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Prix 11 5 Francs Prolét ai res d e f ous l es pays, 11ai ssez-vous_. TIO EEL C.G.T. 1 nt Bourgeois e ORGANE DU OMMUNISME REVO,LUTIONNAIRE JVe Année \J Adr ec1, 1 c: Marie-Louise BAILLY. ::;.===:::.:.:;---:: ........ ;1, rue du Pavillon, LYON 4e// Bulletin fotérieur //N'" 6-7 Juillet-Août 1946 al.1i1m11m:nr.11.::mna1m1au111a11ma111oa11man111~ui1111mu1r ia1m1anmattmam11a11111a11rn1m1u:na11111a1111111111m11muaim11w1 u1emeal par . s RÉVOLUTION ÉTAPE PERMANENTE ·VERS SOCIALIST1E LUTTE DE LA LA La Lutte de Classes croît en Amérique ÉDITORIAL LA VAGUE· DE GHEV;E Le Géral de Gaulle, agent d'une aut re fraction de la bourgeoi- sie, s'était "retiré" il y a quelques mois pour revenir avec éclat. li se présente comme .. libérateur" du pays. li faut dire que le P.C.F., la S.F.I.O. et la C.G.T. ont large- ment contribué à cette légende réac- tionnaire, Deus uns après le débarquement, un au après la c Victoire », le monde capitaliste roule vers un nouveau massacre impérialiste, la famme tue des dizaines de milliers de travailleurs, de femmes et d'en· font> en l:.urope, en Afnque et eu Asie, Des centaines de millions d'êtres humains sont menacés de mort par la famine qui s'étend au centre de notre contment, en Rus- ;ie, aux Indes, en Indochine, en Çhme et au Japon. régime capital.ste. Ce n'est qu' ainsi qu'on peut comprendre qu'il a sacrifié 75.000 travailleurs non pas pour la révo- lution prolétarienne, mais pour la Patrie capitaliste des "200 F amil- les", des De Gaulle et de Lattre de T assigny, pour la patrie du Capitalisme. Ce n'est qu'ainsi qu'on peut comprendre sa politique de guerre, sa participation active a1.4 gouvernement et aux affaires de ce gouvernement capitaliste et réac. tionnaire. Ce n'est qu'ainsi qu'on comprend aussi le le de Jaunes que jouent les Marcel Paul & Cie. Cependant, des divergences sé- parent les chefs du P.C.F., de la S.F.I.O., du M.R. P. et du Gé- ral de Gaulle. Mois ces divergences ne sont nullement des divergence, de classe, mais des contradictions a11 sein de la même classe capita- Certes, De Gaulle est un can- 1:,te internationale. Les querelles d,dat au poste de r uehrer françai- ,·ntre Thorez el De Gaulle, entre Nous l'avons surnalé depuis quel-J 1 Frachon et Jouhaux, etc .... ne sont ques armée . Mais cela ne veut pas, c 1 1w le rtflel des tensions irnna- encore dire qu' ! parvienne réelle. !i~lt's cnlrt: . \ \· ashington-Lonr/r~· <'t 1~-!1! ~ ",, ,,.,,. r,·.i:·r·-· f. ,r: r:~· 1 ·. , ·. ··. ...,.~ ·. ...,..~-duc "ntte 1e., :, - = ... ~~ '!I ..,pposent a se, , 4 · C.r~nds" lmnaLst<.s qui se desseins. f d snutent le butin de la deuxième V l l 't , guerr e mendia le et qui pparent one, e pro e anat s _e trouve. en · 1 t · ·, face de plusieurs tentatives capita- activemcut a _ro!Sleme. listes, li n'a pas à choisir. Le Ïas- Aussi faut-il comprendre 9ue_ ln cisme russe ne serait pas mieux que Russie _es_t u~ pays aussi capitalist e le fascisme gaulliste. Le fascisme et aussi 1mp~nalis~e que l~s autres gaulliste ne serait pas plus doux et que la revolution proletai: ienne q\1e le fascisme stalinien. Les camps de, 1917 est dep~1s longtemps ~.tra_n- d exterrnmatron du G.P.U. ne sont glee e! remplacée par un, capitalis- pas moins meurtriers que les bombes me d Etat. Nous le d~montrons atomiques de l'impérialisme amérr- dans presque chaque numero de ~Q- cain, Ils se valent. Ire journa! et l'experience concrète de l'occupation actuelle de l'Euro- pe Centrale et Orientale le confirme incontestablement. !:.n prévision de cette troisième guerre mondiale qui d<\ya~tç\·ai~ d~. finiuveuiem l't:..urope et évidemment aussi la France, le P.C.F., agent de l'impérialisme russe, joue son rôle. Ce n'est jamais plus l'intérêt ouvrier qui détermine son actiou, mais cc eont exclusivement les ordres du Kremlin, c'est-à-dire les néces- sités de la politique étrangère russe, ses intrigues et manoeuvres diplo matiqll et qui determment les actes des Partis "Communistes" du Monde. Le P.C.F. qui pendant d~ Jf r nées a brisé les grèves, collaboré dans les gouvernemenh capitalistes, poussé à la guerre impérialiste et au pogrome contre les travailleurj allemands et italien . ce meme PCF peut - comme en 1 9 39 - "'chan- ger" : fomenter des grèves, et des manifestations pour faire pression sur un ~ouvernement français qui ne marcherait pas avec l'impérialis- me russe mais avec l'impérialisme É TA TS-·U NI S AUX Par J. Armor ( Revolutionary Workers League, Etats-Unis) (':') guerre et de I'umorttsserncnt des usi- nes, u rnuuensëmeut reuf'orcé rcs cu p i- tuUstcs qui out tous <les ru-mus " uc guerr- e » a leur disposition pour écra- ser Ies syndtcuts ouvri ers cc ln rurce ou v r-Ièr-e dans Jn période <le recon vcr- slun d 1 après-gucrrc. Sous ptexte de ûnuuccurent ùi:! guerre Je gouvcruemeut u imposé aux uu vrr ers u11 illl .(JÔl Iusplpar ies idées de Lord Kêyncs, qui se mome t.\ presque zu % et qui continue en tcurps oc puf x, tundis que l'imt sur les pronts excessif s des compugnles a èlé abol l et que le plut' oud lie zu.üuv uolJurs J. >Our ies rcveuus cuplt ull slcs a été ckvc depuis Iongîcmps. Les g:1·u11- u c s cornpugruus ont prouve encore plus uu fait ttuo Je gouvernement ~ur:..a11t ,l 11uc, sl les prottts n'égnuu eut pus, 11c11_ uant Ies deux unnêes qui sulvc.:nc Hl guerre, les p rottts moyens du 1c1111,;; UC guerre , iJ. seru lt l' CUCIU uUX. COl11 - pugu.ies \lue purt ic des im1s Slll' h .. S pruUts excessifs qu'ell es a, urcru 1n1) ... :; pcuun nt lu gue rre. {Ln bOl d isu ut u u-> sur' c de <s. rcsutuuou ».) lJcjn lU, L,. - ucru l-xrotovs a dl·nuu11.h: qu on 1u1 rc.,- uc l] Ucl (JUCS 80 ll ÙII IOHS UC uotnus ~1..,1' tes unpuls tltt'l:llc n va it paye:-., 111·1~1.c,,- ' ~1."111., ~ i~:,·1~·~ !l~"\YU~f' lt~ l/;,'ll!;n"". "k,! ).\ub {l t'cuvrt ce qul l'CÇUlt ut·~ ~ati.lll l'~ ptu s lul blcs, cl u u x 1wtlio11s ue cuo- rucu rs l~.sou.ouu selon .!.' s c,niuatlons uu gouvcrnemeut, cc qui ne comprcHu pas pcut-êlrc ::!.OOU.000 ùc u,urJus c1 uc sotduts d érnob i l lsés qui ue soul pas encore du us lu prouuctf on) , on ne rund nuttcmcnt Jus Iuipôrs qu'il s onl pas pendant ln guerre. Dans la gruc gve des m l nc u rs, portant sur 110.000 prolétaires i11ll'DS(\- ruent cxpto l.us, tu revcnd icut l ou oc l'u~suruncc couu-e les ucc lderus et lu rurunu te est. venue nu prenuur plan. L'est un crJmc pnrucunèreuicnt ouieux \.Cs capttulf stcs li l}s mlues, que les Lurt s-Uu ls , soient prutlquerucnt Je s.cul puys cnpttunsre sans ussuranccs so- elu.es uuéquates (au 111oycG sur te pa- pier) pour les mlueurs . - Le protétartut souffre de ln tcrr. ib le cri se ùu Iogerncm cl du cnonctèru Ij - mltl · des lois de sécurité socl nlc, (lll' ne s'nppliqucut qu'à un tl,;(s des ou- vrt ers (non pus que l _:~ législudo~ eu- pil uti stc dç sècur'ité {>Ulssc amél1on.r re "' ll \t"l économique <lu protéturtnt , mois une grnn<.tc purtic cLe la ruue des ouvdcrs uuiévIcaîns est clirlgée vers J'us s u runce contre ~~ t. Jlômuge, ln re- trait e des vle\\~ truvafttcura .. , - cl tout cela éto. lt obtenu sous 111 ~lr.cssiou cl~ I'nctlon des mussesj. Les ouvri ers ressentent amèrement tu \>C11urlc . uc vivres et de vêtements et les \ Jri X ére- vés. lis haïssent lç murché noJr cnp i- Jn1iste de 111 'l' \undc, du beurre cl du pnl n uvec um- fureur profonde t'l ex .. vrllsslve. J,)éjà la presse CUjll ll\lislC parle de « grevés des uuheteui -s » pour certains aruclcs uchetQs unté rt eurerucut avec rucrltté, L, os, douces prcmcs ses Oc satatres plus hnu t s aprës lu gLltrr, quand lc"s restrictions du temps tic guerre sur les sulnlrcs nuru lcut été ni- ralbll es, n/out l"" étû tcn s.cs, (Huppc- lons que les rcu _t1'1ctlons des 1mluu:'-!~ se [r ou va le ut dons lu t orniule notoire de Roosevelt , connue sous le 110m de Lt tt le Steel ». qul uintmenult lei. :, .1- luir.ej uu niveau de Junvier Hl-11, ,-tors que te, pri. x co11U1~uuic11l è mcutvr sans cesse,} l'crnJnut ln t(ll ttTf' les onvrl ure .:: "~ , u Lu111111tnl H·s é11or111c:; n10nop11ws <·1.1pH:db1cs disposent du eon.rôl e des prfncl pnux l'entr(' '- , de producti on. et lis ont ,·tt uui; ces querques ctuorp11s cnplt ull si1·s mouop olcurj, ont une p -i.liSr- aaucc htrnwnsc sur le gouvernement. Le manque de sécurrté éç(lnoml'l, ue sé- rieuse cl lu pollti 'l \10 d'l11ucll on du gouvcrm-m eru ont \lo11ssê les ouvriers ù engager <les noti ons de grève. L'O.P.J. . tit leti uuu-ca plans ti-udnnt à. conttor les J?rlx ont eu peu d'e!fcts. Dans J 1 lnùustrU! cl le-rnême, 1:\ vit esse énorme qui carnctért se l'accroissement de ln. J?rO<i ucli vlt é de I'Iudustrt « n mé- ricuine deputs rnao, a poussé les ou· vrlcrs II un confl it quottdtcn plus at gu uvee tes cap lta l lstes. Les luttes autour de ln qua nt tté de la production, <.lie lu vit esse des ch{l1nes de producti on, I<' s mesures de protcctton contre les ucç i- dents dans les usines, <lu mux toujours décrolssant du sutnh-e aux i Jlèccs, des congés payés, - toutes çcs quest lons 1ont présentes ou mcnnornl tlnns l'nr- rlère-plun do cos vn~les conll ll s <le .tr11- vnll qui ont n\ontré que les fondatJon;,ï. du eaplt nll &mc 8Dl !\rlcain sont les co·t~ vivant. de mtllloos cl.a proléluhC~ 111c- contents., (plus de .JO fois), Truman réqulslllon- nu i t ).es chemi11s. de fer du pnys. ndn pour lt·s 11otl onnl1sL'l' , ninis 11out· f11tcr- vc11ir rlaus lu hnlnil lc de clnssc aux cOtës des ( 'upilnllslcs des chemins ù(! fer,. nnn tic brisêl' Jcs g1·èvcs, d'oùligcr les ouvrl.crs à rctouruc1· uu trn.vall dans les ml!mes conditious qu'nntc:'!ricurc- u1cnt et, en utJJi sunl ln pression gou- vcrneincntalc cl la \>ropugnude:. d'hn- poscr l'ncccptuti on d un accort! sur 1cs termes des cnpll nl isles. Lu nouvell e ré' quisltJou ries 111iilts rie charbon, comme pendant la p;ui.:rrc, élnit dlrigéc vers Je 1nêr ne but de c111ssc. La menace d'interv.enir nvcc Jcs tl' oupes duns ln grè\' c avortée des mn- riH8 êtuit une autre nittnifcstulion de la poJHiquc gouvernementale flx~t!, cbm,istnnt :.'t util iser l.t.·s soldnls conl1 1 c les grévistes. Pourquoi le présidtnl Trurnn11 u-t-il c·ouru l'énorme rJsquc de réveiller lu lrninf' lurgement rè·punduc clH' z les J>1·olc:airc~ co11l1 1 (· lui èt son rég:lm.<(1n11L'I f11unt conê nu p!Jori uvè7· l'('\- lH' t '~:i.1011 rüpéll!c· tous les jou1·s: J-lurry « Strllwbn·nki:r » T1·u111:.in - <f ' lJ·u- 1rw11 lt:-IJriSl'lll'-clr-},(l'è\ ~l':0- »)'? ,JUHQll 1 id .t~ttL:~ .. 1:1~ ~ ~ 1 ; .. ,,1s1r~ Hrt'~'fjlDf!tMrtr _ '- 11(1 :-. au nl\ t·ut1 dt· n:vcncllt·nlion:-. é<.·11- 110111iqu . .., Jrniné<l inlcs. D'HlJorê. -I Tru mon u uliliM \ ln m6thode légnlf' d'ojournc:- nH·11t p:11· les périodes de « lrnnqulll- sutl«u . (obllgntoil' .C) cl p:, r les conr - misslons cl't.11r1uèl1· gouvur11cmcntales; mni'i c1·lu a suuté en l :cJuts quu11d 1,s cl a·rninots jus<fue 11\ vlcli ntes dr C'Cttc c~croqul' ric J{,g sin li ve p.cndnnt plus dû ~O ans, sont sub!l cment pnssé' s .il !'ne- t ion. Pcnclnnt de longs 1nols il y u m~mc 111 une division profonde clans les cercles supéri eurs du capltnlismc :1111t ricoi11 CfLHl lll ô ln question de sa- voir cc111111.cnt u1'l' l 'lt1· le gùu11l 0 uvrJer qu; \w lève, ~oit PHI' la réprcsslon ou- verte, soit pnr des n1éthodcs de per .. sunsion. Trumnn s'est toujours tc11u à sn méthode éprOLlYéC: l'nnnc de In ruph11·e des gt' è,cs pur l' interv.cntl on deln tronpc pour conOnc-r les J{rèvcs au 1il vc..·n\1 qconomic1ue sitôt qu'ellcs montrrnt le signe Je plus poli t de dé - Vl' loppemcnt ù uno tulle politique con- tru le p;ouvernc111tnt. Mn1s c'est Je ré- sult ul co,1trnil't' qui n été ott clnt. l., 1 utll lsutio11 des soldnts conl1·c · Jcs grôvisles est dt:Ja en ti.:nin de se rc- tour11cr coutr.c le gouvcrncn1ent Tr11- 1nan. lcqncl c:il un ti·ainO'unir le pro- 1é.t.1ri1\I ...:011ll'C ln loi cl,~ ln conscrlptrou V\ili.ulto pnnnin/ cpa1·· Trunmn. ·rtù ... u1tu1 c:,.l devenu fucl lt:1ncnt l'ho111n1c le plus hnï du pnys. Voi.cl un nlOt qui t!St <lcv(nu fonlil Ier i\ tous: « To crr is Truman »1 (Sc lrompel' osl de TrCl- mn11 >>, ,pnrocllc du pravc1·bc « Sc trou1pt·1· c;st liumutu ».) Lfl plupat ~t Ù, "'5 solduls sont <les ou- vrir·rs cuvoyés i1 l'urméc plll' ln cons .. crlpUnn. En oult ·o, t?lus de 8.000.00U <.lo sQlclnts 01 du mm·uis nyunt étê ù( \ n1obili sés. des centaines du mllll crs tl'uncicns coml>oltants sont ùuns les ushws, dons les syudtcuJs et clnns .les piquet~ de grèves. Leurs nppch, ,t111x trou.pc!I nfln cp1'cllt 's c.cssent de Lt'iscr les ~Tèves cl qu'elles fraternisent ovcc leur,; frl'rcs ouvriers, s'accrolt rnnl. l.t·u1 4·u111rnl~snncc des fonnatl ous inl- llt uires ,st déj/1 <l'un.e utiltt ~ consl,lc L rublc contre les jnuues. Ei 1 f~re de ll1 menuco haineuse foll e pnr le Président Trumon, ù'uti li scr l'Annér, 1f t l\l t uine et les gordc-cOtcs pout· conduire Jcs J)Utcaux, et en fnrc tl'u1w conccssloa pur11ell e fuite pur les patr oii s, en vue <.l'nbnlsscr les heures de trnH1IJ .et d'uugmenter les salaires, la gl'l..· ,·e <le 2..io.000 ouvriers maritimes qui L 1 tnlt prévue, u (!té décommandée cinfJ ntinutcs u\' nnt le moment prévu fJUi tomhnit le 14 juin, mnis non pas a,·unt qu(plusieurs mil li ers d'ouvriers 11h·nl lt'~!;l le trnvoll. Snns lutt e. J.cs rlwfs blnJinlcns clrs six syndicats du C.I. O., lt' squds s'efforcent muintonant dt· constnli rc u11 seul syncl icut qui rc- pn·stnlt' rait 2,10.000 ou\' rlrrs rnnrlti - llJ.t' b Mil' JU0.0001 ont cnpitul~ devant kt.; 111 1·rml'f'~ gou,er1wmcntalcs et Jcs rom·,·~ ... ions pnrtit'l lcs. (Les G0.000 res- l:1111s 'I011t orgn11it.;és dn11s le Syndicot ùc:,. . \lurins du Pncifl (LUt·, uclhCrtHlt (\ l'Aî' L.) Et} <'C' qpl ron~rno h~s leçons que !,proll' lurJat c11ropét ·n peut en ti rer, il t",f nl·Lt:'ibUin.de voil· (_~ud nivenu tu lutt,, ck <:1:..t~~t.·s t·n A111énquc a utt ~int ùun"' cc-ttc glguntesquc Vltguc Ue grèves qui a l' ll\'tlopp(_~ prnti qtll' Jllcnt la to· taill é dl' , ou,·rfr rt, de s t11ù11slric·S·C'lèf (111'' i',;\~1 u1~1t"d;n'g,f.l'r~" J' J··"t.1~~l ~;. "'Han\ <11 11n,·c1nbrl' t~ ir , b cr l l juin lUtti. LPS ~l't-'\'Cs dnns les 1nùustrles de l 'al'i1·r. ,lu pc,.trult.' , ùu charbon, de l'aullrn1olJJJr, de l'élcctricll é, clans lu 111a1 i11tet dnns les chemins de fer pcu- Vtnt nlontr<·r combi.en le prolétnriat umc'ricn ln s'est upproché de la cons- L'icnce de cl asse dnns les luttes ùil'l'(fr~ con1r1· le gouvernement dictnlorhtl dt"S Elats-t: nis <'t cont1·,e son interven- tion du1h lt.' s lutt es grèvislts. Ces grè- H·s étuicnl si vnstcs, et si importuur ( ·luit }( ur rffet sur lu recon\'cr:,iou eu .... pi allblt de l' industrie nml 'J'i('uine eq proùuctjon de « pni:-i 11, qu,si ell es s'élttknl JH'()duites dans n'Jtnporte quel :1111\·c IJU)'b, ln révolution en aurait prebquc Ct.'rlolnC'ment résulté. C.Cs grè- H·s ont p~nétré profondément dnns le 1"'t'u1· de~ prolétnircs omér1cnins plus de .,~.1100.000 - 11 <'l ie~ k& out 1l J' CSS1,..'S COlllJ'lle gouvt"·l' llet11\'ll\ lmpé- rlulble a111~rlcoi11 bll .\' lP1U luq~c Cchcll e 11alior1ql~, En rêalitê le Général de Gaulle est non seulement un agent du ca- pitalisme mais en plus partisan d'une politique fasciste fran. çaise. Déjà en 1936, il a préconisé l'écrasement des grèves ouvrières par la force armée. Son discours de Bayeux rappelle étrangement les préparatifs des Mussolini, de, Hitler, des Franco et Cie en vue de leurs marches ··sur Rome, sur Ber- lin ou sur l\/ladnd". Ln f rance on ne peut pas en- core parler de famine proprement dite, mais la disette continue et, sur n ·r,a1ru P.Omts, s'aggrave. L.C5 matières grasses manquent. Le clrnrhon a manqué cet hiver. La rallon de pain tend à dimmuer. Quant aux chaussures et aux vête· ments, lu situation n'a guère changé pendant les deux ans depuis la V 1cto1re ··. Les salaires réels ten- dent à baisser. Les salaires officicb ~nt b\oqu~. \e!. .1 -.t',. 'l, nill'\)l! l\t. our d,:,..,umf'r I' attent10n c\c, travaifle11' $. l a hour geome N l{, ,nue ~4"c.l. -è-, -0Jent d~ ~ ,.;oi.1~ù. "' " ' ""' ,o ta\~. des p \éb iscites ·Ow-Non" -- . Ou1-0w". des luttes de concur- ro:Il_ce l'l\tre des parus qui, en réalr- !~, pours41venl tous la ,nême pohti- yue caprtale. Les ouvriers s'intéressent de mou 1S en morns à ce carnaval. Que le nouvea~ Parlement capitaliste att une ou deux chambres, que le Président soit désigné par telle ou telle commission, cela n'a jamais ic11 ~ ha11g{, au suit de la cl a51ï e tra. va1beuse. C'e3t pourquoi nous ,1vons êontmuellement invité au boycotr tage de t outes ces comédies boujCOlSeJ, La classe ouvrière souffre et at- teuti f{epUIS d~ illlllées aa Yll~U~ de ijlCVe8 de juin 1936 'a eté brrsèe par les chefs de la C.G.T., du P.C.F. et du P.S. dans l'intérêt de la Pairie capitaliste, c'est-à-dire dan. l'inrêt de l.1 prépar~tion ~ie la gu~rre imrialiste. · Hitfer en Allemagne, Mussolini en Italie, $ta1me en Russie, les bourgeoisies fui~nalistea en Angleterre, en Amé- ricjue et dans tous 1es autres pay, ont fait autant. Ils ont brisé les rn9μvcmentf ouvrien pour prépa· r u le c,.rnage, Pendant la guerre il fallait "d'a- bord" vaincre. Après la "Victoire" il fallait ··d'abord" produire. Tou- jOll IS fallait-il ·', ;l'abord" souffrir, .. d'abord" sacrifier. "d.abord 11 cre- ver de faim. ··d'abord" obéir aWt patrons et à l'Etat bourgeois. Et ensuite t En,u1te c'est tou- jours l'explo1tation accrue, les pri- vat10m toujours plus grandes, la mire toujoura plus atroce, et de l'autre lé ce aont l~ profit,. 1() lta:e et le cyni.me de la bourgeoisie, Que le néral de Gaulle ou d'autres représentanb avoués de la bourgcoi11e fassent une telle poli. nque. t"1l compréhensible pour cha- que ouvrier Que le Parti S.F.I O. qui depuis 1914 est un parti de la OOt!fieoÎsie, continue sa politique prO-C· lritaliatel semble également norma à la p upart des ouvr 1en. Ce que beaucoup d'ouvriers n'ont encore alis6. c'est que le "Commuru,te" a pris le même in que le Parti ~Socialiste", qu'.! n'a plue rien à foire nYec le unlfflle, que lui auui e,t de- .u depim longtempe un pilier du Le pro Jétariat ne doit pas se trainer à fa queue de tel ou de tel parti politique, de tel ou di> \el impérialisme 1 Pourquoi ces grèves ? Il n'y a que l' action indépen- dante et vi goureuse de la classe ouvl'ière pour ses propres buts de classe, pour ses rtvendiea- tions économi ques et soci ales de tous les jours et pour son but final, qui J)'U.isse faire recul er les différentes fractions dt' la bourgeoisie, Il ti'r ~ que la révo- luti on prolétarienne qui pul.i se arter la cour se vers la nou- velle guerre impérialiste tnQll - diale. A In L,ase de ces grève~ se trouve l'fl é,·oti on -;,nn~ pn)coa~nt çh1 c<>l'l1 de 111 vir. D, ew11s 10-11, ~c çoùt de ln vle s'était · étc,'é ùc i,1 % (cc sont les chlJ- fr cs du gouv.crnen,cnt, qui sont env\- 1·011 les trois-quarts des chiffrei d~s économjstes du CIO et ~\ç l'A.\' L.), plus ùe hi moit ié d.c cet pccroisscn1eut n. ynnt lleu '\_r. rès les mesures de stnblll saUon d<·s S'1lujr.,. s en octdH'C 1042. Dnns ln memc p&1 iode. 1cs suJnli·cs hchdomo. · dnircs moyt·ns dnns l' lndusl\'16 ne se sont élevés que ùe l\,l % el, qunn<l on :!i";~,\11:. ~r ~~ X du d,;i! 1 ' ';1~ll~~~;ft~~~ ul ~~ l'hubi l.l cment par le murch~ noir, oins{ que <le J'nbnlssement lieo ~rodulli \ill quoti té et en quuntll é, la c ,ùté de.s eo- lnlrts réela est epeore p ua grunlie. Le solnirc totn\ e,t tomb4 de plud1!1 ~. uu.Jcssou!t du nlvcnu de jnuvtcr 1Ut5, c·ur o. ussl 1Jien Ir· 1tolùire hort.1h;'JlH: le 11owbrc d'heures de tntvnll pnr sema ineo out dimln\l~ à ln Un de la guerre. La vrocl ucll vlt é' du trnvnll '.est ln 111o~·onnc acc:ruc do quelques fi % p111· an~, s.oll npp1oximoli\' 1:ment !' 10 (1, , dcpu~ 1!.)45. Avec seulement :; mil- lion:-. d'ouvriers de PlHs qucn 1U44, lu 1,rodnct1on él~it pr.csque deux. foi, t ·l <lt·1n1i, 1,lus ,-::rundc que lu produr- til ,n 111oxima du temps depni'<, cellli de l' nn de prosp, 1 rité de 1U2U. Dt ola on u Jugé que si ln pro1l11oll on élnlt au nivcuu de 1910, il y au rnlt plus lie l!l mJllion& de cbô1ne urs. L 1 ouvrlcr reçoit un coup s~rkux sur le pion éconon;iiquc. l,ar excmplr, le~ coûls de travail pur unll é de 1run11 ,ur les Yoles renées esl to111h(I de 2~ %, éJe,·anl ainsi L<:~ pr(lflldea comJlll - Rnks. f; n wéme ten1ps, Jes cheminots 1p1l, b. un temps etnlenl appelés « l'nrlslocn\tlC dês ouvrit.•rs um6ri- l'aJns », ont vu leur goln horaire tom- ber de ln deuxième cl nsse en 1936 à 111 27e pince en 1940. Geel esl un exem- ple pnrtl cullèrement hldeux des cffel,te ln loi <l'arbitr age dans Jechemina ùe fer (l\ollway ~ledl~tl on Act). légls- Intion bOUtcnuc por lei chefs du ayn- ic'o l dca cheminots. l.es lois contre les· grèves Snhdssnnt ln ~n'vo des cheminais comme u1.l. ,' bon1w occnsion r,ou1, mcl- t (Lli\ poJ11t llnn1 nux Rotions df' masse ct1.·s ouvriers 111ul11tcnnut .et tlu11s l'avc- 11\r, Ir prêsiclunl 'l''ruman n ouvrrtf' - mcnl ch ~1~01\c6 IC's grè"CS l'l u drn1a11clé t'url opli on dr l\l l~glslutlon nnll -ou- vrif' rc h-1 plus ,liclatorinle qu'ut1r1111 chef de gUll". Ol' llt!UUl nt J!t Jnrnnls fuit sic.nue nux, Etals-Unis. lr11111a11 rlécln- rnil nu Cougrl' ~: «. t:(· n 1 est plus 1111 conîîii' pJl ll' (' lts ouvrf crs l't ln direc- tion. C 1 vsl dt·vt.mu 111ui11lcnant une t:trè.... vconl1·p le t,tottV(!rt Wmcnt lui-mt!mc. c~ue espCcr tlt' J.(rèvc ne 11ru1 Jnnrnis U.re lolér~o. SI on lui perme! cle co11li- 1111t·1·, l{' gouvernement to1nbl'rn. >> l\1nlh.ct1n·us1111cnl les chr1ni11ots oq.{n- nisùs, nu nombre rie μ1·cscp1'.u11 mil .. lion, les 400.000 mltw111·s ne sr rencl rnt pus t ·o111plc de IL'\H' p11issan<·{' imrncnsû, l'H/):tùlc de pntnlyst.•r· l' Cconomlc cnpi- to l!d,c 11, phts p11lssnnte du mondr rt ils He co,mprC'nut nt pas non pli.rn l'lm- porlnnt w r1nli\ iqui · dtleur ucli nn de IIU- l~St\ S'Jl g nvn i111t porté ln g1·iv1sur )(\ plnu po11tlqu.cd'une lullP ouvt t·tc <·ont1·,, l'E nt cnpll nlistt·, cum11w 1.' ru- mnn Ir rralgnnlt. lu E(l.lC1Tl' chllr nu- Ntll t'-c1ulé dons te CLCllt' do Pimpél' ht- llsn1c ll\01Hlln.l. MUTINERIE SUR UN BATIMENT DE GUERRE RUSH Stockholm, le 16 juin (Reuter), améncam. Nous dénonçons dès maintenant une telle volte-face possible, qui se- rait aussi mensongère que toutes les autres et qui ne tarderait pas à être "relevée" par un autre ··tournant" patnotard. Donc, ce ne serait pas pour la révolution prof étartenne que le PCF ferait opposition, mais pour une modification d'une politique étran- Après de nombrooses autres nou- gère de la bourgeo1s1c française. velles au sujet de dé,ertions mas- Donc, ce n'est pa, pour les inté- sives dans l'armée et dans le, Ullirêts ouniers que le P.C.F. déclcn- nes militarisées de Russie, cette chera1t demam la lutte armée en nouvelle prouve également que le France," mais pour dégager le che- prolétariat russe, malgré l' oppres- min à l'armée russe qui est aus3i sion terrible qui pèse sur lui, sait so 1mpénaliste que Ioules l,.s autres défendre et n'a pas perdu son esprit armées du monde actuel. révoluti8nnaire, La Suède refuse de Uvrer 5 citoyens soviétiques accus d'avoir pa1·ticipé à la mutinerie et à l'assassinat de troi& offi ciers au bord d'un contre-torpill eur. .. Les salnf res retardent de l\ll[\ m les profits et pns seuleme nt P!Tr suit e de l'uccrol55emenl de ln productl vl1e. Pendant le, onnllcs de gnerre de 19ll à 101;;, les cstl mnUoqa du gou..-erne- ln<: nt consc·nnteur n1ontront que ll' s J,roflts dea compn~nlcse sont élevé .. de plus de ~3 ~1lll lnrds de doll ars, Soit facll cmcqt plus do quatre fols lu nu,yc·n11e d'nvanl-guenc (1996- 39). 'j. e& ou,:rier1 peuvent voir que Jo garanti e ar le gouvernemeql des profits de (A sui ure) ~ l,' r,(11,~rnf ,utt'r/e a Nf fcl'i! par l,, rurnu1'ftdt1 .ln1101 sur c/em1111dt1 du l11 1 0J~t1th' e ~. Nous le p11l,1i o11~ pmu l't11fon11r,li o11 <le nos 1eelcu1·s. La :clactl on 1.~, ,oldat, co"1111e bri,eqrs de, grève Conll uu11111 ln p1·all cp;o ,,,, j1r, o~enlt. qui consl~lnll 11 se scrr l r Ir lt\ ll' (l,q\c contre le~ gré1 l~tc~ en tein.i l& do [i11ene

