LAURE ROYNETTE VANITÉS...2020 Le Cabaret du Néant ( 08 mars - 05 Juillet - Chateau Rentilly ) commis-saire d’exposition Jean de Loisy 2019 Eloge de la curiosité, Galerie Henri

VANITÉS JEAN-BAPTISTE BOYER

JULIAN FARADEMATTHIAS GARCIA

ROMUALD JANDOLO MAXIME LLORENS

DAMIEN MOULIERAC LOUISE PRESSAGER

NICOLAS TOURTEMATHIEU WEILER

« VANITÉ DES VANITÉS, TOUT EST VANITÉ.»L’ECCLÉSIASTE CHAPITRE 1

Plusieurs artistes de la galerie avec qui nous échangions réguliè-rement pendant ces mois de crise sanitaire ont travaillé spontané-ment sur le thème des vanités.

Il leur est apparu pendant ce temps, nécessaire de s’interroger sur le sens de la vie et de leur création. C’est ainsi qu’il m’a semblé évident de montrer ce group show «Vanités» avec Jean-Baptiste Boyer, Julian Farade, Matthias Garcia, Romuald Jandolo, Maxime Llorens, Damien Moulierac, Louise Pressager, Nicolas Tourte, Ma-thieu Weiler du 2 juillet au 20 septembre 2020 pour mettre en lu-mière leur pratique et leur réflexion sur notre monde

La Vanité est un thème récurrent dans l’histoire de l’art et qui garde toute son actualité dans l’art contemporain quelque soit le medium : dessin, aquarelle, peinture, video, sculpture, céramique…

Penser le monde, penser le temps, penser la vie voilà bien le do-maine de l’art et de notre humanité. Les artistes ne seraient-ils pas nos Diogenes contemporains ?

Laure Roynette

GALERIE LAURE ROYNETTE - 20 RUE DE THORIGNY, 75003 PARIS - LAUREROYNETTE.COM - +33 6 08 63 54 41 - [email protected]

GALERIE

LAURE ROYNETTE

DU 2 JUILLET AU 20 SEPTEMBRE 2020

JEAN-BAPTISTE BOYER « Ma peinture est avant tout très personnelle. Peindre me prend comme l’envie d’en découdre dans la non-violence de l’exercice de l’art, tel un cri étouffé. On peut avoir de la violence dans un por-trait exécuté d’une traite, sans maniérisme, comme un bon riff bien lourd de guitare. Mon art c’est ma vision du monde, selon mes humeurs. Parfois il y a de l’espoir, parfois du désespoir. Ce sont mes amis, les animaux et moi-même que je représente. Nous sommes les témoins de quelque chose qui nous dépasse et l’humilité qu’offre l’acte de peindre me donne le sentiment d’être dans quelque chose d’au-thentique de vrai, de sensible. »

Entretien de Louis Dabir avec Jean-Baptiste Boyer, VICE, 2019

EXPOSITIONS (sélection)

2019 Jardinons les possibles, Grandes serres de Pantin, Commissariat Isabelle de Maison Rouge et Ingrid Pux (Group show) / Un exil perdu d’avance, Galerie Laure Roynette (Solo show)

2018Les Agneaux Perdus, Galerie Laure Roynette, commissariat Henri van Melle (Solo show)

2015 Galerie La Ralentie, Paris (Group show) / Puls’Art, exposition inter-nationale d’art contemporain, Paris (Group show)

Vanité, 17x14 cm, aquarelle, 2020

Atelier, 14x20,5 cm, aquarelle, 2020


JULIAN FARADE Comme beaucoup de peintres de sa génération, Julian Fa-rade explore un territoire entre abstraction et figuration. Les figures angulaires grossièrement dessinées se fondent les unes dans les autres mais aussi avec l’environnement qui les entoure, entrant en collision dans une masse de couleur dynamique. (...),Il peint et dessine vigoureusement avec des traits dynamiques bruts, soulignant souvent les figures et les objets avec un crayon ou de la peinture à l’huile noire.(...) Ayant une approche très picturale du dessin, Julian Fa-rade applique à tour de rôle des peintures à l’huile, des pas-tels gras à l’huile et des crayons de couleur sur le papier. Ses œuvres apparaissent ainsi comme une sorte d’hybride entre le dessin et la peinture. (...) Dans son œuvre, il semble exploiter le concept d’animal humain, en dépeignant avec esprit les pulsions et les désirs animaliers des gens.

