Réunion apm 18 octobre 2016 apm paris tour eiffel [mode de compatibilité]

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« Toutes les prévisions se trompent, c’est l’une des rares certitudes qui a été donnée à l’homme. Mais si elles se trompent, elles disent vrai sur ceux qui les énoncent, non pas sur leur avenir, mais sur leur temps présent »

(Milan Kundera 2003)

Lorello Ecodata

- www.lorello.fr - phcrevel@lorello.fr

RENCONTRE APM – Paris- Tour Eiffel

18 octobre 2016

DE QUOI SERA FAIT DEMAIN ?

Chemin de la rencontre

Danse sur un volcan où quand l’expérimentation côto ie la tentation du repli

• Mais où en sommes-nous au niveau de la croissance ?• Les taux d’intérêt négatifs sont-ils encore positifs pour quelqu’un ?• L’énergie moteur de la croissance sur fond de réchauffement climatique • La tentation du repli gagne du terrain

Option : jeu de rôle

• Comment surmonter une crise financière ?

Option : poursuite tour d’horizon mondial

• L’Union européenne à la recherche d’un nouveau souffle • Les pays émergents changement de cap ?• Les Etats-Unis, stop ou encore ?• Japon, morne plaine !

Conclusion

C’est toujours la fin d’une époque

Quel déficit de croissance ?

Variations en %

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016

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53 pays Etats-Unis, Canada, Mexique, Japon, Australie, Nelle Zélande,Corée du Sud, Hong-Kong, Taïwan, Singapour, Malaisie, Thaïlande, Philippinnes, Indonésie, Inde, Chine, Union Européenne à 27, Norvège, Suisse, Turquie, Russie, Brésil, Argentine, Chili, Colombie, Pérou, Afrique du Sud.

Source : calcul Coe-Rexecode depuis offices statistiques nationaux

Variat ions en %

sur un an 3,0 2016Q2

sur un trimestre au taux annuel 3,1 2016Q2

dernier point connu

La production industrielle s’étiole

© Coe-Rexecode

Glissement annuel en % (moyenne mobile sur 3 mois)

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016

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Source : calcul Coe-Rexecode depuis offices statistiques nationaux

Une baisse de la productivité

Productivité du travail : VA/coût global du travail

La révolution démographique

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250,0

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1 000,0

1 250,0

1 500,0

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2 000,0

2 250,0

2 500,0

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Nombre des plus de 65 ans à l’échelle mondiale

en millions

De l’endettement et de l’épargne

Endettement public mondial en milliards de dollars

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De l’endettement et de l’épargne

400 000 milliards de dollars de dettes….

Des taux bas, une révolution ?

Évolution des taux en France

Evolution des taux au Royaume-Uni

Des taux historiquement bas ? Et pour combien de temps ?

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États-Unis

France

Allemagne

Japon

L’inflation en France

En %

Le temps des taux d’intérêt négatifs

Quand le débiteur prend le pouvoir

Part de la dette publique à taux d’intérêt négatifs

Les effets incertains des politiques monétaires non conventionnellles

La tentation du déficit budgétaire est de retour !

• Tentation facilitée par les banques centrales

• Montée des votes contestataires

• Vieillissement de la population

La guerre des changes est de retour

• Guerre des changes lancé par le Japon dans le cadre de la politique des 3flèches du Premier Ministre Abe

• La dépréciation de l’euro : une des conséquences du QE de la BCE

• Face au ralentissement économique, la Chine a également décidé dedéprécier sa monnaie

• Les pays émergents sont confrontés à une dépréciation subie de leurmonnaie avec comme conséquence une reprise de l’inflation

• Les Etats-Unis doivent gérer une appréciation du dollar qui nuit à leurcompétitivité

La dépréciation de l’euro

La tentation du repli

Un Commerce international en panne ?