archivesautonomies.orgarchivesautonomies.org/IMG/pdf/gauchecommuniste/... · 2017-04-13 · TIO Prolétaires de fous les pays, 11aissez-vous_. Prix 11 5 Francs EEL C.G.T. 1 e nt Bourgeois

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Prix 11 5 Francs Prolétaires de fous les pays, 11aissez-vous_. TIO EEL

C.G.T. 1

nt Bourgeois e ORGANE DU OMMUNISME REVO,LUTIONNAIRE JVe Année \J Adrec1,1c: Marie-Louise BAILLY. •:•:;.•=•=•=•:•:•:•.:.•:•;•-•-•-• •••• •:: ........ •;• 1, rue du Pavillon, LYON 4e// Bulletin fotérieur //N'" 6-7 Juillet-Août 1946

al.1i1•m1•1m:•nr.1•1•.::•mna1m1au111a11ma111oa11man111•~u•i1111•mu•1ria1m1anmattmam11a11111a11rn•1m1•u:na11111a11111•11111•m11•muaim•11w1 u1emeal par .•

s RÉVOLUTION ÉTAPE PERMANENTE ·VERS SOCIALIST1E LUTTE DE LA LA

La Lutte de Classes croît en Amérique

ÉDITORIAL LA VAGUE· DE GHEV;E Le Général de Gaulle, agent

d'une autre fraction de la bourgeoi­ sie, s'était "retiré" il y a quelques mois pour revenir avec éclat. li se présente comme .. libérateur" du pays. li faut dire que le P.C.F., la S.F.I.O. et la C.G.T. ont large­ ment contribué à cette légende réac­ tionnaire,

Deus uns après le débarquement, un au après la c Victoire », le monde capitaliste roule vers un nouveau massacre impérialiste, la famme tue des dizaines de milliers de travailleurs, de femmes et d'en· font> en l:.urope, en Afnque et eu Asie, Des centaines de millions d'êtres humains sont menacés de mort par la famine qui s'étend au centre de notre contment, en Rus­ ;ie, aux Indes, en Indochine, en Çhme et au Japon.

régime capital.ste. Ce n'est qu' ainsi qu'on peut

comprendre qu'il a sacrifié 75.000 travailleurs non pas pour la révo­ lution prolétarienne, mais pour la Patrie capitaliste des "200 F amil­ les", des De Gaulle et de Lattre de T assigny, pour la patrie du Capitalisme. Ce n'est qu'ainsi qu'on peut comprendre sa politique de guerre, sa participation active a1.4 gouvernement et aux affaires de ce gouvernement capitaliste et réac. tionnaire. Ce n'est qu'ainsi qu'on comprend aussi le rôle de Jaunes que jouent les Marcel Paul & Cie.

Cependant, des divergences sé­ parent les chefs du P.C.F., de la S.F.I.O., du M.R.P. et du Géné­ ral de Gaulle. Mois ces divergences ne sont nullement des divergence, de classe, mais des contradictions a11 sein de la même classe capita- Certes, De Gaulle est un can- 1:,te internationale. Les querelles d,dat au poste de r uehrer françai­ ,·ntre Thorez el De Gaulle, entre Nous l'avons surnalé depuis quel-J 1 Frachon et Jouhaux, etc .... ne sont ques armée •. Mais cela ne veut pas, c11w le rtflel des tensions irnpèna- encore dire qu' •! parvienne réelle. !i~lt's cnlrt:. \\· ashington-Lonr/r~· <'t 1~-!1! ~ ",, ,,.,,. r,·.i:·r·-· f. ,r: r:~· 1·. , ·.··. ...,.~ · . ...,..~-duc "ntte 1e., :, - = ... ~~ '!I ..,pposent a se, •, 4 · C.r~nds" lmpénaLst<.•s qui se desseins. f d snutent le butin de la deuxième V l l 't , guerre mendia le et qui préparent one, e pro e anat s_e trouve. en

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t · ·, face de plusieurs tentatives capita- activemcut a _ro!Sleme. listes, li n'a pas à choisir. Le Ïas- Aussi faut-il comprendre 9ue_ ln cisme russe ne serait pas mieux que

Russie _es_t u~ pays aussi capitaliste le fascisme gaulliste. Le fascisme et aussi 1mp~nalis~e que l~s autres gaulliste ne serait pas plus doux et que la revolution proletai:ienne q\1e le fascisme stalinien. Les camps de, 1917 est dep~1s longtemps ~.tra_n- d exterrnmatron du G.P.U. ne sont glee e! remplacée par un, capitalis- pas moins meurtriers que les bombes me d Etat. Nous le d~montrons atomiques de l'impérialisme amérr­ dans presque chaque numero de ~Q- cain, Ils se valent. Ire journa! et l'experience concrète de l'occupation actuelle de l'Euro­ pe Centrale et Orientale le confirme incontestablement.

!:.n prévision de cette troisième guerre mondiale qui d<\ya~tç\·ai~ d~. finiuveuiem l't:..urope et évidemment aussi la France, le P.C.F., agent de l'impérialisme russe, joue son rôle. Ce n'est jamais plus l'intérêt ouvrier qui détermine son actiou, mais cc eont exclusivement les ordres du Kremlin, c'est-à-dire les néces­ sités de la politique étrangère russe, ses intrigues et manoeuvres diplo matiqllet qui determment les actes des Partis "Communistes" du Monde.

Le P.C.F. qui pendant d~ Jfr nées a brisé les grèves, collaboré dans les gouvernemenh capitalistes, poussé à la guerre impérialiste et au pogrome contre les travailleurj allemands et italien •. ce meme PCF peut - comme en 1 9 39 - "'chan­ ger" : fomenter des grèves, et des manifestations pour faire pression sur un ~ouvernement français qui ne marcherait pas avec l'impérialis­ me russe mais avec l'impérialisme

É TA TS-·U NI S AUX Par J. Armor ( Revolutionary Workers League, Etats-Unis) (':')

guerre et de I'umorttsserncnt des usi­ nes, u rnuuensëmeut reuf'orcé rcs cu p i­ tuUstcs qui out tous <les ru-mus " uc guerr-e » a leur disposition pour écra­ ser Ies syndtcuts ouvriers cc ln rurce ou v r-Ièr-e dans Jn période <le recon vcr­ slun d1après-gucrrc.

Sous prétexte de ûnuuccurent ùi:! guerre Je gouvcruemeut u imposé aux uu vrrers u11 illl.(JÔl Iusplré par ies idées de Lord Kêyncs, qui se mome t.\ presque zu % et qui continue en tcurps oc puf x, tundis que l'impôt sur les pronts excessifs des compugnles a èlé abol l et que le plut'oud lie zu.üuv uolJurs J.>Our ies rcveuus cupltullslcs a été ckvc depuis Iongîcmps. Les g:1·u11- u c s cornpugruus ont prouve encore plus uu fait ttuo Je gouvernement ~ur:..a11t,l 11uc, sl les prottts n'égnuueut pus, 11c11_ uant Ies deux unnêes qui sulvc.:nc Hl guerre, les p rottts moyens du 1c1111,;; UC guerre, iJ. seru lt l'CUCIU uUX. COl11 - pugu.ies \lue purtic des impù1s Slll' h .. S pruUts excessifs qu'elles a, urcru 1n1) ... :; pcuun nt lu guerre. {Ln bOl d isu ut u u-> sur'c de <s. rcsutuuou ».) lJcjn lU, L,. - ucru l-xrotovs a dl·nuu11.h: qu on 1u1 rc.,­ uc l]Ucl(JUCS 80 llÙIIIOHS UC uotnus ~1..,1' tes unpuls tltt'l:llc n va it paye:-., 111·1~1.c,,- '~1."111., ~i~:,·1~·~ !l~"\YU~f'lt~ l/;,'ll!;n""."k,! ).\ub {l t'cuvrtce qul l'CÇUlt ut·~ ~ati.lll l'~ ptu s lulblcs, cl u ux 1wtlio11s ue cuo­ rucu rs l~.sou.ouu selon .!.'s c,niuatlons uu gouvcrnemeut, cc qui ne comprcHu pas pcut-êlrc ::!.OOU.000 ùc u,urJus c1 uc sotduts d érnob i l lsés qui ue soul pas encore du us lu prouuctf on), on ne rund nuttcmcnt Jus Iuipôrs qu'ils onl payés pendant ln guerre. Dans la gruuùc grève des m l ncu rs,

portant sur 110.000 prolétaires i11ll'DS(\­ ruent cxpto l.us, tu revcnd icut l ou oc l'u~suruncc couu-e les ucc lderus et lu rurunu te est. venue nu prenuur plan. L'est un crJmc pnrucunèreuicnt ouieux \.Cs capttulf stcs lil}s mlues, que les Lurt s-Uu ls , soient prutlquerucnt Je s.cul puys cnpttunsre sans ussuranccs so­ elu.es uuéquates (au 111oycG sur te pa- pier) pour les mlueurs. -

Le protétartut souffre de ln tcrr.ib le crise ùu Iogerncm cl du cnonctèru Ij­ mltl· des lois de sécurité soclnlc, (lll' ne s'nppliqucut qu'à un tl,;(s des ou­ vrters (non pus que l_:~ législudo~ eu­ pilutistc dç sècur'ité {>Ulssc amél1on.r re "'ll\t"l économique <lu protéturtnt , mois une grnn<.tc purtic cLe la ruue des ouvdcrs uuiévIcaîns est clirlgée vers J'us s u runce contre ~~ t.•Jlômuge, ln re­ traite des vle\\~ truvafttcura .. , - cl tout cela éto.lt obtenu sous 111 ~lr.cssiou cl~ I'nctlon des mussesj. Les ouvriers ressentent amèrement tu \>C11urlc . uc vivres et de vêtements et les \JriX ére­ vés. lis haïssent lç murché noJr cnp i­ Jn1iste de 111 'l'\undc, du beurre cl du pnl n uvec um- fureur profonde t'l ex .. vrllsslve. J,)éjà la presse CUjllll\lislC parle de « grevés des uuheteui-s » pour certains aruclcs uchetQs untérteurerucut avec rucrltté, L,os, douces prcmcs ses Oc satatres plus hnu t s aprës lu gLltrr.é, quand lc"s restrictions du temps tic guerre sur les sulnlrcs nurulcut été ni­ ralblles, n/out l"" étû tcn s.cs, (Huppc­ lons que les rcu_t1'1ctlons des 1mluu:'-!~ se [r ou va le ut dons lu t orniule notoire de Roosevelt, connue sous le 110m de • Lt tt le Steel». qul uintmenult lei. :,.1- luir.ej uu niveau de Junvier Hl-11, ,-tors que te, pri.x co11U1~uuic11l è mcutvr sans cesse,} l'crnJnut ln t(llttTf' les onvrlure .:: "~

, u Lu111111tnl H·s é11or111c:; n10nop11ws <·1.1pH:db1cs disposent du eon.rôle des prfnclpnux l'entr(''-, de production. et lis ont ,·tt uui; ces querques ctuorp11•s cnpltullsi1·s mouop olcurj, ont une p-i.liSr­ aaucc htrnwnsc sur le gouvernement. Le manque de sécurrté éç(lnoml'l,ue sé­ rieuse cl lu pollti'l\10 d'l11ucllon du gouvcrm-m eru ont \lo11ssê les ouvriers ù engager <les notions de grève. L'O.P.J.. tit leti uuu-ca plans ti-udnnt à. contrôtor les J?rlx ont eu peu d'e!fcts. Dans J1lnùustrU! cl le-rnême, 1:\ vitesse

énorme qui carnctértse l'accroissement de ln. J?rO<iuclivlté de I'Iudustrt« n mé­ ricuine deputs rnao, a poussé les ou· vrlcrs II un conflit quottdtcn plus atgu uvee tes cap lta l lstes. Les luttes autour de ln quant tté de la production, <.lie lu vitesse des ch{l1nes de production, I<'s mesures de protcctton contre les ucç i­ dents dans les usines, <lu mux toujours décrolssant du sutnh-e aux iJlèccs, des congés payés, - toutes çcs quest lons 1ont présentes ou mcnnornl tlnns l'nr­ rlère-plun do cos vn~les conlllls <le .tr11- vnll qui ont n\ontré que les fondatJon;,ï. du eapltnll&mc 8Dl!\rlcain sont les co•·t•~ vivant. de mtllloos cl.a proléluh•C~ 111c­ contents.,

(plus de .JO fois), Truman réqulslllon­ nu i t ).es chemi11s. de fer du pnys. ndn pour lt·s 11otlonnl1sL'l', ninis 11out· f11tcr­ vc11ir rlaus lu hnlnillc de clnssc aux cOtës des ('upilnllslcs des chemins ù(! fer,. nnn tic brisêl' Jcs g1·èvcs, d'oùligcr les ouvrl.crs à rctouruc1· uu trn.vall dans les ml!mes conditious qu'nntc:'!ricurc­ u1cnt et, en utJJisunl ln pression gou­ vcrneincntalc cl • la \>ropugnude:. d'hn­ poscr l'ncccptution d un accort! sur 1cs termes des cnpllnl isles.

Lu nouvelle ré'quisltJou ries 111iilt•s rie charbon, comme pendant la p;ui.:rrc, élnit dlrigéc vers Je 1nêrne but de c111ssc. La menace d'interv.enir nvcc Jcs tl'oupes duns ln grè\'c avortée des mn­ riH8 êtuit une autre nittnifcstulion de la poJHiquc gouvernementale flx~t!, cbm,istnnt :.'t utiliser l.t.·s soldnls conl11c les grévistes. Pourquoi le présidt•nl Trurnn11 u-t-il

c·ouru l'énorme rJsquc de réveiller lu lrninf' lurgement rè·punduc clH'z les J>1·olc:airc~ co11l11(· lui èt son rég:lm.<• (1n11L'I f•11unt conê nu p!Jori uvè7· l'('\­ lH't'~:i.1011 rüpéll!c· tous les jou1·s: J-lurry « Strllwbn·nki:r » T1·u111:.in - <f 'lJ·u- 1rw11 lt:-IJriSl'lll'-clr-},(l'è\~l':0- »)'? ,JUHQll1id .t~ttL:~ .. 1:1~~~1 ; .. ,,1s1r~Hrt'~'fjlDf!tMrtr_'- 11(•1 :-. au nl\t·ut1 dt· n:vcncllt·nlion:-. é<.·11- 110111iqu . .., Jrniné<linlcs. D'HlJorê.-I Tru mon u uliliM\ ln m6thode légnlf' d'ojournc:­ nH·11t p:11· les périodes de « lrnnqulll­ sutl«u • . (obllgntoil'.C) cl p:,r les conr­ misslons cl't.•11r1uèl1· gouvur11cmcntales; mni'i c1·lu a suuté en l:cJuts quu11d 1,•s cla·rninots jus<fue 11\ vlclintes dr C'Cttc c~croqul'ric J{,g sin live p.cndnnt plus dû ~O ans, sont sub!lcment pnssé's .il !'ne­ t ion. Pcnclnnt de longs 1nols il y u m~mc 1•11 une division profonde clans les cercles supérieurs du capltnlismc :1111t•ricoi11 CfLHllll ô ln question de sa­ voir cc111111.cnt u1'l'l'lt•1· le gùu11l 0uvrJer qu;\w lève, ~oit PHI' la réprcsslon ou­ verte, soit pnr des n1éthodcs de per .. sunsion. Trumnn s'est toujours tc11u à sn méthode éprOLlYéC: l'nnnc de In ruph11·e des gt'è,•cs pur l'interv.cntlon de• ln tronpc pour conOnc-r les J{rèvc•s au 1ilvc..·n\1 qconomic1ue sitôt qu'ellc•s montrrnt le signe Je plus polit de dé­ Vl'loppemcnt ù uno tulle politique con­ tru le p;ouvernc111t•nt. Mn1s c'est Je ré­ sultul co,1trnil't' qui n été ottclnt.

l.,1utlllsutio11 des soldnts conl1·c · Jcs grôvisles est dt:Ja en ti.:nin de se rc­ tour11cr coutr.c le gouvcrncn1ent Tr11- 1nan. lcqncl c:il un ti·ainO'unir le pro- 1é.t.1ri1\I ...:011ll'C ln loi cl,~ ln conscrlptrou V\ili.ult•o pnnnin/•c• pa1·· Trunmn. ·rt•ù ... u1tu1 c:,.l devenu fucllt:1ncnt l'ho111n1c le plus hnï du pnys. Voi.cl un nlOt qui t!St <lcv(•nu fonlil Ier i\ tous: « To crr is Truman »1 (• Sc lrompel' osl de TrCl­ mn11 >>, ,pnrocllc du pravc1·bc « Sc trou1pt·1· c;st liumutu ».)

