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25.11.2008 1
Conférence de presseConférence de presse«« Accès aux médicaments :Accès aux médicaments :
La contribution des Entreprises La contribution des Entreprises du Médicamentdu Médicament »»
Mardi 25 novembre 2008Mardi 25 novembre 2008
25.11.2008 2
IntroductionIntroduction
JeanJean--François CHAMBONFrançois CHAMBONPrésident du Groupe de TravailPrésident du Groupe de Travail
«« Accès aux soinsAccès aux soins » des Entreprises du Médicament» des Entreprises du MédicamentDirecteur des Affaires Publiques Directeur des Affaires Publiques -- GlaxoSmithKline GlaxoSmithKline
25.11.2008 3
Introduction
Situation concernant les grandes endémies et les politiques d’entreprises en regard
• Représentants de Sanofi- Aventis ; Novartis ; GSK
Les initiatives du Leem en faveur de la qualité et du bon usage des médicaments en Afrique
Questions/ réponses
Conclusion
AgendaAgenda
25.11.2008 4
Un rendez-vous annuel de bilan
Une évolution radicale en 10 ans• De la perception des enjeux sanitaires (OMD)
• De la mobilisation internationale et nationale (75 à 100 initiatives)
• Des politiques d’entreprise (accès ; R&D)
• De la situation sur le terrain (progrès ; limites)
Des enjeux majeurs à relever et des solutions à trouver dans le cadre d’une approche globale et de partenariats.
ObjectifsObjectifs
25.11.2008 5
Suivi de la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement• Rapport du SG des NU, 10 avril 2008Des partenariats pour bâtir des sociétés en meilleur santé dans les pays en développement• FIIM 2008
Access to medicine, Index 2008• The access to medicine Foundation – Innovest strategic value advisior,
June 2008
IFPMA health partnership survey• Press release IFPMA/FIIM, 19 novembre 2008
2008 Developing World Disease• Press release IFPMA/FIIM, 19 novembre 2008
Dossier de PresseDossier de Presse
Lutte contre le sida dans les pays en développement
Politique et actions de GSKEngagements, résultats récents, analyses
Jean-François ChambonGlaxoSmithKline
Directeur des Affaires Publiques
Conférence de presse Leem « Accès aux médicaments »
25 novembre 2008
Au niveau mondial, le nombre de personnes vivant avec le VIH continue d’augmenter et en conséquence l’impact de l’épidémie à tous les niveaux
Prés de 33,2 millions de personnes vivant avec le VIH
Plus de 2,5 millions de nouvelles contaminations au cours de l’année 2007 dont 370.000
Près de 2,1 millions de personnes décédées au cours de cette même année
Plus de 9,7 millions de personnes nécessitant un traitement, 3 millions parmi elles (31%) en recevant un, et la très grande majorité des autres ignorant leur séropositivité (80%).
De nombreux pays ont un taux d’incidence toujours en croissance (échec de la prévention +++) et notamment plusieurs pays de l’est de l’Europe
La situation de l’épidémie(bilan annuel ONUSIDA et OMS, décembre 2007)
Des engagements précis et sur le long terme en regard des responsabilités de l’industrie pharmaceutique de recherche
I - Recherche &
développement
II - Prix différenciés
III - Actions de
proximité
IV – Dialogue et
Partenariats
Facing the Challenge - mai 2001
I - Rechercher les médicaments de demain
VIHNombreux projets en coursIndications pédiatriques (combivir)Comprimés sécables (Combivir; Epivir; Ziagen)23 collaborative studies dont 21 en Afrique, n = 32.500
PaludismePyridoneFalcipain
TuberculoseFilairesLeishmaniose viscérale (Stimaquine en Ph III)Maladie du sommeilMaladie de ChagasVaccins
Infection à VIHPaludisme TuberculoseDengueMéningite (nouvelles souches)Rotarix (file, Mars 2007)
1 centre de recherche dédié (Tres Cantos, Espagne) + 1 équipe GSK Bio
14 projets en phase clinique : médicaments et vaccins destinés à traiter 9 maladies touchant particulièrement les pays en développement
