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'remière année. Numéro 5. OCTOBRE 1931. Contributi on aux frais : 0 fr. so~ .& A. , ' . ··- 1 ( 1, .., :, ' . « L'EMANCIPATION DES TRAVAILLEURS SERA LUVRE DES TRAVAILLEURS EUX-·MEMES ». La situation économique et politique en France 7 .'UWITÈ SYNDICALE ' Depuis quelque temps la question de 'était, dans sa grande majorité, unitaire. 1 l'unité syndicale est à l'ordre du jour dans On le vit bien quand le délégué de l'Oppo- . . . , , . , . ; . _, la classe ouvrière . Mais celte question pré-1 si lion trot skyste monta à la t ribun e et que Depuis la .Per10de d avan l-guerr-e assez 1!3111 equ. ipee, p~oduit t t un prix !occupe bien plus 'les chefs des deux C.G.T. ,Racamond annonça hypocritement à la sail- les rapports de c~a.sse se sont forte- de revient qui ne l~i perrn :t pas d~ que la classe ouvrière elle-même, et nous le : « nous ne devons pas cacher que le ment modifiés en France. Le déve- lutter sur 1: marche mon~ 1 ?1 ~t. qui 'savons pourquoi: Les deux C.G.T. enten- lrnmarade représente I'Opposiaton syndicale· loppe~1ent de l'indu.strie a amené ,un ne peu~ tenir .s, ur 1~ ~~rche mte~ie.ur I dent ava~it tant se disputer les masses pour Irotskyste ». A ces paroles un certai n re~ accroissement considérable du pro- que grac~ au. x harr ièras clouni:1 1 è 1 es les besoins de leur propre cause qui est mous se manifesta dans la salle: à vrai Iétarlat industriel et sa concen~rn.- les plus eleyee:3 du mo1~dc qm fo~t bisn loin d'être celle do la classe ouvrre. dire pour rien, ca r le trotskyste se borna tion dans les grandes aggloméra- payer le pain a peu pres rleux. fmc, L-r; :n'l-1. c!\,:'rlre r~ i·ur.:ié a été lan~é si1.i'IJ'ilt1Ji<:1.1t .. une q1ologi.$ systématrqrie rions 'urbaio es. Cèt accvoissement ne plus _cher ei:i France qu'ef B~Mp;ique. par le Comité des 22, sous forme de mans- du nouveait tournant, qui, d'après lui, ve- i:-.'e.Ft produit quo partiellement uu ] L'industr ie lourde et l agr1~ultnre feste, dans le C1·i du Peuple du 14 Janvier najt justifier les critiques que l'Opposition détriment' de ln. classe paysanne, Sfli-: cherchent à surm?nter la crise de~ dernier. Ce manifeste, par sa forme dérna- n'avait jamais cessé d'appor ter sur la po- gnéè par la.-fuer:e, n:ais prin~ipal~- 1 ?é~o~chés en se r~seryan:t le IDaJ.'?~e 1 'gogique, avait attiré l'attention des ou- titique fausse du Parti 'commumsts qui a, ment par l immigration, systémati- :mter1eur e.t, colonial par une politi- vriers eit de pas mal de militant.s,.syndi'ca- réussi à vider les rangs du Parti et de la quement orcnnisée par .des conven- , qu_~ douanier: , éner,:g1qu, ~. Cett~ po- listes. La raison qui avait incHé les « 22" CGTU. Il parla enfin de la défense de l'U. tions avec les pays agraires de Œ'Eu- 1 Iltique doua!1iere 9 ene l 1!1.dustr1e de à lancer un appel en faveur de l'unité syn- R. s. S. Du- coup les unitaires applaudi'- rope centrale et orientale ( Pologne, , transformation qui ne. voit son . salut I dicale est la divislon de la classe ouvrière rent, el Morrmousseau faisait quelque peu Tchécoslovaquie). ~arall ,èl~ro~nt à J que. dans !a, comp~es~10n du p~1x ~~ en d~ux camps, - la C.G.T. des social-ré- la grima?e devant ce succès, Ators. il se cet a~flu.x de proléta1!'es em1~r~s ou îrevient. D 011 des, tir~1]~ements inter formi'~ées el la _C.G.T.U. des enm munistas, leva e.l. dit, s'ad~essarnt à l'orateur quit des-; coloniaux s'est produit une difl'éren- ,nes dans la bourgeoisie. - qui, de ce fait, se trouve désarmée de- cendait de la tribune : « Vous êtes d'accord ciation parmi les ouvriers français, 1 Mais l'industrie lourde comme 1 va ut l'-Offensive déclenchée par le j patrcna! avec nous, eh bien, pourquoi votre oppo- aboutissant au développement ·d'une J l'autre, n'échappent .pas à [a domi-, contre les salaires. si,Lion? "' tapplaudissemenisi, aristocratie ouvrière ( ouvriers de [nation du capital financier qui leur Pour réaliser: cette unité les « 22" ré- A sign aler le discours de Besnard de la maîtrise et spécialistes}. . impose sa politique. Les conséquen- damaient un Congrès de fusi'on des deux OGTSH qui fut à vrai dire le seul contra- La paysannerie a diminu~ e:1 n?m-: ces financières de la crise mondia!e I ?e?tralrs. syndicales sur les mots d'ordre d!deu.r d~ la s?i:cée .. Pour I~i, !'uni.Lé syn- bre et en importance. La ~enerahsa- en bouleversant les bases du systè- suivants : dloale révoluüonnai ra est impossible. Il tion des machines agricoles ne per- 1 me des crédits interdisent à la flnan- Pour se défendre contre le cmage; expliqua clairement pcurquoi; mais pres- met plus à un aussi grand nombre I ce française de faire cavalier seuil et Pour empêcher toute réduction des sa- que toute la salle, qui, comme je l"ai,..dit, d'hommes de vivre de !l'agi'icultnre. · l'empêchent de soutenir complète-, laires;.11 éta_iL composée dans sa grande majorité Le nombre des petits paysans pro- 1 ment les tendances à l'isolement de Pour relever le nlveau de vie des tra- de syndiqués u nitaires et de communis- prf étair es, qui formait avant Ia guer- Jrindustrie lourde. . 1 vailleurs; . L~s, ne ,com?rit rien à son exposé. qui! fut re la classe la plus nombreuse en Les divergences dans le camp ca- Pour lutter conL~e le _fa~c1sme. s1.fflé'. eil. lui hué. Par contre elle ap~lau- France, a décru d'au moins un quart. f pitaliste n,'ont plus-besoin de l'arène Pour ~rracher l amnisl.ie ; . d'.,ssait aveuglément ~o _runousseau qui, .en L'Indépendanca r~lative ~e l'écon~- ;parlernent~ire pour_ se résoudre car Pour 1 '.11pos. er le respe ct des 1Jbe11Lés ou- vieux. ru.sé <le la pollt1qu~, ~1:t t~è~ bien mie paysanne a disparu avec- la ge- il y a interpénétration de plus en vrières: _ . explniter le coura~t. Il nau11t. d ailleu~s néralisation des piachmes agricoles .pâus étroite entre les différentes for- Pour lutte: victorieusement contre la 'a~cun mal à le faire devant un Lel audi- et la petite bourgeoisie citadine (ar- 'rnes du capital. Aussi le parlement. 13t gu;rre, , .. . . Loire. , . tisans, Classes libérales) a cessé les luttes de- parti perdent de leur Po~ : " ~pposer ~- Loul: ~ "Tess1~n d.m1gé.; . ~ou~ Mo.!lmoussea_. u, ) .:,1n,1~~, . , i ~'t}h" i r+uuâmen : }:~D il ,10, ' )â.J~.:m- ïm - . tance' centre '.la llfc,;ro- lul,or~ I1!' ':>5e, . ria c '8St possrbte dans une. lXH unrque lu,- ner i; pou; se li~'.; de ..., plus e~ plus à\ 1 Jrnr' ·. . · Pour- aboutir enfin à la disparition du te de classe. Si cette CGT ne se réalisalt la burea~crc1tie (fonctionnaires et 1 Les partis qui représe~tent , les oapitalisme _. pas ce serait, la faute des chefs rérmisites · em lo rés) de lus , en lus imper- différente~ ~orme_s. de, C~P 1 :tal n ont I Avec de tels mots d'ordre il était facile et non des ouvriers qui, eu x , sont, d'après tan l e. 3 p p . plus de. l.1mites bie.r:i- ,d1stmctes et I d'altirer l"aUention de la classe ouvrière J lui, pour cette CGT lu}Le < de classe. Seu- p t t . 1 F I leur politique est uniûée de la gau- Loule entière. On pouvait passer à ses yeux lement voilà, les ouvrr ers, de plus en plus t d our ou es ces raisons a 1 ,r A al n lce / che radicale de -Loucheur a la droite pour des révolutionnaires sans cesser d'être radica lisés dés~rlenL .en masse les syndi- es evenue un pa ys comme e- "'d F · P t d C it · d 1 ' · t l'An 'l t . 1 ~ e rançors once u omi e es des réformistes de la pire espèce. , cats unitaires et le 1Parti eommunrsts et mag1;1; e l' g \ erre, 0 ~ a c ~ asse Forges en passant par Poincaré de Le mouvement pri<t une certaine am- vont chez les réformisLes, ou bien encore ouvrier! ernpor e eu nnpor ance: St-Go:013:in. La gra~d~ bourg:oisie pleur. Le Parti communiste et sa Centrale chez les autonomes. Monmousseau voit là sur p · la. c ll ~s 1 se pay ts!-1-nne tt ·· a·n ti lest pratiquement unrfiee au pomt de syndicale [a o. G. T.U. restèrent longtemps un signe de la radicalisation des masses, ara e emen a ce e mo 111ca 10n .vue poâitique dan 1 , t ,. . é 1 · 1 · · · d t d 1 , t _ 1 · ans expec auve, purs, pouss s par e nu p uss ... ni mornss ... difi ~~- raf P 0 \ s is c ~sses, s .es Ill f I La classe paysanne avait avant- courant, intervinrent en organisant, après Plus la classe ouvrière s'avachit et dé- F iee a s ruc dure 1 ·, conom 1 iqud 8;,"t a'guerre da ~s 1parti radicai un re- une courte campagne sur la question, un sente les organrsaüons lutle de classe, plus rance cesse .e pus en pus r: re , , . . . d ,. f · , 1 à L 1 t - 1 di li ti · 1 t · · d l'é iJlib, - t présentant qu'elle influencait direc- grau rneeung aisant appe ous es .ra- 1 - y a ra ica isa on ... 1~ p~ys ltyp1.qut e 1 ,. e d . t q~ · L I e en t· r~ tement et qui défendait , effective- vailleurs sans distinction d'opinion politi- , Nous <levons <lire cependant que si les agr1cu ure e m us rie. a ra 10 rig· 11 · ·tè t à 1 , 1 · dé t t 1 · t· nalisation et la concentration s'est ment ses intérêts. Aujour.d'h~i la q_ue ou D re 1 1 1 ~use d. s 2 m 2 v1 ~sn J, h occd a- ouvr~el rs , se; en, es organisa .10 1 ns ~om té- . · · · d' t d l' · d ~ _ 1 classe paysanne n'a plu.s d'mdepen- si,on, umou rn es « » eL ou aux e 1 mums es c esL pa1ce que ce qui es m - P t ~urs d mvt ie u f ne par t· ans m .u.,,, !.dance économique. Elle sert de mas- la CGT à venir s'expliquer. Ces derniers resse avant tout, ce n'est pas la révolu- rie e rans orrna ion neuve pour I dé 1· è , 1·· ·t t·, f · é , · l'bé t · ·, 1 t·t éf · t · ,t t · d' t ·t se de manœuvre dans les mains du c m reDL mv1 a ion sous un aux pr -, .ion I ra rICe ma1,_s es !J) ei 1 es r ormes. ~ne f,~ d if P 0 \ an J' 1 au r: part 'capitalisme et le parti radical de texJLe et ne viJlrent point. Cela permit à Les dirigeants. du Parti communiste par- 1 an t s t 1:Il l us ~le ~'lll' l e, es mt i:n tet s· e · 1 masse de manœuvre politique sans Monmousse'au de la OGTU d'avoir beau jeu, lent à présent de 1'evendications quotidien- e ex 1 e grace a a recons 1 u 10n 1 1 d' L l 1 ,. 1 , , d'ffi ·i à · · té t l' · · - L é . 1 , · d · dét ·t d t] _ programme propre. au an P us qu 1, n es~ pas 1 1c1 e nes qui in ressen ?1wrier. ~ r vo uc101~ es usmes rui es pen arr a gu?r 1 , . . . l'heure actuelle de combattre, devant des prolétarienne est mise de côté. Le Pa.rill re. Cependa~t Ue rap port du caplt~l L importance. touJours croiss. ante ouvriers révolutionnaires, tous les chefs communiste tombe définitivement dans fi;ee ~u ca~ital W l,:rnble est l?m d~ il~ bureaucratie don~e ~u par~i so~ réforrrùstes de quelque étiqueLt: qu'ils se }'électoralisme -p~r. Il suffi~ pou,r s'en cou- d avoir attemt le meme degré qu en crnliste u.1;-e base sérieuse q~i !m réclament. L'ouvrier . sincèremernt '- révolu- vai,ncre de ,lire son P.rogramme pour les Allemagne. . . . , J?ermet d escompter une :VICto!re lionnaiTe a depuis longtemps condamné ,e é )ections cantonales. Dans la crise ~ondial~ les d1ffe- ~lectorale en 1932., Le p~r~i socia- réformisme et ses chefs, ailQ_sir que )a col- Signalo·ns en passant qu'en Allemagne, re~tes brunche_s econom1ques [rèln-· liste comme 1~ bureaucrnt-ie a un llaboration des cl~sse~ qui ne pe~t que per- où. la siltuation esL;révol,uLionnaire( les ou: 9~!_ses s~nt diversement. a~temtes: pro~ramme g.m est le renfor. cem,ent ,1Pétuer son exploilatwn et sa misère. vriers désertent en masse .J'A. iD. G. B. qm · L md~strie de transfo:rma, t10n qw de, l Etat. Mai~ la burea~cr~tie n est Les unitaires se rendirent nombreux 'au est là-bas ce que l'a C. G. T. est ici. Près t~ava1J1Ie ~eaucoup pour. l exporta- q_u un. appe nd1,ce du capitalisme ra- meeting qui fit salle . ,comble. On peut di:re ,de 500.000 ouvriers sont sortis de ceLLe tion est directement attemte par la trnnal!sateur et son mdépendance sans ,craitrJite de se tromper que l'assistance I Centrale depui's l'an.née dernière. Mais ce crise du marché mondial. L'indus- n'est qu'une apparence. Il n'y a pas 1 ~ ~ !!!!!! ~ !!!!!!!!!!!! ·!!!! ·!!!!!! !!!!!!!!!!!! !!!!! '!!!!!! ~~ !!!!!!!!!!!! !!!!!!!! !!!!!! !!!!!!! !!!!!! ~ !!!!!! !!!!!!!!! ~~ !!!!!!!!!!!!!!!!!! ~~~~ ~ trie louJ'de qui trouve ses débou- de possibilité d'application de s.on chés principaux dans le développe- programme _. C.eJa. ne veut pas d1:e ne peut qu'être de plus en plus éli- ment de l'industrialisation de lamé .. que ile parti soc1ahste n'a pas de ro- miné du jeu parlementaire. Acfoel- tropole, des colonies et des pays se- le politique à j~uer. La .bourgeoisie lement il n'y a pour la classe ouvriè- mi-coŒoniaux n'est pas directement peut avoir besom de lm' en .France re de véritable solution que dans la affecté'e par la crise cyclique mais comme en Angleterre. Mais cela révoJlution. Le temps n'est plus .où ressent au contraire directe~ent les veut dire qu'en Fr~nce ~o~me en jelle P?uvait servir d'app.oint .Parle- effets de la crise permanente des dé- Angleterre le parti socialiste ne 1 menta1re dans le. jeu bourgeois et le bouchés. Elle trouve de moins en pourra ni ne v?udra l?'PPliquer s'on ]parlement ne peut· plus être qu:un moins de chemins de fer, de nou- programme mais appliquera file- bloc compact contre le prolétariat. veaux ports à construire, de nouvel- ment celui çle la bourgeoisie. En conclusion, il n'y a pas de les usines et de nouvelles armées à Le parti communiste dirigé par la jchangement notable à prévoir dans équiper même dans les colonies dont bureaucratie soviétique et propulsé la politique en France t ant _pour ta elle contrôle les 'budgets et le corn- pur aa classe ouvrière révolutionnai- politique intérieure, politique de merce extérieur. re, n'a pas de rôle à jouer dans l'ar- corruption, de police et de garde L'agriculture française, divisée et bitrage des questions capitalistes et mobile, politique du capitalisme unifié, que dans la politique étran- gère, politique du capitalisme finan- cier tendant à la constitution d'un système de cré1its et d'escoμiptes européens qui ferait de l'Europe un ensemble d'Etats sous Œa férule du. marché de Paris et de l'or de la Ban- que. La lutte de classes et les contra- dictions du capitalisme s'aggravent de pair. La politique intérieure de la bourgeoisie fraaise mène lente- ment mais sûrement à la guerre civi- le, sa politique extérieure mène à ,la guerre. ·

