View
64
Download
11
Category
Preview:
Citation preview
Un art secret. Les écritures talismaniques de l’Afrique de l’Ouest
Du 14 février et au 25 août 2013 s’est tenue à l’Institut du Monde Arabe une exposition
intitulée « Un art secret ». Les commissaires scientifiques, Alain
Epelboin et Constant Hamès, assistés deJohana Larco Laurent, y présentent
des objets magiques et des talismans issus pour l’essentiel de la collection ALEP1.
De la fabrication aux ordures : l’histoire d’un
talisman
Depuis 1983, Alain Epelboin collecte des objets magiques à Mbebess, la décharge à
ordures deDakar, ce qui donne à la collection une unité et une cohérence dans la
mesure où elle provient de la même zone géographique, et, de « marabouts » des
différentes ethnies sénégalaises, mais aussi de Mauritanie, de Guinée, du Mali et
également du Nigéria, plus précisément haussa2.
L’exposition présente dans un premier temps des vidéos qui permettent de
contextualiser les différents objets. Issues de la vidéothèque du centre de publication
multimédia « Santé, maladie, malheur », ces films ethnographiques de longueur
variable présentent des scènes de consultation et de fabrication d’objets magiques,
permettant d’observer concrètement les différentes étapes qui ont accompagné l’objet
avant qu’il n’atterrisse dans la décharge. Des suwers, peintures sur verre, présentent des
portraits et scènes mettant en contexte différents objets magiques du même type que
ceux présentés tout au long de l’exposition.
Deux étapes se succèdent dans la présentation des objets magiques : d’abord les objets
en tant que tels, ensuite les textes et procédés d’écriture. Les deux étapes sont liées : les
textes sont souvent contenus dans des objets semblables à ceux qui sont présentés
(bouteilles, gaines accrochées à des ceintures, etc.). Certains objets n’ont en revanche
rien à voir avec des textes : il peut s’agir de crânes, dents ou cornes d’animaux gainés,
de coquillages, etc. Ces objets tirent leur caractère magique de la combinaison de
propriétés naturelles et du gainage effectué par un professionnel. De là, tout objet peut
être investi de propriétés magiques. Une bouteille d’Ajax ammoniaqué® peut devenir
un objet magique servant à contenir et préserver des liquides aux vertus apotropaïques,
après qu’on l’ait enroulée de morceaux de tissus auxquels une corne et des coquillages
sont attachés (p. 80 du catalogue). L’art magique permet ainsi de donner une seconde
vie à des objets abandonnés.
Flacon plastique “Ajax ammoniaqué ®” (ALEP00536)
La plupart des textes, prisonniers de leurs gaines, sont inaccessibles à leur porteur à
moins de défaire l’objet et, partant, de prendre le risque d’en annuler l’effet. Certains
textes sont en revanche tout à fait lisibles pour leurs porteurs, comme ceux
des vêtements talismaniques. Les tuniques peuvent être portées près du corps ou par
dessus les vêtements, dissimulée ou exhibée, portée usuellement ou
exceptionnellement… Elles sont comparables à celles que portaient les généraux
ottomans, que l’on trouve exposées par exemple au musée du palais de Topkapı à
Istanbul.
Tunique à écritures talismaniques apparentes (ALEP03016)
Plus originaux encore sont les sous-vêtements talismaniques comme une culotte
magique contenant uncarré magique et à laquelle sont accrochés de petits talismans
repliés et enfermés dans un gainage.
Culotte à écritures talismaniques apparentes (ALEP 00072)
Les talismans à écriture : esthétisme et ésotérisme
Les textes exposés permettent de se rendre compte de la diversité de ces talismans et des
particularismes de la tradition sénégalaise. Versets du Coran, listes de noms divins et
invocations pieuses se côtoient et se mêlent à des techniques d’écriture à l’aspect
esthétique évident. Constant Hamès propose donc plusieurs thématiques afin
d’embrasser l’essentiel des éléments constitutifs de ces talismans.
Ainsi, la présentation commence avec les formules religieuses et morceaux coraniques :
les formules de début et de fin de talisman, les extraits coraniques décontextualisés pour
provoquer l’amour, l’attirance des gens ou pour obtenir des biens de subsistance,
les sourates protectrices (CXIII et CXIV), lasourate de l’unicité (CXII), la première
sourate (al-Fātiḥa), et d’autres sourates. Les lettres liminaires (fawātiḥ al-suwar) de
certaines sourates du Coran sont aussi d’un usage très fréquent. Parmi les éléments
textuels, on trouve également les noms divins, les anthroponymes et les noms d’anges et
de djinns. Du point de vue mathématique, les carrés magiques et le nombre 5995 (aussi
surnommé ʿadad al-ḫalāʾiq : « le nombre des créatures ») se retrouvent sur de
nombreux artéfacts.
Des caractères isolés ou des pictogrammes sont également présents : une série de sept
symboles, parfois identifiée au « sceau de Salomon », est récurrente dans les traités de
magie médiévaux et se retrouvent ainsi sur de nombreux textes magiques. Ces sept
symboles sont réputés représenter le nom suprême de Dieu, celui avec lequel toute
prière serait exaucée. Les « caractères à lunette » sont également présents : il s’agit de
caractères dont les extrémités sont serties de petits cercles. On en trouve dès l’Antiquité,
par exemple sur des talismans de l’Égypte antique.
Enfin, parmi les procédés d’écriture qui amplifient son aspect esthétique, on retrouve la
répétition, avec des objets composés de la répétition d’une même formule, d’un même
verset, d’une même sourate ou d’un même mot ad libitum. Le procédé du « texte-
tapis » désigne ces versets dont les mots sont étirés afin de former une grille qui sert
ensuite de support par exemple pour un carré magique. Enfin, les« lettres à bulle » sont
des lettres dont une boucle est volontairement gonflée, et dans lesquelles le copiste
ajoute parfois des mots. Les plus couramment utilisées pour ce procédé sont ṣād (ص)
et mīm(م).
Talisman issu d’une ceinture à 2 boucles, manuscrit photocopié (ALEP30070)
D’al-Būnī au Sénégal d’aujourd’hui
L’exposition ne comporte que des objets de facture relativement récente. Hormis un
manuscrit duŠams al-maʿārif (Le soleil des connaissances) attribué à al-Būnī (m.
622/1225) en provenance de la Bibliothèque nationale de France et deux Corans du
XIXe siècle de la collection personnelle de Constant Hamès
3, l’essentiel des objets a
moins d’une trentaine d’années. Quels éléments peuvent donc éclairer les textes
médiévaux ?
Si les recettes magiques pour fabriquer des talismans sont nombreuses dans les
manuscrits, il y a cependant peu d’indication sur les formes qu’ils pouvaient avoir.
Ainsi, de nombreux talismans sont à écrire et à « suspendre » ou « accrocher » à
l’individu. Nous voyons tout au long de l’exposition que les façons de porter ces objets
sont nombreuses et s’adaptent au milieu du magicien. Une des dernières vitrines
présente des clés USB gainées à la façon d’amulettes, montrant l’extraordinaire
potentiel d’adaptation de ces techniques à toutes les époques (p. 251-252 dans le
catalogue). Si ces objets ont été fabriqués selon les indications d’Alain Epelboin, ils
sont néanmoins reconnus comme magiques par les individus quelques peu initiés aux
sciences occultes, ce qui témoigne de l’importance de ce qui entoure le talisman et
concerne sa matérialité autant que le texte qu’il contient en lui-même.
Enfin, nous pouvons également constater que les marabouts gardent une liberté dans la
composition, l’agencement et la sélection des éléments servant à fabriquer l’objet et
écrire le texte. En revanche, nous pensons qu’il est nécessaire de tempérer l’assertion
selon laquelle « les modèles ne sont jamais recopiés tels quels, ils servent de canevas, de
méthode et l’inspiration de chaque talisman reste liée à la personnalité du marabout »
(p. 174 du catalogue). En effet, pour démontrer une telle assertion, il faudrait connaître
plus précisément la bibliothèque du marabout en question. Si al-Būnī demeure
effectivement aujourd’hui encore la référence en matière d’art talismanique, les
ouvrages qu’on lui attribue ne sont pas les seuls à délivrer des recettes. La littérature
magique, tant médiévale que moderne, est abondante, mais seule une infime partie a été
éditée (quant aux éditions scientifiques comparant plusieurs manuscrits et permettant
donc de comparer plusieurs traditions textuelles pour une même recette, elles sont
rarissimes !). Les ouvrages d’auteurs africains en la matière sont nombreux (al-Fulānī,
al-Kuntī, Māʾ al-ʿaynayn, etc.), mais Constant Hamès lui-même indiquait dans
un article :
[...] l’Afrique islamique n’a pas été l’objet d’investigations poussées dans les
domaines de la production littéraire en langue ou en caractères arabes. C’est une
banalité de dire que les orientalistes européens, à partir des XVIIe-XVIII
e siècles, se
sont intéressés presque exclusivement à la langue, à l’histoire et à la pensée des pays
de la zone centrale arabe, de l’Iran et de la Turquie ottomane.4
De là, une certaine prudence est requise dans l’évaluation de la liberté des marabouts
vis-à-vis de leur modèle dans la mesure où il n’est pas possible, dans l’état actuel de nos
connaissances, de comparer ces textes à une bibliothèque conséquente. Cette assertion
est par ailleurs contradictoire avec l’usage de photocopies par les marabouts, gainées
telles quelles (voir p. 72 et 184 du catalogue ; les textes d’ALEP03166 et ALEP03166
reproduits dans le présent article sont eux-même des photocopiés). Parfois, les
photocopies comportent des zones vides à compléter en fonction de l’objectif ou du
client, cependant ce n’est pas toujours le cas. Cette reproduction on ne peut plus fidèle
existait déjà au Moyen Âge si l’on en croit les références à des blocs d’impression
(ṭarš en arabe) utilisés pour fabriquer des talismans. Au Moyen Âge, l’emploi de ces
blocs à impression était parfois présenté comme l’apanage d’escrocs et de malandrins,
tout comme les photocopies ne sont pas considérées comme ayant la même valeur qu’un
écrit composé spécifiquement pour la personne. On pourrait donc y voir deux façons
différentes d’appréhender la fabrication du talisman. L’une insiste sur la compétence du
marabout, ce dernier ayant toute liberté vis-à-vis du modèle qui doit être adapté en
fonction de la situation. L’autre considère que les pouvoirs de la composition servant de
modèle doit être reproduite le plus fidèlement possible, toute variante risquant d’affecter
l’efficacité de l’objet. La première veille à préserver le monopole d’un groupe restreint
d’initiés, tandis que la seconde tend à la vulgarisation de ces savoirs et techniques.
