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ÉDITION DU MARDI 7 AVRIL 2015 L'ÉDITO DE CHARLES : « Corruption, surveillance généralisée, démocratie et liberté ! » Mes chères contrariennes, mes chers contrariens ! « Je n’ai rien dit »… par Martin Niemöller « Quand ils sont venus chercher les communistes, Je n’ai rien dit, Je n’étais pas communiste. Quand ils sont venus chercher les syndicalistes, Je n’ai rien dit, Je n’étais pas syndicaliste. Quand ils sont venus chercher les juifs, Je n’ai rien dit, Je n’étais pas juif. Quand ils sont venus chercher les catholiques, Je n’ai rien dit, Je n’étais pas catholique. Et, puis ils sont venus me chercher. Et il ne restait plus personne pour protester. » Biographie rapide de ce pasteur. « Au moment de la montée en puissance du pouvoir nazi, qui noyaute peu à peu l’Église allemande, le pasteur Martin Niemöller, pourtant partisan du régime hitlérien et ancien commandant des Corps francs, appelle les pasteurs hostiles aux mesures antisémites à s’unir au sein d’une nouvelle organisation, le « Pfarrernotbund (de) », la « Ligue d’urgence des pasteurs », qui respecterait les principes de tolérance énoncés par la Bible et la profession de foi réformatrice. Cet appel a un grand écho : à la fin de l’année 1933, 6 000 pasteurs, soit plus d’un tiers des ecclésiastiques protestants, ont rejoint ce groupe dissident. La « Ligue d’urgence des pasteurs », soutenue par des protestants à l’étranger, adresse au synode une lettre de protestation contre les mesures d’exclusion et de persécution prises envers les Juifs et envers les pasteurs refusant d’obéir aux nazis. Malgré les protestations, Martin Niemöller est déchu de ses fonctions de pasteur et mis prématurément à la retraite au début du mois de novembre 1933. Mais la grande majorité des croyants de sa paroisse décide de lui rester fidèle, et il peut ainsi continuer à prêcher et à assumer ses fonctions de pasteur. Niemöller est arrêté en 1937 et envoyé au camp de Sachsenhausen. Il est ensuite transféré en 1941 au camp de concentration de Dachau. » La liberté est l’affaire de chaque citoyen. La liberté ne se discute pas. Elle ne se tronçonne pas, elle ne se coupe pas en tranche, elle n’est pas à géométrie variable. Elle existe totalement ou elle n’existe pas. La liberté contrôlée est à la liberté ce que la Canada dry est à l’alcool. Pourquoi vous parler de cela ? Parce qu’aujourd’hui je voulais présenter un article et un reportage qui, j’en suis persuadé, alimenteront votre réflexion personnelle. Je fais partie de ceux qui pensent que l’Europe est un grand danger pour chacun de nos peuples et que cette Europe des europathes ne peut que nous amener les plus grands malheurs. Je pense que ce point de vue est d’une immense logique. Cela tient en deux raisons essentielles. La première c’est que celui qui connaît l’histoire sait que toutes les nations, tous les pays et tous les Empires à travers l’histoire n’ont pu se créer, devenir et exister qu’en massacrant ceux qui préexistaient. Les États-Unis d’Amérique, que l’histoire politiquement correcte aime aduler comme le phare de la liberté, ne se fondent que sur le génocide conscient, prémédité et parfaitement assumé de la population indienne. Il s’agit juste de dizaines de millions de morts. Chez nous, la France ne pourra atteindre la taille qu’on lui connaît ainsi que son unité qu’en massacrant les potentats régionaux, qu’en supprimant les langues et les cultures régionales, qu’en annihilant tous ceux qui pouvaient souhaiter une autonomie locale loin du pouvoir parisien des rois de France. L’histoire de l’unité de la France s’écrit en lettres de sang dans les livres. Je ne fais point ici de morale. Je ne me sens coupable de rien, ni des crimes des premiers européens massacreurs d’indiens, repris de justice qui deviendront les Américains apporteurs de démocratie au monde entier à notre époque (ce qui fait bien rire jaune évidemment), ni de tous les autres génocides. Non, ce que je veux juste dire c’est que la volonté farouche des partisans de l’Europe de créer les États-Unis d’Europe ne pourra conduire qu’à la suppression plus ou moins violente de ce qui préexiste à l’Europe fédérale, à savoir les États-nations. Vous devez comprendre qu’il ne peut pas y avoir d’Europe fédérale tant qu’il existe des États-nations. La coexistence des deux est impossible et c’est une véritable guerre qui se déroule et cette guerre pour l’avenir de l’Europe est de moins en moins idéologique. Tous les jours, vous pouvez constater l’ambition des structures européennes à prouver leur existence, l’Europe veut devenir un empire, et comme tous les empires elle devient agressive et violente. Les peuples d’Europe sont évidemment les premières victimes (demandez aux Ukrainiens, mais aussi aux Grecs) de même que la liberté. La deuxième raison qui explique mon rejet de cette Europe-là c’est qu’elle est la négation de la représentativité, de la démocratie et de la liberté. Personne ne contrôle l’Europe! Aucun peuple, aucune institution, aucun parlement, aucune nation ne contrôle l’Europe. Ceux qui nous dirigent sont même appelés des commissaires (comme à la plus belle des époques soviétiques). Aucun n’est élu. Ils sont tous soumis à la corruption. Bénéficient d’immunités hallucinantes. Leurs intérêts ne sont pas ceux des peuples. D’ailleurs ils ne sont d’aucun peuple. Vous devez comprendre qu’un État fédéral c’est un État permettant d’organiser les conditions de la plus grande des corruptions. Ce qui arrive aux États-Unis d’Amérique se passe déjà dans les États pas encore unis d’Europe. Lorsque le peuple français refuse par son vote la constitution européenne et certaines « avancées », nos politiques ont nié notre vote pour quand même faire ce qu’ils souhaitaient faire. Ce fut le premier grand déni de démocratie. Et comme dans ce poème qui débute cet article, nous n’avons rien dit. Alors depuis, les europathes, nos dirigeants, ceux qui savent mieux que nous ce qui sera très bon pour eux, s’appliquent consciencieusement à réduire nos libertés, à restreindre notre implication citoyenne pour mieux nous détruire, pour mieux nous isoler. Cela se passe ici et là-bas. Aux USA comme en Europe, en France et ailleurs. C’est un mouvement mondial de restriction des libertés individuelles reposant en grande partie sur la nécessité de « lutter contre le terrorisme » en vous empêchant de payer en espèces plus de 1 000 euros, tout en laissant le droit aux étrangers et aux non-résidents fiscaux en France de payer eux… jusqu’à 10 000 euros en espèces. Il n’y a donc aucune volonté de lutter contre la terreur mais bien de terroriser le citoyen, ce qui n’a rien à voir. Je vous propose donc un article de La Tribune qui est tout sauf un journal fasciste et complotiste intitulé « Quand le « gendarme » des écoutes fusille la loi sur le renseignement de Valls ».

