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Nuit des arts, Braderie de l’art et Marché des modes… C’est bien à Roubaix qu’il faudra se rendre le premier week- end de décembre. L’occasion de se relooker et découvrir les toutes dernières boutiques des Maisons de mode. 7 La métropole vue du ciel 6 Encombrants sur rendez-vous : sept nouvelles communes N° 107 - Décembre 2013 2 Saint-Sauveur : les équipes sont choisies 17 Le Tour de France 2014 passe près de chez vous 19 Jan Fabre au Palais des Beaux-Arts 23 e Marché des modes > p. 15 LE JOURNAL DES HABITANTS DE LILLE MÉTROPOLE > p. 13 AGRICULTURE Zone de Wavrin : objectif maraîchage Lille Métropole développe la filière du maraîchage et de l’agriculture biologique sur son territoire, en lien avec la Chambre d’Agriculture. Près de 50 hectares sont dédiés à cette activité dans la zone de Wavrin, dans le territoire des Weppes. ACCESSIBILITÉ Rendez-vous avec la qualité de vie En prenant en compte le handicap dans toutes ses actions et ses réflexions, la Communauté urbaine a engagé, dès 2011 avec son programme « Vivre ensemble notre Eurométropole », la construction d’une métropole de qualité pour tous. > p. 8 Très haut débit à tous les étages La métropole fait sa révolution numérique 3 © Chris Mosey © Vincent Lecigne

> p. 8 - Métropole Européenne de Lille · En prenant en compte le handicap dans toutes ses actions et ses réflexions, la ... auprès de l’Offi ce du Tourisme de Roubaix :

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Nuit des arts, Braderie de l’art et Marché des modes… C’est bien à Roubaix qu’il faudra se rendre le premier week-end de décembre.L’occasion de se relooker et découvrir les toutes dernières boutiques des Maisons de mode.

7La métropole vue du ciel

6

Encombrants sur rendez-vous :sept nouvelles communes

N° 107 - Décembre 2013

2

Saint-Sauveur :les équipes sont choisies

17

Le Tour de France 2014passe près de chez vous

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Jan Fabreau Palais des Beaux-Arts

23e Marchédes modes

> p. 15

L E J O U R N A L D E S H A B I T A N T S D E L I L L E M É T R O P O L E

> p. 13

A G R I C U LT U R E

Zone de Wavrin :objectif maraîchageLille Métropole développe la filière du maraîchage et de l’agriculture biologique sur son territoire, en lien avec la Chambre d’Agriculture. Près de 50 hectares sont dédiés à cette activité dans la zone de Wavrin, dans le territoire des Weppes.

A C C E S S I B I L I T É

Rendez-vous avec la qualité de vie En prenant en compte le handicap dans toutes ses actions et ses réflexions, la Communauté urbaine a engagé, dès 2011 avec son programme « Vivre ensemble notre Eurométropole », la construction d’une métropole de qualité pour tous. > p. 8

Très haut débità tous les étages

La métropole faitsa révolution numérique 3

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2 Actualité

... 23 hectares en cœur de ville pour le futur quartier Saint-Sauveur...

■ L E C O N S E I L E N B R E F

PLU : à revoirLa procédure de révision du Plan Local d’Urbanisme (PLU) débute ce mois-ci et devrait aboutir à l’élaboration d’un nouveau plan, d’ici à trois ans. Le PLU intègre la plupart des politiques que mène Lille Métropole : habitat, économie, transport… Cette révision se fera en étroite concertation avec les communes et fera l’objet de consultations régulières auprès des habitants.

Parc Pierre MauroyC’est le nom de Valorparc, le premier parc d’activités du XXIe siècle situé à Roncq.

Forêts à protégerLes espaces boisés représentent 3 % de l’espace métropolitain. Afi n de les préserver, les élus ont approuvé le principe d’expérimentations de reboisements qui seront menés sur une vingtaine de sites.

Facture moins saléeLa facture pour le rachat des usines de production d’eau du groupe Suez par Lille Métropole (cf. LMI n°104) n’est plus de 55 M€ mais de 53,8 M€. Le prix a en effet été réévalué à la faveur d’une erreur du cabinet d’expertise qui considérait que les terrains étaient situés en zone constructible.

Une équipe de choc pour Saint-SauveurL’aménagement du futur quartier Saint-Sauveur à Lille a été confi é à l’équipe menée par l’agence danoise Gehl. Constituée d’urbanistes, d’architectes, de paysagistes et d’autres cabinets indispensables à la mise en œuvre de ce vaste projet, l’équipe met en premier lieu l’accent sur la vie sociale devant les espaces publics et les bâtiments.

« La vie, puis les espaces publics et enfi n les bâti-ments » tel est le mot d’ordre de l’équipe menée par l’agence Gehl, constituée de Claire Schorter urbaniste et de Béal et Blanckaert architectes, Signes Ouest paysage, Magéo, Artélia et Tribu. 70 équipes avaient déposé un dossier de candidature et quatre avaient été choisies en mars dernier par le jury de sélection. Pendant sept mois, les équipes retenues ont travaillé sur la base d’un cahier des charges élaboré par Lille Métropole et la Ville de Lille sous la coordination de la SPL Euralille. Il s’agissait de construire un quartier de centre-ville vivant et attrac-tif soucieux de la qualité des espaces publics, de trou-

ver des solutions architecturales respectant la mixité sociale et de concevoir un urbanisme du mélange, de l’échange et de la créativité.

En lien avec les autres quartiersUne des spécifi cités du projet de l’équipe emmenée

par l’agence Gehl est sa préoccupation très forte de la vie sociale du futur quartier et la façon dont elle peut investir les espaces urbains à plusieurs échelles. Au nord, dans le prolongement de l’actuel Saint-So, des espaces de vie accueillant des équipements culturels et des activités innovantes, au sud des îlots résidentiels plus

intimes d’une hauteur modérée. Entre les deux, un grand espacepublic linéaire privilégiant les modes de déplacement doux qui se prolongera visuellement dans l’axede la rue Gosselet. À l’Est enfi n, des logements collectifs au milieu d’un parc à l’angle du boulevard Hooveret de la rue de Cambrai. Le projet, tel qu’il a été présenté, veille par-ticulièrement à faire le lien entre ce nouveau quartier et ceux qui le bordent : Lille centre, Moulins, Porte de Valenciennes. Vivement 2017.

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É C O Q U A R T I E R D E L’ U N I O N

L’aventure Stephenson : un chantier et des souvenirsL’exposition présentée à la

Maison de l’Union à Tourcoing revient sur les quatre années de réhabilitation de l’îlot Stephenson, chantier mené avec les habitants sur une trentaine de maisons jusqu’au début 2013.

Les interrogations, les avan-cées et la philosophie de ce projet participatif se sont exprimées tout

au long de l’opération au sein de l’Atelier électrique, base de vie du chantier, lieu de réunions et de débats. Ces réfl exions sont retrans-crites en maquettes, photographies et vidéos et enrichies des docu-ments de travail des architectes qui ont conduit ces réalisations. Les matériaux utilisés sont eux aussi exposés.

Pour poursuivre la visite, une maison Stephenson ouvre ses portes tous les mardi et jeudi entre 13 h et 14 h.

Jusqu’au 22/12. Maison de l’Union, 65 rue de l’Union à Tourcoing.Tél : 03 20 26 41 83. www.lunion.org

Inscription aux visites guidées des 17 et 19/12 à 13 h auprès de l’Offi ce du Tourisme de Roubaix : 03 20 65 31 90

Voter en 2014Les élections municipales auront lieu les 23 et 30 mars et les élections européennes le 25 mai. Les inscriptions sur les listes électorales s’effectuent jusqu’au 31 décembre 2013.Simple et rapide, l’inscription se fait en mairie, sur présentation de justifi catifs d’identité en cours de validité et de domicile de moins de trois mois. Cette démarche est automatique pour les jeunes de 18 ans.Attention : si vous avez changé d’adresse vous devez vous réinscrire.

Inscription sur Internet :www.mon.service-public.fr

À l’image de l’équipement culturel, le projet affi che des objectifs de mixité et de convivialité

rubrique 3

Martine Aubry, Présidente de Lille Métropole

Communauté urbaine

É D I T O R I A L

... 100 mégabits par seconde de débit avec la fi bre optique...

Martine Aubry, Présidente de Lille Métropole

Communauté urbaine

3Actualité

Lille Métropole continue à des-siner l’avenir de nos quatiers, avec une exi-gence toujours p lus g rande au service de la qualité des

espaces publics et du vivre ensemble.C’est avec beaucoup d’enthou-

siasme que nous avons retenu l’agence d’architecture danoise Gehl pour mener le projet de réhabilitation de la friche Saint-Sauveur, sur un terrain de 23 hectares situé au cœur de notre métropole. Saint-Sauveur sera un quartier où les habi-tants auront plaisir à travailler et à vivre : la mixité sociale, la convivialité et la créativité sont les principes essentiels de ce projet qui sera l’un des très grands projets urbains de la pro-chaine décennie avec l’Union, le Nouveau Mons, les Rives de la Haute Deûle, nos trois éco-quartiers, mais aussi la Lainière, Rhodia et FCB. L’aménagement durable de

notre métropole, c’est aussi faciliter l’accès des personnes à mobilité réduite à tous les espaces publics, mais aussi aux transports, aux commerces et à tous les équipements. Je vous invite à prendre connaissance des actions menées par Lille Métropole, qui a impulsé une politique ambitieuse pour que la ville soit plus accueillante et s’adapte à tous.Enfi n, vous trouverez dans ce

numéro toutes les informations pour préparer votre visite au prochain Marché des modes qui se tiendra à Roubaix du 6 au 8 décembre. Avec une centaine de créateurs présents issus de France et d’Europe, c’est le ren-dez-vous idéal pour trouver ce dont vous avez besoin pour les fêtes et célébrer ensemble la créativité de notre métropole.

Il n’y aura pas de fracture numérique sur le territoire de Lille Métropole. D’ici à 2020, tous les habitants auront accès à Internet à très haut débit. « Nous sommes la seule métropole dont 40 % des communes sont rurales et dont la densité n’intéresse pas spon-tanément les investisseurs, a rappelé Martine Aubry lors de la signature des conventions le 28 octobre dernier. Pour nous, il était hors de question de laisser un certain nombre de territoires sur le bord de la route. Aussi, étions-nous décidés à lancer une Délégation de Service Public (DSP) même si cela pouvait nous coûter 30 millions d’euros ». La garantie apportée désor-mais par l’État et les opérateurs dans le cadre du plan « France très haut débit » a permis à Lille Métropole de réajus-ter sa politique et mettre un terme au projet de DSP.

Secteurs ruraux et densesà égalité

Les conventions - les premières signées en France – précisent la répartition entre opérateurs : Orange déploiera la fibre optique dans 11 communes parmi les plus denses, soit 115 000 logements dont 45 000 sont déjà raccordables. SFR

installera quant à lui la fi bre dans 70 communes, soit 114 000 loge--ments dont 34 000 sont déjà raccor-dables. « SFR a compris notre situation et a pris des engagements concernant en particulier 24 communes moins denses qui n’ont qu’un débit de 2 MB, contre au moins 100 MB avec la fi bre » a souligné la présidente de Lille Métropole. Sans remettre en cause le calendrier de déploiement à l’échelle de la métropole, ces 24 communes seront même équipées d’ici à 2018.Enfin, Lille, Roubaix, Tourcoing et Mons-en-Barœul, communes très denses, seront équipées par l’ensemble des opérateurs.

La ministre déléguée chargée de l’Économie numérique, Fleur Pellerin,

a salué le dialogue constructif entre l’État, les collectivités et les opérateurs. « Ces deux conventions permettent le déploiement de la fi bre optique danstoutes les communes de la Métropole » s’est réjouie Martine Aubry.

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Une course de vitesseEn 2011, Lille Métropole vote un schéma d’aménagement numérique

pour reconstruire et harmoniser le réseau. Il s’agit de déployer la fi bre optique dans tous les sites « stratégiques » - hôpitaux, mairies, ZAC… -, de connecter 135 000 foyers et de moderniser le réseau Numericable existant qui concerne près de 70 % des communes.

Les usages informatiques professionnels et domestiques ne cessent de se développer et les nombreux services qui se dessinent - smart grid, e-learning… - ont besoin d’un débit important ; seule la fi bre optique permet d’y répondre.

Fleur Pellerin et Martine Aubry

L’Internet très haut débit dans toute la métropole en 2020Lille Métropole a signé deux importantes conventions avec l’État et lesopérateurs Orange et SFR pour que le très haut débit soit accessible sur tout le territoire métropolitain d’ici à 2020.

4 Actualité

... 1 000 logements prévus Porte de Valenciennes dont 30 % de logements sociaux...

R E N C O N T R E S

Raconte-moi Saint-SoParmi les événements et animations proposés autour de l’exposition Raconte-moi la gare Saint-Sauveur, « un Bar des Mémoires » est organisé par l’association Mémoires du Travail. Thème du rendez-vous de l’année : Les mutations de la Gare Saint-Sauveur, cœur d’un quartier en devenir.

Le 11/12 à partir de 18 h 30 au bistrot Saint-So, bd Jean-Baptiste-Lebas à Lille. www.memoiresdutravail.fr

Des partenariats DDLa Chambre Régionale de l’Economie Sociale et Solidaire et le collectif régional Éco-événements organisent une rencontre intitulée : Associations et collectivités, quelle évolution des partenariats au regard du développement durable ? Bonnes pratiques, nouveaux outils et éco-conditionnalité des subventions sont notamment au programme.Le 16/12, de 13 h 30 à 17 h à la maison Folie de Wazemmes, 70 rue des Sarrazins à Lille. Inscriptions avant le 10/12 à [email protected]

PA L M A R È S

Super connectés ! Dans l’étude Ville de demain 2014, M2ocity, opérateur spécialisé dans les objets connectés, a dressé le palmarès des 50 villes intelligentes de France. Plus de 1 200 projets menés dans 200 villes ont été passés au crible. Les trois territoires lauréats sont : Lyon, Lille, Nantes. Parmi les critères de l’étude : le degré de couverture du territoire par le réseau, le taux d’équipement ; le recyclage et la gestion des déchets ; la construction de bâtiments intelligents (type écoquartiers) ou encore la mobilité urbaine durable...

www.m2ocity.com

C O N C E R TAT I O N

Roubaix : le patrimoine à l’honneur Les habitants sont invités à participer au projet d’Aire

de mise en Valeur de l’Architecture et du Patrimoine (AVAP) roubaisiens élaboré en lien avec Lille Métropole.

