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« BMR »: bactéries multi-résistantes

Epidémiologie et mécanismes de résistance

Micheline Roussel-DelvallezMicheline Roussel-Delvallez

Centre de Biologie-PathologieCentre de Biologie-Pathologie

CHU LilleCHU Lille

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Contexte

• Priorités nationales de la LIN (2005-2008)– infections de site opératoire– résistance aux antibiotiquesrésistance aux antibiotiques– tableau de bord du risque infectieux

• Consommation d’antibiotiques

• Place des bactéries muti-résistantes Place des bactéries muti-résistantes aux antibiotiquesaux antibiotiques

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Objectifs 2005-2008

• Améliorer les pratiques cliniques (objectif de réduire le risque infectieux) en lien avec les procédures invasives et la fréquence de la résistance fréquence de la résistance bactérienne aux antibiotiquesbactérienne aux antibiotiques– mise à jour des recommandations nationales– évaluation du développement et du respect

des précautions standard (place de l’hygiène des mains et de l’usage des SHA)

– développer des programmes d’audit

• Développer un « usage rationnel » des antibiotiques

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Objectifs 2005-2008 (2)• Optimiser la surveillance des IN

• Développer des indicateurs « de performance » des établissements face au risque infectieux nosocomial

– infections de site opératoire

– «  BMR »«  BMR »

– consommation de SHA

– consommation antibiotique

• Développer la qualité de l’information données aux « usagers » et au public

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Programme 2005-2008Objectifs quantifiés à atteindre pour 2008 (1)

• Le renforcement des structures spécialisées (EOHH)– 100% des établissements de santé disposent d’une équipe

opérationnelle d’hygiène hospitalière.– 100% des établissements de santé ont fait progresser le score

composite évaluant les moyens engagés dans la lutte contre les IN (1er indicateur).

– L’objectif étant qu’il n’y ait plus d’établissements de santé dans la dernière classe de résultats ICALIN en 2008.

• Une meilleur observance des recommandations princeps– 75% des établissements de santé ont doublé leur consommation

annuelle en volume de solutions hydro-alcooliques (utilisée pour l’hygiène des mains) (2ème indicateur).

– 100% des établissements de santé ont une consommation minimale de 20 litres de solutions hydro-alcooliques pour 1000 jours d’hospitalisation.

– 75% au moins des établissements de santé réalisent des audits de bonnes pratiques.

– le taux de Staphylococcus aureus résistant à la méticilline (SARM) a baissé de 25% dans au moins 75% des établissements (3ème indicateur).

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Programme 2005-2008Objectifs quantifiés à atteindre pour 2008 (2)

• Optimiser le recueil et l’utilisation des données de surveillance, généraliser la surveillance des ISO– 100% des établissements de santé ayant une activité

chirurgicale ont organisé un suivi d’un acte « traceur » par principale discipline.

– l’objectif étant qu’il n’y ait plus d’établissements de santé dans la dernière classe de résultats du tableau de bord en 2008 (4ème indicateur).

• Priorité au signalement obligatoire des IN « sentinelles » ou particulièrement sévères aux autorités sanitaires– 100% des établissements de santé ont organisé le

signalement (procédure de signalement affichée, professionnel chargé du signalement nommé selon le R 711-1-14 du Code de la Santé Publique).

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Programme 2005-2008Objectifs quantifiés à atteindre pour 2008 (3)

• Bonne utilisation des antibiotiques : Améliorer la qualité de la prise en charge du patient infecté et lutter contre la résistance bactérienne– 100% des établissements de santé ont une commission

des anti-infectieux.– 100 % des hôpitaux ont des protocoles de bon usage

des antibiotiques et disposent d’un suivi de la consommation des antibiotiques (5ème indicateur).

• Améliorer l’information des patients sur les risques infectieux liés aux soins– 100% d’établissement de santé présentent dans le livret

d’accueil leur programme de lutte contre les infections nosocomiales de l’établissement de santé.

– 100 % des établissements de santé affichent le tableau de bord des IN complet avec les 5 indicateurs.

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Bactérie multirésistante «  BMR »

=

?