Victoria Aresheva


2019 Devil Town, Galerie Podgorny Robinson, Saint-Paul de Vence (Solo show) / L’attente L’oubli, Artist Run Space, Paris (Solo show) / Owner of a Lonely Heart, L’inlassable Galerie, Paris (Group show) / Rien ne m’effraie plus que l’accalmie d’un visage qui dort, Module, Paris (Group show)

PRIXSoutien à la premiere exposition, CNAP, 2019

PRESS

2020Hercules Universal, issue 28, 2020 Journal du thé # 3,

2018Portrait, issue 1Aleï Journal, issue 3

Vanité 1, acrylique, huile, fusain, feutre et crayon sur papier, 21 x 29,7 cm, 2020 Vanité 2, acrylique, huile, fusain, feutre et crayon sur papier, 21 x 29,7 cm, 2020




MATTHIAS GARCIA L’univers de Matthias Garcia est d’un onirisme trouble. Ses paradis sont artificiels et ses pâturages contaminés. Les filles-fleurs lancent des œillades vénéneuses, les sirènes aux membres amputés ondoient las-civement. Un lavis balaye l’ensemble du panorama et vient, telle une brise marine ou une ombre au tableau, enrober les éléments du paysage d’une même palette aux tons de gemmes radioactifs. Pour introduire son champ de références, l’artiste n’évoque pas en premier les citations di-rectes ou implicites que l’on voit surnager ici et là, de Francisco de Goya à Jérôme Bosch, Unica Zürn à Odilon Redon. Non, ce qu’il place au fon-dement de son système de pensée, c’est l’univers du conte, et en premier lieu un conte en particulier : La Petite Sirène de HansChristian Andersen. L’inexorable finitude humaine s’y déploie sur le fond d’un refus du réel, et du monde tel qu’il va, qui cependant fait également signe vers autre chose.

Ingrid Luquet-Gad

EXPOSITIONS (selection)

À VENIR • Moins de trente ans, Galerie du jour Agnes B, Paris - 16 juin - 1er aout 2020

(Group show)• Fakelores, Gnyp Gallery, Berlin - 4 juillet 2020 (Solo Show)• « The Missing Link », Nicodim Gallery, Los Angeles - 11 Juillet - fin aout 2020

(Group Show)

2019 Toutes mes Fleurs, Fleurs Sauvage, Paris (Solo show) / Voiture 14, Marseille (Group show) / Bouquet n°2, Balice Hertling Belleville, Paris (Group show) / Les rubans et la fleur, Villa Belleville, Paris (Group show) / Paintings for the temple of love, Cob Gallery, Londres (Group show) / Henry Darger Summer Camp, Extramentales, Arles (Group show)

2018 Sombre Printemps, KG , Tokyo, Japon (Solo Show) / Death Yourself, festival Do Dis-turb, Palais de Tokyo, Paris (Group show) / Media Naranja 01, Galerie Crevecoeur, Marseille (Group show)

2017 L’institut d’Esthétique, Palais de Tokyo, Paris (Group show)

Mort dans le jardin, 21x29,5cm, aquarelle et encre de chine sur papier, 2018

Mort coiffée, aquarelle et encre de chine sur papier, 21x29,5cm, 2018


Fleur aveugle, aquarelle et encre de chine sur papier, 21x19,5, 2020

Fleur mort, gouache et encre de chine sur papier, 21x19cm, 2020

Fleur triste, aquarelle et encre de chine sur papier, 21x13cm, 2020

ROMUALD JANDOLO Romuald Jandolo déploie un univers de contrastes et d’ambivalences qu’il affirme peu à peu comme une méthode : ténébreux et amboyant, grotesque et héroïque, grave et léger, il offre tous ces visages à la fois. C’est cette même énergie méta-morphe qu’il distille dans ses installations, ses dessins, ses films, sculptures en céramique, en bois brûlé ou en bronze, dont l’ensemble hétérogène construit peu à peu la scène hallucinée. Hanté par cette généalogie amputée et fragmentaire, dans laquelle certains personnages agissent tels des membres fantômes, Romuald Jan-dolo pétrit sa biographie et remodèle les identités par tous les moyens possibles : visages malaxés, grimés, grimaçants, masques, monstres, costumes... L’inquiétude qui pointe dans certaines de ses œuvres est subvertie par une sorte de tragi-co-mique grinçant, dans lequel le rire est la face cachée de l’inconfort ou du désir, c’est selon. Nombres d’objets et d’installations évoquent des corps traversés par la contrainte et la souffrance, mais aussi par une possible extase. Romuald Dumas-Jandolo s’ins-pire autant des codes du dogmatisme religieux que du paganisme le plus déviant. N’hésitant pas à transgresser les normes du genre, du bon gout et de la bienséance, il affirme ainsi une liberté artistique totale.

