Boulestreau, sur les airs de l’Opéraoké. Plusieurs séances vous sont proposées : • 11h-11h30 pour les familles • 14h-15h15 tout public • 15h30-16h pour les familles • 16h-17h30 tout public

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER PETIT HISTORIQUE

Après le terrible incendie de 1887, et alors que la troisième salle Favart est en cours de construction, c’est un autre drame qui touche de près l’Opéra Comique. Le 6 janvier 1894, le feu ravage pour la deuxième fois les entrepôts et les décors de l’Opéra de Paris et de l’Opéra Comique, situés rue Richer dans le 9e arrondissement. Quatre pompiers périssent dans la catastrophe.

L’exiguïté des lieux provoquant l’entassement des décors, l’humidité et la poussière sont mis en cause. Après le sinistre, les médias accusent et réclament des solutions. D’autant plus que ces entrepôts sont situés dans un quartier fortement peuplé, le risque d’incendie est donc un réel danger pour tous les riverains. La décision est prise de déménager.

Le ministère de la Guerre offre deux terrains (les bastions 44 et 45) de l’enceinte fortifiée de Thiers, respectivement à l’Opéra de Paris et à l’Opéra Comique. L’un des avantages est l’absence de voisinage. La construction est confiée à un certain Charles Garnier.

De 1895 à 1898, Charles Garnier, accompagné de Gustave Eiffel, décide d’aménager de façon simple et à moindre coût ces nouveaux ateliers destinés aux peintres, aux serruriers et aux menuisiers. Les façades sont en meulière, agrémentées de pilastres en pierre et d’éléments décoratifs en brique. À cela s’ajoutent les bâtiments de stockage de décors et les ateliers des couturières. Les normes de sécurité modernes permettent de contenir tout départ de feu en 5 minutes.

Si l’ensemble des entrepôts et ateliers sont desservis par le tramway d’Asnières-Opéra en seulement 25 minutes, les décors eux ne peuvent bénéficier de la même facilité de transport. Il faut compter 2h-aller de marche pour apporter un décor.

En 1901, les travaux de clôture sont terminés. En 1958, l’architecte Michel Roux-Spitz rajoute deux édifices en béton armé.

En 1990, les ateliers sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Il s’agit de la seule œuvre à caractère industriel de Charles Garnier qui est aujourd’hui, comme hier, utilisée dans le même but.

En 1999 le ministère de la culture autorise l’Odéon Théâtre de l’Europe à installer une salle de répétition et des ateliers dans un des bâtiments.

En 2003, l’Odéon entreprend une grande phase de travaux de 4 ans et s’installe provisoirement dans un autre bâtiment du boulevard Berthier. Cette salle devient pérenne à partir de 2005.

Aujourd’hui, et pendant les 18 mois de travaux de l’Opéra Comique, les ateliers Berthier permettent d’entreposer une partie du matériel technique, de reconstituer un atelier de costumes pour les spectacles qui continuent à tourner, ainsi qu’à construire des éléments de décors pour les événements et spectacles organisés pendant la fermeture.

L’HISTOIRE DE L’OPÉRA COMIQUE L’Opéra Comique, créé sous le règne de Louis XIV en 1714, est l’une des plus anciennes institutions théâtrales et musicales de France avec l’Opéra de Paris et la Comédie-Française. Son histoire est tour à tour turbulente et prestigieuse jusqu’à son inscription sur la liste des théâtres nationaux en 2005.

Par extension, on appelle opéra-comique le genre de spectacle représenté par l’Opéra Comique. Comique ne signifie pas que le rire est obligatoire mais que les morceaux chantés s’intègrent à du théâtre parlé. L’opéra-comique s’oppose donc à l’opéra, entièrement chanté.

QUELQUES DATES 1714 Une troupe de forains obtient un privilège pour son spectacle, désormais nommé « Opéra Comique ». L’orchestre comprend une douzaine de musiciens. Le public est d’une grande mixité sociale.

1719-1751 Malgré plusieurs longues fermetures dues à la rivalité avec d’autres salles, l’Opéra Comique s’installe dans le paysage théâtral parisien. Son répertoire est publié à partir de 1737. Auteurs et compositeurs commencent à proposer des œuvres originales.

1743 Charles-Simon Favart est régisseur et Noverre maître de ballet de l’Opéra Comique.

1753 Création du premier opéra-comique avec partition entièrement originale : Les Troqueurs de Dauvergne, dans le cadre de la Querelle des Bouffons.

1783 L’Opéra Comique s’installe dans la première Salle Favart (architecte Jean-François Heurtier), bâtie aux frais du duc de Choiseul qui en a vendu le terrain au roi. Inauguration avec des œuvres de Grétry en présence de la reine Marie-Antoinette.

1807 L’Opéra Comique est porté sur la liste des quatre principaux théâtres parisiens et un décret fixe son genre : « comédie ou drame mêlés de couplets, d’ariettes ou de morceaux d’ensemble ».

1840 Deuxième Salle Favart (architecte Louis Charpentier), bâtie sur les ruines de l’incendie de 1838. Inauguration avec Le Pré-aux-clercs d’Hérold.

