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LECTURES EN ARLES à l’abbaye de Montmajour du 20 au 23 juin 2018 DOSSIER DE PRESSE

à l’abbaye de Montmajour - Association du Méjan Lectures.pdf · Escoudé en passant par Michel Petrucciani et Michel Portal. Auprès de Sylvie Courvoisier, Dominique ... Philippe

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Lectures en Arlesà l’abbaye de Montmajour

du 20 au 23 juin 2018

dossier de presse

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Lectures en Arlesà l’abbaye de Montmajour

du 20 au 23 juin 2018

Mercredi 20 juin à 19 heures

Jeanne BENAMEUR lit son roman L’enfant qui accompagnée par Benjamin DUBOC, contrebasse

Jeudi 21 juin à 19 heures

Anne KESSLER de la Comédie-Française lit Trois ex de Régine Detambel

Vendredi 22 juin à 19 heures

Pierre BAUX lit Kamasutra, exactement comme un cheval fou de Fréderic Boyer accompagné par Vincent COURTOIS, violoncelle

Samedi 23 juin de 19 heures à minuit

Nuit de la poésie

Introduction : Fables de La Fontaine lues par les enfants de l’École Domaine du Possible

*Zabou BREITMAN lit Futurs parfaits de Véronique Bizot

*Catherine HIEGEL lit Les Impératifs de Ma‘arrî

*Hugues QUESTER lit Le Testament amoureux de Serge Rezvani

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Mercredi 20 juin 2018 à 19 heures

Jeanne BENAMEURlit des extraits de son roman L’enfant qui

accompagnée par Benjamin DUBOC, contrebasse

Lectures en Arles à l’abbaye de Montmajour

Jeanne Benameur, née en 1952 en Algérie, arrive en France, avec sa famille à l’âge de cinq ans. Elle devient professeure de lettres, et l’écriture s’impose à elle comme une force émancipatrice et reven-dicatrice, à la fois intime et partagée. Ses romans – Les Demeurées (2000), Laver les ombres (2008), plus récemment Les Insurrections singulières (2011) – l’ont révélée à un large public, au point de nous faire oublier que son premier livre était un recueil de poèmes : Naissance de l’oubli (1989). Les Éditions Bruno Doucey ont facilité son retour à la poésie en publiant, en 2011, Notre nom est une île, puis, en septembre 2012, Il y a un fleuve. En septembre 2014, son recueil De bronze et de souffle, nos cœurs est paru dans la collection Passage des arts, illustré par des gravures du sculpteur Rémi Polack. La Géographie absente, son dernier recueil, est paru en 2017.

Benjamin Duboc est contrebassiste improvisateur et compositeur. Il a un goût prononcé pour la littérature et particuliè-rement pour la poésie. Il débute le jazz en autodidacte, avant de travailler auprès de Jean-François Jenny-Clarke et de Bernard Cazauran. Il penser l’instrument, tel notre propre voix, comme un prolongement de notre corps, simple résonateur, amplifi-cateur de notre intériorité, intimité.

Trois trajectoires, trois personnages mis en mouvement par la disparition d’une femme, à la fois énigme et clé. L’enfant marche dans la forêt, adossé à l’absence de sa mère.

Il apprend peu à peu à porter son héritage de mystère et de liberté. Avec un chien pour guide, il découvre des lieux inconnus.

À chaque lieu, une expérience nouvelle. Jusqu’à la maison de l’à-pic. Porté par la puissance de l’imaginaire, L’enfant qui raconte l’invention de soi, et se déploie, sensuel et concret, en osmose avec le paysage et les élans des corps, pour mieux tutoyer l’envol.

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Jeudi 21 juin 2018 à 19 heures

Anne KESSLER de la Comédie-Française

lit Trois ex de Régine DETAMBEL

Lectures en Arlesà l’abbaye de Montmajour

En tant que metteure en scène, elle a présenté Grief[s], à partir de textes de Strindberg, Ibsen et Bergman, Trois hommes dans un salon d’après l’interview de Ferré, Brassens et Brel par François-René Cristiani, Les Naufragés, Thomas Voltelli et Coupes sombres de Guy Zilberstein, La Double Inconstance de Marivaux et La Ronde d’après Arthur Schnitzler. Elle a mis en espace avec Guy Zilberstein Jubilé jubilant, soirée d’hommage à Catherine Samie pour ses 50 ans de maison et dirigé des comédiens de la Troupe pour la lecture de Richard III de Shakespeare à la Maison de la Radio pour le 450e anniversaire de la naissance du dramaturge anglais.