re mière année. Numéro 5. OCTOBRE 1931. .& A ...archivesautonomies.org/IMG/pdf/gauchecommuniste/gauchescommunistes-a…accroissement considérable du pro- que grac~ au.x harr ièras

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Page 1: re mière année. Numéro 5. OCTOBRE 1931. .& A ...archivesautonomies.org/IMG/pdf/gauchecommuniste/gauchescommunistes-a…accroissement considérable du pro- que grac~ au.x harr ièras

'remière année. Numéro 5. OCTOBRE 1931. Contribution aux frais : 0 fr. so~

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« L'EMANCIPATION DES TRAVAILLEURS SERA L'ŒUVRE DES TRAVAILLEURS EUX-·MEMES ».

La situation économique et politique en France

7.'UWITÈ SYNDICALE '

Depuis quelque temps la question de 'était, dans sa grande majorité, unitaire. 1 l'unité syndicale est à l'ordre du jour dans On le vit bien quand le délégué de l'Oppo-

. . . , , . , . ; . _, la classe ouvrière. Mais celte question pré-1 si lion trotskyste monta à la tribune et que Depuis la .Per10de d avan l-guerr-e assez 1!3111 equ.ipee, p~oduit tt un prix !occupe bien plus 'les chefs des deux C.G.T. ,Racamond annonça hypocritement à la sail-

les rapports de c~a.sse se sont forte- de revient qui ne l~i perrn :t pas d~ que la classe ouvrière elle-même, et nous le : « nous ne devons pas cacher que le ment modifiés en France. Le déve- lutter sur 1: marche mon~1?1 ~t. qui 'savons pourquoi: Les deux C.G.T. enten- lrnmarade représente I'Opposiaton syndicale· loppe~1ent de l'indu.strie a amené ,un ne peu~ tenir .s,ur 1~ ~~rche mte~ie.ur I dent ava~it tant se disputer les masses pour Irotskyste ». A ces paroles un certain re~ accroissement considérable du pro- que grac~ au.x harr ièras clouni:11è1 es les besoins de leur propre cause qui est mous se manifesta dans la salle: à vrai Iétarlat industriel et sa concen~rn.- les plus eleyee:3 du mo1~dc qm fo~t bisn loin d'être celle do la classe ouvrière. dire pour rien, car le trotskyste se borna tion dans les grandes aggloméra- payer le pain a peu pres rleux. fmc, L-r; :n'l-1. c!\,:'rlre r~ i·ur.:ié a été lan~é si1.i'IJ'ilt1Ji<:1.1t .. une q1ologi.$ systématrqrie rions 'urbaio es. Cèt accvoissement ne plus _cher ei:i France qu'ef B~Mp;ique. par le Comité des 22, sous forme de mans- du nouveait tournant, qui, d'après lui, ve­ i:-.'e.Ft produit quo partiellement uu ] L'industr ie lourde et l agr1~ultnre feste, dans le C1·i du Peuple du 14 Janvier najt justifier les critiques que l'Opposition détriment' de ln. classe paysanne, Sfli-: cherchent à surm?nter la crise de~ dernier. Ce manifeste, par sa forme dérna- n'avait jamais cessé d'apporter sur la po­ gnéè par la.-fuer:e, n:ais prin~ipal~- 1 ?é~o~chés en se r~seryan:t le IDaJ.'?~e

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'gogique, avait attiré l'attention des ou- titique fausse du Parti 'commumsts qui a, ment par l immigration, systémati- :mter1eur e.t, colonial par une politi- vriers eit de pas mal de militant.s,.syndi'ca- réussi à vider les rangs du Parti et de la quement orcnnisée par .des conven- , qu_~ douanier:, éner,:g1qu,~. Cett~ po- listes. La raison qui avait incHé les « 22" CGTU. Il parla enfin de la défense de l'U. tions avec les pays agraires de Œ'Eu- 1 Iltique doua!1iere 9ene l 1!1.dustr1e de à lancer un appel en faveur de l'unité syn- R. s. S. Du- coup les unitaires applaudi'­ rope centrale et orientale ( Pologne, , transformation qui ne. voit son .salut I dicale est la divislon de la classe ouvrière rent, el Morrmousseau faisait quelque peu Tchécoslovaquie). ~arall,èl~ro~nt à J que. dans !a, comp~es~10n du p~1x ~~ en d~ux camps, - la C.G.T. des social-ré- la grima?e devant ce succès, Ators. il se cet a~flu.x de proléta1!'es em1~r~s ou îrevient. D 011 des, tir~1]~ements inter formi'~ées el la _C.G.T.U. des enmmunistas, leva e.l. dit, s'ad~essarnt à l'orateur quit des-; coloniaux s'est produit une difl'éren- ,nes dans la bourgeoisie. - qui, de ce fait, se trouve désarmée de- cendait de la tribune : « Vous êtes d'accord ciation parmi les ouvriers français, 1 Mais l'industrie lourde comme

1vaut l'-Offensive déclenchée par le jpatrcna! avec nous, eh bien, pourquoi votre oppo-

aboutissant au développement ·d'une J l'autre, n'échappent .pas à [a domi-, contre les salaires. si,Lion? "' tapplaudissemenisi, aristocratie ouvrière ( ouvriers de [nation du capital financier qui leur Pour réaliser: cette unité les « 22" ré- A signaler le discours de Besnard de la maîtrise et spécialistes}. . impose sa politique. Les conséquen- damaient un Congrès de fusi'on des deux OGTSH qui fut à vrai dire le seul contra-

