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Je parle, tu écoutes, il entend, ... donc, nous communiquons. Dinant

donc, nous communiquons

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Page 1: donc, nous communiquons

Je parle,tu écoutes,

il entend,

... donc, nous communiquons.

D i n a n t

Conseil d’arrondissementde l’aide à la jeunesse

Page 2: donc, nous communiquons

Sommaire

Editorial: Marie-Jeanne CHABOTLes Vignettes Dur, dur de tisser des liens ! Les interactions entre le CAAJ et le CCAJComment mieux communiquer ensembleLa croisière du SPJLe SAJ nouveau est arrivéCe qui se passe en Ecosse

Sommaire

1.2.3.4.5.6.7.

56141620262830

Bulletin de liaison dusecteur social et associatif

de la Jeunesse.Edité par le

CAAJ de l’Arrondissementde DINANT – PHILIPPEVILLE.

Conseil d’Arrondissementde l’Aide à la Jeunesse.

Le Social se parle

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1991-2011 : 20 ans du décret relatif à l’Aide à la Jeunesse.

L’événement sera fêté dans quatre lieux de la Communauté Française et les professionnels de notre arrondissement se retrouveront le 18 octobre à LIBRAMONT avec ceux des arrondissements de NAMUR, MARCHE, NEUFCHATEAU et ARLON.Le fil conducteur de cet anniversaire, le thème choisi est « Tisser du Lien ».Tiens, ça me rappelle quelque chose !

Le décret du 4 mars 91 est déjà empreint de cette volonté à travers ses principes fondamentaux et en voici quelques exemples :- Le caractère supplétif et complémentaire de l’Aide à la Jeunesse amène le secteur à communiquer, à travailler avec le réseau. Le projet de prévention générale 2011 du CAAJ va dans ce sens en initiant une synergie avec les CPAS. Ce projet vous est expliqué dans le présent « Social se parle ».- La déjudiciarisation implique une plus grande place à la participation des jeunes et des familles à la recherche de réponses à leurs difficultés. Cela implique du temps pour échanger, impossible si un lien n’est pas construit.- La priorité à la prévention signifie la mise en commun des moyens des différents secteurs liés aux jeunes et familles : Aide à la Jeunesse, enseignement, culture, aide sociale générale… encore du lien.

- L’aide dans le milieu de vie est une priorité du décret du 4 mars 91. Or, on fait chaque jour le constat de la relation entre l’isolement des familles, leur précarité et la détérioration de leur situation. Le travail dans le milieu de vie doit avoir pour objectif principal de créer ou de recréer du lien.

Le projet de prévention générale 2010 avait visé juste, il était dans le ton.L’idée était de permettre à toute association, à tout service de faire connaître son action de tissage de lien. Très peu ont répondu et on peut comprendre la déception des membres du CAAJ qui ont bataillé pour une plus grande réussite. Le texte « Dur dur de tisser des liens » en témoigne.

Une réforme est annoncée, elle est évoquée dans le texte qui explique le lien entre les CAAJ et le Conseil Communautaire. Chaque CAAJ a pu y mettre son grain de sel et à DINANT, nous avons vraiment mis l’accent sur l’importance de la reconnaissance du travail des membres et sur la nécessité d’augmenter les moyens.

J'espère que la rentrée a été bonne pour toutes et tous.

Marie-Jeanne CHABOTConseillère de l’Aide à la Jeunesse

Editorial

Editorial

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Les Vignettes ...

Les Vignettes ... Lieu des activités : Entité de la commune d’Anhée - Plaine à Anhée, Bioul et DenéeParticipation financière demandée : OUI (30 € par semaine, 20€ à partir du 3ème enfant d’une même fratrie).Nature des activités : Organisation de plaines de jeux durant les mois de juillet et août.Ces lieux de détente permettent la rencontre d’enfants d’horizons, de niveaux sociaux et d’âges différents, à travers des activités organisées par des animateurs qualifiés et motivés.· Chaque plaine propose des activités variées (jeux, bricolage, cuisine, sport, psychomotricité, chants, danses, natation, excursions, visites...);

· Chaque enfant peut vivre des vacances agréables où il peut jouer, découvrir, se responsabiliser, s’émerveiller, ou tout simplement rêver. Tout cela en respectant un rythme de vie adapté.

Particularités :· Accueil des enfants de 3 à 12 ans, de 9h à 16h;· Garderie prévue à partir de 8h avant les activités et jusque 17h après les activités;

· Circuit de ramassage par le bus communal pour les enfants habitant l’entité d’Anhée;

· Association agréée par l’ONE donc possibilité de déduction fiscale et d’intervention de la mutuelle;

· Collations et boissons saines, le matin et l’après-midi, et bol de soupe à midi (inclus dans la participation financière journalière).

ANHEECentre d’expression et de créativité «KALEIDOSCOPE»Rue Grande, 92 - 5537 ANHEETéléphone : 082 61 49 35Courriel : [email protected] des activités : Entité de la commune d’Anhée - plaine à Anhée, Bioul et DenéeNature des activités :ATELIERS HEBDOMADAIRES· Atelier mille contes;· Atelier guitare;· Atelier Rock;· Atelier poterie;· Atelier scrapbooking;· Atelier cirque;· Atelier éveil musical;· En projet : Atelier comédie musicale, stages à thème (pendant les vacances scolaires).

Particularités :· Centre d’expression et de créativité agréé par la Communauté Française;

· Favorise la rencontre et l’échange entre enfants, adolescents et adultes de tous âges et de tous horizons, par le biais d’activités créatives.

Nature des activités :Activités de loisirs pour les enfants de 2,5 à 12 ans· tous les mercredis après-midi pendant la période scolaire et lors des journées pédagogiques;

· Ouvert à tous les enfants domiciliés dans la commune d’Anhée ou fréquentant une école de l’entité.

Cependant, les enfants des entités voisines sont également les bienvenus.Activités diversifiées :· Atelier cuisine, bricolage;· Informatique;· Psychomotricité, multisports;· Excursions diverses.Particularités :· Les enfants scolarisés dans l’entité sont pris en charge par le car scolaire dès midi;

· Des collations sont prévues pour l’après-midi du mercredi et des journées pédagogiques;

· Les frais de garde sont déductibles fiscalement;· L’extrascolaire TOUCHATOUT est agréé par l’ONE.

ANHEEA.S.B.L. « Les Activités Jeunesse de l’entité d’Anhée »Place Communale, 6 - 5537 ANHEE (siège social)Téléphone : 082 69 86 22Courriel : auré[email protected]

COUVIN« La SOURIS VERTE »Françoise Champion, A.S.B.L. CIAC, Rue de la Marcelle, 72 - 5660 COUVINTél. : 060 34 48 84Courriel : [email protected] financière demandée : NONNature des activités :· Accueil des enfants de 0 à 3 ans accompagnés d’un adulte afin de favoriser leur socialisation en toute sécurité.

Particularités :· Permet un temps de rencontre et de parole pour les parents;· Offre pour les enfants un lieu de jeu, de découverte et d’apprentissage de l’autre.

