INTRODUCTION · Le cycle de vie des papillons fait l’objet de notre seconde leçon : ... Nous aurions pu choisir l'abeille mais une ruche aurait posé de bien gros problèmes !

- INTRODUCTION -

Le dossier « Bon point pour Lépido » que vous découvrez ici poursuit lasérie de dossiers pédagogiques entamée en 2001 dans le cadre del’action « Des coccinelles plutôt que des pesticides » par l’asbl Adalia.Après s'être focalisés sur la vie de la coccinelle et son utilité au jardin, etla culture de fruits dans les vergers en culture intégrée, nous voici partis àla découverte des papillons et de la pollinisation.

A l'école maternelle ou primaire, qui n'a pas dessiné, observé et étudiéles papillons ? Rapportées dans un bocal par un élève, les chenillesdonnent l'occasion d'aborder les phénomènes extraordinaires que sontles métamorphoses. Oeufs, chenilles, chrysalides puis papillonsétonnent par leurs différences, même si, pour un œil averti, ils possèdenten fait des similitudes anatomiques.

Notre objectif est-il donc de vous apporter une information que vous nepossèdiez pas encore sur les papillons ? A l'examen de la multituded'ouvrages consacrés aux papillons, cela nous semble tâche impossible.Ces quelques fiches ne peuvent être plus complètes que toute cettelittérature. Les ouvrages scientifiques abondent. Pas un livre de bricolagesans une ou deux activités sur les papillons. Tapez « papillon » dansn’importe quel moteur de recherche sur Internet et vous aurez accès àdes dizaines de milliers de documents dans de nombreux domaines.Alors, quoi de plus ici ?

Dans ce dossier, nous faisons d’abord connaissance avec Lépido, notrenouvelle mascotte qui accompagne Adalia, notre coccinelle. La leçon« Rencontre avec Lépido » nous montre que Lépido a bien toutes lescaractéristiques d’un insecte et que la diversité de ces petits animaux estimmense. Nocturnes ou diurnes, petits ou grands, ...

Le cycle de vie des papillons fait l’objet de notre seconde leçon :« Papillon ou chenille ? ». Ce thème nous permettra d’évoquer lesdifférents stades de développement du papillon. Forme, régimealimentaire... tout différencie ces stades. Une question est posée : n’y a-t-il pas un paradoxe entre chenilles et papillons ? L’une peut être nuisibletandis que l’autre nous est extrêmement indispensable.

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« Papillons et pollinisation » nous rappellera les liens étroits tissés aucours des millénaires entre papillons et plantes. Les premiers dépendentdes secondes pour leur nourriture et, en retour, celles-ci ne peuventaccomplir leur cycle reproducteur sans l’intervention des premiers. Lapollinisation par les papillons est obligatoire pour certaines plantes.

Les papillons ne sont pas les seuls à effectuer ce précieux travail depollinisation. Abeilles, syrphes, bourdons, (sans oublier le vent)...contribuent largement à cet effort. Pour les « Autres pollinisateurs », àchaque fois, c’est une question de survie pour les deux partenaires. Lasymbiose est telle que certaines plantes ont évolué parallèlement àl’insecte, à tel point qu’une seule espèce d’insecte est capable,anatomiquement, de pénétrer dans la fleur. Dans d’autres cas, la fleurressemble à s’y méprendre à la femelle de l’insecte, voire à son odeur.Trop tard lorsque le mâle s’en rend compte et repart bredouille maischargé de pollen vers une autre fleur.

La dernière leçon, « Biodiversité », fait le lien avec les dossiers « Bonpoint pour Adalia » et « Bon point pour ma pomme ». Voici donc laparticularité de ces dossiers : il est toujours préférable de favoriser labiodiversité plutôt que d’employer des pesticides. Que ce soit au jardinou au verger, pour éviter les déséquilibres et devoir recourir auxpesticides, il faut mettre en place des stratégies de lutte diversifiées.Respecter la nature, utiliser des prédateurs naturels et, au besoinseulement, avoir recours à des produits spécifiques et peu nocifs. Pourque cela fonctionne, il faut que le milieu soit riche, offrant abri etnourriture aux prédateurs naturels, équilibré à tous points de vue.L’ensemble des insectes pollinisateurs y contribue grandement.

