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CLUB INFORMATIQUE DES GRANDES ENTR EPRISES FRANÇAISES 21, avenue de 75008 Paris , iéléphone 764.24. 94 .v f . : 85 130 le 8 mars l ':lb:i cigref ARCHITECTURES ET PRODUITS COMMERCI A UX RESEAUX LOCAUX 0' ENTR EPR 1 SES

cigref · ':'lcdè lE de rétérei•ce soi l un i verse l ler.iè nt recom1 u e~ ecc

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({"~ ([J)JI~rf CLUB INFORMATIQUE DES GRANDES ENTREPRISES FRANÇAISES ~ 110~ \~ 21, avenue de t~ essine, 75008 Paris, iéléphone 764.24.94

.v Réf . : 85 130 le 8 mars l ':lb:i

cigref

ARCHITECTURES ET PRODUITS COMMERCIAUX

RESEAUX LOCAUX 0' ENTR EPR 1 SES

Page 2: cigref · ':'lcdè lE de rétérei•ce soi l un i verse l ler.iè nt recom1 u e~ ecc

;

SOMMAIRE

Pages

Chapitre 1 : Introduction

1.1 Objectif du document . . . .. . .. . . . . .. ... . ...... ............. . . .. ... 1

1.2 Evolutivité du document . .• .... • •... . . • .. . ... •• .•. . •. •• . ••. .•. ... 2

1. 3 Portée du documen t . . . . . . . • . . . . . . . . . . . • . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . • . . . . 2

Chapitre 2 : Architec ture des réseaux l ocaux d' entreprises

2.1 Modè le de n lférence . . • . . • • . . . • • . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3

2 . 2 Supports physiques d'interconnexion...... . ..... .. . .. . .. . ....... .. 7

2.2. 1 Spécifi cat i on des c3bles ... .... .. ........ .... . ... .. . .. . .. . 7

2.2 . 2 Topologies des réseaux locaux. . ..... . . ... . .. ... . ... . . . .... 10

2.2.3 Performances du suppor t physique . . • . . . . . • • . . • . . . . . . . . • • . . . 14

2 . 2,4 Rob ustesse du support physique . . . . . . . . . . . . . • • . • . . . . . . • . . . • 14

2 . 2 . 5 Sécurité du support physique ................ ..•.. .... .. ... 15

2. 3 Interface de connexi on d'équi peme nt .. .. . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16

2 . 4 Emission/Réception de symboles

2.4.1 Transmiss i on en bande de base

2. 4. 2 Transmission en modul ation de f réquence mo nocana l ....•....

17

17

18

2.4 .3 Transmission en modulation l arge bande . . . .. . .. .. . .. . . .. . . . 19

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2.5 Ccntrô le d'accès au médium.. . ............ . .. ... ................. 23

2 . 5 .1 Détection des erreurs de transmission .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. . 23

2 . 5 . 2 Formatage des trames .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. 24

2.5 . 3 Méthode d ' èCCèS ............ .... ...... .. .. ........ ......... 25

2 . 6 Servi ces offerts par les réseaux locaux d'entreprises .. .. .. .. .. . 31

2.7 Impact sur les couches de niveaux supérieurs .. .. .. ...... ........ 32

2. 8 Gesti on du r éseau local . •... . •.•.••.•..•. . •• • •••. ... . . .• . . .• .• . . 34

2.8.1 Conf iguration et reconfiguration ......... .. . .. .. .... .. ..... 34

2.8 . 2 Description du systèmes ae couununication .. ... .. .. ..... ... .. 35

2.8.3 Sur ve il lance et connaissance du réseau l oc a l . .... ... . • •. . • 35

2.8.4 Maintenance ou r éseau . . .•.••.•..... ..•..... . . .. . . . .. . ...•. 36

2.8.5 Gestion de l'al locat ion des ressources..... ....... . ... . .. . 36

''7 2 . 9 Adressage . . . . . . . . . . . . . . ... .. . .. . ... . . . . . .. .. . .. . . . ... .. . .. . .. . • . •

2.9.1 Types Il' adressage .. . . . . . • . .. . .. . ... . .. . . . . . . . . . . . . . . . ... .. 37

2.9. 2 Administrat ion loca le . . . . .. . . . . . . .. . .. .... .. .. .. . ... .... .. 3ë

2.9.3 lldmfnistr ation global e . ..... . . . .. .. . ... .. . . .. .. .. .. .. .. ... 38

Page 4: cigref · ':'lcdè lE de rétérei•ce soi l un i verse l ler.iè nt recom1 u e~ ecc

Chapi tre 3 : Standardisation

3 . 1 Lts u it; o; ren l~ r.ar tr: na ires (.~ la norr.M I isa tion .. .. .... .. .. .... .. 1:1

J . t: Etat de l a nor;.1a l isat 10n .. . .. .. .. . . .. .. .. . . . . . . .... .. .. .... .. .. . -~

3. 3 Po in t sur les ac t iv i til s uu sorJs-comi t~ oSC ne l a CE l .. . . .... .. .. c.;;

J . il Poin t sur l 'I EE E ..... .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .... .. .. .. . .. • .. . .. . ... :,:>

Chapitre 4 : Produits commerciaux disponibles en france

.; , 1 Class it l Cdt lon n~ s r ,Js.-aux locdux d' er. Lrepns<; S . ........... .. . .. 54

4 . ( Produits COI:IOlë•·c iJux •...•• . . ........ •......•. . . .................

11, :; P rod u it ~ r ~5r; ~ ux 1 neaux s l~ no a r d s .............................. .

4 . !1 Prooui Ls r~se dux locaux spt c i r'i~w.:s .. . . . . . . . ... . . . . .. . . . . . . . . . . . ~.>

'i. ; Oe~cr i utit s c;;s ... ~ 5ea ux c l asslés 11 St om:arc s " . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . ":·o

;.i . 6 Oescrip r; i i·~ ~; es .. &. seaux c lo~s~~s " SLJ~Ctr Hiuo:!S" .. •• • . •• . . . . . . • . . • . / ..

Chapitre 5

Chapitre 6

Chapitre 7

Tableaux de synthèse des produi ts disponibles en France

Répertoire des réseaux locaux~ venir en France ......• .

Bib 1 iograph ie .... . ........ . .. . ............ .. ......... ..

103

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Chapitre 1

fNTRODUCTION

1.1 OBJECTIF DU DOCUMENT

Ce document a pour objectif l'assistance à tout utili sateur ayant une mi ssion à rempli r dans le cadre d ' études condu i sant au ch·oix d'un réseau local d ' entreprises.

[1 est composé de deux part·i es distinctes

L'étude d ' architectures et techni ques util i sées dans le cadr e des réseaux locaux d 'ent repr ises (Chapi tre 2· et 3), ref létant 1 es grandes tendances ac tue I les et se rHérant fréQt:~emmen t aux standa rds en cours d'élaboration.

L'étude de l' offre en matière de réseaux locaux d'entrepr ises considérant les produits commerc i aux disponi bles en France et à l' étranger à par t i r de 1985.

Bien qu 'ayant été rédigé dans un esprit d'objectivité et de véraci­té, il se peut que ce document r enferme que l ques i nexactitudes ou éléments subjecti fs , il sera donc recommandé au lecteur de valider toute information susceptible d ' inf l uencer sérieusement une pr i se de décision.

.. . 1 . . .

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2

1.2 EVOLUTIVITE DU DOCUMENT

Ce document ne renferme pas une liste exhaustive de tous les pro­duits commerciaux sur le marché français, mais f ait simplement une étude d'un certain nombre de produits présentés par les construc­teurs ayant répondu ~ un document de préconsultation di ff usé par le CIGREF. Seu 1 es les réponses contenant des propositions ·de produits commerciaux disponibles en 1985 ont été cons idérées.

Un des objecti fs du groupe de travail résea.ux locaux d'entreprises du CIGREF, pour les années à venir sera de maintenir~ jour cette étude par l' insertion ou la suppression d'offres de produits . Un autre objectif du groupe de travai l sera de valider les produits étudiés, grace ~ l'expérience acquise, sur des sites op·érationnels signi fi catifs, par les membres du CIGREF.

1.3 PORTEE OU DOCUMENT

Ce document considère un réseau local d'entreprise comme un réseau homogène de transport d'information, permettant la communication entre équipements éléctroniques hétérogènes à l'intérieur d'un éta­bli ssement sous la responsabilité i ntégrale de l' utilisa.teur. Un réseau loc a 1 d' entrepri·se peut Hre à intégration de servi ce (Transport simultané de la voix, de la vidéo et des données sur le même réseau), peut être autonome ou considéré comme un sous­ensemble d'un réseau global.

Ce document ne prend pas en compte l' interconnexion des réseaux lo­caux d'entreprises homogènes entre eux, par l ' intermédiaire de ponts, de façon à constituer des réseaux locaux hétérog~nes . Il ne prend pas non plus en compte l 'interconnexion des rése<Jux locaux d'entreprises avec les réseaux généraux par l 'intermédiaire des passerelles.

. .. 1 . ..

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3

Cha~itre 2

ARCHITECTURES DES RESEAUX LOCAUX D'ENTREPRISES

2.1 MODELE DE REFERENCE (fig. 2.1)

Dans la suite oe ce document, il sera souvent nécessai re de se r é­férer l un mod~ le permettant de s i tuer les divers protoçoles, ser­vices, i nterfaces et fonc t ions les uns par rapport aux a.utres ainsi que dans un contexte d'ensemble structuré. Pour cela, i l sera utl -1 i sé 1 e modè le de référence de 1' in terconnexion des systèmes ou­verts (modèle OS ! ) proposé par l 'ISO et étendu lorsque nécessa ire.

Les concepts architecturaux de base de ce modèle incluent :

A : Un découpage de l 'architecture en couches fonctionnelles, cha­cune d'elles of frant un certain nombre de services r egr oupés par classes et accessibles de la couche supérieure à t ravers les "points d'acds aux services " (PAS) situés au niveau de l 'i nterface séparant les 2 couches cons idé rées . Le modè le OS! retient 7 couches qui sont les su ivantes :

Couche 1 Couche 2 Couche 3 Couche 4 Couche 5 Couche 6 Couche 7

Physique Liaison de données Réseau Transport Session Présentation Application

.. . / ...

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4

Mode! e ce Refere nee

Pr ocessus c(Applicction .~·--.. - -·

Sy s teme

7

6

5

N 0 , __ _

1 J.

S' J

D

Processus dApp!icc tion

<;es tion Reseau

! n'er fa ce

, :<:-e ' (.,

' 00 c; ' '

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c

5

La coopé r ation en t re sys t emes ouve r ts i n t erc onnectés c ans 1 ' ac­cor .. p 1i ~sement d' une tache comrnune (réoar t ie) , qv i s e t er<?. uar 1 ' uti 1 isat i on de protocoles oe commun 1c~ t ion , LdMa r ds intra­couche s .

L'i dent i ficat i on des er•t iLds du •yscème qui se f e r a : So i t au moyen c'une iHJPe l l .;t i f)rl {'1coa1 e per .net t &nt cie désionE: r ut~e enr. l té. i r.déoe, n arMrent ce son f:m~ l act: rw~ n t .• L 'ap~e l l atron ne cnclnqe pas mêrre $ i l' entité se dGphc •~ d ' une f açon .:we lcoiHlUE . Soit.. au ï() yên c 'uue appe l lat i on iccaie perliie t tant oe ne oési ­~Hl€ 1' tHl:? ~ntité at 1 t1ani~ r·o:: un i ..:ue qu~ a;;ns un conte-.x tf:! l imi t(! aJ,pe lé do>~a i roe ce 1' <Jppt:>i 1ation .

Bien Que CO? ':'lcdè lE de ré t ére i•ce soi l un i verse l l er.iènt recom1u e~ ecc<:pté , 1 ô s Lr ov ou x c ourouWllënt ef IGC tu~ S oar il' s or9an i sat i ons oe stall()anJ i ~at i cn ( l E E~, ECNJ•, lir1S , e t c ... ) ~' t oar les g r amjs pro­_:- t t s f::uronéens ($Plb , t ·,.;J CS, -=tc . . . ) tenoen ~ ~ le modlr i t:r , Gu .r:t•:t\!11 u, corr t r i i>t. t l <;n ~ o 1' !SU , u~ raçcn ~ l e f ai r~ col ler pl us s trc it~:<lllent aux ~vol u ti o n s t ~c lr nc 1 o~ i ~u~s t:t arc hit.;ctur<rl es.

Les trois ovi nt s ~u i v arrts, sup~ort~ s aar c .:s org,mi sations e t oro­_,e t.-; ,cnt actllt'llt<Flefll (Jlve r :Jt:nts d<: s c c..ncr:ots JS\1 .

GESTION DU SYSTEME

La qes th.Hl i': V o;ys,l.è-r~ est V UP Od l"' IEEE ~~JL , ëC;·lA n; (~ P.t aJJ LS Tt ::> cor lif,e un ::vus ~·;s Lè:me .. itH~ér;e nèan~ a~ s ~<~::: t ::ouche~ ~:- t nO)$~\! dfit ll t1V Î lltt r't èCP o)~s GC-!S t lon) avec CrrèCI;ne d't: l l ~-os f)(? r.:~ tt ,~llt a .. Jx ~ : r ~ i t.t1s çranJé~·S tH: l a pc~ ti rJ n du sy~t~a.e , ilU ni veau (: ppllca;; ic..n. Gt CCf m~.mi ~ue r oi r et:t t::ner. L a 'I~C !cs r:n L it é~ ct~~J r Ç'~i::S d~ la ~K~<:> L ion Oc ') co t~cl. c ~ 1:t ~it u~e!> du n l vf:iil.l ~a~ c naQuP. CC L. Chi! .

SERVICES SANS CONNEXION

tCi·iA re ~- . ~.es .:t l tEI:. !!u2 consid~rt> n t que or>ur l e ~ ré~e oux i~> ­çaux, un !>er vict1 " sans :;; onnex i on u {oata~ ,~a:wme s) 42S t néci:'~ Sc. iri:! , ;·r­~ l us o•un éventue l s.-er v1c e 11 :!Vt.~C cc.u n~.xi cn .. , aux :1iveaux <:, S, 4 ~ l ,; oe racon à :? t r i! " " . resu re c ' u t il i s;:r les c opacf t.és cH; c rf1usrcr• (nu l t i cas t, broaocasc l c1es rése aux locaux f t à s inp l lt îe r ks pro­cuits uévelon;;és ;.: our cert;: int:s app licat l o rr ~ '"' rr~c.-.ss i tdn t oos c"'· connex i ons li to us. les 111vea ux ( ex: ccrr trô le tl e rroc é<lé) .

• .. 1 .. •

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INTERFACE STANDARDISEE VISIBLE

IEEE l:lVl , ECM IC 24 èt St>AG ont tenoanc.: ~ vcu loir >tanoar..:lser une i nterf dce ovvPne (vis i ble ) à l ' utilis ateur, soit :

e ntre l t!s coucnt:!s 1 et 1. permettant ae ra ir ,; austract 1011 du SuP­POrt phys i que o ' interconn,:xion,

e ntre les coucilt:S ~ et 3 p~rmet tdu t de ta irt: abSl r ac l ion Cie 1 ~ ntHhode o ' accès Ill i 1 i ~ée ,

entre les COIJC:leS q et ; ou ~ et û permettant de ta1re abstrdc ­: ion ùU tyoe r;;, r.~seau ut i 1 iso! .

. . . ! . ..

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7

2. 2 SUPPORTS PHYSIQUES D' INTERCONNEXION

Le suppor t physique d'i nterconnexion sera constitué des cl\bles et organes actifs et passifs nécessaires au transport physique des symbol es émi s au niveau d' un poin t de connexion quel<:onque vers tous les autres points de connexion (propriété de diffusion des ré­seaux loc aux) .

Le suppor t physique d'interconnexion sera caractérisé au moyen des informat i ons suivantes :

, spécification des cl\b les topologie performances du suppor t physique robustesse du support physique

2. 2.1 SPECIFICATION DES GABLES

Tro is types de câb les seront ut ilisés pour les réseaux locaux, se sont :

A : le câble à paire torsadée

11 est constitué de deux fils de cui vre torsadés assemblés à 1 ' i ntérieur d'un fourreau bl i ndé . Sa bande passante est fa ible et donc la distorsion des s ignaux t r ansmis en bande de base sera importante (nécessité d' égal isation) pour un débit s upér ieur au mégabit, son impédance caractér istique est de l 'ordre de 150

Pour son réseau local anneau~ jeton, IBM préconise l'utilisation d'une pai re torsadée de bonne quali té type AWG 22 ayarnt une at té­nuation de 22 db au Km à 4 Mhz et présentant une certaine homogénéité des conducteurs de façon à réduire le bru it en mode commun.

La possibilité, offerte par la paire torsadée , de transmet tre les .s ignaux en mode différentie l , ainsi que l 'uti l i sation d'un blin­dage rendent celle-ci peu sensible aux parasites.

.. ./ ...

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B : le c3bl e codxial

111:st ccnstitué o • un til oe cuivre (~I'W!) ;11~\nt~nu conceotn·J ~o? li une t resse ~tallicue cyJir,od·~u\! au f.l()yo:;n !l ' un tsoldrt . Sa bande passan te es t é levée et son hnoéoônce carac l ér i sti Qut: '!SC ~0 (E th!!rnH . IEEE ct;<:.) ) ou 75 JI. (cab le CI\TV, l~Ef ~.>J2 . 4 ) , son tltt!nuat fon ~H ~e l ' cdr e ~e ô co .:,ar lvO m ~ {~tl Nl,z cour des c3bles un bon1111 •rualitd .

11 est cor>stll~E d<~ : hrt! ayènl 1.11 coeur i!t une gaine en verr.; ou ~~l ie ~ , ayant <iP.S iroo ices de rérlt>xlon ltiçf:rer.;.=:nt dif rérents , ~n­rollé s d'un r:!v~teme" t avec poss ib i l ité oe b lindage . Prdti <w~nen~ sa ceQacité ae L•·dnsmissic.n oepena oes a:ux ~ara~ tres suivants :

- l ' at ténuation, oont la variation s pectra le ptrme t de ct1o isir la longueur d ' on;Je ( c\l l Otllinal e de la "porteuse oo t.i ilue " (ex : fènêtr~s den . ~~ ~ .~m. a~ i,Z ~ l ,~m) .

- la dispersion des te11ps ce trans i t , l i ée '11 la oropaoation d~s dffrérents •.aces , qui Gétinf t I!:S Yi tPsses ae phdS~ et Oc! oroup<: ut 1 imi Lo! Iii laroeur oe l d banne rassan te .

Ce r;e rnie •· par~rl;t rc s.,ra oonc varia t le en f onction du ncnbre 11~ u!(>des inJectés ~ t cu ~ rcll il O' i na •c" u~ili s1!, CP. Qvi cc;nC:uit à oistill\Juer p lusi><urs cl3sses oe r it r,s ~nti%~s :

l ~s tïbr es mult.il:'cde ;':! S cl~t a ' he: le.; ! il' coeur/ ·~ ai r,-~ .,., l';v/ .<l')-" • ~u C'= lJ<J/2b\Jft<1) o:;t 1 rant, tnu r un~; ouvcrtu•·e nLnérl­llue ce V ~ Z::> ct unë l..:nQuE!uf t~ 'n r.tr'! 01~ .; . ... ,~,. ~ un€ .t~ténua­ti on d~ ~ ~ 7 dB au <r1 ~ t u r• ~ ~drlcJ e ~ as~ an~e oc ~~ ~ 3~u Mr L au Kr1.

les tibres "'ultinoae 71 cradi""' 'i 'in~ • c~ U coe!H' / ,;a inP Go:: ~IJ/12:> n t>u ue 1 JU/1~~ 1n) ~" • ~n: :

a) cour une Ou\·~rLu rc- nur:éri "- ~.ot.• dP. "~ ,t.v t:l Uflr' h,uc.ucJr d'onu~ co; l . c:y<.( ... ,11 , Jrl 'd at~..: nu at i ,,ri q~ 3 à c. <b au Kr. ('" l une oand'= PoSsarli.:-- llè C•Jv ~ 1••' '' ' 'i lil dO Km .

b) pCJUr 011~ O I 1Y~r~ ur·~ nuï..Z:rî(,tJe df:' '..' . { ,;f-t unP IOrt':Ut"ttr

d ' end? <R !,.!~m. u-l-:? iH t~ nlHlt i on an 0 , d 'i 2 uti au X:h ..- L une tè'l<J.: nos,aul~ t:..: 2vv à loiJV /t,hz au Kn .

