ECC SAISON 2009

ESPACE CULTUREL DE CHAILLOL PRODUCTION, DIFFUSION, ACTION ET MÉDIATION CULTURELLES EN PAYS GAPENÇAIS

SOIRÉES D’HIVER janvier - juin 2009

FESTIVAL DE CHAILLOL25 juillet - 14 août 2009

PRÉSIDENT MARC LOURDAUXDIRECTEUR MICHAËL DIAN

SIRET : 453 796 930 00015 NAF : 9002Z LICENCE : n° 2-142670

ADRESSE DE CORRESPONDANCE15 rue Antoinette 93100 Montreuil [email protected] 06 62 42 42 56

DE RÉALISATION

COMPTE RENDU SAISON

2009

Une saison s’achève, la suivante s’élabore, que le public du pays gapençais découvrira bientôt.

Entre les deux, l’automne est pour nous le mo-ment de revenir vers nos partenaires, publics et privés, de présenter un premier bilan de ces deux temps complémentaires l’un à l’autre que sont les concerts mensuels de la saison d’hiver et le festival de Chaillol.

Ce document rend compte, sous différents angles, de ce qu’a été notre action sur l’année 2009, proposant pour chacune des deux activités bilan financier, revue de presse, commentaires...

Mais cette année, je souhaitais aller au delà d’une restitution argumentée et chiffrée, pour témoigner de la dimension formidablement hu-maine de notre projet.

C’est la raison pour laquelle j’ai demandé au photographe Alexandre Chevillard de couvrir l’évènement. Sensible autant que discret, il nous a accompagné, promené son objectif là où bat le coeur de ce projet, réussissant à saisir des moments que jusqu’alors, seule notre mémoire conservait: l’écoute attentive et gourmande du public, le regard des enfants fascinés assis au pied de la scène, la présence chaleureuse de l’équipe des bénévoles, les moments hors du temps de la balade à Costebelle... Toute choses qui ne trouvent pas leur place dans une feuille de calcul...

J’espère qu’ensemble nous aurons réussi à res-tituer une image plus juste, faire entendre pour les partager plus fortement encore, les motiva-tions et les convictions sur lesquelles se fonde depuis 13 ans l’aventure singulière de l’Espace Culturel de Chaillol.

Michaël Dian, directeur de l’ECC

EN GUISE D’INTRODUCTION

Vue sur le Champsaur, à l’aube, depuis le canal de Malcros

La treizième édition du festival de Chaillol s’est achevée le 14 août. Cette dernière soirée de la sai-son 2009, donnée en l’église du Hameau de Saint-Michel, a été le point d’orgue d’une année parti-culièrement riche: sept concerts organisés mensuellement depuis janvier 2009, 23 concerts dans le cadre du festival de Chaillol, des moments de rencontres, des ateliers... L’Espace culturel de Chaillol a accompli une mutation d’envergure et porte désormais une action qui se déploie toute l’année sur l’ensemble du pays gapençais.

En allant à la rencontre de la richesse du territoire rural de montagne des vallées du Champsaur et Valgaudemar et plus largement du pays gapençais, elle y inscrit une proposition artistique de très grande qualité qui témoigne de la formidable diversité des musiques et cultures du monde, popu-laires et savantes et de leur dialogue fécond. Cette action de diffusion est mise en oeuvre par des artistes de stature internationale attachés à la dimension humaine de leur métier, conscients de la nécessité d’élargir toujours plus la base sociale des publics touchés.

En réconciliant l’exigence artistique nécessaire à toute création avec celle d’une proximité réelle et authentique avec un territoire et les populations qui s’y croisent, l’ECC et les artistes qui s’y asso-cient, font à chaque instant et pour le plus grand nombre, le stimulant pari de l’intelligence sensi-ble des publics, qu’ils soient d’ici ou d’ailleurs, de la ville ou de la montagne, touristes ou résidants, mélomane d’un soir ou de toujours...

C’est dans cet entre-deux fructueux qui fait de la montagne et plus généralement du territoire le partenaire à part entière d’une action artistique sans concession, que se situe l’action de l’ECC et les raisons d’un succès populaire jamais démenti.

Autour d’un verre, après un concert...

LE PAYS GAPENÇAIS TERRITOIRE DE VIE, TERRITOIRE D’ENVIES...

En 2009 l’Espace culturel de Chaillol a continué d’approfondir sa relation avec le pays gapençais, irrigué plus profondément et plus largement un territoire ressenti comme pertinent, tant sur le plan de l’ac-tion artistique que sur celui de la circulation des publics, de leur découverte des riches-ses de ce territoire d’exception.

Aux six communes concernées par les concerts de la saison d’hiver s’ajoutent la dizaine de celles qui ont reçu une ou plu-sieurs productions de la 13e édition du festival de Chaillol. Au total, une quinzaine de communes a participé à la saison 2009 et contribué au deploiement de l’offre cultu-relle de l’ECC dans le pays gapençais.

La carte ci-dessous permet d’embrasser d’un coup d’oeil les différentes communes concernées par l’action de l’ECC en 2009.