Lfl plupat~t Ù,"'5 solduls sont <les ou­ vrir·rs cuvoyés i1 l'urméc plll' ln cons .. crlpUnn. En oult·o, t?lus de 8.000.00U <.lo sQlclnts 01 du mm·uis nyunt étê ù(\ n1obilisés. des centaines du mllllcrs tl'uncicns coml>oltants sont ùuns les ushws, dons les syudtcuJs et clnns .les piquet~ de grèves. Leurs nppch, ,t111x trou.pc!I nfln cp1'cllt's c.cssent de Lt'iscr les ~Tèves cl qu'elles fraternisent ovcc leur,; frl'rcs ouvriers, s'accroltrnnl. l.t·u1 4·u111rnl~snncc des fonnatlous inl­ lltuires ,•st déj/1 <l'un.e utiltt~ consl,lcL rublc contre les jnuues.

Ei1 f~re de ll1 menuco haineuse folle pnr le Président Trumon, ù'utiliscr l'Annér, 1ft l\ltuine et les gordc-cOtcs pout· conduire Jcs J)Utcaux, et en fnrc tl'u1w conccssloa pur11elle fuite pur les patroiis, en vue <.l'nbnlsscr les heures de trnH1IJ .et d'uugmenter les salaires, la gl'l..·,·e <le 2..io.000 ouvriers maritimes qui L1tnlt prévue, u (!té décommandée cinfJ ntinutcs u\'nnt le moment prévu fJUi tomhnit le 14 juin, mnis non pas a,·unt qu(• plusieurs milliers d'ouvriers 11h·nl lt'~!;l le trnvoll. Snns lutte. J.cs rlwfs blnJinlcns clrs six syndicats du C.I.O., lt'squds s'efforcent muintonant dt· constnlirc u11 seul synclicut qui rc­ pn·stnlt'rait 2,10.000 ou\'rlrrs rnnrlti­ llJ.t'b Mil' JU0.0001 ont cnpitul~ devant kt.; 111 1·rml'f'~ gou,•er1wmcntalcs et Jcs rom·,·~ ... ions pnrtit'llcs. (Les G0.000 res­ l:1111s 'I011t orgn11it.;és dn11s le Syndicot ùc•:,. .\lurins du Pncifl(LUt·, uclhCrtHlt (\ l'Aî'L.)

Et} <'C' qpl ron~rno h~s leçons que !,• proll'lurJat c11ropét·n peut en tirer, il t",f nl·Lt:'ibUin.• de voil· (_~ud nivenu tu lutt,, ck <:1:..t~~t.·s t·n A111énquc a utt~int ùun"' cc-ttc glguntesquc Vltguc Ue grèves qui a l'll\'t•lopp(_~ prntiqtll'Jllcnt la to· taillé dl', ou,·rfrrt, des t11ù11slric·S·C'lèf (111'' i',;\~1 • u1~1t"d;n'g,f.l'r~" J'J··"t.1~~l~;. "'Han\ <11 11n,·c1nbrl' t~ ir, b cr l l juin lUtti. LPS ~l't-'\'Cs dnns les 1nùustrles de l 'al'i1·r. ,lu pc,.trult.', ùu charbon, de l'aullrn1olJJJr, de l'élcctricllé, clans lu 111a1 i11t• et dnns les chemins de fer pcu­ Vtnt nlontr<·r combi.en le prolétnriat umc'ricn ln s'est upproché de la cons­ L'icnce de classe dnns les luttes ùil'l• '(fr~ con1r1· le gouvernement dictnlorhtl dt"S Elats-t:nis <'t cont1·,e son interven­ tion du1h lt.'s luttes grèvislt•s. Ces grè­ H·s étuicnl si vnstcs, et si importuur (·luit }( ur rffet sur lu recon\'cr:,iou eu .... pi allblt de l'industrie nml'J'i('uine eq proùuctjon de « pni:-i 11, qu,• si elles s'élttknl JH'()duites dans n'Jtnporte quel :1111\·c IJU)'b, ln révolution en aurait prebquc Ct.'rlolnC'ment résulté. C.Cs grè­ H·s ont p~nétré profondément dnns le 1"'t'u1· de~ prolétnircs omér1cnins plus de .,~.1100.000 - 1•1 <'lie~ k& out 1lJ'CSS1,..'S COlllJ'l• le gouvt"·l'llet11\'ll\ lmpé­ rlulble a111~rlcoi11 bll.\' lP1U luq~c Cchclle 11alior1ql~,

En rêalitê le Général de Gaulle est non seulement un agent du ca­ pitalisme mais en plus partisan d'une politique fasciste fran.çaise. Déjà en 1936, il a préconisé l'écrasement des grèves ouvrières par la force armée. Son discours de Bayeux rappelle étrangement les préparatifs des Mussolini, de, Hitler, des Franco et Cie en vue de leurs marches ··sur Rome, sur Ber­ lin ou sur l\/ladnd".

Ln f rance on ne peut pas en­ core parler de famine proprement dite, mais la disette continue et, sur n·r,a1ru P.Omts, s'aggrave. L.C5 matières grasses manquent. Le clrnrhon a manqué cet hiver. La rallon de pain tend à dimmuer. Quant aux chaussures et aux vête· ments, lu situation n'a guère changé pendant les deux ans depuis la V 1cto1re ··. Les salaires réels ten­

dent à baisser. Les salaires officicb ~nt b\oqu~. \e!. .1-.t',. 'l,nill'\)l!l\t.

our d,:,..,umf'r I' attent10n c\c, travaifle11'$. la hourgeome Nl{,,nue ~4"c.l.-è-,-0Jent d~~ ,.;oi.1~ù. "' "'""' ,o ta\~. des p\ébiscites ·Ow-Non" -­ . Ou1-0w". des luttes de concur­ ro:Il_ce l'l\tre des parus qui, en réalr­ !~, pours41venl tous la ,nême pohti­ yue caprtafüle.

Les ouvriers s'intéressent de mou1S en morns à ce carnaval. Que le nouvea~ Parlement capitaliste att une ou deux chambres, que le Président soit désigné par telle ou telle commission, cela n'a jamais ic11 ~ ha11g{, au suit de la cla51ïe tra. va1beuse. C'e3t pourquoi nous ,1vons êontmuellement invité au boycotr tage de toutes ces comédies bour· jCOlSeJ,

La classe ouvrière souffre et at­ teuti f{epUIS d~ illlllées aa Yll~U~ de ijlCVe8 de juin 1936 'a eté brrsèe par les chefs de la C.G.T., du P.C.F. et du P.S. dans l'intérêt de la Pairie capitaliste, c'est-à-dire dan. l'intérêt de l.1 prépar~tion ~ie la gu~rre impérialiste. · Hitfer en Allemagne, Mussolini en Italie, $ta1me en Russie, les bourgeoisies fui~nalistea en Angleterre, en Amé­ ricjue et dans tous 1es autres pay, ont fait autant. Ils ont brisé les rn9µvcmentf ouvrien pour prépa· ru le c,.rnage,

Pendant la guerre il fallait "d'a­ bord" vaincre. Après la "Victoire" il fallait ··d'abord" produire. Tou­ jOllIS fallait-il ·',;l'abord" souffrir, .. d'abord" sacrifier. "d.abord11 cre­ ver de faim. ··d'abord" obéir aWt patrons et à l'Etat bourgeois. Et ensuite t En,u1te c'est tou­

jours l'explo1tation accrue, les pri­ vat10m toujours plus grandes, la mitêre toujoura plus atroce, et de l'autre eôlé ce aont l~ profit,. 1() lta:e et le cyni.me de la bourgeoisie,

Que le Général de Gaulle ou d'autres représentanb avoués de la bourgcoi11e fassent une telle poli. nque. t"1l compréhensible pour cha­ que ouvrier Que le Parti S.F.I O. qui depuis 1914 est un parti de la OOt!fieoÎsie, continue sa politique prO-C·lritaliatel semble également norma à la p upart des ouvr1en.

Ce que beaucoup d'ouvriers n'ont encore réalis6. c'est que le "Commuru,te" a pris le même in que le Parti ~Socialiste",

qu'.! n'a plue rien à foire nYec le unlfflle, que lui auui e,t de­

.u depim longtempe un pilier du

Le proJétariat ne doit pas se trainer à fa queue de tel ou de tel parti politique, de tel ou di> \el impérialisme1 Pourquoi ces grèves ? Il n'y a que l'action indépen­

dante et vigoureuse de la classe ouvl'ière pour ses propres buts de classe, pour ses rtvendiea­ tions économiques et sociales de tous les jours et pour son but final, qui J)'U.isse faire reculer les différentes fractions dt' la bourgeoisie, Il ti'r ~ que la révo­ lution prolétarienne qui pul.ise arrêter la course vers la nou­ velle guerre impérialiste tnQll­ diale.

A In L,ase de ces grève~ se trouve l'flé,·otion -;,nn~ pn)coa~nt çh1 c<>l'l1 de 111 vir. D,ew11s 10-11, ~c çoùt de ln vle s'était· étc,'é ùc i,1 % (cc sont les chlJ­ frcs du gouv.crnen,cnt, qui sont env\- 1·011 les trois-quarts des chiffrei d~s économjstes du CIO et ~\ç l'A.\'L.), plus ùe hi moitié d.c cet pccroisscn1eut n.ynnt lleu '\_r.rès les mesures de stnblllsaUon d<·s S'1lujr.,.s en octdH'C 1042. Dnns ln memc p&1 iode. 1cs suJnli·cs hchdomo.· dnircs moyt·ns dnns l'lndusl\'16 ne se sont élevés que ùe l\,l % el, qunn<l on

:!i";~,\11:.~r~~ X dud,;i!1' ';1~ll~~~;ft~~~ ul ~~ l'hubil.lcment par le murch~ noir, oins{ que <le J'nbnlssement lieo ~rodulli \ill quotité et en quuntllé, la c ,ùté de.s eo­ lnlrts réela est epeore p ua grunlie. Le solnirc totn\ e,t tomb4 de plu• d• 1!1 ~. uu.Jcssou!t du nlvcnu de jnuvtcr 1Ut5, c·ur o.ussl 1Jien Ir· 1tolùire hort.1h;• 'JlH: le 11owbrc d'heures de tntvnll pnr sema ineo out dimln\l~ à ln Un de la guerre. La vroclucllvlté' du trnvnll •'.est ln 111o~·onnc acc:ruc do quelques fi % p111· an~, s.oll npp1oximoli\'1:ment !'10 (1,, dcpu~ 1!.)45. Avec seulement :; mil­ lion:-. d'ouvriers de PlHs qu•cn 1U44, lu 1,rodnct1on él~it pr.csque deux. foi, t·l <lt·1n1i, 1,lus ,-::rundc que lu produr­ til,n 111oxima du temps de• pni'<, cellli de l'nn de prosp,1rité de 1U2U. Dt o•la on u Jugé que si ln pro1l11ollon élnlt au nivcuu de 19•10, il y au rnlt plus lie l!l mJllion& de cbô1neurs.

L1ouvrlcr reçoit un coup s~rkux sur le pion éconon;iiquc. l,ar excmplr, le~ coûls de travail pur unllé de 1run11 ,ur les Yoles renées esl to111h(I de 2~ %, éJe,·anl ainsi L<:~ pr(lfll• dea comJlll­ Rnks. f;n wéme ten1ps, Jes cheminots 1p1l, b. un temps etnlenl appelés « l'nrlslocn\tlC dês ouvrit.•rs um6ri­ l'aJns », ont vu leur goln horaire tom­ ber de ln deuxième clnsse en 1936 à 111 27e pince en 1940. Geel esl un exem­ ple pnrtlcullèrement hldeux des cffel• ,te ln loi <l'arbitrage dans Je• chemina ùe fer (l\ollway ~ledl~tlon Act). légls­ Intion bOUtcnuc por lei chefs du ayn- ic'o l dca cheminots.

l.es lois contre les· grèves Snhdssnnt ln ~n'vo des cheminais

comme u1.l.,' bon1w occnsion r,ou1, mcl­ t r·(• Lli\ poJ11t llnn1 nux Rotions df' masse ct1.·s ouvriers 111ul11tcnnut .et tlu11s l'avc- 11\r, Ir prêsiclunl 'l''ruman n ouvrrtf'­ mcnl ch~1~01\c6 IC's grè"CS l'l u drn1a11clé t'urloplion dr l\l l~glslutlon nnll-ou­ vrif'rc h-1 plus ,liclatorinle qu'ut1r1111 chef de gUll".Ol'llt!UUlnt •J!t Jnrnnls fuit sic.nue nux, Etals-Unis. lr11111a11 rlécln­ rnil nu Cougrl'~: «. t:(· n1est plus 1111 conîîii' pJlll'(' lt•s ouvrfcrs l't ln direc­ tion. C1vsl dt·vt.mu 111ui11lcnant une t:trè.... v•• conl1·p le t,tottV(!rtWmcnt lui-mt!mc. c~ue espCcr tlt' J.(rèvc ne 11ru1 Jnnrnis U.re lolér~o. SI on lui perme! cle co11li- 1111t·1·, l{' gouvernement to1nbl'rn. >>

l\1nlh.ct1n·us1•111cnl les chr•1ni11ots oq.{n­ nisùs, nu nombre rie µ1·cscp1'.u11 mil .. lion, les 400.000 mltw111·s ne sr renclrnt pus t·o111plc de IL'\H' p11issan<·{' imrncnsû, l'H/):tùlc de pnt•nlyst.•r· l'Cconomlc cnpi­ to l!d,c 11, phts p11lssnnte du mondr rt ils He co,mprC'nut•nt pas non pli.rn l'lm­ porlnntw r1nli\iqui· dt• leur uclinn de IIU-l~St\ S'Jlg nvn i1•11t porté ln g1·i•v1• sur )(\ plnu po11tlqu.c• d'une lullP ouvt•t·tc <·ont1·,, l'E nt cnpllnlistt·, cum11w 1.'ru­ mnn Ir rralgnnlt. lu E(l.lC1Tl' ch•llr nu­ Ntll t'-c1ulé dons te CLCllt' do Pimpél'ht­ llsn1c ll\01Hlln.l.

MUTINERIE SUR UN BATIMENT DE GUERRE

RUSH Stockholm, le 16 juin (Reuter), améncam.

Nous dénonçons dès maintenant une telle volte-face possible, qui se­ rait aussi mensongère que toutes les autres et qui ne tarderait pas à être "relevée" par un autre ··tournant" patnotard.

Donc, ce ne serait pas pour la révolution prof étartenne que le PCF ferait opposition, mais pour une modification d'une politique étran- Après de nombrooses autres nou- gère de la bourgeo1s1c française. velles au sujet de dé,ertions mas-

Donc, ce n'est pa, pour les inté- sives dans l'armée et dans le, Ulli• rêts ouniers que le P.C.F. déclcn- nes militarisées de Russie, cette chera1t demam la lutte armée en nouvelle prouve également que le France," mais pour dégager le che- prolétariat russe, malgré l' oppres­ min à l'armée russe qui est aus3i sion terrible qui pèse sur lui, sait so 1mpénaliste que Ioules l,.s autres défendre et n'a pas perdu son esprit armées du monde actuel. révoluti8nnaire,

La Suède refuse de Uvrer 5 citoyens soviétiques accusés d'avoir pa1·ticipé à la mutinerie et à l'assassinat de troi& officiers au bord d'un contre-torpilleur.

.•.

Les salnf res retardent de l\ll[\ •m les profits et pns seulement P!Tr suite de l'uccrol55emenl de ln productlvl1e. Pendant le, onnllcs de gnerre de 19•ll à 101;;, les cstlmnUoqa du gou..-erne­ ln<:nt consc·n•nteur n1ontront que ll's J,roflts dea compn~nlc• se sont élevé .. de plus de ~3 ~1llllnrds de dollars, Soit facllcmcqt plus do quatre fols lu nu,yc·n11e d'nvanl-guenc (1996-39). 'j.e& ou,:rier1 peuvent voir que Jo garantie ar le gouvernemeql des profits de

(A sui ure) ~ l,•' r,(11,~rnf ,u•tt'r/e a Nf fcl'i! par· l,, rurnu1'ftdt1 .ln1101· sur c/em1111dt1 du • l1110J~t1th'e ~. Nous le p11l,1io11~ pmu· l't11fon11r,lio11 <le nos 1eelcu1·s. La fü:• clactlon •

1.~, ,oldat, co"1111e bri,eqrs de, grève

Conlluu11111 ln p1·allcp;o ,,,, j1r,o~enlt. qui consl~lnll 11 se scrrl r •Ir lt\ ll'(l,q\c contre le~ gré1 l~tc~ en tein.il& do [i11en•e

--- •• ' I , , I 1

••

LUTION PROLETARIENNE HONGRIE

1 1919 7 Août 1919) ...

Après la Commune de Paris (1871) et la Commune de Pê­ tersbourg ( 1917), la révolution prolèrarrenne en Europe Cen­ trale a une fois de plus démon­ tré et confirmé :

• 1° Le prolétariat est une seule classe internationale;

2' La bourgeoisie est égale­ ment, malgré lies contradictions inter-impérialistes, une seule classe internationale;

3 La révolution prolétarienne, :l l'opposé de la révolution bour­ geoise, est une révolution inter­ nationale; elle commence dans le cadre national, mais elle ne peut vaincre que dans le cadre international. La révolution pro­ létarienne, ou déchaîne la guerre civile internationale et triomphe en établissant la dictature mon­ diale du prolétariat, ou est étouf­ fée et écrasée dans le cadre na­ tional ou local par la, contre­ révolution bourgeoise;

4• L'ETAT OUVRIER NATIO­ NAL COHABITANT PACIFIQUE­ MENT AVEC LE MONDE CAPI­ TALISTE OU L'ETAT OUVRIER DANS UN SEUL PAYS AU MI­ Ll~U DU MONDE CAPITALISTE N'EXISTE PAS, N'A JAMAIS EXISTE ET NE POURRA JA- 1\IA.IS EXISTER. La théorie de « l'Etat Ouvrier dans un seul pays » en rapports pacifiques avec le monde capitaliste, est une théorie national-réformiste qui a engendré la théorie égale­ ment national-réformiste du « socialisme dans un seul pays •· Toutes les deux théories servent les intérêts du capitalisme d'Etat. Toutes les spéculations sur les degrés possibles de la soi-disante « dégénérescence » et les moyens réformistes d'y remédier, se basent sur des théories fausses et sont à reje­ ter;

5 , La dictature du prolétariat établie d'abord dans un pays ne peut être que !'OUVERTURE QE LA GUERRE CIVILE INTERNA­ TIONALE, L'ELEVATION DES l'tUSSES PROLETARIENNES EN CLASSE DOMINANTE, LA DE­ CLl\RA.TION DE LA REVOLU­ TION PROLETARIENNE EN PERMANENCE jusqu'à l'écrase­ ment de la bourgeoisie interna­ tionale, jusqu'à l'établissement de la dictature internationale du prolétariat, phase transitoire vers la société communiste sans classes. Si la révolution prolé­ tarienne n'atteint pas la dicta­ ture mondiale du prolétariat, elle est écrasée sans délai. Dans ce cas le parti révolutionnaire ne doit à aucun prix tromper le prolétariat, en restant dans un gouvernement bourgeois dit « so­ cialiste sociétique •· Il doit au contraire préparer dans l'illé­ g:tlité le parti international et l'assaut victorieux do prolétariat pour la conquête du pouvoir In­ ter national.

L'Escroquerie Les nationalisations en régime

capitaliste, opérées par l'Etat capi­ taliste, ne font que changer la per­ sonne du patron, de l'exploiteur. Ce ne sont que des nresures technique, dans l'intérêt de l'augmentation de )' exploitation, de la préparation et de la conduite de la guerre impéria­ liste!

Les nationalisations ne changent rien au sort de l'ouvrier, souvent sa situation s' empire par la suite.

La concurrence entre les patrons est étouffée, 1 'ouvrier se trouve en face d'un seul patron qui est en même temps l'Etat oppresseur. Tou­ te action gréviste est punie comme "sabotage" ou "haute trahison'. L'esclavage capitaliste devient complet.

Déjà Bismarck .et Metternich ont nationalisé. Hitler a nationalisé les industrie,

de guerre d'Allemagne, afin de mieux exploiter la classe ouvrière, pour mieux conduire la guerre.

M ussol;ni a nationalisé les indus­ tries-clef de l'Italie du Nord (Ré­ publique sociale) .

Le capitalisme mexicain a na­ tionalisé les pétroles et c'est la bourgeoisie américaine qui en pro­ fite.

Le capitalisme d'Etat est com­ plet en Russie où tous les grands moyens de production sont entre

des les mains de l'Etat exploiteur et oppresseur qui s'érige sur les ruines de la Révolution d'octobre.

En Angleterre, en Amérique (New Deal) et en France la ten­ dance aux nationalisations est -forte, mais certaines couches de la bour­ geoisie s'y opposent encore. Pourtant, les nationalisations de­

viennent de plus en plus nécessaire, pour l'ensemble du capitalisme in­ temational. Engels avait prévu déjà en

1894: "A un certain degré de déve­

loppement celle forme n'est plus suffisante : le représentant officiel de la société capitaliste, l'Etat est obligé d'en prendre la direction. (/e dis: est obligé ... Mais on a vu der­ nièrement aparaître, depuis que Bis­ marck s'est mis à étatiser, un certain faux socialisme qui, dégénérant même ça et là en quelque servilité, déclare d'emblée socialiste toute êta­ isation, même celle de Bismarck. C eries, si l' âtatisations 'cfe tabac était une mesure socialiste, Napo­ léon et Mettemich compteraient parmi les fondateurs du socialisme. Quand l'Etat belge, pour de très vulgaires raisons financières a construit 'lui-même ses principales lignes de chemin de fer, quand Bis­ marck, sans aucune nécessité éco­ nomique, a étatisé les principale$

Nation·alisations •

lignes de la Prusse, tout simplement pour être à mêmej de mieux les organiser et les utiliser en vue de la guerre, pour faire des employés de chemins de fer un bétail électo­ ral au service du gouvernement, et surtout pour se procurer une nou­ velle source de revenus 1ndéper1- dante des décisions du Parlement, ce n'étaient pas, le moins du monde, des mesures socialistes, ni directes, ni indirectes, ni consciemment, ni inconsciemment. Sans cela, le com­ merce maritime royal, la manufac­ ture royale de porcelaine, et jus­ qu'au tailleur de la compagnie dans l'armée seraient des institutions socialistes). Cette nécessité de 'les transformer en propriété d'Etat se manifeste en premier lieu pour les grands organismes de communica­ tion (postes, télégraphes, chemins de fer) ... "

Malgré leur démagogie, ni Bis­ marck, ni Metternich, ni Gouin, ni Bevin, ni Truman, ni Staline, ne sont des socialistes. Leurs natio­ nalisations n'abolissent pas l' exploi­ tation de l'homme par l'homme, la renforcent.

