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Tout au long de l’histoire du Salut, nous percevons comment notre Dieu est un Dieu qui écou- te « les joies et les espoirs, les tristesses et les angoisses des disciples du Christ » (Gaudium et spes 1). « J’ai vu la misère de mon peuple ; j’ai entendu ses cris (.) alors va, je t’envoie ! » (Ex 3, 7-10). Combien de fois dans l’évangile, nous voyons Jésus prendre pitié de la foule car il aime chacun. Bien que l’écoute soit le premier de tous les commandements, notre Dieu s’engage aussi dans l’Histoire. Il s’engage entre autre dans la libération du peuple hébreu, esclave en Egypte. Dieu s’engage pour rendre l’homme libre. Notre Dieu, par Amour pour chacun de nous, s’est engagé dans l’histoire des hommes jusqu’à devenir semblable aux hommes en toute chose, à l’exception du péché. Dans un amour encore plus grand, il s’est engagé dans le combat contre le mal et la mort avec pour seule arme l’amour qui se donne, l’amour qui va jusqu’au bout ! « Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis » (Jn 15, 13). Le Seigneur sait nous faire signe et nous invite sans cesse à la confiance et à l’espé- rance. Dans son encyclique « lumen fidei » le pape François nous dit : « La foi naît de la rencontre avec le Dieu vivant, qui rend la vie gran- de et pleine ». La foi est cheminante et elle se découvre en marchant : «Plus le chrétien s’immerge dans la lumière du Christ, plus il est capable d’accompagner la route de tout homme vers Dieu ». Sur ce chemin, le Seigneur nous envoie et nous fait signe. Plus largement, nous sommes encore dans la joie de la célébration du cinquantième anniversaire du concile Vatican II. Mais encore, notre Eglise diocésai- ne entre dans la joie d’un synode, qui signifie « faire route ensemble ». Le thème de ce synode : « L’évangélisation aujourd’hui dans la Drôme ». À nous de nous y engager pour être à l’écoute, pour nous engager à la suite du Christ et saisir l’occasion d’être missionnaire dans ces périphéries dont nous parle si souvent le Pape François. Car si l’Eglise est à l’écoute, elle veut entendre aussi la voix de ceux qui sont loin ! Osons nous engager et répondre à l’appel du Christ. Alors notre joie sera grande ! Avançons avec confiance ! Prions aussi pour Mgr Jean-Christophe Lagleize dans ce nouveau ministère que le Seigneur lui confie comme pasteur de l’Église qui est à Metz ! PÈRE BENOÎT POUZIN CARTE BLANCHE Avancer avec confiance ! S amedi 12 et dimanche 13 oc- tobre, se tenait à Crest le conseil national de la fraterni- té franciscaine séculière. Troisiè- me ordre de la famille franciscai- ne, après les religieux francis- cains, capucins, conventuels, et les sœurs clarisse, l’ordre francis- cain séculier regroupe des laïcs célibataires et couples qui veulent vivre à la suite du Christ selon la spiritualité de Saint François d’As- sise. Ils forment des fraternités d’une dizaine de personnes qui se réunissent une fois par mois pour partager. Ils essaient de vivre l’évangile au jour le jour dans un esprit de simplicité, d’humilité et de fraternité, en apportant leur aide aux plus démunis. « Au cours de ce chapitre natio- nal, le débat qui a eu lieu nous a donné un axe de travail en direction des jeunes adultes de 35 ans qui est la tranche absente de nos fraterni- tés » indique Chantale Bonche, directrice adjointe du lycée St- Louis de Crest et responsable Drô- me-Ardèche des fraternités, « Depuis l’élection du pape Fran- çois, on sent un regain d’intérêt pour Saint François d’Assise ». Ce chapitre national, qui se déroulait en présence du responsable inter- national le Hongrois Tibor Kauser et d’un religieux Brésilien, a vu l’élection de Chantal Auvray, nou- velle ministre de l’ordre. Samedi