Victor Villena dans le Temple de Saint-Laurent du Cros

Le concert de Frank Woeste au Château de Tallard

Carte réalisée par Émilie Feltz, géomaticienne au pays gapençais,

LA PROGRAMMATION RÉPERTOIRES/TERRITOIRES, UN PRINCIPE D’ÉCRITUREÀ l’issue d’un concert, au détour d’un chemin, la conversation s’engage aisément avec le public autour de la programmation, son élaboration, ses enjeux. Petite interview imaginée à partir des questions les plus fréquemment posées et de celles qui auraient pu l’être...

Pourquoi avoir choisi cette région pour fonder le festival ?Au-delà de l’histoire forte qui m’attache à ce pays, j’ai ressenti très tôt que ses qualités intrinsèques (la beauté des sites naturels et celle du patrimoine bâti) ne seraient pas sans effet sur la façon dont les artistes produisent leur musique et sur la manière dont le public la reçoit. Qu’est-ce qui se joue pour le public lorsque la kotoïste japonaise Mieko Miyazaki se produit en l’église du Noyer ? Ou le bandoneoniste argentin Victor Villena au Temple de Saint-Laurent du Cros ? Ou encore lorsque Alexandre Sauvaire conduit la balade musicale vers Costebelle ? Qu’est-ce qui se joue pour ces spectateurs qui sont tout autant les ha-bitants de la vallée que des touristes de passage? Ni le lieu, ni la proposition ne sont neutres l’un à l’autre, et c’est précisément cette réaction très mystérieuse, d’ordre chimique, qui m’intéresse, et qui, j’en suis sûr, touche les gens. Tout semble plus incarné, plus vivant, plus accessible du fait de l’influence bénéfique et réciproque des artiste et des lieux. C’est ce dont nous avons besoin. Si je n’ai pas véritablement choisi de venir à Chaillol, j’ai choisi depuis longtemps déjà d’y rester pour développer ce projet.

Autour de quelles thématiques la programmation se conçoit-elle? Je ne ressens pas le besoin de réfléchir à partir de catégories prédéfinies. L’Argentine, le Japon ou Israël, qui nous ont beaucoup occupés ces dernières années, ne devraient s’entendre comme cela. Si je devait définir un des axes principaux de notre travail, cela tournerait autour de la question, délicate par ailleurs, des identités culturelles, de leur vertigi-neuse complexité. Un autre grand sujet est le rapport au territoire et à ceux qui le vivent, qui est ici tout sauf second. Le dynamisme, l’originalité du festival est un produit de cet entre-deux là, extrêmement fécond, de cet écart nécessaire entre ces deux termes.

Comment choisissez-vous les artistes ?La programmation du festival de Chaillol est le fruit d’une nécessité réciproque, d’une entente profonde avec les artistes. Qui connaît le quotidien d’un musi-cien professionnel comprend que l’espace qu’offre le festival de Chaillol est le bon: les qualités intrinsè-ques des lieux, les conditions d’accueil et de travail, l’esprit dans lequel nous voulons accompagner les choses... Tout concoure à l’épanouissement du talent des artistes, et rarement le rapport à l’oeuvre, au public ne sont aussi essentiels. Pour un moment, il n’y a plus d’interférences, plus de parasitage et cela s’entend. C’est une démarche d’excellence menée avec le souci d’une grande simplicité, beaucoup de chaleur, le sens de l’économie et le goût certain de la sobriété.

Qui, des artistes ou de vous, définit le programme du concert ? Le désir des artistes est l’ingrédient décisif sans le-quel rien ne se fait. Je ne peux pas imaginer deman-der à un musicien de monter sur scène pour défendre un projet qui ne fait pas sens pour lui. Derrière cha-cune des propositions il y a toujours un engagement total, une somme de travail considérable, le tout inscrit dans une trajectoire intime. Sinon ça ne vaut pas la peine. D’un autre côté, on ne peut pas faire une programmation en additionnant simplement les envies des artistes. Il faut aussi défendre un principe d’écriture, une intention, un propos pour faire tenir le tout. Les programmes présentés au festival de Chaillol sont conçus sur mesure, dans ce va et vient enrichissant, bénéfique pour tous.

Comment définiriez-vous l’esprit du festival de Chaillol ? Ce qui caractérise le festival de Chaillol, c’est un dé-sir, une intuition, quelque chose comme une inspira-tion qui prend sa source dans le besoin vital de musi-que, l’envie de la partager avec le plus grand nombre et l’attachement au territoire sur lequel elle s’épa-nouit. C’est aussi le besoin d’assumer un propos, une écriture, qui permette un sens, respecte l’intelligence du public en offrant une cohérence, une lisibilité à l’ensemble. C’est encore l’envie très forte que ce pro-pos ne reste pas personnel ou confidentiel, mais qu’il soit perçu, reçu de manière sensible et sensuelle afin que les gens puissent en garder la trace, le souvenir, comme une saveur, quelque chose de fort qu’il est possible de convoquer et vers lequel on peut revenir quand le besoin s’en fait sentir.