Également peintre, elle a conçu la fresque murale d’Un client sérieux de Courteline mis en scène par Nicolas Lormeau, la réalisation vidéo de Cyrano de Bergerac pour Denis Podalydès et les toiles peintes de Psyché de Molière pour Véronique Vella. Une exposition de ses peintures et dessins, intitulée Personnages, a été présentée en 2014 au Théâtre du Vieux-Colombier.

En dehors de la Comédie-Française, Anne Kessler a mis en scène au Studio des Champs-Élysées Des fleurs pour Algernon de Daniel Keyes (Prix du Meilleur spectacle privé au Palmarès du Théâtre 2013 et Molière du Seul en scène 2014 pour Grégory Gadebois).

Au cinéma, elle a notamment joué dans Un monde sans pitié d’Éric Rochant aux côtés de Hippolyte Girardot et Yvan Attal en 1989 et dans Saint-Jacques... La Mecque de Coline Serreau en 2005.

Formée à l’École du Théâtre national de Chaillot, Anne Kessler entre à la Comédie-Française en 1989 et est nommée 488e socié-taire en 1994. Alain Françon la dirige dans La Trilogie de la villégiature de Carlo Goldoni, Le Canard sauvage de Henrik Ibsen et La Cerisaie d’Anton Tchekhov. Avec Jacques Lassalle, elle retrouve Goldoni et Tchekhov, auteur qu’elle joue également pour Guillaume Gallienne (Sur la grand-route). De Molière, elle incarne notamment Angélique dans George Dandin pour Catherine Hiegel, Julie dans Monsieur de Pourceaugnac pour Philippe Adrien. Anne Kessler joue également sous la direction de Muriel Mayette-Holtz et de Lukas Hemleb.

Pour sa première mise en scène de théâtre, Arnaud Desplechin lui confie le rôle de Laura, la femme du capitaine dans Père d’August Strindberg.

Créateur tourmenté et orgueilleux, August Strindberg se maria trois fois : trois unions ratées, terribles et destructrices, empoisonnées par la jalousie et la paranoïa, puis compliquées par la pauvreté et un fort penchant pour l’ab-sinthe. Strindberg fit de la vie conjugale un véritable enfer, et y puisa une ins-piration féroce, se vengeant à coups d’œuvres nourries d’une joie dévastatrice.

Trois ex est un porte-voix offert à ces épouses aux ailes brûlées, qui relatent à tour de rôle les bonheurs et les drames de leur mariage avec le monstre sacré. Se glissant dans la peau de chacune d’elles, leur confiant les rênes de son récit, Régine Detambel incarne avec une intensité rare les emportements d’un écorché qui, parmi les premiers, mit à nu sur scène l’indocilité du désir… et les affres de la vie à deux.

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Vendredi 22 juin 2018 à 19 heures

Pierre BAUXlit Kamasutra, exactement comme un cheval fou

de Frédéric BOYER

accompagné par Vincent COURTOIS, violoncelle

Dans une nouvelle traduction originale du sanscrit, voici cet étonnant rendez-vous avec une grammaire du désir, conjuguée à l’idée pratique d’une existence sensuelle, théâtralisée, vécue à coups de formules, de ruses, de syllogismes, de recettes ou de techniques diverses, et de poèmes.

L’étude des plaisirs et du sexe est ici un art du bref, de la rapidité et de la récitation. Texte de l’Antiquité de l’Inde, le Kâmasûtra nous plonge aujourd’hui dans la mélancolie d’un monde perdu ou impossible. Celle d’une idéalisation sophistiquée de la comédie de mœurs, d’une trop parfaite écriture des équations menant à l’équilibre illusoire du plaisir et du néant.