Depuis le début des années 1990, la ville de Roubaix poursuit une dynamique de reconversion de son patri-moine industriel en lieux culturels et en lofts. Le label « Ville d’art et d’histoire », obtenu en 2001, en est une éclatante reconnaissance.

Aujourd’hui, pour aller plus loin, Roubaix peut bénéfi -cier de la mise en place d’une AVAP. Il s’agit entre autres de faire du patrimoine roubaisien un levier pour ren-forcer l’attractivité de la commune, d’illustrer l’histoire

du logement ouvrier et social à travers la préservation de bâtiments caractéristiques ou encore de mettre en valeur la nature et les continuités écologiques…

Une première phase de concertation est engagée avec les habitants et les associations locales avant la délibération du Conseil de Communauté de Lille Métropole en janvier.

Consultation jusqu’au 20/12. Les registres sont ouverts en hôtel de ville et en mairies de quartier Sud et Ouest de Roubaix. Les panneaux et le dossier de concertation sont consultables sur www.lillemetropole.fr > Rubrique "Dialogue citoyen".

La porte de Valenciennes se dévoileL’aménagement du quartier de la porte de Valenciennes, imaginé par la ville de Lille dans le cadre du grand projet urbain, avance à grand pas. Des immeubles se dressent boulevard Painlevé, d’autres attendent d’être érigés boulevard de Belfort… Pour mieux comprendre ce vaste projet : rendez-vous à Belfort Ever.

L’exposition Belfort Ever de laSPL Euralille, de la ville de Lille et de Lille Métropole, réalisée par l’asso-ciation Koan, imagine un nouveau quartier, propose aux habitants de participer au changement et explique les contraintes du secteur. Aux moyens de fi lms, de photos et d’animations interactives comme une dalle tactile, toute l’histoire du quartier Belfort est revisitée et intégrée au projet global de la porte de Valenciennes. On parle

de mobilier urbain végétalisé, de terrain de pétanque, d’espaces de jeux sous le métro, d’espaces verts modulables !

Les rubans d’espace publicTenant compte des propositions

formulées par les habitants, les urba-nistes ont imaginé plusieurs moyensde relier les quartiers proches.

Trois propositions sont exposées : le « ruban gris » ou la connexion desboulevards Painlevé et Belfort et la

création d’un carefour, « le rubanvert » qui ménage des promenades paysagères au travers d‘îlots jardins et le « ruban animé » le long du-quel les espaces publics prendront vie grâce aux terrains de sport, aux aménagements de parvis et autres espaces encore ouverts aux possibles.

Belfort Ever > Jusqu’au 10/01/2014 à l’Atelier Galerie Bleu, 36 rue Georges Clemenceau à Lille. Tél : 09 83 861 675 www.associationkoan.com et www.spl-euralille.fr

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Dessin du projet d’aménagement de la porte de Valenciennes à Lille

... 7 hectares de parc urbain dans le programme Fives Cail Babcock...

R E N O U V E L L E M E N T U R B A I N

La métamorphose de Fives Cail BabcockSon nom sonne encore comme un des fl eurons de l’industrie française. L’usine Fives Cail Babcock a défi nitivement fermé ses portes en 2001 laissant 25 hectares de friches entre le périphérique de Lille et Hellemmes. Aujourd’hui, un projet inédit de reconquête urbaine est porté par Lille Métropole et la ville de Lille pour créer un quartier exemplaire.

C’est un quartier à inventer, une immense pièce urbaine à recycler. Les grandes lignes de l’opération Fives Cail Babcock ont été présentées à la presse. Ce nouveau morceau de métropole s’articulera autour de deux équi-

pements majeurs : la bourse du travail et le futur lycée hôtelier international. La bourse du travail, d’ores et déjà réhabilitée, illustre le principe de préservation des lieux qui prévaut. Ainsi les sublimes et immenses halles qui abritaient l’activité métallurgique seront conservées. « C’est une opération enthousias-mante, un site magique », se félicite Fabienne Duwez, directrice de la Soreli, société d’éco-nomie mixte qui a en charge d’aménager et de commercialiser le programme.

Un millier de logementsUne piscine intercommunale, des commerces

sous les passages couverts, une pépinière d’en-treprises, des ateliers d’artistes, des voies de circulation réservées aux modes doux composent cette opération, et à terme 1 200 logements construits selon la règle des trois tiers : un tiers de logements locatifs sociaux, un tiers de logements en accession sociale et un tiers de logements privés. Les premiers habitants sont attendus à partir de 2017.

TROIS QUESTIONS À DJAMEL KLOUCHE, AGENCE AUC, URBANISTE EN CHEF DU PROJET

25 hectares de surface totale

7 hectares de parcs en réseau

1 100 places de parking

115 000 m2 dédiés au logement

35 000 m2 pour les activités tertiaires et le commerce

70 M€ d’investissements publics Lille Métropole,la ville de Lille et l’Union européenne

1,5 Md€ d’investissements privés attendus

Début des années 1960, 10 000 personnes travaillent sur le site

2001 FCB ferme ses portes

2007 Lille Métropole fait l’acquisition du site

2016 Livraisons des premiers logementset du lycée hôtelier

2023 Fin de l’aménagement et de la commercialisation du site

Un projet, des chiffres…

… et des dates

Vous souvenez-vous de la première fois où vous avez découvert ce site ?

En 2007, les équipes d’architectes présentes dans le cadre du concours international ont été émues par cet espace incroyable. Nous sommes ici comme au pied de cathédrales. Il s’agissait de restituer cette verticalité, de s’immiscer dans cette qualité. Il fallait aussi pouvoir ouvrir

cette usine très compacte sur le quartier, faire de cet espace très minéral, un poumon vert…

Vous accordez également une grande place à l’eau dans le projet que vous avez dessiné…

Les halles se comportent comme un énorme parapluie. On estime à 60 % la surface qu’elles recouvrent. La récupération des eaux de pluie,

la création de jardins d’eau au plus près des logements, de goulottes… cela va faire de cette ancienne usine métallurgique une usine écologique.

Vous êtes très sensible à l’échelle de ces espaces, de ces volumes…

Les halles peuvent atteindre 30 mètres de haut. Cette masse est insérée dans un univers de maisons

ouvrières, qui ressemblent à des maisons de poupées. Ce site qui va radicalement se métamorphoser doit conserver cette monumentalité, cette puissance, cette générosité. Notre seul travail est de préserver cette qualité, la longueur des espaces, les horizons, ce jeu d’échelle pour maintenir la grande respiration dégagée par ce lieu.

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R É S I D U S U R B A I N S

La collecte sur rendez-vous cartonneDepuis deux ans, 39 communes de la métropole ont progressivement adopté la collecte des encombrants sur rendez-vous. Associé à l’apport volontaire en déchèteries par les habitants, ce service a permis une augmentation du tonnage de déchets triés à valoriser. Le mois prochain, ce sont sept nouvelles communes qui entrent dans le dispositif.

S A N T É

Une charte pour les antennes-relaisÀ l’instar de plusieurs métro-

poles françaises, la Communauté urbaine de Lille a adopté en octobre une charte concernant les antennes-relais. Celle-ci s’inscrit dans le cadre du plan d’action en matière d’ondes électromagné-tiques décidé en 2011. L’objectif

est d’œuvrer collectivement afi n que les réseaux de téléphonie se développent raisonnablement dans le respect des cadres de vie et avec une grande vigilance quant au niveau d’exposition du public. Cette charte est un outil de négo-ciation pour les communes qui

conservent la possibilité de dis-poser d’une organisation propre, notamment pour l’instruction des projets. Les bailleurs de logements collectifs y sont associés. Enfi n, cette charte ouvre la possibilité de lever le moratoire en vigueur sur le patrimoine communautaire.

Le Forum a son nouveau président

Le Forum de l’Eurométropole Lille-Kortrijk-Tournai compte 80 membres, représentant les mondes socio-économique, culturel et associatif du territoire transfrontalier. Son président nou-vellement élu est Philippe Vlerick, 58 ans, actuel PDG de UCO, mul-tinationale textile, et notamment président de Transforum, assem-blée consultative de la société civile fl amande. Il souhaite notam-ment renforcer les contacts avec les plus hauts niveaux politiques dans l’Eurométropole, travailler à une transformation intelligente de l’industrie eurométropolitaine, à une plus grande mobilité entre les universités des trois versants, à un RER entre les grandes villes de l’Eurométropole et à la création d’une grande fête récurrente.Séance plénière publique du Forum :le 12/12 à 17 h. Offi ce de tourisme,1 place Janson à [email protected]

Une plateforme socio-économique

Pour être à l’écoute des différents acteurs socio-économiques de son territoire, l’Eurométropole installe une plateforme socio-économique, composée des représentants des salariés et des entreprises des trois versants de la métropole. Elle a pour objectif de mobiliser autour de la stratégie « Eurométropole 2020 », de développer les parcs d’activités de part et d’autres de la frontière, d’améliorer la coopération entre nos clusters…

La plateforme soutiendra des grands dossiers eurométropolitains auprès de l’Europe.www.eurometropolis.eu

Lorsque les Métropolitains n’ont pas la possibilité de se rendre par leurs propres moyens en déchèterie pour y déposer leur vieux canapé, sommier, gazinière ou tout autre déchet volumineux, ils peuvent appelerle service « encombrants sur rendez-vous » mis en place dès 2012 par Lille Métropole et la société Esterra, le prestataire. Ce service étant en cours de déploiement, il est accessible à l’heure actuelle aux habitants de 39 communes.

Dans un mois, sept nouvelles communes du sud du territoire vont passer à cette nouvelle collecte : Seclin, Houplin-Ancoisne, Noyelles-lez-Seclin, Wattignies, Vendeville, Templemars et Erquinghem-le-Sec. Cette « nouvelle vague » portera à

environ 340 000 le nombre d’habi-tants bénéfi ciant de la collecte sur rendez-vous. Quant à la quaran-taine de communes restantes, elles entreront dans le dispositif à partir de janvier 2015.

Parallèlement, le réseau des déchè-teries se complète. Avec l’ouverture de l’équipement de Seclin en septembre

dernier, ce sont 10 déchèteries qui reçoivent près de 150 000 tonnes de déchets. Les travaux de construc-tion de celle de Mons-en-Barœul démarrent, pour une mise en service prévue l’été prochain. Les études préliminaires de celles de Villeneuve-d’Ascq et du secteur Haubourdin-Santes sont en cours.

En pratiqueCe service gratuit est réservé aux particuliers des

communes concernées. Un rendez-vous est fi xé selon cinq créneaux, du lundi au samedi (7-8 h, 8-12 h, 12-14 h, 14-18 h et 18-20 h), dans un délai maximum de trois semaines pour les créneaux les plus demandés : les lundis et samedis matin. Un camion à plateau permet d’orienter certains déchets vers les fi lières de recyclage et de réemploi afi n qu’ils y soient valorisés. C’est le cas principalement des appareils électroménagers.

Tél : 0 800 203 775 (numéro vert). Du lundi au vendredi.encombrantssurrendez-vous.com

Les usagers répondent présentsEn 2012, les neuf déchèteries de Lille Métropole ont

connu une augmentation de fréquentation de 13 % par rapport à l’année précédente, dépassant ainsi la barre symbolique du million de visites. En 2013, cette tendance s’est confi rmée ; l’apport volontaire en déchèterie constituant de plus en plus un réfl exe pour les Métropolitains. En 2011, les tonnages de déchets déposés par les usagers s’élevaient à 131 267 tonnes, à 148 588 en 2012 et à 119 706 tonnes dès la fi n septembre 2013. Voir notre vidéo sur www.lm-tv.fr > Rubrique "Déchets"

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... 1 063 401 visites en déchèteries en 2012...

Actualités 7

La Métropole vue du cielL’outil cartographique développé par Lille Métropole, accessible à tous, propose un ensemble très varié de vues aériennes et de cartes du territoire : fonds de plans, cartes IGN, photographies depuis les années 1930… et bien d’autres choses encore !

■ C Ô T É N E T

Le plein d’idéesTrouver un concert, une expo ou un spectacle à une date donnée dans l’Eurométropole… l’agenda culturel proposé par Lille Métropole propose une offre complète des événements soutenus par la Communauté urbaine. Un agenda, des mots clés, une fourchette de prix… Cliquez ! Dans une maison Folie ou dans le cadre des Belles Sorties… il y a forcément un beau moment à vivre près de chez vous. À venir : la version mobile du site.www.culture-lillemetropole.fr

Des chantiers en liveLe service d’informations en ligne sur les chantiers en cours évolue. Plus pratique, il permet une meilleure localisation des travaux. Sur la page d’accueil du site Internet de Lille Métropole, un clic sur le pictogramme « Infos travaux » renvoie à la liste des communes concernées.Intervention et dispositif mis en œuvre pour la sécurité des riverains et pour limiter les perturbations y sont détaillés : routes barrées, itinéraires des déviations…. On retrouve également les lettres « infos travaux » distribuées dans les boîtes aux lettres des habitants des rues en chantier.www.lillemetropole.fr

L’appli du LaM s’étoffeL’application smartphone du LaM, le Lille Métropole Musée d’art moderne, d’art contemporain et d’art brut, est disponible sur Apple Store et sur Playstore. Plus complète, elle propose désormais un parcours guidé de l’exposition en cours Picasso, Léger, Masson : Daniel-Henry Kahnweiler et ses peintres et une visite découverte de la collection d’art brut.À télécharger gratuitement

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Vue aérienne du parc d’activités Synergie

Park de Lezennes

On connaît les prouesses du service proposé par le site Internet Google maps et le succès de ses cartes satellitaires… Grâce au site geo.lillemetropole.fr, les « indis-pensables » services publics sont désormais facilement repérables : mairies, hôpitaux, postes, collèges, lycées, arrêts de métro ou de tram-way. On les « survole » et en un clic on se connecte à leur site Internet respectif.