soir, un concert du Trio Apollinai- re dans l’église de Crest avait per- mis de récolter 630 € au profit des fraternités franciscaines des pays en voie de développement. Il existe 5 fraternités en Drô- me-Ardèche : 2 à Crest, 1 à Romans, 1 à Valence, et 1 à St- Désirat (07). Contact Drôme- Ardèche : Chantale Bonche au 04 75 44 26 68. Courriel : fran- cois. [email protected] LAÏCS - Il existe 5 fraternités franciscaines séculières en Drôme-Ardèche Ils vivent à la suite de François d’Assise Ce week-end à Crest, les représentants régionaux ont élu le nouvel conseil national de l’ordre. Des membres des fraternités de Crest et de Valence. C ’est un fils de la plaine de Valence qui sera ordonné diacre en vue de la prêtrise ce dimanche 20 octobre en l’égli- se de Nyons. Benjamin Latouche, 31 ans, est le petit dernier d’une famille de trois enfants de Mon- télier. Le terreau de sa vocation religieuse a germé dans l’enga- gement associatif de ses parents. Son père était délégué de parent d’élève, conseiller municipal, puis adjoint au maire. Sa mère a été pendant dix ans responsable de l’aumônerie de l’enseigne- ment public de la paroisse de Chabeuil. « J’ai toujours vu mes parents s’engager pour les autres » confie-t-il, « À 7-8 ans, je me sou- viens d’avoir, avec mon grand frè- re et ma grande sœur, rangé les chaises après une réunion, c’était un premier geste posé pour les autres. J’ai toujours été marqué par cela : le don gratuit de son temps pour les autres ». Engagements dans le social Enfant, il fera partie du conseil municipal des jeunes de Monté- lier, il s’impliquera au collège public, étudiant en prépa au lycée Camille Vernet, il donnera de son temps pour les personnes sans-abri accueillies à l’Étape. Tout cela le conduira vers des études dans le social à Caen, Montréal et Lille. Après avoir obtenu un Master 2 « Stratégies en développement social », il deviendra à 24 ans responsable du service municipal chargé de la politique de la ville de Feurs (dans la Loire). « Ça a été une période très riche et très complexe, car j’étais jeune. J’avais en charge le programme de rénovation urbain, le soutien aux familles d’un quartier excentré à la mau- vaise réputation, un espace emploi formation, un médiateur ». Entrer en Résistance Il aurait pu continuer dans le social… « Mon choix a été d’entrer en résistance face aux canons de la vie parfaite qui s’offrait à moi avec une vie de couple, une carriè- re professionnelle toute tracée » explique-t-il, « J’avais à l’esprit mes deux grands-pères qui ont fait la Résistance dans le Vercors et ma grand-mère qui transportait des faux papiers dans son soutien-gor- ge. Ils avaient fait un choix de vie qui les a dépassés ». Après une année de désert, il a fait le choix d’entrer au séminaire en janvier 2008. « Je suis un pur produit de la paroisse, ce qui est plutôt aty- pique dans le profil actuel des séminaristes : beaucoup sont issus de mouvements de jeunes ou ont vu leur vocation germer lors d’un évènement tel que les JMJ. Moi, je suis marqué par l’expérience de la paroisse au quotidien qui rythme une année scolaire ». À l’Institut des Carmes En raison de son profil aty- pique, le Père évêque choisit de l’envoyer se former à l’Institut des Carmes à Paris où sont accueillis les séminaristes ayant une vocation tardive. Là, il côtoie un ancien journaliste, un ancien assistant parlementaire… qui se destinent à la prêtrise. « J’ai pas- sé 5 années dans une très belle maison de formation, ça m’a beaucoup apporté en liberté. J’y ai fait un vrai travail de discerne- ment. Ce n’était pas gagné d’avan- ce. Aujourd’hui, malgré les tem- pêtes, j’ai acquis une joie profonde à l’idée de devenir prêtre ». « Quelque chose qui nous dépasse » Depuis juin 2013, il