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Retour d’expérience RÉNOVATION ÉNERGÉTIQUE LABEL Édition 2015 R É N O V A T I O N É N E R G É T I Q U E L A B E L P R O M O T E L E C LOGEMENTS COLLECTIFS - MAISONS INDIVIDUELLES

Observatoire Promotelec : 1er retour d’expérience Label Rénovation énergétique

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Retour d’expérience

RÉNOVATIONÉNERGÉTIQUE

LABELÉdition2015

RÉNOVATION ÉNERGÉTIQ

UE

LA

BEL PROMOTELE

C

LOGEMENTS COLLECTIFS - MAISONS INDIVIDUELLES

2

Préambule 4

1 - ANALYSE DU MARCHÉ DE LA LABELLISATION PROMOTELEC EN RÉNOVATION 5

a) Évolution du marché 5

b) Les niveaux de performance du Label Promotelec Rénovation Énergétique 6 Répartitiondesdossiersselonleurniveaudeperformance 7 Répartitiongéographiqueselonleniveaudeperformanceetlatypologied’habitatetdeparc8

2 - LE BÂTI 10

a) La rénovation de l’enveloppe du bâtiment 10

b) La nature de l’isolation 11

c) Les menuiseries 12 Remplacementdesmenuiseries 12 Focussurlaported’entrée 13

d) La performance thermique de l’enveloppe 14 Selonlatypologieduparc 14 Selonlesniveauxdeperformancevisés 15 Selonl’énergiedechauffageaprèstravaux 15

3 - L’ÉNERGIE ET LES ÉQUIPEMENTS 16

a) Le chauffage 16 Répartitiondesénergiesdechauffageselonleszonesclimatiques 16 Évolutiondel’énergiedechauffageselonletyped’habitat 16 Évolutiondel’énergiedechauffageselonl’énergieinitialeduprojet 19 Systèmesdegénérationdechauffage 20 Remplacementdesémetteursdechauffage 20 Répartitionetévolutiondumodedeproductiondechauffageenlogementcollectif 22

b) L’eau chaude sanitaire (ECS) 23 Évolutiondel’énergieutiliséepourl’eauchaudesanitaireselonletyped’habitat 23 Évolutiondel’énergied’ECSselonl’énergieinitialeduprojet 25 Systèmesdegénérationd’ECS 26 Répartitionetévolutiondumodedeproductiond’ECSenlogementcollectif 27

c) Les énergies renouvelables (ENR) 28 Évolutionettypologiedesénergiesrenouvelables 28

d) Les systèmes de ventilation 30

e) Les innovations technologiques 30

Sommaire

3

4 - LES BOUQUETS DE TRAVAUX 31

a) Sur les travaux d’isolation du bâti 31

b) Sur les équipements 32

c) Sur les travaux d’isolation du bâti et sur les équipements 33

5 - PERFORMANCES ÉNERGÉTIQUES ET ÉMISSIONS DE CO2 34

a) Les niveaux de consommation énergétique conventionnelle (Cep) 34 Selonlatypologied’habitatetdeparc 35 Selonlesniveauxdeperformancevisés 36 Selonl’énergiedechauffageaprèstravaux 36

b) Les émissions conventionnelles de CO2 37 Selonlatypologied’habitatetdeparc 38 Selonlesniveauxdeperformancevisés 39 Selonl’énergiedechauffageaprèstravaux 40

6 - ILLUSTRATIONS 41

7 - SYNTHÈSE ET PERSPECTIVES 45

8 - GLOSSAIRE 49

a) Acronymes 49

b) Lexique 50

4

Dans le cadre de l’Observatoire Promotelec, l’association édite, pour la première année, un retourd’expériencesurlarénovationénergétiquedesbâtimentsexistants.Réaliséavecl’expertisedesafilialePromotelecServices,cedocumentviseàapporterauxacteursdelarénovationdesélémentsdelecturesurlaqualitéglobaledeslogements.

Ceretourd’expérienceestétablisurlesdonnéescollectéesparPromotelecServicesentrejanvier2008etjanvier2015,danslesdossiersderénovationayantobtenuunLabelPromotelecRénovationÉnergétiqueouétantencoursdecertification.

Afind’accompagnerleslecteursdanslacompréhensiondudocument,ilestpréciséqu’undossierausensdecedocumentcorrespondàuneopération,laquellepeutregrouperplusieursbâtimentsvisantunmêmeniveaudeperformance.

Préambule

5

Analyse du marché de la labellisation Promotelec en rénovation 1

a) Évolution du marchéDepuis2008,1143dossierspour17139logementsontobtenuleLabelPromotelecRénovationÉnergétiqueousontencoursdecertification.Depuisdébut2014,etaprès3annéesd’augmentation,lesdépôtsdedemandedecertificationpourdesprojetsderénovationénergétiquesontdemoindreampleur, refletd’unestagnationdumarchédelarénovation.

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2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014

Cumul des dossiers labellisés ou en cours de labellisation depuis 2008

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Répartition des dossiers par typologie d’habitat

Répartition des bâtiments par typologie d’habitat en nombre de logements

Logement collectif

Maison individuelle

Maisons individuelles groupées

Logement collectif

Maison individuelle

Maisons individuelles groupées

60 %

18 %22 %

1 % 3 %

96 %

Ànoter,larénovationénergétiqueconcerneengrandemajoritélelogementsocial(74%desdossierset88%deslogements),etciblelesecteurdubâtimentcollectifavec60%desdossierset96%deslogements.Acontrario,lalabellisationd’opérationsprivéesconcernemajoritairementlamaisonindividuelleetlesmaisonsindividuellesgroupées.

6

b) Les niveaux de performance du Label Promotelec Rénovation Énergétique

LeLabelPromotelecRénovationÉnergétiqueprendencomptetouteslesénergies(1)dechauffageetdeproductiond’eauchaudesanitaire.

LesdifférentsniveauxdeperformanceénergétiqueatteignablesautraversdesmentionsduLabelPromotelecRénovation Énergétique permettent au demandeur d’adapter le niveau de performance selon ses besoins etressources,l’objectifétantquelarénovationénergétiqueetleLabelPromotelecRénovationÉnergétiquesoientatteignablespartous.

Taille moyenne des opérationsLa majorité des projets collectifs sont de taille moyenne à petite (50 % des dossiers de bâtiments collectifsontmoinsde17logementset75%moinsde30logements).Toutefois,certainesrénovationsconcernentdesprogrammesd’enverguredeplusde200logements.

(1)Gaz,électricité,énergiesrenouvelables,fiouletGPL.(2)Lesvaleurslimitesdeconsommationci-dessussontàmodulerenfonctiondescoefficientsdeclimat(coefficienta)etd’altitude(coefficientb).

MENTIONS DU LABEL PROMOTELEC RÉNOVATION ÉNERGÉTIQUE

Mentions Bâtiments concernés

Postes pris en compte dans le

calcul

Consommation énergétique

conventionnelle après travaux en kWhep/(m².an)(2)

Surface prise en compte

Méthode de calcul utilisée

BAO® Pro Expert Th-C-E Ex

1étoile

Tousbâtiments

3postes:Chauffage

RefroidissementEauchaude

sanitaire

Gain≥50%

SHAB x x2étoiles ≤210

3étoiles ≤150

4étoiles ≤100

BBC-EffinergieRénovation

Bâtimentsd’après1948 5postes:

ChauffageRefroidissement

EauchaudesanitaireÉclairageAuxiliaires

≤ 80

SHONRT xEffinergieRénovation

Bâtimentsd’avant1948 ≤ 80

HPERénovation Bâtimentsd’après1948 ≤ 150

7

Répartition des dossiers par niveau de performance visé

dans le parc social

Répartition des dossiers par niveau de performance visé

dans le parc privé

Répartition des dossiers par typologie de parc

Étoiles

BBC-Effinergie Rénovation

Effinergie Rénovation

HPE Rénovation

Parc privé

Parc social

Étoiles

BBC-Effinergie Rénovation

Effinergie Rénovation

HPE Rénovation

Lesdossiersd’habitatindividuelreprésentent2/3desdossiersvisantunniveaudeperformance«Étoiles»,etcesont46%desmaisonsindividuellesquivisentcesniveauxdeperformance.Lesdossiersd’habitatcollectifvisentessentiellementleniveaudeperformanceBBC-EffinergieRénovationavec70%desdossierset78%deslogements.

LesdossiersHPERénovationsont trèsmajoritairementdeshabitatsde typemaisons individuellesgroupées(80%desdossiersdemaisonsindividuellesgroupées)etdeparcsocial.Eneffet,95%desdossiersHPERénovationconcernentl’habitatsocial.LeniveauEffinergieRénovationestbeaucoupplusreprésentéenlogementprivé,enraisondel’âgedesbâtimentsplusanciensdansleprivé(antérieursà1948).

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Étoiles BBC-Effinergie

Rénovation

EffinergieRénovation

HPERénovation

Étoiles BBC-Effinergie

Rénovation

EffinergieRénovation

HPERénovation

Étoiles BBC-Effinergie

Rénovation

EffinergieRénovation

HPERénovation

Répartition des dossiers par niveau de performance visé

et par typologie de parc

Répartition des dossiers par niveau de performance visé

et par typologie d’habitat

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Étoiles BBC-Effinergie

Rénovation

EffinergieRénovation

HPERénovation

Étoiles BBC-Effinergie

Rénovation

EffinergieRénovation

HPERénovation

Étoiles BBC-Effinergie

Rénovation

EffinergieRénovation

HPERénovation

Logement collectif

Maison individuelle

Maisons individuelles groupées

Tous parcs confondus

Parc social

Parc privé

RÉPARTITION DES DOSSIERS SELON LEUR NIVEAU DE PERFORMANCE

51 %

12 %

74 %

26 %

26 %

23 %

46 %

5 %

31 %

6 %

8

LesrégionsOuestetEstreprésentent2/3desdossiersBBC-EffinergieRénovation(essentiellementenlogementcollectif).LarégionOuestreprésenteégalement78%deslabelsHPERénovation(essentiellementenmaisonindividuelleetmaisonsindividuellesgroupées).LarégionSud-Ouestreprésente2/3desniveaux«Étoiles»(dont2/3enmaisonindividuelleetmaisonsindividuellesgroupées,et1/3enlogementcollectif).

Note :Larépartitiongéographiquedesniveauxdeperformancepeutêtreinfluencéelocalementpardesaidesspécifiquesetcertainesopérationsd’envergure.

RÉPARTITION GÉOGRAPHIQUE SELON LE NIVEAU DE PERFORMANCE ET LA TYPOLOGIE D’HABITAT ET DE PARC

Répartition géographique des niveaux de performance énergétique

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Est Nord-IDF Ouest Sud-OuestSud-Est

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Étoiles BBC-Effinergie Rénovation Effinergie Rénovation HPE Rénovation

Lesniveauxdeperformance«Étoiles»sontproportionnellementplusreprésentésenlogementprivé,avec23%desdossierscontre12%ensocial.LeniveauBBC-EffinergieRénovation,représentequantàluiunpoidssimilairedansleparcprivéetsocialavecenviron50%desdossiers.

9

Les typologies de dossiers sont très inégalement réparties, avec une majorité de maisons individuellesgroupéesenrégionOuest(87%),etunefortereprésentationdesbâtimentscollectifsenrégionEstetOuestavecrespectivement36%et24%desdossiersdebâtimentscollectifs.

Pourlesmaisonsindividuelles,lamajoritédesdossiersestlocaliséeenrégionSud-Ouestavec38%desdossiersdemaisonsindividuelles.

Concernantlesdossiersd’habitatsocial,les2régionslesplusreprésentéessontlesrégionsOuestetEstavecrespectivement43%et25%desdossiers.