FESTIVAL DE CHAILLOL

13e édition25 juillet - 14 août 2009

Frank Woeste, Mathieu Chazarenc et Jérôme Regard en l’Eglise du Hameau de Saint Michel

LA FRÉQUENTATIONUN PUBLIC NOMBREUX ET RENOUVELÉDe la ville ou de la montagne, touristes ou résidants, mélomanes d’un soir ou de toujours, souvent en famille, le public qui suit la programmation du festival de Chaillol est d’une grande diversité. 2196 person-nes ont assisté à la 13e édition du festival.

Cette année, il n’était plus besoin de choisir chaque soir entre le concert proposé à Chaillol et ceux pro-grammés ailleurs dans le pays gapençais puisqu’il n’y avait qu’un seul concert par soir. De ce fait, le public a mieux circulé, prenant le temps de découvrir une proposition musicale et le territoire qui l’accueille.

La programmation proposait notamment une intégra-le à suivre, trois concerts uniques proposés à Mont-maur, Tallard et Chaillol, pour entendre l’intégrale des sonates pour violoncelle et piano de Beethoven.

Allongé d’une semaine, le festival a aussi connu un renouvellement de son public qu’auront sans doute favorisé une communication plus élaborée et un tra-vail avec la presse de bonne qualité.

Ce rythme nouveau - un seul concert par soir au lieu de deux, voire trois les années précédentes - a permis un meilleur accompagnement des productions sur les sites d’accueil par l’équipe du festival, au complet sur les différents lieux de concerts: l’occasion pour elle aussi, de découvrir plus intimement le territoire du pays gapençais et d’apprécier chaque fois la qualité d’accueil des communes partenaires.

Frédéric Lubiatto en l’église du Hameau de Saint-Mihcel

LA PROGRAMMATIONMUSIQUE SAVANTE OU DE TRADITION, IMPROVISÉE OU DE CRÉATION, D’EUROPE OU D’AILLEURS...

39 artistes 10 nationalitésfrançaise, américaine, israélienne, japonaise, arménienne, géorgienne, allemande, britanni-que, argentine, italienne. 23 concerts28 heures de musique

Ils se sont produits cet été:

Yaïr Benaïm violon Gabriel Benlolo marimba Sodi Braide piano Julie Brunet-Jailly flûte tra-versière Matthieu Charazenc batterie Nicolas Chesneau piano Mélanie Clapiès violon Andrea Corazziari piano Alejandra Flichman danse Lau-rent Fraiche marimba Saori Furukawa violon Jé-rôme Guicherd guitare Renaud Guieu violoncelle Chen Halevi clarinette Thomas Keck guitare Archil Kharadze alto Yuri Kuroda violon Eleono-re Lemaire chant Frédéric Lubiatto violoncelle Jean-Paul Minali-Bella alto Roméo Monteiro percussions Mieko Miyazaki koto Nicolas Na-geotte clarinette Jérôme Regard contrebasse François Rossé piano Nicolas Saint-Yves violon-celle Davis Saliamonas piano Alexandre Sauvai-re violon Ingrid Schoenlaub violoncelle Paruyr Shahazizyan violoncelle Hervé Trovel marimba Victor Villena bandonéon Vanessa Wagner piano Laurent Wagshal piano Frank Woeste piano

et aussi Jérôme Aussibal sculpture Hervé Cortot conseiller scientifique Jean-Claude Jaillardon comédien René Lhénaf professeur de géologie à la retraite et Pascal Ragoucy installation photo-graphique.

Hommage au Temps, à Saint-Léger les Mélèzes

Mieko Miyazaki et François Rossé à Tallard

Église du Hameau de Saint-Michel

Musée Muséum départemenal de Gap

L’ARBRE RECONNAISSANTCRÉATION - COMMANDE 2009DU FESTIVAL DE CHAILLOL

Le répertoire contemporain tient une place importante dans le projet artistique de l’ECC. Programmer des oeuvres récentes, leur donner la possibilité de s’instal-ler dans le paysage contemporain, d’enrichir le patri-moine de demain fait partie des missions naturelles d’une structure comme la nôtre.

Forts de cette conviction et de la fréquentation régulière de ces répertoires, nous avons passé commande d’une oeuvre nouvelle à Thomas Keck, guitariste, compagnon de route du festival depuis quelques années, et jeune compositeur au talent prometteur.

L’ECC à pris en charge la rémunération du compositeur, la résidence pendant une semaine des cinq musiciens requis pour la création, ainsi que leur rémunération pour les quatre représentations de l’oeuvre.

L’Arbre reconnaissant, conte musical composé d’après un récit traditionnel japonais, illustre parfaitement la richesse de la démarche d’ouverture à d’autres espaces de culture et témoigne dans le même temps de l’atta-chement profond du festival de Chaillol à la culture nip-pone, qui a suscité des échanges d’une grande qualité lors des deux éditions du Kagoshima-Chaillol Interna-tional Music and Dance Festival.

La confiance de l’équipe du Musée Muséum dépar-temental a permis de donner un peu plus d’espace à cette démarche nouvelle du festival en accueillant trois représentations programmées dans la saison jeune-pu-blic. La création de l’oeuvre, le 12 août 2009, au musée départemental a reçu un accueil très chaleureux de la part du public gapençais.