est en paroisse à Nyons et se prépare à l’engagement radical qu’il va prendre ce dimanche 20 octobre où Mgr Lagleize va l’ordonner diacre, avant son ordination presbytérale dans un an. « J’ai hâte que ça arrive et en même temps j’ai des sentiments mêlés comme des mariés à une semaine de leur mariage. Il y a quelque chose qui nous dépasse dans cette ordination : on plante des graines et Dieu seul sait les fruits que l’on porte » confie-t-il, « C’est extraor- dinaire d’être dans un ministère d’amour. Il y a deux bâtons qui me font avancer : ma vie de foi mar- quée par la prière, et l’espérance qui est une énergie qui me dépas- se ». ESTELLE PRAT Ordination diaconale de Benjamin Latouche : dimanche 20 octobre à 15 h 30 en l’église de Nyons. ORDINATION - Benjamin Latouche va être ordonné diacre en vue de la prêtrise ce dimanche 20 octobre « Le souci du don gratuit m’a toujours guidé » Ordonné par Mgr Lagleize Bien qu’il ne soit plus évêque de Valence, c’est néanmoins Mgr Lagleize qui va ordonner diacre Benjamin car c’est lui qui l’a appellé. « Le diocèse va regretter Mgr Lagleize qui a été une belle figure de pasteur, qui a fait du lien entre les gens » esti- me le futur diacre. Benjamin Latouche, 31 ans, est depuis le mois de juin en paroisse à Nyons. Le diocèse propose d’accompagner le Père Jean-Christophe Lagleize lors de son installation qui aura lieu dimanche 3 novembre à 15 h à la cathé- drale St-Etienne de Metz. Le service diocésain des pèlerinages propose 2 for- mules au choix, avec transport par car : soit départ samedi 2 novembre à 10 h 30 de Montélimar et 11 h 30 de Valence et retour dimanche 3 novembre à 1 h du matin à Valence et 2 h à Montélimar (coût 100 €), soit départ dimanche 3 novembre à 4 h 30 de Montélimar (5 h 30 Valence) et retour à 1 h du matin à Valence (2 h Montélimar) (coût 21 €). Merci de s’inscrire le 17 octobre au : Service des pèlerinages, 11 rue du Clos Gaillard, à Valence. Tél. : 04 75 81 77 15 ou 06 83 15 83 95. Déplacement en car pour Metz > Pèlerinage en Alsace Du 2 au 6 décembre, les diocèses de Valence et Viviers proposent un pèlerinage en Alsace, au carrefour des traditions et de l’Europe. Au pro- gramme : Strasbourg, Marienthal, Colmar, le mont St-Odile. Accompagnement spirituel : Père Jean-François Béal (prêtre du diocèse de l’Ardèche). Prix par personne : 545 €. Inscription au 04 75 81 77 15 les après-midi sauf mercredi. Courriel : [email protected] > Qu’est-ce que l’homme? La vision du concile Jeudi 17 octobre à 18 h 30 à la salle de conférences de la maison dio- césaine : conférence « Qu’est-ce que l’homme ? La vision du concile », par Christian Mellon, jésuite chargé du pôle formation au Ceras. > Rassemblement « Jeunesse 2000 » Du vendredi 18 octobre 19 h au dimanche 20 octobre 14 h : week-end « Jeunesse 2000 » chez les religieuses du Saint Sacrement à Valence. C’est un week-end d’adoration, de louange, d’enseignement et de par- tage de sa foi entre jeunes de 16 à 30 ans. PAF libre. Inscriptions au 06 76 99 95 28 ou sur le site Internet www.jeunesse2000.org > Vivre jusqu’à la fin dans la dignité Vendredi 18 octobre, à 20 h 30, salle du Tissage aux Ollières-sur-Eyrieux (Ardèche): conférence-débat avec Louis Schweitzer, professeur à l’Institut supérieur d’études œcuméniques de Paris, ex-membre du comité consul- tatif national d’éthique. > Vide-grenier à Saint-Joseph d’Allex L’accueil Saint-Joseph d’Allex (4 montée de la butte, 26400 Allex) orga- nise samedi 26 octobre, de 8 h 30 à 18 h, un « vide-grenier » d’objets de l’ancienne école Saint-Joseph : mobilier et matériel scolaire, appareils audio visuels et disques, vaisselle, objets religieux, papeterie, outillage, etc. Entrée libre. AGENDA Drôme Hebdo • 6 • Jeudi 17 octobre 2013