« Corruption, surveillance généralisée, démocratie et ... · Des tueurs, les « tueurs de la République ». Ils agissent sans que l’on puisse rattacher leur action aux services

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ÉDITION DU MARDI 7 AVRIL 2015

L'ÉDITO DE CHARLES :

« Corruption, surveillance généralisée, démocratie et liberté ! »

Mes chères contrariennes, mes chers contrariens !

« Je n’ai rien dit »… par Martin Niemöller

« Quand ils sont venus chercher les communistes,Je n’ai rien dit,Je n’étais pas communiste.

Quand ils sont venus chercher les syndicalistes,Je n’ai rien dit,Je n’étais pas syndicaliste.

Quand ils sont venus chercher les juifs,Je n’ai rien dit,Je n’étais pas juif.

Quand ils sont venus chercher les catholiques,Je n’ai rien dit,Je n’étais pas catholique.

Et, puis ils sont venus me chercher.

Et il ne restait plus personne pour protester. »

Biographie rapide de ce pasteur.

« Au moment de la montée en puissance du pouvoir nazi, qui noyaute peu à peu l’Église allemande, le pasteur Martin Niemöller, pourtant partisan du régime hitlérien et ancien commandantdes Corps francs, appelle les pasteurs hostiles aux mesures antisémites à s’unir au sein d’une nouvelle organisation, le « Pfarrernotbund (de) », la « Ligue d’urgence des pasteurs », quirespecterait les principes de tolérance énoncés par la Bible et la profession de foi réformatrice. Cet appel a un grand écho : à la fin de l’année 1933, 6 000 pasteurs, soit plus d’un tiers desecclésiastiques protestants, ont rejoint ce groupe dissident.

La « Ligue d’urgence des pasteurs », soutenue par des protestants à l’étranger, adresse au synode une lettre de protestation contre les mesures d’exclusion et de persécution prises enversles Juifs et envers les pasteurs refusant d’obéir aux nazis. Malgré les protestations, Martin Niemöller est déchu de ses fonctions de pasteur et mis prématurément à la retraite au début dumois de novembre 1933. Mais la grande majorité des croyants de sa paroisse décide de lui rester fidèle, et il peut ainsi continuer à prêcher et à assumer ses fonctions de pasteur.

Niemöller est arrêté en 1937 et envoyé au camp de Sachsenhausen. Il est ensuite transféré en 1941 au camp de concentration de Dachau. »

La liberté est l’affaire de chaque citoyen.

La liberté ne se discute pas. Elle ne se tronçonne pas, elle ne se coupe pas en tranche, elle n’est pas à géométrie variable. Elle existe totalement ou elle n’existe pas. La liberté contrôlée est àla liberté ce que la Canada dry est à l’alcool. Pourquoi vous parler de cela ?

Parce qu’aujourd’hui je voulais présenter un article et un reportage qui, j’en suis persuadé, alimenteront votre réflexion personnelle.

Je fais partie de ceux qui pensent que l’Europe est un grand danger pour chacun de nos peuples et que cette Europe des europathes ne peut que nous amener les plus grands malheurs. Jepense que ce point de vue est d’une immense logique. Cela tient en deux raisons essentielles. La première c’est que celui qui connaît l’histoire sait que toutes les nations, tous les pays ettous les Empires à travers l’histoire n’ont pu se créer, devenir et exister qu’en massacrant ceux qui préexistaient.

Les États-Unis d’Amérique, que l’histoire politiquement correcte aime aduler comme le phare de la liberté, ne se fondent que sur le génocide conscient, prémédité et parfaitement assumé dela population indienne. Il s’agit juste de dizaines de millions de morts. Chez nous, la France ne pourra atteindre la taille qu’on lui connaît ainsi que son unité qu’en massacrant les potentatsrégionaux, qu’en supprimant les langues et les cultures régionales, qu’en annihilant tous ceux qui pouvaient souhaiter une autonomie locale loin du pouvoir parisien des rois de France.L’histoire de l’unité de la France s’écrit en lettres de sang dans les livres.

