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INFO 376 « NON au 19 mars » VOICI quelques articles de presse ou de contributeurs retenus à votre attention : 1/ La ville de MILA La ville de MILA culminant à 464 mètres d’altitude est située sur un petit affluent de l’oued RHUMMEL et distante de 52 km à l’ouest de CONSTANTINE. Les historiens de l'Afrique du Nord ont démontré que le peuplement de la région de MILA, très fertile et connue par son agréable climat et ses nombreuses sources d'eau, a commencé dès la préhistoire. Ce qui l'a rendue objet de nombreuses convoitises. Pour parer aux périls extérieurs la ville recèle d'énormes trésors en poteries, monnaies, statues et autres vestiges révélant une histoire riche. Toutes les maisons sont anciennes et les ruelles sont pavées et tortueuses; on peut voir encore l'entrée romaine, la fontaine Aïn El Bled», le rempart byzantin. Des zaouïates et des mosquées.

« NON au 19 mars » VOICI quelques articles de presse ou de ... · Kasbah et Mosquée de Sidi Ali ben Yahia A l’époque turque, la région de MILA relevant du Beylik de l’est

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INFO 376

« NON au 19 mars »

VOICI quelques articles de presse ou de contributeurs retenus à votre attention :

1/ La ville de MILA

La ville de MILA culminant à 464 mètres d’altitude est située sur un petit affluent de l’oued RHUMMEL et

distante de 52 km à l’ouest de CONSTANTINE.

Les historiens de l'Afrique du Nord ont démontré que le peuplement de la région de MILA, très fertile et connue

par son agréable climat et ses nombreuses sources d'eau, a commencé dès la préhistoire. Ce qui l'a rendue

objet de nombreuses convoitises. Pour parer aux périls extérieurs la ville recèle d'énormes trésors en poteries,

monnaies, statues et autres vestiges révélant une histoire riche. Toutes les maisons sont anciennes et les

ruelles sont pavées et tortueuses; on peut voir encore l'entrée romaine, la fontaine Aïn El Bled», le rempart

byzantin. Des zaouïates et des mosquées.

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Patrimoine :

La ville possède une vieille casbah toujours ceinte d’une muraille byzantine qui remonte au 6e siècle, elle est

classée patrimoine protégé.

La ville renferme également de nombreux monuments historiques tels que "Ain Lebled" qui remonte à l'époque romaine, la statue de "Milo" et la mosquée de Sidi GHANEM, construite en l'an 59 de l'Hégire par Abou El Mouhadjer Dinar, l'un des compagnons du Prophète Mahomet et qui était auparavant une église byzantine.

[Sidi Ghanem, la plus ancienne mosquée en Algérie]

Construite par les Arabes au coeur de l'antique MILEV, la mosquée de Sidi GHANEM est datée de l'an 59 de

l'hégire (678 de J.-C.), c'est à dire quelques temps à peine après l'entrée de l'islam en Afrique du Nord. C'est la

plus ancienne mosquée d'Algérie et la deuxième construite au Maghreb après celle de Kairouan. Elle est l'oeuvre

d’Abou Mouhadjir Dinar, compagnon de Sidi OKBA qui s'est arrêté dans les environs de Biskra. C'est lui qui fit

entrer, en 673 de J.-C. (55 Hg), la nouvelle religion à la ville de MILA qui était à l'époque fortement christianisée.

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Découverte en 1929 par un officier français, la mosquée suivait les plans de construction de celles de Kairouan

et de la mosquée Omeyyade à Damas. Elle fut bâtie sur les restes d'une basilique chrétienne. Les colonnes de

facture romaine reposent sur des plinthes carrées et supportent des arcades presque de plein-cintre, légèrement

augues, construites en briques rouges. Certaines conservent leurs chapiteaux décorés. D'autres sont montées

en briques pleines avec un dimensionnement carré et remplacent les colonnes manquantes. A l'extérieur, il ne

subsiste que l'enceinte byzantine. Lorsqu'elle fut transformée en lieu de culte islamique, son minaret d'une

hauteur de 62 mètres conservait ces 365 marches du nombre de journées dans l'année.

Selon Mohamed Abou, chercheur en histoire spécialisé dans l'étude du bâti religieux et l'édifice musulman, la

mosquée fut baptisée « Sidi GHANEM », en l'honneur d'un saint local vénéré pour sa science et son érudition.

HISTOIRE :

Histoire ancienne

MILA fut une ville importante dans l'antiquité, elle s'appelait MILEV. Avec Cirta (Constantine), CHULLU (Collo) et RUSICADE (PHILIPPEVILLE), elle formait une confédération, dite des quatre colonies, dont le territoire était très vaste.

