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PARANO-LIFE PRATIQUES (OU PAS!) DES USAGERS FACE À LA SÉCURITÉ SUR INTERNET

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PARANO-LIFEPRATIQUES (OU PAS!) DES USAGERS FACE À LA SÉCURITÉ SUR INTERNET

ENTRETIENS FILMÉS AVEC 8 PERSONNESTRANCHE D’ÂGE : 18 - 23 ANS !!

Objectif de cette enquête

À travers cette enquête, je voulais montrer le décalage entre le discours parfois alarmant sur la sécurité, la vie privée sur internet, la surveillance, etc. et les pratiques des usagers qui entre parfois en contradiction avec leurs opinions.

Quelques informations sur les sondés :

- Ce sont des étudiants

- Ils ne vivent plus chez leur parents

- Entretiens avec 4 garçons et 4 filles

- 4 utilisateurs sont sur mac et 4 sur windows

COMMENT SE SONT DÉROULÉS LES ENTRETIENS :

La (presque) totalité des entretiens se sont déroulés dans mon appartement. J’ai principalement filmé les sondés avec mon Reflex.

Un seul entretien s’est déroulé à la fac, filmé avec mon téléphone portable.

La durée de ces entrevues sont variables en fonction du point de vue et des idées développées par les sondés. Cela va de 25 à 50 minutes.

LE QUESTIONNAIRE!

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Ce dernier est découpé en plusieurs parties :

I. Les réseaux sociaux et les données personnelles

II. Les systèmes de protections, la surveillance et l’anonymat sur internet.

III. Les mobiles et la sécurité

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LES RÉSEAUX SOCIAUX ET DONNÉES PERSONNELLES

- Tout les sondés possèdent un profil Facebook.

- 2 personnes sur 8 considèrent que leur données personnelles sont protégées mais admettent savoir que Facebook utilisent leur données. Les autres considèrent ne pas être protégés du tout et connaissent les risques de commercialisation de leur données personnelles.

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La plupart (7 personnes sur 8) change d’eux mêmes les paramètres de confidentialité pour protéger leur données. Leurs amis seulement peuvent voir leur contenu. 1 personne n’a rien changé a ses paramètres.

Néanmoins, tout les sondés estiment que même en ayant créés leurs propres paramètres, ils ne sont pas sûr d’être plus en sécurité pour autant.

Il y a une sorte de résignation ambiante quand à la sécurité de leur données personnelles sur Facebook.

La publicité, un élément qui dérange

L’étude montre que 7 personnes sur 8 ont installés Ad-Block, afin de ne pas être inondés de spams et de pop-up.

La protection contre le ciblage publicitaire semble importante.

La trace

Autre élément que les utilisateurs ont tendance a cacher, ce sont les traces (Historique et Cookies principalement)

2 personnes ne touchent ni à leur historique, ni à leur cookies. Les 6 autres personnes ont tendance à effacer leur traces, soit par logiciel (2 personnes), soit manuellement.

LES PROTECTIONSANTI-VIRUS - ANTI-SPYWARE - ADWARE - VPN ETC.

- 5 février 2013 – À l’occasion du Safer Internet Day (Journée pour un Internet plus sûr), Microsoft publie les résultats de sa seconde enquête annuelle sur l’Indice de Sécurité Informatique de Microsoft (MCSI). En France, l’analyse des usages des internautes montre que les trois quart (76 %) des personnes interrogées courent différents risques en ligne. Pour autant, elles ne sont que 8 % à prendre les mesures nécessaires pour assurer la protection de leurs données.

Mon enquête met également en avant que, malgré le discours général sur la protection des données et la surveillance :

Seulement 1 personne déclare avoir un anti-virus et le mettre à jour.

3 personnes pensent avoir une protection mais ne connaissent pas leur fonctionnement.

4 personnes n’ont pas de protection.

MOBILE ET SÉCURITÉ- Selon une étude Deloitte (septembre 2012), 41 % des Français possèdent déjà un smartphone. Pour autant, alors que les équipements et donc les menaces en ligne se multiplient, seuls 23% des Français effectuent des mises à jour régulières sur leurs appareils mobiles alors que près d’un Français sur deux (47%) met à jour les logiciels de protection sur leurs ordinateurs personnels.

- 4 possèdent un Anti-virus sur le mobile

- Paris eux, 3 ont une protection mais ne savent pas comment elles fonctionnent et ne l’ont jamais configuré.

- 4 n’ont aucune protection et 1 personne ne possède pas de smartphone, donc pas internet.

- 2 personnes possèdent un code ou symbole pour déverrouiller le téléphone

- Personne n’active la géo-localisation. La plupart car ils ne veulent pas être pistés, une personne déclare que c’est pour économiser la batterie. Encore une fois la trace est importante.

LES MOTS DE PASSES

- 2 personnes déclarent avoir des Mots de passes complexe à cause des exigences des sites

- Plusieurs mots de passes différents.

- Ce n’est pas vraiment une préoccupation, c’est plus pour le côté pratique.

LA SURVEILLANCE- Toute les personnes interrogés pensent que l’ont peut être surveillés, de différentes manières.

- 1 personne cache sa webcam intégrée. La peur d’être surveillé sur son ordinateur existe aussi chez les autres.

Les tendancesLes usagers ne semblent finalement pas si effrayés à l’idée de se faire voler leur données, seule 1 personne avoue avoir vraiment peur de se faire hacker.

Il y a comme une sorte de sentiment de fatalité, tout les utilisateurs se sont déjà fait hacker une fois et cela ne les a pas effrayés et ils n’ont pas peur de se refaire hacker, excepté pour 1 personne.

La tendance montre que 7 usagers sur 8 estiment ne pas être « des cibles intéressantes » pour les pirates ou la surveillance gouvernementale. Ils estiment n’avoir « rien à cacher ». Cependant, ils dénoncent les dérives et les excès de la surveillance gouvernementale.

CONCLUSIONFinalement, l’enquête met bien en avant un certain décalage chez certaines personnes entre les pratiques et le discours. Néanmoins, les personnes interrogés ne se sentent pas « parano » . Ils ont l’impression d’être raisonnés et au courant des risques, parfois même victimes, mais ne cèdent pas à la peur pour autant. Leur pratiques nous montrent qu’ils sont finalement peu conscients des nombreux risques que représente le nouveau monde connecté.