Je ne fais point ici de morale. Je ne me sens coupable de rien, ni des crimes des premiers européens massacreurs d’indiens, repris de justice qui deviendront les Américains apporteurs dedémocratie au monde entier à notre époque (ce qui fait bien rire jaune évidemment), ni de tous les autres génocides.

Non, ce que je veux juste dire c’est que la volonté farouche des partisans de l’Europe de créer les États-Unis d’Europe ne pourra conduire qu’à la suppression plus ou moins violente de cequi préexiste à l’Europe fédérale, à savoir les États-nations. Vous devez comprendre qu’il ne peut pas y avoir d’Europe fédérale tant qu’il existe des États-nations. La coexistence des deuxest impossible et c’est une véritable guerre qui se déroule et cette guerre pour l’avenir de l’Europe est de moins en moins idéologique. Tous les jours, vous pouvez constater l’ambition desstructures européennes à prouver leur existence, l’Europe veut devenir un empire, et comme tous les empires elle devient agressive et violente. Les peuples d’Europe sont évidemment lespremières victimes (demandez aux Ukrainiens, mais aussi aux Grecs) de même que la liberté.

La deuxième raison qui explique mon rejet de cette Europe-là c’est qu’elle est la négation de la représentativité, de la démocratie et de la liberté.

Personne ne contrôle l’Europe!

Aucun peuple, aucune institution, aucun parlement, aucune nation ne contrôle l’Europe. Ceux qui nous dirigent sont même appelés des commissaires (comme à la plus belle des époquessoviétiques). Aucun n’est élu. Ils sont tous soumis à la corruption. Bénéficient d’immunités hallucinantes. Leurs intérêts ne sont pas ceux des peuples. D’ailleurs ils ne sont d’aucun peuple.

Vous devez comprendre qu’un État fédéral c’est un État permettant d’organiser les conditions de la plus grande des corruptions. Ce qui arrive aux États-Unis d’Amérique se passe déjà dansles États pas encore unis d’Europe.

Lorsque le peuple français refuse par son vote la constitution européenne et certaines « avancées », nos politiques ont nié notre vote pour quand même faire ce qu’ils souhaitaient faire. Ce futle premier grand déni de démocratie. Et comme dans ce poème qui débute cet article, nous n’avons rien dit.

Alors depuis, les europathes, nos dirigeants, ceux qui savent mieux que nous ce qui sera très bon pour eux, s’appliquent consciencieusement à réduire nos libertés, à restreindre notreimplication citoyenne pour mieux nous détruire, pour mieux nous isoler. Cela se passe ici et là-bas. Aux USA comme en Europe, en France et ailleurs. C’est un mouvement mondial derestriction des libertés individuelles reposant en grande partie sur la nécessité de « lutter contre le terrorisme » en vous empêchant de payer en espèces plus de 1 000 euros, tout en laissantle droit aux étrangers et aux non-résidents fiscaux en France de payer eux… jusqu’à 10 000 euros en espèces. Il n’y a donc aucune volonté de lutter contre la terreur mais bien de terroriser lecitoyen, ce qui n’a rien à voir.

Je vous propose donc un article de La Tribune qui est tout sauf un journal fasciste et complotiste intitulé « Quand le « gendarme » des écoutes fusille laloi sur le renseignement de Valls ».

Vous y apprendrez, pour ceux qui auront le courage de le lire, que « le président de la Commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité (CNCIS) Jean-Marie Delarue estimeque le projet de loi sur le renseignement comporte des dérives portant atteinte aux libertés individuelles ».

« Qui gouverne ? »… un film d’Arte

Oui c’est bien cela, Arte, une chaîne publique… donc pas fasciste ni complotiste non plus. Je pense que l’on a encore le droit le citer un article de La Tribune ou encore un reportage d’Arte.

Bref, c’est un film de Flore Vasseur assez dérangeant…

« Qui gouverne ? Comment préserver l’intérêt général quand, partout, l’argent semble remplacer le vote ? Larry Lessig dénonce sans relâche l’emprise des intérêts privés sur la démocratieaméricaine. Professeur de droit et d’éthique à Harvard, conseillé d’Obama en 2008, il connaît tous les rouages de Washington. Il a décidé de se rebeller pour sauver l’intérêt général. »

Cela se passe évidemment aux États-Unis. Pourtant, tout le monde comprendra à quel point il est non seulement aisé mais indispensable de faire le parallèle entre la corruption endémiquequi touche les institutions de l’État fédéral américain et ce qui se passe dans les différents cénacles européens.

TED Stories – Square Idee – ARTE

Et pourtant, comme dans ce poème que j’ai utilisé pour commencer cet article, nous ne disons rien. Nous abdiquons notre rôle de citoyen. Nous renonçons à défendre notre liberté. Nous nedisons rien. Alors je l’écris.

Il est déjà trop tard, préparez-vous.

Charles SANNAT

« À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes » (JFK)

Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Le Contrarien Matin est un quotidien de décryptage sans concession de l’actualité économique édité par la

société AuCOFFRE.com. Article écrit par Charles SANNAT, directeur des études économiques. Merci de visiter notre site. Vous pouvez vous abonner gratuitement www.lecontrarien.com.

« L’Assemblée nationale est toujours otage de Thomas THÉVENOUD qui est toujours député. Pensons à elle. Ne l’oublions pas. »

(Pour protester pacifiquement et avec humour, n’hésitez pas à reprendre cette formule en bas de tous vos mails, de vos articles ou de vos publications, il n’y a aucun droitd’auteur !!)

Lire cet article important de La Tribune ici

France : "Permis de tuer" : quand les services secrets français règlent les comptesL ire l'a rtic le

Je vous invite à lire cet excellent article de Sud-Ouest… assez frappant !