Le papillon, vous le constaterez, est ici un prétexte pour aborder lapollinisation. Nous l’avons choisi pour son symbolisme, la sympathie qu’ildégage auprès des enfants. Nous aurions pu choisir l'abeille mais uneruche aurait posé de bien gros problèmes ! Un nichoir à guêpes solitairesa été testé mais sa fréquentation s’est révélée trop aléatoire etéventuellement risquée. Le papillon est, à un autre titre, un symbole trèsintérressant : dans nos régions, ses populations s’amenuisent. Une partieest directement touchée par les pesticides, une autre par la disparition etla banalisation de ses habitats : disparition des prés fleuris, jardinsaseptisés de toute fleur sauvage (les « mauvaises herbes »),...

Il est grand temps de réagir. Le fauchage tardif des bords de routes estune piste d’action, réserver un coin sauvage dans votre jardin en est uneautre. On peut y aménager facilement un abri à insectes, placer unnichoir,... Beaucoup de choses sont possibles, réalisables par soi-mêmeet, de plus en plus, disponibles à peu de frais dans le commerce, commedes larves de coccinelles,...

Si, au terme de cette campagne, un petit coin sauvage de plus est laisséà la nature, notre objectif sera atteint. Cela demande que nousacceptions de faire confiance aux équilibres naturels.

RÉFLEXIONS de l’équipe de rédaction

Un moment de bonheur au réveil du printemps quand onaperçoit son premier papillon de l’année.Un moment d’émerveillement pour l’enfant qui essaye del’attraper.Un moment de beauté en été lorsque cette multitude de tachesmulticolores anime notre jardin, errant de fleurs en fleurs à larecherche de nectar.La douceur et la légèreté d’un vêtement de soie.Un moment de plus à vivre pour l’oiseau qui en a fait son repas.Une formidable source d’inspiration pour les peintres, écrivains,cinéastes, chansonniers,...Un spécimen de plus pour le collectionneur.Un problème pour l’arboriculteur confronté à la chenille ducarpocapse (le ver de la pomme).Un malheur pour les garde-robes infestées par les mites.Une plaie digne de l’Égypte pour le jardinier désespérant de nepouvoir un jour écheniller ses choux déjà à moitié dévorés.Des fruits et des graines à volonté... un bonheur pour le jardinier.

Ainsi, notre terre est pleine de paradoxes. Utile ou nuisible, toutest question de références. Et comme notre référence, c’estl’homme et ses besoins,... La chenille dévore avec avidité, certaines nous révulsent. Lepapillon nous enchante et porte le pollen de fleurs en fleurs. Lespapillons nous semblent si fragiles, et pourtant, le Monarque et laVanesse des chardons, notre Lépido, entreprennent chaqueannée des migrations de plusieurs milliers de kilomètres.

Que Dame Nature est compliquée ! Mais c’est bien parce qu’elleest complexe qu’elle survit depuis des millions d’années. Tous lesêtres vivants y trouvent leur place. Place qui devient fragile si lesvoisins se font rares.

L'équipe de rédaction, Valérie, Patou, Luc et Pierre

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Une terre pleine de papillons,c’est...

Objectifsspécifiques :

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C O R R E C T I O N S

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RENCONTREavec Lépido

• Découvrir l’anatomie del’insecte « imago » (adulte)

• Comparer le papillon avecd’autres insectes (différences /ressemblances)

• Comparer le papillon de nuit etle papillon de jour.

• Découvrir le papillon (adulte) et ledistinguer des autres insectes(visuellement)

• Découvrir la symétrie orthogonale àpartir de l’anatomie du corps dupapillon

Cette année, c’est Lépido quitient la vedette. Pas étonnantqu’il soit présenté par Adaliapuisque tous deux ont lavocation de jouer un rôleimportant dans la biodiversité.