Marie Cozette


À VENIR • Maison des Arts Plastiques Claude Poli, Chapigny-sur-Marne, 2021 (Solo show) • Villa Belleville, commissariat Marina Vandra, Paris (Group show) • FRAC Normandie, Caen. (Group show) 2020 Je me sens comme sur un lit de roses, commissariat Romuald Jandolo, CAC Pas-sages-FRAC Chapagne Ardenne, Troyes (Group show)

2019 “Il n’y a pas de place pour nous”, La Halle, Pont-en-Royans, Résonance Biennale de Lyon (Solo show) / 10 ans d’utopie, commissariat Xavier Gonzales, Abbaye aux Dames, Caen (Group show) /Chimères de l’Ailleurs, commissariat Marianne Feder, Bureau d’Art de et de Re-cherche, Roubaix (Group show) / Briser le 4e mur, commissariat Fabienne Bideaud, Le Micro Onde, Vélizy-Villacoublay (Group show) / Sans interdit, commissariat Jérome Felin, Hôtel Dieu, Rouen (Group show)

PRIX / BOURSES (sélection)2015 - 2016 - Académie de France à Madrid (Casa de Velàzquez, Espagne) / Manitoba Arts Council (Canada).

COLLECTIONS (sélection)2017 - 2020 - FRAC Normandie Caen / Collections privées / Artothèque, Caen.2012 - 2016 - Casa de Velàzquez, Madrid / Usine Utopik, Tessy-Sur-Vire / Artothèque, Caen.


Vanité 1, gravure pointe séche, 70x50cm, 2020 Vanité 2, gravure pointe séche, 70x50cm, 2020

Vanité 3, gravure pointe séche, 70x50cm, 2020 Krone, céramique, 30x20cm, 2019

MAXIME LLORENS « La poussière retourne à la terre comme elle en est venue, et le souffle à Dieu qui lui a donné »

« Partant de la terre argileuse, je tente de recréer la forme des ossements. Cette architecture naturelle, si belle et si fonctionnelle, m’a toujours fasciné. Lorsque l’on modèle un crâne humain dans de l’argile, on s’aperçoit inévitablement que certaines parties, certaines courbes, s’adaptent par-faitement aux proportions de la main comme si le modèle original était effectivement l’œuvre d’un créateur démiurge aux mains d’homme. »

Maxime Llorens

Après une école de cinéma, il commence à travailler comme photographe de studio pour plusieurs créateurs et développe en parallèle ses propres collections de bijoux et vêtements. il rencontre dans sa trentième année la céramique et commence immédiatement son apprentissage en autodi-dacte.

Vanité bleu, céramique, echelle 1, 2020

Vani

té v

erte

, cér

amiq

ue, 2

020

Vani

té g

rise,

cér

amiq

ue, 2

020

Vani

té ja

une,

cér

amiq

ue, 2

020

Vani

té b

lanc

he, c

éram

ique

, 202

0

De dessins en sculptures Damien Moulierac développe de nouvelles mémoires communes créées à partir de symboles universels. Il propose un ensemble de perspectives, touchées par une forme de romantisme contemporain chargé de symboles en ruines, vestiges d’un temps en chantier qui nous suggèrent un autre futur possible. Une mythologie personnelle dont les valeurs intem-porelles mettent en échos les chroniques des siècles passés, les actualités et les histoires qui nous sont intimes. Une mélancolie prenante qui confronte le spectateur à un questionnement profond sur le temps qui passe, qui est déjà passé, et qui s’efface laissant derrière lui ces reliques magnifées de la pré-sence éphémère de l’homme.