« Le souci du don gratuit Avancer avec confiance ! CARTE ... · 3 novembre à 1 h du matin à Valence et 2 h à Montélimar (coût 100 €), soit départ dimanche 3 novembre à 4

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Page 1: « Le souci du don gratuit Avancer avec confiance ! CARTE ... · 3 novembre à 1 h du matin à Valence et 2 h à Montélimar (coût 100 €), soit départ dimanche 3 novembre à 4

Tout au long de l’histoire duSalut, nous percevons commentnotre Dieu est un Dieu qui écou-te « les joies et les espoirs, lestristesses et les angoisses desdisciples du Christ » (Gaudium etspes 1). « J’ai vu la misère demon peuple ; j’ai entendu sescris (.) alors va, je t’envoie ! » (Ex3, 7-10). Combien de fois dansl’évangile, nous voyons Jésusprendre pitié de la foule car ilaime chacun.Bien que l’écoute soit le premierde tous les commandements, notre Dieu s’engage aussi dans l’Histoire.Il s’engage entre autre dans la libération du peuple hébreu, esclaveen Egypte. Dieu s’engage pour rendre l’homme libre. Notre Dieu, parAmour pour chacun de nous, s’est engagé dans l’histoire des hommesjusqu’à devenir semblable aux hommes en toute chose, à l’exceptiondu péché. Dans un amour encore plus grand, il s’est engagé dans lecombat contre le mal et la mort avec pour seule arme l’amour qui sedonne, l’amour qui va jusqu’au bout ! « Il n’y a pas de plus grand amourque de donner sa vie pour ses amis » (Jn 15, 13). Le Seigneur saitnous faire signe et nous invite sans cesse à la confiance et à l’espé-rance. Dans son encyclique « lumen fidei » le pape François nous dit :« La foi naît de la rencontre avec le Dieu vivant, qui rend la vie gran-de et pleine ». La foi est cheminante et elle se découvre en marchant :« Plus le chrétien s’immerge dans la lumière du Christ, plus il estcapable d’accompagner la route de tout homme vers Dieu ». Sur cechemin, le Seigneur nous envoie et nous fait signe. Plus largement,nous sommes encore dans la joie de la célébration du cinquantièmeanniversaire du concile Vatican II. Mais encore, notre Eglise diocésai-ne entre dans la joie d’un synode, qui signifie « faire route ensemble ».Le thème de ce synode : « L’évangélisation aujourd’hui dans laDrôme ». À nous de nous y engager pour être à l’écoute, pour nousengager à la suite du Christ et saisir l’occasion d’être missionnaire dansces périphéries dont nous parle si souvent le Pape François. Car sil’Eglise est à l’écoute, elle veut entendre aussi la voix de ceux qui sontloin ! Osons nous engager et répondre à l’appel du Christ. Alors notrejoie sera grande ! Avançons avec confiance ! Prions aussi pour Mgr Jean-Christophe Lagleize dans ce nouveauministère que le Seigneur lui confie comme pasteur de l’Église quiest à Metz !

PÈRE BENOÎT POUZIN

CARTE BLANCHE

Avancer avec confiance !

Samedi 12 et dimanche 13 oc-tobre, se tenait à Crest leconseil national de la fraterni-

té franciscaine séculière. Troisiè-me ordre de la famille franciscai-ne, après les religieux francis-cains, capucins, conventuels, etles sœurs clarisse, l’ordre francis-cain séculier regroupe des laïcscélibataires et couples qui veulentvivre à la suite du Christ selon laspiritualité de Saint François d’As-

sise. Ils forment des fraternitésd’une dizaine de personnes qui seréunissent une fois par mois pourpartager. Ils essaient de vivrel’évangile au jour le jour dans unesprit de simplicité, d’humilité etde fraternité, en apportant leuraide aux plus démunis.

« Au cours de ce chapitre natio-nal, le débat qui a eu lieu nous adonné un axe de travail en directiondes jeunes adultes de 35 ans qui est

la tranche absente de nos fraterni-tés » indique Chantale Bonche,directrice adjointe du lycée St-Louis de Crest et responsable Drô-me-Ardèche des fraternités,« Depuis l’élection du pape Fran-çois, on sent un regain d’intérêtpour Saint François d’Assise ». Cechapitre national, qui se déroulaiten présence du responsable inter-national le Hongrois Tibor Kauseret d’un religieux Brésilien, a vul’élection de Chantal Auvray, nou-

velle ministre de l’ordre. Samedisoir, un concert du Trio Apollinai-re dans l’église de Crest avait per-mis de récolter 630 € au profit desfraternités franciscaines des paysen voie de développement.