MILA serait un dieu oriental qui avait beaucoup de disciples dans l'Empire romain, on peut considérer que c'est lui qui serait le repère de l'apparition de Mila à l'histoire comme le pense l'archéologue Amar Nouara. A Mila on peut voir cette statue qui fait plus de deux mètres au milieu de l'espace archéologique qui tient lieu de musée, dans l'attente justement de la construction d'un musée. Les fouilles archéologiques sommaires ont mis à jour plus d'un millier de pièces qui sont pour le moment entreposées au musée de Constantine. Il semble d'ailleurs que toute la ville ancienne aussi bien la ville romaine, la ville byzantine que la ville turque sont des trésors archéologues qui ne demandent qu'à livrer leurs secrets qui racontent en creux l'histoire trois fois millénaire de ce pays.

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Vers 360 elle eut pour évêque Saint OPTAT [Ndlr : Voir au chapitre 2] auteur d'un traité célèbre contre les Donatistes, fort nombreux à cette époque en Afrique.

En 904, elle fut reprise par les Berbères Kotoma aux Aghlabides qui l'occupaient.

La fondation de la ville de Mila remonte au 3ème

siècle de l’ère chrétienne ; elle aurait été fondée en 256 après-JC ; selon certains historiens. Elle fut l’un des quatre grands castellums qui assuraient la protection de Cirta Régina (Constantine) aux cotés de Rusicade (Philippeville), Chulu (Collo) et Cuissilium (Djemila).

Cette ville a pris plusieurs noms dans sa longue histoire. La mémoire écrite lui en retient entre autres ceux de MILEV, MULIUM, MOLIUM, MEDIUS, MILO ou MILA.

Dans la guerre contre les Vandales, MILA fut conquise par Bélisaire sous l’empire de Justinien, ce grand bâtisseur qui y construisit de grands monuments à pierres taillées dans les montagnes environnantes. Des aqueducs et de vastes jardins apparurent. La ville est d’ailleurs jusqu’à présent clairsemée de jardins. La cité conserve encore les pans de murs ou de colonnes de la vieille cité romaine.

MILEV fut affublée de l’épithète de « Reine des céréales et du lait ». Léon l’africain, ce géographe arabe du 16

ème siècle, convertit sous le pontificat de Léon X, affirme qu’elle fut

construite par les romains et se trouve à 12 milles de Constantine ; distance certes inférieure de l’actuelle ; mais n’en est pas tellement éloignée. Le géographe parle du mur qui entoure MILA fut également le siège de deux conciles chrétiens tenus en août 402 et octobre 416 le dernier concile a été tenus par Saint Augustin

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La christianisation de la région s’est faite à grande échelle après la défaite des Vandales par les Byzantins Cette présence Byzantine a duré jusqu’en 674, soit 55 ans après l’Hégire, date à laquelle elle fut conquise à nouveau par Abou Mouhadjer Dinar qui y séjourna pendant deux ans. Certains lui attribuent la construction de la mosquée de « Sidi Ghanem » l’une des plus vieilles mosquées d’Algérie, au minaret de 365 marches. Son emplacement a été révélé par des fouilles dans l’enceinte de l’église romaine.

Au 10ème

siècle, MILA a joué un grand rôle, elle fut la première principauté des Aghlabides conquise par les Koutamas, ces tribus guerrières de ces régions montagneuses.

A la naissance de la civilisation fatimide Abou Obeïd Allah le chiite en a fait le point de départ d’une civilisation qui s’étendra jusqu’à Damas et maîtrisera totalement la méditerranée et ses provinces septentrionales, construira les deux plus grandes flottes de l’époque de 200 bâtiments chacune.

Présence turque 1515 - 1830

Kasbah et Mosquée de Sidi Ali ben Yahia

A l’époque turque, la région de MILA relevant du Beylik de l’est a connu des troubles permanents en raison de la lourdeur du kharadj imposé aux habitants par le pouvoir du Bey. Cette instabilité n’a pas empêché les mariages mixtes dont se caractérise particulièrement la ville de MILA. La ville recèle d’énormes trésors en poteries, monnaies, statuts et autres vestiges révélant une histoire riche.

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Le système turc :

En Algérie, on ferait fausse route si l’on croyait à une succession de régimes sociaux déterminés par des modifications économiques depuis l’Antiquité jusqu’à nous jours. L’influence de puissantes familles arabes a toujours était primordiale, et cependant il est difficile, tant à l’époque turque qu’à l’époque française, de parler de régime féodal. Quant au capitalisme moderne, étant donné le faible développement industriel, il n’a pas les caractères qu’on lui trouve dans les pays d’Europe.

A la campagne, on peut distinguer des classes sociales : grands propriétaires de biens fonciers individuels ou familiaux ; fellahs des propriétés collectives, khamès, c'est-à-dire métayers qui ne gardent pour eux que le cinquième de la récolte ; ouvriers agricoles temporaires ou permanents (ces derniers sont très peu nombreux au temps des Turcs) ; esclaves noirs pour le service domestique dans les familles riches, jusqu’à l’abolition de l’esclavage sous la seconde République. Dans les villes, il y a des bourgeois et des artisans groupés (jusqu’à l’époque Française) en corporations selon le métier ou l’origine ethnique (juifs, biskris, mozabites, etc.). Mais on constate que, dans la campagne, le régime de la propriété collective des tribus empêche la constitution de classes sociales conscientes de leurs intérêts, et que, dans les villes, la division du travail est trop peu marquée pour engendrer un capitalisme et un véritable prolétariat.