Partenariat et nouveaux modèles économiquesMedicines for Malaria Venture (MMV); Global alliance for TB; Malaria
Vaccine Initiative (PATH - MVI); Fondation Gates; IAVI; DNDi
II - La politique de prix « sans profit »Les médicaments concernés
Gamme d’antirétrovirauxGamme d’antipaludéensVaccins (prix préférentiels)
Les bénéficiairesSecteur public et ONG dans tous les pays les moins avancés (PMA) et tous les pays d’Afrique Subsaharienne (64)Employeurs dans tous les pays d’Afrique SubsaharienneProgrammes entièrement financés par le Fonds Mondial (+37 pays) et PEPFARPrix préférentiels - secteur public dans les pays à revenu intermédiaire (Russie; Chine)
Potentiellement plus de 100 paysAfghanistan, Angola, Bangladesh, Bénin, Bhoutan, Burkina Faso, Burundi, Cambodge, Cap-Vert, Comores, Djibouti, Érythrée, Éthiopie, Gambie, Guinée, Guinée-Bissau, Guinée Équatoriale, Haïti, Kiribati, Lesotho, Libéria, Madagascar, Malawi, Maldives, Mali, Mauritanie,Mozambique, Myanmar, Népal, Niger, Ouganda, République Centrafricaine, République Démocratique du Congo (anc.. Zaïre), République Démocratique Populaire du Laos, Rwanda, Salomon (Îles), Samoa occidentales, Sao Tomé et Principe, Sénégal, Sierra Leone, Somalie, Soudan, Tanzanie, Tchad, Togo, Tuvalu (Îles), Vanuatu, Yémen, Zambie, Afrique du Sud, Botswana, Cameroun, Congo, Côte d'Ivoire, Gabon, Ghana, Kenya, Île Maurice, Namibie, Nigeria, Seychelles, Swaziland, Zimbabwe.
Politique de prix et licences volontaires / VIH1997 – 1998: 1ère annonce pour AZT et 3TC (- 75 %/ prix moyen OCDE)2000: AZT, 3TC et Combivir (- 80 %)
AAI: Abbot; Boehringer Ingelheim; Gilead; GSK; Merck &co; Pfizer; Roche; Tibotec
2001 (Facing the challenge): Toute la gamme d’ARV (- 85 %) 1ères Licences volontaires (AZT, 3TC et Combivir - ASPEN - South Africa)
2002: - 90 %2003: - 95 %
Extension licences volontaires ASPEN - South Africa (Afrique Subsaharienne)2004
5 nouvelles licences volontaires (South Africa et Kenya)2005 – 2006: Nouvelle tarification (Abacavir) + inclusion Kivexa et Telzir (mai 2006)
2 nouvelles licences volontaires (South Africa et Kenya)Février 2008
5éme réduction depuis 1997 grâce à des accords de licences pour fabrication avec des génériqueursAbacavir – 34% (0,54$/j)
Prix « sans profit » antiretroviraux GSK – 2007( $US/j )
Critères majeures à analyser dans tout appel d’offreCoût (attention: coût final différent: coût fabricant; frais; taxes ++)Disponibilité d’une gamme (plusieurs lignes de traitement)Qualité pharmaceutiqueDistribution (conformité et délais)Pérennité dans le temps de ces critéres
Présentation adulte• Epivir 150mg cp: 0.17• Retrovir 300mg cp: 0.44• Retrovir 250mg cp: 0.28• Combivir cp: 0.54• Ziagen cp: 1.20• Trizivir cp: 1.79• Kivexa: 1.33• Telzir: 3,35
Présentation pédiatrique• Epivir suspension*: 0.18• Retrovir suspension*: 0.57• Ziagen suspension*: 0.50
* Prix pour le dosage pédiatrique recommandé pour un enfant de 10Kg
Résultats 2007Epivir
72 millions de cp (59 en 2006)
Combivir13 millions de cp (27 en 2006)
Epivir + Combivir sous Licences Volontaires en Afrique183 millions de cp (+56%/2006)
Résultats comparables sur le premier semestre 2008
Contrats de sous-traitanceProduction pour des formes différenciées d’Epivir et de Conbivir (cp. rouge) avec 2 producteurs de génériques
Formes pédiatriques (AMM dec. 2007)Indication pédiatrique de ConbivirComprimés sécables: Epivir; Combivir; Ziagen
III - Partenariat et actions de proximitéDans le domaine du VIH
“Positive Action” (depuis 1992)
Fondation d’entreprise GSK France (depuis 1998)
« Accelerating Access initiative » (depuis mai 2000)
_ Abbot; Boehringer Ingelheim; Gilead; GSK; Merck &co; Pfizer; Tibotec
+ actions des filiales (Afrique du Sud; Roumanie; etc.)