1864 Suppression des privilèges des théâtres et liberté des genres. L’Opéra Comique connaît de graves difficultés financières, entre autres car il verse un loyer à l’État.

1887 Incendie de la deuxième Salle Favart pendant une représentation (60 morts, 18 blessés). L’Opéra Comique s’installe place du Châtelet.

1898 Inauguration de la troisième Salle Favart (architecte Louis Bernier) en présence du Président de la République Félix Faure.

1932 Faillite. L’Opéra Comique est uni à l’Opéra de Paris sous une direction commune : c’est la Réunion des Théâtres Lyriques Nationaux.

1939 Au sein de la RTLN, l’Opéra Comique devient une succursale de l’Opéra.

1971 Directeur de la RTLN, Rolf Liebermann ferme le théâtre et licencie la troupe.

1978-1989 La Salle Favart est mise à disposition de l’Opéra. Dans ce contexte, recréation d’Atys de Lully par W. Christie et J.-M. Villégier à la Salle Favart en 1987.

1990 L’Opéra Comique retrouve son autonomie et devient une association, successivement dirigée par Thierry Fouquet, Pierre Médecin puis Jérôme Savary.

2005 L’Opéra Comique devient un Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), inscrit sur la liste des théâtres nationaux. Jérôme Deschamps prend la direction du théâtre en 2007.

2015 Olivier Mantei prend la tête de l’Opéra Comique, en même temps qu’une grande phase de travaux de 18 mois est lancée. LES TRAVAUX DE L’OPÉRA COMIQUE Depuis plusieurs années, l’Opéra Comique a fait l’objet de campagnes de restauration et de modernisation successives, concentrées pendant les périodes d’intersaison afin de conserver une activité lyrique. Ce fut le cas par exemple pour la restauration de la couverture du toit, de la verrière et du Foyer, du regroupement des bureaux, de la création d’un ascenseur public accessible aux personnes à mobilité réduite.

La dernière phase de travaux – phase de ventilation et de mise en conformité de la salle – nécessite néanmoins la fermeture totale du théâtre pendant 18 mois. Du 1er juillet 2015 au 31 décembre 2016, le théâtre est mis à nu pour permettre les interventions suivantes :

- mise aux normes de l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite (public et personnel) ; - sécurité et mise en conformité de l’édifice (désenfumage, ventilation, réseau électrique, sécurité incendie…) ; - regroupement des bureaux et optimisation des fonctionnalités (création d’un foyer du personnel) ; - réaménagement du central costumes et du pôle accessoires.

Nous vous proposons de suivre en images sur notre site internet l'actualité des travaux pendant toute la période de fermeture.

Un karaoké sur des airs d’opéra ? C’est l’Opéraoké !

Venez chanter avec nous

le 18 juin à 12h30 sur le Champ-de-Mars

L’Opéra Comique organise, en partenariat avec la Mairie de Paris, un grand karaoké lyrique au pied de la Tour Eiffel. L’idée est de rassembler le plus de participants possible – amateurs, connaisseurs ou chanteurs du dimanche. D’Offenbach à Bizet, les tubes du répertoire seront entonnés en chœur par le public qui suivra les paroles sur les écrans géants. Christophe Grapperon dirigera les musiciens et le chœur accentus sur scène, ainsi que tous les participants qui se tiendront sur la pelouse.

Cela ne se fera pas sans vous !

En attendant le 18 juin,

découvrez les airs, les tutoriels et les paroles sur notre site ou venez aux prochaines répétitions gratuites :

� le samedi 21 mai au Théâtre de la Colline � le dimanche 22 mai aux Arènes de Lutèce

Vous pouvez aussi gagner des places pour la saison 2017

en nous envoyant vos vidéos de chant à operaoke@opera-comique.com

ou en nous citant sur les réseaux sociaux avec #SelfieOperaoke

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TOUS À L’OPÉRA ! ATELIERS BERTHIER samedi 7 mai 2016, de 10h30 à 18h

Malgré sa fermeture pour travaux, l’Opéra Comique vous accueille pour cette

10e édition des journées Tous à l’Opéra ! dans ses ateliers du 17e arrondissement

de Paris, à côté du boulevard Berthier. Cet espace habituellement réservé à

l’organisation de répétitions, a été investi pour la période de fermeture, par les

services techniques et l’atelier costumes du théâtre.

LE PROGRAMME Cette journée du 7 mai 2016 est placée sous le signe de l’Opéraoké, ce grand karaoké sur des airs d’opéra, qui sera organisé le 18 juin sur le Champ-de-Mars, en partenariat avec la Mairie de Paris. Tous ceux qui aiment chanter peuvent participer à cet événement gratuit. Alors vous aussi, venez chanter avec nous le 18 juin ! En attendant, initiez-vous au chant tout au long de la journée.

