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DIMANCHE 4 DÉCEMBRE – 16H MERCREDI 7 DÉCEMBRE – 20H Georg Friedrich Haendel Semele Première partie entracte Deuxième partie English Voices Timothy Brown, chef de chœur Orchestra La Scintilla an der Oper Zürich Diego Fasolis, direction Cecilia Bartoli, Semele Charles Workman, Jupiter Hilary Summers, Juno Christophe Dumaux, Athamas Liliana Nikiteanu, Ino Jaël Azzaretti, Iris Brindley Sherratt, Cadmus/Somnus Ce concert est surtitré. Fin du concert vers 19h le dimanche et vers 23h le mercredi. Georg Friedrich Haendel | Semele | Dimanche 4 et mercredi 7 décembre

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DIMANCHE 4 DÉCEMBRE – 16HMERCREDI 7 DÉCEMBRE – 20H

Georg Friedrich HaendelSemele

Première partie

entracte

Deuxième partie

English VoicesTimothy Brown, chef de chœurOrchestra La Scintilla an der Oper ZürichDiego Fasolis, directionCecilia Bartoli, SemeleCharles Workman, JupiterHilary Summers, JunoChristophe Dumaux, AthamasLiliana Nikiteanu, InoJaël Azzaretti, IrisBrindley Sherratt, Cadmus/Somnus

Ce concert est surtitré.

Fin du concert vers 19h le dimanche et vers 23h le mercredi.

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Synopsis

ACTE ILa princesse Semele, fille de Cadmus, roi de Thèbes, est fiancée au prince de Béotie, Athamas. Mais elle aime un autre homme récemment rencontré, et qui n’est autre que Jupiter déguisé, tandis que sa sœur, Ino, brûle en secret pour Athamas. Dans le temple de Junon, alors que tous la pressent d’accepter l’hymen, Semele retarde l’échéance. Après une altercation entre prince et princesses, le feu du temple s’éteint subitement, signe de l’irritation de la déesse. Rallumé, il s’éteint à nouveau, signalant le courroux de Jupiter. Le peuple est pris de panique, et un aigle enlève Semele. L’amour du Dieu suprême est révélé à tous, et Semele apparaît dans un nuage pour rassurer les siens.

ACTE IIJunon, instruite des projets de Jupiter par sa sœur Iris, veut se venger de Semele. Elle recourt à l’aide du dieu Somnus pour endormir les Dragons que Jupiter a postés pour défendre sa maîtresse. Celle-ci s’éveille et chante un des airs les plus fameux que Haendel ait composé (O sleep). Jupiter chante à son tour son amour, mais Semele s’inquiète de leur différence (une mortelle et un Dieu). Jupiter propose, pour la divertir, de lui rendre la compagnie d’Ino et de l’installer dans la paisible Arcadie. Les retrouvailles des deux sœurs, célébrées par le chœur, closent l’acte.

ACTE IIIAvec l’aide de Somnus (amadoué par la promesse de retrouver son amante Pasithae), Junon et Iris parviennent jusqu’à Semele tandis que Jupiter est éloigné. Ino est endormie à son tour, et Junon prend son apparence. Elle vient semer le trouble dans l’esprit de Semele, en lui montrant son reflet dans un miroir, et en évoquant son destin de mortelle. Elle lui conseille de repousser les avances de Jupiter tant qu’il ne se montre pas à elle sous son apparence divine et qu’il ne lui confère pas l’immortalité. Lorsque Jupiter revient, Semele adopte l’attitude conseillée par Ino-Junon, et impose ses conditions. Jupiter se lamente, Junon jubile. Le Dieu obtempère, et la malheureuse Semele expire, dévorée par le feu de la divinité révélée dans sa splendeur. À la cour de Thèbes, informée par Ino, tous se lamentent. Mais une prophétie proclame qu’Ino doit épouser Athanas, et Apollon apparaît pour annoncer qu’un phénix (Bacchus) naîtra des cendres de Semele. Le chœur célèbre avec allégresse cette naissance inespérée.

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Georg Friedrich Haendel (1685-1759)Semele, opéra en trois actes sur un livret de William Congreve (1670-1729)

Création à Covent Garden, Londres, le 10 février 1744

À partir des années 1730, le désintérêt du public londonien pour l’opéra italien, genre dont Haendel avait pourtant été le plus ardent promoteur depuis 1711, avait conduit le compositeur saxon à explorer de nouvelles voies pour tenter de renouer avec le succès. L’oratorio volgare, en langue vernaculaire, fut la réponse qui s’imposa rapidement à lui. Son tout premier oratorio anglais, Haman and Mordecai, date de 1718, mais cette composition de circonstance n’est pas à proprement parler le prototype du genre. Il faut attendre les insuccès des opéras italiens composés durant la décennie suivante, les déboires financiers et politiques de la Royal Academy of Music fondée par Haendel, pour voir en 1732 le public londonien faire un triomphe à Esther, qui n’est autre chose qu’une nouvelle mouture de l’oratorio cité plus haut. Dès lors, Haendel se consacrera principalement à ce genre nouveau en Angleterre. Deidamia, créée en 1741, serait son dernier opéra italien, tandis qu’une vingtaine d’oratorios se succède entre 1732 et 1752, parmi lesquels Israel in Egypt (1739) et le Messie (1742).

Un sujet inhabituel

Si la plupart de ces compositions en langue anglaise exploitent des sujets bibliques, quelques-uns s’inspirent de l’histoire antique (Alexander’s Feast, en 1736) voire de la mythologie païenne. C’est le cas de Semele, créée le 10 février 1744 au King’s Theater de Covent Garden. Le sujet mythologique de ce Musical Drama (le destin funeste de Semele, une mortelle aimée de Jupiter et mère de Dionysos) sert de prétexte pour construire une trame dramatique à l’ambition moralisatrice affirmée (une passion amoureuse adultère, la coquetterie et l’ambition causent la perte de Semele). Ce serait encore le cas pour Hercules (créé le 5 janvier 1745), autre oratorio moraliste d’apparence mythologique, avec lequel Semele entretient d’étroites parentés formelles et stylistiques. En effet, ces chefs-d’œuvre témoignent de la quête haendelienne d’une nouvelle forme de dramaturgie musicale adaptée tant à la langue anglaise qu’à la sensibilité théâtrale et littéraire du temps. Toutes deux usent d’un sujet profane pour produire une morale conforme à l’éthique chrétienne et à la conception sociétale de son époque. Hélas, ces deux compositions monumentales ont connu le même accueil et le même destin : un échec sans appel, qui se reproduirait à chacune des tentatives de reprise réalisées du vivant du compositeur.

Un oratorio in the manner of an opera

Pourtant, le choix du poème de Semele aurait dû paraître séduisant pour le public anglais de l’époque. En effet, Haendel a repris et aménagé le livret que le grand poète William Congreve avait écrit en 1707 pour le musicien John Eccles. Cet oratorio volgare n’est donc autre chose qu’un opéra anglais réaménagé, « in the manner of an oratorio » comme l’indique le frontispice de la partition.

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On ne s’étonnera donc pas que Semele soit composée en trois actes « à la manière d’un opéra » (les oratorios « classiques » sont plutôt en deux parties). L’œuvre se distingue aussi par sa richesse musicale et dramatique, et par sa construction formelle, qui la rapprochent plutôt des opéras postérieurs que des oratorios antérieurs. Ainsi, Haendel a particulièrement soigné la continuité du récitatif avec les airs, composant pas moins de dix récitatifs accompagnés, anticipant ainsi de vingt ans l’attitude de Gluck dans ses opéras « réformés » (Orfeo ed Euridice, Alceste). De même, l’on ne compte pas moins de vingt-quatre arie, dont dix sont confiés au seul rôle de Semele. Ces arie sont d’une fascinante diversité formelle. Si Junon et Adamas adoptent systématiquement la forme « classique » de l’aria da capo italien, Semele chante seulement trois airs relevant de cette forme à reprise (de type A -B- A), prétexte à variations improvisées. Jupiter et Semele se détournent tous deux de cette forme convenue aux connotations « italiennes » pour revêtir une stylisation musicale et formelle qui les distingue par leur modernité et leurs métamorphoses incessantes.

