17
Q uand Yamaha sort son 850 TRX, l'ob- jectif est clair : un cadre treillis et un Twin calé à 270°,soit juste de quoi venir piétiner les plates bandes de Ducati, avec ses Mostro et autres 916 ... Lorsque Suzuki pré- sente la TI.., l'idée est différente : Ducati est ouvertement copié , et tout le monde doit être battu sur des terrains aussi différents que l'esthétique, la puissance (en version libre) et l'innovation. La Suzuki TI.. lOOOS restera marquée dans l'histoire de la firme et ce à plus d'un titre : d' une part, il s'agit du premier modèle V-1\vin sportif conçu par Suzuki depuis que la marque existe et, d'autre part, parce que sa sortie, restée tota- lement dans le secret jusqu'à sa révélation officielle au Salon de Cologne 96, fut une réelle surprise, à commencer par le concur- rent direct du moment : Honda. Avant même d'avoir mis le contact, la Suzuki prend déjà l'avantage sur le plan esthétique. Sans égaler la belle italienne qui reste un ton au-dessus, la Suzuki distance un peu la Honda, surtout vue de face avec un bloc optique plus harmonieux et des prises dyna- miques imitation carbone. En tout cas, la TI.. séduira les puristes avec son parfum de Supersport :bracelets plus bas, position net- tement sur les avant-bras et réservoir impo- sant (mais à peine 1 litre de plus que celui de la Honda). Le simple fait de s'asseoir sur la selle pose déjà le décor : il ne s'agit pas d' une moto polyvalente, mais diablement attachante, car très typée. Et plus l'on s'adap- te, plus l'on découvre la machine, plus on retrouve l'esprit Suzuki l'on n'aime pas trop les compromis avec du plaisir, comme ce freinage progressif et des contraintes, comme cet embrayage à câble, un peu usant en ville. Autant le dire tout de suite : ce n'est pas une moto destinée à un usage quotidien. Mais qu'est-<:e que cela signifie lorsqu'il s'agit de parler d'un V-1\vin de 996 cm', dont le principal attrait est de vous arra- cher les tripes, autant du point de vue acous- tique, que vibratoire, qu 'au niveau des accé- lérations? ... La Ducati 916, belle entre les belles, a fait les mêmes choix, avec succès. Agressive Le moteur est très "typé Suzuki" lui aussi, c'est-à-dire très agressif :le 996 cm3 de la TI.. lOOOS ne s'exprime correctement qu' au- delà de 5000 tr/mn, à partir desquels la poussée devient tout à la fois phénoména- .Â. Le nez de la TL est sans conteste une réus- site. Il exprime la puissance de la machi- ne et n'est pas loin de valoir celui de la fameuse 916 avec un bloc optique bicé- phale. Les ouïes noires (en imitation car- bone malheureusement) sont les prises d'air du système SRAO, d'admission dynamique. le, linéaire et très plaisante (nous parlons ici de la version bridée à 100 chevaux). Par contre, la conduite en ville n 'est pas une sinécure. Il faut alors doser subtilement les gaz et l'embrayage pour ne pas caler ou évoluer dans une succession d'à-coups. Le passage sur divers revêtements confir- mera nos premières impressions : la TL lOOOS est méchante, virile, en un mot très pointue, comme d'ailleurs le reste de la gamme Supersport Suzuki. C'est une machine qui s'exprime sur un bitume bon à très bon, avec des virages bien nets, elle donne alors le meilleur d'elle même . Dans ces conditions , c'est la meilleure : poids inférieur, empattement plus court, angle de colonne et chasse plus faibles, et pneumatique plus large et plus perfor- mant que la Honda. 37

1 · 2013. 11. 3. · d'une moto polyvalente, mais diablement attachante, car très typée. Et plus l'on s'adap te, plus l'on découvre la machine, plus on retrouve l'esprit Suzuki

  • Upload
    others

  • View
    0

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

  • Q uand Yamaha sort

    son 850 TRX, l'ob-

    jectif est clair : un

    cadre treillis et un Twin calé à 270°, soit

    juste de quoi venir

    piétiner les plates bandes de Ducati, avec ses

    Mostro et autres 916 ... Lorsque Suzuki pré-sente la TI.., l'idée est différente : Ducati est

    ouvertement copié, et tout le monde doit

    être battu sur des terrains aussi différents que l'esthétique, la puissance (en version

    libre) et l'innovation. La Suzuki TI.. lOOOS

    restera marquée dans l'histoire de la firme

    et ce à plus d 'un titre : d 'une part, il s'agit

    du premier modèle V-1\vin sportif conçu

    par Suzuki depuis que la marque existe et,

    d'autre part, parce que sa sortie, restée tota-

    lement dans le secret jusqu'à sa révélation

    officielle au Salon de Cologne 96, fut une

    réelle surprise, à commencer par le concur-

    rent direct du moment : Honda.

    Avant même d'avoir mis le contact, la Suzuki

    prend déjà l'avantage sur le plan esthétique.

