La philosophie pour les petits

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La philosophie pour les petits

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© Succession Antoine de Saint-Exupéry — 2017 www.laboutiquedupetitprince.comwww.lepetitprince.com

Direction : Guillaume Arnaud, Guillaume PôDirection éditoriale : Sarah MalherbeÉdition : Anna Guével, assistée de Camille Dupont

Adaptation d’Emmanuelle Kecir-LepetitCitations d’Antoine de Saint-Exupéry

Direction artistique : Élisabeth HebertConception graphique : Séverine RozeAdaptation et mise en pages : Anne Bordenave

Direction de la fabrication : Thierry DubusFabrication : Gwendoline Da Rocha

© Fleurus, 2017 – 15/27 rue Moussorgski, 75018 Pariswww.fleuruseditions.comISBN : 978-2-2151-3355-1MDS : 652652N° d’édition : J17184Dépôt légal : septembre 2017Tous droits réservés pour tous pays.« Loi n° 49-956 du 16 juillet 1946 sur les publications destinées à la jeunesse. »

La philosophie pour les petits

« Les enfants seuls savent ce qu’ils cherchent… »Antoine de Saint-Exupéry

Comme tous les enfants, le Petit Prince est curieux et se pose un tas de questions sur la vie. Seulement, sur sa planète perdue tout au fond de l’espace, il n’y a pas de distraction et personne pour lui faire vraiment la conversation. Il  aimerait découvrir le monde et trouver les réponses à ses questions. Un jour donc, le voici qui part à l’aventure ! Au cours de ce voyage, il va rencontrer toutes sortes de grandes personnes. Elles savent lire, écrire, compter et connaissent plein de choses savantes ! Mais aucune ne lui donne les réponses qu’il attend. Aucune ne lui tend la main. Alors le Petit Prince continue son chemin. Enfin, un matin, sa route croise celle d’un petit renard. « Que cherches-tu ? » lui demande l’animal. Le Petit Prince est surpris. C’est la première fois que quelqu’un s’intéresse à lui. Il arrête donc son voyage, s’assied dans l’herbe et se met à faire quelque chose d’un peu magique et mystérieux : réfléchir…

Introduction

« Si tu m’apprivoises, nous aurons besoin l’un de l’autre. Tu seras pour moi unique au monde. Je serai pour toi unique au monde. »

Le Petit Prince réfléchit un instant et s’écrie : « Je cherche des amis ! Viens jouer avec moi. » Mais le petit renard est sauvage. Jusqu’ici, il n’a connu des hommes que leurs fusils et leurs pas lourds sur la prairie. Il a peur : « Je ne peux pas jouer, répond-il. Je ne suis pas apprivoisé. » C’est un mot que le Petit Prince n’a jamais entendu auparavant. « Cela veut dire créer des liens », explique le renard. Le  garçon hésite. Ce coquin au poil roux est bien compliqué. Le Petit Prince se ferait sans doute d’autres copains ailleurs, plus vite et plus facilement ! Mais le renard ajoute avec sagesse : « On ne connaît que ce qu’on apprivoise. Il faut être patient. » Le Petit Prince décide de lui faire confiance. À ses côtés, il découvre bientôt que l’amitié se construit, comme une maison, pierre par pierre. Où qu’on aille sur Terre, cette maison demeure, solide dans notre cœur. Il  suffit d’y entrer quelques instants pour être heureux. La peur disparaît. Alors on ouvre les portes à d’autres amis et, par les fenêtres, on écoute le vent chanter sur la prairie.

L’amitié

« J’étais trop jeune pour savoir l’aimer. »

Le Petit Prince ouvre son cœur à son ami. Il lui parle de la rose. Cette demoiselle a éclos un matin sur sa planète. Elle était si belle qu’il l’a aimée au premier regard ! Pendant des jours, il a pris soin d’elle, l’a arrosée, protégée du froid et du vent. Mais les caprices de la fleur ont fini par l’énerver. Alors il l’a quittée. Et maintenant il pleure. Elle lui manque ! Le renard sourit : « C’est le temps que tu as perdu pour ta rose qui l’a rendue si importante. » Mais le Petit Prince ne comprend pas encore. Il doit continuer son voyage pour grandir un peu plus. Car l’amour est comme une rose qui pousse dans le cœur. C’est si beau ! Toutefois, la rose a des épines et on peut même se piquer et se faire un peu mal lorsqu’on l’arrose pour qu’elle ne fane pas. C’est embêtant ! L’amour est une fleur très difficile à apprivoiser.

L’amour

Pour oublier sa rose, le Petit Prince raconte au renard sa vie d’avant. Toutes les nuits, de vilaines graines de baobab poussaient sur sa planète et tous les matins, il devait les arracher. Cela lui semblait bien monotone. Le  renard sourit : lui aussi s’ennuie à chasser les poules, mais il n’a pas le choix, il ne veut pas mourir de faim ! On est donc obligé de travailler ? Cela rappelle un souvenir au Petit Prince : au cours de son voyage vers la Terre, il a rencontré un allumeur de réverbères. Le pauvre homme était obligé d’allumer et d’éteindre l’unique lampe de sa minuscule planète, chaque minute, sans jamais s’arrêter, pour obéir à la consigne qu’on lui avait donnée. Alors le Petit Prince se demande  : est-ce qu’on peut être heureux et libre en travaillant ? Pour cela, il faudrait se trouver une mission, comme une consigne qu’on se donne à soi-même. Quelque chose d’utile et de joli, d’un peu difficile pour ne pas s’ennuyer… et que l’on ferait de tout son cœur !

« C’est un travail très ennuyeux, mais très facile ! »

Le travail

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« On ne voit bien qu’avec le cœur, l’essentiel est invisible pour les yeux. »

Que signifient l’amitié, la solitude, le temps, le savoir, l’amour… ?

La philosophie du Petit Prince expliquée aux enfants pour mieux comprendre

l’univers d’Antoine de Saint-Exupéry.

Aquarelles originales et citations d’Antoine de Saint-Exupéry

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© Succession Antoine de Saint-Exupéry 2017

© Fleurus www.fleuruseditions.com12 € France TTC

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