Talisman issu d’une ceinture à 4 boucles, manuscrit original (ALEP03166)
Un catalogue en ligne gratuit permet de (re)découvrir l’exposition. Quelques coquilles
sans grande importance peuvent être signalées : certaines traductions du Coran
comportent des étrangetés5, certaines conventions ne sont pas systématiquement
respectées6 et des translittérations sont fautives
7. Plus ponctuellement, nous avons pu
repérer quelques lectures discutables8 et un propos erroné
9, conséquences inéluctables
de la difficulté de ces textes souvent hermétiques et qui n’étaient pas - pour la plupart -
destinés à être lus. Ces quelques imperfections ne nuisent cependant pas à la qualité du
catalogue, richement illustré, bien mis en page, agréable à lire et clair pour un lectorat
tant arabisant que totalement profane. Il constitue une excellente introduction et
présentation de l’art talismanique au Sénégal, et l’on ne peut qu’espérer que le reste la
collection ALEP soit aussi admirablement mis en valeur.
Bibliographie
Des objets de la collection ALEP ont déjà fait l’objet d’articles et d’études. Ils ne
représentent malheureusement à ce jour qu’une petite partie de cet immense corpus.
Alain Epelboin, Constant Hamès et Anne Raggi, « Cinq tuniques talismaniques récentes
en provenance de Dakar (Sénégal) », dans Coran et talismans. Textes et pratiques
magiques en milieu musulman, dir. Constant Hamès, Paris, Karthala, 2007, p. 147-174.
Lawani Mamadou Sarafadini, Textes islamiques d’amulettes en provenance de la
décharge à ordure de Dakar : analyse de contenu, supports et indications, mémoire de
DEA préparé sous la direction d’Alain Epelboin, Muséum National d’Histoire
Naturelle, 2005.
Alain Epelboin et Constant Hamès, « Cornes, bouteilles, ceintures, tuniques,… : objets
guérisseurs découverts dans les décharges à ordures du Sénégal », dans Traversée des
mondes: artmédecine en Afrique, dir. Françoise Grange, Mondher Kilani et Francesco
Panese, éd. Carolina Liebling et François Mottas, Lausanne, Fondation Claude Verdan,
2001, p. 73-79.
Constant Hamès, « Le Coran talismanique. De l’Arabie des origines à l’Afrique
occidentale contemporaine. Délimitation et inventaire des textes et des procédés
linguistiques utilisés », dansReligion et pratiques de puissance, dir. Albert de Surgy,
Paris, L’Harmattan (« Anthropologie – Connaissance des hommes »), 1997, p. 129-160.
Constant Hamès, L’art talismanique en islam d’Afrique occidentale. Analyse
anthropologique et islamologique d’un corpus de talismans à écritures, thèse de
doctorat sous la direction de Pierre Lory préparée à l’École Pratique des Hautes Études,
Ve Section (Sciences religieuses), Paris, 1997.
Alain Epelboin et Constant Hamès, « Nœuds, cadenas, clés. À propos d’objets
enchantés trouvés dans l’ordure de Dakar-Pikine (Sénégal) », dans L’Afrique d’une
société savante, dir. Marie-Paule Ferry, Paris, Société des Africanistes/Musée de
l’Homme, 1993, p. 69-71.
Constant Hamès et Alain Epelboin, « Trois vêtements talismaniques provenant du
Sénégal (décharge de Dakar-Pikine) », Bulletin d’Études Orientales, 44 (1992), p. 217-
241.
Autour de l’exposition, voir aussi Constant Hamès et Alain Epelboin, « L’islam secret
des marabouts d’Afrique de l’Ouest », Qantara, 88 (juillet 2013), p. 12-15.
1. Le nom ALEP ne se réfère ici non pas à la célèbre ville de Syrie, mais correspond
aux initiales d’ALain EPelboin qui a recueilli les objets qui composent cette collection.
2. Cela ne signifie pas que des objets de provenance plus lointaine n’aient pu échouer
dans cet endroit, mais que leur nombre est probablement très limité.
3. Il faut également signaler de la collection personnelle de Constant Hamès un
exemplaire de la traduction du Ṣaḥīḥ d’al-Buḫārī (n. 194/810, m. 256/870) par Octave
Houdas (n. 1840, m. 1916) et William Marçais (n. 1872, m. 1956). Il s’agit du plus
important recueil de traditions du Prophète. C’est la seule pièce de l’exposition
imprimée et en français.
4. Constant Hamès, « Les manuscrits arabo-africains : des particularités ? », Revue des
mondes musulmans et de la Méditerranée [En ligne], 99-100 | novembre 2002, mis en
ligne le 12 mai 2009, consulté le 12 août 2013. URL : http://remmm.revues.org/1182
5. À titre d’exemple, le verset CXIII, 2 a été rendu « contre le mal qui a été créé »
(p. 120) alors que le verbe dans le texte arabe (min šarri mā ḫalaqa) est à la voie active.
Le titre de la sourate est rendu par al-falq au lieu d’al-falaq. Al-nās (fautivement
translittéré avec deux s) est rendu par « gens » (p. 120), alors que la plupart des
traducteurs rendent le terme comme pluriel de insān (homme, être humain), par
opposition aux djinns et aux démons. La sourate CXII (p. 129), composée de quatre
versets, se retrouve avec cinq versets en traduction. Le début du troisième verset est
rendu par un présent (« il n’enfante pas ») alors que le texte arabe est sans aucune
ambiguïté au passé (lam yalid). Nous nous limitons ici à ces quelques sourates brèves
mais importantes.
6. Les pronoms (il/lui) désignant Dieu commencent parfois par une majuscule, parfois
par une minuscule. Il en est de même des noms divins. Les voyelles finales ne sont
généralement pas indiquées, mais par exemple un nom divin est transcrit al-Jâmi’u
(p. 164). À la p. 150, les prophètes et personnages bibliques sont mentionnés en
translittération puis leur équivalent français sauf Shith (Seth, translittéré sans accent
circonflexe sur le i), Idrîs (généralement identifié à Hénoch), Zakaryâ (Zacharie), Yûnus
(Jonas), Harûn (Aaron, translittéré sans accent circonflexe sur le a) et Ilyâs (Élie). À la
p. 137, mention est faite de « la Tûra de Moïse », des « psaumes de David », de
« l’évangile de Jésus » et du « Coran de Muhammad » : Torah aurait pu traduire
parfaitement le terme arabe.
7. Le système de translittération utilisé est simplifié, ce qui évite des caractères
difficilement compréhensibles pour un lectorat non-spécialiste. Néanmoins, si l’on suit
la logique de ce système il demeure des erreurs dans la translittération. Par
exemple khâtim au lieu de khâtam (p. 200), malikîau lieu de mâlikî (p. 228), jawwâd au
lieu de jawâd (p. 229), etc. De même, par endroits la ʿayn et lahamza sont différenciées
(ʿ pour ʿayn, ʾ pour hamza) mais dans de nombreux mots cette règle n’est pas respectée.
8. Par exemple, p. 204, l’inscription au centre d’un sceau est décrite ainsi « mention du
terme amour et adresse au nom divin ô le vainqueur (avec une orthographe lacunaire) ».