Autre héritage de l’opéra, ce Musical Drama ne compte que dix chœurs, tandis que les oratorios bibliques de Haendel en comptent généralement beaucoup plus. Enfin, chaque acte est introduit par sa propre ouverture instrumentale, au caractère renouvelé, conférant au discours orchestral une importance singulière.

Une troupe de créateurs exceptionnels

Pour la création de l’œuvre, Haendel réunit une troupe de chanteurs émérites. L’écrasant rôle-titre fut confié à la Signora Francesina, de son vrai nom Elisabeth Duparc (?-1778), une cantatrice d’origine française formée en Italie. Elle était arrivée en Angleterre en 1736 et fut d’abord engagée par l’Opéra de la noblesse (troupe concurrente de celle de Haendel). À partir de 1738, elle change de camp et devient l’une des interprètes principales du Caro Sassone pendant plus de dix ans. Elle accède au rang de Prima Donna avec Semele, Haendel taillant sur mesure ce rôle, mêlant vocalises virtuoses et intensité dramatique (cf. le sublime O Sleep de l’acte II, et le dernier monologue de l’acte III) pour sa voix agile et brillante, à la tessiture pourtant peu étendue.

Les rôles de Jupiter et Apollon furent créés par John Beard (c. 1717-1791), autre interprète favori de Haendel. Enfant du chœur de la Chapelle Royale, il a participé à la création londonienne d’Esther en 1732. Entamant très tôt une carrière remarquée de soliste, Beard se voit offrir par Haendel les rôles-titres de Samson (1743), Belshazzar, Judas Maccabaeus (1746) et Jephta (1752). Sa voix, plus remarquable pour son intelligence dramatique et sa précision technique que pour sa puissance et son étendue, fit merveille dans le rôle à la fois brillant et pathétique de Jupiter (cf. le sublime air de l’acte II Where’er you walk). Les rôles de Cadmus et Somnus furent chantés par Henry Theodore Reinhold (?-1751), une basse d’origine allemande. Emigré à Londres à la fin des années 1720, il devient, à partir de 1736, un chanteur régulier de la troupe d’opéra italien de Haendel, puis crée la plupart des rôles de basse des oratorios composés entre 1743 et 1750. Les deux airs de Somnus à l’acte III (Leave me et More sweet) révèlent une tessiture de basse profonde, avec une large palette expressive.

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DIMAnCHE 4 ET MERCREDI 7 DéCEMBRE

Athamas, initialement envisagé pour un ténor, fut finalement réaménagé et attribué à un contre-ténor, Daniel Sullivan (il deviendrait, le 7 mars 1744, le créateur du rôle-titre de Joseph and his Brethren).

Les deux rôles d’Ino et Junon étaient incarnés par une seule contralto, Esther Young, qui quitte la troupe dès l’année suivante. Pour cette raison, lorsque Semele est reprise au King’s Theater, le 1er décembre 1744, Haendel dissocie et modifie profondément les deux rôles (alors que la Duparc, Beard et Reinhold reprennent leurs personnages). Une jeune soprano, « Miss Robinson », fille de l’organiste John Robinson et de la soprano Ann Turner, se voit attribuer une version plus aiguë de la partie d’Ino, tandis qu’une autre mezzo italienne, Caterina Galli, se voit confier les airs, transposés vers le grave, de Junon.

Une postérité complexe

L’accueil mitigé de la création de Semele (la musique fut louée mais le sujet désapprouvé en cette période de Carême) n’incita à produire que trois nouvelles exécutions jusqu’au 22 février 1744. Haendel remania donc sa partition pour la reprise de décembre, mais l’œuvre ne fut pas plus applaudie pour autant. Semele fut rejouée à Covent Garden après la mort du compositeur, le 19 mars 1762, avec de nombreuses coupures. Publiée dès 1744 par John Walsh sans ses récitatifs, puis de manière intégrale en 1788, et malgré sa parution dans l’édition monumentale de Chrysander en 1860, l’œuvre si souvent mutilée peinerait encore plus d’un siècle avant de connaître de véritables triomphes sur scène.

Denis Morrier

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Cecilia Bartoli

Depuis plus de deux décennies, Cecilia

Bartoli est sans conteste l’une des

artistes qui comptent le plus dans

le domaine de la musique classique.

Ses prises de rôle à l’opéra, ses

programmes de concerts et ses projets

d’enregistrements – en exclusivité pour

Decca – sont attendus avec autant

d’impatience que de curiosité. Plus de

cent semaines passées dans les listes

des meilleures ventes internationales, de

nombreux disques d’or, quatre Grammy

Awards (états-Unis), neuf Prix écho et un

Prix Bambi (Allemagne), deux Classical

Brit Awards (Royaume-Uni), une Victoire

de la musique (France) et bien d’autres

récompenses prestigieuses reflètent

l’immense succès de ses albums solo,

par exemple Opera proibita et ceux

dédiés à Vivaldi, Gluck et Salieri, et

confirment qu’elle s’est solidement

imposée. Cecilia Bartoli rapproche

ainsi la musique classique du cœur

de millions de personnes à travers le

monde. De plus, elle est fière de ce que,

à travers leur popularité, ses projets

invitent à redécouvrir et à réévaluer des

compositeurs négligés et un répertoire

oublié. Il n’est pas surprenant que

Herbert von Karajan, Daniel Barenboim

et nikolaus Harnoncourt aient été parmi

les premiers chefs avec lesquels Cecilia

Bartoli ait travaillé. Ils remarquèrent

son talent alors qu’elle avait à peine

terminé ses études vocales avec ses

parents dans sa ville natale de Rome.

Depuis lors, beaucoup d’autres chefs,

de pianistes et d’orchestres parmi les

plus renommés ont été ses partenaires

réguliers. Ces dernières années, son

travail a commencé à se concentrer

sur les collaborations avec les plus

importants orchestres d’instruments

anciens (Akademie für Alte Musik Berlin,

Les Arts Florissants, Concentus Musicus

de Vienne, Freiburger Barockorchester,

Il Giardino Armonico, Kammerorchester

de Bâle, Les Musiciens du Louvre,

Orchestra of the Age of Enlightenment,

Orchestra La Scintilla). Les projets avec

orchestre dont Cecilia Bartoli assume la

responsabilité artistique globale ont pris

une importance croissante et ont été

couronnés par des programmes élaborés

et interprétés conjointement avec

l’Orchestre Philharmonique de Vienne.

Cecilia Bartoli chante régulièrement

dans les plus grandes salles de concert

d’Europe, des états-Unis et du Japon.

Sur scène, elle s’est produite dans des

festivals et théâtres d’opéra prestigieux

comme le Metropolitan Opera de new

York, le Royal Opera House Covent

Garden de Londres, La Scala de Milan,

l’Opéra d’état de Bavière à Munich,

le Festival de Salzbourg et l’Opéra de

Zurich, où elle a présenté bon nombre

de ses rôles lyriques pour la première

fois. En septembre 2010, elle revient au

Theater an der Wien pour Semele de

Haendel avec William Christie, dans une

mise en scène de Robert Carsen parue

avec succès en DVD, et en janvier 2011 à

Zurich pour une nouvelle production du

Comte Ory. Récemment, Cecilia Bartoli

s’est consacrée au début du XIXe siècle –

l’époque du Romantisme italien et du bel

canto –, et en particulier à la légendaire

cantatrice Maria Malibran. Le 200e

anniversaire de sa naissance, le 24 mars

2008, a été marqué par une journée

historique dans sa ville natale de Paris :

Cecilia Bartoli a donné trois concerts en

une seule journée, figure de proue d’un

marathon Malibran à la Salle Pleyel –

avec la complicité de Lang Lang, Vadim

Repin, Adam Fischer et Myung-Whun

Chung –, tandis que la Ville de Paris

projetait son concert à Barcelone sur un

écran géant devant l’Hôtel de Ville ; c’est

également là que stationnait le Musée

Malibran ambulant de Cecilia Bartoli en

l’honneur de cette journée particulière.