Tous les équipements sportifs (stades, piscines…), culturels (biblio-thèques, musées, salles de spectacles…) et à usage pratique comme les déchè-teries apparaissent à l’écran d’un simple clic. L’outil Street View® permet de visualiser réellement les lieux.

À la loupeL’onglet « plan » permet de choisir

parmi différents « formats » : depuis la carte IGN au fond de plan ultra-

précis qui situe les plaques d’égouts en passant par les plus traditionnels mais très utiles plans des communes. Pour les professionnels, toutes les cartes du Plan local d’urbanisme sont disponibles en attendant celles du Plan de déplacements urbains et d’autres encore.

Les nostalgiques ou simplement les curieux s’arrêteront sur les vues d’avion très instructives.Rendez-vous sur geo.lillemetropole.fr

La métamorphose verticaleOn s’en rend compte chaque jour, la métropole ne cesse de

changer ! Mais quand on consulte les vues d’avion que propose geo.lillemetropole.fr, on en est défi nitivement convaincu. On y découvre les changements survenus sur le territoire de notre Métropolle depuis 1930 !

En plus du « zoom » dont le niveau de détail permet de se repérer aisément, il est possible là aussi de positionner le « bonhomme » Street View® n’importe où sur la vue aérienne et identifi er les lieux encore mieux. Treize vues d’avion échelonnées tous les dix ans puis tous les deux ans depuis 1930 ! Une autre façon de redécouvrir la métropole.

L’ancienne gare routière de Lille en 1960, adossée à la gare Lille Flandres

... 84 km de frontière entre Lille Métropole et la Belgique...

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Zoom

Depuis l’installation en 2009 de la Commission intercommunale pour l’accessibilité aux personnes handicapées, Lille Métropole a accéléré la prise en compte du handicap dans ses politiques. Ses actions interviennent dans tous les domaines et améliorent la vie quotidienne de tous les Métropolitains.

Une Métropole partagée

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D ans le cadre du programmecommunauta i r e « V i v r e ensemble notre Eurométropole »,

la Communauté urbaine a engagé en 2011 une politique handicap qui s’appuie sur les 22 règles établies par l’ONU, connues sous l’appellation Agenda 22. Objectif : permettre l’accès de tous aux services de la ville selon un principe d’universalité. Les compé-tences de Lille Métropole intéressant de nombreux domaines de la vie – l’urbanisme, l’habitat, les espaces publics, les transports, le sport, la culture... –, la politique d’accessibi-lité intervient donc à tous les niveaux. Elle se construit avec les communes, sur leurs compétences propres.

Sur l’espace public…Que ce soit l’aménagement d’itiné-

raires piétons autour des stations de transports en commun, de traversées piétonnes ou de places de stationne-ment pour les personnes à mobilité réduite… l’espace public est soumis à un ensemble de règles d’accessibi-lité. L’équipement de l’essentiel des

carrefours de la Métropole de feux sonores (85 %) ou l’expérimentation d’un système de guidage pour les personnes malvoyantes en sont des exemples.

Les transports en commun font l’objet de nombreuses améliora-tions : éclairage des stations, mise aux normes des ascenseurs, annonces sonores dans les bus, palettes permet-tant l’accès aux fauteuils roulants dans les bus... D’autres services favo-risant la mobilité sont mis en place comme Handipole, le service public de transport adapté. En test actuelle-ment, « Accès synchro » est une prise

en charge de personnes handicapées souhaitant voyager en train.

… et en intérieurLa loi générale sur l’accessibilité

oblige les établissements recevant du public à adapter leurs locaux. Sont concernés aussi bien les hôpitaux, les écoles, les parcs d’activités, les espaces naturels, les enceintes spor-tives ou encore les commerces pour lesquels Lille Métropole vient d’éditer un guide (lire encadré). Des travaux de mise aux normes ont été réali-sés ou sont en cours de réalisation au musée le LaM, au Stadium Lille

Métropole, au stade Pierre Mauroy et dans les piscines.

Dans le domaine du logement, le nouveau Plan Local de l’Habitat prend en compte les diffi cultés des personnes handicapées mais aussi des personnes âgées. De nombreuses solutions sont recherchées pour adapter les logements anciens, trouver des moyens techniques et fi nanciers pour faciliter leur accès aux personnes à mobilité réduite… Lille Métropole a signé par ailleurs un accord collectif intercommunal avec les bailleurs sociaux afi n que les personnes défi cientes soient priori-taires.

Au-delà des réalisations concrètes, il s’agit de développer une véritable culture qui permette à tous de profi -ter de la ville au sens large. Le Plan piscines a fi nancé les travaux d’ac-cessibilité et a permis de mieux les faire connaitre. Un recensement des équipements et des manifestations accessibles a été réalisé. Les athlètes handisports participent à la tradi-tionnelle Nocturne et à sa course sur le Grand boulevard.

Le guide accessibilité des commerces

Au 1er janvier 2015, tous les commerces de proximité devront être accessibles à tous. Afi n d’aider les commerçants, Lille Métropole et la Chambre de commerce et d’industrie Grand Lille ont édité un guide. Pratique, il est illustré de nombreux cas concrets et de schémas pour réaliser les aménagements nécessaires. Devanture, comptoir, sanitaires, cabines d’essayage… Chaque partie du commerce est passée au crible de la loi.

Sur Internet, on retrouve ce document dans sa version numérique et interactive. On peut y réaliser un autodiagnostic de son commerce et mesurer l’importance des travaux nécessaires à sa conformité légale. Sous forme d’un test, les fondamentaux sont rappelés. Exemples : votre store est-il installé à au moins 2,20 mètres de hauteur ? Les premières et dernières contremarches de votre escalier sont-elles de couleur contrastée ? La cabine d’essayage permet-elle une rotation de 1,50 mètre ?

Ce document a été réalisé avec le soutien du ministère de l’Economie, en collaboration avec la Communauté urbaine de Dunkerque, la Direction départementale des Territoires et de la mer du Nord et l’association des Paralysés de France. Disponible dans les mairies et téléchargeable gratuitement sur guideaccessibilite-lillemetropole.fr

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Tous concernés !Selon les âges de la vie, les accidents, les handicaps, ou tout

simplement du fait d’un encombrement ponctuel occasionné par une poussette ou une lourde valise, chacun est concerné par la mobilité réduite. Les femmes enceintes représentent 0,2 % de la population, les personnes porteuses de handicaps moteur, sensoriel, cognitif ou psychique 3 %, les enfants et les personnes de petite taille 7 %, et les personnes dites « encombrées », c’est-à-dire limitées dans leurs mou-vements, sont estimées à 15 %, soit autant que les personnes âgées ou convalescentes.

C O N C E R TAT I O N

Une commission pour changer de regard

La Commission Intercommunale pour l’Accessibilité aux Personnes Handicapées de Lille Métropole (CIAPH) a été installée en 2009 pour accélérer la prise en compte du handicap dans les politiques communautaires. Elle a pour ambition de promouvoir un changement de regard et de comportement de la société pour favoriser l’intégration des personnes en situation de handicap.

Elle est constituée de 40 membres : élus, représentants des communes, experts, associations du monde du handicap, associations d’usagers. Structurée en quatre groupes de travail thématiques (voirie et espaces publics, transports collectifs, habitat-cadre bâti, vivre ensemble), elle se réunit en séance plénière deux fois par an.

Tél : 03 59 00 19 52

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10 Initiatives

L’AGENDA DES ASSOCIATIONSL’art de la récup’Plus de 150 artistes « bidouilleurs » sont réunis durant 24 heures non-stop à l’occasion de la 23e Braderie de l’art. Le principe de cet événement organisé par Art point M : créer des pièces originales 100 % récup vendues de 1 à 300 €.

Les 7 et 8/12, de 19 h à 19 h, la Condition publique, 14 place Faidherbe à Roubaix. www.labraderiedelart.com

Noël avant l’heureLe Comité du Fresnoy organise son exposition de Noël : objets de décoration, broderies, tricots… confectionnés avec soin par les « Dames du jeudi ».Les 7 et 8/12 de 10 h à 18 h, la Maison du Fresnoy, 31 rue du Fresnoy à Lys-lez-Lannoy. Gratuit. comitedufresnoy.free.fr

Comme sur des roulettes

Ride on Lille emmène les participants à la Randoxygène Wervicq-Menin de l’autre côté de la frontière pour une grande balade à roller. Une boucle de 16 kilomètres destinée à un public déjà expérimenté !Le 8/12 de 14 h à 18 h. Tarif : 3 €. Gratuit pour les adhérents. Inscription obligatoire au 03 20 56 71 61 ou sur rol.asso.fr

Braderie solidaireAnnappes Entr’aide programme une vente de jouets et de livres à petits prix. Les bénéfi ces serviront à la préparation de colis alimentaires distribués par l’association.Le 10/12 de 9 h à 15 h, mairie d’Annappes, 2 rue Pasteur à Villeneuve-d’Ascq. Tél : 03 28 80 54 90

Un jardin en hiverL’association le Jardin des petits sentiers ouvre ses portes le temps d’un week-end. L’occasion pour les visiteurs de découvrir un potager cultivé selon les règles du jardinage écologique, d’apprendre les bienfaits du compost, de partager des astuces pour accueillir les oiseaux… Petit plus : la vente de gelées, marmelades et autres chutneys maison cuisinés avec les fruits et légumes du potager.Les 14 et 15/12 de 10 h à 19 h, Jardin des petits sentiers, 32 rue Achille Pinteaux à Wavrin. Gratuit. Tél : 03 20 50 63 85. www.weppes-tourisme.fr

Des jouets par milliersL’association des collectionneurs lommois organise son traditionnel salon international du jouet ancien et de la poupée. Plus de 90 exposants présenteront leurs petits trésors du passé.Le 15/12 de 9 h à 17 h, maison des Enfants, 796 Avenue de

Dunkerque à Lomme. Entrée : 2 €. Gratuit pour les moins de 12 ans. Tél : 03 20 93 04 12

Miam miamUne exposition intitulée « La nourriture du corps : santé et histoire », sur le patrimoine alimentaire des hôpitaux d’antan, est proposée par l’association du musée hospitalier régional de Lille.Jusqu’au 17/12, le mardi de 14 h à 17 h, lieu de mémoire de l’Hermitage gantois, 224 rue de Paris à Lille. Gratuit. Groupes sur réservation. Tél : 03 20 44 59 62.www.association.patrimoine-hospitalierdunord.fr

Un traîneau pas comme les autres

Accompagné de Deûlie la grenouille, le père Noël sillonnera les neuf communes du Val de Deûle à bord de son bus de collection, affrété par l’Amitram, Association du musée international des transports métropolitains. Au passage, il distribuera des petites surprises aux enfants sages…Les 21 et 22/12. Arrêts à Wambrechies, Saint-André, Marquette-lez-Lille, Pérenchies/Verlinghem, Deûlémont, Quesnoy-sur-Deûle, Lompret et Lambersart. Tél : 03 28 38 84 21. www.valdedeule-tourisme.fr

L’esprit de NoëlAu cœur d’une ambiance féérique, les 80 chalets du marché de Noël de Lille regorgent d’idées cadeaux à offrir ou à s’offrir et de gourmandises à déguster sans modération.Jusqu’au 30/12, place Rihour à Lille. www.lilletourism.com

Lille en habits de lumièresL’association de randonnée pédestre Bassée en balade propose la 7e édition de Lille Lumières, une marche à travers Lille illuminée.

« C’est l’occasion de redécouvrir la ville avec un regard neuf », affi rme Daniel, l’un des organisateurs de Lille Lumières. Concoctée par l’associa-tion Bassée en balade, cette randonnée pédestre accessible à tous avait rassemblé l’an dernier environ 1 500 participants venus de la région et d’ailleurs, en famille ou entre amis. « L’ambiance est très conviviale, assure Daniel, le départ se fait depuis l’école Sainte-Odile à Lambersart, où sont remis aux participants un plan et un descriptif des rues et du patrimoine. Ensuite chacun va à son rythme, c’est une randonnée non encadrée ». Après avoir admiré les jolies demeures, longé les berges de la Deûle, salué le P’tit Quinquin, contourné le « diplodocus » – autrement dit le Nouveau Siècle –,une pause roborative bien méritée attendra les marcheurs à mi-chemin. Puis direction le Vieux Lille, le parc Matisse, l’église Saint-Maurice… en un mot « les incontournables de Lille ! »

Bassée en balade programme par ailleurs plusieurs actions autour de la marche tout au long de l’année : des randonnées encadrées à la journée, de la marche nordique, des week-ends et des séjours… « Nous essayons toujours d’ajouter une dimension culturelle ou environnementale à nos activités ». Le tout placé sous le signe de la convivialité, à n’en pas douter au vu de la bonne humeur affi chée et de la motivation sans faille de ses nombreux adhérents.

Le 14/12, à partir de 15 h 30. Départ de l’établissement Sainte-Odile, 244 avenue de Dunkerque à Lambersart. Tarif : 2,50 €. Gratuit pour les moins de 12 ans accompagnés. Repas sur réservation midi et soir. Tél : 03 20 29 00 70. www.site.benb.fr

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Ces deux vues aériennes de Lille perturbent au premier regard. Il faut s’accoutumer dans un premier temps au singulier format à l’italienne de ces deux cartes postales colorisées, assem-blées pour la circonstance, puis se repérer dans la ville. Le beffroi, en plein centre, facilite la tâche. L’îlot de maisons qui lui fait face a disparu mais l’on reconnaît aisément la Porte de Paris, la cour arborée du collège Pasteur et l’imposante façade de l’école des arts et métiers qui longe le boulevard Louis XIV. En arrière plan, on devine les halles de la gare Saint-Sauveur, ancienne gare de marchandises en activité jusque 2003. Après sa fermeture, une partie du site de 23 hectares a été transformée en un lieu culturel en 2009. Le reste va faire l’objet d’un programme d’aménagement d’envergure qui mêlera les différentes fonctions urbaines : habitat, commerces, bureaux, espaces verts… (lire page 2)

L’image du bas est quant à elle particulière-ment éclairante sur les formidables transfor-

mations qu’a connues la ville de Lille à la fi n du siècle précédent. Seuls les quatre immeubles de logement, dont on aperçoit d’ailleurs la base dans la photographie du dessus, permettent une localisation précise. Nous sommes sur l’actuel boulevard du Président Hoover qui se prolonge, au-delà de la gare Saint-Sauveur, en boulevard Paul Painlevé. L’endroit est méconnaissable aujourd’hui. L’ancienne foire internationale de Lille, qui accueillait chaque année près de 3 500 exposants sur 130 000 m² d’exposition, a fermé ses portes en 1997. Le Grand Palais et les bâtiments annexes ont été détruits. Quelques années plus tard y a été construit l’Hôtel de région. Alentour, la ville a poursuivi son expansion. Après le quartier du Bois habité, c’est du côté de la Porte de Valenciennes que le paysage change. Demain, ce sera au tour de la Gare Saint-Sauveur.