L’auteur considère-t-ilmanṣūr (« vainqueur ») comme un nom divin ? Si le
terme manṣūr est attesté comme nom pour des individus et notamment des califes (il est
alors le diminutif de Manṣūr Allāh, « celui qui est aidé/soutenu par Dieu »), il ne semble
toutefois pas s’appliquer à Dieu (Daniel Gimaret ne fait pas état d’un tel nom divin dans
son ouvrage sur Les noms divins en Islam, Dieu étant al-Nāṣir, « celui qui aide/soutient
»). Si un nom divin correspond graphiquement à l’image, il s’agit
de Muṣawwir Fa onneur, Créateur . Il semble que les deux apparaissent la formule est
répétée dix-sept fois, et d’une mani re générale la formule se termine par
. En examinant le texte, nous pouvons identifier une formule attestée et connue
dans de nombreuses sources : il s’agit d’une des versions du « sceau de la prophétie »
(ḫatm/ḫātam al-nubuwwa), c’est-à-dire une marque qu’aurait eue le Prophète afin
d’attester de sa mission et du secours divin. La plupart des auteurs médiévaux qui le
rapportent le font remonter à al-Ḥakīm al-Tirmiḏī (n.c. 133-143/750–760, m. 255/869)
ou à Abū Nuʿaym al-Aṣfahānī (n. 336/948, m. 430/1038) et considèrent ce hadith
comme faux (bāṭil), ce qui n’a pas empêché sa diffusion. Voici à titre d’exemple la
mention de ce sceau par al-Ḏahabī :
Le ḥāfiẓ Abū l-Ḫaṭṭāb b. Diḥya l-Miṣrī a mentionné dans son livre al-Tanwīr fī
mawlid al-bašīr al-naḏīr d’après Abū ʿAbd Allāh Muḥammad b. ʿAlī b. al-Ḥusayn b.
Bišr – [aussi] connu sous le nom d’al-Ḥakīm al-Tirmiḏī – qu’il a dit que le sceau qui
était entre les omoplates de l’envoyé de Dieu – que la prière et le salut de Dieu soient
sur lui – était comme un œuf de pigeon à l’intérieur duquel était écrit « Dieu
l’Unique » et à l’extérieur « Tu te dirigeras où tu veux, et en vérité tu es soutenu [par
Dieu] ».
ووو وووو وو وووووو ووو وووووو ووو ووو وو ووو ووووو
وو ووووووو وووو وووو ووو ووو وو وووووو وووووو وووو
وو وو وووووو وو ووو وو ووووووو ووووووو: – و – ووووووو
ووو: ووو ووو ووو وووو ووو وووو وووووو وووو وووو و
وو ووووو وو وو ووووو وووووو: ووو ووووو وووو
وووووو: وووو ووو ووو وووو ووو .وو
Dans le talisman, les termes précédant cette formule peuvent être rapprochés (mais non
totalement identifiés) à des variantes un peu plus développées existant chez des
commentateurs tardifs. Par exemple, Ismāʿīl Ḥaqqī (n. 1652, m. 1725) donne pour
formule يخ بخ ي ت يث ت جه ه ئت ح ش dans son exégèse. On y
reconnaît le début de la formule du talisman sénégalais. Nous n’y voyons donc aucun
rapport avec le terme d’ « amour ».
Voir al-Ḏahabī, Siyar aʿlām al-nubalāʾ, éd. Šuʿayb al-Arnaʾūṭ et Ḥusayn al-Asad,
Beyrouth, Muʾassasat al-risāla, 1996, I, p. 518-519 ; al-Ṣufūrī, Nuzhat al-maǧālis wa-
muntaḫab al-nafāʾis, Le Caire, al-Maktab al-ṯaqāfī li-l-našr wa-l-tawzīʿ, 2004, p. 341 ;
Ibn Kaṯīr, al-Bidāya wa-l-nihāya, éd. ʿAbd Allāh b. ʿAbd al-Muḥsin al-Turkī, Dār Hiǧr,
1997, VIII, p. 438 ; al-Suyūṭī, al-Ḫaṣāʾiṣ al-kubrā aw kifāyat al-ṭālib al-labīb fī ḫaṣāʾiṣ
al-ḥabīb, éd. Muḥammad Ḫalīl Harrās, Le Caire, Dār al-kutub al-ḥadīṯa, s.d., I, p. 53-54
; Ismāʿīl Ḥaqqī, Rūḥ al-bayān, s.l., Maṭbaʿa ʿUṯmāniyya, 1330/1911-1912, VII, p.
190 (réimp. Beyrouth, Dār al-fikr).
À la p. 176, il est question de « femmes de l’islam, à l’intérieur du tableau : Khadîja,
Fâtima, ‘A’isha, et Rahmatallah ». Si Ḫadīǧa et ʿĀʾiša furent deux épouses du Prophète
et Fāṭima sa fille, à qui correspondRaḥmat Allāh ? Nous pensons que ces termes
auraient simplement pu être traduits par « la miséricorde de Dieu », indiquant que ces
trois femmes manifestent la miséricorde divine. Elles ont en effet un statut spécifique
dans la tradition islamique, qui les considère comme les plus exemplaires. Le texte
arabe semble également aller dans ce sens étant donné que seuls les noms de Fāṭima et
de ʿĀʾiša sont précédés de la préposition wa- (et), suggérant une liste de trois noms.
À la p. 226, un talisman comporte « yasîn et tâhâ et sur le même modèle entrecroisé, les
lettres initiales de sourate, hâ-mîm et le mot ‘ishq (passion amoureuse) ». Nous pouvons
émettre l’hypoth se qu’il ne s’agisse pas du mot ʿišq mais des trois lettres ʿAyn Sīn
Qāf (qui ne se différencient que par la présence de points diacritiques sur la sīn) puisque
la sourate XLII commence par les lettres Ḥāʾ Mīm ʿAyn Sīn Qāf et qu’il s’agit d’un sigle
coranique à l’instar de Yāʾ Sīn et Ṭāʾ Hāʾ. Le mot comporte bien des points diacritiques
sur la sīn (la lecture ʿišq est donc tout à fait fondée) mais pas sur la qāf, ce qui suggère
que l’écriture des points diacritiques n’est pas fermement établie sur cet objet. Une autre
hypothèse sur la présence de ces points diacritiques est de signaler la présence de la
lettre sīn. En effet, la sīn est parfois représentée en écriture manuscrite par un
prolongement de la ligne de base . Or, dans le cas présent, l’entrecroisement de Ḥāʾ
Mīm et de ʿAyn Sīn Qād se fait précisément sur la lettre sīn. Le scribe a donc pu vouloir
signaler la présence de cette lettre en ajoutant des points diacritiques, comme cela se
faisait dans certains manuscrits médiévaux. Marquer la présence de la lettre sīn était
d’autant plus nécessaire que les autres sigles de ce type utilisés dans l’objet (Ṭāʾ
Hāʾ et Yāʾ Sīn) sont de deux lettres et non trois dans ce cas.
9. Notamment p. 229, il est indiqué que « yâ thawwâb (?) pose problème, car écrit avec
un thâ’, car il ne figure pas dans les listes de noms divins et s’il s’agit d’une erreur
d’orthographe (ou de prononciation), le nom divin le plus proche est tawwâb,
“Indulgent” ». Il s’agit d’un faux problème puisque la variante ṯawwāb pour tawwāb est
attestée dans les dictionnaires arabes médiévaux. LeLisān al-ʿarab (La langue des
Arabes) d’Ibn Manẓūr (n. 630/1233, m. 711/1311-1312) précise notamment
que tawwāb, ṯawwāb et awwāb sont trois variantes du même mot. Voir Ibn
Manẓūr,Lisān al-ʿarab, éd. ʿAbd Allāh ʿAlī l-Kabīr, Muḥammad Aḥmad Ḥasb Allāh et
Hāšim Muḥammad al-Šāḏilī, Le Caire, Dār al-Maʿārif, 1981, I, p. 518.
Crédits photographiques
© Col. ALEP (Alain Epelboin), UMR 7206 CNRS, USM 106 MNHN Paris
Nous tenons à remercier Alain Epelboin de nous avoir permis d’utiliser les photos de la
collection et de nous avoir fait parvenir des remarques qui ont enrichi ce billet.
Pour citer ce billet : Jean-Charles Coulon, « Un art secret. Les écritures
talismaniques de l’Afrique de l’Ouest », Le monde des djinns [Carnet de
recherche], http://djinns.hypotheses.org/84, mis en ligne le 20 août 2013, consulté
le…
A arte secreta. Os escritos talismã da África Ocidental
14 de Fevereiro e 25 de agosto de 2013 foi realizada no Institut du Monde Arabe uma
exposição intitulada "A arte secreta" . Cientistas Comissários Alain
Epelboin e Hames constantes , assistidos por Johana Larco Laurent , não
tem objetos mágicos e talismãs essencialmente dacoleção ALEP 1 .
Desde a produção à disposição: a história de um
talismã
Desde 1983, Alain Epelboin coleção de objetos mágicos Mbebess o lixão de Dakar , o
que dá a coleção a unidade e coerência, na medida em que surge a partir da mesma área
geográfica, e os "marabus "diferente senegaleses grupos étnicos, mas também a
Mauritânia, Guiné, Mali e Nigéria também, especificamente levantado 2 .
A exposição apresenta um primeiro passo vídeos que ajudam a contextualizar os
diferentes objetos.Da biblioteca de media center publicação "Saúde, doença,
desgraça," estes filmes etnográficos de comprimento variável retratam cenas consulta e
fazer itens mágicos, especificamente para observar as diferentes fases que
acompanharam o objeto antes de ele cair na descarga. De suwer s , vidro pinturas,
retratos e cenas são colocados em contexto diferente objetos mágicos do mesmo tipo
das que foram apresentadas ao longo da exposição.
