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Le Baromètre du Risk Manager 2015 Management des Risques et des Assurances de l’Entreprise en partenariat avec 4 e édition

Le Baromètre du Risk Manager 2015 - 4e édition

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Le Baromètredu Risk Manager

2015

Management des Risqueset des Assurances de l’Entreprise

en partenariat avec

4e édition

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Le Baromètre du Risk Manager 2015Cette quatrième édition du baromètre du Risk Manager de l’AMRAE a été réalisée en partenariat avec PwC que nous remercions pour son implication dans la conduite de cette enquête auprès d’un large panel de Risk Managers exerçant en France.

Le Baromètre a été construit à partir de l’analyse des résultats d’un questionnaire en ligne, renseigné par près de 190 personnes entre janvier et avril 2015. Le panel de cette édition s’est élargi pour couvrir l’ensemble des personnes exerçant les métiers de la gestion des risques, qu’il s’agisse des « Top Managers » ou de leurs équipes. L’AMRAE tient à remercier l’ensemble des répondants pour le temps et l’attention qu’ils ont accordés à cette enquête.

Dans la continuité des précédentes éditions, le Baromètre 2015 permet d’analyser le profil, les missions, la rémunération ainsi que les perspectives d’évolutions. Il s’est enrichi de focus spécifiques comme l’analyse des réseaux internes et externes du Risk Managers ou de son rôle dans la gestion de certains risques : RH, cybersécurité et fraude.

Ce Baromètre publié tous les 2 ans, a pour vocation de mesurer les évolutions du métier du Risk Manager dans la durée, et d’apporter un éclairage sur sa fonction, afin d'en constituer l’outil de benchmark de référence, tout en contribuant à la promotion de la fonction.

Nous vous en souhaitons une très bonne lecture.

Brigitte Bouquot

Présidente de l’AMRAE

François Malan

Vice-Président (Métier) de l’AMRAE

Bernard Gainnier

Président PwC France & Afrique francophone

Éditorial

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2 - Le Baromètre du Risk Manager

Le profil du Risk Manager

Les Risk Managers de cette enquête sont en majorité des hommes (59%) d’au moins 46 ans (53%) même si nous observons une féminisation du panel puisqu’en 2013 les femmes ne représentaient que 28% des répondants.

En 2015, les trois principales formations initiales des Risk Managers sont les mêmes qu’en 2013, à savoir, Commerce/Gestion/Économie (31%), Droit (24%) et Ingénieur/Scientifique (22%). Nous notons toutefois une nette diminution des profils issus des formations Droit et Ingénieur/Scientifique qui représentaient respectivement 31 % et 38 % du panel en 2013.

Comme en 2013, les Risk Managers exercent principalement dans des entreprises de type grands comptes (63%), des secteurs de l’industrie et des services (52%).

Nous observons enfin une diminution des Risk Managers gérant exclusivement les assurances et la prévention (de 42% en 2013 à 31% en 2015) au profit des Risk Managers plus polyvalents gérant les risques et/ou les assurances.

Les missions du Risk Manager

Interrogés sur la base du Référentiel Métier Risk Manager de l’AMRAE, les répondants ont indiqué réaliser principalement les activités de définition du dispositif de gestion des risques, d’appréciation du risque, de maîtrise des risques et de diffusion de la culture du risque.

À noter qu’en plus de ces missions spécifiques à la gestion des risques, 29% des Risk Managers de cette enquête ont indiqué être également en charge du contrôle interne.

Les Risk Managers interviennent comme en 2013 sur une large palette de risques et notamment les risques opérationnels (80%), les risques de fraude (75%), les risques environnementaux, les risques sûreté/sécurité (70%) ainsi que les risques fournisseurs (67%).

Executive Summary

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Le Baromètre du Risk Manager - 3Le Baromètre du Risk Manager - 3

Les moyens à disposition du Risk Manager

Les R isk Managers de cet te enquête sont pr inc ipalement rat tachés à la direction générale (36%) ou à la direction financière (26%) et ont un accès direct (62%) au directeur général. À noter qu’en 2013, seuls 18% des Risk Managers interrogés déclaraient être rattachés à la direction générale.

Pour mener à bien ses missions, le Risk Manager gérant les assurances et la prévention dispose d’une équipe composée de moins de 5 personnes (66%). Le Risk Manager ayant en charge la gestion globale des risques dispose quant à lui d’une équipe constituée de moins de 3 personnes (76%).

Par ai l leurs, 77% des R isk Managers déc larent disposer d’un budget de fonctionnement suffisant.

La rémunération du Risk Manager

Comme observé en 2013, la rémunération fixe brute annuelle d’un Risk Manager est en moyenne de 108 KEuros pour les « top managers » et de 84 KEuros pour les « non top managers ». Toutefois, nous notons une différence de salaire de 15% entre les « topmanagers » hommes et femmes.

Les évolutions du Risk Manager

À titre professionnel, 70% des Risk Managers pensent que la dif fusion de la culture des risques est un axe important de développement de la fonction tandis qu’à titre personnel, les Risk Managers s’orienteraient plutôt vers l’audit interne/contrôle interne (27%) ou le conseil (27%) après leur poste actuel.

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4 - Le Baromètre du Risk Manager

Page 7: Le Baromètre du Risk Manager 2015 - 4e édition

Le Baromètre du Risk Manager - 5

Le panel de l’étude . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6

Le profil du Risk Manager . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .8

Différentes activités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8

Profil sociologique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9

Formation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10

Modalités de recrutement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13

Expérience professionnelle en gestion des risques . . . . . . . . . 14

Employeur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15

Les missions du Risk Manager . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .16

Référentiel métier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16

Focus Assurance et Prévention (AP) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24

Autres fonctions du Risk Manager . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25

Univers des risques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26

Les moyens à disposition du Risk Manager . . . . . . . . . . . .30

Équipes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30

Budget de fonctionnement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31

Outils . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32

Réseaux externes et internes du Risk Manager . . . . . . . . . . . . 33

La rémunération du Risk Manager . . . . . . . . . . . . . . . . . .40

Rémunération fixe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40

Rémunération variable . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41

Facteurs conditionnant le niveau de rémunération . . . . . . . . . . 42

Les évolutions du Risk Manager . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .44

Perception de l’avenir . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44

Perspectives d’évolution personnelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44

Sommaire

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6 - Le Baromètre du Risk Manager

La 4e édition de ce Baromètre a pour vocation de mesurer les évolutions dans la durée, du positionnement et du rôle de la fonction de Risk Manager. Il participe à la visibilité de nos métiers et constitue un véritable outil de benchmark permettant de positionner le Risk Manager dans l’environnement actuel.

Ce baromètre est le résultat d’une enquête menée en France par l’AMRAE entre janvier et avril 2015 à laquelle ont participé 188 Risk Managers (116 en 2013).

Le Baromètre s’articule autour de 5 thèmes :

- Le profil ;

- Les missions ;

- Les moyens à disposition du Risk Manager ;

- La rémunération ;

- Les évolutions de carrière.

Et s’enrichit de focus spécifiques :

- Les réseaux du Risk Manager ;

- La gestion de certains risques : RH, cybersécurité, fraude ;

- L'utilisation d'un référentiel de gestion des risques ;

- Le recours à un SIGR (Système d'Information de Gestion des Risques) ;

- Les langues étrangères utilisées par le Risk Manager ;

- Les formations complémentaires ;

- ...

Le panel de l’étude

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Le Baromètre du Risk Manager - 7

La population interrogée regroupe des Risk Managers exerçant les fonctions de gestion des risques et/ou d’assurance, dans des entreprises de différentes tailles et de différents secteurs, membres ou non de l’AMRAE.