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Étoiles

Est Nord-IDF Ouest Sud-Est Sud-OuestEst Nord-IDF Ouest Sud-Est Sud-Ouest

BBCEffinergie

Rénovation

EffinergieRénovation

HPERénovation

Étoiles BBCEffinergie

Rénovation

EffinergieRénovation

HPERénovation

Répartition géographique des dossiers par typologie d’habitat

Répartition géographique des dossiers par typologie de parc

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Étoiles

Est Nord-IDF Ouest Sud-Est Sud-OuestEst Nord-IDF Ouest Sud-Est Sud-Ouest

BBCEffinergie

Rénovation

EffinergieRénovation

HPERénovation

Étoiles BBCEffinergie

Rénovation

EffinergieRénovation

HPERénovation

Parc privé Parc social

Logement collectif

Maison individuelle

Maisons individuelles groupées

10

Le bâti2

a) La rénovation de l’enveloppe du bâtiment

Pourcentage de dossiers par réalisation de travaux d’isolation

du plancher bas (toutes typologies d’habitat confondues)

Pourcentage de dossiers par réalisation de travaux d’isolation

des murs extérieurs (toutes typologies d’habitat confondues)

Pourcentage de dossiers par réalisation de travaux d’isolation du plancher haut (toutes typologies

d’habitat confondues)

Avec travaux Sans travaux

Avec travaux Sans travaux Avec travaux Sans travaux

39 %

12 %17 %

61 %

88 %83 %

11

b) La nature de l’isolation

Pour les travauxd’isolationde l’enveloppe,pour toutes typologiesconfondues,88%desdossiersontréalisédestravauxd’isolationsurlesplanchershauts(toitures),83%surlesmursextérieurs(façades),et61%surleplancherbas.Laprioritéderénovationdesparoisestencorrélationavec lesparois lesplusdéperditives.Lapartplusfaibledel’isolationdesplanchersbaspeuts’expliquerparlacomplexitéderéalisation,carellepeutnécessiterderehausserlesoletdoncengendrerd’importantstravaux.

En détail, on remarque que le recours à des travaux d’isolation des planchers hauts est respectivement de93%et92%enlogementindividueletdansleparcprivé.Enlogementcollectifetdansleparcsocial,cetauxestlégèrementinférieuravec86%desdossiers.Lesbâtimentsd’habitatsocialontpufairel’objetparlepassédetravauxderénovation.

Concernantlesmursextérieurs,lerecoursàdestravauxd’isolationestparticulièrementimportantenlogementcollectif et en maison individuelle avec respectivement 92 % et 96 % des dossiers. Cependant, en maisonsindividuellesgroupées,cetauxestparticulièrementbasavecuniquement46%desdossiersréalisantdestravauxd’isolationdesmursextérieurs.Cefaibletauxestàmettreenrelationavecd’autresrésultats,lesquelsindiquentqu’enmaisonsindividuellesgroupées,leniveaudeperformancedel’enveloppeavanttravauxestdéjàélevé(Ubâtavanttravauxde0,86W/(m².K)).

Pourl’isolationdesplanchersbas,ledétailmontrequ’enlogementcollectifetindividuel,cetauxestrespectivementde67%et74%desdossiers.Ladifférenceestplusmarquéeselonletypedeparcavec55%desdossiersdansleparcsocialet76%dansleparcprivé.

Concernantlasolutiond’isolationretenuepourlafaçade,l’isolationparl’extérieurestunesolutioninégalementreprésentéeselonletyped’habitatoulemaîtred’ouvrage.

L’isolation par l’extérieur est plus représentée en habitat collectif (41 % des dossiers) et dans le parc social(33%desdossiers).Cetteproportionplusimportanteencollectifetensocialpeuts’expliquerparlagênemoinsimportantequ’occasionnentcestravauxpourlesoccupants,etlapossibilitéautraversdecettesolutiondetraiterl’ensembledespontsthermiquesliésauxplanchersintermédiaires,trèsimportantsenhabitatcollectif.

Surl’ensembledesdossiersétudiés:29%ontfaitl’objetd’uneinterventionsurl’isolationdesparoisverticalesenayantrecoursàl’isolationthermiqueparl’extérieur.

Pourcentage de dossiers avec mise en œuvre d’une ITE*

par typologie de parc et d’habitat

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Dossiers avec mise en œuvre d’une ITE

Logement collectif

Maison individuelle

Maisons individuelles groupées

Parc social

Parc privé

Niveau BBC-Effinergie Rénovation

*ITE=Isolationthermiqueextérieure.

12

c) Les menuiseries

REMPLACEMENT DES MENUISERIES

Pourcentage de dossiers

avec remplacement des menuiseries (toutes typologies confondues)

Répartition des dossiers par nature des menuiseries mises en œuvre

dans le parc privé

Répartition des dossiers par nature des menuiseries mises en œuvre

dans le parc social

Pourcentage de dossiers avec remplacement des menuiseries

en maisons individuelles groupées

Avec remplacement Sans remplacement Avec remplacement Sans remplacement

Double vitrage aluminium (uniquement)

Double vitrage bois (uniquement)

Double vitrage PVC (uniquement)

Triple vitrage bois

Mixte

Double vitrage aluminium (uniquement)

Double vitrage bois (uniquement)

Double vitrage PVC (uniquement)

Mixte

87 %

13 %

22 %

78 %

18 % 20 %

32 %29 %

15 % 14 %

68 %

3 %

1 %

13

Laplupartdesopérationsontremplacéleursmenuiseriesdanslecadredestravauxderénovation.L’analyseplusdétailléepar typologied’habitatmetenévidenceque le tauxderemplacementestmoindreenmaisonsindividuelles groupées comparé aux autres types d’habitat. En effet, pour les autres typologies, le taux deremplacement des menuiseries est d’environ 90%, quand il est de 78% en maisons individuelles groupées.D’autrepart,ilestintéressantdenoterquelesmenuiseriesrestenttoujoursunaxedetravauxtrèsprésentlorsdesrénovations,malgrélerapport«coûts/retoursurinvestissement»quepeuventprésentercestravaux.Eneffet,cestravauxbénéficientdefinancementsintéressantsetcontribuentsignificativementàl’améliorationduconfortdulogement.

SilerecoursàdesmenuiseriesdoublevitragePVCestlargementplébiscité(57%desdossierstoutestypologiesconfondues,contre19%et8%desdossierspour leboiset l’aluminium), leurmiseenœuvreest fortementprivilégiéeenlogementsocial,avec68%desdossiers.

Pourlesmenuiseriesbois,cesdernièressontplusreprésentéesdansleparcprivé,avec1/3desdossierscontre14%dansleparcsocial.Pourlesmenuiseriesaluminium,les3/4desdossiersutilisantcesmenuiseriessontdansleparcprivé,lesquellesreprésentent20%desdossiersdansleparcprivé.

Cette répartition peut s’expliquer par le coût des menuiseries. À performances thermiques équivalentes, lesmenuiseriesaluminiumontuncoûtplusimportantquelesmenuiseriesPVC.LesmenuiseriesPVCreprésententunboncompromisprix/performance/entretien,cequiexpliqueleurfortereprésentation,particulièrementdansl’habitatsocial.Lechoixdelamenuiseriealuminiumestsouventliéàuneexigenced’ordreesthétique.

Lepourcentagededossiersavecremplacementdelaported’entréedulogementestplusimportantenhabitatindividuel avec 48 % des dossiers, alors que seuls 29 % des dossiers en bâtiment collectif ont recours auremplacementdelaported’entréedulogement.Ceremplacementplusimportantenlogementindividuelestliéauvieillissementetauxdéperditionsplusimportantescarlesportesdonnentdirectementsurl’extérieur.Pourautant,leurremplacementenhabitatcollectifpermetd’améliorerleconfort,notammentacoustique.

Lenombrededossiers(toutestypologiesconfondues)oùlechangementdeporteaeulieusanschangementdesautresmenuiseriesesttrèsfaible.Lechangementdelaported’entréeestdoncquasiexclusivementréaliséenmêmetempsquelesautresmenuiseries.Onconstateégalementqueleremplacementdesportesd’entréeestlégèrementplusreprésentédansleparcprivé(44%desdossiersdansleparcprivécontre34%dansleparcsocial).

FOCUS SUR LA PORTE D’ENTRÉE

Pourcentage de dossiers avec remplacement de la porte d’entrée

en logement collectif

Pourcentage de dossiers avec remplacement de la porte d’entrée

en logement individuel

Avec remplacement Sans remplacement Avec remplacement Sans remplacement

71 %

29 %

52 %48 %

14

d) La performance thermique de l’enveloppeL’Ubâts’exprimeenW/(m².K)et représente lesdéperditions thermiquesde l’enveloppeparm2deparoipour1degréd’écartdetempérature.

Ce graphique permet de constater que la majorité des dossiers (90 %) ont une performance thermique del’enveloppeaprèstravauxinférieureà1W/(m².K),etinférieureà1,21W/(m².K)pour95%d’entreeux,signed’uneffortgénéralsurl’isolationdubâti.Lavaleurmédianedel’Ubâtaprèstravauxsesituantautourde0,41W/(m².K)enmaisonindividuelle,etde0,63W/(m².K)enlogementcollectif.

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Répartition croissante de la performance thermique de l’enveloppe après travaux (toutes typologies de bâtiments confondues)

Numéros bâtiments

Ubâ

t apr

ès tr

avau

x (W

/(m

².K

))

SELON LA TYPOLOGIE DU PARC

Ubâ

t méd

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(W/(

m².

K))

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01020304050607080

Tous parcsconfondus

Parc social Parc privé Tous parcsconfondus

Parc social Parc privé

58 %50 %

76 %

Évolution de la performance du bâti par typologie de parc

Pourcentage de gain Ubât par typologie de parc et d’habitat (% médian)

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Tous parcsconfondus

Parc social Parc privé Tous parcsconfondus

Parc social Parc privé

58 %50 %

76 %

Toutes typologies confondues

Logement collectif

Maison individuelle

Avant travaux Après travaux

Les fl èches représentent le gain en pourcentage

15

L’analysedesperformancesthermiquesdesbâtisavantetaprèstravauxmetenexerguelespointssuivants:

•dans le parc privé, compte tenu d’un faible niveau d’isolation initial, les travaux de rénovation énergétiquecontribuentàunedivisionparquatredesdéperditions;

•dans le parc social, compte tenu des programmes de travaux déjà mis en place par les organismes HLM,lesniveauxd’isolation initiauxsontmeilleursquedansleparcprivé.Bienquemoinsrentables, lestravauxpermettentdediviserpardeuxlesdéperditions;

•silesecteurdel’habitatindividuelestinitialementplusdéperditifquelesbâtimentscollectifsdufaitdeleur« compacité », les travaux mis en œuvre permettent d’atteindre des seuils de performance thermique del’enveloppeplusambitieuxenmaisonindividuelle.Cetteinversionpeuts’expliquerpardescontraintesaccruesenlogementcollectifetdansleparcsocial.

LeniveaudeperformanceHPERénovationprésenteunniveaumédianavanttravauxparticulièrementbon,cetteperformanceestàmettreenrelationavec la fortereprésentationdesmaisons individuellesgroupées (80%)lesquellesontdéjàpufairel’objetdetravauxd’améliorationdelaperformanceénergétique.

Lesautresniveauxdeperformance,ycomprislesniveaux«Étoiles»,contribuentàréduiresignificativementlesdéperditions–soulignantl’importancedecelevierd’action.

SELON L’ÉNERGIE DE CHAUFFAGE APRÈS TRAVAUX

L’énergieutiliséepourlechauffageaprèstravauxn’induitpasdedifférencessignificativesdansl’effortréalisésurlaqualitédel’enveloppethermique,hormispourlesdossiersraccordésàunréseaudechaleur.Eneffet,pour lesbâtimentsraccordésàdesréseauxdechaleur, laqualitéde l’enveloppe thermiqueavant travauxetaprès travaux est sensiblement moins performante. À titre de comparaison, la performance thermique del’enveloppe(Ubât)aprèstravauxs’établitenvaleurmédianeà0,62W/(m².K)pourlesdossiersàl’énergiegaz,età0,84W/(m².K)pourlesdossiersraccordésàunréseaudechaleur.