Charles SANNAT

« Le permis de tuer n’est pas une lubie de scénariste des films d’espionnage. Au nom de la République, sur ordre de ses plus hauts dirigeants,des tueurs sont disponibles pour « neutraliser », c’est le terme consacré, les ennemis de la

France. Mais aussi conduire des guerres secrètes et venger ses morts. Vincent Nouzille (lire par ailleurs), vient de publier Les Tueurs de laRépublique. Une enquête solidement étayée qui retrace l’histoire de ce continent enfoui que sont les opérations spéciales, menées avec plus oumoins de vigueur par les gouvernements de la Ve République. L’auteur révèle en particulier l’existence d’une cellule clandestine au sein de laDGSE (Direction générale de la sécurité extérieure), chargée des opérations « Homo », pour homicides.

Sud-Ouest :Vous levez un coin de voile sur les secrets les mieux gardés de la République.

Vincent Nouzille : Ça fait une dizaine d’années que je travaille sur le monde du renseignement. Je me suis rendu compte qu’il y avait une vraieinconnue : les opérations clandestines. J’avais envie de connaître les guerres secrètes que la France peut mener et celles engagées par lepassé. On a beaucoup parlé des pratiques de la CIA, je voulais savoir, côté français, ce qu’on faisait.

Quelle est la nature des opérations menées ?

Ce sont de vraies guerres secrètes, des opérations spéciales, et bien souvent des assassinats ciblés. Leur principal motif est la lutte contre leterrorisme.

Qui réalise ces actions ?

Sous l’autorité du chef de l’État, ces opérations sont menées par le Service Action de la DGSE. 800 agents, essentiellement des militaires, quiagissent de manière clandestine.

Au sein du Service Action a été constituée au milieu des années 1980 une minicellule : la cellule Alpha, qui regroupe une dizaine de personnes.Des tueurs, les « tueurs de la République ». Ils agissent sans que l’on puisse rattacher leur action aux services français. À ce Service Actions’est ajoutée une montée en puissance des forces spéciales, qui œuvrent dans des conflits déclarés, comme c’est le cas au Mali. Ellesopèrent, au choix, en amont ou en aval, de manière clandestine. Ce fut le cas en Libye, les forces spéciales sont intervenues en civil. Elles ontjoué un rôle clé pour faire tomber le régime de Kadhafi. Les forces spéciales, ce sont 3 000 soldats surentraînés (RPIMa de Bayonne,commandos de marine). Elles se sont fait la main en Afghanistan en ciblant les HVT [high value targets, cibles de grande valeur, NDLR] etensuite en marge de l’opération Serval (1). Au sein de ces forces ont été constitués des mini-groupes de tireurs d’élite qui peuvent identifier ettuer un individu en quelques heures.

Ce personnel est-il utilisé régulièrement ?

Jamais les forces spéciales et le Service Action n’ont été employés autant qu’aujourd’hui. Pour des raisons de contexte, bien sûr. À partir de2012, on voit apparaître une pratique beaucoup plus offensive, notamment pour les répliques. La France règle ses comptes. Il n’y a pasd’attentats ou de prises d’otages qui n’aient donné lieu à une réplique : traque d’un chef terroriste qui a enlevé des Français, envoi decommandos de forces spéciales au Sahel pour éliminer des terroristes, frappes aériennes sur des chefs talibans ayant tué des soldatsfrançais…

Vous évoquez un François Hollande qui garde sur lui une liste où figurent les noms des cibles à abattre. Vous

Vous évoquez un François Hollande qui garde sur lui une liste où figurent les noms des cibles à abattre. Vousdécrivez un président plus faucon que colombe. C’est une surprise ?

J’ai démarré cette enquête il y a trois ans, et cela a en effet été une vraie surprise. De tous les présidents de la Ve République, il est celui quiassume le plus les opérations clandestines. Du fait de son tempérament plus guerrier qu’on ne le croit. C’est aussi lié à son entourage,notamment son chef d’état-major particulier. On l’a vu lors de l’opération Serval, il s’agissait de tuer les chefs terroristes : pas de prisonnier, pasde négociation. Les consignes ont été étonnamment simples et claires : « search and destroy », rechercher et détruire. La France ne fait plus dequartier. C’était un peu le cas avant. Aujourd’hui plus encore, depuis les attentats de Paris.

François Hollande va plus loin que ses prédécesseurs ?

Sous les présidences Mitterrand et Chirac, soit vingt-six ans, ça n’a pas été très assumé. Un certain nombre d’actions ont été menées sansque l’autorité politique soit aux commandes. Il est arrivé que le patron de la DGSE aille voir le président Mitterrand, lui donne des indications surles opérations Homo et que le président ne réponde pas. Ce n’est pas normal. À cette époque, il y avait le syndrome du « Rainbow Warrior » etsurtout la peur de prendre des coups. C’était aussi la crainte de Jacques Chirac après les attentats du 11 septembre 2001 : que la France soit àson tour frappée. Chirac est le plus timoré de tous.

Nicolas Sarkozy ?

Il est à cheval entre deux tendances. Les premières années de son mandat, le président Sarkozy était plutôt calme et peu offensif. Tout basculeen 2010, parce que les prises d’otages se multiplient au Sahel. Au même moment, il nomme le général Puga comme chef d’état-majorparticulier. Ce militaire est un faucon et va l’inciter à lancer des opérations de vive force. François Hollande l’a maintenu à ce poste.

N’y a-t-il pas un problème lié au contrôle ou plutôt au non-contrôle de ces opérations ?