En 2013, la cible de l’enquête corespondait davantage aux chefs de département alors qu’en 2015 le sondage a également été ouvert aux collaborateurs de ces départements. À des fins de comparaison avec la précédente édition, les réponses des « top managers » (60% des répondants) sont mises en avant lorsque l’analyse est pertinente.

Cet te année le panel est constitué de 59% d’hommes alors qu’en 2013, le panel était constitué de 72% d’hommes. Nous constatons donc, une augmentation de la population des Risk Managers femmes.

Nous observons par ailleurs un rajeunissement des répondants. Cela peut s’expliquer notamment par la plus grande proportion de « non top managers » dans le panel.

* Définition d’un « top manager » : personne physique qui occupe le rang le plus élevé de la fonction gestion des risques au sein de l’organisation.

Page 10: Le Baromètre du Risk Manager 2015 - 4e édition

8 - Le Baromètre du Risk Manager

Différentes activités

L’analyse s’articule autour des 3 profils de Risk Manager suivants :

- un profil orienté vers la gestion des assurances et la prévention des risques assurables, et notamment les visites de site, que l’on nommera pour des raisons de simplification AP ;

- un profil orienté vers la gestion globale des risques de l’entreprise, qu’on nommera pour des raisons de simplification ERM (Enterprise Risk Management) ;

- un profil mixte, intervenant à la fois sur des problématiques d’Assurance et de Prévention, et de gestion des risques, qu’on nommera AP/ERM pour des raisons de simplification.

Le profil du Risk Manager

Point de vue

Depuis 2013, nous constatons une augmentation de la part des profils AP/ERM chez les « top managers » tandis que la part des profils AP est en diminution. Cette évolution témoigne d’une plus grande polyvalence dans les missions des Risk Managers qui intègrent désormais de plus en plus la gestion globale des risques.

À noter que 45% des « top managers » ont un profil AP/ERM et 42% des « non top managers » ont un profil AP.

Répartition des Risk Managers par profil

La répartition des différents profils de Risk Managers ayant répondu à l’enquête est la suivante :

- 31 % des répondants ont un pro-fil exclusivement AP contre 42% en 2013 ;

- 31% des répondants ont un pro-fil exclusivement ERM contre 19% en 2013 ;

- 38% des répondants ont un profil mixte AP/ERM contre 39% en 2013.

AP/ERMExclusivement APExclusivement ERM

38 %

31 %

31 %

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Le Baromètre du Risk Manager - 9

Profil sociologique

Age

Comme en 2013, la fonction de Risk Manager reste exercée par des profils expérimentés puisque 53% des Risk Managers interrogés ont 46 ans et plus. Cette proportion atteint même 65% chez les « top managers ».

À noter qu’ i l existe des différences selon les profils :

- 50% des Risk Managers AP ont plus de 45 ans contre 65% en 2013 ;

- 42% des Risk Managers ERM ont plus de 45 ans contre 68% en 2013 ;

- 65% des Risk Managers AP/ERM ont plus de 45 ans contre 60% en 2013.

Sexe

Parmi les répondants à l’enquête, plus d’un Risk Manager sur deux est un homme.

Nous constatons donc une féminisation de la population du panel puisqu’en 2013 seuls 28% des répondants étaient des femmes.

À noter que les femmesreprésentent 47% des « non top managers » et seulement 37% des « top managers ».

9 %

14 %

4 %

41 %

44 %

31 %

29 %

35 %

52 %

21 %

13 %

7 %

Moins de 35 ans

De 35 à 45 ans

De 46 à 55 ans

Plus de 55 ans

APERMAP/ERM

5 %4 %

19 %18 %

14 %26 %

3 %11 %

Moins de 35 ans

De 35 à 45 ans

De 46 à 55 ans

Plus de 55 ans

Un hommeUne femme

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10 - Le Baromètre du Risk Manager

Formation

Formation initiale

Les trois principales formations initiales des Risk Managers sont :

- Commerce/gestion/économie pour 31% des répondants ;

- Droit pour 24% des répondants ;

- Ingénieur/scientifique pour 22% des répondants.

L’analyse des réponses par profil montre que :

- Le Droit reste la première formation des profils AP ;

- Les formations en Commerce/gestion/économie représentent toujours le premier domaine de formation des ERM ;

- Les principales formations initiales des profils AP/ERM restent Commerce/gestion/économie ou Ingénieur/scientifique.

À noter qu’en 2013 les trois principales formations étaient (questions à choix multiple) :Ingénieur/scientifique pour 38% du panel ; Commerce/gestion/économie pour 38% du panel ; Droit pour 31% du panel.

2%

6 % 7 % 10 % 20 % 26 % 29 %De 35 à 45 ans

6 % 33 % 11 % 6% 11% 33 %Moins de 35 ans

6 % 4 %2%

4 % 26 % 24 % 34 %De 46 à 55 ans

6 % 10 %3% 6 % 26 % 26 % 23 %Plus de 55 ans

10 % 16 % 5 %

8 % 3 % 13 %

10 % 7 % 5 %

3 % 4 %

5 % 2 %

2 %1%

1%

2 %

3 %

Commerce/gestion/économie

Droit

Ingénieur/scientifique

Assurances

Gestion des risques

Autres

Sciences politiques/langues

AP/ERMERMAP

Commerce/Gestion/Economie

Droit

Assurance

Ingénieur.Scientifique

Gestion de risquesAutresScience politiques/Langues

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Le Baromètre du Risk Manager - 11

Les trois principales formations des Risk Managers âgés de 35 ans et plus sont :

- Commerce/gestion/économie pour 29% des sondés âgés entre 35 et 45 ans, 34% pour ceux âgés entre 46 et 55 ans et 23% pour les sondés de plus de 55 ans ;

- Droit pour 26% des sondés âgés entre 35 et 45 ans, 24% pour ceux âgés entre 46 et 55 ans et 26% pour les sondés de plus de 55 ans ;

- Formation d’ingénieur ou scientifique pour 20% des sondés âgés entre 35 et 45 ans, 26% pour ceux âgés de 45 ans et plus.

Dans la tranche des moins de 35 ans, nous constatons l’émergence de formation spécialisée en gestion des risques (33%) et en assurances (11%) alors que les formations en Droit (11%) et Ingénieur/scientifique (6%) occupent une place moindre.

« Ma formation financière acquise en école de commerce m’a apporté de solides connaissances en matière de gestion et d’économie des entreprises, me permet-tant notamment aujourd’hui d’avoir une bonne compréhension des risques finan-ciers (y compris dans des montages financiers complexes). Cette expertise est clé pour comprendre les objectifs et la dimension stratégique de ma fonction, ratta-

chée à la direction financière. De plus, la variété des matières dispensées en école de com-merce facilite l’appréhension des problématiques de risques autres que financiers, tels que ceux liés aux personnes (mobilité, sécurité, risques psycho-sociaux, …). Cependant aucune formation ne peut remplacer ce qu’apporte le terrain. C’est grâce à mes expériences pro-fessionnelles précédentes, notamment en tant que courtier en assurances, que j’ai pu com-pléter mes connaissances généralistes par des connaissances plus techniques, indispen-sables à l’exercice de mon métier. »

Témoignage d’un Risk Manager issu d’une école supérieure de commerce

Formation complémentaire en risk management

58% des Risk Managers interrogés ont suivi une formation complémentaire en risk management. 50% d’entre eux l’ont suivi pour se perfectionner et 32% dans le cadre d’une prise de poste.

Les trois principales formations complémentaires suivies par les Risk Managers sont :

- Les séminaires thématiques de l’AMRAE, suivis par 25% des répondants ;

- L’ARM, suivi par 17% des répondants ;

- Le CEFAR, suivi par 13% des répondants.