EN ACCÈS LIBRE – toute la journée

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER Visite libre des ateliers. Parcours fléché. SELFIE VIDEO Une cabine vidéo d’enregistrement sera à disposition pour chanter des airs d’opéras. Repartez avec un souvenir vidéo de votre expérience. ATELIER MAQUILLAGE Vos enfants pourront profiter de cette journée pour repartir avec un maquillage,

réalisé par une maquilleuse professionnelle du spectacle. SUR INSCRIPTION – sur place le jour même CHANTEZ EN CHŒUR ! Ateliers d'initiation au « chanter ensemble » avec la chef de chant Geneviève Boulestreau, sur les airs de l’Opéraoké. Plusieurs séances vous sont proposées : • 11h-11h30 pour les familles • 14h-15h15 tout public • 15h30-16h pour les familles • 16h-17h30 tout public

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER PETIT HISTORIQUE

Après le terrible incendie de 1887, et alors que la troisième salle Favart est en cours de construction, c’est un autre drame qui touche de près l’Opéra Comique. Le 6 janvier 1894, le feu ravage pour la deuxième fois les entrepôts et les décors de l’Opéra de Paris et de l’Opéra Comique, situés rue Richer dans le 9e arrondissement. Quatre pompiers périssent dans la catastrophe.

L’exiguïté des lieux provoquant l’entassement des décors, l’humidité et la poussière sont mis en cause. Après le sinistre, les médias accusent et réclament des solutions. D’autant plus que ces entrepôts sont situés dans un quartier fortement peuplé, le risque d’incendie est donc un réel danger pour tous les riverains. La décision est prise de déménager.

Le ministère de la Guerre offre deux terrains (les bastions 44 et 45) de l’enceinte fortifiée de Thiers, respectivement à l’Opéra de Paris et à l’Opéra Comique. L’un des avantages est l’absence de voisinage. La construction est confiée à un certain Charles Garnier.

De 1895 à 1898, Charles Garnier, accompagné de Gustave Eiffel, décide d’aménager de façon simple et à moindre coût ces nouveaux ateliers destinés aux peintres, aux serruriers et aux menuisiers. Les façades sont en meulière, agrémentées de pilastres en pierre et d’éléments décoratifs en brique. À cela s’ajoutent les bâtiments de stockage de décors et les ateliers des couturières. Les normes de sécurité modernes permettent de contenir tout départ de feu en 5 minutes.

Si l’ensemble des entrepôts et ateliers sont desservis par le tramway d’Asnières-Opéra en seulement 25 minutes, les décors eux ne peuvent bénéficier de la même facilité de transport. Il faut compter 2h-aller de marche pour apporter un décor.

En 1901, les travaux de clôture sont terminés. En 1958, l’architecte Michel Roux-Spitz rajoute deux édifices en béton armé.

En 1990, les ateliers sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Il s’agit de la seule œuvre à caractère industriel de Charles Garnier qui est aujourd’hui, comme hier, utilisée dans le même but.

En 1999 le ministère de la culture autorise l’Odéon Théâtre de l’Europe à installer une salle de répétition et des ateliers dans un des bâtiments.

En 2003, l’Odéon entreprend une grande phase de travaux de 4 ans et s’installe provisoirement dans un autre bâtiment du boulevard Berthier. Cette salle devient pérenne à partir de 2005.

Aujourd’hui, et pendant les 18 mois de travaux de l’Opéra Comique, les ateliers Berthier permettent d’entreposer une partie du matériel technique, de reconstituer un atelier de costumes pour les spectacles qui continuent à tourner, ainsi qu’à construire des éléments de décors pour les événements et spectacles organisés pendant la fermeture.

L’HISTOIRE DE L’OPÉRA COMIQUE L’Opéra Comique, créé sous le règne de Louis XIV en 1714, est l’une des plus anciennes institutions théâtrales et musicales de France avec l’Opéra de Paris et la Comédie-Française. Son histoire est tour à tour turbulente et prestigieuse jusqu’à son inscription sur la liste des théâtres nationaux en 2005.

Par extension, on appelle opéra-comique le genre de spectacle représenté par l’Opéra Comique. Comique ne signifie pas que le rire est obligatoire mais que les morceaux chantés s’intègrent à du théâtre parlé. L’opéra-comique s’oppose donc à l’opéra, entièrement chanté.

QUELQUES DATES 1714 Une troupe de forains obtient un privilège pour son spectacle, désormais nommé « Opéra Comique ». L’orchestre comprend une douzaine de musiciens. Le public est d’une grande mixité sociale.

1719-1751 Malgré plusieurs longues fermetures dues à la rivalité avec d’autres salles, l’Opéra Comique s’installe dans le paysage théâtral parisien. Son répertoire est publié à partir de 1737. Auteurs et compositeurs commencent à proposer des œuvres originales.

1743 Charles-Simon Favart est régisseur et Noverre maître de ballet de l’Opéra Comique.

1753 Création du premier opéra-comique avec partition entièrement originale : Les Troqueurs de Dauvergne, dans le cadre de la Querelle des Bouffons.