Tout est à la discrétion du président. Et, on l’a vu, il peut très bien ne pas assumer. La question du contrôle par le pouvoir politique est capitale.En France, les parlementaires n’ont quasiment pas voix au chapitre. Il leur est formellement interdit de mettre leur nez dans les opérations.Contrairement aux États-Unis, où la commission du Congrès est très pointilleuse sur le budget de ces opérations secrètes.

On est pleine zone grise en termes de légalité ?

La France est un des seuls pays occidentaux à ne pas avoir de cadre juridique pour le renseignement ; c’est l’objet de la loi justement en coursd’élaboration : elle va offrir un cadre qui faisait défaut. On se situe au croisement de questions morales, éthiques, politiques. Est-on fondé à tuerquelqu’un à l’étranger ?

Ces guerres clandestines sont-elles efficaces ?

On mène des guerres secrètes de plus en plus violentes sans que l’opinion en ait conscience.

Nous sommes pris dans cette spirale de violence, et ceci bien avant les attentats de Paris du mois de janvier dernier. Un certain nombred’actions qui nous visent sont des réponses à des choses que nous avons pu faire. Nous sommes engagés dans des engrenages où laviolence répond à la violence.

Lire la suite et la fin de cet excellent article directement sur le site de Sud-Ouest

Rediff ! : « Les 10 graphiques qui montrent que la situation aux USA est pire en 2015 qu’en 2008 !! »

Pour tous ceux et celles qui n’auraient pas pu lire cet article je le rediffuse.Mes chères contrariennes, mes chers contrariens !Je vous propose aujourd’hui la traduction d’un article en provenance des États-Unis et qui illustre en 10 graphiques économiques l’illusion autourde la croissance américaine et de

la reprise économique. La situation, loin de s’être améliorée sensiblement, est au contraire explosive et les autorités monétaires nous mènent debulle en bulle et de crise en crise, avec à chaque fois… des conséquences qui s’amplifient.Si je vous propose cette traduction (personnelle)avec en grande partie mes commentaires sur chaque graphique de cet article, c’est que vous allez aussi pouvoir visualiser que sur de trèsnombreux aspects factuels, en 7 ans, la situation économique s’est dégradée et que nos marges de manœuvre pour faire face à la prochainecrise ont été considérablement réduites.

Charles

« Si vous croyez que l’ignorance c’est le bonheur, vous pourriez ne pas vouloir lire cet article.Je vais dissiper l’idée qu’il y a eu une sorte de « reprise économique », et je vais montrer que nous sommes beaucoup moins bien lotis quenous l’étions juste avant la dernière crise économique. Si vous remontez à 2007, les gens se sentaient plutôt bien. Mais la crise financière de2008 a frappé et pendant un moment, tout le monde a eu peur que le monde touche à sa fin.Bien sûr, la fin n’est pas venue. C’était juste la première vague de nos problèmes. Les vagues prochaines qui viennent s’annoncentparticulièrement graves.Malheureusement, parce que nous avons connu quelques années de relative stabilité, de nombreux Américains ont acquis la conviction queBarack Obama, Janet Yellen et le reste des gens à Washington DC ont réglé tous les problèmes qui ont provoqué la dernière crise.Même si toutes les statistiques et indicateurs crient le contraire, il y a des millions et des millions de personnes là-bas qui croient vraiment quetout va bien se passer.Nous semblons ne jamais apprendre du passé, et quand la prochaine crise économique frappera, cela entraînera une quantité étonnante dedommages parce que nous sommes déjà dans un état de faiblesse provoqué par la dernière crise.Pour chacun des graphiques que je m’apprête à partager avec vous, je veux vous inviter à vous concentrer sur la dernière barre griseombragée sur chaque graphique qui représente la dernière récession (celle de 2008).Comme vous le verrez, nos problèmes économiques sont nettement pires que ce qu’ils étaient juste avant la crise financière de 2008. Celasignifie que nous sommes beaucoup moins armés pour gérer une crise économique majeure que nous l’étions la dernière fois.

1/ La dette de l’État fédéral…

Quoi que l’on vous dise depuis la crise de 2008, la dette de l’État US a doublé… Elle ne se réduit pas, elle ne baisse pas, elle augmente et sonaugmentation est telle qu’elle a doublé !! Et comme pour la pub SFR, « c’est pas fini » (ce dernier commentaire de ma part étant évidemmentune adaptation adaptative et personnelle de la traduction…).

2/ La dette totale

La dette totale c’est celle des « acteurs économiques », les entreprises, les ménages et l’État…

Eh bien personne ne s’est fondamentalement désendetté… Non, au contraire, profitant de taux bas, et subissant des revenus en baisse (pourles ménages) ou souhaitant procéder soit à des rachats de concurrents, soit à des rachats d’action pour les entreprises, tous les acteurspoursuivent globalement leur fuite en avant dans le toujours plus de dettes.

3/ La vélocité de la monnaie… Kesako ? Facile !

Bon, on va faire simple pour ne perdre personne, et les puristes du MV=PQ me pardonneront : en gros, plus il y a de la croissance plus l’argentcircule vite. Et c’est logique. Vous gagnez de l’argent, vous n’êtes pas inquiet pour l’avenir donc vous dépensez. Celui à qui vous donnez cetargent fait la même chose et en fait tout le monde dépense vite car tout le monde est optimiste… Plus il y a de croissance économique plusl’argent circule vite et plus l’argent circule vite, plus cela donne l’impression que l’argent coule à flots, et généralement cela a pour conséquenceune augmentation de l’inflation. Si l’argent ne circule pas… il n’y a pas par définition ni croissance, ni inflation possible. C’est évidemmentexactement ce qui se passe et c’est la raison pour laquelle il n’y a pas d’inflation et qu’il y a même une « déflation ».

