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Toi, moi, nous et le pouvoir Toi, moi, nous et le pouvoir Bulletin de l’ACO de Loire-Atlantique >>> Février 2012 5 rue Lorette de la Refoulais 44000 Nantes - tél. 02 40 74 54 64 / fax. 02 40 14 33 62 - [email protected] - 1 - D ans quelques semaines, nous sommes appelés à élire le Président de la République, puis nos députés à l’Assemblée Nationale. Autour de nous, beaucoup de personnes ont des doutes sur l’efficacité des élections pour changer la vie. Les marchés financiers ne dominent-ils pas la société ? Sommes- nous toujours en démocratie ? Investir le champ politique À la lecture de notre journal Témoignage, je vois qu’un certain nombre de membres de l’ACO, en particulier en Loire-Atlantique, sont militants politiques engagés dans la transformation de la société. Beaucoup d'entre nous agissent également dans des associations ou des syndicats qui ont décidé d'inter- peller les candidats aux élections. Tous ces militants donnent de leur temps, expriment leurs convictions pour que l’Être Humain soit de- bout, reconnu. Ils croient que c'est important d'in- vestir le champ politique. La charte des fonde- ments de l’ACO affirme : « Par leur vie de mouve- ment, les membres de l’ACO se donnent les moyens pour regarder et pour penser le monde avec rigueur, intelligence et liberté. Ils peuvent mieux conduire leur vie et leurs actions avec la conviction que c’est ainsi que les Hommes deviennent pleinement responsables ». Refusons le fatalisme En ACO, nous avons notre place à prendre en propo- sant des initiatives autour du politique. Partage de Foi, discussions avec des collègues, des amis… avec ceux et celles qui sont présents dans nos vies, dans nos luttes, dans nos organisations politiques, syndica- les, associatives. Utilisons le dernier Parlons-en intitulé « Pouvons-nous laisser aller la vie comme ça ? ». Des équipes s’y lancent déjà, tout comme les moins de 40 ans regroupés dans le « chantier jeunes » de l’agglomération nantaise avec une soirée débat prévue le 16 mars. Nous devons dépasser les a priori : « Tous pourris ! À quoi bon ?... ». La démocratie est en jeu. Soyons acteurs de cette transformation sociale. Refusons le fatalisme, le système libéral qui nous exploite, qui crée de la misère, de l’exclusion et qui détruit la planète. Une nouvelle répartition des richesses est nécessaire. Des solutions sont possibles. Les moyens existent. Prenons connaissance des propositions des partis d’écologie et de gauche. Assistons aux débats, aux rencontres qu’ils proposent, tout en combattant les idées d’extrême-droite fondées sur le rejet de l’étran- ger, le sentiment d’insécurité, le recul social, les cadeaux fiscaux aux entreprises, une vision réactionnaire de la famil- le, etc. Refusons aussi celles de la droite qui se dit humaniste, populaire, chrétienne… mais qui en réalité fait une politique libérale en faveur des plus riches au détriment des classes moyennes, populaires, ouvrières. Jésus, le chemin... Les valeurs du monde ouvrier que nous vivons, nous devons les expri- mer, les faire entendre, pour qu’elles soient portées par un projet politique. Nos futurs représentants à l’Assemblée nationale doivent les prendre en compte. Ma foi, en Jésus-Christ, le Dieu dans lequel je crois, est un Dieu d’Amour, de Justice, de Paix. Jésus nous a montré le chemin. L’engagement est source de bonheur. Jésus ne donne pas de réponses à nos questions, mais il nous laisse libres dans nos choix pour être les bâtisseurs d'une société de solidarité, de justice et d’égalité. Rêvons, soyons utopistes, agissons et exprimons-nous. Résistons et Espérons ! Bruno Carret, élu au Conseil national « Assistons aux débats, rencontres des partis... »

- [email protected] Toi, moi, nous et le pouvoirToi ...nantes.cef.fr/fichiers/aco/aco_germe-de-vie_201202.pdf · de la solidarité dans cette boîte. ... Fragilités et merveilles

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Toi, moi, nous et le pouvoirToi, moi, nous et le pouvoir

Bulletin de l’ACO de Loire-Atlantique >>> Février 2012 5 rue Lorette de la Refoulais 44000 Nantes - tél. 02 40 74 54 64 / fax. 02 40 14 33 62 - [email protected]

- 1 -

D ans quelques semaines, nous sommes appelés

à élire le Président de la République, puis nos

députés à l’Assemblée Nationale. Autour de nous,

beaucoup de personnes ont des doutes sur l’efficacité

des élections pour changer la vie. Les marchés

financiers ne dominent-ils pas la société ? Sommes-

nous toujours en démocratie ?