RETOUR À COSTEBELLE, UNE BALADE MUSICALE PAS COMME LES AUTRES.Les balades musicales organisées pendant le festival de Chaillol sont un moment attendu des festivaliers. Celle proposée lors de la 13e édition a été l’objet de toutes les attentions, à commen-cer par le choix du site: quelques mois aupa-ravant, Marc Lourdaux et Alexandre Sauvaire avaient repéré le village de Costebelle, témoin de l’histoire de la vallée du Champsaur, sur les hau-teurs de Pont-du-Fossé, aujourd’hui abandonné et en ruines.

Quelques heures avant le départ, le rendez-vous a été donné aux inscrits sur le parking de Pont-du-Fossé. Les promeneurs s’y retrouve, accueilli aux sons des percussions. L’atelier d’initiation que dirige Kevin Bohn ouvre le chemin. Chacun, à son rythme, gravit le sentier jusqu’à Coste-belle. La montée est régulièrement ponctuée par les interventions d’Hervé Cortot, conseiller scientifique et de René Lhénaf, professeur de géologie à la retraite. Les paysages qui s’offrent à la lecture de tous, dévoilent ainsi leur histoire et quelques uns de leurs secrets...

Puis c’est Costebelle qui apparaît. Entre émo-tion et curiosité, le public découvre l’un des plus beaux vestiges de la vallée. Chacun prend place, sur l’herbe, sous un arbre, sur un rocher. Ici et là, des artistes, musiciens, comédiens, danseurs ont investis le site, sous la direction attentive d’Alexandre Sauvaire, coordinateur artistique des balades du festival. Nicolas Saint-Yves livre une interprétation pastorale de la 4e suite pour violoncelle de Bach. Plus bas, on retrouve la kotoïste Mieko Miyazaki, pour un moment d’une grande délicatesse où l’on se dit que l’on pour-rait tout aussi bien être au Japon, dans dans un village de la province de Kagoshima...

Tout le monde est soufflé, ému, transporté, et reconnaissant.

C’est terminé, certains repartent, d’autres pi-que-niqueront sur place, après avoir profité d’un apéro généreusement offert par les bénévoles.

Costebelle revit.

Vous vous installez où vous voulez. Personne n’a pris votre place. Rideau ...La musique vient à vous, parcourt vos sens, vous fait réaliser ce qui vous entoure: une fleur, de l’herbe, un arbre, des oiseaux qui passent, et plus loin… un pay-sage dévoilant sa grandeur. Le soleil est le metteur en scène de ces lieux.Et l’homme dans tout ça? Bach renaît. Schubert a toujours habité ici. Il n’y a plus de frontière: le danseur est arbre et Bach à la fois. Il n’y a plus de danseur. Tout est un.

Alexandre Sauvaire,violoniste, coordinateur des balades musicales

ATELIERS D’INITIATIONPARTAGER LA MUSIQUE EN FAMILLELes ateliers d’éveil et d’initiation proposés par le festival de Chaillol sont un dispositif simple qui existe depuis la première édition. Ils permettent à chacun d’assumer l’envie, très répandue mais peu souvent formulée, d’essayer par soi-même. Être acteur et non plus seulement spectateur ou consommateur de musique, voici ce qui motive les participants: participer, partager, s’éprouver vi-vant dans la découverte et la pratique d’une discipline musicale, cerner quelques-uns de ses enjeux, sous la conduite d’un musicien professionnel. L’intervenant compte beaucoup. C’est avec lui que l’on pourra dépasser les premières inquiétudes et s’engager dans une approche moins inhibée de pratiques artistiques souvent perçues comme inac-cessibles, réservées à ceux qui savent ou qui ont le truc...La dimension collective, celle du faire ensemble, y est essentielle et l’on vient d’ailleurs souvent en famille - les parents inscrivent leurs enfants, ces derniers décidant de rester un peu, pourquoi pas...

Cette année, Grégory Barrois (éveil musical), Kevin Bohn (percussions) et Jean-Luc Keck (chant cho-ral) ont ainsi accompagné près d’une quarantaine de personnes sur les chemins de la musique.

L’ÉQUIPE DES BÉNÉVOLES

Comme d’autres événements de même nature, le festival de Chaillol est accompagné par de nombreuses volontés bénévo-les.

Majoritairement résidants, originaires ou pas de la vallée du Champsaur, ils consacrent du temps et de l’énergie à la réalisation du festival, avant et pendant l’édition: préparation de l’église du Hameau de Saint-Michel, appui à la diffusion de l’information, accueil des ar-tistes et du public le soir des concerts, organisations de nom-breux moments d’échange et de convivialité,...

Nous tenions à remercier toutes ces personnes, fidèles depuis les premiers balbutiements du festival de Chaillol et sans les-quelles son projet n’aurait pas la même saveur.

L’ASSOCIATION DES AMIS DU FESTIVAL DE CHAILLOL

Le 8 août 2009, dans la biblio-thèque municipale de Chaillol, s’est tenue la première assem-blée générale de l’association des Amis du festival de Chaillol.Préconisation du bureau d’étu-de Territoire Indigo et outil complémentaire à l’association de gestion, elle s’est donné pour but le soutien et la promotion des évènements de l’ECC et l’animation de son projet terri-torial.