ANHEEACCUEIL EXTRASCOLAIRE TOUCHATOUTPlace Communale, 6 - 5537 ANHEETéléphone : 082 69 86 21Courriel : [email protected] des activités : Complexe sportif d’Anhée, Chemin de St-Stamp, 1 - 5537 ANHEEParticipation financière demandée : OUI

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ANHEEAMO GLOBUL’INRue du Collège, 5 - 5500 DINANTTéléphone : 082 22 49 02 - 0494 31 45 35Courriel : [email protected] des activités : La Maison de la Parentalité Rue Grande, 56, bte 3 - 5537 ANHEEParticipation financière demandée : OUI selon le type d’activités proposées.Nature des activités : La Maison de la Parentalité est un espace d’accueil, d’écoute et de soutien pour les familles avec enfants de 0 à 12 ans et leur fratrie le cas échéant.Elle propose :· Une bibliothèque et une ludothèque spécialisées;· Des animations (journées de détente, stages créatifs, ateliers culinaires…) pour les familles et les enfants pendant les vacances scolaires;

· Des séances de psychomotricité relationnelle;· Des massages pour bébés;· Un « coup de pouce » scolaire pour les enfants du primaire;· Un espace de paroles et de réflexions sur la parentalité, ouvert à toutes et tous.

Particularités :· Notre service d’Aide aux jeunes en Milieu Ouvert propose de l’accompagnement socio-éducatif individuel et développe des projets de prévention autour de problèmes spécifiques, le tout encadré par une équipe pluridisciplinaire;

· Nous développons également un autre projet situé à Mozet, intitulé Action Aventure destiné aux adolescents de 13 à 18 ans.

FLORENNESA.M.O « JEUNES 2000 »Rue St Pierre, 17 - 5620 FLORENNESTéléphone : 071 68 64 63Courriel : [email protected]

Nom de l’action : « SURFER SANS DANGER »Lieu des activités : Etablissements scolaires du secondaireParticipation financière demandée : NON

Nature des activités : « Surfer sans danger» est un outil créé par la médiation scolaire qui joue un rôle de prévention sur les dangers d’internet, par le biais d’un « power point » et d’un débat avec les jeunes.

Nom de l’action : « OUVERTURE »Lieu des activités : Salle « Le Palace » à LANEFFEParticipation financière demandée : NONNature des activités : Au sein d’ateliers culturels (cirque social, psychomotricité, expression…), les jeunes se mélangent et se rencontrent pour recréer du lien avec les jeunes du village mais aussi du parc résidentiel.Particularités :Service d’Aide aux jeunes en Milieu Ouvert - Catégorie 2.Territoire : Florennes, Philippeville, Walcourt, Cerfontaine, Mettet… Milieu rural.«Affaire des jeunes et des familles, à faire par et avec eux !»Depuis1993, des jeunes venus d’horizons riches et variés :

Les Vignettes ...

· Des jeunes du centre d’accueil FEDASIL;· Des parcs résidentiels;· De l’enseignement primaire, secondaire, ordinaire ou spécialisé, tous réseaux confondus...

Equipe pluridisciplinaire -proactive- présente de plus en plus sur le terrain.

Nom de l’action : « ÉTÉ JEUNES »Lieu des activités : Athénée Royal de PhilippevilleParticipation financière demandée : OUIQuand ? 1 semaine à Pâques, 2 en juillet et 2 en aoûtNature des activités : Des jeunes de 12 à 18 ans, venus d’horizons géographiques, sociaux, culturels différents se rencontrent, se découvrent, partagent ensemble des activités culturelles et sportives de qualité, à un prix démocratique.

Nom de l’action : «JEUX DE ROLE GRANDEUR NATURE »Lieu des activités : variable (bois, ville, village…)Participation financière demandée : NONNature des activités : Mise en scène grandeur nature d’histoires imaginaires permettant un jeu de collaboration, d’imagination, de création...

Nom de l’action : « VIVRE ENSEMBLE»Lieu des activités : FlorennesParticipation financière demandée : NONNature des activités : (Re)création de liens entre les habitants de Florennes et les Résidents du centre FEDASIL par des rencontres, des projets, des activités.

Nom de l’action : «AMOR(T) »Lieu des activités : Ecoles du secondaire supérieur de FlorennesParticipation financière demandée : OUINature des activités :· Diffusion du spectacle (théâtre) qui parle des jeunes d’aujourd’hui, de leurs amours, leur rapport au sexe, à l’alcool, à Facebook...;

· Suivie d’une rencontre avec les élèves en classe et sans les profs en collaboration avec CPMS afin de récolter leurs paroles et réactions… et répondre à leurs questions, remarques ou suggestions.

Nom de l’action : « DROITS (DE)VOIR(S) DES JEUNES ET DES FAMILLES »Lieu des activités : A la demandeParticipation financière demandée : NON

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Nature des activités : Présentation de l’expo et du DVD réalisés suite aux échanges «croisés» de jeunes venus des 4 coins de la C. F. et de jeunes congolais, sur les droits et devoirs des enfants en Belgique et en RDC + échanges et autres témoignages.

DOISCHECentre Public d’Action SocialeRue Martin Sandron, 126 - 5680 DOISCHETéléphone : 082 69 90 49Courriel : [email protected] des activités : Rue Martin Sandron, 126 - 5680 DOISCHEParticipation financière demandée : OUINature des activités :Service de 1ère ligneParticularités :· Service social général;· Service de médiation de dettes;· Service de repas à domicile;· « Linges et bulles » : service de repassage, lavoir et taxi social;

· Logements d’insertion (3);· Chambre d’urgence et convention avec la zone de police;· Initiative locale d’accueil pour 6 demandeurs d’asile;· Permanences pour demandes d’allocations d'handicapés et demandes de pensions.

YVOIR CPAS d’YVOIRRue du Maka, 4 - 5530 YVOIRTéléphone : 082 21 49 20Courriel : [email protected] des activités : Maison de la Parentalité à ANHEEParticipation financière demandée : NONNature des activités :Le CPAS n’assure pas directement d’activités liées à la parentalité, mais a un partenariat avec l’A.M.O. GLOBUL’IN et oriente les familles vers d’autres services dont les activités sont en lien avec la famille.· L’école de devoirs est assurée par l’A.M.O. Globul’in.· La ligue des familles assure des activités en lien à la parentalité, et concerne notamment la petite enfance

Particularités :· Le CPAS n’a que peu d’activités propres à destination des parents ou futurs parents

· Le CPAS oriente les familles vers d’autres services adéquats

YVOIRPatro St-Pierre de GodinneRue du Prieuré, 6 - 5530 GODINNETéléphone : 0497 84 76 93 - 0476 58 91 55Lieu des activités : Rue du Prieuré, 6 - 5530 GODINNEParticipation financière demandée : OUINature des activités :· Animation d’enfants et de jeunes âgés 4 à 17 ans, les samedis de 14 à 17 h;

Les Vignettes ...

· Organisation d’excursions et de hikes;· Organisation d’un camp de 10 jours au cours du mois de juillet;

· Organisation d’un camp à l’étranger pour la section des jeunes de 16 - 17 ans (cette année : au Burkina Faso).

Particularités :· Participation active à la vie du village de Godinne (organisation de soirées, d’un Grand Feu, de concours de whist, de soupers rassemblant les familles...).