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Bactérie multirésistante ou BMR Bactérie multirésistante ou BMR ==

Souche bactérienne ayant une résistance acquise à au moins 2 antibiotiques différents et appartenant à des familles différentes, par des mécanismes indépendants

PREVENTION DES INFECTIONS A BACTERIES PREVENTION DES INFECTIONS A BACTERIES MULTIRESISTANTES EN REANIMATIONMULTIRESISTANTES EN REANIMATION

( en-dehors des modalités d'optimisation de ( en-dehors des modalités d'optimisation de l'antibiothérapie)l'antibiothérapie)

16e Conférence de Consensus en Réanimation et 16e Conférence de Consensus en Réanimation et Médecine d'UrgenceMédecine d'Urgence

Jeudi 21 novembre 1996Jeudi 21 novembre 1996Centre d'information Scientifique de l'ARC - Villejuif Centre d'information Scientifique de l'ARC - Villejuif

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• La liste des « BMRliste des « BMR » est établie en fonction des bactéries isolées, à un moment donné, dans un établissementdans un établissement et est susceptible d’être élargie à des bactéries faisant ponctuellement l’objet d’une épidémie

• De nombreuses recommandations sont dépendantes de l’état épidémiologique local et des instructions du CLINinstructions du CLIN de l’établissement en accord avec le C-CLIN et/ou les recommandations nationales

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Staphylococcus aureus résistant à la méticilline (SARM) ou de sensibilité diminuée aux glycopeptides (GISA)

Entérocoques résistants à la vancomycine

Entérobactéries résistantes aux céphalosporines de 3e génération– Productrices de ß-lacatamase à spectre étendu (E-

BLSE)– Hyper producteur de céphalosporinase (hyper Case)

Pseudomonas aeruginosa résistant à la ceftazidime

Acinetobacter baumannii multirésistant aux ß-lactamines

Staphylococcus aureus résistant à la méticilline (SARM) ou de sensibilité diminuée aux glycopeptides (GISA)

Entérocoques résistants à la vancomycine

Entérobactéries résistantes aux céphalosporines de 3e génération– Productrices de ß-lacatamase à spectre étendu (E-

BLSE)– Hyper producteur de céphalosporinase (hyper Case)

Pseudomonas aeruginosa résistant à la ceftazidime

Acinetobacter baumannii multirésistant aux ß-lactamines

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Autres micro-organismes « candidats » à l’hospitalisme

• Staphylococcus aureus avec leucocidine de Panton-Valentine (PVL+)

• Entérobactéries BLSE et IPM (carbapénémase)

• Pseudomonas aeruginosa BLSE (VIM2)

• Acinetobacter baumannii BLSE ( VEB1)

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« Epidémie régionale» à« Epidémie régionale» àAcinetobacter baumanniiAcinetobacter baumannii LSELSE

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Pourquoi ce choix ?Pourquoi ce choix ?• Support de la résistance = plasmideSupport de la résistance = plasmide

– Ex: Béta-lactamase à spectre étendu des Ex: Béta-lactamase à spectre étendu des entérobactériesentérobactéries• Transfert épidémiqueTransfert épidémique• Epidémie de souches + épidémie du supportEpidémie de souches + épidémie du support de la de la

résistance lui-mèmerésistance lui-mème

• Support de la résistance = chromosomeSupport de la résistance = chromosome– Sélection de Sélection de mutants résistantsmutants résistants– Ex: Ex: P. aeruginosaP. aeruginosa/ Fluoroquinolones/ Fluoroquinolones– Entérobactéries hyperproductrices de leur Entérobactéries hyperproductrices de leur

céphalosporinases naturelles céphalosporinases naturelles

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Pourquoi ce choix ?Pourquoi ce choix ?• Support de la résistance = plasmideSupport de la résistance = plasmide

– Ex: Béta-lactamase à spectre étendu des Ex: Béta-lactamase à spectre étendu des entérobactériesentérobactéries• Transfert épidémiqueTransfert épidémique• Epidémie de souches + épidémie du supportEpidémie de souches + épidémie du support

de la résistance lui-mèmede la résistance lui-mème

• Support de la résistance = Support de la résistance = chromosomechromosome– Sélection de Sélection de mutants résistantsmutants résistants– Ex: Ex: P. aeruginosaP. aeruginosa/ Fluoroquinolones/ Fluoroquinolones– Entérobactéries hyperproductrices de Entérobactéries hyperproductrices de

leur céphalosporinases naturelles leur céphalosporinases naturelles

HYGIENEHYGIENE

BON USAGE BON USAGE DES ANTIBIOTIQUES DES ANTIBIOTIQUES

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Sélection de mutants résistants