SELON LES NIVEAUX DE PERFORMANCE VISÉS

Évolution de la performance du bâti en fonction du niveau

de performance énergétique visé

0,0

0,5

1,0

1,5

2,0

0,0

0,5

1,0

1,5

2,0

0

50

100

150

200

250

16 %

62 %67 % 76 %

HPE RénovationBBC-Effinergie RénovationÉtoiles Effinergie Rénovation

Nord-IDF Ouest Sud-OuestSud-Est

Ubâ

t méd

ian

(W/(

m².

K))

Avant travaux Après travaux

Les flèches représentent le gain en pourcentage

16

L’énergie et les équipements

a) Le chauffage

3

RÉPARTITION DES ÉNERGIES DE CHAUFFAGE SELON LES ZONES CLIMATIQUES

ÉVOLUTION DE L’ÉNERGIE DE CHAUFFAGE SELON LE TYPE D’HABITAT

Répartition des énergies de chauffage par secteur géographique

01020304050607080

0 %

10 %

20 %

30 %

40 %

50 %

60 %

70 %

80 %

H1 H2 H3

Pou

rcen

tage

(en

nom

bre

de d

ossi

ers)

Zones climatiques

Ce graphique met en évidence que les énergies de chauffage après travaux sont inégalement répartiesgéographiquement. En effet, en zone climatique H1, on constate une forte proportion de rénovations ayantrecoursàl’énergiegaz(76%desdossiers),alorsqu’enzonesclimatiquesH2etH3l’énergiedechauffagelaplusreprésentéeestl’électricitéavecrespectivement53%et60%desdossiers.

CetterépartitionestencohérenceaveclarépartitiondesémissionsdeCO2parzoneclimatique.Nousobservons,eneffet,unemeilleureperformanceenvironnementaledansleszonesavecuneplusforteproportiond’énergieélectriqueaprèstravaux,l’énergieélectriqueétantmoinscarbonéequel’énergiegaz.

31% de l’ensemble des dossiers opèrent un changement d’énergie de chauffage durant la rénovation.Ce pourcentage est différent selon le type d’habitat. En habitat collectif, seuls 25% des dossiers changentd’énergie de chauffage, alors que pour les maisons individuelles et individuelles groupées les taux dechangement sont respectivement de 36% et 45% des dossiers. Ce changement plus important en habitatindividuelestjustifiépardemoindrescontraintessurunepetiteinstallation.Eneffet,lepassagedel’énergieélectriqueaugazparexemple,nécessitedemettreenplaceunréseaudedistributiondelachaleurpouvantêtrecomplexeetcoûteuxàmettreenœuvreenhabitatcollectif.

Gaz Fioul Électricité Bois Réseau de chaleur

17

Onconstateégalementquelechangementd’énergieestplusimportantdansleparcprivéavec42%desdossiers,contre28%dansleparcsocial,quiestdéjàtrèsmajoritairementalimentéengaznaturel.Cechangementplusimportantdansleparcprivéestliéàuneplusforterépartitiondel’énergieélectriqueavanttravauxdansleparcprivé(38%desdossiersdansleparcprivéet22%dansleparcsocial).

Aprèstravaux,l’énergielaplusreprésentéeestlegazavec66%desdossiersenlogementcollectifet51%enlogementindividuel,suiviparl’électricitéconfirmantlatendanceconstatéepourlaproductionneuve,àsavoirleremplacementdesolutionsélectriquespardesmodesdeproductionayantrecoursàdugaznaturel.

Cette tendance se retrouve aussi bien en habitat collectif qu’individuel, avec une évolution plus marquée enindividueloùl’énergieélectriquepassede66%à41%desdossiersaprèstravaux,quandlegazpassede26%à51%desdossiersaprèstravaux.

Ilestànoterégalementledéveloppementdessolutionsbois,majoritairementenremplacementdessolutionsélectriques(60%initialementàl’énergieélectrique).

Répartition des dossiers par énergie de chauffage

en logement collectif

AVANT TRAVAUX

AVANT TRAVAUX

Répartition des dossiers par énergie de chauffage

en logement individuel

Répartition des dossiers par énergie de chauffage

en logement individuel

Répartition des dossiers par énergie de chauffage

en logement collectif

APRÈS TRAVAUX

APRÈS TRAVAUX

2 %

3 %

1 %

28 % 16 %

58 %66 %

9 % 9 %8 %

Gaz Fioul Électricité Bois Réseau de chaleur

Gaz Fioul Électricité Bois

Gaz Fioul Électricité Bois Réseau de chaleur

Gaz Fioul Électricité Bois

3 %

1 %

66 %

41 %5 %

7 %

26 %

51 %

18

FOCUS SUR LA MENTION BBC-EFFINERGIE RÉNOVATION

Répartition des dossiers BBC-Effinergie Rénovation par énergie de chauffage

Répartition des dossiers BBC-Effinergie Rénovation par énergie de chauffage

3 %

20 % 7 %

3 %

1 %

64 %

71 %

10 %

12 %

9 %

Gaz Fioul Électricité Bois Réseau de chaleur Gaz Fioul Électricité Bois Réseau de chaleur

Lesdossiersvisant leniveaudeperformanceBBC-EffinergieRénovationsecaractérisentpardesopérationsoùlegazétaitfortementprésent(64%desdossiers,contre45%desdossiers,tousniveauxdeperformanceconfondus)etparlaprioritédudéveloppementdecettesolution(71%desdossiersaprèstravaux).

Onconstateégalementuneprésencedel’énergieboisplusimportantedanslechoixdel’énergiedechauffage,avec11%desdossiersenlogementcollectifet18%enindividuel.Lapartd’énergieélectriquedisparaîtpratiquementencollectifavecuniquement3%desdossiers,alorsqu’enlogementindividuelellediminuelégèrementpourpasserde38%à29%desdossiers.

APRÈS TRAVAUXAVANT TRAVAUX

19

ÉVOLUTION DE L’ÉNERGIE DE CHAUFFAGE SELON L’ÉNERGIE INITIALE DU PROJET

7 %

Gaz Fioul Électricité Bois Réseau de chaleur Gaz Électricité Bois

Gaz Fioul Électricité Bois Réseau de chaleur

Gaz Électricité Bois Gaz Électricité Bois

Cesgraphiquespermettentdeconstaterquepourlesprojets:

•initialementaubois,environ1/3desdossiersontchangéd’énergiesoitpourlegaz,soitpourl’électricité;

•initialementaufioul,quasimenttouslesdossiersontchangépourd’autresénergies,dontenviron1/3ontchoisilegaz,1/3l’électricitéet15%lebois;

•initialementaugaz,laquasi-totalitédesdossiersrestentaugaz;

•initialementàl’électricité,environlamoitiéd’entreeuxchangentsoitpourlegaz(36%),soitpourlebois(11%).

Ilfautnoterquemêmesil’énergieélectriquetendàdiminuersurleglobaldesdossiers,elleesttoujoursmiseen œuvre dans certains cas, essentiellement pour les dossiers initialement au fioul ou au bois. Ce choix del’électricitépeuts’expliquerpar la facilitédemiseenœuvre, l’intérêtéconomiquedanslesopérationsoùlesbesoinsénergétiquesontétéfortementréduitsainsiqueparl’absencederéseaudedistributionengazdanscertainsterritoires.

Évolution de l’énergie de chauffage des dossiers initialement à l’électricité

Évolution de l’énergie de chauffage des dossiers

initialement au fioul

Répartition des dossiers par énergie de chauffage

avant travaux (toutes typologies confondues)

Évolution de l’énergie de chauffage des dossiers

initialement au bois

Évolution de l’énergie de chauffage des dossiers

initialement au gaz

36 %

11 %

53 % 68 %

18 %

14 %

95 %

3 %2 %

15 %

12 %

39 %

2 %

4 %

45 %

6 %

43 %

2 %

32 %

20

SYSTÈMES DE GÉNÉRATION DE CHAUFFAGE

REMPLACEMENT DES ÉMETTEURS DE CHAUFFAGE

Systèmes de génération mis en œuvre lors des travaux de rénovation (toutes typologies d’habitat et de parc confondues)

Chaudière gaz Effet joule Pompe à chaleur Chaudière bois - Biomasse Chaudière fioul

Parmilessystèmesmisenœuvreourénovés,onretrouvemajoritairementleschaudièresgazavec64%dessystèmesdegénération,suivisparlessystèmesàeffetjoule(15%)etlespompesàchaleur(12%).

Cesrésultatspermettentdeconstaterqueparmilesdossiersutilisantl’énergieélectrique(=effetjoule+pompeà chaleur) pour le chauffage après travaux, environ 44 % ont recours à des pompes à chaleur. Ce taux estquasimentsimilairedansleparcprivéetsocial,maisplusimportantenhabitatindividuel(52%desdossiers)qu’enhabitatcollectif(31%desdossiersaprèstravaux).

Sur l’ensembledes dossiers, 95 % réalisent le remplacementou la rénovationdu système de génération dechauffage.

15 %

1 %

64 %

12 %

8 %

Pourcentage de dossiers avec remplacement des émetteurs et

changement d’énergie de chauffage

Pourcentage de dossiers avec remplacement des émetteurs sans changement d’énergie de chauffage

Pourcentage de dossiers avec changement d’énergie

de chauffage lors des travaux de rénovation

97 %

69 %

31 %

3 %

36 %

64 %

Avec remplacement Sans remplacement

Avec changement d’énergie de chauffage

Sans changement d’énergie de chauffage

Avec remplacement Sans remplacement

21

FOCUS SUR L’HABITAT COLLECTIF ET INDIVIDUEL

Les données ci-dessous portent sur l’ensemble des dossiers avec ou sans changement d’énergie pour le chauffage lors des travaux de rénovation.

Pourcentage de dossiers avec remplacement des émetteurs

en logement collectif

Pourcentage de dossiers avec remplacement des émetteurs

en logement individuel

Surlatotalitédesdossiers,leremplacementdesémetteursdechauffageestplusimportantenhabitatindividuel(90%desdossiers)qu’enhabitatcollectif(64%desdossiers).Cechangementplusfréquentenhabitatindividuelestdûàlaplusfortereprésentationdel’énergieélectrique(66%desdossiersavanttravaux),eneffetpourcessystèmes,larénovationpassesystématiquementparleremplacementdesémetteurs.

Enrèglegénérale,cesrésultatssurlechangementdesémetteurssontencorrélationaveclesdossierschangeantd’énergiedechauffage.

Lorsqu’ilyachangementd’énergiepourlechauffagedurantlarénovation,danslaquasi-totalitédescasilyaégalementremplacementdesémetteurs(97%desdossiers),quecesoitenhabitatindividueloucollectif.Lorsqu’iln’yapasdechangementd’énergie:

•53%desdossiersd’habitatcollectifréalisentunchangementd’émetteursdechauffage.Selonl’énergieavanttravaux,cepourcentagediffère:lesprojetsutilisantl’énergieélectriquepourlechauffageetnechangeantpasd’énergieaucoursdelarénovation,opèrentà78%unchangementdesémetteursdechauffage,contre50%pourlesdossiersutilisantlegazavanttravaux;

•86%desdossiersd’habitat individuel réalisentunchangementd’émetteursdechauffage.Pour lesprojetsutilisantl’énergieélectriquepourlechauffageetnechangeantpasd’énergieaucoursdelarénovation,95%opèrentunchangementdesémetteursdechauffagecontre65%pourlesdossiersàl’énergiegazavanttravaux.

Avec remplacement Sans remplacement Avec remplacement Sans remplacement

64 %

36 %

10 %

90 %

Note :•surl’ensembledesdossierstoutestypologiesconfondues,31%ontchangéd’énergiedechauffage;•surl’ensembledesdossiersd’habitatcollectif,25%ontchangéd’énergiedechauffage;•surl’ensembledesdossiersd’habitatindividuel(individuel+individuelgroupé),41%ontchangéd’énergiedechauffage.