En valeur (54 pays)milliards de $

NiveauGlissement annuel en %

août 2015 1178,7 -12,8

dernier point connu

Exportations mondiales

© Coe-Rexecode

Valeur (54 pays *) - milliards de $

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016400

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1150

1300

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Source : douanes nationales, calcul Coe-Rexecode

* Alena, UE à 25, Japon, Asie (10 pays : Chine, Hong-Kong, Corée du Sud, Singapour, Taiwan, Malaisie,Thailande, Inde, Indonesie, Philipinnes)Amerique latine (6 pays : Brésil, Argentine, Venezuela, Chili, Colombie, Pérou),Norvège, Suisse, Turquie, Australie, Nelle Zélande, Afrique du Sud, Russie, Roumanie, Croatie

En valeur (54 pays)milliards de $

NiveauGlissement annuel en %

juillet 2016 1139,7 -6,0

dernier point connu

Fin d’une époque : stagnation du commerce international

Note: Both world trade and GDP are measured at market exchange rates in constant 2010 US dollars. Trade intensity is measured

as the ratio of imports plus exports to GDP. Source: OECD Economic Outlook Database 99, June 2016.

Intensité du commerce international par rapport au PIB

Rappelons nous !

Fin d’une époque : montée du protectionnisme

Nombre de mesures protectionnistes dénoncées devant l’OMC

Une économie de plus en plus tertiaire

L’or noir toujours au cœur de l’économie

Pourquoi l’Arabie Saoudite a lancé la guerre du pétrole ?

� L’OPEP perdait de son influence 35 % de la production contre 42 % en2008

Les objectifs de l’Arabie Saoudite

• Affaiblir les producteurs aux coûts élevés• Empêcher le retour de producteurs gênants (Iran-Irak – Libye)• Gêner les Etats-Unis et la Russie

Le coût moyen de production

• 27 dollars le baril au Moyen Orient• 50 dollars en Russie• 71 dollars le baril de pétrole issu de sables bitumineux• 65 dollars le baril de pétrole de schiste

Pétrole entre deux eaux !

Cours du pétrole

• Une question d’offre • Une question de demande • Une question d’intensité énergétique• Une part de géopolitique et de spéculation

Un retour programmé à l’équilibre

Pétrole, une offre abondante mais demain ?

© Coe-Rexecode

Millions de barils/jour

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 201676

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Source : AIE

Etats-Unis, le producteur d’ajustement ?

Accord du 28 septembre 2016

1er accord depuis 2008

Objectif : plus de 50 dollars le baril

Les 14 pays de l’OPEP s’engagent à ramener en 2017 leur production entre32,5 et 33 millions de barils jour contre 33,24 millions actuellement

Cet accord réduirait d’un tiers l’excès d’offre par rapport à la demande

L’Iran ne sera pas concerné par la réduction de la production. Ce pays doitsimplement stabiliser sa production

Négociations toujours en cours avec la Russie

Modalités d’application de l’accord seront fixées à la réunion du mois denovembre de l’OPEP à Vienne

L’Europe à bout de souffle ou à la recherche d’une nouvelle histoire

Des situations contrastées

• Des divergences sur fond de croissance lente

• Des tensions financières qui perdurent

• Des soucis d’organisation

La zone euro survivra-t-elle ?

Les menaces

• Divergence économiques entre Etats membres• Segmentation du marché financier• Absence d’instruments de gestion de crise• Ajustement par les coûts internes• Augmentation des inégalités• Comportement non coopératifs des acteurs

Les atouts

• L’euro a traversé la crise de 2008/2009 et celle de 2011/2012• L’euro est avantageux pour l’Allemagne• L’euro oblige les Etats les moins vertueux à réaliser des efforts• La zone euro est fortement intégré -> interdépendance des membres• La zone euro dispose d’un pouvoir de négociation internationale

Prêts non performants non provisionnés en % des prêts

Des banques encore fragiles

Créances douteuses et litigieuses (nets des provisi ons)rapportés aux fonds propres

En pourcentage des fonds propres, T4 2015

Des banques fragiles

ROE : Résultat net sur les capitaux propres

La déflation salariale comme méthode d’ajustement

La faiblesse de l’investissement

L’investissement n’a pas retrouvé son niveau de 2007

La question centrale de l’investissement

Le Brexit et alors ?

� Quelles conséquences institutionnelles ?

� Quelles conséquences pour les Britanniques ?

� Quelles conséquences pour les autres européens ?