Dans l’ensemble, la structure sociale de l’Algérie est plutôt constituée par des groupes privilégiés ou ordinaires (raïas) plutôt que par des classes sociales : tribus maghzen à l’époque turque, chargée de lever l’impôt et de surveiller les tribus raïas, colons européens à l’époque française, sont les soutiens du régime politique et défendent leurs privilèges contre toute tentative de refonte du système de domination. Si on se place à ce point de vue, il n’y a pas de contraste entre le régime turc et le régime français : ce dernier continue dans une certaine mesure le système des tribus privilégiées et de gouvernement par l’aristocratie militaire ou religieuse jusqu’à l’occupation de la totalité de pays et la fixation d’importants groupes européens constituant dans les régions fertiles une puissante armature de nature politique et économique.

Pendant trois siècles, les Turcs ont gouverné l’Algérie. Ils ont formé une classe dominante à la tête de laquelle se trouvaient les janissaires, recrutés dans l’Empire ottoman, et quelques renégats, secondés par des métis de Turcs et d’Arabes, les Coulouglis….

Cliquez SVP sur ce lien si vous souhaitez lire la suite : http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/ahess_0395-2649_1966_num_21_1_421348

Présence française 1830 - 1962

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Le général GALBOIS prit possession de MILA le 21 octobre 1838.

Sa biographie succincte :

Nicolas Marie Mathurin de GALBOIS

Né le 17 mai 1778 à Rennes (Ille-et-Vilaine), mort le 9 décembre 1850 à Alger.

Entre comme maréchal-des-logis dans les chasseurs à cheval de Lamoureux, formés sous Hoche pour l’expédition d’Irlande, le 19 fructidor an VI (5 septembre 1798). Il est promu adjudant le 1er germinal an VIII (22 mars 1800) et sous-lieutenant le 18 (8 avril 1800), il est alors nommé aide-de-camp du général Lalance.

Après s’être distingué pendant l’attaque des Iles Chausey, il passe lieutenant le 15 messidor an XII (4 juillet 1804). Il est attaché à l’état-major du prince de Neuchâtel à la fin de 1807 et sert en Espagne. Fait prisonnier dans une embuscade près de Badajoz, il est libéré après la convention de Cintra. Il est nommé capitaine le 30 mars 1809 et rejoint l’état-major du maréchal Davout qu’il sert pendant la campagne d’Autriche où devient membre de la Légion d’Honneur le 13 mai 1809. Il est élevé au rang de chevalier de l’Empire le 3 décembre 1809. Le capitaine Galbois est ensuite envoyé en Aragon auprès du maréchal Suchet et se distingue dans une reconnaissance sur Beni-Carlos. Nommé chef d’escadron le 27 juin 1811, il est affecté à l’état-major de la Grande Armée en 1812, est blessé à Ostrowno et pendant la retraite, et se distingue à la Bérézina. Il devient officier de la Légion d’Honneur le 12 août 1812, est promu au grade de colonel le 25 février 1813. Le colonel Galbois assiste aux batailles de Lützen et de Dresde et il est élevé au rang de baron de l’Empire le 3 novembre 1813. Pendant la campagne de France, il se distingue à Arcis-sur-Aube et il est chargé, à la fin de la campagne, de porter à l’empereur François II le traité de Châtillon et plus tard d’apprendre à Marie-Louise la nouvelle de l’abdication de Napoléon.

Après le Restauration, il entre brièvement dans la compagnie des Gardes du Corps de Berthier puis reçoit le commandement des Lanciers de Berry le 17 septembre 1814 et devient commandeur de la Légion d’Honneur le 15 décembre. Pendant les Cent-jours, il est conserve le commandement de son régiment, redevenu 6

e Régiment

de Chevaux légers Lanciers, se distingue à Quatre-Bras où il est blessé et assiste à la bataille de Mont-Saint-Jean. Mis en disponibilité à la Restauration, il est rappelé après la révolution de juillet et nommé maréchal-de-camp le 20 avril 1831. Il est d’abord affecté au commandement de la subdivision de l’Aisne jusqu’en 1837, puis envoyé en Afrique pour commander une brigade d’infanterie de la division d’Alger. Après l’expédition de Constantine, il est nommé au commandement de cette province et participe en 1838 à l’expédition des Portes de fer à la suite de laquelle il est nommé lieutenant général et devient grand-officier de la Légion d’Honneur le 23 novembre 1839.

De retour en France, pour raison de santé, au début de 1841, le général GALBOIS est employé tour à tour comme inspecteur de gendarmerie et de cavalerie, commandant d’une division au camp de Compiègne, puis commandant de la 9e division militaire. Il retourne en Algérie en 1845 pour y organiser les trois nouveaux régiments de spahis. Rentré en France en 1846, il est admis dans la section de réserve, puis à la retraite en avril 1848. Retiré à Alger en 1850, il y meurt du choléra.