1783 L’Opéra Comique s’installe dans la première Salle Favart (architecte Jean-François Heurtier), bâtie aux frais du duc de Choiseul qui en a vendu le terrain au roi. Inauguration avec des œuvres de Grétry en présence de la reine Marie-Antoinette.

1807 L’Opéra Comique est porté sur la liste des quatre principaux théâtres parisiens et un décret fixe son genre : « comédie ou drame mêlés de couplets, d’ariettes ou de morceaux d’ensemble ».

1840 Deuxième Salle Favart (architecte Louis Charpentier), bâtie sur les ruines de l’incendie de 1838. Inauguration avec Le Pré-aux-clercs d’Hérold.

1864 Suppression des privilèges des théâtres et liberté des genres. L’Opéra Comique connaît de graves difficultés financières, entre autres car il verse un loyer à l’État.

1887 Incendie de la deuxième Salle Favart pendant une représentation (60 morts, 18 blessés). L’Opéra Comique s’installe place du Châtelet.

1898 Inauguration de la troisième Salle Favart (architecte Louis Bernier) en présence du Président de la République Félix Faure.

1932 Faillite. L’Opéra Comique est uni à l’Opéra de Paris sous une direction commune : c’est la Réunion des Théâtres Lyriques Nationaux.

1939 Au sein de la RTLN, l’Opéra Comique devient une succursale de l’Opéra.

1971 Directeur de la RTLN, Rolf Liebermann ferme le théâtre et licencie la troupe.

1978-1989 La Salle Favart est mise à disposition de l’Opéra. Dans ce contexte, recréation d’Atys de Lully par W. Christie et J.-M. Villégier à la Salle Favart en 1987.

1990 L’Opéra Comique retrouve son autonomie et devient une association, successivement dirigée par Thierry Fouquet, Pierre Médecin puis Jérôme Savary.

2005 L’Opéra Comique devient un Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), inscrit sur la liste des théâtres nationaux. Jérôme Deschamps prend la direction du théâtre en 2007.

2015 Olivier Mantei prend la tête de l’Opéra Comique, en même temps qu’une grande phase de travaux de 18 mois est lancée. LES TRAVAUX DE L’OPÉRA COMIQUE Depuis plusieurs années, l’Opéra Comique a fait l’objet de campagnes de restauration et de modernisation successives, concentrées pendant les périodes d’intersaison afin de conserver une activité lyrique. Ce fut le cas par exemple pour la restauration de la couverture du toit, de la verrière et du Foyer, du regroupement des bureaux, de la création d’un ascenseur public accessible aux personnes à mobilité réduite.

La dernière phase de travaux – phase de ventilation et de mise en conformité de la salle – nécessite néanmoins la fermeture totale du théâtre pendant 18 mois. Du 1er juillet 2015 au 31 décembre 2016, le théâtre est mis à nu pour permettre les interventions suivantes :

- mise aux normes de l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite (public et personnel) ; - sécurité et mise en conformité de l’édifice (désenfumage, ventilation, réseau électrique, sécurité incendie…) ; - regroupement des bureaux et optimisation des fonctionnalités (création d’un foyer du personnel) ; - réaménagement du central costumes et du pôle accessoires.

Nous vous proposons de suivre en images sur notre site internet l'actualité des travaux pendant toute la période de fermeture.

Un karaoké sur des airs d’opéra ? C’est l’Opéraoké !

Venez chanter avec nous

le 18 juin à 12h30 sur le Champ-de-Mars

L’Opéra Comique organise, en partenariat avec la Mairie de Paris, un grand karaoké lyrique au pied de la Tour Eiffel. L’idée est de rassembler le plus de participants possible – amateurs, connaisseurs ou chanteurs du dimanche. D’Offenbach à Bizet, les tubes du répertoire seront entonnés en chœur par le public qui suivra les paroles sur les écrans géants. Christophe Grapperon dirigera les musiciens et le chœur accentus sur scène, ainsi que tous les participants qui se tiendront sur la pelouse.

Cela ne se fera pas sans vous !

En attendant le 18 juin,

découvrez les airs, les tutoriels et les paroles sur notre site ou venez aux prochaines répétitions gratuites :

� le samedi 21 mai au Théâtre de la Colline � le dimanche 22 mai aux Arènes de Lutèce

Vous pouvez aussi gagner des places pour la saison 2017

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TOUS À L’OPÉRA ! ATELIERS BERTHIER samedi 7 mai 2016, de 10h30 à 18h

Malgré sa fermeture pour travaux, l’Opéra Comique vous accueille pour cette

10e édition des journées Tous à l’Opéra ! dans ses ateliers du 17e arrondissement

de Paris, à côté du boulevard Berthier. Cet espace habituellement réservé à

l’organisation de répétitions, a été investi pour la période de fermeture, par les

services techniques et l’atelier costumes du théâtre.

LE PROGRAMME Cette journée du 7 mai 2016 est placée sous le signe de l’Opéraoké, ce grand karaoké sur des airs d’opéra, qui sera organisé le 18 juin sur le Champ-de-Mars, en partenariat avec la Mairie de Paris. Tous ceux qui aiment chanter peuvent participer à cet événement gratuit. Alors vous aussi, venez chanter avec nous le 18 juin ! En attendant, initiez-vous au chant tout au long de la journée.