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Objectifs généraux :

L’activité des pages 2 et 3 invite les enfants à élaborer leconcept « insecte ».

En leur présentant des exemples (insectes) et des contre-exemples (non-insectes), ils rechercheront les attributsessentiels qui définissent l’insecte. Ainsi, le fait d’avoir desailes n’est pas essentiel pour être un insecte puisqu’ontrouve des fourmis (insectes non-ailés) et des oiseaux (non-insectes ailés)…

Par contre, tous les insectes sont caractérisés par les troispaires de pattes (6 pattes).

L’enseignant aura le soin de laisser chercher les enfants enles relançant dans la discussion.

Rien n’empêche d’ailleurs d’apporter d’autres photos ou dessins d’insectes ou non-insectes.

Voici une piste d’exploitation pédagogique :- montrer les deux ensembles et inviter à bien les observer ;- l’enseignant montre un animal de la « réserve » et le placeen disant : « voici un insecte… » (ou un non-insecte.)

- ainsi de suite, en restant attentif aux cheminements et aux questionnements des enfants.

La relation insecte = 6pattes doit provenir del’observation des exem-ples et contre-exemples.

En page 4, les enfantssont invités à associer lesailes symétriques.L’enseignant veillera àfaire s'exprimer l’élève sur

son choix. (« Pourquoices deux ailes vont

ensemble ?Montre-moi cequi t’a permis dele dire… »).

Activités proposées :

PROLONGEMENT

Pourquoi ne pas réaliser sonpropre papillon ?- chaque enfant reçoit une feuillede papier représentant lasilhouette d’un papillon

- l’enfant place de la gouache surune des deux ailes et les fermel’une contre l’autre .

- en découvrant les ailes, celles-ciauront reproduit les taches degouaches de manière symétrique.

- Il ne reste plus qu’à les exposerdans un joli jardin fleuri !...

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• Découvrir l’anatomie dupapillon et relever les caracté-ristiques de l’insecte.

• Différencier le papillon de jouret de nuit

• Montrer la grande variété deformes des papillons.

La description de Lépido n’est pas une fin ensoi. Il ne s’agit pas de se contenter de repla-cer les mots au bon endroit mais d’amener lesenfants à expliquer leur(s) démarche(s) derecherche, à les inviter à refaire cette activitésur d’autres dessins d’insectes, comme parexemple, ceux proposés dans le dossier .

On pourra alors insister sur les attributs essen-tiels de ce qui caractérise l’insecte.



g TROMPE

c ABDOMEN

f PATTES

a TÊTE

d ANTENNES

b THORAX

e AILES

h YEUX

Activité de la page 3 :Si l’occasion se présente,on peut observer une ailede papillon de plus près(à la loupe à fort grossis-sement, par exemple…)Les enfants pourraientalors remarquer lesécailles qui la composent.

Activités de la page 4 :Il est bien entendu évident que la trompede l’éléphant (car il s’agissait bien d’elle)soit comparable à celle du papillon en

terme de fonctionnalité. On pourra insister que, chezle papillon, la trompe ne sert qu’à se nourrir, tandisque celle de l’éléphant a plus de caractéristiques (sen-soriels, de préhension, …)

Pour ce qui est des antennes,l’enseignant peut informer lesenfants du rôle des antennes.Elles supportent un ensemblecomplexe d’organes sensorielssensibles aux excitations chi-miques et tactiles.

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• Découvrir l’anatomie du papillon etrelever les caractéristiques de l’insecte.

• Différencier le papillon de jour et de nuit• Montrer la grande variété de formes

des papillons.• Observer la structure des ailes à

écailles• Découvrir le mode de vie du papillon

Le papillon est un insecte qui se développe en passantpar différents stades.

Il est important de préciser que le mot « papillon » nesignifie pas seulement l’imago, c’est-à-dire l’état adultemais bien les différents stades par lesquels l’insectepasse (œuf, larve, nymphe et imago).

Le texte descriptif proposé peut s’insérer dans uneactivité plus complète.