22

RÉPARTITION ET ÉVOLUTION DU MODE DE PRODUCTION DE CHAUFFAGE EN LOGEMENT COLLECTIF

Évolution du mode de production de chauffage des dossiers en habitat collectif

0

10

20

30

40

50

60

0 %

10 %

20 %

30 %

40 %

50 %

60 %

Mode de production collectif Mode de production individuelPou

rcen

tage

(en

nom

bre

de d

ossi

ers)

Legraphiqueci-dessusmontrel’évolutiondumodedechauffageenhabitatcollectif.Onpeutconstaterquelemodedechauffagecollectifaugmentesignificativement,passantde42%à52%desdossiersd‘habitatcollectif.Ildevientdoncaprèstravauxlemodedechauffagemajoritaireenbâtimentcollectif.

Lechoixdecemodedechauffagepermetunemutualisationdesdépenses,donnantlapossibilitéd’investirdansungénérateurplusefficientouutilisantdesénergiesrenouvelables(exemple:chaufferiebois).Cependant,unmodedeproductioncollectifinduitunedistributioncollective,pouvantêtresourcededéperditions,etnécessitantunéquilibragepourassurerleconfortdetouslesoccupants.

Avant travaux Après travaux

23

On observe en habitat collectif une diminution du nombre de dossiers utilisant l’énergie électrique pour laproductiond’ECS(33%desdossiersavanttravauxà19%aprèstravaux),aubénéficedusolairethermiquelequelaugmentede14%.Legazrestequantàluistableavec56%desdossiers.L’énergiegazrestedoncl’énergiemajoritaireenhabitatcollectif.

Enhabitatindividuel,lechangementd’énergieestplusimportant,avecunenettediminutiondelapartd’énergieélectrique, qui contrairement à l’habitat collectif, est majoritaire avant travaux avec 72 % des dossiers.

32%del’ensembledesdossierschangentd’énergiepourproduiredel’eauchaudesanitaire.

b) L’eau chaude sanitaire (ECS)

ÉVOLUTION DE L’ÉNERGIE UTILISÉE POUR L’EAU CHAUDE SANITAIRE SELON LE TYPE D’HABITAT

Répartition des dossiers

par énergie principale pour l’ECS en logement collectif

Répartition des dossiers par énergie principale pour l’ECS

en habitat individuel

Répartition des dossiers par énergie principale pour l’ECS

en habitat individuel

Répartition des dossiers par énergie principale pour l’ECS

en logement collectif

Gaz Électricité Fioul Réseau de chaleur

Gaz Électricité Fioul Bois

Gaz Électricité Bois Réseau de chaleur Solaire thermique

Gaz Électricité Bois Solaire thermique

AVANT TRAVAUX

AVANT TRAVAUX

APRÈS TRAVAUX

APRÈS TRAVAUX

56 %

14 %

7 %

4 %

19 %

33 %

2 % 9 %

56 %

72 %

1 %

41 %

25 %

48 %

10 %

2 %1 %

24

Cettenettediminutiondel’énergieélectriquesefaitaubénéficedel’énergiegaz,passantde25%desdossiersà48%etdusolairethermiquepassantde0à10%desdossiers.

Onconstatedoncuneaugmentationdel’énergiegazàladéfaveurdel’énergieélectrique,toutcommepourlechauffage,maisdansunemoindreproportion.

Pourlesdossiersayantrecoursàl’énergiesolairethermiqueaprèstravaux,enhabitatcollectifl’appointutiliséest majoritairement l’énergie électrique puis le gaz (respectivement 51 % et 38 % des dossiers). En habitatindividuel,l’appointutiliséestessentiellementl’électricitépour75%desdossiers.

FOCUS SUR LA MENTION BBC-EFFINERGIE RÉNOVATION

En BBC-Effinergie Rénovation, on constate également une diminution de la part d’énergie électrique aprèstravaux. Cependant, ce changement se fait essentiellement au bénéfice de l’énergie solaire qui progresse etreprésente,aprèstravaux,16%desdossiersenhabitatcollectifet29%enhabitatindividuel.

25

Cesgraphiquesmettentenévidencequelamajoritédesdossiersavecchangementd’énergiepourl’ECSsontdesdossiersavecuneproductionélectriqueoufioulavanttravaux.Pourlesdossiersavecinitialementuneproductiond’ECSélectrique,48%ontchangéd’énergie,majoritairementpourlegaz.

Pourlesdossiersavecinitialementuneproductiond’ECSfioul,95%ontchangéd’énergieetcemajoritairementpourl’électricitéetlegaz.Cepassagedufioulàl’électricitéplutôtqu’augazpeuts’expliquerparlanécessitéd’avoiraccèsauréseaudedistributiondugaz.

ÉVOLUTION DE L’ÉNERGIE D’ECS SELON L’ÉNERGIE INITIALE DU PROJET

Gaz Électricité Fioul Bois Solaire thermique

Gaz Électricité Bois Solaire thermique Gaz Électricité Bois Réseau de chaleur Solaire thermique

Réseau de chaleur Solaire thermique

Gaz Électricité Fioul Réseau de chaleur

Évolution de l’énergie d’ECSdes dossiers initialement

au fioul

Évolution de l’énergie d’ECSdes dossiers initialement

à l’électricité

Répartition des dossiers par énergie d’ECS

avant travaux (toutes typologies confondues)

Évolution de l’énergie d’ECSdes dossiers initialement

sur réseau de chaleur

Évolution de l’énergie d’ECSdes dossiers initialement au gaz

30 %

35 %

20 %

10 %

5 %

2 % 5 %

44 %

82 %

13 %

76 %

24 %

49 %

1 %

1 %

3 %

35 %

8 %5 %

52 %

26

Ces éléments mettent en évidence que lorsqu’il y a changement d’énergie pour la production d’ECS, alorsmajoritairementlesystèmedeproductionretenuestliéauchauffage(exemple:chaudièregaz,pompeàchaleurdoubleservice…).Lesmaîtresd’ouvrageoriententleurschoixversdessystèmestout-en-unquiprésententuncoûtd’utilisationplusavantageux(systèmesliésauchauffage,lesquelssontmajoritairementliésàl’énergiegaz)malgréparfoisuncoûtd’investissementsupérieur.

Onpeutégalementremarquerl’accroissementdeschauffe-eausolaireslorsqu’unchangementd’énergiealieudurantlarénovation.Eneffet,leurpartestdeuxfoisplusimportanteavec17%desdossiers.

Après travaux, les systèmes de production d’ECS par chauffe-eau thermodynamique sont très faiblementreprésentés.Lesdossiersayantrecoursauchauffe-eauthermodynamiquesontrépartisdelamanièresuivante:•12%enmaisonsindividuellesgroupées,•64%enmaisonindividuelle,•24%enlogementcollectif.Cessystèmespouvantêtredifficilesàmettreenœuvredansl’existant,etlanécessitéderecouriràuntitreV(systèmeouopération)pourêtrevalorisédanslecalculréglementaire,ontlimitél’utilisationdecessystèmes.

FOCUS SUR LA MENTION BBC-EFFINERGIE RÉNOVATION

PourlesdossiersvisantleniveaudeperformanceBBC-EffinergieRénovation,lapartdedossiersayantrecoursauxchauffe-eausolairesestplusimportante.Eneffet,lorsqu’ilyachangementd’énergie,dessystèmessolairessontinstallésdans27%desdossierscontre12%s’iln’yapasdechangementd’énergiedeproductiond’ECS.

SYSTÈMES DE GÉNÉRATION D’ECS

Accumulation électrique Chauffe-eau thermodynamique Chauffe-eau solaire thermique Lié au chauffage(1)

Autres

Accumulation électrique Chauffe-eau thermodynamique Chauffe-eau solaire thermique Lié au chauffage(1)

Autres

Répartition des systèmes de génération d’ECS après travaux pour les dossiers

avec changement d’énergie

Pourcentage de dossiers avec changement d’énergie

pour la génération d’ECS

Répartition des systèmes de génération d’ECS après travaux pour les dossiers

sans changement d’énergie

68 % 53 %

17 %

2 %

5 %

9 %

32 %

68 %

6 %

29 %

4 %7 %

Avec changement d’énergie Sans changement d’énergie

(1)Liéauchauffagesignifiequel’eauchaudesanitaireestfournieparungénérateurdoubleservice,lequelassurelesbesoinsdeproductiondechauffageetd’eauchaudesanitaire.

27

RÉPARTITION ET ÉVOLUTION DU MODE DE PRODUCTION D’ECS EN LOGEMENT COLLECTIF

Évolution du mode de production d’ECS pour les dossiers de logements collectifs

01020304050607080

0 %

10 %

20 %

30 %

40 %

50 %

60 %

70 %

80 %

Mode de production collectif Mode de production individuel

Pou

rcen

tage

(nom

bre

de d

ossi

ers)

Onconstatequelesbâtimentscollectifss’oriententdeplusenplusversunmodedeproductioncollectifd’ECS(après travaux, 46 % des dossiers collectifs ont recours au mode de production collectif). En raisonnant parnombre de logements, on remarque que le mode de production collectif est bien plus représenté avec 68 %des logements. Cela signifie que les dossiers avec un faible nombre de logements s’orientent vers un modedeproductionindividuel,alorsquelesopérationsd’habitatcollectifd’envergures’oriententversdesmodesdeproductioncollectifs.

Lepassageàunmodedeproductioncollectifpermetdemutualiserlescoûtsetdoncl’achatd’unsystèmeplusefficientouàbased’énergie renouvelable (exemple : solaire thermique).Cependant,unmodedeproductioncollectifinduitunréseaudebouclagepouvantreprésenterd’importantesdéperditions,ilconvientdoncd’assurersonisolation.

Avant travaux Après travaux

Laproductiond’eauchaudesanitaireresteégalementmajoritairementliéeauchauffageavec73%desdossierss’iln’yapasdechangementd’énergiedeproductiond’ECS.Ceconstatestencorrélationavecledéveloppementdel’énergiegazpourlechauffage.Pourrappel,aprèstravaux,l’énergiegazpourlesdossiersvisantleniveaudeperformanceBBC-EffinergieRénovationestde71%.

28

Les résultats avant travaux mettent en évidence le faible nombre de dossiers ayant recours aux ENR avecuniquement12dossierset83logementssurl’ensembledesdossiers.

Après travauxetsur l’ensembledesdossiers,29%ontrecoursàaumoinsuneénergierenouvelable.Parmicesénergies,lesplusreprésentéessontlesolairethermiqueetlethermodynamique,lesquellesreprésentent2/3desdossiers.

La répartition par typologie d’ENR et par typologie d’habitat permet de constater que les solutionsthermodynamiquesconcernentmajoritairementlesmaisonsindividuellesetindividuellesgroupées,avec23%desdossierssurcette typologied’habitat.Lesolaire thermiqueestquantà luiplus représentéen logementcollectifavec13%desdossiers.Cetterépartitiondusolairethermiqueplusaxéesurlelogementcollectifestencohérenceavecletempsderetoursurinvestissementgénéralementpluscourt,notammentenraisondelamutualisationdesbesoinsetdescoûts.

c) Les énergies renouvelables (ENR)

ÉVOLUTION ET TYPOLOGIE DES ÉNERGIES RENOUVELABLES

Répartition des dossiers par typologie d’ENR mises en œuvre après travaux

Répartition des logements par typologie d’ENR mises en œuvre après travaux

Bois Photovoltaïque Solaire thermique Géothermie Thermodynamique

Bois Photovoltaïque Solaire thermique Géothermie Thermodynamique

2 %

2 %

1 %

36 %

22 %27 %

21 %

49 %

37 % 3 %

Pourcentage de dossiers par typologie d’ENR mises en œuvre

et par typologie d’habitat

0

5

10

15

20

25

0

5

10

15

20

25

Bois Photovoltaïque Solaire thermique ThermodynamiquePou

rcen

tage

(en

nom

bre

de d

ossi

ers)

Maison individuelle et maisons individuelles groupées Logement collectif

29

LesrésultatssurlesdossiersvisantleniveaudeperformanceBBC-EffinergieRénovationsontprochesdeceuxportantsurl’ensembledesniveauxdeperformance.Eneffet,32%decesdossiersBBC-EffinergieRénovationontrecoursàaumoinsuneénergierenouvelableaprèstravaux.Ladifférencerésidedanslapartdedossierslégèrement supérieure pour le solaire et la biomasse en BBC-Effinergie Rénovation, et moins de solutionsthermodynamiques:

•aprèstravauxendossiersBBC-EffinergieRénovation:29%bois,44%solaireet22%thermodynamique;

•aprèstravauxendossierstousniveauxdeperformanceconfondus:22%bois,36%solaireet37%thermo-dynamique.