EN ACCÈS LIBRE – toute la journée

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER Visite libre des ateliers. Parcours fléché. SELFIE VIDEO Une cabine vidéo d’enregistrement sera à disposition pour chanter des airs d’opéras. Repartez avec un souvenir vidéo de votre expérience. ATELIER MAQUILLAGE Vos enfants pourront profiter de cette journée pour repartir avec un maquillage,

réalisé par une maquilleuse professionnelle du spectacle. SUR INSCRIPTION – sur place le jour même CHANTEZ EN CHŒUR ! Ateliers d'initiation au « chanter ensemble » avec la chef de chant Geneviève Boulestreau, sur les airs de l’Opéraoké. Plusieurs séances vous sont proposées : • 11h-11h30 pour les familles • 14h-15h15 tout public • 15h30-16h pour les familles • 16h-17h30 tout public

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER PETIT HISTORIQUE

Après le terrible incendie de 1887, et alors que la troisième salle Favart est en cours de construction, c’est un autre drame qui touche de près l’Opéra Comique. Le 6 janvier 1894, le feu ravage pour la deuxième fois les entrepôts et les décors de l’Opéra de Paris et de l’Opéra Comique, situés rue Richer dans le 9e arrondissement. Quatre pompiers périssent dans la catastrophe.

L’exiguïté des lieux provoquant l’entassement des décors, l’humidité et la poussière sont mis en cause. Après le sinistre, les médias accusent et réclament des solutions. D’autant plus que ces entrepôts sont situés dans un quartier fortement peuplé, le risque d’incendie est donc un réel danger pour tous les riverains. La décision est prise de déménager.

Le ministère de la Guerre offre deux terrains (les bastions 44 et 45) de l’enceinte fortifiée de Thiers, respectivement à l’Opéra de Paris et à l’Opéra Comique. L’un des avantages est l’absence de voisinage. La construction est confiée à un certain Charles Garnier.

De 1895 à 1898, Charles Garnier, accompagné de Gustave Eiffel, décide d’aménager de façon simple et à moindre coût ces nouveaux ateliers destinés aux peintres, aux serruriers et aux menuisiers. Les façades sont en meulière, agrémentées de pilastres en pierre et d’éléments décoratifs en brique. À cela s’ajoutent les bâtiments de stockage de décors et les ateliers des couturières. Les normes de sécurité modernes permettent de contenir tout départ de feu en 5 minutes.

Si l’ensemble des entrepôts et ateliers sont desservis par le tramway d’Asnières-Opéra en seulement 25 minutes, les décors eux ne peuvent bénéficier de la même facilité de transport. Il faut compter 2h-aller de marche pour apporter un décor.

En 1901, les travaux de clôture sont terminés. En 1958, l’architecte Michel Roux-Spitz rajoute deux édifices en béton armé.

En 1990, les ateliers sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Il s’agit de la seule œuvre à caractère industriel de Charles Garnier qui est aujourd’hui, comme hier, utilisée dans le même but.

En 1999 le ministère de la culture autorise l’Odéon Théâtre de l’Europe à installer une salle de répétition et des ateliers dans un des bâtiments.

En 2003, l’Odéon entreprend une grande phase de travaux de 4 ans et s’installe provisoirement dans un autre bâtiment du boulevard Berthier. Cette salle devient pérenne à partir de 2005.

Aujourd’hui, et pendant les 18 mois de travaux de l’Opéra Comique, les ateliers Berthier permettent d’entreposer une partie du matériel technique, de reconstituer un atelier de costumes pour les spectacles qui continuent à tourner, ainsi qu’à construire des éléments de décors pour les événements et spectacles organisés pendant la fermeture.

L’HISTOIRE DE L’OPÉRA COMIQUE L’Opéra Comique, créé sous le règne de Louis XIV en 1714, est l’une des plus anciennes institutions théâtrales et musicales de France avec l’Opéra de Paris et la Comédie-Française. Son histoire est tour à tour turbulente et prestigieuse jusqu’à son inscription sur la liste des théâtres nationaux en 2005.

Par extension, on appelle opéra-comique le genre de spectacle représenté par l’Opéra Comique. Comique ne signifie pas que le rire est obligatoire mais que les morceaux chantés s’intègrent à du théâtre parlé. L’opéra-comique s’oppose donc à l’opéra, entièrement chanté.

QUELQUES DATES 1714 Une troupe de forains obtient un privilège pour son spectacle, désormais nommé « Opéra Comique ». L’orchestre comprend une douzaine de musiciens. Le public est d’une grande mixité sociale.

1719-1751 Malgré plusieurs longues fermetures dues à la rivalité avec d’autres salles, l’Opéra Comique s’installe dans le paysage théâtral parisien. Son répertoire est publié à partir de 1737. Auteurs et compositeurs commencent à proposer des œuvres originales.

