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I.Jmili I.Jmili xDSL
Digital Subscriber Line - Ligne numérique d’abonné
Nouri Anis 2013/2014 Réseaux étendus
Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique
Faculté des Sciences dz Bizerte
Département de l’Informatique
Table des matières
I. INTRODUCTION ......................................................................................................................................................... 1
II. PROBLEMES ............................................................................................................................................................... 1
II.1. LA DIAPHONIE (CROSSTALK) ....................................................................................................................................... 2 II.2. DISSIPATION D’ENERGIE ............................................................................................................................................. 3 II.3. LA PUPINISATION ...................................................................................................................................................... 3
III. LES TECHNOLOGIES DSL .......................................................................................................................................... 4
III.1. HISTORIQUE......................................................................................................................................................... 4 III.2. PRESENTATION..................................................................................................................................................... 4 III.3. PRINCIPES ............................................................................................................................................................ 5 III.4. LES TECHNOLOGIES SYMETRIQUES ......................................................................................................................... 6
III.4.1. HDSL / SDSL ................................................................................................................................................ 6 III.5. LES TECHNOLOGIES ASYMETRIQUES ....................................................................................................................... 7
III.5.1. ADSL............................................................................................................................................................. 8 III.5.2. RADSL .......................................................................................................................................................... 8 III.5.3. IDSL .............................................................................................................................................................. 9 III.5.4. VDSL ............................................................................................................................................................. 9
III.6. RECAPULATIF ..................................................................................................................................................... 10 III.6.1. La technologie DSL et ses variantes. .................................................................................................... 10 III.6.2. Les applications des technologies xDSL. .............................................................................................. 11 III.6.3. Exemple d’une connexion xDSL ............................................................................................................. 11
IV. CLONCLUSION ...............................................................................................ERROR! BOOKMARK NOT DEFINED.
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XDSL NOURI ANIS
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I. Introduction
Depuis l’avènement des technologies xDSL (Digital Subscriber Line), la paire torsadée en
cuivre a retrouvé un intérêt grandissant parmi les grandes entreprises de télécommunication.
Les différentes technologies xDSL ont une caractéristique commune, elles permettent de
faire passer des flux importants de données sur de simples lignes téléphoniques torsadées.
Une présentation exhaustive des technologies xDSL sera présentée, en insistant sur l’aspect
technique et en les comparants avec les différentes autres solutions similaires mises en œuvre.
Des exemples d’applications vont démontrer l’intérêt réel de la part des industriels. Les
technologies xDSL permettent des débits de l’ordre de plusieurs mégabits sans bouleverser
l’infrastructure existante. La transmission xDSL ne nécessite que de simples paires de cuivre
omniprésentes dans les réseaux de distribution des opérateurs. Ces technologies utilisent les
structures existantes, permettant de transférer les données entre l’utilisateur et le réseau, sans
nécessité un investissement astronomique de la part des opérateurs de télécommunication.
II. Problèmes
La première difficulté rencontrée fut les derniers Km de transmission. Il a tout d’abord été
envisagé de déployer de la fibre optique jusque chez l’abonné. L’investissement s’est
cependant révélé trop coûteux et la rentabilité hypothétique. Pour contrer les technologies
concurrentes (Câble, Numéris, Lignes spécialisées, Modems X2/K56, MMDS, Satellite et
Câbles électriques), il fallait donc trouver une autre solution pour proposer des services
assurant du haut débit à moindre coût.
Pour cela, une seule solution : doper le réseau téléphonique existant. C’est le but des
technologies xDSL. Elles seront utilisées dans la dernière partie du réseau téléphonique : la
boucle locale (partie du réseau reliant la prise téléphonique d’un abonné au central de
commutation le plus proche).
La boucle locale fait transiter les signaux analogiques pour être compatible avec l'immense
majorité des postes téléphoniques. Ceux-ci utilisent les signaux électriques analogiques dans
la bande audible 300 - 3400 Hz.
On touche ici le point clé des technologies xDSL. Elles permettent d'employer des moyens
d'accès universel (plus de 700 millions de lignes sont installées dans le monde) tout en
s'appuyant sur les méthodes de traitement du signal numérique.
L'idée de base de ces technologies est de repousser la barrière théorique des 300-3400 Hz de
bande passante qu’utilisent les modems analogiques actuels 56K Mais ce n’est pas si simple
car la dissipation d'énergie, la diaphonie et la pupinisation posent problème.