FOCUS SUR LA MENTION BBC-EFFINERGIE RÉNOVATION

Bois Photovoltaïque Solaire thermique Géothermie Thermodynamique

Répartition des dossiers BBC-Effinergie Rénovation par typologie d’ENR mises en œuvre après travaux

2 %

3 %

44 %

22 % 29 %

30

Parsystèmeremplacé,nousentendonssoitlacréationd’installationdeventilation,soitleremplacementd’uncertainnombred’équipementsd’installationsenplace.

Danslecadredenotreétude,nousavonsconstatéqu’uncertainnombredeprojetsontmisenœuvredessolutionstechnologiquesinnovantes.Eneffet,surlatotalitédesdossiersétudiés,8%onteurecoursàunTitreVsystèmeouopérationpourlapriseencomptedanslesrèglesdecalculréglementairedelasolutioninnovante.CestitresVsontportésessentiellementàhauteurde87%parleparcsocial.Lessolutionsinnovantesinstalléespour50%desdossiersconcernentdessystèmesdeventilationhybrideetdeschauffe-eauthermodynamiques.

Surlatotalitédesdossiers,95%ontprocédéàunremplacement/miseenœuvred’unsystèmedeventilation.Parmi ces dossiers, on peut constater que la nature du système retenu est très majoritairement le systèmesimplefluxhygroréglabledetypeB,avec2/3desdossiers.Eneffet,cesystèmeestbienplusreprésentéquelesystèmehygroréglabledetypeA,carsonsurcoûtesttrèsfaibleetilpermetunmeilleurcontrôledelaventilationetdonclimitelesdéperditions.

Lesystèmedoublefluxestencoretrèsmarginalavecàpeine5%desdossiers.Cecis’expliqueparladifficultédemiseenœuvred’untelsystèmeenrénovation(passagedesgaines)maiségalementparlesurcoûtdecesystèmeà l’investissementetà l’utilisation (remplacementdesfiltres).D’autrepart,onvoit l’émergencedenouveauxsystèmes(ventilationbassepressionethybride).

d) Les systèmes de ventilation

e) Les innovations technologiques

Autoréglable Basse pression Double flux Hybride Hygroréglable type A Hygroréglable type B

Répartition des dossiers par système de ventilation mis en œuvre après travaux

4 %

4 %

5 %2 %

18 %

67 %

31

Les4postesdetravauxd’isolationdel’enveloppeportentsurlesplanchershauts(toitures),lesmursverticaux(façades),lesplanchersbasetlesmenuiseries(fenêtres).

Les bouquets de travaux4

a) Sur les travaux d’isolation du bâti

Bouquets de travaux sur les postes d’isolation et les menuiseries

par typologie d’habitat et de parc

0

20

40

60

80

100

0 %

20 %

40 %

60 %

80 %

100 %

10 %

30 %

50 %

70 %

90 %

Toutestypologies

Logementcollectif

Maisonindividuelle

Maisonsindividuelles

groupées

Parc privéParc social

H2 H3

Pou

rcen

tage

(en

nom

bre

de d

ossi

ers)

Au moins 1 poste de travaux Au moins 2 postes de travaux Au moins 3 postes de travaux Les 4 postes de travaux

Nosrésultatspermettentdeconstaterquelaréalisationdetravauxd’isolationconcerne2paroisopaquespourplusde90%desdossiers,et4postespour50%desdossiers.Cettetendanceseretrouvesurtouslestypesd’habitat,hormispourl’individuelgroupéoùletauxdedossiersavecl’isolationdeplusieursparoisestplusfaible(35%avecaumoins3travauxd’isolation,et25%pourl’ensembledes4postesd’isolation).

Commel’étudedelaqualitéthermiquedubâtiapulemontrer,avanttravaux,laqualitédel‘isolationthermiquedesdossiersd’habitatindividuelgroupéestbienmeilleurequepourlesautreshabitats,avecunUbâtmédianavanttravauxde0,83W/(m².K)quandilestde1,85W/(m².K)enindividueletde1,63W/(m².K)encollectif.Ceciexpliquepourquoimoinsdetravauxsontréaliséssurcesdossiers.

Lesrésultatsconfirmentladifficultétechniqueàisolerlesplanchersbas.

32

Les3postesdetravauxsurleséquipementssontlaventilation,lesémetteursdechauffageetlesgénérateursdechauffage.

b) Sur les équipements

Bouquets de travaux sur les postes d’équipements

par typologie d’habitat et de parc

10 %

30 %

50 %

70 %

90 %

0

20

40

60

80

100

0 %

20 %

40 %

60 %

80 %

100 %

Toutestypologies

Logementcollectif

Maisonindividuelle

Maisonsindividuelles

groupées

Parc privéParc social

Pou

rcen

tage

(en

nom

bre

de d

ossi

ers)

Au moins 1 poste de travaux Au moins 2 postes de travaux Les 3 postes de travaux

Surles3postesdetravaux«équipements»,environ95%desdossiersréalisentaumoins2travauxparmiles3postes.

Lesdossiersregroupantles3postesdetravauxsontessentiellementdetypehabitatindividueletdeparcprivé,avecapproximativement88%desdossiers.

Pourrappel,surl’ensembledesdossiers,laquasi-totalitéréalisentdestravauxsurlesystèmedeventilation(95%)etsurlessystèmesdegénérationdechauffage(94%),et71%desdossiersprocèdentàunchangementdesémetteursdechauffage.

33

Uneanalyseaétémenéesurl’ensembledesopérationspourlesquellesaumoins2travauxsurlaperformancedel’enveloppeontétémenésetauxquelss’ajoutent1à3postesdetravauxsurleséquipements:ventilation,générateursetémetteursdechauffage.

c) Sur les travaux d’isolation du bâti et sur les équipements

Bouquets de travaux sur les postes d’isolation et d’équipements par typologie d’habitat et de parc

0

20

40

60

80

100

0 %

20 %

40 %

60 %

80 %

100 %

Toutestypologies

Logementcollectif

Maisonindividuelle

Maisonsindividuelles

groupées

Parc privéParc social

10 %

30 %

50 %

70 %

90 %

Pou

rcen

tage

(en

nom

bre

de d

ossi

ers)

Au moins 1 poste de travaux « équipements » Au moins 2 postes de travaux « équipements » Les 3 postes de travaux « équipements »

Lesrésultatsmettentenlumièreque70%desdossiersontrecoursàl’isolationdubâtisuraumoins2posteset réalisentégalementdes travauxsur l’ensembledeséquipementsdubâtiment (ventilation,générateursetémetteurs).

Lesrénovationsportentdoncenmajoritésurl’ensembledespostesdubâtiment.

34

Pourmenercetteanalyse,seuleslesdonnéesayanteurecoursàlaméthoderéglementairedecalculTh-C-EExontétéutilisées(soit902dossiersreprésentant15384logements).

LeCepestlaconsommationconventionnelled’énergied’unbâtimentpourlechauffage,lerefroidissement,laproductiond’eauchaudesanitaire,l’éclairage,etlesauxiliairesdechauffage,derefroidissement,d’eauchaudesanitaireetdeventilation.Ils’exprimesouslaformed’uncoefficientexpriméenkWh/(m².an)d’énergieprimaire.

Onconstateque50%desdossiersontunCepaprès travaux inférieurà95kWhep/(m².an),etque90%desdossiersontunCepinférieurà150kWhep/(m².an).LesdossiersayantunCepaprèstravauxplusimportantsontdesdossiersvisantunniveaudeperformance«Étoiles».Pourrappel,leniveau1étoileexigeungainsupérieurà50%sansimposerdeniveaudeconsommationénergétiqueconventionnelleminimum.

Performances énergétiques et émissions de CO25

a) Les niveaux de consommation énergétique conventionnelle (Cep)

Note :LesétiquettesénergieetémissiondegazàeffetdeserreontétéétabliesàpartirdescalculsréalisésaveclemoteurTh-C-EExconçuparleCSTB.Ellesconcernentlesconsommationsdechauffage,d’ECS,derefroidissement,d’éclairageetdesauxiliaires.

1200

1000

800

600

400

200

0

01/0

1/08

01/0

7/08

01/0

1/09

01/0

7/09

01/0

1/10

01/0

7/10

01/0

1/11

01/0

7/11

01/0

1/12

01/0

7/12

01/0

1/13

01/0

7/13

01/0

1/14

01/0

7/14

01/0

1/15

01 151

90 %

50 %

301 451 601 751

50

100

150

200

250

0,0

0,5

1,0

1,5

2,0

Répartition croissante des Cep après travaux (toutes typologies de bâtiments confondues)

Numéros bâtiments

Cep

apr

ès tr

avau

x (k

Whe

p/(m

².an

))

35

a) Les niveaux de consommation énergétique conventionnelle (Cep)

SELON LA TYPOLOGIE D’HABITAT ET DE PARC

Évolution du niveau de consommation énergétique conventionnelle (Cep) par typologie d’habitat et de parc

ÉTIQUETTE ÉNERGIE

0

100

200

300

400

500

50

150

250

350

450

Logementcollectif

Maisonindividuelle

68 %

81 % 68 %

68 %

80 %

Maisonsindividuelles

groupées

Parc privé

Cep

méd

ian

(kW

hep/

(m².

an))

Parc social

> 450 G

331 à 450

231 à 330

151 à 230

91 à 150

51 à 90

≤ 50

F

E

D

C

BA

Dans la majorité des cas, les travaux de rénovation énergétique ont permis la progression de 3 classes surl’étiquetteénergie.

Onpeutconstaterquelaperformanceénergétiqueinitiale(=avanttravaux)estplusélevéeenmaisonindividuelle(étiquetteénergieFouG),alorsquepourlesbâtimentscollectifscettedernières’établitautourdel’étiquetteE.Cependant,l’ambitiondestravauxréaliséslorsdesrénovationsamènentlesprojetsàvisermajoritairementl’étiquetteB,hormisenmaisonsindividuellesgroupées(étiquetteC).

Onremarqueégalementqu’avanttravaux,laperformanceénergétiqueduparcsocialestmeilleurequecelleduparcprivé,refletd’unemeilleuresituationinitiale.Celas’expliqueparletraitementimplicitedel’améliorationdesperformancesénergétiquesmisenplacedepuisle1erchocpétrolier.Lesmargesd’améliorationsontdoncmoinsimportantesquepourleparcprivé,rendantplusdifficileleurrentabilité.