. .. / ...

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les fibres monomode (0 coeur/gaine de 7/125,M:..m) offrant pour une longueur d ' onde de 1,3_p_m, une atténua.tion de 0, 4 ' 0,8 dB au Km et une bande passante supérieure ' 20 Ghz.

Aujourd'hui, dans le cadre des réseaux locaux, l'uti lisatfon de la f ibre optique est préconisée dans les cas suivants :

en transmission bande de base, pour les rése"3ux l•ocaux ayant un débit supérieur ou égal à 10 Mbps.

dans un environnement fortement parasité.

lorsqu'il y ·a nécessité d' une isolation électrique {di fférence de terres entre deux immeubles).

pour l a protection des personnes et équipements au niveau des tronçons de réseau pouvant être atteints par la foudre.

A titre d'exemples les fibres préconisées par 18M et LCT pour l eurs réseaux locaux d'entrepr ises sont :

-Anneau à je ton (!BMl

Fibre ' gradient d'indice 100/140__.a m, ouverture numérique 0,29, longueur d'onde 0 ,85llm, atténuation < 6 dB au Km. ·

- LCT 6500 (LCT)

Fibre à gradient d'indice 50/12~m , longueur d' onde 850 nm, atténuation 4 dB au Km.

. .. / ...

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2.2.2 TOPOLOGIES DES RESEAUX LOCAUX

Un réseau local sera constitué par l'assemblage de tronçons de c3b le à l 'aide d'éléments passifs et actifs nécessaires pour sa­tisfaire aux contraintes de distr ibut ion, bi lan de liaison, dis­torsion et rapport signal à bruit. Sa topo logie sera déterminée par des impératifs de sécurité, coût per formances. soup lesse d'évolution et couverture géographique et sera également influen­cée par le type des c3bles choisis. Les topologies suivantes (fig 2.2) sont les plus répendues :

A : BUS (fig 2.2.1)

Le bus est un cable unique qui passe par tous les points de connexion du réseau, les signaux se propageant de façon bi direc­tionnelle . Pratiquement seuls le c3ble coaxial et la paire tor­sadée sont actuellement utilisables, l'emploi de la f i bre optique étant fortement l imité par l 'absence de coupleurs passifs à fai­ble perte et par l'aspect monodirectionnel de la fibre.

Une structure de rempl acement pour la fibre optique sera l'étoile passive utilisant des coupleurs passifs en étoile à transmi ssion ou à reflexion permettant 1 'interconnexion de que lques dizaines de stations par coupleur.

L'avantage principal du bus est son aspect passif, aucun compo­sant électronique actif n'étant nécessaire pour les petites configurations (ex, pour Ethernet celà correspond à 100 stations maximum sur 500 rn) .

Les inconvénients seront

- Une dynamique importante des signaux causée par l ' atténuation du cab le qui varie en fonction de la distance séparant la sta­t ion émet trice de la station réceptr ice.

- Une certaine complexité des récepteurs (R ) , dOe à la propaga­tion bidirectionnelle des s ignaux sur le câb le , de façon~ évi­ter la création d' un système osci llant.

- Une limitation de la configuration (distance, nombre de sta­tions) si l'on souhaite conserver son aspect passif au bus.

-L'impossibilité de modifier la configuration sans une perturba­tion totale du réseau causée par la réflexion des signaux aux extrémités non adaptées.

.. ./ ...

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Segment

Segment

• fig 2.2.1 BUS fig22.2 : ANNEAU .

Rem

F1

F1 t t F2 F1 t +P2

+ +

fig 2.2.3 : ARBRE MOI\OCABLE fig2.2.4 ARBRE DOUBLE CABLE

FIG 2 .2 TOPOLOGIES

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-Difficulté, d'utiliser une méthode d'accès efficace, inhérente à la topologie.

B : ANNEAU (Fig 2.2. 2)

L' anneau est const itué d'un ensemble de segments de cabl e inter­connectés au moyen de coupleur s actifs et formant une structure bouclée.

Son inconvénient principal es t son aspect actif qui conduit à un MTBF rela t ivement faible lorsque de nombreux coupleurs sont insé­rés en sér ie (MTBF réseau = MTBF coupleur /nombre de coup leurs) . Cependant les promoteurs de l'anneau proposent des procédures de reconfiguration automatique sér ieusement étudiées.

Les avantages seront :

-Poss ibilité d'ut i li ser n' importe quel type de c3b1e y compris la fibre opt ique lors de la composition des di fférents seg­ments pouvant condu i re à une topologie mixte.

- Topologie permettant l 'uti l isation de methodes d' accès effi­caces , peu sensibles au débit et à la distance.

- Dynamique des signaux faible présente seulement lors des ré­configurations.

- Grande souplesse d'évolution dOe à la présence de mécani smes de reconfigur ation.

C : ARBRE MONOCABLE (Fig 2.2.3)

L'arbre monoc~ble est une topo logie arborescente avec racine uti­li sée pour le·s réseaux de télédistribution (CATVJ large bande et étant constituée de segments de cable coaxial interconnectés par des organes pass ifs dérivateurs et répar ti teurs.

les signaux se propagent de façon monodirectionnelle sur les câbles, la bidirectionnalité étant obtenue par un découpage en f réquences de la bande passante en deux bandes de largeur voisine (bande de retour et bande directe) et au moyen d'un organe de translation de fréquences (Remodulateur Rem) assurant la conver­sion des signaux de la bande de retour dans la bande directe et situé au niveau de la racine.

. . ./ ...

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Une telle topol ogie pourr:a êt re considérée comme un bvs et donc supportera les mêmes méthodes d'accès.

Son i nconvénient principal réside ·dans 1 a nécessité d 'u t il iser des modems CATV qui restent des éléments relativement coOteux .

Les avantages sont :

Utilisation d'une technologie f i ab l e , éprouvée (réseaux de télédistribution des vil l es câblées) offrant une large bande passante (> 100 Mhz uti le) .

Topologie quasi passive (1 remodula t eur plus que llques ampli­fi cateurs) sans limi tatien en distance ou nombre de stations connectées .

Résea u permettant l'intégration de services, don nées, voix, vidéo par uti li sation du multiplexage e n f réquence .

La dynamique importante des sionaux .dans la bande de retour, ma i s nu ll e dans la bande d i re.cte permet une simpli f ication des récepteurs au niveau des stations (synchroni sation, C. A.G) .

0 : ARBRE DOUBLE CABLE (fig 2.2.4)

L'arbre double c3ble est one topolog ie uborescente avec racine dérivée des r éseaux de téléd istribution la r ge bande et uti li sant l eur technol ogie. S·es avantage s et i nconvénients sont globa leme nt identiques à ceux de l 'arbre monocllbl e, leurs pr incipa les diffé­rences étant :

al l'arbre doubl e c·able n' utilise pas de remodul ateur, la b id i­rectionnalité étant obtenue par ut ilisation d'un c~ble réservé à 1 a bande de retour et d' un a ut re câble réservé à 1 a bande directe. Ceci confère au système double ci!ble une p lus grande f iabil ité (pas de remodulateu r <lct if J et une bande pass an t e utile encore plus large (450 Mhz) .

b) par contr e, la dynamique étant impor tante e t le r.ô lle de 1 ' hor ­loge ma1 tre, tenu par le remodulateur dans le cas d'un sys tème monoc<l.bl e , étant distribué, la compl e~ ité donc l es coûts des récepteurs au ni veau des stations seront plvs élevés. D'autre part, tous les composants et segments de cible utili ­sés seront doublés dans le c<~s d'une c onfi guration doub l e cable.

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2.2 . 3 PERFORMANCES DU SUPPORT PHYSIQUE

Le support physique d'interconnexion sera caractér isé par les performances intrinsèques qu'il offre et qui seront directement fonction des organes et c~b l es ut ilisés.

Les caractéristiques intéressant es seront

la bande passante ou le débit supporté la dis torsion max imum générée l e rappor t s ignal sur brui t minimum le coéfficient de réflexi on maximum la durée de la perturbation occasionnée lors d ' une reconfi­guration, insertion ou suppression de station la dynamique maximum des signaux reçus au niveau de chaque stat ion la pui ssance nécessair e pour l ' au to-alimentation par le

cable des éléments actifs le nombre d'éléments actifs et leurs MTBF perme ttant une es­t imat ion du MTSF global du système

2.2.4 ROBUSTESSE OU SUPPORT PHYSIQUE

La robustesse du suppor t physique sera caractérisée par son apt i­t ude 11 survi vre aux défai ll ances Quell es qu' ell es so ient . Les éléments les plus susceptibles de défail l ance seront les é lément s act 1 fs ( é léctronique) et en premier 1 ieu leurs aliment ations. C'est pour ce111 que dans le cas des réseaux de télédist r ibut ion ou d'anneau à fib re optique, l a puissance utilisée par les ampli­f icateurs et coupleurs ac tifs sera issue d' une alimentat ion unique doub lée ou tr iplée e t dist r ibuée par le c~bl e du réseau . De plus, tous les éléments actifs au support physique peuvent être dupliqués ou avoir la poss ibilité d'être court-circuités en cas de défaillance. De la même façon , le c3ble pour ra être égale­ment dupl iqué .

En fait la robustesse du support physique est une caractéristique particulièrement importante, car dans un système réparti autour d' un réseau loca l, ce sera la seule ressource commune, ob l iga toi­re, ~ toutes les stations connec tées .

• •. 1 . •.

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2.2.5 SECURITE DU SUPPORT PHYSIQUE

La sécurité apportée par le support physique d'interconnexion est également une caractéristique particul ièrement importante à pren­dre en compte pour la protection des utilisateurs ou des équipe­ments interconnectés.

Plusieurs aspects concernant la sécurité seront à considérer :

différences de terres entre plus ieurs points du support phys i­que. risques d'accidents électriques met tant en contact le support physique avec une source haute tension. propagation de la foudre. propagation du feu par le rev~tement du c3ble. dégagement de vapeurs toxiques par le revêtement du c~ble.

En fait, un certain nombre de standards traitent de ces questions (ex : IEC 364, ECMA 57) e t i 1 sera ut ile de les corrsulter lors de l 'installation d'un réseau local.

. .. / ...

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2.3 INTERtACE DE CONNEXION D'EQUIPEMENT

Cette interface joue un rô le important dans le cadre des réseaux locaux, car c 'est a ce niveau que seront spécifiées les caracté­r is t iques électriques que devront posséder les équipements stan­dards issus de constructeurs di fférents, de façon ~ pouvoir ut il iser le même support physique d' interconnexion pour communi ­quer .

C'es t également à ce niveau que l'on trouvera le concept de prise banalisée d'information. Ce concept est bien introdui t dans le cas des réseaux large bande et anneau~ jeton, par contre il est diff i ­cil ement adaptable dans le cas d' une topologie de bus sans adapta­tion d' impédance. En effet, la contrainte d'une longueur infér ieure ~ 3 cm, imposée par les standards (ECMA 80, IEEE 802.3, Ethernet), entre le coupleur d'émission/réception (Tl et le c~ble du bus impo­sera pratiquement l'insertion de celui -ci entre l'éventuelle prise d'infor ma tion et le c3ble. Ceci imp liquera dans le cas d'un préc!­blage du site, l a pose de tous les coupleurs d' émiss ion-réception au moment du c3blage, entra, nant une augmentation importante du cOut du réseau. D'autre part, l' observation des signaux en sort ie du coup leur d'émission-récept ion ne donnera aucune indication sur les caractéristiques des signaux transitant sur le support d'inter­connexion physiQue.

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=

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2.4 EMISSION - RECEPTION DE SYMBOLES

L' émiss ion et la réception de symboles sont les services de base of ferts par l a couche phys i que du modè l e de référence OS! .

Les fonctions réalisées dans cette couche sont mult ipl es et dé pen­dantes des techniques de transmission ut i 1 i sées. Cependant, deux fonctions de base semblent se dégager des s tandards proposés, se sont

a) l a f onct ion d' i so l ement é lec trique, obtenu par tJ n couplage par transformateur ou condensateur, permettra d'éviter qu'une station quelconque en panne puisse cour t-circuiter le suppor t physique d 'i nterconnexion.

b} l a fonction "jabber i nhibit" permettr a la déconnexion au t oma­t ique du suppor t physique d ' interconnexion, d' une s t at ion que lconque en panne qu i émettrait des symboles pendant une durée supérieure à une va le ur prédéterminée.

2. 4.1 TRANSMISSION EN BANDE DE BASE

Le signal binai re est transmis te l quel sans modu l at ion. Un code autosynchrone (Manchester ou Manchester différentie l ) sera uti ­li sé pour la récupération par le récepteur du rythme (hor l oge) d'émission au moyen d'une boucle à vérouillage de phase (PLL) .

Dans le cas des standar ds IEEE 802.3 et ECMA 81, la détec tion des coll is ions qu i es t réalisée par observation de la composante continue sur le cAble sera une fonc tion de la couche physique.

Dans le cas d 'un anneau ut il i sant la paire torsadée, la distor­sion importante créée par ce t ype de c~ble nécess i ter a un f iltre ·égali seur au ni veau réception dès Que les di s t.ances sans répéteur exéderont une centai ne de mètre.

Dans l e cas d' un anneau ut i l isant l a fibre optique, le·s fonctio ns de conversion optoéléc tront ques et éléctro- op t iq u~s seront r éali­sées au ni veau de la couche physique.

.../ ...

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2.4.2 TRANSMISSION EN MODULAT ION DE FREQUENCE MONOCANAL

Dans ce cas, le signal est mod ulé en fréque nce avant d ' êtr e transmis sur le câble coaxi a l. Deux techniques di fférentes sont proposées par le standard IEEE 802. 4, ce sont :

La modula t ion de fréquence à variation cont inue (Single Channe l Cont inuous FSK) dans l aquel le c haque va leur binaire d'un symbo­le transmis est représentée par une fréquence différente, la t ransi t ion d 'une fréquence~ l' autre, pour deux symbo les censé­eut i fs ayant une va 1 eur différente, se faisant de f açon co nt 1-nue.

La modulati on de fréquence à var iation cohérente (Single Channe l Coherent FSKI dans laquelle chaque val eur b inaire d'un symbole transmis est représentée par une f réquence différente, la transit ion d'une fréquence .~ l ' autre, pour deux symboles consécuti fs ayant une va l eur différente, se faisarnt de f açon cohérente , c ' est-à-dire lorsque la sinusoïde passe par zéro.

La technique de modulation de· f réquence à variation continue a également été r etenue par l e groupe d'études "PROWAY" contribuant au comité de standardisation international IEC 65 C dans l e cadre de la standardisat ion des rése aux locaux i ndustriels. Des cir.cuits in tégrés réa l isant cette techn ique et c0onformes aux standards sont actuellement commer cial isés par RTC et f abriqués aux USA par Signetics .

L' intérêt de l a ·modu lation de fréque nce est de limiter l' infl uen­ce de la bande passante réduite du support phys ique sur le signal (d istors ion) e t d'augmenter l ' immunitl! au bruit. Ceci permet l a transmiss ion de s ignaux , sur câbl es coaxiaux 75 .JL. o•rd i naires à un débit de 1 Mbps à des di s t ances vo isi nes de 2,5 Km sans répé­teur, pour un taux d 'erreurs enregistré relativement fa i ble (10 ) .

Dans les deux cas de figure , le code Manchester di fférent iel sera égal emen t util isé, coi!ITle da ns le cas de la bande de base, pour la récupération du rythme d'horloge. Oe l a même façon les v iola­ti ons du code serviront~ indiquer les dél imi teurs de début et de fi n de t r ame.

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2.4 .3 TRANSM ISSION EN MODULATION LARG E BANDE

La modulation large bande implique l'uti lisation d ' un support phys ique d 'i nterconnexion ayant une large bande passante (300 ~ 450 Mhz) . Cette large bande sera découpée en un certai n nombre de canaux de fréquences de largeur di ffé rente qui seront utilisés indépendamment les uns des autres pour t ransporter des Informa­tions de nature différente (volx, vidéo , données). La largeur de l a bande passante utilisée pour chaque canal ser a fonction de la nature et de la quantité d'information à t r ansporter .

2.4.3.1 ALLOCATION DE LA BANDE PASSANTE

Le partage de la bande passante, disponible au niveau du sup­port phys ique d'interconnexion, entre de nombreux canaux de f réquence i ndépendants, nécessite l'é laborat ion d'un plan d'al­locat ion de la ressource bande passante à ces di fférents canaux . Deux gr andes tendances coéxi s tent act uel lement :

• La première tendance est basée sur une topologie arbre rnono­c!ble et donc nécessite un premier découpage de la bande passant e en deux bandes spécifiées de la façon suivante par l'IEEE 802 et conforme aux standards CATV américains (Systèmes "mid split") •

.. bande de retour~ 0 ~ 108 Mhz,

.. bande directe de 162 à 300 Mhz.

avec une translation de fréquence pour les canaux de données de 1g2,25 Mhz entre la voie de retour et la voie directe.

Cette tendance supportée entre autres par 3M, Philips, IBM et les 12 co-signataires du projet ESPRIT (Standard ECMA 90) est compatibl e avec l 'utilisation des réseaux de télédlistributlon pour la diffusion de programmes vi déo . Un pl an d' all ocation de la bande passante a été standardisé par l 'IEEE 802 avec réser­vation de canaux de différentes largeurs pour cha.que méthode d' accès (jeton, CSMA-CDl permettant l ' utilisation de débits en ligne différents standardisés.

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. la seconde tendance est basée sur une topologie arbre double c3ble offrant une bande passante utile plus importante~ répar­tir entre les di f férents canaux. Aucune standardisation n'exis­te actuel lement et cet te approche n' est pas compatible avec les réseaux de télédistribution bien que la technologie CATV puisse i!tre également utilisée ainsi que les matéri e ls vidé·o exis tants.

Cette tendance est actuellement supportée par WANG.

2.4.3.2 DIHENSIONNEHENT DES CANAUX DE FREQUENCE

Deux modes de communication peuvent être distingués

le mode circuit sera utilisé pour transporter des informa­tions vidéo entre une source et n déstinations. Dans ce cas, un canal vidéo de 5 Mhz sera utili sé, ce canal pouvant être alloué de façon fixe ou dynamique (modems agi les) ~ une appl icat ion. La source d'i nfo rma t ion pourra être une caméra, un magnétoscope, un vidéodisque, etc . . . , tandi s que les des­tinataires pourront l!tre un magnétoscope, un récepteur de télévision, etc ...

De la même façon le mode circuit peut être utilisé pour le transport de la voix ou des données. La largeur des canaux ut i lisés pour la volx sera de 8Khz (voix analogique) ou de 64 Khz (voix digitalisée) min imum, par séns de communication et par communication.

La largeur des canaux utilisés pour les données sera fonction du débit de la source. Par exemple, elle sera au maximum de quelques dizaines de Khz pour les transmissions asynchrones et synchrones point à point ou de quelques Mhz pour les liai­sons MI C.

le mode paquet sera utilisé pour le t ransport des données, la largeur du canal utilisé est alors fo nction du trafic en­visagé et des temps de transit attendus. Le mode paquet peut également ~tre ut i lisé pour le transfert de la voix digitali­sée.

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En fait, chaque canal utilisé en mode paquet sera partagé en­t re un grand nombre de stations interconnectées, il possèdera la m@me fonctionnalité qu'un réseau loca l utilisant une tech­nique bande de base ou modulation monocanal et pourra donc être étudié de la même façon.