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II.1. La diaphonie (crosstalk)
C’est l’influence non désirée entre signaux utiles, de mêmes caractéristiques, transmis sur
des conducteurs voisins. Elle se traduit par interférence des rayonnements
électromagnétiques.
En téléphonie, plusieurs paires torsadées de cuivre sont regroupées dans un même câble
surtout du côté des centraux opérateurs où la concentration de câbles est très forte.
L’utilisation de signaux hautes fréquences va donc limiter le débit à cause des perturbations.
Il existe deux types de diaphonie : la paradiaphonie et la télédiaphonie (si Full-Duplex). La
paradiaphonie est l’influence, au sein d’un même Emetteur-récepteur, du signal émis sur le
signal reçu. La télédiaphonie est l’influence d’un signal émis sur un autre signal émis, d’un
Emetteur-récepteur à un autre. Elle est due généralement à une mauvaise adaptation de
l’impédance d’une ligne (notamment aux points de raccordement de câbles ou aux points de
jonction).
Une bonne qualité de câble peut limiter la diaphonie. Nous verrons plus loin qu’en
employant une fréquence d’émission et de réception différente, on peut également réduire
cette perturbation.
C'est pourquoi certains systèmes DSL utilisent des spectres de fréquence différents pour les
signaux d'émission et de réception FDM (Frequency Division Multiplexing), avec cependant
l'inconvénient d'occuper une large bande de fréquences, comparée aux systèmes CAP
(Carrierless Amplitude and Phase modulation) à annulation d'écho par exemple, utilisés en
HDSL (High bit rate DSL).
Spectres de fréquence FDM et CAP.
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II.2. Dissipation d’énergie
Un courant électrique passant au travers d'un conducteur dissipe une partie de son énergie
sous forme de chaleur (pertes par effet Joule). Ces pertes augmentent avec la résistance du
câble. Celle-ci est fonction de la longueur du câble, de sa section et de sa conductivité
électrique :
Résistance (ligne) = téconductivi
1 x
tion
longueur
sec
Les technologies xDSL font passer des signaux haute fréquence, ce qui augmente la
résistance du câble et atténue donc le signal.
Ce problème limite donc la longueur des boucles locales. Pour limiter cette atténuation, il
suffit d’utiliser des câbles moins sensibles, de diamètre plus gros, ce qui augmente donc les
frais d’implantation.
II.3. La Pupinisation
Afin d'éviter les parasites haute fréquence, les opérateurs téléphoniques ont disposé à
différents endroits de leur réseau des bobines d'auto-induction. Or, les technologies xDSL
laissent la bande des 300-3400 Hz libre et émettent sur des HF.
Le troisième problème interdit donc l’usage des technologies xDSL sur une boucle locale
équipée de bobine de pupinisation, qui éliminerait le signal en HF.
Notons ici la relativité du terme haut débit. Dans cet exposé, il s’agira de comparer ces
nouvelles performances aux vitesses actuelles (quelques centaines de kbits/s). Ces mêmes
débits dans un autre contexte (routeurs Gigabits) pourront paraître bien maigres…
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III. Les technologies DSL
III.1. Historique
Le DSL est une technique relativement ancienne. Cette technologie a en effet été conçue et
pensée il y a une vingtaine d'années par les laboratoires BellCore, qui ont développé le
premier réseau DSL. L'intérêt porté à cette technologie est revenu au goût du jour en 1997
environ, pour deux raisons :
Tout d'abord, le déploiement massif de la fibre optique, jusque chez l'abonné, envisagé
au début des années 1990 s'est révélé un investissement trop onéreux, à la rentabilité
hypothétique. Il fallait donc trouver une autre solution pour proposer des services
assurant de hauts débits à moindre coût ;
Ensuite, la réforme, en septembre 1996, des télécoms américaines mettait un terme
aux monopoles en matière de téléphonie locale, ouvrant ainsi la compétition entre
compagnies régionales, câblo-opérateurs, opérateurs longue distance, ISP , etc. Les
téléphonistes furent alors confrontés à la montée en puissance des solutions de type câble.
Pour les contrer, une seule solution : doper le réseau téléphonique existant.
III.2. Présentation
Le sigle xDSL regroupe plusieurs variantes de techniques de transmissions hauts débits,
utilisant la ligne téléphonique. Une paire de cuivre offre une bande passante de 1Mhz, or
seulement 4khz sont utilisés pour la transmission de la voix. Les technologies xDSL
exploitent cette bande passante supplémentaire pour créer ainsi deux voies de
communications. Les versions des technologies xDSL diffèrent par le nombre de paires
téléphoniques utilisés (1 ou 2), le choix des fréquences porteuses et le type de modulation
utilisée. La technologie ADSL met en place un débit dissymétrique, plus important sur la voie
descendante (VD) que sur la voie Montante (VM). Cette dissymétrie est adaptée aux
exigences de l'accès à Internet.