Composée de bénévoles, mais également ouvertes aux mu-siciens, élus territoriaux, res-ponsables du tourisme et aux mécènes, réunis et représentés au conseil d’administration par collège, l’association des Amis du festival de Chaillol a une vocation transversale.

Son premier président élu est Daniel Bohn.

Marcel André, Janine et Daniel Bohn, Jean-François Borel, Dina et Roger Dian, Brigitte Es-calier, Yvonne et Bernard Escalier, Jean-Claude Fichet, Charlotte Hénion, Christiane Lagneau, Monique et Gérard Lety, Monique Malfroy,Annick Martin, Marie-France et Jean Sauge.

LES BÉNÉVOLES ET L’ASSOCIATION DES AMIS DU FESTIVAL

Monique Malfroy Daniel Bohn, président de l’association des Amis du festival

Tout l’été, les visiteurs du Centre Pompi-dou et les usagers de la BPI (bibliothèque publique d’information) ont pu découvrir une sélection de festivals pour program-mer leur séjour culturel. Chaillol y est fort bien présenté, l’équipe de communication de la BPI ayant été séduite par l’esprit, le contenu artistique du festival et le visuel proposé par le graphiste marseillais Pa-trick Lindsay. Belle opportunité pour faire mieux connaître le Champsaur et le pays gapençais.

LE FESTIVAL DE CHAILLOL S’EXPOSE AU CENTRE POMPIDOU (PARIS)

LE MÉCÉNAT D’ENTREPRISE DES PARTENAIRES FIDÈLES, DES SOUTIENS PRÉCIEUXLe mécénat d’entreprise revêt une importance grandissante dans le financement du projet de l’Es-pace Culturel de Chaillol. Depuis la loi du 1er août 2003, l’ECC a engagé une démarche réfléchie avec les entreprises partenaires du pays gapençais qui l’ont aidé à soutenir son développement. Sensibles à son projet, ces entreprises apportent un soutien financier ou en nature à la réalisation du festival. Pour l’édition 2009, le montant cumulé de leur engagement s’élève à 23 814 euros.Grâce à leur soutien, l’ECC peut offrir aux artistes de meilleures conditions de travail, un héberge-ment confortable, une meilleure rémunération...

L’Espace Culturel de Chaillol remercie de leur soutien fidèle: Gebelin Planète Musique, l’agence immobilière Chaillol Loisirs, Blanchard sport, Ski Tonic, Hôtel - Restaurant La Bagatelle, Bertrand Assurance, Champsaur Auto, Vertige Montagne, LesTourtons du Champsaur.

ENTRETIEN AVEC LAURENCE BLANCHARD (AGENCE IMMOBILIÈRE CHAILLOL LOISIRS)

Pourquoi avoir choisi de soutenir le festival de Chaillol ?

Cela s’est fait naturellement. Le festival de Chaillol est un événement que je connais bien pour l’avoir vu naître. J’assiste régulièrement aux concerts et pour tout dire, je m’y sens attachée d’une manière affective. J’ai eu envie de m’investir à titre person-nel pour soutenir un événement qui, par ailleurs, est très important pour la commune et la vallée du Champsaur. Il y a trois ans, Michaël est venu m’ex-pliquer la loi sur le mécénat culturel et j’ai compris alors que cette démarche était tout à fait accessi-ble et n’était pas réservée aux entreprises du CAC 40, comme je me l’imaginais... Aujourd’hui, je fais volontiers la promotion de cette loi auprès d’autres entreprises de la région que je connais. C’est un dispositif très souple et avec un peu d’aide, c’est à la portée de chacune d’elles. En quoi consiste le soutien de l’agence immobilière Chaillol Loisirs et quel en est la contrepartie ?

Depuis trois ans, je mets à disposition l’ensemble des appartements dont le festival a besoin pour héberger la quarantaine d’artistes et l’équipe. L’accueil et le confort des artistes pendant la durée de leur séjour au festival est un élément impor-tant pour Michaël et je suis heureuse de pouvoir y contribuer. En retour, l’ECC émet un reçu fiscal correspondant à l’essentiel de la facture de loca-tion. Ce justificatif du soutien de mon entreprise au festival me permet de déduire 60 pour cent du don des impôts commerciaux de la société. Avec la liberté de choix que cette loi autorise, cela aurait été dommage de passer à côté.

Pour le chef d’entreprise que vous êtes, que repré-sente le festival de Chaillol et quel sens donnez-vous à votre engagement à ses côtés ?

Même si elles sont difficiles à apprécier, les retom-bées existent. Le festival a acquis une renommée qui dépasse les limites du département, et il n’est pas rare d’en entendre parler, y compris par des gens qui ne l’ont pas fréquenté. Et puis lorsque l’on conseille à nos clients un concert du festival, on sait qu’ils ne se-ront pas déçus. La qualité des concerts, la disponibi-lité des artistes, le fait qu’il est fréquent de les croiser dans la commune et possible de discuter avec eux, tout cela contribue à rendre le séjour de nos clients plus riche. La démarche qualitative du festival est un atout supplémentaire incontestable.