Lectures en Arlesà l’abbaye de Montmajour

Pierre Baux est acteur et metteur en scène. Il a notamment travaillé sous la direction de Jacques Mauclair, Jean Danet, Frédéric Fisbach, Eric Vignier, Jeanne Champagne, Arthur Nauziciel, Jacques Nichet, Antoine Caubet, parallèlement à une longue association avec Ludovic Lagarde et l’Atelier du Plateau. Il a également travaillé avec des musiciens comme Dominique Pifarély, Georges Aperghis, François Couturier, Garth Knox et le Quatuor Tana.

En tant que metteur en scène, il développe ses projets au sein de la compagnie IRAKLI, créée en 2000 avec Violaine Schwartz et Célie Pauthe.

En 2001, il met en scène Comment une figue de paroles et pourquoi de Francis Ponge, Rosalie au carré, à partir de textes de Jacques Rebotier, et Le Passage des heures, en collaboration avec le violoniste Dominique Pifarely.

De sa formation classique, Vincent Courtois garde la technique, la précision et la maitrise de l’instrument. Sa curiosité et son éclec-tisme l’amène tout d’abord à jouer dans diverses formations de musiciens aux univers très différents, des Rita Mitsouko à Christian Escoudé en passant par Michel Petrucciani et Michel Portal.

Auprès de Sylvie Courvoisier, Dominique Pifarély, Joëlle Léandre et Joachim Kühn, il renoue avec l’aspect classique de son ins-trument. Sa participation aux formations de Rabih Abou Kahlil le libère en tant que soliste.

Sa rencontre avec Louis Sclavis dont il par-tage l’approche cinématographique de la musique, révèle en lui un sens aigu de la mélodie.

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Nuit de la poésie

Introduction de la soirée : Fables de la Fontaine lues par les enfants de L’École Domaine du Possible

Zabou BREITMAN lit Futurs parfaits de Véronique BIZOT

Samedi 23 juin 2018 de 19 heures à minuitévénem

ent

Dans les années 1990, la comédienne élargit son répertoire en travaillant avec des valeurs sûres du cinéma français : les cinéastes Diane Kurys, Coline Serreau, Philippe Lioret pour Tenue correcte exigée en 1997 et Pierre Jolivet pour Ma petite entreprise en 1999, ou encore le tandem Jaoui / Bacri pour Cuisine et dépendances en 1993. Fort de cette expérience devant la caméra, elle passe à la réalisation en 2001 et signe son premier long métrage : Se souvenir des belles choses, avec dans les rôles principaux Bernard Campan et Isabelle Carré. Suivront en 2006 L’Homme de sa vie et en 2009 Je l’aimais, une adap-tation du roman homonyme d’Anna Gavalda interprétée par Daniel Auteuil et Marie-Josée Croze.

Durant cette décennie, Zabou Breitman n’en oublie pas pour autant son métier d’actrice qui l’amène à collaborer avec Michel Deville pour Un monde presque paisible, avec Gilles Lellouche pour Narco ou encore avec Rémi Bezançon pour Le premier jour du reste de ta vie en 2008.

En 2010, elle signe No et moi, son troisième long métrage en tant que réalisatrice, dans lequel elle interprète la mère d’une adolescente rebelle. L’année suivante, à l’affiche du casting vocal de l’adaptation de la bande-dessinée Titeuf par Zep, elle joue à nouveau le rôle d’une mère, mais cette fois-ci dans un registre comique.

Zabou Breitman baigne dans le théâtre et le cinéma depuis sa plus tendre enfance. À quatre ans, elle joue dans l’un des épisodes de Thierry la Fronde aux côtés de son père. Suite au baccalauréat, elle étudie le cinéma, le grec moderne et l’anglais, et fréquente le cours Simon. Zabou Breitman fait ses débuts au cinéma en 1982 en apparaissant dans Elle voit des nains partout ! et La Boum 2. Mais confrontée à l’antisémitisme sur un plateau de tournage, elle décide, pendant plus de quinze ans, de ne gar-der que son diminutif, Zabou. Souvent cantonnée au registre de la comédie, elle ne tarde pas à se distinguer par sa fraîcheur et par son piquant.

Tout est simple et tout se complique, rien ne se passe (en apparence) et pourtant tout arrive – tout peut arriver – dans les nouvelles à l’humour noir et lumi-neux de Véronique Bizot : un homme se fait construire une maison invivable, un reporter de guerre meurt dans un déjeuner de famille, un frère et une sœur achètent une voiture.