Les technologies xDSL reposent sur le concept de « super modems ». Ce sont des boîtiers,
où sont couplés des modulateurs-démodulateurs à très hautes performances, placés aux
extrémités d’une ligne en paires torsadés pour réaliser une ligne d’abonné numérique.
L'xDSL regroupe tout ce qui permet de faire passer des flots de données à grande vitesse sur
de simples lignes téléphoniques torsadées.
Il en existe différentes variantes :
HDSL : High bit rate DSL
SDSL : Symetric DSL
ADSL : Asymmetric DSL
RADSL : Rate adaptative DSL
VDSL : Very high DSL
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Les différences essentielles entre ces technologies sont affaires de :
vitesse de transmission
distance maximale de transmission
variation de débit entre le flux montant (utilisateur/réseau) et flux descendant
(réseau/utilisateur)
Les technologies xDSL sont divisées en deux grandes familles, celles utilisant une
transmission symétrique et celle utilisant une asymétrique.
III.3. Principes
Le principe des technologies DSL est de réaliser une transmission haut débit en utilisant le
réseau téléphonique existant. Ce réseau est constitué de paires de cuivre torsadées ; médium
qui supporte une bande passante pouvant aller jusqu’à 1 Mhz.
Or, l’utilisation du réseau téléphonique ne concerne qu’une bande passante de 4000 Hz,
initialement prévue pour transmettre de la voix mais que nous utilisons également
actuellement pour essayer de transmettre des données. C’est justement cette portion de circuit
qui ralentit le débit des connexions pour un internaute moyen, avec des vitesses de
communication de quelques dizaines de kbits/s.
Mais attention, améliorer uniquement la bande passante du médium de la boucle locale n’est
pas suffisant pour augmenter le débit. Faut-il encore faire évoluer les équipements de
communications rattachés à ces lignes.
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En effet, la bande passante étant plus large et les fréquences plus hautes, les modulateurs et
démodulateurs doivent être adaptés au signal, aux nouveaux codages et au multiplexage pour
fournir de très bonnes performances.
En jouant sur la combinaison de ces deux éléments, les débits supportés par les paires de
cuivre s’échelonnent entre 1,5 et 50 Mbits/s.
Les technologies DSL diffèrent sur les points suivants :
le nombre de paires de cuivre utilisées ;
la modulation de fréquence employée ;
le choix des fréquences porteuses ;
la symétrie des fronts montant et descendant ;
la distance entre l’abonné et le central téléphonique ;
le nombre de canaux.
Nous allons maintenant détailler ces technologies, voir dans quelles conditio ns elles sont
utilisées, le type de codage employé, les débits obtenus.
III.4. Les technologies symétriques
Dans le contexte du DSL, nous dirons qu’une technique est symétrique quand les capacités
des canaux montants et descendants seront égales (en terme de débit). En fait, on ne fait pas
de distinction entre les deux.
Ce principe technologique a été adopté car aucune contrainte particulière n’était posée
III.4.1. HDSL / SDSL
La première technique, au début des années 90, a consisté à diviser le tronc numérique du
réseau, T1 aux Etats-Unis, E1 en Europe, sur plusieurs paires de fils. Ceci a été rendu possible
grâce à la théorie du signal qui permet d'augmenter le nombre de bits par symbole transmis.
On arriva à 1168 kbits/s, tout en respectant la longueur de 5 km pour la boucle locale, sans
adjonction de répéteurs. Cette méthode fut nommée HDSL, pour High bit rate DSL, c'est à
dire DSL à haut débit.
L'extension du principe de transmission à base de codage 2B1Q (2 Binary 1 Quaternary
codage à 4 états) ne fut pas la seule méthode employée pour faire mieux que les technologies
traditionnelles AMI (Alternate Mark Inversion, codage bipolaire), utilisées pour T1, et HDB3
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(High Density Bipolar 3, codage bipolaire à degré 3) pour E1. Paradyne alors filiale de
AT&T, développa CAP, dérivée des techniques modernes appliquées aux modems
analogiques. CAP (Carrierless Amplitude and Phase modulation) permet de coder jusqu'à 9
bits par symbole, ce qui lui valut l'agrément des organisations de normalisation, l'ANSI
(American National Standards Institute) américaine et l'ETSI (European Telecomminication
Standards Institute) européenne.