[MILA : La gendarmerie]

Selon l'Indicateur Bérard il est précisé qu'en 1867, MILA, où résidaient 20 Français, comportait : -Maison de Commandement, -Bureau arabe, -Bureau de poste et station télégraphique.

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Centre créé en 1874 dans le département et l'arrondissement de Constantine qui devint une commune de plein exercice en 1880.

Toutes les maisons sont anciennes et les ruelles sont pavées et tortueuses on peut voir encore l’entrée romaine, la fontaine "Ain El Bled", des Zaouiates, une citadelle qui fut utilisée par les Français comme caserne.

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Juste à côté des vergers séparant l'ancienne ville de la nouvelle. Cette dernière est constituée d'anciennes maisons de l'ère coloniale. Au centre de cette partie, on trouve un merveilleux jardin public où des arbres centenaires sont le refuge des cigognes, des allées, des fleurs de toutes sortes, une gloriette, une statue représentant un petit enfant avec un veau. Avant on pouvait voir des gazelles mais avec le temps elles ont disparu. La dernière partie est uniquement composée de bâtiments ce qui a un peu fait perdre à la ville son charme et ses champs de blé dont elle en était fière. On peut remarquer ça et là des villas de charmantes petites maisons et même des édifices.

En quittant Mila par le nord on peut admirer un paysage fascinant après 25 km juste après le barrage de Béni Haroun. Des montagnes, des chutes d'eau et un Hammam naturel (Béni Haroun) on peut prendre un bain et déguster de succulentes brochettes.

Urbanisme

La vielle ville, la médina est entourée d'un rempart byzantin.

La ville française, village colonial carré construit à l'ouest de la vielle ville.

SENNAOUA, ancienne mechta située à moins de 2 km au sud de la ville française, elle est devenue un quartier de la ville.

Démographie :

Année 1860 on lit : "les établissements épars de Mila présentent une population de 1347 individus".

Année 1958 = 15.020 habitants

Célébrités

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13 Août 1878 - Naissance de SERGENT Étienne - Biologiste français, directeur de l'Institut Pasteur d'Algérie qui organisa la lutte contre le paludisme et les maladies infectieuses en Algérie (Ndlr : Voir sa

biographie au chapitre 3] 26 novembre 1902 - Naissance de Chérif SID CARA - Sénateur, Officier de la Légion d'honneur [Ndlr : Voir

sa biographie au chapitre 4]

Le Monument aux Morts :

Aucune info, ni relevé.

SYNTHESE établie grâce aux informations diffusées dans les sites ci-dessous :

ET si vous souhaitez en savoir plus sur la ville de MILA cliquez SVP, au choix, sur l’un de ces liens :

http://encyclopedie-afn.org/Mila_-_Ville

http://sgranger.pagesperso-orange.fr/MILA.html#2

http://www.wilaya-de-mila.sitew.com/#Presentation.A

http://alger-roi.fr/Alger/mila/mila.htm

http://geo.unibuc.ro/revista_geomorfo/volum10/art05.pdf

http://www.djazair50.dz/?Mila-Sidi-Ghanem-la-plus-ancienne

http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/ahess_0395-2649_1966_num_21_1_421348

http://www.smadesep.com/cms/wp-content/uploads/Compte%20rendu%20mission_10-151012.pdf

http://www.jijel-archeo.123.fr/focus/index.php?folder=mila&page=sidi_ghanem

http://www.algeriepyrenees.com/article-algerie-sidi-merouane-mila-les-sites-archeologiques-a-l-abandon-56245653.html

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2/ OPTAT de MILEVE

OPTAT, évêque de MILEVE est l'auteur du traité contre les donatistes rédigé sous le règne de Valens et de

Valentinien (vers 364-367). Le nom d'OPTAT fut inscrit au martyrologe romain lors de la révision effectuée sous

Grégoire XIII

Biographie

On ne sait à peu près rien de lui. Vers 397, Augustin cite Optat aux côtés d'hommes disparus depuis longtemps. Cet évêque "de vénérable mémoire" apparaît comme l'égal d'Ambroise de Milan.

Optat (+ avant 397) fut élevé au siège épiscopal de Milève c'est-à-dire Mila (Algérie), ville de Numidie, où se tinrent en 402 et en 416 deux conciles célèbres dans l'histoire de l'Église, In secraterio basilicae. En 411 à la Conférence de Carthage, on reprocha aux donatistes d'avoir détruit quatre basiliques catholiques en un seul lieu, et il semble bien qu'il s'agisse de la ville de Milève : évêque de Milève, Optat avait beaucoup de choses à leur reprocher.

Il ne reste de ses œuvres que l'ouvrage destiné à défendre l'Église catholique vis-à-vis du schisme donatiste, que le Traité contre les donatistes, Contre Parménien. Parménien, évêque donatiste de Carthage, ayant publié l'exposé apologétique des doctrines de son prédécesseur Donat, fut réfuté par saint Optat de Milève, dans cet ouvrage divisé en sept livres. Les six premiers furent composés vers 364-367 sous le pontificat de saint Damase ; le septième livre ne fut écrit que vint ans plus tard, sous le pontificat du Pape saint Sirice, sous Théodose.