Autres domaines
Action de proximité dans plus de 100 pays
Donation de médicaments (catastrophes ++)
Alliance pour l’élimination de la filariose lymphatique (1998-2020)
Engagements précis en regard des responsabilités d’un laboratoire
Engagements tenables sur le long terme
Approche globale fondée sur le partenariat
Responsabilités partagées
Compte-rendu régulier des résultats (rapport annuel de responsabilité d’entreprise)
“ Facing the Challenge”Depuis mai 2001
Impact sur le terraindonnées OMS, Unicef, UNAIDS, UNGASS, décembre 2007
Prés de 10 millions de personnes nécessiteraient un traitement3 millions en reçoivent un, soit 31% (3% fin 2004 = % x 10 en 3 ans)Prés de 1 million de personnes ont débuté un traitement en 2007 (+33%)DANS LE MEME TEMPS : plus de 2.5 millions de personnes ont été nouvellement contaminées (presque 3 x plus)
600.000 enfants nécessiteraient un traitement200.000 en reçoivent un (1/3)DEPUIS 1 AN : 370.000 enfants ont été nouvellement contaminés
Moins de 3 femmes sur 10 qui le nécessiteraient bénéficient d’une prévention adaptée lors de sa grossesse (1/10 en Afrique de l’Ouest)
80% des personnes infectées ne connaissent pas leur statut sérologique
L’enjeu d’une réponse globaleLa mobilisation mondiale et les progrès n’ont jamais été aussi importants
Les besoins n’ont jamais été aussi importantsL’épidémie progresse plus vite que nos réponses
L’enjeu du passage à l ’échelle et celui de « l’accès universel à la prévention, aux soins et aux traitements » sont extrêmement ambitieux
Prévention et prise en charge doivent bénéficier de la même mobilisation
« si nous poursuivons à ce rythme, il y aura moins de 5 millions de personnes sous traitement d’ici à 2010 – juste un peu plus de la moitié des personnes qui en auront besoin. Nous sommes bien loin de l’accès universel ! » (Peter Piot, Board ONUSIDA)
25.11.2008 1
Robert SEBBAGRobert SEBBAGViceVice--Président «Président « Accès aux MédicamentsAccès aux Médicaments »»
SanofiSanofi--aventisaventis
La contribution de SanofiLa contribution de Sanofi--aventisaventisà la réponse aux grandes endémiesà la réponse aux grandes endémies
Accès aux médicaments contre le paludisme : l’exemple de Novartis avec le Coartem
Hugues Joublin, Directeur CommunicationNovartis France
Paris, le 25 novembre 2008
‹#› | L'étude de cas Coartem | Paris, le 25 novembre 2008
Paludisme : une tragédie africaine !
40 % de la population mondiale à risque
~250 millions de cas cliniques par an (dont 80 % en Afrique)
~1 million de morts par an (dont plus de 90 % en Afrique)
Les enfants et les femmes enceintes sont les plus exposés au risque
Un fardeau économique pour les pays africains : près de 12 milliards de dollars/an
Source : Faire Reculer le Paludisme OMS 2004
‹#› | L'étude de cas Coartem | Paris, le 25 novembre 2008
Un décès sur dix en Afrique…Causes de mortalité – année 2002
Source : OMS
19,6%
10.7%
10,4%
6,6%
3,3%
2,9%
~1,2 millions de morts (90 % des
décès dus au paludisme dans le
monde)
53%
10%
5%4%
16%
10%
5%
Maladies cardio-vasculaires
Cancers
Maladies infectieuses et parasitaires
Affections périnatalesBlessures involontaires
Infections respiratoires
Reste
Infections broncho-pulmonaires
Maladiesdiarrhéiques
Tuberculose
Rougeole
Total des décès = 10,6 millions dans la région africaine
2002
VIH
Paludisme
Les incidences du paludisme sont généralement sous-estimées en raison de l'absence de signalement systématique
‹#› | L'étude de cas Coartem | Paris, le 25 novembre 2008
Stratégie contre le paludisme dans les pays endémiquesUne approche holistique alliant la prévention et les traitements
Trois stratégies principales permettent de prévenir et contrôler le paludisme :
Pulvérisationd'insecticide