Il existe 5 fraternités en Drô-me-Ardèche : 2 à Crest, 1 àRomans, 1 à Valence, et 1 à St-Désirat (07). Contact Drôme-Ardèche : Chantale Bonche au04 75 44 26 68. Courriel : fran-cois. [email protected]

LAÏCS - Il existe 5 fraternités franciscaines séculières en Drôme-Ardèche

Ils vivent à la suite de François d’Assise

Ce week-end à Crest, les représentants régionaux ont élu le nouvel conseilnational de l’ordre.

Des membres des fraternités de Crest et de Valence.

C’est un fils de la plaine deValence qui sera ordonnédiacre en vue de la prêtrise

ce dimanche 20 octobre en l’égli-se de Nyons. Benjamin Latouche,31 ans, est le petit dernier d’unefamille de trois enfants de Mon-télier. Le terreau de sa vocationreligieuse a germé dans l’enga-gement associatif de ses parents.Son père était délégué de parentd’élève, conseiller municipal,puis adjoint au maire. Sa mère aété pendant dix ans responsablede l’aumônerie de l’enseigne-ment public de la paroisse deChabeuil. « J’ai toujours vu mesparents s’engager pour les autres »confie-t-il, « À 7-8 ans, je me sou-viens d’avoir, avec mon grand frè-re et ma grande sœur, rangé leschaises après une réunion, c’étaitun premier geste posé pour lesautres. J’ai toujours été marquépar cela : le don gratuit de sontemps pour les autres ».

Engagements dans le socialEnfant, il fera partie du conseil

municipal des jeunes de Monté-lier, il s’impliquera au collègepublic, étudiant en prépa aulycée Camille Vernet, il donnerade son temps pour les personnessans-abri accueillies à l’Étape.Tout cela le conduira vers desétudes dans le social à Caen,

Montréal et Lille. Après avoirobtenu un Master 2 « Stratégiesen développement social », ildeviendra à 24 ans responsabledu service municipal chargé de lapolitique de la ville de Feurs(dans la Loire). « Ça a été unepériode très riche et très complexe,car j’étais jeune. J’avais en chargele programme de rénovationurbain, le soutien aux famillesd’un quartier excentré à la mau-vaise réputation, un espace emploiformation, un médiateur ».

Entrer en RésistanceIl aurait pu continuer dans le

social… « Mon choix a été d’entreren résistance face aux canons de

la vie parfaite qui s’offrait à moiavec une vie de couple, une carriè-re professionnelle toute tracée »explique-t-il, « J’avais à l’espritmes deux grands-pères qui ont faitla Résistance dans le Vercors et magrand-mère qui transportait desfaux papiers dans son soutien-gor-ge. Ils avaient fait un choix de viequi les a dépassés ». Après uneannée de désert, il a fait le choixd’entrer au séminaire en janvier2008. « Je suis un pur produit dela paroisse, ce qui est plutôt aty-pique dans le profil actuel desséminaristes : beaucoup sont issusde mouvements de jeunes ou ontvu leur vocation germer lors d’unévènement tel que les JMJ. Moi, je

suis marqué par l’expérience de laparoisse au quotidien qui rythmeune année scolaire ».

À l’Institut des CarmesEn raison de son profil aty-

pique, le Père évêque choisit del’envoyer se former à l’Institutdes Carmes à Paris où sontaccueillis les séminaristes ayantune vocation tardive. Là, il côtoieun ancien journaliste, un ancienassistant parlementaire… qui sedestinent à la prêtrise. « J’ai pas-sé 5 années dans une très bellemaison de formation, ça m’abeaucoup apporté en liberté. J’y aifait un vrai travail de discerne-ment. Ce n’était pas gagné d’avan-ce. Aujourd’hui, malgré les tem-pêtes, j’ai acquis une joie profondeà l’idée de devenir prêtre ».