    Sans égaler la belle italienne qui reste un ton

    au-dessus, la Suzuki distance un peu la

    Honda, surtout vue de face avec un bloc

    optique plus harmonieux et des prises dyna-

    miques imitation carbone. En tout cas, la

    TI.. séduira les puristes avec son parfum de

    Supersport : bracelets plus bas, position net-

    tement sur les avant-bras et réservoir impo-

    sant (mais à peine 1 litre de plus que celui

    de la Honda). Le simple fait de s'asseoir sur

    la selle pose déjà le décor : il ne s'agit pas

    d'une moto polyvalente, mais diablement attachante, car très typée. Et plus l'on s'adap-

    te, plus l'on découvre la machine, plus on

    retrouve l'esprit Suzuki où l'on n'aime pas

    trop les compromis avec du plaisir, comme ce freinage progressif et des contraintes,

    comme cet embrayage à câble, un peu usant

    en ville. Autant le dire tout de suite : ce n 'est pas

    une moto destinée à un usage quotidien.

    Mais qu'est-

  • liD· tQ

    ~ ,,,....

    38

    Cette vue de coté montre les deux silencieux oblongs qui ne sont pas aussi mons-trueux que sur la VTR. Les silencieux sont en alu alors que les tubes sont en inox peint en noir ~ mat. La TL est livrée en deux coloris: un rouge "Ducati" et un très classe "vert anglais". A noter, le curieux et aérodyna-mique dosseret de selle à la "Casimodo", qui s'interchange avec la selle passager.

    Attention en revanche dès que la Suzuki

    attaque les bosses, à la légèreté de la direc-

    tion, où un amortisseur serait Je bienvenu

    (à 100 000 francs, il est de série sur la 916!). Les suspensions inédites s'avèrent à la hau-teur et d 'un bon confort, même en duo.

    Evitez tout de même, Je pote de 100 kilos

    qui ne saura pas où s'accrocher et amène-

    ra les suspensions en butée.

    Freineuse Le freinage, en revanche, est exempt de cri-

    tique, car très bien étudié par rapport au

    poids de la machine. Le feeling du levier

    est très plaisant, car"lisible": on comprend

    immédiatement Je fonctionnement en deux

    paliers d 'écrasement, avec un premier

    niveau de freinage, puis une montée en

    puissance, où l'on peut tirer au maximum

    sans crainte de bloquer. De plus, Je freinage

    de la Suzuk:i s'avère extrêmement puissant.

    Puisque l'on parle de feeling, finissons donc

    sur un petit mot concernant la boîte de

    vitesses, qui semble un peu capricieuse, et

    en-dessous de celles de ces concurrentes,

    Honda mais aussi Ducati.

    I.aTI. 1000 S,c'est de la GSX-R version deux cylindres : beau, pur, exclusif, en un mot

    très réussi, et Je tout à un prix comme Suzuki

    sait nous en concocter : 64 900 francs; ce qui

    en fait Je Twin 1000 Je moins cher de sa

    catégorie. Mais il faudra aussi que vous

    soyiez pur pour choisir cette machine, qui

    possède assurément la magie du V-Twin,

    mais sans aucune concession.

    Le nez de la TL est sans conteste une réus- ~ site. Il exprime la puissance de la machi-ne et n'est pas loin de valoir celui de la fameuse 916 avec un bloc optique bicé-phale. Les ouïes noires (en imitation car-bone malheureusement) sont les prises d'air du système SRAD, d'admission dyna-mique. En position phare, les deux lampes sont allumées en même temps .

    La suspension arrière, également conçue avec Kayaba, sépa-re les fonctions ressort et hydraulique. Le ressort se trouve sur le côté latéral droit du cadre. L'élément rotatif intègre toute les fonctions hydrauliques. Il est commandé par une biellette propre (loi différente de celle du ressort) ancrée sur le bras oscillant.

  • .. la roue avant 3,5" est chaussée de Metzeler, par-faitement à la hauteur de la situation. le freinage est confié à un double disque de 320 mm avec des pinces 4 pistons Tokico. la qualité du freinage est excellente avec une progressivité appréciable : plus on tire; plus ça freine!

  • Dossier Spécial V2 à 90°

    MOTEUR TL 1000 S uzuki a décidé , pour attaquer ce / marché du twin sportif, de construi-re un nouveau bloc. L'angle des

    cylindres a été fixé à 90°, certainement dans l'optique d'un cahier des c_harges proches de la Ducati 916. Les puristes diront donc qu'il s'agit d'un moteur en L, mais on voit de plus en plus fleurir du "V à 90°", quelque peu impropre, mais plus éloquent en terme de marketing ... mais passons à l'analyse en détail de cette superbe motorisation.