La largeur de la bande passante conso!TIT1ée par canal paquet sera fonction du débit en ligne et de la technique de modula­tion utilisée. Le projet IEEE 802 distingue les débits et techniques suivantes :

le standard IEEE 802. 4 (ECMA 90) bus ~ jeton option large bande (Modulation Ouobinary AM PSK) autorise des débits en ligne de 1-5-10 Mbps nécessitant respect ivement des ca­naux de 1,5, -6-12 Mhz de largeur.

une étude du TAG 802.7 (Technical Advisory Group} concer­nant l 'ut ilisation du CSMA-CD sur large bande fait ressor­tir la tendance suivante supportée par Sytelc , Intel et Général Instrument (filiale de G El consistant ~ reprendre la techniQue de modulation utilisée pour le bus li jeton large bande (AM PSKJ pour des débits en ligne de 5 et 10 Mbps et à utiliser la technique de modulation en fré­quence ~ va ri at ion continue pour des débits inférieurs conduisant à une occupation en bande passante d'environ 2Hz/bit.

2.4.3.3 FONCTIONS REALISEES AU NIVEAU PHYSIQUE POUR LA TRANSMISSION DES DONNEES EN MODE PAQUET

De façon li 1 imiter 1 'occupation en bande qui est directement proportionnelle 11 la vitesse de signa l isation bande de base , il ne sera pas utilisé de code autosynchrone pour la récupéra­tion de 1 'horloge. Cependant, de f açon à garanti r un nonbre minimum de transitions nécessaires à la récupération du ry thme et transmission par le récepteur, les deux groupes de travai 1 Bus à jeton et CSMA-CO proposent des techniques différentes :

Les standards IEEE 802.4 et ECMA 90 proposent un mécanisme nouveau (quicker) permettant la modification de toute séquen­ce binaire ayant un nombre de symboles consécutifs (1 ou 0) identique, supérieur ou égal li 16 de façon li créer au moins une transition tous les 3 octets.

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Le TAG 802.7 propose d'ut i 1 i ser une trame de type HDLC (insertion d'un zero tous les sept symbol es "l") combi née à un code NRZI af in de garantir un nombre minimum de transi­tions.

En plus de ces fonc t ions existantes dans les autres techniques , mais différentes, l' util isation d'une techni que large bande né­cessitera dans tous les cas

Une fonction "Modulateur" permettant de moduler u1:1e fréquence porteuse prédéterminée en fonct ion du plan d'al location de la bande passante .

Une fonction de fi ltrage d'un canal éga lement pr édétermi né en fo nct ion du pl an d' al location de la bande passante et une fonction de démodulation.

Dans le cas des standards ut i l i sant la technique de modulation Ouobinary AMPSK, les fo nc tions suivantes seront ajoutées :

Une fonction de broui liage et débroui 11 age de base permettra d' obtenir des séquences de aléatoires, rédu isant l a distors ion de (battement trip le).

du s 1 gna 1 bande symbo les pseudo­transmodul at ion

Une fonction de mise en forme du s ignal bande de base perme t d'obtenir une atténuation importante et brutale de la puis­sance transmise hors du canal choisi , dans les canaux adja­cents.

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2.5 CONTROLE D'ACCES AU MEDIUM

La sous couche de contrôle d ' accès au Médium ( MAC) sous ensemble de la couche li aison de données (niveau 2 OSI ) se verr·a attr ibuer les fonctions su ivan tes

Détect ion des erreurs de transmiss ion.

Récupér at ion d'erreurs dans les cas part icul i ers des réseaux lo­caux industr iels ou lors de l 'ut il i sat ion de mécanisme de di ffu­s ion f iable de messages .

Fi l trage d' adresses physiques et logiques .

Assemblage et désassemblage de trames.

Gestion de 1 a méthode d'accès au Médium ( suppor·t physi que d'interconnexion).

Interface avec la sous-couche de contrô le des l iens logi ques (LLC ) .

Acquisi t ion des informati ons nécessa i res a la gest ion du r~seau 1 oc a 1.

Parmi ces fonctions , seules celles décr ites ci -après on t été stan­dardi sées. Pour les aut res fonc t ions, so i t la s tandardisation n'est pas nécessai re, soit elle est en cours .

2.5.1 _DETECTION DES ERR EURS DE TRAftSMISSION

Le mécani sme de détect ion des erreurs de t ransmi ssion est ident i­que pour tous les s tandards quel le Que soi t la méthode d'accès ou la topologie ut i lisée .

Ce mécani sme est basé sur la di vision par l ' émet teur, du po lynome const i tué des symbo les transmis, par un po lynome générateur stan­dard de 32 bi ts , le res te de cette div is ion étan t placé dans le champ FCS (f r ame Check Sequence ) de la trame. Lors de la réc~p­ti on d'un message , les recepteurs e ff ectueront la même d ivis ion et compareront le reste obtenu avec le reste reçu, s' i l exi s te une di f férence, i 1 y aura détec tion d 'erreur .

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Dans le cas du Bus à jeton et de l 'anneau à jeton, en mode adressé, la méthode d 'accès permettra l ' émi ss ion d' utn ac qu i t te ­me nt par l e récep t eur et donc une r écupér ation imméd i at e à bas niveau des messages erronés en cas de non-acqui t t eme nt.

2.5 . 2 FORMATAGE OES TRAMES

Troi s types de trames seron t ut ilisés

les trames de ges t ion de l a mé thode d ' acc ès, les trames de gestion du r éseau, l es t r ames d' informa tion .

Les t rames de gestion de 1 a méthode d • ac cès se ront spécifi ques à celle-c i.

Les trames de gestion de r éseau ser ont s t r ucturées de 1 a même façon dans le cas des standards j e t on , e ll e s n'exi s t e•nt pas dans l e c as du CSMA-CO.

Les t r ames d'inf orma t ion auront c omme po in t s c ommuns ::

Un c hamp d ' ad r esse<s l des t inat ion ( s) de 6 octets. Les deux premiers bits de ce champ éta nt réservés pour i nd i,quer le mo­de d' admi nistrati on de l'adressage (g lobal ou loc al) e t l e mode de t r ansmi ssion (adressé ou d i ffusé).

Un champ d'adresse source de 6 oc te t s .

Un champ d' inf orma tion variab le .

Un champ de contrôle d' erreur (FCSl de 4 octets .

Remarque

Le standard Bus à jeton autorise éga lement des c hamps d' adr essel s J desti nat ion ( si et source de deux oc te t s en part ic ul i er da ns l e cadre des ré seaux locaux i ndustri e ls .

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2.5. 3 METHODES D' AC CES

rroi s mP.tnocies rJ ' accès ~ ri nc i p ai :o s et. l e urs dérivées sont uti l i ­sées dans les s tanda rds et pr oou 1t s cor.1111e rc iaux . El l es or. t au moir1s un pein t co .. :mun , c ' est d ' llrr e '1l contrO le tiéce rnnllsé ( o~ s ae :·r~1tre), c e qu i pe r me t l 'i ni tia l isation ôu sys t~me de n' i r>l;;or·­t E:' que l le stat ion ai ns i 'lue l 'inserti on e t ·la s u[)pres s ioro d.vnani­q ue de sta t io rrs.

2. 5.3 .1 CSMA - CD

Le GSf111\ - CO (Car r ier s ~nse t·l v itio le Access IIi t.h Col l isiou (letec­ti on) ror t .er"ent !}ro:•mu par 1 ~ <r i o Xerox, DEC, Intel (E ttoern~t) a .;té o len acctpté i 1 y a cr ue lques anntles au ni veau Européen (:CL, BULL, Si'èraens. "· l i vett i , 'tixoorf, t;CR, etc. •• ) et .~r: rér· icôin (•~arro, HP, 'Jnqermann Sass , Sytek , etc ... ).

Ceo~noant , tr n c ~ r t.; i n nomhre o' i nconvl!nHJnts lechniqves et le Œ!. s in t érêt n ' !iii·: eL o' un c::rtain no•~bre o ' autrP.s c nt tendance '1:1

l i ,qi t~,r >Orr impaç t sur l e flrdrcn.! .

L ~; pr i nC l pe o.; ceae métM oe O' a.cc?:s esr. d ' aut or is fr" n' itlpor t t:! 4tH'~Ile stal.iort è ~lïettrc:, ~ p artir- <.l u rr~t.un~o~ Cll. ct: i ~ ~~-ci obs !-!r­·:~: 1111 5 1li'n ç~ sur le supoor c ohys i t1ue o ' i nr.ercor: nex i on . I 1 ex i sr..: a lor s une cer td Î'li.' ;:; robao i f i Lé d.e cc.. 11 i s i r;J n d ôe aux teroJP' ae prol)a()ation de s s içnavx is t r avers 1 ~ •:,~oi un . La nré t no-0t' d'dccP.s, en pr ioc i ?e , ~t~ r·,·1t': t tra l a \1~tecc i ,ïn o~ Ct;tt;:: co i , i ­~ l(Hl Dt: tdcon à rc:tr<1nsiiteLt r~ J~s tromes af r ect~r.~ ~P. lo n Lin a l ~ofltrur~e t·,drl. icu lie r 1n i n i un ~ ant lil p rob~Jbi lit~ r~ • ur~e n o uvt~1 !t cu i l i ~> in n.

2.5. 3.2 JETON

Le J ~ ton es t revenu e n ro,.ce c ~ s ae r r. ikr ::: s a.nné~:s suppor t~ t.(! r HW . Plt i i i ps, :J i·l, t' Je~ Po in t. , Sperr.1· . nonn~y· .... l l , Do t. d GfnérJ ) e~ l ' ens~r.1b l ..? tl e s construCt!::: ur s o ·~ou i r:t: i~l(:'nts pour i e CGJtt r è l P 0-2 r,roc éot: s .

Le :tr inc i oe Ge L•as t r enosf: Sll r la cl .-cu ia t h>n s~QtJ€Jl t i ~ l l .? G' t; !t

{1ro i (. t;e u ë ro i ~ ( .i f.! ttn ) <H; tOIJr fJ • Ltl an ne a u rt e l ( annt'o:J ?! .1 ê l:(; fl } ~u v ir t u-: 1 (Vt,J~ à .. iCtC.>~ t ) a ·;~C: ccss î b i l itt:: <. 1 i n t.~ r ruo t i,J n

.::e ce tt;: $f~~u:: rn. i;; li 1.~ oour le ;;r a i t €l'!ënt o~s messa,..-=s ur o.:nts .

.. . / .. .

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Bien que basées sur les mêmes principes, les procédures défi ­nies par ces deux méthodes d'accès, annea.u à jeton et bus à je­ton, ne sont pas comparables et les performances obtenues sont très d ifférentes . Ceci est dû à la topologie et à l' aspect passi f / actif des deux supports phys iques d'inter connexion qu i sont totalement dissemblabl es .

A : Anneau à Jeton

Cette méthode d'accès est relativement simple dans la mesure où la circulation du jeton bénéf icie de la topologie naturelle du réseau formant un anneau réel. Cependant, la prise en compte par la méthode d 'accès de toutes les possibilités de défaillan­ce du support physique actif complique sér ieusement celle-ci :

B : Bus à Je t on

Cette méthode d 'accès est rendue compliquée par la topologie passive du bus, impliquant la création et la mai ntenance d 'un anneau virtuel repr ésentant une st r uc t ure séquentie l le ordonnée bouclée des stations interconnectées. Deux techniques différen­tes sont actuellement à l'origine des offres constructeurs :

Une technique basée sur le produit constructeur ARCHET (Data Point) , relativement limitée du point de vue fonctionnalité mais ayant le mérite d'êtr e commercialement disponible en VLS! (SMC). A noter également, les bonnes performances en t erme d'efficacité obtenues, dûes à 1 'utilisatioll de jetons et d'en-t~tes de trames courts.

Une t echni que standard (IEEE 802-4) ayant une bonne fonction­nali té, mais plus compl iquée, moins performante et ne possè­dant pas encore de VLS I, bien que plusieurs constructeurs Améri cains (Western Digital, Motoro la, Signetics) aient an­noncé leur in t ention d'intégrer ce standard.

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2.5.3.3 METHODES D'ACCES ~YBRIDES

Ces méthodes d'accès sont une combinaison du mul t iplexage tem­porel à cadres f ix.es et d'une autre méthode d'accès (CSMA-CO ou jeton) utilisée à l' intérieur d'un cadre temporel, dédié à la transmission de paquets multipoint. Ces méthodes d'accès sont appliquées sur des anneaux réels ou des bus et sont souvent proposées pour l'intégration de services voix/données utilisant aussi bien Je mode circuit que le mode paquet. El les sont très peu supportées actuellement par le monde informatique et com­mencent seu lement à être disponibles sous la for me de produi t s commerciaux supportant des architectures d'autocommutateurs multiservices répartis (ex : LCT 6500 dérivé du projet CNET Carthage).

2.5 . 3.4 CRITERES DE COMPARAISON DES METHODES D'ACCES

A : Indépendance de la méthode d'accès vis-à-vis du Médium

En principe , la méthode d'accès utilisée devrait être indépen­dante de la nature du Médium la supportant (paire torsadée, coax ial bande de base ou large bande, fibre optique). En prati ­que, ce n'est pas le cas pour le CSMA-CD dont le principe né­cessite un mécanisme de détection des collisions efficace, le cas contraire conduisant à une dégradat ion importante des per­formances (taux d' erreur, ~ff icaci tél à charge é 1 evée.

Un mécanisme de détection des collis ions pourra être considéré comme efficace s'il peut s'affranchir des deux problèmes su i­vants :

- Dynamique importante des signaux, causée par les atténuations variables des chemins empruntés entre les émetteurs et destina­t ions multiples.

- Temps de propagation relativement long comparativement à la durée de transmi ss i ôn des· paquets courts 1 ors que 1 e débit en ligne atte int plusieurs mégabits/secondes.

. .. / .. .

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Eh bande de base sur bus coaxial (Ethernet, IEEE 802.3, ECMA 80, 81, 82), le mécan i sme de dHection des co]l isions est basé sur l'observation de la composante continue du s ignal sur le câble dont l 'amplitude sera fonction du nombre de stations transmettant simu ltanément. Ce mécanisme sera efficace à condi­tion de respecter de nombreuses contraintes sur :

la topologie du réseau, . le câble uti l isé, . le format des t r ames,

li mitant sérieusement l'intérêt du CSMA-CD.

En bande de base sur support fibre optique a couplage passif comme en large bande, Qui sont des supports physiques d'inter­connexion ne passant pas la composante continue, aucun mécani­sme de détection de collision efficace n'est actuellement proposé .

La stratégie des constructeurs dans ce cas sera alors de propo­ser brutalement du CSMA ou de proposer du CSMA -CD avec possibi­lité de dégradation en CSMA en fonct ion de la topologie du réseau (couverture géographique), de la nature du c3ble ut ilisé et de la charge.

8 : Fonctionnalités associées - Détermin i sme

Différentes fonctionnalités peuvent ~tre associées aux méthodes d' accès te 11 es que :

Disponibilité d'un mécanisme de priorité, ut i le pour l es sys­tèmes ayant à assurer le transpor. t de messages ayant des de­grés d'urgence ou de synchronisation différents (alarmes, volx temps réel, messages, ordinaires, images, etc ... ).

Disponibi l i té de mécanismes d'acquittement immédiat en mode adressé ou diffusé.

Di sponibi l ité de mécanismes d' aide à la gestion du réseau (analyse de charge, détection et localisation de défaillance, disponi bi lité des ressources).

. . ./ ...

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L'aspect déterministe ou non de la méthode d'accès jouera un rôle important, le non déterminisme créant :

Une incertitude sur le dé lai d' acheminement des paquet s (ajust ement des horloges de garde).

Une incertitude sur l 'ordre de transmission des messages par les différentes stations, cet ordre pouvant être modifié pour cer taines stations lors de collisions ou d'errewr de trans­mi ssion.

Ces inconvénients rendent diffici le, voi re imposs i bl e l a spéci ­ficatio n de :

Mécanismes d'acquittements imméd iats en mode adressé (systèmes t emps rée 1) .

Mécanismes de di ffusion atomique fiab le (systèmes à contrôle réparti) prenant en compte auss i bi en les er reurs de t r ans­mission que les indisponibilités temporaires des stations.

Mécani smes de priorité mul t iniveaux .

C' est pour celà que l a fonctionnal ité offerte par l es méthodes d'accès déterministes sera en général bien meilleure.

C : Eff icacité

L' eff icaci té comparée des diverses méthodes d' accès a fa i t l ' ob j et de nombreuses études qui font appar a1 t re les résul tats suivants :

l 'anneau à jeton présente une grande efficacité à n'import e que 11 e charge .

le bus à jeton et les méthodes d ' accès hybrides sont i neffi ­caces à f aible charge, ma is vo isins de l'anneau à jeton, vo ire supér ieur s à charge élevée .

le CSMA-CO est ineff icace à charge élevée, ma i s supér ieur li l'anneau à jeton à faib le char ge.

.. ./ .. .

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0 : Asynchronisme

L'asynchronisme d'une méthode d'accès peut être caractérisé par sa faculté à pouvoir se dérouler sans organe de synchronisation particulier, chaque station étant capable d'assumer les mêmes fonctions.

Dans les trois mé thodes d'accès mentionnées ci-dessus, seules les méthodes d'accès hybr ides sont synchrones. Ces méthodes d'accès conviennent bien pour la transmission de la voix en mo­de circui t, elles nécessitent l 'utilisation d'un organe de syn­chronisation spécifiQue devant ~tre redondant pour des raisons de sécurité. Ce sont des méthodes d'accès relativement rigides imposant de faibles contraintes sur la topologie du réseau .

.. ./ ...

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2.6 SERVICES OFFERTS PAR LES RESEAUX LOCAUX D' ENTREPRISES

Plusi eurs services de base peuvent être offerts par les réseaux lo­caux d' entrepri ses (RLE), c ' est à dire respectivement par les couches physiques et sous-couches de contrôle d'accès au Médium, ce sont :

un service sans connexion, point à point, ordinaire, un service sans connexion, poi nt à point, fiable, un service sans connex~on , ~ diffus ion, ordinai re, un service sans connex1on, à diffusi on , fi able (ou atomique), un serv ice ~ commutation de circuit, point~ point, un service à commutat ion de ci rcuit, à diffusion.

Tous les réseaux locaux offr iront au moi ns un service sans connexion, point à point, ordinaire et un service sans connexion, à diffusion, ordi naire.

Le service sans connexion, point ~ point, fiable, sera offert par les réseaux locaux à orientation t emps réel (contrô le de procédé).

Le serv ice sans connexion, à diffusion , fiable, sera offert par les réseaux loc aux ut il i sés dans le cadre de systèmes à contrôle répar­t i (systèmes t ol érant aux fautes, sys tèmes à partage de ressources ou de charges) .

Le service à commutat ion de c i rcuit po int à point ou ~ diffusion sera offert par les réseaux à i ntégration de services pour le t ransport de la voix ou d' images temps réel .

.. ./ ...

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2.7 IMPACT SUR LES COUCHES DE NIVEAUX SUPERIEURS

Compte-tenu des services qui sont actuellement offerts, ou le se­ront dans un proche futur, par les réseaux locaux, les couches des niveaux supérieurs {2, 3, 4, 5, 6) devront être suffisamment "ouvertes" de façon à donner au niveau application la possibilité d'utiliser les services disponibles au niveau réseau local, tout en maintenant la qualité de service spécifiée par l'utilisateur.

Il est bien évident que le terme "services disponibles" doit être cons t·déré au ni veau transport de bout en bout et donc que 1 es ser­vices offerts par l'ensemble des réseaux traversés seront l'inter­section des services offerts pj!r chaque rése·au.

Le tableau 2.3 montre les tendances actuelles en termes de services et protocoles de communication de données, à utiliser au niveau des couches de communication (2 à 4), en fonction des serv~ces offerts par les réseaux locaux.

. . ./ ...

