Unevisite au cœur del’histoiredelamédecine · 2018. 4. 12. · quartet, et dure jusqu’à la...

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Lundi 28 septembre 2015Ouest-FranceRennes

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Une visite au cœur de l’histoire de la médecineHier, le Conservatoire du patrimoine hospitalier de Rennes (CPRH) organisait une visite guidéede ses locaux, dans le cadre du Festival des sciences.

Découvrir l’évolutionde la médecineIl y a une centaine d’années, l’espé-rance de vie en France atteignait dif-ficilement les 50 ans. Depuis, elle n’aeu de cesse d’augmenter, exceptionfaite des deux guerres mondiales,pour atteindre les 80 ans.

L’un des facteurs ayant permiscette évolution est à chercher dansle domaine de la médecine, dont lesprogrès ont été considérables.

C’est justement ce qu’a tenté demontrer le Conservatoire du pa-trimoine hospitalier de Rennes(CPRH), à travers une visite dans seslocaux de l’Hôtel-Dieu, dimanche,dans le cadre de la 10e édition duFestival des sciences.

« En règle générale, les gens ai-ment bien venir, car ce n’est pascomme à la télévision, ils peuventobserver les objets de près voiremême les toucher, explique Jo-sette Duthoit-Dassonville, membredu CPRH. Et puis, nous ne faisonspas que décrire les objets. Noustentons également de raconter desanecdotes autour d’eux, afin derendre la visite plus intéressante. »

De surprise en surprisePlusieurs espaces étaient ainsi visi-bles. Celui consacré à la pharmaciea permis de découvrir des chosesoriginales, telles que le vase danslequel les pharmaciens réalisaientleurs préparations en cas de morsurede serpent ou encore cette armoired’un docteur américain, datée de1890, présentant des médicamentshoméopathiques contre les rhuma-

tismes et même, cela ne s’inventepas, contre la débilité nerveuse.

L’espace odontologie vaut égale-ment le détour, ne serait-ce que pourla présence d’un fauteuil dentaire de1885. Et que dire de cette bouillottefaite dans des restes d’obus pouravoir chaud les soirs d’hiver, dansl’espace soins et hygiène ?

« Nous avions également d’autresthématiques, avec la pharmacie, labiologie et celle consacrée à la mé-decine et la chirurgie. »

Des visiteurs enthousiasmésAu final, cette visite a enthousiasméles personnes présentes, venues sa-tisfaire leur curiosité ou tout simple-ment se rappeler les temps anciens.

« Le groupe était vraiment sym-pathique et intéressé, apprécie Jo-sette Duthoit-Dassonville. Il posaitde nombreuses questions et étaitréactif. C’est donc un vrai bonheurpour nous en tant que guide. »

Pour ceux qui auraient raté l’évé-nement, pas de panique, le CPRHpropose deux nouvelles visites, tou-

jours dans le cadre du Festival dessciences.

Prochaines visitesLes prochaines visites guidées duCPHR auront lieu samedi 3 et di-manche 11 octobre, de 14 h à 15 h 30.Réservations : tél. 06 12 99 37 77.

Hors du cadre du Festival dessciences, des visites guidées duCPHR sont proposées tous les jeu-dis, de 15 h à 17 h. Le tarif est de 3 €par personne, sans réservation.

Les personnes présentes pouvaient voir et toucher de nombreux objets anciens.

Ludovic Ernault quartet en concert au bar du TNB

Chaque année, depuis vingt-six ans,la Maison des jeunes et de la culture(MJC) Bréquigny organise le festivalJazz à l’Ouest (JAO).

Depuis quelque temps, le festival amême son before, avec des événe-ments autour du jazz, qui précèdentet annoncent le festival lui-même.« Cette année, on a travaillé sur unbefore qui débute mardi 6 octobre,avec le concert du Ludovic Ernaultquartet, et dure jusqu’à la veille dufestival », souligne Nicolas Radin,co-programmateur de JAO.

De nouveaux partenaires se sontassociés à la MJC. Parmi eux, le bardu TNB, qui accueillera justement leconcert du Ludovic Ernault quartet.

« Le concert a lieu le midi, les genspeuvent boire un verre ou mangerun morceau tout en écoutant leconcert. »

Ce quartet, c’est Ludovic Ernaultau saxophone, Enzo Carniel au pia-no, Florent Nisse à la contrebasseet Simon Bernier à la batterie. C’estun jazz moderne inspiré de la scènenew-yorkaise. Avec ce concert, quipréfigure un nouvel album, il serapossible de découvrir des composi-tions originales de Ludovic Ernault.

Mardi 6 octobre, à partir de12 h 30, au bar du TNB, 1, rue Saint-Hélier. Gratuit.

Le Ludovic Ernault quartet sera sur la scène du bar du TNB.

