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À L'ANTIQUELe Frac expose au musée des Antiquités de Rouen
10 MARS - 24 SEPTEMBRE 2017 CONTACTS PRESSE
Presse localeÉquipe de la Réunion des Musées Métropolitains (RMM)
Virgil Langlade / Chef du service communication et développement [email protected]
Alice Baronnet / Chargée de [email protected] T. 02 76 30 39 05
Hélène Tilly / Chef de projet communication et partenariats [email protected]
Marion Falourd / Attachée de presse de la Métropole Rouen Normandie [email protected]
Presse nationale et internatonale
Agence de presse Anne Samson Communications Andrea Longrais / [email protected]. 01 40 36 84 32
DOSSIER DE PRESSE
SOMMAIRECommuniqué de presse.........................................................p.3
Présentation de l’exposition..................................................p.4
Liste des oeuvres du Frac.................................................... p.10
Visuels disponibles pour la presse........................................p.12
Autour de l’exposition...........................................................p. 14
Structures organisatrices.....................................................p. 17
Informations pratiques....................................………….........p. 20
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À L'ANTIQUE MUSÉE DES ANTIQUITÉSROUEN
DU 10 MARS AU 24 SEPTEMBRE
L’exposition « À l’antique » signe la première collaboration entre le Fonds régional d’art contemporain – Frac - Normandie Rouen et la Réunion des Musées Métropolitains (RMM). Elle participe à la nouvelle politique de programmation des musées de la Métropole Rouen Normandie qui s’inscrit dans une démarche d’ouverture à la création contemporaine. Le musée des Antiquités collabore ainsi à un projet audacieux rapprochant ses collections à celles du Frac. L’exposition prend également place dans le focus que le Frac consacre cette année à la métropole rouennaise en investissant des lieux significatifs de ce territoire nouvellement défini. Il s’agit donc pour l’une et l’autre institutions de croiser des collections de nature très différente afin d’interroger l’historicité de l’une au regard de la contemporanéité de l’autre. Le Frac Normandie Rouen et le musée des Antiquités imaginent un parcours, entre oeuvres anciennes et contemporaines, introduisant ainsi une nouvelle strate temporelle dans les salles du musée.Comme les artistes, qui, de la Renaissance au XIXe siècle, se sont formés devant les Antiquités grecques et romaines, les oeuvres sélectionnées témoignent de la manière dont les artistes contemporains s’inspirent des oeuvres anciennes. Au-delà de la copie d’étude, l’exposition « À l’antique » explore la manière dont l’histoire de l’écriture, les rites funéraires, la mythologie et le sacré sont revisités dans des formes contemporaines.
INFORMATIONS PRATIQUES
Musée des Antiquités 198 rue Beauvoisine76000 RouenT. 02 35 15 69 22museedesantiquites.fr
Morgane Fourey, Fragile, 2011.Installation.Collection Frac Normandie Rouen© Adagp, Paris.
Horaires d’ouverture : Ouvert du mardi au samedi de 10h à 12h15et de 13h30 à 17h30 et le dimanche de 14h à 18hFermé les lundis et le 1er maiEntrée libre dans les collections permanentes.
LE FRAC EXPOSE DANS LA MÉTROPOLE ROUENNAISE
Avec Adel Abdessemed, Patrice Alexandre, Pauline Bastard, Giulio & Augusto Bernardi, Florence Chevallier, Serge Delaune, Mirtha Dermisache, Mark Dion, Sophie Dubosc, Cevdet Erek, Hans-Peter Feldmann, Morgane Fourey, Gérardiaz, Romain Grenon, Jason Karaïndros, François Lasgi, Patrick Merckaert, Jean-Luc Moulène, Benoit Pierre, Eric Poitevin, Clifford Rainey, Hans Schabus, Olivier Sévère, Alain Sonneville, Jana Sterbak, Batia Suter, Yves Trémorin, Bernard Venot, Jean-Luc Verna, Stella Waitzkin, Eric Watier.