Traité contre les donatistes

Depuis le début du 4e siècle, il existait en Afrique romaine deux églises rivales. Peu après la persécution de

Dioclétien, des évêques numides avaient provoqué un schisme à Carthage et s'étaient séparés de l'Église catholique, dont ils accusaient certains membres d'avoir remis les livres des Ecritures aux persécuteurs (Traditores). Aux catholiques, devenus le "parti des traditeurs", s'opposaient les schismatiques, ou "parti de Donat". Le Traité contre les donatistes, rédigé vers 364-367 par Optat, évêque catholique de Milève (aujourd'hui Mila, Algérie), est une réponse à l'ouvrage de Parménien, évêque donatiste de Carthage, à une époque où les donatistes se montrent particulièrement combatifs. Ce texte capital éclaire non seulement l'histoire de l'Afrique du Nord romaine, mais aussi celle des doctrines chrétiennes. L’alternance des thèmes traités révèle toute la richesse d'une œuvre dans laquelle l'auteur, se faisant tour à tour historien et théologien, élabore une doctrine catholique des sacrements et de l'Église, qui annonce l'essentiel de la théologie augustinienne en ce domaine. Dans sa lutte contre les donatistes toujours actifs de son temps, Augustin d'Hippone poursuivra l'œuvre d'Optat.

La première traduction française du Traité d'Optat de Milève a été publiée en 1995 dans la collection des Sources chrétiennes. Le dernier éditeur (Ziwsa) n'avait pu disposer de l'un des manuscrits importants de l'œuvre. Le texte latin de l'édition de Sources chrétiennes a donc été renouvelé par rapport aux éditions antérieures et le problème soulevé par les ajouts du livre VII en a été éclairé.

3/ Etienne SERGENT (1878-1948)

Biologiste français, né le 13 Août 1878, à MILA, en Algérie.

Son père, après une carrière militaire dans la Légion étrangère, puis au service des Affaires musulmanes, est

devenu administrateur de la commune de Mila (Algérie). Il a deux frères ainés, Félix et Edmond (Ed. Sergent ).

1889 : Edmond et Etienne reçoivent, en cadeau de leur père, la biographie que R. Vallery-Radot a consacrée à

Louis Pasteur : Histoire d'un savant par un ignorant.

Etudes médicales à l'Ecole de médecine d'Alger.

1900 : Montre, avec son frère Edmond, la présence d'anophèles dans certaines régions de France où il n'existe

cependant pas de paludisme. Les deux chercheurs formulent la notion d'anophélisme sans paludisme, qui vient

compléter le principe selon lequel il n'y a pas de paludisme sans anophélisme, établi par l'Italien Grassi.

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L'homme apparaît donc comme l'unique réservoir de l'hématozoaire et c'est dans son sang que le moustique, du

genre Anophèles, puise le parasite sous une forme qui subira dans son organisme le cycle évolutif aboutissant à

l'élément pathogène que sa piqûre inoculera à l'homme.

1900-1910 : A la demande de E. Roux, se voit confier, avec son frère Edmond, une mission permanente de

l'Institut Pasteur, en Algérie, qui permet l'élaboration d'une doctrine posant les bases de la lutte antipaludique en

Afrique du Nord (enquête épidémiologique, études hydrauliques, quininisation curative et prophylactique,

destruction de l'agent vecteur Anophèles sous ses formes larvaires et adultes). De ces travaux résultera un recul

progressif du paludisme en Algérie.

1902 : Suit le cours de microbiologie de l'Institut Pasteur, Paris.

1903 : Découvre, avec son frère Edmond, à l'examen microscopique du sang de chamelles, un trypanosome,

Trypanosoma berberum, qui est l'agent étiologique du debad, principale maladie du dromadaire. Ils confirment

que la transmission de la maladie s'effectue par les piqûres de taons, et formulent les règles prophylactiques et

thérapeutiques permettant de la combattre.

1907 : Participe, aux côtés de E. Marchoux, F. Noc, Ed. Sergent et P.-L. Simond, à la rédaction du tome "Hygiène

coloniale" du Traité d'hygiène de Brouardel et Mosny.

1909 : Devient membre associé de la Société de pathologie exotique (SPE).

1916-1918 : Mobilisé, ainsi que son frère Edmond, comme aide-major. Ils sont chargés, par le ministre de la

guerre, le général Lyautey, de mener une campagne de lutte contre le paludisme qui fait des ravages dans

l'Armée d'Orient opérant en Macédoine. Afin d'éviter qu'un nouveau désastre ne se produise en 1917, la

quininisation préventive des hommes et son contrôle rigoureux sont institués. En septembre 1918, les troupes

sont délivrées du paludisme.

1919 : Devient membre correspondant de la Société de biologie.

