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Somme des billets publiés sur mon blog de Février 2010 à Mai 2010 Temps et espace Ce document n’inclut pas les images, les sons et les vidéos. Les liens hypertextes permettent de le consulter. 07 Février 2010 – Classe virtuelle analyse d’usage #1 http://moiraudjp.wordpress.com/ 2010/02/07/classe-virtuelle-2/ Premier test en grandeur réelle de la classe virtuelle avec mes étudiants. - L’élaboration du scénario que je souhaite intituler module d’apprentissage par classe virtuellecommence à prendre forme, il est le résultat d’une phase assez longue de préparation. Décrivons les premières étapes : Les acteurs Informer les étudiants. Une phase préparatoire d’explication des enjeux a été nécessaire. Il a fallu contextualiser ce travail en établissant les liens de causalité entre l’existence d’un espace numérique et les enjeux de formation de l’économie et gestion Vs design. L’objectif affiché est de favoriser le rencontrer entre des professionnels du secteur mode, textile et environnement et les étudiants en cours de formation. Je souhaite que s’instaure un espace de réflexion , d’analyse sur les enjeux croisés du design et du monde de l’entreprise. Dans le monde réel je bute depuis des années sur l’obstacle temps et espace, le monde virtuel est une réponse partielle à mes questionnements pédagogiques. Chaque classe (Design de mode, créateur concepteur textile, matériaux souples) ont été informés des enjeux de cette construction. Contacter les intervenants. Il m’a fallu contacter les potentiels intervenants et leur expliquer le sens de ma démarche, tant sur le point théorique que technique. C’est donc un temps de travail masqué relativement long. Pour l’instant il est organisé sur la base de mon réseau personnel et du volontariat des intervenants. Il pose à terme la question de la rémunération, quelle est la position réglementaire sur la rémunération du temps de travail numérique dans un système qui est fondé essentiellement sur un présentiel synchrone ? Les outils. J’ai opté pour la plateforme nommée Assemblive développée par aworldforus. Ce choix est le fruit d’une analyse comparée avec le monde virtuel second life . SL -Depuis deux ans je visite ce monde mais sans y trouver des réponses adaptées à mes besoins de professeur exerçant dans les sections post bac du secondaire (BTS, DMA, DSAA). Second Life est, en l’état de mes besoins, trop vaste, trop compliqué et je n’ai pas les connaissances et/ou les infrastructures de programmation suffisantes pour construire un espace ad hoc. J’ai le sentiment que le temps de formation de mes étudiants serait trop long et que la lourdeur du soft à télécharger serait un obstacle technique potentiel.

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Somme des billets publiés sur mon blog de Février 2010 à Mai 2010

Temps et espace

Ce document n’inclut pas les images, les sons et les vidéos. Les liens hypertextes permettent de le consulter.

07 Février 2010 – Classe virtuelle analyse d’usage #1 http://moiraudjp.wordpress.com/2010/02/07/classe-virtuelle-2/

Premier test en grandeur réelle de la classe virtuelle avec mes étudiants.

- L’élaboration du scénario que je souhaite intituler  “module d’apprentissage par classe virtuelle” commence à prendre forme, il est le résultat d’une phase assez longue de préparation. Décrivons les premières étapes :

• Les acteurs◊ Informer  les étudiants. Une phase préparatoire d’explication des enjeux a été nécessaire. Il a fallu contextualiser ce travail en établissant les liens de causalité entre l’existence d’un espace numérique et les enjeux de formation de l’économie et gestion Vs design. L’objectif affiché est de favoriser le rencontrer entre des professionnels du secteur mode, textile et environnement et les étudiants en cours de formation. Je souhaite que s’instaure un espace de réflexion , d’analyse sur les enjeux croisés du design et du monde de l’entreprise. Dans le monde réel je bute depuis des années sur l’obstacle temps et espace, le monde virtuel est une réponse partielle à mes questionnements pédagogiques. Chaque classe (Design de mode, créateur concepteur textile, matériaux souples) ont été informés des enjeux de cette construction.

◊ Contacter les intervenants. Il m’a fallu contacter les potentiels intervenants et leur expliquer le sens de ma démarche, tant sur le point théorique que technique. C’est donc un temps de travail masqué relativement long. Pour l’instant il est organisé sur la base de mon réseau personnel et du volontariat des intervenants. Il pose à terme la question de la rémunération, quelle est la position réglementaire sur la rémunération du temps de travail numérique dans un système qui est fondé essentiellement sur un présentiel synchrone ?

• Les outils. J’ai opté pour la plateforme nommée Assemblive développée par aworldforus. Ce choix est le fruit d’une analyse comparée avec le monde virtuel second life.

◊ SL -Depuis deux ans je visite ce monde mais sans y trouver des réponses adaptées à mes besoins de professeur exerçant dans les sections post bac du secondaire (BTS, DMA, DSAA). Second Life est, en l’état de mes besoins, trop vaste, trop compliqué et je n’ai pas les connaissances et/ou les infrastructures de programmation suffisantes pour construire un espace ad hoc. J’ai le sentiment que le temps de formation de mes étudiants serait trop long et que la lourdeur du soft à télécharger serait un obstacle technique potentiel.

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◊ Assemblive - Le choix de cette solution est motivé par les intentions suivantes.

♦ Un environnement dans lequel on navigue simplement sans recours à un “soft” lourd. Les

acteurs du processus arrivent directement sur le lieu de travail, il n’est nul besoin de “chercher son lieu de réunion”. Cet environnement est chargé de signifiant pour des étudiants de la génération y ou digitals natives. Il évoque les ©sims avec lesquels ils ont joué plus jeunes. Les compétences basses (Jean-François Cerisier – Université de Poitiers) manipulatoires ont été acquises de façon informelle pendant leur adolescence.

♦ Des avatars qui permettent d’exprimer un gestuelle et des sentiments dans des espaces bien

identifiés. C’est un avantage notoire par rapport à la visio conférence ou l’on ne travaille qu’avec un homme ou une femme tronc sans avoir la possibilité de percevoir les évènements au-delà du cadrage caméra. Il me semble que les étudiants sont véritablement immergés dans cet espace, ils peuvent percevoir les interactions dans une conception 3D, exprimer des sentiments, des attitudes via leur avatar (se saluer, applaudir, lever la main etc)

♦ Des espaces identifiés (amphithéâtre, salle de réunion, espace de détente) dans lesquels il est

possible d’exercer des travaux spécifiques différenciés. Ces espaces simulent le réel, pour autant on ne se situe pas dans une posture d’effet diligence.

♦ Des moyens d’interaction multiples – La voix, le texte, la vidéo, présentation de supports

numériques. La communication est orientée vers la réticularité. Les possibilités d’interactions ne sont pas seulement descendantes et unilatérales mais bien réticulaires (Prof / étudiants – étudiants/étudiants – dialogue public, dialogue privé, dialogue public et privé)

◊ Invariants pédagogiques entre SL et Assemblive

Dans les deux mondes on peut isoler des invariants.

♦ Le design des environnements, je parle sous couvert des jugements de mes étudiants et

collègues du secteur design, “laid, moche, à améliorer, horreur …” Cette variable est à améliorer.Deux explications me paraissent plausibles pour expliquer cette absence de prise en compte de la variable design :

♦♦ Le coût de conception des espaces, il faudrait facturer le temps de travail de designers

formés à ce type de travail (ce qui augmenterait d’autant le coût des services) ;

♦♦ La difficulté à mener des projets qui intègrent la diversité des compétences (les geeks

savent programmer mais ne sont pas des designers, les designers ne sont pas nécessairement des programmeurs).

♦ L’occupation de l’espace de travail. Ces espaces sont en général ouverts, ce qui suppose

que toute personne peut y entrer. On peut imaginer que des personnes investissent des lieux qui ne sont pas les leurs. Que se passerait-il si je venais faire cours dans l’amphithéâtre second life de

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la fac de droit virtuelle de Lyon ? Que se passerait-il si un tiers venait perturber une conférence, comment réagir en présence d’un mufle numérique ?

◊ L’équipement des étudiants – C’est une variable fondamentale du dispositif, sans équipement personnel l’expérience est sans objet. J’ai la chance d’opérer dans un milieu où le taux d’équipement des étudiants est très important, le travail distant s’en trouve facilité. Par contre le réseau du lycée est un obstacle certain par la présence d’un  pare feu très efficace (trop efficace)

• Les ressources◊ Pour l’instant les ressources sont des traces d’analyse d’usage réalisées lors des premiers tests grandeur nature. En témoigne la vidéo ci-dessous (préférez le mode HD)

Les traces iconographiques sur Flickers

A terme les conférences seront en partie saisies en motion capture et les diaporamas des intervenants seront mis en ligne.

• Bilan du premier test◊ Constat de l’enseignant

♦ Techniquement l’opération s’est déroulée sans encombre technique, pas de bug pour un

public de huit participants. Les étudiants étaient à l’heure au rendez-vous (contrairement à ce que dit un tweet). L’opération était commentée en direct sur twitter, des échanges ont eu lieu avec @Hugobiwan et @hme

Il est a noter que les intervenants doivent opérer dans un environnement calme parce que les bruits des environnements domestiques peuvent parasiter le travail (pendant la réunion nous avons entendu une sonnette, un chien aboyer, le son de la wii de mes fils qui jouaient à Super Mario et parfaitement identifié par les étudiants)

♦ Il semble nécessaire que les participants se munissent d’un casque pour éviter des effets d’écho

très désagréables.