11 8 7

6 3 8

5 5 3

2 8 1

6 3 2

5 3 1

4 1 2

3 1

1 1

Séminaires thématiques(AMRAE Formation)

ARM(Carm Institute-

AMRAE Formation)

CEFAR (AMRAE Formation)

Séminaires(IFACI)

Autres

IMR

Master du type 3e cycle universitaire

en Gestion des risques

IGR(CNPP)

Séminaires(Enass)

En %

25 %

17 %

13 %

11 %

11 %

9 %

7 %

4 %

2 %

AP/ERMERMAP

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12 - Le Baromètre du Risk Manager

Autres formations complémentaires utiles à la fonction de Risk Manager

Parmi les répondants, 60% ont suivi une formation complémentaire, notamment dans le domaine du développement personnel (58%) ou des formations spécifiques métiers/gestion de projet (37%).

De plus, nous observons que 11% des Risk Managers déclarent se former via d’autres moyens que ceux proposés. (Exemple : « en interne », « MBA Risk Management », « Certifications ISO », « Sur le tas », ...).

64% des « non top managers » et 55% des « top managers » ont suivi une formation complémentaire en risk management.

Par rapport à 2013, nous retrouvons les mêmes formations dans le top 3. Toutefois, nous constatons une importante progression des séminaires thématiques de l’AMRAE qui occupent désormais la première place (25% contre 11% en 2013) et du CEFAR (13% contre 8% en 2013).

Langues étrangères utilisées par le Risk Manager dans le cadre de sa mission

78% des Risk Managers parlent une langue étrangère dans le cadre de leur fonction :

- L’anglais est utilisé par l’intégralité des Risk Managers qui parlent une langue étrangère.

- L'espagnol est la seconde langue la plus parlée (6%).

27 %

37 %

58 %

20 %

Développement personnel(prise de parole en public,

techniques de négociation,...)

Métiers/gestion de projet

Finance

Juridique

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Le Baromètre du Risk Manager - 13

Modalités de recrutement

« Le parcours d’un Risk Manager doit être adapté au contexte de l’orga-nisation dans laquelle il évolue. Mon parcours de responsable fonctionnel et opérationnel en interne me permet de bien connaître les acteurs, de comprendre les différents métiers et donc les risques auxquels mon groupe est exposé. Pour un Risk Manager il est important de bien connaître les gens. Cela per-

met d’avoir la crédibilité et l’autorité nécessaires pour pouvoir animer le dispositif de gestion des risques et échanger sur les risques et leurs plans d’actions. Par ailleurs, la capacité à répondre sur le fond au comité d’audit, commanditaire de la démarche, apporte une crédibilité des plus utiles. L’important, au-delà de son parcours est que le Risk Manager soit en mesure de contribuer modestement mais utilement à une réflexion collective de la direction générale sur les risques et opportunités caractérisant l’action de l’entreprise, de la stratégie à l’opérationnel. »

Témoignage d'un Risk Manager (risques, contrôle interne et assurances) d’un groupe de services diversifiés recruté en interne

60% des Risk Managers ont été recrutés via une mobilité interne (38% des répondants) ou par l’intermédiaire de leurs réseaux/relations (22% des répondants).

Les modalités de recrutement sont relativement stables. Comme en 2011 et 2013, plus d’un tiers des Risk Managers interrogés ont trouvé leur emploi par la mobilité interne (38% en 2015 contre 40% en 2013 et 35% en 2011).

Mobilité interne

Réseaux/relations

Cabinet de recrutement/chasseur de tête

Réponse à une offre (autre que site AMRAE)Candidature spontanée

Site de l’AMRAE

38 %

22 %

10 %

9 %4 %

17 %

Page 16: Le Baromètre du Risk Manager 2015 - 4e édition

14 - Le Baromètre du Risk Manager

Au global, 39% des Risk Managers ayant participé à l’enquête ont plus de 10 ans d’expérience professionnelle en gestion des risques, contre 44% en 2013.

Nous notons toutefois des différences selon les profils :

- Les Risk Managers AP disposent d’une expérience professionnelle plus importante : 50% des répondants AP exercent leur fonction depuis plus de 10 ans ;

- Les Risk Managers ERM disposent d’une expérience professionnelle plus récente : 52% ont moins de 5 ans en gestion des risques. Ce constat s’explique par un développement plus récent des démarches ERM ;

- Les Risk Managers AP/ERM disposent d’une expérience importante : 48% des répondants exercent leur fonction depuis plus de 10 ans.

Par rapport à 2013, nous notons :

- Une proportion moins importante des Risk Managers AP ayant une expérience professionnelle d’au moins 10 ans (50% contre 64% en 2013) ;

- Une proportion plus importante des Risk Managers ERM ayant une expérience professionnelle en gestion des risques d’au moins 10 ans (18% contre 10% en 2013).

Expérience professionnelle en gestion des risques

Moins de 5 ansEntre 5 ans et 10 ans Entre 11 ans et 15 ans

Plus de 15 ans

18 % 32 % 21 % 29 %

52 % 30 % 9 % 9 %

41 % 11 % 16 % 32 %

38 % 23 % 15 % 24 %

AP

ERM

AP/ERM

Global

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Le Baromètre du Risk Manager - 15

Secteurs d’activité

52% des Risk Managers e xe r c en t au s e i n de s secteurs Industrie et Services.

E n 2 0 1 3 , 5 5 % d e s répondants travaillaient au sein des secteurs produc-tion industrielle, énergie, utilities, mines, distribution et transports.

Employeur

Taille de l’entreprise

91% des Risk Managers interro-gés travaillent dans des entre-prises grands comptes ou de taille intermédiaire (ETI).

En 2015, 119 Risk Managers (63% du panel) ont déclaré travailler dans des entreprises grands comptes contre 86 Risk Managers en 2013 (74% du panel de 2013).

Industrie

Services

Assurance/réassurance

Biens de Consommation/luxe

BTP/immobilier

Distribution

Transports/logistique

Medias/loisirs

High Tech

Conseil

Banque/finance

33 %

19 %8 %

7 %

6 %

6 %

6 %

6 %

3 %4 % 1 %

Grands comptes (+1,5 milliards d’euros/+ 5 000 salariés)

ETI (-1,5 milliards d’euros/- 5 000 salariés)

PME/PMI/TPE (-50 millionsd’euros/- 250 salariés)

Association/ONG

Secteur public

63 %

28 %

5 %

2 %2%

Page 18: Le Baromètre du Risk Manager 2015 - 4e édition

16 - Le Baromètre du Risk Manager

Référentiel métier

Les missions du Risk Manager

Les missions présentées ci-dessous sont tirées du Référentiel Métier Risk

Manager de l’AMRAE, consultable à l’adresse suivante :

http://www.amrae.fr/fonction-risk-manager

Le périmètre d’intervention du Risk Manager inclut principalement les activités suivantes :

- Diffusion de la culture du risque (78%) ;

- Appréciation du risque (75%) ;

- Définition des missions et de la structure du dispositif (66%) ;

- Pilotage et reporting du risque (66%) ;

- Maîtrise des risques (64%) ;

- Gestion des sinistres (57%).

Appréciation du risque

Définition des missions et de la structure du dispositif

Maîtrise des risques

Diffusion de la culture du risque

Financement des risques

Gestion des événements non assurés/non assurables

Gestion des sinistres

Gestion de crise

Pilotage et Reporting

66 %

75 %

64 %

78 %45 %

31 %

57 %

36 %

66 %

Page 19: Le Baromètre du Risk Manager 2015 - 4e édition

Le Baromètre du Risk Manager - 17

Définition des missions et de la structure du dispositif

Nous observons que les principales activités de définition des missions et de la structure du dispositif sont :

- Définition des missions du dispositif de management des risques dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie (52%) ;

- Management des risques (52%) ;

- Élaboration du cadre organisationnel du management des risques (50%).