Commissaires de l’exposition :Véronique Souben, directrice du Frac Normandie RouenCaroline Dorion-Peyronnet,directrice du musée des Antiquités de RouenAssistées d’Agnès Werly
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PRÉSENTATION DE L'EXPOSITION
Dès le Moyen Âge, l’Antiquité suscite fascination et engouement, pour devenir ensuite un modèle absolu et une norme durant la Renaissance puis s’ériger en canon, voire en dogme au XVIIIe siècle à la suite des découvertes archéologiques de Raphaël Mengs et Johann Winckelmann. Face à cet attrait sans réserve pour l’antique, la querelle initiée au XVe siècle entre Anciens et Modernes relativise l’exemplarité de cet héritage qui sera battu en brèche par les tenants de la Modernité pour qui la création n’a besoin d’aucun paragone. Malgré cette rupture entamée à la fin du XIXe, on trouve tout au long du XXe siècle des artistes comme Braque, Picasso, Léger, De Chirico ou dans les années 1960, les acteurs du courant italien de l’Arte Povera qui ne cessent de s’intéresser, à leur manière, à ces temps anciens que ce soit dans un rapport de scission ou de réappropriation. Avec les années 1980, le mouvement postmoderniste marque un tournant en ce qu’il remet en question une approche jugée trop linéaire, progressiste et donc moderniste de l’histoire pour s’ouvrir, de manière volontairement éclectique, aux différentes époques, styles et formes – des plus recherchées aux plus familières – remettant notamment au goût du jour des médiums et pratiques oubliés.
Ce sont ces passerelles récurrentes et insistantes entre l’ancien et le contemporain que le Frac et le musée des Antiquités proposent d’observer en investissant l’ensemble des espaces du musée avec plus d’une cinquantaine d’œuvres issues de la collection du Frac et relevant de médiums les plus variés tels que le dessin, la photographie, le livre d’artiste, la vidéo ou encore la sculpture. Il en résulte un parcours qui, sans vouloir distinguer les créations contemporaines dans leurs similitudes ou anachronismes avec les œuvres anciennes, cherche à intégrer pleinement ces travaux - jusqu’à les confondre - au sein même des différentes sections.
Les œuvres, diversement insérées dans les vitrines, au sein des espaces ou aux murs, nous invitent ainsi à regarder sous un angle tout à la fois contemporain et historique les différents départements du musée qui, du bas Moyen Âge à la Renaissance en passant par l’Antiquité gallo-romaine, les civilisations grecques et égyptiennes, nous dressent un riche état des lieux de ces périodes « antiques ».
A l’appui de ce parcours chronologique et géographique, les dialogues entre passé et présent se cristallisent autour de plusieurs thèmes récurrents que sont la mort, le corps, l’ornementation, la vie quotidienne et la mythologie. Ainsi les réflexions contemporaines sur les vanités et reliques sont comme des échos aux rites funéraires présentés dans la première salle du Moyen Âge mais également dans la section sur l’Egypte. Le corps, particulièrement dominant dans les espaces consacrés aux icônes et vierges médiévales, aux bustes et profils de la Renaissance, ainsi qu’aux figures, masques et autres sculptures de la salle gallo-romaine, nous incite à mieux percevoir les liens possibles entre les canons passés et leur réappropriation par les artistes contemporains. Les ornementations souvent foisonnantes des retables, boiseries, décors architecturés et artisanats d’art des salles Renaissance sont, de leur côté, questionnées dans leur style et matérialité à travers les images photographiques ou illustrées de Trémorin, Chevalier, Venot ou Suter. Dans la salle aux mosaïques, la mythologie rencontre des contrepoints évidents auprès d’œuvres de Sterbak dont le travail interroge précisément les mythes. Enfin, la vie quotidienne, les objets utilitaires, l’habitation, l’écriture qui préoccupent bon nombre d’artistes de la collection du Frac, prennent une dimension étonnamment atemporelle dans cette même grande salle des mosaïques où jeu, hygiène, théâtre et graphie se côtoient.
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CORPS ANTIQUES ET CONTEMPORAINS
Benoit Pierre (Benoît Perier, dit), Sans titre.Estampe, 53 x 53 cmCollection Frac Normandie Rouen
Vierge couchéeFragment d’une nativité provenant de la Chapelle Notre-Dame de Caillouville, XIVe siècle Pierre, 41 x 43 cm © Musée - Métropole - Rouen - Normandie.Photo : Yohann Deslandes
Avec Giulio et Augusto Bernardi, Sophie Dubosc, Morgane Fourey, Jason Karaïndros, François Lasgi, Patrick Merkaert, Jonathan Monk, Benoit Pierre, Alain Sonneville, Jana Sterbak, Jean-Luc Verna, Stella Waitzkin.
Parmi les différentes approches qui articulent le parcours de l’exposition, le corps est sans conteste le sujet qui traverse en filigrane l’ensemble du musée, des collections médiévales à la Renaissance, en passant par les espaces gallo-romains et grecs. Il s’exprime à travers la question de la figure, du masque, du profil, de la copie, du drapé comme, ici, dans la section consacrée aux Vierges du Moyen-Âge qui nous incite à percevoir les liens possibles entre les canons anciens et leur réappropriation par les artistes contemporains.