4/ Le taux d’accession a la propriété…

C’est assez simple, le taux d’accession à la propriété est tombé à un plus bas de 20 ans aux USA… Évidemment, tout va bien. Lors de la crisede 2008, les classes moyennes ont été durement frappées et c’est logique que ce taux ait diminué. Mais depuis, il aurait dû repartir à la hausseavec la reprise économique. Non seulement il n’en est rien mais sa baisse inexorable se poursuit… Pourquoi ?

5/ Le taux d’emploi

On a beau nous dire que le taux de chômage est « en baisse », le tableau du ratio emploi-population civile ci-dessous montre que juste avant ladernière récession, il était d’environ 63 % de la population en âge de travailler des États-Unis.

Pendant la récession, ce ratio est tombé au-dessous de 59 % et il est resté à ce niveau-là pendant plusieurs années. Tout récemment, ce ratioa commencé à très légèrement s’améliorer (c’est une bonne nouvelle) mais nous sommes encore très, très loin de là où nous devrions noussituer. Non seulement la reprise est très très lente mais pire, si l’économie devait ralentir à nouveau cela serait catastrophique pour ce ratioéconomique.

6/ Le taux de participation de la population active.

C’est justement dans ce graphique que le principal artifice comptable pour le nombre de chômeurs aux USA apparaît au grand jour.

Chaque mois, le gouvernement prend des milliers et des milliers de chômeurs à long terme et décide qu’ils ont été au chômage pendant silongtemps qu’ils ne sont plus admissibles comme « faisant partie de la population active ».

En conséquence, le « taux de participation au marché du travail » a sensiblement diminué depuis la fin de la dernière récession… Simple, direct,efficace, et gratuit, cependant cela ne règle pas le problème du chômage… mais au moins on le cache. En France, on ne fait pas mieux (ou paspire).

7/ Le taux d’inactivité pour les hommes dans leurs premières années de travail…

Pour faire court et simple, le nombre de personnes qui ne travaillent pas du tout augmente considérablement. Ce n’est bien sûr pas un signed’une reprise économique flagrante et fulgurante…

8/ Revenu réel médian des ménages

Moins d’Américains travaillent aujourd’hui qu’avant 2008, la qualité des emplois s’est dégradée et logiquement le revenu médian diminuefortement. Il n’a pas retrouvé son niveau de 2008 et se dégradera encore plus à la prochaine crise.

Retenez ceci…

- 39 pour-cent des travailleurs américains gagnent moins de 20 000 $ par an.

- 52 pour-cent des travailleurs américains gagnent moins de 30 000 $ par an.

- 63 pour-cent des travailleurs américains gagnent moins de 40 000 $ par an.

- 72 pour-cent des travailleurs américains gagnent moins de 50 000 $ par an.

9/ Inflation

Alors que les revenus ont stagné, le coût de la vie continue à augmenter régulièrement même si l’inflation aux USA reste plutôt faible. Parexemple, le coût des aliments et des boissons a augmenté de près de 50 % seulement depuis l’année 2000. Cela provoque évidemment unappauvrissement de la population.

10/ Dépenses sociales du gouvernement

Comme la classe moyenne américaine se rétrécit et le nombre d’Américains qui ne peuvent pas prendre soin d’eux explose, les dépensessociales du gouvernement atteignent des sommets sans précédent .

Par exemple, le gouvernement fédéral dépense actuellement environ deux fois plus sur les timbres alimentaires qu »avant la crise de 2008.Comment dans le monde n’importe qui peut oser appeler cela une « reprise économique »?

Lorsque vous contemplez ces graphiques qui sont justes et qu’aucun économistes ne remettra en cause, ils vous expliqueront que tout est entrain de s’améliorer mais ces chiffres sont vrais et officiels, vous devez comprendre que la situation est bien pire aujourd’hui qu’en 2008 et quesi nous devions vivre une crise aussi importante que celle de 2008, nos marges de manœuvre sont presque devenues inexistantes. Or cela fait7 ans que la dernière crise a eu lieu et en moyenne, nous vivons une crise économique tous les 7 ans… Jamais nous n’avons été aussifragiles, c’est la raison pour laquelle vous devez, chaque jour, vous préparer un plus à être plus autonome, plus solide, plus résistant !

Il est déjà trop tard, préparez-vous.

Charles SANNAT

« À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes » (JFK)

Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Le Contrarien Matin est un quotidien de

décryptage sans concession de l’actualité économique édité par la société AuCOFFRE.com. Article écrit par Charles SANNAT, directeur des études économiques. Merci de visiter notre site.

Vous pouvez vous abonner gratuitement www.lecontrarien.com.

« L’Assemblée nationale est toujours otage de Thomas THÉVENOUD qui est toujours député. Pensons à elle. Ne l’oublions pas. »

(Pour protester pacifiquement et avec humour, n’hésitez pas à reprendre cette formule en bas de tous vos mails, de vos articles ou devos publications, il n’y a aucun droit d’auteur !!)

Source en anglais Zerohedge ici

IMPORTANT : La rencontre Tsipras-Poutine fait trembler les politiques allemands

En se rapprochant de la Russie, la Grèce peut se sauver économiquement, en tout cas sur le court terme, et financer une éventuelle sortie de la zone euro. La Russie, elle,fracture littéralement les institutions européennes et devient en mesure de bloquer les processus de décisions critiques.Tsipras sera en

Russie cette semaine et pour 4 jours, 4 jours alors que le prêt du FMI devra être remboursé le week-end prochain… Faites vos jeux !

