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P14 DÉVELOPPEMENT INNOVATION : ENCOURAGER LE MADE IN CHER P16 EXPERTISE NATURA 2000 : MIEUX CONNAÎTRE POUR MIEUX PROTÉGER P21 SPORT L’ESCRIME DU CHER AFFÛTE SES LAMES LE JOURNAL DU CONSEIL GÉNÉRAL N°38 dossier P9 Cher 2021 vivre son territoire SEPTEMBRE/OCTOBRE 2012

pays de BourgesCreated Date: 8/28/2012 11:29:17 AM

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  • P14 DÉVELOPPEMENT

    INNOVATION : ENCOURAGER

    LE MADE IN CHER

    P16 EXPERTISE

    NATURA 2000 : MIEUX CONNAÎTRE

    POUR MIEUX PROTÉGER

    P21 SPORT

    L’ESCRIME DU CHER AFFÛTE SES LAMES

    LE JOURNAL DU CONSEIL GÉNÉRAL

    N°38

    dossier P9

    Cher 2021 vivre son territoire

    SEPTEMBRE/OCTOBRE 2012

  • c h e r m a g a z i n e | n ° 3 8 | s e p t e m b r e - o c t o b r e 2 0 1 2

    2 sommaire

    Solidarités Rue Heurtault de Lamerville à BourgesTél. 02 48 55 82 00

    Archives départementales Musée départemental de la Résistance et de la DéportationRue Heurtault de Lamerville à BourgesTél. 02 48 55 82 60

    Lecture publiqueChemin du Grand Mazières à BourgesTél. 02 48 55 82 80

    Maison départementale des personnes handicapées Route de Guerry à BourgesTél. 02 48 27 31 31N° Vert 0 800 2006 18

    Centres de gestion de la route (coordonnées sur inforoute18.fr)

    Centres médico-sociaux, centres de planification ou d’éducation familiale (coordonnées sur cg18.fr et dans les pages jaunes de l’annuaire)

    Maison des solidarités - EstÎlot Saint-Abdon 18800 BAUGY - Tél. 02 48 27 33 95

    Laboratoire départemental d’analysesRue Louis Mallet à BourgesTél. 02 48 21 15 31

    Pyramide du Conseil général Route de Guerry à BourgesTél. : 02 48 27 80 00Tourisme, culture, jeunesse et sports, économie et enseignement supérieur, développement durable, environnement, agriculture, aménagement du territoire, logement et déplacements, éducation, infrastructures (bâtiments-routes), action sociale et insertion.

    HÔTEL DU DÉPARTEMENT PL ACE M ARCEL PL AISANT. 18023 BOURGES CEDE X TÉL . 02 48 2 7 80 0 0 - www.cg18.fr

    … en ligne

    Retrouvez toute l’actualité du Conseil général du Cher sur www.cg18.fr

    POUR ADRESSER UN COURRIEL, UTILISEZ LE FORMULAIRE DE CONTACT : www.cg18.fr/contact/

    www.inforoute18.frwww.lignes18.frwww.colleges18.frwww.atout18.frwww.oleop.frwww.chermedia.com www.resistance-deportation18.frwww.polechevaletane.comwww.roulottesduberry.comwww.poledesetoiles.frwww.halledegrossouvre.comwww.berrycyclettes.frwww.maisons-solidarites18.fr

    … à votre écoute

    Numéros Vert (appel gratuit depuis un poste fixe) : • Allô Lignes 18 : 0 800 10 18 18 • Viabilité hivernale :

    0 800 15 15 18• Centre de planification

    ou d’éducation familiale à Bourges : 0 800 30 18 18

    • Le Fil (service d’écoute, de conseil et d’accompagnement des parents, des adolescents et des enfants) : 0 800 40 18 18

    • Maison départementale des personnes handicapées : 0 800 20 06 18

    Numéro Azur (prix d’un appel local) : • Attentif seniors 18 :

    0 810 318 000

    Le service public départemental

    LE CHER…

    Dossierpages 9 à13

    page 4Chantiers, ça se passe près de chez vous

    pages 5 à 8Zapping

    pages 14 à17Le Cher en actions

    Innovation 14Encourager le « made in Cher »

    La Châtaigneraie 15Des orfèvres au service de l’autisme

    Natura 2000 16 & 17Mieux connaître pour bien protéger

    pages 18 à 22Le magazine du Cher

    Portraits 18 & 19 • Marie Lamy de La Chapelle,

    une prof-chanteuse qui fait son chemin

    • Jean-Claude Milliard, bénévole amoureux de la petite reine

    • Romain Fromenteau, Petit Prince du numérique

    Culture 20• Journées européennes

    du patrimoine, Noirlac côté nature

    Sport 21• Escrime, Les clubs

    cherchent la touche

    Événements 22

    page 23PolitiqueLes tribunes des groupes politiques du Conseil général

    Cher 2021 vivre son territoireConstruire un futur communDessiner le portrait du Cher pour la prochaine décennie avec la quête d’un mieux vivre pour tous ne peut relever que d’une démarche commune. C’est à cette aventure collective que le Conseil général convie les habitants et les forces vives du département. Premières réunions et tables rondes pour croiser des constats, partager des regards, poser des idées nouvelles.

  • c h e r m a g a z i n e | n ° 3 8 | s e p t e m b r e - o c t o b r e 2 0 1 2

    édito 3

    Comment imaginer notre département dans une dizaine d’années ?

    Cette question se pose avec d’autant plus d’acuité que les incertitudes

    sur les économies européennes et mondiales suscitent sans cesse

    de nouveaux rebondissements depuis la crise ouverte en 2008. Elle

    est aussi liée à l’« Acte Trois » de la décentralisation, à son calendrier

    et surtout à son contenu : définition des compétences des différentes

    collectivités, des moyens financiers dévolus à chacune, etc. Mais

    c’est précisément parce que ces éléments de contexte sont si incertains que nous

    devons réfléchir ensemble, imaginer, inventer des solutions qui nous permettront

    de développer le Cher dans ce monde encore inconnu. C’est pourquoi nous avons

    initié la démarche Cher 2021 qui s’inscrit dans le prolongement de Cher 2015 mis

    en chantier en 2006 et pour l’essentiel réalisé. Cette démarche se veut avant tout

    fédératrice. Le Conseil général n’est pas le seul acteur

    sur le territoire : il s’agit de travailler ensemble avec

    les intercommunalités et les communes, avec les

    chambres consulaires, avec tous les autres acteurs,

    associatifs, syndicaux, économiques, sociaux…,

    pour s’accorder sur un diagnostic et surtout sur

    des objectifs à mettre en œuvre en commun. Et

    Cher 2021 sera aussi un Agenda 21, qui passera toutes les politiques au crible du

    développement durable. Un projet aussi ambitieux nécessite des concertations, des

    discussions, des débats, qui ont déjà commencé avec la réunion de lancement du

    28 juin et qui se poursuivront dans les mois qui viennent. J’ai demandé à Jean-Pierre

    Saulnier, vice-président du Conseil général, d’être l’animateur de cette démarche

    prospective mais qui se doit surtout d’être très concrète. Merci à tous les habitants

    de notre département qui souhaitent s’y associer, sous une forme ou une autre,

    d’accepter de participer aux différentes initiatives qui seront progressivement mises en

    œuvre. Cher 2021 doit être l’outil, partagé par tous, de notre devenir.

    Ensemble, préparons l’avenir de notre département

    Cher 2021, un projet fédérateur, concret et ambitieux bâti en concertation avec les forces vives du département et avec la participation de tous les habitants du Cher.

    AL AIN R AFESTHAIN , PRÉSIDENT DU CONSEIL GÉNÉR AL ,

    LOR S DU L ANCEMENT DE CHER 2021 LE 28 JUIN 201 2 .

    Alain Rafesthain

  • c h e r m a g a z i n e | n ° 3 8 | s e p t e m b r e - o c t o b r e 2 0 1 2

    4 chantiers

    Ça se passe près de chez vous

    Vierzon

    Saint-Doulchard

    Saint-Amand-Montrond

    La Chapelle-d'Angillon

    Neuvy-sur- Barangeon

    Sancergues

    Nérondes

    Sancoins

    Lignières

    Fussy

    Le Châtelet

    Culan

    Bourges

    Aubigny-sur-Nère

    Centre�médico-social�Travaux d’adaptation pour le passage du chauffage sur le réseau collectif gaz propane distribué dans le centre du bourg(septembre à octobre)

    10 000 €Collège�Le�ChampiSécurisation du quai de chargement pour la demi-pension(juillet et novembre)

    20 000 €

    LE�CHÂTELET-EN-BERRY

    Collège�Albert�CamusRéfection de l’étanchéité de la toiture terrasse de l’un des bâtiments(octobre et novembre)

    120 000 €

    SAINT-AMAND-MONTROND

    Maison�des�solidaritésCréation de la Maison des soli-darités + extension de 180 m²(décembre 2011 à décembre 2012)

    621 000 €

    LIGNIÈRES

    Pôle�de�l’âne�et�du�chevalTravaux d’adaptation pour les personnes handicapées et rénovations diverses des tribunes (septembre à décembre)

    60 000 €

    SANCOINS

    RD�2076/920Création d’un carrefour giratoire(du 3 septembre au 15 décembre)

    680 000 €

    �Quatre�collègesJean Dumas à NérondesRoger Martin du Gard à SancerguesLe Grand Meaulnes à BourgesLouis Armand à Saint-DoulchardRénovation de logements(juillet à décembre) 180 000 €

    �Deux�collègesÉdouard Vaillant à VierzonSaint-Exupéry à BourgesRénovation des infi rmeries(juillet à décembre) 200 000 €

    �Saint-Amand-MontrondCentre médico-socialDépose des façades existantes pour nouvelles esthétiques et isolations(décembre 2009 à décembre 2012) 565 000 €

    �FussyRD 940Aménagement du carrefour des Trois Fontaines (septembre à novembre) 350 000 €

    Réfection de la chaussée (du giratoire nord au tourne-à-gauche sud)(novembre) 180 000 €

    �Saint-DoulchardRD 2076/260Réfection de la chaussée du giratoire Courtepaille (septembre) 125 000 €

    �BourgesRD 400/60Réfection de la chaussée du giratoire de la rocade porte de Berry-Bouy(septembre) 95 000 €

    Collège Victor HugoRénovation de réseaux et cours (août et novembre) 60 000 €

    �CulanRD 65Reconstruction du remblai routier(septembre à octobre) 480 000 €

    �Neuvy-sur-Barangeon/La�Chapelle-d’AngillonRD 926Gravillonnage(septembre) 100 000 €

    et aussi

    SUR LA CARTE, LES PASTILLES

    FUCHSIA (BÂTIMENTS DÉPARTEMENTAUX),

    VERTES (ROUTES) ET BLEUES (COLLÈGE)

    CORRESPONDENT AUX CHANTIERS CITÉS

    CI-DESSUS ET CI-CONTRE.