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-'

Transfert de Données

nature Reseau 1 oca 1 1

Reseau· local i solé

du Reseau local support de . - ,

ou rnregr e dons une

' R ~seau . Industriel •

Systemes a archirecture de

de Controle reseau généra 1

Tranr.porr Reparti

Cons truc te urs PTT

Protocoles _Diffusion sans .Diffusion X~ns

couche Vid e cohnexion connex ron

4 _ ISO classe 4 _ISO classe~ ISO classe 0

Pro tocoles

couche Vide Vid e Vide X25 niv3

3

-

Protocoles Sans Sans Sans Connexion

couche 1 Connexion Connexion op~ion avec LAP .B 1

2 802 .'2 80'2 .2 Connexion 802 .2 - - - -

Ser vices Sans Connexio ~~ms Connexion Sans Connexion

Reseau P1à P1ovec ACQ pt à pr pt à pt

Local D~usion DJus ion AtomiqL ~ Diffus ion

TABLEAU 23 Proto col es de Commun ica~ion ,.

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2.8 GESTION OU RESEAU LOCAL D'ENTREPRISE

Les processus de ges.tion du système de télécommunicat ion (Réseau local ) sont situés au niveau de la couche application et pourront être centralisés dans une s tat ion ou répartis au ni veau de plu­sieurs stat ions (passerelles, ponts, station de gest ion du réseau).

Les cinq appT !cations de gestion du réseau local , décrites ci­après, peuvent être cons idérées :

2.8.1 CONFIGURATION ET RECONFlGURATlON

La configuratie5n 'du réseau est nécessaire lors de la première installation du système et cons istera à organiser le partage des ressources conrnunes matér ielles et logic ie ll es de conmunication :

Acti vation des moniteurs de télécommunciat ion et programmes de gestion du réseau, après chargement loca l ou téléchargement.

Allocation de tampons et fi les d'attente au système de communi­cation.

Initialisation des couches de niveaux 1 à 4 .

etc, .. .

La reconfiguration du réseau local sera nécessaire à chaque évo­lution consistant à l' adjonction , ~ l a modificati on ou à la sup­press ion de ressources, ou d' uti l isat eurs que ce so it consécuti vement à la suite d'une extens ion du système , d'une dé­fa i llance de ressource, ou d' une modi f ication de la qualité de serv ice observée . Une reconfiguration ne devra perturber en aucun cas, de façon notable, l e bon fonc t ionnement du système opéra­tionnel, cel~ ne sera possible que dans la mesure où cel le-ci au­ra été pl an i fi ée au moment de l a première i nstal l at ion.

. . ./ ...

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2.8.2 DE SCRIPTION DU SYSTEME DE COMMUNICATION

Une fois l e système configuré, l' application de gestion du réseau local devra main teni r disponible et ~ jour une description des ressources ma t é ri elles et logicielles de C01111lunication, des l iai­sons et composants ut ilisés et de la topologie du rés;eau, de fa­çon ~ pouvoir localiser et caractériser ceux-c i r apidement dans le cas de défai ll ance ou d'évolut ion .

Cette description , bien que pouvant être répartie aw niveau de chaque stati on , devrait être accessibl e à partir d ' une console opérateur associée ·à l a station de ges tion du réseau.

2.8.3 SURVEI LLANCE ET CONNAI SSANCE DU RESEAU LOCAL

La surveillance du réseau local est nécessaire de façon à détec­ter le plus vite possibl e n' importe quel type de perturbation ou de défaillance entra1nant une dégradation de l a quali t é de servi­ce ou une panne partielle ou t ota le du réseau de communication. De plus , des campagnes de mesures seront util es de façon à plani­fi er toute évolution future ou opération de maintenance prévent ive. La bonne connaissance du ré seau local , après mesures, sera obte nue par l 'exécution de statistiques :

sur le taux d'ac t ivité des matér iels e t log icie ls , sur l'évolution des carac tér is t iques de fo nctionnement des matéri e l s, sur l'analyse de t r af ic (distribution horaire, fl ux, volumes, etc ...

De la même façon que précédemment, bien que cette connaissance pu isse être répartie au niveau des d i fférentes s t at i ons, e ll e devrait êt re accessible à un opérateur r éseau au ni veau d' une station de gestion du réseau.

. .. 1 .. .

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2.8.4 MAI NTENANCE OU RESEAU

Après dét ec t ion d ' une défaillance ou d'une dégradation de l a qua­li t é de service, obtenue par la connai ssance temps réel du r é­seau, i 1 sera naturel de diagnostiquer, localiser et isoler le composant ou sous- ensembl e matérie l ou logiciel en cause et de proceder à son remplacement.

Le diagnostic et l a loca l isation de l'élément en cause peuvent être déclenchés automatiquement et condu i re soit au remp 1 acement au t omatique (reconfiguration dynamique) par utilisation d'un élément en réserve, soit au remplacement ma nuel par l'opérateur réseau , lequel pourra être a i dé par des outils l oc.a l isant cet élément dans le réseau.

Dans tous les cas de figure, après rempl acement, le nouvel é lé ­ment utilisé devra éventuellement ~tre initialisé et testé et le système reconfiguré.

Toutes ces opérations devront se fa i re de la façon la plus trans­parente possible vis-à-vis de l 'ensemble du système .

2. 8. 5 GESTION DE L'ALLOCATION OES RESSOURCES

Lors de la confi guration du système, un certai n nomb r e de res­sources de communi cation (méll()ire , canaux de communication, cir­cuits virtuels, adresses, processeurs, logiciels, etc ... , sont mi s a l a disposit ion de l ' ensemble des uti l isat eurs. L'application de gestion des ressources sera responsable de l'al­locat ion en temps l"éel de ces ressources en fonction ·de critères fournis par l'ut i lisat eur (droits d'accès, pr iori t és, ser vices demandés, dest inations, etc . . . ) .

. .• 1 ...

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2.9 ADRESSAGE

2.9.1 TYPES D'ADRESSAGE

Pour des rai sons de slmp l iclté, de souplesse et d'Indépendance vis-à-vis du système de télécommunication, l es processus d'ap­plication utilisent un adressage par appellation (nom) . Ce sera l e rôle de la couche d'applicat i on, d'étaolir une corres­pondance entre appellation et adresse.

Deux approches sont alors possibles lors de l 'étaolissement d'une COI!IIIunicat ion entre deux ou n ent Hés d • app 1 icat ion en fonc t lon de la nature des réseaux traversés :

A l ' ensemo 1 e des réseaux traversés sont des réseaux li d 1 ffu­sion. Dans ce cas aucune correspondance n'est nécessai re et l' appe 11 at ion peut être conservée et d Hf usée en tète du message. Elle sera a lors reconnue par l a stat ion destinatrice Qui possédera cette appellation dans une tao le (mémo i re asso­ciati ve) contenant l ' ensembl e des noms des entités d'applica­tion (appellations} présentes dans la station.

Ce mécanisme d'adressage utilisable que sur des réseaux li diffus i on (RLE, Satellites, réseaux radio) sera beaucoup plus puissant que le suivant, dans la mesure où le nom utilisé pourra désigner :

Une entité mobile se déplaçant dans le réseau (processus , ut i 1 i sateur, etc .•. ).

Une entité multiple (fichi er , périphérique, processeur, ... ) .

Un groupe d'ent ités (groupe d' ut i li sateurs).

B Au mo ins l 'un des réseaux traver sés n' est pas un réseau A diffusion. Dans ce cas, une correspondance devra être faite entre l'appellation et l'adresse de l'entité d'application appelée en fonction du plan d'adressage utilisé.

La couche réseau sera alors chargée de faire le routage de l'information en fonction de l'adresse fourn ie.

.. ./ ...

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2.9.2 ADMINISTRATION LOCALE

Un réseau local d'entreprise peut Hre administré localement, ce là signifie que le plan d'adressage utilisé n'aura de signifi­cation qu'à l'intérieur du site concerné et que toute communica­tion vers 1 'extérieur nécessitera une transposition du plan d'adressage local vers un plan d'adressage global, laquelle pour­ra être effectuée au niveau des passerelles d'accès aux réseaux généraux. L'avantage d'une telle approche est une décentral i sa­tion de l'administration du plan d'adressage, tant que l 'accès reste local, au niveau du gestionnaire du site. Par contre, elle nécessitera des tables de correspondance qui peuvent ~tre impor­tantes au niveau des passerelles pour les communications distan­tes ou extérieures.

2.9.3 ADMINISTRATION GLOBALE

Un réseau local d'entreprise peut être considéré comme un sous­réseau, sous-ensemble d'un réseau global, entra1nant l'utilisa­tion d'un plan d' adr.essage global à 1 'échelle du réseau global (national, mondi al, ... ) utilisé par l'entreprise pour communi­quer.

L'avantage d'une telle approche est l'attribut ion~ chaque entité d'application communicante d'une adresse (ou appe l lation) globale un i que dans le système lui permettan t d'être accessible sans am­biguï té de n' importe quel po int du r éseau global, sans nécessité de transposition du plan d'adressage au ni veau utilisateur.

L'inconvénient sera que l ' administration du plan d'adressage de­vra . être centra 1 i sé au ni veau de 1 'entreprise et devra être administré en accord avec les autorités responsables de tous les réseaux publics ou privés utilisés par l'entreprise.

.. ./ .. .

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STANOARO!SATION

La standardisa ti on des réseaux Jocau;c d'entrepr ises a démarré courant 1980 sous une i mpu l sion de l'aHociati on IEEE; après création du comité a' ét vde 802. L ' ECMA a. embo1 té le pas à 1' 1 EEE t i n i 981 par 1 a création d'un groupe de trava i 1 Réseaux Locaux (TGUI) à l'intérieur du comité technique TC 24. En parai lèle, un groupe de travail a'experis A~ ricains, !SA 7~. se consacrai t à 1 'é tude des réseaux locaux industrie ls oans le caare d ' un projet bap tisé PROWAY. Ces deux der niers comitlis se sont mi s d'accord ovec 1' IEEE pour s upporter un certain nombre de sous-ensemb les :tes standards proouits par Je projet tlCl (voir tableau 3. 1), au niveau i nternational (I SO , IEC).

Un certain nornbr~ de techn iques ont aéjl francni les barrières des aifférentes or ganis ations de s tanna rd isat i<J n et se t rouvent ac­Luellement en phase fina le o' acceptdtion ~ u niveau aes organismes internationaux <Draft Interndt 1011o 1 Standard i Sû), c'eSt le cas du CSMA - CO en bande de base et du ous à ,;eton nonocana l et l ar<,~e bande. D' autres sont encore au ni v"!au no~ ion~l dans la phase f inale (comité ae coordination). Enf in les u.:rn•ers n'ont pas; quitté le niveau co1~ité technique et générent oncor~ des o i scussions animées, c 'est le cas du CSMA-CO sur l ôr~e no noe et de 1 'anneau à jeton sur fi bre optique .

. . ./ ...

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3.1 LES DIFFERENTS PARTENAIRES DE LA NORMALISATION

EN FRANCE

Un problil!me de départ : l'Informatique est le seul sujet où il n'y a pas d'instance nationale d'orientation de la normalisation (le GRONTI ne réunit que des partenaires l iés au Pouvoirs Publics) . Pl us i eurs tentatives ont été f aites pour en créer (notamme.nt la Mission DEJOU en 1980) sans aboutir à un résultat.

Les partenaires qui ont un rOle d'orientation

a. Les membres du GRONTI (Groupe d'Orientation de la Nor malisation dans le Traitement de l'Information).

1 'AFNOR a pour mi ssion d'émettre un point de vue français dans le débat international.

l'UTE a la même mission que l'AFNOR dans le domai ne électri­que et électronique.

(l'AFNOR et l'UTE ont récement créé une commission d'harmoni­sation de leurs sociétés, comme l'ont f ait le CEN et le CENELEC dont ils sont les correspondants au niveau européen ) .

la O.G.T. est membres du CCITT, organisme i nternational pour la normalisat i on des télécommun ications. Elle assure par ail­l eurs l a tutelle de l'Industrie informatique au niveau tech­ni que, et notamment normal isation. La fusion entre les deux poi nts de vue n' es t pas encore pleinement assurée.

la OIELI (Ministère de l'Industrie) conserve les deux seuls secteurs composants et CAO.

DQSI (Mi nistère de l'Industrie).

BULL, Industrie l français .

Je GPEM {Groupe Permanent d 'Etude des Marchés) a constitué un groupe Normalisation qui précise une lecture française des normes internationales, notamment en Bureautique, à l ' usage des Administrateurs et des Entreprises publiques.

. .. 1 . ..

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l e BNI <Bureau d'vr ieplat i on et cl~ Non•a li sa ti tJn .:n infrj r illa ­TiG t:e) .

b. Le rlau t Cor·•,t i s~ ~i re ll Id .. orma l i sat icn (''Ir C.• TT•: N) Il supervi ;e le s t ravau :< Ge 1' !lF.'~ •.•~ .

c. L~ Cor.l i t. ~ I n ten.•i ni s t é 'fi~ 1 re~ t r., in t (SPcr é t ar i at Gé néra 1 •' Ir 1:\Mll!lASTJ " pour ::J i >sion oe ;ll lé t.<:r 1' i n lùrt1d t isati c n <if> i ' Jl.dmini s t.r (l t i on. I 1 s• i :1:.tf re~ se 2l lHI ~ i l c l t11J0 oe l' !nous tri e i n r orma ti u~.~e vc::r 1, .. rl ~liJ<lOGE p l t;tôt eue liàr - l'offf'C: .

Ceux qui n'ont pas de r6le d'orientation direct

a . LE:: Sf lfl ( Syno ica t ~a t l 611o l u' lnr o rr.;.a t i ~ ue!) <h:: :iure.:u t ique l é lématioues ).

F<!br iccutc:. .:;r: 'l t:u r i.

a ' ens~"'.Ues a"":.> l ic a~ i Ct) ~

b. Le SI.ST (Syncicat ct:s i noustr i ~s cu -~ i;!r>hCIIP. cu T·~~ 0 oracre ~ t dt l~urs dP~ l 1c.:è t 1 ons 1 ~ 1éma t 1 q l,f'! '·.) .

.. . / . ..

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EN EUROPE

Avant la fu sion du CEN et du CENELEC :

a. l e WGS (Wor ki ng Group on Standard) s'est révélé peu efficace .

b. l e CEN, correspondant européen de l'ISO, le CENELEC, correspondant européen de 1 a CE 1, le CEPT (la Communauté Européenne des Postes et Té lécommunica­t i ons), cor respondant européen du CC!TT, qui ont récelllllent fusionné pour former l'!TSTC .

c . Le SPAG (Standard Promot ion and Application Group ou Groupe des douze ) regroupe les douze constructeurs européens. Son Président est Mr de ROBIEN (B ULL).

d. L'ECMA (European Computer Manufactured Association) : une partie des douze plus IBM, OEC, etc .

e. EW ICS groupe d ' xperts allemands, ~ 1 'origine , qui consei Ile la CEE sur l es questions i nformatiques.

FONCTIONNEMENT OU DISPOSITIF EUROPEE N

Le CE N-CENELEC consulte directement 1 es pays membres dans leurs i nstances représentatives, pour faire opprouver p<lr eux:, au moyen de 1 ' enquête tradition ne Ile, les normes retenues.

Le SPAG propose des normes li 1' ECMA et à 1' ITSTC (CEN + CENELEC) qui, après adoption, sont obl igatoires pour les appels d'offres européens.

Le SPAG est à la recherche d'un d ia l ogue avec la CECUA et avec les Utilisateurs, pour les raisons évoquées ci -dessus. La mission qu' i l s'est conf iée : Antic i per sur les projets de normes européens, no t amment par la proposition de "pr·ofi l s". Il cherche à min imiser l e risque industriel Qu' il prend dans la défi ­nition de sa po l itique Produ its li moyen terme .

. .. 1 . ..

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3. 2 EJAT DE LA NORMALISATION

La référence dans le domaine de 1' intercommunication des systèmes informatique est le modèle ~ 7 couches OSI (Open Systèm Intercom­munication) reconnu par l'ensemble des instances de normalisations.

LE MOQE LE DE RUERENCE u ;t<o98 - z ro-oo:i.

lX..s.o.) ( .\F,.u)

A~SiG.N~-\ CI-\"Ou€ COUCI+E UN llOLE. SP~C. •F1QWE

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-- ---------·------

-----·------· --

--------- ... ----

.. ./ ...

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Il a été créé pour harmoniser et normaliser les réseaux publics les pri nci pau~ promoteurs de ·ce modèle proposé en 1978 ont été :

l'ISO l lnternational Standard Office}, le CCITT (Comité Consultatif International Télégraphie et

Téléphonie).

A ce jour, les avis du CCITT et les normes de l ' ISO s'accordent parfaitement sur la définition du modèle, de la couche transport et de la couche sess·ion. I l subsiste par contre des différences pour les couches 1,2,3 et bi en sûr 6 et 7.

COR RE. ~PoN ~ .. l«.ë

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... .. .. "'21.1, .......... v,.

E<.M._ 'll. , .. \C'l'\ >l1.t~ ~(,-\.\,

En ce qui concerne les réseaux locaux, les principaux partenaires de la normalisation sont 1' ISO ; l'ECMA (European Computer Manufacturers Association) et l ' IEEE. Ils s'appuyent s~r le modèle A 7 couches. A l' inverse des réseaux publics, la normalisation a d'abord touché les couches 1 e t 2 àvec les propositio111s du groupe lEE 802.

Les projets de l'lEE 802 ont été adressés ~ 1' ISO en septembre 1983. Ces projets : 802.2, 802.3, 802.4, 802.5 sont ainsi devenus OP 8802/2, DIS 8802/3, DIS 8802/4, 8802/5. C'est-~··dire qu'i ls ont toute chance de devenir des normes i nternationales.

0 0 ./ 0 0 0

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802.2 802.3 802.4 802.5

commande de l iaison, CSMA/CD, bus li jeton, anneau li jeton.

le tab 1 eau suivant présente le positionnement de ces di fférents projets par rapport au modèle OS!.

Couche LiaiSon 802.2 LLC

- - - - - - - · 902. 3 802.4 802.5 :4.\C

- - - - . ---- - - - - - - - - - - - - - ... -Couche Physique

Ainsi Que le montre ce tableau, dans le cas des réseaux locaux, la couche liaison est di visée en 2 sous-couches

Le MAC Le LIC

"Média Access Control", "logical Llnk Control" : LLC 1 sans connexion

LLC 2 or ienté connexion.

En parallèle aux travaux menés par 1' IEEE, l 'ECMA a produit un en­semble oe documents ECHA llO. 81, 82 , 89 e t 9li.

La correspondance entre ces différents travaux est illustrée par les tableaux suivants :

[Sû - ~·J. ---- :. ... . "

LLC 33::2/2 ~,... , ) "'"*10.·- 2:::1.-\ 82

:-tAC 9902/3 302 . 3 :;::•1A 32 aacu~ 30.2 . .! ;:ColA 30 ~802/5 3C2 .5 ECMA 99

Couche ?hys ique 3302/3 :c2.J ~c:~A at 8802/.l 302 - ~ ::c:'A '30 8802/S 802. :; ECMA 89

:-ledia a902/3 i!02. ) !C>I.I 30 8802/4 302.<! 6802/S ,,~' -

.... - • :J

Co•JC~'!

l i u lon

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47

Alors qu ' ainsi que le souli'gent les deux tableaux précéd!ent s l a si­tuation parait claire en ce qui concerne les couches physiques et llaison des réseaux locaux, le problème posé par la couche réseau n'est pas encore réso l u (du moins sur le plan de la normalisat ion).

Différentes propositions pour normal iser les couches (]) et (]) sont actuellement étudiées dans les instances de nor malisation-: Mais ri en n' est encore f igé. Nous étudierons plus en détail ce su­jet dans les prochains mois ; cel a fera 1 'objet d'une annexe à de document.

. . ./ ...