1921 : Avec son frère, L. Parrot, A. Donation et M. Béguet, il fait apparaître le rôle des phlébotomes, insectes

piqueurs nocturnes, dans la transmission de la leishmaniose cutanée, appelée aussi bouton d'Orient ou clou de

Biskra.

1924-1934 : L'Institut Pasteur d'Alger acquiert, à titre de champ expérimental, une parcelle domaniale de 360

hectares connue sous le nom de Marais des Ouled Mendil. Les frères Sergent vont consacrer dix ans à assainir

ce marécage, à y aménager des fermes susceptibles d'accueillir 40 familles de cultivateurs, qui ne connaîtront

aucun cas de paludisme.

1925 : Se rend en mission à MILA, en compagnie du Docteur Gueidon, pour examiner toutes les ulcérations

suspectes des habitants de la région et fait paraître un compte-rendu sur le clou de Mila dans les Archives de

l'Institut Pasteur d'Algérie.

10/1925 : Se rend à Rome, comme représentant du Gouvernement français au 1er congrès international du

paludisme. E. Brumpt, E. Marchoux, F. Mesnil et Ed. Sergent font également partie de la délégation.

1932 : S'attache à l'étude des scorpions et met au point un sérum efficace qui permet aux médecins des

territoires du Sud algérien ou tunisien de secourir avec succès de nombreuses personnes.

Il décède à Alger 7 Août 1948.

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4/ Chérif Sid CARA

Le Docteur Chérif Sid CARA, est né le 26 novembre 1902 à MILA (département de Constantine) et mort le

6 mars 1999 à Grenoble. C’est un homme politique français qui fut l'une des principales personnalités politiques

musulmanes favorables à la France pendant la guerre d'Algérie.

Son père fut le premier instituteur musulman à avoir enseigné la langue française en Algérie.

Il est alors médecin-chef de l'hôpital d'Oran lorsqu'il se porte candidat aux élections sénatoriales du 8 décembre 1946 en tête de la liste démocratique et indépendante d'union franco-musulmane qui, avec 133 voix des 264 suffrages exprimés, remporte l'un des deux sièges à pourvoir. Chérif Sid-CARA est donc élu en obtenant le premier siège de conseiller de la République d'Oran en tant que représentant du deuxième collège.

Carrière politique

Il fut tour à tour conseiller de la République, c'est-à-dire sénateur (élu le 8 décembre 1946 sur la Liste démocratique d’union franco-musulmane, réélu le 7 novembre 1948 et le 18 mai 1952), puis député (élu le 20 septembre 1953, réélu le 30 novembre 1958 sur la liste de l'Union pour le renouveau de l’Algérie française). Il siégea au Sénat en tant que membre apparenté au "Groupe du rassemblement des gauches républicaines et de la Gauche démocratique" d'avril 1949 à septembre 1953.

Il exerça également divers mandats locaux en Algérie : adjoint au maire d'Oran dès 1935, réélu en 1953, maire de MISSERGHIN (département d'Oran) jusqu'en juillet 1962, membre du conseil régional d'Oran, président du conseil général d'Oran (1955-1962).

Il fut brièvement secrétaire d'État à l'Algérie à la fin de la Quatrième République dans les gouvernements Bourgès-Maunoury (12 juin - 30 septembre 1957) et Gaillard (6 novembre 1957 - 15 avril 1958).

Il devint ensuite coprésident, avec le général Jacques Massu, du Comité de Salut Public de l’Algérie qui ‘’forcèrent’’ l'arrivée de de Gaulle au pouvoir) en mai 1958. Réélu en novembre à l'Assemblée nationale, où il siégea jusqu'en 1962.

En 1959, sa sœur Nafissa Sid CARA fut élue députée d'Alger et entra au gouvernement Michel Debré jusqu'en 1962.

Chérif Sid CARA, en tant que président du conseil général d'Oran, publie avec vingt autres conseillers généraux un communiqué de soutien le 24 avril 1961 au putsch d'Alger des généraux Raoul Salan, Maurice Challe, Edmond Jouhaud et André Zeller. Ils y « saluent avec ferveur l’aube d’une Algérie définitivement française, gage évident d’une fraternité réelle… », et « …présentent l’hommage profondément ému de leur reconnaissance à l’armée française et à ses chefs dont ils se déclarent totalement solidaires… ». Il est décédé en 1999 à Grenoble.

Il fut l'un des trois seuls secrétaires d'État algériens musulmans de la République française après Abdelkader Barakrok et avant sa sœur Nafissa Sid Cara. C'est seulement après 40 ans et un nouveau gouvernement de droite qu'un musulman fut à nouveau membre d'un gouvernement français, Tokia Saïfi, rejointe ensuite par un vétéran de l'Algérie française, Hamlaoui Mékachéra.

5/ Hollande appelle Mohammed VI pour désamorcer la crise diplomatique franco-marocaine

Rien ne va plus entre le Maroc et la France depuis le dépôt de plaintes à Paris contre un haut responsable marocain, en fin de semaine dernière. À tel point que le président Hollande a contacté Mohammed VI lundi soir pour tenter d'apaiser les choses...