DAMIEN MOULIERAC


2020 Le Cabaret du Néant ( 08 mars - 05 Juillet - Chateau Rentilly ) commis-saire d’exposition Jean de Loisy

2019 Eloge de la curiosité, Galerie Henri Chartier Lyon, Revue Point Contem-porain / Biennale de Paname edition II , Maison rouge, Paris / Booth ALB Galerie Anouk Le Bourdiec (Group show)

2018 Dix ans de céramiques aux beaux arts de paris

2017 Biennale de Paname edition I, Espace commines / Exposition du prix de dessin Pierre David Well, Institut de France, Paris

2016 Art is Hope, Galerie Perrotin, exposition organisée par LINK au profit de l’association AIDES / Nuit des Musée, Musée de la chasse et de la nature, Paris

PRIX2017 Finaliste du Prix du dessin Pierre David-Weill2016 Finaliste du prix du dessin contemporain Fondation Guerlin / Finaliste du concours vidéo du musée de la chasse et de la nature


Ça va ?, 2020, 39 x 54 x 2 cm, pièce unique Tkt, 2020, 23,5 x 19 x 2 cm, pièce unique

CRÊVE, 2020, 26 x 31 x 3 cm, pièce unique Ha ha ha, 2020, 29 x 22,5 x 3 cm, pièce unique Etc, 2020, 45 x 25 x 3 cm, pièce unique

LOUISE PRESSAGER Le langage simple, faussement enfantin, à la caricature corrosive, qu’elle met en place, s’invente à partir d’un imagier dont elle a composé chaque figure.

Louise Pressager est une femme qui tombe et se relève. Sa grande force se trouve là, précisément dans cette capacité à chuter et à toujours se redres-ser. Super héroïne profondément ancrée dans son temps, elle possède cette fragilité hésitante qui trahit l’angoisse d’un futur incertain à une période qui, à bien des égards, annonce la fin du monde dans lequel nous évoluons et le basculement dans une nouvelle ère dont les modèles sociétaux devront inéluctablement redéfinir la place de l’humanité parmi le vivant à travers la réinvention de ses interactions avec son environnement.

En révélant ses névroses, Louise Pressager délivre les nôtres, jusque là honteuses, cachées, désormais partagées. En nous autorisant à tomber pour mieux nous relever, à interroger sans forcément répondre, à douter, à accepter notre fragilité, notre vulnérabilité, non pas comme des faiblesses, mais bien comme des forces sensibles conduisant à un état émotionnel de prise de conscience du monde, elle nous permet d’entrevoir la possibilité d’un affranchissement des normes aliénantes. Les gens normaux n’ont dé-cidément rien d’exceptionnel.

Guillaume Lasserre


2020 «Vous êtes l’heure, je suis le lieu» Maison des Arts de Malakoff (Solo show)

2019 Redessiner le soleil, Galerie Laure Roynette, Paris (Solo show)

2018 Festival Art & Psy 2018, EPSM des Flandres, Bailleul (Group show) / Il va y avoir du sport, Maison des Arts, Malakoff (Group show)

2017 ça va mieux, galerie Octave Cowbell, Metz (Solo show) / Comme l’oiseau, collection Philippe Delaunay, Paris (Group show)

2016 J’ai des certitudes sur mes doutes, collection Didier Webre Artothèque Caen (Group show) / Que choisir ?, Galerie My Monkey, Nancy (Group show) / Day for night, collec-tion vidéo d’Antoine de Galbert, le Shed, Rouen (Group show) / Drawing Now, expo Now is our future, Carreau du Temple, Paris (Group show) / De leur temps, ADIAF, Institut d’art contemporain de Villeurbanne (Group show)

2014 Les Modules Fondation Pierre Bergé-Yves Saint Laurent, Palais de Tokyo, (Solo show) / 59e Salon de Montrouge (Group show)

Vanité, 60x80 cm, encre sur papier, 2019


NICOLAS TOURTE Nicolas Tourte est un bricoleur de rêve qui mélange sculpture et vi-déo. Un travail protéiforme qui explore à sa manière le merveilleux du réel, le fantasme des forces naturelles. Rapport à la nature qui joue, à mon sens, de notre impossibilité à nous sentir en symbiose avec elle. Ici elle est clairement intouchable pour l’humain qui reste derrière la vitre de sa culture et qui la regarde avec distance. Par habitude l’homme contemple le réel et la nature, entre solitude et plénitude. C’est par le truchement technique et la ré-interprétation de ces sensations « naturelles » que Nicolas Tourte invente des structures sensibles; Jouant à la fois de la simplicité formelle et de la complexité aléatoire des forces physiques telles que les nuages, les ciels, la pluie, les rivières

David Ritzinger, 2019.