Le bicentenaire a été marqué par

d’autres manifestations, comme la sortie

du CD Maria et du DVD The Barcelona

Concert/Malibran Rediscovered, de

vastes tournées de concerts ainsi que

des apparitions à l’opéra dans les rôles-

titres de Cenerentola, La Sonnambula et

Clari de Halévy – un opéra écrit pour la

Malibran qui n’avait plus été interprété

depuis 1829. La première intégrale de La

Sonnambula sur instruments anciens et

avec une mezzo-soprano dans le rôle-

titre (et Juan Diego Flórez en Elvino)

est venue couronner ce remarquable

hommage à Maria Malibran. Ce travail

sur le répertoire romantique s’est

poursuivi avec une interprétation sur

des bases historiques de Norma au

Konzerthaus de Dortmund en juin 2010.

Cecilia Bartoli dans le rôle-titre avait

pour partenaires Thomas Hengelbrock,

qui dirigeait l’Ensemble Balthasar-

neumann sur instruments anciens,

et une distribution qui reflétait les

voix originales de l’époque de Bellini

lui-même. Cecilia Bartoli consacre

cependant l’essentiel de la saison

2009/2010 à un passionnant voyage vers

la naples du XVIIIe siècle et des castrats.

Outre la parution de son album soliste,

Sacrificium, des concerts présentant

un répertoire de castrat inconnu

jusqu’à maintenant ont eu lieu dans

toutes les grandes capitales d’Europe.

Autre événement phare, la série de

versions de concert de Giulio Cesare de

Haendel dirigées par William Christie à

la Salle Pleyel avec Andreas Scholl et

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DIMAnCHE 4 ET MERCREDI 7 DéCEMBRE

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Philippe Jaroussky. Cecilia Bartoli a été

faite chevalier en Italie et Accademico

effettivo di Santa Cecilia à Rome ; la

France l’a faite chevalier dans l’ordre des

Arts et des Lettres et officier dans l’ordre

du Mérite ; elle est membre honoraire de

la Royal Academy of Music de Londres.

Récemment, elle a reçu le prestigieux

prix italien Bellini d’oro, ainsi qu’une

Medalla de Oro al Mérito en las Bellas

Artes, l’une des plus hautes récompenses

attribuées par le ministère de la Culture

espagnol, et la Médaille Grand Vermeil

de la Ville de Paris. À l’occasion du

jubilé Haendel en 2009, Cecilia Bartoli

a été faite membre honoraire du conseil

consultatif de la Fondation Handel

House de Halle. L’année suivante, elle

a obtenu le Prix Haendel de Halle. En

juin 2010, elle a reçu à Copenhague le

prestigieux prix musical danois Léonie-

Sonning en présence de Margrethe II.

Pour couronner cette année riche en

événements, le vénérable University

College de Dublin a décidé de rendre

hommage à Cecilia Bartoli et à son

travail en la faisant docteur en musique

honoris causa. Elle a récemment

été récompensée par un cinquième

Grammy dans la catégorie « meilleure

performance vocale classique » pour

son album Sacrificium, qui regroupe

des airs composés pour de célèbres

castrats. À partir de 2012, Cecilia Bartoli

sera directrice artistique du Festival de

Pentecôte de Salzbourg. Cecilia Bartoli

est une artiste exclusive de Decca Music

Group.

Charles Workman

Charles Workman est né dans l’Arkansas,

il est diplômé de la Juilliard School.

Très apprécié comme interprète de

Mozart, Haendel et de l’opéra français,

son ample répertoire comprend la

musique de l’époque de Monteverdi et du

baroque jusqu’à la musique romantique

allemande et à l’opéra contemporain.

Après ses débuts au Metropolitan

Opera et dans d’autres maisons d’opéra

américaines, il se déplace vers l’Europe

en 1995 pour s’y produire sur les plus

grandes scènes avec les plus grands

orchestres (Opéra national de Paris,

Royal Opera House Covent Garden,

Scala de Milan, Opernhaus de Zurich,

Staatsoper Unter den Linden de Berlin,

English national Opera, Festival Rossini,

Deutsche Oper de Berlin, Teatro Real de

Madrid, La Monnaie de Bruxelles, Grand

Théâtre de Genève, Fenice de Venise,

Opéra de Francfort, etc.). En 1999, il

fait des débuts salués par la critique

au Festival de Salzbourg dans le rôle

d’Abaris (Les Boréades de Rameau)

sous la direction de Simon Rattle, puis

dans la Messe en si mineur de Bach

sous la direction de Claudio Abbado à

Berlin et toujours au Festival de Pâques

de Salzbourg. Depuis, il s’est produit

dans les rôles-titres de Palestrina de

Pfitzner (Munich Bavarian State Opera),

Tempo dans Il Trionfo del Tempo e del

Disinganno (Staatsoper Stuttgart),

Idomeneo (Opéra de Paris) ou encore

Marco Polo de Tan Dun (netherlands

Opera). Il chante également Jupiter

dans Semele aux côtés de Cecilia Bartoli

(Theater an der Wien et Opernhaus

Zurich), Acis dans Acis et Galatée (Royal

Opera Covent Garden). Récemment,

il a incarné Flamand dans Capriccio,

Albert Gregor (L’Affaire Makropoulos),

et Le Prince (L’Amour des trois oranges)

dans les dernières productions de

l’Opéra de Paris. Il vient de tenir les

rôles de Bayan et Finn dans Ruslan et

Lyudmila de Glinka pour la réouverture

du Théâtre du Bolchoï à Moscou.

Parmi ses enregistrements, on trouve

Armide de Gluck, Il sogno di Scipione

de Mozart, La Jolie Fille de Perth de

Bizet, et Moïse et Pharaon de Rossini,

ainsi que les DVDs de L’Arbore Diana di

(Liceu de Barcelone), Acis et Galatée

(Royal Opera Covent Garden), Semele

(Opernhaus Zurich), L’Amour des trois

oranges et Cardillac (Opéra de Paris),

Marco Polo (nederland Opéra), Arabella

(Metropolitan Opera), La Gazzetta (Liceu

de Barcelone) et Tancredi (Teatro Verdi

de Trieste). Ses futurs engagements

comprennent les rôles de Tempo dans

Il Trionfo del Tempo e del Disinganno de

Haendel (Staatsoper de Berlin), Erik dans

Der Fliegende Holländer (Opéra national

de Pologne), Le Prince dans L’Amour

des trois oranges (Opéra de Paris), Alwa

dans Lulu (La Monnaie de Bruxelles), les

rôles-titres de Der Zwerg de Zemlinsky

(Opéra de Paris) et La Clemenza di Tito

(La Monnaie de Bruxelles), Le Prêtre

dans Le Messie de Haendel (Theater

an der Wien), ainsi qu’une participation

au concert de Der Rose Pilgerfahrt de

Schumann à la Cité de la musique à Paris.

Hilary Summers

Hilary Summers est née à newport, dans

le sud du Pays de Galles. Elle obtient

une licence de musique à la Reading

University avant de poursuivre ses

études de chant à la Royal Academy

of Music et au national Opera Studio

de Londres. Depuis ses débuts en 1992

au Scottish Opera dans le rôle d’une

Walkyrie sur échasses, elle mène une

carrière riche et diversifiée, avec un

répertoire allant du XIIe au XXIe siècle.

