91
A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES 24 avril 2017 : 102e anniversaire du génocide arménien de 1915 perpétré par le gouvernement Jeune-Turc 102 ans de déni : ça suffit ! --------------------------------------------------------------- ---- VEILLE MEDIA Mardi 28 mars 2017 Retrouvez les informations sur notre site : http://www.collectifvan.org Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 et Rubrique News (Revue de Presse) : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=4&page=1 -------------------------------------------------- ---------------- SOMMAIRE Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une revue de presse des informations parues dans la presse francophone sur les thèmes concernant le négationnisme, le racisme, l'antisémitisme, le génocide arménien, la Shoah, le génocide des Tutsi, les crimes perpétrés au Darfour, la Turquie, l'Union européenne, l'occupation de Chypre, etc... Nous vous suggérons également de prendre le temps de lire ou relire les articles mis en ligne dans la rubrique Info Collectif VAN et les traductions regroupées dans notre rubrique Actions VAN . Par ailleurs, certains articles en anglais,

 · Web viewSelon le témoignage d’un chaldéen de Diarbékir – Hanna, fils de Chamoun –, Hamid bey aurait fait fusiller les habitants chaldéens du village de Carabache, accusés

  • Upload
    trananh

  • View
    213

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES24 avril 2017 : 102e anniversaire du génocide arménien de 1915

perpétré par le gouvernement Jeune-Turc102 ans de déni : ça suffit !

-------------------------------------------------------------------

VEILLE MEDIAMardi 28 mars 2017

Retrouvez les informations sur notre site :http://www.collectifvan.orgRubrique Info Collectif VAN :

http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1et Rubrique News (Revue de Presse) :

http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=4&page=1

------------------------------------------------------------------

SOMMAIREInfo Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une revue de presse des informations parues dans la presse francophone sur les thèmes concernant le négationnisme, le racisme, l'antisémitisme, le génocide arménien, la Shoah, le génocide des Tutsi, les crimes perpétrés au Darfour, la Turquie, l'Union européenne, l'occupation de Chypre, etc... Nous vous suggérons également de prendre le temps de lire ou relire les articles mis en ligne dans la rubrique Info Collectif VAN et les traductions regroupées dans notre rubrique Actions VAN. Par ailleurs, certains articles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont disponibles que dans la newsletter Word que nous générons chaque jour. Pour la recevoir, abonnez-vous à la Veille-Média : c'est gratuit ! Vous recevrez le document du lundi au vendredi dans votre boîte email. Bonne lecture!

24/03/2017 - Anne Rochelle - Kedistan

Turquie - Ahmet Şık : un procès qui traîne

28/03/2017 - Ambassade de France en Arménie Presse arménienne : Revue du 24 mars 2017

28/03/2017 - Collectif VAN Collectif VAN : l’éphéméride du 28 mars

28/03/2017 - Reporters sans frontières #CollateralFreedom : Reporters sans frontières débloque 24 sites censurés

CCAF Agenda - Lyon/Conférence : "Les enjeux de la nouvelle question arménienne"

27/03/2017 - Lucas Simonnet - Le Figaro Emprisonnée en Turquie, une Franco-Turque en appelle à François Hollande

27/03/2017 - Boursorama Discussions douanières Turquie-UE pas affectées par les tensions-ministre

27/03/2017 - Pascal Thibaut - RFI Référendum présidentiel: le poids du vote des Turcs d'Allemagne

28/03/2017 - Javier Solana - OLJ Cette Turquie qui irrite l’UE

26/03/2017 - Ariane Bonzon, Timour Ozturk - Slate Les vrais mensonges et demi-vérités d’Erdoğan et de ses ministres

27/03/2017 - Helene Menal - 20minutes Toulouse: Partie combattre Daesh et emprisonnée en Turquie, elle écrit à François Hollande

27/03/2017 - Marlène Thomas - L'Obs Turquie : qui est Ebru Firat, la combattante française qui appelle Hollande à l’aide ?

28/03/2017 - Christophe Lamfalussy - La Libre Belgique Près de 120000 citoyens turcs ont commencé à voter en Belgique

27/03/2017 - Le Temps La Turquie ouvre une enquête après le déploiement d'une banderole anti-Erdogan à Berne

27/03/2017 - L'Orient le Jour

En Syrie, les forces kurdes progressent après la prise de l'aéroport de Tabqa à l'EI

27/03/2017 - Diane Béthune - La Voix du Nord Collégiens et passeurs de mémoire

28/03/2017 - La Dépêche du Midi «Tous unis contre la haine»

27/03/2017 - L'Orient le Jour Manifestation anti-Erdogan : ouverture d'une procédure pénale en Suisse

27/03/2017 - Le Figaro La légende turque Hakan Sükür exclue de Galatasaray sur décision politique

23/03/2017 - Johanna Siegel, Jonas Dunkel, Côme Peguet - Arte Journal Les Turcs d'Europe peuvent-ils faire pencher la balance ?

INFOS COLLECTIF VAN

Turquie - Ahmet Şık : un procès qui traîneInfo Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous propose de lire cet article d'Anne Rochelle publié sur Kedistan le 24 mars 2017.

Kedistan

Ahmet Şık : sept tweets, trois articles, un entretien et un procès qui traîne

Chronique d'Anne Rochelle

24 mars 2017

Si le journaliste Ahmet Şık est en prison à Silivri, c’est parce qu’on l’accuse de propagande pour le FETÖ (Organisation terroriste de Fethullah Gülen) et pour le PKK (Parti des Travailleurs du Kurdistan). En soi, cette double accusation est déjà grotesque. Mais le comble, c’est qu’entre 2011 et 2012, Ahmet Şık a passé 375 jours dans cette même prison… pour avoir dénoncé l’infiltration de la confrérie Fethullah Gülen dans les institutions de l’État ! Alors l’arrêter au motif de propagande pour FETÖ, fait remarquer un de ses avocats, « c’est un peu comme si on avait arrêté Martin Luther King, en l’accusant d’être membre du Klu Klux Klan ». Enfin,

pour couronner le tout, on sait aujourd’hui que le concernant, les procédures en appel ont peu de chances aboutir. Car dans ses verdicts, d’un appel à l’autre, le juge use du “copié-collé”…

Auteur et journaliste engagé, Ahmet Şık a travaillé pour plusieurs grands titres et pour l’agence Reuters avant d’être black-listé en raison de ses activités de syndicaliste. La qualité de son travail n’en est pas moins reconnue : Ahmet Şık a d’ailleurs été récompensé de plusieurs prix, le dernier par l’Unesco en 2014. C’est peut-être la raison pour laquelle Cumhuriyet lui a récemment offert ses colonnes. Mais malheureusement, il est désormais privé d’écriture, sous toutes ses formes.

Maintenu en cellule d’isolement, il n’est autorisé à voir sa famille et ses avocats qu’une heure par semaine, lors d’entretiens qui se font sous la surveillance d’un gardien de prison, tout en étant filmés. Surtout, Ahmet Şık ne peut ni envoyer ni recevoir de courrier, et les livres auxquels il a accès sont en nombre limité. Que lui reproche-t-on ?

Ses pratiques journalistiques, et rien d’autre. Ce sont elles qui sont mises en avant dans le mandat d’arrêt et les verdicts rendus en appel à trois reprises. Avec, il faut le souligner, de véritables “copié-collé” d’un appel à l’autre : entre le verdict du second et du troisième appel, le texte est strictement similaire, si ce n’est la date !

Son arrestation date du 30 décembre 2016, date à laquelle un mandat d’arrêt a été établi par la 8e chambre du tribunal d’Istanbul. Ce document officiel comporte huit pages, dont sept correspondant aux déclarations d’Ahmet Şık et de ses avocats. Et le journaliste a des arguments pour se défendre.

Tout d’abord, il s’estime victime d’un complot similaire à celui qu’il a vécu voilà six ans, lorsqu’il avait voulu dénoncé la main-mise de la confrérie Fethullah Gülen sur les institutions de l’Etat.

« Nous avons déjà vécu il y a peu la même pièce tragi-comique. J’étais la cible des membres de la confrérie qui avaient pris possession du système judiciaire et des institutions policières. Ce gang avait sa police, ses procureurs, ses juges, des supporters dans les médias et au sein du parti de l’AKP, et tous soutenaient sans limites ses crimes. La cible était désignée par les médias, puis avec la connivence de policiers le procureur vous envoyait au tribunal pour arrestation, et les juges vous privaient de votre liberté. »

Le journaliste pointe ensuite la responsabilité du pouvoir dans les dérives du mouvement güleniste.

« Il est évident que l’AKP est responsable plus que tout autre facteur de la transformation de la confrérie Gülen en FETÖ. Le premier que nous devrions juger, c’est le Président Recep Tayyip Erdoğan, qui (parlant de la confrérie Gülen) affirmait : “Nous leur avons donné ce qu’ils voulaient” et

“je les ai beaucoup aidés. Qu’Allah et notre peuple me pardonnent”. »

Enfin, Ahmet Şık met en avant son droit inaliénable à vouloir connaître la vérité.

« J’ai cherché la vérité dès le premier jour où j’ai pris mes fonctions (au journal), parce que nous avons le droit de connaître la vérité . »

Ces déclarations, le juge les a interprétées à sa guise. Dans le mandat rédigé le 30 décembre 2016, il écrit : « Etant donné qu’il continue par ses déclarations de mettre en cause l’Etat et les fonctionnaires de l’Etat, des preuves renforçant la suspicion criminelle ont été trouvées…»

On ne le sait que trop. Depuis des décennies, vouloir divulguer la vérité en Turquie a un prix : nombre de journalistes l’ont payé de mois ou d’années de prison, quand ce n’était pas de leur vie. Reste qu’il en faut toujours aussi peu pour justifier une arrestation et un maintien en détention. Dans le cas d’Ahmet Şık, une seule page, sur un document de huit pages. Quant aux seules preuves des crimes supposés, elles consistent en sept tweets, trois reportages, une phrase relayée sur le web et un entretien.

Ces documents sont depuis longtemps sur le bureau du procureur. Et il ne faut pas plus d’une journée pour les lire. Mais bien que le journaliste soit derrière les barreaux depuis décembre dernier, il semble que le procureur n’aie pas eu le temps d’y jeter un œil. Comme s’il fallait laisser Ahmet Şık moisir en prison le plus longtemps possible…

Depuis qu’il est emprisonné à Silivri, ses avocats ont fait appel trois fois pour s’opposer à sa détention.

Le premier appel a été rejeté au bout de quatre jours par la 9e cour pénale de la paix d’Istanbul, au prétexte que le maintien en détention était à la hauteur des chefs d’accusation.

Le second appel a été examiné par la 3e cour pénale de la paix d’Istanbul le 30 janvier 2017, soit un mois après l’arrestation d’Ahmet Şık. Le juge, un dénommé Necmettin Kafalı, explique alors en détail les dangers de FETÖ, en rappelant que Hakan Fidan, le directeur du MIT (l’agence du renseignement turque) a été convoqué pour venir témoigner.

Doit-on encore le rappeler ? Ahmet Şık a lui-même dénoncé les pratiques de FETÖ bien avant que le MIT ne les mette en cause. Et c’est précisément pour cette raison qu’il avait été arrêté en 2011. En outre, jusque début 2012, ces pratiques ont causé du tort à des milliers de personnes, dont Ahmet Şık. Toutes choses que le juge connait forcément. Seulement il feint de l’ignorer, et argumente son verdict en se référant aux tweets, reportages et à l’entretien publiés. Selon ses dires, si toutes les preuves ne sont pas encore rassemblées, on a déjà de fortes suspicions contre le journaliste, ce qui justifie son maintien en détention.