Investir le champ politique À la lecture de notre journal Témoignage, je vois qu’un certain nombre de membres de l’ACO, en particulier en Loire-Atlantique, sont militants politiques engagés dans la transformation de la société. Beaucoup d'entre nous agissent également dans des associations ou des syndicats qui ont décidé d'inter-peller les candidats aux élections. Tous ces militants donnent de leur temps, expriment leurs convictions pour que l’Être Humain soit de-bout, reconnu. Ils croient que c'est important d'in-vestir le champ politique. La charte des fonde-ments de l’ACO affirme : « Par leur vie de mouve-ment, les membres de l’ACO se donnent les moyens pour regarder et pour penser le monde avec rigueur, intelligence et liberté. Ils peuvent mieux conduire leur vie et leurs actions avec la conviction que c’est ainsi que les Hommes deviennent pleinement responsables ».

Refusons le fatalisme

En ACO, nous avons notre place à prendre en propo-sant des initiatives autour du politique. Partage de Foi, discussions avec des collègues, des amis… avec ceux et celles qui sont présents dans nos vies, dans nos luttes, dans nos organisations politiques, syndica-les, associatives. Utilisons le dernier Parlons-en intitulé « Pouvons-nous laisser aller la vie comme ça ? ». Des équipes s’y lancent déjà, tout comme les moins de 40 ans regroupés dans le « chantier

jeunes » de l’agglomération nantaise avec une soirée débat prévue le 16 mars. Nous devons dépasser les a priori : « Tous pourris ! À quoi bon ?... ». La démocratie est en jeu. Soyons acteurs de cette transformation sociale. Refusons le fatalisme, le système libéral qui nous exploite, qui crée de la misère, de l’exclusion et qui détruit la planète. Une nouvelle répartition des richesses est nécessaire. Des solutions sont possibles. Les moyens existent. Prenons connaissance des propositions des partis d’écologie et de gauche. Assistons aux débats, aux rencontres qu’ils proposent, tout en combattant les idées d’extrême-droite fondées sur le rejet de l’étran-ger, le sentiment d’insécurité, le recul social, les

cadeaux fiscaux aux entreprises, une vision réactionnaire de la famil-le, etc. Refusons aussi celles de la droite qui se dit humaniste, populaire, chrétienne… mais qui en réalité fait une politique libérale en faveur des plus riches au détriment des classes moyennes, populaires, ouvrières.

Jésus, le chemin... Les valeurs du monde ouvrier que nous vivons, nous devons les expri-mer, les faire entendre,

pour qu’elles soient portées par un projet politique. Nos futurs représentants à l’Assemblée nationale doivent les prendre en compte. Ma foi, en Jésus-Christ, le Dieu dans lequel je crois, est un Dieu d’Amour, de Justice, de Paix. Jésus nous a montré le chemin. L’engagement est source de bonheur. Jésus ne donne pas de réponses à nos questions, mais il nous laisse libres dans nos choix pour être les bâtisseurs d'une société de solidarité, de justice et d’égalité. Rêvons, soyons utopistes, agissons et exprimons-nous. Résistons et Espérons !

Bruno Carret, élu au Conseil national

« Assistons aux débats, rencontres des partis... »

Partages dans les équipes et

Travail humain ou inhumainTravail humain ou inhumain ??

Les Deux-Rives

Un boulot… à quel prix ? « Mon premier boulot, mes conditions de travail, quelle dignité pour l’homme ? » Sur ces questions, une équipe de Brière a invité actifs comme retraités à s’exprimer.