    Le choix de cette configuration est aussi dû à son faible encombrement, à son poids et à ses pertes réduites (par l'uti- ; ' lisation d 'un vilebrequin à 2 paliers) et à· ses sensations à la fois physiques et esthé-tiques.

    i

    Nous avons à faire à un moteur super-.carré avec un alésage de 98 mm face à une course de 66 mm (on retrouve les mêmes cotes sur le Honda VTR!). Ce qui donne un ratio alésage/course de 0,673, inférieur à celui des dernières GSX-R 750 de la marque . La cylindrée ressort à 996 cm·' et procure une puissance de

    126 chevaux (en version libre) à 8500 tr/mn. Ce gros alésage permet de-. mettre dès grosses soupapes. Elles sont donc au nombre de 4 avec 0 40 mm pour

    Le TL 1000S présente des culasses "inver-sées" obUques avec quatre soupapes et deux ACT par cylindre agis-sant directement sur des poussoirs à godets. Une chambre de combustion compacte et un angle fermé (29°} entre sou-papes contribuent à l'ef-ficacité du moteur.

    l 'admission et 0 33 mm à l'échap-pement. L'enfoncement des dites soupapes (9,8 mm de levée à l'admission; 9 mm à l'échappement) se

    • ....

    fait par l'intermédiaire des poussoirs à godet sous lesquels se place la pastille calibrée de réglage du jeu. Les arbres sont au nombre de deux par cylindre avec un système de décompression à masselotte sur les ACT d 'échappement. Une des deux soupapes d 'échappement est maintenue écartée de son siège au

    f ,,.. démarrage et la force centrifuge rétablit ensuite la normale. Les arbres à cames tournent sur des paliers lisses. Les diagrammes affichent

    La culasse dispose de zone de squish à double turbulence (TSCC) avec 4 soupapes: u 33 à l'échappement et u 40 mm à l'admission.

    N°16

  • 42

    ... Le système de décompression automatique contrôlé par centrifugation de masselottes utilise une came excentrique pour mainte-nir /'ouverture de la soupape d'échappe-ment afin de faciliter le démarrage.

    une admission de 278°, identique à la phase d 'échappement, mais il ressort un croisement de 98°, valeur assez impor-tante. Les soupapes, qui ont des queues de 5,5 mm et forment un angle de 29° entre elles, sont montées avec des res-sorts coaxiaux. Il faut noter que pour réduire l'encombrement externe du moteur, les soupapes d 'échappement sont plus courtes (10 mm) que celles d 'admission et donc le plan de joint des ACT est incliné.Tout cela pour permettre à la roue avant de passer lors d 'un enfoµ-cement maxi de la fourche. Cette astu-ce avait été déjà retenue par Ducati sÙr le bloc 916 et dérivé. La chambre de combustion utilise le prin-cipe TSCC (chambre de combustion à double turbulence) pour améliorer l'ef-ficacité de la charge en déplaçant de 3 mm vers l'échappement le centre géo-métrique de la chambre. Vu la taille de l'alésage, le refroidissement de la culasse a été particulièrement soigné avec un passage d 'eau autour de la bougie qui prend une position centrale.

    Commande de distribution

    mixte Suzuki a eu recours à un entraînement mixte de la distribution. Cette technique permet de diminuer l'encombrement mais aussi le poids et de faciliter le démontage du haut moteur; les cylindres étant séparés des carters. Le vilebrequin entraîne un arbre intermédiaire d 'équi-

    librage sur lequel se prennent les deux

    ... ~ Le système mixte d'entraÎnement des arbres à cames permet..aux culasses d'être plus courtes et plus compactes . . un arbre,intermédiaire est entraÎné par-le vilebrequin par engrenages. Une chafüe relie l'arbr.e intermédaire au pignon double logé dans la culasse qui entrafüe à sotHour:les pignons~fd6s afbr:es à cames.1 l!:es chaÎnes reçoi-vent des patins de guidape av~:._ tendeur. ,.- 1 '

    Pignon intermédiaire' _.--~,

    N°16

  • Diagramme de distribution Les diagrammes de distribution sont symétriques comme les temps d'ou-verture avec 278° pour l'admission comme pour l'échappement.

    \ \

    \ 0

    \\ \

    -·-·-\~-///-/

    ' ·

    Les engrenages d'arbre à cames et les pignons de la transmission pri-

    ' maire sont en deux parties avec un ressort pour éliminer le jeu et rédui-re le bruit mécanique.

  • 44

    .... Jjj \ / Les cylindres recouverts de SCEM sont plus légers que les cylindres tradit{pnnels avec chemisescap~ortées en fonte. On note éga-lement l'emboUement important dans le carter et les passages d'eau de refroidissement. 1,· < ? moins de problème, les chaînes étant moins longues. Suzuki a installé un ten-deur avec une vis de blocage à double pas (à gauche en bout et à droite sur la portée de serrage) qui permet de main-tenir Je tendeur comprimé pour son montage. La course réduite permet aussi de dimi-nuer la hauteur des cylindres et accentue la compacité du bloc. Le cylindre avec chemise en aluminium est traité avec un revêtement SCEM (Suzuki Comp6site Electrochemical Material) identiqu~ à celui de la GSX-R 750T et la DR 650SET. Ce placage contient des particules de carbure de silicium et de phosphore noyé dans une couche de nickel qui durcis-sent lorsque elles sont chauffées.Afin de minimiser les différences de températu-re dans Je cylindre, les épaisseurs de parois sont optimisées, tout comme les passages d 'eau (type cylindre fermé) entre le cylindre, le carter d 'embrayage et la culasse. Ces cylindres, plus légers que les cylindres traditionnels avec che-mise en fonte, diffusent également mieux la chaleur et permettent de maintenir un jeu réduit entre piston et cylindre,

    particule de carburede si licium

    W'W'."W'_'i~w~::.;:; 111 • • " ,. • • • •

    4 • l plaqua

    • • ~ 0 Co ...