« Quelque chose qui nous dépasse »

Depuis juin 2013, il est enparoisse à Nyons et se prépare àl’engagement radical qu’il vaprendre ce dimanche 20 octobreoù Mgr Lagleize va l’ordonnerdiacre, avant son ordinationpresbytérale dans un an. « J’aihâte que ça arrive et en mêmetemps j’ai des sentiments mêléscomme des mariés à une semainede leur mariage. Il y a quelquechose qui nous dépasse dans cetteordination : on plante des graineset Dieu seul sait les fruits que l’onporte » confie-t-il, « C’est extraor-dinaire d’être dans un ministèred’amour. Il y a deux bâtons qui mefont avancer : ma vie de foi mar-quée par la prière, et l’espérancequi est une énergie qui me dépas-se ».

ESTELLE PRAT

Ordination diaconale de BenjaminLatouche : dimanche 20 octobre à15 h 30 en l’église de Nyons.

ORDINATION - Benjamin Latouche va être ordonné diacre en vue de la prêtrise ce dimanche 20 octobre

« Le souci du don gratuitm’a toujours guidé »

Ordonné par Mgr LagleizeBien qu’il ne soit plus évêque deValence, c’est néanmoinsMgr Lagleize qui va ordonnerdiacre Benjamin car c’est lui quil’a appellé. « Le diocèse varegretter Mgr Lagleize qui a étéune belle figure de pasteur, qui afait du lien entre les gens » esti-me le futur diacre.

Benjamin Latouche, 31 ans, est depuis le mois de juin en paroisse à Nyons.

Le diocèse propose d’accompagner le Père Jean-Christophe Lagleize lorsde son installation qui aura lieu dimanche 3 novembre à 15 h à la cathé-drale St-Etienne de Metz. Le service diocésain des pèlerinages propose 2 for-mules au choix, avec transport par car : soit départ samedi 2 novembre à10 h 30 de Montélimar et 11 h 30 de Valence et retour dimanche3 novembre à 1 h du matin à Valence et 2 h à Montélimar (coût 100 €),soit départ dimanche 3 novembre à 4 h 30 de Montélimar (5 h 30 Valence)et retour à 1 h du matin à Valence (2 h Montélimar) (coût 21 €). Merci des’inscrire le 17 octobre au : Service des pèlerinages, 11 rue du Clos Gaillard,à Valence. Tél. : 04 75 81 77 15 ou 06 83 15 83 95.

Déplacement en car pour Metz

> Pèlerinage en AlsaceDu 2 au 6 décembre, les diocèses de Valence et Viviers proposent unpèlerinage en Alsace, au carrefour des traditions et de l’Europe. Au pro-gramme : Strasbourg, Marienthal, Colmar, le mont St-Odile.Accompagnement spirituel : Père Jean-François Béal (prêtre du diocèsede l’Ardèche). Prix par personne: 545 €. Inscription au 0475817715 lesaprès-midi sauf mercredi. Courriel : [email protected]

> Qu’est-ce que l’homme ? La vision du concileJeudi 17 octobre à 18h30 à la salle de conférences de la maison dio-césaine : conférence « Qu’est-ce que l’homme? La vision du concile »,par Christian Mellon, jésuite chargé du pôle formation au Ceras.

> Rassemblement « Jeunesse 2000 »Du vendredi 18 octobre 19h au dimanche 20 octobre 14h: week-end« Jeunesse 2000 » chez les religieuses du Saint Sacrement à Valence.C’est un week-end d’adoration, de louange, d’enseignement et de par-tage de sa foi entre jeunes de 16 à 30 ans. PAF libre. Inscriptions au0676999528 ou sur le site Internet www.jeunesse2000.org

> Vivre jusqu’à la fin dans la dignitéVendredi 18 octobre, à 20h30, salle du Tissage aux Ollières-sur-Eyrieux(Ardèche): conférence-débat avec Louis Schweitzer, professeur à l’Institutsupérieur d’études œcuméniques de Paris, ex-membre du comité consul-tatif national d’éthique.

> Vide-grenier à Saint-Joseph d’AllexL’accueil Saint-Joseph d’Allex (4 montée de la butte, 26400 Allex) orga-nise samedi 26 octobre, de 8h30 à 18h, un « vide-grenier » d’objets del’ancienne école Saint-Joseph: mobilier et matériel scolaire, appareilsaudio visuels et disques, vaisselle, objets religieux, papeterie, outillage,etc. Entrée libre.

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Drôme Hebdo • 6 • Jeudi 17 octobre 2013