Hugo : « Je viens de trouver mon premier travail par une agence d’intérim. D’abord comme agent de production en usine chez un sous-traitant de La Poste, pour mettre des revues sous plis et en faire des lots, tout ça en 3x8, en commençant pas un poste de nuit. Puis maintenant en CDD pour un poste d’agent de maintenance indus-trielle qui correspond à ma formation. Si tout va bien, il y aura un CDI à suivre. Mes collègues sont jeunes et il y a de la solidarité dans cette boîte. »

Catherine : « À Pôle Emploi, depuis la fusion ANPE et ASSEDIC, ce n’est pas simple. Je me retrouve sans res-ponsable de référence en cas de dossier difficile. Je suis isolée d’autant que mes collègues me font ressentir mon choix de temps partiel. J’ai choisi de reprendre un enga-gement syndical pour vivre des temps collectifs. Je ne veux pas me ruiner la santé avec des soucis de boulot. »

Pascal : « je travaille dans le transport poids-lourd. Avant, il y avait une bonne ambiance, mais le nouveau directeur divise tout le monde. Tous les jours, c’est la course, il faut faire du chiffre. Les consignes se font que par écrit, nous n’avons plus de discussions. Pour récupérer nos heures, c’est quand ça arrange la direction, et les congés, c’est la croix et la bannière pour les poser ! »

Thérèse : « J’étais agent de service à domicile et en mai-son de retraite. Il fallait toujours se dépêcher pour ac-complir toutes les tâches, car ça manquait de personnel. J’aimais ce que je faisais. Le travail devrait être au servi-ce de l’homme et non l’inverse. »

À travers les échanges entre participants, des convictions et paroles de foi ont été exprimées: « Malgré les progrès technologiques, l’isolement augmente et les conditions de travail se dégradent au profit de la productivité », « L’humain devrait compter plus que l’argent », « C’est ma foi en l’homme qui renforce ma foi en Dieu », « Un travailleur vaut plus que tout l’or du monde car il est fils de Dieu ».

Saint-Nazaire

Travail plaisir ou travail souffrance... À l’initiative d’une équipe, un partage s’est vécu en don-nant la parole d’abord aux invités. Ainsi ces deux témoi-

gnages pour répondre à la question : le travail, épanouis-sement ou galère ? Réponses :

Christine : « Je suis soudeuse aux Chantiers naval STX. J’ai été intérimaire pendant cinq ans avant d’être en CDI. C’est difficile de se faire accepter dans un milieu d’hom-mes; difficile aussi de supporter le pessimisme des collè-gues. Le travail est pénible car physique, avec des ges-tes répétitifs, et parce qu’on change d’horaires toutes le semaines. J’ai réussi à faire ma place en montrant mes capacités et mes compétences dans ce métier. Dernière-ment, on m’a confié le poste d’animateur d’équipe : ça m’a boostée et j’ai fait du mieux que je peux. Mais cela a créé de la jalousie de la part de collègues qui acceptent mal qu’une femme vérifie leur travail. J’ai perdu cette responsabilité car on ne travaille plus en 3x8, et deux postes ont été supprimés. Quand un animateur d’équipe est absent, on me demande de le remplacer. J’aime ce que je fais et je m’épanouis dans mon travail »

Jeanine : « Pendant 35 ans, j’ai été heureuse dans mon travail de technicienne de laboratoire pharmaceutique, avec une évolution de mon poste. Mais je l’ai terminé dans un déchirement moral. Un jour, le groupe américain a décidé de se désengager du site de Saint-Nazaire. La direction française a trouvé un repreneur. Nous n’avons donc pas été licenciés, mais très vite des tensions sont apparues, notre travail et nos propositions continuelle-ment critiqués. Le chef d’entreprise a mis en place une politique du ‘ diviser pour mieux régner ’, en l’appliquant aussi aux augmentations de salaire. Trois salariés, dont moi, n’ont eu aucune augmentation de 2006 à 2011. Cet-te non-reconnaissance de la qualité de notre travail a été une grande souffrance. Nous avons fait appel à l’Inspec-tion et à la Médecine du travail. Les syndicats CGT et CFDT ont aussi été à nos côtés. En 2009, l’état financier de l’entreprise s’est dégradé. En 2010, l’employeur a mis en place du chômage partiel, les salaires ont été versés avec retard, . Au début de l’hiver, nous n’avions plus de chauffage. En novembre, nous passions à 7 salariés aux prud’hommes en référé (salaires et chômage). Un jour, je me suis retrouvée avec deux collègues en ‘ mise à pied conservatoire ’. En janvier 2011, la sanction est tombée : licenciement pour faute. J’ai entamé une procé-dure aux Prud’hommes qui est en cours. De cette mal-heureuse expérience, je retiens que tous les salariés sont des maillons qui ont besoin les uns des autres, et nous ne devons pas avoir peur de rester solidaires ».