    ~=c? ~ 1 ~ }alumini ; ..... ~ .. .. ~ ..

    .A. / (.; L~ traitement de surface SCEM di cylindre,

    Le SCEM utilise un plaquage nickel pour :f,vu au microscope à balayage électr~nique. maintenir les particule/ de carbure de sili- Le SCEM (Suzuki Composite cium en place. De tels cylindres supportent Electrochemical Material) est appliqué mieux l'usure en facilitant le maintien du directement sur les a ésages du cylindre. film d'huile, réduisant effectivement /'usu- Comparés aux chemisage~ classiques, les re du piston et du segment. cylindres recouve s de Sf EM sont plus

    légers, diffusent mieux la chaleur et amé-liorent la puissance en p9}mettant un jeu

    De plus, le révêtement SCEM améliore la tenue du film d 'huile et réduit l'usure du piston et du segment.

    .... Les gaz de com-bustion poussent le segment supérieur en forme de L, hors de sa gorge ce qui améliore l'étan-chéité avec le cylindre.

    N°16

    piston/cylindre plus serlJi. 1 / /

    La gross _gam

  • 0

    Â. {r

    La roue libre de démarreur intègre un limiteur de couple qui agit en cas de retour de piston.

    Dossier S écial V2 à 90°

    Un bicylindre en V à 90° n'a besoin que de deux ~-----~ paliers de vilebrequin {les deux bielles tour-nent sur le même mane-ton), simplifiant la conception et réduisant les pertes méca-niques, Je poids et la com-plexité.

    O,éle(~ Les pistons sont en ARBO. Les faces d'appuis sont très réduites malgré le diamètre important du piston (D 98 mm). Le piston comporte un ton plat avec des embrève-ments communs à deux sou-papes. Le piston comprend trois segments, avec un seg-ment de feu en L et un jupe très courte (52 mm).

    N°16

    de L. Cette configuration permet d 'aug-

    menter la force sur les parois en fonc-tion de la pression dans la chambre de

    combustion. Donc, plus le moteur com-

    prime, plus l'étanchéité piston-cylindre

    est efficace . Ce piston en alliage est en ARSD et contient donc du cuivre et du

    silicium modifié (structure en aiguilles,

    contrairement auACSA dont la forme du

    Si est ronde) . Le piston reçoit un léger

    traitement de surface de Sn (étain).

    Le pied de bielle tourne sur l'axe de pis-

    ton (0 22 mm) avec une bague bronze.

    La tête de bielle (0 48 mm) tourne sur

    coussinets. Deux orifices d 'huile sont

    percés dans la bielle pour lubrifier les

    parois du cylindre. Un autre gicleur est

    fixé sur le carter et envoie deux jets, l'un

    vers l'autre côté de la paroi du cylindre,

    et l'autre vers le ciel de piston. Les bielles

    45

    1

    1

    li 1

    1

    I' 11

  • 46

    En accélérat ion

    les taquets d'engagement du moyeu d'embrayage réduisent le couple arrière de décélération pour rendre les rétrogradations plus douces. En accélération, le système augmente la pression sur les disques repoussant la limite de glissement des disques.

    En d écélération

    le circuit d'huile (3,6 litres) comprend un radiateur et un filtre à cartouche facile-ment accessible. A noter que, malgré les apparences, les pots sont en inox avec un traitement (Sermetel) leur donnant une couleur noire.

    l'embrayage intègre un système limiteur-de couple à la décélération qui annihile une parJie,.de l'énergie (40%) transmis_e par la roJe vers le vilebrequin.

    ~ ,Q~

    ne sont pas iden ·Il lies et sont riÏative-! ,

    ment courtes (123 JUm) en raison de la course réduite (66 mm) du piston, es --r ' 1 deux bielles sont montées sur le nîêm

    ,;

    maneton de vilebrequ' afin de ré

    1 ra , '

    mission primaire et, à gauche, sont ' · o tés l 'alternateur et la roue libre a{ démarreur.