Les solutions

� A court terme, maintien obligatoire de la politique monétaire accommodante

� Mettre un terme aux divergences au sein de la zone euro

� Mettre un terme à la segmentation financière

� Instaurer des fonds d’intervention et de soutien

� Créer un véritable budget européen

� Relancer l’investissement public

� Instaurer une direction du Trésor européen

� Ou….

France, « ça va mieux ? »

Les atouts de la France

Atouts

• Le 2ème marché de la zone euro

• La 1ère destination touristique mondiale

• Un pays bien doté en infrastructures

• Un pays reconnu pour sa recherche et son niveau de formation

• Un pays ayant un grand nombre de multinationales

• Un haut niveau de productivité

• Une forte capacité d’épargne

• Un pays tertiaire

Les Points noirs

• Une croissance toujours assez morne

• Des finances publiques toujours à assainir

• Un chômage élevé

• Une absence de consensus politique et social et un pessimisme légendaire

• Un positionnement trop gamme moyenne inadapté à la structure des coûts

Mais le nouveau cycle économique pourrait être plus profitable

La France : croissance entre deux eaux

Taux de croissance France : 0,6 % au premier trimestre 2016 / -0,1 % audeuxième trimestre

Taux de croissance annuelle En 2015 : 1,3 % / prévisions 2016 et 2017 : 1,3 %

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croissance en volume en %

Déclin de la productivité

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évolution productivité horaire France

en %

La production industrielle française en berne

49

© Coe-Rexecode

Source : INSEE

moyenne mobile sur 3 mois, 2010 = 100

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2010=100Niveau

moyenne mobile sur 3 mois

Glissement annuel en %

septembre 2015 100,8 100,1 1,6

dernier point connu

Emploi dans l’industrie (en milliers)

La désindustrialisation en France et ailleurs !!!!

La France a perdu 2 millions d’emplois industriels en 30 ans

• 1973 : 28 % de l’emploi total• 2013 : 12 %• France : chute de 13 pts

• Allemagne : chute de 15 points • Etats-Unis : chute de 15 points • Japon : chute de 16 points

Le poids de l’emploi industriel

• Etats-Unis : 10 %• Royaume-Uni : 10 %• Pays-Bas : 10 %• Allemagne : 21 %• Italie : 19 %• Japon : 17 %

Déficit et endettement

La France, un pays à faibles marges ?

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Taux de marge des sociétés non financières (SNF)

en %

Coût du travail par tête en euros

Salaires minimum, la France n’est pas en tête

L’Allemagne résiste mais est-elle coopérative ?

Plein emploi : taux de chômage 6,1 % (le plus faible taux depuis laréunification)

Excédents balance des paiements : supérieur à 8 % du PIB (50 % réalisés surles autres pays de la zone euro)

Excédents budgétaires

Croissance : 1,7 % en 2016 et 1,5 % en 2017

L’Allemagne contribue à relancer la demande européenne via :

• Sa politique migratoire• L’augmentation du salaire minimum et des retraites• La diminution des impôts

Mais est-ce suffisant ?

Les Etats-Unis

Les Etats-Unis sont-ils en voie de ralentissement

• Croissance 2016 : 1,6 à 1,8 %• Croissance 2017 : 1,8 %

� Chômage : 5 % en septembre (4,4 % pour les blancs, 8,3 % pour les noirset 6,4 % pour les hispaniques)

� Taux de participation à l’emploi : 62,9 %

Fin de cycle de croissance aux Etats-Unis ?

� La problématique de la remontée des taux d’intérêt� L’impact de la chute des prix du pétrole et de son éventuelle remontée� L’impact de l’appréciation du dollar� Des gains de productivité moindres que dans le passé� Baisse des profits des entreprises

Le Japon, notre avenir ?

Japon, à la recherche du miracle

Les trois flèches de l’Abenomics du Premier Ministre Shinzo Abe

� Augmentation des liquidités avec un objectif d’inflation à 2 % -> relance del’économie

� Assainissement budgétaire toujours reporté� Réformes structurelles de libéralisation toujours différées

� Le Japon toujours sur la crête de la croissance nulle

2016 : 0,5 %2017 : 0,6 %

� Le Japon est dépendant de la zone pacifique� Le Japon est frappé de dépeuplement� e Japon est confronté à une dette hors de proportion

Le harakiri démographique du Japon

Le début d’une nouvelle ère pour les pays émergents

Les émergents, la fête est-elle finie ?