Charles SANNAT

Charles SANNAT

© Flickr/ Heinrich-Böll-StiftungLa future rencontre entre le Premier ministre grec Alexis Tsipras et le président russe Vladimir Poutine pourrait compromettre l’unité et la solidarité au sein de l’UE,estiment des politiques en Allemagne.

© REUTERS/ FRANCOIS LENOIR

Certains hommes politiques allemands, notamment des députés du Bundestag, craignent que la prochaine visite en Russie du Premier ministre grec Alexis Tsipras et sarencontre avec le président russe Vladimir Poutine ne sapent l’unité de l’Union européenne sur la crise ukrainienne. »Le maintien du consensus au sein de l’UE est un élémentdéterminant pour trouver une solution politique (à la crise, ndlr) », a notamment déclaré devant les journalistes Gernot Erler, coordinateur du gouvernement fédéral pour lacoopération sociétale avec la Russie, l’Asie centrale et les pays du partenariat oriental.

À la veille de la visite du chef du gouvernement grec à Moscou, M.Erler a appelé l’UE à l’unité sur tout ce qui concerne la crise en Ukraine.

© FLICKR/ CURTIS PERRY

« L’Union européenne n’aura de l’influence et ne sera prise au sérieux que si elle parle d’une seule voix », a estimé le responsable, prévenant que Moscou pourrait essayer dediviser l’UE et d’exercer une influence sur des pays tels que la Grèce, la Hongrie et la Bulgarie. Pour sa part, la députée Gerda Hasselfeldt, qui représente au Bundestag l’Unionchrétienne sociale (CSU, conservateur), a déclaré dans une interview à Die Welt que la visite à Moscou du Premier ministre grec menaçait la solidarité européenne.

« La Grèce fait partie de l’Union européenne. Et l’Union doit faire preuve de cohérence face à la Russie, en parlant d’une seule voix. Le gouvernement grec doit être conscient detoute la gravité de la situation en Europe », a indiqué Mme Hasselfeldt, ajoutant que M.Tsipras ne devait pas instrumentaliser sa visite à Moscou pour obtenir davantage d’argentde la Russie. La visite de quatre jours du Premier ministre grec en Russie commence le 8 avril.

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IMPORTANT : Vers une explosion de la zone euro. À court d'argent, la Grèce admet un retour à la drachme

Évidemment, les Grecs démentent et l’Europe ne confirmera jamais, pourtant, quoi qu’en disent les grands médias traditionnels, pour le moment le gouvernement Tsipras n’apas fondamentalement cédé à l’Europe, en tout cas par rapport à ce qui reste essentiel pour Syriza à savoir les mesures permettant de lutter contre la crise

humanitaire qui touche la population grecque.

Non, pour le moment, Tsipras n’a pas renié ses engagements électoraux comme en témoigne d’ailleurs sa popularité.Il est donc possible que l’on s’oriente vers une sortie de la Grèce de la zone euro, ce qui serait évidemment la meilleure des solutions. L’Europe pourrait également plier audernier moment face à une Grèce qui serait susceptible de bloquer un certain nombre de décisions et qui pourrait ouvrir une brèche en s’alliant avec la Russie.Le dossier grec, avec le rapprochement de la Russie, est devenu d’une extrême complexité économico-géopolitique et, pour le moment, les jeux ne sont toujours pas faits.Charles SANNAT

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Pour honorer leurs engagements sociaux, les autorités grecques en sont déjà réduites à racler les fonds de tiroirs et pensent même à revenir à la drachme.

© FLICKR/ IMAGES MONEY

Le gouvernement grec de la gauche radicale a préparé un plan de nationalisation du système bancaire et d’introduction d’une monnaie parallèle à l’euro, rapporte vendredi lejournal britannique The Telegraph, en référence à des sources au sein du parti grec au pouvoir SYRIZA. Ce plan sera mis en œuvre si Athènes n’arrive pas s’entendre avecl’Europe sur le programme d’assistance financière. Dans un tel cas, le gouvernement n’aura tout simplement pas l’argent nécessaire pour honorer ses engagements sociaux,indiquent les sources.

© REUTERS/ MARKO DJURICA

Selon The Telegraph, cela contraindrait les autorités de revenir à la drachme qui n’est plus en circulation depuis 2001, soit depuis l’adhésion de la Grèce à la zone euro. C’estjustement en drachmes qu’on prévoit de verser des salaires et des retraites aux Grecs. Athènes est à court d’argent, et pour honorer ses engagements, il en est déjà réduit àracler les fonds de tiroirs. La dette du pays s’élevant à 320 milliards d’euros.

Selon des experts, il s’agirait de la mise en circulation d’un instrument monétaire à l’échelle nationale, un « euro-drachme » parallèle mais restant lié à l’euro, et visant à compléteret non remplacer ce dernier.

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Or et Argent : "THE" Revue du Web de l’or du 04 avril 2015 : indicateurs économiques US et chinois, dollar et bitcoins

Cette semaine, dans la revue du Web, il est question du cours de l’or et de l’argent, d’économie américaine et chinoise ainsi que de monnaies.Les devises ne valent plus rien, le Bitcoin se fait voler, et l’or et l’argent dans tout ça ? Refuges, plus que jamais !