À noter que le niveau d’implication dépend du profil :

- Les Risk Managers AP sont particulièrement impliqués dans l’identification des activités et des process et dans la définition des missions du dispositif de management des risques. Ils sont moins impliqués dans la construction de la méthodologie et du référentiel de management des risques ;

- Les Risk Managers ERM et AP/ERM sont particulièrement impliqués dans la construction de la méthodologie et du référentiel de management des risques.

La définition des missions du dispositif de management des risques dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie occupe une part plus importante dans les activités des Risk Managers (52% en 2015 contre 44% en 2013).

38 %

43 %

43 %

46 %

50 %

52 %

52 %Définition des missionsdu dispositif de management des risques

dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie

Identification des activités, process (métier, support)

Intégration des menaces et opportunitésinhérentes à la stratégie

Élaboration du cadre organisationneldu management des risques

Construction de la méthodologieet du référentiel de management des risques

Élaboration de la politique de managementdes risques prenant en compte l’appétence

et la tolérance aux risques des dirigeantset/ou des organes de Gouvernance de l’organisation

Obtention d’une validation par les dirigeantset/ou les organes de Gouvernance des missionset de la structure du dispositif, et de l’attribution

des moyens nécessaires à leur réalisation

Page 20: Le Baromètre du Risk Manager 2015 - 4e édition

18 - Le Baromètre du Risk Manager

Appréciation du risque (identification, analyse, évaluation du risque)

Les différentes activités d’appréciation du risque (identification, analyse, évaluation du risque) sont réalisées par au moins 50% des répondants.

Selon les profils nous notons que :

- Les Risk Managers AP sont particulièrement impliqués dans la définition des outils utiles à l’appréciation du risque, et moins impliqués dans l’élaboration des cartographies des risques ;

- Les Risk managers ERM et AP/ERM sont impliqués de façon plutôt égale entre ces différentes activités mais on observe un pic d’implication des Risk Managers ERM sur les acti-vités de synthèse et consolidation des risques majeurs de l’organisation.

Par rapport à 2013, une moindre proportion des Risk Managers interrogés déclareprendre part à ces différentes activités. Seule l’activité d’anticipation des risques et de leur évo-lution reste stable.

50 %

55 %

56 %

57 %

58 %

62 %Synthèse et consolidation des risques

majeurs de l’organisation

Anticipation des risques et de leur évolution (en relation avec l’intelligence économique)

Conduite d’entretiens individuels avec les dirigeants et managers

Définition des outils utiles à l’appréciation du risque (échelles, guide d’entretiens, registre et univers...)

Animation des ateliers d’identification, d’analyse et d’évaluation (hiérarchisation) des risques

Élaboration des cartographies des risques par entité/métier, ou par grand projet

Page 21: Le Baromètre du Risk Manager 2015 - 4e édition

Le Baromètre du Risk Manager - 19

Maîtrise des risques (à un niveau acceptable en fonction des critères de risques retenus)

Nous observons que les principales activités de maîtrise des risques sont :

- La présentation/validation des risques majeurs (52%) ;

- La participation à la construction des plans d’actions, leur consolidation et leur suivi (49%) ;

- L’identification de la panoplie de traitement de risques (45 %).

Selon les profils, nous constatons que :

- La visite des zones à risque est principalement une activité des Risk Managers AP et AP/ERM ;

- Les Risk Managers ERM sont quant à eux particulièrement impliqués dans les activités de présentation et la validation des risques majeurs ainsi que dans les activités de consolidation et suivi des plans d’actions.

Le référentiel métier ayant évolué depuis 2013, toute comparaison est impossible.

18 %

30 %

33 %

45 %

49 %

49 %

52 %Présentation/validation des risques majeurs

Visite des zones à risques

Assistance dans les audits d’acquisition et de cession

Participation à la construction des plans d’actions

Consolidation et suivi des plans d’actions

Analyses et déploiement des plans d’actionsde traitement des risques

Identification de la panoplie de traitements de risques

Page 22: Le Baromètre du Risk Manager 2015 - 4e édition

20 - Le Baromètre du Risk Manager

Diffusion de la culture du risque

Chaque activité de diffusion de la culture du risque est réalisée par au moins 50% des répondants.

Nous notons également que le profil du Risk Manager (AP/ERM ou AP/ERM) n’a pas d’influence majeure sur les activités de développement, d’animation et de formation d’un réseau de correspondants risques.

Comparé à 2013, une proportion moindre des répondants déclare participer au développement, à l’animation, et à la formation d’un réseau de correspondants risques (63% contre 83% en 2013).

Financement des risques

Note : Cette analyse ne concerne que les répondants AP et AP/ERM.

56 %

60 %

63 %

Rédaction de la communication internesur la culture des risques

Développement, animation, formation d’un réseau de correspondants risques

Participation aux évènements importants (séminaires, comités,...)

60 %

60 %

62 %

49 %

32 %

Organisation des relations avec les prestataires (courtiers, assureurs)

Recensement des solutions de financement des risques

Gestion et déploiement des couvertures d’assurance

Création et administration d’une captive

Négociation des contrats d’assurances

Page 23: Le Baromètre du Risk Manager 2015 - 4e édition

Le Baromètre du Risk Manager - 21

Nous observons que plus de 50% des répondants réalisent au moins une des activités suivantes :

- Organisation des relations avec les prestataires (62%) ;

- Gestion et déploiement des couvertures d’assurance (60%) ;

- Négociation des contrats d’assurance (60%).

En 2013, les activités de financement des risques étaient regroupées avec la gestion des sinistres. Le top 3 de cette catégorie était :

- Organisation des relations avec les courtiers, les assureurs (72%) ;

- Suivi du sinistre (72%) ;

- Organisation de la gestion avec les partenaires (71%).

Gestion des événements non assurés/non assurables

Moins de 30% des Risk Managers tous profils confondus participent aux activités d’identification et de prise en compte des moyens et plans d’actions, de qualification de l’événement et d’orga-nisation des retours d’expériences.

Par ailleurs, il est à noter qu’il existe des différences par type de profil :

- 38% des Risk Managers AP ou AP/ERM déclarent gérer ces activités ;

- 13% des Risk Managers ERM déclarent gérer ces activités.

À noter que cette catégorie d’activités n’existait pas en 2013.

24 %

25 %

27 %

Organisation des retours d’expériences

Identification et prise en comptedes moyens et plans d’actions

Qualification de l’événement

Page 24: Le Baromètre du Risk Manager 2015 - 4e édition

22 - Le Baromètre du Risk Manager

Gestion des sinistres

Note : Cette analyse ne concerne que les répondants AP et AP/ERM.

Nous notons que, mis à part la validation du retour à la normale (47%), les différentes activités de gestion des sinistres sont réalisées par au moins 70% des répondants.

En 2013, les activités de la gestion des sinistres étaient regroupées avec le financement des risques. Le top 3 de cette catégorie était :

- Organisation des relations avec les courtiers, les assureurs (72%) ;

- Suivi du sinistre (72%) ;

- Organisation de la gestion avec les partenaires (71%).

Gestion de crise

Plus de 20% des répondants déclarent prendre part aux différentes activités de gestion de crise. La position de leader de la cellule de crise n’est occupée que par 8% des répondants.

47 %

72 %

79 %

Validation du retour à la normale des activités

Organisation de la gestion avec les partenaires(courtiers, assureurs, experts, voire réassureurs, etc.)