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secteurs

ParlonsParlons--en !en !

Diverses Cités

Fragilités et merveillesFragilités et merveilles

Comme souhaité au Comité départemental,

la commission Diverses Cités est repartie

à la rencontre des secteurs pour être

mieux à l’écoute des précarités sociales

au plus près du terrain. Le 24 janvier, elle

était à Chantenay. Des « fragilités » et des

« merveilles » y ont été exprimées. De quoi

alimenter les pages des livres de Diaconia.

MICHEL est engagé dans une entreprise d’insertion de 150 personnes qui « arrivent avec un énorme handicap face au travail ». Aidées par l’assistante sociale, elles s’investis-sent pour réussir dans les ateliers proposés : cuisine et traiteur, espaces verts, nettoyage de caves… Les moni-teurs accompagnent 6 ou 7 salariés qu’ils ont à guider, à valoriser. Le reclassement est assez faible. Avec la crise, dans une autre entreprise de rénovation d’appareils ména-gers, une économie parallèle s’est construite, retirant envi-ron 10 % d’activité et 2 emplois en moins chaque année. 6 personnes sur 10 retrouvent un travail. « On est le petit bout de la marche qui permet à chaque individu de s’en sortir ».

MARIE-PAULE parle de « la Cafète » où des femmes du quartier se retrouvent. Là, se côtoient la maladie, le handi-cap, la recherche d’emploi. La vie se réinstalle lorsque les gens retrouvent des copains et amis. La Confédération Syndicale des Familles intervient pour des cours de cuisi-ne. Une femme de 40 ans, seule avec 4 enfants, ne disait rien : avec le temps, elles s’est épanouie, les blocages s’estompent. « Qu’est-ce qui nous fait vivre ? Ce sont les autres ».

ODILE ET ROBERT sont investis auprès des Roms depuis deux ans. Une association accompagne les actions à réali-ser auprès de 50 familles avec de nombreux enfants. « La Mairie de St-Herblain est fermée à tout projet de bunga-lows qu’on souhaiterait mettre en œuvre comme à Indre ». Il y a de l’inquiétude pour les ados qui ne sont plus scolari-sés, sans formation, car ils entrent dans la marginalité, voire des petits trafics. « On espère beaucoup sur une équipe qui travaille avec Pôle Emploi pour solutionner ce problème ».

JEAN-LOUIS parle de Stéphane, en grande précarité, qui a loupé son suicide, et qui est maintenant en préparation vers le baptême. « Les sacrements sont importants pour les personnes du ‘quart-monde’ ne sachant pas forcément bien lire… Quand ces personnes se réaniment, il y a résur-rection ».

ANNIE évoque La Perm’ qui rassemble une dizaine de per-sonnes pour parler du quotidien. « Ce quotidien est telle-ment lourd que ces partages sont libérateurs et font du bien ».

MARIE-THÉRÈSE est à l’écoute de la rue dans son quartier, et elle rencontre de nombreuses solitudes. Elle rêve pou-voir créer un lieu de partage car elle ressent qu’il y a de quoi construire quelque chose. Elle peut s’appuyer sur d’autres expériences, sur la commission Diverses Cités pour analyser le besoin, et sur d’autres personnes du quartier pour porter le projet. À suivre...

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Basse-Loire-Nord

S’évanouir ou s’épanouir au travail? 20 personnes en activité professionnelle, dont 6 non membres de l’ACO, se sont retrouvées pour parler du travail au service, ou non, de l’homme.

André a évoqué son expérience de vendeur-livreur: « Tous les jours, je partais de la maison à 7h pour y revenir à 20h30, soit 65 heures de travail par semai-ne… et pour tout déjeuner, un sandwich ou une sala-de en 20 minutes ! Les réunions commerciales sont là pour vous casser le moral avant de partir en clientèle : relance sur les primes, sur les nouveaux clients à fai-re, sur les nouveaux produits… J’ai fait 4 à 6 clients à l’heure durant 10 heures de suite: courir et encore courir, mes jambes s’en souviennent encore ! En sta-tut VRP, le salaire est très variable à partir d’un fixe d’environ 750 € net. Combien ai-je vu passer de ven-deurs dans l’entreprise : au moins 50 en 4 ans ! Mal-gré tout, on se donnait des coups de main entre collè-gues le matin. Ma plus grande satisfaction a été la confiance et la gentillesse de la grande majorité des clients. Et puis cette expérience me sert aujourd’hui. Mais j’aurais préféré l’acquérir dans un cadre plus humain ! »

En final, des silhouettes ont repris l’essentiel des situa-tions évoquées, en résumant l’avis général : « S’évanouir au travail » - Les horaires atypiques, l’amplitude des journées et du temps de travail.