    N°16

    EiiÎllrayage à llmlteurde

    coù"le -~ L'embrayage de laTL ?'Œqos intégre un limiteur de couple desJ}né'à évitef1e blo-cage de la roue arrière ) ors de étrogra-dages . Le système utilise un escargot (avec 3 pièces appareillées) qui permet ;

    1roître la pression des ressor s; en for;s_;Uon de l'énergie transmise à l'em-bf af age. A l'inverse, il annule 40% du_ couple issu de la roue arrière en facilitant

    1 le glissement, d'une partie des disques d b ' 1 . , l 'em rayage. Ce system per et ega e-

    art

    tie fil(

    Ail

    qu ph

  • Dossier S écial V2 à 90°

    avec refroidissement par huile

    --------------\-------------/_,,--- sans refroidissement par huile

    / : ,

    1 ,

    ! ! , 1 ,

    ! : '. ! refroîdîsse~ent par huile

    A. 'Il'' -.~ l'i ·~ .. r

    les ~rbre~ de tr~nsmission ~ont à rf!qi~ié 't, w. A l lextrémité ga .eh\ de l'arbre se~on-sllperposes verticalement atm de rédU1re . . , la-longueur du bloc moteur Tl iooos. a1rê , est mstalle le rq> or du capteur de

    - I . • i J. , ~ ...._ v11'~se moteirr, transrmse âffichee, au

    ; tabl~f ~de ord, sur l'écran à cristaux liquide .

    6 ~ Lé' ixième rapport présente une trans-'

    " Si la TL est dotée d'une boîte si!x vitesses, 1 1 . , ' l / e p us mteressant est

  • 48

    également présent, sous le cylindre avant,

    pris en dérivation sur le circuit du filtre

    à huile . La pompe à huile a un débit de

    17 l/mn et le circuit contient 3,6 litres. Comme sur tous les V2, le déplacement

    des deux gros pistons crée des mouve-

    ment de gaz important dans le carter. La

    ventilation interne du bloc Suzuki n 'uti-lise pas un traditionnel reniflard avec

    séparateur d 'huile à labyrinthe , mais un

    système à clapet (avec lames souples uni-

    directionelles) contrôlé par la variation

    de pression du carter. Quand la pression

    interne du carter baisse, le clapet lamel-

    laire s'ouvre et l'huile séparée retourne

    directement dans le carter.

    Échappement Inox et admis·

    sion dynamique L'échappement utilise un p rincipe deux

    en deux avec des tubes 0 45 mm de sor-

    tie inox (malgré les apparences dues à

    une p einture noire) et des silencieux

    oblongs en aluminium. Suzuki a re tenu

    les tubes peints (traitement Sermetel)

    car les propriétaires de certains pays n 'ai-ment pas voir le bleuissement des pots

    inox en sort ie moteu r. Un tube de

    connexion est implanté entre les deux

    tubes d 'échappement. L'implantation as)'- ~ métrique de cette connexion est aussi li~e

    à la restriction au passage de la chaîne.

    Les deux grandes prises d 'air frontales ali-

    mentent une grande boîte à air (9, 1 litres)

    par deux conduits séparés qui intègrent

    des décanteurs d 'eau. Ce système constitue

    une suralimentation naturelle, renforçant la

    pression d'air d'admission d'une valeur liée

    à la vitesse de déplacement de la moto. Ce système (SRAD identique sur la GSX-R 750

    et 600) est totalement intégré dans la ges-

    tion de l'injection d'essence.La boîte à air contient également trois capteurs qui vont

    alimenter !'ECU avec les informations p res-

    sion atmosphérique, p ression d'air admis et

    température d'air admis. La boîte à air comp rend aussi un volet (commandé par dépression cylindreAR et

    solénoïde) qui se ferme quand la moto est

    à basse vitesse et le régime moteur en-d es-sous de 4000 tr/mn. Ce volet réduit le pas-

    sage des gaz vers les soupapes d 'admission

    et augmente ainsi la vitesse des gaz et donc

    le remplissage aux faibles régimes. Ce volet est un tout ou rien et provoque donc une ,

    zone instable entre 3800 et 4000 tr/mn, à

    éviter en régime stationnaire. •

  • 5 uzukiaretenul'injection,carlamise au point de carburateurs en dia-mètre 50 mm posait de sérieux pro-blèmes de réglage sur une plage de régime

    étendue et s'avèraient chers à produire.

    Suzuki avait déjà goûté de l'injection moto

    avec la XN 85 à moteur turbo et maîtrise l'in-

    jection auto aussi bien en mono point qu'en multipoint.A l'époque de la XN, la mesure

    de débit était effectuée avec un débimètre

    dans le conduit d'admission qu'il n'est plus possible de mettre sur ces gros V2 où les bat-

    tements de la veine gazeuse rendraient les

    mesures fausses. Sept capteurs modifient

    les données d'injection, c'est-à-dire, la durée

    d'injection. Plus l'on veut injecter d'essen-

    ce,plus le temps d'ouverture de l'injecteur

    sera long. Ce temps est donc lié aux condi-tions d'utilisation ou d'état du moteur : pres-

    sion atmosphérique, température de l'air

    admis, température d'eau, pression d'air

    Le système électronique d'injection de /'essence, à deux étages, utilisé pour le TL 10005 contrôle le mélange essence/air en taisant varier le temps d'ouverture de l'in-jecteur. Ce diagramme montre l'une des cartographies du temps d'ouverture de l'injecteur pour un cylindre. Il existe quatre cartographies de base pour charge légè-re et pour charge lourde pour chacun des cylindres avant et arrière. Le temps d'ouverture de l'injecteur est déterminé en utilisant la pression du col-lecteur d'admission {dépression) et le régime sous conditions de charge par-tielle/vitesse moteur basse. La durée d'ou-verture de /'injecteur est déterminée en utilisant l'ouverture du papillon et le régi-me sous conditions de charge pleine/vites-se moteur élevée.