Lutte contre les moustiques par pulvérisation et drainage des zones où ils viventPulvérisation d'insecticides rémanents dans les habitations
Moustiquairesimprégnées
d'insecticide (MII)
Traitementmédicamenteux
ATC (associations thérapeutiques à based'artémisinine)Coartem (artemether –lumefantrine) figure sur la Liste modèle des médicaments essentiels de l'OMS
Prévention Soins
‹#› | L'étude de cas Coartem | Paris, le 25 novembre 2008
L’engagement de NovartisCoartem : une cure de trois jours
L'association thérapeutique à base d'artémisinine (ACT) est le meilleur traitement actuel
Les ACT sont les seules à être efficaces dans les zones de résistance aux médicaments et sont recommandées par l'OMS comme traitement de première intention
Coartem procure :
Un contrôle rapide de la fièvre en 24 à 36 heures seulementUne élimination rapide du parasite qui bloque la propagation de la maladieDes taux de guérison >96 % après seulement trois jours de traitement Une bonne tolérance tout au long du traitement
‹#› | L'étude de cas Coartem | Paris, le 25 novembre 2008
0,0
1 000,0
2 000,0
3 000,0
4 000,0
5 000,0
6 000,0
7 000,0
1 3 5 7 9 11 1 3 5 7 9 11 1 3 5 7 9 11 1 3 5 7 9 11 1 3 5 7 9 11 1 3 5 7 9 11 1 3 5 7 9 11 1 3
Coartem
1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006
Pulvérisation des insectes
La contribution de Coartem au bénéfice des patientsL’exemple du KwaZulu Natal (Afrique du Sud)
Déploiement réussi d'ACT/Coartem en combinaison avec la pulvérisation d'insecticides rémanents dans les habitations
Nombre de cas réduit de 78 % en 2001 et de 86 % en 2002
Hospitalisations dues au paludisme réduites de 82 %
‹#› | L'étude de cas Coartem | Paris, le 25 novembre 2008
Un engagement durableUn mode partenarial indispensable
En 1994 débute le développement de Coartem grâce à une collaboration entre Novartis (Ciba-Geigy) et des partenaires chinois
En mai 2001, Novartis concluait avec l'OMS un accord entre secteurs public et privé unique en son genre
En septembre 2006, Novartis décidait de réduire le prix moyen de Coartem de 1,57 à 1,00 dollar US afin de contribuer à élargir l'accès au médicament
En avril 2008, Novartis réduisait le prix moyen à 0,80 dollar US
Début 2009, mise sur le marchéd’une forme pédiatrique
Sur le marché public, les patients reçoivent Coartem gratuitement !
Les pays peuvent se procurer Coartem à prix coûtant, via l’OMS, en se faisant financer par :
•Le Fonds Mondial (pays du G8), qui finance les achats de médicaments antipaludéens par les Etats •L'Initiative Malaria du Président des Etats-Unis•Le Programme d'intensification de la lutte contre le paludisme de la Banque Mondiale•De nouveaux fonds ont été débloqués grâce à UNITAID en utilisant les taxes des compagnies aériennes comme une source de financement durable de la lutte contre le VIH/SIDA, le paludisme et la tuberculose
‹#› | L'étude de cas Coartem | Paris, le 25 novembre 2008
En millions de traitements
0
10
20
30
40
50
60
70
80
90
100
2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007
Livraisons Capacité de production excédentaire
4
33*
1.30.10.2
Finance-ment
incertain
Problèmes d'achemine
ment
100
Politiqueglobale
incertaine
62Com-mandes
erratiques
9
100
66
Produit, mais non livré en 2005
Le cadre dans lequel nous opéronsLe défi d'une augmentation d'échelle sans précédent
125%
7%
580%
*14 millions de traitements ont été commandés en 2005, mais seulement 9 millions sont arrivés à bon port
La production comble les besoins - mais les ruptures
de stock sont encore fréquentes au niveau des
centres de santé
‹#› | L'étude de cas Coartem | Paris, le 25 novembre 2008
Une approche centrée sur le patient
Formation des professionnelsde santé (plusieurs langues, par ex.