♦ Socialement – l’usage invite à établir des règles sociales de fonctionnement. Il a été acté que

les professeurs, étudiants et intervenants n’auront pas de pseudo mais s’identifieront par leur état civil. Le cours étant un mix de présentiel réel et de distant virtuel, les acteurs se connaissent (ce n’est pas le cas dans des dispositifs intégralement distants même avec période de regroupement en présentiel). Les acteurs doivent apprendre à gérer une forme de diffraction sociale. Par diffraction sociale, je fais référence à Wiener et à la possible perte d’information. Il faut gérer à la fois la voix mais aussi le chat, de la sorte on peut communiquer sans brouiller les messages. Le monde d’assemblive n’est pas équipé d’un système qui permette de garder les traces des chats, c’est un inconvénient notoire parce que ces écrits sont des ressources riches pour les enseignants et les étudiants.

◊ Constat des étudiants

Premières analyses – Quelques “loupés” sont à constater

Des étudiantes sont venues au rendez vous virtuel mais ne se sont pas rendues dans la bonne salle. Elles  ont attendu mais en vain et pour cause. C’est une pierre qui est lancée dans mon jardin. Je suppose que j’ai mal expliqué  les modalités de connexion (le syndrome du prof qui

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trempe dans un bain numérique et qui pense que c’est toujours simple). Je pense à l’avenir envoyer le lien par mail ou par twitter aux personnes concernées.

Une étudiante est venue trop tard au rendez vous, elle est arrivée dans la bonne salle mais vidée des ses occupants

La suite de cette expérience fera l’objet de nouveaux billets

A titre d’illustration, un environnement ludique qui a du sens pour les étudiants de la génération Y. Le jeu participe à la formation informelle des étudiants dans les mondes virtuels – Une vidéo des ©Sims

11 février Classe virtuelle analyse d’usage #2 - http://moiraudjp.wordpress.com/2010/02/11/classe-virtuelle-analyse-dusage-2/

La prise en main du monde par les élèves.

La semaine du 08 février au 12 février 2010 s’est caractérisée par une fréquentation accrue de la classe et ce par divers acteurs :

• “Mes” étudiants viennent découvrir l’espace pour se familiariser ;• Un étudiant de Marseille en DSAA est venu visiter le lieu intrigué par l’expérience.

C’est un étudiant féru de nouvelles technologies et utilisateur de twitter (c’est par ce biais qu’il a connu cet espace). dans sa classe les étudiants ont tous un compte facebook mais peu utilisent twitter comme instrument de veille informationnelle ;

• Un enseignant de l’université qui travaille sur les mêmes thématiques de l’enseignement virtuel.

• Les observateurs tiers – Je sais par témoignage de mes étudiants qu’un avatar est souvent une entité multiple. Les familles, les amis observent la pratique. J’ai souvent eu des commentaires dans les chats de type “mes parents regardent en même temps que moi” “ma grand mère regarde et vous salue” “mes amis ont regardé l’espace”.

Au stade de la découverte et des prises en main la classe est parfois un lieu de rencontres pédagogiques imprévues. Une séance en ligne a mis en contact deux étudiants de lycées différents et de formation différente (un DSAA de Marseille et une IMS de lyon). L’usage me fait songer à des possibilités non envisagées (rencontre interlycée ?)

Les premiers constats – La prise en mais ne semble pas poser de problèmes aux divers utilisateurs dont les profils sont divers (du geek au béotien).

A ce stade je reste prudent et je pense que les utilisateurs sont encore dans la situation de la découverte, de l’émerveillement de la chose nouvelle.

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• Les premières réactions des étudiantes

* Elise (mais elle vous a déjà expliqué son problème) : “Ne trouvant pas le lien sur votre blog, je suis allé directement sur le site assembl’ive. Je me suis retrouvée avec Julie C, j’ai pu découvrir mais au bout de 20 minutes, après 2 bugs, je suis partie.”

* Problème similaire pour Sandrine.

* Céline : “Moyen à la fois plaisant et pédagogique ; simple d’utilisation et pratique.”

* Aurore : “J’ai acheté un micro !”

* Julie C. : “Intéressant mais donnez-nous le lien pour s’y retrouver …”

* Jessica : “J’ai beaucoup aimé ! Assemb’live mélange le travail et le divertissement. Cependant il y a beaucoup de bugs.”

* Laureen : “J’ai trouvé ça très divertissant. Pour moi tout a bien marché . Une nouvelle vision du travail, virtuelle et simple. Une méthode qui peut permettre de parler a des personnes d’autres pays en quelques clic. L’espace est très design et actuel, il donne envie de le découvrir ; A quand la prochaine réunion ?”

* Fanny : “Oui, ce “sims en ligne ” est un media original et en phase avec les nouvelles technologie…Elles sont utilisées ici à bon escient ! Ces conférences pédagogiques sont vraiment les bienvenues dans notre formation. Elles nous permettent d’avoir un lien et un vrai dialogue avec les professionnels, par l’intermédiaire d’un professeur, tout ça sans se déplacer. & s’y connectent ceux qui sont vraiment motivés. De plus l’espace, les personnages et les attitudes sont bien adaptés et à la fois drôles…En revanche je trouve ça dommage qu’il n’y ai pas possibilité de créer un compte définitif, car si l’on rejoint régulièrement l’espace Assemb’live, il faut systématiquement re-ecrire un nom & re-customiser son personnage…surtout quand il y a des bugs, c’est long !J’ai hâte de voir comment l’interface arrive a gérer une vraie conférence.”

NDLR : Les étudiants parlent de bugs mais à titre personnel je n’ai pas ressenti de problèmes et j’ai perçu ce travail comme extrêmement fluide. J’ai l’impression que les problèmes évoqués viennent des tests du vidéo chat privé qui ont momentanément interrompu la conversation collective. Il me faudra déterminer ce que recouvre la notion de bug dans le discours des étudiants.

- Travail de tutorat à distance le 23 février 2010 – (une étudiante)

• Type de travail – Distant synchrone en individualisation.

Cours en individualisation séance du 23/02/2010

Une réunion de 30 minutes avec une étudiante d’IMS 2 option mode qui souhaitait avoir des explications sur une problématique de comptabilité analytique. Conseil personnalisé à distance en mode syncrhone. La réunion a eu lieu dans la “meeting room”, l’étudiante avait envoyé préalablement un fichier xls. Le travail s’est concentré sur les données chiffrées visualisées en duplex.

- Tests du 24 février 2010

• Causerie Inde -France

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Bengalore

Une communication avec une designer textile travaillant en Inde. Communication fluide et prise en main relativement simple. J’ai du tutorer la prise en main par internet. Un discussion centrée sur la nécessité de travailler de façon distante synchrone. En Inde on demande le pseudo skype pour travailler avec ses interlocuteurs. La designer a découvert le monde virtuel.

• Réunion prévue – Objet prise en main et découverte du monde virtuel- Les retours commentés par les des étudiants.

Eva – Je trouve que cette classe virtuelle est très pratique et simple d’ utilisation. Néanmoins j’ai eu quelques coupures de sons et j’ai été déconnectée 3 fois du site au cours de la rencontre. Mis à part ces quelques problème j’adhère complètement au concept.

Eric (prof observateur) – Désolé mais mon ordi n’est certainement pas assez puissant pour supporter ce type d’application… il s’est mis à ramer et je n’ai pas pu vous rejoindre dans la meeting-room… j’ai donc dû couper.

Julie – à venir

25 février 2010

La salle virtuelle est visitée mais de façon non prévue, les étudiants (actuels et anciens) fréquentent la salle de classe pour venir demander des renseignements. La rencontre est fortuite parce qu’elle n’est pas provoquée par un rendez-vous fixé. Ce sera un point à analyser plus précisément.

28 février 2010 - Un autre exemple de monde virtuel - http://moiraudjp.wordpress.com/2010/02/28/un-autre-exemple-de-monde-virtuel-et-pedagogie/

Un autre exemple de pédagogie qui utilise un monde virtuel. Un professeur de mathématiques au collège de l’Estaque à  Marseille. On retrouve certains invariants pédagogiques que j’évoquais dans un autre billet :

La lecture de ce document montre que malgré les différences de niveau de formation (collège / Lycée post-bac), les disciplines  (math / éco-gestion), les intentions initiales (apprendre dans les murs de la classe / tutorer à distance) on dégage des invariants pédagogiques. De quoi, sinon valider, donner du corps au futur scénario que je vais bientôt publier.

Analysons ces invariants :

DSAAT

• Une réalité mixte ;

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• Un travail qui exploite les possibilités et fonctionnalités mutimodales du numérique (texte, image, son et vidéo) ;

• Un travail expérimental, on est encore loin de la généralisation. Nous sommes en présence d’un enseignant bricoleur, au sens ou Claude Levi Strauss l’entend ;

• Utilisation d’un espace restreint (“espace plus confiné”) ;• Choix de ne pas sélectionner SL parce que trop complexe et trop vaste ;• Un projet transversal (math, histoire, technologie, EPS, SVT) ;• Choix d’un cadre spatial et temporel (dans la classe, pendant les heures de cours) ;• Possibilité de travail collaboratif (que recouvre la travail collaboratif dans ce cas ? pas de

définition) ;• Prise en compte des contraintes technologiques (puissance des ordinateurs)

2) Les premières conférences

04 mars 2010 Conférence virtuelle N° 1- http://moiraudjp.wordpress.com/2010/03/04/conference-virtuelle-n%C2%B0-1/

Le 03 mars 2010, nous avons organisé la première réunion virtuelle, étaient présents environ 25 étudiants et profs (certains avatars représentaient plusieurs étudiants). Le thème de la séance : DSAAT quelle formation ? Savoirs et compétences à acquérir.

Pour reprendre une image tirée de la presse écrite, nous pourrions dire que c’était le N° O.