L’estampe de Benoit Pierre semble ainsi inspirée de la sculpture et des drapés antiques et médiévaux. En tant que détail, elle fonctionne comme un fragment qui viendrait compléter la partie manquante de la Vierge couchée située en dessous et datant du XIVe siècle. Les vêtements des Vierges gothiques, que l’on observe dans cette section, laissent transparaître la structure des corps sous les plis et rompent ainsi avec les drapés tombants, longilignes et ornementaux de la période romane. L’importance naturaliste donnée aux corps témoigne du regard que les artistes médiévaux ont porté sur la statuaire antique et paléochrétienne. De la même manière, mais au moyen d’une image captée sur un écran de télévision, Benoit Pierre semble reproduire ce rapport étroit entre corps et tissu, recouvrement et transparence. Chez lui, le flou brumeux de l’image photographiée agit tel un sfumato. Il brouille et efface les lignes, de même que le temps a érodé les traits de la Vierge couchée.
D’après les textes du livret de l’expositionsection III : Figures féminines et tradition du drapé
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DE L'ORNEMENTATION
Yves Trémorin, La Vierge de Palma, 2001.Photographie, tirage lambda contrecollé, pelliculé et encadré, 100 x 100 x 3 cmCollection Frac Normandie Rouen
Vierge à l’Enfant Abbaye de Valmont, fin du XVe siècle Ivoire sculpté, 41,5 cm © Musée - Métropole - Rouen - Normandie.Photo : Yohann Deslandes
Avec Florence Chevallier, Gérardiaz, Yves Trémorin, Batia Suter, Bernard Venot.
Les nombreuses ornementations qui caractérisent les retables, boiseries, décors architecturés et majoliques des salles de la fin du Moyen Age et de la Renaissance semblent trouver leur pendant dans un certain nombre d’images photographiques et d’œuvres sur papier de la collection du Frac. Ce sont ces rapprochements entre objet et image, motif et sujet que le parcours tente de pointer à travers, par exemple, les clairs-obscurs d’Yves Trémorin ou l’Encyclopédie parallèle de Batia Suter
Les polyptiques et les bas-reliefs polychromes de la fin du Moyen Âge témoignent, dans la salle des retables et de la tapisserie, de la richesse des matières utilisées. Dans la lumière tamisée, les personnages se détachent des fonds d’or et des essences de bois. De même, les objets photographiés par Yves Trémorin émergent d’un fond noir dont la densité met en évidence la matérialité des objets. Dans ce contexte, les tirages de grand format semblent faire office de panneaux de retables.
D’après les textes du livret de l’exposition Section IV : Photogénie de la matière sculptée)
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RITES FUNÉRAIRES ET VANITÉS CONTEMPORAINES
Eric Poitevin, (Sans titre), 2010.Photographie, tirage C-print, 30 x 38 cmCollection Frac Normandie Rouen© Adagp, Paris.
Cercueil de femme au nom d’IR-BASTET-OUDJA-EN-NEFOUProvenant d’Akhmim (?), Egypte, entre la 22e et 23e dynastieBois enduit et peint, 167 x 47 cm © Musée - Métropole - Rouen - Normandie.Photo : Yohann Deslandes
Avec Adel Abdessemed, Mark Dion, Sophie Dubosc, Romain Grenon, Eric Poitevin, Alain Sonneville, Jana Sterbak, Jean-Luc Verna, Stella Waitzkin.
Les rites funéraires qui ouvrent le parcours du musée avec le sarcophage du guerrier Franc et se poursuivent dans la salle consacrée à l’Egypte, entrent en écho avec des recherches menées par les artistes de la collection du Frac sur les vanités contemporaines et les nouvelles formes iconiques.
Dans la salle des Antiquités égyptiennes, une photographie d’Eric Poitevin, représentant un crâne vu de profil, est placée sous un coffret qui contenait à l’origine des Ouchebti ou « serviteurs funéraires ». La minéralité du crâne et ses irrégularités sont soulignés par la lumière diffuse qui baigne la composition. Depuis les années 1990, Eric Poitevin prélève et isole, par la prise de vue, des objets et des motifs qui font référence à l’histoire et aux genres de la peinture. Cette image, qui rappelle les natures-mortes et les vanités, prend dans ce contexte funéraire un sens particulier. Dans des tonalités grises, trois dessins de Romain Grenon sont exposés en regard d’un sarcophage et rappellent les bandelettes qui recouvraient les momies. Comme des pansements, ces masques jouent des pleins et des vides. Ils laissent deviner des figures en mutation qui évoquent aussi bien les pratiques d’embaumement que la chirurgie.