Swahili)
Livraison rapide et fiable de médicaments de haute qualité, à prix coûtant
Ateliers sur les meilleurespratiques avec les dirigeants des programmes nationaux de lutte contre le paludisme
Brochure patientet éducation par le biais de l'emballage de Coartem et l'information des patients
‹#› | L'étude de cas Coartem | Paris, le 25 novembre 2008
Impact de Coartem sur les patients
Novartis a augmenté sa capacité de production, passant de 4 millions de traitements en 2004 à 62 millions en 2006, une multiplication par 15 en deux ans !
Depuis 2001, >200 millions de traitements ont été livrés, contribuant à sauver 500 000 vies
Novartis, avec son partenaire Medicines for Malaria Venture, développe une formulation pédiatrique qui devrait être lancée début 2009
1
Le Bon usage Le Bon usage du médicament de qualitédu médicament de qualité
Les initiatives du Leem en Afrique Les initiatives du Leem en Afrique Subsaharienne FrancophoneSubsaharienne Francophone
25 novembre 2008
Pierre SAVARTPierre SAVARTResponsable des Opérations InternationalesResponsable des Opérations Internationales
2
SommaireSommaire
Rencontres annuelles Leem / Pays Francophones (1/2)Réunion annuelle Leem / DPM (1/2)Partenariat Leem / Synergies AfricainesInitiative sur le Contrôle qualité des médicaments (1/2)Plate-forme Internet Africapharma
3
Rencontres annuelles Leem / Rencontres annuelles Leem / Pays Francophones (1)Pays Francophones (1)
Objectifs :Réunir à la veille de l’Assemblée Générale de l’OMS, en partenariat avec l’OIF, des personnalités de haut niveau : Présidents de la République, Ministres de la Santé, Directeurs de la Pharmacie et du Médicament, représentants de la Francophonie, de l’OMS, bailleurs de fonds internationaux, ONG…
Pour faciliter les échanges entre décideurs publics et privésPour partager leurs visions stratégiques sur l’accès aux médicaments de qualitéPour présenter les initiatives les plus marquantes pour améliorer l’accès à la santéPour identifier les futures actions à mettre en place pour financer et développer la lutte dans les pays en développement contre lesmaladies
4
Rencontres Leem / Pays Rencontres Leem / Pays Francophones (2)Francophones (2)
Principaux intervenants depuis 1998 :Président Laurent GBAGBO : Président de la République de Côte d’IvoirePrésident Abdou DIOUF : Secrétaire Général de l’Organisation Internationale de la FrancophonieMinistres de la Santé de nombreux pays : Maroc, Algérie, Tunisie, Vietnam, Roumanie, Sénégal, Cameroun…Représentant de nombreuses organisations Internationales :
– Chantal BIYA : Présidente/Fondatrice de Synergies Africaines et 1ère Dame du Cameroun
– Guenaël RODIER : Directeur de l’OMS– Valerio REGGI : Responsable du programme IMPACT de l’OMS– Michel KAZATCHKINE : Directeur Exécutif du Fonds Mondial– Jean PARROT : Président de la FIP– Pierre-André WILTZER : Président de l’AFD
5
Réunion annuelle Leem / DPM (1)Réunion annuelle Leem / DPM (1)
Objectifs :Réunir l’ensemble des Directeurs de la Pharmacie et du Médicament, et les principaux responsables des laboratoires pharmaceutiques opérant en Afrique en présence de nombreux experts (OMS, AFSSAPS, Institut Pasteur…) sur des sujets communs :
L’harmonisation des législations pharmaceutiques d’Afrique subsaharienneLa lutte contre la contrefaçon et les marchés illicitesLes initiatives permettant de renforcer l’accès aux médicaments de qualité et son bon usageLe développement des systèmes d’information et d’alerte sur la qualité des médicaments circulant en Afrique
6
Réunion annuelle Leem / DPM (2)Réunion annuelle Leem / DPM (2)
Principaux thèmes et intervenants
Harmonisation des législations pharmaceutiquesLutte contre les marchés illicites et la contrefaçonAccès aux médicaments de qualitéLutte contre les évolutions des résistances aux agents anti-infectieux
En présence de nombreux experts de l’OMS,de l’AFSSAPS, de l’OCEAC, de l’UEMOA, duCERMES, …