Derrière tous les Etats actuels se cachent les cliques d'exploiteurs capitalistes.

Depuis le triomphe de la contre­ révolution stalinienne, les conquêtes

de la révolution d' octobre ont été abolies et le capitalisme rétabli en Russie également.

Que la nationalisation se fasse avec ou sans rachat, le résultat est le même. S'il y a rachat, ce sont les anciens capitalistes qui conti­ nuent à exploiter les ouvriers, à empocher les profits; s'il y a "ex· propriation sans indemnités", ce sont d'autres exploiteurs capitalistes qui prennent la place des anciens. C'est une question d'affaires entre capitalistes. Le sort du prolétaire n'es pas changé par les nationalisa· tions avec ou "sans indemnités".

Les ouvriers se désintéressent des querelles intestines entre capitalis­ tes "pour" ou "contre" les nations­ lisations; les ouvriers luttent, dans _ toutes les conditions pour leurs re­ vendications de classe, pour la chute de la bourgeoisie entière et de tous les Etats exploiteurs et oppresseurs.

Seule la Révolution proétarienne mondiale, seule la classe ouvrière organisée en conseils et en milices, pourra -exproprier la bourgeoisie ~t remettre toutes les richesses non pas à d'autres exploiteurs, "bureaucra­ tes" ou néo-bourgeois, mais dans les mains de ceux qui travaillent.

LE CINEMA

Une avalanche de films de • ré1i1tanc1 »

La guerre contre l'occupation Impé­ rlollste semble nvolr profondément Imprcsstounë les auteurs du Ci11é1nu français et u ll lé. Auss] sommes-noue en présence d'une véritable avala nche de films - de très dUîl'rtntc quallté - qui s'efforcent tous de glorifier la « fié si stance ». Nous ne pnrlc·rons pas des films rus­

ses, tel c I'Ar-c-en-Ctel >, qui suent le sadisme et le chauvf ntsme le plus gros­ sier. La partie sutne du public ouvrier s'en détourne avec dégoCU.

Cer talns !llms français sont égale­ ment d'lnsplrullon i-usse. Ainsi « Juge­ ment dcr-nlvr ». Un 1ng;lleur, malgré ln mort de son ül s sut i;:.s barricades et malgré st·<i propret"1 blessures nu cour s de « l'lusurrect1'.,n nationale>, est flnoleipent Jugé poljr une trablaon cornnrt-e pur faibles~e .. ,

c SJ J'~lals ."''"'?\ à u~~\cro.'s pour vous un hëros s , ru\ .... ' 1~ul" su. défense. c Le culte des mons t~! une nécessité politique », lui rép>n~f.e président du trtbunal nettement 1larlnlen el d'ail­ leurs seml-légut, malgré }'occupation russe du pays en quts\lon (balkanique ou tchéco-stovaque prbbnblement). Et Il ajoute: « Avant de t'exécuter, Il nous raut tes aveux e , Et l'accusé s'effondre t:i avoue pour mourlr ensuite. Le !Jlm d'lnsplratlon anglaise est

plus généreuse. Dans « Alerte dans ta nuit •, une fille c faible » qui se re­ fuse 1:1 parliciper à Ili c résistance > et qui donne mêms ~ le nom de son oml - un c résistant » - à la police, reste néanmoins une fille honnête. Elle est tuée pur une patrouille allemande, lorsqu'elle essaie de rejoindre son aùU qui J'nll son service en Angleterre. lei lu c ruJblessc • est le droit des fem­ mes el mëme de certains hommes. D'uilleurs fou, les français ne sont pus « bons •, pulsqu'ou volt Ù!! tueurs de ln Miliec à 1·~u~re.

c Les Fils du Dragon • font partie de ladite nvatunche, Ln barbarie de l'lmpé"riallsme Japonais est montrée sous toutes ses couleurs. Et les paisi­ bles vtf lngeots chinois se transforment en ccl laborutcur s, espions et partisans. La jeune épouse du fils ainé (Kathértne Hepbu rnj empoisonne les officiers Ja­ ponais et l'autre n1s devient résistant ,et tueur par p lalalr. Dans im ill!IIO~~e entre lui et le vleµx père, les argu­ ments humntus de ce dernier s'écroù­ lent dev uni In phrp,éologlc pntrlotltrue et belllclst.e. FlnqJemont )e Jlère et tous les habttnnts Incendient le11r vu­ ln11e pour rejoindre les nartlsans, c'est; à-dire la guerre ll11pérlnll1te. Dans • Résrau clandeatln >, la bri­

gade de polJce devient un moyen de Résistance, le • milieu > d'avant­ guerre 1e transrcrme dana un noyau rJe la Gestapo. Cependant, on volt un o!llcter allemand qui a'oppose au na­ zisme et qui dâel11ne Hl!ler comme c pire ennemi de, la Patrie , . li rejoint 1 .. Alliés. Al'rh ~Il• drl• 4• coupa d,

;

mains, arrestations, évasions, exécu­ tions, d'nlllcurs bien présentées, les flics de la Résistance triomphent flnn­ lement, évidemment.

c Un ami viendra ce soir ~ est plus subtil, plus fin, plu, psycbologlquc. La guerre lmpérla11ste fait Irruption dans un sana Isolé dans les Alpes près de la frontière suisse où c des nerveux et des mnntaques • sont soignés. Par­ ml eux des résistants Importants qui stmulent et qui se cachent nvec lu com­ plicité du docteur. Des troupes SS f ont une perquisition sans résultat. Parmi les malades Il y a une jeune juive ~adelelae Sologne), dont tomllc nrnou­ reux un agent nazi qui s'lntroduH pour espionner. Beaucoup de situations pa­ rndoxnles et complexes qui nboutts­ sent, évidemment, au sacrlllce pour la Patrie.

~llchcl Simon, un des c tous• 11u­ thentlques, exprime quelques vérftés fondamentales. Tous ces films et bien d'autres con­

tribuent nu mnlntlcn de la batne des peuples et de l'état rt'csprlt pntrlo­ · lque et ,·heuvln. Les nazis ont fnlt autant. Et quand on a un peu d'lma­ !dnatton, on peut d~J/l penser 411x fu­ turs films dr- ln c Ubérntlon • nazie, autre épisode sanglant de la. KUerre permanente des lmpérlnllstes. ...

Le film soviétique

PatiDs mc~~1f1~t"'~~e on rÎ~e':i~:no~01~·e~~

traits cLe films sovlétfques. Malheureu­ sement, les mellleurs films ( « LE CUI­ RAS~ŒR POTEMKIN •, « LES MA­ RINS DE CRONSTADT•, etc.) n'ont même pns été mentionnés. Quant aux autres, on ne voyait que les scènes les moins rèvolutlonnatres.

c DIMANCHE NOIR• (c Der blutlge Sonntag ~ ), un des preml.ers films so­ vll'llques (1923) montre ln manlfesta­ tron-proeesston ouvrière devant le pa­ lais des Tsars en 1905 et sa fin san- glante. ·

c LA MERE» (1925), d'après le ro­ man de Gorkl, nous rappelait un autre épisode de Jn lutte révolutionnaire en Russie.

On volt quelques scènes de la c TEMPETE SUR L'ASŒ » (ne pas confondre avec un film bourgeols-Im­ pérlallst'e ayan] 1~ fDênfe t!tre).

Le début dUl « ll'RAIN MONGOL» ( ~ Der Blaue ·Express •) nous montre de rnçon ~rfolte les contradlcttons de classe en J,xti-Eme-Orlent. Mals le ftlm est coupé, !IURnd ·1a· g4erc~ civile v~ se déchainer entre [es v.9yageurs dea premières et dei trolsl~me3 cjasses.

Quelques scènes documentaires d'un li.lm d'Etaensteln, tourne en Mexique, et, pour finir, et comme •I on voulait aymbollser ln contre-révolution sur le plan cinématographlfue : « LA BA­ TAILLE D'UKRAINE• (1941-48), 11c'­ aompagnée de aommentafres chauvin• •t a1nirulnl!lrc1, 4.

MARS··E.]LLE La grève cl;e1 typographes

•Le ravitanlement

La situation du prolétariat marseillais est Join de s'amélio­ rer. Pour vivre, on doit acheter un grand nombre de produits au marché noir (sucre et vin notam­ ment, devenus rarissimes, acca­ parés qu'ils sont pour les repas de première communion 1) mais les salaires bloqués ne permet­ tent pas ces achats dispendieux.

Cependant, le sucre est indis­ pensable pour les malades et les jeunes enfants. Et il coûte au marché noir occulte 380 francs le kilo.

Les fonctionnaires n'arrivent plus à vivre non plus. Les salai­ res Inférieurs à 5.000 franC51,_sont fréquents chez eux. Tous croient que le fameux cartel des Servi­ ces Publics les a trahis. Aux élections lègislatives pour notre ville, les stalinens ont perdu en­ vron 20.000 voix et les S.F.I.O. 12.000. Ces voix ont dû aller au P.R.L. et à une liste d'union de « gauche >. C'est là du crétinis­ me, bien sûr, quoique ce qu'on appelle la « Réaction >, ce soit aussi bien Les staliniens que les autres.

Depuis fin avril, une grève des typographes n'a pas reçu de so­ lution et dure, par conséquent.

Les grèvistes sont au nombre d'environ 650. La grève est to­ tale sur toutes les lmprtmertés, sauf celle des journaux. 11 est fâ­ cheux que les ouvriers de la presse quotidienne n'aient pas débrayé comme leurs camarades du Labeur.

C'est là une situation fausse et un peu absurde, résultant des vues vagues et étroites de la. di­ rection syndicale locale (secrè­ taire syndical Dumonceau.SFIO). Cependant, la solidarité des ou­ vriers de la presse à l'égard. des grèvistcs ,est fort grande et ceux> ci, C;) bons méridionaux indul­ gents s'en Iél icitent constam­ ment, la~]• 1'.0'il. . ••><f>= Revendication : comme leurs

camarades des autres villes a. conformément à des promesses qui leur furent faites, passer de 40 fr. 70 par heure à 47 fr. 80.

Silence absolu de la presse d'information à leur sujet et-sa­ botage sournois d;e l'Union Dé­ partementale des Syndicats, en­ tièrement stalinisée. - Tout récemment, le secrétaire générâl de l'Union, l'obèse Mo­ lino a dit à Dumonceau: « Mais enfin, camarades, où voulez-vous eâ venir ?> (sic).

POEMES D'AD,Y pie au parti Ju CranJ Bovin Silaline Jécidèrenl qu'en aucun ca• aucun poèle

è 1 d,, . ayant ,ouci du ,orl réel Je la paut/rc Après L~s Po "!es n estra- humanité Je celle époque ne pourrait 1e

bles, première série, 1945, A.r- faire entendre ADY m'aida à re•ler mand Robin vient d'éditer 1es prè• Je• mien;, à ne pa, trahir le1 idée, poèmes du poète ouvrier bon- J'exlrdme·Jfauche; erâce à lui je pu• un grois Ady. Il annonce en même p,eu plu, ,ûremenl me tenir m1ec Je, !e-1p ps un poème intitulé Les. i'la- ~érflé• , con!re lequelle« le mon~ enlier rins de Krorïstadf. · ela,.l Jec~ainé el progrmer en 1noppor- . · · ' · . · . , lurn•me a me,urc qu~ fc• !'lai Ir~• vou• Dans <SOI?, ~nt~o~udion L L!n /aic~I q11e loul 'JçuîffL opporluni,rrfe. '

des aµlres q«e Je fwi, Armand · · · · ., "' · · · · · ~p~iri qi! : . . ·, ' . " ·•· fil. ~OèllJe• J' 4dy qepai4nl P,arf1Îlrf Une partte des pqè~s d'.Ad:\' sefa

aux é,J,hon• GALLIMARD. /1 ,ri-q paru vendue nu proût du Rro/étalre : jl~­ qu'i/1 auraient plu, Je sens •i j'en fcil,al; mandez-Ies fllp< ye!)deµrf 4e 11otf• don aux 1lravailleur1; né du peuple, j'a' Journal. loul ire,u Je lui, il n'ell rien Je moi qui ---.----,------,-- ne Jdju, relournff' à IIIÎ. J( y a troi1 an,, Travail exécute par - au mom,nl où /e, /poètereaux boureeoi, td une équipe de ' pdlit,-bourgepi, ir.r•cr/11 par h11ine !lu peu•camarade;J syndiq11-és

qarlconqu,• dul partir pour lt front. l,1te ; rupagonclt wttnst •'<(ftctua dano lt~ •unitlmts, 11fi11 d'l11c1tri· les 011- urier» d ,1'tn9aatr. Le s rifor1nJs ext:cu­ ttr.111 des lnwunx .i~ /orli{wulon. Hu­ dapr,t enlrt1 da11.s lH roue de, optra­ llc :u militaire,.

c Dt.111.J la nuit du 5 mai. l'arn,,e rougt 1'é~ta11lu. I. , crnt1U'<t1 •111ull­ ~alr1, utdc's dt' mu1,•lot1, retoutërent lu Haumui11• ,fr S:olnuk à .lft:o Tur. L.~t 1ntlfrt.J aNinnlre!nt KuuJ:.alEa,. h'ur,:a!l tl P1lspuk La,/111111 ; lts tête• d~ .ponc 3trr lu rwe ucu1che clc lu Tu:u rtvinrt'ut en lrur J>O.,:Hts."ton.

c Le ;U at>ril. ,ldwnrtwt l'nrnustwe de Bilgrud11, /t'.:, 1·r1ar4ul·.,. t'Omnu:..,nd~s 1,ar le grnaa/ frc111rufa Pe//J, 1wu.n­ rlrrnt Pt'r~, Po:sony ... Le 11 mai sru­ l<mtn!, les ma9yur.< ripo.,t~rent. et les tnPahb.Jt•ur~ .. ~ 'cnfufrent ... Le 7 Juin, le 28• rtguncnt d'infunterie tchi'q11e, of'tcitr.! tn tdc, St' 1·;::11dit. Le 11 juin. lt.) con1m11ni3fr.1 ... lihirlrcnt la Tl<urtt I!Ollgrie. Le 14 juin ils pr!11~lrtre11t tn ;tovuquie.; Ir lli ju111 CE p.4.1·s S"J.\­ iUIIGIU El' PIWC:LA.lt.-l LA. DICTA­ TVRf; nu PRVLETAlllAT ...

« Le li juin ulors qu'elle atteignait le pororysm, tle son 11«1>. l'armle rouge dut s'atrêlt•r, wr l'ordi·e formel dr Btla l,lln. lJau, la nuit d11 7 Juin, ~u effet. Clemenrtuu, par ru, radto­ ti!ègramm-e, ilwtl<t les clt.1/tgués lton­ groi., à participer 1) la Conférence de Ill P«lz mo11e11nunt la cessation des hostilil,'s contr,· lrs Tcl1tq11es et les Roumttins. hun acctpta. Le 10 Jufn, Cl~m,11,eau enjoignit de 110,weau aux magyars d,~t1tuuPr /C!,"i territoires tchè­ ques et slovaques dans un cli!lal de -1 Jo11r.• à parlu· du 14 juin. Kun ... u,Jrts&a le 17 Jurn, â Masaryk, prést­ dtnl dt la r~publi9uc tel,êque, une di!­ p<'che rlclamu.nt 1 01111erlure des nègo­ ciatinns. Le gouvernement de Prurrue se dülnra prét â conclure un traité. .nourvu que /n.,~ttt•1)t ob.'ltrvics les déc1- siuns ùd Clemrnceau. Le 19 Juin, au Congrls de., Const!ilS, Il.un af(ir111a : « NOliS Al,LO,\'S CONCI,URE UNE l'Al.\, DO.VT l,A DUREE NE SEIU PLC:S LONGUP. QUE CP.l.LE DE 11Rf.'S1'-L11'0TL~1<- :!i'OL'S NEGOCIONS A VF.C LES BtPI::IU.ILISTES. Pour/an/, ce n'est pa• â nous. mais au proléta­ riat d,· BoMm,· de détruire les clauses de re parte. J\'nu., ne devons SOUS AFCU;\ PlŒ1'EX1'E nous Immiscer tians les affaires lnUrieures de nos uo1si11 .... , /11t-re pour améliorer notre condifiou. » JI s'enttltait encore dan.J "' conception mesquine de respect dtl ctu.:c t.tnts hourtwuis.

c Ta11Cli., q,u l'aveugle Run, confiant tlans i,t !lincéril~ de Clemenceau, pour­ wi11aft ses trartalion1, dans la Bon,.. 11riè occidentale, les allié• embrlga­ daitnl de force plusieurs milliers de pay.!ans dan:1 la tronpe riactionnaire, dont ils co11fi~re11t te commandement à l'amiral llorthy, rtyent actuel du royaume de Bonarle.

c l{un craiqnait la pui.!snnce drs al­ lié.<. Pourtant. les communistes les lm/tirent à chuquc rencontre. Les Fran­ çais, placés touJour., en c/euzi~me ligne, repr/Jsl"ntaient un~ force num~rique ridicul~. Les ,otdats, affaiblis par lrs fiëvr~::.. tn prtHC à la haine non pas de /eu,-.;; et, 1emi:> dëclart:.,. mai., dt• frurJ tiu.ri/turrrs roumaim.t. ff'hèques et !ferbr.c . .se trouvu•.>nt dt-moralués. LES SEJ/IŒS SB RE\"01.TAIE?>."T S.4-~--~ Cf:SSE ..• Le 22 juil/cl. à 2 heures de l'u.1.>rn,-mtdlT u ~\I\YbOl\'T"H. h:., ,-t,~~T l>l.~/1!.J du 45 ré91n1e111 your1oslaoe st> 11111/in~renl. 11• furertl riprimé5 par d,s of{ici,•r., franrais, aprt, auoir lais­ .,,. sur le sol ,rn mo1·t.,. Le 29 Juillet ù Vare.<rlin, en CROATIE, u11 ré(Jiment dt! rnr,ultrie. aidé pnr les ouvriers de la oille, emprisonnu ses officiers et déclara J,A COM.•fUSE. L'ordre ne par­ vinl à sr rétablir qu'apl'ès <1eux Jours de combat. A Bsseg, en SLA VOXIE.• lts ouuriers décrétèrent LA GREVE GE.VEIULE rt arborêrent te drapeàu rouge <t l1a1·rivée des Franrais. Les me.neur.J arrétt:s se virent, sans Juge ... ment, passr!s par les armes.

c /..e 24 /11111. le général Pellé ln­ forma Boehm que le., Tchèques s11s- 11enclaitnl les hostilités à la condition que les 1/nnyrois rep11.,seraient la fron­ tiére slouaque. J(un obtempéra ; 1a ré­ publique sovi!liqm• de Slovaq11le fut re.nuersée, le 2n Juin, et les principaux tXJmmissaires prndus. I.e.~ Tclléque~ re­ p1•ire11t l'offensive. Un télégramme of­ ficiel de Prngue, en date c/u 27 Juin, 1/èrlara : c Tandi• que le gtnérallsolme Pell,! atlres•alt un radio-tlttyramme au comma11dCJne11t en chef des magyars, nos troupes firent de• rapides pro­ grè.< ... •

c A,/ors, décourauts, comprenant la :rtupitlité de leur. chefs, lasses de va(11,­ cre pour recule,· dauanlage, contaminés pw· les i!Uments bourgeois inflltré:r dano leurs rangs. les milices rouges se désorgar:isérenl. Les ouvriers •'en­ (lltrent ciuns les uitles ; le• démocrate• se rendirent aux Qnvahfsseul's qut les enrégiment~re111 sous le drapeau d'Bor­ tg. lts paysall! seuls pouroutvirent la fuite. Jusqu'en uotlt Ils parvinreni à contenir les troupes allMe,. Mai• c,1/es-ci avaient opéri! lenr Jonction. De Slovaquie, de Traru11luanie, de Ser­ bie, de Slauonie, elle• le dirigeaient vers Budape•t. ... Dans la m.tinée du 5 aotlt, 80.UOO

Roumains, conduits par Marcarescu, pénnrtrenl â Budape•I ... Le 10 aont u (;,epel, mtll, ouvriers des centurie• syndicales, qui •'ttaient rendus, furent m,.u•arré~ a coups de mtlrailleust•. Béla Kun, l'auteur de Ct dt•a•tre, prit le tra.ln poui· Vienne, •

SOLIDARITE c Dit <'Cl Arllon •, nti.,r. Awir-hbt

J..,,ndr~,), IIOU

PROLETARIENNE Les Prexn.ières R.épon.&es à 1'Appe1 du. upft.OLÊTAXRE"

1° Enooytr 1!11 Frn.11rt' dt•s c-oli.,c de rn­ l.ti.taill~n1e11t puur l"trp,·tlilion; 2°" .Vou.'{ ("ommtnct,.on.t /',•uvoi d(.f que 11011• nurou.s lt!3 prlrr,;im1.,; :l'' X<Jll:o. tlUfHI dljil publi~ uotr, appl'i dnn;1 unir c Jtirhtin!I \\"orl.i r D; l" .\~ou.~ pf.Jur1011, env1.1ycr da ,,,1ern1·1U:J :i 'il y u n,1rt> ,­ .tt•'· f,r, Lirym• 11 toufuurs donn<! un<· ald, con•i.tltrablt.:. à dt1 eomurade.tt ~ /'étranger t-l ~utd, mmt'nt nous contl­ nu~rt;nJ ti le folrt' J~ r11,ua u:..,ure a nou,,dfu dt' rrotre soJirlnrtt, internutio­ :oalt tltl1'f &ttte 1111e.,rio11. Fraternelle­ mtnt.

THE SOUTHERN SOCIALIST REVIEW » (Australie).

r: lit.Ur dt 111 c Southt'rn Sucu1II-., R:vl..-: ,, le camarndc Jlm Daw~on nous rit. • 1 ~tre Qppel par11ttra tfar.s noir, c1d..~ln numtra, et ,n plu, Il pa1<1t­ ' ,..,,mme tract pour unr <ltffu,ton

pl,,, lamt » noiu llan, Î'apvel de la ferue m!me, nouJ r,ru. luo.iu: .

c 'l'\'o., frêres el nos sœurs 9t meurent t,•ntem,•11t dans l'a9011ie de la faim ... Ct!la nous donne beaw·oup â pe11ser. (JU(· valent no$ rapport., intel'nalio1wu:r ,lu mouuement. ouvrier si nouJ ne pou- 11'11u paJ aider na• fréres tt na, 1œur., tJllt combattent pour Ja cause uuuriére? l::I qu•,n fait un maudit capl/all,me mo11tlial, quand la Russfe e,t aussi mauualu et clOJII certain• ca• pfre que le• lmplria/11te1 capltallstu reconnus. L ,tutrlche en tant qu'Etat frontltre e11tn d•• fmp4rlallsrne, rtvauz, ,ouf{re li• la pari de, deux, Se vou, contentez pa. de llr, ceci et de .ne rien faire. r.~riytt: de uo, oroantsation . ., .:t d, vos relation• syndicales que l an se hdte pour une action afin de .sa11Iaqer, au­ tunt que c'e•t humainement possible, lu ml•fr• de nor fréres. Il• lf!.Uffrenl a .,ourd'huf. mat, aassi ,aremrnt que 1, eapft<1ll•m• continue 4 lt111dr1 ,., tl· _ truatlon•. lu 011•rler, au1trall1n1 I'' ·rront pour notre lndtffirerrN. Le mc,nd, ttl un tout. !.es ou11rlers du monde ,ant no.s fr~r .. el oo, ,œura. •

« L'INTERNATIONALISTE » ( Belgique) .