La paysannerie a diminu~ e:1 n?m-: ces financières de la crise mondia!e I ?e?tralrs. syndicales sur les mots d'ordre d!deu.r d~ la s?i:cée .. Pour I~i, !'uni.Lé syn- bre et en importance. La ~enerahsa- en bouleversant les bases du systè- suivants : dloale révoluüonnaira est impossible. Il tion des machines agricoles ne per- 1 me des crédits interdisent à la flnan- Pour se défendre contre le chômage; expliqua clairement pcurquoi; mais pres- met plus à un aussi grand nombre I ce française de faire cavalier seuil et Pour empêcher toute réduction des sa- que toute la salle, qui, comme je l"ai,..dit, d'hommes de vivre de !l'agi'icultnre. · l'empêchent de soutenir complète-, laires;.11 éta_iL composée dans sa grande majorité Le nombre des petits paysans pro- 1 ment les tendances à l'isolement de Pour relever le nlveau de vie des tra- de syndiqués unitaires et de communis- prf étair es, qui formait avant Ia guer- Jrindustrie lourde. . 1 vailleurs; . L~s, ne ,com?rit rien à son exposé. qui! fut re la classe la plus nombreuse en Les divergences dans le camp ca- Pour lutter conL~e le _fa~c1sme. s1.fflé'. eil. lui hué. Par contre elle ap~lau- France, a décru d'au moins un quart. f pitaliste n,'ont plus-besoin de l'arène Pour ~rracher l amnisl.ie ; . d'.,ssait aveuglément ~o_runousseau qui, .en L'Indépendanca r~lative ~e l'écon~- ;parlernent~ire pour_ se résoudre car Pour 1'.11pos.er le respect des 1Jbe11Lés ou- vieux. ru.sé <le la pollt1qu~, ~1:t t~è~ bien mie paysanne a disparu avec- la ge- il y a interpénétration de plus en vrières: _ . explniter le coura~t. Il nau11t. d ailleu~s néralisation des piachmes agricoles .pâus étroite entre les différentes for- Pour lutte: victorieusement contre la 'a~cun mal à le faire devant un Lel audi- et la petite bourgeoisie citadine (ar- 'rnes du capital. Aussi le parlement. 13t gu;rre, , .. . . Loire. , . tisans, Classes libérales) a cessé les luttes de- parti perdent de leur Po~ :"~pposer ~- Loul: ~"Tess1~n d.m1gé.; . ~ou~ Mo.!lmoussea_.u, ) .:,1n,1~~, . , i ~'t}h" ir+uuâmen: }:•~D il ,10, ')â.J~.:m- ïm - . tance' centre '.la llfc,;ro-lul,or~ I1!'':>5e, . riac '8St possrbte dans une. lXH unrque lu,- neri; pou; se li~'.; de..., plus e~ plus à\ 1 Jrnr' ·. . · Pour- aboutir enfin à la disparition du te de classe. Si cette CGT ne se réalisalt la burea~crc1tie (fonctionnaires et 1 • Les partis qui représe~tent , les oapitalisme_. pas ce serait, la faute des chefs réfàrmisites · em lo rés) de lus , en lus imper- différente~ ~orme_s. de, C~P1:tal n ont I Avec de tels mots d'ordre il était facile et non des ouvriers qui, eux, sont, d'après tan le. 3 p p . plus de. l.1mites bie.r:i- ,d1stmctes et I d'altirer l"aUention de la classe ouvrière J lui, pour cette CGT lu}Le<de classe. Seu-

p t t . 1 F I leur politique est uniûée de la gau- Loule entière. On pouvait passer à ses yeux lement voilà, les ouvrrers, de plus en plus t dour ou es ces raisons a 1,rAalnlce / che radicale de -Loucheur a la droite pour des révolutionnaires sans cesser d'être radicalisés dés~rlenL .en masse les syndi- es evenue un pays comme e- "'d F · P t d C it · d 1 '

· t l'An 'l t . 1 ~ e rançors once u omi e es des réformistes de la pire espèce. , cats unitaires et le 1Parti eommunrsts et mag1;1; e l' g \ erre,

0~ a c~ asse Forges en passant par Poincaré de Le mouvement pri<t une certaine am- vont chez les réformisLes, ou bien encore

ouvrier! ernpor e eu nnpor ance: St-Go:013:in. La gra~d~ bourg:oisie pleur. Le Parti communiste et sa Centrale chez les autonomes. Monmousseau voit là surp· la. cll~s1se payts!-1-nnett·· a·n ti lest pratiquement unrfiee au pomt de syndicale [a o. G. T.U. restèrent longtemps un signe de la radicalisation des masses, ara e emen a ce e mo 111ca 10n .vue poâitique dan 1, t ,. . é

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0\ s is c ~sses, s .es Illf I La classe paysanne avait avant- courant, intervinrent en organisant, après Plus la classe ouvrière s'avachit et dé- F iee a s rucdure1·, conom1iqud8;,"t a'guerre da~s 1~·parti radicai un re- une courte campagne sur la question, un sente les organrsaüons lutle de classe, plus rance cesse .e pus en pus r: re , , . . . d ,. f · ,

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1~ p~ys ltyp1.qute 1,. e d . tq~ · LI e ent· r~ tement et qui défendait , effective- vailleurs sans distinction d'opinion politi- , Nous <levons <lire cependant que si les agr1cu ure e m us rie. a ra 10 rig· 11 · ·tè t à

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2m2v1 ~snJ, h occda- ouvr~elrs , se; en, es organisa .10

1ns ~omté-

. · · · d' t d l' · d ~ _ 1 classe paysanne n'a plu.s d'mdepen- si,on, umou rn es « » eL ou aux e 1mums es c esL pa1ce que ce qui es m - Pt ~ursdmvtie uf ne part· ans m .u.,,, !.dance économique. Elle sert de mas- la CGT à venir s'expliquer. Ces derniers resse avant tout, ce n'est pas la révolu- rie e rans orrna ion neuve pour I dé 1· è , 1·· ·t t·, f · é , · l'bé t · ·, 1 t·t éf · t · ,t t · d' t ·t se de manœuvre dans les mains du c m reDL mv1 a ion sous un aux pr -, .ion I ra rICe ma1,_s es !J)ei 1 es r ormes. ~ne f,~ d if P0

\ an J' 1 au r: part 'capitalisme et le parti radical de texJLe et ne viJlrent point. Cela permit à Les dirigeants. du Parti communiste par- 1 ants t1:Ill us ~le ~'lll'l e, es mti:ntets· e · 1masse de manœuvre politique sans Monmousse'au de la OGTU d'avoir beau jeu, lent à présent de 1'evendications quotidien- e ex 1 e grace a a recons 1 u 10n 1 1 d' L l 1 ,.1 , , d'ffi ·i à · · té t l' · · - L é.

1 , · d · dét ·t d t] _ programme propre. au an P us qu 1, n es~ pas 1 1c1 e nes qui in ressen ?1wrier. ~ r vo uc101~

es usmes rui es pen arr a gu?r 1 , . . . l'heure actuelle de combattre, devant des prolétarienne est mise de côté. Le Pa.rill re. Cependa~t Ue rapport du caplt~l L importance. touJours croiss.ante ouvriers révolutionnaires, tous les chefs communiste tombe définitivement dans fi;ee ~u ca~ital Wl,:rnble est l?m d~ il~ bureaucratie don~e ~u par~i so~ réforrrùstes de quelque étiqueLt: qu'ils se }'électoralisme -p~r. Il suffi~ pou,r s'en cou­ d avoir attemt le meme degré qu en crnliste u.1;-e base sérieuse q~i !m réclament. L'ouvrier .sincèremernt '-révolu- vai,ncre de ,lire son P.rogramme pour les Allemagne. . . . , J?ermet d escompter une :VICto!re lionnaiTe a depuis longtemps condamné ,e é)ections cantonales.

Dans la crise ~ondial~ les d1ffe- ~lectorale en 1932., Le p~r~i socia- réformisme et ses chefs, ailQ_sir que )a col- Signalo·ns en passant qu'en Allemagne, re~tes brunche_s econom1ques [rèln-· liste comme 1~ bureaucrnt-ie a un llaboration des cl~sse~ qui ne pe~t que per- où. la siltuation esL;révol,uLionnaire( les ou: 9~!_ses s~nt diversement. a~temtes: pro~ramme g.m est le renfor.cem,ent ,1Pétuer son exploilatwn et sa misère. vriers désertent en masse .J'A. iD. G. B. qm · L md~strie de transfo:rma,t10n qw de, l Etat. Mai~ la burea~cr~tie n est Les unitaires se rendirent nombreux 'au est là-bas ce que l'a C. G. T. est ici. Près t~ava1J1Ie ~eaucoup pour. l exporta- q_u un. append1,ce du capitalisme ra- meeting qui fit salle .,comble. On peut di:re ,de 500.000 ouvriers sont sortis de ceLLe tion est directement attemte par la trnnal!sateur et son mdépendance sans ,craitrJite de se tromper que l'assistance I Centrale depui's l'an.née dernière. Mais ce crise du marché mondial. L'indus- n'est qu'une apparence. Il n'y a pas 1 ~~!!!!!!~!!!!!!!!!!!!·!!!!·!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!'!!!!!!~~!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!~!!!!!!!!!!!!!!!~~!!!!!!!!!!!!!!!!!!~~~~~ trie louJ'de qui trouve ses débou- de possibilité d'application de s.on chés principaux dans le développe- programme_. C.eJa. ne veut pas d1:e ne peut qu'être de plus en plus éli­ ment de l'industrialisation de lamé .. que ile parti •soc1ahste n'a pas de ro- miné du jeu parlementaire. Acfoel­ tropole, des colonies et des pays se- le politique à j~uer. La .bourgeoisie lement il n'y a pour la classe ouvriè­ mi-coŒoniaux n'est pas directement peut avoir besom de lm' en .France re de véritable solution que dans la affecté'e par la crise cyclique mais comme en Angleterre. Mais cela révoJlution. Le temps n'est plus .où ressent au contraire directe~ent les veut dire qu'en Fr~nce ~o~me en jelle P?uvait servir d'app.oint .Parle­ effets de la crise permanente des dé- Angleterre le parti socialiste ne 1menta1re dans le. jeu bourgeois et le bouchés. Elle trouve de moins en pourra ni ne v?udra l?'PPliquer s'on ]parlement ne peut· plus être qu:un moins de chemins de fer, de nou- programme mais appliquera fidèle- bloc compact contre le prolétariat. veaux ports à construire, de nouvel- ment celui çle la bourgeoisie. En conclusion, il n'y a pas de les usines et de nouvelles armées à Le parti communiste dirigé par la jchangement notable à prévoir dans équiper même dans les colonies dont bureaucratie soviétique et propulsé la politique en France tant _pour ta elle contrôle les 'budgets et le corn- pur aa classe ouvrière révolutionnai- politique intérieure, politique de merce extérieur. re, n'a pas de rôle à jouer dans l'ar- corruption, de police et de garde

L'agriculture française, divisée et bitrage des questions capitalistes et mobile, politique du capitalisme

unifié, que dans la politique étran­ gère, politique du capitalisme finan­ cier tendant à la constitution d'un système de cré1its et d'escoµiptes européens qui ferait de l'Europe un ensemble d'Etats sous Œa férule du. marché de Paris et de l'or de la Ban- que.