Laurence Blanchard

STRUCTURE DES CHARGESBUDGET TOTAL 149 000 €

STRUCTURE DES CHARGES ARTISTIQUESBUDGET ARTISTIQUE 58 143 €

Artistique39%

Technique et logistique23%

Communication12%

Direction/Administration20%

Divers6%

Artistique 58143

Technique et logistique 34133

Communication 17577

Direction/Administration 29498

Divers 9649

Rémunération des artistes

60%Frais de transport

10%

Défraiements10%

Hébergement12%

Droits d'auteurs8%

Rémunération des artistes 35177

Frais de transport 5588

Défraiements 5854

Hébergement 6920

Droits d'auteurs 4604

BUDGET RÉALISÉ15 AVRIL - 15 OCTOBRE 2009

La présentation des charges par poste proposée ci-dessous offre l’avantage de donner à lire l’organisation de notre structure (artistique, technique et logistique, communication, direction et administration) et de mesurer leur poids relatif dans le budget.

La ligne divers comprend notamment la prévision de l’autofinacement du contrat de pays 2010 d’un montant de 8163 €.

LES PRODUITSBUDGET GLOBAL 149 000 €

Dans la présentation des produits, nous distinguons les subventions des collectivités territoriales (Conseil régional Paca, Conseil général des Hautes-Alpes et Communauté de communes du Champsaur) de la participation forfaitaire des communes. Ces dernières, relevant de l’activité de l’Espace culturel de Chaillol sur le plan de la diffusion de sa production dans le pays gapençais, sont inscrites en ressources propres.

2 - LES AUTRES RESSOURCES

1 - LE SOUTIEN DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

Ventes de concerts

30%

Billetterie, ateliers et buvette

21%

Soutien sociétés civiles

19%

Mécénat

30%

13%

17%

13%

57%

Conseil régional PACA13%

Conseil Général des Hautes-Alpes

17%

Communauté de communes du Champsaur

13%

Autres ressources

57%

Conseil régional PACA 20 000,00

Conseil Général des Hautes-Alpes 25 000,00

Communauté de communes du Champsaur 20 000,00

Autres ressources 84 000,00

Ventes de concerts 25 100,00

Billetterie, ateliers et buvette 17 986,00

Soutien sociétés civiles 16 000,00

Mécénat 24 914,00

LA REVUE DE PRESSEjuillet et août 2009

ALPES ET MIDI, 17 juillet 2009

LA CROIX, 24 juillet 2009

LE DAUPHINÉ LIBÉRÉ, 12 juillet 2009

LE DAUPHINÉ LIBÉRÉ, 3 août 2009

LE DAUPHINÉ LIBÉRÉ, 6 septembre 2009

ALPES ET MIDI, 4 septembre 2009

ALPES ET MIDI, 4 septembre 2009 (suite de la page précédente)

ZIBELINE, 15 septembre 2009

COMITÉ DÉPARTEMENTAL DE TOURISME, page d’accueil du site internet, juillet 2009




LA PROVENCE, juillet 2009

ZIBELINE, mensuel culturel marseillais, juillet 2009

LE DAUPHINÉ LIBÉRÉ, juillet 2009Intégrale des sonates de Beethoven pour piano et violoncelle, à Chaillol, Montmaur et Tallard.




LE DAUPHINÉ LIBÉRÉ, juillet 2009

SOIRÉES D’HIVER1ère saison

janvier - juin 2009

Frédéric Laplane, flûte invite

Lydia Laurent, harpe

Église de Laye (Hautes-Alpes, RN85)Samedi 31 janvier 2009, 18h00

Mieko Miyazaki koto et chant musique japonaise d’hier et d’aujourd’hui

Église de ChorgesSamedi 28 février 2009, 19h00

tarif unique : 5 eurosgratuit pour les moins de 12 ans

www.festivaldechaillol.com

Victor Villenarécital de bandoneonmusique populaire d’Argentine

La Roche-des-ArnaudsÉglise Saint-Pierre

Samedi 28 mars 2009, 18h00


www.festivaldechaillol.com Thomas KECKrécital de guitare

Châteauvieux(Hautes-Alpes)

Samedi 25 avril 2009, 18h00Église Sainte-Foy



Concert proposé dans le cadre des journées Paysage d’alpage organisées par la Maison du Berger, centre d’information des cultures pastorales alpines

musique populaire et classique d’Amérique du Sud

Renaud Guieu violoncelle

Atahualpa Ferly guitare

Champoléon, Église Saint-VincentSamedi 30 mai 2009, 18h00



Frank Woeste piano jazz

Gap, Chapelle des PénitentsVendredi 26 juin 2009, 18h00

tarif unique : 5 eurosmoins de 12 ans: gratuit


Châteauvieux, Église Sainte-FoyDimanche 5 juillet 2009, 17h00


Ensemble vocal Acanthedirection Jean-Luc KeckOeuvres de Poulenc, Trommenschlager, Mendelssohn, Ligeti