Une soirée africaine proposée par Les crayons d’Isa

L’association Les crayons d’Isacontribue, depuis 2007, à la scolari-sation d’enfants sénégalais, notam-ment en construisant des locauxadaptés à l’enseignement. Chaqueannée, 1 200 enfants bénéficient dusoutien de l’association.

« Cette année, l’objectif est depoursuivre cette aide et de bâtirune huitième classe au collège duvillage de Tatene, à l’est de Dakar,dont nous avons posé la premièrepierre de la première classe il y atrois ans », indique Lucie Georges,

la présidente.C’est dans ce but que l’association

organise une soirée à visée humani-taire en deux parties, avec un spec-tacle de marionnettes béninoises etun spectacle de musique, danses etchants africains.

Samedi 10 octobre, à 19 h, à l’es-pace de Vau-Gaillard, à Bruz. Tarifs :adultes, 20 € ; enfants de moins de12 ans, 10 €. Réservation indispen-sable via lescrayonsdisa@free.fr ou02 99 05 98 62.

Tatene, village défavorisé à l’est de Dakar, compte sur la générosité du public.

Le Musée des beaux-arts fermé tout le week-end

C’est le statu quo au Musée desbeaux-arts. « On nous renvoie au ca-lendrier de la Ville. » Sur la façade,des affiches : « Musée des beaux-arts, musée des oubliés », « Servicede qualité = rémunération de quali-té »…

Tout le week-end, soutenus par lesyndicat Sud, les agents du Muséedes beaux-arts ont reconduit leurmouvement de grève, entraînant lafermeture de l’équipement.

Au cœur des revendications : unemeilleure rétribution du travail le di-manche, alors que le musée pourrait,dès 2016, ouvrir en continu ce jour-là. « Les agents ne se battent pascontre le travail du dimanche, ils

revendiquent seulement le fait quece travail à contraintes particulièressoit justement rémunéré, expliquele syndicat. Il faut savoir qu’à ce jour,les agents ne bénéficient que d’uneprime de 4 € par dimanche effec-tué. Ce montant est ridicule. »

Le syndicat dénonce égalementde fortes disparités avec d’autres ac-teurs du monde culturel.

Les agents décideront de lasuite à donner au mouvement, lorsd’une asssemblée générale. « Nousn’avons pas de planning de grève,mais il n’est pas impossible quenous renouvelions l’action sur desévénements comme les vernis-sages. »

Samedi et dimanche, entre 10 h et 11 h, des agents se sont regroupésdevant le bâtiment pour expliquer leurs revendications.

Rennes en bref

Le projet de Boris Charmatz s’exporteVingt danseurs pour le XXe siècle, créé par le chorégraphe BorisCharmatz à Rennes, est installé depuis jeudi à l’Opéra de Paris.

Trois questions à…

Boris Charmatz,chorégraphe et directeurdu Musée de la danse.

Vous avez créé Vingt danseurspour le XXe siècle à Rennes pourles Champs libres. Après êtrepassé par Berlin et New York, leprojet s’installe à Paris. Est-ceque le spectacle évolueselon le lieu ?

Le projet Vingt danseurs pour leXXe siècle est à voir comme une ex-position en mouvement que les spec-tateurs visitent. Ils découvrent des so-los de danse, couvrant tout le siècle,de Michael Jackson à Charlie Cha-plin ou de Vaslav Nijinski à MerceCunningham. Cette exposition estmaintenant itinérante. D’un endroit àl’autre, les représentations sont trèsdifférentes. D’une part à cause dulieu et d’autre part parce que les dan-seurs ne sont jamais les mêmes.

Quelles sont les particularitésde la représentation de l’Opéra ?

Les danseurs du ballet de l’Opéra na-tional de Paris se mettent en danger :ils n’ont pas l’habitude de faire dessolos ni de danser aussi proche dupublic. À Paris, trois répertoires vontse mélanger : celui des danseurs,celui de l’Opéra lui-même, mais aus-si celui du Musée de la danse, quidonne une note très contemporaine.Le public pourra découvrir 70 solos,interprétés par une vingtaine de dan-seurs, qui se réapproprient les œu-vres comme ils le souhaitent.

Vous préparez de nouveauxprojets pour Rennes ?

Je continue de tourner avec madernière création, Manger, quipart à Moscou, Kyoto et Sidney. Jecommence également à préparerune nouvelle création, Danse de nuit.L’idée est de faire une pièce pourl’espace public de nuit. Elle devraitêtre inaugurée à Rennes, à l’automne2016. Nous préparons aussi une pro-chaine édition de Fous de dansepour mai prochain, avec quelquesnouveautés, mais aussi le retour duSoul train géant.

Recueilli parMarine LATHUILLIÈRE.

Le chorégraphe Boris Charmatzcontinue de faire voyager ses œuvres.

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