Duas fases sucessivas na apresentação de objetos mágicos: primeiros objetos como tal,
então os textos e os processos de escrita. As duas etapas estão ligadas: os textos são
muitas vezes semelhantes em conteúdo aos apresentados (garrafas, tubos ligados a
cintos, etc.) Objects. Alguns objetos têm no entanto nada a ver com os textos: pode ser
crânios, dentes ou chifres de animais embainhadas, conchas, etc. Esses objetos derivam
sua natureza mágica da combinação de propriedades naturais erevestimento feito por
um profissional. Assim, qualquer objeto pode ser investido com propriedades
mágicas. Um amônia Ajax ® garrafa pode se tornar um objeto mágico usado para
conter e preservar as virtudes apotropaicos líquidos, depois de ter sido envolto em
pedaços de pano que um chifre e conchas estão ligados (p. 80 do catálogo) . A arte da
magia e pode dar uma segunda vida a itens descartados.
Garrafa de plástico "de amoníaco Ajax ®" (ALEP00536)
A maioria dos textos, prisioneiros de suas bainhas, são inacessíveis a menos que o
titular para derrotar o objeto e, portanto, correr o risco de cancelar o efeito. Alguns
textos, no entanto, são bastante legíveis mesmos titulares, tais como
aqueles talismânica roupa . A túnica pode ser usado junto ao corpo ou sobre a roupa,
escondido ou exibido ou escopo geralmente excepcionalmente ... Eles são semelhantes
aos usados pelo general otomano, encontrou exposto por exemplo, o Palácio de
Topkapiem Istambul .
Túnica escritos talismânicas aparentes (ALEP03016)
Mais original ainda são roupas íntimas como talismãs mágicos
calcinha contendo quadrado mágicoe que estão pendurados pequenos talismãs
dobrado e colocado em uma caixa.
Calcinhas escritos talismânicas aparentes (ALEP 00072)
Talismãs da escrita: a estética e esotérica
Os textos expostos permitem perceber a diversidade desses talismãs e particularidades
de senegaleses tradição. Versos corânicos, lista os nomes divinos e invocações piedosas
de conhecer e conviver com a escrita de técnicas para a estética óbvias. Hames
constantes propõe diversos temas para abraçar os elementos essenciais destas talismãs.
Assim, a apresentação começa com fórmulas religiosas e partes do Alcorão: as fórmulas
de início e fim do talismã, extratos do Corão descontextualizadas para provocar amor,
atração ou pessoas de bens de subsistência, as suras de proteção ( CXIII e CXIV),
a sura de singularidade (CXII), a primeira sura ( al-Fatiha ) e outras suras. As cartas
de apresentação ( al-fawātiḥ suwar ) de certos capítulos do Alcorão são também um
uso muito comum. Entre os elementos textuais, há também os nomes divinos,
antropônimos e nomes de anjos e gênios. Do ponto de vista matemático, os quadrados
mágicos e do número 5995 (também conhecido como al-ʿ Adad Hala ʾ iq "o número de
criaturas") é encontrado em muitos artefatos.
Caracteres isolados ou símbolos também estão presentes: uma série de sete símbolos, às
vezes identificado com o "Selo de Salomão" , é recorrente na magia medieval tratados
e encontram-se em muitos textos mágicos. Os sete símbolos são supostamente para
representar o nome supremo de Deus, com o qual toda a oração seria
respondida. Os "personagens com óculos" também estão presentes: é personagem
cujas extremidades são definidos com pequenos círculos. Pode ser encontrada na
Antiguidade, tais talismãs do antigo Egito.
Finalmente, entre os processos de escrita que melhoram a aparência, não há repetição,
constituídos por objectos a repetição da mesma fórmula, o mesmo verso do mesmo ou
uma palavra sura anúncio libitum . O processo de "text-carpete" refere-se a estes
versos em que as palavras são esticadas de modo a formar uma grade que é então
utilizado para apoiar um quadrado tal mágica. Finalmente, os"bolha" são cartas em que
um circuito é deliberadamente inflados, e em que o copiador por vezes adicionadas
palavras. O mais comumente utilizado para este processo é triste ص e MIM م .
Talismã de um cinto 2, manuscrito fotocopiado (ALEP30070)
Em al-Buni em Senegal hoje
A exposição inclui apenas objetos factura relativamente recente. Além de um
manuscrito Sams al-ma ʿ Arif ( O sol do conhecimento ) atribuído à al-Buni (622/1225
c.) da Biblioteca Nacional da França e dois Korans XIX º século da coleção pessoal de
Hames constante 3 , a maioria dos artigos é inferior a 30 anos. Que elementos podem
informar os textos medievais?
Se as receitas mágicas para fazer talismãs são muitos nos manuscritos, no entanto, há
pouca indicação das formas que eles tinham. Assim, muitos talismãs está escrevendo e
"suspender" ou "gancho" para o indivíduo. Vemos em toda a exposição como maneiras
de trazer esses objetos são numerosos e ajuste no meio do mago. Uma das janelas
último tem USB revestido em como amuletos, mostrando um enorme potencial para se
adaptar essas técnicas para todas as idades (p. 251-252 no catálogo). Se esses objetos
foram feitos como dirigido por Alain Epelboin, eles ainda são reconhecidos como
mágico por alguns poucos indivíduos introduzidos para as ciências ocultas, o que reflete
a importância do que rodeia o talismã e de seu material, bem como a texto que ele
contém em si mesmo.
Finalmente, também podemos ver que marabus manter liberdade na composição,
arranjo e selecção dos componentes usados para fazer o objeto e escrever o texto. No
entanto, acreditamos que é necessário para temperar a afirmação de que "os modelos
nunca são copiadas como estão, eles servem como tela, método e inspiração de cada
talismã está ligada à personalidade de Março sobre " (p. 174 do catálogo). Para
demonstrar esta afirmação, devemos saber com mais precisão o marabu biblioteca em
questão. Se al-Buni, na verdade, continua a ser o ponto de referência da arte talismã, as
obras atribuídas a ele não são os únicos emitir recibos. A literatura mágica, tanto
medieval e moderno, é abundante, mas apenas uma pequena parte foi publicada (como a
publicações científicas comparando vários manuscritos e, portanto, comparar várias
tradições textuais para a mesma receita, eles são extremamente raros!). As obras de
escritores africanos no campo são numerosas (al-Fulani al-Kunti, MA ʾ al-ʿ Aynayn,
etc.), Mas Hames constantes próprio afirmou em uma seção :
[...] África islâmica não tem sido objeto de extensas investigações nos campos da
linguagem literária e caracteres árabes. É um lugar comum dizer que orientalistas
europeus, a partir dos séculos XVII de e
-XVIII ªséculos, têm-se centrado quase
exclusivamente na língua, história e pensamento dos países da área central árabe do
Irã e Turquia otomana. 4
Por isso, é necessária cautela na avaliação da liberdade de marabus vis-à-vis o seu
modelo na medida em que não é possível, no presente estado de nosso conhecimento,
para comparar esses textos consequente biblioteca. Esta afirmação também é
inconsistente com o uso de fotocópias por marabus, vestida como eles são (ver página
72 e 184 do catálogo;. ALEP03166 ALEP03166 os textos reproduzidos neste artigo são
eles mesmos fotocopiados). Às vezes, fotocópias incluir vazio completar, dependendo
da finalidade ou áreas de clientes, no entanto, este não é sempre o caso. Esta reprodução
não poderia ser mais verdadeiro existia na Idade Média, se você acredita que as
referências a blocos de impressão ( TARS em árabe) usados para fazer talismãs. Na
Idade Média, o uso destes blocos de impressão foi por vezes apresentado como a
prerrogativa de vigaristas e bandidos, como fotocópias não são considerados como
tendo o mesmo valor que o escrito feito especificamente para a pessoa.Pode-se ver,
portanto, duas formas diferentes de entender a produção de talismã. Uma enfatiza a
competência do marabu, este último tendo liberdade vis-à-vis o modelo deve ser
adaptado à situação.A outra acredita que os poderes da composição para o modelo deve
ser reproduzidas o mais fielmente possível, qualquer alteração que possa afetar a
eficácia do objeto. O primeiro visa a manter o monopólio de um pequeno grupo de
iniciados, enquanto o segundo tende a popularizar o conhecimento e as técnicas.
Talismã de um cinto de laços 4, manuscrito original (ALEP03166)
Um catálogo livre pode (re) descobrir a exposição. Algumas conchas sem importância
podem ser relatadas: algumas traduções do Corão incluem esquisitices 5 , certas
convenções nem sempre são seguidas 6 e transliterações são
defeituosos 7 . Criticamente, fomos capazes de identificar algumas leituras
questionáveis 8 e erradas sobre
9 , conseqüências inevitáveis de textos muitas vezes
difícil e hermético que não estavam - na maioria dos casos - a serem lidos. Estas poucas
imperfeições, porém não comprometem a qualidade do catálogo, ricamente ilustrado,
bem definidos, de fácil leitura e claro como um arabista como leitores totalmente
secular. É uma excelente introdução e visão geral da arte talismã no Senegal, e só
podemos esperar que o resto da coleção também é lindamente Aleppo destacou.
