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REPUBLIQUE DU SENEGAL Un Peuple – Un But- Une Foi
------------ MINISTERE DE L’AGRICULTURE ET DE L’EQUIPEMENT RURAL
-----------------
ATELIER DE LANCEMENT DU PARTENARIAT SUR LES SOLS
ACCRA LE 04 FEVRIER 2013
IN TITUT
NATI NAL DE
PEDO OGIE
IN TITUT
NATI NAL DE
PEDO OGIE
LE SENEGAL
Superficie : 196 722 Km²
Population : 9 835 338 hbts (recensement de 2002)
Organisation administrative: 14 régions
Capitale: Dakar
Localisation : extrême ouest de l’Afrique entre 12°20’ et 16°41’ de latitude Nord et 11°21’ et 17°32’ de longitude Ouest
Source: INP
Climat tropical sec:
- Saison sèche : 7 à 9 mois (suivant les latitudes)
- Saison des pluies : 3 à 5 mois
Domaines climatiques - Sahélien - Sahélo-soudanien -Soudanien -Soudano-guinéen -Subguinéen
Températures moyennes annuelles - Saison sèche : 18 à 30 °c sur le littoral et 24 à 30 °C à l’intérieur du pays - Saison des pluies : 25 à30°C (littoral); 30 à 40 °C (intérieur du pays)
LE SENEGAL
Source: Météo
Le Sénégal appartient au bassin Sénégalo-mauritanien. Son relief est plat sur la presque totalité du territoire (pentes généralement inférieures à 2%) : •Plaines avec des altitudes qui dépassent rarement 100 m. •Zone très accidentée au sud-est (point culminant est à 541 m)
LE SENEGAL
Source: INP
LES SOLS
Sols issus des formations sur : - Terrains quaternaires - Terrains tertiaires - Terrains secondaires - Socles primaires ou sur roches volcano-sédimentaires
Sensibilité significative à la dégradation : - Erosion éolienne - Erosion hydrique - Salinisation - Acification
LES SOLS
Type de sols Superficie (Ha) Proportion (%)
Sols ferrugineux tropicaux 6 666 713 33,98
Lithosols 4 144 336 21,12
Sols hydromorphes 2 117 956 10,80
Régosols 1 582 182 8,06
Sols peu évolués 1 500 130 7,65
Sols bruns rouges 1 192 782 6,08
Sols ferralitiques 1 120 504 5,71
Sols halomorphes 561 277 2,86
Vertisols 318 927 1,63
Sols bruns subarides 123 223 0,63
Sols minéraux bruts 52 672 0,27
Source : Ministère de l’Intérieur / PNAT (1985) modifié par ISRIC et INP(2008)
ECHELLE 1/500 000e
LES SOLS
Classes Caractéristiques concernées Superficie
(%)
1 Sols bons sans facteur pédologique limitant significatif
7
2 Sols moyens à bons avec des contraintes faibles à moyennes pouvant en réduire l’utilisation
8
3 Sols pauvres à moyens connaissant un ou plusieurs facteurs limitant
36
4 Sols pauvres 31
5 Sols inaptes aux cultures 16
Source : Ministère de l’Intérieur / PNAT (1985)
Source : UPA (1996)
APTITUDE DES SOLS A L’AGRICULTURE
TERRES ARABLES : 19 % du territoire national soit 3,8 millions d’ha
57 %
20 %
10 %
8 %
Zone agro-écologique
Erosion Hydrique
Erosion Eolienne
Salinisation Dégradation
Chimique
Dégradation Physico-
Biologique Situations Particulières
Vallée du Fleuve F M E M M
•Salinisation, sols mal drainés du delta, Alcalinité en haute vallée •Présence de l’harmattan dans la basse et moyenne vallée •Ravinement en haute vallée
Niayes et Grande Côte
F E M E F •Remobilisation des dunes • Intrusions salines dans les nappes phréatiques • Acidification par lessivage insuffisant
Bassin Arachidier (semi aride)
F E N E TE •Sols déstructurés, épuisés chimiquement, vulnérables à la déflation éolienne
Bassin Arachidier (Centre Sud)
M M M E E
•Acidification marginale, Compaction et perte de structure , ravinement •Destruction des sols lourds du Sine Saloum et formation de tannes
Zone orientale de transition
M M N E E •Risque élevé du fait d’une pression foncière massive
Basse Casamance E M F •Acidification des bas-fond (sulfure)
Moyenne et haute Casamance
M F F F F •Salinisation des terres rizicoles suite •Erosion des versants
Région du socle oriental
E F N F F •Disparition des couches arables sur sols cultivés à cuirasse sub-affleurante
Domaine sylvo-Pastoral
M E M F F •Dégradation physique autour des forages
LES SOLS
Source : FAO (1998) N= nul, F = faible, M= modéré, E= élevé, TE= très élevé
NATURE ET IMPORTANCE DES PHÉNOMÈNES DE DÉGRADATION DES SOLS PAR RÉGION ÉCO-GÉOGRAPHIQUE
Types de dégradation
Casamance Sénégal Oriental
Bassin arachidier
Zone sylvo-
pastorale
Vallée du fleuve
Sénégal Niayes National
Salinisation 300 000 100 000 200 000 - 40 000 5 000 645 000
Erosion hydrique 300 000 150 000 900 000 30 000 100 000 30 000 1 510 000
Erosion éolienne 20 000 15 000 50 000 90 000 100 000 12 000 287 000
Total 620 000 265 000 1 150 000 120 000 240 000 47000 2 442 000
LES SOLS
AMPLEUR DE LA DÉGRADATION SUR LES TERRES ARABLES PAR ZONE AGRO-ÉCOLOGIQUE (EN HA)
Source : données issues de l’exploitation des informations tirées de l’Annuaire de l’Environnement (2000) et du Cadre de partenariat pour la Lutte contre la désertification (2002)
le sol sénégalais est reparti en trois grandes masses:
• les terres qui font l’objet d’une appropriation privée ;
• les terres qui font l’objet d’une appropriation publique (du domaine de l’Etat) : ici la propriété est fondée sur l’intérêt général (pour cause d’utilité publique) ;
• les terres qui composent le domaine national, selon la Loi 64-46 du 17 juin 1964 (LDN) qui stipule que la terre est détenue par l’Etat : elles regroupent environ 95% des terres rurales.