Au préalable, l’enseignant peut inviter les enfants à seposer les questions suivantes :- ce que je connais déjà sur le papillon ;- ce que je ne connais pas… ;- ce que je voudrais savoir…

Une fois que la synthèse de ces questions est réalisée, lesélèves peuvent rassembler de la documentation pourtenter de répondre à un maximum de questions etlégender les dessins en page 1 (corrections des légendes :voir ).

Le texte de la page 2 peut être lu en guise de synthèsepar l’enseignant. Les élèves recevront alors le quizz ettenteront d’y répondre.

Les stratégies méthodologiques pour ce « savoir écouter »sont laissées à l’appréciation de chaque titulaire…


a Les papillons font partie des :PapilloptèresOrthoptèresLépidoptères

b Les ailes et les 6 pattes sont fixées :Sur la têteSur le thoraxSur l’abdomen

c Les papillons se nourrissent :Du nectar des fleursDe puceronsDe la sève des plantes

d Les antennes du papillon servent à :VoirToucherSentir les odeurs

e Les ailes de papillons sont recouvertesD’une membrane de couleurD’une peau coloréeD’écailles colorées

f Il existe sur Terre :Plus de 100 000 espèces de papillonsMoins de 10 000 espèces de papillonsPlus de 300 000 espèces de papillons

g Les papillons de jour ont des antennes…Souvent de formes variablesSouvent terminées en massueSouvent terminées en plumeau

h Les papillons vivant la nuit sont appelés :NocturnesDiurnesNoctambules

i « Lépidoptère » signifie :S’envolant comme un hélicoptèrePossédant des ailes en écaillesPossédant des yeux en forme d’hélice.

j le papillon « imago » signifie :À l’âge adulteÀ l’état de chenilleÀ l’état d’œuf

QUIZZ

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(LES RÉPONSES)

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PAPILLONou chenille ?


• Découvrir le cycle de vie dupapillon (de l’œuf à l’imago)

• Découvrir les différents régimesalimentaires et milieux de vie del’insecte durant les stades parlesquels il passe.

• Découvrir, par le dessin, que la chenilleest la larve du papillon et que cetinsecte passe par différents stades.

Cette fiche a pour but de raconter l’histoiredu papillon, de sa naissance à l’âge adulte,qui n’est en rien comparable à la nôtre…En effet, si on peut situer les bras, lesjambes, les oreilles, … chez le bébé, onpeut toujours le faire chez l’adulte. Pour cequi est de l’insecte en général et dupapillon en particulier, les différentsstades de développement sont radica-lement différents les uns des autres.


En observant le papillon de la page 1, on peut demander aux enfants deciter d’autres animaux qui pondent…Et après, que devient l’œuf ? Qu’en sort-il ? Un papillon ? Une chenille ?C’est l’occasion de faire la comparaison avec les œufs d’oiseaux, d’oùceux-ci sortent déjà « oiseaux »… Mais que, dans les deux cas, l’animal vaévoluer, changer…

Vous avez besoin de :- 2 pions- 24 jetons (la nourriture de la chenille)- 1 dé (2 x 1 ; 2 x 2 ; 2 x 3)Les joueurs placent leur pion sur la case « œuf » et déci-dent qui commence à jouer. Les joueurs lancent le déà tour de rôle.Le pion se déplace du nombre de cases indiqué par ledé. Dès que le pion s’arrête sur la case « chenille », lejoueur lance le dé et prend autant de jetons qu’indiquépar le dé. Puis, l’autre joueur poursuit le jeu. Lorsqu’unjoueur a ainsi récolté 10 jetons, il se place sur la case« chrysalide » et rejoue :- s’il obtient 1 ou 2, rien ne se passe et le joueur suivantlance le dé.- S’il obtient 3, il déplace son pion sur la deuxième par-tie de la case « chrysalide ».Pour accéder au stade« papillon » et gagnerla partie, le joueur doità nouveau faire 3.Tant que le dé ne l’in-dique pas, l’autrejoueur poursuit le jeu.