YVOIRBEBE PAPOTEMarie-Dominique Marinx-Frank; Rue du Fraîchaux, 7 5530 MONT-GODINNETéléphone : 081 41 27 91 - 0496 97 36 91Courriel : [email protected] des activités : Salle de danse - espace 27 , Rue Grande, 27 5530 GODINNE

Participation financière demandée : OUI (0,5 € par matinée)Nature des activités :· Lieu de rencontre pour les enfants de 0 à 3 ans, accompagnés d’un adulte (parent, grands-parents, accueillant).

Quand ? Le matin de 9 h à 12h.· 1er et 3ème vendredis du mois, ( sauf congés scolaires);· Du lundi au vendredi, une semaine en juillet.Jeux et échanges entre enfants, entre adultes et entre enfants et adultes.Particularités : Service offert par des parents, dans le cadre du projet «Bébés rencontres» de la ligue des familles.

HAVELANGECPAS de HavelangeRue de la Station, 14 - 5370 - HAVELANGETéléphone : 083 63 33 58Courriel : [email protected] des activités : Dans les bâtiments liés au CPAS, à côté du magasin de seconde main du CPAS.Participation financière demandée : OUINature des activités :L’atelier de Lili Rose est un atelier de couture pour public mixte (CPAS et tout autre citoyen de la commune).Particularités :· « Le patchwork de Lili Rose » s’est mis en place après 2 ans d’atelier couture traditionnel, avec le suivi régulier d’une travailleuse sociale;

· L’animatrice offre ses services;· L’atelier est convivial et proche des personnes;· Un petit groupe mixte s’est constitué autour du patchwork et a trouvé son rythme de croisière;

· Une travailleuse sociale constitue un relais entre l’atelier et le CPAS qui met à disposition un local, du matériel;

· Créer du lien, c’est aussi possible lorsqu’on offre « un espace temps » pour que les personnes se rencontrent

Ce groupe existe et a sa raison d’être, et cela, sans être pour autant en opposition avec un autre groupe «couture» ouvert par le centre culturel.

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Les Vignettes ...

HAVELANGEAccueil Extrascolaire de HavelangeRue de la Station, 99 - 5370 - HAVELANGE Téléphone : 0494 99 96 93 ou 083 61 53 37Courriel : [email protected] des activités : Rue du Vieux tribunal, 55370 - HAVELANGE Participation financière demandée : OUINature des activités :· Accueil des enfants de 2,5 à 12 ans, les mercredis après-midi, durant l’année scolaire;

· Organisation de stages pendant les vacances. Particularités :· L’accueil extrascolaire est agréé par l’ONE, ce qui implique un accueil de qualité;

· Les accueillantes qualifiées sont à l’écoute et prennent en compte les rythmes, les envies et les besoins des enfants;

· Nous offrons, à chaque enfant, des activités ludiques et/ou créatives adaptées, le tout dans un espace entièrement dédié à l’enfant.

DINANTAMO DINAMO Adresse de contact : Place St Nicolas, 7 5500 DINANT Tél/FAX : 082 22 37 09 - GSM : 0473 55 28 13 Antenne : Faubourg St-Martin, 22 - 5570 BEAURAINGTél : 082 71 27 77, Courriel : [email protected]

Lieu des activités : En fonction des activités cf. site : www.din-amo.beParticipation financière demandée : OUI : participation aux frais pour les stages et ateliersGratuité d’intervention au niveau de l’individuelNature des activités : Voir www.din-amo.beParticularités :· Approche préventive à la demande du jeune ou de ses proches, principalement dans son milieu de vie (famille, école, quartier…). Le travail préventif vise le bien-être et l’épanouissement des jeunes.

Le service Dinamo propose :· Une information sur les thèmes qui préoccupent les jeunes et les familles;

· Un espace de rencontre et de dialogue;· Un accompagnement et un soutien dans les démarches difficiles;

· Une guidance éducative et/ou sociale;· Des animations thématiques dans les écoles : « Eveil Citoyen », dans les classes de 4ème, 5ème et 6ème secondaires,

« Animagination » : campagne de prévention des dépendances (en 6ème primaire),

« J’aime, j’aime pas » : prévention des situations de danger ( en 4ème primaire) et

« Internet sans crainte » (en 3ème primaire)· Des ateliers « expression libre » et « djembé »· Des stages durant les congés scolaires,· Activités sportives : projet « Citoyen par le sport»,· Des campagnes de prévention (violence, racisme)...

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liens» reprenant la carte d’identité de l’organisation, les personnes de contact, les activités développées et les particularités à mettre en évidence. Seules 3 associations on répondu à l’appel !!!Entre-temps, le CAAJ a de nouveau présenté son projet de prévention générale, dont font partie le recueil d’information et l’inventaire des tisseurs de liens. La petite équipe de la Commission du Social se Parle (4 personnes) s’est mobilisée et a contacté environ 180 services et associations de l’arrondissement, par mail, par téléphone ou par contact direct. Au moment de boucler la brochure 2011, quinze réponses sont parvenues au CAAJ.

Que d’énergie dépensée pour un bien piètre résultat ! Alors, nous nous interrogeons : Pourquoi ce manque de réponses ? Que pouvions-nous faire de plus ? Est-ce un réel manque

C’est pourquoi, dès 2009, le CAAJ développait un projet de prévention générale visant à retisser des liens à travers tout l’arrondissement de Dinant-Philippeville et à redynamiser la solidarité rurale, tant sociale que culturelle. Outre les actions développées par les cinq AMO (associations d’Aide aux jeunes en Milieu Ouvert) de l’arrondissement, émerge l’idée de répertorier l’ensemble des actions, tous secteurs confondus, qui apportent une aide, un soutien à la parentalité. L’objectif est double : d’une part, permettre aux professionnels, et par ricochet, aux bénéficiaires, un accès aisé aux informations et d’autre part, faciliter la collaboration entre les services grâce à une large visibilité.

En 2010, par le biais de la brochure «Le Social se parle», distribuée à 2.200 exemplaires, une première invitation est lancée aux services et associations à remplir la «vignette des tisseurs de

Dur, dur de tisser des liens ! Dur, dur de tisser des liens ! Encore plus dur de susciter chez ceux qui les tissent au quotidien, l’envie de communiquer, d’écrire, de diffuser leurs actions ! La commission du « Social se parle » en a fait l’expérience… Elle s’est cassé les dents contre le mur de l’incompréhension, de l’incommunicabilité et de l’indifférence.

Pourtant, au départ, l’idée semblait simple, utile et attrayante : créer un répertoire des services et associations qui, par leurs activités, apportent une aide, un soutien à la parentalité. Ce recueil devait être un outil à la disposition des professionnels du social, de l’éducation, des loisirs, qui chaque jour, se trouvent confrontés à devoir trouver des solutions, répondre à des questions, suggérer des orientations.

En effet, depuis une dizaine d’années, le constat récurant du CAAJ (Conseil d’Arrondissement de l’Aide à la Jeunesse) dans son rapport annuel d’activités est l’isolement social de nombreuses familles et adolescents, accentué par l’isolement géographique, le peu de moyens de communications et aggravé par la dégradation de l’emploi et des conditions matérielles, dues à la crise.