Premier constat, le statut de professeur orchestre (concepteur du processus, trouveur de conférencier, meneur des débats, technicien pour la capture des ressources …) est parfois lourd à assumer. Le stress ne m’a pas laissé le temps de vérifier les calages de quick time player et j’ai oublié d’activer le module son

Une séance qui s’est déroulée de 20 heures 30 à 22 heures 30

Un grand merci aux étudiants de DSAAT et aux étudiants de BTS pour leur brillante participation.

Analyse de la séance

Dans un ancien billet je tentais de définir le travail collaboratif et je disais1 :

«Collaborer c’est : Ne pas connaître à l’avance le résultat de la collaboration est la première caractéristique  du travail collaboratif. L’enseignant prend le risque de se conformer aux décisions du groupe. Cet aspect est probablement un argument de rejet prévisible pour de nombreux

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enseignants. Sur le terrain les apprentissages sont au centre d’une double tension, réaliser les objectifs du programme , respecter la progression pédagogique dans un calendrier contraint. L’incertitude générée par le travail collaboratif est forte, le risque d’échec est à prendre en compte.»

Nous étions hier soir dans cette situation, les faits ne l’ont pas démenti.

En organisant cette première réunion nous prenions un risque, celui de réussir ou celui d’échouer lamentablement.

Je vais essayer d’analyser le plus objectivement possible cette réunion virtuelle sous des angles multiples. Je vais bâtir mon plan en utilisant le cadre de construction d’un scénario pédagogique – Le contexte, les outils, les acteurs, les ressources.

• Le contexteune conférence en ligne organisée pour les étudiants de DSAAT et BTS du lycée La Martinière-Diderot.

Présents une vingtaine d’étudiants (chiffres à affiner) et deux enseignants (un professeur de tissage, un professeur de gestion).

Le but était de faire dialoguer des professionnels du secteur avec des étudiants en cours de formation.

• Les outilsLors d’une première expérience, les enjeux technologiques sont primordiaux, du bon fonctionnement technique dépend la réussite pédagogique.

Au moment de lancer la conférence je ne connaissais pas le parc machine des étudiants (je le suppose hétérogène). Il serait probablement indispensable de rédiger un mémo technique de configuration.

– Le microphone

Des étudiants sollicités pour intervenir, ainsi qu’un professeur ont décliné l’invitation au motif qu’ils n’avaient pas de microphone. Une question se pose le microphone est effectivement absent ou le participant connait mal le fonctionnement de son ordinateur ?

- La connexion internet

Elle a été le gros problème technique de cette séance. A la façon des ordinateurs, les modalités de connexion étaient hétérogènes (Box, ADSL, borne wifi, G3 …). Cela ramène aux réalités de l’enseignement. J’ai l’habitude de travailler avec des enseignants de la communauté numérique, issus des milieux universitaires ou enseignants du secondaire geeks, tous équipés a minima d’adsl lorsque ce n’est pas la fibre.

Résultat la première conférencière prévue s’est désistée pour cause de crash de la freebox, la seconde n’a pas pu venir pour cause de connexion poussive.

Pendant la conférence une étudiante a abandonné la conférence par impossibilité de charger l’environnement (son avatar était nu cf un message de chat).

Je suppose que tous les autres participants qui sont restés à la conférence c’est-à-dire la majorité des étudiants étaient équipés de lignes haut débit (à vérifier)

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Un reproche unanime de la part des participants a été le son haché à certains moments. Henri Morlaye de la société aworldforus (concepteur de assemblive) en donne les explications techniques plus bas. Si je comprends bien il est nécessaire de n’ouvrir que le monde virtuel pour le pas perturber les connexions.

• La solution pour éviter que le son soit haché :  Le modérateur de la séance (moi) doit désactiver la fonction free talk et donner la parole aux intrevenants (de façon alternative) en cliquent sur la fonction add zone moderator de chaque avatar

Conclusion intermédiaire  faire le point avec les étudiants sur le parc machine.

- Le logiciel

J’ai l’impression que la prise en main du monde s’est faite sans encombre par les participants. Je suppose que les nombreux essais réalisés en amont ont contribué à une prise en main efficace.

• Les acteursIls étaient prévus au nombre de trois catégories :

- Les étudiants

Il a été défini en cours le principe suivant : La participation reposent sur le volontariat. Dans la mesure ou cette activité est hors le cadre institutionnel je n’ai pas d’argument pour obliger, contraindre. C’est d’ailleurs un bel exercice pédagogique, agir par la conviction.

- Les enseignants

Un seul enseignant pour l’instant parce que je ne me suis ouvert de mon projet qu’à un seul enseignant de la section. Le travail d’explication doit s’amplifier.

- Les professionnels du secteur

Deux intervenants étaient prévus mais pour des raisons purement techniques (problèmes de connexion)  ils n’ont pu venir. Le groupe dans un esprit de travail collaboratif a décidé de faire contre mauvaise fortune bon cœur et a mis en place une discussion structurée sur la nature de la formation DSAAT. Une présentation des enjeux de la formation (acquisition des savoirs et des compétences) puis de questions / réponses s’est organisée.

- Les avatars

L’auditoire d’avatars est intéressant à analyser. J’avais énoncé les règles d’identification, utiliser son nom d’état civil. En pratique quelques avatars représentaient plusieurs étudiants réunis pour bénéficier d’un équipement ou d’une connexion efficiente. Un point d’analyse intéressant sur la nature de l’identité numérique, avoir trois personnes sous une identité sans que l’on soit dans le domaine de la pathologie.Il faudra réfléchir à l’avenir sur la façon d’identifier un avatar multiple

- Les relations entre les acteurs

Nous avons appris que les conversations doivent faire l’objet d’une discipline technique. Celui qui parle ouvre son microphone, lorsqu’il cesse de parler il coupe son micro.

Echanges de mails, suite à la conférence

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• Debriefing technique- Dialogue asynchone Henri Morlaye – Jean-Paul Moiraud

Nous avons eu quelques problèmes techniques (en fait un seul) parfois un son haché. Avez vous des explications ?Le son haché vient dans la quasi totalité des cas:- des réseau bas débit, ou haut débit mais partagé par trop de personnes- un logiciel de partage de fichier utilisant aussi la bande passante montante comme bittorrent utilisé sur l’ordinateur ou un autre ordinateur utilisant le réseau. En fait n’importe quelle application saturant la bande passante montante.Dans les deux cas cela se voit en regardant la jauge verte ou rouge à coté du nom du participant.On a eu très rarement des cas de micro défectueux, facile à vérifier en utilisant skype ou gtalk. Et une fois une entreprise qui avait un logiciel interne qui posait des problèmes au niveau du proxy, et rendait le son haché, le logiciel s’appellait Videotron je crois. Si aucune de ces explications ne s’applique on est face à une nouvelle espèce de problème.

> Mais le résultat est globalement très positif, nous allons continuer.Fantastique. Je suis impatient que l’on sorte la nouvelle version, probablement ce week end ou la semaine prochaine.

> Nous avons appris à faire fonctionner en groupe (environ 25) couper le micro. en cas de non participation et ouveture du micro en cas de participation. Intéressant. C’est effectivement la manière la plus sûre de fonctionner pour un groupe discipliné. Il existe également un système de micro monopolisé par le conférencier, qu’il peut donner aux auditeurs qui désirent poser des question. Je devrais faire un screencast sur ce sujet un de ces jours. Un screencast existant en parle déjà un peu:http://aworldforus.tumblr.com/post/240181568/focus-on-ease-of-use-this-screencast-will-show

> Les problèmes techniques viennent surtout des équipements des étudiants et de la nature des connexions (l’absence de box et le 3G sont rédhibitoires)

Oui effectivement, entre le téléchargement de scènes 3D et la voix sur IP la connexion doit être de type ADSL. Beaucoup d’étudiants sont concernés par ce souci ?

Comment éviter les coupures de son ?

Suite conversation – Quelle est la solution pour éviter le son haché ?

Et bien je dirais dans l’ordre le protocole serait: 1) Si une personne entend tous les autres en haché, mais les autres entre eux ne s’entendent pas haché: lui demander de vérifier son débit descendant par exemple avec un site comme http://www.speedtest.net/

2) Si tout le monde entend haché une personne et voit sa jauge en rouge: lui demander de vérifier son débit montant avec Speedtest et de vérifier s’il n’y a pas une application utilisant le débit montant comme bittorrent sur son ordinateur ou celui de quelqu’un utilsant la même box.

3) Si les débits montant et descendant sont bons, vérifier la qualité du micro par exemple en discutant avec quelqu’un en aparté avec Skype

4) Si rien ne marche, faire un rapport de bug.

• Debriefing pédagogique- Marie étudiante de DSAAT (réaction immédiate après la conférence)

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Bonsoir,Cette réunion virtuelle , qui malgré l’absence de la principale intéressée, était plutôt réussie. Face à un professionnel certes le débat aurait pour moi plus intéressant.  Organiser un questions réponses pour les filières dsaa ou post dsaa pourrait peut être intéressant pour certains étudiants en manque de réponses…Vivement la prochaine réunion virtuelle!!En espérant que le dieu des ordi sera avec nousCordialementMarie

• Debriefing graphique

25 mars 2010 Conférence virtuelle N° 2 Thomsaine Giesecke - http://moiraudjp.wordpress.com/2010/03/25/conference-virtuelle-n%C2%B02/

La conférence virtuelle N° 2 s’est déroulée le 25 mars de 21 heures à 22 heures 30. L’intervenante était  Thomasine Giesecke designer

Voici son book

Cette intervention a été préparée en amont, réunions techniques et cadrage conceptuel.