Mais venons-en au troisième appel… le plus scandaleux. Il a été porté devant la 10e cour pénale d’Istanbul le 2 mars dernier. Cette fois, il s’agit d’un autre type de tribunal. Mais le juge est le même : il s’agit toujours de Necmettin Kafalı. Quant au greffier, bien qu’il soit différent, son travail est des plus simples. Et pour cause : il va se contenter d’un « copié-collé » de l’appel précédent !

Au final, Ahmet Şık reste donc en prison. Et son cas illustre malheureusement à merveille les dérives du système judiciaire, quand il passe sous l’emprise du pouvoir…

Pour information, voici les documents retenus comme preuves à charge :

Tweets

• « Ceux qui sont au pouvoir et leurs supporters qui ont enquêté sur l’assassin [il désigne Mert Altıntaş, qui a tué l’ambassadeur de Russie Karlov], que dites-vous du fait que le meurtrier soit un policier? » « Et après vous vous sentez offensé quand nous disons que l’Etat est le meurtrier ». (L’enquête n’a pas encore déterminé pour qui avait opéré le meurtrier. Seuls le président et le ministre de l’Intérieur ont déclaré qu’il était affilié à la FETÖ. Bien que les affirmations selon lesquelles il soit allé dans une école affiliée à FETÖ ou qu’il y ait des membres de FETÖ dans sa famille aient été niées)

• « La guerre avec le PKK dans certaines régions du pays existe depuis 1984, même s’il y a eu quelques interruptions ».

• « Au lieu de comparer ceux qui ont été brûlés vifs dans les sous-sols de Cizre avec d’autres qui ont été déchiquetés par une bombe à Istanbul, faites plutôt remarquer qu’il s’agit dans les deux cas d’actes de violence”. »

• « Si ce qu’a fait Sırrı Süreyya Önder [un membre du HDP, le parti démocratique des peuples] est un crime, ne devrait-il pas y avoir beaucoup d’autres suspects, en commençant par ceux qui siègent au palais? »

• « Ils ont choisi d’abattre Tahir Elçi au lieu de l’arrêter. Vous êtes une mafia, une bande d’assassins ».

• « Pourquoi ceux qui croient que l’Etat mafieux a commencé une guerre pour empêcher que ses crimes fassent l’objet d’une enquête, ne croient-ils pas qu’il puisse faire exploser une bombe ? »

• « Ceux qui essaient de prouver que le PYD (le parti de l’union démocratique), que les États-Unis et l’Union européenne appellent nos alliés contre la terreur djihadiste, est une organisation terroriste, ne feraient-ils pas partie des suspects habituels ? »

Propos relayés sur un site web

• « Ceux qui travaillent pour le PKK sont aussi des journalistes », propos tenus lors d’un congrès les 23-26 septembre 2014 … L’entretien

Un entretien avec Cemil Bayık, membre du conseil de direction du groupe des communautés du Kurdistan (KCK), le 14 mars 2015 sous le titre « Apo (Abdullah Öcalan) à Kandil, nous à İmralı »

Les reportages

• Un reportage relayant une déclaration d’Özcan Şişman, le procureur dans l’affaire des camions du MİT. Ce dernier affirmait :« Le MİT était déjà au courant du massacre à Reyhanlı mais n’en avait pas encore informé la police ». L’article a été publié le 8 Juillet 2015, sous le titre : « Ce que nous faisons est du journalisme, et vous, de la trahison ».

• Un reportage du 9 juillet 2015, intitulé « Le Procureur des camions MİT : le MİT a fermé les yeux sur Reyhanlı, nous l’aurions empêché, si nous ne leur avions pas donné d’informations. »

• Un reportage du 13 février 2015, intitulé « La vérité derrière l’affaire des camions révélée » (Dans le mandat d’arrêt, il est noté à ce propos «… ses articles affirmant que l’envoi d’armes et de munitions sur les camions MİT de la Turquie à la Syrie n’était pas destinée au peuple turkmène, mais à l’organisation djihadiste d’Ansar Al Islam… »

Texte écrit en prenant appui sur un article de Timur Soykan paru en anglais et en turc sur Bianet le 21 mars 2017

Anne Rochelle Journaliste

Docteur es sciences de formation, journaliste de profession, amoureuse des lettres, des arts, de la nature et de notre planète, citoyenne du monde, temporairement et pour une durée indéterminée arlésienne.

Rédaction par Kedistan.

http://www.kedistan.net/2017/03/24/ahmet-sik-tweets-articles-proces-qui-traine/

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=95989

#CollateralFreedom : Reporters sans frontières débloque 24 sites censurésInfo Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous invite à lire cette information publiée sur le site de de Reporters sans frontières en date du 28 mars 2017.

Reporters sans frontières

Reporters sans frontières débloque 24 sites censurés #CollateralFreedom

A l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre la cybercensure, les internautes du monde entier pourront accéder librement et gratuitement à Ozguruz, le site du journaliste Can Dundar (Turquie), Azathabar (Turkmenistan), Meydan (Azerbaïdjan), Dohanews (Qatar) et Alqst (Arabie saoudite).

Comment RSF déjoue la censure ?

L'opération #CollateralFreedom permet de contourner la censure technologique grâce à un dispositif original fondé sur la technique du "miroir", consistant à dupliquer les sites censurés et à en héberger des copies sur des serveurs de "géants" du web. Impossible pour les autorités de censurer ces sites sans couper l'accès aux "géants" et créer un véritable dommage collatéral.

Les 15 pays ennemis d'internet

Azerbaïdjan

Satisfait d’avoir annihilé tout pluralisme dans les médias et instillé un climat de peur dans la société, le gouvernement azerbaïdjanais n’éprouve généralement pas le besoin de bloquer les sites d’information indépendants. Ce qui ne l’empêche pas de le faire ponctuellement : c’est le sort qu’ont connus les sites du quotidien Azadlig, de Meydan TV, de Radio Azadlig et de Voice of America fin 2016. Les autorités n’ont pas hésité non plus à couper l’accès à Internet pendant près de deux semaines dans le village de Nardaran, théâtre d’une émeute, en novembre 2015. De manière générale, la Toile est étroitement surveillée et les blogueurs critiques sont harcelés, tout comme les membres de leurs familles. Le 3 mars 2017, le célèbre blogueur Mehman Huseynov a été condamné à deux ans de prison pour avoir raconté la torture dont il avait fait l’objet lors d’une interpellation deux mois plus tôt. Les autorités ne cessent de durcir la législation applicable en cas de diffamation sur Internet. Mais elles se contentent généralement d’accusations montées de toutes pièces (détention de drogue, coups et blessures…) pour jeter en prison blogueurs et journalistes. Et recourent à une armée de “trolls” pour contrer les

propos critiques sur les réseaux sociaux.

Site débloqué par RSF Meydan.TV

https://rsf.org/fr/meydantv

L’écrasement du pluralisme en Azerbaïdjan a poussé le célèbre blogueur dissident et ancien prisonnier politique Emin Milli à lancer Meydan TV, en 2013, depuis son exil berlinois. Le site offre une information indépendante en azéri, en russe et en anglais. Ses journalistes attaquent de front les sujets les plus censurés en Azerbaïdjan : corruption, atteintes systématiques aux droits de l’Homme... Leurs révélations sur les fraudes électorales en 2013, les Jeux européens de Bakou en 2015, ou encore la reprise des combats dans la province du Haut-Karabagh en 2016, ont été largement reprises par la presse internationale.

Les journalistes de Meydan TV sont harcelés par les autorités : interpellations, interdiction de quitter le pays, convocations au commissariat, menaces contre les membres de leurs familles… Emin Milli est lui-même menacé jusqu’en Allemagne. La diffusion par satellite dont bénéficiait Meydan TV s’est arrêtée brutalement en 2013 après un apparent brouillage de leur signal. Depuis fin 2016, le site internet est bloqué par intermittence en Azerbaïdjan, rendant encore plus difficile l’accès de la population à une information indépendante.

Sites miroirs http://ec2-35-158-1-41.eu-central-1.compute.amazonaws.com/

-----------------------

Turquie

Non content d’étendre son emprise sur les médias traditionnels, le président Recep Tayyip Erdogan a tout mis en oeuvre pour reprendre en main Internet, lieu d’expression privilégié d’une société civile très vivace. Après des réformes draconiennes, le blocage de sites web sans décision de justice est devenu systématique : le gouvernement est habilité à ordonner “en urgence” le “blocage préventif” de tout contenu. Les fournisseurs d’accès à Internet ont quatre heures pour obtempérer, et la validation a posteriori d’un juge a tout d’un simple coup de tampon. Les autorités turques monopolisent aussi près de la moitié des demandes de retrait de contenu auprès de Twitter. Au besoin, Ankara n’hésite pas à bloquer l’intégralité de cette plateforme ou de YouTube, une extrémité à laquelle ne recourait jusqu’alors qu’une poignée d’Etats parmi les plus répressifs de la planète. Le gouvernement franchit de nouveaux paliers après la tentative de putsch de juillet 2016 : blocage d’Internet pendant quelques jours dans les régions kurdes, restrictions d’accès aux outils de contournement de la censure (VPN, réseau Tor…). Dans le même temps, les services de renseignement (MIT) ne cessent d’approfondir leurs

techniques de surveillance généralisée des citoyens.

Sites débloqués par RSF : Sendika.org

https://rsf.org/fr/sendikaorg

Sendika.org est un site d’information alternatif lancé il y a 14 ans. Il s’attache à donner une voix aux sans-voix et à couvrir les sujets ignorés par les grands médias : luttes sociales, question kurde, actualité des mouvements féministes et LGBT… De même que le site s’était imposé comme une source de référence sur la répression du mouvement « Occupy Gezi », en 2013, il est aujourd’hui en première ligne sur les sujets les plus sensibles : bombardement de civils à Roboski, coup de grisou à Soma, émeutes liées au siège de Kobane, politique syrienne d’Erdogan, affrontements dans le Sud-Est…

Sendika.org fait partie des dizaines de sites d’information bloqués depuis la reprise des hostilités entre Ankara et le PKK, en 25 juillet 2015. Quatorze sites miroirs ont été bloqués les uns après les autres, et le site redirige actuellement vers l’adresse Sendika15.org.

Sites miroirs http://sendika15.org/

Lire la suite sur le site de RSF

https://rsf.org/fr/collateral-freedom?country_id=145#country_tab

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=95997

Presse arménienne : Revue du 24 mars 2017Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous propose de lire cette Revue de Presse parue sur le site de l'Ambassade de France en Arménie le 28 mars 2017.

Ambassade de France en Arménie

Revue de la presse arménienne du 24 mars 2017

Politique intérieure

Arrestation de Samvel Babayan/ L’arrestation du général Babayan, accusé de trafic d’armes, continue de retenir l’attention des médias arméniens (cf. revue du 23.03). Le lendemain de son arrestation, il a catégoriquement rejeté, par la voix de son avocat, les accusations portées

à son encontre. Alors que le Service de sécurité nationale avait annoncé détenir des « informations crédibles » sur son implication dans l’importation en Arménie, via le territoire de Géorgie, d’un lance-roquette sol-air portatif Igla, M. Babayan a assuré n’avoir aucun lien avec les faits dont on l’accuse et ne pas connaître les deux autres personnes arrêtées dans le cadre de cette affaire. Haykakan Jamanak croit savoir que le Service de sécurité nationale détiendrait des enregistrements téléphoniques révélant que S. Babayan aurait donné des instructions à deux personnes pour acquérir et transporter en Arménie le système Igla. Selon les informations de Haykakan Jamanak, le SSN détiendrait des informations selon lesquelles cette arme devrait servir à frapper un hélicoptère transportant des autorités arméniennes, probablement le président Sarkissian. Selon les sources de ce journal, Samvel Babayan et ses alliés auraient programmé de réaliser une action le 27 mars, quelques jours avant les élections.