Dur, dur de tisser des liens !

d’intérêt des professionnels pour cet inventaire ? Est-ce la difficulté d’informer sur le travail réalisé au quotidien ? Ou bien l’application de l’adage «pour vivre heureux, vivons cachés» ?

Et pourtant, il y en a en nombre, des initiatives intéressantes, créatives, novatrices, fédératives, dans l’arrondissement de Dinant. Mais beaucoup préfèrent sans doute rester dans leur circuit confidentiel que de s’exposer au tout venant.Voilà, donc ! A l’impossible, nul n’est tenu… Cependant, comme nous ne baissons pas facilement les bras et pour remercier les partenaires qui ont fait l’effort de répondre, nous publions les vignettes des quelques courageux qui tiennent à la visibilité de leur action.

Nous espérons que notre échantillon sera quand même utile à quelques professionnels du social pour relayer les informations aux jeunes et aux familles en quête de quelques «tuyaux».Vivent les tisseurs de liens !... Annie Bellemans

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2. La composition du conseil est constituée de 15 membres effectifs et de 15 membres suppléants :1/3 sera issu du secteur de l’Aide à la Jeunesse ;1/3 issu des C.P.A.S. 1/3 d’experts.C’est la Conseillère qui est la secrétaire du conseil. Le suivi des actions et projets est assuré par la section de la prévention générale, incarnée par un ½ temps de travailleur social et un ½ temps de travailleur administratif, pour ce qui concerne l’arrondissement de Dinant.

3. Exemples d’actions préventives dans notre arrondissement :- Le soutien à la PARENTALITE.- Les projets de Prévention générale en

synergie avec les A.M.O. (il y en a 5 sur notre arrondissement).

- Le Social se parle (notamment à travers cet article).

- Des actions de prévention contre la consommation de drogues ou d’alcool chez les jeunes.

- Des initiatives pour développer l’accrochage scolaire.

- Créer des liens avec tous les acteurs de terrain qui côtoient des jeunes.

Les interactions entre le CAAJ et le CCAJ1. LES PRINCIPALES CARACTERISTIQUES DU CAAJ

1. Il faut se rappeler que dans son exposé des motifs du décret de l’Aide à la Jeunesse du 04.03.1991, un des éléments essentiels est la PREVENTION GENERALE.

Cette prévention relève tant de l’aide sociale et de l’aide aux familles, que de l’enseignement et l’éducation, la santé, les loisirs, le sport, la culture…

Au niveau des structures spécifiques de prévention, celles-ci seront accentuées dans le secteur de l’aide sociale spécialisée.

L’intention du législateur souligne à cet égard, le rôle du C.A.A.J. dont c’est la « PREMIERE MISSION ».

Il lui appartient de stimuler, au niveau de chaque arrondissement judiciaire, les initiatives prises par les pouvoirs publics locaux et les organisations privées en matière de prévention et de favoriser leur coordination et leur centralisation.

En terme de moyens, notamment en matière de ressources humaines, il est créé dans chaque arrondissement une section de prévention générale dont l’objectif est de réaliser, avec les membres du C.A.A.J., la mission assignée par le décret.

Les interactions entre le CAAJ et le CCAJ

2. LE CONSEIL COMMUNAUTAIRE DE L’AIDE A LA JEUNESSE

1. Sa mission dans le même exposé des motifs est décrite dans la même rubrique : PRIORITE A LA PREVENTION, mais il s’agit d’une mission indirecte.Cependant dans l’article 27 §2 du Décret, il est stipulé que la compétence du C.C.A.J. comporte notamment le pouvoir de STIMULER ET DE COORDONNER L’ACTION DES CONSEILS D’ARRONDISSSEMENT.

2. Sa composition est beaucoup plus complexe : il peut comporter de 56 à 62 membres avec voix délibératives ou consultatives. Il est donc encore plus difficile à gérer.Il est cependant à remarquer que chaque Conseil d’arrondissement délègue un membre au Conseil communautaire, afin de créer des LIENS entre le C.C.A.J. et les 13 C.A.A.J.

3. L’INTERACTION ENTRE LE C.A.A.J. ET LE C.C.A.J.Ici, il est affirmé que chaque Conseil d’arrondissement peut interpeller le Conseil communautaire pour des sujets généraux (ex. la maltraitance, le soutien à la parentalité…), mais aussi des thèmes plus locaux (interdiction de rassemblement de groupes de jeunes par les pouvoirs communaux le soir ou dans des lieux sensibles comme l’environnement des gares par exemple).A ce stade, le C.C.AJ. peut émettre un avis qui sert de point d’appui pour que le C.A.A.J. puisse faire pression sur les édiles locaux, afin d’adopter d’autres solutions, dans la mesure où interdire un groupement

de jeunes consiste à les marginaliser et à en faire les boucs émissaires des dysfonctionnements qui ne leur sont pas toujours imputables.

Inversement, le C.C.AJ. peut demander l’avis des C.A.A.J. pour toute une série de matières qui entrent dans ses missions.Exemples :- Donner un avis sur l’opportunité du projet pédagogique d’un service agréé situé dans l’arrondissement.

- Donner un avis sur des matières relevant du C.C.A.J. comme des modifications d’arrêté (ex. celui des A.M.O.) ou de modifications de certaines dispositions du décret (ex. la modification de la structure même des C.A.A.J. prévue avant la prochaine législature).

En conclusion, nous pouvons constater que toutes choses étant égales, il existe vraiment une interaction importante entre C.C.AJ. et C.A.A.J.

Cette interaction est renforcée lorsque le C.C.A.J. délègue certains de ses membres dans des organes, tels que la Commission d’agrément, la Commission de déontologie prévue par le Décret ou toute commission ou groupe de travail institué par le C.C.A.J.Enfin, le C.C.AJ. peut rendre tout avis d’initiative, afin d’attirer l’attention des pouvoirs publics, des autres ministres de la Communauté Française et surtout de celui ayant l’Aide à la Jeunesse dans ses attributions.

Inversement, la ministre de l’Aide à la Jeunesse peut solliciter l’avis du Conseil communautaire pour

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l’éclairer de manière ponctuelle dans les initiatives qu’elle entreprend pour mener sa politique.

Lorsqu’il s’agit de modifier le Décret ou des arrêtés, le ou la ministre a l’obligation de demander l’avis du Conseil communautaire avant de prendre sa décision définitive. Le Conseil communautaire est donc bien un organe d’avis et non de décision. N’oublions pas que le Conseil, à son tour, demandera entre autres, l’avis des différents conseils d’arrondissement avant de remettre son avis définitif.

Nous pouvons donc bien distinguer les interactions qui existent entre le C.C.A.J. et le C.A.A.J., chacun pouvant prendre des initiatives qui peuvent être prises en considération par l’autre. Il est évident que dans la pratique, cette dynamique est rendue assez lourde par toute une série de contingences que les acteurs de l’Aide à la jeunesse ne maîtrisent pas toujours.

4. LES DIFFICULTES

Dans la pratique, les choses ne sont pas toujours aussi simples. En voici les principales raisons :

Préambule : il est incontestable que le législateur se voulait optimiste et généreux dans l’élaboration du Décret, au niveau des idées et des espoirs qu’il contenait.