    RETROUVEZ L’ENSEMBLE DES TRAVAUX

    SUR cg18.fr, inforoute18.fr et colleges18.fr

    Maison�des�solidaritésCréation de la Maison des solidarités dans les locaux existants (centre médico-social + ex-PAIO + ex-ANPE)(juillet à décembre)

    300 000 €

    AUBIGNY-SUR-NÈRE

    VIERZON

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    zapping 5

    AR

    T S

    UR

    IMA

    GESFavoriser le lien social

    CARREFOUR DU LIEN SOCIAL : LE CONSEIL GÉNÉRAL, LA VILLE DE BOURGES, TIVOLI INITIATIVES ET MIEUX

    VIVRE ENSEMBLE ORGANISENT UN PARCOURS DE « PORTES OUVERTES » ENTRE LE CENTRE SOCIAL DE LA

    CHANCELLERIE ET TOUS SES PARTENAIRES FAVORISANT LE LIEN SOCIAL. OBJECTIFS : CRÉER DU LIEN SOCIAL

    ET AIDER AU MIEUX ÊTRE DES PERSONNES. L’OCCASION DE DÉCOUVRIR DES STANDS, ATELIERS ANIMATIONS,

    DÉMONSTRATIONS ET DES ESPACES D’ÉCHANGES ET DE PARTAGE. RENDEZ-VOUS LE 12 SEPTEMBRE !

    (PHOTO : CARREFOUR DU LIEN SOCIAL ORGANISÉ EN JUIN DERNIER AU VAL D’AURON.)

    Du sport en pleine natureLa Base de loisirs de Goule a accueilli, au mois de juillet, plus de 600 jeunes cyclotouristes à l’occasion de la Semaine nationale et européenne des jeunes cyclotouristes. Randonnées, critériums et rallyes ont été placés sous le signe du respect de la nature et du développement durable. S. L.

    Coup de jeune pour le pont de Saint-Doulchard

    Trois mois et demi de travaux plus tard, le pont de Saint-Doulchard est comme neuf. Chaussée refaite, nouveau trottoir pour les piétons, mais surtout trois tabliers soulevés qui ont rendu possible le remplace-ment des soixante-neuf appareils d’appui répartis sur l’ensemble de la structure. S. L.

    Bibliobus à la plage Du 21 au 24 août, un bibliobus s’est installé sur le parking de la base nautique de Sidiailles. L’occasion de venir découvrir des livres, des musiques et des nouveaux modes de lecture tels que les liseuses numériques. Point d’orgue de cet événement, un apéro-concert, le jeudi 23 à 18h avec la Fanfare saugrenue. S. L.

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    zapping6

    Désir et déni de grossesse chez les jeunes : parlons-en !Un colloque organisé par le planning familial du Cher se tiendra sur ce thème le 15 novembre à la Pyramide du Conseil général, de 9 h à 16 h 30. D’où vient le désir de grossesse chez une adolescente de quinze ans ? Quels sont les enjeux et les dénis des infections sexuellement transmissibles ?… Des questions que beaucoup de personnes se posent, particulièrement les parents, les éducateurs ou encore les travailleurs sociaux. Cinq intervenants tenteront de répondre à ces questions : médecin, gynécologue ou psychologue.

    Pour plus d’infos :

    Le Planning familial à Bourges 02 48 65 43 64

    21 septembre : le 5e Défi sportif jeunes/entreprises

    Faire concourir côte à côte une trentaine de jeunes et de pro-fessionnels pour les aider à faire connaissance ailleurs qu’en entretien d’embauche, tel est le principe du « Défi sportif

    jeunes/entreprises » organisé depuis cinq ans par la Mis-sion locale de Saint-Florent-sur-Cher. L’événement pro-grammé pour le 21 septembre au stade Soubiran proposera entre autres VTT, course à pied, canoë et tyrolienne. Le Conseil général est partenaire de l’opération et verse une subvention de plus de 3 000 € . Inscriptions possibles jusqu’au 14 septembre.

    Pour en savoir plus :

    [email protected]

    �VIE�SCOLAIRESoyez des parents acteursL’implication des parents est essentielle à la réussite scolaire de leurs enfants. Pour prendre part à leur scolarité, vous, parents d’élèves, pouvez voter ou devenir vous-mêmes représentants de vos pairs dans les établissements. Pour cela, présentez-vous aux élections qui vont avoir lieu les 12 ou 13 octobre. Une fois élus, vous participez aux instances de gouvernance, aux conseils de classe, à différentes commissions. Et vous assurez un rôle éducatif à part entière ! Chaque parent est électeur, mais aussi éligible au titre de parent d’élève. Vous recevrez toutes les informations pour déposer votre candidature ou pour voter à la rentrée des classes, par le biais de votre enfant ; soyez demandeurs de ces informations !

    Les collégiens voyagent grâce au Conseil généralUne sortie à Oradour-sur-Glane, une journée à la décou-verte des ponts de Paris, une semaine de ski en Savoie, des voyages en Grèce, en Angleterre, en Pologne… Chaque année, des milliers de collégiens du Cher s’ouvrent à de nouveaux horizons. Et les thématiques sont variées : géographie bien sûr, mais aussi culture, histoire, sport, etc., sont au programme.Les établissements organisent cette ouverture sur le monde en lien avec leurs projets pédagogiques. Lors de l’année scolaire 2011-2012, le Conseil général a subventionné 89 projets (54 voyages et 35 sorties). 3 911 élèves des 27 collèges publics du Cher en ont bénéficié. « Les aides du Département ont ainsi atteint près de 267 000 €. Une hausse de 13 % par rapport à l’année précédente, indique Pascale Richard, chef du service Éducation au Conseil général. L’objectif est de permettre à chaque élève de s’ouvrir à d’autres perspectives, de découvrir le monde hors des limites du département. » Et cela marche ! Depuis 2009, 13 256 collégiens du Cher ont bénéficié du dispositif.

    Soit plus que l’effectif annuel de l’ensemble des collèges. Avec à la clé beaucoup de souvenirs, d’émotions et de découvertes…

    32 points de mesure permettent de contrôler la conformité des services de transport scolaire. Ils se répartissent en quatre catégories : exécution du service, conducteurs, intérieur et extérieur du véhicule. Depuis 2009, 980 contrôles ont été réalisés sur le réseau des Lignes 18 scolaires.

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    zapping 7

    i le dispositif i

    Aide à la licence

    Parce que les questions d’ordre fi nancier ne doivent pas empêcher les jeunes de pratiquer un sport, le Conseil général du Cher a mis en place en 2005 un dispositif d’aide pour le paiement des licences. Cette aide s’échelonne de 15 à 60 euros selon les revenus des parents et s’adresse aux jeunes jusqu’à 16 ans inclus domiciliés dans le Cher. Elle concerne également les licences UNSS (sport scolaire) et la pratique sportive par les personnes handicapées.L’opération a rencontré un succès croissant depuis sa création, pour atteindre le nombre de 5 500 bénéfi ciaires l’an passé, soit un budget de 130 000 euros. Les formulaires de demande sont disponibles auprès du Conseil général ou des comités sportifs et doivent être rendus avant le 1er mars.

    Le formulaire est téléchargeable sur Internet :

    www.cg18.fr/Aide-a-la-licence-sportive

    i l’avenir des seniors i

    Mobilisez-vous pour défi nir les actionsL’élaboration du schéma départemental en faveur des personnes âgées pour les six prochaines années (2013-2018) a débuté. L’objectif est de défi nir les actions à mettre en place et l’ordre des priorités. Avec un principe essentiel pour ce sujet important qu’est le bien vieillir : la participation et l’écoute des bénéfi ciaires bien sûr, mais aussi de tous les acteurs parties prenantes. Le travail sur ce schéma débute en septembre par les réunions publiques et s’achèvera fi n 2013 par sa présentation en Assemblée départementale. Participez vous aussi aux réunions publiques, les cinq premières dates sont fi xées : le 6 septembre à Plaimpied-Givaudins (salle des fêtes), le 13 à Marseilles-lès-Aubigny (salle des fêtes), le 17 à Vierzon (salle du Beffroi), le 20 au Châtelet (foyer rural), le 24 à Vailly-sur-Sauldre (salle des fêtes). Toutes auront lieu à 18 h 30. Le dernier schéma (2006-2010) a notamment permis la création de 480 places en établissements, avec une meilleure répartition dans le département et le renforcement de l’aide au maintien à domicile. Le Conseil général a investi sur la période 10 740 059 € au total.

    i semaine de la mobilité i

    Lignes 18 gratuites le 19 septembreUne semaine pour bouger autrement ! C’est le slogan de la Semaine de la mobilité organisée partout en France du 16 au 22 septembre. Objectifs : faire évoluer les comportements de chacun en matière de déplacements pour parvenir à réduire durablement les pollutions et les émissions de gaz à effet de serre. Lignes 18 s’associe à la Journée du transport public prévue le 19 septembre. Ce jour-là, les navettes seront gratuites toute la journée sur l’ensemble des itinéraires. Un seul mot d’ordre : profi tez-en pour redécouvrir le transport public !

