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Intervention lors d'un événement MPI France Suisse, organisé par Green Événements, autour des tendances RSE du marché Events & Meetings français.
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Le marché françaisEvents & Meetings
et la RSE
ÉCOLO, MAIS PAS TROP !
Lionel Malard• 1 an comme consultant Tourisme/Loisirs
• 7 ans de journalisme
• 6 ans comme dirigeant de L’Événementiel(2 M€ de CA, 15 personnes)
• depuis 2006, consultant, fondateur d’Arthémuse
Arthémuse• cabinet de conseil en management, stratégie opérationnelle
et pilotage de projet (business développement)
• au service des acteurs Events & Meetings opérateurs : agences, prestataires, lieux, destinations, fabricants…
entreprises : directions des achats
organisateurs d’événements grands publics
Les références…
Le constatLe « meeting » ou l’« event »
• est consommateur d’énergie
• a un coût social et environnemental
• dans un système de multi-sous-traitance, peu transparent
prise de conscience de la filière
recherche de réduction des impacts
L’étude MPI The Value of CSR in the Meeting Industryle confirme
« feel » « expect » « willbuy » « willpay »
100% dans le ressenti, dans la réflexion, dans la projection
0% dans l’action
Le constat, les opérateurs en FrancePeu de statistiques, mais sont labellisés/certifiés :
• 7% des hôtels de Paris, 25% à Nantes contre 60% à Copenhague
• 4 agences sur les 600 françaises, pas de leaders
• Palais des congrès/Grands lieux événementiels
/Gestionnaires multi-sites mieux lotis
• quelques prestataires
En retard
Pourquoi ?• la crise…
• les coûts : +30 à 40% pour des investissements éco-responsables
• le nombre d’auto-labels, labels, certifications…
• la demande, faible
Le constat, en conclusionLa RSE, pour les opérateurs =
• un discours, une posture
• une démarche de progrès
• un argument d’image
Mais la RSE n’est absolument pas
• un élément de la stratégie globale
• un levier de développement
l’enjeu : accepter d’être « sanctionné » par les autres!
prouver que la RSE est un levier croissance des profits !
Le constat, la demandeUne étude personnelle (≠ enquête) oct. 2011-avril 2012
157compétitions/appels d’offres (50% publics, 50% privés)
• 13(8,3%) intégraient des questions sur le DD
• 5 (3,2%) vrais dossiers DD et RSE
• 0 critère de choix, pas d’exigence de labellisation/certification
pas de demande
Intéressant :
Les 5 dossiers DD et RSE parmi
• les 10 plus gros budgets en jeu
• les 25 contrats les plus longs en durée
=> plus c’est stratégique, plus la RSE est considérée
Les enjeux • les changements de comportement : individu/organisation
• la généralisation de la connaissance : veille, formation, information…
• avec l’ISO 20121, une vraie certification dédiée au marché
• la demande arrive…
• gros budgets, contrat longue durée, international : une nécessité
Les freins• la crise : repli sur les fondamentaux
• l’accélération de la production
• la saisonnalité
En conclusion• On cherche la « caution écolo »,
à la limite du greenwashing aujourd’hui
ÉCOLO, MAIS PAS TROP !