Cependant, force est de constater que le fonctionnement et l’articulation entre les différentes instances (S.AJ. – S.P.J.), sans oublier les services privés et les instances

judiciaires, sont très complexes et par conséquent difficiles à coordonner.

Pourquoi ?

1) Le projet politique du législateur était, certes, généreux quant à son objectif de donner la priorité à la prévention générale. Mais pour l’atteindre, il eût fallu donner suffisamment de ressources humaines aux sections de prévention générale des C.A.A.J.

2) Alors que le pari était de diminuer et de rendre supplétives et subsidiaires les prises en charge en milieu résidentiel, le Décret a, au contraire, fait émerger toute une série de problématiques tant quantitativement que qualitativement. Autrement dit, il n’y avait pas beaucoup moins de prises en charge qui nécessitaient un accueil résidentiel, mais les situations étaient plus complexes, plus difficiles à gérer et exigeaient donc un travail individualisé ; ce qui était une gageure avec les normes existantes. Et ce, malgré de nouveaux types de service tels que les C.A.U.(Centre d’Accueil d’Urgence) et les S.A.I.E. (Service d’Aide et d’Intervention Educative).

3) Le C.A.A.J. de Dinant fait actuellement un travail de soutien et d’évaluation avec les services de l’arrondissement et quelques services des arrondissements limitrophes. Il s’avère que les travailleurs exerçant leur activité dans le cadre de l’aide spécialisée connaissent très mal le C.A.A.J. en tant que tel et a fortiori les missions qui lui sont dévolues, comme si chacun n’était que préoccupé

par son secteur d’activité. Or, cette connaissance mutuelle est exigée par le Code de déontologie qui est une autre émanation du Décret et dans lequel siège un délégué du C.C.A.J.

4) Il en va de même pour les services de 1ère ligne tels que les C.P.A.S., les mouvements de jeunesse, les écoles ou autres travailleurs sociaux qui exercent dans des activités connexes. Il va de soi que même au sein du C.A.A.J., leur implication n’est pas comparable (sauf quelques exceptions) aux acteurs du secteur lui-même.

5) L’investissement de ces derniers est nécessairement d’autant plus grand que les activités du C.A.A.J. sont généralement méconnues.

6) Les pouvoirs publics et administratifs font-ils vraiment de ce travail des C.A.A.J. une priorité ? Nous ne le pensons pas. Il semble y avoir d’autres

priorités qui prédominent tant l’engorgement systémique du secteur est préoccupant. Nous vivons effectivement dans un système hautement saturé même s’il est relativement stable. De plus, l’énergie et la bonne volonté des acteurs de terrain sont fragilisées par des contraintes administratives peu claires et décalées dans le temps.

7) De tout ceci, il résulte que le grand public ignore totalement ce que sont le C.A.A.J. et le C.C.A.J. Le déficit d’image est abyssal.

CONCLUSIONS GENERALESLes raisons d’espérer :1. La réforme décrétale des C.A.A.J. se profile pourvu

que les futurs membres de cette instance soient mieux reconnus tant au niveau de leur compétence que de la rémunération pour le travail effectué lorsque ce n’est pas leur métier de base.

2. La qualité et la disponibilité ainsi que les capacités synergétiques des travailleurs sociaux avec les membres du C.A.A.J. nouvelle formule.

3. Avoir la ferme volonté de sortir de la plainte (tellement ancrée dans le secteur) en ayant confiance dans ce que nous sommes et dans les valeurs qui sont les nôtres.

Guy VANCRAEYNESTPrésident

Les interactions entre le CAAJ et le CCAJ

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Comment mieux communiquer et travailler ensemble ?

Dans ma fonction de psychologue au sein d’un service social de CPAS, je suis souvent confrontée à des questions légitimes, souvent directes, révélatrices d’une incompréhension et parfois même il faut le dire, d’une méconnaissance du fonctionnement de l’Aide à la Jeunesse.Je peux certes comprendre que certains, souvent par manque d’information et de temps, ne comprennent pas toujours tous les éléments d’une problématique complexe.Moi-même, vice-présidente d’un CAAJ, j’ai parfois bien du mal à comprendre les enjeux et suivre les méandres d’un secteur dont la logique de fonctionnement est assez différente de celle d’un secteur comme celui de l’Action sociale.Je me suis souvent efforcée d’expliquer, de rassurer, parfois même de convaincre mais à l’impossible nul n’est tenu car… autant semer dans un terrain inculte... Alors que faire ?A contrario, travaillant également au sein d’un service de l’Aide à la Jeunesse, j’entends souvent parler du fonctionnement peu empathique des travailleurs sociaux du CPAS pour un averti du secteur de l’Aide à la Jeunesse. Trop souvent malheureusement, à tort parfois, mes collègues de CPAS sont perçus comme de simples contrôleurs de service appliquant la règle mathématique

Comment mieux communiquer et travailler ensemble ? De surcroît, on observe des pratiques très différentes

selon les CPAS. Ce qui ne cesse d’étonner et qui met encore plus de pagaille pour les services de l’Aide à la Jeunesse devant collaborer avec les différents CPAS. Pour l’avoir maintes fois observé, il semble donc exister une forme d’incompréhension irréductible entre ces deux secteurs, que l‘on aurait tendance à trop opposer dans leur pratique. L’un serait le secteur de l’aide sociale générale et l’autre de l’aide consentie et supplétive.A priori, nous sommes tous des travailleurs sociaux mais nous professons dans des logiques tellement différentes, voire opposées, que l’articulation entre elles relève parfois du jeu de l’équilibriste et pour lesquelles la transversalité (un mot bien à la mode de chez nous) en est encore à ses premiers pas.Dans une possible concertation, entre SAJ et CPAS, entendue comme un lieu de parole privilégié de différents secteurs concernant une situation individuelle d’un jeune et de sa famille, il existe malheureusement de nombreux obstacles.Je me limiterai dans mon propos à en énoncer deux essentiels à mes yeux.• Le premier, à mon sens, tourne autour du secret

professionnel. Je m’étonne toujours d’entendre dire que le code déontologique de l’Aide à la Jeunesse, assez limitatif d’ailleurs si on se place du côté d’un travail de réseau, n’autorise pas à partager les informations avec les travailleurs d’un CPAS comme si les travailleurs sociaux de l’aide sociale

générale n’étaient pas eux-mêmes soumis à un code déontologique.