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L'heure est suffisamment grave pour que François Hollande appelle personnellement Mohammed VI afin de clarifier la situation. Née la semaine dernière de plaintes déposées à Paris contre un haut responsable marocain, l'actuelle querelle diplomatique entre le Maroc et la France ne retombe décidément pas.

Depuis jeudi dernier et l'annonce du dépôt, par une ONG, de deux plaintes pour "complicité de torture" contre le patron de son contre-espionnage, Abdellatif Hammouchi, le royaume chérifien ne décolère pas. Les autorités marocaines sont particulièrement furieuses depuis la descente effectuée ce jour-là par sept policiers à la résidence de son ambassadeur pour notifier à Abdellatif Hammouchi, alors présent à Paris, une convocation émanant d'un juge d'instruction. Rabat reproche notamment à ses homologues français d'avoir ignoré les traditionnels canaux diplomatiques.

[Le président François Hollande reçu par le roi Mohammed VI le 3 avril 2013 à Casablanca. © AFP]

"Relations d'exception"

Dans un communiqué, le Quai d'Orsay a tenté samedi d'apaiser la tension, évoquant un "incident regrettable" et promettant que "la lumière" serait faite. Le Maroc a rapidement signifié qu'il jugeait cette démarche insuffisante et a décidé unilatéralement du "report" d'une visite de Nicolas Hulot, "envoyé spécial du président français pour la planète", prévue lundi et mardi.

Entre-temps, une autre polémique est venue alourdir l'atmosphère franco-marocaine : dimanche soir, les responsables marocains ont vivement dénoncé des propos prêtés à l'ambassadeur de France à Washington par l'acteur espagnol Javier Bardem, producteur d'un documentaire sur le Sahara occidental et bête noire de Rabat. En 2011, le diplomate français aurait affirmé à l'acteur que le Maroc était une "maîtresse avec laquelle on dort toutes les nuits, dont on n'est pas particulièrement amoureux mais qu'on doit défendre". Le Quai d'Orsay a catégoriquement démenti, mais le royaume a fustigé des propos "scandaleux et inadmissibles".

Face à ces couacs en série, François Hollande a téléphoné lundi 24 février au soir à Mohammed VI, actuellement en tournée dans plusieurs pays africains. "À la lumière des clarifications apportées (...), les deux chefs d’État ont convenu de poursuivre les contacts durant les prochains jours au niveau des deux gouvernements, et d’œuvrer dans l’esprit des relations d’exception qui lient le Maroc et la France", a annoncé un communiqué du palais royal.

Aveux sous la torture…

Cliquez SVP sur ce lien pour lire la suite : http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20140225084401/france-diplomatie-maroc-mohammed-vi-

maroc-france-hollande-appelle-mohammed-vi-pour-desamorcer-la-crise-diplomatique-franco-marocaine.html

6/ Kader Arif : «Les conséquences des essais nucléaires sont prises en compte par l’Etat

français»

Dans une interview exclusive accordée simultanément à El Watan et El Khabar, Kader Arif, ministre délégué auprès du ministre français de la Défense, chargé des Anciens combattants, soutient que les archives de la période coloniale sont ouvertes aux chercheurs et que l’Etat français est conscient des effets des essais nucléaires dans le Sud algérien.

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- Pour commencer, pourriez-vous nous dire quelques mots, Monsieur le ministre, sur l’objet de votre visite à Alger ?

Dans les mois qui viennent, la France va s’engager dans un cycle important de commémorations, avec le centenaire du déclenchement de la Première Guerre mondiale et le 70e anniversaire de sa libération. La France est consciente de ce qu’elle doit à tous ceux qui se sont battus pour elle et entend exprimer sa reconnaissance à tous ces hommes, venus du monde entier pour la défendre. C’est d’ailleurs le sens de l’inauguration du mémorial en l’honneur des soldats musulmans morts pour la France, par le président de la République, à la Mosquée de Paris mardi dernier. Les Algériens ont été particulièrement nombreux dans ces combats : 175 000 pendant la Première Guerre mondiale et 150 000 la Seconde Guerre mondiale. Nous devons leur rendre hommage et je suis venu évoquer, avec les autorités algériennes, les modalités pour le faire, à l’occasion notamment des cérémonies qui auront lieu en France cet été.

L’axe Alger-Paris a du mal à sortir des relations passionnelles, avec comme abcès de fixation les questions de

mémoire et la colonisation. La France est-elle prête à ouvrir une nouvelle page, tout en tenant compte des attentes de

la partie algérienne ? Les relations entre la France et l’Algérie — pays où vous êtes né — sont toujours particulières.

Pensez-vous qu’il soit possible de passer à une nouvelle étape, malgré les frictions régulières entre les principaux

acteurs qui ont vécu l’ère coloniale ?.....