SOIRÉES D’HIVERANIMATION CULTURELLE ET TERRITORIALE EN PAYS GAPENÇAISMusique de chambre, improvisée ou d’aujourd’hui, d’Europe, du Ja-pon ou d’Argentine, la programmation proposée entre janvier et juillet 2009 dans le pays gapençais est une invitation à la découverte d’univers musicaux, de cultures et de trajectoires d’artistes qui disent la richesse et la diversité des approches sensibles d’un monde, désormais village global.Une invitation au voyage, doublée de l’opportunité de circuler à l’inté-rieur du pays gapençais, de découvrir des communes accueillantes et leur patrimoine bâti, écrin idéal pour une soirée de musique, de rencon-tre et d’échange. Laye, janvier 2009

Chorges, février 2009. Châteauvieux, avril 2009, La Roche des Arnauds, mars 2009

Champoléon, mai 2009 Châteauvieux, juillet 2009Gap, juin 2009

AUTOUR DES CONCERTSParce qu’un artiste, c’est aussi une trajectoire intime, nous avons voulu organiser, chaque fois que cela a été possible, un moment de rencontre avec le public, ouvert à tous. Les artistes se sont prêtés au jeu, for-midablement disponibles une ou deux heures avant de monter sur scène.

L’occasion pour certains de mieux comprendre de quoi est fait le quotidien d’un musicien professionnel, d’approcher des artistes étrangers issus de traditions culturelles différentes, de questionner leur regard sur la France où ils passent beaucoup de temps.

Pour les artistes invités, ces rencontres permettent d’avoir un contact authentique avec le public pour le-quel ils jouent, d’approcher d’un peu plus près le territoire qui les accueille, la commune et les les élus qui les reçoicent.

Cette série de concerts a également été pour l’ECC l’occasion d’approfondir les relations entretenues avec les collectivités locales du pays gapençais et d’en nouer de nouvelles à l’occasion de premières collabora-tions. Celles-ci ont permis de vérifier l’image toujours très positive de l’ECC auprès des différents acteurs, et nos propositions de concerts ont toujours été vécues comme une opportunité à ne pas manquer, tant du point de vue des communes choisies que par l’équipe de l’ECC, qui a découvert de nouveaux lieux, fait de nouvelles rencontres.

LES PARTENAIRES DE LA SAISON D’HIVER 2009

Communes de Laye, Chorges, La Roche-des-Arnauds, Châteauvieux, Champoléon, Gap, communauté de communes du Champsaur, de la vallée de l’Avance, des Deux-Buëch, de Tallard-Barcillonnette, du Haut-Champsaur, conservatoire à rayonnement départemental de Gap, la Maison du Berger, l’association de tango la Milonguita...

Le flûtiste Frédéric Laplane conseille deux élèves de la classe de flûte de Claire Bruniaux, lors d’une masterclass.

CRD de Gap, samedi 31 janvier 2009

Le bandonéoniste argentin Victor Villena essayant un bandonéon du début du siècle ap-porté par l’un des participants de la rencontre.

Salle des fêtes de la Roche des Arnauds, samedi 28 mars 2009

La kotoïste japonaise Mieko Miyazaki repond aux questions du public sur son parcours per-sonnel, la musique et la culture japonaise.

Salle du conseil de la mairie de Chorges samedi 28 fevrier 2009

LA COMMUNICATION

Initier en plein hiver un cycle de concerts, installer les propositions de l’ECC dans l’offre culturelle du pays gapençais, exigeait de mettre en place une communication efficace. C’est ce qui a été fait en combinant à une communication papier classique les différentes opportunités offertes par les médias locaux et internet.

LES AFFICHES ET LES FLYERS

Pour chacun des sept concerts, une centaine d’affiches (format A3 et A4) et deux milles flyers ont été im-primés. Ce matériel de communication papier a été envoyé à l’ensemble des offices de tourisme des Hau-tes-Alpes, aux communes partenaires ainsi qu’à Gap, à la boutique Harmonia Mundi et à Culture du Coeur, partenaires réguliers de nos activités.

INTERNET

Le site du festival de Chaillol et sa newsletter, adressé à près de 4000 personnes ont été un outil indispensable à la mise en place de ces concerts proposés en dehors de la période estivale.Pour chaque concert a été réalisée une interview audio, disponible en ligne, souvent reprise les radios locales.

Les concerts ont été référencés sur les sites d’information en ligne du Néon et de l’ARCADE, puis plus récemment sur le site du Parc National des Écrins. Le comité departemental de tourisme a publié sur son blog un billet pour chaque concert proposé.

La plupart des artistes disposent d’une page MySpace ou d’un site internet sur lesquels ils ont signalés leur passage dans le pays gapençais.

LA PRESSE ÉCRITE

Cette série de concerts à été l’occasion d’approfondir nos relations avec la presse écrite locale, qui a été un précieux relais pour la diffusion de notre information auprès du public du pays gapençais et des Hautes-Al-pes. Ainsi le Dauphiné Libéré et Alpes et Midi ont couvert l’ensemble des concerts de la saison de manière extrêmement qualitative (voir revue de presse jointe)

LES RADIOS LOCALES

se sont également beaucoup impliquées. Radio Alpine Meilleure, Alpes 1, Radio Chrétienne Francophone ont diffusé abondamment notre information, proposé régulièrement des interviews. En partenariat avec la RAM05, des places de concerts ont été mises à la disposition des auditeurs.