Possédant une vraie voix de contralto

doublée d’une large étendue vocale,

elle attire l’attention de nombreux

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compositeurs contemporains. C’est ainsi

qu’elle crée, en 1999, le rôle de Stella

dans l’opéra What Next d’Elliott Carter à

la Staatsoper de Berlin sous la direction

de Daniel Barenboïm, rôle qu’elle reprend

au Carnegie Hall et à Chicago avec

le Chicago Symphony Orchestra. Elle

chante également cette œuvre avec le

nederlands Kamerorkest et l’Orchestre

Philharmonique Royal de Flandre,

tous deux dirigés par Peter Eötvös, le

London Sinfonietta par Oliver Knussen,

et l’Ensemble intercontemporain par

Kent nagano. En 2002, elle incarne Irma

dans l’opéra d’Eötvös Le Balcon, donné

en création mondiale au Festival d’Aix-

en-Provence et repris dans une tournée

européenne au cours de la saison

2003-2004. Depuis 2002, elle sillonne

le vieux continent en interprétant Le

Marteau sans maître avec l’Ensemble

intercontemporain sous la direction de

Pierre Boulez. La sortie discographique

qui en résulte (chez Deutsche

Grammophon) a été vivement acclamée

par la critique et l’enregistrement a reçu

le Grammy Award dans la catégorie

« Best Small Ensemble Performance ». À

Chicago, dans le cadre de la célébration

des 80 ans de Pierre Boulez, elle a

chanté Le Visage nuptial avec le Chicago

Symphony Orchestra sous la direction

du compositeur. En Grande-Bretagne,

elle nourrit une relation privilégiée

avec Michael nyman. Elle a gravé ses

musiques de film pour Le Journal d’Anne

Frank, The Claim et The Libertine ainsi

que ses opéras Noises, Sounds and

Sweet Airs et Facing Goya dont le rôle

principal a été écrit pour elle. Elle s’est

produite en tournée dans le monde

entier avec le Michael nyman Band dans

des œuvres du compositeur, telles ses

Six Celan Songs, Prospero’s Books et

son Cycle of Disquietude. Elle travaille

fréquemment avec le compositeur Joby

Talbot et a notamment chanté dans la

bande sonore du film Hitchhiker’s Guide

to the Galaxy et dans la série télévisée

The League of Gentlemen. En ce qui

concerne le répertoire baroque, Hilary

Summers collabore régulièrement avec

les meilleures formations orchestrales

sur instruments anciens et leurs chefs,

parmi lesquels Christopher Hogwood

et l’Academy of Ancient Music, Paul

McCreesh et le Gabrieli Consort,

Christophe Rousset et Les Talens

Lyriques, Thomas Hengelbrock et le

Balthasar neumann Ensemble ainsi

qu’Andrew Manze et The English Concert.

Un lien particulièrement chaleureux avec

William Christie et Les Arts Florissants

a permis l’enregistrement d’Orlando de

Haendel chez Erato (rôle de Medoro).

Elle a aussi chanté la Sorcière dans Dido

and Aeneas de Purcell mis en scène par

Deborah Warner. Elle a enregistré deux

CD dans la collection consacrée par le

label Hyperion à la musique religieuse

de Vivaldi. Elle travaille régulièrement

avec Robert King et The King’s Consort

(elle s’est produite dans le Requiem et

la Missa in honorem Sanctae Ursulae de

Michael Haydn aux BBC Proms en 2006)

ou encore avec Christian Curnyn et la

Early Opera Company avec qui elle a

récemment enregistré le rôle de Rosmira

dans Partenope de Haendel (pour

Chandos). Elle a participé à la première

représentation du Messie de Haendel sur

instruments d’époque en Russie. Dans le

domaine lyrique, Hilary Summers, tout

en ayant la stature pour interpréter les

grands héros haendéliens tels Giulio

Cesare ou le dieu Mars dans Il Divisione

del mondo de Legrenzi, sait, à l’occasion,

aborder avec humour des personnages

comme la dominatrice Mescalina (Le

Grand Macabre de Ligeti), l’amazone

Hippolyta (A Midsummer Night’s Dream

de Britten) ou encore la femme à barbe

Baba la Turque (The Rake’s Progress de

Stravinski). Ses incarnations de femmes

d’âge mûr comprennent la Terre mère

Gaea dans Daphné de Strauss et Mrs.

Sedley dans Peter Grimes de Britten

(Festival de Glyndebourne). Elle a joué

le rôle de la Blanchisseuse dans l’opéra

Rage d’amours de Rob Zuidam au

nederlandse Opera d’Amsterdam ainsi

qu’Hippolyta au Teatro Real de Madrid.

En 2006, elle fait partie de la dernière

création de George Benjamin Into the

Little Hill qui a vu le jour à l’Opéra

Bastille avant new York, Amsterdam,

Francfort, Liverpool et Lucerne.

C’est à cette occasion qu’elle fait ses

débuts à l’Opéra de Paris. En 2009,

elle interprète la Comtesse Geschwitz

dans Lulu à l’Opéra de Kokkola.

Hilary Summers a une dévotion toute

particulière pour les œuvres d’Elgar.

Elle a eu le privilège d’interpréter

à plusieurs reprises The Dream of

Gerontius sous la direction de Vernon

Handley, avec qui elle a également

chanté Sea Pictures. Dernièrement,

elle s’est produite en concert avec le

Los Angeles Philharmonic (Aldeburgh

et Hollande). Pour la saison 2011-2012,

elle joue Geneviève dans Pelléas et

Mélisande au Teatro Real de Madrid

et au Liceu de Barcelone avant de

retrouver Dido and Aeneas pour la

Early Opera Compagny. Elle se produira

également avec the King’s Consort,

nDR Symphony Orchestra, l’Ensemble

Modern and BBC national Orchestra

of Wales. Ses nombreuses productions

discographiques comprennent entre

autres des œuvres de Haendel : Messiah

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9

DIMAnCHE 4 ET MERCREDI 7 DéCEMBRE

avec le King’s College de Cambridge et

Lotario (Idelberto) avec Alan Curtis et

Il Complesso Barocco, A Midsummer

Night’s Dream (Hippolyta) avec le

London Symphony Orchestra sous la

direction de Sir Colin Davis, la Petite

Messe solennelle de Rossini avec The

King’s Consort et les Six Celan Songs de

Michael nyman.

Christophe Dumaux

né en France, Christophe Dumaux

participe aux master classes de noëlle

Barker et James Bowman. Après ses

études au Conservatoire national

Supérieur de Musique de Paris, il fait ses

débuts, à 23 ans, dans le rôle d’Eustazio

(Rinaldo) dirigé par René Jacobs et

enregistré par Harmonia Mundi. Depuis,

il est invité à se produire partout dans

le monde, au Metropolitan de new

York, à Glyndebourne, Paris, Vienne

et fera bientôt ses débuts à Munich

et Zurich. Il interprète les rôles-titres

dans Tamerlano (Spoleto Festival USA),

La Calisto (Luxembourg), Eliogabalo

(La Monnaie), Sosarme (Saint Gallen),

Orlando (Champs-élysées Paris), ainsi

que Ottone dans L’incoronazione di

Poppea (Glyndebourne, Paris, Genève)

et dans Agrippina (Santa Fe); Unulfo dans

Rodelinda (Metropolitan Opera, Dallas),

Tolomeo dans Giulio Cesare (Paris,

Glyndebourne, Pittsburg, Barbican,

Vienne, Chicago, Madrid…), Armindo

dans Agrippina (Copenhague). En 2009,

Christophe Dumaux se produit dans

une nouvelle production de Jephtha

ainsi qu’au Theater an der Wien dans

Death in Venice de Britten. En 2010, il

chante le rôle-titre de Giasone à Anvers

et dans Don Quichotte in Sierra Morena

de Conti à Amsterdam. En 2011, il est de

nouveau à Paris pour deux nouvelles

productions : Giulio Cesare et Akhmatova

de Bruno Mantovani. Il fait également

ses débuts dans le rôle-titre de Giulio

Cesare à l’Opéra de Versailles et chante

le rôle de Rinaldo pour la première fois

à Glyndebourne. L’année 2012 marquera

ses débuts au festival de Salzbourg

dans une nouvelle production de Giulio

Cesare puis ses débuts à l’Opéra de

Zurich. En 2013 il sera de nouveau au

Metropolitan. Récemment en concert,

il a chanté à Moscou avec The Moscow

Soloists, à Athènes avec le Freiburger

Barockorchester ainsi qu’au célèbre

Concertegebouw d’Amsterdam.