Le quotidien Jamanak affirme pour sa part que Seyran Ohanian, la tête de liste de l’alliance Ohanian-Raffi-Oskanian dont Samvel Babayan était le « dirigeant de facto », pourrait être « étroitement lié » à cette affaire d’importation d’armes et pourrait être également inculpé. « De surcroît, Seyran Ohanian comprend que les organes judiciaires ont suffisamment d’informations contre lui, mais qu’ils ne le mettent pas pour le moment en détention pour ne pas faire de l’alliance ORO une victime à la veille des élections législatives. Selon nos informations, à la suite des élections, des membres de cette alliance, dont Seyran Ohanian lui-même, qui d’après les sondages n’a aucune chance d’être représenté au Parlement, pourraient être inculpés dans un cadre pénal », écrit Jamanak.

Dans un entretien avec RFE/RL, Seyran Ohanian a qualifié l’arrestation de Samvel Babayan de « représailles » à l’encontre de l’alliance ORO, notant que « pour la défense des droits de Samvel Babayan, notre ami militaire et idéologique, nous allons nous battre jusqu’à la fin et ne permettrons pas que ces autorités, par leurs actions illicites, parviennent à leur objectif ». Une autre figure de l’alliance Raffi Hovhannissian a déclaré à RFE/RL que Samvel Babayan est « prisonnier politique » et « la nouvelle victime de ce groupe de gens qui se sont emparés du pouvoir ».

Edouard Charmazanov, porte-parole du parti Républicain, a considéré comme inadmissibles les tentatives de politiser l’affaire de Samvel Babayan et a fait référence aux affirmations du SSN selon lesquelles les preuves de sa culpabilité sont irréversibles.

Joghovourd relève que le Ministère de la Défense de Géorgie a affirmé que le transfert du matériel militaire russe par le territoire géorgien était peu probable, mettant ainsi à mal les accusations des services arméniens de sécurité nationale. Le Ministère géorgien de l’Intérieur a pour sa part affirmé qu’il enquêtait le possible transport de l’arme russe via son territoire. Hayots Achkhar relève que les accusations de contrebande d’armes portées à l’encontre de Samvel Babayan ont laissé sceptiques beaucoup d’utilisateurs des réseaux sociaux, qui sont enclins à croire qu’il

s’agit d’une affaire fabriquée.

Elections législatives / A dix jours des élections, la police a publié le nouveau chiffre des personnes inscrites sur les listes électorales, qui est de 2 564 795. Par rapport au chiffre communiqué le 13 mars, le nombre des électeurs a augmenté de 500 personnes. / Hayastani Hanrapetoutioun

Corruption au sein de l’armée/ Six personnes, dont le commandant d’une unité militaire de la région du Chirak ont été inculpées par le Comité d’enquête pour un vol à grande échelle du combustible attribué à l’unité militaire en question. Le combustible volé aurait été revendu dans des stations d’essence de Gumri. / Jamanak

« La famille millionnaire »/ Haykakan Jamanak rend compte de la déclaration de patrimoine du PM Karen Karapetian et des membres de sa famille. Le PM a déclaré avoir possédé à la fin de l’année 2016, 114,7 millions de drams (219 000 euros), 3,7 M USD, 55 millions de roubles russes et 850 000 euros. Son épouse a pour sa part déclaré 7,3 millions de drams (14 000 euros), 2,1 M USD, 1 million d’euros et 21,4 millions de roubles. La famille du PM possède 4 appartements et une villa à Erevan, 2 voitures. Le PM a aussi déclaré trois montres chacune d’une valeur de plus de 8 millions de drams (15 000 euros) et des actions de 50 millions de drams (96 000 euros) dans une société. Affaires extérieures

Le président Sarkissian a envoyé un message de condoléances au PM du Royaume uni Mme Theresa May suite à l’attentat de Londres/ Il a fait part de la solidarité de l’Arménie avec le peuple britannique et de sa détermination à contribuer à la lutte contre le terrorisme. / Hayastani Hanrapetoutioun

Nouvel Ambassadeur en Biélorussie/ Par décret du président Sarkissian, Oleg Yessayan, qui vient d’être relevé de ses fonctions d’Ambassadeur d’Arménie en Russie, a été nommé Ambassadeur d’Arménie à Minsk. Il a déjà exercé les fonctions d’Ambassadeur d’Arménie en Biélorussie entre 2006 et 2010. / Hayastani Hanrapetoutioun

France-Arménie

« Les start-ups francophones et l’innovation numérique » / Hayastani Hanrapetoutioun, Arminfo, Armenpress, aysor.am, plusieurs autres sites d’information et des chaînes de télévision ont couvert la rencontre économique sur le thème du numérique et des nouvelles technologies : « les start-ups francophones et l’innovation numérique » organisée dans le cadre de la Quinzaine de la Francophonie, le 23 mars, par cette Ambassade, en partenariat avec l’Union générale arménienne de bienfaisance (UGAB) et la Chambre de commerce et d’industrie France-Arménie (CCIFA), en présence de l’Ambassadeur de France, d’un vice-Ministre des Transports et de la communication etc. Les médias

reproduisent l’allocution de l’Ambassadeur de France ayant rappelé que l’Ambassade a choisi cette année le numérique et les nouvelles technologies comme thème de la Quinzaine de la Francophonie et que le numérique figure parmi les priorités des gouvernements de nos deux pays. Il a noté que la France peut compter sur un tissu dynamique de start-ups : près de 1 500 sont à Paris, la ville comptant le plus grand nombre d'incubateurs en Europe. Le chiffre d'affaires de ces start-ups a augmenté d’ailleurs de 50% l’année dernière. L’Ambassadeur a observé qu’en tant que pays membre de l’OIF et organisateur du prochain sommet de la Francophonie en 2018, l’Arménie a un rôle clé à jouer dans ce secteur.

Rédaction : Meri Hakobian

TÉLÉCHARGER :  Revue de la presse arménienne du 24 mars 2017

http://www.collectifvan.org/pdf/11-34-59-28-03-17.pdf

http://www.ambafrance-am.org/

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=95993

Collectif VAN : l’éphéméride du 28 mars

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - La rubrique Ephéméride est à retrouver quotidiennement sur le site du Collectif VAN. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée). Vous pouvez retrouver tous les éphémérides du Collectif VAN dans la Rubrique Actions VAN, en cliquant ici

Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie) http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=51673

Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie) http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=55304

Ça s’est passé un 28 mars (les événements sont classés du plus

ancien au plus récent) : 28 mars 1871 -- Un pogrom éclate à Odessa (Ukraine). Il dure quatre jours. Israel Vivra : LE LIVRE DE LA MEMOIRE JUIVE DE SIMON WIESENTHAL

28 mars 1891 -- Empire ottoman : dans un rapport adressé à son ambassade de Constantinople le 28 mars 1891, le consul italien de Trébizonde décrit l'arrivée de certains de ces bey voyageant avec une nombreuse suite. L'accueil qui leur est réservé témoigne de l'importance que le gouvernement ottoman attache à leur personne: le vali et les notabilités civiles et militaires de la ville se rendent même à leur rencontre, à quelques km de la ville, avec une compagnie de nizamiye (=forces régulières) et une fanfare militaire. © Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions | © Yves Ternon pour le texte Mardin 1915 Imprescriptible.fr : La formation des régiments de cavalerie kurde hamidié

28 mars 1894 -- Ismet Pacha cite le point 3 d’un Mémorandum que Sir Philip Currie, ambassadeur britannique à Constantinople, communiqua le 28 mars 1894, au Comte Kimberley. « L’objet immédiat des révolutionnaires, dit ce point 3, a été de susciter des troubles, de s’attirer des représailles inhumaines et par là de provoquer l’intervention des Puissances au nom de l’humanité… ». Cependant l’auteur du Mémoire, dont le point 3 est seul cité, est bien loin de ramener toute la question arménienne à l’agitation des révolutionnaires. Il dit de la masse des sujets arméniens du Sultan, que leur attitude envers le mouvement révolutionnaire est, à première vue, indifférente. Quant aux hommes qui raisonnent et qui ont des intérêts matériels, ils se rendent compte qu’une

insurrection n’a aucune chance de succès, ne veulent pas participer à des entreprises révolutionnaires et condamnent les méthodes des révolutionnaires… » Mandelstam, André. La Société des Nations et les Puissances devant le problème arménien, Paris, Pédone, 1926 ; rééd. Imprimerie Hamaskaïne, 1970. Imprescriptible.fr : La question des minorités et le problème arménien

28 mars 1900 -- A Konitz (Allemagne), après la découverte du cadavre d'un jeune homme, plusieurs juifs sont accusés d'avoir commis un meurtre rituel. Des émeutes antijuives éclatent, la synagogue de la ville est attaquée. Finalement, un des accusés, Moritz Lewy, est condamné à quatre ans de prison. Il sera gracié ensuite par l'empereur Guillaume II. La population juive de Konitz décroît, ruinée par l'agitation antisémite. Israel Vivra : LE LIVRE DE LA MEMOIRE JUIVE DE SIMON WIESENTHAL

28 mars 1913 -- La prise d'Edirne par les Bulgares, le 28 mars 1913, oblige Chevket Pacha à signer la paix dans des conditions inacceptables pour le CUP, qui cherche à redorer son blason et à asseoir son pouvoir sur la hiérarchie de l'Etat. © Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions | © Yves Ternon pour le texte Mardin 1915 Imprescriptible

28 mars 1915 -- Empire ottoman : Hamid, le vali (gouverneur-général) de la province de Diyarbakir, est démis de ses fonctions. Il est remplacé par le Dr Réchid. Hamid était arrivé le 23 août 1914. Hamid bey est sans cesse en conflit avec les deux représentants du Comité, les députés Feyzi et Zulfi beys qui dirigent le club unioniste de la ville. Selon le témoignage d’un chaldéen de Diarbékir – Hanna, fils de Chamoun –, Hamid bey aurait fait fusiller les habitants chaldéens du village de Carabache, accusés de s’être enfuis dans le vilayet d’Erzeroum, une fausse accusation puisque ces paysans n’avaient pas quitté leur village. Il aurait alors été assisté de l’inspecteur Eumer Naji, l’un des chefs de l’Organisation spéciale militaire. Quoiqu’il en soit, Feyzi et Zulfi veulent obtenir le renvoi du vali. Ils s’adressent au comité central de l’Ittihad à Constantinople et accusent Hamid d’aider les Arméniens et d’être en relation étroite avec leur évêque. Cette accusation est portée en février, au moment où la décision de détruire les Arméniens de l’empire est prise par le comité central. Hamid est révoqué par Talaat qui nomme à son poste le docteur Rechid bey, alors vali de Mossoul. Planification du génocide Y.Ternon, Mardin 1915 (RHAC IV) ► Livre I ► deuxième partie, le génocide des Arméniens de Diarbékir. © Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions | © Yves Ternon pour le texte Mardin 1915 Imprescriptible.fr