Le déficit des relations entre CPAS et SAJ est très souvent justifié par la question du secret professionnel. Celle-ci suscite, dans le chef des travailleurs du SAJ certaines craintes, surtout vis-vis des petites communes trop soumises, à leur sens, à la coloration politique. «Si des informations sont données, le président pourrait immédiatement savoir de quelle famille on parle….». Pourtant, il existe de part et d’autre, des textes qui régissent très clairement, me semble-t-il, les conditions nécessaires pour la transmission d’informations dans le cadre professionnel. Je pense bien évidemment aux principes du secret partagé auxquels tout travailleur social s’astreint s’il applique sa déontologie professionnelle.La communication et la collaboration procèdent d’une reconnaissance qui résulte avant tout de contacts

1 A ce sujet, on peut consulter le rapport relatif aux incidences et aux conséquences de la pauvreté sur les enfants, les jeunes et leurs familles du Délégué général aux droits de l’enfant.

implacable du strict calcul, dénués de toute approche que l’on pourrait qualifiée d’humaniste.Travaillant dans les deux secteurs, je pense que c’est profondément injuste, eu égard au travail effectué au sein des divers Centres Publics d’Action Sociale qui, depuis de nombreuses années, ont dû se montrer extrêmement créatifs sur le plan de l’Action sociale. Il est clair aussi que les logiques financières des CPAS ont parfois du mal à être appréhendées par quelqu’un de totalement étranger au secteur.N’oublions pas non plus ce qui fait la une des journaux en ces temps qui courent, que les CPAS restent encore trop souvent les parents pauvres des communes alors que la pauvreté et la précarité sont en augmentation constante dans notre petit royaume.Je paraphraserai la conférence de presse du mois de janvier 2011, tenue par notre Ministre ayant en charge l’Aide à la jeunesse1 : « il serait illusoire de demander aux secteurs de première ligne d’assurer davantage leurs missions de base alors qu’ils éprouvent déjà de grandes difficultés d’assumer correctement le financement de leurs activités ».

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interpersonnels noués au cours de situations antérieures, octroyant la poursuite de nouvelles relations de travail. Il s’agit d’un rapport de confiance en quelque sorte, entre deux travailleurs sociaux de secteurs différents, et plus généralement de pratiques usuelles de travail social, que l’on appelait précédemment et communément, le travail de réseau.2 En clair, seule exception au secret professionnel, le secret partagé, bien codifié et vecteur d’un travail de réseau, autoriserait en quelque sorte un minimum de rapprochement entre les divers intervenants. • Le second obstacle dans toute concertation possible,

me semble-t-il, c’est que les rapports entre le CPAS et le SAJ sont encore trop souvent réduits au simple jeu bien connu du Ping Pong ou plus simplement «Qui va payer… ou ne pas payer... selon…»

Pour comprendre cet aspect, nous vous invitons à faire un léger détour historique pour comprendre l’état de la question.Le décret relatif à l’Aide à la Jeunesse a été voté le 4 mars 1991. L’article 56 stipule «que le ministère ayant l’Aide et la Protection de la Jeunesse dans ses compétences rembourse aux centres publics d’aide sociale,… les frais exposés en vue de l’exécution de leur mission légale d’aide sociale pour les jeunes visés par le présent décret à raison d’un pourcentage établi suivant les critères et les normes fixés par le gouvernement. Le gouvernement fixe les modalités de remboursement. Les Centres Publics d’Aide Sociale ne

peuvent recevoir des subventions inhérentes à leurs missions d’aide à la jeunesse et de protection de la jeunesse qu’à condition de se conformer aux critères de sélection et d’orientation des dossiers déterminés par le gouvernement et de respecter les procédures fixées en la matière par le gouvernement».Faute d’arrêté d’application pour cet article, 20 ans après la mise en œuvre du décret de l’Aide à la Jeunesse, de nombreux mineurs continuent à faire l’objet de renvoi de l’aide sociale générale/CPAS vers l’aide spécialisée/SAJ selon des critères qui restent hétérogènes. Les jeunes en situation de grande fragilité sociale se retrouvent alors victimes d’enjeux institutionnels que tout le monde déplore et qui leur font violence.Les travailleurs sociaux se voient, quant à eux, pris entre leur logique institutionnelle et leur sensibilisation aux problèmes et conditions de vie du jeune et de sa famille. C’est pourquoi le conflit de compétence entre l’aide générale et l’aide spécialisée a été porté à plusieurs reprises devant les tribunaux du travail.Dans la réalité et la pratique, on observe toutefois que généralement, les deux institutions prennent finalement en charge les situations, provoquant des tensions entre les supposés partenaires, et que faute d’un cadre clair, et de terminologie commune, chacun pense qu’il est en train d’assumer le travail et les missions de l’autre.Et lorsque le courant ne passe pas, le manque de collaboration renvoie les travailleurs sociaux dos à dos, découragés.Certes, il s’agit et on l’a bien compris, de spécificités mal comprises et inaudibles.

La difficulté à communiquer la particularité d’un travail est sans doute symptomatique de l’embarras que peuvent éprouver les travailleurs sociaux des CPAS vis-à-vis du SAJ. Malheureusement, on peut observer ses implications dans leurs collaborations éventuelles. Par ailleurs, il semble que la difficulté qu’éprouvent les membres du SAJ pour faire percevoir l’originalité et l’intérêt de leur travail se pose aussi avec les autres intervenants de première ligne. J’ai observé dans ma pratique, que l’ONE et les CPMS ont parfois du mal aussi à comprendre la spécificité d’un SAJ.A mon sens, les questions de communication et de collaboration se posent fondamentalement à tous les services qui doivent collaborer. Mais elles se révèlent vraisemblablement moins visibles dans les autres secteurs que les CPAS dans la mesure où il n’y pas ou peu d’enjeux financiers.De toute évidence, à ce stade, nous voyons que les relations SAJ et CPAS, aide générale et aide spécialisée, sont entachées de nombreuses incompréhensions.

Il s’agit, certes, d’un vieux débat remis à l’ordre du jour par la déclaration de politique communautaire 2009-2014, qui précise que le gouvernement entend mettre en œuvre des protocoles de collaboration entre le SAJ et les CPAS dans le but d’améliorer la prise en charge des jeunes.A ma connaissance, suite à une décision des gouvernements conjoints Communauté Française et Région Wallonne, un groupe de travail, qui a commencé ses travaux le 16 septembre 2010, aurait pour mission de dresser un bilan de l’état des bonnes pratiques, des difficultés que rencontrent les deux secteurs dans leurs collaborations et de proposer des pistes de solution. Il est bien entendu tenu compte des collaborations et des partenariats existants entre CPAS et SAJ, des expériences pilotes et des recherches menées depuis 2002 sur le sujet.Pour faire bref, une dizaine de points seraient révélateurs de tension mais il y a une chose sur laquelle tout le monde semblerait s’accorder. Il s’agit d’abandonner le traditionnel jeu du Ping Pong pour déployer, je cite «... une dynamique de coopération et de complémentarité entre les différents secteurs, services et l’ensemble des professionnels de l’aide» (dossier de presse du 11 janvier 2011).

Eh bien,... on ne les a pas attendus...Nourri de toute une réflexion et d’expériences menées par différents experts des secteurs concernés, le plan d’action de Prévention Générale du CAAJ de Dinant

Comment mieux communiquer et travailler ensemble ?2 Ce terme serait obsolète et dépassé, semble-t-il, d’après les nouveaux critères de bonnes pratiques sociales.