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48

3.3 POINT SUR LES ACTIVITES OU SOUS-COMITE 65C DE LA CEl

"Co11111unication numérique de données pour les systèmes de mesure et de commande dans les processus industrie ls"

Le SC 65C s' i nsère dans le cadre du Comité d' Etude.s 65 "mesure et commande dans les processus industriels" de la CEl, qu i traite de façon générale des problèmes liés aux processus industrie ls . Le CE plénier traite de problèmes généraux (terminologie, conditions d'environnement - et en particulier compatibilité électromagné­tique- ) ; il comprend par ai lleurs trois Sous-Comités :

SC 65A : questions relatives aux systèmes (qui comprend notam­ment un GT traitant d'automates programmab les),

SC 65B : éléments des systèmes,

et enfin le Sous-Comité 65C. Ce dernier a été formé en 1981 ~par­tir du GT 6 du SC 65A qui avait commencé dès 1977 des études sur les bus industriels (Projet PROWAY), et du GT 3 du CE 66 qui avait mis au point la Norme CEl 625 (Bus d'instrumentation "GPIB"), ces deux GT ayant conservé leurs numéros et leurs attributions respec­tives ; enfin un troisième groupe, le GTl "Format des messages" complète le SC 65C. Le Président du SC 65C est Mr JI .P. DURAND (France , UTE).

La dernière réunion du CE 65 et de ses SC s'est tenue à Nice, en mars 1983 ; la procha ine est prévue à Montréal, en juin 1985 ; de nombreuses réunions intérimaires des GT ont bien entendu lieu ent re ces deux dates.

Le CE 65 est représenté en France par le groupe UTE/CEF 65 (Secrétai re : Mr FAUVET, UTE ) .

.. . 1 ...

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49

GT6 "PROWAY"

Le s ~tudes menées j usqu 'i c i par le GT6 v i sent l e domai ne du cont rô­l e/ commande , et concer nen t un bus indus tr iel répondant aux pre s­cr ipti ons généra les su i va ntes (voir doc ument 65C (Bureau Cent ra l ) 3 qui do i t par a1 t r e orochai nement co111t11e r appor t CEl J :

nombre de stat ions : ( 100 , longueur : ~ 2000 m, dé bf t b i na i re 1 Mb i t / s sur le s upport d ' i nt e r conne xion

déb i t min imum garant i s au ni veau MAC, s uppor t de t ransmi ssion : c ab le coaxial , mécanisme d ' accès démocr~t iq ue e t r épar t i - conf igurat i on/ re­conf i gura t i on automat ique, acqu i tteme nt des messages ; r epri ;e automatique sur per t e ou corrupt ion de messaqe , système oo t i on i sé poÜr des messages cour t s e t ur ge nts , t emps de r éponse qarant i (~ 20 Ms à charge typique), i nté gr i té des me ssages é levée ( taux de message s e r ro nés non dé­tec t és ' 3 10- 15 , apt i tude à fonct ionner en e nv i ronne~en t (é lect r ique notamment ) sévère .

Elles doive nt c ondvire à des nor mes couvrant les deux or emi ers ni ­ve aux àu mooè le OS! ; le GT6 a tout efo is i nd iqué son 1nten t ion de s ' in t é r e ss er aux couches 3 e t 4 (rése~u e t t r anspor t) , ona is r ien n' a é té fai t jusav ' ic i . De p lus l ' étude G'~ut rE> s suppor ts ( ti ar e opti ­que en par t i cu l i er l e st au orograonmt? ae s t r ava u.x t utur s .

Ces é tuoe s ont abouti a l 'heure actu~ i l e ~ l' é laoor at lon d ' un pre­mier proj e t de norme "PROlo/A Y types A et s• do n t le ni ve au " hau t" ( ge s t i on de li a i son et r~étt1ooe G' acch l o é té d1ffusé s uivant la r ègle des s ix mo is pour vo te des Co•1 i : t!s Ndt iona ux avan t f i n décelll­bre 1984 (documen t s 65C ( ~ ureau C<>n• r • l ) 'i , 6 e t 7) . Un preon i~ r avan t - pro j e t conce r n<Jn t Id oart ie "basse" ( •l i ve au physiq ue ) o;:odifi ­ca t ions apponé es à ce Jeu oe docuCJenr. s en fonc t ion de'S rema rq ues oes Comi t é s r, at ionaux, un nouveau i e u c: oi t ê t r e di ff usé à l 'aut omne 1984 suivant la procédure accé lér éD.

. . ./ . ..

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50

Ce premier ensemble de nor mes, qui ut ilise une méthode d'accès du type "jeton/bus" répo nd de façon simple et performante aux pre­sc irptions indiquées ci-dessus {les versions A et B ne différent que par le format de la trame - la version A ut ilise la. trame HOLC, la version B une trame i ssue des études du CE 57 de la. CEl et per­mettant une i ntégrité de transmission plus élevée - ) .

Toutefois, devant le développement et l'audience croissante du pro­jet de norme de réseaux locaux IEEE 802, et devant le fait qu'un cer t a in nombre de constructeurs envisageaient d'utiliser la branche "jeton/bus" {IEEE 802 .4) de cette norme pour des appl ications in­dustr i elles, le GT6 a pr éparé, en liaison avec le groupe IEEE 802.4, et sous le nom de PROWAY C une nouvelle vers ion de la norme PROWAY, basée sur IEEE 802.4, en apportant~ cette dernière les mo­di f ications nécessa i res pour l'adapter aux besoins imdustr iels : une première ve r si on de ce nouveau projet {65C { Secrét~riat ) 20} a été diffusée début 84 ; il est prévu de diffuser un second projet à l 'automne 1984 {voir en annexes 1 et 2 la structure actuelle des p~ojets PROWAY et les r apport PROWAY C/!EEE 802}.

• .. 1 . ..

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:

51

Par ail ieurs

les membres US du GT6 ont ob tenu du 9roupe IEEE 802o 4 que les mod i ficat i ons nécessai res aux besoins industr iels so ient i ncor ­porées, dans une annexe B non ob l iga loire , au de rni er oroj et (proje t El I'EEf. <;.•)2040

les projets IEEE 80202, 3, 4 sont devenus , f in 83 . aes norme IEEE ; 1' IEEE les a alors proposés li l 'ISO, qui les a di ff usé comme OP :

OP 8802/2 DP 8802/3 OP 8802/4

couche "comm ande de li ai son" ( IEEE 802 o2), branche "Et hernet " ( IEEE 80203), branche ''jeton/ bus '' (I EEE 802 o4 ) ;

un vote sur ces OP a eu 1 ieu à 1' ISO début 84 , e t pour ce Qui concerne IEE E 81.i2o4, i 1 a été demandé par le Comi t é membr e US d' incor porer 1' annexe B à 1 a norme o J 1 est prévu que ces DP soient t r ans formés en OIS après l a r éunion du SC6 du TC97 de 1 ' l SO, f in oc tabre i 984 o

1 i ,Y a donc conver qence assez vi te , pour ce qui concerne l es be­soins industr i el s , sur la norrne !EH 802o4 ; cette conver gence es t par exe.ople conf ir mée , du cllté ~; L i l isa t e u r , oar la publi ca ti on par Generd i '''otor s roe son '"-lAP" ( ~l anu f ac tur i ng Aut omat ion Protocol J ba­sé , oour les couches l ~t 2, sur IEEE ôU~ o 4 o

0 .. l oo 0

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Groupe de travail 3

Le s travaux de ce GT vi sent le domaine de l'instrumentation, et comprennent essenti e l lement :

la rév is ion de la publication 625 (rappelons que cette publica­t ion dé fi n it le bus d ' i ns trul'li!ntation pl us généra leme nt connu sous le nom de "bus HPI B'' ou " bus IEEE 488") ; ce tte révi sion concerne aussi o ien l a partie 1 (aspects ma té ri els et protoco­les de communicat ion), avec notamment officialisati on de la prise 24 broches, oue la oar t ie I l (codes et formats).

Dans le cadre de cet te rév ision, un ensembl e Ile s i x documents é laborés par le GT3 vo nt être prochainement s oumis à la rèo le aes s ix mois.

des études concernan t (voir d i ag ramme en annexe I l l)

un bus série permettant de relfer e nt re elles e t à des moyens de traitemen t ban a 1 i sés des "grap pes" d' ins trumen t s CE 1 625,

une in terface série di te "xyz• qui présenta i t des fo nc tion­na lités assez vo isine s du bus CEl 6~5.

une "passe r el les '' xyz/bus séri e .

Les deux dern iè r es études· sont asse z ll>~IJ av~11cées. Pour la pre"' i ~re (l>us série) , le GT3 ut il iserai t 1 ~ br·dncne CS~JMCO ou [JrO.!el GE; nor me IEEE ~Ot ( IEEE 8u2 . 3, co~ote t enu ou t ype ae trafic ~ écoule r (Jr.e ssëges longs . sans impérati fs Ot' t t!::>ps r ée l, e t dvec un <JP.ur~ o' in u~~rité plus faib le que oour l es do p l içèt.i ons du cy~.: contrê le/ commande) .

. .. / .. .

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3. 4 POI NT SUR L' IEEE (source AFNOR)

Les coucMs! +.< tt sont nc r ·.all s \< r·s . l.? ,,,ôrC ilé d .S.ci .:!e r~ de l•l sur­vivance oes diff~ren ts pt·otvco1es ~0! .3~ ~:.Jë . a , ;:...J2.S . ~u CL'u r~ de l a Cern i.2nl nhmion p l éfli~re a& J • lEct t·~ n t}c:ot.H··,~ ~~ ~~~ i 1 a été <Mc i d~ 01! t rava i ll o< r ' " '' L; cc.uc .. ~ J dans l i! caere J' une Cll<'llll iss •on b:Jt . l. Le c a h i.~ r Gf:S ci· ar,Ks ae cre qrc;upe préc i se e n oor t iculler que

tO liS les r :;séafJx s • apou,yar. ~ sur uu Pl'Otoco 1 e ~oi IX c o lve: r. t rou­vo ir êtrë rel l.?. s ,

r ous les rE'i5s oux b • <lP;JliY4U c s 1.r " " pr(Jtcco l e vOdX v ci ~e n t pou­voir ~tre r e liés ~ travers ur1 réseau X~5 ,

la c'Hl nex lon des :;yst~H!e s es:r.: tm ;n·oo lène de niveau 3,

le proLocola r{sP.au do i t être ioP. n t i qu~ pour le s ETro du rlis o? au ou les ETTO <: J st ~r: tes. ce cu i rev h~ r. ;: à d1re r:u' i 1 ne f ;J ut pas il€ pro toco h, oi r t" re n ~s Gu r~seaL lccal pour er; sortir.

i l n ' y a ac tue l l!!r';,n t :~ t. ' u n.: cc nt r i bLt ion ( r r anç aisc) ;; .c;E-. o rr. "~~ c•es t la. s.o h;~ 1 on X! ::J ::u ~~~s sv s, 0 1 un tCC c. .

.. . / ...

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Chapitre 4

PRODUITS COMMERCIAUX DISPONIBLES EN FRANCE

4.1 CLASSIFICATI ON DES RESEAUX LOCAUX D'ENTREPRISES

Les réseaux locaux d ' entreprises ne représenten t qu' un élément de base d ' un système de communication in tra-étal>lissement (couches 1 et 2 du modèle OS IJ. Oonc , il est bien évident qu'~ lui seul le réseau local d'entreprise, s'i l est nécessaire, n 'est pas suff i sant pour assurer la corrrnunica t ion entre équipements interconnectés lo­calement.

Cependant, l a capacité d' un r éseau local standard à permett re la connex ion d ' éq ui ~ements issus de four ni sseurs différents est une caractéris ti que intéressante pour l 'utilisateur, leq ue l pourra oans un premier temps créer des doma ines de communication fermés (ex : SNA , OEC~ET , XNA, ... ) e t par la suite un domaine de communication ouvert (üSI) lorsque la normali sation le permettra, ceux-ci par ta'­geant le même suoport physique a ' i nterconnexion.

La sui te oe ce chapitre oisti nguera oonc les réseaux locaux stan­dards, issus d'accords passés en t re constructeurs repr ésentènt une part si9nificative du marché , ou norma li sés, des réseaux locdux spéci fi ques supportés par un construcceur un ique .

Attention : l 'évo luti on oe l a norma li sation peut conoulre ~des in­compati bi lités entre produits issus des constr ucteur s diffé rents .

. . . 1 . . '

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4.2 PRODUITS COMMERCIAUX

0 Hférents types de produits sont proposés sur le marché .

Les communicateurs , é léments sépar és de l 'équipement, perme ttent l' i nterconnexion de te rminaux et o•ordinateurs ou d ' ord indteurs e ntre eux, offra nt des inte r faces standards (V24- V28 - V24, V35, IE[E 488 , etc . • . ) ainsi que les servi ces et protoco les né­cessai res à la mise en commun ication fiable de ces équipements.

Les cartes OEM au format d'une famille de produits, supportant la connexion au bus de cette fam11 le et pouvant être intégrées dans tout équipement oe la fami l le.

Les équ i ~ements ayant des contrô leurs réseau local intégrés.

Les coûts et performances de ces aiftéren ts produits seront varia­bles en fonction des fournisseurs ~t de 1 'ancienneté de la techno­logie utilisée.

4.3 PRODUITS RESEAUX LOCAUX STANDARDS ETUDIES

4.3.1 NORMALISES ISO OIS 8802.3, IEEE 802.3 , ECMA 80-81-82 OU ETHERNET

Bri;;oe (Tekel ec) Ethernet (Oec) Ethernet (Xerox ) Net One ( UnÇJermann Bass, A21<) .

4.4 PRODUIT RESEAUX LOCAUX SPECIFIQUES

Arc net (Oatapoi nt), Factor (Apsis). Glxlnet (G ixl , s·ena), Hyperbus ( hSF 1, LCT 6500 (CGCT .LCTI, Wang net (Wang J.

.../ ...

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4. 5 DESCR IPTIF DES RESEAUX CLASSES "STANDARDS"

I - RESEAU LOCAL BR IDGE (TEKEL EC)

1) ORIGINE DU RE SEAU

BRIOGE Communicati on !ne . a été tondée en j uin 1981. Premières l i­vra i sons du réseau &R IDGE en m~rs l 9ti2.

2) CARACTERISTIQUES GENERALES

2-1 Architecture

- BUS l inéai re en lan Etherne t .

- Supoor t physi que = cable coaxial (50 ohms).

- Tr ansceiver : ISll (couche physique)

- Contrô leur Etllerne t : ISO 2 (couche Data link) :

2-2 Techniques de communication

- CSMA/ CU IEEE 802;3 .

codage/décodage, tr ans111 iss ion/réception, détection des coll is ions , dé tec t ion porteuse .

encaosul at ion/décaosulat ion oes oonnées , ges t ion des col l isions .

. .. / ...

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2-3 Support phys ique

- Coaxial Ethe rnet (50 ohms/ t 2 ohms) (conforme en tout point à cette norme) à signalisation en code mancnester

2-4 Technique de transmi ssion

- Bande de base.

- Tyoes d'information t ransportables

Données Informatiques : Textes, Fichiers , Programmes. Image tixes (si digital i sées). Echanges conver sa tionne ls .

- Caractéristiques dimensionnelles du réseau:

Ban<le de base 3 x 500 1o1 max i entre deux communicateurs (2, 5 rninimun) .

Fibre optique surface circulaire de 1 krn de rayon.

- Débits

--Débit ~omfnal

- Bande oe base et Fibre optique lù M b/s

... / .. .

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3) CARACTERISTIQUES PHYS IQUES DU MEDIUM

I l correspond en tout point à la norme E che r net. C' est un câ_ble coaxial de 50 omns + - 2 ohms , à s ignal isa t i on en code Manchester . Ce support est conforme aux normes .

4) CARACTERISTIQUES DE L'ACCES AU RESEAU LOCAL

L' accès au réseau s 'ef fe ctue au t r avers d 'un co11Jlluni cateur appe 1 é CS IN• ; et 1 ' accès. au Médi um au mo yen :

d' un t rans-ceiver norn1e Ethernet pour l a tTa nde de base, • d' un transceiver spéc if ique pour la fibre optique.

4-1 Caractéristiques phys iques

Accès en mode série, parallè le, synchrone • . Connecteur s de type Canno n 25 po int s, 34 ou 37 points pour

le V35 e t V3b.

Les interfaces é lec troni que sont du tyPtl CCITT . V24, V28 .; Vl v. Vil, V35 , V36 •

.--~-~-~-~a_c7.~_;_1 _~_!_il_l :_~_é_~_i e-t~_s_~_e-l-1 9_._2_' -K-bd~~:T_j_v K~l~:~,-r-:~~::(~: 1-R-S-23_2_-=c----~-+---3-5 _m _ _ j _________ -+-----~

RS 423 6v m :2 m

R$ 422 L i ! 0U m 1 ï.(J m

- -- --

... / ...

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.59

4-2 Caractéristiques fonctionnelles de l 'accès au communicateur

Accès par programme aux niveaux 2, 3, 4, 5, 6 et 7.

Le contrô leur correspond aux spéc i ficat ions de la norme ISO cou­ches 1 et 2. Les protocoles de couches supérieures disponibles sont :

XNS (Xerox Ne t ,.ork System) X25, TCP/ IP , ISO !ECMA), SNA DECNET Q3 85 Service datagramrne 11 tous les niveaux par programme . Service c ircuit virtuel

4-3 Caractérist iques de performances

Débit d' accès au Médium= déb i t du Méd i um.

Débit d'accès au cor"muniateur (fonct ion du choix de l'inter face).

- Async V24, V35 - !EH 488 - 1 n te rf ace X2~

j usqu'~ 4 foiS 156 Kb/s j usQu' à 800 Kb/s j usqu'à 76 Kb/s

Débit d' un processeur

- Modèle de performance CS.

La longueur des blocs données transitant sur le réseau varie ae 72 à l 526 caractères au max ionum.

5) INTERFONCTIONNEMENT AVEC D'AUTRES RESEAUX

L' unité GS/1 permet l'accès au réseau du type Transpac, Téléne t (Protocole x 25 ). Mu lti o lexçqe jusqu ' à 48 cv. Respect des nor mes X25, X28, X29.

L' unité GS/ 3 perme t à 2 r!tseaux Ether net XNS de commu niQuer e n t re eux en liaison po i nt~ point.

Jnterfonctionnement avec a' autres réseaux.

. .. 1 ...

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60

L ' unité GS/6 permet de se relier au réseau local Large bande CO~ TEL.

L ' un i té GS/3 est une passere lle e ntre 2 réseaux BR lOGE

D'une façon généra le :

l " l les un i tés sont programmabl e s=> f ac i lité d'accès à des réseaux (pub lics, pr i vés, informatiques) .

2°) tous les niveaux s ont accessi b les logîciel lement parlant.

Remarque tous les programmes ont été écrits t!n langage "C" sous UNIX ( i 1 e n existe égaleluent une version sous CP/ Ml .

6) CONDITIONS D' INSTALLATION

L!lS condit ions mécaniQues oe pose corr-espondent en tout po in t ~ la norme Etner ne t.

Les conditions é léctriques sont standards avec un isolement et une mi se d l a te rre.

nygronétrie lv à 90 ~ d' humioité saus condensat ion . Tempér a ture + j ~ 45° C. Al imenta t ion secteur aux normes VOE.

7) ACQUISITION - MAINTENANCE

Le coût de l' ingénierie du réseau n'existe oas comme a ans une l <~ry e bande. Ces calculs son t du type de ceux atrectués pour l' i ndustr i e de la TV pa r câble. Le coût d' installation oépenara de la lonqueur du cable et de l 'endroit où i 1 devra i!tre imp lant!! , du développe­me nt possible de log ic ie l, etc ..•

Les services disponibles TEKELEC sont :

-formation du personnel, - service c 'assi s t anc~ tecrrn iuue , - ai de à l a réa l isat ion oe développements ~péclfioues .

Maintenance sur s ite en .. régi on paris i enne dans l a j ou r née, en pro­vince sous 24 heu r es, éva l uée à 10 % par an du coût du matérie l mainte nu, dé p lacement compris.