Le, camnredoa de l• fractton belge de la Gauche çommunl1te lnternntlo­ nale nous écrlv~nt:

« Chers cteriarade,, ~'eit avec em­ ()reuement 1/Uf nous ri!pondons â vo­ ir. apptl de•,olidartt4 erwtr• l,s ca­ marades autrtq,teru et allemand,. No111 publions voir~ apptl dans le numtro du 15 mai de « l'Internallonall,te ». Malheur,uaemmt nou, ne somme, pa,_ à mo!me de vous faire des proposition:, concrètes en ce qui concerne l'envol de vivre, en A 11.:,nagne et Autriche. Nous ne connaiJtsr,,,, pour le moment per­ sonne qui s'g rend• ... A.u point de vue matir/al, l'achat de uivrer tst l'elati­ vement facile en Belgtqu, ... noa, a/Ion, récoller du fond, ,t le, transformer en mo.rchandtst• ... nou, 1r-,i1mettro1U tct potr• i.ppel a toutu loi orr,<1nl1a.­ tion.s suuep1;1,le1 d'p rtpondre, u com­ prt, quelq,u4 organiiatfon, ,pndlcal••.

INTERNATIONALE l.mlcalement pouz, la Fraction Belge de la G.c.I ... ».

«SPARTACUS» ( Hollonde) .

devons tendre à briser ce blocus. Là, ,plu• que Jamais, le mot d'ordre « Pro­ létaires de tous les pays, unlsse%­ vo.u•J • e1t valable, L'envol de coli., de raultalllement en est un moyen. Ce­ pendant, cel<1 11• ,ufflt pQ.s. Il faut mettre an pilori les crtmep qu I sont perpMrés là.bas. D11ns la pres,e, d(tnl lu ust11e1, parmi 1101 al]lis, 1mrtout oit c'est poulble, nou, devons dire ce qui se passe en Europe ocoupée. Le crime que la l,ou1·geolsle perpétre en sllenoe, 110111 devon, le dénon~er/ •

c Spartacus » organe cl<, ln Ll11ue Communiste « ~partacus •, publie dans aon numéro du 15 Juin not_çe ll.ppel Il ta solldarlté Internationale. li nJoule:

c Bten que la possibilité d'une a(d• effecttve pou1· ce, camarade, manque pour le moment en Hollande, nous a1>all6 ni!anmoln, plané oet apf.el. Ca­ marades, cet appol ut plu, qu une de­ mande de secaur,, c'est un cri d'alar- • '.foutes ces réponses prouvent me, un S.O.S.! u monde ouvrier ln- l' l d p l 't Ir ternatlonal tout entier doit etre réveillé que appe U « ro e a e » doft ~tre arracht de son sommeil ei n'était pas vain. Malgré 6 ans de de •on Indifférence au sujet du sort guerre Impérialiste, malgré les de su camarade, anllfa•ct,tes dalla dictatures milita.ires actuelles le, territoires 0ccup4sl Le monde" ca- , , • ' pttalt,t. entoure canaclemmenl par un maigre la dégenerescenoe du l>loc111 de fnmln• la parti• du prolé- mouvement ouvrier, l'interna• tartat qui a I.e plu, 1011,rort ,aus l'op- tionallsme pralétarlen est vivant preuton f11.1ciste. A. vec 1011• le, mo11ena t qut ,11nt cl notr, dtopo•ltton, nous et ~t. Dee nombreu!fllt au re1

•• •

' • lettres nous sont parvenues, de France et d'Angleterre, et sur, tout d'Autriche où les premiers colis viennent d'arriver. Nous répétoros notre appel à

tous ce11x qqi fl.10Pt l)M encor@ répondu. 1/action ne ta,it qge commencer. Nous PUbUerons

· continuellement les réponses et le~ résultats concrets, ·

DEMANDE.% NOS tROCHURES:

LA ·R:EVOI-UTION ·EiT LA CONTRE - REVOLUTION IN R. U SS Ili

·,,,Jf. ; 12. franca.

...... '.,...- ,ir . t. _,

unitif

LE CAPI-T ALIS.ME D'E CONTRIBUTION

1) L'lmpérlu)lsme est l 'é'po11ue su­ prême du cupllullsmc. li est carac­ térisé pur lu concentrutlon de la pro­ duction, ln formation do monopoles el d'une ol1B)l1·0Jli:e Jl'nanctère, In ten­ dance de chaque cupttnltsme national à dominer et à exploiter un nombre de plus en plua grand de nuuons plu, falblc1.

• S'il était nécessan-e de définir auss; brièvement que possll>l.e l'lmpérlalh­ me, 11 faudrait dire que l'impérlnllsme est le stade de monopole <lu captta­ llsme » (Lénine). 2) L'époque de I'Impértaltsme a

commencé htstortquement dans les dernières décades du XlXo siècle ; elle se continue de nos Jours.

Ln définition de l'lmpérlnllsmc don­ née pur Lénine dans I'cnsemb le de ses écrits sur cc sujet est toujours va­ lable, Elle est confirmée pnr le déve­ loppement du cnpllnllame Jusqu'à 11011 Joura,

S) Depuis ln première guerre mon­ dlul.e, le cnpllnllsme tend de plus en plus à prendre ln forme de capnaltsme d'Etat, Le cnpltullsme d'Etat est une phase accentuée de l'lmpérlnllsme.

4) L'époque de l'lmpérlnllsme est celte des ~uerres mondiales entre capt­ tnllstes, c est aussi celle de ln Révo­ lution prolétnrl.enne. Le développe­ ment de l'lmpérlnllsmc accroit suris cesse les conditions de ln Révolution. Ln Révolution prolétnrlenn.e est inéluc­ table.

1. -' STRUCTURE DE L'IMPERIALISME

A) L'impérialisme mondial 5) Les cnrnctérlstlques économlques

de l'lmpérlnllsmc peuvent être résu­ mées c11 5 points :

« 1° Ln concentrntlon de ln produc­ tion et du cnpltnl parvenue à un de­ grt'1 de développement si élevé qu'elle a èréê les monopoles, dont le rôle est décisif dnns ln vie économique ; 2° Ln fusion du cnp1tn1 bnncalre et

du cnpltnl Industriel, et créntlon. sun la base de cc « cnpitnl financier »1 d'une ollgnrchle Importante ;

S0 L'exportation du capital, n ln dlJférence d~ l'ei<portntlon des mar­ chandises, ncqulert une slgnlflcntlon particulièrement Importante ;

40 Ln formation de groupements ln-! ternntlonuux de cnpltnllstes monopo­ leurs qui se purtn&ent le monde, et

5° L'ncbèvement du partuge terri­ torial, du globe par jes plus grandes pulssnnces ccpttaustes » (Lénine}.

6) Les cnrnctérlstiques de l'IJnpérln­ llsme ne sont pas cel lej, de pays par­ ticuliers, mols celles d'unc-epoque bb­ torique, d'un système mondllll, A l'époque de l'impérlnlisme, In forme d'exploltnllon cnpitullste s'étend au monde entier. A l'époque de PImpérfa­ lls,me, tout cnpltnltsme, maitre ou ser­ viteur, est lm1Jérlnllste,

7) L'lmpérlnllsme forme une hlérar­ chle l11ternntlonnlo, elle-même en évo­ lution, sur les degrés de luquellc les divers Etats cap ltnrlstes se déplacent, suivant l'évolution du rupport <le leurs forces économiques, polillques et ml­ lltuires, Les classes exploilrlccs des dllfércnls pnys (dlrlgcnnts, subordon­ nés, vassaux, sc1111-colon.1nux, colo­ nlnuxi out des grades dlll'ércnts dans ln hiérurchle cnpltnllsle lntcrnutlonnle, mnis r,llo~ jouent toutes un rôle lm- ~ l ~ -

« Il n'y A pas que les deux groupes principaux de pnys, possesseurs de colonies et colonisés, qui soient cnru~­ térlstiques pour celle époque, mais encore les formes variées de pays dé­ pendants qui joulssont formellement de l'indépendance politique. mnls qui, en réalité, sont pris dnns un réseau de dèpendnnes llnnnclère et diplomati­ que.» (Lénine).

8) Chaque Elnt, Impérialiste ne pré­ s.ente pas tous les caractères de l'épo­ que lmpérlnllste. Les caractères qui manquent le plus souvent sont l'exis­ tence d'une oligarchie financière na­ tlonnle et de l'exportnllon des capl­ taux, C'était le cas par exemple de ln Russie tsariste, dont Lénine n souligné à plusieurs reprises le carnctère à ln fols seml-coloninl et lmpérlnllstc.

9) L'oppression et l'Cllploltnlion des minorités nntlonnles ou des peuples c nllogènes •, l'lndustrlnlisnlion de 1·i/.. glmes arriérés, rem.pincement plus ou

· moins complètement ta coloulsnllon et l'exportation des capitaux proprement dite pour une série d'Etnfs lmpérln­ llstcs nllnnt de ln Russie (qui c colo­ nl:,,e • ln Sibérie, ln Traùscaucaere, 1'01<.rnine, etc ... ) à lu Pologne (qui • coJonlsult • ln Gnllcfo et lu Pozna­ nie) et à ln Roumanie (qui « coloni­ sait» ln Tr(!n~vlvnnle, le Banat et ln Beasnrnble), etc.

10 l Mêmo les bourgeoisies notlonolea q~I sont trop fàlbloa pour ovolr un Etat leur . appoiloflànt , 0!' proRrc ' - bloo qu'ol101· ·1olont l11capoblcs ·de constltilàt d~ nbuvellux l,npértousmci autonomes -:...:. oiit · llp ·caroctê·ro ri\p6riollsto. L'e 'eeree­ ti,. l111p'érlàll1ti1· do toutè, bo11r11eolsl•, !ri~m• 'def phis folblo,,' r61ulfeï · · •

!,'.Il ~• •CJ ,ùbordlP,!ltlo'1 oij, Ç~Rltof fi, n~11cler · !liondlql, dant' elle n'eal · qu'un ~ouo1e; ·

b)' 4e C. que pou, •11oyer do portl­ cleer o\ fa concurrence lf1tor-lmpirfallitH •t de a'y faire uria pt ace, elle eat · obllllie d~ .. donner des buta lmp"lall1tea sur toua lu plana ; bien que ëea but, ne •• !ftqnlfeatent le plut 1oùvent que da111 H~ ,4v .. ld6olt111lquil! < ~ panorobtsme •, etc, 1.

1 l) l,'ex.jst~n~e de11_ n11t1ons à 1 '~PQ­ que ~ l'lmnérlallslI\e, n'e~f ili:i~ 11u'u11 •1tl!I\Ch~Qntame, uq frein liue l'lmpérla­ rill'.le eat obbgé de d~frulre [ul-mëme. Çhaqu~ bourgeoisie natlonnle ·casai•

d~seap~rémenl de renforcer les fron: tl~re~ nat\onales (à lotis points de Vl\e': ~conomlque, politique, millt11lre et ld~ologfque). lltols rfen né peut eml!•• cher, 1~ d!~pnrlt\Qn 4P tQu~ lndéllêq­ f.l!\µpe des l'fflpévlnllRnw~ les plus fal­ J,lps p~r raJlport !\UX plus forts,

12) Pnr aulte de ['extension mon­ diale de chacun des groupes économi­ ques riva= les plusi puissants, les Etnts Impérialistes vassnux ne dépen­ dent pas d'un se11l_lmpérlnllsme, mals ont des liens de dêpenifnnce avec plu­ aleurs lmpérlnllsmes à ~Il fols (par

rXC!Ppl~ lfl b9Uf8~Ql~I~ ffnnçnlse a des ~ns de di pendauos avec tes lmpérln­ lsmes an11~11ls, umërtcntn, tusse, alle­ mand ot laponnls). Même Jes Impérta- 1l1me les plus 'puissants comprennent des fr11ctlona rattgchées aux lmpérla­ llapi.es rivaux (nln~I certaines rracuons ile ·1a bpurgeolsle nm~;lç(!lne ~ont liées • i'III\P~l!i11~1'QP allemand, d'autrea à l'~p•rallome ~qose). '

(•) Le pr,unt projet de thëses a pgru pour la première fois e11 /11(11 1945 dan• 1'11ncie11 « Communisme •, n• 4, Aprèa 11ot1•e artfcle ~ REVOLU­ TION ET CONTRE;-1ŒVOLUTION EN RUSSIE>, n.ou, soumerrons 1111 deu­ :i=l~me dlMlU/J'IMt foudam•ntal à la dis­ cuaoton internationale d• tou, 1 .. ré­ VQ/ati,nn«tr11 prol4tart.n,.

L'J llédaot/011.

A L'ELABORATION B) Les ,uerres lmpérlali1tH

1S} Chaque lmpérlalhme tend à l'hé­ gémonie mondluje. :Mols Poppoaltfon des lmpérlnllsmes entre eux lu oblige à ac contenter de compromis. Le ré­ sultat est le portage du monde entre un nombre de plus en plus restr.elnl de, grandes puissance» (l' An~eterrc, Ies Etnte-Unia, ln Frnucc, l'Allcmngne, ln Russie et le Jnpon uvant 1014 ; Ies Etnts-Unll1. PAngtetei-re et la Ru55le aujourd'hui).

14) Le partage du monde entre les Impërtaltsmes s'est rénlls(! d'après leurs forces respecttves et leur degré de développ,emcnt. Mnb li est Impos­ sible que le cnpltnllsme se développe de lu même façon et b. lu même vi­ tesse dons tous les pays, Pur exemple, Ies ressources naturelles correspondant à telle technique ne sont pas tes më­ mes. Pur suite, Je rapport des forces entre Ica divers Impérlattsmes change constamment. Le purtnge du monde, qui résulte de ce rapport de force, est continuellement remls en question.

15) Ln guerre est la continuation do ln polltlque par d'autres moyens. La polltlque elle-même est l'expression des besoins et des contradictions éco­ nomiques. Les guerres Impérialistes sont menées, pur chacune des diffé­ rentes grandes puissances Impértnlta­ tes, dans l'espoir de Jlnrvcnlr n l'hégé­ monie mondiale, et a -déf'aut, dons le but de s'assurer une meilleure place dans un nouveau pnrtogc du monde. Ln puissance Impérialiste 11111 par­ vient à écraser ses concurrentes s'as­ sure ln posslbllllé d'exploiter une par­ tle plus grande du prolétnrlnt mon­ dial, et a'11Siure nlns] des profita ,plu• élevés,

Lo sue-1re de 15114-1?11 10) En 1914, ln situation é'lnlt ln

iulvnnte : Les lmpérlnllsm.es anglais et français s'étalent formés tes pre­ miers et servis les premiers. Ils ex­ ploltnlent une part immense du mon­ de ; leur Importance politique était disproportionnée à leur pulssunce éco­ nomique réelle, Les Jmpérlnllsme for­ més plua tard (nllemnnd, amértcutn, Jnponnls, Italien) avalent acquis une puissance économique trop grande , pour ln pnrt du monde, dont lis pou­ valent dfsposer. La contradiction prln­ ctpale étult celle entre PImpérfnlfsme ungtats et l'lmpérlnllame ullemnn<l. Elle a été ln principale cause de lu première guerre lmpérlullste mon<liul.u.

17) Le résullnt de ln première guer­ re impérlnllste mondiale a été l 'écru­ sement de J'lmpérlnllsme allemand et lu vlclolr.e de l'lmpérlnllsme arnér l­ cnln. Les Impérialismes unglnls et frnnçnls se sont emparés des dépoult-; les de l'lmpérlnllsme ullemund, mats ont dû céder beaucoup de leur puis­ sunce à leur c aillé » umérlcnln.

18) Entre les deux guerres Impér ln­ llstes mondiales, uue lutte acharnée se déroula entre les deux plus grandes puissances Impértultstes, l'Angletene et les Etats-Unis (lutte dollar-sterling ; lutte pour le pétrole et pour d'autre• maüëres premières, guerres et Intri­ gues nu üran-Chnco, nu Mexique, eu Chine. en Amér-lque du Sud, au Cu­ nada, en Austruttc, répartition des ré­ glons polaires ; lutte pour tous les marchésj. Les lmpérlnlismes ltulicn, Japonais et surtout nllcmund. profilant des contrnd.lc:lons entre Jes jutpérJo­ llames anglais, nmfrlcoln et fra111çals.

La auerre de 19351 10) La deuxlèmo guerre lmpérlnll1te

mondiale est comme ln pt·emlère, un• guerre de tous les lmpérinllsmes, pour

· ln domination mondiale ou un nou­ veau pnrtuge du inonde, Sn cause es­ sentielle est la lutte des impél'inllsmca nllemnnd, russe, Jnponnis, nmérlcnln et Jtnllen pour acquérir une pnrt plua grande du monde, et ln Julie des lm­ périnllsmcs nnglnls et frunçnls pour conserver et. sl possible, accroitre l'a part qu'ils possédaient dl!Jn.

20) Les résultnts acquis Jusqu'à au­ jourd'hui de la guerre ncluclle sont les suivants. L'lmpérlnlismc allemand nvnlt une meilleure sliuntlon économi­ que et militaire nu début de cette guerre ·qu'en 19'1'4 ; pndte de nou­ ngr.esslon avec l'lmpérlnllsme russe, avec l'ltulle et Le Japon, neulrnlllé de ln Scnndlnnvle. Le nord, le sud et l'est lui étalent ouverts. Le fascisme, Ja liaison étroite entre l'Etnt et l'écono­ mie, ln technique d.e guerre perfection­ née. ln préparation minutieuse de la guerre lui ,permettaient une nctlon ml­ litnlre rnplde et offensive. Pourtant, six nns de bntnlll.es d'usure ont nbouli à ln défnlie catustrophlqu11 de l'lmpé­ rlnllsme ollemnbd. L'impérialisme nnglai• n'était plus.

en 1939, 1n puissance mondiale incon­ testée, qu'il finit en aa. Lllmpé'rln­ llsme nmérlcaln lui avait déjà nort, des COUP,1 graves. AU cours lie ·celle guerre, li' n perdu ses prlnélpnux pqlqts d'.à.ppui dàrni le mond'C sea 'coloqie• §C trouy~nt en ~tnf d~ <jéçowpo~itlon; hl cr!!e ~(!clnl\l stv!I P.llq• la mét~opole. t,'lmp6l'Jalmlsme l'Ulie, depuli la

vlctolro de 111 çootre-r~volull<fn st11U­ nlenne .et depuis 1••t11bll1sement du en• pitnllsme d'Etat, eat 111onlé dans, (a hiérarchie j111pérlal11te lnt~rnatlonalc. li Joue un rôle plus lnlPortaqt quo lllmpérlalisme tsar!lt~ d'avant 1914. Jlfalgré les vlctolrea 1Dllltnlre~ èt iµal> até l'lndustrlallsatlon de l!llerre, aa dépendance du çnpltall•Il!• llnancler !llli~\c~ P, P.\18l~ell"·

111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111

INTERNATIONALE L'Jmpérlal111ne français s'est écroulé

mllltalrement uprès quelques semaines de bntallle (1940). 1Je longues unn~s do lutlc de classe avnut lo guerre, I•• troubles eolonluux, lu corruption et la division <le la bourgeoisie étalent les en uses immédlut.es de cette défnit<'. Les lmpérlnllsmcs umérlcalns, nngluis I cl Jnponuls se sont pnrlnge l'Empire eo­ ionlnl l'rnnçnis. Lu métropole est rui­ née par quatre ans d'occupntJon, de bombnrdements, de déportations et de dcslrucllons de toutes sortes, L'lmpérlnllsm.e Italien et tous les

autres lmpél'lnllsmes de second et de trolsl~ne ordro sont ruinés pour long­ temps. L'lmpérlnllsme américain, plus tu­

corc qu'après la prcnùère guerre ln1- p6rialistc mondlule, eut.end tirer tous iea profits de lu auerrc qu'JJ n J!ré'pnrèe et organisée. Mols Il u dû faire vcuu­ coup plus de sncrlllces qu'en 1914/18 et JI est encore obligé ct.e purtager avec les deux nulres « volnqucura ».

21) Lea l>lacs, les a nlilnncos ~ entre Etats Jmpérlnll,lcs sont toujours pro­ visoires et supcrllclelles. Tous les pré­ textes d'ulllnnce, soit politiques, soli Idéologiques, ne sonl que du bluJl, uoc duperie pour Ica musses. En .réalité, chaque Jmpérlnllsmc lutLe contJ·e tous les autres. L'nccrolssemcu1 des liens luter-Impé­

rialistes qui unissent chuquc bou,·g<ol­ •le vnssulC à plusieurs lmpérlallsrucs rlvuux il ln fols rend les « nlllunc.os » encore plus précaires. Au cours de 111 deuxième guerre lmpérlnllste monctlolc, les reuvcrsements d'nllluncc sont dc­ v,enus un fait général,

22) L'extension mondlulc des ruml­ ficntlons • <les principaux groupes éco­ nom\ques, cnpltnllstcs et lu multipli­ cité des liens lnter-lmpérlnllstes, sur­ tout dans les Etats lmpé1·lullstes, se­ condnlrcs, ont eu pour résultat l'l!cla­ te11w11t oc guerres • cl viles » Impéria­ listes. Lu guerre d'Espnwne, dnns su deuxième phusc, après J'ècrascmcnt du prolétnrlat révolutlounulre en 19:J0/37, est une de ces guerres « cl viles » lmpé­ rlulist.es. Cette forme de ln guerre lm­ pérlullate n pris un grand développe­ ment ou cours de ln guerre uctuellc. Avec l'extension croissante des ru11ù­ ,flcu1ions de chaque groupe économl((ue cupitullste .et une lu mnl'Chc des prm­ clpaux Elnts <1tpe11du111 <le ces grou­ pes.. vers l'hégén1onJe wondinle, les guerres lmpériu1htes tenùent de plus •n plus b. prendre ln forme ci,e guerres .«civiles» lmpérlallstes,

C) La crise économique chronique et l'éconemie

de cuerre

23) Les crtses é'j;onomlques dites • de surproduction» résultent d<f cc que ln productlon capitnllstc n pour but le profit et non lu sutlsfncllon ctcs besoins (i,ea hommes. Les cnpltallstcs ne peuvent 1mgmcnter le pouvoir t1·11chnt du prol~111ri11t, car lis 1eraleot obligés d'ul>alsser leurs prollts. n·au­ trc pnrt, lis cherchent à p1·M,· llo. \e plu& possible et à Jm·.estir tocjours plus de copltaux. l'Mr aulte, les crises uu cupltnllame aont JuévltalJles el tou­ joura plus profond~•·

24) Les crises obllgent les capita­ listes à chercher de nouveaux n1archés pour Leurs marchau<lises cl pour tcurs cupitaux, qui essnlcut nlnsl de a:sou­ drc des crises. Elles sont ainsi une ùes causes prlncipnles de l'expu•ion lmpérlnllste et pur aulie de 1111e.1'1'.es lmpérlallst.ea.