SUGGESTIONS

• Pour illustrer la nourriture, lesjetons peuvent représenterdes feuilles vertes (cartonnéeset plastifiées).

• Vous pouvez construire un«socle» de 10 cases permet-tant à l’enfant de comptabiliserplus facilement les 10 jetons« nourriture ».

LEJEUDE LACHENILLE

(2 joueurs)

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C A C C O C O N B DN H Y E P L A N T EO P R I N T E M P SU F H Y J L O N P TR V A N S Z M X B CR E A O Z A B U T LI C H E N I L L E AT C E U A L X I E RU M H F T E A E D VR L E P I D O U L EE P A P I L L O N C

MOTS-CACHÉS(Solution)


• Découvrir, par le texte et le jeu, lecycle du papillon.

• Donner une référence temporelle audéveloppement du papillon.

• Considérer la chenille comme unstade intermédiaire du cycle dupapillon

Préparation du jeu :Le jeu se compose de 3 niveaux.Appelons-les : niveaux « œuf »,« chenille » et « chrysalide ». Lesenfants sont invités à reconnaître ledessin d’œufs de papillon et à larelier à la case ? du niveau suivant.Il fait de même pour les autresniveaux.

Matériel nécessaire :- 1 pion par joueur- 1 dé

Déroulement du jeu :• Les joueurs se placent sur le ? du

niveau 1 (œuf). A tour de rôle,ils lancent le dé et déplacentleur pion du nombre indiquépar celui-ci.

• Lorsqu’ un joueur s’arrête sur lacase « œuf », il passe au niveausuivant et vient se placer sur le ?

• Si un joueur « dépasse » la case« œuf », il continue à lancer le dé(lorsque c’est à son tour…) jus-qu’au bout de la rangée, en fai-sant demi-tour et en continuantalors dans l’autre sens.

• Les joueurs parcourent donc lesrangées de gauche à droite, puisde droite à gauche, jusqu’aumoment où un pion s’arrête surune des cases passerelle.

• Gagne celui ou celle qui arrivesur la case « chrysalide » et peutainsi se transformer en papillon…

LE CYCLEDu PAPILLON

(2 à 4 joueurs)

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MOTS-CROISÉS(Solution)


• Découvrir, par le texte et le jeu, le cycledu papillon.

• Donner une référence temporelle audéveloppement du papillon.

• Apprendre la chenille comme unstade intermédiaire du cycle dupapillon

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PAPILLONSet pollinisation



• Découvrir la reproduction desplantes et le passage de lagraine au fruit

• Développer le phénomène depollinisation

• Etablir le lien entre le besoinde fécondation des fleurs et lapollinisation.

• Par le dessin, découvrir le cycle de lafleur (de la graine au fruit)

• Amener l’enfant à dire que lepapillon joue un rôle dans ce cycle.

La chenille mange des feuilles. Grâce à cette nourriture abondante, elle grossitpour se transformer en chrysalide. Mais que mange le papillon adulte ? Onpeut demander aux enfants de proposer différentes alternatives. En observantle dessin de la page 2 et 3, on peut faire remarquer que Lépido passe de fleuren fleur. Peut-être la solution est-elle là ?On observant à nouveau le dessin, on aperçoit de petites boules accrochéesaux pattes et au dos de Lépido. Qu’est-ce donc ? La comptine fournit lasolution à ces interrogations.

Le chemin de la fleur au fruit illustrépages 2 et 3 peut s’oraliser, enveillant à découvrir avec les enfantsles repères temporels :- Quand peut-on voir des fleurs surles arbres ?

- Quand peut-on cueillir les fruits ?- …

La comptine de la page 4 raconte lephénomène de pollinisation ; On pourra faire découvrir que lepapillon (ou tout autre insecte) « nefait pas exprès » de transporter lepollen… Pourtant, c’est grâce à cesinsectes principalement que lesplantes peuvent se reproduire…

DE LAfleur au fRUIT

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• Découvrir le cycle de la fleur etquelques termes botaniques tels que :pollen, étamines, pistil, …

• Amener à se rendre compte duparadoxe « chenille nuisible » et« papillon utile ».