    Pour tout renseignement, contactez le 0800 10 18 18 (numéro Vert) ou consultez le site www.lignes18.fr

    �COLLOQUE�DU�CODERPA« La solidarité en France aujourd’hui »C’est le thème du 20e colloque organisé par le Comité départemental des retraités et des personnes âgées (CODERPA) du Cher, le 2 octobre de 13 h 30 à 17 h au Palais d’Auron : une rencontre rythmée par cinq conférences, suivies chacune d’un débat avec la salle : • Hommage au Dr Robert Leroux,• Solidarités et retraite,• Solidarités et santé,• Quelles solidarités dans le futur ?• Solidarités intergénérationnelles.Entrée sur inscription. Programme complet et formulaire téléchargeables sur le site : www.coderpa18.com/Colloques/2012

    Renseignements au 02 48 55 44 37 ou sur [email protected]

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    zapping8

    La Maison des solidari-tés-Est à Baugy fêtera, de septembre à novembre prochains, son premier anniversaire à travers toute une série d’événe-ments appelée les « Ren-

    contres de la Maison des solidarités ». Au programme à Baugy, mais aussi dans les antennes des Aix-d’An-gillon, Nérondes, Sancergues, Sancoins, La Guerche : expositions photo, animations à l’image de « Contes et vélos » proposée sur un tronçon du parcours de la Loire à vélo ou encore rencontres avec des asso-ciations partenaires. « Nous voulons valoriser les res-sources de chaque territoire par tous les supports possibles », explique Laure Samieri, directrice de la Maison des solidarités-Est. Ces deux mois d’anima-tions se clôtureront par la création d’une instance de participation des habitants à la vie du territoire.

    Pour en savoir plus : www.maisons-solidarites18.fr

    Présents sur les terres du Berry, de nombreux artistes d’ici et d’ailleurs ont choisi d’y vivre, de créer et de diffuser leurs œuvres. Céramistes, plasticiens, auteurs, conteurs, musiciens, éditeurs…, participent au rayonnement artistique du Cher. Au cœur de la vie culturelle locale, les bibliothèques et la Direction

    de la lecture publique mettent en lumière ce vivier de création et favorisent les rencontres entre les artistes, les œuvres et le public. Du 15 septembre au 1er décembre, des manifestations variées, gratuites et pour tout public vous attendent dans les bibliothèques du Cher.

    i assainissement i

    Enquête publique ouverte Après l’enquête publique d’avril-mai sur la gestion des déchets non dangereux, s’ouvre en septembre celle des sous-produits de l’assainissement (matière de vidange, graisses,

    résidus de curage, boues). Le schéma de prévention et de gestion vise à coordonner pour les douze années à venir les actions à mener par tous les acteurs de l’assainis-sement, pour gérer durablement et au meilleur coût les sous-produits de l’assainis-sement. Vous pouvez prendre connaissance du projet de schéma, consultable en mairies ou sur le site www.cg18.fr, et faire part de vos remarques.

    www.cg18.fr

    ComprendreConsulterConsulterConsulter

    RéviserRéviserRéviser MesurerMesurerMesurerRéduireRéduireRéduireApprouverApprouverApprouver

    ComprendreComprendreComprendreComprendreComprendreComprendreComprendreComprendreComprendreConsulterComprendreConsulterComprendreConsulterComprendreConsulterConsulterComprendreConsulterComprendreConsulterComprendreConsulterConsulterComprendreConsulterComprendreConsulterComprendreConsulter

    ComprendreComprendreComprendreComprendreComprendreComprendreComprendreComprendreComprendre

    ComprendreComprendreComprendre

    ConsulterConsulterConsulterComprendre

    ConsulterComprendre

    ConsulterComprendre

    ConsulterComprendre

    RéviserRéviserRéviserRéviserRéviserRéviserRéviserRéviserRéviser

    MesurerMesurerMesurer

    MesurerMesurerMesurer

    RéduireRéduireRéduireRéduireRéduireRéduireRéduireRéduireRéduireMesurerRéduireMesurerRéduireMesurerRéduireMesurerApprouverApprouverApprouverApprouverApprouverApprouverApprouverApprouverApprouver

    schéma de prévention et de gestion des sous-produits de l’assainissement

    Guide de l ’enquête publique

    i maison des solidarités-est i

    Des « Rencontres » pour la 1re bougie

    Le Cher terre de création

    Le geste écocitoyen

    La fi n des cartouches d’encre dans les poubelles Le Conseil général participe activement au développement durable : depuis cinq ans et sur tous les lieux de travail, les agents du Département trient et recyclent les cartouches d’encre et de toner, que la société Collectors récupère sur cinq points de collectes – l’hôtel du Département, la Pyramide, l’imprimerie, les bâtiments de la rue Fulton et de la rue Heurtault. Le service imprimerie du Conseil général assure la collecte sur les autres sites. Les cartouches sont ensuite stockées, triées et recyclées, dans une démarche de protection de l’environnement.

    i écoquartier baudens i

    « Une heure en ville » Du 2 au 6 octobre puis du 8 au 12 se déroulera tous les soirs sur le site de l’ancien hôpital Baudens le spectacle « Une heure en ville » proposé par Frédéric Constant, artiste associé à la Maison de la Culture de Bourges, et créé autour de l’œuvre de Kafka. L’auteur demandera tout d’abord au public de choisir un personnage créé par l’écrivain tchèque parmi ceux qui leur seront proposés, avant de présenter une heure de sa vie. Une heure au cours de laquelle les spectateurs pourront suivre pas à pas le comédien dans un des « peignes » de l’ancien hôpital. Une heure d’un spectacle déambulatoire, manière à la fois de faire revivre le lieu mais aussi de l’ouvrir encore un peu plus au public. Il s’agira du premier spectacle de la saison 2012-2013 de la MCB, à raison de deux séances par soir, à 19 h et 21 h.

    Pour en savoir plus : www.mcbourges.com et www.cg18.fr

  • c h e r m a g a z i n e | n ° 3 8 | s e p t e m b r e - o c t o b r e 2 0 1 2

    9dossier

    Construire un futur commun

    Dessiner le portrait du Cher pour la prochaine décennie avec la quête d’un mieux vivre pour tous ne peut relever que d’une démarche commune. C’est à cette aventure collective que le Conseil général convie les habitants et les forces vives du département. Premières réunions et tables rondes pour croiser des constats, partager des regards, poser des idées nouvelles.

    HA

    ND

    ICA

    PC

    her

    2021

  • c h e r m a g a z i n e | n ° 3 8 | s e p t e m b r e - o c t o b r e 2 0 1 2

    dossierC

    her

    2021

    10

    Une mise en chantier coll ective« Cher 2015 » : un premier bilan positifUn programme d’actions en dix-neuf points accompagne concrètement à partir de 2006 l’élaboration et la mise en œuvre de « Cher 2015 ». À deux années de l’échéance, dix-sept actions ont déjà été réalisées ou sont en cours de réalisation, confirmant ainsi la réussite des objectifs de « Cher 2015 ».

    Parmi ces actions, citons entre autres :

    • Les 547 projets soutenus dans le cadre des contrats de services publics signés entre le Conseil général, des communes ou des groupements de communes.

    • Le lancement du projet « écoquartier Baudens » à Bourges.

    • Les 438 jeunes bénéficiaires de « l’Aide à par(t) » lors de leur première installation dans un logement.

    • Les six Maisons départementales des solidarités, dont deux sont en exercice.

    • L’augmentation de 40 % de la capacité d’accueil des personnes handicapées en établissement spécialisé.

    • Les 13 256 collégiens bénéficiaires d’une aide de 100 € pour les voyages et sorties scolaires.

    • Les 280 places supplémentaires autorisées pour l’accueil de personnes victimes de la maladie d’Alzheimer.

    À vos agendas> De septembre 2012 à février 2013 :• Enquêtes en direction des personnels du Conseil général,

    des jeunes et des habitants du Cher.• Bilan définitif de « Cher 2015 ».• Réunions des quatre ateliers thématiques.• Débats et partage des objectifs « Cher 2021 ».

    > De février à juin 2013 :• Restitution des enquêtes et synthèse des débats.• Analyse et conclusions pour l’élaboration du document final.

    > Automne 2013 :• Délibération des élus en Assemblée départementale.• Adoption d’un document final de référence.

    Que deviendra le département dans dix ans ? Comment y vivra-t-on ? Comment y travaillera-t-on ? Quels seront nos besoins en tant qu’habitants du territoire ? À quoi rêvons-nous ? Quel territoire voulons-nous pour nos enfants ?Ce sont là des enjeux tout aussi cruciaux que passionnants sur lesquels le Conseil général invite les habitants et les acteurs socio-économiques à réfléchir, à débattre et à donner leur avis. Avec le projet « Cher 2021 : vivre son territoire », s’ouvre ainsi un grand chantier de concertation. Le top départ du processus de consulta-tion publique qui devrait durer plus d’une année (voir calendrier) a été donné le 28 juin lors d’une réunion à Bourges. Cette première et riche matinée d’échanges a rassemblé cent cinquante représentants des forces vives du département. Près d’une quarantaine d’intervenants ont commencé à débattre autour de quatre thématiques soumises à la réflexion com-mune, à savoir : « Des espaces pour mieux vivre ensemble » ; « Des temps harmonieux pour chacun » ; « Un territoire innovant et créatif » ; « Les nouvelles

    citoyennetés ». Ce n’est pas un hasard si « Cher 2021 » se réfère à l’Agenda 21, plan mondial de concertation et d’action en faveur du développement durable. Fédérer�des�volontés�communesIl s’agit aussi dans un premier temps de tirer le bilan et les enseignements du pro-gramme d’actions « Cher 2015 ». À deux ans de l’échéance, l’essentiel est déjà atteint (voir ci-contre).Toutefois, le projet « Cher 2021 » ne pourra pas ressembler à « Cher 2015 » car les incertitudes économiques et insti-tutionnelles sont bien plus grandes. C’est pourquoi le Conseil général a choisi de jouer collectif avec les mondes écono-mique, associatif, universitaire, avec les autres collectivités et services de l’État. Son rôle sera avant tout de fédérer des volontés communes fortes et d’impulser des projets sur l’ensemble du territoire.Les points d’appui et les atouts ne manquent pas. Malgré les difficultés, le Cher reste un territoire attractif où l’on peut entreprendre et vivre mieux. Alain Raynal

    Pour vous informer tout au long du processus, Cher Magazine accompagnera régulièrement la démarche de consultation pour « Cher 2021 ».