- La surcharge et les réorganisations continues. - Les suppressions de postes. - La pression psychologique de la hiérarchie, et entre collègues.

- L’individualisme, la concurrence et la compétition entre collègues.

- Un travail pas intéressant, mal payé. - Un travail qui fait oublier sa famille. « S’épanouir au travail » - La reconnaissance, la confiance. - L’entraide et la solidarité dans l’équipe. - Le sentiment d’utilité, l’intérêt pour son métier. - Exercer un travail en accord avec ses convictions - Être reconnu par le salaire. - Avoir un travail avec des responsabilités est une forme de liberté.

- Vivre le respect des autres, à travers leur regard.

S’informer… et prier !S’informer… et prier !

Notre Père des enfants des peuples

Notre Père qui es au cieux, Le Seigneur est très grand mais aime beaucoup

les petits !

Que ton nom soit sanctifié, Que notre vie soit ta gloire !

Que ton règne vienne, Là où tous les pères auront emploi et sécurité, Où les enfants n’iront plus travailler, Où personne n’ira mourir de faim, Ni vivre abandonné dans la rue, Où il n’y aura plus de guerre ni de violence, Où la fête, un jour, ne s’arrêtera pas !

Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.

Tous vivront ce beau commandement de Jésus : ‘Aimez-vous les uns les autres comme je vous aime !’ Et la terre se changera en ciel !

Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour, Et tous seront bien frères, Car personne ne prendra le pain des autres !

Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés.

Chacun a ses faiblesses mais tout le monde pardonnera à l’autre,

Personne ne voudra se venger.

Et ne nous soumets pas à la tentation, mais délivre-nous du mal.

De ne penser qu’à moi, De vouloir être mieux que les autres, D’entrer dans le courant du commerce et de

la télévision, D’avoir peur de lutter pour les droits de tous, De ne pas vouloir partager, De ne pas savoir vivre en frères, Fils du même Père.

Amen.

Mouvement des Travailleurs Chrétiens du Brésil (traduction)

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Parlons-en… des élections !

Le n°11 de Parlons-en, destiné à des partages autour des élections présidentielle et législatives, est paru. Comme d’habitude, il est possible d’en demander à

l’ACO, rue Lorette, pour des rencontres élargies.

Les équipes « jeunes » de l’agglomération nantaise ont décidé d’organiser une soirée

autour de ce moyen

Vendredi 16 mars à 20h30, salle St-Charles (3 rue St-Charles à Nantes, face à la Maison des Œuvres)

« Tu as entre 26 et 40 ans, la politique t’intéresse,

ou alors pas du tout ! Viens en discuter... »

Passons et faisons passer cette invitation autour

de nous, au-delà des moins de 40 ans en ACO.

Le centre Faraday fait mémoire

Près de 100 personnes sont venues vendredi 16 décem-bre à la soirée organisée au centre Faraday de Saint-Nazaire, dont la fermeture est prévue pour le printemps 2012. L’occasion de retrouvailles, mais surtout d’échan-ges de souvenirs autour du buffet préparé par la petite équipe organisatrice. Si le passé a été évoqué, le futur l’a été également avec la présentation du futur centre (qui accueillera le pôle Jeunes et le pôle Mission ouvrière), en travaux actuellement près de l’église Ste-Anne. Un livret a été réalisé pour garder mémoire de ce qui s’est vécu là : « Centre Faraday (septembre 1965 - dé-cembre 2011) : un lieu de vie, une Église présente au cœur de la vie des enfants, des jeunes, des adultes ». Il rassemble les témoignages de l'ensemble des perma-nent(e)s passé(e)s à Faraday, et rappelle l'importance et la richesse de ce lieu. Pour se procurer ce livret à 5 €, prendre contact avec : - Anne-Claire Guihard ([email protected]) - Patricia Moyon ([email protected]) - Hélène Thomas ([email protected])