D’après les textes du livret de l’expositionSection XII : Eros et Thanatos)
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LA VIE QUOTIDIENNE
Olivier Sévère, En mains propres, 2007.Marbre et laiton chromé, 20 x 8 x 8 cmCollection Frac Normandie Rouen
Flacon piriforme en verre souffléNécropole de Cany, IIIe siècle, 6,5 x 5 cm© Musée - Métropole - Rouen - Normandie.Photo : Yohann Deslandes
Avec Cevdet Erek, Jason Karaïndros, Jean-Luc Moulène, Olivier Sévère, Clifford Rainey.
La vie quotidienne occupe l’ensemble de la grande salle des mosaïques où les multiples artefacts rassemblés se rapportent à l’hygiène, au jeu, au théâtre, à l’architecture et à la domesticité. Bon nombre d’artistes de la collection du Frac s’approprient et détournent des objets du quotidien, interrogeant par ce biais leur statut, le rapport à la consommation, la pratique de la copie. Par ces rapprochements, objets antiques et oeuvres contemporaines prennent alors une dimension étonnamment atemporelle.
Dans la vitrine dédiée aux soins du corps, au milieu des flacons anciens, le parfum d’eau et de lumière Arc-en-ciel de Jason Karaïndros détourne les promesses des cosmétiques de luxe. (…) Dans la même vitrine, un modèle a priori luxueux des célèbres porte-savons muraux est présenté à proximité des instruments médicaux. Intitulée En mains propres, cette sculpture d’Olivier Sévère détourne un objet des plus banals et usuels de notre quotidien : le bloc de savon est en réalité sculpté dans du marbre blanc. En réinterprétant ce produit emblématique des lieux publics dans un matériau noble et pérenne, il élève – avec humour – l’objet de consommation courante au rang d’objet précieux. Le jeu de mot contenu dans le titre contribue, de son côté, à élargir le champ sémantique de cet objet commun.
D’après les textes du livret de l’expositionSection VIII : Hygiène et jeux
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Avec Serge Delaune, Mirtha Dermisache, Hans Schabus. L’histoire de l’écriture, des formes de graphies et de leur région d’origine est retracée dans les collections du musée dans les salles égyptienne et gallo-ro-maine. La collection du Frac accorde également une grande place à cette pratique à travers la thématique des nouvelles formes de récit et l’important fonds de livres et d’éditions d’artistes. Les cunéiformes, les hiéroglyphes et les alphabets grecs et latins sont inscrits sur des supports variés. Les tracés de l’artiste d’origine argentine Mirtha Dermisache adoptent les codes visuels de la communication écrite et font écho aux inscriptions antiques. Les signes qui couvrent ces pages se rapprochent tantôt des symboles et des arabesques des écritures cunéiformes, tantôt de la rigueur des lettres latines. Bien que lacunaires, les inscriptions anciennes demeurent en partie lisibles. A l’inverse, les graphies abstraites de Mirtha Dermisache ne font usage d’aucun alphabet connu et ne signifient rien d’autre que l’écriture elle-même.
D’après les textes du livret de l’exposition. Section XIII : Ecritures antiques et graphies contemporaines
L'ÉCRITURE
Inscription latine, dédicace à l’empereur.Lillebonne, époque gallo-romaine.pierre gravée, 30,5x35 cm© Musée - Métropole - Rouen - Normandie.Photo : Yohann Deslandes
Mirtha Dermisache, Diez Cartas, 2007.Impression offset sur papier, 30 x 25 cmCollection Frac Normandie Rouen
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LISTE DES OEUVRES DU FRAC EXPOSÉES
Adel ABDESSEMED, Chrysalide, 1999.Vidéo sonore. 17’ en boucle
Patrice ALEXANDRE, Grande architecture, 1983.Terre cuite, 145 x 58 x 40 cm
Pauline BASTARD, Les états de la matière, 2013.Video durée : 80 minutes
Giulio et Augusto BERNARDI, Stanze Ercolano,1988.Livre-objet Plomb. 33,5 x 35,5 x 5 cm
Florence CHEVALLIER, La chambre invisible, 2005.Photographie. C-print, 80 x 80 cm
Serge DELAUNE, Mémolivre, 2003.Livre-objet. Verre et papier. (2 versions)
Mirtha DERMISACHE, Diez cartas, 2007.3 feuillets. Impression offset. Edition d’artiste
Mark DION, Blood Coral - Vanitas, 2013.Crayon rouge et bleu sur papier.