� Ralentissement des émergents : engagement d’un nouveau cycle

� Moins d’industrie, plus de services

� Ralentissement du commerce international

� Changement dans les flux financiers

� Quelles conséquences pour les pays développés

La banalisation de la Chine

La Chine sur la voie de la banalisation

• Chine : 1ère puissance économique en parité de pouvoir d’achat

• Chine : plus 10 % du commerce international

• Chine : plus de 25 % de l’investissement mondial

• Chine effet d’entraînement sur les matières premières, l’énergie…

� Impact sur les autres pays émergents et les pays avancés

Selon le FMI (estimation avril 2016) :

2016 : croissance de 6,6 %2017 : croissance de 6,2 %

Plus faibles taux de croissance de ces 25 dernières années

La banalisation de la Chine

Baisse d’un point de la croissance en Chine : ¼ de point de croissance en moins dans G20

Chine face au ralentissement de la croissance

Augmentation du déficit budgétaire

� Version officielle

• 1,5 % en 2912• 3 % en 2016

� Version FMI

• Déficits publics de 8 % du PIB en 2015 contre 6 % en 2012

� Dette gouvernement central : 20 % du PIB� Dette collectivités locales : 38 %� Dette externe : 5,1 % du PIB en 2016� Réserves de changes : 2 988 milliards de dollars� Niveau des prélèvements obligatoires : 22 % du PIB

La Chine face aux nouveaux émergents !

Chine, vieille avant d’être riche

La Chine un pays de consommation et de services

L’internationalisation de la Chine

2015 :

• investissements chinois à l’étranger : 120 milliards de dollars• Investissements étrangers en Chine : 125 milliards de dollars

Conséquences du ralentissement en Chine et de la transformation du modèle de croissance

• Une économie tournée vers la consommation et les services : croissanceplus lente -> progressivement autour de 5 %

• Croissance des besoins alimentaires sophistiqués

• Moins d’importations de machines-outils

• Moindre croissance des importations de matières premières - > effet prix

• Moindres importations en provenance des pays occidentaux

• Moindre alimentation du monde en liquidités

L’Inde la puissance de demain ?

Inde, la puissance de demain

� Le taux de croissance en net progrès : +7,6 % en 2016 et 2017

� Croissance soutenue par la baisse des cours des matières premières

� Réformes engagées par le nouveau gouvernement afin de favoriser lesinvestissements

� Economie plus axée sur la technologie et les services que la Chine

� Augmentation de la population : vecteur de croissance

� Problèmes : castes, corruption et bureaucratie tatillonne -> le nouveauPremier Ministre a mis en œuvre un plan de libéralisation et favorable àl’accueil des capitaux internationaux

L’Amérique latine et ses tourments

Amérique Latine, le retour des problèmes

Les pays d’Amérique Latine sont touchés par le changement des fluxfinanciers

Le Brésil en chute libre : une des récessions les plus sévères de son histoire :

PIB :

• -3,8 % en 2015• -3,3 % en 2016• 0,5 % en 2017

Fuite de capitaux -> dépréciation monétaire ->inflation -> perte de compétitivité->relèvement des taux -> ralentissement de la croissance

Les pays producteurs de matières premières sont pénalisés par le cycle encours : Venezuela (récession), Colombie, Chili (cuivre)

Le problème russe

La Russie en plein brouillard

� Double choc : embargos + chute du prix du pétrole� Choc financier en retour avec dépréciation du rouble et fuite de capitaux

renforcée par les évènements en Ukraine

Conséquences

• Inflation : autour de 8 %• Récession :

2015 : - 3,8 %2016 : -0,8 %2017 : +1,1 %

Atouts� finances publiques relativement saines� Taux de chômage faible� Richesses matières premières et énergie si retournement des prix

Faiblesses� Vieillissement de la population� Sous investissement chronique

L’Afrique, le futur de l’économie mondiale

Afrique Sub-Saharienne : croissance forte depuis plusieurs années : au-delàde 5 %

� Mais dépendance aux matières premières

� Mais dépendance aux capitaux chinois ou américains

� Mais contagion des problèmes géopolitiques

En revanche

• Forte progression de la population active• Potentiel matières, énergie, terres important• Dernier grand espace de conquête économique