.25) A l'époque actuelle, les criHI éco­ nomlquea dovlonnent do plua en plus rop. prochéet et finalement chroniqueL La cris• chronique elle-mime 1'approtondit rapidement. Lo cause en e1t l1énor111t oc ... crol11ement de lo productivité du tr0vall et le 11onflement dea opparella de produc­ tion de tous les paya ,apitoUstea. Lo ~a­ pitall1me ne peut que multiplier le clii­ ma11e, obol11er le nlvoau de vie dos moues, détruire les morchandisea et los moyens de production et finalement prâ .. parer et déclencher 10· 1uerre impérlalllto. lllll aujourd'hui Il n'y a ph1.1 de place dan, le monde copltollste pour au..,na prospérité.

26) Le capilnllsmc n'11rrl ve à. sup­ prlll!.er momentanément les effets ks plus nppm·ents de lu crise économique qu'en s'orlentunt vers l'écouo1uic c.Jc guerre. Ln guerre esl, si on ln consi­ dère d~ns su. structure éconon1jquc, une tent~tlve µulom11tlque du cu.p1tu­ llsme pow· e1sny.er de l'é~oudt·c su çr~• ..

27) L'6çonomle de gue1·re con•lste à ré111lsc1· en moyens de de11tructlou le capital qui, a'll était réalisé en moyen, du consommation ou en moyen• de pro<iucllon, llllil'nveralt la ct·he, Les moyens de de~tructlon 11ont

pny4a ,pn1· l'Etat, qut trouve dea ipoycna de J>alemonl en abaissant le njvoau de vi.e de11 masses. La prép11- r11tJQu à la auerre et la auerrc ette­ ml'me aout alnlil _pour le capital finan­ cier une source de c prospérité > au prix de l'appauvrl8S11m.e11t aénér11l del maas.ea lnherleuses, Lli auerr, elle-m$mo, 1n détruisant

d'énorme~ m11ncs de n111•cb11ndiae1 et de moyens de production àccélèro l'u~un du 1Datérlel et cr'6 c1,e nou­ vfnnx 111arché1.

2S I Lo p1é,a1otlo11 à Ici 1u,rre, et la 1uerr,1 elle-mime, permettent de pl,u1 ci lq bo11r11•oi1le de se débarroaser « utlle­ m~11t • de la surpopulation relative, por lo n,IJitorlsotlon. Le chômo1e ert « ré­ •orbé • dons les casernes et enaulta dons les charnlen.

29) L'é'conomte do guerre n'est pas qne solutlQn à ln crise du cnpltullsmc. Elle ne fait que d~velopper les contrn­ d lettons (l,ea rapporta soèlaux bàu.1·­ geol1. Ln conséquonce économique fonda­

mentale de la guerre impériu.llate est la destruction de richesses. Celle des­ truction ronforc.e .!!! fractlon domtn&nte de tn bourgoolalc, le capital fioançler. Elle accroit la dl_!!lance entre le capital llrnu:1cler et la moyenne bourgeoisie, qui eat ruln~e. la p,ellle bour11eo1Ble, qui est pnup6rhé• ou prolét11rlsée, et le proljtarlat, dont 1, aolalrc a'abnluo au-de .. 014a du mlolm.um v1tal et qui est décimé p111· ln famine. L'économie de guerre n'an·h·• à

trnnsform.er 1a crhe g4néra1• du c11p!­ toll•mc en une certaJne • p1·0,pérlt6 :t pour le capllnl financier qu'au prl x de Ill d .. truoUon d'uu, 1Tande parue <iu oapltol aoci.ill, La eau!• llllÙte à celle destruct-tn• se trouv&, dans lu rfvaltc de cc11x qul en pailnt les frais.

D'UN PROGRAMME COMMUNISTE REVOLUTIONNAIRE '(Il) C) JO} L'économie de guerre n'est

c1u'uuc mé'tnmorphose cic JU crise « w: surproduction P. Les crises de « sut·­ proctuctlou • et l'économie oc guene ue sont que deux usp,ects de lu crise générale ctu cupltullsme. L'économie de irue1-re résorbe, en les détruisant, les 101·ces proùucllve~ lnullllsul>les pnr le capilullsme. · Mals el Le ne peu L pus se trunsformcr en économie de pulx suns rétubllr nussllôt lu crise « de su1·pro­ ducllon •• qu'elle est chargée de • ré­ soudre• ou d'éviter ; .l1ccono1ule de guerre élargit lu production .et uccrolt 10 productivité technique ; pnr suite, la crise serait d'une telle gruvllé que, <.iau» aon ensemble. l'économie cap11u- 1Jste de guerre u'cst pus trnnsfor­ mnblc en éconolllle cnpllulistc de pulx. Taule tentntlv.e eu ce sens ne peut être, que pnrtlellc et vouée it l'échec. Seule l'économie so­ cialiste pcrmettrn d'utiliser nu profit de l'bumunltt'1 toutes les forces produc­ tives, y comp1·ls c<:lles que devcloppe ! 'économie de. guerre,

31) Nous sommes nctuellenl<!nt n l'époque de Ill guerre lmpérlullsle per­ mnnculc. Pnr suite de l'élrollesse de tout mn,·r.htl, les J~érlnllsmcs 11$ plus puissants sont obtigés de condul- 1·e lu auene en .-ue clc l 'hégélnonle mondiole, alors que lu cont1nuulion de Ja roucurrcuce et des luttes cutre­ capltnllstes est luéluctubLe, !Je plus, lu crlae chronique et l 'écouomk <le gucrr~ for1ncnt et élurghsc11t sans cesse les condl tions matérielle:, ùe lu guerre Impérialiste pcrmnnculc. La guerre Impérialiste ne peut pns

s'urretcr d'clle-mên1e. Seule in u1c­ nnc.e <le lu révolution prolé,urlenne peut déterminer les Jmpérlnlismcs à conclure une trêve enlre eux. pour •'unir contre ln révolution. S'lu pnr­ vennlcnl b. écrase,· lu révolution, b. c!li­ mlncr le danger révolutlolllluil'c, ln guerre Impérialiste recommenccl'Blt unm~dlat8ment.

D) Lea cla11es, 1ous l'im~rioli1me

32) L'lmpérlnllsme 1·estrelnt snDs cesse le no1uhrc des cupitalistes, en pnrUcuJier pur i:;uitc de iu coucurrcn­ ce, dans luquellc l.es copitulistes les plus puissnu1s rulnclll les plus J'nlbles, et pnr •uite de• crises qui ruinent des couches de plus en plus larges de lu bourgeoisie .et qul concentrent lu ri­ chc,se. L'échelle élnrglc de la pro­ UucLioo, l'accroissemcut des Uens eu­ tre les dUférentes portions de l'écono­ nùe mondiale, la ci·oi:,sunce du sccwu1· econowl<JUc rullucl1é à I oppureit ré­ pressif Cl'J::tut, tout cela ,ugnlüe un uccrohsen1ent de ln pui~suncc du ca­ pital llnancler.

33 > L'impérialisme so11met tous les TRAVAILLEURS du monde entier à l'ex­ ploitation du capital tinoncier, diHout les rapports de classe pro-capitalistes (escla­ vaa:c, t~o1.1aU1meJ, detru1t la petite-bou, .. 11eo11,e. 11 ta,t DU PROLETARIAT ta c!Gs­ ,e la p1u1 nombreuse ae la société, et accroit l'explÔitation et fa mlsire des maHel laborieuses jUaqu'à ses dernières hmitet. Par là, Il tend a ésali1er le ni­ veau de vie des traYa11,eur• au niveau le plut ba1. Mais en •em• tetnpa, Il déve• 1oppe une couche d'ouYriers relatiYement privUi1ie1, 11ne • ariatocrotie ouvrière •, de plus on plua distincte de la lar11e moue dn travaiUeun et entièrement em .. bour1•""·

34) Les couches moyennes (iwysuus, artbons, petits comn1erçuuts) sunt de plus en pius uppuuvriics, et duus uue inrgc nlC!>un: 1>ro1éturisécs, par 1 •1mvé- 1·iaU&n.ic. Mèn1c les J ractiou~ de ces couches qui conse1·,•cnt en upvorcncc leurs &tatuts anciens sont de plus .t!ll plu.s e.t.ploitéce pu1· le capitnl ilnun­ cler.

3j) Pour runsqucr l'uccroissc111ent ùc l'o.ppression et <le J'exploitntlon de 1" grunde majorité du protélul'iut, 1u pau­ périsation et lu proléturisulion ùcs \:OUcb,rs moyennes, lu l>ulssc générule iju aiv..!OU uc vie des tro,•uillcurs, l'hn.­ périalisme développe nu uU1ximu111 une couche rclativcu1cnt priviléglé'e ù'ou­ vrJcrs, dite c nristol·rutic ouvrière •· Elle y parvient grllcc au:,. su1·p1·oflts a.rro.chés aux couches les plus exploi­ tées du proléturint c nnllonul », « étrongcr ». et surtout coloulol. « L'artslUl'rntie ouvrière» sert pour freiner ln lutte de classe, brise,· les grèves, réduire les salaires. Elle forn1c pnrtout 1n bnsc sociale de l'opportu­ nisme et ùc tout le courant bourgeois et p1·0-ID1pérlullsle au sclu de lu c1nsse ouvrière.

c Celle couche d'ouoriers embaul'­ oeoisés ou <l'e ari,tocrall'e ouurière », entiéremeut 1pelit-bouryeois q11cinl ù leur genl'e <le uie, au 1nonta11t de leur gail~> d leur co11cep/io11 du inonde, e.st le principal ,outien de la Il• Jntcr­ nationu.le, etJ de nos jours le pritH:i· pal •outlen social de la bourgeoisie. Car c, sont de vérlhl.ble• aaent• de la bouraeolsle dan, te mouv,ment ou­ vrier, lei auxiliaire$ ouurit.rs de la ciao, capitaliste (labour lieutnants of th• çapttalist ctass), les v,ritables pro­ pagat,ur• du réformisme et du chauui­ ni,me. Da.ffs la guerz·c civile e11tre le protitGriat ot la bou1·geotsie, tls se r<111- gen1 inéoltablement, en nombre appré­ ciable, du côté de la bourgeoisie, du côté des « oersaillnls • contre les q communards~ •. (Lénine),

86) L'impérialisme ne dissout pas touJoura Jea formes d'e:i:plottntlon pro,.. cap1tell1te1 (esdavaglates et tk>Jnies). Il maintient l 'escJavago eu Ethlù()Lc et d11n1 diverses colonies afrlcnlncs ; il innlnlienl le• formes d'exploltutlons féodales du Japon, en Chine, (!uns le Proche-Orient, et meme eu .Europe Orientale,

A !'<'poque du capitalisme Onnnciet· int~rnatlounl, li est Impossible qu'une sorl6té de class.e féodale ou escluvn­ Slste puisse exister lsol~mc11.t. Les classes dominantes féodules ou escln­ vnglsles ue sont elles-mêmes que dos i·oungcs de ln société' caplt11iiste et des •nstrumenh di l'lmp~rlnllsme nrnudlul.

371 L'l111périoli1me développe une nou­ V<:lle foPffl• d'escJavose, celle des « tro­ v~ii,tou,. forci, • et des « déportéa. •· L esclovoge moderne Nt utlllsé ou _.,nvi­ aa16 por toutes les p1,1ta.anca1 lmpirio­ llstff, Il exllte dapul1 lon1te"'ps en Afri­ que 6quotorlole, dons les colonie<, des lmp'1lali1me1 fran,aia et onalai1, ( • tro­ VOII foroé • 4ec nolra au "rvlce de l'Etat llftPérlalllte ou de dl\,- compo1nlu cepltallst .. 1. Il nt particulièrement d6• ""'lepp' en RuHie 1tollnlenne (en J931 - 15 mllllons d'et<lov•, soif un tlcr• du prolétori4t ,u-l.

L'lrnpérlollsma ollamond elftJ)loyolt plu­ sfflurs mllllon1 d'eK.lav1:s to-..vri1n dQ­ port1i1, prloonnterw de 1uarre, prh;onnior• polltl1111ff), Lee lm11,érlali1rnes américain, on1lats et fllMes ont r6ollaé fQ mise en etelava1e ~·une pa,ti. 4u prolétariat olle- 111and (dlportatlon ,ie ptusl1111ra mllltons 4'ouwrlera, MClava1• en Allemqne mimel.

38) Cot osclavage ost caractérisé por l'exploitation la plus accontuia do ma110, do plus on plus largos dan, l'intérêt du capltol financier intcrnatlonal, l'abolition dos ,alalros, do la libertô do dcpla,umont1 at de tous 101 droits humains proclomès par la rovoJution bourgeoise et los philo .. sophes bourgeois, Il no signifie nullement fobolltion du syskmo lmpc11all1to-caplto. liste, mais l'aggravation cJg colul-cl. Co n'est pas une cpoquc nouvoJlc, mois l'oc. centuotion énorme dos contradiction, do l'ôpoque lmpérialiitc même.

3~) Cet esclu\'ugc n'est pos duvuntnge l'indice d'un retour n UDc époqu1: pré­ c.apltalislc {~ lJarbnrlc »). t.ommc le servage d.es 1,nysuns russu \prclcudu• 4 kolkhoziens» J, l'c:.cJuvngc n1otlcrnc n'a avec les rapports sociaux pré-<:n­ pllalJstes qu'une unnloglc superUclclk. Son .-érltnble Cill'nctèrc est uonné pur Je cnrnclèr" cupllnl1"tc de la clnasc cxploltrlce, L'escln\'uge et le ser\'Ugc moderne ne sont que ùcs uggrnvnllous du snlarlut,

40) Pour encad1•e1· 1es masses de fl·u­ ,·aULeurs, pour les mninh-nh' dnus une cxploitnliou et un ossë.r\'lssemcmt de plu; en plus ucccntué, l'lmpé,Jnllsmc <.Jéve.loppc d'une mnitJl're n1005trucusc sou appareil de répression, ln buren11- crall.e <l'Elnt (police, etc ... ), Il d1h•eto11- pc égnlen1cnt une ln1111cnsc hurcuucru­ tlc économique. Les couches ltûérlcu1·cs de la burc:nucrnUc, blcn que le mon­ tant ct.e leur guin et leur genr~ de vie les nppaTente b. lu pctile-lJourgeolsic, diffèrent essentlcllcment <le cell"-CI p111· leur fonclloD répressl ve. Ln bur.enu­ cratie duos son cuscmJ>Jc cousu t uc uuc couche pnrasltaire et clltieremenl dé­ vouée nu capital financier.

41) Ln structure des nrmées pcrmn­ nenles et l'exlenslon du mHitnrlsmo là la fols pour ln guerre interimpérlu­ Jiste el pour ln contre-révolution) ré­ sument et cv11centrc11 t Ies car.ictères de l'lmpérinlisme, cl exprlmenl ln ten­ dance oc son évolution : iles millions de prolélulres sont réduits en escln­ vngc sous ln conduif.e d'une hiérarchie de cadres l.Jurcnucrnllqul's (oJ 1kiers et sous-ot'Uclers) ,u, service du copllal financier.

E) Le capitalisme pourrissant 4.:1 ) L'impcrinlismc est le cuplt"llsme

pourrissUnl. Lu coutruU.lction entre le cura~lère soclui ll.e lu produ~tiou et le çarnctère privé de J'uppropriollon y uttcint son de.gré lè plus ucceutué, lJ n'y a rien de • progrcss11 » dans l'JJH­ pérla.lisme dans son cnsc.mblc, ,pu.:, plus que daus uucuuc de ses périot.k:, 1>Hr­ ticulières.

43) t:u ccrtai!)_ dévcloppem.ent, des forces productives (progrts lt!chu1qut·, augmcntoUou de ln producllYHc du travail, uugn.1011lalion oc la productiou totale des n1atières premières, etc ... ) se poursuit du11s l'impénulis1ue. :\1uls 10 contradiction fonunmentaJc entre lu structure capitul1~tc de l'éconornle et Je dévcloppcmcu!. ùcs forces prot..luc­ Uvcs se JuaniJcstc .en ceci, que les for­ ces productive~ rnuttipliécs ne sont pas utihs~cs pôlll' Ul'l'l"Otll'C le Ul\'('UU Ül' vie dc::t wussc~. La proUuctJou cJc guerre absorbe u11t pur(1e Uc plus c·11 pluit gronde ùu t1u,uil fourui. Lu µlus ijru.uUc pnr,!f_ (.k~ l,hJdu1l:. crt..·t·-. t:st dt:ll"uite eu t..ut·c. pcr,t·. Le ni\ cw.u de vie de, mu.ssL11 uc C.C.'!:l~t..· pn'.:.t. de di- 1u.inutr.

-4: i} Le cnructêrc parn!:litttil'(· dtt capi­ talibWC augmente urnlgrc tou~ Jt·s l'i­ forts fnits pur ln lJourgco1:,ic pour le dissimuler. ll s'<:xpriul.C 1..-11 ptu·ticulicr pa1· ln croissuncc n1on~lrucuse ùc Ju vurcnucrntlc d'Elnt.

4.i) Le n10nopole chc1·chc 111oios ù accrollre clircctcn1cnt lu lJIUtt-,uluc rc­ lntive (pur .exemple par dt•s on1c1ioru­ tions techniques, en rcc.tJcn·hnut les bns prlx) qu'à accroitre sa purl <le lu plus-value sociale en fo1sunt payer t.rihut aux autres bruncllc::, de la pro­ duclion. Cr transport tic lu concurrcn­ oe sur le plull du purlog,• de la J>lus­ voluc est un fait de i11ora~itisuw.

46) L..~ possibilité de ln ,iomim1tlon du capital finoucicr pro\•knt de cc qut· pour être rentabJcs, ll's t'JJII"l'pl'bl·S doivent ttre t.Lc plu~ eu plus grundc:,. De telles cntrcprisl·:, lie> pt•uvcnt drc constituées qu'nvcc l'aiùt· du êl'tdit. Le rôle de putron lnùl\'idu,•1 <llspnr1tit. A.tnsJ, ù l'iutéri.cur n1é1nr du l'Upitn­ Jisme~ ln prupdt!lé privé,· trouve dt•s limites : elle rtst<• ru·ivée, nrnis (.'C..,~c d'être individuelle. Ln socfrté pttr uc­ Uons. et plus encore le n1onopole, C!tt un capital « collccill •· i\lnis cl'ltc « collecll\'lté » est toujours une ollgnr­ chle capitaliste. 47) Ln conccnh·alion croissuutc du

cnpltul tmonopolcs, cnpitnlbme d'Etat) alJoutil à une caricntul'c de « cOliL:cti­ visn1e t Cl <t d'organisulion de Jn 1n·o­ duction » ou de <i plnniflcullon ». Lîtn­ pt:rinlisiue nppurnJt niusi ùnns sn fur_ rue exttricurc conuuè ln curicnturc du sociolJswc. Ce fuit pun:1nt·nt fornicl 114' donne nucun cn1·:\cll'rt• pro~rc::,:,if ll J'jn1périuU~u1c, ni ù uucuue de ses pbnaes. t:ne vérltnblc ûrsnnJsntlou de l'économie e,t im1>osstbk ,eu réghnc cnpltaliste, Toute• les tentatives de l'jn1périn}jsnrn dons ce sens ne sont que des efforts pou, augmenter les proOts à.e 111 bourgeoisie cl l'cxplot­ taUon des tr.ivoilkurs. 481 Aucun des cnrartl'rt:, oou,·euu\. ac l'lmpéria\blll< ClOUtempOr:till !Cil

particUlit!r l'oricntntlon ~rs une écû· nomie de guerre permanente ou lu tendance vers le cnpitnlisme cl'Etol) ne constitue une solution des coutru­ dlclions du cnpitallsme.

49) L'unification du monel, aoiu la domJnallon d'1m aelll lmpérlul!sme ot lmpossllJ!e. Ttmt quo Je rfµmc caiplta­ llslt dureru, Il y aura de, 3uerres im­ pérlnllstes, donc ùss Eluls lwr,a1J<- 1istcs opposé,,

GO) L,·s contrudktlon, dn raJHtallsme ne ptu\'ent Hr.e r~solul's ùuu, l'Ju111~ rJnJiarne. Elles nt: p1·uv«·nt t'.'·!11 rt,so~ lue~ que pnr la dt•!-th ucflou du .ystl~UJc cnpltall,te et J'Jn,tourntlon ùu sodu­ Jbnw pnr le JH'oltl11rlut ou pOU\'oll·.

Aucuuc c nouvt.>11'• J(JtJnc (J~ soclt.!f,~ » diUéreute et de l'lmpu-lulhute et ,lu so­ clol!srnc n'est pos•ll,lc. L'ln1pfrl.:>lismc est Je stnùe suprtmc llu cupl~lhme ~t ln dictature du prolét<,rl:,t, ph11>.e trnn­ altolrc vers le ~oclullam,·, lui 11ucc11- del'fl hnmédlotcmcnt.

li. - LE CAPITALISME D'ETAT

A) La dernière phase de l'impérialisme

jJJ Le ropilnllsmc d'Etat cSt lu phnse lu plus nccentuê,· de l'ltupfrl11- Jls01e cnpitallstc. li <'sl carnctfrb~ l"" lu conccntrutlon w, plus eu plu• forld de tous les 1noyCn!'1 de production en­ tre les mnlns de l'Etat, p:1r le carac­ tère de plus rn plus pnrtisltalrc de celui-cl, pur ln guerre JmpériuJiste ~r­ nuincnte, pnr l'cit.ptoltu1lo11 et l'op­ pression croissantes des masses lubo­ ricuses, pnr IC d(\·t•loppt!n1cnt dt l' .. "S .. cluvngc moderne, 1:l pttr l'1·mploi d'une démagogie c soctolislc II et « cvmmu­ nlste » pnr les clusscs dominnnt.cs et ,•xplollriccs.

52) Engels a pr~vu le ùé,·èloppcmeut du capitalisme d'Etat :

« A un certain rit•g1·~ du dtfl,eloppe­ me/11, cette forme (•uc,<'tc "11' nct,ons) ne suf/il pas 11011 plu, : il fnut ,,ue 1, représen/0111 Offic1d do la sodétc' ropi­ luliste, l'Etat, pre,u,r leur (/1r4!ction. » • Cette n,!cessilJ <le ICI lransfarmutlcm e.11 ,propriété d'l:.'tnl rf!.~.sort d'abord dans les arandts rnstiiulions d~ L'Om- 1nunlcollo11s : pO}lle~. t,•uyrapht.1,, cbr­ mi113 de fer.» (.4111/-Dllhr•no). Lénlae l'o constate : « Le capitalisme ,nondwl, qui .. au.

débul du XX• siècle s't•.st tronsfur111é ~n C'apitalisme monopole1u", c·e3t-a-dlre tn impfrialisme, a, pendant la gutrr.! fait un pas considérable eu rnn1ut, non· :,tu­ lement uers une eo11cent1·a1lon. ~ncure pins yrande du ,·upllal f111anc/er. mai• aussi vers sa tra11sformatio11 tll t'U.Pl.­ talisme d'Etat. » (Œuvrr,s compl<'lea, tome VII, édition ntlemnnùc, p. 44j,)

7.3} Le 1nnnif,.....stt:' du 1er congn·'l de la 111• Internationale Con,mun1sle <J!ll?.JJ soulignait déjà les pro~-ri's du capitn­ Jisme d'Etat.