Lorsque la longueur de la boucle locale l'autorise, soit environ 3 km, les systèmes HDSL à
deux paires de fils peuvent être remplacés par des systèmes à une paire, ou SDSL (Single-
pair, ou Symetric DSL).
HDSL (High bit rate DSL)
Il s’agit donc d’une technique de transmission full duplex. Elle utilise 2 ou 3 paires de
cuivre. Elle fournit les équivalents de l’accès primaire RNIS de type T1 ou E1 (soit 1,544
Mbits/s avec un découpage du tronc numérique du réseau).
SDSL (Single DSL)
Même principe que le HDSL sauf que la transmission ne se fait plus que sur une seule paire
torsadée. Le débit tombe alors à 768 kbits/s avec une longueur de boucle réduite à 3,6 Km.
Notons que SDSL supporte les transmissions symétriques sur E1 et T1.
III.5. Les technologies asymétriques
Ces techniques sont basées sur une différence de la capacité des canaux ascendant et
descendant (en terme de débit), généralement favorable pour le premier. Ces canaux sont
simplex.
En effet, c’est par l’expérience que l'on s'est aperçu qu'il était possible de transmettre
d’avantage des données depuis le central du réseau public vers l'utilisateur. Plus on se
rapproche du central, plus la concentration des câbles est importante. Ces derniers génèrent
donc plus de diaphonie à proximité du commutateur. Les signaux envoyés par l’abonné
s’affaiblissent au cours du trajet, arrivent plus atténués et sont donc plus sensibles au bruit
causé par ces perturbations électromagnétiques.
Pour éviter ce désagrément, il vaut mieux transmettre en basse fréquence (ou sur une bande
de fréquence moins large) les données issues de l'utilisateur d’où la réduction du débit vers le
central.
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III.5.1. ADSL
L’Asymmetric Digital Subscriber Line (ADSL) est une technique de communication
numérique de la famille xDSL. Elle permet d'utiliser une ligne téléphonique, une ligne
spécialisée, ou encore une ligne RNIS (en anglais ISDN, soit Integrated Services Digital
Network), pour transmettre et recevoir des données numériques de manière indépendante du
service téléphonique conventionnel. À ce titre, cette méthode de communication diffère de
celle utilisée lors de l'exploitation de modems dits « analogiques », dont les signaux sont
échangés dans le cadre d'une communication téléphonique. La technologie ADSL est
massivement mise en œuvre par les fournisseurs d'accès à Internet pour le support des accès
dits « haut-débit ».
Le sigle anglais ADSL signifie Asymmetric Digital Subscriber Line, qui se traduit
fonctionnellement par « [liaison] numérique [à débit] asymétrique [sur] ligne d'abonné »1. La
terminologie française officielle recommande l'expression « liaison numérique asymétrique
»2, mais le sigle « ADSL » reste le plus largement utilisé dans le langage courant.
Comme son nom l'indique, la technologie ADSL fournit un débit asymétrique. Le flux de
données est plus important dans un sens de transmission que dans l'autre. Contrairement à la
technologie SDSL pour laquelle le débit est symétrique, donc équivalent en émission et en
réception, le débit de données montant d'une communication ADSL (upload) est plus faible
que le débit descendant (download), dans un rapport qui varie généralement entre 5 et 20.
III.5.2. RADSL
Avec RADSL (Rate Adaptative DSL), la vitesse de la transmission entre deux modems est
fixée de manière automatique et dynamique, selon la qualité de la ligne télécoms.
Aussi longtemps qu'on est resté au transfert de données vidéo, il fut hors de question de faire
varier le débit. Dans ce cas, le traitement synchrone est la règle. Mais de nouvelles
applications sont apparues pour faire oublier l'échec du VDT. Les architectures client/serveur,
l'accès aux réseaux à distance et l'Internet ont ouvert de nouveaux horizons aux applications
de DSL. Celles-ci ont deux avantages : la synchronisation n'y est plus nécessaire et, de même
que pour les modems 56K, l'architecture asymétrique devient évidente (par exemple,
beaucoup plus d'informations circulent dans le sens serveur/client que dans celui du client
vers le serveur).
Ainsi on a pu définir une technologie qui adapte la vitesse de transmission aux conditions
locales et l'optimiser selon des paramètres spécifiques. Les experts en télécommunications
l'ont appelée RADSL (Rate Adaptative DSL) soit "boucle locale numérique à débit variable".