• Par le jeu proposé, amener la notionde relation entre un papillon etcertaines espèces de fleurs.

Pour illustrer davantage ce thème, pourquoi ne pas proposer auxenfants de ramener une fleur de chez eux et d’examiner les différen-tes formes d’étamines, de pistils, de repérer le pollen, de découperun ovaire et d’observer les ovules, …Peu importe si on ne reconnaît pas tout ! L’essentiel, c’est de donnerce goût de l’observation fine…

Le jeu proposé illustre la relation qui peut exister entre uneespèce de papillon et un type de fleur. Tel papillon ira se nourrirsur tel type de fleur et n’aura donc pas d’incidence sur d’autresespèces végétales par rapport à la pollinisation.

En effet, de toute évidence, l’évolution de certaines espèces depapillons est étroitement liée à celle de certaines plantes à fleursqu’ils butinent.Le même phénomène s’est produit entre les plantes et leschenilles qui s’en nourrissent, mais ces relations sont restéesunilatérales puisque les plantes ne retirent aucun bénéficequand une chenille ronge ses feuilles…

Le stade « chenille » étant incontournable pour que ce papillondevienne adulte, on peut se poser la question de savoirpourquoi qualifie-t-on la chenille de nuisible et le papillon adulted’utile…Ces termes nuisible et utile sont entièrement inhérents àl’homme puisque c’est en fonction des dégâts occasionnés auxrangées de choux du potager que l’homme combattra avecforce ces larves de papillon. Papillon qui, paradoxalement,devient l’allié du jardinier lorsqu’il pollinise les fleursprometteuses de bons fruits.Allez savoir…

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• Découvrir le cycle de la fleur etquelques termes botaniques tels que :pollen, étamines, pistil, …

• Amener à se rendre compte duparadoxe « chenille nuisible » et« papillon utile ».

• Par le jeu proposé, amener la notionde relation entre un papillon etcertaines espèces de fleurs.

• Développer la pollinisation directe etcroisée (consanguinité)

On peut insister auprès des enfants sur le fait que la fécondation n’alieu qu’avec du pollen et des ovules provenant de plantes de lamême espèce mais le pollen provient d’une plante différente. On appelle cela la pollinisation croisée.

Dans certains cas, a plante pratiquera la pollinisation directe, c’est-à-dire que ses propres grains de pollen féconderont ses ovules cachésau fond du pistil.

Interprétation du jeu proposé(pages 3 et 4)

Ce jeu fait référence aux plantes hôtes.En effet, et pour rappel, les papillons pondent leurs œufs surune plante qui sert de nourriture à la larve (la chenille), tandisque lui va sucer le nectar d’une autre plante.De ce fait, il n’y a pas concurrence entre la chenille et le papillonde même espèce.La plante hôte d’une chenille peut donc très bien être la plantehôte d’un papillon d’une autre espèce. C’est ce qu’illustre le jeu.

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Les AUTRESpollinisateurs



Les abeilles et les papillons ont desmodes de vie très différents. Lesabeilles ont un mode de vie social.Elles vivent en groupe (analogie avecles manchots), à l’opposé despapillons qui sont en général solitaires(comme l’ours polaire). Les larvesd’abeilles sont nourries (comme aubiberon) par les ouvrières et logées etprotégées par la colonie (comme unepoule protège et nourrit ses poussins).La chenille est laissée à la merci desprédateurs et doit trouver sonalimentation (comme certains oiseauxtrès tôt chassés du nid ou le jeune chaterrant). Enfin, le papillon consomme lenectar selon ses propres besoins, alorsque l’abeille stocke des réserves sousforme de miel pour l’ensemble de laruche.

• Découvrir d’autres insectespollinisateurs comme l’abeille,le syrphe, le bourdon, …

• Observer le cheminement de lafleur au fruit ;

• Découvrir l’adaptation et la co-évolution de certaines espècesde plantes et d’insectespollinisateurs.