1743 Charles-Simon Favart est régisseur et Noverre maître de ballet de l’Opéra Comique.

1753 Création du premier opéra-comique avec partition entièrement originale : Les Troqueurs de Dauvergne, dans le cadre de la Querelle des Bouffons.

1783 L’Opéra Comique s’installe dans la première Salle Favart (architecte Jean-François Heurtier), bâtie aux frais du duc de Choiseul qui en a vendu le terrain au roi. Inauguration avec des œuvres de Grétry en présence de la reine Marie-Antoinette.

1807 L’Opéra Comique est porté sur la liste des quatre principaux théâtres parisiens et un décret fixe son genre : « comédie ou drame mêlés de couplets, d’ariettes ou de morceaux d’ensemble ».

1840 Deuxième Salle Favart (architecte Louis Charpentier), bâtie sur les ruines de l’incendie de 1838. Inauguration avec Le Pré-aux-clercs d’Hérold.

1864 Suppression des privilèges des théâtres et liberté des genres. L’Opéra Comique connaît de graves difficultés financières, entre autres car il verse un loyer à l’État.

1887 Incendie de la deuxième Salle Favart pendant une représentation (60 morts, 18 blessés). L’Opéra Comique s’installe place du Châtelet.

1898 Inauguration de la troisième Salle Favart (architecte Louis Bernier) en présence du Président de la République Félix Faure.

1932 Faillite. L’Opéra Comique est uni à l’Opéra de Paris sous une direction commune : c’est la Réunion des Théâtres Lyriques Nationaux.

1939 Au sein de la RTLN, l’Opéra Comique devient une succursale de l’Opéra.

1971 Directeur de la RTLN, Rolf Liebermann ferme le théâtre et licencie la troupe.

1978-1989 La Salle Favart est mise à disposition de l’Opéra. Dans ce contexte, recréation d’Atys de Lully par W. Christie et J.-M. Villégier à la Salle Favart en 1987.

1990 L’Opéra Comique retrouve son autonomie et devient une association, successivement dirigée par Thierry Fouquet, Pierre Médecin puis Jérôme Savary.

2005 L’Opéra Comique devient un Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), inscrit sur la liste des théâtres nationaux. Jérôme Deschamps prend la direction du théâtre en 2007.

2015 Olivier Mantei prend la tête de l’Opéra Comique, en même temps qu’une grande phase de travaux de 18 mois est lancée. LES TRAVAUX DE L’OPÉRA COMIQUE Depuis plusieurs années, l’Opéra Comique a fait l’objet de campagnes de restauration et de modernisation successives, concentrées pendant les périodes d’intersaison afin de conserver une activité lyrique. Ce fut le cas par exemple pour la restauration de la couverture du toit, de la verrière et du Foyer, du regroupement des bureaux, de la création d’un ascenseur public accessible aux personnes à mobilité réduite.

La dernière phase de travaux – phase de ventilation et de mise en conformité de la salle – nécessite néanmoins la fermeture totale du théâtre pendant 18 mois. Du 1er juillet 2015 au 31 décembre 2016, le théâtre est mis à nu pour permettre les interventions suivantes :

- mise aux normes de l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite (public et personnel) ; - sécurité et mise en conformité de l’édifice (désenfumage, ventilation, réseau électrique, sécurité incendie…) ; - regroupement des bureaux et optimisation des fonctionnalités (création d’un foyer du personnel) ; - réaménagement du central costumes et du pôle accessoires.

Nous vous proposons de suivre en images sur notre site internet l'actualité des travaux pendant toute la période de fermeture.

Un karaoké sur des airs d’opéra ? C’est l’Opéraoké !

Venez chanter avec nous

le 18 juin à 12h30 sur le Champ-de-Mars

L’Opéra Comique organise, en partenariat avec la Mairie de Paris, un grand karaoké lyrique au pied de la Tour Eiffel. L’idée est de rassembler le plus de participants possible – amateurs, connaisseurs ou chanteurs du dimanche. D’Offenbach à Bizet, les tubes du répertoire seront entonnés en chœur par le public qui suivra les paroles sur les écrans géants. Christophe Grapperon dirigera les musiciens et le chœur accentus sur scène, ainsi que tous les participants qui se tiendront sur la pelouse.

Cela ne se fera pas sans vous !

En attendant le 18 juin,

découvrez les airs, les tutoriels et les paroles sur notre site ou venez aux prochaines répétitions gratuites :

� le samedi 21 mai au Théâtre de la Colline � le dimanche 22 mai aux Arènes de Lutèce

Vous pouvez aussi gagner des places pour la saison 2017

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TOUS À L’OPÉRA ! ATELIERS BERTHIER samedi 7 mai 2016, de 10h30 à 18h

Malgré sa fermeture pour travaux, l’Opéra Comique vous accueille pour cette

10e édition des journées Tous à l’Opéra ! dans ses ateliers du 17e arrondissement

de Paris, à côté du boulevard Berthier. Cet espace habituellement réservé à

l’organisation de répétitions, a été investi pour la période de fermeture, par les

services techniques et l’atelier costumes du théâtre.

