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« Que les spectateurs soient contents » - 23/11/2015

Huy -

«Que les spectateurs soient contents»: c’est le butde Jean-Pierre Castaldi, qui les accueille et passe dutemps avec eux.

Vous jouez à Huy depuis jeudi. Comment ça sepasse?

L’ambiance est bonne! On souffre un petit peu desproblèmes actuels. On a d’ailleurs quelquespersonnes qui ont décommandé. Mais samedi soir,par exemple, on avait un très bon public,chaleureux, très présent et à l’écoute. Ils sontrepartis enchantés et ravis.

Vous sentez donc tout de même la crainte desgens suite aux attentats de Paris?

Nos partenaires se sont effectivement demandé si ondevait jouer. Et samedi soir, c’est vrai qu’il n’yavait personne dans les rues. Maintenant, qu’on jouedevant 80 personnes ou 30 personnes, le principe est toujours le même. Ça ne change rien auspectacle. L’important, c’est que les spectateurs soient contents.

D’ailleurs, vous passez du temps avec les spectateurs, dans la salle…

Oui, je les accueille. D’autant plus qu’on s’est rendu compte sur les premières représentationsque les gens n’avaient pas compris que j’étais physiquement là. Les gens pensaient que jeprésentais ou qu’on me voyait simplement dans des films. Et depuis, les réservations ontprogressé car les spectateurs se rendent compte que je suis bien dans le spectacle. Enfin, je nevais pas dire qu’ils viennent pour moi… Mais les gens avaient l’impression qu’ils allaient allerau cinéma. Alors que ce n’est pas du tout la même chose.

Résumer le cinéma en deux heures, finalement, ce n’est pas trop difficile?

On explique le cinéma mais jusqu’aux années 60. Car après les années 60, les gens ont vu lesfilms donc, on n’a pas besoin de leur en parler. Le but est de leur parler de ce qui s’est passéavant. Et surtout de leur montrer réellement qu’on n’a fait que reproduire tout ce qui a été faitdans les années 20/30 jusqu’à la guerre. On reproduit les mêmes histoires parfois en mieux ou enaméliorant la technique. Ça dure deux heures mais les spectateurs ne s’ennuient pas. Certains medisent d’ailleurs qu’ils ont envie de revoir certains films.

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Julie DE PAUW (L'Avenir)