Architecture, espaces publics,

transports en commun… Nos

communes se métamorphosent

en permanence. Les

photographies que vous nous

avez envoyées en témoignent

mieux que de longs discours.

LilleMétropoleInfo feuillette

avec vous cet album unique de

l’histoire des Métropolitains.

Pêle-mêle, vos images mettent

en lumière les transformations

de notre métropole. Rendez-vous

ce mois-ci à Lille.

« La ville est la plus complète et la plus réussie des entreprises de l’homme de refaire le monde à l’image de ses désirs. » Robert Park

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REGARD EN ARRIÈRE

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Économie

■ E U R O M É T R O P O L E

Vous avez dit diversité…Lille Métropole organise le premier séminaire eurométropolitain de la diversité. Le matin, la discrimination territoriale sera envisagée ainsi que les bonnes pratiques françaises et européennes pour la prévenir et la combattre. L’après-midi, les participants s’interrogeront lors d’ateliers sur les actions à mener contre les discriminations dans l’accès à l’emploi, à l’éducation, à la formation et aux services publics.

Le 10/12 de 10 h à 17 h. Lille Métropole, 1 rue du Ballon à Lille. Entrée gratuite.Tél : 03 20 21 22 23

■ T R A V A I L

Les salaires à la loupeUne récente étude de l’Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques (INSEE) révèle que le salaire net observé en 2010 dans le secteur privé était de 1 700 € en moyenne dans la région. Ce serait comparable à la plupart des régions françaises, hormis Paris. Les différences sont en revanche plus marquées en fonction des catégories socioprofessionnelles. Un cadre nordiste perçoit un salaire horaire net moyen de 22,2 €. Un ouvrier qualifi é : 10,6 €. Un ouvrier non qualifi é : 9,2 €. Un employé : 9,5 €. Les salaires sont plus élevés dans les secteurs de l’énergie, de la communication, des fi nances et assurances. Enfi n, les femmes gagnent toujours moins que les hommes : 10,5 € contre 12,5 € en moyenne.

Téléchargeable sur www.insee.fr

I N D U S T R I E C R É AT I V E

La manne des jeux vidéo en ligneIl y aura sans doute moins de jeux vidéo dans la hotte du père Noël cette année. Le secteur enregistre en effet une baisse constante des ventes dites « physiques ». En revanche, les versions téléchargeables cartonnent. Les acteurs métropolitains de cette industrie l’ont parfaitement compris.

Les joueurs sont de plus en plus nombreux et les usages évoluent. Les jeux « dématériali-sés », c’est-à-dire téléchargeables en ligne, représentent désormais la moitié de ce marché mondial dont le chiffre d’affaires s’élevait à 60 milliards d’euros en 2012, selon le Syndicat National des Jeux Vidéo.

La fi lière métropolitaine a d’au-tant pris en compte cette « révo-lution » que le développement d’un jeu en ligne demande moins de temps et que son coût est très largement inférieur à celui d’un jeu sur CD, le tout, à qualité égale.

100 000 téléchargementsAvec la disparition de la société

tourquennoise Hydravision, il n’y a plus que des sociétés de jeux en ligne sur la métropole lilloise. Hydravision avait créé Obscur, un jeu qui a très bien marché sur PlayStation. L’équipe est aujourd’hui scindée en deux. Chacune a développé son propre jeu en ligne jouable sur console.

La première, Mighty Rocket Studio, a développé Final Exam.

Il s’agit d’une sorte d’Obscur 2, version Beat’em all, type de jeu vidéo opposant un ou deux joueurs à un nombre important d’enne-mis. Le jeu développé par Seaven Studio, la seconde équipe des « anciens Hydravision », est d’un tout autre genre. Ethan Meteor Hunter est un mélange de puzzle et de plateforme.

Afin d’atteindre leur seuil de rentabilité, Final Exam doit enre-gistrer 100 000 téléchargements,

70 000 pour Ethan Meteor Hunter. Dans la course à l’optimisation des coûts, Seaven Studio a poussé le bouchon un peu plus loin en éditant le jeu à son compte. En cette période de Noël ces deux jeux conçus dans la métropole devraient connaître un certain succès.

Final Exam. Sur PC, XBOX et PS3. 10 €.

Ethan Meteor Hunter. Sur PC et PS3. 10 €.

La fi lière des jeux vidéo joue la carte du « téléchargeable »

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Histoires de campus et de souriceauLe scénario de Final Exam est très simple : des amis sont invités à une soirée dans leur

ancienne université laquelle est infestée de monstres. Les anciens étudiants n’ont d’autres choix que de les tuer pour survivre. Un vrai massacre… Objectif : se défouler !Ethan Meteor Hunter raconte quant à lui les pérégrinations d’une petite souris qu’il faut faire évoluer dans 50 niveaux. Pour y parvenir, les joueurs n’ont d’autre choix que de faire travailler leurs méninges. Une des particularités du souriceau : pouvoir arrêter le temps, très pratique lorsque l’on doit changer les objets de place afi n de progresser. Une communauté « Ethan » s’est déjà constituée.

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... 28 683 salariés dans le secteur des TIC dans la région...

Des produits locaux à la « cantoche »L’un des principaux objectifs de cette politique agricole

métropolitaine est d’approvisionner la restauration scolaire, maternelle et primaire, en produits locaux, notamment biologiques. Chaque jour, plus de 75 000 repas sont servis dans les cantines des communes. Cette démarche intéresse d’ores et déjà une quarantaine de municipalités, soit 54 000 repas par jour.

À la faveur des actions entreprises par les pouvoirs publics, la production locale s’organise. Les circuits de distribution restent à créer et les pratiques à harmoniser. « On a recensé six modes de fonctionnement des restaurations scolaires sur le territoire métropolitain », souligne Bernard Delaby, vice-président délégué à l’espace rural et à l’économie agricole.

Économie 13

... 147 exploitations engagées dans l’agriculture biologique dans le Nord...

■ I N V E S T I S S E M E N T S

Un fonds public solidaire Une douzaine de collectivités territoriales, dont Lille Métropole, ont récemment créé un outil original solidaire afi n de fi nancer leurs projets d’investissements. Inspirée de pratiques des pays nordiques et conçue comme une mutuelle, l’Agence France Locale (AFL) a pour vocation de couvrir 25 % des besoins de fi nancement des collectivités adhérentes, ce qui représente environ 4 milliards d’euros. Chaque année, les collectivités locales investissent en effet un peu plus de 50 milliards d’euros. Elles jouent ainsi un rôle important dans l’activité économique.L’Agence France Locale permettra aux collectivités adhérentes de diversifi er leurs sources d’emprunts. Elle vient ainsi compléter l’action des organismes et des institutions bancaires qui œuvrent dans ce domaine : Caisse des dépôts, Banque publique d’investissement, Banque postale, Caisses d’épargne, banques mutualistes… L’AFL permettra de limiter le coût des crédits. Doté d’un fonds propre d’un peu plus de 20 M€, celui-ci devrait croître à hauteur de 100 M€ avec l’adhésion d’autres collectivités. Une trentaine d’établissements publics a d’ores et déjà manifesté son intérêt. Les critères d’entrée sélectifs sont le garant de la solidité fi nancière de l’établissement. Les premiers crédits devraient être octroyés à partir du mois de septembre 2014.

www.aeafcl.com

A G R I C U LT U R E

Cap sur une alimentation périurbaine durableCe mois-ci seront désignés les premiers maraîchers et horticulteurs qui s’installeront sur la zone de Wavrin aménagée par Lille Métropole. Au total, ils seront une douzaine à prendre possession à l’été 2015 de ce pôle d’excellence du maraîchage.

C’est une première nationale. Il est vrai que la métropole lilloise est la plus rurale de France. Près de la moitié de son territoire est constituée de terres culti-vées. « Notre ambition est de ne pas consommer plus de terre que prévu au schéma directeur précédent », souligne Bernard Delaby, vice-président délégué à l’es-pace rural et à l’économie agricole. Celui-ci est notam-ment chargé, en lien avec la chambre d’agriculture, de valoriser la fi lière du maraîchage et de l’agriculture biologique sur le territoire. « C’est une agriculture à forte valeur ajoutée et qui crée de l’emploi », précise-t-il.

L’objectif est de produire localement pour une consommation tout aussi locale. La restauration scolaire représente un important débouché (lire ci-dessous), mais pas seulement. La population étant de plus en plus sensible aux problèmes environnementaux et nutrition-nels, elle tend à consommer localement. Les initiatives en la matière se multiplient.

Dans le cadre de sa compétence économique, Lille Métropole accompagne notamment la création de points de vente collectifs portés par des agriculteurs et fait la promotion des circuits de proximité.

Avec la création de la zone de Wavrin, une nouvelle étape est franchie. Ce sont 47 hectares qui seront cultivés avec des pratiques respectueuses de l’environnement.

Aujourd’hui, Lille Métropole est identifi ée comme l’un des territoires expérimentaux avec lesquels la Région Nord-Pas-de-Calais a souhaité un plan d’ac-tions en faveur de l’agriculture périurbaine. Ce contrat, d’une durée de trois ans, permettra de fi nancer d’autres initiatives pour le développement d’une alimentation périurbaine durable.

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Vert’Tige, précurseur de l’agriculture biologique à Wavrin

... 42 000 jouets distribués par Ludopital en 2013...

14 Style de vie

S O L I D A R I T É

La magie de Noël, à l’hôpital aussiCela fait 26 ans que Ludopital

collecte des jouets pour les enfants hospitalisés. Ces dernières semaines, à l’approche des fêtes, les 90 béné-voles sont sur le pied de guerre pour répondre aux besoins croissants des professionnels des 26 centres hospi-taliers qui font appel à l’association. « Toute l’année nous recevons des dons et des jouets, rappelle Jeanine Vanderplancke, la présidente. Mais

il est vrai que Noël, comme le jour des anniversaires, sont des moments particuliers. Lorsque ces heures-là ne sont pas passées en famille, à la maison, le personnel médical et soignant souhaite d’autant plus redonner le sourire aux enfants. »

L’association poursuit par ailleurs son action « coup de soleil » : elle fait appel à des artistes pour réaliser des fresques en milieu hospitalier.

Après le service pédiatrie de l’hô-pital d’Armentières, c’est l’unité kangourou du centre hospitalier Jeanne de Flandre qui devrait voir prochainement ses murs égayés par quelques marsupiaux bondissants.

Association Ludopital, centre de cure le Vert pré, rue Pierre de Coubertin à Roubaix. Tél : 03 20 99 32 37www.ludopital.fr

R ENCONTRES

La 100e conférence ! Un mardi par mois, l’Institut Pasteur de Lille propose une conférence ouverte à tous sur un thème de santé. L’accident vasculaire cérébral sera le thème de ce centième rendez-vous. Philippe Amouyel, directeur de l’unité 744 Inserm - Institut Pasteur de Lille ; Didier Leys, chef du service de neurologie et de pathologie neurovasculaire et Henri De Riemaecker, de l’association France AVC 59/62 Louis Hardy reviendront sur cette maladie qui constitue la première cause de mortalité chez la femme et la première cause de handicap physique acquis de l’adulte.

Le 10/12 à 18 h à Lille Grand Palais,1 boulevard des Cités-Unies à Lille.Réservation obligatoire.Tél : 03 20 87 78 00www.pasteur-lille.fr

Parlons métiers… Lors de ces deux prochains « Mercred’IJ Avenir », le CRIJ Nord-Pas-de-Calais présentera les métiers des secteurs du social et du paramédical. Le public (lycéens, étudiants, parents) est invité à échanger avec des représentants des organismes de formation.

Les 11/12 et 15/01 de 14 h à 16 h,2 rue Nicolas Leblanc à Lille.Tél : 03 20 12 87 36www.crij-npdc.fr

Médiation familialeLe Centre d’Information sur le Droit des Femmes et des Familles organise une rencontre intitulée : la médiation familiale, une autre façon de se parler, de dialoguer. Cette rencontre sera animée par Alexandre Drewniak et Myriam De Clercq de l’ADSSEAD.

Le 19/12 de 14 h à 16 h 30. 72-74 rue Royale à Lille.Tél : 03 20 54 27 66www.cidff-lille-nord.org

Une bougie et une bullePendant les vacances direction le Louvre-Lens ! Inauguré il y a tout juste un an au cœur du bassin minier, le musée propose un outil pédagogique : la bulle immersive.

Une nouveauté présentée dans lecentre de ressources du musée est une occasion supplémentaire de se rendre sur le site de l’ancienne fosse 9-9 bis de Lens. Pour la petite histoire, la bulle immersive a été réalisée par la société roubaisienne Idées-3Com spécialisée dans la créa-tion d’applications 3D interactives et située à la Plaine Images. Ce disposi-tif inédit dans un musée propose une plongée au cœur des œuvres. Dans cet espace multimédia, conçu pour recevoir 15 personnes, sont proje-tées des images en grand format et en haute défi nition pour approcher

une peinture ou une gravure dans ses moindres détails.