LE PROGRAMME Cette journée du 7 mai 2016 est placée sous le signe de l’Opéraoké, ce grand karaoké sur des airs d’opéra, qui sera organisé le 18 juin sur le Champ-de-Mars, en partenariat avec la Mairie de Paris. Tous ceux qui aiment chanter peuvent participer à cet événement gratuit. Alors vous aussi, venez chanter avec nous le 18 juin ! En attendant, initiez-vous au chant tout au long de la journée.

EN ACCÈS LIBRE – toute la journée

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER Visite libre des ateliers. Parcours fléché. SELFIE VIDEO Une cabine vidéo d’enregistrement sera à disposition pour chanter des airs d’opéras. Repartez avec un souvenir vidéo de votre expérience. ATELIER MAQUILLAGE Vos enfants pourront profiter de cette journée pour repartir avec un maquillage,

réalisé par une maquilleuse professionnelle du spectacle. SUR INSCRIPTION – sur place le jour même CHANTEZ EN CHŒUR ! Ateliers d'initiation au « chanter ensemble » avec la chef de chant Geneviève Boulestreau, sur les airs de l’Opéraoké. Plusieurs séances vous sont proposées : • 11h-11h30 pour les familles • 14h-15h15 tout public • 15h30-16h pour les familles • 16h-17h30 tout public

DÉCOUVRIR LES ATELIERS BERTHIER PETIT HISTORIQUE

Après le terrible incendie de 1887, et alors que la troisième salle Favart est en cours de construction, c’est un autre drame qui touche de près l’Opéra Comique. Le 6 janvier 1894, le feu ravage pour la deuxième fois les entrepôts et les décors de l’Opéra de Paris et de l’Opéra Comique, situés rue Richer dans le 9e arrondissement. Quatre pompiers périssent dans la catastrophe.

L’exiguïté des lieux provoquant l’entassement des décors, l’humidité et la poussière sont mis en cause. Après le sinistre, les médias accusent et réclament des solutions. D’autant plus que ces entrepôts sont situés dans un quartier fortement peuplé, le risque d’incendie est donc un réel danger pour tous les riverains. La décision est prise de déménager.

Le ministère de la Guerre offre deux terrains (les bastions 44 et 45) de l’enceinte fortifiée de Thiers, respectivement à l’Opéra de Paris et à l’Opéra Comique. L’un des avantages est l’absence de voisinage. La construction est confiée à un certain Charles Garnier.

De 1895 à 1898, Charles Garnier, accompagné de Gustave Eiffel, décide d’aménager de façon simple et à moindre coût ces nouveaux ateliers destinés aux peintres, aux serruriers et aux menuisiers. Les façades sont en meulière, agrémentées de pilastres en pierre et d’éléments décoratifs en brique. À cela s’ajoutent les bâtiments de stockage de décors et les ateliers des couturières. Les normes de sécurité modernes permettent de contenir tout départ de feu en 5 minutes.

Si l’ensemble des entrepôts et ateliers sont desservis par le tramway d’Asnières-Opéra en seulement 25 minutes, les décors eux ne peuvent bénéficier de la même facilité de transport. Il faut compter 2h-aller de marche pour apporter un décor.

En 1901, les travaux de clôture sont terminés. En 1958, l’architecte Michel Roux-Spitz rajoute deux édifices en béton armé.

En 1990, les ateliers sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Il s’agit de la seule œuvre à caractère industriel de Charles Garnier qui est aujourd’hui, comme hier, utilisée dans le même but.

En 1999 le ministère de la culture autorise l’Odéon Théâtre de l’Europe à installer une salle de répétition et des ateliers dans un des bâtiments.

En 2003, l’Odéon entreprend une grande phase de travaux de 4 ans et s’installe provisoirement dans un autre bâtiment du boulevard Berthier. Cette salle devient pérenne à partir de 2005.

Aujourd’hui, et pendant les 18 mois de travaux de l’Opéra Comique, les ateliers Berthier permettent d’entreposer une partie du matériel technique, de reconstituer un atelier de costumes pour les spectacles qui continuent à tourner, ainsi qu’à construire des éléments de décors pour les événements et spectacles organisés pendant la fermeture.

L’HISTOIRE DE L’OPÉRA COMIQUE L’Opéra Comique, créé sous le règne de Louis XIV en 1714, est l’une des plus anciennes institutions théâtrales et musicales de France avec l’Opéra de Paris et la Comédie-Française. Son histoire est tour à tour turbulente et prestigieuse jusqu’à son inscription sur la liste des théâtres nationaux en 2005.

Par extension, on appelle opéra-comique le genre de spectacle représenté par l’Opéra Comique. Comique ne signifie pas que le rire est obligatoire mais que les morceaux chantés s’intègrent à du théâtre parlé. L’opéra-comique s’oppose donc à l’opéra, entièrement chanté.

QUELQUES DATES 1714 Une troupe de forains obtient un privilège pour son spectacle, désormais nommé « Opéra Comique ». L’orchestre comprend une douzaine de musiciens. Le public est d’une grande mixité sociale.