Avant travaux Après travaux

Les flèches représentent le gain en pourcentage

36

SELON LES NIVEAUX DE PERFORMANCE VISÉS

SELON L’ÉNERGIE DE CHAUFFAGE APRÈS TRAVAUX

Évolution du niveau de consommation conventionnelle (Cep) par niveau de performance visé

0

100

200

300

400

500

50

150

250

350

450

BBC-EffinergieRénovation

EffinergieRénovation

69 %

80 %

64 %

HPERénovation

> 450 G

331 à 450

231 à 330

151 à 230

91 à 150

51 à 90

≤ 50

F

E

D

C

BA

Cep

méd

ian

(kW

hep/

(m².

an))

Si les opérations ayant mobilisé le niveau de performance HPE Rénovation ou Effinergie Rénovation portentsurdesbâtimentsdeclasseFavanttravaux,forceestdeconstaterquelestravauxderénovationpermettentuneaméliorationsignificative,avecdanslamajoritédescasuneprogressiondel’ordrede3ou4classessurl’étiquetteénergie.

Onconstateégalementqu’àniveauinitialsimilaire,leniveaudeperformanceHPERénovationoffreungainde64%contre80%pourleniveaudeperformanceEffinergieRénovation.Cettedifférencedegainparrapportàl’étatinitialestàrapprocherdesrésultatsprécédents,indiquantuneperformancedubâti(Ubât)aprèstravauxderespectivement0,73W/(m².K)et0,46W/(m².K)pourleniveaudeperformanceHPERénovationetEffinergieRénovation.

Nosrésultatsontmontréquepourtouteslesénergiesdechauffage,ungainmédiandel’ordrede3classespeutêtreconstaté,aveccommeciblelaclasseénergieB.Comptetenudufacteurdeconversiondel’énergiefinaleenénergieprimairedel’énergieélectrique,lesétiquettesénergieduparcchaufféélectriquementetrestantdanscetteénergiesontrespectivementdeclasseFetC.Sileraisonnementavaitétéréaliséenénergiefinale,alorsl’énergieélectriquereprésenteraitlaconsommationlaplusbasse,devantlefioul,legazetlebois.

ÉTIQUETTE ÉNERGIE

Avant travaux Après travaux

Les flèches représentent le gain en pourcentage

37

Quellequesoitlatypologiedel’habitat,onconstatepourlesdossiersaprèstravauxque:

•50%ontuneémissiondeCO2conventionnelleinférieureà16kgeqCO2/(m².an);

•90%ontuneémissiondeCO2conventionnelleinférieureà30kgeqCO2/(m².an).

b) Les émissions conventionnelles de CO2

1200

1000

800

600

400

200

0

01/0

1/08

01/0

7/08

01/0

1/09

01/0

7/09

01/0

1/10

01/0

7/10

01/0

1/11

01/0

7/11

01/0

1/12

01/0

7/12

01/0

1/13

01/0

7/13

01/0

1/14

01/0

7/14

01/0

1/15

01 151

90 %

50 %

301 451 601 751 901

10

20

30

40

50

60

0,0

0,5

1,0

1,5

2,0

Répartition croissante des émissions de CO2 (toutes typologies de bâtiments confondues)

Numéros bâtiments

CO

2 apr

ès tr

avau

x (k

geqC

O2/(

m².

an))

38

L’impactclimatique,caractériséparl’étiquetteclimat,estavanttravauxplusdégradéenmaisonindividuelleavecunemédianeenclasseF,contrairementauxmaisonsindividuellesgroupéesavecuneclassedeperformanceD,oulelogementcollectifenclasseE.

Encequiconcernel’habitatsocialetprivé,l’étiquetteclimatavanttravauxestplusdégradéeenhabitatprivé(médianeenclasseF).Cependant, les travauxde rénovationpermettentausecteurprivéde réaliser laplusforteprogression,avecungainmédiande4classes,soitavecuneétiquettedeclasseBaprèstravaux.L’habitatsocialnegagneque2classesavecl’atteintedelaclasseC.Laquelles’expliqueparunrecoursplusimportantàl’énergiegaz,maiségalementparl’impactdunombredemaisonsindividuellesgroupéesdansleparcsocial.

Eneffet,l’habitatdetypeindividuelgroupéestceluidontlaprogressionestlaplusfaible,avecunevaleurmédianeinchangée(classeD).Cettetendanceestàrapprocherdelaperformancehonorableavanttravaux,n’incitantpasàlaréalisationdetravauxpouraméliorerl’étiquetteclimatique.

SELON LA TYPOLOGIE D’HABITAT ET DE PARC

Évolution des émissions de CO2 par typologie d’habitat et de parc

Logementcollectif

Maisonindividuelle

Maisonsindividuelles

groupées

Parc privé

CO

2 méd

ian

(kge

qCO

2/(m

².an

))

Parc social

/(m

².an

)) m

édia

n (k

geqC

O2/

(m².

an))

CO

2 méd

ian

(kge

qCO

CO

56 à 80

36 à 55

21 à 35

11 à 20

6 à 10≤ 5

F

E

D

BC

A

01020304050607080

0

10

20

30

40

50

60

70

80

66 %

86 %

59 %16 %

82 %

Note :46 % des maisons individuelles visent un niveau de performance « Étoiles », lequel est le plus exigeant vis-à-visdes émissions de CO2, imposant une limite à 56 kgeqCO2/(m².an) pour le niveau 1 étoile, ou de ne pas entraînerd’augmentationdesémissionsdeCO2aprèstravauxpourlesniveaux2à4étoiles.

ÉTIQUETTE CLIMAT

Avant travaux Après travaux

Les fl èches représentent le gain en pourcentage

39

OnconstatequeleniveauavanttravauxleplusdégradéconcerneleniveaudeperformanceEffinergieRénovation.Ils’expliqueparl’âgedesbâtiments(avant1948),avecunmoindreniveaud’isolation,l’utilisationdegénérateursanciensoul’utilisationd’énergiespluscarbonées.

Lestravauxmisenœuvrecontribuent,quelquesoitleniveaudeperformanceénergétiquevisé(hormisleniveauHPERénovation),àréduirede2à3classeslesémissionsdegazàeffetdeserre.

SELON LES NIVEAUX DE PERFORMANCE VISÉS

Évolution des émissions de CO2 par niveau de performance visé

56 à 80

36 à 55

21 à 35

11 à 20

6 à 10≤ 5

F

E

D

BC

A 0

10

20

30

40

50

60

70

80

Étoiles BBC-EffinergieRénovation

EffinergieRénovation

HPE Rénovation

01020304050607080

82 %67 %

82 %

11 %

CO

2 méd

ian

(kge

qCO

2/(m

².an

))

ÉTIQUETTE CLIMAT

Avant travaux Après travaux

Les fl èches représentent le gain en pourcentage

40

Ànoterquelefiouln’estpasreprésentéenraisondufaibleéchantillonnagedecetteénergie.

LesrésultatsdesémissionsdeCO2selonl’énergieutiliséepourlechauffageaprèstravauxmontrentquel’étiquetteclimatestfortementimpactéeparlesfacteursdeconversionprésentsdansl’arrêtédu15septembre2006(1).Ceciexpliquequ’aprèstravaux,leboissoitbienplusbasavecuneclasseAquelegazavecuneclasseC.

Uneanalyseplusspécifiquepermetdemettreenévidenceunedisparitéselonlesopérations.Eneffet,3%desdossiers (toutes typologiesconfondues)présententunedépréciationde l’étiquetteclimat, liéeauxopérationsutilisantinitialementl’énergieélectriquepourlechauffageetayantrecoursaprèstravauxaugaznaturel.

Onpeutcependantnoterlefaibleniveaud’émissiondeCO2aprèstravauxpourl’électricité.Celapeuts’expliquerpar le facteur de conversion d’énergie primaire/énergie finale défavorable (2,58), lequel oriente les projets àsolutionélectriqueversunebaisseplusimportantedeleursconsommationsparrapportauxautresénergies,etdoncàunemeilleureétiquetteclimat.

SELON L’ÉNERGIE DE CHAUFFAGE APRÈS TRAVAUX

Évolution des émissions de CO2 selon l’énergie de chauffage après travaux

56 à 80

36 à 55

21 à 35

11 à 20

6 à 10≤ 5

F

E

D

BC

A 0

10

20

30

40

50

60

70

80

Bois Électricité Gaz Réseau de chaleur

01020304050607080

87 %

82 %

63 %

46 %

CO

2 méd

ian

(kge

qCO

2/(m

².an

))

(1)0,013kgeqCO2/kWhpourlebois,0,234kgeqCO2/kWhpourlegaz,0,30kgeqCO2/kWhpourlefioul,0,18kgeqCO2/kWhpourl’électricité.

ÉTIQUETTE CLIMAT

Avant travaux Après travaux

Les fl èches représentent le gain en pourcentage

41

BÂTIMurs extérieurs :blocsdeterrecomprimésisoléspar12cmdelainedebois(R=3,15m².K/W);

lesmursdonnantsurunhallsontisoléspar9cmdepolystyrèneexpansé(PSE)(R=2,15m².K/W).

Plancher bas : situéesurunlocalnonchauffé,l’isolationestassuréeensous-facepardespanneauxcompositesdelainedeboisconstituésd’uneâmeenPSEgris(R=5,85m².K/W).

Plancher haut : comblesisoléspar30cmdeouatedecellulose(R=6,66m².K/W).Menuiseries : doublesvitragesenbois.

ÉQUIPEMENTS Émetteurs de chauffage : plancherchauffantàbassetempérature.Production de chauffage : pompeàchaleurair/eau6kW.Production d’ECS : chauffe-eauélectriqueàaccumulationde300litres.Équipement de ventilation : VMCautoréglables.Énergies renouvelables : générateurdechauffagethermodynamique.

CONSOMMATIONS Cep : 74,5kWhep/(m².an)Ubât : 0,59W/(m².K)Émission de CO2 : 4,12kgeqCO2/(m².an)

Chauffage : 39,1kWhep/(m².an)ECS : 17,8kWhep/(m².an)Éclairage : 11,1kWhep/(m².an)Auxiliaires : 6,5kWhep/(m².an)

Maison individuelle labellisée niveau Effinergie Rénovation à Troyes (10)

Illustrations 6

Département de l’Aube

Date de certification :31/03/2015Surface habitable : 160m²Surface SHON : 192,88m²Zone climatique :H1b

Professionnel Expert en Rénovation Énergétique :CT3EMaître d’ouvrage :SCISAKATER

Témoignage«L’achatdecepetitimmeubleenmauvaisétatn’avaitdesensqu’enlerénovantauplusprèsdesniveauxdeperformanceactuelsdansleneuf.Pourcefaire,nousavonschoisidenousappuyersurlesspécificationsdu Label Promotelec Rénovation Énergétique, qui nous garantit à long terme la valorisation de notreinvestissementenoffrantuncadredevieharmonieux.Lerésultatnousparaîtétonnantdeparl’habitabilitéconforme à ce que nous attendions, et la facture des consommations énergétiques qui s’en trouvedrastiquementréduite.»Jean Barbeau,Demandeurdecertification

42

BÂTIMurs extérieurs :briqueavecisolationenfibredeboisde14cm(R=3,75m².K/W);ossatureboisavecisolation

enfibredeboisde14cm(R=3,75m².K/W).Plancher bas : sursous-solisolépar22cmdeouatedecellulose(R=5,6m².K/W);

surterre-pleinisolépar7cmdepolyuréthane(R=3,15m².K/W);survidesanitaire,isolépar12cmd’isolantprojeté(R=3,5m².K/W).

Plancher haut : isolépar26cmdefibredebois(R=7,22m².K/W).Menuiseries : doublesvitragesenboisetenaluminium.

ÉQUIPEMENTS Émetteurs de chauffage : radiateursàeau.Production de chauffage : chaudièreàgranulésdebois.Production d’ECS : liéeàlaproductiondechauffageavecunballond’accumulationde200litres.Équipement de ventilation : VMChygroréglabledetypeB.Énergies renouvelables : générateurdechauffageetd’eauchaudesanitaireaubois.