Suivi du sinistre 77 %

Qualification des événements pour déterminer lesassurances susceptibles de les couvrir et les

éventuelles responsabilités

23 %

26 %

33 %

Gestion de la continuité d’activité (PCA)

Contribution à la définition, la mise en placeet la communication relatives à l’organisation

et aux outils de prévention et de gestion de crise

Membre de la cellule de crise 27 %

Maintenance et amélioration continue dudispositif de gestion de crise

8 %Leader de la cellule de crise

Page 25: Le Baromètre du Risk Manager 2015 - 4e édition

Le Baromètre du Risk Manager - 23

La participation aux activités de gestion de crise diffère selon les profils :

- Les Risk Managers AP déclarent peu y participer (12%) ;

- Moins de la moitié des Risk Managers ERM déclare y participer (35%) ;

- Les Risk Managers AP/ERM sont fortement impliqués (56%).

Nous observons que 27% des répondants ont déclaré être membres de la cellule de crise. En 2013, 44% des répondants avaient déclaré participer à la cellule de crise.

Pilotage et Reporting

Les principales activités de pilotage et reporting sont :

- La maintenance et l’amélioration continue du dispositif de management des risques (59%) ;

- Le reporting aux parties prenantes du dispositif (55%).

Selon les profils, nous observons que cette activité est gérée par les Risk Managers AP à hau-teur de 22% et les Risk Managers ERM et AP/ERM à hauteur de 86%.

En 2013, le top 3 en matière de pilotage et reporting était :

- Reporting à la direction et aux Managers (68%) ;

- Animation du dispositif de gestion des risques (57%) ;

- Surveillance et amélioration continues du dispositif (57%).

38 %

43 %

59 %

55 %

26 %

Maintenance et amélioration continue du dispositif de management des risques

Reporting aux parties prenantes du dipositif

Animation du (ou des) comité(s) des risques

Organisation des relations avec l’audit interne

Communication externe

Page 26: Le Baromètre du Risk Manager 2015 - 4e édition

24 - Le Baromètre du Risk Manager

Focus Assurance et Prévention (AP)

Rôles

Familles d’assurances

Nous notons que la grande majorité des Risk Managers AP (79%) gère uniquement les assu-rances IARD (Incendie, Accidents et Risques Divers).

Nous observons que la majorité des Risk Managers AP (68%) sont responsables à la fois des assurances et de la prévention des risques.

Uniquement les assurances IARDAssurances IARD et personnesUniquement les assurances des personnes (retraite, santé, prévoyance)

79 %

18 %

3 %

Les assurances et la préventionUniquement les assurancesUniquement la prévention des risques (visites sites,...)

68 %

19 %

13 %

Page 27: Le Baromètre du Risk Manager 2015 - 4e édition

Le Baromètre du Risk Manager - 25

Autres fonctions du Risk ManagerNote : Il s’agit d’une question à choix multiple.

Nous observons que 44% des répondants déclarent ne pas exercer d’autres fonctions que celles liées à la gestion des assurances et/ou des risques.

« En face de chaque risque il doit y avoir un dispositif de contrôle interne. L’évaluation d’un risque nécessite donc de prendre en compte le degré de maturité du disposi-tif de contrôle interne associé. Le fait d’avoir la responsabilité du contrôle interne m’aide à mieux identifier les leviers d’actions permettant de maîtriser les risques. Cela me permet également de bien connaître les politiques et procédures Groupe,

au travers notamment des responsables de processus, et ainsi de gagner en temps et en efficacité lors des entretiens d’identification des risques. Toutefois, le contrôle interne ne se place pas au même niveau que la gestion des risques. Cette dernière se concentre sur les risques critiques et stratégiques alors que le contrôle interne est au niveau des proces-sus et se concentre sur la sécurisation des activités au jour le jour. »

Témoignage d'un Risk Manager également en charge du contrôle interne

Nous notons des différences par type de profil :

- La majorité (69%) des répondants AP déclare ne pas avoir d’autres fonctions. Lorsque c’est le cas, il s’agit principalement de la fonction Juridique (17%) ;

- 48% des répondants ayant un profil ERM déclarent également exercer la fonction contrôle interne ;

- 37% des profils AP/ERM déclarent également exercer la fonction contrôle interne.

Dans la catégorie « Autres » (12%), les activités de gestion de crise et/ou de continuité d’activité représentent 4% des réponses. Les réponses « Autres » sont hétérogènes et comprennent des activités variées comme les achats, la gestion de la flotte automobile, la sécurité physique des biens et des personnes, ...

Par ailleurs, 32% des répondants exercent une seule autre activité alors que 24% déclarent en exercer au moins deux.

6 %

9 %

10 %

12 %

13 %

29 %

44 %Aucune

Juridique

QHSE

Conformité

Contrôle interne

Autres

4 %

Audit interne

Finance

Page 28: Le Baromètre du Risk Manager 2015 - 4e édition

26 - Le Baromètre du Risk Manager

Focus contrôle interne

Note : Cette analyse ne concerne que les profils ERM et AP/ERM.

Nous observons que 47% des « top managers » ERM et AP/ERM déclarent faire du contrôle interne contre seulement 32% des « non top managers ».

Nous notons également que parmi les Risk Managers déclarant faire du contrôle interne cer-tains cumulent d’autres fonctions :

- Conformité (31%) ;

- Audit interne (30%).

En 2013, les Risk Managers étaient déjà 30% à déclarer faire du contrôle interne.

Univers des risquesNote : Il s’agit d’une question à choix multiple.

58 %

63 %

64 %

70 %

70 %

75 %

80 %Risques opérationnels

Risques cybersécurité

Risques financiers

Risques environnementaux

Risques de fraude

Risques sûreté/sécurité

Risques fournisseurs

Risques juridiques

67 %

67 %

65 %

65 %

65 %

59 %

59 %

58 %

58 %

57 %

54 %

53 %

Risques d’image

Risques stratégiques

Risques achats

Risques clients

Risques RH

Risques supply chain

Risques de conformité

Risques pays/politiques

Risques projet

Risques numériques

Risques de gouvernance

Page 29: Le Baromètre du Risk Manager 2015 - 4e édition

Le Baromètre du Risk Manager - 27

Par rapport à l’édition 2013, l’univers des risques intègre cette année les risques cybersécurité, achats, projet et ceux liés à la gouvernance.

Cette année les trois principales catégories de risques gérées par les Risk Managers sont :

- Les risques opérationnels pour 80 % des répondants (69% en 2013) ;

- Les risques de fraude pour 75 % des répondants (73% en 2013) ;

- Les risques environnementaux et les risques de sûreté/sécurité pour 70% des répondants (res-pectivement 73% et 67% en 2013).

À noter qu’en 2013, les trois principales catégories de risques gérées par les Risk Managers étaient :

- Les risques industriels pour 74% du panel (catégorie intégrée dans les risques opérationnels cette année) ;

- Les risques environnementaux pour 73% du panel (70% en 2015) ;

- Les risques pays/politiques pour 71% du panel (58% en 2015).

Par ailleurs, nous observons que les Risks Managers ERM et AP/ERM gèrent l'ensemble des risques présenté dans l'univers du Baromètre. Les Risk Managers AP se concentrent quant à eux sur la gestion des risques suivants :

- Opérationnels (70%) ;

- Environnementaux (68%) ;

- Fournisseurs (59%) ;

- Fraude (59%) ;

- Cybersécurité (55%) ;

- Supply chain (54%).

Page 30: Le Baromètre du Risk Manager 2015 - 4e édition

28 - Le Baromètre du Risk Manager

Focus sur les risques RH, de cybersécurité et de fraude

Plus de 60% des Risk Managers participent, sans être pilotes, à la gestion des risques RH, cybersécurité et fraude.