28 mars 1915 -- Empire ottoman : Rechid, qui prend ses fonctions de vali (gouverneur-général) de la province de Diyarbakir le 28 mars 1915, est sans doute l’un des plus grands criminels de l’histoire du génocide arménien. Ce médecin d’origine circassienne porte à lui seul la responsabilité de la planification des massacres dans cette province et

même au-delà. Planification du génocide Y.Ternon, Mardin 1915 (RHAC IV) ► Livre I ► deuxième partie, le génocide des Arméniens de Diarbékir. © Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions | © Yves Ternon pour le texte Mardin 1915 Imprescriptible.fr

28 mars 1915 -- Empire ottoman : Mardin - Le 28 mars, dimanche des Rameaux, les soldats investissent les églises de Mardin. Ils recherchent pour les enrôler les diacres jusque-là dispensés du service. Les évêques envoient aussitôt un télégramme au chef d’état-major pour le prier de dispenser les diacres puisque la Porte avait donné des ordres dans ce sens. Ils obtiennent gain de cause. Au cours de la Semaine sainte cependant, les soldats continuent à patrouiller autour des églises. © Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions | © Yves Ternon pour le texte Mardin 1915 Imprescriptible.fr : Mardin dans la Guerre mondiale

28 mars 1915 -- Empire ottoman : Murad, le leader arménien du parti Dachnak, échappe à son arrestation à Sivas et s'enfuit dans les montagnes, et après de nombreuses fuites audacieuses, atteint le Caucase. ANI: Chronology of the Armenian Genocide -- 1915 (January-March)

28 mars 1917 -- Empire ottoman : M. Callergi, ministre de Grèce à Constantinople. à M. Zalocosta, ministre des Affaires Etrangères, 28 mars 1917 ; Archives n° 2338 - « Cette manière de voir est confirmée par le fait qu'au début de 1917, l'ambassadeur d'Allemagne à Constantinople, comte de Metternich, a été rappelé par le Kaiser, à la demande d'Enver Pacha et des autorités militaires allemandes de Constantinople, pour avoir, en intervenant en faveur des chrétiens, blessé l'amour-propre des Turcs et mal servi les intérêts germaniques. » Les persécutions anti helléniques en Turquie depuis le début de la guerre européenne. D'après les rapports officiels des agents diplomatiques et consulaires. PARIS, LIBRAIRIE BERNARD GRASSET, 1918 Imprescriptible.fr : Les Persécutions antihelléniques en Turquie depuis le début de la guerre européenne

28 mars 1917 -- Empire ottoman : le gouverneur militaire ottoman, Djemal Pacha, a ordonné l'expulsion des résidents [juifs] de Tel Aviv-Jaffa. Expulsion des Juifs de Tel Aviv par les Turcs

28 mars 1919 -- Un juif est tué au cours d'un pogrom auquel se livrent les soldats de Zaporojski à Tchernigov (province de Volhynie, Ukraine). Israel Vivra : LE LIVRE DE LA MEMOIRE JUIVE DE SIMON WIESENTHAL

28 mars 1921 -- Naissance de Herschel Grynszpan à Hanovre, en Allemagne, et mort probablement entre 1944 et 1945, juif polonais qui, le 7 novembre 1938, a assassiné Ernst vom Rath, un secrétaire de l'ambassade d'Allemagne à Paris, élevé au rang de conseiller par Hitler pour « rendre » le crime plus politique. Cet acte servit de prétexte à Adolf

Hitler pour lancer contre les Juifs des opérations de grande envergure qui aboutiront, trois jours plus tard, à la Nuit de cristal. Wikipedia : Herschel Grynszpan

28 mars 1930 -- Constantinople devient Istanbul : l'ancienne Byzance, appelée Constantinople depuis 324 en l'honneur de l'empereur Constantin, prend officiellement le nom d'Istanbul. La ville d'Angora, capitale de la Turquie depuis 1923, devient Ankara. L’Internaute : Jour Par Jour ... Le 28 mars

28 mars 1933 -- Fritz Lang fuit le nazisme : le réalisateur allemand, en qui Hitler voit "L'homme qui créera le cinéma national-socialiste", quitte Berlin pour Paris, sans bagages ni argent. Son épouse scénariste, Thea von Harbou, fervente admiratrice de l'idéologie nazie, restera en Allemagne et participera à la propagande. L’Internaute : Jour Par Jour ... Le 28 mars

28 mars 1942 -- 1 500 juifs de Drohobycz (R.S.S. d'Ukraine) sont déportés au camp d'extermination de Belzec (Pologne), où ils périssent tous. Israel Vivra : LE LIVRE DE LA MEMOIRE JUIVE DE SIMON WIESENTHAL

28 mars 1944 -- Un transport quitte le camp de Risiera di San Sabba, près de Trieste (l'unique camp de concentration allemand en Italie), à destination du camp d'extermination d'Auschwitz. 25 juifs malades et âgés d'une maison de retraite de Trieste font partie des déportés. -600 juifs de Borislav (R.S.S. d'Ukraine) sont transportés au camp de Plaszow, près de Cracovie, d'où ils sont déportés au camp d'extermination d'Auschwitz.

Israel Vivra : LE LIVRE DE LA MEMOIRE JUIVE DE SIMON WIESENTHAL

28 mars 1988 -- URSS : le Soviet suprême de l'URSS rejette la demande de l'Artsakh [Haut-Karabagh] d'être réuni avec l'Arménie. American University of Armenia: This day in armenian history

28 mars 2009 -- Angleterre - Colloque sur Adana. Pour marquer le centenaire des massacres d’Adana en 1909, un colloque d’une journée a eu lieu à la London School of Economics, le 28 mars 2009 pour faire le point sur cette période. Imprescriptible.fr : ACHKHAR, N°459 • 6 DÉCEMBRE 2008

Compilation réalisée par le site www.collectifvan.org

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=52917

TURQUIE

Discussions douanières Turquie-UE pas affectées par les tensions-ministreBoursorama

Reuters le 27/03/2017 à 11:00

ISTANBUL, 27 mars (Reuters) - Les tensions diplomatiques actuelles entre la Turquie et l'Union européenne ne perturberont pas les discussions entre Ankara et les Vingt-Huit en vue d'une remise à plat de l'union douanière les unissant, a estimé lundi le ministre turc de l'Economie, Nihat Zeybekci. La campagne pour le référendum du 16 avril, portant sur une réforme constitutionnelle destinée à élargir les pouvoirs du président Recep Tayyip Erdogan, est à l'origine de tensions entre la Turquie et les pays d'Europe, dont l'Allemagne. Plusieurs pays de l'UE ont restreint ou interdit les interventions de ministres turcs dans des meetings devant la diaspora turque en Europe, ce qui a fortement irrité Ankara, certains dirigeants turcs parlant, à propos de l'Allemagne, de "méthodes nazies". (Can Sezer; Eric Faye pour le service français) http://www.boursorama.com/actualites/discussions-douanieres-turquie-ue-pas-affectees-par-les-tensions-ministre-9bf7e2bab52be41cdeb5dd70f3d5a0d8

Cette Turquie qui irrite l’UEJavier Solana | OLJ28/03/2017

Alors que l'Union européenne tente de faire face à la tempête nationaliste qui menace ses institutions jusque dans leurs fondements, certains de ses alliés stratégiques les plus importants instillent au climat politique du moment un surcroît d'incertitude. La Turquie, membre de l'OTAN depuis 1952 et reconnue officiellement depuis 1999 comme candidate à l'adhésion dans l'UE, en est un bon exemple.

Sur le papier, la Turquie semble le pays idéal pour faire fonction de pont entre l'Europe et le Moyen-Orient. Mais elle prend aujourd'hui un chemin qui l'en détourne dangereusement, le président Recep Tayyip Erdogan ayant même accusé les gouvernements allemand et néerlandais de se comporter comme des nazis.

Après avoir déjoué, en juillet dernier, une tentative de coup d'État, Erdogan s'est servi de l'état d'urgence pour prendre l'offensive et asseoir son pouvoir. Un regain de popularité l'a confirmé dans sa nouvelle stratégie du gouvernement par décrets. Près de 100 000 fonctionnaires ont jusqu'à présent été démis ou suspendus, et nombre des adversaires politiques du président ont été emprisonnés. Beaucoup d'organisations de la société civile et d'organes de presse ont été fermés, et la Turquie jouit du triste privilège d'avoir battu tous les records du nombre de journalistes qu'un pays ait jamais mis derrière les barreaux.

En outre, Erdogan soutient une réforme constitutionnelle qui sera soumise à référendum au milieu du mois d'avril et doit faire passer la Turquie du régime parlementaire actuel à un régime présidentiel. Si la réforme est acceptée, il acquerra des pouvoirs plus étendus encore que ceux autrefois détenus par Mustafa Kemal Atatürk, le « père » vénéré de la Turquie moderne.

Le Conseil de l'Europe a averti que l'organisation du référendum, dans les conditions actuelles de l'état d'urgence, pourrait entacher les résultats du scrutin. Dans ces circonstances, une réforme de cette ampleur serait un nouveau coup porté à la démocratie turque ; elle conférerait à Erdogan presque toute latitude pour mener une politique étrangère de plus en plus imprévisible.

Malgré l'accord de mars 2016 entre la Turquie et l'UE pour contrôler le flux de réfugiés entrant en Europe, la tension semble être la nouvelle norme des relations diplomatique bilatérales. Voilà quelques semaines, la chancelière allemande Angela Merkel reprochait à Erdogan de ne pas respecter la liberté de la presse ; quant à Erdogan, lorsqu'il s'en est pris à l'annulation en Allemagne et aux Pays-Bas, pour des raisons de sécurité, de meetings en faveur du référendum, il a dangereusement banalisé le nazisme.

Mais Erdogan ne peut se cacher derrière l'accord sur les réfugiés pour proférer de telles insultes. Il serait, certes, préjudiciable de répondre au ressentiment par le ressentiment ; l'UE n'en doit pas moins faire clairement savoir que si le partenariat lui tient à cœur, il n'est pas pour autant inconditionnel. La récente déclaration conjointe de la haute représentante de l'Union européenne, Federica Mogherini, et du commissaire européen à l'Élargissement et à la Politique de voisinage, Johannes Hahn, appelant la Turquie à « s'abstenir de toute déclaration excessive et d'actions qui risqueraient d'exacerber la situation », est un début encourageant.

Les tensions croissantes entre la Turquie et l'UE ont coïncidé avec d'autres changements importants dans la politique étrangère turque. Après que la Turquie a abattu un avion de guerre russe en novembre 2015, Erdogan s'est réconcilié étonnamment vite avec le président russe Vladimir Poutine. La Turquie a dès lors commencé à coopérer avec la Russie dans la guerre en Syrie, et elle est intervenue militairement dans le conflit en

août 2016. La viabilité de cette nouvelle alliance russo-turque est incertaine, mais elle a indubitablement porté ses fruits sur le terrain.

La défaite de l'État islamique, qui a lancé de nombreuses attaques terroristes sur le sol turc, est l'un des principaux objectifs poursuivis par la Turquie en Syrie. Mais le gouvernement turc espère aussi empêcher la constitution d'un Kurdistan indépendant qui pourrait étendre son influence jusque dans le sud-est du pays.

À cette fin, les autorités turques ciblent le parti de l'Union démocratique kurde (PYD), affirmant qu'il est lié au Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), que les États-Unis, l'Union européenne et Erdogan considèrent tous comme un groupe terroriste. Mais les États-Unis et l'UE s'inquiètent des attaques turques contre le PYD, étant donné son rôle crucial dans le recul de l'État islamique. Jusqu'à présent, l'administration du président Donald Trump n'a montré aucun empressement à retirer au PYD le soutien des États-Unis.