La lutte de classes et les contra­ dictions du capitalisme s'aggravent de pair. La politique intérieure de la bourgeoisie française mène lente­ ment mais sûrement à la guerre civi­ le, sa politique extérieure mène à ,la guerre. ·

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SPARTACUS -,N• 5

n'est pas pon_r reJoindr~ les synàirals rou- la vidoir!" finale n'est pas rel ni de l'un'ité SUR LES [IVENEMENTS D'lJSP ·ONE ges du Parti communiste. Non. Les ou- orqonisatoire de la classe ouvrière, comme Jj ' .1J ll , Tiers d'Allemagne sont, dans leur tragique le pensent les chef's syndrcaüstes, ma is · itualio~ complètement d_ésorieofés par 1'1411ité d'action rcvolaüionnaire du prolé- Les événements qui' se déroulent en Es- cours de cette jour.née une délégation de-

ceux q~i l))rélendent '.es guider. et poussés l~riat organisé ou i?organisé. La lutte pas- !pagne sont pour·le prolétar+at révoh:1Lion-11viu1t ledit gouverneur pour lui demander de. plus en plus ~ru le cours-même des sn•c par la grève, si elle a pu donner quel- .naitre de tous les pays d'un précieux en- l'autortsallon de reparattre, alléguant en­ é_Y~nPnienls à sortir- ?es organisat ions po- -que chose au moment où le capjtalismc 1seigncmrnil. Aussi devons nous lrs suivre tre autres motifs : « ql/JJe la reprise dit ira­ litiques c~ économiques traditionnelles était en {Plein essor iil n'en est plus ainsi lavec la plus grande attention. vai ne s'opérerait que lorsque les trauaii­ donl le,;. methodes de lutte et la forme or- à l'heure actuelle. Aujourd'hui. le système Le cours de ces événements semble de- leurs liraient dans leu» orqome officiel la ~amsa_toire ne répondent plus aux besoins capitaliste de production est déûnitivernent voir prendre dans les jours qui viennent jconffrrnal'ion de la décision transmise par imp_érieux d~ moment présent. entré dans sa période de déclin. La crise une tournure à laquelle ne s'attendent sû- ;rad"io "·

Si~nalons eg~lcme~L qu'en Allema~ne _le qui l'attefoi en {'0 moment est la_cr·ise [ina- rament pas les autor-il és bourgeoises. 1 On ne.peut pas mieux aider la bourgeoi- Part1_ communiste n est p~s pour ·l_wnté le. _Plus de nouve_aux débouches pour 11- La crise économique qui ébranle le "YS- sic ni défendre la Ré!l)ublique! Le 1ende­ sundicale de la :lasse ouvr ière et qu'il or- quider la production .sans cesse accrue par lème capttaliste dans ses fondements e·I, Jmain la Solidaridad Ob1·ç1·a paraissait et garnse des synd~ats rouqes. Ici, en France, l'indu_slrialisalion et la rationalisation. Au- qui accule de plus en plus Je monde des publi aif. l'accord de la Fédération locale on veut la !usion. des deux CGT en une, cune issue, que la gue1·1·e qui permet de dé-Jaffaires dans une situation sans issue, et du Comlté régl'onal pour la fin du mou­ seule. Ce quf nous mène loin des syndicats truire ce qui a été construit pour pouuoir n'est certainement 1pas faite pour aider la vemenL. rouqes lutte _de classe contre les syndicats reconstruire ensuite. Voilà le seul remède 'bourgeoiiSie espagnole à se sortir du mau- Les ouvriers reprirent donc le travail. de :ollaborat1on des crasses. à la crise présente, il n'y en apoint d'autre vais pas où elle est engagée. La répression Mais la répression !JUi s',aba\tit sur eux au

Nous nous attar~eroru; pas davantage là- pour le système capitallste. aura beau redoubler de violence et de cours de cette grève et les agissemenës.des dessus. ·No~s. ~e discuterons pas non plus . li va sans dire que dans une telle situa- [sauvagerte, que cela n'empêchera pas les chers de la C. N .. T., .·1~111· serviront d'en­ de la 'IJ_oss1bl11té ou de la non possibilité t ion il est impossible à la classe ouvrière I choses de suivre leur cours : la révol~lion seignetnent. de Téaliiser cette _fameuse unité syndicale de 'revendiquer une améliora Lion de son est en marche et rien ne pourra l'arrêter. ,. Ils comprendront que , daos les luttes

· <le 1~ classe ouvrière. Cc qu'il Importe de sort autrement que par la révolution. Nous La classe ouvrière espagnole qui avait prochaines de nouvelles méthodes de -corn- s~vo1r av'.1nt_. fouit. c'est si cette unité réa- en avons eu dernièrement la preuve con- cru. se libérer en se donnant ung Répuhli- bat seront nécessaires s'ils· veulent .ahou­ tisée servirait au prolétariat dans sa Iuue vaincante 'avec la, grève du texëile du NOTd. que, n'a. pas tardé à faire les frais .de son tir à leur aïïranchrssement. contre le système eapbtallsl s. i:3i elle seraiL i25.~00 ouvriers entrèrent en lutte your erreur en se faisant mitr-a iller dans les Citons d'après le C1·'i di.i Peupfe g'll 18 ~ulem~nt. <:a~.a.ble d'empêcher les diminu- s'opposer à une nouvelle diminution de rues par ceux-là mêmes en qui elle avait Septembre, le fait· le plus saillant de cette tiens ~e salaire que voudrait ·lui imposer salai~c. Le b_loc élai~ uni; l'unité de lutte jPlMé sa confiance: les républicains el, les rép~·e~sion qui n'a rien ,à envi_er ~ celle des le patronat. (passive) était un fa11t. Les semaines e,t les socialistes. , socialistes défenseurs du capitalisme d'Al- L'expérience des Trade-Unio.ns 'anglaises mois passèrent; le patronat demeurait in-! Bientôt elle s'apercevra aussi qu'elle n'a lemagne : '

est là po,ur nous répondre. tran~ig.eanL. Pou.rLant le -bloc des 125.000 pas à compter non plus sur les chefs syn- .Le fait le pius saillamt de la réoctio« est ~ous savo:13s qu'un M_onrnousseau jpour- g;év1sLes .resb~it compact; mais ftn'alenZ'enit, .dicaux, pas iplus ceux de fa c. N. T., que· les celui q,u·i ~·e~t p1·odibit dans l'ap1'~s-midi

Ta1L nous objecter que si la cÏasse ouvrière n ayant plus rien à se~ meure $OUS la dent, autres. D'ailleurs les chefs de la c. N. T. ait,v portes de la Prëjeçture de police. Un en :'\.n7leterre a toujo~s accepté les me- l~ bloc se disloqua el la •rentré~ fut ié- ont déjà fait savoir à plusieurs reprises groiip~ de pa~sants, effmyés par la fitsiU.0:­ sures patronales ce n est absolument pas ctdée, sur quel terrain ,ils entendent se situer. de qu: roulait dans la qrandc artère, V1,a de sa faut:; mais celle de ses chefs frai- i N'oublions pas surtout qu'il s'agtssalt Voilà ce· que l'on peut relever dans leur Laetana, se ·l'éfu,gia dans le corridor d'vme =: Au~1 ?n voudrait nous ~aire croire tout si~n_p:i:!m~nt ... de s'opposer à ~me 1;on- organe Solidardad Obrcra : « L'Esptumc, maison. p1·iv~e, _sUu_ée à 1n·oxfaiit'~ de la qu II suffirait à l'a classe ouvr'i'ère d'avoir ~elle d_imi1:utwn de .sala1~e el. point dune disent-ils, se trounie dans itn état g1'ave nie de la 1 a~ine1~ia. Une patrouûle. des d_e bons cl~efs pour que- Jeurs revendica- 1evei;d1ca,l_rnn ~our _1 améliorat10~ du sta11-1de crise économique, dès lors -on,,. ne peut qardes de la Siiretc c_e·,·~a ~es_ t1:ente 7wm- 1110ns abouttssent. Les chefs n'auraient qu'à dard de vie qui était pourtant bien bas. faire la réoolution ». Ou encore "Nous ne mes et après les avoir fouilles a deux re­ parler au nom de la cla~se ou~r(ère orga- Donc ,il ~'est plus possible à l'heure ac_- ,sommes pas préparës pour une i·évoluüon prises les emmena, en {'ile 'indienne, entou_­ riisé», (.mclfons. pour faire plaisir à Mon- tue!le d arracher au patronal une revcnd1-jqni puisse avoir des résultats positifs 7JO'!t1' rés de_ chaque côté vm· les qardes, fusil mousseau, dans une CGT _unique Iuüo de ca,t1_0~ q~elconque pouvan_l arnene~ une l'liumanité "· Mais ·ce n'est pas tout. Ils en main. . . classe) _et le~. patrons s'exécuteraiaut, ac- amch_orait1on sens~ble du ruveau ~e vie des I déclarent encore qu' "il n'y a. pas de svn- Aux portes mêmes de la Préfecture, 1l Y cept:raienL u impor_te q_uelle revendlcaüon, trava I IJe_urs. EX[)l1quo11s pom:qu~11 : dicaiistes révoluiionncires ni d'anarchistes I avait égalerne11_t , de nomb1·e,11,x ga1·d~s ": Ce n est p~s plus dl ifficite que ça. En pous- On sait, que le système capitaliste est un !conscients qiti puissent affinne,· ëtre en nani eux aitssi .ies armes a la mam. En s~nt ,ce ra1~onneme01t jusqu'au boui, on ar- système de profit. Le <:api_lalisLe engage condition de dépasser pratiquement la Ré- voyant arriuer les prisonniers, les policiers rive à_ ceci : Toute la classe ouvrière, ou dans la production une certaine somme publique"· "Nou,s ai,ons l'l~onn:eur de dé- se mirent à, crier: « Ce sont eux! ,,. c1·oyant la ~1aJorité, étant organisée dans una CGT d'~rgent pour uniquement en itirer un cer- ciarer que ni ta c. N. T., ni les anarcliistes qu'oï: amenait les assiégés dit local dit Bâ­ timgue lutte de classe, il ne serait absolu- Lam profil sof1S forme de plus-1,alue. ne sont en condition de remplacer la RJ- tintent. Une [usiûaâe nowrr·ie s'abattit sun: n:ie.nt plus nécessaire de faire la révolu- Quand, pour une raison ou pour une au- 1 publique en la dépassant. ,, les prisonniers désarmés et dont certains Mm: ·~e si~ple proclamation des chefs tre, il ,ne peut plus Lirer aucun profit, au-1 · Voilà jusqu'où soJ1L descendus les anar- a1Jaient les ~nains liées: ll.7.tit_hommes tom­ sufflra1L à faire passer tout le pouvofr cune plus-value de la venle .de ses mar- ·cho-syndicalisLes de la c. N. T. bè1·e11t: l1'ois morts, cinq g1·ièvement bZes­ des :11ai~ de bourgeoisie dans celles du chllndises il est con_trainL, soit de fermer

I Ces messi'eurs 110 veulent pus entendre sés; pa1'mi C'UX, un rnétalliirg~ste de 1~ ans

prolf'tariat. ~l', _n_ous savons pertinemment 11es_ ~~rLes ~e ses_ usrnes,, .de cesse?' de vro- parler de •1a révol~tion proléLarie~ne el fut achevée lorsque, ·blessé, il tornba a ge- que la bour.,eo1s1e ne ,cédera pas sa place diw e, ou hiP.n, sil le m:11 cbé perme~ encore font tout pour l'éviter. Leur devoir n'est noux. , au prolétariat, aussi facilemenl. Nous sa- d'écoul~r sa pr-0duc1tion, de ramener le taux pas là; il esl désormais dans Ja défense Un autre fait, riche d'enseignemenits vons awc quelle énergie farouche el cruel- de salaire de ses ouvriers à un rüveau qui de Ja République des assa<;Sins d'ouvJ·iers pour la. classe ouvrière, el. qui vie.nt conflr- 1e elle défend se~ positions de classe domi- !PUisse lui permeLLre de conLïnuer à tirer « que ni Tac. N. T. ni les a,iarchistes, sont mer et justifier d'excellent façon cc ,que na~te. N?us savons qne. toute adi-on révo- du PJ'Ofit _en vendan_t s~ produits. en condition de ?·em:pl.acer en la dépas- pe~sent du sy~di'cali~me les . grou[)_es ou: luf.1onna1rc du prolétana,t est noyée dans En J?ér1,ode de ·crise )1 en va tout autr.e- sant "· Leur devoir, c'esL d'empêcher par vr1ers-eonunumsles, c est Ja d1_sloca~1on qm le sa:18". -Nous.s'avons enfin, qu'entre .le pro- ment .. -Le marché se restreignant plus ou tous les .moyens le r~tour de fa monarchie. s'est opérée au sein de la c .. N. T. JUSle au lélan1at !lt la bourgeoisie, c'est une question moins selon l'importance de la. crise, l'écou- C'esL, de.ne pas laissei· se ,·efe1,11w1, l.a voi·te moment de déclencher!~ greve. ~l~cés de­ de force qui se joue, que pour vaincre le lemenL de la iproduci~io.n ne pouvant plus se qui s'est ouve·rte vers l'avenfr. vant un mouvemenit qui menaçait de dé­ P'rolélariat .devra démo·ntrer dans ,la Julie faire à.Ja même échelle, le capit'aliste est Reste à savoir si les ouvriers suivront passer les borne~ cl'une simple proLeslation finale pour la -conquête -du pouvoJ'r qu'ili obligé, s'il ne veub pas perçlré son arge.nl., ces gens-là dans leur Lrah ise·n des buts cl de prendre uue I ournure révoluli,~nnai­ esl le plus fort. de r::imener sa production j'usqu'au niveau révoluLionnaircs que la c. N. 'J'. s'était lra- re d'action clirecLe contre le pouvo1'r. -