Sophie DUBOSC, Bras cassé, 2011.Bronze doré, 38 x 17 x 5 cm.
Cevdet EREK, Ruler O-Now, 2008.Gravure laser et peinture noire sur perspex blanc3 x 21,2 x 0,4 cm
Cevdet EREK, Ruler Now-End, 2011.Gravure laser et peinture noire sur perspex transparent, 3 x 24 x 0,4 cm.
Hans-Peter FELDMANN, Bilder, 1968 - 1974.Livre d’artistes. 10 livrets dans un coffret carton
Morgane FOUREY, Fragile, 2011.Buste en plâtre et peinture acrylique, contreplaqué et peinture acrylique, particules de callage.
GÉRARDIAZ,
Chat blanc, 1983.Cactus Garden, 1983.Remise, 1984.
Estampe. Pointe-sèche.
Romain GRENON, Sans titre, 2000-2001.Lavis et/ou acrylique sur papier29,7 x 21 cm(3 dessins)
Jason KARAÏNDROS, Arc-en-ciel, 2003.Edition d’artiste. Parfum d’eau et de lumière
Jason KARAÏNDROS, Figures, 2007.Vidéo couleur, 4’
François LASGI, Fragment(s) anatomique(s) - Autoportrait, 1978 - 1984.Aquarelle et sanguine avec rehauts de blanc sur papier.
Patrick MERCKAERT, Horizontal Room for one person, 2001., 11’ en boucle.
Jonathan MONK, Senza Titolo III, 2012Buste en Jesmonite avec nez cassé par Paolo Calzolari
Jean-Luc MOULÈNE, Slipknot Clown Paris, 2014.Tirage Cibachrome sur aluminium encadré55 x 44 cm
Benoit PIERRE, Sans titre.Estampe, 53 x 53 cm
Eric POITEVIN, (Sans titre), 2010.C-print, 30 x 38 cm.
Clifford RAINEY, Coupe celtique, 1990.Objet/Design, Verre
Hans SCHABUS, ALC, 2011.Doigt. Bronze. Caisse en bois verni, couvercle coulissant. 21 x 6 x 4 cm
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Olivier SÉVÈRE, Désaccordée, 2006.Verre 114 x 7 cm
Olivier SÉVÈRE, En mains propres, 2007.Marbre blanc, laiton chromé20 x 8 x 8 cm
Alain SONNEVILLE, La martyre, écrin II, 1984.Empreinte mousse, tissu, bois10 x 56 x 76 cm
Alain SONNEVILLE, D’après Eve, 1995.Ensemble de 2 plâtres sur socle
Alain SONNEVILLE, Peau de Balzac recueillie sur le Balzac en redingote, 1997.Sculpture dans une boîte de métal et verreGel atapulgite, carton, acier galvanisé, verre,15 x 72 x 100 cm
Jana STERBAK, Artist as combustible(L’artiste comme combustible), 1986 - 2001.Photographie couleur
Jana STERBAK, Vanitas, 1987 - 2006.Tirage couleur encadré
Jana STERBAK, Sisyphus, 1998.Photographie noir et blanc
Jana STERBAK, Atlas, 2002.Photographie couleur
Batia SUTER, Parallel Encyclopedia, 2007.Edition d’artiste. 592 pages. 28,8 x 21,6 x 4 cm
Yves TRÉMORIN, La Vierge de Palma, 2001.Tirage lambda contrecollé, pelliculé et encadré
Yves TRÉMORIN, Christ de dos.Tirage lambda contrecollé, pelliculé et encadré
Bernard VENOT, L’Aitre Saint-Maclou à Rouen, 1980.Série de 25 photographies noir et blanc
Jean-Luc VERNA, Haute-Couture (Death is high camp), 1998.Transfert sur voile réhaussés de crayons et de fards, clous de ferronnerie, boîte en plexiglas.
Jean-Luc VERNA, Mastercard, 2005.Transfert sur papier ancien réhaussé de crayons et de fards, 40 x 25 cm
Stella WAITZKIN, L’icône, 1970.Livre-objet. Résine de polyester colorée22 x 16,5 x 3,5 cm
Stella WAITZKIN, Wedding book.Livre-objet. Résine 31 x 25 x 8 cm
Eric WATIER, L’inventaire des destructions, 2000.100 pages, dos carré collé, offset noir et blanc19 x 13,5 cm
Eric WATIER, Ceux qui ne détruisent pas, 2001.8 pages, agrafées, impression noir et blanc19 x 13,5 cm
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VISUELS POUR LA PRESSE
Jonathan MONK, Senza Titolo III, 2012.Sculpture. Buste en Jesmonite avec nez cassé par Paolo Calzolari Jesmonite. Collection Frac Normandie Rouen
Jean-Luc MOULÈNE, Slipknot Clown Paris, 2014.Tirage Cibachrome sur aluminium encadré.Collection Frac Normandie Rouen© Adagp, Paris.