Delacroix à portée de mainGrâce à l’imagerie scientifi que et

aux rayons X, les secrets de fabri-cation et de restauration sont révé-lés : sous la couche apparente de la Sainte Anne de Léonard de Vinci se cachent les repentirs de l’artiste. En zoomant, derrière La Liberté gui-dant le peuple d’Eugène Delacroix on devine un drapeau tricolore fl ottant au sommet de Notre Dame de Paris… « Tous ces détails donnent envie de revoir les œuvres, de les observer dif-

féremment, explique Bruno Cappelle du musée. Passer par la bulle ouvre l’appétit, fait naître une nouvelle curiosité ». On peut également s’ini-tier à la technique de la gravure avec Le Massacre des Innocents de Paul Pontius d’après Rubens ou encore comprendre les enjeux de la repré-sentation du corps dans l’Antiquité en observant Le Discophore sous toutes les coutures…

Musée du Louvre-Lens, 99 rue Paul Bert à Lens. La bulle immersive : les vendredis, samedis et dimanches à 15 h. Durée 30 mn. Gratuit, sur réservation.Tél : 03 21 18 62 62www.louvrelens.fr

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Un animateur pilote la séance et l’adapte aux réactions du public

Style de vie 15

Grande collecte !

« Nous recherchons de jolis vêtements pour femmes, hommes et enfants, en parfait état, afi n de créer une boutique éphémère spécial fêtes dans le cadre des réveillons solidaires ». C’est le message que souhaitent faire entendre la Ville de Lille, Lille Solidarité, Maisons de Mode, le Printemps et la Fondation de Lille qui, depuis le 5 novembre dernier, ont lancé l’opération la « Grande collecte ». Objectif : créer une boutique éphémère durant deux jours en décembre à l’intention de 350 personnes participant aux réveillons solidaires. Celles-ci pourront trouver une tenue de fêtes mais également se faire maquiller et coiffer par les étudiantes d’Acte Académie, partenaire de l’opération. Trois points de collecte des vêtements ont été ouverts, à Lille et à Roubaix.

Grande collecte > Jusqu’au 12/12Jardin de Mode, 58 rue du Faubourgdes Postes à Lille.Printemps, espace Welcome,rue Nationale à Lille.Et aussi durant le Marché des modes(lire ci-contre).

Fashion week-enddu côté de RoubaixIl sera de bon ton de se retrouver à Roubaix le premier week-end de décembre. Outre la Nuit des arts et la tra-ditionnelle braderie d’Art Point M se tiendra à l’Ensait et alentour le 23e Marché des modes. L’occasion de se relooker, de découvrir des créateurs d’ici et d’ailleurs et de visiter les toutes dernières boutiques.

Soutenu par Lille Métropole, le Conseil Régional Nord-Pas-de-Calais, les villes de Lille et de Roubaix, le projet Maisons de mode ambitionne de renouveler la création textile dans la métropole. Ce dispositif offre des services et des lieux dédiés à de jeunes créa-teurs, accompagnés à chaque stade de leur développement. Maisons de mode compte 22 boutiques-ateliers situées rue du Faubourg des Postes à Lille, avenue Jean-Baptiste Lebas à Roubaix ainsi qu’au Vestiaire, vaste bâtiment adossé au Musée La Piscine, rénové dans un esprit loft.

Le Jardin de Mode, ancien cinéma réhabilité situé à Lille Sud, comprend six ateliers destinés aux jeunes pousses, un atelier de prototypage, un espace événementiel et une boutique créateurs. Il abrite le siège de Maisons de mode.Tél : 03 20 999 120 et www.maisonsdemode.com

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C’est un événement tendance qui a su garder, malgré sa réussite, une ambiance conviviale appréciée du grand public. Près de 15 000 personnes s’y sont rendues en décembre 2012 pour y faire quelques emplettes. Si ce marché biannuel – il a lieu également au printemps – est une manifestation culturelle, c’est aussi et surtout pour les créateurs une opération commerciale, rentable pour les plus doués. Ils ne s’y trompent pas d’ailleurs. Chaque année, Maisons de mode, qui organise la manifestation, enregistre plus de 300 dossiers de candidature, de France et de Belgique. Le tiers est fi nalement retenu. « C’est une sorte de vivier, reconnait Lucy Wattel de Maisons de mode, certains d’entre eux se font remarquer et intègrent notre dispositif. Les professionnels viennent faire également leur marché. »

Ouvert dès le vendredi 16 h jusqu’au dimanche 19 h, le Marché des modes est l’occasion également de fl âner dans les boutiques situées avenue Jean-Baptiste Lebas et dans le Vestiaire. Un happy hour est organisé le samedi de 16 h à 21 h : le moment de découvrir les toutes dernières marques – Demeure, Gisèle B, Kika Mishto, Anaozi, Aurélie Chadaine – et de discuter avec les créateurs autour d’un verre.

Lors d’un Christmas street style, les visiteurs les plus lookés se feront photographier par Homard Payette. Mis en ligne, les clichés seront soumis au vote du public. Chèques cadeaux à la clé. À vos dressing !

23e Marché des modes > Du 6 au 8/12.L’Ensait, av. Jean-Lebas à Roubaix.Le Vestiaire, 27 rue de l’Espérance à Roubaix.

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Des Maisons de mode

16 Sport

3/12Basket-ballPro B, Lille Métropole Basket Clubs contre Boulazac. 20 h, Palais Saint-Sauveur, 78 avenue du Président Kennedy, à Lille. Tél : 09 53 17 22 04

4/12FootballLigue 1, LOSC Lille Métropole contre Marseille. 20 h, stade Pierre Mauroy, 261 boulevard de Tournai, Villeneuve-d’Ascq. Tél : 0892 68 56 72

7/12Basket-ballLigue féminine, ESBVA Lille Métro-pole contre Hainaut Basket. 20 h, Palacium, 2 rue Breughel à Villeneuve-d’Ascq. Tél : 03 20 19 66 94

Water-poloPro A dames, Lille Université Club (LUC) contre Bordeaux. 20 h, piscine Marx-Dormoy avenue Marx-Dormoy à Lille.

Handibasket Nationale 1, LUC contre Dijon.

18 h, Salle Montebello. Complexe sportif Auriol à Lille. Tél : 03 20 58 91 91

Boxe anglaiseDemi-fi nales des championnats régionaux. Complexe sportif Léo-Lagrange, rue des anges à Tourcoing. Tél : 06 22 47 87 10

8/12Volley-ballLigue B masculine, Tourcoing Lille Métropole contre Harnes. 17 h, complexe sportif Léo-Lagrange rue des Anges à Tourcoing. Tél : 03 20 03 10 49

Course à piedÀ Houplin-Ancoine : 23e foulées au profi t du Noël Heureux avec eux. 10 km. Départ centre ville à 10 h 15. Tél : 03 20 90 17 77

10/12Tennis de tablePro A dames, Lys-lez-Lannoy contre Cugnaux-Villeneuve.

19 h, complexe sportif Jules-Ferry rue Gambetta à Lys-lez-Lannoy. Tél : 06 63 84 64 81

13/12Basket-ballPro B, Lille Métropole Basket Clubs contre Denain Voltaire Portes du Hainaut. 20 h, Palais Saint-Sauveur, 78 avenue du Président Kennedy, à Lille. Tél. 09 53 17 22 04

14/12FootballLigue 1, LOSC Lille Métropole contre Bastia. 20 h, stade Pierre Mauroy, 261 boulevard de Tournai,

Villeneuve-d’Ascq. Tél : 0892 68 56 72

Basket-ballLigue féminine, ESBVA Lille Métro-pole - Montpellier. 20 h, Palacium, 2 rue Breughel à Villeneuve-d’Ascq. Tél : 03 20 19 66 94

Water-poloElite, les Enfants de Neptune Lille Métropole contre Strasbourg. 20 h, Tourcoing-les-bains, rue Aristide Briand. Tél : 03 20 01 65 24Pro A dames, Lille Université Club – Saint-Jean d’Angély. 20 h, piscine Marx-Dormoy avenue Marx-Dormoy à Lille.

Bloc-notes

AT H L É T I S M E

Le premier cross de France

L’hiver est là. C’est le moment de chausser les baskets de trail, de revêtir collants, gants, bonnet et coupe-vent, histoire de fendre la bise fraîche en toute quiétude. Quel plaisir de courir dans le froid sur les chemins boueux ! « Jamais » dites-vous ? Souvenez-vous lorsque vous étiez au collège. Sans doute avez-vous participé au moins une fois au cross UNSS. Il a lieu chaque année au Stadium Lille Métropole depuis trente ans. Créé en 1983, cet événement marque chaque année plusieurs milliers de collégiens des établissements publics. Il s’agit du plus grand cross country de France dans sa catégorie. Certains jeunes s’y révèlent et participent ensuite aux championnats de France. Cette année, les élèves en situation de handicap pourront y participer.

Cross UNSS > Le 4/12 au Stadium Lille Métropole, avenue de la Châtellenie à Villeneuve-d’Ascq.

H O C K E Y S U R G L A C E

Le sport collectif le plus rapide du mondeAfi n de se préparer aux Championnats du monde de hockeysur glace qui se dérouleront mi-décembre à Dumfries en Écosse, les équipes de France et du Japon des moins de 20 ans sont en stage dans la métropole lilloise. Une rencontre est organisée le 5 décembre. L’occasion de découvrir le sport collectif le plus rapide du monde.

Originaire du Canada, le hockey sur glace a une réputation sulfureuse. Les règles permettent en effet aux joueurs de s’opposer physiquement à leurs adversaires. Si on ajoute la vitesse des déplacements, cela en fait le sport collectif le plus rapide et aussi, sans doute, l’un des plus violents qui soit.

Afi n de s’emparer du palet, un joueur peut char-ger son adversaire, alors littéralement écrasé contre la paroi en plexiglas de la patinoire. Cela donne des scènes plutôt cocasses. Heureusement, les équipements amortissent les coups. La dextérité avec laquelle les joueurs patinent et font circuler le palet avec leur crosse est tout aussi impression-nante. Physique et spectaculaire, le hockey sur glace est pourtant peu développé dans l’Hexa-gone.

À la faveur de la rénovation complète de lapatinoire de Lille Métropole, le club des Lions de Wasquehal a repris des couleurs. Il profi te ainsi

de la présence des équipes de France et du Japon pour faire la promotion de leur discipline en organi-sant un match de préparation. Un rendez-vous à ne pas manquer !

Le 5/12 à 20 h. Patinoire Serge Charles Lille Métropole, 13 rue de Molinel à Wasquehal. Entrée 5 € et 2 € (moins de 16 ans).

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17Sport

BadmintonNationale 1, Luc contre Oullins. 16 h, complexe sportif José Savoye, 180 av. Gaston Berger à Lille. Tél : 03 20 58 91 64

Handibasket Nationale 1, LUC contre Corbeil. 18 h, Salle Montebello. Complexe sportif Auriol à Lille. Tél : 03 20 58 91 91

14 et 15/12Arts martiauxOpen technique international de taekwondo. Palais Saint-Sauveur, 78 avenue du Président Kennedy, à Lille. Tél : 06 11 49 50 22

27/12Basket-ballPro B, Lille Métropole Basket Clubs contre Orchies. 20 h, Palais Saint-Sauveur, 78 avenue du Président Kennedy, à Lille. Tél : 09 53 17 22 04

3/01Volley-ballLigue B masculine, Tourcoing Lille

Métropole contre Ales. 20 h, complexe sportif Léo-Lagrange rue des Anges à Tourcoing. Tél : 03 20 03 10 49

11/01FootballLigue 1, LOSC Lille Métropole - Reims. 20 h, stade Pierre Mauroy, 261 boulevard de Tournai, Villeneuve-d’Ascq. Tél : 0892 68 56 72

12/01Volley-ballLigue B masculine, Tourcoing Lille Métropole – Cambrai. 17 h, complexe sportif Léo-Lagrange

rue des Anges à Tourcoing. Tél : 03 20 03 10 49

13/01HandballDivision 2 féminine, OSM Lomme - Chambray. 20 h 30, salle du Parc rue de la Mitterie à Lomme. Tél : 06 64 42 01 17

14/01Tennis de tablePro A dames, Lys-lez-Lannoy – Kremlin-Bicêtre. 19 h, complexe sportif Jules-Ferry rue Gambetta à Lys-lez-Lannoy. Tél : 06 63 84 64 81

C Y C L I S M E

Un grand Tour par chez nousDévoilée il y a quelques semaines, la 101e édition du Tour de France s’installera dans la métropole lilloise les 8 et 9 juillet 2014.

La commémoration du 800e anniversaire de la bataille de Bouvines est à l’origine de l’événement. Les élus communautaires ont profi té de l’occasion pour candidater afi n d’accueillir la Grande boucle. Cela n’a pas été simple car la concurrence des ter-ritoires est rude. L’impact médiatique du Tour est

tel que les retombées sont importantes. Aussi, la candidature lilloise a-t-elle été portée

à l’échelle de la métropole, une pre-mière.

Le stade Pierre Mauroy à l’honneur

Durant deux jours, le territoire métropolitain sera donc sous le feu des projecteurs des chaînes de

télévisions du monde entier. Le 8 juillet, la course, au départ du Touquet, entrera dans la métropole lilloise par Armentières. La cité de la Toile se sou-vient encore avoir été ville étape du Tour en 1994. L’arrivée se fera probablement au sprint devant le stade Pierre Mauroy, à Villeneuve-d’Ascq. Le lendemain, lors de l’étape Ypres - Arenberg Porte du Hainaut, les coureurs traverseront l’Est de la métropole. Ils batailleront sur les secteurs pavés, le maillot jaune n’aura qu’à bien se tenir… La course passera sur la plaine de Bouvines, transformée pour l’occasion, rendant ainsi un hommage à l’Histoire de France quelques jours avant les grandes céré-monies du 27 juillet. À cette date, les coureurs franchiront la ligne d’arrivée…

Une quarantaine !Depuis 1947, la métropole lilloise a

accueilli près de 40 éditions du Tour de France. Plus précisément, ce sont les villes de Lille, de Roubaix et de Wasquehal qui ont été les principales villes étapes. La palme revient à Roubaix avec 22 éditions. En 1969, c’est dans la ville d’Art et d’Histoire que le départ de la Grande boucle a été donné. Lille a été ville de départ à sept reprises. C’est surtout dans les années 50 que la capitale du Nord a fait le bonheur des amoureux de la Grande Boucle.La dernière fois que le Tour faisait étape dans la métropole, Wasquehal était ville d’arrivée. C’était il y a dix ans. Déjà !