Disons en passant que la révolut-ion p?·o- lui1 permelta'Ilt de l'écouler intégralement cés. ceci. étant donnée la ,colère du prolétariat. lém'l'ien.ne ne deV'l'a point se fai?·c ~it profit suc· le marché. Comme il ne travaille plus Le fait qui illustre le mieux: le rôle afiarné, - les_ grand: _chefs de la C. N. _1:· d'un pa,1'li qui impose1·ait sa -dicta't11,?'e à plein rende.me.nt il jeLle donc UŒ1e panl ic qu'entendent jouer désormais les drnfs de PesLana e~ Perro, su1v1s de 28 auLres mil_i­ comme cela s'est passé en Rus!iie. OJi sait de ses ouvrfers sur le pavé. la c. N. T. dans la sïtuâlion eStpagnole, c'est I anls de leur tendance, lancèrent un ma.m­ en effet, q~e les eommimistes nouveau gen- On comipre,ndra, à présent qu'il arrive un la grève générale de Barcelone qui vient fesle qui a. fa!:t sensal ion d~~s toute l'~s~ re n ont Jamais cessé de nous préseniler moment où l(,\ -,:'apitalist.e, s'il entend resler de se terminer assez drôlement. pa,;ne, aussi bien dans ,les milieux ouvriers l'Eta~ soviéU9ue russe comme un Etat pro- Lei, ne ,peuL pas agir autrement qu'i,I ne Pour prolesle,r contre les emprisonne- que chez Jes bourgeois. Hien !i'étonnant à" lé~a1·icn. -Ou'Jls ont toujours tenté de :pous le f.ait. C'esit pourquoi voul-0ir faire croire à ments injustifiés des prolétaires révolu- cela: , . . .. f~ue pr~dre la rliclature b1.1,rcaucratiqne Ja classe ouvrière qu'elle peut par le fro.nt. f,ioun'aires qui se poursui'vaienit ces, derniers !,1~r.z ·plulôt ce qu en dit Mac_i~, le rep_u­ du Part~, communiste russe pour celle du unique à la hase, par l'unilé organisatoire I Lemps, les ouvriers avaient dé;clenché la bhcai~ _ca,talan, dans ui;i rnamieste la-ncé profélar1aL. fa.ire aboutï-r une TevendicaLion quckonque grève générale. La grève .qui aurai,t pu par lui · .

!La dictr,,.tu1·e d'un varti n'est pas la dtic- c'est la bemc,r, la tromper impudei:nment. prendre un cara.clère révolutionnaire, fut '' ... lleu'l'euse11ie~it que c~s f:ow·s ll~1·nie7·s tatu1·e du prolétariat. Donc, que l'ouvrier, et surtout le cl1ô- déclenchée sans aucune préparation, pris ttn yroiipe d'oiiM·wr·s a 1·eag't {a.Ilusion au

:'.\1ais revenons à notre queslion de l'uni- lmeur, ne compte plus sur l'unité, Je fi:onL fin sans que les chefs de la C. N. T. fisse.nt j « Manifeste des Trent,e "), s~ d1·e!sant con~ té. Le Parti communiste veuL mettre à uniql)e, s'i1 entend ne p'as mo,urlr de faim quoi que ce soit ,pour pousser plus avanL Jt1:e ces pe~tm·~ate~:·s systc:n~tiqur.s, qm, prot'iL le oourant d'unité qui semble se ou bien ne pas alleT se faire casser la le mouvement. Aucun tract., aucune Rffi- si on les ~aissait fai7.e,, niènernient _la classe ,manifester au sein de la classe ouvrière gueule dans une nouvelle guerre irnpéTia- che; rien. Ils préférèrent se tenir coi. Si ouV1'iè'l'e, {a Catalo~ne et l.a Répu_bliqu.e mê­ organisée. Cela se -comprend: il faut pré- lirsLe pour sauver le système 1,apiLalisle bien que l'ordre de reprise du travail qui me, à la plus tmgiqite des dé_(a'lles." pareT sa campagne électorale en montrant définitivement conqa.mné à •mort par la cr_i-··ifut adopté dans 1-c courant de l'apr~s-midi ~es pe7·ti~rbateiw~ _systémat'~qiies, ~~ sont qu'on est aussi électoraliste qu'au Parti se !Présente. etL, ~ransmis aussiLôt !Par radi'o officielle, év1demme'llt les mil!Lauls. qui, au sei~ de ocialiste. Qu'on est ,égalemen,t pour le ipe- , Rien ne pourm donner du travail aux ne fut pas cru des ouvriers doutant de son la .C. N. T.,1propage.r_it des idées révolwl,wn­ tit bourgeois commerçant; pour le paysan chômeurs ni améliorer le sort de la clas,se aulbenÜcité. nai_res d'a.ction direcLe contre le pouvo_,r et moyen, etc ... Qu'on est seulement contre ,ouvrière Loule entière qu'un changement Le lendem'ain arriva et ,les -ouvriers p(:}r- qm_ n'entendent pas, comme les '.' Ti:e~it.e "• la grande propriété, la grande bourgeoi- radi<:al {lu système de produ<:bion par 1a· sistaient à croire que l'ordre de rentrer freine~ le mouvement des masses rn~_,,s au sil', les gros commerçants, etc., que par- 1évolulion proléta:riien.ue lFbératri~e. étaiL faux pensant qu'une grève de protes- conLram') le_ ipous~er ?lus avant_ en. lu_, mon­ tant, le front uni(lue, l'u11itLé avec les so- Nolrc moL d'-0i:dre d'ouvriers communis- talion qui veoaiit de coûter Ja mort c)c .16 ira:nrt .,la voie qui mene à la libéral ion du ('ialiste~ aux prochaines élections est pps- tes est : de leurs camarades de lutte, sans compl.or trava.I!. . . . sible. · Conll·e l'unité s1111dicale oii politiqiie zJas- les blessés, ne pouvait vraiment pas se Les dwergences profondes qui viennent

Notre clrvoir en <:etl e oc,casion est de sive qwi ne peut rien donne1· au vrolé6ariçt. 1i..ermi,ner de ~et-te façon. Et pourtant l'or- d'édaler ai-nsil au grand jour ;ne pe~;vent <lire à 1a dasse ouvrière à tous -0eux qui Z.,pw· l'unité d'action 1·évolutiorvnait:e du dre' était bel e~ bien vrai. La S0licla1·idad plus laisser aucun douLe quaiü ~ l'~Uitude eolrnrlenL se libérer du joug de l'e1ploita- prolétari,at, 01·gan1:sé 01.1, ~no1·{!ani~é, va1·- Ob'l'era, qui' avairL éLé suspendue à ,l'occa- qu'observeraient la ~r~nd~ 1~~J~1:

1té, des Lion capiialiste, que le <:hemlu qui mène à ,dess1us la tête des chefs. D. ATT.RUIA. sion, par ordre du gouve!·neur, env-0ya au chefs de la C. N. T. dans le cas 011 la lu!Lte

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SPARTACUS. 3

La situation en Allemagne et les tâches de la classe ouorière

Le désastre économique de l'Allemagne a.· Cour de la Haye depuis quelques jours seu-, rient comme on le sait une existence la- nu plébiscite f'ascl'ste contre le gouverne­ ?Lleint sa P.hasc _a i_guë dans les ~erniers l lement. Au sujet du décret-lot sur la I axe men! able, sera encore mail leur que celul ment social?émocraLe lie Prusse él'aiit une Jours du mois de Juin de cebt.e année. Avec. de sortie de 100 Marks, ou assista à la du prolélar+at allemand. conséquence immédiate de la nécessité de le fProjel Hoover, n?us avons _assisilé à_l'e~-lmême mobilisation de l'étranger contre I II est évident que la hourgeoieie n'est ras paralyser les -énergtcs révolutionnaires du fort moral du capital ftnancier aroé.ri~am 'l'Allemagne. Pas à pas la, bourgeoisie de- sans mquiétude sur le point de savoir ·s'Î prolétar+at allemand dans l'ilntérêt de la pour sauver. el tsurer ~es

600 millions vait reculer devant Je capjtat international le prolétariat acceptera tranquil lement tou- construotion russe. ',(Un développement ré­

de ~ollars, mves is en A lemag~e co~me et se plier sous la diclalure du capltal 'Les ces mesures. Voilà le po int qu] 1l·a tra- volutionnaire en Alternngne, îondé sur l'a,g­ crédits ~ court._ L{!rme,. sa-?-s négliger d ou- flnanaier étranger. Toutes les mesures do casse. Aussi a-L-eq,e pris déjà des préeau- gravatlon d'e l'a crise, aurait provoqué de vru: à l md~slrie américaine le marché al- politique intérieure destinées à rafîermir Lions. Le m injslre de l'intér ieur du Reich, grands '.bro.ubles clans la producl ion et ~u­ Iemund de 1 essenc~, du ~olo1

,1 e~ du blé. I'économie nationale restaient ·i11opérantes. déclarait à l'cccaston d'une assemblée cen- rait par conséquent dérangé irréparable-

Le résultat pratique de I action Hoover Le ""Ouvernemenit devait rccour ir constam- fraie : « Celui qui lèverait la main sera ment les rapports économiques germano­ - eit l'aide essentielle qu'elle a apportée me~. aux décrets-lois dictatoriaux. Ainsi, abattu par tous les moyens ». Le ministre russes. Les luttes éventuelles 'd'ans les in­ au capüa) allemand, a -~onsist é à déLourn~r de plus en plus, la bourgeqisie se moni re social-démocrate Seve ring ''a céclaré à l'oc- dustries-clef auraient rendu impossible de sa route le prolétariat allemand en vor- incapable devant l'économie défaillante; casion d'un meeting de la police, qüe celle- l'exécution des f'ormldahles commandes lant la banqueroute réelle de la .bourgeol- jouet de la crise mondiale, elle est livrée ci devrait faire de ses armes un usage lm- d'outillage fait-es par l'induslnle soviési­ sie allemande. En effet, même l'arrêt des Impuissante au capital financier lntemn- médiat et impi,l.oyrl~le. t'.ies hyènes de la que). versement s pour les réparations pendant liopal · presse bourgeoise exigent ·ouvertement La Russie, engagée dans le plan quln- une ou plusieurs années, (l'argent ainsi' .lil- LES PERSPECTIVES DE LA CRISE I I'emploi contre le proléLarial des fus)ls au- 'quennal, doit prendre soin en 'toute' cir- béré devant ~tre ern_Ployé pour le rétablis- ECONOMIQUE ET POl;..ITIQUE tornatiques et de l'art.illerie, ipour renf'or- constance que ses relations avec le 'mar- ement de l'Industr ie allemande), ne sau- . . cer I'autor+té de l'Etat. Déjà la canaille ché mondial et les Etats capitalistes ne rait apporter une aide pratique au point L'~Ilemag~e compte quatre m illions el poltclère et .fasciste fait rage dans les soient pas ~roublées. Et I'Inlernaâlonalë de vue financier. étant donné <:J.Ue la charge demi de c~omeurs .. Le nombre des cho- quart.iers ouvriers {soixante-neuf assassi- soi-disant communiste a soumis toute son représentée par ces versements pour l'éco- m~u.rs partiels atLemL. également quelques nat.s pendant le dernier semestre). Des activité aux nécessités étatiques-russes. La .nomie allemande équivaut à 3% environ m11J1011s '. ?01nme premier J'~S~ltat des ·~1e- quartiers ouvriers tout entiers sont. blo- conséquence est une 'poli'l.ique de banque­ de la production totale du ·pays. Le plan su:1'es prises tpar ~a bourgeoisie pou~' ret~, qués pendant la nuit et. l'on perquisitionne roule saris exe,mple dans l'hisf,oire de 'la Hoover pouvait ajourner €t quelque peu bli r son économie, nous voyons jusqu f' syslérnat iquement à 1•,1 recherche des ar- 'classe ouvrière. cacher la c'a'l~strophe économique, mais el- 1 présent ~e réduotion de plus de 30% sur ;,es et du matériel d'agllatton. 'Des réu- LES TA,ÔHES DU PROLETARIAT le ne pouvait l'empêcher. ' 1 les. allocatw-1!-s ~ux chôm~ru:.s. Des sans-Ira- nrons sont arbil ra irameuf disseutes, les REVOLU'DIONNAIRE