Liliana Nikiteanu

Liliana nikiteanu est née à Bucarest. Elle

étudie le chant avec Georgeta Stoleriu

à l’Académie de Bucarest. Elle est

lauréate de plusieurs Concours, dont le

Concours Francisco-Viñas de Barcelone,

le Concours des Jeunesses Musicales

de Belgrade, le Concours Hans-Gabor-

Belvedere de Vienne et le Concours

international d’exécution musicale de

Genève. Elle a fait ses débuts à l’Opéra

de Galati en Roumanie. Elle est membre

de l’Opéra de Zurich depuis 1991. Liliana

nikiteanu s’est produite sous la direction

de Claudio Abbado et Valery Gergiev

au Festival de Salzbourg, avec René

Jakobs au Festival d’Aix-en-Provence,

au Klangbogen de Vienne, aux festivals

de Brégence, d’édimbourg, La Corogne

et Montpellier, ainsi qu’avec William

Christie au Royal Festival Hall de

Londres. Elle a chanté le rôle de

La Muse/nicklausse dans Les Contes

d’Hoffmann et celui d’Octavian

dans Le Chevalier à la rose à l’Opéra

Bastille ; Octavian à Hambourg (dans

la production de Peter Konwitschny),

à Francfort, à la Staatsoper de Vienne

et, sous la baguette d’Adam Fischer,

à Mannheim ; Marguerite dans La

Damnation de Faust avec Antonio

Pappano à Bruxelles. Elle a été invitée

à chanter à la Staatsoper de Berlin, à la

Staatsoper de Bavière, à la Semperoper

de Dresde, au Teatro de la Zarzuela

de Madrid et au Grand Théâtre de

Genève. En 2008, à Zurich, elle incarne

Fricka dans L’Or du Rhin, son premier

rôle wagnérien, sous la direction de

Philippe Jordan, avec qui elle chante

également La Deuxième norne dans

Le Crépuscule des dieux et Rossweisse

dans La Walkyrie. Au cours de la saison

2009/2010, elle chante des rôles aussi

divers que Hexe (Königskinder de

Humperdinck), Federica (Luisa Miller),

Jezibaba (Rusalka sous la direction

de Vladimir Fedosseyev à Zurich) et

Marcellina (Les Noces de Figaro avec Jan

Schultsz à Saint-Moritz). En 2010/2011,

elle interprète Eleonora dans la création

de Gesualdo de Marc-André Dalbavie,

Radegonde dans Le Comte Ory et Das

Lied von der Erde de Mahler. La mezzo-

soprano se produit régulièrement

avec de prestigieux directeurs tel que

Zubin Mehta (Neuvième Symphonie

de Beethoven à Zurich), Heinz Holliger

(Les Nuits d’été de Berlioz à la Cité de

la musique), John neshling (Requiem

de Mozart à São Paulo), Aldo Ceccato

(Requiem de Verdi à Copenhague), nelo

Santi (Stabat Mater de Rossini à Zurich

et Petite Messe solennelle au Grand

Théâtre de Genève), Adam Fischer et

l’Orchestre Symphonique de Bamberg

(Berenice, che fai ? de Haydn). Elle

chante également Das Lied von der Erde

de Mahler à Interlaken, le Te Deum de

Bruckner pour l’ouverture du nouvel

auditorium de Tenerife, la Rhapsodie

pour contralto de Brahms à Galati.

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10

En 2005, elle a l’honneur de chanter à

la basilique Saint-Pierre à Rome pour

le 500e anniversaire de la garde suisse

pontificale. Son répertoire s’étend de

Johann Sebastian Bach (Messe en si,

Magnificat, Passion selon saint Jean et

Passion selon saint Matthieu, Oratorio

de Noël) à Luciano Berio. Avec la troupe

de l’Opéra de Zurich, elle a enregistré

des DVD, entre autres dans les rôles de

Cherubino, Zerlina et Dorabella de la

trilogie Mozart-Da Ponte (mise en scène

de Jürgen Flimm et direction d’orchestre

de nikolaus Harnoncourt), et de Auntie

dans Peter Grimes dirigé par Franz

Welser-Möst. Cette saison, elle interprète

Madame Podtochina dans Le Nez ;

Radegonde dans Le Comte Ory ; Emilia

dans Otello de Rossini et Maddalena

dans Rigoletto à Zurich ; Jezibaba

dans Rusalka à Montréal. Elle participe

également au Concert de noël de Vienne

et chante le Te Deum de Bruckner avec

Zubin Mehta à Tel-Aviv et Salzbourg.

Jaël Azzaretti

Violoniste, pianiste et ancienne membre

de la Maîtrise de Radio-France, Jaël

Azzaretti s’aguerrit aux planches dès

1996, au sein de la troupe de l’Opéra-

Comique, où elle chante Monsieur

Choufleuri, La Cantatrice chauve, Il

Matrimonio Segreto, La Finta Semplice,

Carmen, La Dame blanche ou Les

Mamelles de Tirésias. Depuis, elle s’est

produite sur les scènes de l’Opéra

de Zürich dans les rôles de Sophie

(Werther), l’Amour (Orphée et Eurydice),

Inès (La Favorite), de l’Opéra de Paris

(Don Quichotte, Parsifal, Manon, Carmen,

L’Incoronazione di Poppea, Ariane

et Barbe Bleue de Dukas, Orphée et

Eurydice), de Genève (Lady Macbeth de

Mzensk), du Châtelet (Jenufa, Hänsel et

Gretel), d’Angers (Ismène dans Mitridate),

de Tours et de Rennes (Orphée et

Eurydice), de Montpellier (Frasquita

dans Carmen, Elvira dans L’Italienne

à Alger) de Toulouse (Un Chapeau de

Paille, Adèle dans La Chauve-Souris)

ou encore de Saint-Etienne (Suzanne

dans Le Nozze di Figaro). Curieuse de

tous les styles, elle s’est déjà distinguée

dans des répertoires aussi différents

que Mozart (dans le rôle-titre de Zaïde

avec Jacques Mercier), Massenet (Sophie

dans l’enregistrement de Werther par

Jean-Claude Casadesus) ou Messiaen,

auquel elle a consacré un disque aux

côtés de l’ensemble ADER. également

passionnée de musique baroque, elle

se produit avec les plus grandes figures

dans ce domaine : elle a notamment

chanté avec Christophe Rousset (La

Didone de Cavalli à Lausanne, le rôle de

Dalinda dans Ariodante au Théâtre des

Champs-élysées), René Jacobs (Dorisbe

dans L’Argia de Cesti au Théâtre des

Champs-élysées), Gérard Lesne, William

Christie dans Il Tito de Cesti à l’Opéra

du Rhin et Les Boréades et Les Indes

Galantes à l’Opéra de Paris, Gabriel

(Schöpfung) au Festival de Beaune. Avec

Emmanuelle Haïm enfin, avec qui, après

Il Trionfo del Tempo et un programme

de cantates italiennes, elle interprète

le Dixit Dominus de Haendel, David et

Jonathan de Charpentier et le rôle de

Cléone (Thésée de Lully) au Théâtre des

Champs-élysées et à l’Opéra de Lille.

Plus récemment, elle interprète le rôle

de Zerline (Don Giovanni) à Moscou,

Adèle (La Chauve-Souris) à l’Opéra de

Monte Carlo, Frasquita (Carmen) au

Festival de Glyndebourne, Despina (Cosi

fan Tutte) au Théâtre des Champs-

élysées, le rôle de Camille (Zampa) à

l’Opéra Comique et au Théâtre de Caen,

l’Amour (Hippolyte et Aricie de Rameau)

au Capitole de Toulouse, Drusilla

(Couronnement de Poppée) à l’Opéra

de Bordeaux, Gianetta (L’Elisir d’Amore)

à l’Opéra de Paris, Cinna (Lucio Silla)

à Angers-nantes Opéra et à l’Opéra de

Rennes, Iris (Semele) au Théâtre des

Champs-élysées, Elvira (L’Italienne à

Alger) à l’Opéra national de Paris. Elle

vient de faire ses débuts dans le rôle de

Juliette (Roméo et Juliette de Gounod) à

la Staatsoper de Vienne, ainsi que dans

Mélisse (Atys) à l’Opéra Comique, au

Théâtre de Caen, à l’Opéra de Bordeaux

et à Versailles.