Le cadrage de l’intervention

Après la conférence – Constats

J’aborderai plusieurs points :

• Le public de la conférenceUne assistance nombreuse est venue écouter à la conférence, des étudiants et des observateurs.

- Des étudiants de BTS et des étudiants de DSAAT étaient présents et ont participé au débat en posant de nombreuses questions.

- Des observateurs professionnels, selon mon recensement il y avait, une responsable de communication d’une entreprise industrielle, deux organisateurs d’un évènement lié aux serious games, un responsable d’une entreprise (je me souviens qu’il était question de vidéo surveillance), un viticulteur bordelais.

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• Les aspects technologiques- La seconde séance s’est améliorée du point de vue technique, nous avons pu écouter sans problème la conférence de Thomasine Giesecke. Le chat est un outil précieux en complément de communication.

- Mes interventions orales étaient d’un niveau de réception faible, je crois que cela tient à ma (encore) mauvaise prise en main de mon I.mac et de la configuration son.

- Certains participants ont eu des pbs de connexions. Il me semble que cela est du à la nature de leur connexion (à vérifier) “5ème déconnexion intempestive de la salle de cours. J’abandonne… Mais expérience à renouveler. ” – “Grrr, ma connexion n’arrête pas de planter ! “- LP

- Écouter le (la) conférencier(e) et visualiser son diaporama. En phase d’expérimentation, il est parfois difficile de gérer tous les paramètres. Je suis encore dans une logique du réel que je transfère dans le virtuel. Je m’aperçois que j’associe inconsciemment conférence, amphithéâtre et besoin d’être assis. Or ce qui prime c’est le contenu intellectuel. Assemblive met à disposition une salle virtuelle qui permet de visualiser le diaporama en même temps que la conférence (un avatar non assis ne souffrira jamais de lumbago). Je tiens compte de cette erreur et la prochaine conférence sera dans la salle évoquée.

A terme il sera possible de visualiser le conférencier par technologie one to many

Le prochaine conférence aura lieu ici – Nouvelles fonctionnalités – Une salle avec un écran de visualisation central

1 - Un nouveau design de salle avec un écran central

2 – Salle avec un viewer

La salle de conférence est équipée d’un viewver pour chaque auditeur (confort de lecture)

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3 – Lieu de conférence privée

Il est possible de prévoir plusieurs discussions pour plusieurs groupes en simultané. Les conversations ne se percutent pas.

Je pense en conclusion que nous sommes dans la bonne direction, à terme nous aurons isolé les problèmes techniques et nos conférences seront totalement fluides.

Déroulement de la conférence – Conclusions

• La conférence et sa thématiqueLa conférence virtuelle s’est déroulée conformément au plan de travail fixé. Thomasine est intervenue de façon fort brillante en se tenant au plan de travail fixé en amont

• TwitterLa conférence a été aussi commentée sur twitter #giesecke par plusieurs participants, il y a eu des RT

• FacebookUne personne a rédigé une note sur l’œuvre cœur blindé.

• Point de vue technico – pédagogiqueA la deuxième conférence, je n’ai pas progressé, je tire les mêmes constats qu’à la première conférence. Je n’arrive pas à tout gérer en même temps c’est-à-dire,  accueillir les gens, mener les débats, suivre le chat, twitter, prendre ds photos, enregistrer les films … Les traces des débats ne sont pas à la hauteur de mes attentes, elles sont partielles et forcément c’est insatisfaisant.

Un film de la séance mais je n’ai pas encore réussi à insérer le son

Tout me pousse à penser que cette construction pédagogique qui instrumente les mondes virtuels fait émerger des spécialités (développeur, concepteur de cours, meneur de débat, gestionnaire de ressources pédagogiques etc). Un travail nécessairement transversal qui instrumente des spécialités bien identifiées.

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01 avril 2010 Une entrevue avec Jean - Michel Billaut - http://moiraudjp.wordpress.com/2010/04/01/une-entrevue-avec-jean-michel-billaut/

L’entrevue au E.Billaut show

La vie professionnelle d’enseignant réserve des surprises et parfois de très bonnes surprises. Un jour j’ai reçu un mail que j’ai trouvé énigmatique :

“accepteriez vous un interview par skype visio sur votre première expérience de cours on line avec Assembly ? de parler du monde de l’éducation face au 2.0 ? etc…vous pouvez-voir un peu ce que je fais sur mon blog (http://billaut.typead.com)Si OK il faut nous fixer une date (en gros cela dure 15 à 20 minutes)..A vous lire“

J’ai pris contact par curiosité et j’ai rencontré une personne formidable Jean-Michel Billaut. Si j’ose le superlatif ce n’est pas parce que j’ai eu droit à une entrevue mais parce que je le pense sincèrement (ce blog étant dédié à la pédagogie et aux TICE, je n’irai pas flirter avec l’extime). Je resterai dans l’institutionnel en disant que Jean-Michel Billaut vient d’être élu homme de l’année par l’ACSEL – La vidéo de son discours

Jean Michel Billaut me qualifie de E.Franc tireur, c’est flatteur

“Bouger notre Education Nationale pour l’adapter à l’économie numérique, n’est pas une mince affaire…

Mais Jean Paul, dans son petit coin, s’y est attelé. Il n’est pas le seul (il y en a quelques autres). Structures hiérarchiques lourdes, syndicats …  Et telle une poule qui a trouvé un couteau, notre Education Nationale observe…

Jean Paul est enseignant à Lyon. Il est professeur de gestion en section “design de mode” (Lycée La Martinière Diderot). Il intègre des mondes virtuels dans des dispositifs d’apprentissage en présentiel… Pourquoi a-t-il choisi la plateforme Assemblive (déjà passé au e-billautshow) ? Est-ce vraiment un cours qu’il fait dans ce monde virtuel ? Comment fonctionne la mécanique ? Ses étudiants sont-ils intéressés ? (oui car ce sont des “digital natives”, pas besoin de leurs expliquer comment cela fonctionne…). Etc“

Dans les commentaires Xavier Coiffard (@AngeZanetti) parle d’évangélisateur (à propos de Jean Michel), on retrouve là le langage des fidèles de SL. Jean – Michel Billaut est-il  un Evangelist advisor ? Assurément

Mon entrevue avec Jean-Michel Billaut

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06 avril 2010 - Conférence virtuelle N° 3 - http://moiraudjp.wordpress.com/2010/04/06/conference-virtuelle-n%C2%B0-3/

Conférence avec des professeurs de gestion de l’académie de Lyon. Mardi 06 avril 2010 21 heures

L’objectif de cette réunion est de mettre en pratique le cadre conceptuel développé au cours d’un stage. Chaque enseignant et IPR sera à son domicile et participera en présentant un sujet ayant pour thématique l’économie. Chaque participant aura préalablement préparé un diaporama de maximum 5 slides.

Objectifs de la séance :

• L’aspect technologique, les ordinateurs, le soft, les connexions ;• Le travail distant synchrone ;• Le travail commun avec une diversité de public (enseignants, IPR, professeur d’autres

disciplines) ;• La construction d’une interaction pédagogique ;• Envisager des suites dans le champ disciplinaire de l’économie et gestion (essaimage de

pratiques)Un petit mémo de présentation du monde virtuel a été envoyé au groupe préalablement à la réunion.

Post réunion 22 heures 16 – 7 participants

Comme à chaque fois que l’on organise une première réunion avec un nouveau groupe c’est l’effet d’apprentissage qui domine et sa suite de questions techniques à régler en direct :

• Prise en main de l’avatar et déplacement ;• problème de son lié au calibrage du microphone et à la distribution de parole ;• Comprendre à distance les réglages de l’équipement de son correspondant.

Après des débuts compliqués pour raisons de prise en main de l’outil, nous avons pu dialoguer correctement, trois présentations ont été réalisées (Yolande Barrau, Eric Guiraud, Jean-Paul Moiraud) à la fois en mode voix et en mode présentation du diaporama grâce au viewer intégré. C’est une amélioration évidente par rapport à mes autres expériences, c’est même un élément central du dispositif.

Je constate que lorsque le public est habitué aux conférences en ligne le temps consacré aux réglages s’amenuise parce qu’il y a une meilleure maîtrise de l’outil.

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Dans un cadre pédagogique il faut absolument passer par des phases de formation en présentiel avant d’envisager un travail de fond, c’est indispensable (une formation en présentiel a priori me semblerait être la bonne solution). Ce discours vaut pour tout type de dispositif en ligne (Opensim, second life n’échappent pas à cette règle) – Il est nécessaire de tutorer les futurs tuteurs

Après la phase de réglage nécessaire nous avons pu envisager les applications pédagogiques possibles, il en ressort plusieurs pistes :

• Individualisation de l’enseignement ;• Cours en ligne avec utilisation de documents en appuie ;• Aide aux élèves malades ;• Session de révision …

Nous avons convenu d’une prochaine réunion Merci aussi à Béatrice Donguy, Raphaël Multari et Annie Faure pour leur participation active

Les ressources de la réunion

Présentation de Véronique Bellemin

Présentation de Yolande Barrau

Présentation d’Eric Guiraut

Présentation de  Jean-Paul Moiraud

Twitter pendant la séance (une activité peu significative)

• Réunion virtuelle le 06 / 04 / 2010 21 heures – Suite stage en présentiel – essaimage construction pédagogique – Des profs cette fois # ecogest-lyon

• réunion virtuelle demain le hashtag sera # ecogest-lyon• Test de fonctionnement d’assemblive avec Yolande # ecogest-lyon• pb communication sur assemblive # ecogest-lyon• Eric Guiraut fait sa présentation # ecogest-lyon

10 avril 2010 - Module formation et mondes virtuels - http://moiraudjp.wordpress.com/2010/04/10/module-formation/

La pratique des mondes virtuels me montre qu’il est vain de croire que les participants vont comprendre rapidement et seuls les modalités de fonctionnement (même les fameux digitals natives). Voici une première tentative d’élaboration  d’un document de formation à remettre avant toute séance. Ce document doit permettre de mieux aider l’administrateur à guider les participants. L’administrateur n’a pas le même écran que les utilisateurs. Par extension il faut se

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poser la question des liens entre le réel et le virtuel, quelle est la part de la formation en réel présentiel pour être efficient en virtuel, distant, synchrone ?

