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« « Je n’ai jamais Je n’ai jamais peins mes rêves, peins mes rêves, j’ai peins ma j’ai peins ma réalité. réalité. » »

« Je nai jamais peins mes rêves, jai peins ma réalité. »

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«« Je n’ai jamais  Je n’ai jamais peins mes rêves, peins mes rêves, j’ai peins ma j’ai peins ma

réalité.  réalité.  »»

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Naissance : le 16 juillet 1907 a Coyoacan (Mexique)

Décès: le 13 juillet 1954

Nationalité: Mexicaine

Activité : Peinture

Mouvement artistique : Réalisme, symbolisme, surréalisme

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À l'âge de 10 ans, Frida est atteinte par la poliomyélite, sa jambe droite s’atrophie et son pied ne grandit plus, c'est ce qui lui vaudra le surnom de « Frida-la-boiteuse » par ses camarades de classe.En 1922, à l'âge de 16 ans, elle s’oriente vers la médecine.Le 17 septembre 1925, elle a un grave accident d’autocar, son abdomen est transpercé par une barre de métal qui transperce également son vagin, les vertèbres sont touchées et devra porter un corset pendant 9 mois.

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C’est alors qu’elle commence à peindre. Pour l'aider, ses proches placent un baldaquin au-dessus de son lit avec un miroir pour ciel. Elle peut alors se servir de son reflet comme modèle, ce qui est probablement l'élément déclencheur de cette longue série d'autoportraits.En 1928, Frida rencontre Diego Rivera et ils se marient le 21 août 1929.Le 9 janvier 1937, le président Lazaro Cardenas del Rio accorde l'asile politique à Léon Trotski. Lui et sa femme sont accueillis par Frida et Diego. À la fin de cette aventure, l'artiste lui offre « affectueusement » pour son anniversaire, le 7 novembre 1937, Autoportrait dédié à Léon Trotski où elle se montre sous son meilleur jour avec une dédicace : « Pour Léon Trotski, je dédicace cette peinture avec tout mon amour… ». Une brève liaison que l'on dit passionnée se développa entre Trotski et Frida.En décembre 1938, Frida et Diego divorcent.

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Elle accepte, un second mariage avec Diego le 8 décembre 1940 En 1942, l’artiste commence son journal où elle y commente son enfance, sa jeunesse et sa vie. En 1943, elle dirige une classe de peinture à l’Académie des Beaux Arts. À la fin des années 1940, l’état de santé de Frida Kahlo s'aggrave et, en 1950, elle doit rentrer à l’hôpital ABC de Mexico. Elle meurt le 13 juillet 1954, et est incinérée, suite à sa volonté :

" Même dans un cercueil, je ne veux plus jamais rester

couchée ! ".

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Cette œuvre fait ressortir la souffrance endurée après son accident.On y voit la symbolique d'une colonne de monument, censée représenter sa colonne vertébrale, cassée en plusieurs endroits. L'artiste arrive à nous montrer sa douleur et toutes les étapes par lesquelles elle a du passer suite à cet accident notamment le corset qui la maintient, les clous qui sont autant de rappels des séries de piqures et des points qui ont fermé ses nombreuses blessures.Dans cette œuvre même le décor est torturé et semble être le résultat d'un cataclysme. Il n'est que désolation et les couleurs choisies montrent une nature qui essaye de survivre, par le désert craquelé.En se montrant nue, elle nous dévoile le contraste entre la beauté d'un corps et la laideur des plaies et des blessuresCe tableau, par le ciel resté bleu en arrière plan, nous apporte quand même une lueur d'espoir, car malgré tout ce qu'un humain peut endurer, la médecine peut malgré tout réparer certaines blessures.

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http://www.youtube.com/watch?v=BcFf1uHf7Ek&playnext=1&list=PL2F822221DC4DECE9&index=23

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Mi-mémoire, mi-grimoire ; le journal qu’à tenu la Mexicaine pendant les dix dernières années de sa vie, de 1944 a 1954, est le témoignage d’une femme au corps rompu, endurant d’indicibles souffrances dont la créativité demeure intarissable, en effet, ce journal mêle le dessin, l’aquarelle et l’écriture, les souvenirs et la poésie, l'engagement politique et les mythes, les incantations magiques et les symboles.Le journal de Kahlo n’est pas uniquement un dialogue de soi à soi, une autre personne est constamment présente et rares sont les pages du journal qui ne cite pas l’être aimé, Diego Rivera. Soit l’auteur s’adresse sous forme de lettre ,parfois elle semble même crier au secours tout en écrivant « Diego je suis seule » en gros caractères ; soit elle esquisse son portrait dont les traits sont souvent confondus avec les siens. Rivera est le principal interlocuteur de l’artiste et par conséquent, le destinataire logique du journal.

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Sortie en 2002 , sa biographie a été adaptée au cinéma par Salma Hayek. Celle-ci s'est entourée d'une équipe de qualité (Alfred Colima, Edward Norton, Antonio Banderas) et a été réalisée par Julie Taymor.

Dans ce film (américain) tourné en grande partie au Mexique, Salma Hayek s'est efforcée de respecter scrupuleusement la vie de Frida, prenant à coeur son projet (elle y travaillait depuis 7 ans), et en s'efforçant de lui ressembler le plus possible grâce à des petits détails (sourcils attachés, moustaches...). Bien sûr, toute sa biographie n'a pas pu être retranscrite à l'écran, mais ce film satisfera les plus exigeants.

Grâce aux décors authentiques (la maison bleue...) et aux lieux de tournage tels que Puebla (plus représentatif du Coyoacan des années 30), le film garde un très bel aspect d'époque, et sait montrer les belles couleurs et musiques du Mexique traditionnel.

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1937

Sous les rideauxAutoportrait dédicacé a Léon Trostky

1938

Autoportrait au singe

1939

Les deux fridas

1941

Moi et mes perroquets

1940

Autoportrait cheveux coupés

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1946

Le cerf blessé

1947

Autoportrait aux cheveux défaits

1948

Autoportrait

1951

Autoportrait avec le portrait du Docteur Farill

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http://fr.wahooart.com/@/FridaKahlo http://www.mexique-fr.com/frida.php http://www.lefigaro.fr http://www.vivamexico.info www.fridakahlo.com/