A !a mi-juillet de celle année· commença vail 1p'ilr centam~s de millier~ sont. ex,cJ~s parlicipanls arrêtés eL photographiés. On , . . . la période des faillites bancatres. La nu- de Loutes a(locat'.ons: Les sajairas des chô- prend également leurs empreintes digiêa- ~ a,ggrav~~1.10n de l~. cr'.~e rn?ndiale !~e~~ nat-Bank d'abord ferma ses guichets; quel- meu~s partiels s aba1.ssenL .?e ~lus en plus les. La presse ouvrière est baillonnée. La LCJreur. 1pol1t1q~: L_o~1J~ms ~ro1ssante - .. ques semaines plus tard c'était le tour de au. niveau des allocati?ns de chom~ge elles- 1 terreur politique ne C01rnaH plus de ber- cée par la bow0e?1.sie contre le prol6ta.r1~t Dresdener-Bank, 'roules deux comptaient '! memes, La compression s\1-r le nrveap de nes. . a~~ne une opposuion de plus en_ plus ai- parmi les plus grandes banques d'affaires vie des Lrava.i'lleurs depuis le commen~e- LA SOCIAL~DEMOCRATIB ET SES gue entre les c'l~~?s et préparent un dé- et contrôlaient d'importantes enlreprlses n:ei1t de la cris~ est évaluée par les slat.is- SYNDICATS clenchement décisif. ,· , . , industr-ielles. Le désastre de ces deux ban- l icrens bourgeois à une moyenne de 45%. . , .. c ., , . _ La lutte du prolétariat contr e le caplea- ques fut accompagné de la catastrophe du Ce que représente ce chil1Ire, on ne peut La s,ocial-démo~raLie se Lie:h iote;\~e lisme est nécessairement dans. ses débuts « Wo llkonzern des Norclens », le ipLus grand s'en rendre compte qu'en apprenant que ment .dans ,les rangs de la. ibour:'eo si e. ._ une action défensive. Cette action d_es ou­ cartel de l'Europe pour la production de la déjà avant le début de cette crise, 60% de f~urm_L à 1 Elal, les fonclwnna'.res, . es 1~1- vriers, qui s'oppose à la dégradas.ion du laine Ces derniers mois Je nombre des tous les travailleurs avaient un revenu nislres et les p~éfels de police les P ~"' standard de vie en leur classe, se heurtera hanques ui .fir~t faillit;, etues, mo ren- dont le niveau était infér îeur d'un tiers ~dèles. Elle._:~oulien,t. Ioules !e~ mesures . e immédiatement au bloc compact de. l'a nes et gr~des fut d'enviro~1 soixa,nte:W:x. Ji.\. l'index de consommatton journalière éla- 1~ _bou~geo'."1'8 ;p~T u~1e po:i.tique de cr·é·~ bourgeoisie. Dans ces luttes, les ?UVJ'te.rs

· · · blil par l'EtaL nour le calcul du coùl de I inisat lon Intensive, idéologique et prati acquerrons des ·e:xpé.J",iie:noes précises, ils Le krack bancaire et UJdusfs1ri eut mi- ( · yv ' ' . , _ . _. .,

turellement une influence désastreuse sur la vie. En réalü é, la misère du prolétartat que. . . 1

. , 1 s reconnattront finulil!bo d~~ organisations

allemand est encore beaucoup plus grave Les syndicats soutiennent le vol sut e et des méthodes de lubte qu ils onit adoptées Jes ûnances de l'ElaL. Au commencement ' · . l· ··. ·1 '"' ·~ ., l t 1 is ' d (Y' è- · · , : · · Il faudrait tenir compte du vol [)ra tiqué sa an es, 11 s orgamsent a .ra 11 00 es gr rimenitale c'est la. lâche de l'a partie du de I'inlervention Hoover, le budget du ' . ·1 é , t l , ,,. ri h Le _ ' ' . .

· · · .· · sur les salatres durant ces dernières se- vas, 1 s spuren eu rs rangs "'6 c aque 11 jusqu'à présent, Cetto connaissance expe- R~,1.ch accusait un déficit <le deux milliards . . . , tative d'opposit icn. . , . · d de marks, qui, grâce au moratoire des ré- marnes et qui se ch iff're par <les 12% f:llL au , · · · ., '"" . . , rimentale, c est la M,che de la ~arlie u

· · · · · delà Cela mènerait trop loin d'exposer Lou- L auuude de ces organisattons .na plus prolétariat armée de Jra pais claire cons- paratrons, aurait pu être comble partlelle- · b - · d'ê', - r é' le , '""'h'so d'être · ' ' ' . · · ' · Les les mesures que la bour,,.eoisie a prïses e::iorn · .r e exp iqu - e, ur "'" 1 n cience de classe de la faire parven 1r à un, me11t. La fa111J,te <les banques rurna cette ' 0 dé O llrée Auss· la <lécomposilion se fait ' · •

-espéran~e le "'Ouverneme.nt ayant <lû. sub- el réalisées pour l'a réduction du standard 1 · m. 1 · 1

' cr D . . ' degré i·déologique supérieur. C'est la Lâche · '

0 · ,de vie du prolétariat JOUI dans ...-leurs ra.nos. epuis un an, de l'ava.nt-"'ar,de d'int!:ervenir dans toutes venllonn<:!r pas mal de banques, grandes · \500000 L ·11 t dé'à ·t,té l'A D 0

TouL cl;lla n'est encore rien à côté de- · ravat eurs on J qm' · ·· · le~ luttes qui se manifestent entre le pro- e.L moyennes pour ne pas perdre les der- ' "' G B (c'est à dire la c G T allemande) ' . . . ni ers crédits allemands inveslis à l'éitran- perspectives d'avenir qui nous sont ou- · · . - , - · ·. · ' d ·. , · ,létariat et la bour.geo1s1re, de quelque es-

. ventes par la bourn-eoisie Celte fui Le s a,ccenl.ue, q1,1oique ans ,rne pèce qu'eJlres soFenh a.fin de les pousser en 00er. Les b\'lnques les plus 1mporlantes fu- · 0 • .. b' · fé · à O

d · ·rs - ' . " · DernnL la banqueroute de toul es les me- me,,ure ien rn rieure n s esi. · · avan' et au-dessus de leur cadrti hab1Luel, rent consolidées nar l'ac.haL de paquets ' ' 0 •

d'i;i.cf.ious privilégÎées, mais en effectuant sures. internationale~ _pour le relèvement J,E PARTI COM,MUNIS'fE ALLEMAND de les meLtrff.en harmon1~ avec le but final ces ach.ats l'Etat com!PrometlaiJL irrérnt~- financier, la ~ourgeo1s1e allemande proc!a- Le P. c. A. a joué depui's di.x ans le rôle de !a révoluit1on prolétarienne: diablement le rétablissement de ses finan- ma "L!l devou' personnel de défense natio- le plus néfaste pour Je prolétariat aile- Dan~ ces luttes, le proléLar1at, connait~a. ces. ' n'aie" comme moyen suprême de sauver mand. C'est à celle époque que, d'•adversai- sa prnssance et apprendra à sen servir.

Il ne re.slaiL oins désormais <:l'auLre che- l'économie allemande. Comme première re des syndicats réactionnaires, i,I est deve- L'essentiel., des luLLes à venir de la classe min que celui' des restrictions brutales de mesure .. élaieJJL .prévus un nouveau vol sur nu leur protecteur, afin d'en prendre la ouvritère. réside ~a,ns leur forme : d'ans le toutes les dépenses sociales. jles salal,res atleignant 3.0%, et. une retenue direction. Il a combailtu ,et liquidé t,011tes fait que les ouvrie.r.s pr~nnent ,1.eurs luLLes

· :111alogue sur les aptpomlements <les em- les organisaLilons i:ndépendantes formées sous leur ;propre <:l1rect1on, qu ils. en sont . , . . ployés de l'éla,l,. la con~pres~ion

1

d~. toutes par les ouvriers a!Près Ja guerre en opposi- res[)onsables e~~-rnômes, q~e . J'1nfluence LorSgue la crise cconom1que en Allema- les dépenses d a1-0e sociale et. d ulJJ:lé pu- tion contre les syndicats, ·et ainsi il a ra- néfaste des vieilles organ1sa1t10ns et de,

gne ~ut atteint son sommet., que les efl'orls blique, une nouvelle réduclion des allpcu- mené des milliers d'ouvriers <lans le camp leurs chefs est exclue. E\ans se lasser, les de la bourgeoisie e1Jrent avorté, 1-c premier Lions aux chômeurs et l'introdwclion de de la contre-révoluti'on. Lorsqu'e~ 4 923_ ltravaiileurs révolutionnailres doive11L ~o~­ président des banques d'Etal alla deman- leur paiemeut an nature. 1924, comme réponse ,à une nouvelle f.,rahi- Lrer les· conditions. préalables çle la .v1cL01- <ler du secours au;'[ banques d'émission des Bruning, le ch'ancelier .du Reieh, évalue son des bonz,es syndicaux, commenç,a une re, ils doive.nt les propager l1'\faL1gable­

_autres pays. Partout il .renco111t.ra des 1·ésis- le chiffre du chômage pour ,l'hiver p1·0- fuite en masse hors des .syndicats, ce fu~ ment, enHn ils doivent 'aiid.er à les créer tan-:es et des revendications politiques que chu.in à sept mi,Uions. Si l'on rapproche de le P. c. A. qui arrêta cette fuirte. Par sa eux-mêmes. Par le. seul fait que les ou­ l'Allemagne aurait eu à s'alisfaire ava::ü de ce chiffre les mesures de salwL J1alional participation au parlemenl, il J'épa.ndit lvriers da.ns les usines et les bureaux de 1·e.ccvoir le moirndre serours. Le moral-0ira citées plus hauL, les conséquences pour le dans les masses des illusions et; y•rn'ain- chômage élisent leurs propres org~,~es. Hoover entraîna lui-mJme de lourdes ré- prolétariat aAparaissent épouYantables l.inL des idées fausses suv l'essencr, de là leu1•s Conseils, ils se metA.el'1L en oppos1L1on p-0.rcussio_ns poliLi-ques dans touL /e pays. (mais mûres [,>Our battre l'alarme enf111). démocratie 'parlementaire; par cela, il fü consciente avec les vi,eillles méLhodes de Il a_rpa.l'aissaid. lié aYec 1a liquidaLion des Lorsque ces mesures seront exécutées, I obsta.cle à un développement révolu! ion- lui.Le. Par l'é_le.cti'o~ de.s ho~1rnes de confian­ proJeLs austro-a!Jemands d'un.ion douaniè- en pourra ,poser comme un fuit que le lnaire indépendant du ptolétarial. ice, des comrlés d aolwn'. .11~ prennCJJL s.ur re, lesquels ven'tlient d'être abrogés. par la 11i\'eau de vie des ouvriers chinois, qui, mè- Par l'établissement de son.« p1,001,arnme