Le premier module de formation s’applique au monde Assemblive. On peut appliquer les mêmes règles aux mondes virtuels développés dans Second Life parce que les problématiques sont encore plus complexes. Il s’agit d’être en capacité de mouvoir son avatar, de l’orienter dans un vaste monde. Par conséquent comment se donner rendez-vous ? Quel lieu sera le lieu de réunion ? Sera t’il au sol, dans les airs ? La vidéo ci-dessous donne un aperçu de la complexité du déplacement. Le référencement préalable des lieux est indispensable.

20 avril 2010 - Mondes virtuels et compétences - http://moiraudjp.wordpress.com/2010/04/20/mondes-virtuels-et-competences-observations/

Je suis avec attention les expériences pédagogiques qui sont menées dans les mondes virtuels. Je viens de lire le Billet de David Cordina de Lille 1 à propos d’une réunion dans opensims qui s’est déroulée le 18 mars 2010 – Le Billet(J’étais présent à cette réunion).

Une autre description de cette visite par Sapaya

Il est très intéressant d’analyser le billet de David parce que l’on y retrouve certains invariants que j’avais évoqués dans d’autres billets. par invariant, j’entends des points communs à un processus d’apprentissage. Un éléments transversal indépendant du champ disciplinaire, du niveau de formation. La question technique dans les mondes virtuels me paraît être déterminante, les billets de David et de Sapaya l’expliquent clairement.

La question technique est, au début d’un processus, centrale

1. “Certains étudiants eurent des difficultés à installer leur environnement et s’initier à la navigation dans les mondes 3D.” – L’intégration des mondes virtuels dans les dispositifs d’apprentissage pose en effet la question de la formation des acteurs et la question des choix de monde. Oui c’est difficile, parce qu’il faut installer un environnement souvent lourd et APPRENDRE les manipulations. Le facteur technologique reste encore un obstacle. dans le cas décrit on est en présence d’acteurs largement convaincus dans un cadre, me semble t-il, de l’expérimentation (“aventure, soyez les pionniers d’un monde libre et indépendant !”)

2. “Les serveurs de Francogrid ont un peu craqué durant la visite” – Je retrouve ici les risques que chaque enseignant prend en instrumentant les mondes numériques, le risque technologique, qui s’ajoute aux autres

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3. “La gestion du groupe n’a été facile car nous sommes de nombreux débutants ne maitrisant pas la navigation, la téléportation, ou la communication dans ces mondes.” – Là encore une question de formation, une question de compétence manipulatoire.

Bien évidemment cette réunion s’inscrivait dans un cadre expérimental avec tous les risques que cela engendre mais elle a le mérite de poser de façon claire les enjeux éducatifs futurs. Cette expérience permet d’alimenter un matériel de recherche pour bâtir de futurs scénarii. Il me semble que David est sur les mêmes bases puisqu’il conclu par :

“Les projets pédagogiques sont à (re)découvrir également par de nouveaux usages à développer : la création, le dessin, l’accompagnement de nouveaux groupes et les scénarii d’usage ou d’écriture dans les mondes 3D de la part des apprenants.”

Une conclusion qui me conforte dans l’idée que les nouveaux processus d’apprentissage se complexifient et que l’on s’éloigne petit à petit du cadre simple enseignant / apprenant. Enseigner doit être pensé, à terme, comme un acte de collaboration où sont identifiés des champs de compétences spécifiques (le concepteur, le designer, le développeur, l’enseignant …). Pour l’instant nous balbutions,nous tâtonnons, le développeur se veut designer, le designer se frotte au développement, le professeur tente de fédérer le tout, le chercheur observe …

Encore une belle façon d’illustrer les propos de Claude Levi Strauss sur le bricolage :

“Une forme d’activité subsiste parmi nous qui, sur le plan technique, permet assez bien de concevoir ce que, sur le plan de la spéculation, put être une science que nous préférons appeler première plutôt que primitive : c’est celle communément désignée par le terme de bricolage. Dans son sens ancien, le verbe « bricoler » s’applique au jeu de balle et de billard, à la chasse et à l’équitation, mais toujours pour évoquer un mouvement incident: celui de la balle qui rebondit, du chien qui divague, du cheval qui s’écarte de la ligne droite pour éviter un obstacle. Et, de nos jours, le bricoleur reste celui qui œuvre de ses mains, en utilisant des moyens détournés par comparaison avec ceux de l’homme de l’art. /…/Le bricoleur est apte à exécuter un grand nombre de tâches diversifiées ; mais, à la différence de l’ingénieur, il ne subordonne pas chacune d’elles à l’obtention de matières premières et d’outils conçus et procurés à la mesure de son projet: son univers instrumental est clos, et la règle de son jeu est de toujours s’arranger avec les « moyens du bord », c’est-à-dire un ensemble à chaque instant fini d’outils et de matériaux, hétéroclites au surplus, parce que la composition de l’ensemble n’est pas en rapport avec le projet du moment, ni d’ailleurs avec aucun projet particulier, mais est le résultat contingent de toutes les occasions qui se sont présentées de renouveler ou d’enrichir le stock, ou de l’entretenir avec les résidus de constructions et de destructions antérieures. L’ensemble des moyens du bricoleur n’est donc pas définissable par un projet (ce qui supposerait d’ailleurs, comme chez l’ingénieur, l’existence d’autant d’ensembles instrumentaux que de genres de projets, au moins en théorie) ; il se définit seulement par son instrumentalité, autrement dit, et pour employer le langage même du bricoleur, parce que les éléments sont recueillis ou conservés en vertu du principe que « ça peut toujours servir ». De tels éléments sont donc à demi particularisés : suffisamment pour que le bricoleur n’ait pas besoin de l’équipement et du savoir de tous les corps d’état, mais pas assez pour que chaque élément soit astreint à un emploi précis et déterminé. Chaque élément représente un ensemble de relations, à la fois concrètes et virtuelles ; ce sont des opérateurs, mais utilisables en vue d’opérations quelconques au sein d’un type./…/l’exemple du bricoleur. Regardons-le à l’œuvre : excité par son projet, sa première démarche pratique est pourtant rétrospective il doit se retourner vers un ensemble déjà constitué, formé d’outils et de matériaux ; en faire, ou en refaire, l’inventaire enfin et surtout, engager avec lui une sorte de dialogue, pour répertorier, avant de choisir entre elles, les réponses possibles que l’ensemble peut offrir au problème qu’il lui pose. Tous ces objets hétéroclites qui constituent son trésor, il les interroge pour comprendre ce que chacun d’eux pourrait « signifier », contribuant ainsi à définir un ensemble à réaliser, mais qui ne différera finalement de l’ensemble instrumental que par la disposition interne des parties. Ce cube de chêne peut être cale pour

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remédier à l’insuffisance d’une planche de sapin, ou bien socle, ce qui permettrait de mettre en valeur le grain et le poli du vieux bois. Dans un cas il sera étendue, dans l’autre matière. Mais ces possibilités demeurent toujours limitées par l’histoire particulière de chaque pièce, et par ce qui subsiste en elle de prédéterminé, dû à l’usage originel pour lequel elle a été conçue, ou par les adaptations qu’elle a subies en vue d’autres emplois. /…/ les éléments que collectionne et utilise le bricoleur sont « précontraints ». D’autre part, la décision dépend de la possibilité de permuter un autre élément dans la fonction vacante, si bien que chaque choix entraînera une réorganisation complète de la structure, qui ne sera jamais telle que celle vaguement rêvée, ni que telle autre, qui aurait pu lui être préférée./…/ Sans jamais remplir son projet, le bricoleur y met toujours quelque chose de soi”

Si non ne souhaitons plus “bricoler” nous devons commencer par déterminer quelles sont les compétences techniques à maîtriser par les acteurs :

• Compétences manipulatoires pour les enseignants et les apprenants ;• Compétences techniques pour les enseignants et les apprenants (paramétrer ses logiciels, le

module audio de l’ordinateur …) ;• Être en capacité de choisir le monde virtuel adapté à ses besoins. Une question se pose,

j’investis un monde et je conçois dans cet espace ou alors je pense mon enseignement, je détermine un cahier des charges et ensuite je sélectionne un monde adapté ?

MAJ du 19 avril 2010

Le premier jet de ce billet a été rédigé le 21mars. Depuis j’ai beaucoup pratiqué les mondes virtuels dans le cadre de mon enseignement, j’ai confronté mon travail avec des universitaires (Lyon 3),avec des professionnels du secteur privé (assemblive notamment). Il en ressort que les problématiques de formation sont identiques, si l’on extirpe la chair disciplinaire on dégage des invariants (je rédigerai un billet sur cette thématique)

Par contre je vois une différence notable entre l’enseignement dans le secondaire et le supérieur :

- Dans le secondaire l’enseignant reste l’homme orchestre, il a en charge toute l’organisation du processus, ce qui en l’état est une limite certaine à la généralisation.

- Dans le supérieur la situation diffère par la capacité des UMR à diviser les tâches de conception. D’après ce que j’en ai vu le processus est réparti entre, le programmeur développeur, le concepteur des cours (MCF, professeur des universités), les tuteurs.