Profil d’applique à l’effigie de l’empereur Titus Château de Gaillon (Eure), vers 1508Marbre sculpté, 47 x 30 x 10 cm Dépôt Musée du LouvrePhoto : Yohann Deslandes
Masque statuette et masque de théâtre tragique Bronze. Rome, entre Ier et Ve siècle, 7 cm et 5 cm © Musée - Métropole - Rouen - Normandie.Photo : Yohann Deslandes
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Jean-Luc VERNA, Mastercard, 2005.Transfert sur papier ancien réhaussé de crayons et de fards encadré. Collection Frac Normandie Rouen
Jana STERBAK, Artist as combustible(L’artiste comme combustible), 1986 - 2001.Photographie couleur. Collection Frac Normandie Rouen
Fibules et épingle mérovingiennesDouvrend (Seine-Maritime), VIe siècleArgent moulé, doré, niellé avec incrustation de grenats14 x 6,6 x 13 cm (fibules), 17,5 x 2, 3 cm (épingle) © Musée - Métropole - Rouen - Normandie.Photo : Yohann Deslandes
Cercueil de femme au nom d’IR-BASTET-OUDJA-EN-NEFOUProvenant d’Akhmim (?), Egypte, entre la 22e et 23e dynastieBois enduit et peint, 167 x 47 cm © Musée - Métropole - Rouen - Normandie.Photo : Yohann Deslandes
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AUTOUR DE L'EXPOSITION
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LES ÉVÉNEMENTS
Et aussi…Des rencontres avec les artistes,des stages de pratique artistique,et… « La Nuit de l’Antique ! »
Inscrivez-vous à la newsletter pour recevoir les infos : [email protected]éedesantiquités.fr
VISITE-DÉCOUVERTE
Dimanche 19 mars à 16hVisite de l’exposition A l’Antique avec les commissaires de l’exposition, Caroline Dorion-Peyronnet - directrice du musée des Antiquités et Véronique Souben - directrice du Frac Normandie Rouen
Les visites animées, pour tous : « Passez au présent, à l’Antique !»
LES BEST OF Venez découvrir les chefs d’œuvres et/ou les incontournables de l’exposition.Dimanche 18 juin à 15h
LES DIMANCHES EN FAMILLE Venez découvrir l’exposition en famille.Dimanche 16 avril à 15hDimanche 16 juillet à 15h
LES VISITES DÉCALÉESUne façon originale de découvrir l’exposition.Samedi 27 mai à 15hSamedi 26 aout à 15h
LES MIDIS MUSÉEProfitez de votre pause déjeuner pour découvrir l’exposition !
21 mars à 12h3018 avril à 12h3016 mai à 12h3020 juin à 12h3018 juillet à 12h30
Pour les plus jeunes :
Vacances scolaires d’avril : La Grande Fabrique (dates à venir)
Vacances scolaires d’été : 12 juillet de 14h à 15h30 Petite Fabrique « A l’Id…antique ! »
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LE LIVRET D'EXPOSITION
Richement illustré, le livret reprend les 15 sections abordées dans l’exposition « A l’antique » et met en évidence les rapprochement entre la collection du musée et les oeuvres contemporaines du Frac Normandie Rouen.
SOMMAIRE
I. Rites funéraires et vanités contemporainesII. Culte des reliques et nouvelles formes iconiquesIII. Figures féminines et tradition du drapéIV. Photogénie de la matière sculptée V. Motifs sculptés et imagésVI. Bustes et profilsVII. Intimité et ornementVIII. Hygiène et jeuxIX. Mythologies contemporaines et copiesX. Théâtre, jeux du cirque et carnavalXI. Fragments et figuresXII. Eros et ThanatosXIII. Ecritures antiques et graphies contemporainesXIV. Architecture, domesticité et mesuresXV. Epilogue - Archéologie contemporaine
Rédaction :Caroline Dorion-Peyronnet, Véronique Souben, et Agnès Werly.