Des hommes et des femmes ordinaires ou presque affrontent avec une forme de grâce modeste et néan moins récalcitrante l’impitoyable vertige d’exister, lequel surgit dans les infimes recoins du quotidien, de la mémoire, de l’espérance.

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Nuit de la poésie

Samedi 23 juin 2018 de 19 heures à minuit

Catherine HIEGEL

lit Les Impératifs de MA‘ARRÎ

événement

Catherine Hiegel, joue à dix ans, Cosette dans une adap-tation radiophonique des Misérables, où son père interprète Jean Valjean. Elle a chanté avec André Claveau en 1956 Viens danser avec papa. Elle suit les cours de Raymond Girard et de Jacques Charon et commence sa carrière avec Fleur de cactus, aux côtés de Jean Poiret et Sophie Desmarets. Elle intègre le Conservatoire national supérieur d’art dramatique dans les classes de Jean Marchat puis de Lise Delamare, et assiste aussi aux cours de Jean-Laurent Cochet. Elle entre ensuite à la Comédie-Française en 1969.

Elle a fait peu de passages au cinéma, mais son interpréta-tion dans le film La vie est un long fleuve tranquille d’Étienne Chatiliez, sorti en 1988, l’a rendue populaire. Elle y travaille avec des metteurs en scène aussi variés que Philippe Adrien, Patrice Chéreau, Dario Fo, Jorge Lavelli, Joël Jouanneau, Jacques Lassalle, Jean-Paul Roussillon, dans le répertoire clas-sique comme contemporain.

Après avoir été pensionnaire pendant sept ans, elle est élue sociétaire de la Comédie-Française en 1976 et le reste pendant 33 ans. Elle devient Doyen de la troupe à la mort de Christine Fersen en 2008. Catherine Hiegel est également professeur au Conservatoire national supérieur d’art dramatique pendant treize ans.

Après quarante ans passés à la Comédie-Française, elle interprète La Mère, la pièce de l’écrivain Florian Zeller en septembre 2010 au Théâtre de Paris. À cette occasion, elle reçoit le Molière de la meilleure comédienne.La comédienne, actrice, metteur en scène, Catherine Hiegel signe la mise en scène de la pièce de Marivaux, Le jeu de l’amour et du hasard, au Théâtre de la Porte Saint-Martin, ce printemps 2018.

Jeûner, méditer, moduler des vers font partie intégrante de son ascèse : pour cet esprit enfermé dans sa cécité, il s’agit de tirer l’existence au clair, dans l’éblouissement aveugle de la poésie. Les Impératifs exigent l’impossible, car vivre est absurde. Ma‘arrî réclame que Dieu parle ; mais seul le vacarme insensé du monde lui répond. La déchéance de la création suscite un cri d’angoisse sans commune mesure avec la tradition poétique arabe. Cette parole âpre et difficile, traversée de sarcasmes, de lamentations, de pensées en apparence contradictoires, a-t-elle jamais été véritablement entendue ? Jamais l’islam n’avait essuyé une critique aussi cinglante ; et cette critique vient de l’un de ses plus grands esprits.

On a tout écrit sur l’œuvre ; certains l’ont accusée d’hérésie, d’autres l’ont interprétée de manière réductrice. Les Impératifs posent en effet une énigme redoutable, au point qu’ils font encore l’objet de censure dans quelques pays arabes.

Au XIe siècle, au sud d’Alep, un poète s’isole des hommes jusqu’à sa mort. Ma‘arrî s’astreint jour après jour, durant près de cinquante ans, à des exercices spirituels qui ne regardent personne.

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Nuit de la poésieSamedi 23 juin 2018 de 19 heures à minuit

Hugues QUESTERlit Le Testament amoureux de Serge REZVANI

Serge Rezvani, né Boris Rezvani le 23 mars 1928 à Téhéran, est un peintre, graveur et écrivain, ainsi qu’un auteur-compositeur-inter-prète de chansons. Il a écrit plus de quarante romans, quinze pièces de théâtre et deux recueils de poésie. Il est l’auteur de plus de cent cinquante chansons, dont la célèbre Le Tourbillon, interprétée par Jeanne Moreau dans le film Jules et Jim, ainsi que J’ai la mémoire qui flanche.