Ces analyses restent à affiner mais elles m’orientent vers l’idée qu’il n’ y a pas un modèle de formation / apprentissage unique. Le processus semble très dépendant du contexte de la formation et de l’état des relations entre les différents acteurs.

Ces éléments valident partiellement des éléments du scénario monde virtuel en téléchargement sur ce blog.

Mon activité et mes réflexions sur ce sujet m’ont fait découvrir des positions assez radicales qui opposent les mondes virtuels et les mondes augmentés (les augmentatistes). Je n’ai pas trouvé de littérature abondante à ce sujet mais elles traduisent une bataille de fond entre les défenseurs de Second Life et les mondes qui s’insèrent dans un navigateur. Ces querelles me semblent désuètes parce que  trop centrées sur l’outil et laissent de côté l’essentiel : est ce que les mondes virtuels donnent une valeur ajoutée à l’apprentissage ?

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23 avril 2010 - Individualisation - http://moiraudjp.wordpress.com/2010/04/23/individualisation-mondes-virtuels/

Stade N°2 de l’expérience.

Mois d’avril – La phase de bricolage est en passe de s’achever, les expériences s’accumulent et les soucis techniques semblent s’amenuiser. Je suis en phase réelle de travail, je peux me concentrer sur l’essentiel de ma mission, enseigner et faire apprendre l’économie et gestion pour les design de mode.

Trois utilisations pédagogiques de ce monde virtuel

- Pour les apprenants :

• Les conférences en ligneLes expériences commencent à s’accumuler mais elles ne deviendront satisfaisantes  qu’à partir du moment où il y aura un programme régulier, planifié avec une réelle banque de données ressources qui sera réutilisable.

• L’individualisationCette orientation commence à prendre forme et semble tout à fait satisfaisante parce que l’interaction est réelle. Les moments de travail ne sont pas “factices“. Pourquoi factices ? Ce qualificatif est à interpréter par rapport aux pratiques du réel. Au lycée je peux aller dans les laboratoires de création mais 9 / 10 ce n’est pas le bon moment. Je suis administrativement dans mon rôle (je suis là) mais pédagogiquement totalement inefficace. Le monde virtuel me permet de fixer des rendez-vous d’une durée programmée, personne ne le voit mais … c’est efficace

- Deux pratiques d’individualisation dans la même journée, une interaction dans deux contextes technologiques. Première cas un travail d’interaction avec son et texte projeté dans le viewer. Seconde une étudiante qui ne savait pas activer le module audio de son PC. Nous avons œuvré avec l’étudiante qui écoutait les commentaires et donnait ses réponses par chat.

Le travail avec Amandine

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- Le travail d’individualisation avec Amandine s’est réalisée dans des conditions technologiques  optimales, un réel global talk (pas d’écho, une bonne écoute, une bonne réception). Nous avons pu nous consacrer au travail concernant la gestion et le design. Nous avons fait évoluer le travail en direct grâce à nos échanges d’argumentaires.

Le travail a semblé, de mon point de vue, très positif, les réactions des étudiants sont à consulter dans les commentaires.

Eric Guiraut et ses élèves du lycée Carriat (voir les commentaires) de Bourg en Bresse semblent tirer les mêmes conclusions (même si se sont des conclusions qui ne reposent pas encore sur une pratique établie)

Une vidéo d’un moment d’individualisation (mettre votre son au maximum)

• Un fichier son de cette séance d’individualisation

- Pour les enseignants

L’expérience est accompagnée d’une analyse de pratique, de l’écriture d’un scénario. A ce jour le résultat est encourageant puisque  deux personnes utilisent les résultats de mon travail, c’est peut être l’amorce d’une scénarisation par l’usage

- Eric Guiraut cité précédemment

- @AngeZanetti consultant en monde virtuel

25 avril 2010 - Wvcamp

http://moiraudjp.wordpress.com/2010/04/25/opensims-vwcamp/

Le cadre du vwcamp

J’ai participé ( 24 avril 2010) au Vwcamp organisé dans opensims. Une séance très instructive pour mon analyse des mondes virtuels comme élément de construction de processus d’apprentissage.

Tout d’abord quelques ressources pour illustrer cette manifestation – Le contexte (une réunion de praticien des mondes virtuels), les acteurs (une quantité de geeks scripteurs où pas), les outils (opensims, twitter, un blog,un wiki, facebook, google docs)

• Une vidéo

• Un diaporama

Visualiser mon diaporama

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Visualiser le diaporama de Jean – Marie Louche

Les invariants techniques – La forme

Les discussions dans les différents ateliers ont été très riches (je reviendrai sur ce point dans un autre billet)

Quels sont les points communs, les invariants pédagogiques, avec mes expériences dans assemblive ? Beaucoup plus nombreux que je ne le croyais … Je vais commencer par la communication, J’ai retrouvé les mêmes contraintes :

1. Les réglages du son, il est nécessaire de caler les équipements avant de lancer toute discussion, cela peut prendre un certain moment car le logiciel demande une certaine maîtrise. Il est indispensable qu’il y ait un organisateur / technicien / formateur / pédagogue pour piloter les béotiens dans leurs réglages. J.M Louche a été parfait dans ce rôle et m’a guidé de façon précise et efficace- (phase de formation technique indispensable)

2. La communication. Elle repose sur deux éléments fondamentaux la voix et le chat. Des participants n’avaient pas la fonctionnalité activée soit pour des raisons techniques soit pour des raisons personnelles

• Raisons techniques – On retrouve un élément que j’avais déjà abordé, l’homogénéité du parc ordinateur ;

• Raison personnelle – Un participant utilisait le chat pour ne pas réveiller ses enfants (j’ai bien connu cette obligation), je n’ai pas utilisé le casque car pour une raison mystérieuse il désactive le son – J’en tire une conclusion ,le travail dans un monde virtuel nécessité d’avoir des conditions matérielles optimales parce que l’interaction est réelle. Intervenir c’est parler, parler c’est avoir un environnement serein et calme. Pour les adolescents tous les pédagogues, éducateurs précisent qu’il ne faut pas que l’ordinateur soit dans un endroit isolé mais bien dans un lieu commun afin d’éviter les dérives, afin de favoriser un contrôle parental. Pour les mondes virtuels c’est le contraire IL FAUT un lieu calme, isolé favorisant l’interaction. Comment imaginer interagir dans un monde virtuel avec un ordinateur situé dans un lieux commun où l’on regarde la télé, on gambade, on claque les portes ?

Les débats de fond

L’analyse de Philippe Couzon sur son blog

Je vais reprendre et commenter un extrait du billet de Philippe / Mascottus “Ce fut donc essentiellement d’éducation et de pédagogie dont il a été question, pas particulièrement d’opensim“. C’est l’éternel débat sur le net, quelle est la place de l’outil ? Personnellement j’ai tranché depuis longtemps, ce sont les usages qui m’intéressent. Entre un débat sur le court terme centré sur l’outil et un débat à plus long terme centré sur une politique éducative mon choix est fait. J’ai rédigé des billets sur ce point en m’appuyant sur notre histoire de la pédagogie instrumentée. En disant cela je ne mets pas la technologie comme un élément anecdotique, bien au contraire, je souhaite simplement (?) qu’on la mette en écho avec les enjeux structurels des apprentissages et de l’enseignement.

Philippe Couzon semble en partie partager cette analyse : “En très bref résumé, je dirais seulement ceci : ce ne sont pas les mondes virtuels qu’il faut expliquer mais les usages et il faut montrer plutôt que de démontrer.”

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Je sais que ma position ne va pas satisfaire les développeurs, les users geeks qui continuent à peser le pour et le contre des mondes en tant que technologie en témoigne le billet de blog de “The imprudence blog” :

“/…/ What that does not mean is that we are shifting our focus back to Second Life. On the contrary, OpenSim is, and will remain, our primary target. OpenSim-related features and issues will take a much higher priority than before, while issues specific to Second Life take a back seat.

In addition to focusing on OpenSim as a platform, we are becoming more involved with the OpenSim community. The response and enthusiasm from OpenSim users and developers has been incredible, and we’re looking forward to a long and fruitful future with OpenSim /…/”

Vidéo d’une intervention du 25 / 04 – Fabrice Parisi

28 avril - Conférence ITECH http://moiraudjp.wordpress.com/2010/04/28/prochaine-conference-virtuelle/

La prochaine conférence virtuelle aura pour thème    – Les textiles innovants – Challenge Itech

Cette conférence est une progression certaine dans la démarche des mondes virtuels parce qu’elle est organisée en transdisciplinarité – Technologie textile et gestion.

Elle  aura lieu le 26 mai à 20 heures 30

La date définitive n’est pas arrêtée mais ce sera fin mai. Seront intervenants des enseignants de technologie textile, des anciens étudiants de DSAAT, une représentante de l’ARDI (agence régionale du développement et de l’innovation)

La salle de conférence est ici

Travaux préparatoires

La réussite d’une conférence virtuelle dépend largement de sa bonne préparation – (Préparation des outils, formation des acteurs, calibrage des interventions, indication des formats acceptés par le système, collationnement des documents à présenter), il faut donc lui consacrer du temps en amont pour optimiser les chances de réussite en aval.

Le cadre des réunions virtuelles commence à se préciser (le scénario pédagogique devra l’intégrer)

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• Choix des conférenciers ;• Envoi d’un mémo de formation ;• Réunion préparatoire avec les conférenciers pour prendre en main l’environnement ;• Fixation d’un cadre d’intervention (nature de l’intervention, temps de l’intervention, nature

des documents d’accompagnement, temps de discussion avec le public) ;• Méthode d’information pour la réunion (information en classe, utilisation de twitter, groupe

facebook, mailing)La partie sélection et contact avec les conférenciers, détermination des thématiques est prise en charge par Bruno Venturelli, professeur de technologie textile et responsable de la plateforme technologique.