Bibliografia
Objectos de recolha Alepo já tenham sido objecto de estudos e artigos. Infelizmente,
eles atualmente representam apenas uma pequena parte deste vasto corpus.
Alain Epelboin Hames constantes e Anne Raggi, "Cinco últimos casacos talismânicas
de Dakar (Senegal)," no Alcorão e talismãs. Textos mágicos e práticas entre os
muçulmanos , dir. Hames constantes, Paris, Karthala, 2007, p. 147-174.
Lawani Mamadou Sarafadini, textos amuletos islâmicos do lixão no Dakar: a análise de
conteúdo, mídia e informação , DEA preparado sob a direção de Alain Epelboin, Museu
Nacional de História Natural, de 2005.
Alain Epelboin e Hames constante "Horns, garrafas, cintos, casacos, ...: objetos
curandeiros descobertos nos lixões do Senegal", em Atravessando mundos: artmédecine
na África , eds.Françoise Grange Mondher Kilani e Francesco Panese, ed. Liebling
Mottas Carolina e François, Lausanne, Fondation Claude Verdan, 2001, p. 73-79.
Hames constantes, "O Alcorão talismã. Origens sauditas do contemporâneo África
Ocidental.Delimitação e inventário textos e processos lingüísticos utilizados ",
em Religião e poder prático , dir.Albert Surgy, Paris, L'Harmattan ("Antropologia -
Conhecimento dos homens"), 1997, p. 129-160.
Hames constantes, a arte talismã do Islã África Ocidental. Islamologique análise
antropológica de um corpus de escrever talismãs , tese de doutorado sob a direção de
Pierre Lory preparado na École Pratique des Hautes Etudes, V e Seção (Estudos da
Religião), Paris, 1997.
Alain Epelboin e Hames constante ", Nodes, cadeados, chaves. Sobre os itens
encantados encontrados em junk-Pikine Dakar (Senegal) ", em África de uma sociedade
aprendeu , dir. Marie-Paule Ferry, Paris, Sociedade de africanista / Museu do Homem,
1993, p. 69-71.
Hames constantes e Alain Epelboin "Três roupas talismã do Senegal (Dakar descarga
Pikine),"Boletim de Estudos Orientais , 44 (1992), p. 217-241.
Em torno da exposição, ver Hames constantes e Alain Epelboin , "Islam segredo
marabus da África Ocidental", Qantara , 88 (julho de 2013), p. 12-15.
1 . O nome ALEP aqui não se refere à famosa cidade da Síria, mas corresponde à Alain
inicial Epelboin que recolheu os objetos que compõem esta coleção.
2 . Isso não significa que os objetos de longe não foram capazes de falhar nesta área,
mas o seu número é provavelmente muito limitado.
3 . Mencionar também deve ser uma cópia da coleção pessoal de Hames constante
tradução de Sahihal-Buhari (n. 194/810, m. 256/870) por Octave Houdas (n. 1840 m.
1.916) e William Marçais (n. 1872 m. 1.956). É a maior coleção de tradições do
Profeta. Esta é a única peça da exposição impresso e francês.
4 . Hames constantes, "Os manuscritos árabes e africanos de recursos? " , Journal of
mundos muçulmano e do Mediterrâneo [Online], 99-100 | nov 2002 publicado 12 de
maio, 2009, acessado em 12 de agosto de 2013. URL: http://remmm.revues.org/1182
5 . Por exemplo, o verso CXIII, 2 foi feita "contra o mal que foi criado" (p. 120),
enquanto que o verbo no texto árabe ( min Sarri halaqa mā ) é o canal ativo. O título do
capítulo é dada por al-falqem vez de al-falaq . Al-Nas (transliterado com dois
injustamente s) é feita por "pessoas" (p. 120), como a maioria dos tradutores traduzem o
termo como plural Insan (homem, ser humano), ao contrário de gênios e
demônios. Sura CXII (p. 129), que consiste em quatro versos são deixados com cinco
versos na tradução. O início do terceiro verso é processado por um presente ("não há
luz"), enquanto o texto árabe é inequivocamente passado ( lam yalid ). Limitamo-nos
aqui a algumas breves, mas importantes suras.
6 . Pronomes (ele / ela) chamando Deus às vezes começam com um capital, às vezes
pequena. São os mesmos nomes divinos. Vogais finais geralmente não são indicados,
mas um nome tão divino é transcrito al-Jâmi'u (p. 164). Na p. 150, profetas e
personagens bíblicos são mencionados na transliteração e seu equivalente francês, com
excepção Shith (Seth, transliterado sem acento circunflexo em i), Idris (Enoch
geralmente identificado) Zacarias (Zacarias), Yunus (Jonas), Harun (Aaron ,
transliterado sem acento circunflexo no a) e Ilyas (Elias). Na p. 137, faz-se menção de
"Tura Moisés", o "Salmos de Davi", o "Evangelho de Jesus" e "Alcorão Muhammad"
Torah poderia perfeitamente traduzir o termo árabe.
7 . O sistema de transliteração é simplificada, eliminando personagens difíceis de
entender para um público não especializado. No entanto, se a lógica do sistema é
seguido ainda existem erros na transliteração. Por exemplo Khatim vez de khatam (pág.
200), Maliki vez de Maliki (pág. 228),Jawwad vez de Jawad (pág. 229), etc. Da mesma
forma, em locais a ʿ Ayn e Hamza são diferenciados ( ʿ para ʿ Ayn , ʾ de Hamza ), mas
em muitas palavras essa regra não é respeitada.
8 . Por exemplo, p. 204, inscrição no centro do selo é descrito como "mencionar a
palavra amor em nome e endereço Oh, o vencedor (com uma ortografia incompleto) de
Deus." O autor acredita que eleMansur ("vencedor") como um nome divino? Se o
termo Mansur é atestada como o nome das pessoas, incluindo os califas (então é o
diminutivo de Mansur Allāh , "aquele que é ajudado / apoiado por Deus"), não parece
aplicar-se a Deus (Daniel GIMARET não mencionar um nome tão divina em seu
trabalho sobre os nomes divinos no Islã , Deus é al-Nasir , "que ajuda / suporte"). Se um
nome divino é graficamente imagem, é Musawwir (Criador, o Criador). Parece que
ambos aparecem: a fórmula é repetida dezassete vezes, e uma fórmula geral termina
. Ao rever o texto, é possível identificar uma fórmula conhecida e
está documentada em várias fontes: é uma das versões de "selo de profecia" ( Hatm /
Hatam al-nubuwwa ), que é dizer marca teria o Profeta para provar sua missão divina e
alívio. A maioria dos autores medievais que fazem relatório de volta para al-al-Hakim
Tirmiḏī (133-143/750-760 n, m. 255/869), ou Abu al-Nu ʿ aym Asfahani (n. 336/948,
m. 430/1038) e considerá-la como falsa hadith ( Batil ), o que não impediu a sua
propagação. Aqui, por exemplo, a menção do selo por al-Dahabi:
O Hafiz Abu 'l-Hattab b. Dihya l-Misri disse em seu livro al-tanwir fī Mawlid al-Basir
al-Nadir de Abu ʿ Abd Allāh Muhammad b. ʿ Alī b. al-Husayn b. BISR - [também]
conhecida como al-al-Hakim Tirmiḏī nome - ele disse que era a vedação entre as
omoplatas do mensageiro de Deus - que a oração ea salvação de Deus estejam sobre
ele - era como um ovo de pombo dentro do qual estava escrito: "Um Deus" e fora
"Você dirigeras onde quiser, e na verdade você está apoiado [por Deus]."
ووو وووو وو وووووو ووو وووووو ووو ووو وو ووو ووووو
وو ووووووو وووو وووو ووو ووو وو وووووو وووووو وووو
وو وو وووووو وو ووو وو ووووووو ووووووو: - و - ووووووو
ووو: ووو ووو ووو وووو ووو وووو وووووو وووو وووو و
وو ووووو وو وو ووووو وووووو: ووو وووو, وووو
وووووو: وووو ووو ووو وووو ووو . وو
Nas talismã, os termos antes esta fórmula pode ser comparado (mas não totalmente
identificado) para um variantes pouco mais desenvolvidos existentes no comentadores
tardios. Por exemplo, Ismā ʿ īl Haqqi (n. 1652, m. 1.725) dá a fórmula يخ بخ ي ت ه
يث ت جه ئت ح ش em sua exegese.Reconhece-se o início da fórmula talismã
Senegal. Nós, portanto, não vejo nenhuma conexão lá com o termo "amor".
Veja al-Dahabi tem Siyar al-ʿ Lām nubalā ʾ , ed. Su ʿ ayb al-Arna ʾ UT e Husayn al-
Asad, Beirute, assasat Mu ʾ al-Risala, 1996, I, p. 518-519, al-Ṣufūrī, Nuzhat al-maǧālis
muntaḫab wa-al-Nafa é ʾ, Cairo, al-Maktab al-ṯaqāfī li-l-Nasr wa-l-ʿ tawzī, 2004,
p. 341, Ibn Katir, Bidaayah al-wa-l-Nihaya, ed. ʿ Abd Allāh b. ʿ Abd al-Muhsin al-
Turki, Dār Hiǧr de 1997, VIII, p. 438, al-Suyuti, al-Hasa ʾ é al-aw kubra Kifayat al
Talib al-Hasa Labib fī ʾ é al-Habib , ed. Muḥammad Halil Harras, Cairo, Dar al-al-
kutub hadita º, I, p. 53-54; Ismā ʿ īl Haqqi, Ruh al-Bayan , sl, MATBA ʿ um ʿ
Uṯmāniyya, 1330/1911-1912, VII, p. 190 (réimp. Beirute, Dar al-Fikr) .