Différences entre le mutant résistant Différences entre le mutant résistant et la souche sensible:et la souche sensible:

– Augmentation de la CMI de l’antibiotique– Acquisition d’un mécanisme de résistance

• Modification de la cible: quinolones, PLPs …• Hyperproduction d’une enzyme naturelle

– Céphalosporinases des entérobactéries du groupe III (Enterobacter spp, Citrobacter spp …, Pseudomonas aeruginosa, Acinetobacter baumannii )

• Diminution de la perméabilité: – Pseudomonas aeriginosa et imipénème

– Modification de la séquence nucléotidique du gène responsable = mutation

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Sélection de mutants résistants

La sélectionLa sélection

• Il y a sélection si et si seulementIl y a sélection si et si seulement– Les mutants sont présents dans la

population sensible– Si l’antibiotique permet la sélection de

ces mutants

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Sélection de mutants résistants

Facteurs favorisants la Facteurs favorisants la sélection:sélection:

La bactérie et son niveau de La bactérie et son niveau de résistance naturellerésistance naturelle

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Sélection de mutants résistants sous traitement par quinolones (1): rôle de la souche bactérienne

Sélection de mutants résistants sous traitement par quinolones (1): rôle de la souche bactérienne

0,01-

0,1-

1-

10-

100-

1000-mcg/ml

Concentrationtissulaires

Entérobactéries Nal S

Entérobactéries Nal R

S

R

RR

S S

P. aeruginosa S. aureus

R = CMI mutants résistants S = CMI population sensible

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Sélection de mutants résistants

L’antibiotique: sa natureL’antibiotique: sa nature• QuinolonesQuinolones• Acide fusidique Acide fusidique • FosfomycineFosfomycine• RifampicineRifampicine• Céphalosporines et entérobactéries Céphalosporines et entérobactéries

du groupe III, du groupe III, P. aeruginosa, A. P. aeruginosa, A. baumanniibaumannii

• Les anti-mycobactériensLes anti-mycobactériens

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Sélection de mutants résistants

L’antibiotique: sa posologieL’antibiotique: sa posologie

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Sélection de mutants résistants sous traitement par quinolones (2): rôle de la posologie

Péritonite expérimentale à P. aeruginosa traitée par ciprofloxacine(inoculum 108ufc/mL)

01-

100-

1-

10-

mcg/ml

S

R

S

R

Sélection chez 9/18 souris

Sélection chez 9/18 souris

Sélection chez 1/18 souris

Sélection chez 1/18 souris

25mg/kgBID

50mg/kgBID

P<0,01

R = CMI mutants résistants; S = CMI population sensible

Michéa-Hamzehpour AAC, 1987; 31: 1803

Intervalle des concentrations dans le liquide péritonéal

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Sélection de mutants résistants

Prévention de la sélection:Prévention de la sélection:

• I/. Identifier les situations à risque de sélection de mutants résistants (bactérie, antibiotique, foyer infectieux)

• II/.Diminuer l’inoculum bactérien pour diminuer la probabilité de la présence de mutants (Taux de mutation)– Par un drainage– Par l’administration d’un premier antibitique

qui n’expose pas au risque de sélection

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Sélection de mutants résistants

Prévention de la sélection:Prévention de la sélection:

• III/.Utiliser une posologie élevée pour que la concentration locale d’antibiotique soit supérieure à la concentration nécessaire à éliminer les mutants résistants

• IV/. Associer un deuxième antibiotique

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IV/. Associer un deuxième antibiotique

• Actif sur la population sensible• Non concerné par le mécanisme de

résistance du premier: pas de résistance croisée

• De pharmacocinétique similaire de façon à avoir une association au niveau du site infectieux

• Durant la phase initiale du traitement (jusqu’à ce que l’inoculum ait bien diminué)

ATB 1 ATB 1 + ATB 2

Sélection: risque d’échec Pas de sélection

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Prévention de mutants résistants de S. pneumoniae aux Fluoroquinolones

Principe de la MPC (Mutant Prevention Principe de la MPC (Mutant Prevention ConcentrationConcentration)

• MPC = seuil à partir duquel la probabilité de sélectionner un mutant résistant est extrèmement faible