    150 ACTEURS RÉUNIS LORS DE L A RÉUNION DE L ANCEMENT DU 28 JUIN.

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    dossier 11

    Une mise en chantier coll ectivePourquoi sont-ils venus dans le Cher ? Qu’y trouvent-ils de positif ? Qu’espèrent-ils ? Questions posées à des résidents nouvellement installés.

    Nicolas Jacquet, 35 ans.Technicien informatique en recherche d’emploi. Bourges.« Nous sommes arrivés en décembre 2010. Nous en avions assez des affres

    de la région parisienne avec des temps de transport longs, avec l’immobilier trop cher. Nous voulions goûter à la quiétude de la province, et donner un nouveau tour-nant à notre vie personnelle. Ma compagne a trouvé facilement un emploi comme juriste dans un cabinet d’avocat. Pour ma part, je n’ai connu que des postes d’intérim ou des CDD. Ici, l’emploi est sinistré. Nous sommes très satisfaits du cadre de vie dans le Cher et des sorties culturelles diverses et nombreuses. Le pôle étudiant doit être renforcé pour donner encore plus de vie et d’énergie. Il est souhaitable aussi d’élargir les offres de formation professionnelle. »

    Mengya Xu, 23 ans.Étudiante chinoise à Bourges.« Je suis venue en 2008 à l’IUT de Bourges dans le cadre d’une coopéra-tion universitaire. J’avais vu par Inter-net que le département me plairait. Je

    poursuis aujourd’hui mes études à l’école Hubert Curien en ingénierie de la qualité et du développement durable. Je suis toujours très bien accueillie. Les Berrichons sont très chaleureux. Ici, nous bénéficions d’une vraie qualité de vie dans un environnement calme, non pollué, convi-vial. Je suis maintenant très attachée à ce département. J’aimerais y construire une carrière professionnelle dans le cadre par exemple de partenariats franco-chinois. »

    Parole à… Elizabeth Hart, 40 ans.Gérante de l’entreprise Béton Industriel Poli. Sancergues.« Nous avions envie avec mon mari de quitter Paris où j’étais salariée. Nous avions acheté une résidence secon-daire dans le Cher, devenue aujourd’hui principale. J’ai souhaité créer ma propre entreprise. Nous avons pour cela bénéficié d’aides à la création de la part de la Région

    et du Conseil général. La Chambre des métiers nous a bien accompagnés pour la préparation des dossiers, puis par un stand au Salon de l’habitat de Bourges. Notre activité fonctionne bien. Nous espérons être quatre employés d’ici à la fin de l’année, avec l’ambition, plus tard, de passer entre sept et dix. Nos clients se répartissent dans toute la France et la position géographique centrale du Cher est une force. »

    Agnès Vayre, 38 ans.Aide-soignante à l’hôpital de Saint-Amand-Montrond.« Avec mon époux et nos deux enfants, nous avons quitté notre département précédent pour des raisons person-nelles et familiales. J’ai la chance d’être devenue aide-soignante, un métier où l’emploi ne manque pas dans un département où la population vieillit. Beaucoup de mes

    patients sont des retraités venus de la région parisienne pour trouver ici la nature et le calme. Mon époux apprécie la formation de technicien d’usinage qu’il suit en alternance au GRETA de Vierzon.Ici, la priorité des priorités doit être l’emploi pour les jeunes. Le déplacement en train reste très difficile dans la région. Peu de trains et des horaires ne convenant pas pour ceux qui travaillent. »

    Julien Lambeseur, 29 ans.Paysagiste à Vierzon.« C’est l’emploi (celui de ma compagne et le mien) qui nous a conduits à venir nous installer dans le Cher. Au chômage après la fermeture de ma précédente entre-prise, j’ai retrouvé un poste de paysagiste à Vierzon. Ma compagne avait été embauchée quelques mois plus tôt, toujours à Vierzon, comme assistante environnement,

    un poste très spécifique et rare. Nous avons ainsi pu acheter une maison à Brinay où nous résidons avec nos deux jeunes enfants. Ici, le prix de l’immo-bilier est accessible. Nous bénéficions de tous les services à Vierzon, ceux aussi de proximité pour les enfants. C’est vraiment l’emploi qui peut favoriser l’installation de jeunes dans le Cher où nous comptons bien rester. »

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    dossier12

    i Énergie, qualité de vie, partenariat… i

    Le débat est lancéJean-Pierre Saulnier, vice-président du Conseil général chargé de la prospective « Cher 2021 », et trois autres acteurs du territoire ayant déjà participé aux « remue-méninges » ont échangé pendant une heure et demie. Résumé de leurs regards croisés sur le département, les priorités, les projets à mener, le tout autour de trois axes clés.

    Quels sont les atouts du Cher ? Santi�Gonzalez�« L’artisanat ! Il maille bien le savoir-faire du territoire, avec une main-d’œuvre de qualité. Dans ce secteur, le Cher est l’un des dépar-tements le mieux représenté. Autres atouts : l’espace, la qualité de vie et le coût de l’immo-bilier, qui est ici raisonnable et doit le rester pour aider les sociétés à se développer. Par ailleurs, Bourges étant situé à 2 h de Paris, on ne peut qu’attirer du monde. »

    Laurent�Koessler�« Le patrimoine agroalimentaire du territoire est aussi important : on peut aller directement chez le producteur ! À l’intersection de voies de circulation, le Cher possède un bon maillage routier. Tourné vers le développement durable et les questions d’économie “carbonée”, le dépar-tement est assez peu sensible à l’économie générale : tout cela est le symbole d’une éco-nomie mature car avec des variations faibles. »

    Souad�Zakraoui« On a effectivement une qua-lité de vie extraordinaire. Par exemple, à Bourges, on peut aller à pied d’un bout à l’autre de la ville. Ce qui est aussi positif, ce sont les vélos prêtés par la mairie : une solution écologique. Et puis, contrairement à Paris où tout le monde court, les gens ici sont souriants, on a l’impression qu’ils sont sereins. On se dit vraiment que l’on est dans une région paisible. »

    Jean-Pierre�Saulnier�« Le Cher a un potentiel exceptionnel : une agriculture raisonnée et dynamique, portée par une image positive de la viticulture, dont le symbole phare est Sancerre. Côte industrie, le secteur de la défense a permis à des PME de se restructurer, dans l’automobile, le spatial, l’aéronautique, la pétrochimie… Le côté high-tech, lié à l’enseignement supérieur, est important (ENSI, École Hubert Curien…), de même que la formation et la recherche (laboratoires universitaires et privés). Autres atouts pour l’économie du territoire : des autoroutes et NTIC couvrant bien le département, l’aéroport de Châteauroux-Déols, le centre de recherche de Vierzon ICERMA ; et sur le plan social, des initiatives comme le projet Madonah et les Maisons des solidarités. »

    Comment travailler

    ensemble ?

    Santi Gonzalez, président de la Chambre de métiers et

    de l’artisanat du Cher.

    Che

    r 20

    21

    Jean-Pierre Saulnier, vice-président du Conseil général

    chargé de la prospective « Cher 2021 ».

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    dossier 13

    Quelles pistes prioritaires se dessinent ?

    Santi�Gonzalez« En jouant bien nos atouts, main dans la main avec les chambres consulaires, le Département et la Région. En apportant une aide technique et une assistance aux entreprises. L’économie reste la locomo-tive, et la développer est un redoutable défi : si on veut partager des richesses, il faut d’abord en créer. »

    Laurent�Koessler�« En donnant la possibilité à différents corps de métier de travailler sur un projet com-mun, pour aboutir à une réa-lisation concrète et ensuite la valoriser. Cela permettrait d’avoir un démonstrateur pour le futur. »

    Souad�Zakraoui« D’ores et déjà je propose de faire un compte-rendu restituant ce qui a été dit lors des remue-méninges et de le communiquer sur le web-mail des étudiants de l’ENSI de Bourges, afin d’impulser des échanges. »

    Jean-Pierre�Saulnier�« Dans différents cantons du Cher, de jeunes ambassadeurs feront remonter les informations tout au long de la construction de Cher 2021, et différentes réunions publiques décentralisées mobiliseront l’ensemble du territoire. En y allant tous ensemble, on transformera l’essai, pour faire en sorte que le Cher soit vu comme un département dynamique et où il fait bon vivre. »

    Santi�Gonzalez�« Nous avons un terrain fertile. Quand une entreprise a du potentiel, il faut l’aider à se développer et à expor-ter, comme le fait par exemple la biscuiterie et chocolaterie Mercier (pour les Croquets du Berry), qui a multiplié ses effectifs et développé ses ventes à l’étranger. Maintenir et développer les entreprises artisa-nales sur le territoire (5 300 dans le Cher) permet aussi de faire venir les familles. »

    Laurent�Koessler�« Nous avons un déficit d’image sur lequel il faut travailler, en valorisant la qualité de vie, facteur d’implantation pour les chefs d’entreprise. Autre piste : le bâtiment basse consommation peut, en limitant le coût de l’énergie, redonner du pouvoir d’achat. On pourrait même imaginer un slogan comme “Le Cher, département à énergie positive !” Pourquoi pas aussi développer un créneau du type “bien-être” (gastronomie, vie), avec une image haut de gamme, en créant une marque pour l’export : Berry Life, par exemple ! »

    Souad�Zakraoui« Ça manque de vie le soir. À Bourges, rue Moyenne, à partir de 20 h, il n’y a plus rien. Les étudiants qui habitent à l’extérieur de la ville souffrent aussi d’une mauvaise desserte pour venir dans le centre-ville le soir, le dernier bus étant aux alentours de 20 h. Enfin, à l’issue de leur formation sur Bourges, la grande majorité des étudiants repart, faute de demandes des entreprises locales. »

    Jean-Pierre�Saulnier« Sur le terrain, le Conseil général a déjà créé avec différents partenaires la SEMPAT, société mixte immobilière pouvant accueillir des entre-prises porteuses de projets. Il va falloir relever le défi démographique et garder les jeunes, en leur permettant de trouver un emploi ou de créer leur entreprise. Pour les étudiants, il y a une volonté d’offrir des logements bénéficiant d’un label qualité. Et avec le campus Turly (CFA, IUT, CREPS), le bâtiment pourrait être un nouveau gisement d’emplois pour le futur. »

    Laurent Koessler, directeur territorial d’ERDF.