Le site www.festivaldechaillol.com

REVUE DE PRESSE

Une selection de quelques articles parus dans la presse locale et institutionnelle.

Interlude, janvier 2009 (publication du CDMDT05)

Le Dauphiné Libéré, février 2009

Le Dauphiné Libéré, mars 2009

Alpes et Midi, février 2009

Le Dauphiné Libéré, avril 2009

L’ESPACE CULTUREL DE CHAILLOLPRODUCTION, DIFFUSION, ACTION ET MÉDIATION CULTU-RELLE EN PAYS GAPENCAISL’ECC/festivaldechaillol est une entreprise culturelle de production, diffusion, d’action et médiation cultu-relles. Structure associative de gestion, sans but lucratif, elle est régie par la convention collective natio-nale des entreprises artistiques et culturelles.Soutenue par l’Europe, l’État, la conseil régional Paca, le conseil général des Hautes-Alpes, le pays gapen-çais, la communauté de communes du Champsaur et de nombreuses communes et partenaires privés, elle met en oeuvre, toute l’année, une programmation musicale et de l’action culturelle avec le souci de faciliter l’accés à la musique et aux oeuvres et favoriser une circulation harmonieuse des hommes dans le pays gapençais.

UNE PROGRAMMATION MUSICALE INTERNATIONALEMusique de chambre, du monde, improvisée, d’aujourd’hui, le festival de Chaillol, c’est une programmation très diversifiée portée par un réseau d’artistes d’envergure internationale issus des plus grandes institu-tions musicales et pleinement engagés dans la vie musicale européenne et internationale.

UN PROJET DE DÉVELOPPEMENT À L’ÉCHELLE DU PAYS GAPENÇAISDepuis la première édition du festival de Chaillol en 1997, l’ECC a produit des dizaines de concerts dans de très nombreuses communes du pays gapençais, permettant de faire découvrir à un public fidèle et toujours plus nombreux la diversité et la richesse d’un patrimoine naturel et bâti exceptionnels.

LA CULTURE À PORTÉE DE TOUSUne politique tarifaire extrêmement volontariste, des ateliers et moments d’échange proposés autour des concerts, des balades musicales qui ont fait la réputation du festival de chaillol,... l’ECC met en oeuvre un dispositif très complet pour faciliter l’accès aux oeuvres et créer sens et lien le temps d’un concert, d’un moment d’échange.

UN ACCOMPAGNEMENT SUR MESURE DES COMMUNES PARTENAIRESLes productions du festival de Chaillol bénéficient d’un suivi administratif et technique permanent, depuis l’écriture de la programmation jusqu’à l’accueil du public, en passant par la gestion administrative de la production, souvent complexe du fait d’une réglementation du travail spécifique au spectacle vivant, déro-gatoire du régime général et en constante évolution.

UNE ÉQUIPE LÉGÈRE ET RÉACTIVEL’équipe de l’ECC se compose d’un directeur et d’une administratrice, tous deux employés en CDI, à mi-temps. En outre L’ECC fait régulièrement appel à des compétences complémentaires indispensables au bon déroulement de ses productions (chargé de production, technicien, attaché de presse, responsable billette-rie...)

CONTACT:Administration SANDRA BARTMANN32 rue des trois frères Barthélémy 13006 [email protected]

DirectionMICHAËL DIAN15 rue Antoinette 93100 Montreuil06 62 42 42 [email protected]

PrésidentMARC LOURDAUXLes Sagnes 05260 Chabottes06 07 08 78 [email protected]

ALEXANDRE CHEVILLARD est né en 1973.Il rencontre la photographie après ses études universitaires en arts plastiques, s’enthousiasme pour le rapport direct qu’elle permet. Tel Cartier-Bresson et son « instant décisif », il plonge alors dans la vie, en extrait des « fragments d’es-paces – fractions de secondes » qui sculptent le temps et composent avec le réel : c’est la période martiniquaise et les années de photo-filmage.De retour à Paris en 2002, il crée Domaine sensible et développe un travail autour du spectacle vivant. Il photographie le théâtre au TEP et à La Colline, la danse au Théâtre de La Ville (Paris). Les metteurs en scène et chorégraphes se succè-dent: Christian Schiaretti, Gildas Milin, Pina Bausch, Jan Fabre…Passionné de musique, ses images sont diffusées depuis 2002 par l’agence DALLE. Il a couvert les festivals Jazz sous les pommiers (Coutances), Blues Passions (Cognac), Métissages Jazz à La Cité de la Musique, le festival Gnaoua (Essaouira, Maroc), photographié de très nombreux musiciens parmi lesquels Dave Holland, FemiKuti, DeeDee Bridgewater, Trilok Gurtu, Jack De Johnette, N’Guyen Lê…Il fait la connaissance de Michaël Dian en 2007, à Paris, lors d’une exposition du collectif KLUPS. Leurs ambitions artisti-ques respectives les amènent à collaborer pour contruire une mémoire photographique du festival.

Documents

ECC SAISON 2009