L’or retrouve son lustre en

attendant l’emploi USDepuis le début du mois, l’or est en légère hausse en euros et se maintient cette semaine autour des 1 200 $. « L’annonce mercredi d’unralentissement inattendu en mars des créations d’emplois dans le secteur privé aux États-Unis a pesé sur le billet vert, rendant ainsi le métaljaune plus attrayant », explique cet article sur Le Temps. Avec les mauvais indicateurs économiques US, Wall Street reste dans l’expectative,ce qui profite toujours à l’or.

Reprise haussière phénoménale du cours de l’argent

« La reprise haussière phénoménale de l’argent a été alimentée par un mouvement sur l’EUR/USD très important », commentait ThomasPereira sur IG.com lundi 30 mars.

C’est en dollar que la hausse a été la plus spectaculaire, entre le 18 et le 26 mars, affichant une hausse de 2 $ (15,57 $ à 17,23 $, selon lacotation AuCOFFRE.com). Même si la tendance s’est stabilisée depuis, le cours de l’once d’argent reste dans un mouvement globalementhaussier.Pour rappel, l’once était évaluée autour de 12,40 € le 5 novembre dernier pour atteindre un pic à 16,33 € le 25 janvier. Le cours de l’argent estcertes plus volatil que celui de l’or qui demande aux traders d’être très réactifs, mais sur une tendance de long terme, c’est un investissementd’avenir pour les épargnants.

cours argent 03/04/2015 – AuCOFFRE.com

Avant que l’argent n’atteigne et ne dépasse les sommets du 25 janvier, ne tardez pas à investir dans un métal dont les mines se raréfient et quise recycle très difficilement. Au moment du prochain silver rush, il sera trop tard…

Économie chinoise au ralenti

Économie toujours, avec une croissance de l’emploi et des nouveaux contrats au ralenti en Chine selon une dépêche Reuters du 3 avril relayéepar Boursorama. « Face à ce relatif manque de dynamisme de la deuxième économie du monde, la Banque populaire de Chine pourrait prendreau cours de l’année des mesures d’assouplissement en réduisant à nouveau ses taux ainsi que le coefficient des réserves obligatoires. »

Oubliez le cash, ça ne vaut plus rien, nous dit la FED

L’assouplissement monétaire qui vise à dévaluer une monnaie afin notamment de faciliter les exportations, parlons-en justement, avec JanetYellen de la FED, qui vient de faire une étonnante découverte. Selon elle, « le cash n’est plus un instrument de stockage de valeur efficace ».Exit donc tous les comptes d’épargne libellés en devises, puisque, contrairement à l’or, ils ne stockent plus de valeur… Charles Sannat nous endit plus sur cette révélation dans son édito du 1er avril du Contrarien qui n’est pas une blague…

Monnaie virtuelle, vol réel

Les transferts d’argent (sale) virtuel, ça laisse des traces ! N’est-ce pas Messieurs les policiers. Carl Mark Force, enquêteur principal dans cedossier, et détaché de l’agence de lutte contre les drogues, en a fait les frais. Il est accusé d’avoir proposé à Ross Ulbricht, le fondateur du sitede vente en ligne de drogues, Silk Road, d’échapper au FBI moyennant 250 000 dollars en bitcoins. « Shaun Bridges, membre du SecretService, était parvenu à accéder à l’un des comptes administrateurs de Silk Road quelques jours avant un vol massif de bitcoins », précise lejournal 20Minutes dans son édition du 30 mars.

Blague du jour : Le président français annonce un "mécanisme exceptionnel" de soutien à l'investissement dans lesPME

C’est sûr que 500 millions, c’est extraordinaire… Ha, heureusement que nous avons François Hollande. C’est ce que l’on appelle toutsimplement un effet d’annonce !

Il s’agit en plus d’annoncer le lancement d’un fonds sur des fonds… privés… en l’occurrence des compagnies d’assurance tout en sel’appropriant politiquement. C’est beau

la bêtise et l’incompétence.

Voilà ce que donne la politique à une époque où l’art de la communication prime sur toute autre considération.

Charles SANNAT

PARIS, 3 avril (Xinhua) – Le chef de l’État français a annoncé ce vendredi la mise en place d’un « mécanisme exceptionnel » de 535 millionsd’euros pour soutenir l’investissement industriel des Petites et moyennes entreprises (PME) françaises, lors de la visite d’une forge à Trie-Château dans l’Oise.

« Toutes les entreprises qui décideront d’accélérer leurs investissements se verront accorder un dispositif fiscal qui améliorera leur trésorerie etla rentabilité de l’opération », a-t-il déclaré aux médias présents, réaffirmant la nécessité de soutenir le développement industriel français : « LaFrance a un avenir dans l’industrie, cet avenir suppose des investissements et c’est pourquoi il faut encourager l’acte même d’investir. »

Ce fonds d’investissement d’un demi-milliard d’euros a été créé avec des groupes d’assurances français mais aussi étrangers.

Par ailleurs, les prêts dédiés au développement accordés aux entreprises par la Bpi France (Banque publique d’investissement) seront portés à

Par ailleurs, les prêts dédiés au développement accordés aux entreprises par la Bpi France (Banque publique d’investissement) seront portés àhuit milliards d’euros, comme l’a indiqué M. Hollande. Les collectivités territoriales qui investissent bénéficieront d’un remboursement anticipé dela TVA, a-t-il également précisé.

À l’occasion de ce déplacement, le président français a signé symboliquement un prêt de 10 millions d’euros accordés par les assureurs à cetteforge, sauvée de la faillite par le groupe Le Bronze Alloys.

Le nouveau dispositif, qui permettra d’apporter « du capital et du financement de fonds propres » aux entreprises françaises, sera lancé « dès lemois prochain », a souligné le président Hollande.