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Départ de l’étape Lille-Armentières lors du Tour 1994

Stuart O’Grady, vainqueur du Paris-Roubaix en 2007, et ses coéquipiers de l’équipe Orica-Greenedge emmènent leur maillot jaune après le contre-la-montre par équipe du Tour 2013

18 Culture

6/12JazzGrand Orchestre de Marcq. Sous la direction de Marc Bollen, avec pour invité le trompettiste Fabien Mary. Dans le cadre de la programmation de Jazz en Nord. 20 h 30 au Théâtre Charcot, 122 rue du docteur Charcot à Marcq-en-Baroeul.

ThéâtreAu comptoir d’Esope. Spectacle proposé par la Cie de l’Oiseau-Mouche. Dans le cadre des Belles

sorties de Lille Métropole. 20 h à l’Auditorium Mots’Art, 43 bis rue de la Fontaine à Neuville-en-Fer-rain. Tél : 03 20 11 67 69

7/12MusiqueSur un air de Shakespeare. Spec-tacle proposé par l’Atelier lyrique de Tourcoing. Dans le cadre des Belles sorties de Lille Métropole. 20 h au Centre multiculturel du Moulin, 3 rue Roger Salengro à Wavrin. Tél : 03 20 58 22 07

Jusqu’au 8/12ExpositionLe plastique. Exposition collective d’œuvres réalisées avec du plas-tique. Le Colysée maison Folie, avenue du Colysée à Lambersart. Tél : 03 20 006 006. www.lambersart.fr

10 et 11/12ConcertInédits russes. Symphonie n°1 de Kalinnikov, Ivan le terrible et Ora-torio de Prokofi ev. Sous la direc-

tion d’Alexandre Vakoulsky. Dans le cadre de la programmation de l’Onl. 20 h au Nouveau Siècle, 30 place Mendès France à Lille. Tél : 03 20 12 82 40. www.onlille.com

10, 11 et 12/12DanseVortex temporum. La chorégraphe Ann Teresa de Keersmaeker s’empare du chef d’œuvre de la fi n du XXe siècle de Gérard Grisey pour six instruments. Les danseurs de la Cie Rosas et les musiciens de l’ensemble Ictus se partagent la scène. 20 h à

l’Opéra, place du Théâtre à Lille. Tél : 0820 48 9000. www.opera-lille.fr

13/12DansePousse toi ! & Karma. Spectacles proposés par Le Gymnase. Dans le cadre des Belles sorties de Lille Métropole. 20 h à la Salle polyva-lente Victor-Provo, rue Jean-Ochin à Chéreng. Tél : 03 20 41 37 19

17 et 22/12ConcertUn noël à Broadway. Cole Por-ter, Leonard Bernstein, Jerome

Kern, Lennon & Mc Carney… le meilleur des comédies musicales de Broadway. Dans le cadre de la programmation de l’Onl. 20 h (sauf le 22/12 à 16 h) au Nou-veau Siècle, 30 place Mendès France à Lille. Tél : 03 20 12 82 40. www.onlille.com

20/12DansePousse toi ! & Karma. Spectacles proposés par Le Gymnase. Dans le cadre des Belles sorties de Lille Métropole. 20 h au Centre culturel Espace Agora, avenue des

Bloc-notes

Diana Vishneva se produira dans un solo créé par Carolyn Carlson, une première pour l’étoile russe

See you Madam CarlsonElle a dirigé pendant neuf ans le Centre chorégraphique national de Roubaix. Avant de passer le relais à son successeur Olivier Dubois, Carolyn Carlson donne une ultime leçon de choses, deux soirées consécutives au Colisée.

Le moment est venu pour la grande chorégraphe Carolyn Carlson de tirer sa révérence. En guise de salut, le CCN programme deux spectacles créés par la « Blue Lady ». Duo, inspiré du texte de Khalil Gibran Le Prophète, aborde l’énigme de l’amour. Comment un homme et une femme construisent leur amour, tel une maison, planche après planche ? Comment, par le jeu nécessaire des contraires – joie et chagrin, extase et tristesse, amour et disparition, distance et proximité – advient alors la symbiose ? Un duo lumineux mené avec énergie par Céline Maufroid et Juha Marsalo !

Temps fort attendu de ces deux soirées : Woman in a room, premier solo de l’étoile russe Diana Vishneva choré-graphié par Carolyn Carlson, adepte du genre. Tantôt sujette à la mélancolie, au doute, à l’espoir, au désir de séduire, la danseuse s’interroge sur les métamorphoses à l’œuvre. Parviendra-t-elle à se débarrasser de ces artifi ces avanta-geux, à jeter enfi n le voile pour réaliser sa quête, approcher l’épanouissement, la grâce… ? On se plaît à l’imaginer.

Soirées Carolyn Carlson : Duo & Woman in a room > Les 12 et 13/12 à 20 h 30 au Colisée, rue de l’Epeule à Roubaix. Tél : 03 20 24 66 66. ccn-roubaix.com

É V É N E M E N T

Bal moderne au GymnaseCréé en 1983 à l’initiative de Catherine Dunoyer de Segonzac et d’Eliane Dheygere, Danse à Lille a œuvré activement à la promotion de la danse contemporaine. Résidences de chorégraphes, production de créations, ateliers, programmation des spectacles… ont permis aux Métropolitains de découvrir le meilleur de la scène française et étrangère. À l’occasion de son 30e anniversaire, le Centre de développement chorégraphique convie le public à un événement festif.Inventé dans les années 90 par Michel Reilhac, le Bal moderne est un moment convivial, à mi-chemin entre un projet participatif et un bal classique. Trois danses d’environ trois minutes sont enseignées aux participants. Chacune d’entre elles est chorégraphiée par un artiste renommé ou un talent à découvrir. Mathilde Monnier, Thomas Lebrun et la jeune chorégraphe Tabea Martin vont se prêter au jeu. Un atelier de transmission est organisé le 14 décembre, de 14 h à 17 h, à l’intention des personnes qui souhaitent guider les participants dans l’apprentissage des danses.Implanté à Roubaix depuis 2003, Danse à Lille a changé de nom et s’ap-pelle, depuis cette saison, Le Gymnase, du nom de l’équipement qui l’abrite.

Le Bal des 30 ans > Le 14/12 à 20 h au Gymnase, 5 rue du Général Chanzy à Roubaix. Tél : 03 20 20 70 30. www.gymnase-cdc.com

Parle nous de...Au fi l des années, le CCN a tissé des liens particuliers avec des

publics aux profi ls très différents. Le départ de Carolyn Carlson est l’occasion de revenir sur ses formidables expériences, de « mélanger toutes les envies » nous dit-on, et les fédérer dans une création commune. Habitants de Roubaix, passionnés et élèves de l’école du CCN ont travaillé pendant quatre mois sur le thème de la parole. De ces répétitions est né un spectacle dirigé par Chinatsu Kosakatani, Céline Maufroid et Cristina Santucci, chorégraphes et danseuses de la compagnie. Ce spectacle-vidéo est présenté dans la foulée des Soirées Carolyn Carlson à la Condition Publique.

Parle nous de... > Le 14/12 à 17 h 30 et le 15/12 à 16 h à la Condition Publique, place Faidherbe à Roubaix. Réservations au 03 20 24 66 66.

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sports à Santes. Tél : 03 20 07 75 17

Jusqu’au 5/01/2014ExpositionÀ Montréal, quand l’image rôde. Exposition collective d’artistes contemporains originaires de Montréal, fascinés par les énigmes de l’image. Fresnoy, 22 rue du Fresnoy à Tourcoing. Tél : 03 20 28 38 00. www.lefresnoy.net

Identités. Sélection des objets les plus beaux ou les plus repré-sentatifs de la collection ethno-graphique du musée. Musée d’histoire naturelle, 19 rue de Bruxelles à Lille. Tél : 03 28 55 30 80.

Jusqu’au 7/01/14ExpositionHollywool. Délit Maille expose 150 personnages en laine. Dans le cadre des expositions Occupy Roubaix. Manufacture des Flandres, 25 rue de la Prudence à Roubaix. Tél : 03 20 65 31 90. www.manufacturedesfl andres.fr

Jusqu’au 12/01/14ExpositionLe siècle d’or de la peinture danoise. Musée La Piscine, 23 rue de l’Espérance à Roubaix. Tél : 03 20 69 23 60. www.roubaix-lapiscine.com

La couleur incantatoire. Peintures de Mahjoub Ben Bella. Musée de l’Hospice Comtesse, 32 rue de la Monnaie à Lille. Tél : 03 28 36 84 00

Jusqu’au 18/01/14ExpositionLa chambre des registres. Expo-sition de David Droubaix. Le BAR,

112 av. Jean-Lebas à Roubaix. Tél : 03 62 28 13 86. www.le-bar.fr

Jusqu’au 24/02/2014ExpositionGeorg Baselitz – Eugène Leroy, le récit et la condensation. Confron-tation originale entre deux artistes que beaucoup de choses sépa-rent, en premier lieu le traitement réservé à la fi gure, révélée chez l’un, enfouie et dissimulée chez l’autre. MUba, 2 rue Paul Doumer à Tourcoing. Tél : 03 20 28 91 60. www.muba-tourcoing.fr

Lille Métropole Info N° 107 - Décembre 2013Journal de Lille Métropole Communauté urbaine1 rue du Ballon, CS 50749, 59 034 Lille CedexTél : 03 20 21 65 48 - Fax : 03 20 21 21 [email protected] de la publication : Marie VilletteComité éditorial : Alain Cacheux, Damien Caste-lain, Bernard Gérard, Rudy Elegeest, Francis Delrue, Bernard Debreu, Michel Van Tichelen, Slimane Tir, Gérard CaudronDirecteur de la communication : Laurent MartyDirecteur de la rédaction et rédacteur en chef : Emmanuel PersynChargé de la publication : Yann ParigotRédaction : Olivier Buisine, Anne Cesbron-Fourrier, Jérôme Legendre, Yann ParigotA collaboré à ce numéro : Florence HavartPhotographies : Pascaline Chombart, Vincent Lecigne, Max Lerouge, Antoine RepesséCouverture : Photo du haut : Onoky - Photo du bas : Max LerougePhotothèque : Nicolas FernandezConception graphique, mise en page : Scoop CommunicationPhotogravure : SGB, Boulogne-sur-MerImpression : SIB, Boulogne-sur-Mer - Dépôt légal : en cours

Nuit des arts, Braderie de l’art et Marché des modes… C’est bien à Roubaix qu’il faudra se rendre le premier week-end de décembre.L’occasion de se relooker et découvrir les toutes dernières boutiques des Maisons de mode.

7La métropole vue du ciel

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Encombrants sur rendez-vous :sept nouvelles communes

N° 107 - Décembre 2013

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Saint-Sauveur :les équipes sont choisies

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Le Tour de France 2014passe près de chez vous

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Jan Fabreau Palais des Beaux-Arts

23e Marchédes modes

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L E J O U R N A L D E S H A B I T A N T S D E L I L L E M É T R O P O L E

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A G R I C U LT U R E

Zone de Wavrin :objectif maraîchageLille Métropole développe la filière du maraîchage et de l’agriculture biologique sur son territoire, en lien avec la Chambre d’Agriculture. Près de 50 hectares sont dédiés à cette activité dans la zone de Wavrin, dans le territoire des Weppes.

A C C E S S I B I L I T É

Rendez-vous avec la qualité de vie En prenant en compte le handicap dans toutes ses actions et ses réflexions, la Communauté urbaine a engagé, dès 2011 avec son programme « Vivre ensemble notre Eurométropole », la construction d’une métropole de qualité pour tous. > p. 8

Très haut débità tous les étages

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Scarabées sacrés de la série Chalcosoma

Jan Fabre investit les Beaux-ArtsIl faisait la couverture de notre précédente édition avec son spectacle Tragedy of friendship, hommage à Wagner programmé à l’Opéra de Lille dans le cadre du festival eurométropolitain Next. On le retrouve au Palais des Beaux-Arts qu’il investitavec deux séries d’œuvres remarquables.

É Q U I P E M E N T

Cap au Sud Une salle multifonction a vu le jour au cœur du quartier Lille Sud. Un équipement modulable composé de quatre salles de spectacle destiné à recevoir aussi bien des événements associatifs que des grands concerts. Les différentes confi gurations permettent d’accueillir de 400 à 600 personnes en places assises, 1 800 debout, et jusqu’à 6 000 places lorsque la façade de la scène est ouverte sur le parc. Le rappeur Oxmo Puccino est le parrain de ce nouvel équipement. Près de 2 200 Métropolitains sont venus l’applaudir lors de l’inauguration le 20 octobre.Toute l’année, des stages, des ateliers et des répétitions de danse, théâtre et musique sont proposés.

Zoom Top Orchestra > Le 6/12 à 19 h.

The Headshakers > Le 13/12 à 20 h 30.

Festival du cinéma algérien > Du 7 au 14/12. Hommage au chanteur El Hachemi Guerouabi.

Le Grand Sud, 50 rue de l’Europe à Lille. Tél : 03 20 88 89 90www.grandsud-lille.fr

Artiste pluridisciplinaire, le Belge Jan Fabre ne cesse de surprendre. Imaginer son travail plastique aux côtés d’enluminures et autres manus-crits anciens ne semblait pas aller de soi. Erreur. L’artiste se plaît à répé-ter que son « œuvre est parfois plus proche de l’art médiéval tardif ou des pré-modernes que de l’art contempo-rain ». L’ambiance des musées anciens le touche et il considère certains chefs-d’œuvre de l’art classique toujours d’avant-garde. Soit.