À noter que ces tendances sont globalement les mêmes selon les différents profils de Risk Managers, mis à part le risque de fraude pour lequel les pro-fils ERM déclarent être pilotes dans 52% des cas.

« Le rôle du Risk Manager est de s’assurer que son entreprise a une vision claire des risques cyber. C’est un domaine dans lequel il existe beaucoup de déni ou d’incompréhension étant donné la complexité du sujet. Pour identifier les risques cyber auxquels est exposée mon entreprise, j’utilise une approche par scénario plus poussée que pour les autres risques. Cela permet de comprendre les causes

et les conséquences de risques spécifiques tels que ceux liés à la gestion des données de nos clients. C’est un sujet difficile à appréhender qui nécessite une co-construction de solu-tions en lien avec les départements informatique, sécurité, juridique, conformité et gestion des risques/assurances. Les solutions doivent être adaptées à la stratégie et à l’environ-nement de son entreprise. Le Risk Manager doit faire preuve de beaucoup de pédagogie dans la gestion de ce risque. Il doit notamment faire le lien entre les experts internes et les assureurs pour pouvoir comprendre globalement ce risque, le « vendre » et le couvrir efficacement. »

Témoignage d'un Risk Manager qui participe à la gestion des risques cyber

19 %81 %RH

ParticipePilote

25 %75 %Cybersécurité

37 %63 %Fraude

Page 31: Le Baromètre du Risk Manager 2015 - 4e édition

Le Baromètre du Risk Manager - 29

Page 32: Le Baromètre du Risk Manager 2015 - 4e édition

30 - Le Baromètre du Risk Manager

Les moyens à disposition du Risk Manager

Équipes

Taille

Note : Pour cette question, seuls les « top managers » ont été sollicités. Les réponses des « top managers » AP/ERM sont incluses dans les équipes AP et/ou dans les équipes ERM.

Nous observons que 66% des équipes AP sont constituées de moins de 5 personnes et que 76% des équipes ERM sont constituées de moins de 3 personnes.

Évolution

Au cours des 12 derniers mois, 69% des Risk Managers AP ayant répondu à la ques-tion déclarent que leurs équipes AP sont restées stables.

Les proportions sont sensiblement les mêmes pour les équipes ERM puisque 74% déclarent que les effectifs sont restés stables.

À noter que ces tendances sont les mêmes que celles observées en 2013.

ERMAP

32 %

22 %

17 %

17 %

12 %

51 %

12 %

25 %

7 %5 %

Pas d’équipeÉquipe de 1 à 2 ETPÉquipe de 3 à 4 ETP

Équipe de 5 à 10 ETPÉquipe de plus de 10 ETP

Page 33: Le Baromètre du Risk Manager 2015 - 4e édition

Le Baromètre du Risk Manager - 31

Budget de fonctionnement

77% des Risk Managers ayant répondu à cette question (145) déclarent disposer d’un budget de fonctionnement suffisant.

Cette tendance est sensiblement la même selon les profils puisque 80% des Risk Managers AP et 74% des Risk Managers ERM sont du même avis.

La taille de l’entreprise influe peu sur les résultats. Nous observons toutefois que les Risk Managers des ETI sont les moins nombreux à déclarer avoir un budget suffisant (66%).

Le secteur d’activité n’est pas non plus un facteur de différenciation puisque 77% des Risk Managers de l’industrie et 83% des Risk Managers des services déclarent avoir un budget suffisant.

Globalement, au cours des 12 derniers mois, tous secteurs et tous profils confondus, les budgets sont restés stables pour 64% des répondants.

Déplacements à l’étranger

Nous observons que selon les profils, les Risk Managers sont amenés à se déplacer à l’étranger, plusieurs fois par an, dans le cadre de leurs fonctions :

- 73% des AP et AP/ERM ;

- 65% des ERM.

Par ailleurs, nous notons assez logiquement que les « top managers » se déplacent plus fréquemment à l’étranger que les « non top managers » puisqu’ils sont respectivement 61% et 48% à se déplacer au minimum deux fois par an.

28 % 35 % 38 %AP

Rarement2 à 5 fois par anPlus de 5 fois par an

39 %34 % 26 %ERM

27 % 21 % 52 %AP/ERM

Page 34: Le Baromètre du Risk Manager 2015 - 4e édition

32 - Le Baromètre du Risk Manager

Outils

Référentiels de gestion des risques

Note : Les profils AP ne sont pas pris en compte dans la présente analyse.

79% des répondants ont déclaré utiliser un référentiel de gestion des risques. Ces derniers uti-lisent principalement un réfé-rentiel interne (28%), le COSO ERM (25%) ou le référentiel ISO 31000 (13%).

Il est important de préciser que les référentiels internes font le plus souvent référence au COSO ERM et à l’ISO 31000.

SIGR (Systèmes d'Information de Gestion des Risques)

Seuls 31% des Risk Managers utilisent un SIGR. Parmi ces Risk Managers utilisant un SIGR, 77% utilisent la solution d’un éditeur.

L’AMRAE publie tous les ans le « Panorama SIGR ». Ce document de référence permet de mieux connaître

les tendances du marché des SIGR et les par-ticularités d’un panel de plus en plus large d’éditeurs de solutions. L’édition 2015 peut être consultée à l’adresse suivante :

http://www.amrae.fr/systèmes-d’information

10 %

13 %

21 %

25 %

28 %Référentiel interne

Autre (AMF Solvabilité 2CRBF 97-02,....)

COSO ERM

N'utilise pas de référentiel

3 %

ISO 31000

Ferma

69 %

31 %

Risk Manager n’utilisant pas de SIGRRisk Manager utilisant un SIGR

Page 35: Le Baromètre du Risk Manager 2015 - 4e édition

Le Baromètre du Risk Manager - 33

Réseaux externes et internes du Risk Manager

Réseaux externes

Réseaux professionnels métiers

Au sein des adhérents à l’AMRAE, les Risk Managers ayant moins de 5 ans d’expérience ainsi que ceux ayant plus de 15 ans d’expér ience sont les plus nombreux. Ceci peut s’expliquer par un besoin de développement des compétences des moins expé-rimentés et d’une envie de parta-ger son expérience de la part des plus expérimentés.

Réseaux professionnels virtuels

Nous notons que 82% des répon-dants utilisent les réseaux pro-fessionnels virtuels. LinkedIn étant le principal réseau utilisé (70%), tous profils confondus.

Par ailleurs, 32% des Risk Managers utilisent à la fois LinkedIn et Viadeo.

Nous constatons que l’utilisa-tion des réseaux professionnels virtuels dépend de l’âge du Risk Manager :

- 21% des Risk Managers de plus de 55 ans ;

- 92% des 35 à 45 ans.

Les réseaux professionnels virtuels sont principalement utilisés pour :

- Développer son réseau (79%) ;

- Réaliser une veille métier (62%) ;

- Rechercher un emploi (28%).

9 %

24 %

78 %AMRAE

Autres

IFACI

Non 8 %

34 %

70 %LinkedIn

Non

Viadeo

18 %

Page 36: Le Baromètre du Risk Manager 2015 - 4e édition

34 - Le Baromètre du Risk Manager

Utilisation et utilité des réseaux professionnels virtuels

Si 58% des Risk Managers considèrent les réseaux professionnels virtuels comme étant assez utiles, ils ne sont que 16% à être contributeurs sur ces réseaux.

Nous constatons que le niveau de contribution dépend de l’expérience professionnelle puisque 26% des plus de 15 d’expérience sont des contributeurs alors qu’ils ne sont que 4% parmi ceux qui ont moins de 5 ans d’expérience.

Par ailleurs, 21% des « top managers » sont contributeurs alors qu’ils ne sont que 9% des « non top managers » à l’être.