Temps de travail au sein de l’OCDE

France/Allemagne, la différence

Le niveau de gamme des exportations françaises

� 22 % du haut de gamme , plus de 45 % en Allemagne � 61 % du milieu de gamme � la Chine est au même niveau � 17 % du bas de gamme

L’élasticité prix des exportations en volume : variation des ventes par rapport à 1 % de hausse du prix)

L’Allemagne est passée d’une élasticité prix de 0,74 à 0,12 de 1990 à 2014

La France est soumise à la dictature des prix à l’exportation et à l’importation avec des coûts salariaux en augmentation et des services à faibles gains de productivité

Les tentations du repli

• Repli face aux progrès techniques

• Repli face au libre échange

• Repli face aux questions migratoires

• Repli face aux mouvements des idées

France, un état dépressif : son pire ennemi, c’est elle-même

Une défiance contagieuse

• Un rapport au pouvoir complexe

• Un conservatisme légendaire

Des Raisons institutionnelles

• Système trop vertical quand le monde qui devient horizontal -> la France estune armée

• Système social coûteux et peu incitatif

• Une administration de qualité qui réfléchit de trop

Conclusion sur la France

� Potentiel de croissance de la France actuellement : entre 1 à 2 %

� Possibilité de rebond : phénomène de rattrapage pris dans le digital

Facteurs clés :

• Abandon des tentations du repli

• Acceptation de la concurrence en interne et en externe

• Changement de gouvernance publique et privée avec recherche accrue duconsensus

La consommation est morte vive la consommation

Y-a-t-il une panne de la consommation ?

La consommation évolue en fonction du :

• Pouvoir d’achat• Crédit

Le développement de nouvelles formes de consommation

• Nouveaux canaux de distribution• Nouvelles pratiques (société de l’usage, retour du troc…)

La consommation est morte, vive la consommation

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Source : INSEE

Volume - milliards d'euros, prix chaînés de 2005

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De la croissance à la stagnation du crédit à la consommation

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Crédits à la consommation en France en milliers d'euros

Les Français prudents par nature

Evolution taux d’épargne, des dépenses des ménages et pouvoir d’achat

Les nouvelles tendances de la consommation

• Progression des dépenses pré-engagées à cause du logement

• Poursuite de la diminution des dépenses d’habillement

• Légère augmentation des dépenses d’alimentation

• Recul des dépenses de loisirs sous l’effet prix et baisse du coût destransports

• Recul des dépenses liées à la voiture

• Recul de l’achat de biens industriels : 50 % des achats en 2015 contre plusde 66 % en 1970

La consommation contrainte

part des dépenses pré-engagées

Evolution des différents postes de dépenses des ménages

CONCLUSION GENERALE LES SCENARII POUR DEMAIN

De quoi sera fait demain ?

Les scénarii du possible et de l’impossible

• Une crise économique majeure

• Une stagnation séculaire

• Un Nouvel âge d’or autour du big data, des objets connectés…

Récession mondiale

• Crise en Chine et dans les pays émergents

• Fin de cycle et récession américaine

• Contagion à l’ensemble des pays

• Déflation généralisée

• Pas de marges de manœuvre budgétaires et monétaires pour endiguer unenouvelle crise

Crise financière

• Crise par défiance, par banqueroute d’un Etat, d’un grand établissement…entraînant une envolée des taux d’intérêt et une mise en difficulté desEtats, des institutions financières, chute de l’immobilier

• Crise du fait du maintien des taux bas (taux négatifs ) : problème pour lesassurance-vie, l’allocation d’actifs…

Crise ou dislocation internationale

Crise géopolitique : Syrie, Corée du Nord

Affaiblissement des coopérations internationales et régionales

• Brexit• Eclatement du Royaume-Uni• Eclatement de l’Espagne…• Remise en cause de la zone euro, de l’Union européenne• Montée du protectionnisme

Les facteurs de stagnation

• Productivité en baisse

• Rendement décroissant de la recherche

• Caractère décevant de la révolution digitale (montée des inégalités, peud’impact sur la croissance)

• Vieillissement de la population

• Perte d’envie de croissance

• Contraintes environnementales

Facteurs de croissance

• Innovations au niveau mondial avec l’augmentation du nombre dechercheurs

• Diffusion des gains des productivité générés par le big data et TIC

• Formation de plus élevée de la population active

• Augmentation de la coopération internationale avec la mise en réseau deplus en plus poussée

« Un pessimiste voit la difficulté dans chaque oppor tunité, un optimiste voit l’opportunité dans chaque difficulté.