1eux-ml}mes la responsaib1!Jt~ d~ 1.a con~mt~

.e!'!!!!!!!!!!!!!!!!!!!~~~~~~!!!!!!!!!!!!~~~!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!~!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!~!!!- !!!!!!!!!!!!!!!!!!~!!!!!!!!!!!!'!!!!!!!!~!!!!!! de libfral'ion nationa:le et sociale de l'A'/Jle- (l)e ,leurs lut~es. En votant, amsi, ils se met m.agne » le P. c. A. faisait a,ppel à l'idéolo- lrt,ent en oppo.silhion avec !_'Etat, i1l.s 'adoptent gie petite-bourgeoise naLio.nale des masses, ~e forme de 1~L·t~ anL1ol~~ale. Et par l~ en les cm·i·omipant au lieu de les éclairer. fait ·que les ouvr1e~ s se dec1dent poru: ~eL La. ph.raséologie nabionaliste bolchévique· Le _forme de luLLe ils .cr~eJ1't les oond1L1ons n'a fait. qu'aocentluer le .glissement de, cer- pre~lables ,pour _Lransfo~~er les luttes de 1 aines couches o,,uvrièFes vers le fascisme. sala11res ,et de '?ain quo1tid1en oo des lut~es En plus de cela, son aUitude ~011stammenL POUT le pouvo!I'. indécise et chancelante dans les questiion.s Ji! s'agilb là d'une lutl.e de Loule la classe les plus irnporlantes de l'a lutte de classe, ouvri,ère, et elle exige de rfor'hes o:rgani~~­ alti1Lude déterminée ,par les nécessités de tions oor1responcl'ant :\ sa nabure. Le ia1,L la construction économique en 'Rùssie, s'èsL, q,ue .J.es ou\!rieTs druns les usines et dams lradu i I e par une série de ,compromis ~1.vec les b1uea.u:x de chômage se rassemblei1t en Je rapifalisrhe allemand. La pârbi'.' i-pàl.ion organisations révolulironnaires ,d'en1l.repri-

LA BANQUEROUTE POLITIQUE

décisive du prclétaa-rat révoluti'onnaire d'Espagne s'engagerait eontre le pouvoir .bourgeois de la jeune République qui vient de prouver, à l'ocrasion de cette grève, qu'eHe n'entend pas se Ja.isser faire par ceux: qui' voudraient mettre son pouvoir en péril. La grève générale <:le Barcelone vient de

prouver une fois de !Plus que le prolélarial, s'il enl.end se libérer du joug de l'exploi­ tation c~pilalisle, n'aura plus à compter aux heures décisives que sur lui'-même; quïl devra prendre ~ntre se$ mains sa pro-

pro eu.use et ne !!)lus la laisser dà11s celle,; de chefs soi-di1sant ,révolutionnaires qui préLendenL le guider mais qui, le moment Yenu, se chargent avant tout de freiner son action, de la J'aire dévier, de trahir en un moL Ja ·révolution prol6tnrienne libéra­ tri'ce.

Plus que jamais les prolétaires doivent se pénétrer de ces paroles de Marx : « l'émancipation des trq,vailleitrs sera l'an~­ V1'e des t1'avaiUew's eux-rnfmes "·

D . .A.

Page 4: re mière année. Numéro 5. OCTOBRE 1931. .& A ...archivesautonomies.org/IMG/pdf/gauchecommuniste/gauchescommunistes-a…accroissement considérable du pro- que grac~ au.x harr ièras

SPARTACUS N° 5,

DIS C QU R S DE STALINE q~te soit Leur position dans ~e P:1-rti, les syn.- 1 ce que ~e travail salar~é~ C'est l'attribut. le· âicats ott les autres organisations. L'O!dmi- plus évident des conditions de production-

QUE SE PASSE-T-IL EN RUSSIE? !nouvelle mais sont la suite aggravée de tzz: ded l'.e~t1·ep1:f·se nomm1e _tout le ca~

1italistes

1• L_e Ltéraêvta1ldsalarité c'es

1t le tra-

1, °"' . t·i é •• • déb Lé .1 personne a ministrati et tee inique de var pour es in r s es au res c asses en

lali e s prononcé Je 23 · ·- d t les. or:;~rnsa 10n conom1,que qm a ., u 1 · . . · - . . m " v · JUl11, evan i . :> . l'entrëprise.: échange de la paye. Le travaiû snlarlé a chefs de l'économie un di-cours qui' a y a dix ans avec la NEP. Jour surmonter 2 L . . . d" l da ..,. . é 1 tr

~ . h d ' 1

: d d 1' les difficultés croissamtes de l'ùuiustriali- · -: es or?anisatwns 'sY7! i_ca es ns pou~ condition pr_ a able la pauv~eté et I_a ouv"' un ec o ans a pre,,se u mon. e . . . . . les itsines ... doiueni.: être aussi les orga- servitude économique. Le travail solçrié' ,· .satwn les bolcheviks russes doivent faire . . · . . · . . • enuer. 1 d ll . . . é nisateurs énerqiques de a productivité et c'est la domination de toutes les valeurs ~ Faillite du communisme», crient avec

I e n~uve es c?ncl~sswns aux prmcipes co- de l'indépendance des masses · ouvrières, sociales par une minorité. C'est sur liti que

lié l di . t ., 1., t nomiques capita istes. .· ll . ,. . f d l · · l a qresse es irrgean s capua rs es, se- P ""' 1

. 1 é I ti . 1 ma1s e es ne doiuent pas s immiscer dans se on e e poui:oir matérie de l'homme dé I .. 1. . . ldé . ou.1, e marx1-sms ,r vo u 10nnaire, a . . . . l'h . . con s par eurs auxi mires socia mocra- t' dé . . , t.. d . . 1 la direction de l'entreprise et encore moins sur omme, c'est lui qui engendre la lutte

tes. · 1 glues 10~111

,cisivel nets épl~s bel savoir si le se présenter comme l'adminî'.stration elle- [ratriciâe dévastatrice dans le camp ou- L d. d c,~ 1. iJ) an qm quenna es r a rsa e ou non· e . . , . .

tt e rscours e o,a me est une expres-1 blè . . 1 t d . , d ' 1 même. Elles doivent pltttôt aider a réaü- vi·ie1·, la lutte de tous contre tous. sion de l'lnit ialive gigantesque de la classe i'ro '~~/rmcip~ es ~ savoi;éL a~s tque - ser et ù renforcer la direction individuelle L'introduction de la gradation des salai- ouvrtère Iihér ée ,,, .répondenL les chefs des, es con I ions te rouve e p~o rodt (us- (iédinonatchalié). · res a encore un autre aspecë, qui est j,1,1ste sections de· la III0 Internationale. Ise par rappor aux moyens e pro uc 1011· II ressort clairement de cette résolution, aussü ipour l'Union Soviétique. Par 'la créa-

Nous ne pouvons pas faire chorus avec DEVELOPPEI\IENT CAPITALISTE OU que le droit de disposition des ouvriers I Lion de salaires très élevés pour l~s ou- la glorification fanaf ique de la Russie ni

I COMMUNISTE? sur les moyens de production n'existe pas vriers qualiûés on engendre une aristocra-

avec I'antibolchevisme socialdérnocrate. C'est consciemment que nous posons la et qu'en conséquence la phrase suivant I tie ouvrière qui est souvent complètement Oar l'URSS est économiquement si éloi- question de savoir si le développement laquelle les ouvriers seraient. les prcprié- étrangère à sa classe d'origine. Elle est en gnée de la voie socia!iste qu'i! ne Juil est 1

1 économique de la Russie est oapitoliste ou tai;es des m.oyens de preduenon n'~$L outre un ouiti11_ obligeant dans Je5 mains de· simplement plus possible de passer - au communiste. D'autant plus que les bol- qu une absurdité. Et par son dernier dis- la classe dominante. nom du Co1nmunisme !I)Ou.r le flambeau du I cheviks eux-mêmes ont combat! u Je so- cours, SL'aline enlève aux ouvriers russes Par ailleurs! Staline exige dans son dis­ prolétariat mondial. Le développement I eialisme comme extrêmement imprécis et leur dernière illusion. Il exprime catégori- cours la mécanisation accélérée dans l'in­ réactionnaire de la Russie est cependant, 1 confus. . quement que les derniers vestiges d'admi- dustr ie lourde. Cette mécanisation a juste­ avant tout la conséquence fatale du .re-1 Nous aussi, nous reprochons ail,joitrd'hui ntstratron collective seront supprimés et ment produit dans le monde entier des mîl­ tard de Ja Révolution mondiale par la ïau- aux bolclieoiks de profiter de l''idée « so-· remplacés [Jar l'administration indiuiduel- lions de chômeurs parmi les ouvriers qua­ te du Réformisme. C'est justement pour· cialiste » pour seme1· la confusion dans le

1

1 le. j liftés. C'est une nécessité du procès de pro­ cette raison que les chefs socialdémocrates 'prolétariat s·ur ce qui se fait en Russie. ~ connexion avec _cela, il exige que l'o~\ ~uc_Lion capltallete ~'.e~~Iure l'ouvrier q,ua­ n'ont absolument aucun droit à se dresser I L'an des arguments principaux des bol- .attire davantage les intellectuels bourqeois Mie par une mécanisàtion poussée à l ex­ comme accusateurs de l'Union Soviéliq.ue. cheviks pour l' « édüâcation socialiste de I en vue de l'édification de l'industrie sooië- l trême et de mettre à sa place le rnanœu­ Seul le marxisme révoluüennalre est ca- l'ihdustrie russe» c'est le suivant : Les ou- tique, - ces intellectuels, il Y a un an vre spécialisé. pable de critiquer le développement de la lvriers russes sont propriétoires des moyens t étaient traduits devant le tribunal de Mos; Le se.ns vérilable de la gradation des sa­ Russi'e Soviétique sans devenir l'auxiliaire Il de production et ce sont eux qui âiriçen: J

1c.~u com~e « ~ab_oteurs » ~e .l'édification de la ires c'est l'o~verLure de l'a 'concurrence idéologique des ennemi's capitalistes du eux-mêmes la production. l mdustr!e soi-disant socialiste et comme entre les ouvrrers eux-mêmes, au dépens prolétariat russe. Mai's le fait, c'est que déjà en 19-17 les, mercenaires du capi~alismel_ Or, ~ou~ d'un I du niveau ~e vie de toute la cla~se. Ce

QU'A DIT STALINE'? bolcheviks se sont dressés contre le passa- !coup, ces « mer~ena1res du_ capitalisme » sens a,~paraiL d~ns le passag~ du. discours . . . ee des moyens de production dans les mains l sont revenus à d autres sentiments et sont de Stalrne, relatif à la néeessité d accroître

Sta1rne part de ce faut important: La d s . t fi . . 1918 .1 devenus les défenseurs de la « construc- l'accumulation de I'industrie Il diL tex- réalisatian du plœn. quinquennal est en dan- l ~ ?uvrt iers t~ Iisé n Jum100 · .