« Le partage et l’échange entre Risk Managers est plus développé que dans d’autres métiers. C’est sans doute dû au fait que ce métier n’est pas normé et que les Risk Managers ont des profils et des expériences diverses. Il existe

différentes façons d’exercer ce métier, la veille permet de se benchmarker et donc d’améliorer sa pratique. Par ailleurs, nous sommes en relation avec des parties prenantes (assureurs, courtiers, conseils, …) dont il est nécessaire de suivre les solutions et les mouvements de marché. La veille doit forcément être multicanal et l’AMRAE au travers des Commissions, des événements, des publications et du site Internet me permet d’ob-tenir les informations dont j‘ai besoin. J’utilise notam-ment la plateforme #UDR mise en place sur le site de l’AMRAE pour réaliser une veille sur Internet que je diffuse en interne lorsque c’est pertinent. »

Témoignage d'un Risk Manager qui réalise une veille multicanal

Canaux de veille utilisés par les Risk Managers

Les Risk Managers se tiennent informés en utilisant tous les canaux à disposition (physique, papier, digital).

LecteurContributeur

Assez utilesPeu utilesTrès utiles

19 %

17 %

17 %

20 %

20 %

7 %

84 %

16 %

58 %

24 %

18 %

Associations professionnelles

Presse

Colloques/séminairesÉvénements (assureurs, courtiers, cabinets de conseil) Internet/flux RSS/réseaux sociauxSyndicats/fédérations professionnelles

Page 37: Le Baromètre du Risk Manager 2015 - 4e édition

Le Baromètre du Risk Manager - 35

Réseaux internes

Reconnaissance de la fonction en interne

Plus de la moitié des Risk Managers ont le sentiment que la reconnaissance de la fonction en interne est en augmentation.

Par type de profil, nous notons que les Risk Managers AP/ERM et ERM ont le sentiment que la reconnais-sance de la fonction en interne est particulièrement en augmentation.

Rattachement hiérarchique des Risk Managers

Note : Cette analyse ne concerne que les « top managers ».

Les R i sk Manager s sont principalement rattachés à la direction générale (36%) ou à la direction financière (26%).

On note des dif férences de rattachement selon les profils :

- Les Risk Managers AP sont principalement rattachés à la direction financière (40% contre 35% en 2013) ou à la direction juridique (28% contre 24% en 2013) ;

- Les Risk Managers ERM sont principalement rattachés à la direction générale (46% en 2015 contre 32% en 2013) ou à la direction financière (20% en 2015 contre 27% en 2013) ;

En augmentationStableEn diminution

- Les Risk Managers AP/ERM sont majoritairement rattachés à la direction générale (40% en 2015 contre 13% en 2013) ou à la direction financière (22% en 2015 contre 44% en 2013).

Nous notons globalement une augmentation du rattachement à la direction générale (36% contre 18% en 2013).

54 %42 %

4 %

6 %

6 %

8 %

13 %

17 %

26 %

36 %Direction générale

Direction des risques

Direction de l’audit interne

Direction juridique

Direction financière

Secrétariat général

1 %

Autres

Direction Opérationnelle

Page 38: Le Baromètre du Risk Manager 2015 - 4e édition

36 - Le Baromètre du Risk Manager

Positionnement du Risk Manager par rapport à la direction générale

Note : Cette analyse se focalise sur les « top managers »

Nous observons que 43% des top managers ayant répondu à l’enquête sont en position N-1 par rapport à la direction générale et que 41% des répondants sont en position N-2.

Contact avec le directeur général

95% des « top managers » ayant répondu à l’enquête ont un contact avec le directeur général soit directement pour 63% des répondants, soit indirectement pour 33% des répondants.

L’analyse par type de profil permet de constater que par rapport à la direction générale :

- Les profils AP sont principalement (44%) en position de N-2 ;

- Les profils ERM, sont principalement (47%) en position de N-1 ;

- La majorité des profils AP/ERM (52%) sont en position de N-1.

Par rapport à 2013, nous observons une augmentation du positionnement des Risk Managers en N-1 par rapport à la direction générale (43% contre 18% en 2013).

Niveau hierarchique direct N-1Niveau hierarchique N-2Niveau hierarchique N-3

Contact directContact indirectAbsence totale de contact

43 %

41 %

15 %

62 %

33 %

5 %

Page 39: Le Baromètre du Risk Manager 2015 - 4e édition

Le Baromètre du Risk Manager - 37

Participation des Risk Managers aux comités

Note : cette analyse se focalise sur « les top managers », tous profils confondus.

Les Risk Managers participent prin-cipalement au comité des risques (opérationnel) (46% contre 41% en 2013) et au comité d’audit (36% contre 43% en 2013).

Par ailleurs, 21% des Risk Managers ne participent à aucun comité.

L’analyse par type de profil per-met de constater que :

- La majorité des Risk Managers AP (69% des répondants) ne participe à aucun comité. 20% d’entre eux participent au comité des risques (opérationnel) ;

- Les Risk Managers ERM participent principalement aux comités des risques (opérationnel) (46% des répondants) et d’audit (43% des répondants) ;

- Les Risk Managers AP/ERM participent principalement au comité des risques (opérationnel)(51% des répondants).

Par rapport à 2013, nous observons que la participation à certains comités est en légère baisse :

- Comité des investissements (10% contre 18 %) ;

- Comité stratégique (7% contre 11%) ;

- Comité d’audit (36% contre 43%).

8 %

9 %

10 %

21 %

26 %

27 %

36 %

46 %Comité des risques

(opérationnel)

Comité des investissements

Comité HSE et développement durable

Comité des risques (administrateurs)

Comité d’audit

Comité de direction

7 %

Aucun

Comité exécutif

Comité stratégique

Page 40: Le Baromètre du Risk Manager 2015 - 4e édition

38 - Le Baromètre du Risk Manager

En 2013, l’AMRAE et l’IFACI ont présenté une prise de position commune : « Trois lignes de maîtrise pour une meilleure per-

formance ». Ce document vise avant tout à la cla-rification des rôles et des responsabilités de cha-cun. Ce document est téléchargeable à l’adresse suivante :

http://www.amrae.fr/sites/default/files/fichiers_upload/2013_AMRAE_ IFACI_PP_1709_0.pdf.

Relation du Risk Manager avec les 3 lignes de maîtrise

Nous observons que plus de la majorité des Risk Managers (57%) collabore étroitement avec les directions opérationnelles.

Par ailleurs, les Risk Managers entretiennent une relation étroite avec la deuxième ligne de maî-trise que ce soit les fonctions support (78%) ou les fonctions risques (77%).

Environ la moitié des Risk Managers entretient une relation étroite avec la direction de l’audit interne (47%), et une relation ponctuelle avec l’audit externe (52%).

À la question : « Selon vous, la nature de vos relations avec ces lignes de maîtrise est », 80% des Risk Managers, ont répondu que les relations avec chacune des lignes de maîtrise sont suffisantes.

En 2015, 82% des répondants ont déclaré entretenir une relation étroite ou ponctuelle avec l’audit interne, alors qu’en 2013, 68% des répondants avaient déclaré travailler en partenariat avec l’audit interne.

Page 41: Le Baromètre du Risk Manager 2015 - 4e édition

Le Baromètre du Risk Manager - 39

Page 42: Le Baromètre du Risk Manager 2015 - 4e édition

40 - Le Baromètre du Risk Manager

Rémunération fixe

La rémunération du Risk Manager

Rémunération fi xe

brute

Moins de

35 ans

De 35 à

45 ans

De 46 à

55 ans

Plus de

55 ans

Total

général

0 à 50 KEuros 4 11 3 1 19

50 à 100 KEuros 6 34 30 4 74

101 à 150 KEuros - 14 19 8 41

Plus de 150 KEuros 1 2 12 10 25

Total général 11 61 64 23 159

Cette année, les questions liées à la rémunération ont été complétées par 159 Risk Managers.