    Dossier S écial V2 à 90°

    DIAGRAMME DU SYSTÈME F1

    eJ o

    1) Pompe à essence avec filtre et clapet immergés 2) Capteur de chute 3) Temporisateur capteur chute 4) ECU 5) Batterie 6) Compte-tours 1) Sécurité embrayage 8) Retour essence 9) Durite HP d'essence 10) Régulateur pression (2,9b en diffé-rentiel) 11) Prise mode atelier (sous la selle) 12) Volet 13) Capteur temp. air adm 14) Dépression

    M N°16

    15) Capteur pression atm 16) Gicleur 0,5mm 11) Capteur angulaire 18) Papillon 19) Capteur pression adm 20) Gigleur 1 mm 21) Valve unidirectionnelle 22) Chambre dépression 23) Temp. eau 24) Capteur cames 25) Capteur rotation moteur 26) Capteur vitesse 21) Capteur rapport engagé 28) 3 voies

    - -'\ 29) Commande solénoide circuit ralenti

    49

  • 50

    admis, position d'ouverture des gaz, régi-

    me moteur et même position de la moto (capteur de chute qui coupe l'injection dès

    que la moto est inclinée de plus de 43 ° à l'ar-rêt). La cartographle d 'injection donne le

    volume d'essence de base, puis les capteurs (via l'ECU) corrige cette valeur en fonction

    des conditions de marche de la moto et du

    moteur. L'injection Suzuki FI (Fuel Injection) est

    dite à deux étages. Il combine tme courbe

    de base (DJ comme Driick Jetronic), cou-

    vrant les bas et moyen régime de la même

    manière que le système de ralenti d 'un car-

    burateur, et une loi aN (avec a rep,résentant

    l'ouverture du papillon des gaz et N le régi.-

    me moteur) couvrant les hauts régimes, comme le système principal d 'un carbura-

    teur. aN fonctionne lorsque le moteur tour-

    ne sous forte charge.Au ralenti, le système

    D] influe à 100% ; à moyen régi.me le rap-

    port DJ -aN passe de façon linéaire à 50/50% selon l'angle d'ouverture des gaz et le régi.-

    me moteur, pour atteindre 100% aN à haut

    régime. Deux cartographles: DJ (temps

    d'injection en fonction pression air/régi.me

    moteur) et aN (temps d'injection en fonc-

    tion ouverture des gaz/régi.me moteur) sont

    Le compteur sert également d'affichage diagnostic. La diode rouge s'allume en cas de détection d'un défaut. Une fois connec-té la prise diagnostic, le thermomètre d'eau affiche un code panne qu'il faut traduire (C 21 ici) avec le manuel d'atelier.

    à 200 km/h) afin de compenser l'effet du RAM (admis-

    sion dynamique). Cette action est couplée

    avec une réduction de l'avance à l'alluma-

    ge. Comme tous les systèmes modernes

    d'injection, l'injection est coupée en phase

    de décélération. En revanche, un levier de

    position accélérée permet de tenir le ralen-ti lorsque le moteur est froid.

    En cas de panne, l'ECU utilise un mode secours, mais deux capteurs sont impératifs

    à la poursuite

    d'un fonction-

    nement : celui

    de position de

    came et celui de

    vilebrequin.

    Il faut noter qu'au démarra-

    ge,l'ECU envoie

    un ordre d'in-jection aux

    deux injecteurs

    Dossier Spécial V2 à 90°

    en même temps. Ensuite, avec les informa-tions capteurs de position came et vile-

    brequin, !'ECU se cale en phase et alterne

    les injections.

    Les conduits-papillons d 'admission sont réa-lisés par Mikuni avec des injecteurs à aiguille

    à double jets (dirigés vers chaque soupa-

    pe d'admission) de marque Nippondenso,

    tout comme !'ECU.L'unité de contrôle élec-

    tronique (ECU) est reliée en permanence

    avec le LED au tableau de bord et affiche les

    défauts. Le LED sert également au diagnostic en atelier. En-dessous de 5 secondes, une panne n 'est pas affichée au LED.Au-delà,

    elle est mémorisée sous forme de code panne.

    ~ ~~uÏnage

    L'allumage est aussi contrôlé par l'ECU: Les

    courbes d 'allumage sont déter,minées en

    fonction du régi.me moteur, du rapport de

    vitesse engagée et de la position des gaz. Ce système évite l'étincelle perdue en phase de

    balayage qui pénalise la capacité de la bobi-ne et la qualité de l'étincelle.La température

    d'eau affecte également le calage lorsque le

    moteur est froid en phase ralenti accéléré.