Brindley Sherratt

né dans le Lancashire, Brindley Sherratt

a étudié le chant à la Royal Academy

of Music. Il a fait ses débuts à l’Opéra

national du Pays de Galles dans le rôle

de Leporello (Don Giovanni) avant d’y

revenir pour chanter Le Trouvère (rôle

de Fernando) et Eugène Onéguine

(rôle du Prince Grémine), un rôle qu’il

donne également au Royal Opera

House de Covent Garden où il a chanté

aussi Sparafucile (Rigoletto) et Ramfis

(Aida). Brindley Sherratt a interprété

Balducci (Benvenuto Cellini) sous la

direction de Valery Gergiev et Hobson

dans un Peter Grimes mis en scène

par Trevor nunn et dirigé par Simon

Rattle à Salzbourg ainsi que Bartolo

(Les Noces de Figaro) en tournée au

Japon. Au Festival de Glyndebourne,

il a remporté un franc succès dans le

rôle de Rocco (Fidelio), ainsi que dans

le Commandeur (Don Giovanni) et le

Superintendant Budd (Albert Herring).

Il chante de nombreux rôles dont Publio

(La Clémence de Titus), le Marquis de

Calatrava (La Force du destin) et le

Prêtre dans Le Mariage de la Saint-

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DIMAnCHE 4 ET MERCREDI 7 DéCEMBRE

Jean à Covent Garden, et l’Agent

d’immigration dans Flight de Jonathan

Dove à Glyndebourne, Sarastro (La Flûte

enchantée) à l’Opéra de Hambourg et

à l’Opéra de Bordeaux, Pimène (Boris

Godounov) à l’Opéra de nice, Wurm

(Luisa Miller) à l’Opéra de Lausanne et

Melisso (Alcina) à l’Opéra de Montpellier.

Il a fait ses débuts américains à l’Opéra

de Santa Fe avec Don Giovanni (Il

Commandatore) et Agrippine (Claudio),

et à La Monnaie de Bruxelles avec Le

Songe d’une nuit d’été (rôle de Thésée).

Il interprète également Pogner (Les

Maîtres chanteurs) au Welsh national

Opera et Fasolt (L’Or du Rhin) et Filippo

(Don Carlo) à Opera north. Ses futurs

engagements comprennent narbal

(Les Troyens), Sarastro et Sparafucile

au Covent Garden, Banco (Macbeth) à

l’Opéra de Bordeaux, Sarastro aux Pays-

Bas, Pogner à Zurich, Pimen à Munich

et Claggart (Billy Budd) au Festival de

Glyndebourne. En concert, Brindley

Sherratt s’est produit à Salzbourg dans

Le Messie de Haendel avec l’Orchestre

du Mozarteum et Ivor Bolton, à Bregenz,

édinbourg, Lucerne pour La Création de

Haydn avec Trevor Pinnock, à Salzbourg,

au Three Choirs Festival et a présenté

la Passion selon saint Matthieu, Judas

Maccabeus, Les Noces et la Passion

selon saint Jean aux BBC Proms. Il

travaille régulièrement avec de grands

orchestres et chefs d’orchestre tels

que l’Orchestre du Royal Opera House

et Antonio Pappano, le Philharmonic

avec Sir Andrew Davis et Lorin Maazel,

le Mahler Chamber Orchestra et Daniel

Harding, le Rotterdam Philharmonic

Orchestra et Harry Bicket; le Monteverdi

Choir et Sir John Eliot Gardiner,

l’Ensemble Intercontemporain de Pierre

Boulez avec lequel il donne Les Noces

de Stravinski; le Scottish Chamber

Orchestra avec Yannick nézet-Séguin

et l’Orchestre des Champs-élysées et la

Deutsche Kammerphilharmonie Bremen

sous la conduite de Louis Langrée.

Brindley Sherratt a enregistré les

rôles de Somnus et Cadmus (Semele)

pour Chandos, Ubaldo (Imelda de

Lambertazzi de Donizetti) pour Opera

Rara, Rocco (Fidelio) à Glyndebourne

ainsi que la Missa Solemnis de

Beethoven avec le Chamber Orchestra

of Europe et John nelson parue en DVD,

les Messes de Haydn et les Cantatas de

Bach avec le Monteverdi Choir et

Sir John Eliot Gardiner.

Diego Fasolis

Diego Fasolis est reconnu comme un

des interprètes les plus intéressants de

sa génération. Ses talents multiples et

sa virtuosité s’associent à une grande

rigueur de style et d’interprétation.

Il est très apprécié de la critique et

du grand public international, qui le

suivent lors des principaux festivals

européens et américains, ou grâce

aux enregistrements radiophoniques,

télévisuels et discographiques (plus de

90 productions pour les labels Arts,

Chandos, Claves, BBC, EMI-Virgin,

Amadeus, Divox, naxos, Sony-BMG,

naïve, qui ont reçu de nombreuses

distinctions). Depuis 1986, il collabore au

sein de la RSI - Radiotélévision Suisse de

langue Italienne - en qualité de musicien

et chef d’orchestre. Depuis 1993, il est

chef titulaire des ensembles vocaux

et instrumentaux de la RSI. En 1998,

il fonde « I Barocchisti », un orchestre

qui se consacre au répertoire baroque

sur des instruments d’époque et dont il

est toujours le chef titulaire. Il est chef

invité d’un grand nombre d’ensembles :

RIAS Kammerchor de Berlin, Sonatori

de la Gioiosa Marca, Concerto Palatino,

Orchestre symphonique et Orchestre

Baroque de Séville, Orchestres et

Choeurs de La Scala de Milan, de l’Opéra

de Rome, du Carlo Felice de Gênes,

des Arènes de Vérone, du Comunale

de Bologne, ainsi que les meilleurs

orchestres suisses. Diego Fasolis a étudié

au Conservatoire et à la Musikhochschule

de Zurich. Il y a travaillé l’orgue, le piano,

le chant et la direction d’orchestre,

et a obtenu quatre diplômes avec

mentions spéciales. Il a suivi les master

classes d’orgue et d’improvisation à

Paris avec Gaston Litaize et les cours

d’interprétation de la musique ancienne

avec Michael Radulescu à Crémone. Il a

obtenu différents prix : le Premier Prix

Stresa, le Premier Prix et les bourses

d’études « Migros-Gohner », « Hegar

Preis », et a été finaliste au concours

de Genève. En qualité d’organiste, il a

interprété plusieurs fois l’intégrale des

oeuvres de Bach, Buxtehude, Mozart,

Mendelssohn, Franck et Liszt. Grâce à

ses compétences dans le domaine vocal

et instrumental, il est souvent l’invité

d’associations musicales en qualité de

chef, de professeur ou de membre de

jurys internationaux. En 2011 le Pape

Benoît XVI lui confère un Doctorat

Honoris Causa pour la Musique Sacrée.

Timothy Brown

Timothy Brown vient d’une famille de

musiciens passionnés. Son grand-père

était chanteur professionnel, et le chant

a toujours fait partie de la vie familiale.

Sur les traces de son frère, il a intégré le

chœur de l’Abbaye de Westminster, où il

a été initié à la musique de Monteverdi

et Bach, ainsi qu’à cinq siècles de

tradition anglaise de musique d’église.