CONSOMMATIONS Cep : 45kWhep/(m².an)Ubât : 0,47W/(m².K)Émission de CO2 :1,25kgeqCO2/(m².an)

Chauffage : 22,7kWhep/(m².an)ECS : 13,3kWhep/(m².an)Éclairage : 5,1kWhep/(m².an)Auxiliaires : 3,9kWhep/(m².an)

Maison individuelle labellisée niveau Effinergie Rénovation à La Roche-sur-Yon (85)

Département de la Vendée

Date de certification :27/04/2015Surface habitable :143m²Surface SHON :201,58m²Zone climatique :H2b

Professionnel Expert en Rénovation Énergétique :ÉCORÉNOVMaître d’ouvrage : MmeVieilledent

Témoignage«NousavonschoisileLabelPromotelecRénovationÉnergétiquepournotremaisoncarnoussouhaitionsprofiterdelarénovationpouroptimisersesperformancesénergétiques.Deplusladémarchedelabellisationnousgarantitlaqualitéderénovation,enfaisantégalementvaloirleseffortsquenousavonsfournispouryparvenir.»

Aurélie Vieilledent,Maîtred’ouvrage

43

BÂTIMurs extérieurs :pignonisolépar10cmdelainedeverre(R=3,15m².K/W);

façadeisoléepar11cmdelainederoche(R=3,2m².K/W).Plancher bas : surlocalnonchaufféetsurextérieurisoléspar10cmdepolystyrèneexpansé

(R=2,8m².K/W).Plancher haut : isolépar11cmdepolystyrèneexpansé(isolantexistant)(R=3,05m².K/W).Menuiseries : doublesvitragesenPVC.

ÉQUIPEMENTS Émetteurs de chauffage : plancherschauffants.Production de chauffage : raccordéàunréseaudechaleur.Production d’ECS : vialeraccordementauréseaudechaleur.Équipement de ventilation : ventilationhybride.

CONSOMMATIONS Cep : 133,3kWhep/(m².an)Ubât : 1,51W/(m².K)Émission de CO2 :6kgeqCO2/(m².an)

Chauffage : 91,7kWhep/(m².an)ECS : 26kWhep/(m².an)Éclairage : 7,2kWhep/(m².an)Auxiliaires : 8,4kWhep/(m².an)

Opération collective (6 bâtiments - 389 logements) labellisée niveau HPE Rénovation à Lormont (33)

Département de la Gironde

Date de certification :25/09/2014Surface habitable :25727m²Surface SHON :28747,6m²Zone climatique :H2c

Professionnel Expert en Rénovation Énergétique :ÉCOBILANPLUSMaître d’ouvrage :DOMOFRANCE

Témoignage«L’opération,innovantepourl’époquedeparsataille,saduréeetsonprogrammedetravauxenmilieuoccupé,anécessitéledéploiementd’uneorganisationfine,tantentermesdecadencementdestravauxquederelationauxhabitants.NousavonsretenuleLabelPromotelecRénovationÉnergétiquepourcetteopérationd’envergurecarladémarchedelabellisationdePromotelecétaitplusenadéquationavecnotreorganisation.Nousavonspu intégrersonprocessànotreopérationavecsouplesseetdanslerespectdenoschoixtechniques.»Camille Balick,Chargéedemissionqualitédelaconstructionetinnovationtechnique

44

BÂTIMurs extérieurs :bétonisoléparl’extérieur(ITE)par19cmdepolystyrèneexpansé(R=5m².K/W);

bétonavecbardageenRDCisoléparl’extérieur(ITE)par14cmdepolystyrèneexpansé(R=3,68m².K/W).

Plancher bas : survidesanitaireetlocalnonchauffé,isolationpar12cmdepolystyrèneextrudé(R=3,15m².K/W);surextérieur,isolationpar12cmdelainedeverre(R=3,15m².K/W);surterre-plein,pasdetravauxd’isolation.

Plancher haut : toiture-terrasseisoléepar24cmdepolyuréthane(R=10m².K/W).Menuiseries : doublesvitragesenPVC.

ÉQUIPEMENTS Émetteurs de chauffage : radiateursàeau.Production de chauffage : chaudièrecollectivegazàcondensation.Production d’ECS : chauffe-eausolairecollectifavecappointgaz.Équipement de ventilation : ventilationhygroréglabledetypeB.Énergies renouvelables : chauffe-eausolairethermiqueavec64m²decapteurs.

CONSOMMATIONS Cep : 71,8kWhep/(m².an)Ubât : 0,53W/(m².K)Émission de CO2 :13,79kgeqCO2/(m².an)

Chauffage : 21,4kWhep/(m².an)ECS : 33,7kWhep/(m².an)Éclairage : 8,6kWhep/(m².an)Auxiliaires : 8,1kWhep/(m².an)

Opération collective (1 bâtiment - 101 logements) labellisée niveau BBC-Effinergie Rénovation à Aix-les-Bains (73) - Foyer de jeunes travailleurs

Département de la Savoie

Date de certification :25/02/2015Surface habitable :2262m²Surface SHON :2873m²Zone climatique :H1c

Professionnel Expert en Rénovation Énergétique : SOCOTECMaître d’ouvrage :OPACdelaSavoie

Témoignage« Le bâtiment existant datant de 1970, il était dépourvu des équipements nécessaires à unconfortd’usageconvenable.Autraversdecetterénovation,nousavonssouhaitéatteindredesperformancesprochesd’uneconstructionneuve.Afindebénéficierd’uncadretechnique,nousavonssollicitéPromotelecavecl’objectifd’unelabellisationBBC-EffinergieRénovation.Cette opération spécifique, qui mêle extension en construction neuve et réhabilitation sansindépendanceaéraulique,s’estdérouléeconformémentànosattentesavecàlaclél’obtentiondulabelvisé.»Quentin Pellissier,Chargédeprojet

45

Synthèse et perspectives7

Comptetenudel’enjeumajeurquereprésentelesecteurdelaréhabilitationthermique,l’associationPromotelecasouhaitéanalyser,pourlapremièreannée,lesdonnéesde1143dossiersayantobtenuleLabelPromotelecRénovationÉnergétiqueouétantencoursdecertification.Depuis2008,celareprésenteplusde17000logements.

LA LABELLISATION DES RÉNOVATIONS ÉNERGÉTIQUES, UN MARCHÉ EN COURS DE DÉVELOPPEMENT

Les travaux d’économie d’énergie sont des actes courants depuis le premier choc pétrolier. Cependant, lamiseenplacederéglementationsthermiquessurleparcexistantestencoretrèsrécente.Lespremierslabelsréglementairesdeperformanceénergétiquesontapparusen2009(labelsHPEetBBCrénovation).Silemarchédelalabellisationdesopérationsexistantesestdemoindreampleurqueceluidesopérationsneuves,lesretoursdemaîtresd’ouvrageayantsouhaités’inscriredansunetelledémarchesoulignenttoutefoissonapport,commenotamment:•garantir,paruntiersdeconfianceaccréditéparleCofrac,lerespectd’unréférentieltechniqueetd’unniveau

deperformanceénergétiqueconventionnelleainsiquelasécuritéélectriquedulogement;•améliorerleconfortetlaqualitédulogementparlamiseenplaced’équipementsetdematériauxperformants

etdequalitétoutenprivilégiantuneapprocheglobaledelaréhabilitation;•contribueràlavalorisationdupatrimoine;•bénéficier d’une part d’un processus de certification pragmatique, qui sait s’adapter aux organisations des

maîtresd’ouvrageetd’autrepartdel’appuid’unprofessionnelexpertenrénovationénergétique.

DES OPÉRATIONS EN GRANDE MAJORITÉ D’HABITAT COLLECTIF, EN LOGEMENT SOCIAL, ACCESSIBLES À TOUS

Le parc social (HLM) et l’habitat collectif sont les deux secteurs les plus engagés dans la labellisation deréhabilitations:•74%desdossierset88%deslogementsconcernentl’habitatsocial;•60%desdossierset96%deslogementsportentsurlelogementcollectif.

Si quelques opérations de grande envergure (de plus de 200 logements) ont recours à la labellisation, 75 %desdossiersd’habitatcollectifconcernentdesopérationsdemoinsde30logementsmettantainsienévidencel’accessibilitéàtousduLabelPromotelecRénovationÉnergétique.

DES NIVEAUX AMBITIEUX DE PERFORMANCE ENVIRONNEMENTALE

La plupart des réhabilitations sont thermiquement très performantes. Ainsi, 84 % des dossiers obtiennentaprès travaux un niveau de performance énergétique conventionnelle HPE Rénovation (24 % des dossiers,essentiellement en maisons individuelles groupées d’habitat social) ou BBC-Effinergie Rénovation (60 % desdossiers).

90%desdossiersatteignentlaclasseCenperformanceénergétiqueetlaclasseDentermesd’émissionsdegazàeffetdeserre(GES).LaclasseBestobtenuepour50%desdossiersentermesdeperformanceénergétiqueet30%desdossiersentermesd’émissionsdeGES.

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Silaperformanceénergétiqueinitialeduparcsocial(HLM)estmeilleurequecelleduparcprivé,aprèstravaux,l’écartentrelesparcsdevientminimeavecunesituationtrèslégèrementplusperformantepourl’habitatprivé.Lestravauxeffectuésaméliorentenmoyennede3à4classeslaperformanceénergétiqueetlesémissionsdeGESdesopérations.

DES RÉNOVATIONS ÉNERGÉTIQUES GLOBALES

Lestravauxmisenœuvreconjuguentdemanièrequasisystématique:•réductiondesbesoinsénergétiquesparunrenforcementdel’isolationdel’enveloppe;•remplacementdeséquipementsdeproductiondechauffageet/oudel’eauchaudesanitairepardessolutions

plusperformantesycomprissurlesémetteursdechaleur;•créationourénovationdesinstallationsdeventilation.

Eneffet,dans90%descas, lesmaîtresd’ouvrageontchoisid’isolerdeuxdesquatrepostesde l’enveloppe(façade,menuiseries,plancherhaut,plancherbas).Dans50%desdossiers,lerenforcementdel’isolationaportésurlesquatrepostes.Deplus,95%desdossiersontbénéficiéduremplacementdugénérateurdechauffageetpour95%desdossiers,laventilationafaitl’objetdetravaux.Enfin,leremplacementdesémetteursdechauffageestégalementunpostederénovationcourant,mêmes’ilestmoinsreprésenté(72%desdossiers),soulignantlavolontédesmaîtresd’ouvraged’allerversunfonctionnementoptimaldesinstallations.

UN ENJEU MAJEUR, LA RÉDUCTION DES BESOINS ÉNERGÉTIQUES

Larénovationdubâtiest fortement liéeàsonétat initial, auxéventuelles interventions réalisées lesannéesprécédentes(campagnesderemplacementdecomposants,réhabilitationsantérieures…)ainsiqu’auxcontraintestechniques,socialesetbienévidemmentfinancièresdesopérations.

Globalement,laréductiondesdéperditionsthermiquesetl’améliorationduconfortsontlesfilsconducteursdestravaux.Ainsi,83%desdossiersontfaitl’objetd’unrenforcementdel’isolationdesfaçades:•29%del’ensembledesdossiersonteurecoursàl’isolationthermiqueparl’extérieurdontlamiseenœuvre

estprivilégiéeenmilieuoccupétoutentraitantlespontsthermiquesquipouvaientêtresynonymesdepointsfroids,voirededégradationdubâti.Cettesolutionsembletoutefoisêtrepréféréeenhabitatcollectifetdansleparcsocialavecrespectivement41%et33%desdossiers;

•87%desopérationsontparailleursremplacéleursmenuiseries,aveclamiseenplacequasisystématiquede double vitrage. Si le parc social plébiscite le matériau PVC dans 68 % des cas, le parc privé opte pourle bois ou l’aluminium dans 61 % des opérations ; le solde restant correspondant à des menuiseries bois.Cettedifférenced’approcheentrelesparcsd’habitatpeuts’expliquerpourlespremiersparunboncompromisprix/performance/entretienetpourlessecondsparuncritèred’ordreesthétique;

•il est également à noter qu’une maison sur deux remplace sa porte d’entrée ; alors que cela ne concernequ’unpeumoinsd’uneopérationsurtroisenhabitatcollectifoùlesenjeuxdequalitéacoustiquesontpourtantimportants.