1 s tion socialiste » l Qu'on n'essaie pas de nous tuellernent , · d d . . n ava1en cc na 1ona 1s " que usme-s 1 · . . ger ,paree que es rn ustries importantes . L t · li' ti . ïi . t I raconter que chez ces éléments une trans- , « Il est nécessaire 'TJOW' cela de swppri- sont restées en a;rrière environ. a. « na IOna is.a 10n » s1gm ia1 . .. . . • l . , . . , .. · . . . que tes ouvriers -proprtétaires étaient ex- formation se serait produite; nous savons me1 _a mauvaise économie pa» la mobili-

ft II_ Y a ?es branches particu'hè~es d'in- .propriés et que les usines étaient mises { combien il est difficile d'amener les 'ou- sati-on des réserves industrielles internes; dustr le qui on~ marqué un. acr:ro1ssement, ;ous le contrôle du « Conseil économique

1vriers au communisme, d'extirper de leur l'introduction et. l'affermissëment des. cal­

-de 6 .à 10 % se_ulement et moms_ encore. supérieur». Au congrès des Soviets de cerveau les influences capitalistes; corn- cwls économiques dans toutes les entrepri- Parmi ces dernières sont les mmes de 1918 l' . ti âi t d · . bien un changement d'i'déolozie doi1t être ses. Réduction systématique du prix de re- b . mars expropria ion irec e es ust- o c arbon et la f~sse rnétalhirgle ». nes par les ouuriers eux-mêmes fut strie- plus difficile à des gens si profondément j vient _et renforcement de l'accumulation in- tPrauâa du 5 Juillet). t t . t dit t l l O .l é liés avec le capitalisme comme le sont les dustrielle ». . emen in er i e e seit e onsei cono- 1 Mais la rr:~tallttrgi;. et les. m~ne~ .{ouent mique supérieur reçut Le droit de « natio- intellectuels. Ces ~ens. sont ~Ltachés iiDsépa- ~n. d'autres term~s, <:el~ signifie : la ren-

ttn- rôl.e décisif dans l industrrwJ,isation 1'us- nalisei· ·» les entreprises dime de les trans- rab_Iement au capitalisme: ils sont les ap- Iabiljté des entreprises n est pas encore as­ se. Inc développement de ces industries vi- mettre entre les mains de l'Etat. Dans puis les plus forts du système capitaliste. sez grande, les capitaux {lui y sent investis tales dépend l'~périence hardie du plan. quelle mesure les ouvrier~ tinrent compte Et si le gouvernement soviétique attire ces ne ~ont pas assez de bénéfices. Le prix de quinquennal. L'accroissement extrêmement de cette résolution nous le voyons en cons- li éléments :poui· collaborer à l'édification in- revient doit être réduit. En consëquence :

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failil~ de l'a productivi'Lé. 4e ce~ deux in- talant. que dans le' même temps 412 entre- dust1:ielle, si, d'~ittre part, il enlève au~ Augmentatio~i dit ruthme du tr~vail. dustries a engendré des difficultés extraor- prises furent expropriées directement par ouvriers la dernière apparence d'un droit La réducti_on _du p1'i:r: de revient préoc-

. dinaires pour .J'i'ndusLritalisation toute en- les ouvriers et les organes locaux de contrôle sui· la production, on ne peut cupe les -capîtalistes du monde entier. Elle tière. Des mesures générales .con.cernant la C , t 1 28 . . 1918 · 1 en tirer qu'une seu,le conclusion, et c'est: n'es,t, possible qu'en comprima.nt la partie

li•· é . d l R . . en es que e Juin que e gou- L . l" t d . êt .. ,ar'abl .., ., I L . .., I l. po u1que conom1que e a uss1e soviét1- t . ét. 1 1 dé L d e cours capita is e oit ,-e· pou1'sttivi ' 1 e uu ,eap1,a . es us1.ues, es mac 11- que doivent être prises pour faiire face à ve~?emr:1 /OVl .1~ue I ~ça ed tcre ê e I en Russie dans toutes ses conséquences et nes, tout le matériel consti.tue la. ipartie ces difficultés. · na 1tna ist~ lon gen r~ e. ep~~ an é 11: m~ pour l'~ccomplissement de ce cours écono- fixe du capital. Seul le capiLal nécess'aire Ainsi Staline établit la nécessité de nou- con reécet e me~ur~, est©uvrrersL~ agirden' mique, tes économistes bourgeois ont tou- pour payer les salaires est variable, car il

• en cr an spon,anemeni une « 10-ue es . . d'é d d d é d' ·t , ·· ' · v,elles :méthodes <le lravail et {le direc.Lion délég é . . . , .t'.' tes les qitalités requises. pen u egr explo1 aL1on de la mam- . . . . . , u s ou,riers » qm, en oppos1 11011 'avec ·d'œuvre Ce n'est que pa. l' i 'o e t é

exp;rrmées dans les 5 po1rnts prmmpaux sui•- les syndicats .et le Conseil économique su- LE TRAVAIL SALARIE EN RUSSIE . . . . . i a q t n P u r - V'anls : n . . . · . , . . ., , . . duu·e le pnx de revient et c'est sous cette R . . . . pér1eur, 1n.'>i1 tuait I adm1în1stratmn au Lono- L exécullon du plan qumquennal se heur- devise : réduction des pi·ix de 1,e1,ien" que e~"!'naisdsance du_ principe ~e ~a diffé- me des usines par le soviet d'usine. La te, d'aprè/, le discours de Staline, à des les salafres sont attaqité·,. dai;s le m·o.,,,de

renciation es salaires c'est-a-dire · sa- t· 1 · t· d t ·, · I c d' fi , · 'dé bl d · d u • "' 1_. , , • na 10na 1sa 10n es ,en reprises par e on- 1f culues eons1 . ra es ans les m us- entie1• l'URSS ne :l'ait pas et ne peul faire w.,res d après le 1·enàement '·1 é .. -<-· é L ·, · · · .. · ' ' < · ' • . · . . sel coom14ue supru 1eur se p.r sen ai,u am- tries les plus importantes, mines .eL me- exception à la règle.

Appel a une collabo?'atwn plws ét1·oite si · les anciens IPropriéLai.res élailent expro- tallur"'i'e dont l'impo:ritance est décisive ·· , des ~p~cialistes bourgeois (ingénieurs' et prÎés ·mais les entrêpris~s Jeur étaient lais- pour Ï~ 'développe~e,nt .industriel. Comme (Traduction du Kampfmf) techn~c-iens) · . . . sées "à b'\3.i'I et usufrui,L san.s frais ». moyen IPOUr surmonter ces diffi.cultés, Sta- . . , .. Meilleure orgam.satwn_ du ti·awil, 1~0- Les droits des ouv1·ie1·s sui· le cont1'ôle de Iine propose l'introduction de la gra<lua.:. Une appanilon caraclenstique: Mac~Donald

tam"'!'ent_pm· la snppresswn de la semaine la p1·oduction furent fixés pai· déc1·et du tilon des salaires. Il dil textuellement: e_t Sn~wden en tant que mem_bres d~ _cabmet n~- de cinq Jours. . . . . 14.11.17; le soviet d'usine conse1·vœit e{fec- « Où est la cause de la fluctuœt·i'.on de la honaliste sont exclus _du ~ar~i tr~vailliste angla!$·

. :as sage g~nér~lisé de la direction coltec- tivement un certain d1·oit de contrôle mais « main-d'œuvre? Dans la faits se organisa- En Allemagne ·l·a· soc1al-dem~cr~he exclut son ~ile ttv_e à la direction personnelle des entre- ne pouvait en aucune façon s'immiscer 1" tion des solaii·es, dans l'égalisation « gau- g:uche. ~a pohtique de ~oleration que la .social­ prLS:8·. . , . . , dans l'adrninistration quotidienne de la 1" chiste » des salaires... cette, égalisation dem~crat'.e al·l,emande pratlqu,e envers le <régime de

Dimm~ttwn du prix de revient par lac- P?'Oduction. « doi{ êfre supprimée... faJnJ?e, mqmete .un peu meme le: membres d_u· cumulation accrue. Ici ap~araît claiJ'ement une opposition 1 "iltais comment les 01;,vriers peiivent- ~arb les plus lideles, et les p!us ~aifs, et des cTJ-

C~s nouvelles méthodes form~lées ,par définie entre les ouvriers et les bolche- « ils êt1·e fixés dans les en:t1·ep1·ises? Ils ne tiques c?mme~c.ent a se fane Jour dans leurs SUilme ne sont pas chose essenLiellernent vi«s, dans la quesLi,on de la conquêl,e des « peuvent l'être que pa1' l'a1.,ancemen't, pai' rn?gs. L opposition ga!ne de ,plus en plus du ter·

·. . !moyens de proouction. L'a position des bol- " l'élévation de leur deg1·é de salœf,1·e et pai· (a1~· et , on cherche a empecher . ce mou:emept ses et les un1ifient en une union générale, chevi,ks était basée sur une ee:r,taine con- « une 1·églementation du salaii'e telle que !croissant en i:rononçant ~es ~xclusio?s. Mais ,cela mel fin à Loule différence de professi'on eL

I ception socialdémocrnte de l'éd'ifi.calion du « la qualification de l'oiwrie1· se1'a 1'écom- . ne ~ha_ngera rien. La social-democrati~ aur? desor~

d'organisation dans la elasse ouvrière, et Socialisme -OU communi'sme. c, pensée.» ., mais a exclu~e encore davan:age d ouvners qm c1·ée la base pour une organ.is'ation de clas- Dans ].es années suivantes le droit de D'après le discours de Staline la nouvelle devant les _faits, comm~nce~t a se rendre c~mpte se du prolétariat tout entier décision eL aussi de contrôle fut de plus é I t t· d 1 . b t d' . que la soc1al-democrahe n est pas un parh ou-

L 1 . . d ·

1 1 t. ·· é · C dé

I r ~ emen a wn es ~a aJrés. a pO'lil' · u ai- vrier. D'ailleurs, les exclus ont déjà formé un

orsque es ouvriers, ans eurs propres en p us re 1ir aux ouvriers. e ve oppe- gmllo-nner les ouvr1iers. C'est cependant un . or6anefl, tes conseils, prenneniL en mains ment est clairement montré (Par une réso- , fait qite les salaires gradués ont toujoui's nouveau paru. Ienrs propres affah'es, ils .réalisent la vieil- J.ution du Comité Central du P. C. R. pu- J existé dans l'industrie soviétique. Le rap- !!!!!!!;!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!,!!!. ~!!!!!!!!!!!!!!!!!'!!!!~~~~~~!!!! le parole marxiste suivant laquelle la li- bli'ée dans la Pravda du 7 septembre 1929. port de lta délégation ouvrière anglaise éta- Pour que vive Spartacus ont versé à la béraUon de la classe ouvrière ne peut êlre On y trouve entre 'autres : l·blit qu'il! existait en URSS environ 17 5?USCRIPTION que son œuvre ,propre. 1. - Pour l'organisation du plan de pro- groupes de salaires. Si à, !Présent, après Je l""s camarades smvants: Sur ce chemin, on ne doit reculer devanl -ducLion H faut partir du faiL que l'Admi-jdiscours de Stalilne .il y a une nouvelle gra-1 B., 5oo; C., 100; D. A, 30; Sch., 25; K.,

aucun sacrifice. nistration (la dfrection) est directement I dation del! salaires, ça revient à augmenler lO; H., 20; S. H., 10; S., 20. Total : 715 frs_. Dans l'exécution so~le et persévérante responsaMe de l'exécittion du plan {inan- le nombre des groupes de salaires, à ac­

des tâches révolutionnaires d'aujourd'hui' cier et de toutes les tdch'es de la produc- cenituer la classification des ouvrilers. réside le secret <lu succès et de la force tion. Les mesures économiques prises par Cepend'a,nt une des exigences fondan1en­ qui nous conduiront au rtriomphe final dans l'Administration sont 1·igoureusement obli- tales del! communistes c'est Ja suppression la grande lutte : Communisme contre ca- ga.toires aussj, bien pour l'ad!ministration de l'esclavage du salariat, l'aiboli:tion de la

. .J)italisme. subalterne que pour le~ ouvriers quelle gra.cta'lion des salaires. En somme, qu'est-

Le Gérant : IDOMINIQUE A'rTR!UlA. 24, rue Emile-Zola, Issy (Se·ine).

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