2019 Témoin, HYam, Hydra, Grèce (Solo show) / Au nord du futur, Galerie L’Œil Histrion, Caen (Solo show)

2018 Earth wind and fire, Espace Frontières, Commissariat Bernard Lallemand, Lille (Solo show) / Vidéobar #54, Chapelle de l’Oratoire, Vidéoformes, Cler-mont-Ferrand (Solo show) / Unité de valeur, Espace des Tanneurs, L’Aigle (Solo show) / Hyper Quotidien, Biennale Gran Taipei Taiwan (Group show) / Medio Ac-qua, Base sous-marine, Commissariat Renato Casciani, Bordeaux (Group show) / 1001 nights, 1001 works, Commissariat Alice Mogabgab, Liban (Group show) / Clar de vermell , Mutuo Galería, Barcelone (Group show) / D’avance à rebours, Palais abbatial de Saint-Hubert, Belgique (Group show) / Rikiki maxi show, Gale-rie Satellite, Commissariat Joël Hubaut, Paris (Group show) / Wormhole, Galerie Laure Roynette, Paris (Group show) / Organ_icon, Bureau d’Art et de Recherches, Roubaix (Group show)

2017 Visions intermédiaires, Château d’Hardelot (Solo show) / A place to BEEP, Mémorial de Monthormel (Solo show) / Camera Camera, Nice (Group show) / In the gallerist’s mind, Galerie Valérie Delaunay, Paris (Group show) / Black Box(es), Centre d’art Faux Mouvement, Metz (Group show) / Paysage Fiction de la matière, matière à fiction, Plateforme, Paris (Group show) / 14 secondes, Le 116, Paris (Group show)

Imago Tiburtinus, 1min19 sec, 2017


MATHIEU WEILER Une des choses qui m’intéresse le plus est de s’approprier le réel. Pour approcher la multiplicité du monde, je recherche dans la multitude des langages. Pour cette quête de la perception du monde je constate des préoccupations constantes.

Le noir a toujours été central dans ma peinture. il y a plusieurs obscu-rités, plusieurs nuits en nous. L’obscurité externe, astrale, quotidienne, qui nous semble venir du ciel. Nous la touchons. Il y a aussi l’obscurité interne qui règne dans nos propre corps. Elle est sensorielle. L’ obscu-rité première avance progresse se soulève en une immense vague qui revient vers nous.

Mathieu Weiler


2020 Zéro de conduite, Co-commisariat avec Alain Berléand et Isabelle Berni-ni, La Ruche, Paris

2019 Parcours d’artiste, les passerelles pontault combault

2018 Tableaux fantômes, La piscine, Roubaix / La topologie mise en Cage, Le pavé d’Orsay, Paris / Bruit blanc, Galerie Topographie de l’art, Paris / Wor-mholes #1, Galerie Laure Roynette, Paris / Wormholes #2, La Ruche / Or-gan-icon, Bureau d’Art et de Recherche, Roubaix

2017 Demande à la poussière, Galerie Laure Roynette, Paris / Attitude édi-tions, Galerie Polaris, Paris

RÉSIDENCES (sélection)

2015 : résidence Hyde Park Art Center Chicago2011 : résidence Fonderie Darling Montréal Canada2006 : résidence Centre d’art contemporain la synagogue de Delme.2003 : Pensionnaire à la Villa Médicis - Académie de France à Rome

Physis n°3, 65x50 cm, encre de Chine, sur papier, 2020 Visage pierre, 65x50 cm, encre de Chine sur papier, 2019

That’s all folks ! 50x65 cm, encre de Chine sur papier, 2020

The end, 50x65 cm, encre sur papier, 2020


Laure Roynette ouvre sa galerie en 2011 dans le quartier du Marais. Elle y représente la jeune garde artistique et soutient le travail hors les murs de ses artistes. A deux pas du musée Picasso, la galerie représente aujourd’hui une quinzaine d’artistes performers, peintres, vidéastes, photo- graphes, « avec davantage de femmes que d’hommes » comme le remarquent certains observa- teurs... Laure Roynette aime surprendre ses collectionneurs et, faisant sienne l’expression de Robert Storr « Machines à aura », aime « les œuvres qui stimulent, aident à réfléchir sur la vision du monde et peut-être même parfois à la changer ».

CONTACT PRESSELaure Roynette GALERIE LAURE ROYNETTE 20 rue de Thorigny, 75003 Paris

+33 6 08 63 54 41 [email protected]

MARDI AU SAMEDI 11h-13h & 14h-19h ou sur RDV

GALERIE

LAURE ROYNETTE

Documents

LAURE ROYNETTE VANITÉS...2020 Le Cabaret du Néant ( 08 mars - 05 Juillet - Chateau Rentilly ) commis-saire d’exposition Jean de Loisy 2019 Eloge de la curiosité, Galerie Henri