Conception graphique : Jérôme Knebusch
36 pages
ISBN 978-2-906422-38-4EAN 9782906422384
Prix : 2 euros
AÀ L’Antique — Livret de l’exposition
Musée des Antiquités (RMM) & Frac Normandie Rouen
Dans la galerie Langlois, les photographies prises par Bernard Venot à l’Aître Saint-Maclou sont disposées en mosaïque. Le décor macabre de cet ancien cime-tière rouennais, où les victimes de la Peste noire ont été inhumées, évoque l’épi-démie qui a largement frappé l’Europe dans les années 1350.
La série de Bernard Venot 11 constitue une étude exhaustive de cet ensemble, remarquable tant par la profusion que par l’unité du décor : têtes de mort gri-maçantes, ossements croisés, outils de fossoyeurs et objets liturgiques sont sculptés sur les montants de bois des galeries. Ces représentations codées et symboliques de la mort sont complétées par des danses macabres et des frises végétales ornementales. Les photographies en noir et blanc adoptent un style classique et sont centrées sur les détails iconographiques plutôt que sur l’impression d’ensemble. Les motifs, isolés du bâti, deviennent des sujets et non plus les éléments d’un décor architectural. En cela, la série dépasse le strict documentaire et témoigne de la fascination exercée par ce lieu sur le photographe. Dans la galerie, ces images font face à des pigeards – des piliers soutenant les étages des maisons à pan de bois – provenant d’habitations médiévales qui permettent d’apprécier l’échelle des motifs photographiés par Bernard Venot.
Le livre d’artiste Parallel Encyclopedia de Batia Suter 12, exposé dans la vitrine des faïences italiennes (ou majoliques), se situe à la croisée du catalogue iconogra-phique, de la collection personnelle et de l’encyclopédie savante. Cet ouvrage témoigne d’un rapport à l’image qui rappelle la manière dont les esprits huma-nistes de la Renaissance ont puisé dans des sources très variées. Batia Suter fait partie de la mouvance des « artistes iconographes » et collectionne, depuis le milieu des années 1990, des images trouvées dans des livres anciens : repro-ductions d’œuvres, d’objets archéologiques, de curiosités naturelles ou encore vignettes d’ouvrages de sciences et techniques. La mise en page de Batia Suter, qui favorise les rapprochements thématiques ou formels d’images et d’objets, produits dans des contextes variés, permet une nouvelle vision et compréhen-sion des formes, par-delà les époques. Le caractère éminemment ornemental de certaines pages renforce les riches motifs des vitraux de la galerie et des majo-liques des vitrines.
Motifs sculptés et imagés
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Bernard Venot, L’Aître Saint-Maclou à Rouen, 1980
Ensemble de 25 photographies en noir et blanc, 30 x 24 cm
Batia Suter, Parallel Encyclopedia, 2007
Livre d’artiste, 592 pages, 28,8 x 21,6 x 4 cm
Pigeard de Saint-Pierre.
Rouen, XVIe siècle. Chêne sculpté, 260 x 32 x 45 cm
Majolique di Actheon converso in cervo (Achteon transformé en cerf)
Urbino, 1562. Plat en faïence émaillée, 34 x 13 cm
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STRUCTURES ORGANISATRICES
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LE FRAC NORMANDIE ROUEN
Crée en 1982, le Fonds régional d’art contemporain (Frac) Normandie Rouen est une association culturelle destinée à soutenir et diffuser l’art contemporain grâce à un fonds d’oeuvres regroupant des artistes phares et signifiants de la création contemporaine.
Implanté à Sotteville-lès-Rouen (face au Jardin des Plantes de Rouen), le Frac dispose d’un lieu d’exposition pour présenter régulièrement et selon différentes approches une partie de ce fonds ainsi que des expositions consacrées à des artistes émergents ou confirmés de la scène artistique. Il bénéficie également d’un espace pédagogique spécifique pour accueillir tout au long de l’année les publics les plus divers autour d’ateliers, de rencontres, de stages, d’événements, de conférences et de visites. Outre son programme dans les murs, le Frac conçoit également un programme hors les murs afin de diffuser largement sa collection par le biais d’expositions et de prêts dans des lieux les plus divers de la région (musées, centres d’art, établissements scolaires, universités, médiathèques, hôpitaux…). Enfin, sa mission consiste aussi à enrichir sa collection par l’acquisition régulière d’oeuvres d’art contemporaines. A ce jour, le Frac Normandie Rouen possède une importante collection riche de plus de 2300 oeuvres reflet de la diversité et de l’originalité des pratiques et des esthétiques les plus contemporaines (peintures, photos, vidéos, installations, oeuvres en volumes, dessins, livres d’artistes etc.).