Winston Churchill »

La guerre des générations a-t-elle déjà commencé ?

Vieillissement de la population

Le vieillissement : un phénomène mondial

Population

2014 : 7 milliards d’habitants

2034 : 8 milliards d’habitants

� Déclin démographique amorcé de la Chine avec diminution de la population active à compter de 2016

� Convergence des taux de natalité

� Âge médian des pays de l’OCDE : 43 ans contre 38 ans en 2012 (aujourd’hui le Japon et l’Allemagne ont dépassé 45 ans)

Les seniors ont gagné en France !

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Répartition de la population par âge

Moins de 20 ans 60 ans ou plus

Nombre de retraités en France

1980 : 5 millions de retraites 2015 : 15 millions de retraites2050 : 25 millions de retraités

Mutation démographique

• Comment répartir les charges et éviter la guerre des générations ?

• Quels changements au niveau de la production, des services et de laconsommation ?

• Quels changements sur l’organisation territoriale ?

• Quels changements au niveau de l’épargne et du patrimoine ?

Vieillissement – les impacts

Un phénomène sans précédent aux conséquences multiples et palpables

� Impact sur les finances publiques

� Impact économique macro et micro

� Impact patrimonial

� Impact sur l’aménagement du territoire

L’économie contemporaine, c’était avant tout des bras

La consommation des ménages est portée par les 25 / 55 ans

La progression de la croissance correspond à la période où les 25 / 55 ans augmentaient

� 40 / 55 ans au Japon -15 % de 1995 à 2010 ; explosion des seniors

� 40 / 55 ans aux Etats-Unis : + 85 % entre 1985 et 2010 ; – 7 % entre 2010 et 2020

� 40 / 55 ans en Europe : + 70 % entre 1970 et 2010 ; – 15 % entre 2010 et 2020

Les pays occidentaux ont tenté de masquer l’impact du vieillissement par le recours à l’endettement

Vieillissement – impact macro-économique

Impacts importants et mal analysés-> Caractère inflationniste ou déflationniste ?

� Plus de consommateurs et moins de producteurs

• Dégradation de la compétitivité (déficits commerciaux, baisse de laproductivité…)

• Augmentation des salaires (salaires + charges)• Développement du travail des seniors

� Diminution des investissements et moindre appétence à l’innovation

� Développement des services au détriment de l’industrie -> Développementde la silver économie mais quid du financement

� Développement des assistances automatisées dans les services :robotisation et objets connectés

Vieillissement – impact finances publiques

� Augmentation bien connue des dépenses de retraites, des dépensesd’assurance-maladie et liées à la dépendance : à terme, un poids équivalentà 33 % du PIB

Quelles conséquences pour notre système de retraite ?

� Remise en cause de la solidarité intergénérationnelle ?

� Réduction du taux de remplacement (pensions / revenus d’activité) ->conséquences sur le pouvoir d’achat et la croissance

� Développement de la capitalisation ?

Effet du vieillissement de la population

Augmentation des dépenses liées au vieillissement

Vieillissement – impact financier et patrimonial

Un caractère déflationniste évident ;

� Moindre appétence à la prise de risques : préférence au désendettement

� Préférence dans les produits de taux au détriment des actions

� Volonté que les créances soient honorées et rémunérées : Allemagne

� Vente de titres par les fonds de pension et les compagnies d’assurancepour financer les pensions

� Vente de biens immobiliers du fait de l’augmentation du nombre de décès

Vieillissement – impact sur l’aménagement du territoire

� Migration des seniors vers la façade atlantique et Sud

� Migration vers des villes offrant des services de qualité et facilementaccessible

� Développement des services de proximité en lieu et place des grandscentres commerciaux

� Les régions à forte croissance sont celles qui accueillent des seniors :régularité des revenus