    Pour terminer, signalons que l'allumage est

    coupé si la béquille latérale est sortie. •

    La grande boÎle à air (9, 1 1) avec le cap-teur de pression et le trou fileté pour la sonde température. T

    Cette prise diagnostic permet de passer en mode atelier et se connec-te sous la selle passager.

    M N°16

  • aœ Clœ·

    52

    omme pour le moteur, Suzuki a choisi des solutions techniques origi-nales. Citons, princi-p alement, le cadre

    treillis en aluminium et la suspension arriè-re rotative ou les fonctions ressort et hydrau-lique sont dissociées. Détails sur cette machi-ne qui, pour ne rien gâcher, est fort belle.

    Le choix d 'un moteur en L impose une implantation avec un des cylindres verti-cal, et sa sortie d 'échappement vers l'ar-rière,là où se trouve l'amortisseur classique et un autre cylindre horizontal, qui pénali-se souvent lempattement âfin de laisser la roue avant s'enfoncer normalement sans venir toucher la culasse. Ces données de base ont donc conduit les ingénieurs de

    chçiJll techniques inno-

    Il y avait les cadres treillis en acier (Ducati Mostro), et il y avait les cadres en alumi-nium (inaugurés par Suzuki avec la pre-mière GSX-R 750),mais jusqu'à la TI 10005 il n 'y avait jamais eu de cadre treillis en alu-minium construit en série. Il est compact,

    léger et rigide. Il est constitué d~piecesen

    fonte d'aluminium (colonne de direction et ancrage bras oscillant), en aluminiiyn forgé (platine moteur) et de tubes extru-dés de trois sections (0 30, 32 x 48 et 36 72). Un châssis auxiliaire arrière boulonné, fait de tubes aluminium extrudés, suppor-te la selle, l'unité ECU et l'ensemble dosse-

    ret/feu arrière. L'intégralité des surfaces externes du cadre est traitée à l'Alumite

    · ·um;ce11e oil".Se fixe la roue arriè-re est en aluminium forgé et la partie cen-trale' estrun profijél'êtiré' en aluminium avec

    l

    nervure centrale. /

    (J O

    (protection petits chocs et rayures). , une fourche inversée Kayaba à cartouche

    Le moteur est fixé au cadre en trois po4;!. s ''.:.avec des tubes de 0 43 mm.Elles est dotée du carter et deux points culasse. de réglages externes p ettant l'ajuste-Le bras oscillant est constitué de trois élé-ments. La partie reliée au cadre est en fonte

    N°16

    ment de la pré-contraint(} du ressort, et un I'

    réglage de l'hydraulique en co · pressiop / ,( (

    La TL 10005 présente le premier cadre treillis aluminium produit en série. Il est compact, léger et rigide.

    L'analyse FEM (Finite Element Method = Méthode Elément Fini) est utilisé dans la conception du cadre de la TL 10005, qui est construit en utili-sant une combinaison de pièces moulées, extrudées et forgées.

  • Le positionnement moteur est étudié pour ne pas limiter le débattement de la sus-pension avant. Ainsi, le "L" est relevé de 30° par rapport à /'horizontal, afin de ne pas pénaliser l'empattement (1415 mm).

    Suzuki innove sur le plan des suspensions en séparant les fonctions ressort et hydraulique. Toutes les fonctions hydrau-liques sont regroupées dans ce bloc, où aucune partie mobile est exposée. De plus l'absence de frottement (tige) permet un réponse plus franche aux petites sollicitations.

  • 54

    Les fonctions hydrauliques et ressort sont ..... dissociées avec des systèmes de com-mande par bielettes différents. On peut donc avoir des lois d'amortissement dif-férentes. Les amortisseurs conventionnels combinent ressort et amortisseur dans une seule unité reliée au bras oscillant par un système à biellette unique, forçant à des compromis de conception.

    mances mais, également, le réglage est tota-lement indépendant. Le système de la TI 1000 S fonctionne donc ainsi : la roue arriè-re reçoit un choc de la route qui est trans-mis au bras oscillant; le bras oscillant pous-se la timonerie et le levier de l'amortisseur fait tourner le rotor de l'amortisseur à palettes (le mouvement de déplacement linéaire est transformé en mouvement de rotation); la régulation interne (vannes, cla-pets et soupapes) permet alors de réduire le débit hydraulique de retour sur les faces des palettes opposées et donc de créer l'amortissement. L'amortisseur rotatif est fixé sur le cadre, derrière le cylindre arriè-re, alors que le ressort est situé sur le côté du cylindreAR. Le résultat en est une meilleure réaction aux petits chocs et aux irrégularités de la route tout au long du débattement de la roue arrière, réalisant une progression plus régulière et une meilleure traction. Une tige d'amortisseur arrière est exposée à l'hmnidité, à la poussière et aux saletés. Pour empêcher la poussière et l'humidité d'entrer et à l'huile comme au gaz de sor-tir, il est nécessaire de monter lm joint rigi-de et une étanchéité, ce qui augmente les frottements et la résistance au mouvement initial. L'amortisseur rotatif n 'a pas de pièces en mouvement (organes mobiles) exposées et pas de joints coulissants; les frottements sont donc réduits de faço~ significative. Le boîtier coulé en aluminium dispose d'une plus grande surlace et dissipe mieux la chaleur qu 'un corps d 'amortisseur conventionne( rmettatJ.t de générer un amortissemen plus uniforme. L'amortisseur rotatif fiit circuler l'huile à l'aide tl'un dis! 0sitif de contrôle de l'amor-tissement équipé d'une paire d'ailettes qui tourne en arrière et en avant dans le corps de l'amortisseur. Les ailettes sont liées à un arbre qui traverse le corps de l'amor-tisseur et relié avec le bras oscillant par des biellettes. L'arbre est tourné sur deux paliers et n 'est pas sujet à des efforts laté-raux ou des frottements induits par la compression du ressort, et il réagit direc-tement tout au long de la course effec-