1719-1751 Malgré plusieurs longues fermetures dues à la rivalité avec d’autres salles, l’Opéra Comique s’installe dans le paysage théâtral parisien. Son répertoire est publié à partir de 1737. Auteurs et compositeurs commencent à proposer des œuvres originales.

1743 Charles-Simon Favart est régisseur et Noverre maître de ballet de l’Opéra Comique.

1753 Création du premier opéra-comique avec partition entièrement originale : Les Troqueurs de Dauvergne, dans le cadre de la Querelle des Bouffons.

1783 L’Opéra Comique s’installe dans la première Salle Favart (architecte Jean-François Heurtier), bâtie aux frais du duc de Choiseul qui en a vendu le terrain au roi. Inauguration avec des œuvres de Grétry en présence de la reine Marie-Antoinette.

1807 L’Opéra Comique est porté sur la liste des quatre principaux théâtres parisiens et un décret fixe son genre : « comédie ou drame mêlés de couplets, d’ariettes ou de morceaux d’ensemble ».

1840 Deuxième Salle Favart (architecte Louis Charpentier), bâtie sur les ruines de l’incendie de 1838. Inauguration avec Le Pré-aux-clercs d’Hérold.

1864 Suppression des privilèges des théâtres et liberté des genres. L’Opéra Comique connaît de graves difficultés financières, entre autres car il verse un loyer à l’État.

1887 Incendie de la deuxième Salle Favart pendant une représentation (60 morts, 18 blessés). L’Opéra Comique s’installe place du Châtelet.

1898 Inauguration de la troisième Salle Favart (architecte Louis Bernier) en présence du Président de la République Félix Faure.

1932 Faillite. L’Opéra Comique est uni à l’Opéra de Paris sous une direction commune : c’est la Réunion des Théâtres Lyriques Nationaux.

1939 Au sein de la RTLN, l’Opéra Comique devient une succursale de l’Opéra.

1971 Directeur de la RTLN, Rolf Liebermann ferme le théâtre et licencie la troupe.

1978-1989 La Salle Favart est mise à disposition de l’Opéra. Dans ce contexte, recréation d’Atys de Lully par W. Christie et J.-M. Villégier à la Salle Favart en 1987.

1990 L’Opéra Comique retrouve son autonomie et devient une association, successivement dirigée par Thierry Fouquet, Pierre Médecin puis Jérôme Savary.

2005 L’Opéra Comique devient un Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), inscrit sur la liste des théâtres nationaux. Jérôme Deschamps prend la direction du théâtre en 2007.

2015 Olivier Mantei prend la tête de l’Opéra Comique, en même temps qu’une grande phase de travaux de 18 mois est lancée. LES TRAVAUX DE L’OPÉRA COMIQUE Depuis plusieurs années, l’Opéra Comique a fait l’objet de campagnes de restauration et de modernisation successives, concentrées pendant les périodes d’intersaison afin de conserver une activité lyrique. Ce fut le cas par exemple pour la restauration de la couverture du toit, de la verrière et du Foyer, du regroupement des bureaux, de la création d’un ascenseur public accessible aux personnes à mobilité réduite.

La dernière phase de travaux – phase de ventilation et de mise en conformité de la salle – nécessite néanmoins la fermeture totale du théâtre pendant 18 mois. Du 1er juillet 2015 au 31 décembre 2016, le théâtre est mis à nu pour permettre les interventions suivantes :

- mise aux normes de l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite (public et personnel) ; - sécurité et mise en conformité de l’édifice (désenfumage, ventilation, réseau électrique, sécurité incendie…) ; - regroupement des bureaux et optimisation des fonctionnalités (création d’un foyer du personnel) ; - réaménagement du central costumes et du pôle accessoires.

Nous vous proposons de suivre en images sur notre site internet l'actualité des travaux pendant toute la période de fermeture.

Un karaoké sur des airs d’opéra ? C’est l’Opéraoké !

Venez chanter avec nous

le 18 juin à 12h30 sur le Champ-de-Mars

L’Opéra Comique organise, en partenariat avec la Mairie de Paris, un grand karaoké lyrique au pied de la Tour Eiffel. L’idée est de rassembler le plus de participants possible – amateurs, connaisseurs ou chanteurs du dimanche. D’Offenbach à Bizet, les tubes du répertoire seront entonnés en chœur par le public qui suivra les paroles sur les écrans géants. Christophe Grapperon dirigera les musiciens et le chœur accentus sur scène, ainsi que tous les participants qui se tiendront sur la pelouse.

Cela ne se fera pas sans vous !

En attendant le 18 juin,

découvrez les airs, les tutoriels et les paroles sur notre site ou venez aux prochaines répétitions gratuites :

� le samedi 21 mai au Théâtre de la Colline � le dimanche 22 mai aux Arènes de Lutèce

Vous pouvez aussi gagner des places pour la saison 2017

en nous envoyant vos vidéos de chant à operaoke@opera-comique.com

ou en nous citant sur les réseaux sociaux avec #SelfieOperaoke

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