= concentration d’antibiotique avec laquelle aucun mutant ne peut être obtenu, même lorsqu’un inoculum bactérien de 1010 ufc/ml est utilisé

Mesure de la MPC identique à la mesure de la CMI sauf inoculum plus élevé

JM. Blondeau, AAC,45; 431-438-200126

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MPC des fluoroquinolones et MPC des fluoroquinolones et S. pneumoniaeS. pneumoniae

Relation MPC et pharmacocinétique des Fluoroquinolones

FluoroquinoloneFluoroquinolone

MoxifloxacineMoxifloxacine TrovafloxacineTrovafloxacineGatifloxacineGatifloxacine LévofloxacineLévofloxacine

MPC90MPC90mg/Lmg/L

22444488

DoseDose CmaxCmax T1/2T1/2(mg)(mg) (mg/L)(mg/L) (h)(h)

400400 4,5 4,5 1212 200200 3,1 3,1 1212400400 4,24,2 88500500 5,75,7 88

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MPC des fluoroquinolones et MPC des fluoroquinolones et Pseudomonas aeruginosaPseudomonas aeruginosa

Fluoroquinolone MPC Dose unitaire Cmax (mg/L) T1/2

Norfloxacine 2 400 1,2 3 – 4

CiprofloxacineCiprofloxacine 22 500500 2,42,4 4 – 64 – 6

CiprofloxacineCiprofloxacine 22 750750 3,63,6 4 – 64 – 6

Ofloxacine 4,8 400 3 – 4,5 7

Lévofloxacine 9,6 500 5 - 6 8

D’après P. M. Tulkens. Unité de Pharmacologie cellulaire et moléculaire. Bruxelles28

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CMI souche sauvage

CMI mutation 1

CMI mutation 2

CMI mutation 3

4 - 8 x

4 - 8 x

4 - 8 x

Mécanismes de résistance acquise Mécanismes de résistance acquise concernant les quinolonesconcernant les quinolones

Christine C. Sanders Clinical Infectious Diseases 2001Christine C. Sanders Clinical Infectious Diseases 2001

Évolution progressive des résistances, par mutations successives. Évolution progressive des résistances, par mutations successives. Chaque marche représente une mutation spontanée qui multiplie Chaque marche représente une mutation spontanée qui multiplie par 4 à 8 fois la CMI : notion de « first step », « second step »…par 4 à 8 fois la CMI : notion de « first step », « second step »…

29

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CMI souche sauvage

CMI mutation 1

CMI mutation 2

CMI mutation 3

1,0 mg/lCMI souche sauvage

4 mg/l

CMI mutation 1

CMI mutation 2

CMI mutation 3

0,25 mg/l

1,0 mg/l

16 mg/l

64 mg/l

2 mg/l

64 mg/l

256 mg/l

Quinolone A

Quinolone B

Christine C. Sanders Clinical Infectious Diseases 2001Christine C. Sanders Clinical Infectious Diseases 2001

Mécanismes de résistance acquise Mécanismes de résistance acquise concernant les quinolonesconcernant les quinolones

30

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Doit –on réaliser des prélèvements de dépistage-portage à la recherche de

bactéries multirésistantes ?

Si oui lesquelles rechercher?

Doit –on réaliser des prélèvements de dépistage-portage à la recherche de

bactéries multirésistantes ?

Si oui lesquelles rechercher?

REMIC 2008- chapitre 25REMIC 2008- chapitre 25REMIC 2008- chapitre 25REMIC 2008- chapitre 25

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• Staphylococcus aureus résistant à la méticilline (SARM)

• Entérobactéries résistantes aux céphalosporines de 3e génération

Productrices de ß-lactamase à spectre étendu (E-BLSE)

• Pseudomonas aeruginosa résistants à la ceftazidime (PARC)

• Acinetobacter baumannii multirésistant aux ß-lactamines

• …… et toute bactérie en situation épidémique

• Staphylococcus aureus résistant à la méticilline (SARM)

• Entérobactéries résistantes aux céphalosporines de 3e génération

Productrices de ß-lactamase à spectre étendu (E-BLSE)

• Pseudomonas aeruginosa résistants à la ceftazidime (PARC)