« L ·ttatisation de la vie ê1:011r1miqut. contre Iaq11elfr p1·01t:~tait tout le librrt1- lisme capitali:Jt,•. l!st tut fait rtr(·omati. Reueuir non pu11rt li la libriJ rottt.·ur­ r,·Jtce. mars ,ycuil'mt·nt ci 1,, dom1nut1•,n tfrs trusts. cart,•b et uutrc'J pa.·uvr,.~:; t·ai,ilulistn, t!$l dt!.-~ûrm(u3 imw.1~.<,ilJlt:. l.n gueshon. , .. ~ t llJllf./UrtllNJt dt ,auuir quel sera dt!;,ormtti:i ctlru <Jlti r,renriflt t:n mains ln produrtion t"lutistt·: l'I::tut impt!rialisle ou l'Etat du. prulùuriuc uictoricux. •

G 1) 'fous ks imp~rlnlisml·s f[>llcJ(·Dt \'Cl's celte pbnsc ncccntu<!c du tl, wlop­ pcment cnpitnlhlc qu'est k cnJ>ito.llsnu! d'Etnt. Partout le cup1t111 flnnnd• 1· cherche ù fuslonurr a,·t•c l'Etot: 1{'.!, trusts les plus forts ch•·rl'l~ut à con­ quc.:rir eutièrc•meut J'Eh1t d it ae her,ir de son appareil; l'Etut drnr,·h,· ù diri­ ger cc11trole1ncut toute l 'économil• nu­ tionolc, ln bur.enucr!.ttic ('roll eu non1- bre l!t en impoi7îü.occ; Ir cnpl1a1i1Hnc c'volue du stnde de ..,1mpk cn1ut~11-.me de monopole nu stoùe de cnpitat is1uc d'Etut. La première 1111.err,, illlpérloible mon ..

,tinlr et Pécbcc d,· lo prrmtêrt· ,11gtJQ réçolutiounnirc proll\turlctlJJt' ont ("011- <lllit ou cnpit(lli1'mc !l'Etat Hl'cOu1p1i ~n Hasstc et 1\ de fortes lc!nùunet1s au ca­ pilnllsme d'Etut tians Ill pl111>urt tic~ pcn-H. et e:n purlil'ulil·r 01 All<.nw~nr, t·n· Ite.Jic, en 'Jùrquit•. au Mt.1'\.fl{u~, 1n1:< t;,S".A, Ln gmuct.e crlsr ,·conomiquc qu, n co1ntD1.!IH'C1• eu 19:l!l, lu pr~:pnrnhou et lo rt:nlisatiou <l<.· la tlcff,.1èm,· ,cut.rrc impt'-riollste 1nondink~ ont renforce lt:!c;. tendances nu cnpitnli ... me d'Etat t.lnn~ tous les pnys dn monde.

.ïj) .L<''- rorc.es qui fHlU58t·nt 1iu cnpL tnllsme d'Elnt sont les n1t'1r1<·s 4uc cel­ les qui or1t pousso O 1:l conceulluUon du 1-!t\J)itul et ù l'Jn11>t·riolb1uc t'U l(t~nc­ rol: les c.:ontrudictJon... cupltnlhtes (concurrl'uee, rri,\'S, gucrrr~, lutte::. d.e. classe).

Une dl' C'C's <'OlltrndlcUon5, prt'nd nue importnnct! purtlculit'>re dans ln. te1!­ cln11ce au cnpllallsme d'Elnt: l:.c lutl dr classe entre ln bourp;NI ,ie tt I,· pr.._ lélnrint. C',·st pour iutl<'r plu, ~f!k'>~­ ment contre ln ré\'Olullon prol~turil'!lne que In bourg~oisic t"-;t amc-u6e à fomlr,_~ ,on nppnrell d'explollution (les n,oo~ polrs, fuslonucs rn un srul) nv~ ,011 opponlil t.l'op1>re~i\-"Hl \i'Ettlf).

Le cupitnll•mr rl'Etn! ~,t k rt',mlhl naturel de la c,,ntrc-rholut1011 dan, ln pcrlndc lh.:tudh·. Sn r{-aH,.,Uon ,~t nr. ,·dert~ pnr h', ·r,·i:1m,•, pollliqn"" J gut~l'f.e ch:tlu autl-ou,· rh'rc·~~ tel Je f~sclsmo et le stnlinhm,,.

561 Les fols de r,conomlo capitolitta no sont pos abol~s por te tait qu~ la capital n'appartient plus à dei 5:,::nticu;­ licrs mois à 1.1no saule p.t-t-sonno furidi~uc. qui 'est l'Etat.. LcS contr~dic.tions ·fonde• mentales du capitoli.smc ne font c.hongc, de forme. Lof" d'ëtr~ su:pon:a-. elles sont ogfilrovffs, o.;ec Je<s mou~ qu 'cl .. les entrainent, par ta cortctniro1ion ,w .. péricuro tilu capital.

571 Lo capltolismc se définit rocr la prc;.riétô prh,Cc des moyens de C!" tion So ccrtt,rodiction toi,dornant..lt ta ccntradlchon ent~ fe carcckr de la pro'1uction c-t la ccro.:tt1'~ s la propricto des moyens de prod

··- de Classe dans le Monde

HE grèves continuent uotre correspondautj

l'ie;uu, [uit: 19,ltl. Dtpui, mn dtrnitre lettre, Je croi

q.:e. l<' pcy, ut entn d1111• une IIOU­ Ptllo pl:ase d~ son t!t>olu1io11. Je te par,=ts dC' /a conftrentt du Jél,'q11<'• du 1ufr.r.t dan~ le Eon:trthaus.aal. Ld-ba.s lu rninu:rc~ et les dirigeant, d&J .:,gndir<ll av<lit11t promis aux dt!U­ ft:~~ ou~ritr.r d~ se ,-lunfr une sen,aine plu• tard. Ct'pcndanl. rien 11·,1 tu lieu. Le ra11ita(ll<nunt ne s'es: g11~re cmë­ lioré, De nout•rl/C'~ gr~uu ont ,'rluté dans

la NgiOJl d< Vienne. Ctrtai11s ouvriers dit. 1-'J,;rldsdor/ 0111 même purli' d'une ;:rr~vt gênfrafr. BIie n'a pas eu lieu.

Grand,· t(ferl'tsam:t! l?"rmf les c,V­ minot,r du tyrol et du Sal,bourg. Grè : t•c: tl(! prott~ftllion tfa1u la rè,1wn litt Judwburg-Kn,tttlfeld 1Styr<e). · Le Parti Socialult' a lunrl1 une c,u11-

p(I IJIU de réu mon_, pour .,on prourusu­ me de si» pouus: l'° recensement des Vit.'ru: 2" cantrdlr· de et recensement par li$ deux partis « outJrtt1·.s »; a~ controlc. ,les orpanisatio11s du patronut p.,:r l~s rommtssairrs du i·auilallle­ tnetu , ~~ que le gouucrnt·meut reutl tmmédiattmwt compte rie !'e.r~curion de:i dtcisio1u prises à la conft!renre dt, dlltguts d'ruure; ;";0 .-atpµressio·u de la lig11c de dtmurcat,on et diminu­ lion des troupe» d'orcuput,on; 0° con­ vocation d'u11e gru.nde cot.térenee des dtlif]Qts d'113ine lt v iame. Ih ne /onl rien dtuis les usines, mais

Il! t'nuoie.nt zeur.:1 orateure.), Lu S!tfüiicats rfrlameut t'abotitiott:

dit t,locaae âes salaires. lin méme temp» ils publient un averti.,semcn/ qui dt!nonce le, qrëues sporadique, comme c dan!Jereuses pour 1,:, ret~ue­ ment de notre économie » el iuutte tes ouurürs à eesser tes grives c [otnen­ tü1 par des agitateurs •· Ctt auertissem,•nt ne trouve aucun

tel10 dans le., ucntres creur des OIJ• vrters: Le» ur~uu contituunt et s'é­ tendent à d'autres rëçtons (Styrie). l'avai.s une ~ntrellue auec un. ouurrer

d'une entreprise im portunte de Vi~1111e. - Est-ce que los ouvriers ont lu.

oolontt! de travailler? Non. li• s'a/Jsentt1tl trë« 6Qu11e11t

pour qutJques jours de truuatt ,t Il retournent sa,u s'txcu.fer ou sans aoti; Jltr une raison quelconque de leur ctb­ •<'11C<'. Pt11da.11t ces quelques Jour, ils vont a la campagne chercher <lu ra11i­ tailltment. - B•t-ce qu'ils s'intéressent pour les

parti» polttlque,? Non. S'Iis s'iruéresseut pour quelque

chose, et sont leurs organisntions s1111- dlcales. Leur iproductiuilé est de be«11- coup inférieur« ù celle d'twant la g11er­ re, U1L c Je m'en loutlsme " gt!11.!1·al r~Qlt<' au sujet de u production,

A la campagne 811 âeùor« des heures et des Journé"-'

11e travail, âe« ouvriers spl!cialisés prennent 1e11rs outils et se rendent directement d la campayne afin {l'IJ travailler directement pour l'éctuuuj« avec de, produits a9ricote,. Beaucoup. de paysa11s moyens qui

aoaie.nt nn certain 1101nbre de bestinux, 011/ aballu presque 10111 le liilail pu111· 1,e garder que ce qui est ùulis petesubl e d leur propre nou.rriturt•. Le.Y prix qu impose le: gouvernement ne uutcnt Jxli• la peine de eonunuer t°(.'lcoayt, âtsent-it«, Un appareil d'Etat gonflé Pa.'"CllU/emenl avec ce déueloppemmt

U Il a. 1m rent crcemen 1 de l',,ppure/J d'Etat, Ce qu'on uoit maintenant dan« l~s rues co,nme flics, c1e.1t [ormiâubte, Tout ce qui e:ris/alt les premiers jours apru la c Libération » comme insti­ tutions c a111ifa•c1stes populuires • est repoassë nu deuxième plan. J..e3 eu­ quetu contre le• crlmiuets de ouerr• llltllis tralne11J. Pendallt ce temps sévit l'épée 1/11

§ 144 contre les [eunes femmes qui étaiesü enceintes par des prisonniers de guerre, des ouvriers étranqers ou de.t soldats â'occu patiati qui sont ponr la pluJ)lll't partis. (Le § 14-1 punit .1~- 11trtme11t le& avortements.)

ITALIE

\> Février 1 !l.16.

Le P.C 1. a maintenant plus de ;j .l\00 mcmbres

Lb plu~ ,rt~s secttous se trou­ vent tian~ 11• "iurù, alors que dans le :Sud. Il u·y u qu~ ùc petits groupes vn pkln dévetoppcmcnt . Ln « Datti­ gl!n Conuuunistu » paraît toutes les ~e111ainc.::... 1:t les camarudes envtsu­ gent ù,· la n-ansrorrner en quotldlcn. ll'aprt·s l c-, rup1.1orts et üi-cus­

qion,- tin Cu11grès. li s'avère que ln !'iluuti,,n L'sl loin ll"ètre révulut ion­ nulrc. LL·~ mouvemcuts de 1 \l/13 ont c'll' l1t•au,·n11p surcsttmës ù I'étrun­ ger. L1·~ cauuu-ndes s'étntcnt regrou­ pës dès 19.\ :! et publlntent Promo­ thée otande-ttncnient. C:n 1943, ils :--l' n.111fl1n·(·1·t·1tl ~l·1·it'uo..t\111enl ; ain!3i J1lll'<'nl-lh tkYrlopJWl' l'urgun lsut ion dè:s ]tl lih,'ruti,111. Ll'S \HlS~illililt', Ùl' dé,·1•iop]'cmenl du pur i ~ \ xpllquent non pur le l'<tl'actère dé la stt uatlou qul n't•::,l pa~ révolut lonnairt-, mois pnr le fait 1}UP sous le r1'gi111P f11s­ oiste lo. dégénérescence staitntenno n'a pas causé les mëmes ravages que dans I'éintgrntton ou dans 1es 1,u1·lb ct rnng crs.

Li-s aucte ns membres du pnrt i oommuntst o en ,1talent resl,'s aux positions politiques de 192-'i-1\12:,. Ils sor+cntont donc assez racüo­ mcnt ver« notre parti. Celui-ci man­ que (le cadres. ce qui s'est. reflété uu Con~rè~ par le niveuu assez fai­ ble de iu dtscusslon.

Au sujet des problèmes syndi­ eaux. la disoussion fut plus animée et se poursuivit au sein du Comltè cents-a], Il y a une forte minorité en faveur d'uno propagande pour les conseils ouvriers, Le(! syndicats n'étant que des Comité de Lib6ra­ tion 4an$ les usines, et complète­ ment inféodes à l'Etat, Jeur oarao­ lére de classe e§t tré~ discutable.

P11rmi les dirigeants, dont cer­ tains n'étaieni pas émigrés, les questions de ta ~ussie, de la dicta­ ture du parti ~ dictature du prolé­ tariat, etc., sont l'objet do aiv!lr­ genoes comme il s'en tr(>uvo à l'étranger au sein des groupes. Bor­ li igu nrnil rc'dlgé !P projet lie plate­ rormc. li u'assrstntt pus au Congrès. on lui prt'·le une position assez pes­ stmisu-s sur la sltuatiun tnternaüo­ nolr N pur conséquent sur J,1 si­ l uatlnn H ~ ljPQnc nussl, avec comme cnro lla ir» une 11-0si)ion at t cntlst e en oc qui concerne l'actlon ~11j. part i. sur I'I .n.s_;-:; __ Bordiga est trè,, 11t•J ;>;ou,1 a, nn, cle lui un document u-ë inlén·~:-ant TI co11siùt-re la Rus~ic comrn .. étunt 1111 Elr! Impértausto et lu curn pare h ce qu <:IQ.ii:JJL I'Alle­ r11op;1)[· cl lïla)il'. Le Congrès Il ,,rb IJ. dfrbt,JJJ cl!' crr'c1· un hurenu in­ t L'l'lllll11Jll,d ,1,· li,ii,aon. ( Ext ruit d•·

<< fn l l'l'llutiucw Il' 1, 11rte•ponct~nz );0 J, .\··w-Yt11·h.1

.•. Pnn!-. « !'lnlt·rnntionalhk »- L.t·lt,(l'

,luc.k ,:,.l·ll uu sujet dt·!> éh-ct to ns en iltlliP ;

« Il JJe pr,1dtJJ/ pour le moment 1111t: asse: violente lutt11 <l'itfées au sein du Purt i Communtste tnternatioiuüiste, e11 Italie au sujet de la partieipfJ/{rm r111.r élections. Pour le montent~ après lltt1 phases diverses, les purttclpntlountstes l'cmpi:>rlrnt ...

<t Pour r,0µ37 c'est au iourü'hui de la façon /Q. ptu« rr,t~aoriq11e : contre les élections I Boucottaqe des Consti­ tuantes et (tuu·e$ car11aualt, flecto­ raux 11 I •

HOLLANDE Les grèves

c Spnrtncus », orgnnc de ln Llgu<' Co101uunJste c Spnrtneus »1 t1én1on1rc dans son nun1éro du 11 mal la tcntu­ llw des éhef, ùu Svndlcat ,•n vue d'une c locullsntion • étcs grèvcs. L'or­ gane du Syndicat c De Wnnrhcld • \c Ln Y//rité •) du 30 nvrll, t\crlt:

o: So11s auons essay~ tfe localiser au­ tant que possible la yrt"ue des marins qui dure defà plus de -l srmai11.,s. Xous voulons collabore,· auwnt que posJible IL la 1·eco11struction dl! 11otn• pays durement fmppé. »

« Spartacus • ~· répond que pour I a dlrec!lon du Syndlcnl, il a,, s'ngl-l point de c locnllscr » ln grèw, lllQis de l'étrnngler. Les cuisses dt' F!l'ève sont vides.

« Sru1s action i,Ml~pen<lrrnte des r1re- 11fste.s. s1ils ne bl'iseut pas la tarliqtte d'isolement du Syurlical E\'C. s; Ir!.,. 11011..gréui.~tes se, bonrt'11l û u11 soutien finnnc:ie1· au lieu de tlu111 ~1· cr qu'un 011urie1· doit donnel' e{fectiucme11t ci so11 f1·ère de classe - des acfl's de .,otitlaritc réels - les pnh·ous aay11e- 1·onf pw·cc qu ïl s peu uent tenir fJI 11.s lo11ytrmps. •

Et le Journnl conclue que les gr~v,•s sont arrivées c Il un point mort». Ce­ p.endnnt, o: l'expêrlencc. faHt.~ servira dnns lu nouvelle Julie 1névltuhle Il. trou­ ver ln seule vole Juste &.

Une affiche de « Spartacus » Quo ,eut lu Ligue Conununlslc

«Spartacus•? Au cours du processus de crols.e-

111eut de Io. consc.Lence de rlnss<·, nous voulons nider à dnrifier ln poslllon, ln tûchc et l'avenir rlc notre cJnssc.

Sn posltlou: CLASSE D'ESCLAVES DU CAPITAL 1

Sn tùche: LA REYOLUTION PHU­ LETARlENNE 1

Son nvenlr: LA SOCIETE CO)Dlt.:­ NIÎ>TE 1 Nous voulJ>ns nidcr la création d'nn

pnrtl mondlnl cl.es communlsks, des lutteurs de clnsse coaseionls qui diri­ gent Ioules leurs ncUons, lem prCJllll­ i!nndc, leur pouvoir d'orgunlsntiou et Jeur, cq11nuissnuecs vers le grnnd hut: TOUT LE POUVOIR A LA CLASSU,:

OUVRIERE ELLE-~ 1 Nous cnlenclons · cela liltérulemenl.

Donc, I.e pouvoh' non pas c11tre le)l moins d'un parl'l, commè tous les 11n­ dc11s pn~·t 1s le veulent; 1e pou, .. oir nou pns « ponr ~ ln i;Jnssc ouvrlè1·e, entre d'1rnlrùs mains que celles de lu classe nuyrlèt-c elle-même; mols 11011s vou­ lon8 / IJ)ut l,e pouvoir cntr<' ·1es moins de 1a cla~,o ql)l H'orp;onjsc, entre tes mains des Ol'gonc, de clijssc qui s<· sont créés dnns ln illlle pnr Ja cl11sse clic-même, là où elle est t·llploltt'e rL où elle peut fnlre son unllli: DANS LES USINES. Nous voulons préciser que le pon­

•011· n'est pas une chose qul peut ètrf' 1111s entre le9 mains des travnllleurs pnr d'autres qu.e pnr eux-mêmes; mals 'J"lle Je pouvoir cxtstt1 c:t cmnmcncc .dve.c )!1. compréhcnsjou, nvcc Porganl­ ,otio11,' nvec 11) décision el l'action des OHYril•rs (•l.J.x-ro~i.nrs ,tnns lu lutt(' de classes. Et que ce ,pou.voir ae rt'l)Use plus 10111 et pluq cot1scJc:n1n-iPll{ · clt.l11-; ln vi<- ile ln société toute cnllhe pnr 1•1nt~·n,·11l1on de l:.i ch.1c,!-lc. YOJLa ilOUHQUOl NOUS PlillCO­

:Sl"ill";, LE '\l'OUWI:~Œ:ST DE LA <.LAS!-iE PAR l;:LLE-:IIE:ltl!.

}-,c mouvement de 111 clnsse clif-ml:'- fllC·, p.'~ttt: Je rcavcr~L'Jncnt tkS l'Upporls .. ,p,I lu .roQda~nt-ut à u1.c positlor, ti ...... ~ claSiC d•c~rJnv,•; ~u• l• plun mulérl•I "' c·t sur le pla11 ,pirjlul'i L<· mouvement et,· la i'h•&se qk r11~­

mc. c1.cst: IP proccss~s révolutt011tJU ru prolétnrlcn propre. C est la crols~n,~·u du pou\'olr, ta crolssnncf' des fncultt'.·~ d'U11e dusse qui lutte, qui ,•ulnc l't qui r~gnc. C1est le com111unisn1C' rl'ulisn- 1"11' 1•t ,·rfoteur. Nous .\.o"lonq rlémontr.cr qul' ce mou­

vement est nlct•S•.(,Jfc C'est ln club'H' qui doit te réaliser! Nouo, v'l-1ln11, dc­ monlrrr qu'elle ncqulct"t dn1'lo Ju Ujltl· même les facullés qui tu rendent cnpa­ )JLe à accomplir cet le t!\rhc I Nous vou-

BELCIQU_E Fraternisation prolétarienne

entre mineurs belges et prisonniers de g11erre

allemands

Comme en France, les mines belges sont restées de véritables bagnes où les mineurs sacrifient leur vie au profit du capital. Le 8 ma1, une catastrophe devait frapper 16 ouvriers, dont 3 Bel­ ges, 7 prisonniers de guerre al­ lemands et six autres étrangers. J. Davister écrit dans la «Lut­

te Ouvrière ~: « Le dendemuin des funé­

railles, les mineurs du Sacré­ Fru11s-11is se rendirent mi t'rauail. ,Ivan/ de cles<:end1·e, ils se réu­ nirent pour prol!esler conll'e le /ail que les Allemands n'avaient 11us éti! ent'errés en même temp-~ que les autres, lmmé'<.liatement ils décidèrent de ne pas travail. il'r el de se 1•enclre en gl'Oupe mi <:imetie1·e où ils étaient enterrés, lis se cotisèrent entre eux, ache­ te1·1·11t des ge1·bes de {leurs et, parcow·mit les rues de la région, ils se rendi,renr aa cimetière de Ludelinsart pour /Ïeurir la /0111- be de leurs cc1marade11 afle. monels. >

La gendarmerie belge, pour empêcher la grève des prison­ niers allemands, les a forcés au travail sous menace de fusiller dc!t otages ·

Des différents charbonnages ont adopté des ordres du jour où ils déclare.nt qu'ils coqsidè­ rent les travaillcnrs allcman'ds l'omm,c « des exploités et des victimes au mê1~e litre que les travailleurs d/c tous les autres pays. ~ · · '

llllllllllllllllllllllllllllltllllllllllllllllllllllllllllJllfllll

ions enfin démontrer qu'il y n des élé'­ nw11ts dnus les mou,,c1nents qui prou­ vent qu'dlc 1'occomplirn,

Propager ce but, montrer cc chcinln pns li pas dons ln lutte commune, oi­ tlt·f_ Jp cr,mmunJsme, voila ce que ueut • S/JW'ltu.ll:. + 1

CHEZ LES DOCKERS de Marseille

Nous pl'otestons et des mouve111cnts se font tous les Jours, mols 11 n'y n pas de suite. Pourlont, on cherche à nous g,1ter. Nous nvons reçu 22 llb·es do vin por mols nour ln mnlson et 15 lllr,es que nous touchons sur Jr. chnntler. Nous touchons Jn viande et les motlèi•cs grasses.

Los « casques 't sont nos cnncrnls. Cotte police est mouttlc ~ontre les dockers. Ce sont ceux qui nous foµll­ Jent. Les bourgeois peuvent sortir c~ qu'ils veulent. 40 Il 50 tonnes man­ quent IQnJours &ur les bntcnux.