• Reconnaître l’abeille comme étantune actrice importante de lapollinisation

• Observer le cheminement de la fleurau fruit

Suggestion pour les pages 2 et 3Chaque enfant reçoit les dessins illustrantles diverses tâches de l’abeille et est invitéà montrer le dessin correspondant à laphrase dite par l’enseignant en justifiant

son choix.Ensuite, pourquoi ne pasdemander aux enfants deraconter eux-mêmes l’histoirede chaque dessin ?

La coccinelle mange le puceron

La mouche mange le fromage

L'abeille, le papillon et le bourdon vont au pré fleuri

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• Découvrir le rôle pollinisateur del’abeille, et, par extension, celui desautres insectes pollinisateurs.

• Observer certaines adaptations deplantes et d’insectes pollinisateurs.

Les pages 1 et 2 expliquent entre autrel’adaptation des plantes par rapport àcertains insectes. On peut insister sur lefait que cette co-évolution s’est réaliséesur des millions d’années.

5 FLEURS

3 FLEURS

3 FLEURS

La coccinelle mange le puceron

La mouche mange le fromage

L'abeille, le papillon et le bourdon vont au pré fleuri

Ce petit jeu ne présente pas un grandapport pédagogique, cependant, ilpermet de faire l'analogie suivante :comme Adalia a besoin d'un outilparticulier pour chaque trésor, chaquepollinisateur a besoin de piècesbuccales adaptées au type de fleur qu'ilbutine...

LEJEUDU BUTIN

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• Découvrir le rôle pollinisateur del’abeille et, par extension, celui desautres insectes pollinisateurs.

• Découvrir les besoins en nectar chezl’abeille

• Observer certaines adaptations deplantes et d’insectes pollinisateurs.

Mots-cachés(Solution)

P O L L E N

S A U G EB O U L E

O R C H I D E E

M I E L

P O L L I N I S E R

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Déroulement :1. Les joueurs placent leur pion sur la case « ruche ».2. Ils décident qui commence la partie et actionnent la minuterie à 5 minutes.3. A tour de rôle, chacun lance le dé et avance son pion du nombre de cases

indiqué.

Cases particulières :- Case « fleur » : le joueur prend le nombre de jetons pollen indiqué et lesgarde près de lui.

- Case « faux bourdon » : le joueur qui s’y arrête rend un jeton « pollen » dansla réserve

- Case « pluie » : mauvais temps. Le joueur qui s’y arrête ne sera libéré que parun autre joueur qui s’arrêtera sur une case « soleil »

- Case « soleil » : le joueur qui s’y arrête libère un autre joueur immobilisé sur lacase « pluie »

- Case « pesticide » : tout le pollen récolté par tous les joueurs est anéanti ;chacun le replace dans la réserve.

- Case « abeille en vol » : rien ne se passe- A chaque tour, les joueurs doivent s’arrêter sur la case « ruche » (départ)même si le nombre indiqué par le dé leur permet de continuer. Là, ils pourrontplacer le pollen récolté dans la ruche au centre du plateau de jeu. Ce pollen esttransformé en miel et ne craint dès lors plus l’action de la case « pesticide ».

Fin du jeu :- Les joueurs ont tous gagné lorsque tout le pollen est transformé en miel dansla ruche avant la sonnerie de la minuterie.

- Tant que quelqu’un est prisonnier du mauvais temps, les autres tenteront de lelibérer en s’arrêtant sur une case « soleil ».

- Si, à la sonnerie, tout le miel est rentré dans la ruche, mais qu’une abeille estencore sur le jeu, la partie est considérée comme gagnée.

Variantes :Rien n’empêche de modifier le temps de la minuterie, ni le nombre de jetons« pollen »…

Matériel :1 plan de jeu1 dé1 pion par joueur20 jetons (le pollen) placés en réserve prèsdu plan de jeu1 minuterie (pour décompter 5 min)

Ce jeu est un jeu de coopération. Lebut étant que les abeilles récoltent unmaximum de pollen et en fassent dumiel dans la ruche avant l’hiver.