Na p. 176, que se refere a "mulheres do Islã dentro da tabela: Khadija, Fátima, Aicha, e
Rahmatallah".Se Ḫadīǧa e ʿ Â ʾ ISA duas esposas do Profeta e sua filha Fátima, que
é Rahmatallah ? Acreditamos que esses termos só foram traduzidos "misericórdia de
Deus", indicando que essas três mulheres demonstrar misericórdia de Deus. Eles
realmente têm um estatuto especial na tradição islâmica, que são considerados os mais
exemplar. O texto árabe também parece se mover nessa direção, porque apenas os
nomes de Fátima e ʿ Â ʾ ISA são precedidos pela preposição -wa (e), o que sugere uma
lista de três nomes.
Na p. 226, tem um talismã " Yasin e Taha eo mesmo padrão cruzado, as letras iniciais
de Surah tope-meem ea palavra 'Ishq (amor apaixonado). " Podemos supor que isso não
é se a palavra ʿ ISQ mas três letras ʿ Ayn pecado QAF (que diferem apenas pela
presença de pontos diacríticos no SIN ) desde XLII sura começa com as letras Ha ʾ MIM
ʿ Ayn pecado QAF e é uma sigla do Alcorão como ya ʾ pecado e TA Ha ʾ ʾ . A palavra
tem muitos pontos diacríticos sobre o pecado (leitura ISQ ʿ for julgado procedente), mas
não em QAF , sugerindo que escrever diacríticos não está firmemente estabelecida neste
item. Outra hipótese sobre a presença desses sinais diacríticos é relatar a presença da
letra pecado . De fato, o pecado é muitas vezes representado com a letra por uma
extensão da linha de base. No entanto, neste caso, a interseção de Mim Ha ʾ e ʿ Ayn
pecado QAD é precisamente a carta pecado . O escriba foi querendo denunciar a
presença da carta, adicionando sinais diacríticos, como foi feito em alguns manuscritos
medievais. Marcar a presença da letra pecado era mais necessário do que outras siglas
utilizadas neste tipo de objeto ( TA Ha ʾ ʾ e ʾ Ya Sin ), são duas cartas em vez de três,
neste caso.
9 . Especialmente p. 229, afirma-se que " Ya thawwâb (?) problema porque escrever
um Tha ' , porque ele não aparece nas listas de nomes divinos e se é um erro de
ortografia (ou pronúncia), o nome divino é o mais próximo Tawwab, "perdoado" . " É
um falso problema, porque a varianteTawwab para Tawwab é atestada nos dicionários
árabes medievais. A Lisan al-ʿ árabe ( A língua dos árabes ) de Ibn Manzur (n.
630/1233, m. 711/1311-1312) afirma que tal Tawwab , Tawwab eAwwab são três
variantes da mesma palavra. Veja Ibn Manzur, Lisan al-ʿ árabe , ed. ʿ Abd Allāh ʿ l-
Kabir Ali, Muhammad Ahmad Hasb Allah e Muhammad Hashim al-Sadili, Cairo, Dar
al-Ma ʿ Arif, 1981, I, p. 518.
Créditos das fotos
© coronel Aleppo (Alain Epelboin), UMR 7206 CNRS, Paris MNHN USM 106
Agradecemos Alain Epelboin por nos permitir usar as fotos da coleção e nos enviando
comentários que enriqueceram este post.
Para citar este post: Jean-Charles Coulon, "A arte secreta. Os escritos
talismã da África Ocidental ",O mundo dos gênios [Book
Search] http://djinns.hypotheses.org/84 , registrou 20 agosto de 2013, acessado ...
A arte secreta. Os escritos talismã da África Ocidental
14 de Fevereiro e 25 de agosto de 2013 foi realizada no Institut du Monde Arabe uma
exposição intitulada "A arte secreta" . Cientistas Comissários Alain
Epelboin e Hames constantes , assistidos por Johana Larco Laurent , não
tem objetos mágicos e talismãs essencialmente dacoleção ALEP 1 .
Desde a produção à disposição: a história de um
talismã
Desde 1983, Alain Epelboin coleção de objetos mágicos Mbebess o lixão de Dakar , o
que dá a coleção a unidade e coerência, na medida em que surge a partir da mesma área
geográfica, e os "marabus "diferente senegaleses grupos étnicos, mas também a
Mauritânia, Guiné, Mali e Nigéria também, especificamente levantado 2 .
A exposição apresenta um primeiro passo vídeos que ajudam a contextualizar os
diferentes objetos.Da biblioteca de media center publicação "Saúde, doença,
desgraça," estes filmes etnográficos de comprimento variável retratam cenas consulta e
fazer itens mágicos, especificamente para observar as diferentes fases que
acompanharam o objeto antes de ele cair na descarga. De suwer s , vidro pinturas,
retratos e cenas são colocados em contexto diferente objetos mágicos do mesmo tipo
das que foram apresentadas ao longo da exposição.
Duas fases sucessivas na apresentação de objetos mágicos: primeiros objetos como tal,
então os textos e os processos de escrita. As duas etapas estão ligadas: os textos são
muitas vezes semelhantes em conteúdo aos apresentados (garrafas, tubos ligados a
cintos, etc.) Objects. Alguns objetos têm no entanto nada a ver com os textos: pode ser
crânios, dentes ou chifres de animais embainhadas, conchas, etc. Esses objetos derivam
sua natureza mágica da combinação de propriedades naturais erevestimento feito por
um profissional. Assim, qualquer objeto pode ser investido com propriedades
mágicas. Um amônia Ajax ® garrafa pode se tornar um objeto mágico usado para
conter e preservar as virtudes apotropaicos líquidos, depois de ter sido envolto em
pedaços de pano que um chifre e conchas estão ligados (p. 80 do catálogo) . A arte da
magia e pode dar uma segunda vida a itens descartados.
Garrafa de plástico "de amoníaco Ajax ®" (ALEP00536)
A maioria dos textos, prisioneiros de suas bainhas, são inacessíveis a menos que o
titular para derrotar o objeto e, portanto, correr o risco de cancelar o efeito. Alguns
textos, no entanto, são bastante legíveis mesmos titulares, tais como
aqueles talismânica roupa . A túnica pode ser usado junto ao corpo ou sobre a roupa,
escondido ou exibido ou escopo geralmente excepcionalmente ... Eles são semelhantes
aos usados pelo general otomano, encontrou exposto por exemplo, o Palácio de
Topkapiem Istambul .
Túnica escritos talismânicas aparentes (ALEP03016)
Mais original ainda são roupas íntimas como talismãs mágicos
calcinha contendo quadrado mágicoe que estão pendurados pequenos talismãs
dobrado e colocado em uma caixa.
Calcinhas escritos talismânicas aparentes (ALEP 00072)
Talismãs da escrita: a estética e esotérica
Os textos expostos permitem perceber a diversidade desses talismãs e particularidades
de senegaleses tradição. Versos corânicos, lista os nomes divinos e invocações piedosas
de conhecer e conviver com a escrita de técnicas para a estética óbvias. Hames
constantes propõe diversos temas para abraçar os elementos essenciais destas talismãs.
Assim, a apresentação começa com fórmulas religiosas e partes do Alcorão: as fórmulas
de início e fim do talismã, extratos do Corão descontextualizadas para provocar amor,
atração ou pessoas de bens de subsistência, as suras de proteção ( CXIII e CXIV),
a sura de singularidade (CXII), a primeira sura ( al-Fatiha ) e outras suras. As cartas
de apresentação ( al-fawātiḥ suwar ) de certos capítulos do Alcorão são também um
uso muito comum. Entre os elementos textuais, há também os nomes divinos,
antropônimos e nomes de anjos e gênios. Do ponto de vista matemático, os quadrados
mágicos e do número 5995 (também conhecido como al-ʿ Adad Hala ʾ iq "o número de
criaturas") é encontrado em muitos artefatos.
Caracteres isolados ou símbolos também estão presentes: uma série de sete símbolos, às
vezes identificado com o "Selo de Salomão" , é recorrente na magia medieval tratados
e encontram-se em muitos textos mágicos. Os sete símbolos são supostamente para
representar o nome supremo de Deus, com o qual toda a oração seria
respondida. Os "personagens com óculos" também estão presentes: é personagem
cujas extremidades são definidos com pequenos círculos. Pode ser encontrada na
Antiguidade, tais talismãs do antigo Egito.
Finalmente, entre os processos de escrita que melhoram a aparência, não há repetição,
constituídos por objectos a repetição da mesma fórmula, o mesmo verso do mesmo ou
uma palavra sura anúncio libitum . O processo de "text-carpete" refere-se a estes
versos em que as palavras são esticadas de modo a formar uma grade que é então
utilizado para apoiar um quadrado tal mágica. Finalmente, os"bolha" são cartas em que
um circuito é deliberadamente inflados, e em que o copiador por vezes adicionadas
palavras. O mais comumente utilizado para este processo é triste ص e MIM م .