La question kurde est depuis longtemps une source d'instabilité politique dans la région. Sachant cela, les États-Unis et l'UE doivent maintenir la pression sur Erdogan afin que les priorités raisonnables, auxquelles chacun acquiesce, soient respectées – en l'espèce mettre un terme à la barbarie de l'État islamique. Pour atteindre ce but, il faudra une coalition suffisamment ouverte et qui soit capable de reprendre Raqqa, la place-forte de l'EI en Syrie.

Malgré l'hostilité croissante d'Erdogan, l'UE ne doit pas hésiter à défendre ses liens avec la Turquie, ni à lui rappeler que les bénéfices de la relation sont mutuels. Après tout, l'accord d'union douanière signé en 1995 entre l'UE et la Turquie a contribué de façon appréciable à son développement économique.Il est possible que les tensions dans la relation turco-européenne persistent jusqu'à ce que la paix soit rétablie en Syrie, mais elles ne sont pas nécessairement irréversibles. Elles peuvent se relâcher par étapes. Le gouvernement turc devrait adopter une politique étrangère moins erratique et permettre aux citoyens turcs de s'exprimer librement lors du prochain référendum et des consultations électorales qui suivront. L'UE, pour sa part, devrait conserver le cap et maintenir son engagement en faveur de l'idée d'une Turquie stable et pluraliste – qui permettrait aux Turcs d'exprimer tout leur dynamisme.

Traduction François Boisivon.© Project Syndicate, 2017.

https://www.lorientlejour.com/article/1043238/cette-turquie-qui-irrite-lue.html

Les vrais mensonges et demi-vérités d’Erdoğan et de ses ministresSlate

Ariane Bonzon et Timour Ozturk — 26.03.2017 - 8 h 45, mis à jour le 26.03.2017 à 12 h 34

En dénonçant l’iniquité de l’Europe à l'égard de la Turquie, le président turc nourrit les sentiments nationalistes et anti-occidentaux de sa base électorale à l’approche du référendum du 16 avril. Or la plupart de ces accusations ne résistent pas à la vérification. La preuve par cinq. 

1.L'Union européenne ne verse pas l’aide négociée dans le cadre de l’accord sur les réfugiés avec l’Etat turc

«L’UE n’a débloqué que 700 millions d’euros sur les 6 milliards promis à la Turquie» – Ömer Çelik, ministre des affaires européennes, février 2017

FAUX: Cet argument manipule les chiffres.

Le 18 mars 2016, l’Union européenne et la Turquie ont signé un accord sur les réfugiés. L’objectif européen: contrôler et réguler l’arrivée de migrants en provenance de Turquie. En échange de quoi l’Europe s’est engagée à financer l’aide aux réfugiés en Turquie. D’abord, en accélérant le versement de trois milliards d’euros déjà promis, et dans un second temps en débloquant trois milliards supplémentaires à l’épuisement des trois premiers d’ici à 2018.

Selon le dernier chiffrage européen, au 1er mars 2017, 2,2 milliards d’euros avaient été engagés, dont 1,5 par les contrats de quelques 39 projets humanitaires à destination des réfugiés en Turquie. Sur cette somme, 777 millions d’euros ont déjà été déboursés. Ömer Çelik joue donc sur les mots, sachant pertinemment, comme l’accord co-signé par la Turquie le prévoit, que l’aide européenne aux réfugiés est dépensée au fil des projets humanitaires, et non versée d’une traite au gouvernement turc.

2.L'UE n'a pas accordé la libéralisation des visas qu’elle a promise à la Turquie

«La libéralisation des visas est une condition sine qua non» (de l’accord sur les réfugiés signé en mars 2016) – Mevlüt Çavuşoğlu, ministre turc des affaires étrangères, mars 2017

FAUX: Pour la libéralisation des visas des citoyens turcs, les accords signés par la Turquie avec l’UE prévoient des conditions. L’Etat turc ne les remplit toujours pas.

Ankara a commencé à négocier une libéralisation des visas pour ses citoyens contre la réadmission de migrants de pays-tiers entre 2007 et 2011. Le 16 décembre 2013, un premier accord est signé. Il stipule qu’un délai de trois ans est envisagé pour la mise en place des réadmissions de ressortissants de pays-tiers sur le territoire turc, et qu’à partir de ce moment, il s’écoulera un maximum de six mois pour que l’UE accepte les courts voyages de citoyens turcs sans visas. Mais à une condition, que la Turquie suive une feuille de route et remplisse certains critères.

Or trois ans plus tard, la nouvelle donne provoquée par la crise des réfugiés entraîne l’accord UE-Turquie du 18 mars 2016, qui conserve le même principe: «la libéralisation du régime des visas sera accélérée […] afin que les obligations en matière de visa pour les citoyens turcs soient levées au plus tard à la fin du mois de juin 2016, pour autant que tous les critères de référence soient respectés».

Fin 2016, sept critères n’étaient toujours pas respectés par la Turquie. Les principaux blocages portant sur l’instauration d’un passeport biométrique en Turquie, et l’assouplissement de la loi anti-terroriste turque. L’UE n’est donc pas tenue de libéraliser la circulation des ressortissants turcs.

3.Voilà plus d’un demi-siècle que l’UE ferme la porte à l’adhésion turque

«Cela fait cinquante-trois ans que nous sommes aux portes de l’Europe, L’UE est la seule responsable et coupable» – Recep Tayyip Erdoğan , Président de la république de Turquie, août 2016

FAUX: L’Europe n’est pas la seule responsable de si longues négociations  car les problématiques internes à la Turquie ont joué un rôle important dans ces délais. D’ailleurs ce n’est qu’en 2004 que la république de Turquie a été formellement reconnue candidate.

La Turquie a été associée à la Communauté Economique Européenne dès 1963. Ankara demandait cette association depuis l’automne 1959, mais le coup d’État de mai 1960 entraîne le gel des discussions avec la CEE durant 2 ans. Puis dans les deux décennies qui suivront, le coup d’État de 1971, l’intervention militaire à Chypre en 1974 et enfin le coup d’Etat de 1980 mettent en panne le rapprochement entre la Turquie et la CEE. Ces coups de freins font que ce n’est qu’en 1987 que la République de Turquie dépose formellement, par la voix de son président, sa candidature à l’adhésion à la CEE. La commission européenne répond deux ans plus tard par un refus de lancer immédiatement les négociations en raison des tensions gréco-turques relatives à Chypre.

Le rapprochement reprend dans les années 1990 sur le plan économique, avec l’entrée en vigueur d’une union douanière au 1er janvier 1996. En décembre 1999, le conseil européen reconnaissant la légitimité de la candidature turque conclut que: «La Turquie est un pays candidat, qui a vocation à rejoindre l'Union».

Enfin, dans le contexte post-11 septembre 2001 et suite aux efforts menés par l’Etat turc, sur la question chypriote notamment, le 3 octobre 2005 le conseil européen de Bruxelles ouvre les négociations d’adhésion avec la Turquie.

4.Depuis que les négociations sont ouvertes, la Turquie est exemplaire, l’UE en revanche bloque tout

«La Turquie a travaillé comme peu d’autres pays pour remplir toutes les conditions d’adhésion à l’UE. [Mais nous ne récoltons] que des menaces, des insultes et un blocage» – Mevlüt Çavuşoğlu, ministre turc des affaires étrangères, août 2016

FAUX: La Turquie aurait pu ouvrir certains chapitres à la négociation mais elle ne l’a pas fait, par crainte de perdre de la souveraineté ou/et des prébendes.

En 2004, lorsque le parlement européen donne son accord pour le début des négociations d’adhésion il précise qu’il s’agit d’un processus ouvert dont l’issue ne peut être garantie à l’avance. Depuis 2005, sur 35 chapitres de négociation (un chapitre étant un grand domaine politique dont les normes nationales doivent être adaptées aux standards du corpus législatif européen), 16 ont été ouverts (la dernière ouverture date de juin 2016 et porte sur les dispositions financières et budgétaires), et 1 seul clôturé.

Dès décembre 2006, la Turquie refuse d’ouvrir ses ports et aéroports à Chypre, huit chapitres sont alors gelés à la négociation par les ministres des affaires étrangères des États membres. Il s’agit de ceux sur la «Libre circulation des biens», les «Droit d’établissement et libre prestation de services», les «Services financiers», l'«Agriculture et développement rural», la «Pêche», la «Politique des transports», l'«Union douanière» et les «Relations extérieures». Ces chapitres n’ont jamais été dégelés. Côté français, le 25 juin 2007, Nicolas Sarkozy bloque l’ouverture de cinq chapitres («politique économique et monétaire» finalement ouvert en 2015, «politique agricole commune», «politique régionale», «dispositions institutionnelles», «dispositions financières»). En signe de bonne volonté avant son voyage en Turquie, François Hollande déloquera le chapitre relatif à la politique régionale en 2013.

Cela dit, trois chapitres de négociations concernant les marchés publics, la politique de la concurrence, la politique sociale et l’emploi, n’ont pas été gelés, et n’ont pourtant pas été suivis d’une ouverture. Le président Erdogan et le gouvernement turc ne l'ont pas souhaité car ils savent qu’adopter ces normes européennes c’est perdre de la souveraineté turque et se priver des moyens de financer leur système clientéliste. C'est aussi coûteux alors que l'issue final n'est pas assurée. 

Puis c’est la question des droits de l’Homme et du respect de l’État de droit qui commence à enrailler un peu plus le processus d’adhésion. La

répression contre le mouvement social de juin 2013 entraîne les critiques du commissaire européen à l’élargissement Stefan Füle lors de la conférence turco-européenne qui se tient au même moment à Istanbul.

Le 24 novembre dernier, le parlement européen a demandé le gel du processus d’adhésion turc à l’UE. Il considère que les arrestations de plus de 40 000 personnes, l’incarcération de parlementaires d’opposition et de près de 150 journalistes, ainsi que les menaces de rétablissement de la peine de mort depuis la tentative de putsch du 15 juillet 2016, portent atteinte aux « valeurs démocratiques fondamentales de l’Union européenne   ». Mais la commission européenne n’a pas suivi le parlement.

Bruxelles continue d’ailleurs à verser à la Turquie l’aide à l’élargissement soit, pour la période 2007 - 2020, plus de 10 milliards d’euros.

5.Des pays de l’Union européenne tolèrent sur leur territoire une organisation classée terroriste : le PKK.

«L'organisation terroriste PKK aussi mène une large campagne particulièrement en Europe» – Binali Yildirim, premier ministre, janvier 2017

VRAI et FAUX:  Tout dépend ce que veut dire le terme de "campagne". Par le biais d'associations satellites, le PKK (dont le conflit armé avec l’Etat turc a fait plus de 44 000 morts depuis 1984) organise régulièrement des manifestations mais ne commet pas d'attentats en Europe.  

Depuis 1993, le Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK) est inscrit sur la liste des organisations que l’UE reconnaît comme terroristes. Le PKK est présent en Europe à travers un réseau d’associations, de centres culturels kurdes en particulier, qui ne se réclament pas officiellement du mouvement. Mais ils revendiquent la libération du chef historique du PKK, Abdullah Öcalan (emprisonné en Turquie depuis 18 ans) et visent au moins à l’autonomie du Kurdistan de Turquie par l’application de la théorie du «confédéralisme démocratique» d’Öcalan.