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pour 2011 a voulu faire la place belle à un travail sur la précarité. Conscient que l’augmentation de la précarité, et donc de la pauvreté, atteint d’abord les enfants dans les différents aspects de leur développement, le CAAJ a décidé de consacrer une part de son budget de Prévention Générale à la lutte contre la précarisation.Pour ce faire, il a décidé de travailler sur une meilleure synergie entre le secteur de l’Aide à la Jeunesse et celui du CPAS. Il se situe ainsi dans cette nouvelle mouture de collaboration intersectorielle prônée par la nouvelle génération des circulaires ministérielles.L’objectif premier serait une série de rencontres qui permettraient d’installer de véritables collaborations entre les services concernés et in fine, installer une meilleure complémentarité des prises en charge.Mais cela suppose, vous le comprendrez bien, quelques étapes préalables.La première serait tout de même de tenter d’établir un langage commun, une sorte de référentiel de valeurs qui serve de balises éthiques à l’ensemble des travailleurs sociaux et des mandataires politiques en vue d’améliorer la qualité de la prise en charge du jeune et de sa famille. Sur ce plan, nous ferons appel à une personne de terrain, Christine Mahy3 , qui nous exposera une série de postulats de base pour mieux appréhender la précarité. Par exemple, quelque-uns de ces postulats pourraient être :

- Personne ne met au monde un enfant afin qu’il vive dans la pauvreté

- Il faut arrêter de responsabiliser les gens, ils le sont déjà

- Chacun a la capacité de changer...- Tout le monde est touché par la lutte contre la pauvreté.

Rappeler peut-être que lorsque l’on parle de pauvreté, cela n’est pas uniquement la pauvreté pécuniaire mais cela pourrait concerner aussi le relationnel et le réseau.Pour ce faire, quatre rencontres seraient organisées en septembre et octobre. Elles seraient consacrées à rencontrer l’ensemble des travailleurs sociaux et des mandataires des CPAS de l’arrondissement.Précisons tout de même que dans cette sorte de creuset imaginé par le CAAJ, il ne s’agirait pas d’énoncer une forme de code éthique mais d’essayer de développer l’idée, l’intérêt ou l’envie de mener une réflexion autour de bonnes pratiques de collaboration en vue d’améliorer la qualité des prises en charge.Il ne s’agirait en aucun cas non plus d’unifier le fonctionnement des CPAS car chaque CPAS a son fonctionnement spécifique en lien direct avec sa politique sociale, mais tout simplement de tenter de stimuler une synergie dans nos pratiques au quotidien et essayer, autant que faire se peut, de décoincer les crispations engendrées par les politiques de choix sectorielles divergentes.Au terme de ces quatre rencontres, nous escomptons susciter l’intérêt d’une démarche et voir se dégager une série de thèmes qui pourraient utilement être

approfondis dans des groupes de travail comme par exemple l’accompagnement de jeunes adultes à leur majorité. Il s’agirait là d’une seconde étape. Dans cet ordre d’idée, nous ne pouvons passer sous silence que parallèlement à notre réflexion au sein du CAAJ, depuis 2010, Prospect 154 regroupant 15 présidents de CPAS de l’Arrondissement administratif de Dinant, a entrepris de travailler sur un protocole d’accord entre les deux institutions concernées : CPAS et SAJ.Le SAJ a activement participé à ce travail de réflexion avec, de surcroît, l’aide de certains membres du CAAJ, mandatés par ailleurs, dans leurs CPAS.Terrain fraîchement labouré, mûrissement du fruit, pure coïncidence, rencontre épistémologique ou rencontre fortuite, peu importe, les grands esprits se rencontrent dans notre belle ruralité, active et proactive dans le retissage des liens entre les travailleurs sociaux.Assurément, vous l’avez compris, tout un programme qui se veut être porteur d’une meilleure collaboration entre l’AJ et les CPAS et, in fine, initiateur local d’une «meilleure» bonne pratique dans l’accompagnement des familles confrontées à la précarité.Nous remercions d’ores et déjà tous ceux et celles qui voudront bien consacrer du temps et de l’énergie à venir échanger avec Madame Christine Mahy et rencontrer les acteurs de l’Aide à la Jeunesse ou même à nous faire

4 Nom que porte L’agence de coopération et de développement régionale de l’Arrondissement de Dinant mise en place en 2003 à l’initiative du Centre culturel régional de Dinant et du ministère de la CF.

Comment mieux communiquer et travailler ensemble

part d’une manière ou d’une autre de leurs avis et suggestions.Grâce à ce projet, nous espérons bien, au sein du CAAJ, voir se dégager une série de propositions utiles aux réajustements de certaines modalités de collaborations interinstitutionnelles. Et cela, vous l’aurez compris, dans la recherche d’une plus grande cohérence des interventions et la mise en place d’un partenariat au bénéfice des jeunes et de leurs familles. Autour de la question de la construction de nouvelles modalités de relations, nous espérons tout simplement mieux travailler ensemble, créer ainsi une alliance éducative autour de nos jeunes et voir retisser du lien entre les partenaires de cette alliance. Ingrid Pitz

PsychologueVice-présidente du CAAJ

3 Christine Mahy est présidente du réseau Wallon de lutte contre la pauvreté.

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La Croisière du SPJ

La Croisière du SPJLa vie du paquebot SPJ fut assez agitée au cours de ces derniers mois, avec au programme des changements tous azimuts et une augmentation de la cargaison !

Capitaine au long cours, à la barre depuis la mise à l’eau en 1992, ayant contourné tous les récifs et écueils de la mise en œuvre du décret, Anne-Marie Verset nous a quittés il y a un an pour mettre le cap vers son port d’attache de Marche-en-Famenne réputé pour ses eaux plus paisibles.

Nouveau maître à bord, Myriam Bodart a rejoint l’équipage après avoir déjà pas mal bourlingué et être passée sans encombre par le cap de la contrainte et celui de l’aide consentie ! Elle tient la barre avec souplesse et fermeté à la fois.

Ce changement fut suivi de beaucoup d’autres. Un puissant vent du large a permis de renouveler et d’enrichir notre équipage, avec l’arrivée de quelques moussaillons, très jeunes mais pleins de dynamisme et d’idéal. En une bonne année nous vécûmes (des mers) l’arrivée d’Emilie Leblanc, de Céline Brognaux et de Thibaut Jacquinet, enfin un jeune délégué masculin ! A leurs côtés, Stéphanie Lebas, Marie Quertinmont et Sabrina Peters font déjà figure de marins confirmés … et appréciés… et que

dire de Jacqueline Dumont et Bernard Dotrenge dont la sagesse est précieuse. Quant à Albert Jennes, délégué en chef, vieux loup de mer, il veille au grain (de folie parfois) et entretient le moral de l’équipage … même s’il entrevoit parfois, loin dans la brume, la lueur d’une fin de carrière !

Quant au service administratif, il est à présent bien complet grâce à Marie Rolland qui seule et débutante a dû tenir le bateau à flot durant plusieurs mois, avec brio, dans l’attente de Véronique Baeten, bonne fée des notifs, que tout le monde nous envie.

Si renforts il y a, ils viennent à point pour faire face à la marée montante des situations plus nombreuses mais aussi plus délicates. Le stress est bien présent, notamment dans les recherches désespérées de places, malgré la Cioc ! Notre contrainte étant bien souvent inutile ou légère face à celle des institutions, des autorités ou des jeunes eux-mêmes !

Malgré ces soucis, le navire résiste et tient la mer, dans la bonne humeur et l’espoir, avec comme priorité le bien-être de nos petits matelots et « matelotes » … que nous tentons de guider vers le rivage de l’autonomie …

Fiche technique du navire :

400 jeunes suivis (environ dix pourcents en plus chaque année depuis cinq ans !), 320 dans le cadre de l’article 38 du décret (mineurs en danger) et 80 dans le cadre de l’article 36.4 de la Loi du 8 avril 65 (mineurs délinquants).