RaDSL est une technique très intéressante. Elle permet de simplifier l’installation d’un
nouveau service, d’auto-configurer l’équipement de raccordement en fonction des conditions
de transmission, mais aussi de donner aux fournisseurs de services l’option de configurer
leurs systèmes à des vitesses fixes, pour proposer à leurs clients des coûts adaptés à leurs
besoins. Le même système peut être décliné sous plusieurs formes, ce qui simplifie la gestion
et la maintenance des lignes de produits.
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RaDSL permettrait des débits ascendants de 128 kbits/s à 1 Mbits/s et des débits descendant
de 600 kbits/s à 7 Mbits/s, pour une longueur maximale de boucle locale de 5,5 Km (comme
l'ADSL).
RaDSL est en cours de normalisation par l'ANSI. L'organisme considère les technologies
QAM, CAP et DMT comme modulations RADSL.
III.5.3. IDSL
Il s’agit de la technologie DSL passant sur de l’ISDN (RNIS en France). On utilise des
adaptateurs de terminaux RNIS à chaque extrémité de la boucle. Cela ne va pas bien plus vite
(144 kbits/s au lieu de 128), mais permet d'avoir des connexions permanentes et une autre
tarification (par exemple forfaitaire, au lieu d'être calculée selon la durée).
III.5.4. VDSL
Le VDSL est une technique réseau, qui peut être utilisée au sein d'un réseau domestique ou
dans un immeuble.
Cette technique permet d'établir des connexions réseau à haut débit sans déployer de câblage
dédié : il suffit d'utiliser des installations téléphoniques existantes, il faut utiliser un boîtier
répartiteur à la racine du réseau téléphonique, et un boîtier client (modem VDSL) au niveau
de chaque prise de téléphone, lui adjoignant ainsi une prise RJ45.
Pour une utilisation personnelle (pavillon, appartement), il est possible d'utiliser le VDSL
pour raccorder deux points distants, soit si la distance excède les 100 m maxi des réseaux
Ethernet, soit si l'installation téléphonique est existante, mais que le déploiement de câbles
Ethernet pose un problème de coût ou de faisabilité. On appelle cela un pont VDSL.
Pour atteindre les débits maximaux, l'utilisateur devra se trouver à moins de 300 m du
DSLAM. Et dès 1 km de distance, il devient plus intéressant d'utiliser une autre technique
comme l'ADSL 2+. Pour utiliser le VDSL, on devra donc effectuer du FTTN (Fiber To The
Neighborhood), c’est-à-dire amené de la fibre optique jusqu'à chaque quartier, où seraient
implantés des DSLAM. En France, cela se traduirait par la pose de DSLAM dans les sous-
répartiteurs, ce qui engendrerait de nombreux coûts d'implantation. Une alternative
intéressante et plus pérenne consisterait à implanter de la fibre jusqu'à l'usager : FTTH (Fiber
To The Home).
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III.6. Récapulatif
III.6.1. La technologie DSL et ses variantes.
Technologie Signification Mode de
Transmission
Débit opérateur
vers utilisateur
Débit utilisateur
vers opérateur
Distance
maximale
HDSL High-data-rate
DSL
Symétrique
(2B1Q/CAP) 1,544 Mbits/s 1,544 Mbits/s 3,6 km
SDSL Single- line DSL Symétrique
(2B1Q/CAP) 768 kbits/s 768 kbits/s 3,6 km
ADSL Asymetric DSL Asymétrique
(DMT)
1,544 Mbits/s à
9 Mbits/s
16 kbits/s à 640
kbits/s
5,4 km (à
1,5 Mbits/s)
RADSL Rate-Adaptative
DSL
Asymétrique
(CAP)
600 kbits/s à 7
Mbits/s
128 kbits/s à 1
Mbits/s
5,4 km (à
1,5 Mbits/s)
DSL Digital
Subscriber Line
Symétrique
(CAP/DMT...) 160 kbits/s 160 kbits/s 5,4 km
IDSL ISDN over DSL Symétrique
(2B1Q) 128 kbits/s 128 kbits/s 3,6 km
VDSL Very-high-data-
Rate DSL
Asymétrique
(CAP/DMT...)