. .. / ...

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Il - RESEAU LOCAL OEC (ETHERNET)

1) ORIGINE DU RESEAU

Les produits ETHERNET composent la par tie RESEA IJ LOCAL de l 'archi­tecture globale de réseau DECNET de ùiG ITAL EUU IPMENT.

Le premier souci du constructeur a été de orivilègi er l es échanges à haut débit entre les unités centra les qu'il produit, considérant ainsi le réseau local comme uue extension de bus , pl utôt qu'un moyen d'accès des term·i naux vers ces machines o

Sont cependant disponibles au catalogue de OEC des serveurs de co•~~­municat ion ayant des fonctions particulières : serveurs de termi­naux types TTY ou VTlOO, pas sere Iles vers un réseau X25 ou encore passerelles vers le monde SNA d' lôM o

2) CARACTERISTIQUES GENERALES

2-1 Architecture

Bus, câbl e coax i al (par segment), répéteurs (!JEREP) locaux ou distants entre seqments , bo1tiers de raccorder.tent, contrô leurs de commun icat ion.

2-2 Techni que de communiç~tion

o CSIIA/CD compatib le ETHERNET Ve r sion loO (e t e l us tard 8ü2 o3l 0

2-3 Technique de transmission

o Bande de bas~ : signalisa tion BdB ECMA- 310

0 0 0 1. 0 •

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2-4 Types d'informations t ranspor tables

Texte, fichiers, programmes, échanges conversationnels, messages de longueurs variables (1 ~ 4000 octets selon l'i nterface).

2-5 Caractéri stiques dimensionnelles

• Longueur maximum d'un segment : 500 rn, nombre de ra.ccordement de segments entre eux par des répéteurs : lOO, nomb re maximum de répét eurs entre deux ordinateurs : 2, l imite par segment : lOO noeuds, distance minimum entre bo1tiers : 2,5 m, di stance maximum entre les correspondants les plus éloignés 2,8 Km .

2-6 Débit

Débit effectif sur le cable : 10 Mbps, débit di sponible pour l ' ut i lisateur :

19,2 Kbps pour les voies RS-232, = j usqu ' ~ 1 Mbps pour les liaisons entre calculateurs.

3. CARACTERISTIQUES PHYSIQUES DU MEDI UM

{mpédance caractéristiques : 50 Ohms , atténuation sur 500 m : 8,5 db à 10 Mhz, connecteurs de type D, 15 broches .

• .. 1 . ..

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64

4. CARACTERISTIQUES DE L 'ACCES AU RESEAU

4- 1 Bo1tfers de raccordement

Bande de base : l 'accès au médi um s'effec tue a u moyen d ' un émet ­t eur récep teur Etherne t Hqooo, la c onnex ion physi que sur l e c3bl e s ' effect ue s ans in te r romore l ' ac ti vi té du réseau . Un raccordemen t mul t ipl e au c able e s t possi b le à l' ai de d'un bo1-ti er OELIH (cor respond à 8 éme tteurs-r écepteur s) .

4-2 Cont rô leurs de communi cation

Les pl us nombre ux permet te nt les accès des unités centra l es OEC à Et he rne t ; i l s se présen t~n t généraleme nt sous la forme de car­t es p lacées dans les armoires oes différent s syst~mes :

- contrô leur OEUNA contrôleur DE UllA contrô leur DECNA

c onne c te des ord i nateurs VAX et POP- 11 UNIBUS , conn~c t e des ord i nateurs PDP-11 O-BUS, re l ie des micro- ord i na teur s Profess ionne l 300 .

Le serveur de te r mi naux : un tel cont rôleur peut accepte r .i usqu' à 32 termi naux async hrones , à de s v i tesse s a ll an t j usq u'à 19. 20û bps per mettan t la connexion sur des VAX.

Ce s t ermi na ux peuven t at te indre le se r veur vi a 1~ rJseau té lépho­nique cor.rn uté ; l 'I nte r face li9ne est El A RS- 232-C . Les te r minaux peuvent êt r e vus so it comme des télé t .voes class iques, so i t comme des vn oo. La passe relle DECNET/X25 permet. vi a un rése au t ype X25 , d' une par t 1 a comm unicati on e ntre a pp l i cat ions tour nan t s ur systèmes DIGITAL et appl icat ions t ou r nant sur d ' au t res sy stèmes, d'autre par t l 'accès, od r des te rmi naux con~ecté s à un PAO , aux machi nes VA X r el iées par ETHERNET.

I l e s t encor e poss ill l e il un t~rmin a 1 connecté s ur un serveur de t e rminaux o'u t il ise r ce tte passere l le pour at te indre une machine ex térieure, mals cel a Imp li Que la connexion préalabl e de ce termi ­na 1 sur un VAX ôu même r éseau l ocal possédant 1 e package d' ex te n­s ion X 25/X ZY (fonction de PAO déporté) .

. . . 1 . ..

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La passere lle OECNET/SNA, r e liée su r un contrô le ur type l8'M 3705, par une ou deux l iaisons synchrones SOLC, est vue par l e monoe SNA comme une PUZ , et perme t les échanges concurrents avec ce monde se­lon différentes procédures :

- émula t ion RJE/~J E (sous JES2/JES3), -émulation de terminaux t ype consoles 3278 et i mprimantes 321;;7, -possibilité pour des te rmindliX IBM de t ravai ller sur VAX ( prod uit

IBM Oistribut ed Host Con tro l Fac i l ity), pa r émulation de termi ­na ux VTlùO ( ma is foncti onndnt uniqueme nt en mode l igne) ,

- DOXF (Distri!luted Docume nt Transfer Fonction) : permet le t rans ­fer t ~e doc uments confo rméme nt au x protocoles DIS / OX d 'IBM,

-possibi l i té d' échange s d 'appl icat i on à applicat i on.

4- 3 Caractéris tiques fonctione lles

L' établ i ssement de la connexion e ntre deux ports compatib les se fait vi a un ci r cuit "logiQue" ; l e principe régissant les communi­cotions dans l' ar c hi tectur~ OEC ttE T étant ce l ui du DATJIGRA MME.

4-4 Gestion de réseau

Té léchargement oes cont rô leurs ue coll'.'Tlun icati on, possib i l ité de r econfi gurat1 on dynam ique du résea.u, poss ibilité d'ut i l iser le lcç icie l p i·JS q~nérd l de çest ion ae ré ­seau OBSEI< VER, avec entre dUtr.es : - lnte rrogati on pér ioa i we ( polli ngs) aes noeuos ou rése.au, - tenue a ' un J Our na 1 ( log J des é vènements remarquab 1 e s , - rapports s t ati s ti Ques.

5) INTER FONCTIONNEHENT AVEC O'AUTRES RESEAUX

voi r pl us ha ut l e rô le oes contrô leurs de corro11un ica t ion.

. .. 1 ...

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6) CONDITIONS 0' UTILISATION

Càble : il existe des contraintes~ respecter : tension et courbure min imale à l a pose, mise à la te r re, etc ... ). Ré péteurs, H4000, bo1t iers OELNI : - températures de 5 ~ 50 degrés Celcius, Contrô leurs de communication : - dimensions : 42 x 65 x 56 cm3, poids : 40 Kg, - températures de 10 à 40 degrés Celcius, Pou.r l'ensemble : - alimentation 220 volts - 50 Hz, - hygrométrie de 10 à 90 %.

7) ACQUISISTION - MAINTENANCE

Indication de pr ix ( unitaires) en janvier 85 - câble : 100 F/m, - répéteur 1 oc al : 16,7 KF ,

H4000 : 3,3 KF, DELNI : 11 KF, - DEUNA : 39 KF, OEQNA : 13 KF, OECNA : 8,3 KF , -serveurs/contrôleurs de communication :entre 150 et 220 KF.

Délais : 3 mois au moi ns.

Maintenance : plus ieurs niveaux de maintenance , couverture sur tou­te la France (une so ixanta i ne de centres en métropole ).

Existence d'un centre de support téléphonique.

Formation :

- cat alogue de cours d' uti li sation des produi ts DEC ; - cours internes d' installati on, par t ic i pat ion extérieure à di-

scuter .

8) REFERENCES

. 60 réseaux instal lés en France, de tailles limités, la plupar t étant orientés vers les communications entre VAX.

.. ./ . ..

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III - RESEAU LOCAL EHTERNET (XEROX)

1) ORIGINE OU RESEAU

Le produit réseaux locaux de XEROX fait partie de la gamme 8000 ac­tuel lement prooosée en France. I l repose sur la techni Que Ethernet pour laquel le XEROX, OEG et I !tT~L ont été des promote urs actifs aussi bien dans la conception que pour la normali sation.

2) CARACTERISTIQUES GENERALES

2-1 Architecture

- bus arborescent sur band<! de base.

2-2 Technique de communication

- CSMA/CO: le proouit est entré dans une phase industrielle avant la sortie ce la norme 802.3 et n'y correspond oonc paS tot a le ment. Les f utur·es vers ions seront, e I les, cor11p 1 é­ternent conformes.

2-3 Support physique

Cible coaxial tthernet 50 ohms , siana l isat ion code Manc heste r.

2-5 Types d'information

donnée transrni se en mode oaquet.

2-6 Caractéristiques dimensionnelles et débits

La longueur max irnum 5ans récepteur es t de :iuv m, le débi t supér i eur est de lu Mbits/s.

. .. 1 .. .

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b8

3) ACCES RESEAU

3-1 Raccordement

Les cartes ETHERNET pour la connexion au réseau sont itH!'!grée s dans les serveurs e t dans les termi naux.

3-2 Interfonctionnement

Répé teur e t i11 te rconne xi on hOLC, R. T.C., bientôt X25 en f rance , ;:1ais ex i ste dfjà aux U. S.A. , ému lat ion 3270 e t 'ITlùü .

4) EXPLOITATION

Une seul e pe rsonne s' occ upe de l' adlllinistrat ion du réseau. 11 est po ~ ­sible de suppri mer ou d'insé rer une sta t ion s ans arrêter le rés e ~u . De même un c ouple ur qu i ne fonc t ionne :>as sera c ons i déré co:none oe­connecté par le sys tème. Oes· st.;ci s ti ou;~ s sur l ' ut i lisa t ion ou réseau peuvent ê tre fourn ies par des app l1 ca tions oans les serveur s .

. .. / ...

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IV - RESEAU LOCAL NET-ONE (A2M)

1) ORIGINE OU RESEAU

NET-ONE est un réseau local construit par Ungerman-Bass, et diffusé par A2M.

2) CARACTERISTIQUES GENERALES

2-1 Architecture BUS arborescent Câble coaxial (50 et 75 ohms) Communicateur Transcei ver Récepteurs Cube de verre pour flore optique

2-2 Technique communication Mul tiplexage Temporel CSMA-CO

2-3 Support physique

CSMA

Co a xi a 1 Su onms, 500 m par segment, di s­tance maxi ent re 2 communicateurs 2,5 km. Coaxia l l':> ohms, CATV , di stance maxi ent re 2 communicateurs 1:> km. Fiore op tique , ui sGue de 1 ~rn de diamè tre.

2-4 Techni que de transmission Bande de base s ig nali sat ion BdS ECI'II\ - bi Ldrge bande Fibre opt i que signalisation optique , encodaoe bande de base

. .. 1 ...

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2-5 Type d ' Inf ormation transport able - Text es, F·i chi er s, Programmes Imaaes f ixes (bande de base)

- Données, Paro 1 es, Images f ixes et animées, Té lévis ion l arae banae)

- Diffusion avec ou s~ns vo i e de re tour

- Ecnanges conversationnel s

2-6 Carac téris t iq_ues di mens 1onne 1 les

2- 7 Déb its

- Bande de base 5 fo is 5Uu rn maxi entre 2 C01Ti'nun1cateurs ; 2,5 m au min i mum

Laroe banoe 1 ~ km max i ent re 2 commun i C~teurs

- Fi bre op ti que cornmuni c a te ur sur réseau de 1 km de d iomètre

- Bènde <Je l>~ se dP. oi t nomi na l

- Lar,Je bande déb i L nomi na 1

et Fibre optique 10 mb/s

> mb/s

3) CARACTERISTIQUES PHYS IQUES OU MEDIUM

3-1 Bande dé base

3-2 Lar ge bande

- Coro farme au docunent ECi1A-dO - :;u ohms, olàmè t re 11) . 3 nm - At tfnuatians sur Su~ m 3.5 db ~ 1J m~Z - Connecteur s ae type N, l iC 169/15

- Conforme au CCTG, 1%2 (TI)F) 7'3c ohms

- Connec te ur s de type· SN 76l1 (TiJF)

.. . 1 .. .

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3-3 Fibre optique r~odèle 244, W<! microns -Atténuation 6 db/krn - AtLénu~tion du cube de verre i 2.5 ob.

4) CARACTERISTIQUES DE L'ACCES AU RESEAU

L 'accès au résedu s'efiectue à t rave r s un comrnuni cdte ur appe lé NI U. L ' accès au médi um est réaiist: par:

un t r ansce i ver norme Ethernet pour l a Bande oe Base, un modern haute f r équeoce poùr i a L arçe Bande, un transceiver s pécifi Que " f ibro?" pour la fibre optique

4-1 Caractéristiques physiques

Accès physi ques en mode sér ie, parallè le , async hrone Connec t eurs et circuits aux nomes cor- respondantes (V24, V35, V38)

4-2 Caractérist iques fonctionne] les de l'accès au communicateur

Accè s ~ l ' un oes n iveaux uS ! · 1 .j e t 5 Protoco le XNS a ispon ibl e s ur ~l U

P ~s sere I les X z:, Accè s par programme aux n i veau) 2 , , ;!t ~sur les fi !U En s t al'ldard serv i ce dataorarnrne au~ rllvEJ u x ( e t 3 En s t andard serv i ce circuit-vi n ue 1 ou n i<e du :,.

4-3 Caractéristiques de performances

Débits d'accè s au méoior.t €çaux a u aéoi t ou n~o i ur.1 Débit d ' accès au coo»ounicat<eur oéoena<:n t Ju c·1o i x oe 1 • 1nte r t ace : !lsync V24 , VJ~ .i u~Qu ' au &vu KtJ/ s IEEE 4~6 Jus qu 'au 25v Ko/s TTL é.l, 15 , 32 .' 'JS C)u ' au 'U'.I Kb / s D.bit d ' un processeur ( N(ij) au n iveau

5 2U kll/ s 3 : Suv Kb/s

... / ...

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5) INTERFONCTIONNEMENT AVEC D'AUTRES RESEAUX

5- l avec d ' autres réseaux locaux

par 1' in terméd ia i re de "Bridge s" loc aux ou déportés l ' ensemble es t vu comme u" seu l résea u loca l

72

respec~s des ni veaux 1 e t 2 ~ar les spéc ifications !EtE -8u2. 3 1 ECMA 80 à 82 1 Etnernet.

5.2 avec les réseaux publics ou pr~és

r accor dement e n X25 à Transpac , par passe re I le m.u 1 ti p lexan t jusqu'a 32 CV ; respeè t e l es normes X25 , X28 et X29 .

D'une faç on p lus généra le , il es t r épondu que le fait q ue l es NIU so ient programmables , doi t facili te r l' accès à des réseaux publ ics ou privés, ainsi qu 'à des types de réseaux i nformat iques.

6) CONDITIONS D'INSTALLAT ION

Liées au méd i um cho i si Hygror3étrie lv à où ~ Tempérawre 1•.; à 4(J deorés Celc i us Stoc ka9e des é l émen ts entre - l V et + JU oe 11rés Alimen ta t ion seç t <!ur sans réou la lion llé f in i r la conf iyurati on besoin cJ'H1te rconne x ion

vo lume d'i nformations pr évision de budget ex tens i ons env lsdoées

7) ACQUISITION - MA INENANCE

Le coût moyen d' instal l at ion o' un réseau es t di ff icile à éva luer, car i 1 dé pena esse nt ie l leme nt

du c oût a' i ngénierie oui ·, ari e avec le type ou rése au du coût d'i nsta ll at ion ou câble au coût éven tue l ae oéve l oouemènt de loo iciel

... 1 ...

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Les services disponibles pa r A2M sont :

l a fo rmat ion pour ut i li se r le réseau un serv ice techni que pour gui der l' utilisateur la réalisat ion de certai ns éléments de logiciels sys tèmes

Ma inte nance par A2M s ur s i te en rég i on parisienne en 8 heures (jour ouvrab le ) éval uée ~ 12 1 par arr du coOt du matériel main tenu, dé­p·iacement compri s . Envoi de pi èces neuves après réception du te l ex c lient dans un oéla i de 4 heur~s.

8) REFERENCES

Un ce rta in nomb r e de r·éférences peuvent êt r e i nd i quées, b i en Que la tendance a'A2!'. ne soit ·pas à l a publ icité autour de ces installô­tions, parce qu' e lle &ont pour l 'essenti el des sites pi lo tes.

StJJAS C~ET - H.ii lA - JR l SA - CNAi~ SFH~ CGE (métro de Lyon ) Centre d'é tudes lFP AOIDAS

Un peu t éqalement s igna l er l ' exis tence <l'un Club des Utilis at eurs NEl/ (JN E, qui se réu nit oeux i ois ;Jar an.

Remarq ue :

La part i e lar~e bande lllent ionnée dans ce chapi t re ne corresponu pas ~ une ofr r e "s tandar~" . elle sera u lté r ieu r ement réoar·tle da ns les produits spéci f i ques.

. .. 1 . ..

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4.6 DESCRIPTIF DES RESEAUX LOCAUX "SPECIFIQUES"

l - RESEAU LOCAL ARCNET (MATRA-DATAPOINT)

1) ORIGINE DU RESEAU

Le réseau local ARCNET, commerc i al isé en France par llatapoiot Matra InformatiQue, est conçu et oroduit par le construc teur U.S. Uatapoint, co-actionnaire avec la société l'ratra de l"•a tra Informati que. Au moye n rlu réseau local AR CNE T, oes mi ni ­ordi nateurs ( l 56ù, 86\Ju, 3800) peuvent ê tre interconnectés afi n de constituer des systèmes de trai tement de l' informati on polyva len t s. Ce r éseau 11 l ' or igi ne fermé, pe ut main tenant s ' ouv r ir ~ d'autres produits, Oatapo in t ayant la volonté de faci l iter cette ouve rture par la four niture d toute société in té re ssée, d' un g.uide ae déve­loppement (ARC NE r Designe r • s Hdndbook J de produits compatib les et oes l icences.

2) CARACTERISTIQUES GENERALES

2-1 Topologie

Struc t ure arl:>orescente bi oirect ionnel le s ans rac ine. Limi ta t ion à 6 km max imum entre aeux sta tions quP. Iconques .

- Eléme nts du réseau.

HUBS boî ti ers o' int erconnexion hu it portes.

C'àt>l e coax i a l I)U ti bre O~.>Li4u~ .

RI MS i nterface s <le conn<èxi on ( vo i r sctléma anne xé ).

.. ./ .. .

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2-2 Support physique d'interconnexion

- Câble coaxial ':IJ ..1"1.. CRG b2 ) -Fibre optique

avec possibi l i t é de pr ise mural ~ Bt,c pour les câbles coaxiaux .

2-3 Technique de transmission et débit

Trans01iss i on asynchrone en l>ande oe l>ase de paquets (taii l le maximum 256 octets) formés de mots de 11 bi t s avec récupératio·n de rythme pe ndant le préa111bule (Aiert burst) et sur cnaque 010t (bH stop). Le débit en ligne est de 2,5 Mbps.

2-4 Héthode d'accès et lien logique

Jeton décentrai isé avec contrôle de ilux et a'erreur ~ bas niveau en mooe aoressé . Sur r écep t ion d'une i nvit(\tion à transmettre ( j eton) toute station, ~n mode adressé, ayant un pacuet de données 11 transmettre enverra au préalable un paque t de demande de tampon libre. Sur r écept ion o 'un acqui ttement positif de la dlest i nation, elle enverra alors le paquet <le données le.quel oevra être éga le­ment acquitté. Toute station peut éça lemeot aiffuser un message 1l tout le monde .