Parallèlement, les combles ou toitures-terrasses ont également été isolés dans 88 % des dossiers. Enfin,l’isolationdesplanchersbasconcerneuniquement61%desdossiers,comptetenudelacomplexitédecertainesinterventions en fonction des configurations techniques rencontrées (plancher bas sur terre-plein ou videsanitaire,logementoccupé…).L’ensembledecesactionscontribueainsiàdiviserpardeuxlesdéperditionsthermiquesduparcsocial(HLM)etparplusdequatrecellesduparcprivé,etcesansécartsignificatifentrelesénergies.Cettedifférenceentrelesparcsd’habitats’expliquepardesmargesdeprogrèsplusfaiblesdansleparcsocialquedansleparcprivé;les organismes sociaux (HLM) étant déjà intervenus par le passé sur un ou plusieurs postes du bâti lors deréhabilitationsantérieuresoudanslecadredecampagnesderemplacement.

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LA MISE EN ŒUVRE DE TECHNOLOGIES TRADITIONNELLES

L’analyse des données met clairement en évidence que les maîtres d’ouvrage privilégient des technologiesmaîtrisées(64%desdossierssontéquipésdechaudièresgazet67%deventilationshygroréglablesdetypeB),laissantainsipeudeplaceauxinnovations.

Cettetendancepeutégalements’expliquerparlanécessitépoureuxderecourirauTitreVopérationousystèmedans le cas de l’utilisation de technologies « non reconnues » par le moteur de calcul de la réglementationthermiqueglobalesur l’existant.Souventvécuecommecompliquéeet longue,peud’opérationsontmobilisécettepossibilité(8%desdossiersportésdans87%descasparlesecteursocial).

Certainestechnologiessemblenttoutefoisémergercommelaventilationhybrideoubassepression,ainsiquelamiseenplacedechauffe-eauthermodynamiquesenmaisonindividuelle.

DES SYSTÈMES ÉNERGÉTIQUES MUTUALISÉS POUR PRODUIRE LE CHAUFFAGE ET L’EAU CHAUDE SANITAIRE (ECS)

Dansuneoptiquederéductiondescoûtsd’entretienetd’améliorationdelaperformanceglobaledesinstallationsenlogementcollectif,lestravauxd’économied’énergieportentde42%à52%lenombrededossierscomportantunmodedeproductioncollectifpourlechauffage.

Siunetendancesimilaireestconstatéepourl’ECS,forceestdeconstaterquelesmaîtresd’ouvragesetournentmajoritairementversdesgénérationsd’ECSliéesauchauffage,c’est-à-diredoubleservice(57%desdossiers),etceplusparticulièrementsiunchangementd’énergieestopérédurantlestravaux(68%desdossiers).Ceséquipementstout-en-unprésententuncoûtd’utilisationplusavantageux.

Cependant,cechoixsembledépendredelatailleduprojet.Unprojetd’envergures’orienteradepréférenceversunmodecollectif,mutualisantainsilescoûtsetpermettantl’installationdesystèmesplusefficientsouàbased’ENR(exemple:chauffe-eausolairethermique).Parcontre,samiseenœuvreinduisantunréseaudebouclage,unevigilanceparticulièreestportéesursonisolation.

DES FINANCEMENTS QUI FORMATENT LE CHOIX DES SOLUTIONS ÉNERGÉTIQUES

Globalement,plusde30%desdossiersoptentpourunchangementd’énergie,avecunetendanceplusaccentuéedanslelogementindividuel(plusde40%desmaisonsindividuellescontre25%deslogementscollectifs)etdansleparcprivé (initialementpluschaufféà l’électricité,alorsque leparcsocial (HLM)est trèsmajoritairementalimentéengaznaturel).

L’électricitéquiétaitlapremièresourced’énergieenmaisonindividuellearriveensecondeplaceaprèstravauxavec41%desdossiers.Danslelogementcollectif,l’électricitéresteàlasecondeplaceavectoutefoisunpourcentagequidiminueà16%pourlechauffageet19%pourl’ECS.Pourlesdossiersrestantàl’électricitéetdoncs’inscrivantdansunedémarche«bascarbone»,44%d‘entreeuxsontéquipésdesystèmesthermodynamiques(pompeàchaleurpourlechauffageet/ouchauffe-eauthermodynamiquepourlaproductiond’eauchaudesanitaire);les56%restantutilisantdessolutionsàeffetjouleouàaccumulation.Lesdossiersquichangentd’énergieoptentsoitpourdugaznaturel(plusémetteurdeGES),soitpourdubois-énergieoudel’ECSsolairethermique.

Lefiouldisparaîtquasimentauprofitdetouteslesautresénergies(électricité,gaznaturel,bois-énergievoireréseaudechaleur).

Lebois-énergiesedéveloppe,majoritairementenremplacementdessolutionsélectriques.

Enfin,legaznaturelgagnedespartsdemarché,touslogementsconfondus.Cetteénergiepermetdechaufferetdeproduirel’ECSde51%deslogementsindividuels.Enlogementcollectif,66%desdossierssontchauffésparcetteénergieet56%desdossiersontoptépourcettesolutionpourl’ECS.

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LE DÉVELOPPEMENT DES ÉNERGIES RENOUVELABLES

Si les opérations n’avaient recours initialement qu’à de rares exceptions à des énergies renouvelables, lesrénovationsénergétiquescontribuentàleurdéveloppement.

Ainsi après travaux, 29 % des dossiers sont alimentés par une énergie renouvelable. Les solutionsthermodynamiquesetsolairesthermiquessont lesplusreprésentéesavecrespectivement37%et36%desdossiers.Puisarrivelebois-énergieentroisièmeposition.

Lesolairethermiquesedéveloppequellequesoitl’énergieinitialeutiliséepourproduirel’eauchaudesanitaireycomprisdanslecasdebâtimentsraccordésàdesréseauxdechaleur.

LES PERSPECTIVES DE LA RÉNOVATION ÉNERGÉTIQUE

Dansuncontexted’adoptionrécentedelaloisurlatransitionénergétiquepourlacroissanceverte,plusieurssujetsvontrapidements’ouvrirànous:•la mise en place de démarches d’accompagnement et de valorisation de réhabilitations par étapes :

-tenantcomptedesmoyensfinanciersdesmaîtresd’ouvrageetdeleurmoded’intervention,-contribuant à l’atteinte, à terme, d’un niveau de performance énergétique ambitieux et nécessaire pour

préserverlesménagesdelaprécaritéénergétique;•le développement de réhabilitations « bas carbone » en phase d’exploitation tout en défrichant le sujet de

l’empreinteenvironnementaleappliquéeàcesopérations;•lapriseencomptedel’enjeusociétalfortquereprésentelevieillissementdelapopulationetlesdémarches

quicontribuentaumaintienàdomiciledespersonnesconcernées;•etbienentendu,l’élargissementàd’autrescritèrescommelaqualitéd’usagedeslogements,laqualitédel’air,

l’accompagnementdesménages…sansoublieràpluslongtermeladéclinaisondesbâtimentsà«énergiepositive»auxbâtimentsexistants.

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Glossaire8

a) AcronymesCep :Consommation conventionnelle en énergie primaire d’un bâtiment pour les 5 usages réglementaires

(chauffage,refroidissement,productiond’eauchaudesanitaire,éclairageartificieldeslocaux,auxiliairesdechauffage,derefroidissement,d’eauchaudesanitaireetdeventilation)déductionfaitedel’électricitéproduiteàdemeure

ECS :Eauchaudesanitaire

EnR :Énergierenouvelable

ITE :Isolationthermiqueparl’extérieur

ITI :Isolationthermiqueparl’intérieur

kWhep :Kilowatt-heured’énergieprimaire

SHAB :Surfacehabitable

SHONRT :Surfacedeplancherhorsœuvrenetteausensdelaréglementationthermiqued’unbâtimentoud’unepartiedebâtimentàusaged’habitation

Ubât :Coefficientdedéperditionsthermiquesdel’enveloppedubâtiment.IlestexpriméenW/(m².K).

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b) LexiqueAuxiliaires (VMC, chauffage, ECS)Pompes de circulation du réseau de distribution de chauffage et/ou du réseau de distribution d’eau chaudesanitaire.Pourlaventilation,ventilateur(s)ducaissondeventilation.

Énergie finaleÉnergielivréeetfacturéeàl’utilisateur,c’estleproduitd’unechaînedetransformationd’énergieprimaire.

Énergie primaireÉnergienécessaireauconsommateur(énergieconsomméedanslelogement),quiinclutlespertessurvenuestoutaulongdelachaîneénergétique(laproduction,latransformation,letransport,ladistributionetlestockaged’énergie).

Enveloppe du bâtimentSurfacequiséparelevolumeintérieurchauffédubâtimentdel’environnementextérieur.Elleestconstituéeparlesparoisextérieuresdubâtiment(paroisopaques,paroisvitrées,plancherhautetplancherbas).C’estautourde cette enveloppe que s’opèrent les échanges de chaleur qui influeront sur les besoins de chauffage ou derafraîchissementdubâtiment.

Habitat individuel groupéMaisonsenbandemitoyenne.

Générateur double serviceGénérateurassurantàlafoislechauffageetlaproductiond’eauchaudesanitaire.

Pont thermiqueZoneponctuelleoulinéairedel’enveloppedubâtimentquiprésenteunemoindrerésistancethermique,parsuiteduphénomènedeconvergence-divergencedesfluxdechaleur(concentrationverslespointsdefaiblerésistancethermique).

Réseau de chaleurEnsembledecanalisations leplussouventsouterraines, transportantunfluidecaloporteurobtenuaudépartd’uneouplusieursunitéscentralesdeproductioncalorifique.Ilestdestinéàfournirauxinstallationscollectivesouindividuellesdesabonnéssituéslelongdesonparcours,aprèsbranchementetparl’intermédiairedesous-stations,lachaleurnécessaireauchauffage,àlaproductiond’ECSoud’autresusages.

Solaire thermiqueÉnergieobtenueparlatransformationdurayonnementsolaireenénergiethermique,autrementditenchaleur.Ellepeutêtreutiliséepourchaufferl’eauchaudesanitaireoualimenterunsystèmedechauffage.

VMC simple flux hygroréglableSystèmecaractérisépardesdébitsd’airmodulablesenfonctiondel’humiditédel’airintérieur.IlexistedeuxtypesdeVMChygroréglables:

•typeA :bouchesd’extractionhygroréglables (débiten fonctionde l’humidité)etentréesd’airautoréglables(conçuespourundébitd’airconstant);

•type B : bouches d’extraction et entrées d’air hygroréglables (amenée et extraction d’air en fonction del’humidité).

Zones climatiquesLeshuitzonesclimatiques(H1a,H1b,H1c,H2a,H2b,H2c,H2d,H3)sontdéfiniesparl’annexeIdel’arrêtédu24 mai 2006 et de l’arrêté du 26 octobre 2010. Les huit zones climatiques peuvent être regroupées en troisgrandeszones:

•zoneclimatiqueH1regroupantleszonesH1a,H1betH1c;

•zoneclimatiqueH2regroupantleszonesH2a,H2b,H2cetH2d;

•zoneclimatiqueH3.

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Carte des zones climatiques de France

6259

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0965

64

3240

1915 43

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01 74

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36

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30

1334

11

66

07 26

84

83

0406

2B

2A

1837

4944

85

17

79 86

16

2229

56

28

78

91

95

77

H1c

H2d

H3

H2c

H2b

H2aH1b

H1a

Crééeen1962,Promotelecestuneassociationloi1901d’intérêtgénéralcentréesurlesenjeuxdesociétépourleconfortdansl’habitat.Elleestcomposéede24membres:

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