Après avoir côtoyé Gérard Desarthe, il devient en 1972 le partenaire de Gérard Depardieu dans Saved, d’Edward Bond, sous la direction de Claude Régy. Il est acteur, et un peu plus que ça. Il est personnage de théâtre sur scène mais aussi hors des scènes. Il est une fiction qui apparaît dans votre réalité. Une histoire qu’on a envie d’entendre. Il avance sur la crête du présent, riche d’un passé qu’on devine luxuriant. Il est poème et présence. Et aussi chercheur d’or, tendu vers ce que le théâtre offre, parfois, d’horizons infinis. Il oscille entre la sauvagerie et la douceur. Il est une énigme, un monde en soi.

“Ce Chant d’amour pour une femme a bouleversé plus d’un d’entre nous et en bouleversera d’autres.” Alain Jouffroy

“Cette symphonie du monde ancrée solidement dans notre temps (avec ses malheurs, ses massacres, ses folies destructrices) donne le même poignant plaisir que de redécouvrir un quatuor de Beethoven dont on connaissait parfaitement l’existence mais que, d’un coup, on entend vraiment. ” Gérard-Humbert Goury.

événement

Hugues Questerbert, dit Hugues Quester est un acteur français, né le 5 août 1948 à Échemiré en Maine-et-Loire. À la sortie du lycée, un tract publicitaire l’oriente vers un cours d’art dramatique animée par Guy Kayat. Il multiplie les petits métiers tout en faisant ses premières figurations professionnelles. En 1970, Roger Blin lui apprend que le jeune Patrice Chéreau cherche à compléter sa distribution de Richard II, de William Shakespeare où il obtient dans cette pièce un succès professionnel, au Festival d’Avignon.

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L’association du Méjan remercie ses partenaires pour leur soutien :

Tarifs :10 € : plein tarif

5 € : tarif réduit (étudiants, demandeurs d’emploi)

Nuit de la Poésie : 15 € tarif unique

Réservations :

[email protected]

Tél. : 04 90 49 56 78

Association du MéjanBP 9003813633 Arles cedex

Contact presse :

Camille Gibily

[email protected]

Tél. : 04 90 49 56 78

www.lemejan.com

L’association du Méjan

Fondée en 1984 par Jean-Paul Capitani et Françoise Nyssen de la maison d’édition Actes Sud, l’association du Méjan a été l’un des premiers centres culturels privés de France.

Située à Arles, ville unique historiquement (classée au patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO) et culturellement en plein essor, entre Camargue et Provence, elle est un des acteurs essentiels et reconnus du paysage local et interrégional.

Elle complète une offre culturelle originale, dans un espace qui ne l’est pas moins, regroupant la librairie Actes Sud, les éditions Actes Sud et les cinémas Actes Sud, dit le Passage du Méjan.

Chaque année, une riche programmation mêle musique (de chambre, baroque et jazz), arts plastiques (installation, pein-ture, sculpture, photographie...), lectures et conférences.

En accueillant de talentueux artistes dans un cadre d’exception, elle souhaite rendre accessible l’art au plus large public possible et lui faire partager ses coups de cœur.

L’abbaye de Montmajour

Aux portes de la ville d’Arles, l’abbaye bénédictine de Montmajour est l’exemple exceptionnel d’un monument qui témoigne de près de huit siècles d’histoire et d’architecture en Provence. Se dressant sur pic rocheux, elle domine la plaine de la Crau. Fondée en 948 par des moines bénédictins, elle se compose de plusieurs bâtiments et forme un répertoire des styles roman, gothique et classique.

L’abbaye de Montmajour est gérée par le Centre des monuments nationaux. Le Centre des monuments nationaux est le premier opérateur public, culturel et touristique qui conserve et ouvre à la visite plus de 100 monuments d’État. Il accueille près de 8,6 millions de visiteurs par an. L’ensemble de ces monuments illustrent par leur diversité la richesse du patrimoine français.

Navette gratuite tous les soirs

Départ : 18 h 15 devant l’hôtel Jules César (boulevard des Lices)Retour prévu à la fin des lectures, au départ du parking de l’abbaye de Montmajour

Restauration sur place, le 23 juin pour la Nuit de la Poésie proposée par Marie Muccio du Café d’Autrefois.