L’activité des militants en exil se concentre autour la Kampanya : la levée de fonds pour financer l’organisation. C’est cette collecte, parfois décrite comme un racket, qui est le moins tolérée par les autorités des pays de l’UE, des militants du PKK sont arrêtés en France et à travers l’Europe dès les années 90, et régulièrement jusqu’à ces dernières années. Ils organisent en Europe des manifestations autorisées, où sont souvent brandis des drapeaux interdits du PKK, comme le 19 mars dernier à Francfort, ce qui provoque la colère d’Ankara.

Depuis 2013 dans le nord de la Syrie, les troupes du PKK et du PYD (le Parti de l’Union Démocratique, branche du PKK en Syrie) se battent contre l’OEI en collaboration avec des puissances occidentales. Ce qui est très mal perçu par l’Etat turc qui a vu le PKK se servir de son renforcement en Syrie pour tenter depuis   2015 de répliquer militairement en Turquie . Et

plusieurs attentats y ont été revendiqués par Les faucons de la liberté du Kurdistan (TAK), un groupe affecté à ce genre d'opérations sans être officiellement rattaché au PKK. 

L’embryon étatique créé dans le nord syrien par le PKK-PYD permet cependant aux Kurdes syriens d’établir des relations d’ordre diplomatique en Europe, avec l’ouverture d’un bureau à Paris, mais aussi en Suède en Allemagne et aux Pays-Bas. La mouvance kurde autonomiste du PKK s’est aussi liée à des partis politiques européens qui demandent son retrait de la liste des organisations terroristes.

Ariane Bonzon Journaliste

Timour Ozturk Journaliste

http://www.slate.fr/story/141551/vrais-mensonges-demi-verites-erdogan

Les Turcs d'Europe peuvent-ils faire pencher la balance ?Arte Journal

23 mars 2017 | @Johanna Siegel, Jonas Dunkel, Côme Peguet

Le 16 avril, les Turcs se prononceront par référendum sur une modification de leur constitution. Cette réforme introduirait un régime présidentiel modelé à la convenance de Recep Tayyip Erdogan. Les quelque 2,97 millions de Turcs de l’étranger sont assidûment courtisés, comme en témoignent les tensions croissantes liées à la participation de personnalités politiques turques à des meetings de campagne organisés en Europe. Où résident les Turcs de l’étranger en droit de voter et quels sont les enjeux de ce référendum ? Les explications d'ARTE Info.

 Dès le 27 mars, les Turcs expatriés peuvent se prononcer sur le référendum. En Allemagne, près d'un million et demi d'électeurs sont concernés. Le journaliste Tom Theodor a rencontré certains d'entre eux à Berlin.

 Le déroulement du référendum turc en Allemagne

Il est prévu qu’il y ait des bureaux de vote dans treize villes allemandes, parmi lesquels neuf consulats généraux turcs situés à Berlin, Hambourg, Hanovre, Francfort, Cologne/Hürth, Düsseldorf, Münster, Karlsruhe et Mayence. Les citoyens turcs résidant en Allemagne ont la possibilité de s’y

rendre pour voter pour ou contre la réforme de la constitution du 27 mars au 9 avril, à condition d’être inscrits sur les listes électorales et d’être en possession d’un passeport turc. En Turquie, le vote se tiendra le 16 avril.

Environ 5% des Turcs en droit de voter vivent à l’étranger et presque la moitié d’entre eux (1,4 million selon Eurostat) habitent en Allemagne. La France occupe la deuxième place, avec 326 375 votants potentiels. Elle est suivie par les Pays-Bas, qui comptent 252 862 citoyens turcs (voir carte).

Le résultat du scrutin s’annonçant serré, le chef de l’Etat Recep Tayyip Erdogan et ses représentants ne négligent aucun électeur potentiel.

C’est lors des élections parlementaires de novembre 2015 que le parti au pouvoir, l’AKP, a pris conscience de l’importance du vote des Turcs de l’étranger. À l’époque, 60% des voix des électeurs résidant en Allemagne étaient allées à la formation islamo-conservatrice d’Erdogan. Et la participation au sein de la communauté germano-turque avait alors atteint 41%.

Quel est l'enjeu du vote des citoyens turcs ?

La réforme de la constitution prévoit d’accorder plus de pouvoirs au président. Ainsi, celui-ci serait aussi le chef du gouvernement et assumerait, de fait, la fonction de Premier ministre. Une victoire du "oui" pourrait sceller la disparition de la démocratie parlementaire turque au profit d’un système autocratique au goût d’Erdogan. L’AKP (en français, "Parti de la justice et du développement)", considère cette réforme de la constitution comme une nécessité pour la stabilité du pays.

Le parlement turc, qui siège à Ankara, a déjà voté à une courte majorité en faveur d’un régime présidentiel le 21 janvier. Cette décision a ouvert la voie au référendum qui se tiendra le 16 avril et pour lequel une simple majorité est encore requise.

Les principaux points de la réforme de la constitution :

- Le président turc est à la fois à la tête de l’État et du gouvernement. Le poste de Premier ministre disparaît.

- Le président peut nommer ou renvoyer ministres et adjoints sans consultation préalable du parlement. Par ailleurs, il peut modeler les ministères à sa convenance et décider lui-même de l’attribution des postes de recteurs d’université.

- Le nombre de mandats du président reste limité à deux mandats de cinq ans. Une exception prévoit toutefois que le président peut se représenter, dès lors que le parlement décide d’organiser de nouvelles élections au cours de son second mandat.

- Dans un système présidentiel, les compteurs seraient remis à zéro. Ainsi, Erdogan, après une victoire électorale en 2019, entamerait son premier mandat. Si l’on tient compte de l’exception évoquée précédemment, il pourrait théoriquement rester au pouvoir jusqu’en 2034.

- Le président a un droit de veto qui lui permet d’annuler des projets de loi.

- Le président peut, de sa propre autorité, dissoudre le parlement. Certes, il peut lui-même être destitué, ce qui entraînerait, là aussi, la dissolution du parlement.

- Contrairement aux dispositions en vigueur jusqu’ici, le président pourra appartenir à un parti politique.

- Erdogan a l'intention, en outre, de rétablir la peine de mort après le référendum.

 Importante polémique autour de la campagne électorale en Europe

À l’approche du référendum, une controverse a éclaté en Europe concernant la participation de personnalités politiques turques à de meetings de campagne. Plusieurs communes allemandes ont interdit des manifestations où des membres du gouvernement devaient être présents et le président turc a accusé Berlin de "pratiques nazies". Le conflit s’est encore envenimé lorsque les Pays-Bas ont refusé l’entrée sur leur territoire au ministre turc des Affaires étrangères, Mevlüt Cavusoglu, et ont expulsé dans la foulée la ministre de la Famille, Beytül Sayan Kaya.

Le 21 mars, l’Union des démocrates turcs européens (UETD), association proche de l’AKP, a annoncé que plus aucune personnalité politique turque ne ferait d’apparition publique en Allemagne d’ici le référendum. Cette annonce devrait contribuer à l’apaisement des tensions entourant la participation de représentants d’Ankara à la campagne électorale sur le sol allemand.

@Johanna Siegel, Jonas Dunkel, Côme Peguet 

http://info.arte.tv/fr/les-turcs-deurope-peuvent-ils-faire-pencher-la-balance

Référendum présidentiel: le poids du vote des Turcs d'AllemagnePar RFI

Les Turcs de l'étranger peuvent dès ce 27 mars voter pendant deux semaines en amont du référendum du 16 avril proposant de renforcer les pouvoirs du président de la République. Ils sont 1,4 million d'électeurs en Allemagne, la plus grande communauté en dehors de Turquie.

Avec notre correspondant à Berlin, Pascal Thibaut

La foule est peu nombreuse devant le consulat turc de Berlin, en Allemagne. Le bâtiment est protégé par des barrières de sécurité. Les électeurs sont contrôlés à l’entrée.

Des tentes ont été dressées dans la cour pour servir de bureau de vote. Beaucoup de ceux qui ressortent ignorent les interpellations des journalistes, surtout les partisans du «   oui   » et du président Recep Tayyip Erdogan.

Cet électeur s'est laisse convaincre. « Je suis Kurde, mais Erdogan n’est pas un problème, déclare-t-il. Ce n’est pas un dictateur. Erdogan, c’est le bon choix. Toute l’Europe dit le contraire, mais ce n’est pas vrai ».

Soutien d'Erdogan

Environ 140 000 électeurs sont inscrits à Berlin et 1,4 million dans toute l’Allemagne. Cette communauté représente la plus grande diaspora turque à l’étranger dont les voix pourraient être décisives si le résultat du référendum du 16 avril devait être serré.

En 2015, 60% des Turcs ayant voté en Allemagne avaient soutenu le parti AKP du président Erdogan, soit dix points de plus que la moyenne. Ceux qui s’opposent à l’extension des pouvoirs du chef de l’Etat turc ont moins de moyens pour se faire entendre. Mais ils répondent plus facilement aux questions des journalistes.

Le scrutin divise la communauté turque et parfois les familles, raconte cette partisane du non. « C’est dommage que la Turquie en soit arrivée là, que les acquis obtenus grâce à Kemal Atatürk et la République soient détruits, estime-t-elle. Tout cela à cause d’un homme qui veut juste sauver sa peau, rien de plus ».

http://www.rfi.fr/europe/20170327-turquie-referendum-erdogan-poids-vote-turcs-allemagne

Toulouse: Partie combattre Daesh et emprisonnée en Turquie, elle écrit à François Hollande20minutes

Helene Menal

Publié le 27.03.2017 à 11:24

Mis à jour le 27.03.2017 à 13:01

SOCIETE La Toulousaine Ebru Firat, emprisonnée en Turquie pour ses liens avec les Kurdes qui combattent Daesh, vient d’écrire à François Hollande pour demander son transfert en France…

Elle fait partie des derniers dossiers diplomatiques brûlants posés sur le bureau de François Hollande. Ebru Firat, une Toulousaine d’origine kurde, croupit dans une prison turque depuis son arrestation le 8 septembre 2016 à l’aéroport d’Istanbul.

Condamnée à 5 ans de prison pour ses liens avec les combattants kurdes qui repoussent Daesh, la jeune femme de 26 ans vient de prendre sa plume pour s’adresser directement au président de la République.

« Je vous prie, Monsieur le Président, de demander [mon] transfert en France à l’Etat turc, et de ne pas donner la liberté et la chance à l’Etat truc de mettre des volontaires français et autres Européens en prison, pour avoir participé avec les groupes kurdes à combattre l’ennemi mondial [Daesh] », écrit-elle dans la lettre publiée ce lundi par La Dépêche du Midi.

« Un papillon pris dans une toile d’araignée »

Par le jeu des remises de peines, la peine de cinq ans de prison (confirmée en appel) pourrait être réduite de moitié environ.

Cette peine, Ebru Firat demande clairement à François Hollande de pouvoir la purger en France, même si la prisonnière fait preuve de solidité psychologique, selon Agnès Casero, son avocate toulousaine. « Elle est debout », confie cette dernière après l’avoir vu pour la dernière fois en prison au mois de décembre.

L’avocate considère sa cliente comme « un papillon pris dans la toile de la géopolitique compliquée de cette région ». « Elle représente la liberté et les valeurs de la France et venait continuer sa vie à Toulouse quand elle a été arrêtée », poursuit Agnès Casero qui compte sur la latitude que confère à François Hollande le fait de ne pas se représenter.