LEJEUDe la RUCHErèglement pour 2, 3 ou 4 joueurs

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BIODIVERSITÉ


Dans la nature, certainsanimaux tuent leschenilles ou les papillonspour se nourrir : lamésange et le hérissonmangent les chenilles ; lepapillon est mangé par la

chauve-souris, la chouette chevêche, …

Tout cela, c’est normal.Mais ce qui l’est moins, c’est que le jardinier, lorsqu’il pulvériseson potager, lorsqu’il tond sa pelouse, lorsqu’il arrose son sentieravec du désherbant, tue aussi beaucoup de petits animaux…Il est parfois obligé de faire tout ça, mais demandons-lui depulvériser avec des produits qui respectent la nature !...

• Insérer le rôle des papillons etautres insectes pollinisateursdans le fonctionnement d’unécosystème.

• Attirer l’attention sur lesgestes favorisant le respect del’habitat de ces insectes ;

• Amener au concept debiodiversité

Texte à méditeravec les élèves :


• Découvrir par le dessin la diversité desêtres vivants.

• Par le dessin et la réflexion, attirerl’attention sur les comportementsfavorisant la biodiversité.

Le dessin de la page 1 est le point de départ d’un échanged’avis… Agaga (la coccinelle sur le tracteur tondeuse) souhaitetransformer un coin sauvage en beau gazon…Quelles seront les conséquences ?N’y a-t-il pas d’autres solutions ?Ne pourrait-on pas garder un coin d’herbes folles ?…

L’activité proposée en page 4 doit être le point de départ dediscussions en classe, discussions plus larges que celle suggéréepar les dessins. Ce n’est pas par un seul petit geste de temps entemps que nous maintiendrons un équilibre dans la biodiversitémais quand ces gestes deviendront des habitudes, desautomatismes…

BIODIVERSITÉ

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Solution de la Page 3


• Découvrir par le texte et la réflexion ladiversité des êtres vivants

• Mettre en évidence et exprimeroralement quelques liens entreéléments de cette diversité sur based’un schéma.

Les liens entre les êtres vivants

L’idée est de faire parler les enfants sur les liens quiexistent entre les êtres vivants d’un même écosystème.- Chaque enfant choisit un être vivant représenté dansle dessin.

- En observant les flèches qui partent de chez lui ouqui y arrivent, il est invité à exprimer ces liens quil’unissent avec les autres.

Cette démarche permet alors de simuler la disparitiond’un de ces liens (par un phénomène naturelimaginaire comme une pollution de l’air qui élimineraittous les oiseaux…) Quels impacts sur le reste del’écosystème ?Les enfants peuvent imaginer tout ce qui pourrait alorsarriver…Cette activité tente de prouver que rien qui perduren’est le fruit du hasard dans la nature…

Flèches rouges :lien dans le cycle de vie

Flèches blanches :"je te mange"

- REMERCIEMENTS -Nous voici arrivés au terme de notre voyage en compagnie deLépido et Adalia. Elle n'aurait pas été possible sans lacollaboration et la complicité des collègues de Luc Louette,instituteur à l’école des Ursulines de Tournai et plusprécisément Mme Stéphanie, Mme Chantal, Mme Christine,Mme Martine pour les jeux testés, leurs précieux avis et leursconseils pédagogiques et didactiques. Merci à leurs élèves etspécialement ceux de la de 5° primaire pour avoir consacréquelques récréations à jouer sur des plans de jeux enélaboration…

Nos remerciements vont ensuite à Christine Veeschkens,attachée au Service Sensicom de la Région wallonne, qui a bienvoulu nous éclairer de ses conseils et ses corrections.

Enfin, l'équipe de rédaction souhaite remercier Isabelle Bourge,coordinatrice de la campagne "Des coccinelles plutôt que despesticides", et à M Philippe Marc, président de l’asbl Adalia.

L'équipe de rédaction

Documents

INTRODUCTION · Le cycle de vie des papillons fait l’objet de notre seconde leçon : ... Nous aurions pu choisir l'abeille mais une ruche aurait posé de bien gros problèmes !