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12

Recruté comme alto au chœur du King’s

College de Cambridge sous la direction

du légendaire Sir David Willcocks et

comme chantre au chœur du new

College d’Oxford, il a ensuite participé

à la fondation de l’ensemble vocal The

Scholars dont il est resté membre durant

de nombreuses années. Après quelques

mois d’enseignement, il a été nommé en

1979 Directeur de la Musique au Clare

College de la Cambridge University, où il a

été professeur affilié au sein de la Faculté

de Musique. Il a régulièrement dirigé le

chœur de Clare College lors de tournées

de concerts à l’étranger, ainsi que pour

de nombreux disques et programmes

radiophoniques autour d’un répertoire

incluant John Rutter, John Tavener et

Ralph Vaughan Williams. Sous sa houlette,

le chœur du Clare College a participé

à divers projets couronnés de succès

avec de prestigieux chefs internationaux

dont Sir John Eliot Gardiner, Sir Roger

norrington, Ivor Bolton et René Jacobs

(avec lequel le chœur a enregistré Le

Messie de Haendel). Durant son mandat

au Clare College, Timothy Brown a

également refondé le chœur de chambre

de la Cambridge University, à la tête

duquel il a donné de nombreux concerts

très applaudis d’oratorios de Bach et

Haendel, et enregistré par ailleurs des

compositions de Christopher Tye et

Samuel Barber. C’est en 1986 qu’il a fondé

les English Voices, avec l’intention de

créer un chœur professionnel constitué

de jeunes chanteurs issus pour la

majorité des prestigieuses structures

chorales d’Oxford et de Cambridge.

Depuis lors, le chœur s’est produit avec

lui dans des festivals internationaux de

premier plan, et sous la direction de

nombreux autres chefs comme René

Jacobs (pour une tournée de concerts

de Tancrède de Rossini), Ivor Bolton

(Alceste de Gluck au Festival d’Aix-en-

Provence en 2010) ou Louis Langrée

(Don Giovanni de Mozart, également à

Aix). Grâce à son travail avec le chœur

du Clare College, le chœur de chambre

de la Cambridge University et les English

Voices, Timothy Brown s’est forgé une

solide réputation internationale en tant

que répétiteur et chef de chœur ; il est

partout demandé comme chef invité et

expert. Il a également préparé les chœurs

lors de nombreux projets d’opéra avec

René Jacobs et Ivor Bolton, que ce soit

en Allemagne, Autriche, Hollande ou en

Belgique. En 2008, il a ainsi participé

à une production de Belshazzar de

Haendel à Berlin, Aix-en-Provence et

Innsbruck en tant qu’assistant de René

Jacobs, puis de Ercole Amante de Cavalli

à Amsterdam sous la direction d’Ivor

Bolton. En 2010, il a préparé les chœurs

pour deux projets au Festival d’Aix, à

savoir Alceste de Gluck et Don Giovanni

de Mozart. Cette saison comprend pour

lui des concerts en Finlande, Israël,

Allemagne et aux états-Unis, ainsi qu’une

reprise de Belshazzar à Toulouse. En

2010, Timothy Brown a quitté son poste

de Directeur de la Musique du Clare

College afin de poursuivre sa carrière de

chef indépendant, mais demeure impliqué

dans la pratique musicale universitaire

en tant que co-directeur du tout jeune

ensemble Cambridge University Consort

of Voices et directeur invité chargé de

la musique à la chapelle du Robinson

College. En 2011, il a été engagé comme

directeur artistique fondateur de la

Zürcher Sing-Akademie. Timothy Brown a

participé à l’édition complète des œuvres

de William Walton (chez Oxford University

Press) ainsi qu’à de nombreuses autres

éditions chorales.

English Voices

Depuis que l’ensemble s’est reformé en

2006, les English Voices ont rapidement

acquis une solide réputation en tant

qu’ensemble vocal d’exception. Son

fondateur et directeur artistique,

Timothy Brown, est l’un des chefs de

chœur les plus recherchés au monde, sa

précision passionnée se reflétant dans

le talent des chanteurs dont il s’entoure

– tous de jeunes solistes en herbe qui

prennent également plaisir à chanter

en ensemble. La variété des prestations

de ces dernières années atteste de la

flexibilité du groupe ; il parvient à donner

une couleur distincte à chaque volet de

son travail, que ce soit pour une version

concert, sur la scène d’opéra ou dans un

contexte liturgique. Un suivi particulier

le lie à des ensembles se consacrant aux

techniques fondées sur des recherches

historiques ; le chœur a travaillé entre

autres avec l’Orchestra of the Age of

Enlightenment, l’Akademie für Alte Musik

Berlin, Concerto Vocale, et développe

actuellement un partenariat artistique

avec l’un des ensembles jouant sur

instruments d’époque les plus actifs

du Royaume-Uni. En plus des concerts

donnés avec son directeur artistique

(parmi lesquels Solomon de Haendel

au Festival Lufthansa de Londres avec

l’Akademie für Alte Musik Berlin), il s’est

produit sous la direction de divers chefs

dont Ivor Bolton, Laurence Cummings,

René Jacobs et Gustav Leonhardt. Au

nombre de ses engagements récents,

on citera Tancrède de Rossini en version

concert avec l’Orchestre des Champs-

élysées (sous la direction de René

Jacobs), le concert d’ouverture de la

Mozartwoche de Salzbourg en 2008 avec

l’Orchestre du Mozarteum (Ivor Bolton),

ou encore Le Messie avec l’Orchestra

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13

DIMAnCHE 4 ET MERCREDI 7 DéCEMBRE

of the Age of Enlightenment (Laurence

Cummings) et l’English Concert (Harry

Bicket). Durant l’été 2007, les English

Voices ont fait leurs débuts opératiques

au prestigieux Festival d’Aix-en-Provence

pour une version mise en scène de

L’Orfeo de Monteverdi, collaborant

avec de nombreux artistes de premier

plan dans la réalisation de l’ambitieuse

chorégraphie de Trisha Brown au sein de

la production extraordinaire de 1999. Le

groupe est retourné à Aix en 2010 pour

participer à la production de Christof

Loy d’Alceste de Gluck (avec Ivor Bolton

et le Freiburger Barockorchester) ainsi

qu’à Don Giovanni (avec Louis Langrée

et le Freiburger Barockorchester),

et interprété récemment Semele de

Haendel au Festival de Musique de Pékin

(avec Piers Maxim).

Chef de chœur

Timothy Brown

Chef de chœur associé

Piers Maxim

Sopranos

Christina Birchall-Sampson

Philippa Boyle

Claire Buckley

Gia Coppolo

Miranda Heldt

Altos

Elisabeth Fleming

Lucy Taylor

Philip Jones

Simon Ponsford

Anne Jones

Tenors

Gerald Beatty

Edmund Hastings

John McMunn

Richard Pratt

Jake White

Basses

Gareth Jones

Ed Ballard

Edmund Connolly

Samuel Pantcheff

Wen-Hao Tsai

Ada Pesch

La violoniste Ada Pesch est

Konzertmeisterin (premier violon solo)

de l’Orchestre de l’Opéra de Zurich

depuis 1990. née à Cleveland, Ohio,

elle débute le violon à l’âge de 6 ans

et poursuit sa formation avec le grand

pédagogue Josef Gingold à l’Université

d’Indiana. Parallèlement, elle participe

à des masterclasses de Arthur

Grumiaux et György Sebök. En 1984,

Ada Pesch s’installe en Europe pour

devenir Konzertmeisterin de l’Orchestre

Symphonique de Hof. En 1990,

elle est nommée Konzertmeisterin

de l’Orchestre de l’Opéra de Zurich,

où elle collabore avec des chefs

d’orchestre comme Riccardo Chailly,

Christoph von Dohnányi, John Eliot

Gardiner, Bernard Haitink, nikolaus

Harnoncourt et Franz Welser-Möst.

Elle est membre fondateur et

Konzertmeisterin de l’Orchestra

La Scintilla, l’ensemble sur instruments

d’époque de l’Opéra de Zurich, avec

lequel elle joue et enregistre avec

des pionniers de la musique ancienne

comme nikolaus Harnoncourt, William

Christie et Marc Minkowski. Elle a mené

l’Orchestra La Scintilla en tournée à

travers l’Amérique du nord et l’Europe

avec Cecilia Bartoli en 2005/2007, puis

sur la tournée Maria de Cecilia Bartoli

en 2007/2008. Ada Pesch s’est produite

en tant que Konzertmeisterin invitée

avec Les Arts Florissants (William

Christie) et Les Musiciens du Louvre

(Marc Minkowski) lors de concerts,

de retransmissions radiophoniques et

d’enregistrements. Ses collaborations

en musique de chambre, nombreuses

et variées, comprennent notamment

des projets avec Cecilia Bartoli aux

festivals de Lucerne et Salzbourg.