    Souad Zakraoui, étudiante en 2e année à l’ENSI de Bourges,

    et membre du CA de l’ENSI.

    Table ronde animée et propos recueillis par Estelle Boutheloup.

  • LE C

    HER

    EN

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    14 le Cher en act ions développement

    i innovation i

    Encourager le « made in Cher »Porter en complément de l’agence OSEO des projets très innovants, qu’ils soient techniques ou portent sur les services aux entreprises, tel est l’objectif de Cher Innovation. Mis en place par le Conseil général voici plusieurs années, ce dispositif a concerné cette année la société d’aéronautique Sat Héli. Elle travaille sur un projet de « diésélisation » d’hélicoptères légers.

    « Diéséliser » les hélicoptères légers de classe une tonne, tel est le projet porté depuis bientôt deux ans par Philippe Chapuis, directeur de la société de maintenance aéronau-tique Sat Héli située sur le site de l’aéroport de Bourges. Repreneur de l’entreprise berruyère en 2009, cet ingénieur en aéronautique égale-ment à la tête de la société l2 Study, basée en région parisienne, explique

    ses recherches avec conviction : « Aujourd’hui, ces appareils fonc-tionnent avec une essence forte-ment chargée en plomb. Leur mo-torisation n’étant plus aux normes, nous avons décidé d’étudier leur adaptation avant de consulter OSEO voici quelques mois pour nous ai-der dans le développement d’un nouveau matériel. Aujourd’hui, une centaine de ces modèles “Hugues” volent en France et plusieurs milliers dans le monde. C’est un important marché… »

    Cher�Innovation�:�pour�les�sociétés�en�croissanceOutre OSEO, ce projet entamé voici bientôt deux ans en parallèle au travail habituel de maintenance des hélicoptères et autres petits avions de type Socata ou Cesna qui occupent les deux ateliers de la société a par ailleurs reçu le soutien de Cher Innovation. « L’objectif de

    Cher Innovation est simple, confirme Géraldine Auclert, responsable du service Économie enseignement supérieur au Conseil général. Il s’agit d’aider les sociétés en croissance et surtout les projets innovants que ces dernières vont porter. Ce faisant, le Conseil général veut consolider le tissu d’entreprises locales en les en-courageant financièrement et en les aidant ainsi à se positionner sur de nouveaux marchés. » Tout d’abord instruits par OSEO, les dossiers sont ensuite confiés au Conseil général qui propose à l’entreprise concer-née non pas une avance rembour-sable mais bien une subvention sans contrepartie. De quoi donner un vé-ritable coup de pouce aux innova-tions « made in Cher ». Pour Philippe Chapuis en tout cas, « cette aide va incontestablement accélérer la réali-sation de [son] projet ». Une ambition dont la réussite rejaillirait forcément sur tout le département.

    i le dispositif i

    Cher innovationDepuis 2008, Cher Innovation a soutenu une quinzaine d’acteurs économiques, PME du Cher des secteurs de l’industrie ou des services aux entreprises, pour des aides représentant 20 % maximum de l’investissement représenté par chaque projet. Dans la limite de 50 000 € par projet.

    COMME UNE QUINZAINE DE PME DU CHER, L A SOCIÉTÉ SAT HÉLI À BOURGES A BÉNÉFICIÉ DU

    SOUTIEN FINANCIER DU CONSEIL GÉNÉRAL.

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    1515solidarité le Cher en act ions

    Sur la paisible commune d’Osmoy, à quelques kilomètres de Bourges, le foyer d’accueil médicalisé de la Châtaigneraie reçoit des adultes autistes depuis mars 2009. Créée et gérée par l’association de parents « Sésame autisme Cher », cette structure comprend deux maisons d’habitation. L’une située sur la commune voisine de Moulins-sur-Yèvre avec sept résidents, l’autre accueillant six personnes sur le site même de la Châtaigneraie. Ici, des activités de jour variées et socialement valorisantes sont proposées aux rési-dents victimes de troubles autistiques d’appréhension du monde et de relation aux autres. Via le projet de ferme pédagogique en agriculture biologique qui sera ultérieurement ouverte au public, on y pratique collectivement l’élevage d’animaux de races spécifiques au Berry et la culture de variétés légumières locales. Un concept particulièrement novateur dans le traitement de ces troubles.

    Acquérir�de�l’autonomieChaque résident est hébergé en chambre individuelle. Tout est mis en œuvre pour que chacun puisse participer, en contemplatif ou en actif selon ses possibilités et ses souhaits, aux tâches com-munes de la maison (courses, ménage, préparation des repas), ainsi qu’aux différentes activités proposées (maraîchage, éle-vage, cuisine, loisirs, sorties culturelles). Chacun peut ainsi mieux prendre sa place et acquérir davantage d’autonomie sociale. « Se soigner en travaillant à des activités utiles, être en relation avec les autres, voisins, clients, visiteurs, qui reconnaissent la personne et sa place sociale », précise le projet du foyer.�Christel Yvonnet, éducatrice spécialisée chef de service, souligne les qualités néces-saires aux accompagnants : être ouvert, créatif, ne pas renoncer.

    « C’est un travail d’orfèvre avec de l’humain, avec des individus. Nous veillons à déceler pour chacun d’entre eux leurs principales compétences, celles qui leur permettent de réussir une activité choisie. » Beaucoup dépend de la qualité de la rencontre entre l’accompagnant et le résident autiste. Le personnel est composé d’accompagnants de jour et de nuit, d’éducateurs spécialisés, de moniteurs d’ateliers, tous qualifiés et formés. Les soignants, infir-mier, psychologue et médecin, interviennent hebdomadairement. L’ouverture en 2013 d’une nouvelle maison de sept places devrait élargir les capacités du foyer d’accueil médicalisé. L’investissement pour l’hébergement est pris en charge par le Conseil général, la partie soins par l’Assurance maladie. A. R.

    i la châtaigneraie i

    Des orfèvres au service de l’autisme

    On « Croq’Berry » le 7 octobreLa Ferme pédagogique biologique du foyer d’accueil médicalisé de la Châtaigneraie s’ouvre au grand public le 7 octobre prochain à Osmoy. Autour d’un marché aux produits locaux biologiques, il s’agit à la fois de faire découvrir les actions de l’Union pour la préservation et la valorisation des ressources génétiques du Berry (URGB) en faveur des races d’animaux et des variétés fruitières et légumières locales, d’échanger autour des circuits courts et de l’agriculture biologique. En cette année où l’autisme est déclaré grande cause nationale, l’association Sésame Autisme Cher profitera de cette journée publique pour communiquer sur ce handicap et sur le rôle de cette structure.

    L’autisme est déclaré grande cause nationale 2012 en France. Dans le Cher, un site d’accueil doublé d’une ferme agricole présente, dans ce domaine, des initiatives particulièrement innovantes. Découverte.

    EN ROUTE POUR L’AUTONOMIE : TOUT EST MIS EN ŒUVRE POUR QUE CHACUN PUISSE PARTICIPER

    AUX TÂCHES COMMUNES ET AUX DIFFÉRENTES ACTIVITÉS PROPOSÉES (ICI L’ATELIER).

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    16 le Cher en act ions expertise

    i natura 2000 i

    Mieux connaître pour bien protéger

    Et si vous participiez à la sauvegarde d’un site naturel d’intérêt européen ? Chargé depuis 2010 de l’animation du site Natura 2000 « Coteaux, bois et marais calcaires de la Champagne berrichonne », le Département accompagne chaque habitant du site qui souhaiterait s’associer à sa valorisation.

    Un plateau calcaire recouvert de pelouse sèche, des affleurements rocheux et des troupeaux de moutons… Une scène pasto-rale digne des Causses ou des Cévénnes ! Pourtant, nous sommes près de Dun-sur-Au-ron, sur le domaine des Chaumes de la Périsse, au cœur de la Cham-pagne berrichonne. Un milieu atypique et l’un des plus remarquables du site « Coteaux, bois et marais calcaires de la Champagne berrichonne », classé Natura 2000 pour ses habitats remarquables et la rareté de certaines espèces floristiques.

    « On n’ose plus marcher dans son jardin tant il y a d’espèces protégées ! » s’amusent à dire les scientifiques. « C’est le résultat de généra-tions qui n’ont jamais voulu abîmer quoi que ce soit ici », rétorque Emmanuel de Lammer-ville, propriétaire du domaine de la Périsse, exploitation familiale de 350 ha où pâturent 540 moutons en élevage extensif. « Une ges-tion pastorale qui a toujours été pratiquée depuis la fin du XVIIIe siècle : sans les mou-tons, le milieu se serait refermé ; genévriers et prunelliers par exemple se seraient beaucoup développés, étouffant la flore caractéristique du site. » Comme l’Orchis pyramidal, le Car-

    doncelle doux, l’Anémone pulsatille, l’Orchis brûlé, le Lotier corniculé, la Ger-mandrée petit-chêne, le Stipe penné, le Thym serpolet ou encore l’Orpin

    blanc, parmi les plantes et fleurs protégées les plus rares. Conscient d’un tel patrimoine, Emmanuel de Lammerville a renouvelé cette année son contrat de mesures agro-environ-nementales territorialisées (MAET), l’enga-

    geant dans une gestion favorable à la sau-vegarde des habitats naturels. « Ce dispositif est uniquement ouvert aux exploitants agri-coles dont les terres se situent sur la zone de classement, au cœur d’habitats à préserver prioritairement, explique Alexandra Peyron-net, chargée de mission environnement au service Environnement et Agriculture du Dé-partement. Natura 2000 n’est pas une mise sous cloche mais une préservation du milieu à laquelle ils s’engagent volontairement. Et nous les aidons à monter leur dossier. »

    Avantages�fiscauxDepuis 2010, le Département se charge d’ani-mer le site « Coteaux, bois et marais calcaires de la Champagne berrichonne ». « Avant, les sites Natura 2000 étaient gérés par l’État, mais depuis la loi de 2005 sur le développe-ment des territoires ruraux, l’animation peut être déléguée aux collectivités volontaires. Le Cher l’a été, acceptant la responsabilité de différentes missions », poursuit Alexandra Peyronnet. Comme assister administrative-ment le comité de pilotage (présidé par Paul Bernard, vice-président du Conseil général chargé de l’environnement), suivre le docu-ment d’objectifs et mettre en œuvre la com-

    EMMANUEL DE L AMMERVILLE EST PROPRIÉTAIRE DU DOMAINE DE L A PÉRISSE PRÈS DE DUN. SUR 350 HA , IL PRATIQUE

    L’ÉLEVAGE EXTENSIF DE SES 540 MOUTONS ET EST ENGAGÉ DANS L A SAUVEGARDE DES HABITATS NATURELS.