Présenté dans l’atrium, Hommage à Jérôme Bosch au Congo est la dernière série de tableaux de Fabre. Elle s’inscrit dans une suite d’œuvres parmi lesquelles Heaven of delight, commande de la reine Paola de Belgique qui souhaitait que l’artiste investisse le Palais Royal. Celui-ci transforma le plafond et le lustre central de la salle des glaces en un ciel vert constitué d’un million quatre cent mille ailes-carapaces de scara-

bées thaïs. Les 21 tableaux grand format exposés au Palais des Beaux-Arts ont été réalisés avec le même procédé. La variation des tonali-tés, tantôt chaudes, tantôt froides, anime les œuvres riches d’une gamme chromatique saisissante. Sur le fond, cette série est une dénon-ciation manifeste du colonialisme

belge au Congo. Des sculptures allé-goriques de petite taille, constituées entre autres d’animaux naturalisés, et quelques scarabées sacrés invitent à poursuivre le parcours au sous-sol, dans la salle d’exposition tempo-raire. Parmi les enluminures et les objets d’art du Moyen Âge et de la Renaissance est présentée la série Chalcosoma, corpus de sculptures en bronze doré qui n’est pas sans évoquer la symbolique de l’art chré-tien occidental de la même époque.

À noter la remarquable scéno-graphie de cet ensemble inédit, sans doute l’une des plus exigeante produite jusqu’alors au Palais des Beaux-Arts, réalisée par des étudiants de l’école nationale d’ar-chitecture et de paysage de Lille.

Hommage à Jérôme Bosch au Congo & Illuminations > Jusqu’au 10/02 au Palais des Beaux-Arts, Place de la République à Lille. Tél : 03 20 06 78 00. www.pba-lille.fr

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Un sésame nommé la C’Art

Visiter à l’envi et à un prix raisonnable les expositions temporaires ou permanentes des musées de la métropole, c’est pos-sible depuis la rentrée. Pour 30 euros par an – 15 euros pour les moins de 26 ans – la C’Art donne accès au Palais des Beaux-Arts de Lille, au LaM à Villeneuve-d’Ascq, à la Piscine à Roubaix, au Muba et au Fresnoy à Tourcoing. À noter : l’entrée à l’exposition Happy birthday au Tripostal est également gratuite et des réductions sont accordées au musée le Louvre-Lens.

La formule duo – 45 euros par an – permet à son titulaire d’inviter une personne de son choix. La C’Art est gratuite pour les bénéfi ciaires des minima sociaux.

Disponible sur www.lacart.fr et dans les lieux concernés.

P O É S I E

Premier millePatrick Varetz

On savait le talent de Patrick Varetz pour avoir chroniqué dans ces pages ses deux premiers romans

– Jusqu’au bonheur (2010) et plus récemment Bas monde (2012) aux éditions P.O.L –, on connaissaitmoins bien son inclinaison pour la poésie. L’imposant recueil Premier mille aborde des sujets récurrents dans l’œuvre de l’auteur et, est-il vraiment besoin de le rappeler, assez peu allègres : la haine du père, le renoncement, la médiocrité, l’imposture… La manière est cette fois autre. Sans doute y avait-il nécessité d’y mettre les formes, comme on dit.

S’il s’agit avant tout et irrémédiablement de mots, de conjugaisons des « arts du verbe », comme le précise l’écrivain, il s’agit aussi de forme et de nombre. La lecture de Premier mille est une expérience multiple : littéraire, on l’a dit, visuelle – scopique serait plus adapté encore ! – et musicale. Un livre épais, donc, à prendre et à reprendre ; un livre indéniablement salu-taire.

Éditions P.O.L, 528 pages, 29 €.

J E U N E S S E

Papi, mamie et moi !Julie Verley, Alexandra Butruille

Après Tout, tout vous saurez tout sur les Gaulois, sorti en partenariat avec le Forum des sciences de Villeneuve-d’Ascq dans le cadre d’une exposi-tion sur ce thème, les éditions Minus proposent un nouveau cahier d’acti-

vités. Papi, mamie et moi questionne avec humour le lien précieux qui unit enfant et grands-parents en invitant les uns et les autres à s’exprimer à tour de rôle : « Comment c’était à ton époque, est-ce qu’il y avait des dinosaures ? »,

« Raconte-moi ta maison, l’école, ton métier, tes belles rencontres… » De tendres moments de complicité à par-tager, et à la clé un petit cahier rempli de souvenirs dessinés, écrits, photogra-phiés… à conserver précieusement.

Collection Grand Minus, 28 pages, 11,90 €. Points de vente sur minus-editions.fr

PAT R I M O I N E

MétamorphosesAgence d’Urbanisme de Lille MétropolePhotographies de Max Lerouge

C’est l’histoire d’une métamorphose, d’une aventure collective pour inventer la ville du XXIe siècle. Celle de défi s aussi ; défi patri-monial, architectural, urbanistique et économique.

On vient aujourd’hui du monde entier pour assister à la renais-sance de territoires meurtris par la désindustrialisation, aujourd’hui engagés dans des opérations de reconversion spectaculaires. Les Archives du monde du Travail ou le musée la Piscine à Roubaix, Euratechnologies à Lille, la Plaine Images ou la MJC La fabrique à Tourcoing… L’Agence de développement et d’urbanisme de Lille Métropole propose un tour d’horizon de réalisations qui remettent au goût du jour de vastes friches urbaines. Ces « châteaux » de

briques, de verre et de métal offrent de nouveaux usages et perspectives pour les habitants.

On feuillette avec plaisir cet album de belles photographies, on se promène depuis la gare de Roncq, le centre culturel du Moulin de Wavrin, l’an-cienne fi lature Motte à Leers ou encore la média-thèque la Corderie à Marcq-en-Barœul jusque, de l’autre côté de la frontière, la Tour Tack à Courtrai... Et l’on (re)découvre l’Eurométropole créative et dynamique.

Éditions Le Passage, 240 pages, 45 €.

Des cadeaux, des cadeaux !Dans la hotte made in métropole lilloise,

des aventures qui fl eurent bon le Far West,

des centaines de vers, des paysages d’ici et

d’ailleurs, une dose du bacille de Calmette et

Guérin, des souvenirs de grand-mère…

Et même un pass magique pour ceux qui rêvent

de réjouissances culturelles à n’en plus fi nir !

21Culture

P H OTO G R A P H I E

KesengawaNaoya Hatakeyama

« Et je devrais comprendre. Ce qui est arrivé à ma ville, ma maison, ma famille, je devrais enfi n tout comprendre. Mais pendant ces quelques jours, jusqu’à ce que je parvienne sur place, je reste sans rien voir. Je dois avan-cer sans rien savoir. » Ces bribes de texte ont été écrites par Naoya Hatakeyama, parti sur les routes retrouver sa famille, ses amis, la maison où vit sa mère en bordure de la rivière Kesen, tout au moins ce qu’il en reste suite au tsunami qui a ébranlé le Japon le 11 mars 2011.

Ce périple, le photographe a souhaité en rendre compte dans un texte qui constitue la première partie

de Kesengawa. En contrepoint de ce journal de bord, l’auteur revisite le passé avec de remarquables images, pour l’essentiel des paysages, de la région où il vit. Le terme du voyage approche : « Demain, j’irai voir ma mère, et puis ensuite, j’irai voir la maison sur le talus de la rivière Kesen. »

Le photographe perd alors l’usage du langage, saisi par ce qui lui est imposé de voir. Aux images de bonheur maquettées avec soin en petit format succèdent des doubles pages saturées. Le chaos y a pris le pouvoir. Plus rien désormais ne sera ici comme avant.

Après Terrils, Kesengawa est le deuxième ouvrage que les éditions Light Motiv consacrent au très talentueux photographe Naoya Hatakeyama.

Éditions Light Motiv, 136 pages, 30 €.

H I S TO I R E

La passion d’épauler

Découvreur avec Camille Guérin du BCG, vaccin contre la tuber-culose, Albert Calmette a marqué de son empreinte l’histoire de la médecine française. À Saïgon, Paris et Lille, l’homme manifeste un acharnement au travail, conduit par un seul et même dessein : améliorer le sort de l’humanité.

À l’occasion du 150e anniversaire de la naissance du biologiste, l’Insti-

tut Pasteur de Lille, dont il a été le premier direc-teur, vient d’éditer un ouvrage aussi instruc-tif qu’original. Écrits à la première personne du singulier, les textes historiques signés Philippe Scherpereel reviennent sur un destin incroyable, éclairé par une iconographie riche.

En parallèle, 90 personnalités issues du monde économique, du spectacle, des medias, du sport et de la recherche témoignent de leur propre parcours et rendent hommage, chacune à leur manière, à Albert Calmette.

Éditions Du Quesne, 160 pages, 30 €.

B A N D E D E S S I N É E

Bouncer - And backBoucq & Jodorowsky

Parti à la recherche du sanguinaire Pretty John pour le faire juger à Barro-City, Bouncer se retrouve piégé dans le sinistre pénitencier de Deep-End, régi par des règles

assez peu orthodoxes et perdu au beau milieu d’un désert brûlant infesté de crotales. Opportuniste, le manchot justicier parvient à s’évader de ce trou à rat, poursuivi par une horde sauvage résolue à lui faire la peau.

Deuxième volet d’un diptyque entamé dans le précé-dent tome To hell, And back sidère. Le talent du dessi-nateur François Boucq atteint des sommets, à l’aise dans tous les registres du genre : anatomie, paysage, scènes d’action… Jodorowsky, son alter ego au scénario, brille tout autant dans la construction narrative de ce neuvième tome. Haletant.

Éditions Dargaud, 70 pages, 15,50 €.

P H OTO G R A P H I E

Le bassin minier entre ciel et terrePhilippe Frutier

Le 30 juin 2012, le bassin minier a été inscrit sur la prestigieuse liste du patrimoine mondial de l’Unesco. Ce pays de terrils, de chevalements, de cités minières prend en effet toute sa dimension dès qu’on élève un peu le regard comme nous le montrent les photographies aériennes de Philippe Frutier. Un paysage a priori abîmé par l’exploitation du charbon mais d’une infi nie diversité quand

on le regarde de haut. Entre ces lieux un temps façonnés puis abandonnés par l’homme, la nature a repris ses droits et offre désormais au spectateur aérien le visage insolite d’une terre qui n’en fi nit pas de nous surprendre. On découvre alors de « nouveaux » lieux, de surprenantes harmonies, des symétries inconnues…

Éditions Ouest-France, 28 €, 130 pages.

22 le débat

GROUPE SOCIALISTE, RADICAL CITOYEN ET PERSONNALITÉS

L’accessibilité pour tous dans la vie de tous les jours.L’accessibilité pour tous est la

condition nécessaire pour effectuer les actes de la vie quotidienne, par-ticiper à la vie sociale, exercer un travail, accéder aux loisirs. Depuis la loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la partici-pation et la citoyenneté des personnes handicapées, Lille Métropole a pris en compte tous les aspects de l’accessi-bilité. Ainsi, des politiques volontaristes pour permettre à chaque usager de se déplacer librement sur le territoire, ont vu le jour dans de nombreux domaines :- dans celui des espaces publics et de voirie : le Plan stratégique de mise en accessibilité a permis l’aména-gement de places pour les personnes à mobilité réduite, des trottoirs adaptés, de feux tricolores équipés d’un système sonore.

- de l’habitat et du cadre bâti : le Plan Local de l’Habi-tat 2012-2018 intègre le plan d’actions vieillissement et handicap dans le logement. Le guide Habitat et santé mentale et celui de l’accessibilité des commerces ont été élaborés. Par ailleurs, nous accompagnons les pro-priétaires modestes pour permettre l’adaptation de leur logement à leur handicap.

- des transports collectifs : le Plan de Déplacements Urbains comprend le Schéma Directeur d’Accessibilité des services de transport tel le service à la demande Handipole et les véhicules accessibles chez Lilas auto-partage.

- de la culture : l’accueil adapté permet au musée le LaM une visite en langue des signes mais aussi l’accès aux grands évènements comme la Nocturne.

- du sport : toute personne handicapée pourra accéder au Stade Pierre Mauroy ou à la piscine des Weppes.

- du tourisme : l’offre de services s’étoffe dans l’Espace Naturel Métropolitain comme la mise à disposition de bateaux adaptés, de voiturettes électriques.

- de l’emploi : notre établissement favorise l’insertion et le maintien dans l’emploi des personnes handicapées tout en proposant un accompagnement personnalisé à ses agents. Une campagne de sensibilisation du per-sonnel a été mise en place afi n de partager une image positive du handicap au travail.Enfi n, Lille Métropole établit un plan d’actions dit Lille

Métropole accessible à tous qui a pour ambition de prendre systématiquement en compte les problématiques d’acces-sibilité dans les projets communautaires, d’encourager les acteurs du territoire dans cette voie pour assurer une continuité de la chaîne de déplacement. L’ambition de Lille Métropole est d’entrer dans l’ère de la conception universelle qui doit être axée sur l’usager dans une démarche globale.

Josiane Willoqueaux,Conseillère communautaire

GROUPE MÉTROPOLE PASSIONS COMMUNES

Haut débit, notre passion commune !Le groupe MPC a toujours attiré

l’attention sur la nécessité d’accès du plus grand nombre au haut débit sur le territoire de la métro-pole, quel que soit le lieu d’habi-tation.

Vous avez pu lire dans ces mêmes colonnes, notre volonté d’agir pour réduire la fracture numérique au sein de notre Métropole.

Nous avons été entendus !Les opérateurs qui se sont partagé la Métropole, ont

accepté de signer une convention avec des engagements contractuels précis et enfi n crédibles pour un déploiement avant 2020.

Ainsi SFR, dans un souci d’équilibre territorial, va accélé-rer son déploiement dans 24 communes, principalement rurales et en grand défi cit de débit internet selon les cri-tères retenus par le Plan France très haut débit : un début des études en 2014 pour des travaux dès 2015 !

En cas de retard de plus de six mois les opérateurs devront mettre en place des dispositifs alternatifs type Wimax ou 4G.

Ce rattrapage ne se fera pas pour autant au détriment du calendrier de déploiement du réseau dans les autres communes de LMCU.

Le numérique par sa capacité à rapprocher les indivi-dus et à stimuler les initiatives est incontournable dans une métropole au futur statut européen. Il apporte une vraie réponse aux enjeux de développement et de valo-risation d’un territoire multiple, tout comme il répond aux nouveaux usages comme le e-learning.