Equipage : Une directrice : Myriam Bodart. Deux agents administratifs : V. Baeten et M. Rolland.Un délégué en chef : A Jennes.Six et demi T.P. délégués : Jacqueline Dumont, Bernard Dotrenge, Marie Quertinmont, Sabrina Peters, Stéphanie Lebas, Emilie Leblanc, Céline Brognaux, Thibaut Jacquinet.

Albert JennesDélégué en chef

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Mieux se connaître pour mieux communiquer ou le SAJ nouveau est arrivé

Après des années d’une stabilité indestructible, le SAJ a traversé quelques années de parfaite turbulence, certes parfois pour des événements heureux : 5 naissances en 2007-2008, 4 naissances en 2010-2011. La lenteur des procédures de remplacement (et ça va déjà beaucoup mieux), les exigences de points APE ne facilitent pas la volonté du SAJ d’assurer un service au public continu et de qualité.Attendue depuis des mois, une conseillère adjointe a été désignée en juillet 2010.Etant donnée la surcharge de travail, les sections sociale et administrative ont été étoffées (toujours en cours d’ailleurs).A la demande du Cabinet de la Ministre et de l’administration et dans le but d’augmenter la qualité de l’accueil, le SAJ a mis sur pied une cellule de permanence. Celle-ci est chargée d’examiner les nouvelles demandes en menant une brève investigation, d’orienter activement les intéressés ou de mener une action ponctuelle en vue de désamorcer la crise. Cette nouvelle section est coordonnée par la déléguée en chef.

L’engagement de nouveaux délégués nous a amenés à désigner, à l’interne, une référente « jeunes délégués ».La section de prévention générale s’organise autour d’un seul agent avec un appui des sections sociale et administrative.

En vrai, ça donne ceci :

L’équipe de pilotage :- Marie-Jeanne CHABOT, conseillère- Françoise ENGELS, conseillère adjointe- Myriam CASTENETTO, déléguée en chef- Céline CREPIN, référente jeunes délégués- Nadia FRANQUIEN, responsable administrative

Déléguée de prévention générale : - Marie-Françoise JACQUES

Mieux se connaître pour mieux communiquer ou le SAJ nouveau est arrivé

L’équipe de permanence :- Catherine BAUDRY- Aurore BORSU- Emilie CANDEILLER

La section sociale :- Geoffrey DECAMP- Anne DESSY- Magali FLEURY- Jasmine FRENNET- Charlotte GUIOT- Kelly MENAGE- Jennifer MOSSIAT- Jessica OCTAVE- Caroline ONS (remplacée durant quelques mois par Amélie GHYSENLINK)

- Saïda PETIT- Katleen PLASMAN

Dans le but de favoriser le travail dans les familles, les situations sont réparties selon les secteurs géographiques. Cette répartition ainsi que les jours de permanence des délégués peuvent vous être communiqués sur simple demande au SAJ.

La section administrative :- Marie-Christine BOESMANS- Barbara DUFAUX- Carol DUMONT- Aurore TERWAGNE

L’organisation administrative des dossiers est très bien pensée par l’administration centrale mais demande aux équipes un travail exigeant et de plus en plus complexe.La qualité du travail administratif participe de façon importante à l’efficacité de l’aide mise en œuvre.

Et Madame MIGEOTTE qui veille à la propreté des locaux.

Au nom de toute l’équipe du SAJ, je remercie les services du secteur et ceux de première ligne pour leur collaboration efficace et tiens à les assurer de la volonté du SAJ de poursuivre son travail avec rigueur et conviction, dans le souci d’un service public de qualité, dans l’intérêt des jeunes et des familles.

Marie-Jeanne CHABOTConseillère de l’Aide à la Jeunesse

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Un spectacle rafraîchissant comme une pastèque, acidulé comme un lime. Le fruit de la collaboration entre le Centre des Jeunes et de la Culture de Rochefort, le Centre d’information pour Jeunes InterJ, Tels Quels et le Centre Culturel de Rochefort : un fruit défendu que nous vous conseillons.

Ce spectacle est amené à être diffusé dès septembre, les représentations peuvent être accompagnées d'animations. Pour toute information concernant le spectacle, contactez Yaël Body (animatrice au Centre des Jeunes et de la Culture de Rochefort) [email protected] ou 084/21 40 48.

Ce qui se passe en Ecosse...« La première fois que j'ai embrassé une fille. Waouh ! C'était magique. Je me souviens juste que ses lèvres avaient un goût sucré et c'était comme le septième ciel. Waouh ! » Témoignage de June.

June est une adolescente; une adolescente comme les autres. Sauf que...ses parents l'on envoyée en internat en Belgique parce qu'ils n'acceptent pas sa relation avec une fille. Avec ses nouveaux camarades de classe, Mélanie, Léa, Louis et Grégory, elle part en Écosse en voyage scolaire. Pour les encadrer, la prof d'anglais est aidée de Max et Simon, deux professeurs stagiaires. Ils sont à peine arrivés sur place que la prof d'anglais tombe malade et se retrouve clouée au lit. Le groupe est alors confié aux stagiaires. Cet événement va faire basculer le voyage scolaire en voyage initiatique. Lors du périple, chacun, élèves et professeurs stagiaires, va faire son coming-out dévoilant son vrai visage. Des amitiés vont naître, d'autres vont se briser.

Des couples vont se former, d'autres se désunir. En allant à la rencontre de l'autre, des sentiments vont éclore;

sentiment puissants qui emportent les spectateurs tout au long de la représentation.

« Ce qui se passe en Ecosse », création par des jeunes et pour des jeunes aborde sur le ton de l'humour des thèmes tels que l'homosexualité, la différence, les préjugés, l'amour, et la sexualité. Imaginée et mise en scène par douze jeunes de l'atelier théâtre et de l'atelier rock de la Maison des Jeunes de Rochefort, cette pièce est pleine de fraîcheur, de vitalité et de la fougue propre aux adolescents. Alternant le jeu des acteurs par des séquences vidéo et des temps musicaux, cette action permanente offre une accroche supplémentaire au public.

L'ensemble permet de mieux faire comprendre aux jeunes des notions difficiles à intégrer et à dédramatiser des événements que côtoie, de près ou de loin, tout un chacun.

Roxane Burton, psychologue.

Ce qui se passe en Ecosse

Ce qui se passe en écosse

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Rue Edouard Dupont, 245500 Dinant

Tél: +32 (0)82.22.38.89Courriel: [email protected]: www.caaj.dinant.cfwb.be

Rédaction: • Annie BELLEMANS• Roxane BURTON• Marie-Jeanne CHABOT• Albert JENNES• Ingrid PITZ• Guy VANCRAEYNEST

Editeur responsable:Marie-Jeanne CHABOT

Rue Edouard Dupont, 245500 DINANT

Conseil d'Arrondissementd'Aide à la Jeunesse

Le CAAJ adresse ses vifs remerciements à Monsieur Stéphane GILLAIN, auteur de notre « mini bande dessinée »

Je parle,tu écoutes,

il entend,... donc, nous communiquons.