• Acinetobacter baumannii multirésistant aux ß-lactamines

• …… et toute bactérie en situation épidémique

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ObjectifObjectif

• Connaître rapidement le statut des patients vis-à-vis des BMR

• = Prélèvements à visée écologique• Dépistage des patients « porteurs » (sains

ou colonisés) en vue d’une mise en œuvre de mesures d’isolement spécifiques

• = prévention et lutte contre les infections nosocomiales IN (éviter les infections croisées)

• Bilan d’activité du CLIN : différenciation du caractère importé ou acquis des IN

• Aucun antibiogramme n’est réalisé

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Prélèvements (1)Prélèvements (1)• Qui prélever?• Décision du CLIN ou des structures ad

hoc ex SGRIVI• Exemples:

– Services à risque élevé de transmission croisée

– Transfert depuis un service à forte d’incidence

de BMR– Contexte épidémique dans un service

clinque

• Qui prélever?• Décision du CLIN ou des structures ad

hoc ex SGRIVI• Exemples:

– Services à risque élevé de transmission croisée

– Transfert depuis un service à forte d’incidence

de BMR– Contexte épidémique dans un service

clinque

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Prélèvements (2)Prélèvements (2)

• Quand prélever?• Selon la procédure définie par le

CLIN• A l’admission du patient dans le

service• En cours d’hospitalisation, avec une

périodicité définie• En cas de situation épidémique,

selon une procédure définie

• Quand prélever?• Selon la procédure définie par le

CLIN• A l’admission du patient dans le

service• En cours d’hospitalisation, avec une

périodicité définie• En cas de situation épidémique,

selon une procédure définie

Page 36: « BMR »: bactéries multi- résistantes Epidémiologie et mécanismes de résistance Micheline Roussel-Delvallez Centre de Biologie-Pathologie CHU Lille

Prélèvements (3)Prélèvements (3)

• Où prélever? Quel site?:• Nasal: SARM• Anal: BMR entériques: ERV, PARC

• Trachéal ? : chez le patient trachéotomisé et/ou ventilé

• Cutané: A. baumannii

• Où prélever? Quel site?:• Nasal: SARM• Anal: BMR entériques: ERV, PARC

• Trachéal ? : chez le patient trachéotomisé et/ou ventilé

• Cutané: A. baumannii

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Prélèvements (4)Prélèvements (4)• Comment prélever?:• Avant toute toilette ou antiseptie• Ecouvillons avec milieu de transport

pour la recherche classique sur milieu gélosé

• Ecouvillons secs si recherche par Biologie Moléculaire des gènes de résistance( mec A, Van A, B …)

• Un seul écouvillon suffit (pour fosses nasales ou plis inguinaux ou axillaires)

• Comment prélever?:• Avant toute toilette ou antiseptie• Ecouvillons avec milieu de transport

pour la recherche classique sur milieu gélosé

• Ecouvillons secs si recherche par Biologie Moléculaire des gènes de résistance( mec A, Van A, B …)

• Un seul écouvillon suffit (pour fosses nasales ou plis inguinaux ou axillaires)

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– Milieu gélosé (Mueller Hinton), chromogène ou non, contenant des antibiotiques ou sur lequel sont déposés

des disques imprégnés d’antibiotiques

– Milieu gélosé (Mueller Hinton), chromogène ou non, contenant des antibiotiques ou sur lequel sont déposés

des disques imprégnés d’antibiotiques

30mm

35mm

FEPAMC

CPD

CAZ

MOX

E-BLSEbas niveau

E-BLSEhaut niveau

P. aeuginosa A. baumanniirésistant ceftazidime

S.aureusrésistant à la méticilline

E-BLSE = entérobactérie productrice de ß-lactamase à spectre étenduAMC = amoxicilline-clavulanate, FEP = céfépime, CPD = cefpodoxime, CAZ = ceftazidime, MOX = moxalactam

30mm

35mm

Méthodes de recherche au laboratoire

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Prélèvements (5)Prélèvements (5)

• Un milieu non sélectif peut être ensemencé parallèlement afin de vérifier la présence d’une flore, ce qui atteste de la qualité du prélèvement

• Techniques de biologie moléculaire:– Gain de temps

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Interprétation par le biologiste et modalités de réponse

Interprétation par le biologiste et modalités de réponse

• Dans le compte rendu bactériologique– Spécifier la ou les BMR retrouvées– Leur site– La méthode utilisée

– Ne jamais rendre d’antibiogramme

• Le résultat positif doit être identifié spécifiquement (logo par exemple)

• Un résultat négatif n’exclut pas la possibilité d’identifier ultérieurement une BMR

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Interprétation par le biologiste et modalités de réponse

Interprétation par le biologiste et modalités de réponse

Un patient BMR positif sera considéré comme BMR négatif lorsque 2 dépistages réalisés à huit jours d’intervalle se seront négativés

L’isolement pourra alors être levé

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Impact d’une politique « BMRImpact d’une politique « BMR »dépistage……..