Le groupe MPC souhaite faire part de sa satisfaction sur le contenu de ces conventions et restera vigilant sur la mise en œuvre, notamment via les comités de suivi.

Bonnes fêtes de fi n d’année à tous !

Damien Castelain,Président du groupe

GROUPE MÉTROPOLE COMMUNES UNIES

La loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances des personnes handicapées est venue poser les objectifs d’accessi-bilité, à court et moyen termes, des personnes en situation de handi-cap. Il s’agit là d’un vrai enjeu de solidarité.

Bien sûr, il reste beaucoup à faire. Dans un rapport publié le 12 septembre 2012 par l’Inspection Générale des Affaires Sociales (IGAS), il était indiqué que seuls 15 %

des bâtiments recevant du public étaient aux normes pour les Personnes à Mobilité Réduite (PMR). L’objectif de mise aux normes PMR fi xé pour le 1er janvier 2015 sera diffi cilement atteignable. En effet, la mise aux normes des anciens bâtiments est extrêmement coûteuse, et la situa-tion économique diffi cile freine cette adaptation.

La Métropole lilloise, en partenariat avec les com-munes, doit répondre à cet enjeu de l’accessibilité : répondre aux problématiques du vieillissement, adapter les logements, rendre accessible la ville et les déplace-ments de tous, mais aussi travailler sur l’accessibilité des réseaux informatiques, routiers, ou de transports en com-mun nécessaire à notre développement économique. En effet, demain il serait bien de rendre également acces-sible notre territoire à ceux qui viennent y travailler. La thrombose des axes routiers, de même que les transports en commun essentiellement concentrés sur Lille et sa première couronne pèsent sur le développement métro-politain. Il est impératif aujourd’hui de prendre en considé-ration les déplacements inter-agglomération.

C’est le sens des propositions que nous ferons pour le prochain mandat communautaire 2014-2019.

Bernard Gérard,Président du Groupe

GROUPE ACTION ET PROJETS POUR LA MÉTROPOLE

Age, accident de la vie, mala-die… nous sommes tous concer-nés un jour ou l’autre par des diffi cultés de mobilité et les col-lectivités ont le devoir d’intégrer au mieux cette question, en parti-culier lorsqu’elles interviennent en matière d’aménagements publics.

C’est le cas de LMCU qui, par le biais de la Commission Intercommunale pour l’Accessibilité aux Personnes Handicapées (CIAPH), s’efforce de mieux mesurer et coordonner les attentes des associations et des com-munes. En s’appuyant sur une « expertise d’usage », elle émet des suggestions qui, au-delà des prescriptions régle-mentaires, doivent être prise en compte dans la mise en œuvre des grandes compétences de Lille Métropole : la voirie et les espaces publics, les transports collectifs, le logement, le sport, la culture…

Mais les aménagements ne suffi sent pas ; la prise en compte des contraintes et des besoins des personnes qui souffrent de handicaps nécessite que chacun soit sen-sibilisé à ces questions et adopte des comportements respectueux du « bien vivre ensemble ».

Richard Olszewski,Conseiller communautaire

23le débat

Prochain Conseil de Communauté le 13 décembre à 14 heures

Le Conseil de Communautéde Lille Métropole surwww.lm-tv.fr

Sur Internet, tablettes et Smartphone

GROUPE GIDEC

Mise en accessibilité : de la théorie à la pratique…Depuis 2008, LMCU s’engage

dans la prise en compte des attentes et besoins des PMR. La commission intercommunale pour l’accessibilité aux personnes han-dicapées, le développement d’un habitat adapté, l’accessibilité pro-gressive des transports en commun… impactent les pro-jets de façon transversale.

La loi de février 2005 implique des délais : établisse-ments recevant du public et transports collectifs devront être accessibles d’ici janvier 2015. Nos mairies, com-merces, écoles, bus, stations de métro… pourraient être accessibles à cette date mais quid de la voirie ? Quel est l’intérêt de dépenser des sommes colossales dans la mise en accessibilité de bâtiments si on ne peut les atteindre ? LMCU s’est engagée, à travers l’adoption du PDU, à rendre 200 km de voiries accessibles d’ici 2020 sans pour autant augmenter le budget dédié.

Le GIDEC regrette l’éparpillement des deniers commu-nautaires dans des politiques ne relevant pas de la com-pétence de LMCU. Ne faudrait il pas que la communauté se recentre sur ses compétences initiales et permette à ses concitoyens de profi ter pleinement des attraits de notre territoire en pouvant notamment se mouvoir aisément ?

Joël Turpin,Conseiller communautaire

GROUPE COMMUNISTE, REPUBLICAIN ET CITOYEN

Égalité des droits, des chances et participation citoyenne…

L’accessibilité pour tous et l’in-clusion sont des enjeux forts défi nis par la loi sur l’égalité des droits, des chances et la participation citoyenne des personnes en situa-tion de handicap de 2005.

De la loi d’orientation de 1975 à l’échéance de 2015, cela fait quarante ans que les adultes ou enfants porteurs de handicap attendent que notre société leur donne toute leur place.

Des progrès importants ont été réalisés sur Lille Métropole avec la création d’une délégation consacrée à l’accessibilité. Les groupes de travail mis en place ont permis de progresser sur ces enjeux qui sont, chaque jour, davantage pris en compte. Le rôle des associations a été irremplaçable pour permettre ces avancées et favoriser nos réfl exions et nos arbitrages.

Les mentalités évoluent. De nouveaux dispositifs et outils se mettent en place mais il reste beaucoup à faire et nous ne devons surtout pas relâcher notre attention quand l’argent public se raréfi e. La vigilance reste de mise !

Sylviane Delacroix,Conseillère communautaire

GROUPE MOUVEMENT DÉMOCRATE EUROMÉTROPOLE

Une nouvelle urbanitéLa loi de 2005 a réaffi rmé le

principe de l’accessibilité pour tous quel que soit le handicap. L’impact de cette loi est bien sûr très fort pour LMCU au niveau des logements, des établissements recevant du public, des transports collectifs et des espaces publics.

Cela est parfois perçu comme une contrainte forte, une source de surcoûts élevés mais de nombreux acteurs se sont mobilisés dans notre Commission intercommunale pour l’accessibilité aux personnes handicapées.

Ce travail porte ses fruits et tous les jours des équipe-ments neufs ouvrent, des équipements anciens se trans-forment, des voiries sont refaites et ouvrent de nouveaux espaces à nos concitoyens handicapés, rejoignant ainsi notre métropole visionnaire.

Cela nous rappelle à quel point chacun est concerné par la notion d’accessibilité aux différents âges et épi-sodes de la vie. Finalement l’un des autres grands mérites de cette loi est de nous rappeler les nécessités du « Vivre ensemble » et de retrouver entre concitoyens une nouvelle urbanité.

Jacques Richir,Conseiller communautaire

GROUPE EUROPE ECOLOGIE-LES VERTS

L’accessibilité en ligne directrice et non en accessoire…

Trop réduite au respect de cri-tères techniques, la politique du stationnement est un bon exemple d’application contraignante de la loi de 2005. Résultat : des trottoirs envahis de voitures, impraticables y compris pour les Personnes à Mobilité Réduite (PMR) !

EELV promeut une politique pilotée par les élus au sein de leurs délégations, à l’instar de celles dont il a la responsabilité :

- Dans les transports, fi n 2013, tous les autobus du réseau disposeront d’une rampe d’accès rétractable, de places pour fauteuils roulants et d’un plancher bas s’age-nouillant à l’arrêt. L’aménagement des points d’arrêts se poursuit, environ un tiers de ces points est déjà acces-sible.

- Dans les espaces naturels métropolitains, le parc Mosaïc a reçu la labellisation « tourisme et handicap » et l’équi-pement du parc des Prés du Hem est adapté au han-dicap.

- Dans les aires d’accueil des Gens du voyage, toutes dotées de modules PMR. L’intégration d’un habitat adapté est également possible.

Marc Santré,Conseiller communautaire

GROUPE RASSEMBLEMENT CITOYENUne action politique accessible pour tous !

Lille Métropole agit à travers ses missions pour que le plus grand nombre possible de citoyens puissent vivre comme tout le monde, avec tout le monde.

Notre établissement agit chaque jour pour recréer du lien social, faire progresser l’accessibilité, défendre les droits des personnes en situation de handicap (droit à un revenu décent, à l’emploi, à un logement adapté..).

Le chemin qui nous reste à réaliser est encore long. Nous devons donc tous nous mobiliser.

Un lieu inaccessible est un lieu interdit aux personnes en situation de handicap et à l’exclusion s’ajoute systéma-tiquement l’isolement.

Une des priorités pour l’avenir est que pour chaque nouveau logement il soit prévu son devenir « modulable », en fonction de l’âge, d’un éventuel handicap, de la com-position familiale…

Ce n’est pas simple compte tenu des législations et des normes mais il faut tout faire pour s’en rapprocher. Je m’y emploie avec le soutien de RC.

Gérard Caudron,Président du groupe

www.rassemblementcitoyen.org

24 Portrait

Sandrine Gaymay,restauratrice sans artifi cesIl est des cartes de visite peu communes. Sandrine Gaymay est restauratrice d’objets d’art et d’archéologie en céramique et en verre. Une activité – un art du feu – qu’elle pratique dans les sous-sols des plus prestigieux musées et dans son atelier haut perché au cœur du quartier de Moulins à Lille. Entre ses mains des objets, parfois millénaires, retrouvent leur beauté. En toute transparence.

Il faut gravir trois étages d’une maison de famille où des dessins d’enfants dialoguent aux murs avec des repro-ductions de Picasso ou de Matisse. Sous les toits, le ciel se dessine à travers les vitres. Un pichet en terre attend sur une table de travail. Son anse est cassée et « lacunaire » apprendrons-nous bientôt. Sur un autre plan de travail, un écritoire en faïence du XVIIIe, confi é par un collec-tionneur, sera lui aussi bientôt restauré : les morceaux manquants remodelés en plâtre, les fi nes décorations repeintes à l’identique. Ni vu ni connu, du travail d’orfèvre réalisé à l’aide de toute une palette de pigments, vernis, résines et de colles. D’un coup d’œil on devine également, composant la trousse de la restauratrice, une collection de scalpels, de pinceaux et de spatules.

Ne rien masquer

« Techniquement tout est possible », explique-t-elle. Mais son dada, ce n’est pas la restauration « illusionniste ». Dans l’univers des musées, des collections d’archéologues, des grandes exposi-tions, l’intervention des restaurateurs doit se voir. « Nous ne travaillons pas avec l’idée de masquer quoi que ce soit. Notre restauration est en recul par rapport aux parties originales ». La retouche a beau être réalisée avec un soin immense, elle se voit. La teinte fi nale d’une partie manquante est réalisée un ton en dessous, à dessein. Des détails peuvent même ne pas être du tout restitués, comme pour ces céra-miques grecques présentées au département des Monnaies, médailles et antiques de la Bibliothèque nationale de France : des fi gures rouges sur vernis noir ont « disparu ». Cela saute aux yeux. Ce qui n’empêche pas au visiteur d’accéder au sens des scènes fi gurées. « Notre rôle est double : péren-niser l’objet, assurer son soutien mécanique et également le rendre agréable à regarder, faciliter sa lecture par le public ».

Ce goût pour les objets chargés d’histoire remonte à l’enfance de la petite Dunkerquoise

qui grandit « entourée de beaux objets en céra-mique contemporaine ». Son activité favorite, le bricolage, l’occupe. Elle aime donner une nouvelle vie aux assiettes en faïence, dont les fragments deviennent des mosaïques. « J’étais manuelle, mais pas assez créative pour le dessin ou la peinture », confi e-t-elle. Son ambition précoce : intégrer une Maîtrise de Sciences et Techniques (MST) Conservation-restauration, particulièrement celle spécialisée dans les « biens culturels ». En atten-dant, l’adolescente passe ses vacances à restaurer un cadran solaire à Briançon ou le porche d’un couvent… Lors d’un chantier d’archéologie dans le Limousin, elle croisera celui qui deviendra plus tard son mari… Puis arrive un autre coup de cœur, cette fois avec la céramique gallo-romaine, des petits vases, des objets funéraires à nettoyer, des tessons à recoller.

À Paris I, elle obtient une Licence d’His-toire de l’art et archéologie. Et décroche son admission en MST. S’ensuivent quatre années à la croisée de disciplines, historiques, scientifi ques, artistiques et techniques.

Spectaculaire puzzle

Elle frappe à la grande porte du Louvre. C’était il y a presque vingt ans. S’ouvrent à elle les départements des Antiquités orien-tales et des Arts de l’Islam, à la faveur d’un appel à candidature. Elle n’a pas encore trente ans. Les tablettes cunéiformes en terre cuite et crue, les briques émaillées, les carreaux islamiques… font désormais partie de son quotidien. Un chantier la passionne particulièrement : le remontage d’une partie de la plus illustre suite d’ar-chers originaires du palais du roi Darius Ier à Suse, ancienne capitale perse. Pour reconstituer ce bas-relief, il faut assembler à la manière d’un grand puzzle des briques de céramique siliceuse. L’un des archers « à robe décorée de fl eurs » est remonté quant à lui dans un cadre mobile. Cette astuce permet de le déplacer aisément et de le découvrir actuellement au Louvre-Lens. Tout comme deux vases restaurés

par Sandrine, une amphore et une hydrie, pour l’ex-position en cours sur les Etrusques. « J’ai toujours été émue devant les objets que l’on me confi ait ». De cette dernière expérience, la restauratrice retire une nouvelle satisfaction, inattendue : celle d’avoir fait découvrir son art aux visiteurs curieux dans les coulisses du musée. « Je me suis laissé prendre au jeu de ces visites. C’était très agréable, on nous a témoigné beaucoup d’intérêt »…

Elle pourrait aussi évoquer son travail au Musée La Piscine et tous ces Picasso approchés de très près. Mais il est temps de regagner son antre, où patientent des instruments scientifi ques du XIXe siècle, des objets en verre, des tubes à conso-lider pour du conditionnement. De la conservation préventive cette fois, une commande du Musée d’Histoire Naturelle de Lille. Mais c’est une autre histoire.

© P

asca

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