Depuis 1999, le Frac Normandie Rouen a présenté des expositions monographiques d’artistes français tels que Bertholin, Jérôme Boutterin, Damien Cabanes, Claude Closky, Philippe Cognée, Didier Courbot, Sophie Dubosc, Thomas Fougeirol, franckDavid, Marc Hamandjian, Jugnet+Clairet, Andrea Keen, Patrick Lebret, Guy Lemonnier, Claude Lévêque, Marylène Negro, Antoinette Ohanessian, Dominique Petitgand, Bernard Piffaretti, Bernard Plossu, David Saltiel mais aussi d’artistes étrangers comme Darren Almond, Silvia Bächli, Marian Breedveld, Elina Brotherus, Geneviève Cadieux, Helmut Dorner, Michel François, Geert Goiris, Bill Jacobson, Chris Johanson, Javier Pérez, Michael Sailstorfer, Nancy Spero, Richard Tuttle, Marthe Wéry. Il a également organisé de nombreuses expositions thématiques relatives aux approches contemporaines du corps, à l’identité, au paysage, au territoire et à l‘espace urbain.
INFOS PRATIQUES
Frac Normandie Rouen3 place des Martyrs de la Résistance76300 Sotteville-lès-RouenT 02.35.72.27.51
Ouvert du mercredi au dimanche de 13h30 à 18h30Gratuit
CONTACT PRESSE Chloé Palau, chargée de [email protected]
(conception du dossier de presse de l’exposition « A l’Antique »)
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LE MUSÉE DES ANTIQUITÉS RÉUNION DES MUSÉES MÉTROPOLITAINS (RMM)
Le musée des Antiquités fit, dès son ouverture en 1834, la part belle aux oeuvres du Moyen Âge et de la Renaissance, et son intérêt précoce pour les oeuvres de ces époques confirme cet établissement comme un lieu de première importance pour l’histoire des musées européens. Le musée abrite dans ses collections permanentes des oeuvres de référence tant pour la seule Normandie que pour la France : vase mérovingien de Douvrend, cristal carolingien du Tombeau de saint Remi à Reims, croix reliquaire orfévrée provenant de l’abbaye du Valasse, ivoires médiévaux, émaux limousins, chapiteaux de Saint-Georges de Boscherville ou de Saint-Denis, tapisserie des Cerfs ailés ou encore tapisserie du château d’Anet, sans oublier un ensemble important de vitraux (Notre-Dame de Bondeville, Sainte-Chapelle de Paris, cathédrale Notre-Dame de Rouen…).
Depuis le 1er janvier 2016, le musée des Antiquités et sept autres musées se sont réunis sous l’égide de la Métropole Rouen Normandie : à Rouen, le musée des Beaux-Arts, le musée de la Céramique, le musée Le Secq des Tournelles, le Muséum d’Histoire naturelle et à Elbeuf la Fabrique des savoirs, à Petit Couronne le musée Pierre Corneille et à Notre-Dame-de-Bondeville le musée de la Corderie Vallois. Autant de lieux pour se ressourcer, pour stimuler l’imaginationet la créativité, pour comprendre l’évolution des sociétés et remonter aux sources des grands débats du monde contemporain. Parce que ces trésors de la Métropole Rouen Normandie, collectés et préser-vés à travers les siècles, ont une valeur universelle, l’accès aux collections permanentes est désormais libre, pour tous, toute l’année.Ça n’a pas de prix, c’est donc gratuit !
Vue intérieure du musée des Antiquités © RMM – Métropole Rouen Normandie
Vue exétrieure du musée des Antiquités © RMM – Métropole Rouen Normandie
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MUSÉE DES ANTIQUITES198, rue Beauvoisine 76 000 RouenTél. : 02 76 30 39 50E-mail : [email protected] / musees-rouen-normandie.fr.Pour des réservations : [email protected]
EXPOSITION PRÉSENTÉE DU 10 MARS AU 24 SEPTEMBRE 2017
HORAIRES : Ouvert du mardi au samedi de 13h30 à 17h30 et le dimanche de 14h à 18h.Les groupes en visite ou en atelier avec conférencier peuvent être accueillis le matin de 10h à 12h. Pendant les vacances scolaires et lors d'expositions temporaires, le musée est également ouvert le matin, de 10h à 12h15.Fermé le lundi et le 1er mai.
TARIF : Entrée gratuite
ACCES :Métro (Arrêt Beauvoisine)Ligne Fast F1 (Arrêt Beauvoisine)Bus 6, 7, 20, 22 (Arrêt Beauvoisine)
RENSEIGNEMENTS PRATIQUES