Epidémiologie des bactéries Epidémiologie des bactéries multi-résistantes aux multi-résistantes aux

antibiotiques :antibiotiques :enquête BMR-RAISIN 2007enquête BMR-RAISIN 2007

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Objectif du réseau BMR- RAISIN

Evaluer l’impact des actions de prévention de la diffusion des BMR inscrites comme prioritaire dans le programme national de lutte contre les infections nosocomiales

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Méthodes (1)

• Enquête d’incidence discontinue– 3 mois par an– du 1er avril au 30 juin

• Critères d’inclusion– patient hospitalisé au moins 24 h– tous prélèvements (tous sites) à visée

diagnostique (exclus = dépistage)

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Méthodes (2)

• 1ère souche identifiée– Staphylococcus aureus

résistance à la méticilline– Entérobactéries

résistance = production d’une LSE

• Elimination des doublons (même antibiotype = pas de diff. majeure

ou 1 diff. mineure)

= critères ONERBA

Page 46: « BMR »: bactéries multi- résistantes Epidémiologie et mécanismes de résistance Micheline Roussel-Delvallez Centre de Biologie-Pathologie CHU Lille

Le SARM …

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Evolution de l’incidence globale de SARM (/ 1 000 jh)

CHRU de Lille et C-CLIN *

C-CLIN *

* : restriction aux hôpitaux constamment inclus dans le réseau

0,3

0,5

0,7

0,9

1,1

1,3

1,5

1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007

Inci

den

ce d

e S

AR

M(/

1 00

0 jh

)

Région NPdC *CHRU

Page 48: « BMR »: bactéries multi- résistantes Epidémiologie et mécanismes de résistance Micheline Roussel-Delvallez Centre de Biologie-Pathologie CHU Lille

Phénotypes de sensibilité des SARM en 2007 :CHRU de Lille, n=150

Antibiotique Nombre de SARM % sensibles

Gentamicine 129 86,0 Tobramycine 73 48,7 Acide fusidique 94 67,1 Fosfomycine 112 74,7 Rifampicine 128 85,3 Erythromycine 83 55,3 Pristinamycine 107 76,4Cotrimoxazole 146 97,3 Péfloxacine (ou ofloxacine) 6 4,0 Vancomycine 150 100 Teicoplanine 150 100

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Les entérobactéries LSE …

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EBLSE à l’hôpital

0,86

0,56

0,47

0,12

0

0,2

0,4

0,6

0,8

1

1,2

1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007

Tous h™pitaux SARM

Tous h™pitaux BLSE

Evolution de la densité d’incidence pour 1000 JH

Enquête AP-HP

ONERBA, RICAI- Paris 2008

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Les nouvelles EBLSE

BMR-APHP

00JHE.coli BLSE : % et incidence pour 1000 JH

0

0,05

0,1

0,15

0,2

0,25

0,3

0,35

0,4

0,45

0,5

1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 Annˇe

Den

sitˇ

d'in

cid

ence

0

10

20

30

40

50

60

% E

.co

li p

arm

i le

s B

LS

E

incidence totale EBLSE

incidence autres entˇrobact. BLSEincidence E.coli BLSE

% Escherichia coli

ONERBA, RICAI- Paris 2008

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EBLSE (1): évolution de la répartition des espèces

C-CLIN Paris Nord

Entˇrobactˇries productrices de BLSEŹ: ˇvolution de la rˇpartition (%) des esp¸ces

15,0

11,5

13,9

52,4

12,7

54,2

23,3

8,45,5

3,1

0

10

20

30

40

50

60

1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007

annˇe

%

de

l'e

sp

¸ce

pa

rmi

l'en

se

mb

le d

es

EB

LS

E/

% a

mo

ng

ES

BL

s

pe

cie

s

Enterobacter aerogenes

Klebsiella pneumoniae

Autres/Others

Escherichia coli

Enterobacter cloacae

(rˇseau C-CLIN Paris Nord, 1998-2007)