Dans la région de Toulouse, où la famille d’Ebru vit depuis quarante ans, un comité de soutien s’est constitué pour défendre l’étudiante intrépide, l’une des rares Françaises à avoir décidé de combattre l’Etat islamique sur le terrain. De nombreux militants associatifs mais aussi des élus de tous bords demandent son retour.

http://www.20minutes.fr/toulouse/2038027-20170327-toulouse-partie-combattre-daesh-emprisonnee-turquie-ecrit-francois-hollande

Turquie : qui est Ebru Firat, la combattante française qui appelle Hollande à l’aide ?L'Obs Publié le 27 mars 2017 à 18h01

La jeune femme, qui a combattu aux côtés des Kurdes, a été condamnée à 22 mois de prison en Turquie "pour appartenance à une organisation terroriste". Elle demande à François Hollande son transfert.

L’étudiante toulousaine Ebru Firat lance un appel à l’aide. Cette jeune Franco-Turque de 26 ans est depuis le 8 septembre 2016, incarcérée à Istanbul. Elle a été condamnée en novembre à 22 mois de prison par la justice turque pour "appartenance à une organisation terroriste". Les premiers soupçons selon lesquelles elle préparait un attentat-suicide n’ont pas été retenus.

Ebru était en effet partie combattre Daech aux côtés du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), considéré comme une organisation terroriste par Ankara. La jeune femme a été arrêtée sur la foi d’un appel anonyme à l’aéroport Ataturk en provenance de Diyarbakir (ville du sud-est de la Turquie), alors qu’elle s’apprêtait à rejoindre Toulouse. Dans une lettre publiée par "La Dépêche du midi", elle demande à François Hollande la faveur "d’être emprisonnée dans son pays".

La volonté de "faire entendre la voix du peuple kurde"

Originaire de Moissac dans le Tarn-et-Garonne, de parents kurdes, Ebru Firat a été élevée au milieu de quatre garçons, de quoi se forger un fort caractère. La jeune fille noue également une relation forte avec sa tante, la sœur de sa mère. A 5 ans, ses parents déménagent dans le quartier du Mirail à Toulouse. Elle suit des études jusqu’en seconde, avant d’abandonner son BEP vente, relate "La Dépêche du midi".

En septembre 2009, alors tout juste majeure, elle décide de rejoindre les rangs du PKK, au nord de l’Irak, dans les monts du Kandil, laissant derrière elle ses parents et ses quatre frères. Elle explique cette décision de quitter la France par sa volonté de "faire des choses et faire entendre la voix du peuple kurde qui mène une coalition de liberté depuis près de 30 ans".

Arrêtée sur le chemin de l’aéroport

La jeune femme téméraire apprendra en Irak des rudiments de médecine dans un cadre militaire pendant un an et demi. "J’ai ainsi travaillé comme infirmière dans les années qui ont suivi", raconte-t-elle dans sa lettre au

président de la République. En 2015, quand Ebru apprend les combats qui font rage en Syrie, elle décide alors de se joindre à la résistance des femmes kurdes contre Daech et intègre les unités du YPG (Unités de protection du peuple). Elle participera avec eux à la reprise de la ville de Kobané en servant notamment d’interprète pour les Français venus se battre et pour les journalistes. Ebru avait d’ailleurs été filmée dans un reportage de France 2 avec un autre combattant français.

"Je suis la seule Française qui est partie combattre en Syrie [contre Daech, NDLR] Je crois avoir aidé ce combat et avoir fait ce qui est possible de ma part. J'ai vécu énormément de choses là-bas, j'ai rencontré beaucoup de personnes, mais je n'ai rien fait de mal et d'interdit. Je crois à toutes les oppositions qui combattent ce danger mondial et je remercie la France, qui est pour moi mon pays, d'aider ce combat", déclare-t-elle dans sa missive.

Une fois sa mission accomplie, elle quitte le front en 2016, mais ce départ ne se fait pas sans encombre puiqu’elle est enfermée pendant trois mois dans une maison d’Erbil par les peshmergas (combattants kurdes). Ebru réussit finalement à retourner en France au printemps de la même année après huit ans d’absence, alors que ses parents sont eux retournés vivre en Turquie.

Elle trouve refuge chez sa tante avant de partir retrouver son père, sa mère et son petit-ami syrien. Ils se marient religieusement dans la ville de Diyarbakir où habite désormais sa famille. La jeune épouse veut tout de même rentrer en France afin de permettre à son mari de la rejoindre. C'est sur le chemin du retour qu’elle est arrêtée à l’aéroport.Une cellule de 3 m²

Depuis son incarcération, la jeune femme connue sous son nom de guerre "Amara", est traitée comme une terroriste et enfermée dans une cellule de 3 m² avec la télévision (comprenant une seule chaîne) comme unique échappatoire, rapporte "La Dépêche du Midi"."Elle est un papillon pris dans une toile d'araignée qui la dépasse", illustre son avocate française Me Agnès Casero.

A Toulouse, un comité de soutien s’est constitué autour du conseiller régional Front de gauche Jean-Christophe Sellin pour défendre cette courageuse étudiante. Des élus de tous bords et des militants associatifs se sont associés pour demander son retour et des fonds ont également été collectés pour améliorer son quotidien carcéral.

La présidente PS de la région Occitanie Carole Delga, le maire LR de Toulouse Jean-Luc Moudenc et le président socialiste du conseil départemental de la Haute-Garonne, Georges Meric n’ont pas réussi à interpeller le ministre des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault sur cette affaire diplomatique. La combattante porte donc tous ses espoirs dans cette lettre adressée au président de la République.

Marlène ThomasL'Obs

Journaliste

http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/terrorisme/20170327.OBS7178/turquie-qui-est-ebru-firat-la-combattante-francaise-qui-appelle-hollande-a-l-aide.html?utm_campaign=Echobox&utm_medium=Social&utm_source=Twitter#link_time=1490631508

Près de 120000 citoyens turcs ont commencé à voter en Belgique La Libre Belgique, Christophe Lamfalussy, 28 mars 2017

Evet” (oui) ou “Hayir” (non). Les électeurs de la diaspora turque ont commencé à voter, lundi en Belgique et dans cinq autres pays européens, pour un référendum crucial prévu en Turquie le 16 avril, visant à instaurer un régime présidentiel et taillé sur-mesure aux ambitions de Recep Tayyip Erdogan.

En Belgique, deux bureaux ont ouvert lundi matin, l’un au consulat général de Bruxelles, l’autre à celui d’Anvers. Ils sont ouverts tous les jours jusqu’au 9 avril, de 9h à 21h.

Les électeurs n’ont qu’à apposer un cachet sur la case de leur choix. “Il n’y a pas de question, c’est oui ou non”, explique un assesseur. “L’électeur est bien au courant du débat.”

Près de 120000 Turcs et Belgo-Turcs sont inscrits pour participer au scrutin, sur une communauté d’environ 220000 personnes.

Une fois la vérification faite de l’identité de l’électeur et de son numéro national, ce dernier vote dans l’isoloir puis glisse son carton dans une enveloppe. Il ne peut pas emporter son GSM dans l’isoloir par crainte qu’il ne photographie son bulletin et le diffuse à travers les réseaux sociaux.

Des représentants de quatre partis majeurs (AKP, au pouvoir; MHP, nationalistes; CHP, laïcs et socialistes; HDP, prokurde) veillent au bon déroulement du scrutin.

Les sondages montrent une opinion publique très polarisée, avec un camp d’indécis de 15 à 17 % selon l’institut Konda à Istanbul. Le président Erdogan a absolument besoin du vote des nationalistes du MHP pour l’emporter, ce qui explique ses diatribes flattant le sentiment national turc, selon plusieurs analystes.

“Aux Etats-Unis, un juge peut faire face au président, alors cela va. Mais j’ai peur que le président (turc) se mette au-dessus des lois”, explique un électeur sortant du Consulat de Bruxelles avec son épouse. Le couple âgé admet d’un geste avoir voté contre la réforme.

Au cours de la campagne, M. Erdogan a, tour à tour, accusé les autorités allemandes et néerlandaises de se conduire en “nazis”, dit s’attendre à ce que le parlement turc rétablisse la peine de mort et pronostique un autre référendum sur l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne.

Ses sympathisants estiment que M. Erdogan est diabolisé dans la presse européenne. “Tout est exagéré sur ce qui se passe en Turquie. Il y a en Belgique un état d’alerte au niveau 3 et des soldats dans les rues. En Turquie, les interventions de l’armée sont plus ponctuelles. Il n’y a plus de grand chef d’Etat en Europe – plus de Jacques Delors, d’Helmut Kohl ou de Margaret Thatcher. Erdogan en est un”, affirme un supporter.

Traditionnellement, le Parti de la Justice et du Développement (AKP) gagne les scrutins en Belgique. Il avait obtenu 62,93 % des voix aux législatives de juin 2015, contre 49,48 % en Turquie.

Les purges massives de fonctionnaires à la suite du coup d’Etat manqué de l’été 2016 – plus importantes en nombre que lors du coup militaire de 1980 – ont cependant fini par ébranler les convictions d’une partie des pro-Erdogan. Ce qui fait qu’il y a des indécis même dans les rangs de l’AKP, estime Bekir Agırdır, directeur général de l’institut Konda.

http://www.lalibre.be/actu/international/pres-de-120-000-turcs-de-belgique-sont-appeles-a-voter-58d94aeecd7064612afc1b5e

La Turquie ouvre une enquête après le déploiement d'une banderole anti-Erdogan à Berne Le Temps

ATSPublié lundi 27 mars 2017 à 12:23, modifié lundi 27 mars 2017 à 13:53.

Le ministère public d'Istanbul a ouvert une procédure judiciaire. Une banderole anti-Erdogan avait été déployée samedi lors d'un rassemblement à Berne. Les autorités bernoises ont également lancé une enquête

«Tuez Erdogan avec ses propres armes». Le slogan affiché sur une banderole lors d'un rassemblement anti-Erdogan samedi à Berne a provoqué la colère d'Ankara. Le ministère public d'Istanbul a ouvert une

procédure judiciaire. Cette affiche fait aussi l'objet d'une procédure pénale du Ministère public régional Berne-Mitteland.

La banderole controversée montrait le président turc Recep Tayyip Erdogan visé par un pistolet. Elle avait été introduite dans la manifestation par un groupe d'autonomistes de gauche.

Le ministère public d'Istanbul enquêtera sur les délits d'«appartenance à une organisation terroriste», «offense au président» et «propagande pour une organisation terroriste», a précisé lundi l'agence officielle turque Anadolu.

Le gouvernement turc reproche à la Suisse d'avoir autorisé une manifestation «où des symboles du PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan) étaient affichés». La Turquie, l'Union européenne et les Etats-Unis considèrent le PKK comme un mouvement terroriste, mais pas la Suisse.

Ambassadeur convoqué

Ankara a convoqué dimanche l'ambassadeur suisse Walter Haffner dans le cadre de l'affaire, exigeant que les responsables rendent des comptes. Walter Haffner a indiqué que les autorités turques seraient informées du résultat de l'enquête en Suisse.

Une procédure bernoise également

De leur côté, les autorités bernoises ont ouvert une procédure pénale. La procédure pour appel public au crime ou à la violence a été ouverte par les autorités judiciaire du canton de Berne. Dimanche, le directeur de la sécurité de la Ville de Berne, Reto Nause, avait indiqué qu'une plainte allait être déposée, car les conditions fixées dans l'autorisation de manifester n'ont pas été respectées.