STATUT DE LA TERRE
LE REGIME FONCIER
Subdivisées en 4 grandes zones :
• les zones urbaines (art. 5)
• les zones classées (art. 6)
• les zones pionnières (art. 7)
• les zones du terroir (art. 7 et 8)
STATUT DE LA TERRE
Caractérisé essentiellement par :
• l’accès gratuit à la terre
• l’obligation de mise en valeur
• l’inaliénabilité
TERRES DU DOMAINE NATIONAL SYSTÈME DOMANIAL
• L’affectation des terres est fait sur délibération du Conseil rural (Décret 80-1051 du 14 octobre 1980) et approbation du Sous-préfet (Lois de 1996 sur la décentralisation).
• L’affectation ne confère au bénéficiaire qu’un droit d’usage (usufruit), la terre affectée ne pouvant pas faire l’objet de transaction (art.19 du Décret 64-573).
• Elle se heurte souvent à la persistance d’un droit coutumier dont les croyances et les modes de perception sont différents
• Et entraine des conflits d’usage avec l’urbanisation, l’exploitation minière, l’agriculture itinérante, le pastoralisme, les réserves forestières etc.
CONSEQUENCE
LE STATUT DE LA TERRE NE FAVORISE PAS LES INVESTISSEMENTS
STATUT DE LA TERRE
AFFECTATION DES TERRES
Acquis Contraintes Pistes de solutions (besoins)
Existence d’un volume important et varié de paquets technologiques mis au point par la recherche (mesures physiques, biologiques, chimiques…)
Diffusion significative des technologies par les services techniques, les projets et programmes et les ONG
Une certaine maîtrise des technologies de lutte contre la dégradation des terres
Existence d’expériences réussies
Elaboration et validation technique d’un document régissant le Cadre National d’Investissement Stratégique en GDT
Techniques orientées plus sur les symptômes que les causes véritables
Vétusté des études pédologiques couvrant le territoire national
Déficit d’entretien et d’appropriation des ouvrages par les bénéficiaires (problème de durabilité)
Déficit de partage et de documentation des connaissances endogènes
Manque de synergie entre les différents acteurs, dans les interventions en matière de GDT
Retard dans l’adoption du CNIS/GDT par les autorités
Orienter les solutions vers les véritables causes de dégradation
Promouvoir l’approche programmatique dans la mise en œuvre des solutions
Mettre en œuvre de mesures préventives à travers une politique d’information et de sensibilisation
Actualiser les études pédologiques (cartographie des sols, estimation de l’ampleur de la dégradation …)
Renforcer les capacités techniques et institutionnelles des producteurs en GDT
Capitaliser, valoriser et promouvoir les savoirs locaux
GESTION DURABLE DES TERRES
ACQUIS, CONTRAINTES ET PISTES
GESTION DURABLE DES TERRES
• Actualiser et approfondir les connaissances sur les sols
• Faire la situation de la dégradation des terres (processus, ampleurs, stratégie à mettre en œuvre…)
• Sécuriser le foncier
• Généraliser les Plans d’Aménagement et d’Occupation des Sols (PAOS)/Réaliser un cadastre rural
• Mettre en œuvre des programmes de sensibilisation et d’information sur les dangers d’une exploitation irrationnelle des ressources en sols
• Renforcer les capacités de l’ensemble des acteurs dans les différentes techniques de lutte contre la dégradation des terres et d’adaptation aux changements climatiques
• Capitaliser et la diffuser à grande échelle les expériences réussies de GDT
• Inciter les décideurs à une meilleure pris en compte des sols dans les politiques, stratégies et programmes de développement
• Faire un plaidoyer pour l’adoption et l’opérationnalisation du CNIS/GDT
PRIORITES
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