13 Mbits/s à 53
Mbits/s
1,544 Mbits/s à
2,3 Mbits/s
1,5 km (à 13
Mbits/s)
Les limites de distances fluctuent en fonction du diamètre des paires de cuivres utilisées. Il
est toujours possible d’augmenter la distance de transmission, mais en acceptant une
diminution de la bande passante. En effet, les plus hautes fréquences sont atténuées à mesure
que la longueur du support augmente. Ainsi, il est possible de transmettre en ADSL jusqu’à
5400 mètres, mais à 1544 Kbits/s pour le flux descendant ce tableau permet de se faire une
idée quant aux raisons du grand succès chez les particuliers de l’ADSL par rapport aux autres
technologies xDSL. En effet, le mode de transmission asymétrique est mieux adapté à
l’utilisation domestique comme le téléchargement et les services multiméd ia, gros
consommateurs de bande passante, alors que les informations envoyées par le particulier sont,
en comparaisons assez modestes en taille. Pour une distance à débit maximum relativement
raisonnable en comparaison de la concurrence, les débits sont plus favorables qu’avec les
autres technologies. VDSL, par exemple promet des débits très importants, mais ne
permettrait pas une bonne diffusion en raison de la faible distance offerte par cette
technologie.
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III.6.2. Les applications des technologies xDSL.
Technologie Applications
HDSL/SDSL
Services d'interconnexion de PABX, de stations GSM, de routeurs, de
serveurs Internet ; services d'agrégation de trafic (accès locaux...) ;
réseaux privés de données.
Ces deux technologies, globalement, fournissent des services
d’interconnexion de PABX, de station GSM, de routeurs, d’agrégation
de trafic…
ADSL/RADSL
Ces technologies permettent des services audiovisuels interact ifs fournissant plusieurs canaux TV. Elles fournissent un accès aux services Internet (serveurs Web) et aux réseaux publics. L’ADSL permet
également l’interconnexion de réseaux locaux. Enfin, on peut l’envisager pour le questionnement de bases de données distantes importantes.
III.6.3. Exemple d’une connexion xDSL
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IV. Conclusion
Les technologies xDSL répondent parfaitement aux besoins des utilisateurs. Comme on a pu
le voir, elles proposent d’importants débits tant pour le flux montant que pour le flux
descendant ce qui autorise tout genre d’utilisation requérant un fort débit comme le
multimédia par exemple avec l’ADSL et le VDSL, ces technologies permettent même l’usage
du téléphone pendant l’utilisation de la connexion à Internet. De plus, les données étant
transférées sous forme numérique, les technologies xDSL assurent une grande qualité et
diversité de services. En outre, ces technologies reposant sur les structures existantes, les
lignes téléphoniques, elles permettent un accès aux réseaux pour un coût faible.
Ces quatre points (forts débits, conservation du canal téléphonique, qualité des
transmissions, faible coût) vont dans l’intérêt de l’utilisateur. xDSL désengorge le réseau
Internet et permet à ses usagers d’accéder enfin, de manière réaliste, à de véritables services
multimédias et autres. De multiples services, de nouvelles applications sont désormais
accessibles aux usagers (avant l’utilisation des technologies xDSL, ils étaient souvent
difficilement concevables) :
La vidéo à la demande (VOD) permet d’accéder à tout programme vidéo qui vous
intéresse et ceci à n’importe quel moment.
Les technologies xDSL permettent de jouer en réseau, les jeux étant accessibles depuis
un serveur.
La vidéo conférence avec une grande qualité d’images, améliore les communications.
xDSL permet le vrai télétravail. L’employé travaille de chez lui, sur un réseau LAN
virtuel avec d’autres télétravailleurs et ceci avec tous les avantages d’un réseau local :
accès à un serveur d’applications, partage de fichiers. De plus, xDSL permet
d’interconnecter des réseaux LAN entre eux. Des universités, des laboratoires peuvent
ainsi relier leurs réseaux LAN locaux entre eux de manière transparente.
Même si la technologie xDSL est souvent une bonne solution à un tarif très intéressant, elle
n’offre malheureusement pas toujours une liaison d’une qualité irréprochable. En effet, une
ligne en xDSL est par définition constituée d’une ou deux paires de fils de cuivre; elle est
donc influencée par des éléments externes et par la longueur et la résistance ohmique de la
liaison considérée. Sa qualité peut varier dans le temps et enfin, la bande passante proposée
est particulièrement contrainte par la distance.
Malgré cette limitation, on s’attend dans les années à venir à un impact significatif des
technologies xDSL, intrinsèquement adaptées aux besoins en communication multimédia
employant une large bande passante : accès à Internet à haute vitesse, services on line, vidéo
sur demande, distribution de signaux vidéo, jeux interactifs.
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