Talismã de um cinto 2, manuscrito fotocopiado (ALEP30070)
Em al-Buni em Senegal hoje
A exposição inclui apenas objetos factura relativamente recente. Além de um
manuscrito Sams al-ma ʿ Arif ( O sol do conhecimento ) atribuído à al-Buni (622/1225
c.) da Biblioteca Nacional da França e dois Korans XIX º século da coleção pessoal de
Hames constante 3 , a maioria dos artigos é inferior a 30 anos. Que elementos podem
informar os textos medievais?
Se as receitas mágicas para fazer talismãs são muitos nos manuscritos, no entanto, há
pouca indicação das formas que eles tinham. Assim, muitos talismãs está escrevendo e
"suspender" ou "gancho" para o indivíduo. Vemos em toda a exposição como maneiras
de trazer esses objetos são numerosos e ajuste no meio do mago. Uma das janelas
último tem USB revestido em como amuletos, mostrando um enorme potencial para se
adaptar essas técnicas para todas as idades (p. 251-252 no catálogo). Se esses objetos
foram feitos como dirigido por Alain Epelboin, eles ainda são reconhecidos como
mágico por alguns poucos indivíduos introduzidos para as ciências ocultas, o que reflete
a importância do que rodeia o talismã e de seu material, bem como a texto que ele
contém em si mesmo.
Finalmente, também podemos ver que marabus manter liberdade na composição,
arranjo e selecção dos componentes usados para fazer o objeto e escrever o texto. No
entanto, acreditamos que é necessário para temperar a afirmação de que "os modelos
nunca são copiadas como estão, eles servem como tela, método e inspiração de cada
talismã está ligada à personalidade de Março sobre " (p. 174 do catálogo). Para
demonstrar esta afirmação, devemos saber com mais precisão o marabu biblioteca em
questão. Se al-Buni, na verdade, continua a ser o ponto de referência da arte talismã, as
obras atribuídas a ele não são os únicos emitir recibos. A literatura mágica, tanto
medieval e moderno, é abundante, mas apenas uma pequena parte foi publicada (como a
publicações científicas comparando vários manuscritos e, portanto, comparar várias
tradições textuais para a mesma receita, eles são extremamente raros!). As obras de
escritores africanos no campo são numerosas (al-Fulani al-Kunti, MA ʾ al-ʿ Aynayn,
etc.), Mas Hames constantes próprio afirmou em uma seção :
[...] África islâmica não tem sido objeto de extensas investigações nos campos da
linguagem literária e caracteres árabes. É um lugar comum dizer que orientalistas
europeus, a partir dos séculos XVII de e
-XVIII ªséculos, têm-se centrado quase
exclusivamente na língua, história e pensamento dos países da área central árabe do
Irã e Turquia otomana. 4
Por isso, é necessária cautela na avaliação da liberdade de marabus vis-à-vis o seu
modelo na medida em que não é possível, no presente estado de nosso conhecimento,
para comparar esses textos consequente biblioteca. Esta afirmação também é
inconsistente com o uso de fotocópias por marabus, vestida como eles são (ver página
72 e 184 do catálogo;. ALEP03166 ALEP03166 os textos reproduzidos neste artigo são
eles mesmos fotocopiados). Às vezes, fotocópias incluir vazio completar, dependendo
da finalidade ou áreas de clientes, no entanto, este não é sempre o caso. Esta reprodução
não poderia ser mais verdadeiro existia na Idade Média, se você acredita que as
referências a blocos de impressão ( TARS em árabe) usados para fazer talismãs. Na
Idade Média, o uso destes blocos de impressão foi por vezes apresentado como a
prerrogativa de vigaristas e bandidos, como fotocópias não são considerados como
tendo o mesmo valor que o escrito feito especificamente para a pessoa.Pode-se ver,
portanto, duas formas diferentes de entender a produção de talismã. Uma enfatiza a
competência do marabu, este último tendo liberdade vis-à-vis o modelo deve ser
adaptado à situação.A outra acredita que os poderes da composição para o modelo deve
ser reproduzidas o mais fielmente possível, qualquer alteração que possa afetar a
eficácia do objeto. O primeiro visa a manter o monopólio de um pequeno grupo de
iniciados, enquanto o segundo tende a popularizar o conhecimento e as técnicas.
Talismã de um cinto de laços 4, manuscrito original (ALEP03166)
Um catálogo livre pode (re) descobrir a exposição. Algumas conchas sem importância
podem ser relatadas: algumas traduções do Corão incluem esquisitices 5 , certas
convenções nem sempre são seguidas 6 e transliterações são
defeituosos 7 . Criticamente, fomos capazes de identificar algumas leituras
questionáveis 8 e erradas sobre
9 , conseqüências inevitáveis de textos muitas vezes
difícil e hermético que não estavam - na maioria dos casos - a serem lidos. Estas poucas
imperfeições, porém não comprometem a qualidade do catálogo, ricamente ilustrado,
bem definidos, de fácil leitura e claro como um arabista como leitores totalmente
secular. É uma excelente introdução e visão geral da arte talismã no Senegal, e só
podemos esperar que o resto da coleção também é lindamente Aleppo destacou.
Bibliografia
Objectos de recolha Alepo já tenham sido objecto de estudos e artigos. Infelizmente,
eles atualmente representam apenas uma pequena parte deste vasto corpus.
Alain Epelboin Hames constantes e Anne Raggi, "Cinco últimos casacos talismânicas
de Dakar (Senegal)," no Alcorão e talismãs. Textos mágicos e práticas entre os
muçulmanos , dir. Hames constantes, Paris, Karthala, 2007, p. 147-174.
Lawani Mamadou Sarafadini, textos amuletos islâmicos do lixão no Dakar: a análise de
conteúdo, mídia e informação , DEA preparado sob a direção de Alain Epelboin, Museu
Nacional de História Natural, de 2005.
Alain Epelboin e Hames constante "Horns, garrafas, cintos, casacos, ...: objetos
curandeiros descobertos nos lixões do Senegal", em Atravessando mundos: artmédecine
na África , eds.Françoise Grange Mondher Kilani e Francesco Panese, ed. Liebling
Mottas Carolina e François, Lausanne, Fondation Claude Verdan, 2001, p. 73-79.
Hames constantes, "O Alcorão talismã. Origens sauditas do contemporâneo África
Ocidental.Delimitação e inventário textos e processos lingüísticos utilizados ",
em Religião e poder prático , dir.Albert Surgy, Paris, L'Harmattan ("Antropologia -
Conhecimento dos homens"), 1997, p. 129-160.
Hames constantes, a arte talismã do Islã África Ocidental. Islamologique análise
antropológica de um corpus de escrever talismãs , tese de doutorado sob a direção de
Pierre Lory preparado na École Pratique des Hautes Etudes, V e Seção (Estudos da
Religião), Paris, 1997.
Alain Epelboin e Hames constante ", Nodes, cadeados, chaves. Sobre os itens
encantados encontrados em junk-Pikine Dakar (Senegal) ", em África de uma sociedade
aprendeu , dir. Marie-Paule Ferry, Paris, Sociedade de africanista / Museu do Homem,
1993, p. 69-71.
Hames constantes e Alain Epelboin "Três roupas talismã do Senegal (Dakar descarga
Pikine),"Boletim de Estudos Orientais , 44 (1992), p. 217-241.
Em torno da exposição, ver Hames constantes e Alain Epelboin , "Islam segredo
marabus da África Ocidental", Qantara , 88 (julho de 2013), p. 12-15.
1 . O nome ALEP aqui não se refere à famosa cidade da Síria, mas corresponde à Alain
inicial Epelboin que recolheu os objetos que compõem esta coleção.
2 . Isso não significa que os objetos de longe não foram capazes de falhar nesta área,
mas o seu número é provavelmente muito limitado.
3 . Mencionar também deve ser uma cópia da coleção pessoal de Hames constante
tradução de Sahihal-Buhari (n. 194/810, m. 256/870) por Octave Houdas (n. 1840 m.
1.916) e William Marçais (n. 1872 m. 1.956). É a maior coleção de tradições do
Profeta. Esta é a única peça da exposição impresso e francês.
4 . Hames constantes, "Os manuscritos árabes e africanos de recursos? " , Journal of
mundos muçulmano e do Mediterrâneo [Online], 99-100 | nov 2002 publicado 12 de
maio, 2009, acessado em 12 de agosto de 2013. URL: http://remmm.revues.org/1182
5 . Por exemplo, o verso CXIII, 2 foi feita "contra o mal que foi criado" (p. 120),
enquanto que o verbo no texto árabe ( min Sarri halaqa mā ) é o canal ativo. O título do
capítulo é dada por al-falqem vez de al-falaq . Al-Nas (transliterado com dois
injustamente s) é feita por "pessoas" (p. 120), como a maioria dos tradutores traduzem o
termo como plural Insan (homem, ser humano), ao contrário de gênios e
demônios. Sura CXII (p. 129), que consiste em quatro versos são deixados com cinco
versos na tradução. O início do terceiro verso é processado por um presente ("não há
luz"), enquanto o texto árabe é inequivocamente passado ( lam yalid ). Limitamo-nos
aqui a algumas breves, mas importantes suras.