    tuée par la roue.

    rotor à ailettes

    ...

    boîtier hydraulique fabriqué par Ka ·nécessite un monta-ye très précis et n'est vendu que monté. Il n'y a donc pas de pièces de rechange, y compris r les segments caoutchouc (en noir).

    Ci-contre, la loi d'amortissement de la par-tie hydraulique et de la partie ressort.

    i -rrl, soupape 'V q' amorti~semenl t clapet de réglage de la force ·d'amortissement A clapet ' de retenue 'Y ' 'unidirectionnel

    ~ réservoir

    1 compensation thermique

    i ----------------... i r.1PPQrtdelrllerressort ..........

    Schéma de diffusion de l'huile de l'amortisseur rotatif en compression (en haut) et en détente (en1Jas). La diffusion de l'huile est dirigée par les clapets de retenue unidi-rectiônnels. Remarquer que les chambres internes de l'unité de l'amortisseur rotatif a et d sont liées, et que les chambres internes de l'amortisseur rotatif c et b sont aussi reliées, utilisant des passages séparés à travers l'unité à ailettes.

    N°16

    de tif 1 azc tio

  • ·' 'amortissément est contrôlé de manière ' régulière, en détente et compression qui peuvent être réglées de l'extérieur. Le sys-

    mouvement des ailettes dans l'amortis-seur rotatif ne produit pas de grandes varia-tions du volume interne, la pression d'azo-te n 'augmente pas les frottements ou les mouvements d'inhibition (blocage), et le réservoir intégré est utilisé pour com-penser les variations relativement faibles du volume de l'huile causées par la tem-pérature.

    Roues et freins ., Les roues moulées e cune trois rayon creux. La roue avant de 3,50 x 17-pouces utilise un pneumatique radial. 120nOR-17, et la roue arrière de 6,00 x 17-pouces, un pneumatique radial 190/SOZR-17. la monte d'origine est réalisée en Metzeler MFZlA Racing à l'avant et MFZl Racing à !'~ère. Les disques de frein avant de diamètre 320

    ème de contrôle de l'amortissement estJ vim,,en inox avec des frettes en a!mninium, placé à côté du compartiment des ailettes sont munis de pincesTokico à quatre pis-de l'amortisseur rotatif. L'amortisseur rota- tons (30 x 27) avec des plaquettes frittées. tif dispose d'un réservoir d'h1ùle chargé en ., A noter ue roue et disques sont les azote comme iin amortisseur conven- mêmes que ceux de la GSX-R 750 et que tionnel mais pou u~ raison différente la fixation des étriers avant est identique que de compenser ÏêfV~iations de volu- à la 750, permettant le montage desTokico me interne importantes liées au déplace- 6 pistons de celle-ci. Le maître-cylindre

    (0 14 mm), fabriqué par Nissin, dispose nt ,, Riston de l'amortisse1 à l'inté-1 I ,, ie11r l!I corps de l'amortisseur. Le de 4 crans de réglage du levier.

    Dossier S écial V2 à 90° ..

    A l'arrière, nous trouvons un simple disque en inox de 220 mm avec étrier deux pis-tbns opposés (0 38 mm)Tokico et maître-cylindre Nissin (0 12,7 mm). L'étrier est le même que celui de la GSF 1200.

    Optiques et aérodynamique

    Le carénage laisse toute la partie châs-sis/moteur visible. Il intègre les deux écopes d 'adnùssion sur fond de motif car-bone et le projecteur bi-focale. Derrière l'écran extérieur en plastique, sont instal-lés une lentille ellipsoïdale et un projecteur de type réflecteur multiple. Le feu de croi-sement utilise cette lentille é!liptique, une ampoule halogène avec une parabole et un masqüe. Les zones d 'éclairage sont diffé-rentes et les deux lampes sont allumées en position phare; l'une éclaire au-dessus de la ligne médiane, l'autre au-dessus, amé-liorant ainsi la vision nocturne. La selle biplace peut se remplacer par un curieux dosseret , digne de Quasimodo. Preuve que les études aéro-dynanùques ne vont pas toujours dans le même sens que celles du design. En tout cas, l'acheteur reçoit les deux selles avec sa machine.