8
La genèse du projetLa genèse du projet
Lors de la réunion des délégations Francophones présentes pour l’Assemblée Générale de l’OMS, le 15 mai 2005, le Leem et Synergies Africaines représentés par Mme Chantal BIYA, Première Dame du Cameroun, ont décidé de collaborer dans un programme pilote d’éducation au bon usage du médicament en Afrique
9
Les objectifs du programmeLes objectifs du programme
Informer et sensibiliser les enfants :Sur le circuit du médicamentSur l’importance du respect de la posologieSur les règles de conservation et de sécurité des médicamentsSur les dangers de l’utilisation des médicaments de la rueSur l’automédicationSur les risques de prescription/délivrance par des personnes non habilitées à le faire
10
Les résultats attendusLes résultats attendus
Une responsabilisation renforcée des enfants et de la communauté vis-à-vis du médicament
Les enfants sont les adultes de demainEduqués, formés, ils sont des vecteurs d’information
Une sensibilisation des enfants :Sur les dangers des médicaments vendus sur le marché illiciteSur les risques de prendre des médicaments de leur propre initiativeSur le circuit du médicament
11
Le développement Le développement du programme du programme
Deux premières phases pilotes de 6 mois au Cameroun sur 10 000 enfants scolarisés ou non, dans les villes de Yaoundé (en 2006) et de Douala et des districts ruraux (en 2007)
Plus de 70 écoles et centres d’encadrement d’enfants concernésPlus de 200 personnes (maîtres, enseignants) formées pour la mise en œuvre du programme
Lancement du programme en avril 2008 au Burkina Faso par Mme Chantal COMPAORE, Première Dame du Burkina Faso
– Programme pilote sur 3 mois– 6 500 élèves / 45 écoles de Ouagadougou et de 2 provinces voisines– Poursuite de l’opération prévue en 2009 au Burkina Faso
12
Initiative sur le Contrôle qualité Initiative sur le Contrôle qualité des médicamentsdes médicaments
13
Rappel des objectifs Faire effectuer à la demande des pays des contrôles de qualité en France par un prestataire indépendant, la Centrale Humanitaire Médico Pharmaceutique (CHMP)
Initiative qui s’inscrit en complémentarité avec :le renforcement des capacités localesle programme de mise en réseau des LNCQ
Mise en place de la phase pilote en 2006/2007reconduction de l’étude en 2007/2008poursuite du projet prévue en 2009
Initiative Leem Initiative Leem sur le contrôle de qualité (1)sur le contrôle de qualité (1)
14
Champs d’application
Produits principalement concernés :– Antipaludiques– Anti-inflammatoires– Anti-pyrétiques– Analgésiques
Achetés par appels d’offre
Exclusion des ARVs et des médicaments de la rue
Bénéficiaires = pays d’Afrique sub-saharienne francophone
Initiative Leem Initiative Leem sur le contrôle de qualité (2)sur le contrôle de qualité (2)
15
2007/2008 (100 échantillons analysés)
74%
26%
2006/2007 (108 échantillons analysés)
87%
13%conforme
non-conforme
Bilan des analyses physico chimiques Bilan des analyses physico chimiques Années 2006/2007 Années 2006/2007 -- 2007/20082007/2008
16
Les différents types de non conformités Les différents types de non conformités Années 2006(pilote)/ 2007Années 2006(pilote)/ 2007
En 2006, 13 % des médicaments analysés
sont Non-conformes6%
49%
6%
6%
10%
6%
6%
6%5%
identif ication dosage dissolution
désagrégation Autres voulume extractible
uniformité de teneur pH substances apparentées
16%
47%
11%
16%
5%
5%0%0%0%
identif ication dosage dissolution
désagrégation friabilité uniformité de masse
uniformité de volume pH substances apparentées
Les types de Non-conformités pour 2007
17
Rappel des résultats de l’étude Rappel des résultats de l’étude pilote de 2006pilote de 2006
Non conformités par classe thérapeutique
–0
–5
–10
–15
–20
–25
–30
–35
–40
–45
–50
Classe
no
mb
re d
'éch
an
tillo
ns
Nombre de non conformités 4 4 4 2
Nombre d'échantillonsconforme
31 43 10 2
Autres Antibiotique AntipaludiqueEléments minéraux