J’assurerai le réception des fichiers et leur mise en ligne dans le viewer de assemblive. Je m’occuperai de la captation de la séance (films, photo).

Répartition des rôles

- Introduction de la séance – Bruno venturelli

- Transitions entre les invités – Jean – Paul Moiraud

- Captation des données - Jean – Paul Moiraud

Le document de formation envoyé aux intervenants

La salle de conférence et son mur de présentation

Les nouveautés testées pendant cette conférence :

- Le fractionnement des tâches – Cette réunion pilotée par deux enseignants qui se sont répartis les tâches (voir les explications ci-dessus)

- L’insertion des photos des intervenants. Le cours en immersion créent de l’interactivité. Une réflexion d’un groupe d’étudiants m’a fait comprendre qu’il était utile de pouvoir identifier l’individu qui se “cache” derrière l’avatar. Bruno Venturelli est intervenu dans une conférence (Conférence avec Thomasine Giesecke), il s’est présenté en tant que professeur du lycée. Les étudiantes présentes m’ont dit qu’elles auraient aimé pouvoir mettre un visage  sur le discours  du professeur qu’elles ne connaissaient pas.

Pour cette raison j’ai demandé aux intervenants d’envoyer une photo afin d’alimenter le document de présentation de la conférence.

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La conférence sera commentée sur Twitter vous pourrez suivre les commentaires en direct sur la page flux twitter du blog de cours – ici

A suivre …

15 mai 2010 Liège Chaire des civilisations numériques http://moiraudjp.wordpress.com/2010/05/15/chaire-des-civilisations-numeriques/

Mon intervention à la chaire des civilisations numériques à la haute école de Liège

L’enseignement (apprentissage) en sections design de mode et particulièrement en gestion pose en permanence la question des connexions entre les enjeux de la formation initiale et les enjeux du monde professionnel.

II est utile sinon indispensable de confronter les savoirs académiques transmis en classe et les savoirs professionnels (l’un ne primant pas sur l’autre). Jusqu’à ces dernières années il m’était très difficile de faire dialoguer ces deux mondes en raison d’incompatibilités temporelles et spatiales.

La question récurrente était la suivante : “Comment convier d’autres acteurs, riches de savoirs et compétences, en capacité de faire la synthèse entre les acquis de l’école et les compétences du monde du travail.”

Dans un cadre non numérique, il est difficile, voire impossible (lorsque le référentiel ne le prévoit pas explicitement) d’organiser ces rencontres pendant le temps de cours. Les designers ne refusent pas de participer aux débats mais … ils sont géographiquement éloignés, ils ont une intense activité professionnelle, leurs temps de liberté professionnelle ne sont jamais les temps d’apprentissage.

Le temps et l’espace sont un frein évident à la communication et aux rencontres dans une conception classique. Depuis des années je me demandais comment concilier ces contraintes :

* Confronter le savoir disciplinaire à une pratique professionnelle ;

* Opérer dans un rapport temps et espace qui ne soit pas seulement un face à face pédagogique ;

* Abolir le temps et les distances pour construire un apprentissage.

L’introduction des fonctionnalités d’un monde virtuel dans la construction de mon enseignement et dans les apprentissages de mes étudiants m’a permis de reconfigurer mes intentions pédagogiques.

Après avoir a priori déterminé le contexte, les acteurs, les outils et les ressources,j’ai pu formaliser ma pratique.

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J’ai souhaité ajouter une dimension réflexive à ma pratique, m’extraire d’une situation de bricolage (à bien des égards enfermante).

J’ai rédigé un scénario pédagogique, il est téléchargeable sur mon blog, ne se veut pas prescriptif et ambitionne de mutualiser une pratique que chaque enseignant pourra interpréter à sa façon.

Construire un processus d’apprentissage en utilisant un monde virtuel

Un scénario pour l’utilisation d’un monde virtuel dans un dispositif d’apprentissage. Il n’est en rien prescriptif, évoluera avec l’expérience et découle d’une analyse et d’une pratique avec des étudiants.

Le diaporama présenté en séance

18 mai 2010

Journées numériques - Débriefing

Il est des journées que l’on aimerait ne pas avoir vécu. Ce 18 mai en fait partie

Foin de mon égo, il a déjà été écorné il le sera encore … En filigrane je dis que ma prestation n’a pas été à la hauteur de mes attentes et pour cause …

1 – Quand tout va de travers …

Pour la première fois de ma vie numérique je cumule les catastrophes, lors des premiers essais je n’avais pas accès aux flux vidéos du carré des blogueurs, la pile de mon clavier sans fil a laché, la connexion internet s’est effondrée chaque fois que je me suis connecté sur le carré (les autres mondes m’accueillaient sans problème). Connexion, déconnexion, jurons, reconnexion, jurons …

J’ai demandé l’asile numérique sur l’ordinateur de mon fils – Connexion après téléchargement du viewer 2.0.

Arrivé sur site dans un état d’énervement avancé j’ai bâclé mon intervention, disons qu’elle n’était pas à la hauteur de ce que j’avais à dire, d’un sujet que je maîtrise parfaitement. Heureusement Hugo dans sa restitution brillante m’a sauvé du naufrage.

Passons donc cette navrante expérience au compte des pertes et profits pédagogiques.

2 – Quelles conclusion en tirer ?

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Dans toute situation détestable, il y a des enseignements à tirer.

J’imagine cette situation en configuration pédagogique devant des étudiants… ou plutôt je n’ose pas l’imaginer.

Je reviens à mon scénario d’utilisation du monde virtuel -  Quels sont les pré-requis indispensables :

- Avoir une connexion stabilisée en permanence. Je suis ultra mais je reste persuadé que la machine est au service de l’humain, pas le contraire) ;

- Avoir une formation préalable pour que l’outil reste en tâche de fond (la fonction du monde virtuel est la facilitation de l’acte pédagogique, pas la loi de l’emmerdement maximum). J’ai eu du mal à manipuler la visionneuse de ppt ;

Dans une situation pédagogique mon cours aurait été annulé, on voit poindre l’obstacle technologique dans les constructions, s’il se doit être en tâche de fond, il n’en reste pas moins qu’il  conditionne tout le reste.

J’en conclus que cet épisode tragico-comique explique en partie la frilosité des enseignants face aux nouvelles technologies en général, aux mondes virtuels en particulier. Un enseignant a besoin de sérénité, de stabilité pour travailler, il n’a pas envie de concevoir un cours pour le jour où ça marche et un cours pour le jours ou ça ne marche pas.

Utiliser un monde virtuel c’est se mettre en danger, qui a envi de rajouter une couche d’instabilité dans un univers incertain ?

C’est un débat passionnant qui n’écornera pas deux convictions fondamentales chez moi :

- J’adore utiliser les mondes virtuels dans les dispositifs d’apprentissage ;

- Ma conférence était pas terrible.

19 mai 2010 - Du général au particulier http://moiraudjp.wordpress.com/2010/05/19/jnumcamp-du-personnel-au-general/

Après avoir conté mes déboires égocentrico-technologiques, il me faut passer à l’essentiel de cette journée, le contenu et mes réflexions sur le fond.

D’abord un regret, celui de ne pouvoir utiliser a posteriori les traces du chat. La force des mondes virtuels est qu’ils permettent de concevoir les projets en mode mutimodal (texte, image, son, vidéo), chaque médium est riche  parce qu’il permet d’œuvrer a priori pendant les débats et a posteriori à l’aide des traces conservées. Pourtant je ne peux rédiger ce billet que sur la base de notes prises à la volée par absence des traces sauvegardées. Il est dommage que cette fonctionnalité n’existe pas ou ne soit pas activée.  Il en est de même pour les autres mondes que j’observe (opensims, assemblive)

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Mon thème d’analyse est l’utilisation des mondes virtuels dans les processus d’apprentissage, les enjeux et les scénarii de la pédagogie embarquée (SPE) – La phase apprentissage est l’objectif principal, la fin , le monde virtuel est un moyen (la proposition inverse me parait contre-productive).

Dans mon intervention j’ai posé la question du design des mondes virtuels, qui designe les environnements ? En disant cela je savais que je jetais un pavé dans la marre et je connaissais par avance la réponse qui me serait faite. Conformément à mes attentes il m’a été répondu que dans SL chaque propriétaire était son propre créateur-développeur d’espaces, d’objets de lieu. Je comprends cette philosophie généreuse et par certains aspects libertaires mais …

Je me positionne comme enseignant du secondaire post bac et je cherche à analyser par quels moyens  pourrait -on développer ces méthodes, les rendre mutualisables au plus grand nombre, oserais je le mot d’industrialisation ? Je ne connais pas le profil type des participants du JnumCamp mais j’ai le sentiment que c’est majoritairement une communauté de geeks, ceux qui agitent les idées, les pionniers, les chercheurs des laboratoires ad hoc, les doctorants …

Je comprends la revendication du “do it yourself“, lorsque je circule dans les créations de @hugobiwan dans la bibliothèque francophone (le lien est la SLurl de la biblio), je suis fasciné, je voyage en pleine poésie, c’est un laboratoire d’idées à ciel numérique ouvert. Pour autant, peut-on demander à chaque enseignant d’être en capacité de concevoir son monde, pour ses cours ? Je ne le pense pas. Il me parait illusoire de penser que les enseignants vont se mettre à coder, à créer à organiser de façon massive, à acheter des îles. En disant cela je ne tiens pas un discours défaitiste, je pose une question de méthode pour un enseignement de masse.