    « On n’ose plus marcher dans son jardin tant il y a d’espèces protégées ! »

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    1717 le Cher en act ions

    munication ainsi que les trois outils de contractualisation d’une durée de cinq ans : MAET, contrats Natura 2000 et chartes Natura 2000. Chacun donnant droit à des aides incitatives de l’État ou de l’Europe, ou des avantages fis-caux (exonération de la TFNB*, réduc-tions d’impôts…). « En contrepartie, le signataire s’engage à développer ou maintenir des pratiques favorables à la conservation de la biodiversité ou à la restauration d’habitats et d’espèces d’intérêt communautaire, explique Alexandra Peyronnet, par la fauche, le tronçonnage, le débroussaillage, l’instal-lation d’équipements agropastoraux ou la non-utilisation d’engrais… » Ce à quoi

    s’astreint Emmanuel de Lammerville sur ses 143 ha d’espaces contractualisés : « Je ne recours à aucun produit phy-tosanitaire et note rigoureusement sur un carnet la date de fauche pratiquée comme il se doit en escargot du centre vers l’extérieur, le temps de pâture des moutons et sur quelle parcelle… » Quant à la beauté des lieux, l’homme se veut philosophe : « J’en suis fier mais n’y suis pour rien ! La nature a décidé de s’ins-taller ici, et moi je ne fais que favoriser son maintien. »

    * Taxe foncière sur les propriétés non bâties.

    Estelle Boutheloup

    �QUESTIONS�ÀPaul�Bernard, VICE-PRÉSIDENT

    CHARGÉ DE L’ENVIRONNEMENT.

    Pourquoi le Département s’est-il lancé dans l’animation du site Natura 2000 « Coteaux, bois et marais calcaires de la Champagne berrichonne » ? La question s’est posée début 2009 : la taxe départementale des espaces naturels sensibles (TDENS) et la politique afférente ayant été lancées en 2005, la labellisation de sites Espaces naturels sensibles (ENS) et les nouveaux outils réglementaires Natura 2000 arrivant, tout ceci nous a incités à nous lancer dans cette animation. Une responsabilité souhaitée qui nous aidera à impulser une dynamique au schéma départemental des Espaces naturels sensibles – point clé sur lequel nous investissons beaucoup au regard des nombreux sites ENS que nous avons en zone Natura 2000 – et qui permettra de nous inscrire dans une démarche de développement durable.

    Comment concilier préservation des milieux et ouverture au public ? Sur les 17 sites du territoire labellisés Espaces naturels sensibles, certains seulement seront ouverts au public en raison de leur fragilité, des plantes rares qu’ils abritent et des oiseaux nicheurs qui ne doivent pas être dérangés. Ainsi, pour chaque site, un comité de suivi définira comment l’ouvrir au public, s’adaptant à chaque cas : à Noirlac, par exemple, on ne voit pas tout. La volonté du Département est aussi d’offrir à ses habitants un site près de chez eux pour les sensibiliser au respect des richesses naturelles : on ne protège correctement que ce que l’on connaît.

    DE GAUCHE À DROITE : JEAN-PAUL DUFRÈGNE (ALLIER), PATRICE

    JOLY (NIÈVRE), AL AIN RAFESTHAIN (CHER) ET JEAN-JACQUES

    LOZACH (CREUSE).

    Manifeste des nouvelles ruralitésQuatre départements du centre de la France – Allier, Cher, Creuse, Nièvre – ont signé en juillet un manifeste.

    Vastes espaces, capacité d’innovation, bassins de vie à l’échelle humaine, cadre de vie préservé… Les atouts des départements ruraux existent. Ils sont néanmoins confrontés à des handi-caps qui freinent leur développement : déficits d’infrastructures, de services publics, crise de l’emploi traditionnel et de la démographie médicale… Par cette action, ils souhaitent promouvoir l’équilibre et l’interdépendance entre l’urbain et le rural et se poser en modèle alternatif. Cette initiative s’adresse au gouvernement, aux élus, aux associations d’élus nationaux et locaux, et au grand public pour promouvoir les dynamiques de leurs territoires. Trois d’entre eux travaillaient en partenariat depuis 3 ans et ont édité en commun un guide des formations supérieures de leurs départements. D’une même voix, ils affirment : « La ruralité est une chance, pour peu qu’on (s’)y investisse. »

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    le magazine du Cher portraits18

    Marie Lamy de La Chapelle,une prof-chanteuse qui fait son cheminEnseignante à Saint-Florent-sur-Cher et militante FSU, la chanteuse du groupe Kinoko cultive les différences, avec un mélange de styles unique.

    « J’ai un petit cadeau pour vous ! lance Marie Lamy de La Chapelle un CD au bout de la main. Notre premier album, En chemin, qui sor-tira en septembre.* » Sa couleur ? « Des sonorités pop, flamenco, bossa, funk, slam, trip hop electro ! Kinoko est un groupe de mélanges musicaux un peu détonnant. On a trouvé notre style en confrontant tout le temps différentes cultures. C’est un besoin : j’ai horreur du “même” ! », affirme la chanteuse de 35 ans. Bercée par l’univers tra-ditionnel d’une famille catholique à Limoges, Marie plonge dans l’écri-ture et la musique à l’adolescence : « J’écrivais des nouvelles et des romans : j’ai eu envie d’apprendre la guitare pour accompagner mes textes. » Mais le déclic de la pop, c’est aux Beatles qu’elle le doit : « Un vrai coup de foudre pour leurs mélodies très efficaces. » Grandissant avec l’envie d’être professeur et c h a n t e u s e , ses é tudes de lettres la mènent f ina-lement à l’en-se ignement. D’abord à Cergy-Pontoise « dans un collège hyperdifficile » puis dans le Cher. Entre-temps, sa ren-contre avec le jeune frère de son mari, Ashod, guitariste franco-liba-nais, ravive son désir de musique : « Il apprenait la technique de fla-

    menco – pas du tout mon truc – et le japonais. Le duo Kinoko est alors né en 2007, puis le trio en

    2010 avec l’ar-rivée de Syl-vain Joubert à la batterie. On compose à t ro i s , on a p l e i n de

    choses à dire… » Comme dans ce premier album qui retrace le parcours initiatique d’une per-sonne de l’enfance à la vie adulte, et aux textes parfois engagés tra-duisant l’émotion, la vie intime et sociale. « Quand je suis arrivée

    à Bourges avec un bébé, on m’a envoyée faire un remplacement à Éguzon. Ça m’a motivée pour mili-ter ! » Aussi depuis 5 ans, Marie s’est engagée à la Fédération syndicale unitaire (FSU). « Cergy a été l’électrochoc, s’est greffée une prise de conscience progres-sive de la nécessité de défendre l’école publique, l’émancipation par l’école, la mixité… » On n’a pas fini de tendre l’oreille. E. B.

    * L’album de Kinoko a reçu le soutien finan-cier du pôle régional de la chanson fran-çaise des Bains-Douches de Lignières et de Emmetrop.

    www.kinoko.fr

    « C’est un besoin de confronter différentes

    cultures. J’ai horreur du “même”. »

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    19

    Rencontrer Romain Fromenteau, c’est revenir à l’essentiel, à la simplicité. Bien que le jeune entrepreneur travaille dans une des branches qui s’agitent le plus, il est d’un calme rare qu’il considère comme apparent. Un ancien fond de timidité peut-être, datant du lycée Marguerite de Navarre, où il n’était pas un « gros travail-leur, les programmes étant trop éloignés de la réalité ». C’est sans doute là qu’il s’est forgé sa philosophie : coller à la vie sans la compli-quer. Il a donc avancé un pied dans les études, un pied dans le travail, en créant à 21 ans sa première entreprise de e-commerce, Boréal. « J’ai commencé avec 1 000 €, je gérais tout dans ma chambre, sans salaire pendant un an. C’était la surprise tous les jours. » On pourrait le considérer comme un doux rêveur mais le succès de Boréal le place dans le club des

    visionnaires. Sa réussite est pour lui un éton-nement mais jamais un jeu. « Les réseaux sociaux ne m’intéressent pas plus que ça, je préfère le contact réel avec les gens. Acheter, vendre, c’est du concret. Trouver des produits innovants, des solutions techniques qui faci-litent le quotidien, c’est très motivant. » Et voilà qu’apparaît la nébuleuse des applis Android et des flashcodes. Coup de foudre dans l’entre-prise. « Avec mon complice Aurélien Munoz, on a réalisé l’infini des possibilités que l’on pouvait développer avec les smartphones. » Et voilà Romain Fromenteau tombant dans son monde, dans ses dernières créations, ouvrant sur sa tablette les portes de grands hôtels pari-siens, soulignant son ingénieux plan-boussole qui suit le nord, et sa dernière appli pour gérer les astreintes des élus. L’équipe a résolu là un

    vrai casse-tête avec une facilité d’utilisation déconcertante. Son but à 26 ans ? Poursuivre quelque temps le voyage Boréal, doter son équipe de six personnes de sérieuses com-pétences pour leur garantir un emploi avec de meilleurs salaires. Mais surtout continuer à apprendre et à simplifier la vie, la sienne et celle des autres. Sandrine Gaumer-Aguillon

    portraits le magazine du Cher

    Jean-Claude Milliard, bénévole amoureux de la petite reine

    Romain FromenteauPetit Prince du numérique

    Alors que beaucoup le disent en crise, le bénévolat peut encore compter sur des femmes et des hommes pour qui l’investis-sement associatif est une vocation. Jean-Claude Milliard est l’un d’eux. À 68 ans, il compte trente-cinq ans de bénévolat dans le domaine sportif. « Le sport, je suis tombé dedans quand je suis né, confie-t-il. Mon père était dirigeant à l’Union sportive du Berry et ma mère jouait au basket. Moi-même, j’ai pratiqué le rugby, l’athlétisme et le tennis. Et puis, à un moment, pour continuer dans

    le monde du sport quand on vieillit, il faut s’investir comme bénévole. » Jean-Claude Milliard a ainsi été éducateur de tennis et responsable de la commission des jeunes au niveau départemental. En 1997, il a rejoint l’Union Bourges Cher Cycliste, organisatrice de la fameuse course Paris-Gien-Bourges et présidée par son ami Christian Doucet, devenu depuis vice-président de la Fédéra-tion française de cyclisme. Après en avoir été le trésorier, Jean-Claude Milliard est aujourd’hui vice-président. Le