ONERBA, RICAI- Paris 2008

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ESBL (2):

Évolution de la répartition des espèces

REUSSIRONERBA, RICAI- Paris 2008

Répartition des espèces au sein des EBLSE

0,0

10,0

20,0

30,0

40,0

50,0

60,0

70,0

80,0

90,0

100,0

1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2006 2007

Années

%

Citrobacter freundii

Enterobacter aerogenes

Enterobacter cloacae

Escherichia coli

Klesiella oxytoca

Klebsiella pneumoniae

Proteus mirabilis

Page 54: « BMR »: bactéries multi- résistantes Epidémiologie et mécanismes de résistance Micheline Roussel-Delvallez Centre de Biologie-Pathologie CHU Lille

0% 20% 40% 60% 80% 100%

1998

1999

2000

2001

2002

2003

2004

2005

2006

2007

E. aerogenes

K. pneumoniae

E. coli

Autres

Evolution des différentes espèces d’entérobactéries LSE : C-CLIN Paris Nord – 1998 / 2007

Proteus mirabilis

Enterobacter cloacae

Citrobacter koseri.

Citrobacter freundii

Klebsiella oxytoca

Providencia

Autre

An

née

de

su

rvei

llan

ce

Proportion des différentes espèces (%)

Autres entérobactéries

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0,00

0,15

0,30

0,45

0,60

1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007

Inci

den

ce d

es E

L

SE

(/1

000

jh)

Evolution de l’incidence des ELSE en MCO (/ 1 000 jh),

CHRU de Lille, région Nord – Pas de Calais * et C-CLIN*

C-CLIN *CHRU

* : restriction aux hôpitaux constamment inclus dans le réseau

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Phénotypes de sensibilité des ELSE :CHRU de Lille, 2007

Antibiotique Nombre de souches (%) d’ELSE sensibles

Gentamicine 26 (49)

Tobramycine - (-)

Amikacine 19 (36)

Quinolones classiques (ac. nalidixique, ac. pipemidique) 5 (9)

Ciprofloxacine 10 (19)

Imipénème 51 (98)

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Impact de la politique BMRDu bon usage des antibiotiques…….

Pseudomonas aeruginosa données des réseaux de l’ONERBA et résultats de

l’enquête trans-réseaux 2007

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Evolution de la sensibilité de P. aeruginosa à la ceftazidime ceftazidime

(réseaux Col BVH, C-CLIN Paris Nord, Ile de France, Réussir)

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Evolution de la sensibilité de P. aeruginosa à l’imipénème l’imipénème

(réseaux Col BVH, C-CLIN Paris Nord, Ile de France, Réussir)

Page 60: « BMR »: bactéries multi- résistantes Epidémiologie et mécanismes de résistance Micheline Roussel-Delvallez Centre de Biologie-Pathologie CHU Lille

Evolution de la sensibilité de P. aeruginosa à la ciprofloxacine

(réseaux Col BVH, C-CLIN Paris Nord, Ile de France, Réussir)

Page 61: « BMR »: bactéries multi- résistantes Epidémiologie et mécanismes de résistance Micheline Roussel-Delvallez Centre de Biologie-Pathologie CHU Lille

CONCLUSIONCONCLUSION

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• Support de la résistance = plasmideSupport de la résistance = plasmide– Ex: Béta-lactamase à spectre étendu des Ex: Béta-lactamase à spectre étendu des

entérobactériesentérobactéries• Transfert épidémiqueTransfert épidémique• Epidémie de souches + épidémie du supportEpidémie de souches + épidémie du support

de la résistance lui-mèmede la résistance lui-mème

• Support de la résistance = Support de la résistance = chromosomechromosome– Sélection de Sélection de mutants résistantsmutants résistants– Ex: Ex: P. aeruginosaP. aeruginosa/ Fluoroquinolones/ Fluoroquinolones– Entérobactéries hyperproductrices de Entérobactéries hyperproductrices de

leur céphalosporinases naturelles leur céphalosporinases naturelles

HYGIENEHYGIENE

BON USAGE BON USAGE DES ANTIBIOTIQUES DES ANTIBIOTIQUES