6 . Pronomes (ele / ela) chamando Deus às vezes começam com um capital, às vezes
pequena. São os mesmos nomes divinos. Vogais finais geralmente não são indicados,
mas um nome tão divino é transcrito al-Jâmi'u (p. 164). Na p. 150, profetas e
personagens bíblicos são mencionados na transliteração e seu equivalente francês, com
excepção Shith (Seth, transliterado sem acento circunflexo em i), Idris (Enoch
geralmente identificado) Zacarias (Zacarias), Yunus (Jonas), Harun (Aaron ,
transliterado sem acento circunflexo no a) e Ilyas (Elias). Na p. 137, faz-se menção de
"Tura Moisés", o "Salmos de Davi", o "Evangelho de Jesus" e "Alcorão Muhammad"
Torah poderia perfeitamente traduzir o termo árabe.
7 . O sistema de transliteração é simplificada, eliminando personagens difíceis de
entender para um público não especializado. No entanto, se a lógica do sistema é
seguido ainda existem erros na transliteração. Por exemplo Khatim vez de khatam (pág.
200), Maliki vez de Maliki (pág. 228),Jawwad vez de Jawad (pág. 229), etc. Da mesma
forma, em locais a ʿ Ayn e Hamza são diferenciados ( ʿ para ʿ Ayn , ʾ de Hamza ), mas
em muitas palavras essa regra não é respeitada.
8 . Por exemplo, p. 204, inscrição no centro do selo é descrito como "mencionar a
palavra amor em nome e endereço Oh, o vencedor (com uma ortografia incompleto) de
Deus." O autor acredita que eleMansur ("vencedor") como um nome divino? Se o
termo Mansur é atestada como o nome das pessoas, incluindo os califas (então é o
diminutivo de Mansur Allāh , "aquele que é ajudado / apoiado por Deus"), não parece
aplicar-se a Deus (Daniel GIMARET não mencionar um nome tão divina em seu
trabalho sobre os nomes divinos no Islã , Deus é al-Nasir , "que ajuda / suporte"). Se um
nome divino é graficamente imagem, é Musawwir (Criador, o Criador). Parece que
ambos aparecem: a fórmula é repetida dezassete vezes, e uma fórmula geral termina
. Ao rever o texto, é possível identificar uma fórmula conhecida e
está documentada em várias fontes: é uma das versões de "selo de profecia" ( Hatm /
Hatam al-nubuwwa ), que é dizer marca teria o Profeta para provar sua missão divina e
alívio. A maioria dos autores medievais que fazem relatório de volta para al-al-Hakim
Tirmiḏī (133-143/750-760 n, m. 255/869), ou Abu al-Nu ʿ aym Asfahani (n. 336/948,
m. 430/1038) e considerá-la como falsa hadith ( Batil ), o que não impediu a sua
propagação. Aqui, por exemplo, a menção do selo por al-Dahabi:
O Hafiz Abu 'l-Hattab b. Dihya l-Misri disse em seu livro al-tanwir fī Mawlid al-Basir
al-Nadir de Abu ʿ Abd Allāh Muhammad b. ʿ Alī b. al-Husayn b. BISR - [também]
conhecida como al-al-Hakim Tirmiḏī nome - ele disse que era a vedação entre as
omoplatas do mensageiro de Deus - que a oração ea salvação de Deus estejam sobre
ele - era como um ovo de pombo dentro do qual estava escrito: "Um Deus" e fora
"Você dirigeras onde quiser, e na verdade você está apoiado [por Deus]."
ووو وووو وو وووووو ووو وووووو ووو ووو وو ووو ووووو
وو ووووووو وووو وووو ووو ووو وو وووووو وووووو وووو
وو وو وووووو وو ووو وو ووووووو ووووووو: - و - ووووووو
ووو: ووو ووو ووو وووو ووو وووو وووووو وووو وووو و
وو ووووو وو وو ووووو وووووو: ووو وووو, وووو
وووووو: وووو ووو ووو وووو ووو . وو
Nas talismã, os termos antes esta fórmula pode ser comparado (mas não totalmente
identificado) para um variantes pouco mais desenvolvidos existentes no comentadores
tardios. Por exemplo, Ismā ʿ īl Haqqi (n. 1652, m. 1.725) dá a fórmula يخ بخ ي ت ه
يث ت جه ئت ح ش em sua exegese.Reconhece-se o início da fórmula talismã
Senegal. Nós, portanto, não vejo nenhuma conexão lá com o termo "amor".
Veja al-Dahabi tem Siyar al-ʿ Lām nubalā ʾ , ed. Su ʿ ayb al-Arna ʾ UT e Husayn al-
Asad, Beirute, assasat Mu ʾ al-Risala, 1996, I, p. 518-519, al-Ṣufūrī, Nuzhat al-maǧālis
muntaḫab wa-al-Nafa é ʾ, Cairo, al-Maktab al-ṯaqāfī li-l-Nasr wa-l-ʿ tawzī, 2004,
p. 341, Ibn Katir, Bidaayah al-wa-l-Nihaya, ed. ʿ Abd Allāh b. ʿ Abd al-Muhsin al-
Turki, Dār Hiǧr de 1997, VIII, p. 438, al-Suyuti, al-Hasa ʾ é al-aw kubra Kifayat al
Talib al-Hasa Labib fī ʾ é al-Habib , ed. Muḥammad Halil Harras, Cairo, Dar al-al-
kutub hadita º, I, p. 53-54; Ismā ʿ īl Haqqi, Ruh al-Bayan , sl, MATBA ʿ um ʿ
Uṯmāniyya, 1330/1911-1912, VII, p. 190 (réimp. Beirute, Dar al-Fikr) .
Na p. 176, que se refere a "mulheres do Islã dentro da tabela: Khadija, Fátima, Aicha, e
Rahmatallah".Se Ḫadīǧa e ʿ Â ʾ ISA duas esposas do Profeta e sua filha Fátima, que
é Rahmatallah ? Acreditamos que esses termos só foram traduzidos "misericórdia de
Deus", indicando que essas três mulheres demonstrar misericórdia de Deus. Eles
realmente têm um estatuto especial na tradição islâmica, que são considerados os mais
exemplar. O texto árabe também parece se mover nessa direção, porque apenas os
nomes de Fátima e ʿ Â ʾ ISA são precedidos pela preposição -wa (e), o que sugere uma
lista de três nomes.
Na p. 226, tem um talismã " Yasin e Taha eo mesmo padrão cruzado, as letras iniciais
de Surah tope-meem ea palavra 'Ishq (amor apaixonado). " Podemos supor que isso não
é se a palavra ʿ ISQ mas três letras ʿ Ayn pecado QAF (que diferem apenas pela
presença de pontos diacríticos no SIN ) desde XLII sura começa com as letras Ha ʾ MIM
ʿ Ayn pecado QAF e é uma sigla do Alcorão como ya ʾ pecado e TA Ha ʾ ʾ . A palavra
tem muitos pontos diacríticos sobre o pecado (leitura ISQ ʿ for julgado procedente), mas
não em QAF , sugerindo que escrever diacríticos não está firmemente estabelecida neste
item. Outra hipótese sobre a presença desses sinais diacríticos é relatar a presença da
letra pecado . De fato, o pecado é muitas vezes representado com a letra por uma
extensão da linha de base. No entanto, neste caso, a interseção de Mim Ha ʾ e ʿ Ayn
pecado QAD é precisamente a carta pecado . O escriba foi querendo denunciar a
presença da carta, adicionando sinais diacríticos, como foi feito em alguns manuscritos
medievais. Marcar a presença da letra pecado era mais necessário do que outras siglas
utilizadas neste tipo de objeto ( TA Ha ʾ ʾ e ʾ Ya Sin ), são duas cartas em vez de três,
neste caso.
9 . Especialmente p. 229, afirma-se que " Ya thawwâb (?) problema porque escrever
um Tha ' , porque ele não aparece nas listas de nomes divinos e se é um erro de
ortografia (ou pronúncia), o nome divino é o mais próximo Tawwab, "perdoado" . " É
um falso problema, porque a varianteTawwab para Tawwab é atestada nos dicionários
árabes medievais. A Lisan al-ʿ árabe ( A língua dos árabes ) de Ibn Manzur (n.
630/1233, m. 711/1311-1312) afirma que tal Tawwab , Tawwab eAwwab são três
variantes da mesma palavra. Veja Ibn Manzur, Lisan al-ʿ árabe , ed. ʿ Abd Allāh ʿ l-
Kabir Ali, Muhammad Ahmad Hasb Allah e Muhammad Hashim al-Sadili, Cairo, Dar
al-Ma ʿ Arif, 1981, I, p. 518.
Créditos das fotos
© coronel Aleppo (Alain Epelboin), UMR 7206 CNRS, Paris MNHN USM 106
Agradecemos Alain Epelboin por nos permitir usar as fotos da coleção e nos enviando
comentários que enriqueceram este post.
Para citar este post: Jean-Charles Coulon, "A arte secreta. Os escritos
talismã da África Ocidental ",O mundo dos gênios [Book
Search] http://djinns.hypotheses.org/84 , registrou 20 agosto de 2013, acessado ...
Recommended