    6 octobre prochain, il sera à nouveau sur le pont pour la 62e édition de cette course d’un jour, mais qui réclame des mois de travail en amont. « Trop jeune pour rester dans ses pantoufles », Jean-Claude Milliard est aussi secrétaire général du Comité de cyclisme du Cher et vice-président du Comité départe-mental olympique et sportif. Cet amoureux de sport continue également de pratiquer le cyclotourisme et, depuis peu, s’initie à l’art d’être grand-père, sportif à ses heures lui aussi ! A. T.

    Depuis 15 ans, Jean-Claude Milliard est l’une des chevilles ouvrières de la course cycliste Paris-Gien-Bourges. La 62e édition se disputera le 4 octobre.

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    le magazine du Cher culture20

    Les 15 et 16 septembre, le parcours Contre Nature proposera au public de découvrir le bocage de Noirlac d’un autre œil.

    Le nom de Noirlac évoque d’abord la majestueuse abbaye, mais la beauté du site se prolonge au-delà, dans la nature environnante qui sert d’écrin au monument. C’est à sa découverte que le public sera convié à l’occasion des Journées européennes du patrimoine, les 15 et 16 septembre, lors d’une balade pas tout à fait comme les autres. Le collectif d’artistes Tricyclique Dol l’a pimentée en installant au gré du parcours des éléments qui seront autant d’anomalies dans le paysage. Intitulé « Contre Nature », ce parcours partira du hameau de Noirlac, « depuis une structure qui marquera une rupture avec le monde réel avant d’entrer dans l’univers créé par les artistes, à la manière d’Alice au pays des merveilles », commente Fabienne Taranne, responsable des projets artistiques à l’abbaye de Noirlac.

    Approcher�de�près�la�natureMais c’est bien le bocage de Noirlac qui est en réalité le personnage central de ce jeu de piste : en invitant les visiteurs à ouvrir grands les yeux et les oreilles pour repérer les fameuses anomalies, « l’idée est d’amener les visiteurs à porter un regard attentif sur le paysage, de l’aborder dans un esprit de curiosité et d’ouverture », poursuit-elle. Le spectacle est créé en concertation avec les acteurs locaux du bocage, propriétaires privés et agriculteurs. Leur connaissance des sites, de l’environnement naturel, de la faune et de la flore locales est primordiale. Un travail préparatoire de repérage des sites est réalisé avec eux pour une production des meilleurs effets possibles. Contre Nature est finalement une invitation à se rappro-

    cher de la nature, tout contre, et de prendre le temps d’en apprécier la richesse et la beauté.Classé Espace naturel sensible, le bocage de Noirlac recèle en effet des milieux naturels remarquables conjugués à une biodiversité spécifique. Un patrimoine naturel qui fait écho au patrimoine bâti, historique et culturel de l’abbaye.

    Départs du parcours de 14 h à 18 h les 15 et 16 septembre.

    i journées européennes du patrimoine i

    Noirlac côté nature

    Les tilleuls tiennent conseilL’histoire est partout à Noirlac. Dans le parc, trônent 29 vénérables tilleuls bordant une allée, classée aux monuments historiques. Plantés en 1712, à la fin du règne de Louis XIV, ils ont vécu la Révolution, l’invention du chemin de fer, vu défiler les modes et des générations d’hommes et de femmes… Pour raconter ces trois siècles d’histoire(s), il ne leur manquait que la parole. Jusqu’ici, car pour le 300e anniversaire, elle va leur être offerte le temps des Journées européennes du patrimoine. Chaque tilleul a en effet été « adopté » par des écoles, une maison de

    retraite, l’association SOS Travail et d’autres. Parrains et marraines ont été invités à imaginer un caractère, des émotions, des souvenirs à leurs protégés respectifs. L’ensemble a été réuni en un texte unique et enregistré à 29 voix, autant que de tilleuls, dialoguant ensemble. Les 15 et 16 septembre, de 10 h à 18 h 30, ce Conseil des Tilleuls sera diffusé dans le couloir des chambres des moines, où convergeront les fils rouges partis de chaque arbre. Une assemblée à la fois pleine de solennité et d’imagination qui ne devrait pas laisser le public… de bois.

    CHAQUE VISITEUR SERA INVITÉ À ENTRER

    DANS UN MONDE OÙ L A FANTAISIE VIENT

    TRANSFORMER LE NATUREL.

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    sports le magazine du Cher 21

    i pôle du cheval et de l’âne i

    Une renommée internationale

    Du 3 au 7 octobre, les meilleurs cavaliers de la planète participeront au 4e Concours complet international, discipline équestre spectaculaire. En 2011, 165 compétiteurs de 14 pays étaient au rendez-vous, dont Zara Philips, championne du monde. Tous sont séduits par la qualité des installations, l’organisation, le confort de l’hébergement en roulotte. Le Pôle s’est forgé une solide réputation et fidélise des cavaliers du monde entier qui reviennent s’entraîner. La force du Pôle repose aussi sur sa diversité. Le calendrier 2011 a totalisé 50 jours de manifestations équines et asines de haut niveau : concours de saut d’obstacles, étape du Grand National, avec 600 engagés (imaginez l’intendance !) ; championnat de France élite de horse-ball ; championnat de France d’attelage ; championnat de France de l’âne Grand Noir du Berry et du poney Shetland… Une première compétition d’endurance, sans oublier les courses sur l’hippodrome. Les retombées de ce succès touchent même la station de reproduction avec une nouvelle clientèle de chevaux de compétition. Un parcours impressionnant qui place la barre de plus en plus haut. SGA

    i Escrime i

    Les clubs cherchent la toucheCes dernières années, les clubs d’escrime du Cher ont produit de magnifiques champions en équipe ou en individuel. Pour assurer la relève, ils multiplient les initiatives pour séduire les futurs licenciés.

    Benoît Lamboley est sabreur en équipe de France, Guillaume Gavin champion d’Europe au fleuret, Bonnie Dauzat championne de France au sabre (ben-jamine nationale 2), Samuel Biteau sélectionné en international épée, Ulysse Coneys enregistre sa quatrième sélection au championnat du monde épée (cadet junior)… Ces champions montrent l’excellent niveau des quatre clubs du Cher, où chacun évolue selon son rythme. Pourtant, les 300 licenciés actuels ne suffisent pas pour dévelop-per ce sport qui englobe épée, fleu-ret et sabre. Car, comme le rappelle Béatrice Gazé, présidente du Comité départemental d’escrime, « un club doit tourner pour salarier des maîtres d’armes, acheter du matériel et financer les déplacements ».

    Escrime�baby,�artistique,�handisport…L’escrime fascine les amateurs de cape et d’épée, mais n’est pas toujours d’un abord facile. C’est pourquoi les clubs sont présents auprès des établisse-ments scolaires, des manifestations sportives et associatives pour per-mettre à chacun de tirer la lame. À l’Escrime Club de Saint-Doulchard, le baby-escrime avec épées en mousse permet dès 5-6 ans de s’initier avant d’empoigner fleuret ou épée. En plus des trois disciplines, Bourges Escrime propose escrime artistique mais éga-lement handisport et sport adapté. Le CSA de l’École militaire de Bourges et le Cercle d’escrime vierzonnais se concentrent sur le fleuret et l’épée. Bien que ce sport soit l’un des moins chers, le Comité départemental verse la même somme que l’aide à la licence du Conseil général, plus 50 € à tout nouveau licencié à valoir sur la cotisation due au club. SGA

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    le magazine du Cher événements22

    Magazine imprimé en France sur papier « Eural Premium 90 g », recyclé à partir de vieux papiers et cartons désencrés et blanchis sans chlore, agréé par l’Association des producteurs et utilisateurs de papiers recyclés.

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    Directeur de la publication : Alain�Rafesthain�Directrice de la rédaction : Armelle�TanvezComité éditorial : Sylvie�Gabilloux,�Jean-Michel�Guérineau,�Philippe�Goldman,�Jean-Pierre�SaulnierCoordination et secrétaire de rédaction : Sylvie�Gabilloux,�Sarah�Lejeune

    Rédaction : Alain�Raynal,Sarah�Lejeune,�Sandrine�Gaumer,�Antoine�Teillet,�Estelle�Boutheloup,Anne-Sophie�Mennesson�.Crédits photos :�Thierry�Martrou(Caféine),�CG18,�Yannick�PirotConception graphique et éditoriale : Agence�AnatomeMise en pages et réalisation :

    Scoop�CommunicationImpression : Imprimerie�Vincent�à�ToursDiffusion : MédiaposteTirage : 165�000�exemplairesCourriel : [email protected]

    Dépôt légal : ISSN 1774-6191

    HAUT-SAVOYARD D’ORIGINE ET INSTALLÉ À TOUCHAY, PRÈS DE LIGNIÈRES, DEPUIS 1998 , PHILIPPE MAILLET (ALIA S BILL PETIT MAILLET )

    DESSINE DEPUIS QU’IL EST ENFANT. IL DEVIENT ILLUSTR ATEUR INDÉPENDANT À L A FIN DES ANNÉES 1980, ET, ENTRE AUTRES AC TIVITÉS ,

    SE CONSACRE À L’ IMAGE DESSINÉE. EN 1994 , NAÎT TIMOTHY BA X TER S, D’ABORD IMPRIMÉ SUR QUELQUES TEE-SHIRTS À L’OCC A SION D’UN

    FESTIVAL BD. L A PARUTION DE L’ALBUM QUELQUE PEU DÉC ALÉ INTITULÉ « L’AFFAIRE BA X TER S », EN 1999 , L ANCE DÉFINITIVEMENT LES

    AVENTURES DE SON PER SONNAGE FÉTICHE, UN VENDEUR DE SOUTIENS-GORGE AUX CONCURRENTS TRÈS AC TIFS…

    Les coups de cœur de…Philippe Maillet

    Spectacle

    LA�FOLLE�PART�EN�CURE

    Musique, humour, imitations et chant, c’est un show exceptionnel que nous propose Liane Foly. Dans cette nouvelle aventure où 2012 est annoncé comme la fi n du monde, il n’y a plus une minute à perdre, une cure très spéciale ouvre ses portes pour une remise en forme par le rire. Personnages atypiques et personnalités célèbres se croisent dans ce spectacle musical.