Le contrôle d 'erreur ~er a et rec.tué au r.toyen d'un mée ani sme CRC l f> bi t s ~t condu i r a à une aosence <J'acQuitter.1ent ( !;ACK i mpl icite) en cas d 'erreur.

3) PASSERELLES

-Réseaux Tr~nspac ,

-Réseaux I nfor ma t i ques : S~rA , -Réseaux i nformati c ues par le cana l d'émulateurs de t élécommunica-

tion (IBM, BULL, 8L~RUUGI1S, UNIVAC, ... ) oisponibles au niveau des ressources ae tra i t Pment.

0 0 ./. 0 0

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4) CONDITIONS D'INSTALLATION DU RESEAU

- Pose des composants du réseau

Pas de contrai nte particulière (simplicité de l ' arc.hltecture HUBS, coaxial).

- Définition d'une configuration du réseau

Le choix des composants et la définition de leur arrangement sont du ressort de Matra Informatique.

5) DISPONIBILITE, HAINTENABILITE, EXPLOITATION

5-l Disponibilité

Grande fiabilité des composants : HUBS, Coaxial. Il n'est pas nécessaire d'adapter les enbouts de c~ble non connec­tés à une station, les HUBS ne propageant pas les réflexions .

Une défaillance d'un composant défaillance complète de 1 'ensembl e peut conduire 'Il l a création de deux

5-2 Maintenabilité

du réseau ne cause mais reste local i sé·e, réseaux séparés.

pas la celle-ci

La maintenance tant des ressources de traitement (terminaux, pé­r i phéri ques), que des éléments du réseau, est réalisée par le ser­vice de maintenance de Matra 1 nformat i Que.

Installation de nouvelles stations :

mise en place d'un nouveau tronçon de câble coaxia l, installation de la station, i dentique 'Il celle d'un mat~riel informatique, connexion des deux extrémités du câble coaxial à une entrée d'un Hub, et~ la station (prises BNC) .

.. ./ ...

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5-3 Exploitation

Observation du trafi c (outil ARCSTAT disponible sur n'importe quelle ressource du réseau) .

Mesure des performances (ARCSTATJ.

Introduction et suppression logique d'une station ; reconfigura­tion totalement automatique prévue dans le protocole du jeton .

... / ...

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Re.t$owrcc. J._ Tr~; fr. ,.. e.n t i----l M·rttoro~~c.. 1 1

1 1 1 ---·

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I l - RESEAU LOCAL FACTOR (APSIS)

1) OR IGINE DU RESEAU

FACTœ. est un réseau local hétérogène de productique conçu e t indus triali sé près de Grenoble par la Société APSIS.

Il au tor 1 se 1' lnterconnex 1 on d' équ1 pements hétérogènes (constructeurs, gammes , . .. ) ; il supporte des applications de dif­férents degrés de sureté de fonc t ionnement ; il est spécialisé pour les appli cations industrielles (milleu, équipement).

2) CARACTERISTIQUES GENERALES

2-1 Architecture

BUS (doublé) linéaire li. interconnexion de segments {pas·slve)

cab le coaxi a 1, transceiver (connexion pass ive), communicateur pour 1 li. 4 équipements.

2-2 Technique de communication

CSMA/CD +prior i t é (messages urgents /normaux).

2-3 Support physique

cab 1 e co a xi a 1 75 4 .

2-4 Technique de transmiss ion

Bande de base.

.../ ...

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"

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2-5 Types d'information t ranspor tables

Données (textes , programmes, fic hiers, images-f ixes ou faib lement an imées ). Echanges mono/bidi rectionnels conversat ionne ls. Diffusion possi ble avec f iabil i té (non standard). Messagerie .

2-6 Caractéristiques dimensionnelles

Longueur d'un segment ~ 2 km. Jusqu'~ 64 segments (archi tëcture quelconque) . J usqu'à 30 m entre communicateur et médium (transce iver). Jusqu'a 64 km ent re ext rémités d'une passere l le inter-se9ment s .

2-7 Débit

2 Mb/s .

3) CARACTERISTIQUES PHYSIQUES OU MED IUM

C~ble coaxial CATV 75-A (belden) norme CE l ou avec protection ren­forcée .

4 ) CARACTERISTIQUES O'ACCES AU MEDIUM

L'accès s'effectue~ travers un communicateur (CI U) et un t ranscei ­ver (TAP).

4-1 Caractérist iques physiques

La transmission se fait en code Manchester adaptation par le TAP qui assure également l' isolement galvanique (1 500 v) et l a détec­t ion de col l is ion. Le TAP i ntégre également un disposi ti f de sur ­ve il lance (bit t rop long) et un disposi t if de connexion/déconnexion pi loté par l e CIU.

. . ./ ...

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L'interface TAP/CIU est effectuée par des li gnes RS 422 et assure l 'alimentation du TAP.

Les interfaces CIU/Equipement disponibl es sont de tyiPe : V24 ou boucle simple/double courant, 8 bits TTL parallèles, 48 bits TTL parallèles, IEEE 488 , HDLC/SDLC.

4-2 Caractéristiques fonctionnelles de l'accès au communicateur

On accède directement à une interface de niveau 6 ; tous les ni ­veaux sont intégrés dans le communicateur standard ; 11s peuvent être intégrés dans l'équipement.

4-3 Caractéristiques de performances (Simulation)

Débit d'accès au médium 2 Mb/s. Débit d' accès au com1unicateur 1 im1 té par 1' in terface : (V24 : 19 200 bits/s ; IEEE 488 : 80 Koctet/s ; 48 bits parallèles : > l Mb/s). Temps moyen d'attente de l 'équipement pour une sess ion de 256 oc­tets entre communicateurs différents : environ 15 ms . temps de t ransmi ss ion de 256 octets par le communicateur : env i­ron 210 ms.

5) INTERFONCTIONNEMENT AVEC D'AUTRES RE SEAUX

5.1 Interconnexion homogène ou en s tandard Transpac X 25 2 et 3.

5.2 Interconnexion X 25 vers Transpac.

5.3 Interconnexion complète ~ travers le coup leur IEEE 488 avec ré­seau SCS de Bull Sems sur SOLAR.

Etude de coupleur intégré pour SM 90 d_e Bull Sems . l iaison V24 sur automates Merli n Gerin PB 400 sous PB NET. Liaison V24 sur automates Télémécanique TSX 60/80/90.

. . ./ ...

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6) CONDITIONS D'INSTALLATION

Médium et TAP : Température 0 à 60°C en fonc t ionnement Hygrométrie 5 à 95 % sans condensation

La fo urni ture d'APSIS porte normalement sur un réseau installé non équipé (médi um, TAP, C!U et programmes de qual i f ication) avec une garant ie de faisabilité globale . La connexion d' équipements pro­duits est sous la responsabilité du fournisseur d'équipement (Bull Sems, Merlin Gerin, Télémécanique, ... ) ; celle d'équipements spécifiques peut faire appel à APSJS, à toute SSCI ou~ l'ingénie­rie propre de l'utilisateur .

7) DISPONIBILITE, MAINTENABILITE , EXPLOITATION

MTBF prévisionnel > 15 000 H

Les dispositions prises sont le doublemen t du médi um pour les dis­ponibi l i tés, des sécurités au ni veau du TAP assuran t l a non­po ll ution du médi um.

l'utilisation est impliquée dans la stratégie de maintenance : Un premier niveau de localisation est assuré par le terminal de maintenance port ab le et ses programmes de test ; un se co nd ni veau est le remplacement du commun icateur.

Un obervateur de réseau permet :

Le pi !otage : modification Immédiate ou à la prochaine initia­lisation, réalisée par téléchargement des communicateurs ; suppression logique d'une station.

le suiv i des messages circulant sur le niveau (:Sélectif ou tata 1).

Le test des protoco les.

La mesure statistique des performances (temps de transmission, débit).

.../ ...

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8) COUTS APPROXIMATIFS (1er trimestre 1984)

Communicateur 4 lignes V24 : 50 KF. Poste de pilotage et observateur : 140 KF. C~ble standard : 13 F/m + 100 F/connexfon.

. . ./ ...

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Ill - RESEAU LOCAL GIXINET (GIX I, SFENA)

1) ORIGINE OU RESEAU

Ce réseau local d ' e ntre pr i se est déve loppé et co~nerc i a li sé par l a Soc i é té GlX l, f il i al e du CEA . I l est éga lement cor.rne rcial iSé par la société SFENA ovi e n possède oes licences .

2) CARACTERISTIQUES GENERALES

2-1 Topologie du reseau physique

Le réseau physique ae transport de l'informat ion peut utiliser une str ucture en bus ou en arborescence. La dis t ance maximum d' un t r on­ç on s ans répéteur est fo nc t ion du membre de stations i nterconnec­tées. Par ~xemp l e 2() stat ions peuvent être interconnectées sur 5()0 m de pa i re to r s aoée . Des conf i gur at ions ayànt un·e couvertur e géographique imJ)Ortdnte (p l us ieurs km) peuvent ê tre ob tenue s par l'as semblage ce tronçons au moyen de diffuseurs passi fs et répé­teurs . Le nombre total max i mum de stations ou communicateur s di ­n~cteme nt in terconnectés sur le rése.au phys ique e s t oe 64 .

2-2 Médias utilisés

Plus ieurs types de médium ( poire to r sadée, coaxial , f ib~re optioue . mul timédids) peuvent ~tre ut il isés cornrne support phys ique de trans­missior> et ceci en tonc t ion oe~ cont r ,;intes d • environnement.

2-3 Accés au médium

L'interface d' accès au m~d i uo es t une or i se CAN~ON ~ ooint ma le . Les lignes d'émissi on e t de réception sont conformes aux reccmmen­dations éléctriques CC JTT Vll.

2-4 Technique de transmission e t débit

Banoe de base ut i 1 lsaut une t-e chnique asyncnrone ae type star t­stop. Le débit en l igne est de 1 ~5 Kbps .

. . ./ .. .

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2-5 M~thode d'accès

Jeton décentralisé avec contrô le d'erreur et de flux ~ bas niveau (acquittement immédiat , insertion/suppression dynamique de st a­tions, mais néce.ssité de définir une table de configuration de réseau au niveau de chaque stat ion (PROM ou RAM) Fréquence d'insertion des stations paramétrable ( tous les n cyc les logiques)

2-6 Lien logique

Fourniture des fonctions correspondantes au niveau 2 du modèle de référence OS l .

3) PRODUITS D'ACCES AU RESEAU

L' accès au réseau se fa i t soit par l'intermédiaire d'une carte au format SBC (Intel) intégrée dans l 'équipement, soit par l ' in termé­diaire d'un conmunicateur insérré entre 1 ' équipement terminal de transmission de données et le réseau physique. Deux grandes catégo­r ies de communicateurs sont disponibles :

- lR 81 - A

Permet le r accordement en mode natif d'équipements inf~rmat i que s, par une i nterface parallèle.

- lR 81 - M

Permet le raccordement de terminaux ou ordinateurs munis d' i nter­faces

V 24 asynchrone V 24 synchrone l EEE 488, etc ...

. .. / ...

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4) PASSERELLES VERS D'AUTRES RESEAUX

Des passe re lies vers le réseau Transpac et vers d'autres réseaux GIXINET sont disponibles. I l n'existe pas de passerelles vers des réseaux locaux supportés par d'autres constructeurs, cependant la nature des matériels utilisés ( formats de cartes, bus, etc , ... ) , l'archi tecture proposée et la mo tivat ion de la société G!Xl rendent facile 1' interconnexion de GIXIIIET avec le LCT 6500.

5) DISPONIBILITE, MAINTENANCE, EXPLOITATION

La mise sous tension ou hors tension d'une station ne perturbe pas de façon notable le bon fonctionnement du réseau.

Un système part iculier, uti lisant un monostable, permet la détec­tion d'une station "bavarde" t ransmettant plus longtemps qu'autor isée et assure la mise hors réseau automatiquement de cette station lors de la détection d'une anomalie.

Chaque communicateur dispose

d'un logiciel d'autodiagnostic , d'un logiciel de gestion du réseau permettant de construire et de maintenir à jour une liste des stations actives ( logiquement correcte et permettant la notification des er­reurs de t ransmission non récupérables).

6) CONDITIONS D'ACQUISITION

Délai moyen de li vraison : 3 mois Garant ie : 3 mois CoOt approximatif :

coupleur intégré : 8 000 Fr s communicateur TR 81-Al : 10 000 Frs communicateur TR81-M1 (1 V24) : 11 500 Frs.

.../ ...

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IV - RESEAU LOCAL HYPERBUS CH S Fl

1) ORIGINE OU RESEAU

HYPERBUS, réseau local produit par NSC, distribué par Network Systèms France.

Outre HYPERBUS, NS F fournit deux autres produits complémenta ires :

HY PERCHANNEL pour la connexion à haut débi t de gros calculateurs, NETEX, ensemble logi ciel gérant les échanges ent re machines hété­rogènes.

2) CARACTERISTIQUES GENEALES

2-1 Architecture

Bus cable coaxial (par segment) "Ponts" locaux ou distants entre segments Bo1 tiers d'interface

2-2 Techniques de communication

. CSMA/CA, muni d' un système de j eton vir tuel avec priori té.

2-3 TecJuL1que de transm1~s1on

. Modulation de fréquence modifiée.

2- 4 Types d'information transpor tables

Textes , f ichiers , programmes Echanges conversationne ls Messages de longueurs variables (1 à 4000 octets selon l' i nter­face).

. .. / ...

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2-5 Caractéristiques dimensionne l les

Longueur maximum d'un segment : dépend du nombre de connexions; i 200 m pour lù connexions, 400 m pour 100 connexions Distance minimum entre bo1tiers : pas de limitation Nombre de raccordements de segments entre eux par des bo1 tiers de liaison locale : pas de 1 imitat ion.

2-6 Débits

Déb i t effectif sur le cable : 10 Mbps Débit disponible pour l ' utilisateur :

19,2 Kb ps pour l es voies RS232 2,35 Mbps pour les interfac·es coax iales IBM lU Mbps pour les liaisons parallèles entre calculateurs .

3) CARACTERISTIQUES PHYSIQUES DU MEDIUM

impédance caractéristique, 75 otims atténuation max imum entre les bo1tiers les plus é loignés , 20 db.

4) CARACTERISTIQUES DE L' ACCES AU RESEAU

4-1 Caractéristiques matérielles

l 'accès s 'effectue au moyen a'un T!\P avec pr ise vampire type Ett1erne t. Une connexion physiQue sur le cable permet l ' accès au réseau de un à Quatre bo1ciers c· i rott<rface Limite par segment : iJO connexi ons et ~uv bo1ti ers.

. .. / ...

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4-2 BoHiers d'interface

1 1 s se disti nguent par le t ypé et 1 e nombre de pOrtes :

BlXX : r accordement de 1 ~ 1Q vo ies RS232C en local , B2 XX : raccordement de 1 à 16 voies R$232" au t ravers d'une li­gne PTT, B35X : adaptation ent re des terminaux de la fami Ile IBM 3274 e t le réseau (4 ou 8 por tes sur un 3274), B32X : adaptation entre des t erminaux de l a fami I le IBM 327\J ET le réseau (l ~ 8 termi naux ), B4UO : in terface para l lèle 16 bits avec une carte contrôleur située dans un mini ou un mic ro-ordina t eur

UNIBUS, MASSBUS e t L$111-BUS de OEC 1/0 BUS oe DATA GENE~AL, de PERK!N ELMER , de KET MOOULAR BUS de 1-.DDCOMP HP! de hEWLETT PACKARD HAC de PR !ME, HDS oe SEL e t THL d.e TANOËM.

6800 : lien logique en t re deux SeQments de f açon loccll l e 8~10 : li en log ique entre deux segments vi a l ia i son PTT (V24 , V35 , Vll) B70U : 1 ien entre HYPERBUS et HYPERCHANNEL.

4-3 caract~rist i ques fonctionnejles

L'établissement oe l a connexion entre deux ports {cmpatib les se t ait vi a un circuit vi rtuP l, permanent cu commuté Les deux services offerts , cant ~ l 'i n terface RS2J2c qu•a ce l le oes ports IBM 327U, sont : - le néport d'un termi ~ al , avec possi bilité de cc.mmundcation - 1 ~ partage d'une ressource ( terminal, imprimante) ent r e oi~-·Sieurs CPU pas ae passerelle X25 , pas ée bo1tier progr.ammdble NElEX (NETwork EXecutive ) : loaic ie l réseau fou rn issa nt une mé­t hode d'accès commune aux CPU éonnec tées sur HYP lRBUS ou HY PE~ ­CHANNEL à t ravers hYPtaCHANNEL. 8FX (Bulk File transfer) : pro tocole de transfert de f ichi ers entre CPU, à hdute v·i tesse.

. .. 1 .. .

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4-4 Gestion de réseau

Assuré pa r le "Bus Ser vice Center'' :

Bo1t ie r d 'interface particu l ier Micro ( 64 Koctets R.~M. disquette, •linchester 10 Moctets, impri­man t e

Fonctions

Tenue d'un j ournal Con trô le du réseau - modificat·i on de pa r amèt res à distance - étab l issement de eve - contrôle des mots de passe Mai nte nance prévent ive : i nterrogation périodique des bo1 ti ers connectés.

4-5 Performances

Sel on la pri orité ("alert• , •norona•, " background") e t la tai l le oes messages

exemp le : e n a l ert , bUu trames de 512 octets par seconde .

5) I NTERFONCTIONNEMENT AVEC D'AUTRES RESEAUX

Avec HYPEdCHANNEL (cf. plus haut ) ~vec le ré seau DuMAlN o'APul l û COMPUTERS 12 Mbps

réseau en anoeau ~

.. . / ...

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V -RESEAU D'ENTREPRISE LCT 6500 (LCT CGCT)

l l ORIGI NE DU RESEAU

Le réseau a ' ent reo r i se LCT 65ùu, dér i vé du ré s eau CAKTHAGE en cours d'installation au CCETT, présente il la foi s des fonctionnalités u­tenoues aes réseaux locaux au sens • c la s~ i que•, et des fonctionna ­lité s existant dans les PA8X . A ce [ it re , il peut être cons i déré c ouune un produit précurseur oe l'évo l ut ion converqe nte des PABX e t ues réseaux l ocdux de type i nforma ti que. Les pr emières 1 ivraisons en c lientèle ne oeuvent avoir 1 ieu avant iY/35 .

2) CARACTERISTIQUES GENERALES DU RESEAU

2-1 Architecture

La topo logie du réseau es t en anneaux, avec des lobes . Chaque bou­c l e a un uébit de Il Mbps . le support phy sique , qui es.t toujours doublé, peut !!tr e f or mé par di vers •noyens su r c hacun des tronçons. 1 1 y a des répéteurs sur chaçue station.

2-2 Technique de communication

Un •n ul ti p lexage tem·por e l a ll ooe ces i n t<'rvJIIes ce temps pour

des circui ts de pdrole a 6~ Khps. aes ci rcui t s synchr.ones , un cana l paq uet , ut ilisant l a t~clini ·Ju!? t:u Jt: tCrl (to ken r inc). d' un débit maxi ma l de 7, 5 Mbps .

·2-3 Support physique de transmission

Les divers supJ)orts <lf! transmi ;sion sont les su ivants

. f ibre optique , • c3bie coax i al,

Chaque support »"YSI Que est doub l ~ i't l~s ~toyens de tronsmi;s1vn sont assu rés oa r o.:s conv.;rt i sseurs opto- élcctr oni oues lors oue l J fi br~ opt ique est : •np loyée .

. . ./ ...

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2-4 Technique de transmission

La technique de bande de base est employée.

2-5 Type d'information transportable par le réseau

Le réseau peut véhiculer des informa tions de nature différentes telles que :

la parole, des données informat iques, des images fixes , des images faiblement animées,

Les échanges peuvent être :

couversationnels, mono ou bi-d irectionnels, par diffusion, avec ou sans voie de re tour, en ce qui concerne le VIDEOTEX .

