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~~ AN aeOUST ~ iiii'~Çj-
~ III
Comme un ivrogne dans la ville Qu'on ramasse au bord du eIJernin, Qu'on ramène à son domicile Vel's toi (bis) nous étendons la main Angiboust! Angiboust! Angibousl!
Angibousl 1 !
Il
Que de nos pipes culottées La. fumée s'élève vers toi Et que no:,; voix avinées
Célèbrent (bis! le plus grand des rois Angiboust! AngilJoust ! Atlgiboust !
Angiboust! !
Nous ne e aignons pas le déluge Car si Dieu inondait l'Univers, A ta panse énorme je juge
Que seu 1/bi~/ tu vid erais les mers. Angibousll Angibousl ! Angiboust !
Angibousl!
IV
(Les (œtus à gt?1OtLX/
Salut à toi, Hai des ivrognes Enfoncé Bacchus el Gambrinus, Ils buvaient, sec. mais tu les cognes Salut à toi qui te,saoÙlas Je plus! Angiboust ! Angibousl! :\ ngiboust !
Angiboust ! 1 lf'F
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J ~5>'1 c-~ KA lE: ~-----~~
C'rst nous 1('$ étadiant:-: qu'aucun mal ne rebute Et que la ville d~ Br'est a ,oeçu dans son sein "\ vaut qu' dans ['Ocean nous fassions la culbute Chantons le gai refl'ain del'étudiantmédecin.
HEFRAIN
C'est nous les fœtus, les vetit'l fœtus Les p'tits avol,tés qu'on cons~rve dans
(l'eau-d'vieC'est nous les fœtus. les petits fœtus Tous ratatinés de la tête à ['anus.
Il
L' matin dês qu'il l'ait jour on court à la visite Soigner des gen:s malsains ce qui manque de
(gaitéIl faut s' tremper les doigts dans les crachats
(d' bronchite Sans quoi par le major on se fait engueuler',
III
Puis qUilnd on a fi ni de ploter les malaries Vitl;' on quitte sa blouse sentant la pharmacie EU'ol; se lave lesma:ns rE'mplies de marmelade Pour se pr~cipitel' au cour;:; d'Histologie,
IV 1 L' Jeudi au lieu d'aller écouter la musique
De Mon:;ieul' Fœrster faut assister au cours, Il doil nous initit'r aux beautés d' La physique Faut travailler somme toute pour être navais
(un jour. v
Heureusement qu'à Brest il y a des petites (femmes
Qui nous l'ont oublier le!> soucis du moment Aimez les Etudiants, aimez- les bien Mesdames L'amour qu' vous leur donnerez ils vous l'r'en
(dront au cent. VI
C' qui nous cm.. ° le plus c'estcetle sacrée police Pas moyen d' chahuter sans s'faire foutr'e au
(violon, Aussi nous menaç.ons de nous faire anarchistes Si qu'on ne la raye pas de la constitution.
VII C' que naos plaignons le plus c' sont les syphi
(litiques. Des pauvr' bougres qu'ont pas de veine et qu'on
(traite de cochons. Aussi nous demandons tous à la République Quand est-ce qu'on décrèter:) l'entrée libre au
(Boxon.
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· FIN DE MOIS
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0, qui dira jamais la mortelle tri:::.tesse De ces heures sans fin oÙ plane un mor-ne effroi, Sans que vienne un seCOUI-S uux affreuses détrcsses Qui étreignes les cœurs quand s'ncMve le mois; Quand les ventr'es sont aüux et q LlC les podws vides Contre lc corps vidé font pendre leur néant, .Par les longs soirs brumeux oÙ des êtres livides Pussent, tout éblouis du feu des restaunmts, Et semblent demander, par dclÙ les ténèbr'cs, Au Seigneur tout puissnnt, qui fut toujours rupain : «( Pourquoi donc cT'éns-tu ees {lns de mois funèbres, Et que ne voyons-nous, comme les pctits pains Que tu multiplies en un jüur de fringale, S'arnoneeler l'agent, morte la MouÏse pâle?
[~.~l~,~e~n,~(~~~~,~-=~~~,~,~\il ~~~~~ .... ~~~~~w.;v~~~~1.J
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Grand Roman Cinéma
L~ ~(Q)T~It.m
l Un monne de bouquins, en pesants bataillons, S'assoupit, poussip,reux, sur de profonds rayons; Alentour, effrayants, des alambics immenses DistiJ lan t en leu rs tlancs d'étranges qui ntessences Et Ion sent qu'en ces lieux, du rite eonsacré Qui peut crée"r la vie, est caché le secret; " Toute la science est là, on ne sait oÙ, énorme, Invisible, qui dort en de!!> vases informes.
II Sans jamais se hâter, inlassable vieillard, Au sein de ce chaos travaille le Potard. Son cuir ratatiné ne craint plus les acides, Son corps est momifié, ~es gencives sont vides,
'Son crÙne est dénudé et son bonnet crasseux nut coifler Hypocrate ; en l'éclair de SeS yeux, Qlli semble illuminer la cave toute entière, On croit voir les lueurs qui sortent d'un cratère.
III Seul, tranquille et muel, pal' g-estes réguliers, Le Potard accomplit des travaux familiers; 11 sourit aux fla.cons. aux creustJts. aux collyres El les lIacons dans l'ombre, ont l'air de lui sourire; II p.,coute le feu, qlli ehanle dans le four, Echaull'ent un sirop tout frémissant d'amour; Le sifflement joyeux qui moute des bassines Haconte au vieux Potard des secrets d'officine.
IV II écoute, grisé somnolant à demi. TIercé par la chanson de tous ses vieux amis, Et tandis qu'il malaxe, et retourne, et triture En un mortier de marbr'e une horrible mixture Qui jadis guérissait les maux'de nos aïeux, II semble, travailleur sombre et mystérieux, Etre un dieu qui pétrit le limon qui enrante, La range d'où naitra la beauté triomphante.
œ~~~~~~.~~~••e.~.~*œ~~~~w~.*œ§
~~CD~~:IliJ. ~œ o::1lœ l;L).Q 'it
AU GRAND TBÉATRE
La Cathode Enragée !~ ou L.ION ORPHELIN
en 84 énjsodg à 18 deurés ~~
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.SbEa; t;RC91~ 'J\t1l~1lla> "H ~---t:L..~~
Trois éLudiauLs gl'illlpa.iont, dispos, J'OUI' hl g'oil'e, au miH de cocagne L'un ('st 'i'asoll, l'nuL!'e est Moco, Le t,/'oisiëll1e Csl 1ils de Blct,annc ; Ils s'en allaient, joyeux garçons, La hou che pleint' de chan~ons, D'analomi&. plein la cervelle, Le (liabl" daDs Jeur escarcelle, Vel's la r\:cvllle et Vel'S Hu)'t'ieallx, Trois fœlus s'on allaient dispos.
Il
'l'l'ois" J\'avais » s'en allairnt gaiement, Au bout de leurs trois uns d'(~colc. LE' premipr avait lin enrant, Le deuxième avait. " la vérole! Lo troisièrne, presque impuissant, F.lluisé ]'laI' le ll'emblcUlent. Le cœur las, la moelle vii.l6e, IncaIJable d'ulle seule idé!', Songe li l'hymen bir.n chastement TroIs" Navais ») s'en aJiai,~nt gaiement,
~ Il ~
Trois lhésal'ds s'en allaient gaiumellt, QU