    Le 5 octobre à 20h30

    Théâtre Mac Nab de VierzonTél. : 02 48 53 02 [email protected]

    Conférence-concert

    LES�MATINALES�DE�L’ABBAYE�DE�NOIRLAC�:�LE�VITRAIL��Didier Vandeporta, guide à l’abbaye de Noirlac, et Jean Mauret, artiste verrier qui a réalisé les vitraux contemporains de Noirlac (avec Jean-Pierre Raynaud), vous proposent un retour sur l’histoire du vitrail, du VIIIe siècle à nos jours. La conférence sera suivie d’un concert.Renseignements au 02 48 60 04 49

    Le dimanche 28 octobre

    10h : accueil et petit déjeuner 10h30 à 12h30 : conférence puis concert par Erick Pigeard et Pierre Léger Abbaye de Noirlac - Centre culturel de rencontre à Bruère-AllichampsPour plus d’informations : Abbaye de Noirlac au 02 48 96 17 16

    www.abbayedenoirlac.com

    Exposition

    ALLEGRO�BULLISSIMO�On retrouve dans cette exposition de nombreux personnages de BD familiers, au service de la musique. Lucien, Blueberry, la Castafi ore, Gaston Lagaffe, le Schtroumpf musicien et beaucoup d’autres… Une approche musicale que j’ai trouvée originale et que les bédéphiles, et les autres, apprécieront.

    Exposition permanente

    Les Bains-Douches de LignièresTél. : 02 48 60 19 11

    www.bainsdouches-lignieres.fr

    Exposition

    LE�CHÂTEAU�D’EAU�ACCUEILLE�JÉRÔME�LERECULEY�Édifi ce du XIXe siècle classé, le château d’eau de la place Séraucourt est le cadre des expositions du festival BD « Bulleberry », organisées par Matthieu Deret, qui fait un travail formidable. Chaque année, je ne manque pas de m’y rendre, c’est toujours une découverte époustoufl ante. Le travail de l’auteur invité y est particulièrement magnifi é. Cette année, il s’agit de Jérôme Lereculey…

    Tout le mois d’octobre

    Château d’eau - BourgesTél. : 02 48 57 80 13

    www.ville-bourges.fr

    Festival

    BULLEBERRYVoici la 16e édition du festival de BD de Bourges qui se profi le, sur le thème des féeries. Je ne compte plus mes participations à cet événement. L’ambiance y sera comme chaque année conviviale, grâce aux organisateurs, tous bénévoles, et à l’expérience de son président Fabrice Dubus. L’accès à tous les lieux du festival est gratuit, les différentes expos sont à découvrir absolument. Cette année, une nouvelle fois, je serai là, comme beaucoup d’autres auteurs.

    Samedi 6 et dimanche 7 octobre

    À BourgesTél. : 02 48 24 79 42

    www.bulleberry.com

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    pol it ique 23

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    Groupe Socialistes

    et Divers gauche

    ÉTAT�–�TERRITOIRES�–��COLLECTIVITÉS�LOCALES

    Un nouvel horizon s’ouvre pour nos territoires et nos collectivités locales. Un horizon d’approfondissement et d’amélio-ration de la décentralisation, de confiance restaurée entre l’État et les territoires, dans lequel l’ensemble des acteurs de la puissance publique, de la présidence à la plus modeste mairie, manifestent la même volonté de développer notre pays selon les principes de justice, de solidarités et d’équi-libre qui avaient déjà guidé les grandes lois fondatrices de la gauche.Dans un contexte de crise économique et financière sans précédent, les départements doivent disposer de leviers budgétaires capables d’assurer leurs missions pour poursuivre pleinement leur rôle dans l’effort de redressement national. Pour atteindre cet objectif, l’urgence c’est le financement des collectivités. Elles doivent disposer des capacités d’assumer leurs compétences tout en faisant vivre des politiques publiques adaptées à leurs réalités. C’est un enjeu économique, il s’agit du développement de l’emploi et de la lutte contre le chômage dans tous les territoires de France. Après des années marquées par l’augmentation du chômage et de la précarité, la hausse des inégalités, le primat de la finance et de la spéculation sur la puissance publique, par le mépris pour les plus faibles, la stigmatisa-tion des étrangers, des syndicalistes, des fonctionnaires, le nouveau gouvernement ouvre une autre perspective. Il devra relever le défi de la réindustrialisation ; investir réellement dans la jeunesse et dans son avenir et réconcilier la France avec le progrès. Il devra redonner toute leur place aux services publics, refonder notre pacte républicain, restaurer la confiance entre l’État et les collectivités locales.La responsabilité du gouvernement est à la mesure de l’attente des Français : elle est immense. Celle des élus du groupe Socia-listes et Divers gauche ne l’est pas moins.

    Groupe Communiste

    et Front de Gauche

    UNE�POLITIQUE�DE��L’ÉDUCATION�DIGNE�DE�CE�NOM

    Sous Sarkozy, 80 000 postes auront été supprimés dans l’Éducation nationale en 5 ans, une hémorragie qui s’est traduite par des centaines de fermetures de classes et par la disparition de milliers de postes d’enseignants. Dans le Cher, nous n’avons pas été épargnés par cette logique comptable aux conséquences dramatiques pour l’avenir des enfants. Pour la rentrée 2012-2013, l’héritage laissé se manifeste par la sup-pression de 14 000 postes et ce n’est pas le rétablissement de quatre postes dans notre département qui nous fera oublier cinq années de destruction du service public de l’Éducation. Si l’annonce de la création de 1 000 postes pour le primaire représente une bouffée d’air frais, cela ne suffira pas à couvrir les besoins.L’Éducation est une priorité incontournable et le nouveau gouvernement doit poursuive la nécessaire rupture avec la politique de réduction des effectifs dans l’Éducation nationale afin qu’elle retrouve les moyens d’accomplir sereinement sa mission.La reconstruction d’un enseignement public digne de ce nom devra passer par une importante politique de recrutement mais aussi par le retour à une véritable formation au métier d’enseignant. La France doit se donner les moyens d’une politique de progrès pour l’Éducation.Nous n’accepterons pas que ces moyens soient prélevés sur un budget de l’État constant, donc au détriment des autres services publics (santé, justice, police de proximité, recherche, écologie, etc.). Ce serait injuste et inefficace : si l’ensemble de la vie sociale est fragilisé, l’école en souffrira nécessairement.Il faut donc créer des ressources nouvelles, en réformant la fiscalité et rompre avec les politiques d’austérités imposées par les marchés financiers et l’Union européenne.

    Groupe « Avenir pour le Cher »

    (UMP - UDF - non inscrits)

    AVEC�LE�PS�ET�LA�GAUCHE,C’EST�DÉJÀ�LE�RENIEMENTLe déchaînement des médias et de la Gauche contre Nicolas Sarkozy, de façon honteuse et inqualifiable, depuis 5 ans, a eu raison de lui.Malgré les efforts et l’énergie qu’il a su déployer depuis 2007 pour affronter toutes les crises écono-miques, financières, internationales, son travail n’a pas été reconnu parce que Nicolas Sarkozy a été jugé sur la forme et non sur le fond.L’Histoire rendra justice à toutes les réformes menées depuis 5 ans ! La France méritait un PRÉSIDENT EXCEPTIONNEL !Aujourd’hui, nous avons un « PRÉSIDENT NORMAL et DÉMAGOGUE ».Nous voulions une « France FORTE », pour affronter les difficultés qui nous attendent.Nous aurons une « France MOLLE » qui n’aura plus les capacités de s’imposer dans une Europe en crise.François Hollande durant la campagne disait :« Moi, président, je veux le changement mainte-nant. »Cela s’est transformé en : « Moi, président, vous aurez le RENIEMENT maintenant » :• le blocage du prix des carburants : OUBLIÉ• aucun ministre condamné ne sera

    au gouvernement : OUBLIÉ• une justice à la dérive : DANGER• bientôt la dépénalisation d’une drogue,

    sous la pression des élus PS et Verts : DANGER Avec la Gauche, le Cher est en danger : • le TGV POCL (passant par Vierzon et Bourges) ;

    ce n’est pas une priorité de François Hollande et du PS, et les écologistes sont contre.

    • Les industries de la DÉFENSE et de l’ARMEMENT ; ce n’est pas une priorité de François Hollande et du PS, et les écologistes sont contre leur financement.

    • L’ÉNERGIE NUCLÉAIRE et ses EMPLOIS ; François Hollande est prisonnier des écologistes qui veulent fermer les centrales nucléaires, ce qui aura pour conséquence d’augmenter le coût de l’énergie de près de 50 %.

    À notre tour de rentrer en RÉSISTANCE.Aujourd’hui, nous devons redoubler de vigilance pour éviter à la France et au Département du Cher un déclin économique préjudiciable pour tous. L’heure n’est pas à l’amertume ni au renoncement. L’heure est à la résistance pour la France et pour le Cher.

    Contact�:�Groupe�Avenir�Pour�le�Cher,�

    mail�:�[email protected]él.�:�02�48�27�80�69