Je pense qu’il faut penser l’intégration des mondes virtuels dans les apprentissages de façon globale par division des tâches. La transversalité, la capacité à croiser les compétences est un moteur de développement. L’intervention d’un  étudiant de l’HETIC était intéressante à ce titre car il expliquait que leur projet était mené à plusieurs mains. Je crois beaucoup à une forme de “supply chain” pédagogique. Des concepteurs de cours, des développeurs, des ergonomes, des designers, un  “community manager” pédagogique … et j’en oublie surement. A titre d’exemple, les photos en ligne de l’organisation des jnumcamp est très intéressante parce qu’elle montre cette division des tâches (un chargé des tweets par exemple).

Je ne suis pas dans la tonalité actuelle mais je pense qu’une vision d’un apprentissage instrumenté par les mondes virtuels est une source d’emplois, de nouveaux métiers. Dans le débat j’ai posé la question suivante à l’intervenant de l’ENSAD : “faut-il créer un enseignement d’art appliqué pour des designers de mondes virtuels ? “

Je suis convaincu qu’il faut passer du stade du bricolage au stade de la méthode généralisable. Ne pas l’envisager n’est ce pas se condamner à cantonner les travaux des profs (notamment dans le secondaire) au stade de l’expérimentation décalée ? J’en parle avec sérénité parce que j’ai le sentiment d’appartenir à ce groupe de profs pionniers mais cette étiquette me pèse tant elle est enfermante. Ce dont ont besoin les enseignants, ce sont des outils clés en main (Éric Guiraud).

En conclusion il me semble qu’il y a un champ à investir – Proposer des patrons de mondes virtuels pour l’enseignement – un apprentissage conçu dans une dynamique de projet

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transdiciplinaires. Je livre ma réflexion aux commentaires parce que le sujet est vaste, complexe, probablement source de polémique mais évidemment passionnant.

Précisions : Suite au commentaire de @angezanetti je tiens à préciser que dans mon esprit un projet transdisciplinaire intègre les décideurs et les financiers. Les enjeux pécuniaires sont fondamentaux. Sur ma page facebook je disais que le développement des mondes virtuels dépendait probablement de nos capacités à externaliser la conception. Le jnumcamp démontre de façon criante l’existence de ce terreaux fécond , les financiers n’étaient pas présents, ils peuvent s’exprimer ici.

19 mai 2010

Challenge Itech – Réunion préparatoire

Le 19 mai au soir s’est déroulée la réunion préparatoire à la conférence ITECH.

Cette réunion s’inscrit dans le cadre d’un travail collaboratif transversal entre un professeur de technologie textile, responsable de la plateforme technologique et un professeur de gestion pour l’aspect organisation. Le travail collaboratif c’est aussi la capacité à réunir en un même endroit des personnes de secteurs différents (enseignants, professionnels).

Conformément à ce que je propose dans mon scénario pédagogique, nous avons réunis les divers acteurs en présentiel  distant synchrone (professeurs de spécialités, étudiants, professionnels du textile). Pour la plupart des acteurs, le travail immersif était une première, une découverte. L’objectif factuel était par conséquent double, faire découvrir une autre réalité de l’apprentissage – enseignement et organiser une conférence.

Nous avons provoqué cette réunion car, hors les milieux de la recherche, des milieux technophiles, les mondes virtuels (immersifs) restent largement méconnus. Il fallait donc présenter la logique des milieux immersifs. Nous sommes convaincus que ces solutions apportent une valeur ajoutée dans nos constructions mais tout aussi convaincus qu’il faut guider, orienter les participants notamment dans les fonctions manipulatoires pour les débuts. La clé de la réussite passe par une démarche pédagogique permanente.

Nous avons profité de cette soirée pour aborder les questions de technique ie prendre en main les avatars, gérer les modes relationnels et les passages de parole. Il apparait que les acteurs du processus utilisent assez naturellement le chat. Une activité de “babillage” intense s’est déroulée  pendant la conférence (il est dommage que l’on ne puisse pas encore sauvegarder ce chat).

Compétences manipulatoires abordées : Les déplacements des avatars, la gestion de la gestuelle, la manipulation de la visionneuse, la gestion de la prise de parole, la gestion de l’identité numérique (le choix de l’état civil est imposé)

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Cette réunion est un forme de mise en abime puisque nous proposons une méthode innovante de communication  / apprentissage pour un concours qui traite d’innovation technologique textile.

En résumé cette séance se caractérisait par :

• Le contexte – L’enseignement de la technologie textile et le design au niveau BTS, DSAAT et école d’ingénieur ;

• Une intention pédagogique – La présentation du challenge ITECH sur les textiles innovants. Réunir les différents acteurs engagés dans ce challenge et notamment la plateforme technologique du lycée La Martinière-Diderot et l’école d’ingénieur ITECH ;

• Des acteurs - Des enseigants, des apprenants, des professionnels du textile, des institutionnels ;

• Les outils – Le monde virtuel Assemblive, des ordinateurs interconnectés ;• Des ressources – La production de documents de présentation sous forme de

diaporama, la captation d’images de la séance et à terme captation de vidéos à fin de diffusion ;

Quelques conclusions intermédiaires :

Quelques conclusions intermédiaires :

Il est nécessaire de déterminer les rôles des organisateurs pour gérer de façon efficace les réunions, les rendre plus fluides. Il faut me semble t-il attribuer des fonctions précises à différentes personnes. Les réunions virtuelles nous orientent vers une division des tâches c’est-à-dire nommer un administrateur des débats, un gestionnaire des captations, un gestionnaire du chat. La fluidité des débats dépend largement de cette capacité à organiser efficacement les relations sociales.

La gestion de la visionneuse - Nous avons eu des problèmes de gestion de la visionneuse. ce qui nous est apparu comme un “bug” technique est en fait une question de régulation sociale. Lorsque le diaporama était mis en ligne plusieurs personnes actionnaient les flèches directionnelles. Nous aviserons à l’avenir les participants que seul le conférencier peut avoir la main sur le déroulement, les auditeurs se contentant d’avoir une attitude passive à l’endroit du document

20 mai 2010 Challenge ITECH et réunion e.tech http://moiraudjp.wordpress.com/2010/05/20/challenge-itech/

L’ensemble des diaporamas qui seront présentés lors de la séance de travail et la présentation des intervenants et auditeurs. Les participants peuvent consulter préalablement à la réunion l’ensemble des documents et préparer leurs questions.

Vous pouvez déjà déposer vos questions en laissant un commentaire sur ce blog, nous y répondrons en séance.

Pour vous connecter sur le monde virtuel c’est ici

La réunion ITECH -  La Martinière-Diderot aura lieu le 26 mai à 20 heures 30

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Le déroulement de la séance et les participants

La présentation de l’ITECH

La plateforme technologique (PFT)

L’historique des challenges ITECH

Un projet – La borne de repos OKAMAK

Le diaporama de synthèse

Le projet abaca

22 mai 2010 Mashup http://moiraudjp.wordpress.com/2010/05/22/mushup/

Un billet, une fois n’est pas coutume, pour mettre en avant un outil, un widget pour être précis. J’utilise souvent une expression pour définir mon travail.

“Utiliser les fonctionnalités d’outils hétérogènes au profit d’un projet homogène“

L’hétérogénéité peut avoir l’inconvénient de multiplier les lieux numériques, se déplacer de site en site pour bénéficier des fonctionnalités souhaitées (Facebook, Twitter, monde virtuel …), mémoriser les diverses url et les mots de passe. A ce jour mon blog concentre en un seul lieu ces éléments, Twitter, Delicious et maintenant le monde virtuel. L’objectif de souplesse au service du travail, d’une réflexion gestion-design. J’espère que les étudiants sauront se saisir de ces fonctionnalités pour les mettre au service de cet immense “think tank” qu’est le DSAAT.

L’insertion du monde virtuel me permet de tutorer à distance les utilisateurs. Je peux me loguer, selon mes besoins en mode administrateur ou en mode utilisateur. Je bénéficie ainsi du visuel des mondes de l’un et de l’autre ce qui me facilite  le travail en cas de demande d’assistance.

Les images ci-dessous résument l’intégration des solutions hétérogènes dans le blog.

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Ci-dessous une vidéo qui présente l’intégration du monde virtuel dans le blog.

26 mai 2010 - Itech Vidéos - http://moiraudjp.wordpress.com/2010/05/26/itech-videos/

Les vidéos de la conférence consacrée au challenge ITECH.

Une conférence de plus et c’est du savoir faire supplémentaire engrangé. Pour la première fois nous pouvons produire des traces de notre travail. Des traces que nous allons pouvoir injecter dans nos cours de l’année prochaine. Ce résultat est le fruit d’une analyse réalisée avec Bruno Venturelli et Josiane Masson. Nous nous sommes partagés les rôles. J’ai donc pu me consacrer au travail de captation et laisser la construction des enjeux techniques aux spécialistes du domaine. Cette réunion est l’aboutissement de six mois de travail, de test, d’analyse sur les mondes virtuels et la pédagogie. Nous entrons dans la période des stages, des examens et de la future période de vacances scolaire. L’activité du monde virtuel va se mettre en sommeil sous sa forme active. Je vais entrer dans la période des bilans et des constructions des futurs projets.

Participants à la séance du 26 mai (et seulement eux) répondez au questionnaire pour connaître votre équipement informatique pendant la séance – ici

Intervention de Bruno Venturelli – Responsable de la plateforme technologique

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Intervention de Josiane Masson – Responsable ITECH

Intervention de Josiane Masson (2) – Responsable ITECH

Intervention de Laure Soncourt

Intervention de Michel Fayot professeur tuteur

Intervention de Claire Leblanc professeure tutrice

Les photos de la soirée