2-6 Caractéristiques dimensionnelles du réseau

La longueur d'une boucle physique ains i que la dis tance entre deux points d' accès dépendent au support physique utilisé. lla longueur maximale théorique d' une boucle en fibre optiQue es t de 25 km.

2-7 Débits d'information écoulées par le réseau

Chaque boucle a un déb it nominal de a Mbps e t le canal paquet peut al ler j usqu ' ~ 7,5 Mbps.

. .. 1 . . .

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3) CARACTERISTIQUES PHYSIQUES DU MEDIUM

3-1 cable coaxial

Le standard e s t l e cable coaxial 75 ohms KX6A, mai; il est poss ible o'utili ser le cable waxial 9J ollms KX3U.

3-2 Fibre optique

Il est recommanoé o'e t ltlCtue r une é t uae d' ingénierie avant 1' ins t allation .

4) CARACTERIST1QUES DE L' ACCES AU RESEAU LOCAL

4-1 Description de l'accès

Une "station " , appelée Un i té de Contrô le de Grappe (UCG), est com­posée de la manière suiwante

Deux répé t eurs qu i assur eut 1' accè s ohysique au médium sur les c;eux supports .

Une ou deux unités de raccordemen t , reliées à l'automate , sur l~s­quelles sont raccordées les terminaux de type iniormatique et t t!­lématioues a insi eue les termi'laux du type téléphonique .

L ' tuterface e ntr~ l 'automate et l'unité de r.:ccorde:nent o~rant lt! canal pdQuet es t e u X~5 et c'est sur cette un i té oe r accoroement ~ue sont, ou seront impl an tées, les car tes coup leur avec les interraces V24, X2~ , X2l, X 28/X~~. etc ...

4-2 In terface d'accès au réseau

Les acc~s au réseau se ton l donc sur les uni tés de r acco rJemen t qui présentent , o' une part deS interfaces normal isées tant pour les termi naux lype i~formàtique Que pour les t erminaux type té lépnoni ­que , J ' autre par t ces Interfaces ~péc1fiques pour certains termi ­naux par t icu 1 ièrenent r épandus.

• • . 1 .. .

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4-2.1 Caractéristiques fonctionnelles

Les i nter faces normali sées sont les su i vantes

X25, X21, X28/ X29 , VIO EOPAO , x~o .

Les i n terfaces spéc if iques prévues s'on t les suivantes :

s uppor t de terminaux type VT lOU de DEC ( disoonibl e )

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support oe contro leurs de te nll inaux type 702X de BULL ( dispon iJle) support de cont r oleurs de termi naux type 327X d 'I 6M (disponible) ému lation cie terminaux type 327X d ' lBM (3278 par exemple) pour des ter minaux a sync hr ones raccord~s en V24 , Vl ù ou Vll ému 1 at ion de terminaux type DKU 7XX X de BULL pour des terminaux as ynchrones raccoro.S.s en Vt 4, VlU ou Vll.

4-2.2 Caractéristi ques de pe r formances

Le détl i t nominal svr le r;;édivm est de 8 Mbps. Le déb i t o·pérat ionnel d ' une uni té è~ con t rô le ôe orappe e st de l 'ordre de 2uù Kbps povr l e cana l paquet. Le ~é lai d·e rr.ises e n relation oe correspondants est Ge 1 ' ordre oe 50 à lvv ms, et la durée moyenne de t r ijns i t d'un paqve t es t de 121> micro- secondes (il c ircule SOu() paquets par SéCOnde s ur 1~ rése av).

5) INTERFDNCTIONNEMENT AVEC D'AUTRES RESEAUX

5- l !nterfonctionnement avec d' aut res réseaux locaux

Deux réseaux LC T 65 UO peuve nt être connectés en tre eux. ·soi t d i r ec ­t eme nt par l' In te r méd ia i re <:l 'une un i té cre contrô le oe b<J ucle, soi t pa r des l iaisons X25 ou pd r Tk1<NSPAC . Dans le cas où les réseaux sont reliés pa r une un i té de contrô le oe bouc le , l ,; <emps maxi o"a l de t r ans i t a' un paque t es t oe 1 ' ordr~ de 250 :niera -secondes . I l est possible d ' uti 1 iser les pdsse re ll .:s X25/ETnE!l11ET du marché .

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5-2 Jnterfonctionnement avec des réseau~ publ i·cs et privés

L'interface X25 est di sponible pour TRANSPAC et des interfaces X21 sont réa 1 i sées pour des a.ccès à TR ANSMJC, TELECOM 1 et R TC 64.

5-3 Jnterfonctionnement avec des réseaux de type inf ormati Que

Cet interfonctionnel'lent est or!lvu ultér ie urement avec les réseaux üSA et SNA ai nsi qu'avec oes réseaux uti li sateurs tels que S'111FT.

6) DISPONIB1LITE, MAINTENABILJTE, EXPLOITATION

6-1 Disponibilité

Les ré su 1 tats d'une cau1pagne ae mesure e ffectué e sur un réseau expérimenta 1 seront prochainement connus. Une panne sur une grappe ne me t e n cause que les é lément s raccordés sur la grappe . Il est étudié la possibilité de secourir l'alimentation de s répé­teurs par les cables formant le support. Au cas où une station est en panne, les répéteurs sont transparen t s .

En outre, la boucle est const ituée de 2 Orins e t la mi;e hors­ser v ice a'un brin n 'in terrou.pt pas le service. L' un1té Cie contrale de bouc le se r a normalement uup 1 i quée . Le t éléchargement du loaici e l preno de 4 à :> minutes.

6-2 Maintenabilité

Une grappe en panne se met autœ~at i quement hors serv ice et n 'a pas de répercussion ~ur le s autrP.s é léments du réseau. Le sy~ t èn~ loca­l ise la grappe· en panne , et à l ' int§r ieur ne cene grdppe, l 'élément fa uti f.

Le dépannage se fait o' abord s ur l ' UCG qu i est ôéconnec tée du ré­seau et qui est ensuite rf1nitial isée et remise e n 1 igne s ur le ré­seau.

Une panne d'un é lémen t o' un UCG por exemple une carte coupleur·, n'interrompt pas le fonctionnement de la grappe, e t le d iagnostic et le dépannaqe peuvent se f ai re sans interrompre l e service oes autres élémen t s de la grappe.

. • . 1 . . .

-

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6-3 Exploi tat ion

Les ressources matériell~s et logicie l s du nheau sont 9ér ées au travers d ' un progr·amme rési dant sur l 'unité de contrôle de bouc le avec leque 1 un opérateur peut commun i quer par un langage de comman­de access ib 1 e depu is tout termina 1 connecté. Ce progr.am111e comporte les fonctions su i vantes :

gest i on de configurat ion, initial isH ion et télécotargemen t des unités cie cont rôle de grap­pe, surveillance e t test, s t at i s tique s o'u t i 1 isation, t axat ion .

7) COND ITION D' ACQUISITION D'UNE CONF IGURATION DU RESEAU

Une UCG type devrait comporter environ 100 postes télépho u1ques et 50 terminaux i nf or matiques, alors que la configuration max i ma l e es t de 256 postes té léphoniques, 50 te r minaux i nformatiq ues à 9oUü bps ou lüO MIN I TEL . Tout e i nstal la tion nécessite ;me ~tude pr~alable peur détermi ne r l e mei l leur cablage, les solutions de secours , etc . . . !1 n'exis t e pas actuellement oe ca talogue de pr ix, rnais le coût d ' un r accordement est estimé e ntre 4 e t 5 Kf, cablage non co~pr i s .

... / ...

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VI - RESEAU LOCAL WANGNET (WANG)

1) ORIGINE OU RESEAU

Wangnet est un produit commercialis~ d'abord aux Etats Un is en juin 1981 et en janvier 1982 pour la France et l e reste du mo~de. Ce r~seau est basé sur l a technique large bande. Cette solution permet de fa ire coexister sur un même s upport plusieurs chemins d'informat ions para l lèles et distincts.

2) CARACTERISTIQUES GENERALES

2-1 Architecture

bus arborescent, cable CATV bifi l laire (un pour la r~ception et 1' autre pour

1 ' émission), éléments - répartiteur,

- dérivateur, - prise, - ampl if icat eur, - égalisateur, - Modem Large Bande.

dérivateur

Répartiteur

T 1 amplificateur

Tète de cab le (Head End)

pr i se

Amp 1 ificateur \ Modem Large Bande

~Utilisateur

. . . 1 . .•

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2-2 Technique de commuication

CSMA/CD sur la bande Wany ,

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les canaux d'interconnexion permettent d' ut i liser n' importe quel protocole.

2-3 Support physique de transmission

cable coaxial oe 75 ohms , • fibre optique env isagée.

2- 4 Technique de transmission

• 1 arge bande.

2-5 Types d'informations

• oonnées, images ( sous lô torme numérique ou ana log ique).

2-6 Caractéristiques dimensionnelles

. longueur max ima le de l' oran! ae lù Km.

2-7 Débits

bande passante oe 390 MHZ di visée en banoes de fréQuences .

• bande WANG = matériel WANG uniquement : 111 ~,bp s , poss ib i l ité de connecter un maximum de 65~35 syStè­mes CS1'lA/CO

. bande d ' interconnexi ons : a) ü4 liqnes oédiées Fu l l-Dup lex,

9bliu bps. RS232-C, ooints • points/rnultipoi nts,

0 0 010 0 0

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bi 16 lianes dédiées, 64 Kbps, i1S449, poin ts d ooints/multipoints,

c) 256 l ignes comrnut~es, 9b00 bps, RS 232, ooints d points,

. bande périphérique : 19 canaux, chaque canal acceptant 32 dispositifs­séri e , 4,2~ 1-lbps,

. bande PC WANG : 5 canaux, chaque canal acceptant 255 PC, 2,5 ~·bps, j eton,

. banoe IBM 327U : Multi plexeurs ues ~orties de l' IBM 3274 et démulti­plexeurs au niveau des écrans 3278, etc •.•

. bande VIDEO Dt!uX ba noes dont l'une est de 42 l•1hz.

3) CARACTERISTIQUES PHYSIQUES

diélectr ique recouvert o' al umi nium, rayon minim um oe flexion env iron 20 cm, a tténuat ion maxi mum <le 5 DB pour l vu m d 3uv ~:Hz.

4) ACCES AU RESEAU

4-1 Caractéristiques du connecteur

impéoance 75 ohms, connecteur BNC e t TNC , longueur maximut:l entre la prise et le aérivateur = 2u m environ. répond aux no rmes Cl1 TV.

. . ./ ...

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4-2 Caractéri sti ques fonct ionne l les

. ni veau de compa ti bi li té ISO : les couches l, 2.

connexi on bande wANG : CI U (Cable Interface Uni t ) cont r ô leur bâti au t our d ' un micro-processeur

- gér e les c ommunica ~ i ons , - mi se en for ll)e des poque t s (lon9ueur var i ab le)

en utilisant le format HDLC - gér e le CSMA/CD .

Connexi on bonoes d' i nta r connexi on :

l ignes spéc i al isées : FFM (Frequency Fixed Mooem) f onction habi ­tue l le du modem. Compat ibles RS232 et RS449

1 ignes commu t ées : fAî~ (Frequency Agi le Modem) modem dynami que en fréQvence . Dans ce cas, i 1 faut le WANG DATA SWITCH qui lui

- cont r ô le les co,:llnun ica t i ons - gé re les por t es ae communi cat ions

Connexi on banoes pér iphér iques :

périphé r ique 'liANG : ~ET.'.UX qui suppor t e jusqu' à 8 te rminaux ,

pé r iphér ique 161-: 3 ê71313 ~70 !lUi s upoon~ 4 modules de o pér i phé-ri ques chacun .

Connexi on des PC .ANGS in terface lntégr.!e aux P.C.

5) INTERFONCTIONNEMENT/PASSERELLES

Sous ;;s ,~ (wang Sy~t e111s :·;eLworkJ.

... / ...

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5-l Interfonctionnement avec les réseaux publics ou privés

X21 X25

6) DISPONIBILITE

MTBF 15 ans pour le Cdble CATV MTTR 1 h 30 existence à ' un logiciel "Technical Contro l Mànageme nt System" pour

- gest ion ou trafic - détection des pannes

Toutefois ce looici el n' est pas nécessai re au f onct i o,nnement du réseau.

7) MAI NTE NABILITE

Détection ues par~r~es sans arre t ces systèn"'s c onnec tés au rés~au : "Four i'reque ncy oenerator"

avec arr~t ues système~ connect~s au réseau :

- S ···t;"~P, nt: nP. rd tOr" - ··~~ ~ tt dl Jrl dlysor''

. . . 1 .. .

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8) EXPLOITATI ON

Log icie l TC~IS (lechnicdl Control Mana9ement Sys tem) r·éa lise les fonctions suivantes :

- survei l lance ou traf ic - contrô le des performances - loca li sat ion des pannes .

R Ml! renee c 1 i ent s

CITY BANK ôOUYGUE ~lANG LYON SP f iJULUUSE

9) COUTS

Les é lémen ts suivants re r. Lrenl C:ans les coût s

vi s ite du si te et ét~oe oes beso ins , concepti on du réseau, composants, certificati ons , insta l lati on.

Remarq ue : i/ang pro pose une ·te r s ion " f' r~t à u(:r te r" aop.: l ~e FASTLMi •

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Chapitre 5

TABLEAUX DE SYNTHESE DES PRODUITS DISPONIBLES EN FRANCE

CARACTERISTIOIJES DES RESEAUX lOCA UX 0 ENTREPRISES ET SERVICES SuPPORTÉS

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103

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104

CARACHRI5TIQUE5 DE5 PRODUITS RESEAUX LOCAUX D' ENTREPRI SES 1

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CARACTERISTIQUES DES PROOI.JIT5 RESEAUX LOCAUX D' ENTREPRISES 2

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105

Chapitre 6

REPERTOIRE DES RESEAUX LOCAUX A VENIR EN FRANCE

1 1 1 1 CONSTRUCT(Lit 1 IŒHTIF ICA liON

, _ - 1

1 HlTHOOE 1 1 1 TYPE 1 M!o!tJC D'ACCtS j DlsiT 1 DI SPONJ81Lilt (

1 1 (Hbpo 1 1 1 1

Standoro l BUS COAX 802.) 1 10 anrlonc«! 1 1 1 1 1 1 1

Sp~cifi - l BUS paire CSHA-CO 1 50 di sponible 1 que J toreadtfe 1 e n f rance 1

1 1 1 Sta ndardj BUS COAX 802 .) 1 10 disponib le 1

1 1 en r rance 1 1 1 1

Standard 1 SUS COAX 80l.J 1 JO tmnonct! 1

1 BULL 1 E t.hernet

1 1 1 COHPEX 1 l AC

1 1 1 1 1 ESO 1 Ethernet

1 : 1 JE!IfONT 1 Etl\erne t 1 SCHNEIDER 1

1 THC»4SON 1 U herne t

1 1

1 S tondo rdj BUS COAX

1 lU dteponlble

en France

5 annonce! ( PH iliPS j Sopl\olan 1 1

S tandard( La rgo bonoe l 802. 4

1 1 1 CONCORD laken not Standard Lorge ba nde( 802.4 5 dl•ponlble 1 D.AfA SYSTEM 1 s u• u.S.A 1 1 f GENERAl Cenot Stondard Lorge bonde( 802.4 l onnof'ccf 1 ElECTRJC 1 5

1 1 f H p l AN 9 000 Stanoaro BUS CUAX j 8U2.) lU dleponlb)e

en rcance 1 1

1 1 1 1 IBM PC NE T Sp~c!f 1- j Largo banda( CSHA-CO ( 2 annonce!

1 1 1 1 1 5 1 Oi!!claration

1 d' t nt.ent.ion

1

1 IBH

1 Industriel 1 Standord 1 Largo banoe l 802.4

1 1 1

' 1 1 1 j !BH Bureautique Spdctfl - 1 Annoou pol r~ jeton 4 1 DcfcbratJon

torsadée d 1 i: ntentlon

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106

1 1 1 1 1 MOIOROLA LAN 4 000 f Stendord l BUS COAX d lsponibl:J

en France

1 1 1 1 1 1 UNctRHANN 1 Standard f l orQO bondef 6U2.4 annone tt

BASS

1 1 1 1 1 J H LAN/ 1 1 Spécl fi - 1 Lorqe bonde 1 .1 eton di sponible

1 1 gue 1 1 en France

1 1 1 1 1 J H 1 Standard f Largo bondo l 602.4 annone li

1 1 1 1 P.B NET S! CQWAY 1 SI'J'!d fi · f BUS COAX

1 1 CG((

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...

10 7

Chapi tre 7

BI BLIOGRAPHIE

- Oraft Standards + Document !Ef.E !:s02

- Standards ECMA

- 1 EEE Proj ec t 802 Loc a 1 Are a Networks Standards Traff i c Hand 1 i ng Characteri st ics Commlttee Report Work ing ,io-afL.

- Macsub l ayer and physical layer management for token bus broadband CAN !CC &4 by Gerard SEGARRA et Gi lles PRüUEilE (Phi l ips) .

Hi gh Capac i ty mul t i-purpose LAN using synchronous f i ber opt i c r ing ! CC 84 by Masao KAWASHIMA , Yukou MACHIDA and Relgo YATOUBOSKI (FUJITSU).

- Design cons i dera ti ons of NEC'S 'tl ide Area Pri vate Da t a Communicati ous System ICC .. 84 by Totsuo USUKURA, Hi sashi !NOVE, Yashitougu WATANABE, Nobero HORU and Shumichi TERA L ( NEC).

- 1 ns ta 11 a t i on de Factor . Ac t es de conQrès "Oe neuve lies a reni te ct ures pour les communica t i ons" Septembre l 9!:l4 par A. PEYRACHE, E. ~1ELLOUL (APS IS ).

- La normal isati on des réseaux !ceaux d' en t r epr i ses . Actes du congrès " De nouve l les archi t ec t ures pour les cor~municat ïons " par T. ZYLBERBERG (Ci-lET) .

- r-.odé li sation et s i mula tion d'une station de transport sur le r éseau l ocai Hypercanal. Actes de conçrès " Oe nouve l les arch i tectures po.ur ù les communicat ions" par W.Y. THANG, O. SEK ET (EOF, uni vers ité Par i s 6 ).

-Perfor mance d 'un réseau ; ther ne t avec un protocole mod ifié , pour le contrô le de processus .. 1\ctes de congrès "Oe nouve lles archi tec t ures pour les communi cati ons" par B. KlAN! , C. HE~~ Y, B. MARI •JN (Université Paris 6, EOFl .

• .. 1 . .•

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108

- Les réseaux locaux Hyperchanne 1 / Hyperbus. 1\ctes de congrès "De nou­velles architectures pour les communications" par P. SANCEY (NET•IIORK SYSTEMES FRANCE) . .

- Architecture et conception d'un réseau fiable en anneau à jeton . Actes de congrès "Oe nouvelles architectures pour les communications " par W. BUX , F. CLOSS, K. KUMMERLE, H. KELLER, H.R. MULLER (IBM WUCH

- Présentat ion d'un réseau large bande numérique : L ionrïng . Actes du congrès "De nouvelles architectures pour les communicat ions" par ri. SCHWARTZ. (THOMSO I't-Tl TN).

- Architecture de r eseau local avec le protocole X25. Actes du congrès "Oe nouvelles architectures pour les communications" par J.•'l. Cût!l, O. GJBERGUES (GIXI).

- Implémentation du protocole de transport ISO Classe! 4 sur un réseau local CSMA-CO. Actes du congrès "De nouvell es architectures pour les colllllunications" par S. U\NGLOlS, J .P. ANSAR T (BULL/ADJ) .

-General Motors ' Manufactur i ng Automati on Protoco l (fo<.AP) . A cornmunica­tion Nehork For Op.en .Systems lnterconnection.

~rticle sur O.S.A.