Nous observons que 58% (93) des Risk Managers tous profils confondus ont une rémunération fixe brute inférieure ou égale à 100 KEuros.

Comme cela avait été observé en 2011 et 2013, les « top managers » bénéficient en moyenne d’une rémunération fixe brute de 108 KEuros par an. Les « non top managers » bénéficient quant à eux d’une rémunération fixe brute annuelle de 84 KEuros en moyenne.

36 %

18 %

55 % 9 %Moins de 35 ans

56 % 23 % 3 %

4 %

4 %

47 % 30 % 19 %

De 35 à 45 ans

De 46 à 55 ans

18 % 35 % 43 %Plus de 55 ans

0 à 50 KEuros50 à 100 KEuros101 à 150 KEurosPlus de 150 KEuros

Page 43: Le Baromètre du Risk Manager 2015 - 4e édition

Le Baromètre du Risk Manager - 41

Rémunération variable

Nous observons que, quel que soit le profil, la majorité des Risk Managers perçoit une rémunération variable inférieure à 15% : - 58% des profils AP ; - 56% des profils ERM ; - 57% des profils AP/ERM.

Nous constatons que 52% des « top managers » ont une rémunération variable supérieure à 15 % contre 28% des « non top managers ».

En 2013, nous avons noté que : - 25% des profils AP ayant répondu à la question ont déclaré percevoir une

rémunération variable de 22% ; - 10% des profils ERM ayant répondu à la question ont déclaré percevoir une rémunération

variable de 23% ; - 28% des profils AP/ERM ayant répondu à la question ont déclaré percevoir une rémunération

variable de 17%.

« Nous constatons effectivement sur le marché un enrichissement des fonctions du top Risk Manager. Toutefois, l’existence d’un directeur des risques/contrôle interne et d’un directeur des assurances est une organisation que l’on trouve dans de grands groupes du CAC 40. Cet enrichissement, lorsque les fonctions Assurances et Risques sont réunies, peut se tra-duire dans les grands groupes par une part variable de la rémunération plus importante.

Les Directeurs (par exemple le Directeur du contrôle interne) qui assument aussi la fonction de risk management sont le plus souvent issus de la mobilité interne. Ceux qui viennent du marché de l’as-surance ou d’une autre entreprise bénéficient d’une évolution de leur rémunération en cas de mobi-lité ; cependant le nombre relativement faible de postes de ce niveau et le nombre important de can-didats tend à limiter cette évolution.

Les profils recherchés pour les top Risk Managers sont issus de formation généralistes ingénieurs, écoles de commerce, Sciences Po. A ce niveau, la compétence technique est certes importante mais sont aussi recherchées des qualités relationnelles, le sens de la synthèse, l’ouverture d’esprit,… »

Selon un cabinet de recrutement spécialisé

58 % 27 % 15 %AP

33 %56 % 11 %ERM

57 % 26 % 16 %AP/ERM

0 à 15 %De 15 à 25 %Au-delà de 25 %

Page 44: Le Baromètre du Risk Manager 2015 - 4e édition

42 - Le Baromètre du Risk Manager

Facteurs conditionnant le niveau de rémunération

Mode de recrutement

Les Risk Managers ayant répondu avoir trouvé leur emploi par l’entremise d’un cabinet de recrutement (107 KEuros) ou par leur réseau (102 KEuros) ont une rémunération moyenne supérieure aux Risk Managers ayant trouvé leur poste par d’autres moyens.

Cette analyse est identique pour les « top managers » et « non top managers ».

Cette tendance était déjà celle observée en 2013.

La taille de l’entreprise

0 à 50 KEuros50 à 100 KEuros101 à 150 KEurosPlus de 150 KEurosSalaire moyen en KEuros

0 à 50 KEuros50 à 100 KEuros101 à 150 KEurosPlus de 150 KEurosSalaire moyen en KEuros

86

95

107

102

70

95

78 %

11 %

22 %Candidature spontanée

51 % 22 % 16 %

6 %

13 %

20 % 40 % 20 % 20 %

41 % 19 % 28 %

32 % 50 % 12 %

Mobilité interne

Cabinet de recrutement

33 % 60 % 7 %Réponse à une offre

(autre que site AMRAE)

Réseau/relations

Site de l’AMRAE

14 %

50

58

88

84

106

67 %

100 %Association/ONG

33 %

5 %

4 %

41 % 31 % 22 %

83 % 17 %

Secteur Public

PME/PMI/TPE (-50 millions d’euros/-250 salariés)

19 % 56 % 21 %ETI (-1,5 milliards d’euros

/-5000 salariés)

Grands comptes (+1,5 milliards d’euros/+5000 salariés)

Page 45: Le Baromètre du Risk Manager 2015 - 4e édition

Le Baromètre du Risk Manager - 43

Le salaire moyen d’un Risk Manager dans une entreprise de type grands comptes (106 KEuros) est plus élevé que celui des Risk Managers travaillant dans des organisations de taille inférieure.

Nous constatons par ailleurs, que cette tendance est la même pour les « top managers » et les « non top managers ».

Comme observé en 2013, les salaires sont proportionnels à la taille de l’entreprise.

Le genre

Nous constatons que la rémunération des femmes Risk Managers est moins élevée que celle de

leurs collègues masculins. Cette tendance est la même pour les « top managers » et « les non top managers ».

Ainsi :

- Les « top managers » masculins ont un salaire moyen supérieur de 15% à celui des femmes (113 KEuros contre 98 KEuros)

- Les « non top managers » masculins ont un salaire moyen supérieur de 28% à celui des femmes (92 KEuros contre 72 KEuros)

Cette analyse pourrait être développée en prenant en compte les différences de rémunérations liées au secteur et au profil des Risk managers ayant répondu à ces questions.

0 à 50 KEuros50 à 100 KEuros101 à 150 KEurosPlus de 150 KEurosSalaire moyen en KEuros

113

98

92

72

5 % 35 % 32 % 28 %Top manager homme

55 %26 %8 % 11 %Top manager femme

Non top manager homme

Non top manager femme

9 % 20 %

38 % 12 % 50 %

60 % 11 %

Page 46: Le Baromètre du Risk Manager 2015 - 4e édition

44 - Le Baromètre du Risk Manager

Perception de l’avenir

Les Risk Managers interrogés mettent en avant une augmentation de leur rôle dans la diffusion de la culture de risque au sein de l’entreprise (70%) et l’appréciation du risque (64%).

Une légère baisse de l’activité gestion des sinistres (7%) est également mise en avant.

Perspectives d’évolution personnelle

L’audit interne/contrôle interne est le premier domaine d’évolution en 2015 (27%) alors qu’il était deuxième en 2013 (19%).

À noter que dans la catégorie « Autres » les répondants ont cité la prise d’un autre poste de Risk Manager, le départ à la retraite ou une incertitude concernant leur évolution de carrière.

Par ailleurs, les perspectives d’évolution vers la conformité passent de 21% en 2013 à 12% en 2015. Une des raisons possibles est le fait que désormais 13% des Risk Managers ayant répondu à l’enquête déclarent exercer également la fonction conformité (cf. « Autres fonctions du Risk Manager »).

Les évolutions du Risk Manager

3 %

12 %

13 %

27 %

27 %

Direction générale

Autres

Audit interne/contrôle interne

Conseil

Assureur

19 %

21 %

16 %

18 %

16 %

7 %

8 %

4 %

Opérations

QHSE

SI

Courtier

Finance

Conformité

Juridique

Achats

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