11 fout é.lnrglr le oom.lld de lutte sut· tous Je~ ehqnticrs. C'.~st possible, cnr 1J ne mnncruc pns do cnn1nrudca d~cldés. n sttfOt de deux cnmorndes dans choque chnntl.cr pour prendre contact nvcc tous les nutres chnntlcrs. \l ·ne fout plus lutter sépnrém.cnt ; il

fnnt coordonner nos l.'fforts pour nous empnrer de ln direction. C'est possil>le. li y n beaucoup d'nnnrchlstes, de syn­ tlicollstcs - des syndiqués « lncorrl­ glbles », de ceux qui n'ont Jnmols pJlé le p:,çnoux. s:ns se cherchaient Ils sc­ rnie'nl tes premiers ~ionn~s ·c1c voir <Jll'II~ sont les plus nombreux et I~~

r.lus clynlUlllque~ et, pQr con~équent, es plu~ forts. · Le" Syncllcnt lui-même suit, cl li n P<'Ul', 11 cherche à gngner pu tprunttJ, mnls 11 cnmpe 'dnns une murée. · Le Comité de Lutte lnncc l'Idée dlune

coopémllve dlcntreprlsc uniquement :llllllllllllllllllllllllllUUIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII ouvrière, snns mnrchnncls, sons sou­ teneurs, snns cette nouvelle bourgeoi­ sie qui se dit communiste. Ceux-li, ~ont t•è• heureux q<Je leur pnrtl soit arvenn bourgeois et cxploltcuv, pltJS bour~eols et plus exploiteur enoove que les nulres. Pour ln coopérntlve, on pourrait

commencer avec 100 ô. 200 dockers à mille frnncs choque ; et le reste vien­ drait nprès. Il fout trouver un homme pour foire les clémnrchcs nt'!cessnlres. Docker 200, 100, J 30; i\. Robin Comnrndes, nous pouvons, si vous le 200; S. 400; Al. 700; W. 1.000; voulez I Ainsi, vous lrovnlllercz pour Lamb JOU· Robert 100 · Cho ries· ,•ous et non plus pour les snlopnrds. " · 2o· i 1 1 "0. 1\1, 'tl 20 · /'.)n ne veut pns fnlrr snvolr uux ;iO; Alrx ; Mc, lC ;i . ' a1 n ' <loc)ter~. combien 1111tchc le pntron. 1...e i\non,·mc 30; l11·anço1s 200; Br­ putron embouche 120 hommes ·nu ma- :100; FI, 250; Mt'. '~10; JI. 500; xtmnm. Mols souvent 100 font pour Db. 30; GI. [i0; Pm. 50. ' 1-0. )1 les portngc entre les 4 ,·nies ; \ , û . · ' 9 396 r inoHlé n bord, moitié O terre. Choqué 'l'o ni: .1.89 Ir.; report: . 1· ,·.,Id est lndépn,dnnte, elk mnrchc seu- 'l'ota\ zc1ntlral : l 4.:l86 frnncg: 1c'JTif'nl de con~crt river Ja 111afn-cflœu- > , • , tt1"nr 1:t 1.9....t_·.u.i,e_ 'L Vrl' q11i se· trouve O. tcr11c. i:1tnq11c cale . J)cm,H1C1C'Z J11.1~ '';Yv:--- ~~uuJ~C?: .. louche le tonnnge q4!ellr fnll et doll l1un 1 ~ Le 1-'roletairc » nil peut pa, ~c le portngcr. · · · rnlL1·t· sans vos souscriptions 1 Le bi,,.,t pt lq terre, c'est-à-dire 30 ' ·

1)01111rics (p4lsq11c dqqs chn(JUc cnlc li y a 15 homm.11s À bord et 15 hommes /i terre) pour lonchcr, lis dolvonl t~fro 150 tonnes, et cc n'est qu'II pnrllr de lo 151• tonne qu'ils touchent à peu près 60 fr. pnr tonne - tau.fours li pnrtngcr, c'est-à-dire 2 fr. ou 2 fr. 50 por homme et pnr tonne •

. - _ _. -~ .._ - . -- --.Z-·~

res directs de ln bourgeoisie et de son apporclf d'oppression.

09) En délrulsont Je• couches moyen­ nes lnborleuses et les classes ,pré-cnpl­ tollsles, en réduisant Il. l'extrilme Je nl­ veou de vie du prolétariat, et en appli­ quant dnns tous les pays les méthodes d'oppression et de surexploltollon nn­ clennement réservl!es aux colonies, le capllallsme d'Etat tend à égollser com­ plètement les conditions de vie des plus 1ar11c• maslies de travailleurs.

70) Le capitalisme d'Etat, comme l'impt\rlallsme en g6nérnl, est une pho- 1e posalble, mals nullement nécessaire, d.e l't\voluUon cnpltallste. Ln révolu­ tion ,prolé'turlcune victorieuse peu1 cm­ pecher l'élnbl!ssement complet el gé­ n6rullsé du capitaliste d'Etat. Lu phnse capllaltste d'Etat actuelle est Je résul­ tat de l'échec de ln première vogue de lo r6volutlon protttarleune mondiale.

71) Le copltollsme d'Etat reste en­ tièrement dons le cadre du cnpltDJism,· de l'époque impérialiste non seuh.<:tent par su structure, mois encore por sn tendance blstorl'lue. Le bien-être n'oug­ menle pns et l'Elnt (lolo de dépérir) prond d.ea formes' de plus en plus monstrueuses. Le copllol1sme d'Elnt est à l'nvnut-gnrde de ln contre-révolution capllollste lnternotlonnle. Politique et Elnt ne sont que des prolongements c1., l't\conomlc. Propriété et pouvoir poli­ tique ne sont que deux aspects du meme phénomène. Le capltoUsme d'Etnl n'est ni une

nouvelle phase « pt'ogresslve » du cn­ pltnltsme, ni une nouvelle pél'!ocle hls­ lorlque, ni une rechute dons ln « bar­ barie • pré-caplto11stc, ni une étape lnformédlolre entre le copllollsme et le soclnlhm&.

72) Qunnt à aon équipement techni­ que, le oopUollsme d'Etat ,est plus «progressif» que le cnpltollsmc Jlbli­ ral et Je capllnllsma monopoleur clnns sa phase antérlem•e. Le développement copltallste va vers lo concentrntlon des capllaux et vers lo dlrecllon unique de ln produotlon entière pnr le trnst le plua fort. Cc développement, le cn­ pltnl!ame d'Et11t J!! mène Jusqu'à oc~ d11·nlèreo conséquences, le monopole d'Etat. Mols le prol~tnrlot ne Jouit pas davnutag,e de ce progrès qu Il ne le fit, par exemple, lors de la nnlssni1ce dea aoclét•• par actions. Au contraire:

Le Syndicat touche 20 %, Il parait qyc celu vn ù ln solldorllé ouvrière. 1fnls les ouvriers n'en volent Jamais ln couleur, Les ouvriers ù terre dolvenl mar­

cher vite : courlr nvec le sac sur Je dos, monter pom· foire les plies de socs hautes. llendcz-vous compte : lè soc pèse 80 kilos, <tuelquefols plus de 100 ou 120. Et Il fout toujours mar­ cher pins de 100 mètres et monter sur ln pile de sncs. Tout cc 1rnvnll donne droit Il.. 350

,frnncs, Juste de quoi foire un repns. Si tLL IIQ mnnges pus, tu ne pourrns

1)118 tc:mlr. Le Syncllcut, 1uJ, n trou\'é c moyen de t,e fnlrc munt,(er par la t'urncusc primo au rcudciucnt. Gt•lu nous rnppellc ln UllJTOtte du chnrretJcr qu'il tient ou boni du J'oucl pour fnh·c u,•unr.cr :-.on bourrtcot1 1nuls il ne lut donne jnmui,'i, ,

C'est scnkmcnl' 1ors<(u'on vu plui, IQln 'l"'on nrl'lVc Il gngner fiO et même p)us de 100 fr. Otl trovnlllc J)Ollr le pult'on1 four « Ju 11e1ial$snnce frnn. ~~aise». 1 crsonuc, ,muf une cnLc, n'est arrivé à foire 152 tonnes, clic u gagné 5 fr. de plus. Nous nvons J'nlt 147 et les nutres à peu près autnnl.

J,e& ouvriers dockers demnndçnt d,e toucher, Il partir do ln 1000 tomw, tout le montnqt, lç~ 200 ou ~00 fr. Pllf tonne. Nous vo<1lons que le pntroq ne touche. plus ~lcq à nnrl!r qc 100 H1n- 1ws. Ltcs pntrons KOHL tror. riches. f'iou~ 11c pquvpns ncocptn p us 1onffte1nBS çcttp exploltnllqn ln plus hoqteu~e 1 'l'out lo mqndo 11Qus cx.ploltc , LA

chcl' d'équipe, lo :lyndlçnl, l,o puti•o11, le gcndni•me qui 11ot1s foutll~. le polti• tcur, le contrôleur 'Jul nous donne po.s Jcs 20 fr. (11 nous ,es donne s•tt veut, s'il ne veut pns, li ne nous les ùonrfè pns). Tout le monde est contre nOUli. Nous sommes 10 il trnvulller et li y n 20 qui nous regurdcnt et nous surveil­ lent f'1 que nous pnyons pur notre lruvoll. Il nous empl!ch.ent de prendre un peu de sucre qui se trouve fpnr terre. IL fAUT ELARGIR J:,E COMITE I).E

LU'ITE SUR :rops LES CHANTIERS 1 IL fAUT PREPAflER LA 'GR~E ~~ TOUS LES TRAVAILLEURS 1

. J,ll; pOç;ICE;f\.

,, SOUSCRIPTION

ljccllllr.ol)f - !-'I ro1·respo1!dffnr• conoN·m111t le:1 rlnd,011s de l"'ondre11. pu .. bitée da11s le rlel'lller 1111méi'o du • Pl'o­ léluir<' » c1 été e,~uoyée c't un camcu·ad,, cfocl,·e1· à Mn.rseille,

C'est lui qui noua l'a transmise,

Marsoilte, lo 20 mn1.

Au mols d'nvrll, un groupe d'action syndlcule rnttnché ou « Front Ou­ vrier » u élé formé chez les dockers. Le Syndlcnt nvull ,perêlu tout prestige nuprès des musses. 11 nvnit n11s benu­ coup d'cnu dans son vin, Ln rnnsse étnll prOte !I flllll'CÎ1cr contre 1n -ourcnu­ ernlle sy11dlcule. Cependant, le « Front Ouvrier » n'&tnlt pns l'orgonlsnllon cn­ pnblc <le diriger celle Julie. Le « Front Ouvrier» croit toujours nu c, redres­ sement• du Syndtcut. Il n peur de lo nwssc. Il ne ,1eut pas courlJ' de rls­ qu.es.

l\l:its on ne peut pus fuirc d'on1elcltc snn• cnsscr dos Q)Uf~. A lu pince de Jn 1hêorie l'uusse du « rcdrcsst.•mcnl », 11 nous faut l'uction de tous Jes lra­ vuilLeurs.

Mrcrse/tle, le 20 .lùin.

LE CAPIT Al:ISME D'E.T AT " Le mode de production eap1t11IJ•te

par exemple est /Jas<! aur ce lait que îes con,dilio11.t de procluction o jective., 30.nt l'lpartie3 aux 110n. tr<rvailleurs sou• forme de propriété rie capitul 011 dit. proprlél~ fo11ciére, alors que ta maue n•ut propriétaire que des co11d1- J/on., de production per,onnelles, de la force de travail. Quan.d tes éléments de la production sont répartl, cle celte façon, la répartitiun actuelle de> ma11e.IU de consommai ion t•n résulte d'elle-méntt'. » (Marx, c Critique tin j>rogramme de Gotha •!-

69) Lu propriété privée e,t lusépn­ table de l'exploitation de ln 1u0>sc des tr11.-a!Ueura pot· la minorité po,sédan,•·. L'~llull1;u capltull,Le de• woyens de prodnc1ton, loin d'exclure ln pos,lbl­ llttY de l'exploitation copltullste, ren­ force eette e1ploltnt1011, ,·01· Je ma, ehe du tra..-all el!. eupprlmô, 111 lotolllé de la claa,e laborieuse est rontroinle d~ liner le produit de son tr;ivnjl à un aeul trust cnpltnlht,c, qui l'St pourvu ,le toua lea moyens de coercition. D<· ce fnlt, l<!s fnégnlttés soclnl<'s sont nc­ tuellement 11Jus accentuées en Russlt·, r111}'a où le cupltolisme d'Etat o été le

r.las complëtemcut réalisé, que dons ea autres puys copltnllstcs.

',(H Lu société cnpltnll~te s,• dlstln­ l!Ut de toute nuire soclétc clé clns,c pnr Je fnlt que ln clnssc possédnnt.e ne cherche pas directement il accroitr<· so consommation, mols cherche d'abord à accroitre son pront et ac donne ainsi pour prcmh-r hut l'augmentation de •on capital, Cc caractère rondnmenlal du capit.allsmr est cnllntmcnt couscr_ vl dana te capltnlhme <l'Elnt.

Il!) L.., capltalbtcs ne cherchent tou.­ J1,w•,. qu'à augmontcr leor profit et 'llfl*Odlr leur capllol; anno rapp1Jrt irvec les besoln, de la popnlnlloo ln­ b<ineuu. Le çupitnJtame d'Elfll n'è­ ch11ppa pa.s aux crlae,. All contraire, les crises <!ogc-ndrtcs par rios ln,es­ ttssemeota c,ipltallste• contraln,s uu~ besoin~ de la population luhorleuse ,an! d'un-e é'ttn<fue Ja1Jllll• c'-Onnuc ou­ pc;-i.v11Dt; .ii Jl~rllculkr, l'urlcnt3'lou clc. cap1tâlî1me d'Etat ,-en la produc- 17n dn moyan. de d,,.tructton (éco- io.::iho de auur.o1 n• peut qu•occrû1tr.e la 1:avlt~ dea crbes. Aln,t les crJse_s dts paya qui n'ont pa, encore attc-inl

le degré russe du développement capi­ taliste ùJEtat upparnisst:nt comme tu rougeolt· à côté de ln peste, en com­ pcu·nison des crises du eupttnl.lsme t.l1Etot 1·usse1 qui exigent régu1ièrcmc11t des millions de morts.

62) La planification de l'économie est impossllJJe clans le cnpltnlisme d'Elul, conune dnns toute euLre forme du cu­ pllullsmc, co,· tes lulles enti·c J,:s dif­ Féreutes fractions de la clnsse capitu­ ltsle (sur le plun nuUouui el sur Je plan lnteruallon.l!.!J, de même que la lutte Luire la clusse cnpltnllsle dans son c.11~c.:niJ1le et le prolétariat, ne dis~ fHilVtlssent pna, 1nnb nu contrnlre s'ng­ gro,•cr,t. D'une purt, ks différents ro­ pltnll•ks se llvreul une lulte nchurn&, pour le p11rtage de ln plu»-vulH1· uu ,ein mêu1e du trust unique d Eiut. D'autre port, Je mnrch4 nullmrnl dé­ pend du marché mondial sur lequel la vurlntlon clcs prix ùl d.cs débouch~s est lmprt\vlsl.bles. Enfin lo lutte se pour­ suit entre ln clusse copltnltstc el le prolétnrlnl pou,· ln n,n1lo11 des snlqi­ res, du temps de trnvult, de l'i11li·nslté c!u trnvull; de cet'" lu lie dlipendcnt le toux du profit, il• pouvoir d'uchnt dt•s mnsses, le volume de ln production. Aucun élément permettant de prévoit· et de foire un pluu de plusieurs un­ né<:s ne pent etre cnlclllé à l'a,-nncc, ni le prh. de revient des produits, ni four qunntlté, ni lrur fooulcmcnt. li est Impossible nux cupilalislcs de limi­ ter la production à Ja con::.omntntion. Les prémisses des c11scs « de suq,o­ ductfon ~ nP sont donc pos su:11'u·Imécss mal5 uu contrnlrc développées.

Les c planlflcotlon, • en Allemagne c·t on Russlù n~ sont que du bluff qunnd 1:lles prétt.'lldcnt c l,arn,onlser • lu productlon. L1' c plan » n'a pour IJut que d'itrc dépassé pur l'oug01en­ tullon du r•·nùcmcnt. Il ne sert qu·,, accroitre IR production pour le profit, et par suite l'anarchie capltolbte. L'Allcmo~ et ln Russie n'ont pu c ré­ soudre• au 6vltcr moJJU:utnnément les c-rlsca de ,urproductlon qu'en •'orkn­ ,ant ,·era l'éoonomt~ de guerre, c'1.1:,t­ "-dlre ,·eu un upprofondissemrnt ùe la crbe 11~ndralr du cnpllalismc. Le cnrncttre capHnliste et lmpérlnl!st11 de

( a u.i "te de Jeurs c pions » se mnnifcstc dans cc fuit qu-lls sont essentiellement dirigés vers lu producUon de guerre,

Il n'y n rien de cmn1nun rntrt: lu « plnniflcallon » cnp1tulis1e t'l ln plnnl­ flcotlon socialiste, cJest-à--dlre la tlircc­ tlon roliou11elle ,et consciente de l'éco­ nomie, nyont pour but d'accorder lu producllon nvec les besoins de lo con­ sommntion, et seule cnpnJllc dl) sup­ primer l'onarchiq économique et les cris.es. La plnnlflcotlon dons le• sens socJnllslc est lmposslbh• en dehors de ln dlc1nture du prolétarlut mondial.

63) La concur1•ence continue d11nlil le capitalisme d'Elot, et prend mê111e des formes de plus .en plus ,,tolcnle11: cx­ proprlnlJon complète et extermloatlon physique des concurrent• 101 plus fal­ hlcs.

D'une part, la possession des moyens de production pot· l'Etat explùlteur '"' rho11~e rien au fait que• ln tOll('tJrrencc dlrt.:rle entre lrs dilfë1·entcs usines 011 lruots (ltnUques continue. DJnutr.e paYt, Ju COOC'Urt"<'llrC !:11'1 trHllS­

posr sur le plan de ln Julie l'lllrc tes bourgeois pour lu supré111ntlr à J'in'é­ rlcnr même du monopole cl'E!ot uni­ que. Enfin sur te plan lntcrna:Jonal, à mesure que Je cnpitalisn.ie évolue vers le cnpltnllsmc d'Etnt, ln Jullc entre les divers 1mpérlollstcs devient t1ne Julie

• à mort.

M) L'existence des crises dons le eapitaUs1ne dJEtnt, lo contrarlfl't ion en. !rc l'expansion des forces de· proùuc­ tton et les cndres nntionou.\. du 111ar­ ,·hé. font que la classe don1inonle y res1c lmpél'lollste dan, Le sens propre dn mot. Elle est orientée l'ers le pil­ lage, la de5tructlon ou ln domination des économies étrangères Oil concur­ rentes. Une politique lmpétlnllste est lné,·ltablemeot lléo à cette nécessité économique.

Go) L'nccenluntlon de lo crJso du cn­ pllallsme danq le capitalisme d'Elnt n pour conséqucnc.c que le plus élullse est nu1,sl celui dont l'économie est Je plus complètement uuc économie de guerre. L'accentuntioo générnle des contradJclJons COJ>ttallstcs dons le co­ pltnllame d'E1at II pour conséquence une aggravo.Uon de ra pol•t1que impt!­ rlal11,te de guerre ot dP conquclte dan• le copltollsme d'.Etnt. Chaque pas vers Je capitalisme d'Etat algniflc u.n nppro-

1a page) rond tssernent de la guerre permanente du cnpltnllsme. Le copltnllsme d'Etat « ln!ernnt1onnl » ou « pnclflque • est Impossible.

66) Le cupltnllsme trnnsformc cous­ tu111ment un no1nhre croissant de mem­ bres de lo elnsse posslidnnte en ren­ llers, c'est-à-dire ~n pnrasllc1. Dans le cupllnllsme d'Etat, même si chnque mcn,bre de lo minorité c collective » copUnllstc est contraint d'exercer une activité quelconque (ue serait-ce qu'à des fins dt!mogoglques), celle « ocll­ vlté • eglt Il. vide ou bien II e••entlelle­ meul un but de rép-reulon. Donc tout• ln clasoe dlrtgeaute eot esoeullellement paroltalr•.

07) Ln cluse explottrlce rest.nl ca­ pitaliste dans le copltal11m.e d'Etat, IN clnssc exploitée reste prolétarlènm,, quelles que sotent lee analoglca for­ melles qu'elte peut pré,cntet· avec le• classes explolll!es pré-cnpllollstes (es­ clnv1·s1 serfs). Le snlariol n'est pas obol i, li chnnge seulement <le forme.

Le « servage t: et surtout t Pescln­ voge » modernes sont développés et généralisés par le cnpltollsme d'Elul. Le cupi1ollsmc d'Etat tend à supprimer le murché du trnvoll et à fixer le trn­ ,·ni!leur à son lieu de trovnll. De mêm.e li subslltue nu solalre, de fnçou plus ou moins complète et conséquente, un système de rutlonnement qui revient Il enlever uu prolélnlre le libre emploi de son pouvoir d'ochnt. Après nvolr été, dons le l'Upitallsme llbéral ou mo­ nopoleur, « libre» ( « libre de la pos­ session des moyens clc production », lllnrx), le salarié, est, dnns le coplln­ llsmo d'Etat, contraint au trovall sa­ larié, non oeulem.ent par sn sllun lion matérielle, mais encore dlrecten1cnt par le pouvoir d'Etat qui, étant le pa­ tron unique, lui dlcte ses conditions de travail.

68) Les couches moycnnos (paysnns, orUsans, petits commerçnuts) sont complètement détruites et prolétorlséea por Je eopltnllsme d'Etat, qui n'en lol1s• subsister que deo débrla sons ataluto légnl, et volslns du lump·,u­ prolotarlat (m!ll'ohé noir). Les nou·hllcs « oouches moyenn.es •

en particulier c l'nrlstocralle ouvrière», apparaissent de plus en plu1 dans Je capitalbme d'Stat comme des au,xillai-

« Cltaque pas en aua111 ,tans I« pro. ductio11 est en même temps 1111, pas e1i arrière dans ta situation (le la cla,sse opprimde, c'est-â-dfr~ de lr< r,1·a11<1e mn­ Jorilé. » (Engcb).

73) Le copltullsme d'Etat cartcnture le soelollsme dnnl<I seo formes exlé­ rleurcs (« collectlvfsnllon •, c plnn!fl·­ cnllon >). Cette nnnlogle purement for. melle n'est que le développement de• tendances mêmes de ·l'!mpérlallsme. C'est le résultat de la, oontrndlctlon cuire la propriété prlvlie et le caractère aoclal de 1a production. Elle eot accen­ tuée par ln démagogie de la clas•c co1>1tall1te qui doit se ddgulstr eu « •"­ clallsle • ou en ~ communl11te • pour mieux trompe,· les Quvrlers, l\lals loa rop,porto soclaull bourgcoh, l'exploll~­ llon ut l'oppression de la messe des lt-evnJllcLJl'S pnv une minorité, suhslij­ lent et aont mllmc1 aggruvé1. Le capl­ tnllsme d'Etat eat on r6"11" l'oppoaé du socialisme.

« Le capitalisme, c1a111s .,a [Jliase im­ périaliste, se rapproclte étroitement de la soci<Llisation intégrale de la produc­ tion. li entratwe en quelque sorte les capllalis/es en <l·épit de leur volonté el de leur co11science,, vers un nouuel or­ dre social, qui marque la transi/ion entre la pleine liberté de concurrence et la pleine socialisation. La ,production devte11t sociale, mat•

!'appropriation reste privée. Le• moyens de production ,oclanx res/e11t la fJl'Oprlété privée d'u II nombre ,·es­ trelnt d'individus. » (Lénine).

741 Il n'est pas passlbJa, on partant du capitalisme d'Etat d'arriver au> 10· ciallsma automatiquement ou par un slmpto changement d'tlqulpc dlrleoante. Mamo les m6thodcs do gestion 6conoml­ quo • coli.cttvlstos » ot « planlf16M » du copitallsmo d'Etat sont lnutlllsablff teJ- 108 qu'elles par une tlconamlo 1oolal11te, car lour but est unfquomcnt d'accroitre lo profit dcli capitalistes au d6pen1 do• ma1Sos travalllouses.

7S l La rovolutlon prolétarienne o•t poHlble ot nécoosalro dans toua 1111 paya du monde, dan, coux qui ont atteint lo stade de l'lmpérlatioma ou du, oaplta­ U.mc d'Etat, comme dans tao aufroo. Lo caplt11trsmo d'!tat accumul• al concentre ros eondltlons qui on1ondrent Ill rholu· tlon prolétarlonne mondiale,