Elle est également directrice du Festival

de Musique Baroque de Ernen, en Suisse,

qu’elle a fondé en 2004. En 2008, elle

a collaboré avec William Christie lors

d’un cours sur le jeu sur instruments

d’époque à la Juilliard School de new

York. Elle dirige l’Orchestra La Scintilla

sur le CD Maria, paru en septembre

2007, et le DVD Maria, the Barcelona

Concert, paru en 2008, de Cecilia Bartoli.

Orchestra La Scintilla an der Oper Zürich

L’interprétation sur instruments

d’époque est une tradition à l’Opéra

de Zurich depuis les années 1970,

où la trilogie Monteverdi y a été

présentée sous la direction de

nikolaus Harnoncourt. Les musiciens

de l’orchestre se passionnèrent pour

ce type d’interprétation à mesure

que l’intérêt pour le jeu historique

grandissait à travers le monde. En

1998, une formation indépendante

est constituée au sein de l’Orchestre

de l’Opéra de Zurich dans le but

d’interpréter régulièrement des opéras

des XVIIe et XVIIIe siècles sur instruments

d’époque. Ce qui avait enflammé les

musiciens et le public inspira également

le nom de cette nouvelle formation,

La Scintilla (l’étincelle, en italien). Au

cours des années suivantes, l’Orchestra

La Scintilla joue et enregistre sous la

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14

Exposition au Musée de la musique du 18 octobre 2011 au 15 janvier 2012

www.citedelamusique.fr | 01 44 84 44 84

Cité de la musique

NP PUB KLEE.indd 1 17/10/11 11:25

direction de pionniers du mouvement

baroque comme nikolaus Harnoncourt

(Lucio Silla, Il Ritorno d’Ulisse in Patria,

L’Incoronazione di Poppea, La Finta

Giardiniera), William Christie (Orphée

et Euridice, Iphigénie en Tauride, Les

Indes galantes, Radamisto, Orlando,

Semele, Rinaldo), Marc Minkowski (Les

Boréades, Il Trionfo del Tempo et del

Disinganno, Giulio Cesare), ainsi que

des chefs d’orchestre comme Reinhard

Goebel, Giugliano Carmignola ou Franz

Welser-Möst. Le succès de La Scintilla

a été tel que cette formation interprète

désormais tous les opéras baroques

et classiques à l’Opéra de Zurich.

Parmi ses projets récents et à venir,

mentionnons des représentations et un

enregistrement en DVD de Clari d’Halévy

avec Cecilia Bartoli, un enregistrement

de La Sonnambula de Bellini avec

Juan Diego Flórez et Cecilia Bartoli,

et l’Oratorio de Noël de Bach avec

Riccardo Chailly. Sous la direction de sa

Konzertmeisterin Ada Pesch, l’Orchestre

La Scintilla se produit également

régulièrement avec Cecilia Bartoli à

travers l’Amérique du nord et l’Europe.

Cette collaboration a donné naissance

au disque Maria (2007) et au DVD Maria,

the Barcelona Concert de Cecilia Bartoli

(2008). L’orchestre est fier de compter

Alice et nikolaus Harnoncourt parmi ses

membres d’honneur.

Violons I

Ada Pesch, konzertmeisterin

Juliana Georgieva

Vincent Durand

Franziska Eichenberger

Susanne von Baussnern

Vera Kardos

Violons II

Daniel Kagerer

Pascal Druey

Meesun Hong

Muriel Kieffer

Martin Lehmann

Uschi Meienberg

Altos

Florian Mohr

Margrit Hasler

Stella Mahrenholz

Violoncelles et continuo

Daniel Pezzotti

Andreas Plattner

Bettina Messerschmidt

Contrebasses et continuo

Dieter Lange

Hautbois

Philipp Mahrenholz

Astrid Knöchlein

Basson

Urs Dengler

Artan Hürsever

Cors

Glen Borling

Andrea Siri

Trompettes

Thibaud Robinne

Marion Kutscher

Timbales

Hans Peter Achberger

Luth

Brian Feehan

Clavecin

Benoît Hartoin

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Page 15: | Dimanche 4 et mercredi 7 décembrecontent.citedelamusique.fr/pdf/note_programme/np_12188.pdf · DIMANCHE 4 DÉCEMBRE – 16H MERCREDI 7 DÉCEMBRE – 20H Georg Friedrich Haendel

Exposition au Musée de la musique du 18 octobre 2011 au 15 janvier 2012

www.citedelamusique.fr | 01 44 84 44 84

Cité de la musique

NP PUB KLEE.indd 1 17/10/11 11:25NPP 4-12 BARTOLI.indd 15 29/11/11 12:02

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Les partenaires média de la Salle Pleyel

SAMEDI 17 DÉCEMBRE, 20H

Piotr Ilitch Tchaïkovski

Roméo et Juliette (Ouverture)

Modeste Moussorgski

Chants et danses de la mort

Johannes Brahms

Symphonie n° 1

Orchestre National du Capitole de

Toulouse

Tugan Sokhiev, direction

Olga Borodina, mezzo-soprano

Coproduction Orchestre national du Capitole de

Toulouse, Salle Pleyel.

SAMEDI 4 FÉVRIER, 20H

Giuseppe Verdi

Les Vêpres siciliennes (Ouverture)

Don Carlo, « Tu che le vanità »

Aïda, « Ritorna vincitor »

La Force du destin (Ouverture)

La Force du destin, « Pace, pace, mio Dio ! »

Francesco Cilea

Adrienne Lecouvreur, « Io son l’Umil… »

Giacomo Puccini

Manon Lescaut (Intermezzo)

Manon Lescaut, « Sola, perduta,

abbandonata »

Amilcare Ponchielli

La Gioconda (Ballet)

La Gioconda, « «Suicidio ! »

Orchestre National de Lille

Evelino Pido, direction

Eva-Maria Westbroek, soprano

Coproduction Orchestre national de Lille, Salle

Pleyel.

MARDI 6 MARS, 20H

Anton Webern

Six Pièces op° 6

Richard Wagner

Wesendonck Lieder

Richard Wagner

Tristan et Isolde (Prélude et Mort d’Isolde)

Richard Strauss

Mort et Transfiguration

Rundfunk-Sinfonieorchester Berlin

Marek Janowski, direction

Nina Stemme, soprano

MARDI 20 MARS, 20H

Alban Berg

Sieben frühe Lieder

Johannes Brahms

Meine Liebe ist grün

Wiegenlied op 49 n° 4

Von ewiger Liebe

Vergebliches Ständchen

Claude Debussy

Harmonie du soir

Le Jet d’eau

Recueillement

Richard Strauss

Der Stern

Wiegenlied

Allerseelen

Frühlingsfeier

Karita Mattila, soprano

Coproduction Céleste Productions - Les Grandes

Voix, Salle Pleyel.

LUNDI 2 AVRIL, 20H

Accentus a 20 ans ! Concert anniversaire

Joseph Haydn

La Création

Akademie für Alte Musik Berlin

Accentus

Laurence Equilbey, direction

Sandrine Piau, soprano

Topi Lehtipuu, ténor

Johannes Weisser, baryton

VENDREDI 4 MAI, 20H

Airs d’opéras français et italiens

Angela Gheorghiu, soprano

Stefan Pop, ténor

Orchestre National d’Île-de-France

Tiberiu Soare, direction

Coproduction Céleste Productions - Les Grandes

Voix, Salle Pleyel.

Salle Pleyel | et aussi…

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Salle Pleyel

Président : Laurent Bayle

Notes de programme

éditeur : Hugues de Saint Simon

Rédacteur en chef : Pascal Huynh

Rédactrice : Gaëlle Plasseraud

Graphiste : Ariane Fermont

Stagiaires : Christophe Candoni,

Carolina Guevara de la Reza.

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