18
Rappel des résultats de l’étude Rappel des résultats de l’étude pilote de 2007pilote de 2007
Non conformités par classe thérapeutique
0
5
10
15
20
25
30
35
40
Classe
nom
bre
d'éc
hant
illon
s
non conforme 8 3 3 2 1 4
conforme 13 12 1 3 4 30
antibactérien/ antiparasitaire
anti inflammatoire /
antalgique
anti anémique/ antidiabétique antiulcéreux antipaludéen autres
20
PlatePlate--forme Africapharmaforme Africapharma
Objectifs généraux : créer un lien entre les différentes autorités de santé des pays d’Afrique francophone à travers une plate-forme Internet visant à :
Diffuser des informations utiles pour les autorités de Santé, sur l’évolution de leurs législations pharmaceutiques respectives eten faciliter l’harmonisation Échanger des informations sur la santé et le médicament, leur environnement et le contrôle de qualitéFaciliter le travail en réseau des DPM, en particulier par des échanges sur leurs problèmes de santé et l’organisation des systèmes de soins
25.11.2008 1
JeanJean--François CHAMBONFrançois CHAMBONPrésident du Groupe de TravailPrésident du Groupe de Travail
«« Accès aux soinsAccès aux soins » des Entreprises du Médicament» des Entreprises du MédicamentDirecteur des Affaires Publiques Directeur des Affaires Publiques -- GlaxoSmithKline GlaxoSmithKline
ConclusionsConclusions
25.11.2008 2
Des responsabilités partagéesDes responsabilités partagées
Tous les laboratoires de R&D ont aujourd’hui une politique concernant l’accès aux soins et aux traitement dans les PeD• Prix ; brevets, transfert de technologie ; R&D ; donations ; mécénat ;
implication dans le débat public (Innovest, Index 2008 + Bilan IFPMA)
La Propriété Intellectuelle : les accords TRIPS existants comprennent des clauses de sauvegardes (LO)
Les médicaments génériques = une réalité du monde pharmaceutique
Enjeux de la R&D ++ / nouveaux partenariats, nouveaux modèles économiques
Trouver et mettre en œuvre des réponses innovantes
25.11.2008 3
Des réponses globales et coordonnéesDes réponses globales et coordonnéesRapport du SG des NU, suivi de la réalisation Rapport du SG des NU, suivi de la réalisation
des ODM, avril 2008des ODM, avril 2008
Engagement Politique national et international• Tenir les engagements financiers (Gouvernements et partenaires)
Financement• Lutter contre le morcellement et le manque d’efficacité de l’aide• Rendre l’aide plus prévisible au niveau de chaque pays
(planification)
Mise en œuvre (les ODM sont interdépendants)• Investir dans le renforcement des systèmes de santé
– Financements; RH; information sanitaire; achats; logistique; gouvernance; prestations de service
• Répondre aux faiblesses des capacités nationales (personnels+++)
25.11.2008 4
Conférence de presseConférence de presse«« Accès aux médicamentsAccès aux médicaments »»
25 novembre 200825 novembre 2008
JeanJean--François CHAMBONFrançois CHAMBONPrésident du Groupe de TravailPrésident du Groupe de Travail
«« Accès aux soinsAccès aux soins » des Entreprises du Médicament» des Entreprises du MédicamentDirecteur des Affaires Publiques Directeur des Affaires Publiques -- GlaxoSmithKline GlaxoSmithKline
BACK UPBACK UP
25.11.2008 5
Les Objectifs du Millénaire pour le Les Objectifs du Millénaire pour le DéveloppementDéveloppement
Déclaration du Millénaire des NU (2000)• 8 objectifs de développement pour améliorer les conditions de vie
d'ici à 20153 concernent spécifiquement la santé
• Le 4ème : « réduire la mortalité infantile »• Le 5ème : « améliorer la santé maternelle »• Le 6ème : « lutter contre le VIH/SIDA, le paludisme et les autres
maladies épidémiques »2007, Rapport d’étape à mi-chemin, des progrès mitigés
• La prévalence de l’extrême pauvreté en Afrique subsaharienne demeure la plus élevée au monde, et les indicateurs de santé y sont souvent les plus mauvais.
ODM = le cadre commun de mobilisation de l’ensemble des acteurs dans le domaine du développement