Cliquez SVP sur ce lien pour lire la suite : http://www.elwatan.com/actualite/kader-arif-les-consequences-des-essais-nucleaires-sont-prises-en-compte-

par-l-etat-francais-25-02-2014-247068_109.php

7/ Travail forcé : le Cran poursuit l'État et Spie pour crime contre l'humanité

http://www.lepoint.fr/societe/travail-force-le-cran-poursuit-l-etat-et-spie-pour-crime-contre-l-humanite-25-02-2014-1795599_23.php

Le Conseil représentatif des associations noires accuse l'État et le groupe Spie d'avoir recouru au travail forcé au

Congo dans les années 20.

Le Conseil représentatif des associations noires de France (Cran) a assigné mardi pour "crime contre l'humanité" l'État et le groupe Spie, accusés d'avoir recouru au travail forcé au Congo dans les années 20 pour construire une ligne ferroviaire. Le chemin de fer Congo-Océan (CFCO), qui relie Brazzaville au port de Pointe-Noire (500 kilomètres), a été construit entre 1921 et 1934 par la société de construction des Batignolles pour le compte de l'État. "Des civils ont été embarqués de force pour alimenter les chantiers", a expliqué l'historien Olivier Le Cour Grandmaison lors d'un point-presse. "Au moins 17 000 indigènes sont morts en raison des conditions de transport et de travail."

"Le travail forcé était de l'esclavage déguisé", a ajouté Louis-Georges Tin, président du Cran. L'association agit donc sur la base de la loi Taubira de 2001 qui, en qualifiant l'esclavage de crime contre l'humanité, l'a rendu imprescriptible. Elle a engagé une action au civil devant le tribunal de grande instance de Pontoise contre l'État et les trois entités issues de la société des Batignolles : Spie, Spie-Batignolle et Clayax Acquisitions. "Nous demandons au président du TGI de nommer un collège d'experts judiciaires aux frais de Spie pour évaluer l'ampleur du préjudice subi", a expliqué Me Norbert Tricaud, avocat de l'association. Le Cran demande aussi la création "d'un fonds d'indemnisation des victimes", qui finance un travail de mémoire.

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[La construction de la ligne Brazzaville-Atlantique].

Issue incertaine

Le travail forcé n'a été interdit qu'en 1946 par une loi portée par Félix Houphouët-Boigny, le futur président ivoirien. Selon Olivier Le Cour Grandmaison, "l'essentiel des infrastructures réalisées dans les colonies l'ont été en recourant au travail forcé, qui a vraisemblablement concerné des millions de personnes".

Le Cran, qui milite pour obtenir des réparations pour les descendants d'esclaves, multiplie les actions judiciaires - dont l'issue est très incertaine - pour faire avancer sa cause. En mai, il avait assigné la Caisse des dépôts et consignations (CDC) et l'État, accusés de s'être enrichis grâce à l'esclavage. Le dossier vient d'être retiré du greffe par Me Tricaud qui compte le compléter.

8/ Merci de prendre une minute pour partager ce lien avec tous vos contacts:

VOICI LE TEXTE DE LA PETITION A FAIRE SUIVRE A TOUS NOS COMPATRIOTES ET AMIS POUR LA DIFFUSION

DU FILM " LA VALISE OU LE CERCUEIL" SUR TF1.

Pour la diffusion de ce film sur TF1,

Pour que la vérité historique et l'histoire de trois départements Français,

Pour que l'histoire des français d'Algérie soit enfin connue de tous,

La France a fait des erreurs il faut oser le dire.

Nous n'avons jamais eu le droit de faire connaître notre histoire.

Par ce film, la vérité est enfin là..!

Dans une guerre il n'y a pas de victimes que d'un seul côté

Pour en finir avec l'omerta médiatique en vigueur depuis plus de 50 ans sur l'histoire de l'Algérie Française, pour

en finir avec une soit disant "Raison d'Etat" qui a vu plus d'un million de français, de toutes confessions et

toutes opinions politiques, arrachés à leur terre natale et obligés de choisir entre la valise ou le cercueil ;

Pour en finir avec les mensonges,

Pour en finir et conclure sur la responsabilité de la France et de son président de l'époque, le Général De Gaulle,

dans l'abandon et le massacre des Français d'Algérie, notamment les 26 mars à Alger et le 5 juillet 1962 à Oran et

sur le sort réservé aux Harkis après l'indépendance ;

Pour en finir avec la chape de plomb et l' endoctrinement de la nation dans le mensonge sur cette période

honteuse de l'histoire de France ;

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Pour enfin laisser la parole à ceux qui ont véritablement subis et partagés les pires souffrances face à la quasi

indifférence générale de l'opinion publique française ;

Pour lutter définitivement contre le génocide mémoriel que l'on veut nous imposer,

SIGNEZ CETTE PETITION RESTONS UNIS ET SOLIDAIRES, SINON PERSONNE NE NOUS ECOUTERA

http://www.avaaz.org/fr/petition/LA_DIRECTION_DE_TF1_LA_DIFFUSION_DU_FILM_LA_VALISE_OU_LE_CERCUEIL_1/?tFBc

Seb

BONNE JOURNEE A TOUS

Jean-Claude Rosso