Travail Humanitaire de Christian Aid Sahel Atelier de Niamey 2013 Mme KABRE/TAPSOBA AISSETA...

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Travail Humanitaire de Christian Aid Sahel

Atelier de Niamey 2013

Mme KABRE/TAPSOBA AISSETA

Resilience officer policy and advocacy CAID Sahel1

Vision: une fin à la Pauvreté

Mission: Dénoncer le scandale de la pauvreté, trouver des moyens pratiques pour la déraciner, défier et changer les structures qui favorisent les riches et les hommes puissants au détriment des pauvres et des marginalisés.

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Approche du travail HumanitairePrévenir et répondre de façon appropriée aux catastrophes qui accablent les capacités d’adaptation de la population locale.

REDUCTION DU RISQUE – à travers une augmentation de la résistance

REPONSE RAPIDE– pour sauver des vies et des moyens de subsistance, pour restaurer la dignité

PLAIDOYER – dénoncer l’injustice et les effets des catastrophes sur les pauvres.

■ Accent mis sur les causes de la vulnérabilité et non seulement sur les symptômes■ Plaider auprès des porteurs d’obligations (gouvernement, donateurs) pour une

affectation efficace de l’aide et prendre des mesures de prévention appropriées

TRAVAIL A TRAVERS LES PARTENAIRES ET LES COMMUNAUTES: préparation, réponse, résistance face aux dangers futurs.

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Comment nous travaillons

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SOURCES DE FINANCEMENTS

Fonds du Code 1 (projet)FONDS D’URGENCE DU CODE 2Demande d’aide de Christian Aid – Haiti, Sécheresse en Afrique de l’Ouest, Philippines, Tsunami Comité d’Urgence en tant de Catastrophes (DEC) – Demande d’aide

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DONATEURS PENDANT LES URGENCES

DFIDIreland AidUnion Européenne - ECHOPetites Iles – Jersey, Ile de Man

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Quelques pistes de travail de CAID avec les partenaires

les populations et autorités ciblées des zones d’interventions des partenaires de CAID connaissent mieux les risques naturels de leurs zones et les intègrent dans leurs plans et actions de prévention 

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Conduire les EVC dans chacun des villages d’intervention

• Les EVC ont été réalisées dans le but de doter chaque village ciblé d’un plan d’action axé sur les actions d’adaptation aux changements climatiques et de réduction des risques de désastres. ils ont permis d’amorcer un processus d’apprentissage et de prise de conscience des communautés face aux risques de catastrophe à travers l’approche participative et l’implication des bénéficiaires qu’elles induisent

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Produire des cartes sur les zones à risquesCes cartes participent au renforcement des capacités des acteurs au niveau local et régional à la prévention des risques liés aux inondations et à la réappropriation de l’espace. C’est un outil d’aide à la décision. Pour mener à bien cette activité, et dans une vision globale et intégrée CA et ses partenaires se sont mis ensemble pour recruter un prestataire chargé d’élaborer des cartes de zones à risque d’inondation des régions d’intervention en faisant ressortir (i) les limites inondables par défaut et par excès (ii) les différentes infrastructures socio-économiques situées à l’intérieur de chaque limite, (iii) les villages situés dans chaque limite et si possible la taille de la population, (iv) la zone d’installation idéale pour les populations

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Ces outils ont été présentés et restitués aux membres du CORESUR et du COPRESUR lors de leur session de formation à Kaya. Une carte des zones à risque d’inondation a été remise à chacune des autorités locales selon sa zone de couverture. Ainsi, le Gouverneur de la région du Centre-Nord, le Président du conseil régional du centre-nord, les hauts commissaires du Sanmatenga et du Namentenga, et les cinq maires des communes couvertes par le projet ont tous bénéficié d’une carte

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Former les acteurs locaux sur la gestion des risques de catastrophes

Les membres du CORESUR, des CODESUR et les CAP des villages, des communes d’intervention ont été formés. Les formations ont contribué à renforcer les capacités des acteurs en charge de la gestion du secours d’urgence et de la solidarité. Des outils d’aide à la prise de décision ont été mis à la disposition des autorités communales, provinciales et régionales. Les acteurs de chaque zone connaissent mieux les risques liés à leur zone.

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Sensibiliser les populations sur la prévention et gestion des risquesLa sensibilisation au moyen du théâtre forum et des émissions radios a été réalisée dans les villages d’intervention. La participation des communautés aux débats lors des séances a montré l’intérêt quelles portent sur leur sécurité. Immédiatement après le passage de la troupe théâtrale, il a été enregistré dans la quasi-totalité des villages une prise de conscience qui s’est traduite par des déplacements suivis de reconstruction d’habitations hors des zones à risque. L’exemple le plus illustratif est celui du quartier Wobyon dans le village de Faramoura où tout le quartier s’est déplacé sur les terres hautes

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Appuyer la mise en place des CAP, former leurs membres et les doter d’équipements

Des CAP ont été mis en place et l’accent a été mis sur leur équipement et le renforcement de leurs capacités en prévention de risques de catastrophes naturelles et surtout en suivi des indicateurs de détresse qui constitue le pilier de leur existence.

Des kits d’équipements comprenant une combinaison d’imperméables, des bottes, un masque à gaz, une paire de gang et un pulvérisateur ont été remis à chaque comité.

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Accompagner l’intégration de la prévention des risques dans les PCD

Dans une perspective d’accompagnement progressif à l’intégration de la RRD dans les PCD, une réflexion a été amorcée pendant les sessions communales de formation des membres du CODESUR. Les résultats de ces réflexions participatives ont permis aux acteurs communaux d’identifier les risques de désastre propres à leur territoire de compétence, et de proposer une démarche d’intégration de la RRD dans leurs PCD

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Quelques problématiques rencontrées Les connaissances endogènes sur les

signes d’alerte des risques ne sont pas prises en compte dans le système de collecte des informations du SAP.

•  Les communautés n’ont pas une connaissance des différents signes d’alerte à communiquer au SAP national

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Les communautés n’ont pas une connaissance de l’existence du SAP, de son fonctionnement et de son importance pour les aider à mieux gérer leurs risques

• Les communautés ont besoin d’informations plus élaborées de la part du dispositif SAP pour améliorer leur système de reconnaissance des signes de risques et mieux préparer la réponse aux catastrophes, mais elles n’ont pas accès à ces informations du SAP.

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• Faible capacités des acteurs à la base (village, commune, département, province) pour participer à l’alerte précoce, les CVD, les conseillers villageois, les maires et les préfets

• Les informations agro météorologiques ne sont pas détaillées etc.

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Quelques pistes de solutions

Identifier les informations actuellement collectées par le dispositif du SAP qui correspondent à certaines préoccupations prioritaires des communautés et contribuer à les diffuser au niveau des communautés villageoises par des canaux accessibles au différents groupes sociaux (radio communautaire, téléphonie mobile, les chefs religieux, les groupements d’intérêt (éleveurs, agriculteurs maraîchers,…) en tenant compte des femmes

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Soutenir les communautés afin qu’elles s’organisent pour collecter des informations basées sur les signes endogènes et négocier un seuil d’alerte qu’elles peuvent communiquer au SAP-relais

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 Explorer auprès de la Direction de la Météo Nationale, les possibilités de diffuser les informations agro météorologiques relatives aux zones d’intervention des partenaires de CA dans les langues du milieu en utilisant les canaux en complément à la radio nationale et accessibles aux différents groupes sociaux, surtout dans les zones qui ne sont pas dans la zone de couverture des émissions de la radio nationale.

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Je vous remercie

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