Une manifestation «pour le respect de l'Etat de droit»

Des associations kurdes, le PS et les Verts notamment, avaient appelé à la manifestation, qui s'est déroulée dans le calme. Ils étaient soutenus par une trentaine d'organisations dont l'Union syndicale suisse, Terre des Hommes Suisse ou le groupe pour une Suisse sans armée. Les manifestants demandaient la liberté, le respect de l'Etat de droit et plus de démocratie en Turquie. Les organisateurs de ce rassemblement ont pris dimanche leurs distances par rapport à la banderole.

https://www.letemps.ch/monde/2017/03/27/turquie-ouvre-une-enquete-apres-deploiement-dune-banderole-antierdogan-berne

SYRIE

En Syrie, les forces kurdes progressent après la prise de l'aéroport de Tabqa à l'EILes raids de la coalition se poursuivent en appui à l'offensive des FDS.

OLJ27/03/2017

Des combattants arabes et kurdes syriens tentaient lundi d'avancer vers la ville clé de Tabqa dont la conquête leur permettrait de resserrer davantage l'étau autour du groupe jihadiste Etat islamique (EI) à Raqqa, leur "capitale" en Syrie.

Dimanche, les Forces démocratiques syriennes (FDS), appuyées dans les airs par la coalition internationale dirigée par les Etats-Unis et au sol par des conseillers militaires américains, ont pris l'aéroport militaire de Tabqa, une étape importante dans leur offensive pour chasser l'EI de Raqqa, dans le nord du pays en guerre.

Les FDS, qui tentent de sécuriser l'aéroport, veulent avancer en direction de la ville de Tabqa, située à 3 km plus au nord, mais les jihadistes tentent de les freiner, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Les combats ont lieu entre l'aéroport et la ville située sur la rive sud du fleuve Euphrate, à une cinquantaine de km au sud-ouest de Raqqa, a précisé l'ONG.

Dans le même temps, les FDS cherchent à prendre l'important barrage de Tabqa, et des combats ont lieu au nord de la ville de l'autre côté du fleuve, selon l'OSDH. Une prise de l'aéroport, de la ville de Tabqa et du barrage permettrait aux FDS d'avancer vers Raqqa à partir du sud pour poursuivre leur manœuvre d'encerclement total de cette ville et de protéger leurs lignes arrières.

"Avancer et encercler"

Le barrage de Tabqa, le plus grand de Syrie, ne fonctionne plus depuis dimanche, après les bombardements dans le secteur qui "ont mis hors service (la centrale électrique) qui fournit l'électricité au barrage", selon un responsable technique sur place. Cela risque d'entraîner une dangereuse montée des eaux.

C'est début 2014 que l'EI a pris le contrôle de la ville de Raqqa, devenue sa "capitale" de facto en Syrie, avant de s'emparer entièrement de la province du même nom. Mais l'organisation ultraradicale a perdu ensuite 65% de la province, dont 40% depuis le début en novembre 2016 de l'offensive des FDS pour chasser l'EI de la ville éponyme.

Selon Rami Abdel Rahmane, directeur de l'OSDH, la prise de l'aéroport permettra aux FDS "d'avancer et d'encercler la ville de Tabqa" avant de la conquérir. L'aéroport "peut aussi servir comme point de départ pour les prochaines opérations militaires" en direction de la ville de Raqqa.

Les FDS sont actuellement à 26 km au nord, 18 km à l'est et 29 km à l'ouest de cette cité. Leur position la plus proche est située à 8 km au nord-est de Raqqa. La seule ouverture de la ville se trouve au sud où les jihadistes doivent traverser le fleuve pour sortir de Raqqa.

Selon l'OSDH, les raids de la coalition se poursuivaient lundi en appui à l'offensive des FDS. Mais cette alliance arabo-kurde a souligné que "l'opération militaire se déroulait lentement et avec précision" pour éviter tout dommage au barrage. "Pour cela, le contrôler prendra du temps", selon Talal Sello, porte-parole des FDS. Les FDS ont annoncé lundi avoir arrêté l'assaut pour quatre heures afin de permettre aux ouvriers de rejoindre la centrale électrique du barrage afin d'y effectuer des réparations pour éviter une catastrophe majeure.

Par ailleurs, la coalition internationale a souligné "prendre toutes les précautions pour assurer l'intégrité du barrage de Tabqa". "A notre connaissance le barrage n'a pas été structurellement endommagé", a-t-elle indiqué. La semaine dernière, les Etats-Unis ont utilisé des hélicoptères d'attaque ainsi que de l'artillerie pour soutenir l'offensive des FDS sur ce barrage stratégique. En juin 2016, les forces du régime avaient tenté, en vain, de reconquérir Tabqa.

Négociations en difficulté

Vendredi, le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian avait affirmé que Raqqa était encerclée et que la bataille pour reprendre cette ville commencerait "dans les jours qui viennent". Mais Talal Sello a estimé que "l'opération pour assiéger Raqqa prendra plusieurs semaines et cela conduira ensuite à lancer officiellement l'opération" pour libérer la cité.

Déclenchée en mars 2011 par la répression de manifestations pro-démocratie, la guerre en Syrie, qui a fait plus de 320.000 morts, est devenue très complexe avec l'implication de multiples acteurs -rebelles, armée, forces kurdes, milices, groupes jihadistes, forces régionales et puissances internationales-, sur un territoire très morcelé.

Des négociations entre régime et opposition lancées la semaine dernière à Genève et censées se pencher sur les moyens de mettre fin à ce conflit n'ont enregistré aucun progrès. L'envoyé spécial de l'ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, a estimé que les combats sur les fronts de Damas et de Hama (centre) risquaient de faire capoter ces pourparlers.

 https://www.lorientlejour.com/article/1043124/syrie-progression-des-forces-kurdes-apres-la-prise-dun-aeroport-a-lei.html 

MEMOIRE

Collégiens et passeurs de mémoireLa Voix du Nord

Par Diane Béthune | Publié le 27/03/2017

Les élèves du club Culture et Mémoire du collège Lamartine présentent depuis le 9 mars, et jusqu’au 6 avril, l’exposition « Anne Frank, une histoire d’aujourd’hui ». Un rendez-vous qui s’intègre dans un travail mené depuis un an sur les génocides et le devoir de mémoire.

L’exposition, présentée en partenariat avec la Maison Anne-Frank, est organisée dans le cadre d’un projet global sur le devoir de mémoire engagé après une rencontre avec Lili Leignel, rescapée des camps de concentration.

Vingt-cinq élèves de 3e – dont douze « guides » formés par la Maison Anne-Frank – font partie du club Culture et Mémoire initié par la professeure de mathématiques Murielle Vallet, «  pour promouvoir la culture et le devoir de mémoire auprès des élèves passés et présents du collège Lamartine  ».

Crimes contre l’humanité

Les collégiens ont choisi de travailler sur un sujet fort : « génocides et crimes contre l’humanité ». Une fois par mois, ils se réunissent en groupes, pour effectuer des recherches sur différentes pages de l’histoire. «  L’objectif est d’expliquer à nos camarades, par des diaporamas, plusieurs thèmes sur lesquels nous avons travaillé  », explique Diane. Huit thèmes seront abordés lors d’une présentation, fin mai, à l’ensemble des collégiens : la Shoah, la Collaboration et les Résistants, le génocide arménien, la guerre sino-japonaise, etc. «  On pensait qu’il n’y avait que la Première et la Seconde Guerre mondiale mais malheureusement des choses se sont passées entre-temps qu’on ne connaît pas toujours  », commente Cybélia. «  Certains sujets sont abordés en cours d’histoire mais pas en détail, ajoute Marie. Ça nous a permis de les étudier plus en profondeur et d’alimenter notre culture générale. »

Lutter contre ça

La majorité des élèves du club ont découvert des pans d’histoire dont ils ignoraient parfois l’existence. Et qui ont changé leur regard. «  Ce travail nous permet d’être plus sensibilisés et de sensibiliser les autres à chacun de ces drames, poursuit Marie. Même si on dit «plus jamais ça», on constate que des génocides se produisent encore aujourd’hui. Le but de notre travail est de lutter contre ça, et d’éviter que ça se reproduise.  »

Outre la préparation de l’exposition et des diaporamas, les élèves ont effectué plusieurs sorties : au conseil de l’Europe, au fort de Breendonk, à la Maison AnneFrank, à Amsterdam sur un circuit de mémoire… La prochaine sortie se fera à Paris pour visiter les Invalides, le Sénat et le mémorial de la Shoah. Une sortie à la Coupole est aussi en projet. 

http://www.lavoixdunord.fr/138992/article/2017-03-27/collegiens-et-passeurs-de-memoire

ANTISEMITISME/RACISME

«Tous unis contre la haine»La Dépêche du Mid

Publié le 28/03/2017 à 03:52, Mis à jour le 28/03/2017 à 08:24

Dans le cadre de La semaine nationale d'éducation et d'actions contre le racisme et l'antisémitisme «# Tous unis contre la haine», Sarah El Kahaz, conseillère municipale chaurienne en charge de la sécurité, de la prévention, de la citoyenneté et du Droit des femmes, présidente de la Ligue des Droits de l'Homme (section de Castelnaudary), est intervenue au lieu ressources-insertion de notre ville. Ce dernier, financé par le département, assure un accompagnement d'insertion sociale ou professionnelle aux bénéficiaires du RSA. À l'occasion de cet évènement national, le lieu ressources proposait, du 18 au 26 mars, un ensemble d'actions de sensibilisation permettant aux participants de s'impliquer et d'aborder les thématiques racisme et antisémitisme sous différentes approches : approche participative avec la réalisation d'une expo photo, créations de calligrammes et productions d'écrits en lien avec la thématique ; approche informative : s'informer sur le racisme et l'antisémitisme, mieux comprendre l'origine et la terminologie, donner du sens, s'approprier les valeurs de la République, etc. ; approche interactive : participation à un groupe de parole, travail sur la sémantique et sur les représentations. Sarah El Kahaz, lors de cette conférence-débat, a pu apporter des informations sur le racisme, l'antisémitisme, les discriminations et répondre aux diverses questions…

La Dépêche du Mid

http://www.ladepeche.fr/article/2017/03/28/2545154-tous-unis-contre-la-haine.html

RUBRIQUE AGENDARASSEMBLEMENTS-COLLOQUES-EXPOSITIONS- SPECTACLES-

PARUTIONS

Agenda - Paris : Conférence du Salon, L'Arménien de Clément LépidisAgenda - Paris : Conférence du Salon, L'Arménien de Clément Lépidis - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Dans le cadre du cycle "Conférence du Salon", vous êtes invités mercredi 29 mars 2017, à partir de 20h30, dans le salon de la Maison des Étudiants arméniens de la Cité Universitaire (Paris XIV), à une rencontre autour de L'Arménien de Clément Lépidis, paru en 1973. Ce roman, réédité par Desmos, est l'une des rares oeuvres à inscrire le récit de l'installation d'un Arménien de Turquie en France dans l'histoire d'un quartier de Paris, Belleville, et d'une époque cruciale : celle des années 30 et de l'Occupation. Entrée libre.

Publié le 20 mars 2017

Conférence du Salon

Rencontre autour de L'Arménien de Clément Lépidis (Éditions Desmo)

avec Yannis Mavroeidakos, libraire-éditeur

et

Richard Tchélébidès, fils de l'auteur

Soirée animée par Gérard Malkassian

Mercredi 29 mars 2017 à 20h30

Entrée libre

Salon de la Maison des Étudiants arméniens de la Cité Universitaire 57 Boulevard Jourdan 75014 Paris, France Métro Porte d'Orléans ou RER B Cité Universitaire

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=95927

Agenda - Paris : "Artavazd Péléchian, une symphonie du monde"

Agenda - Paris : "Artavazd Péléchian, une symphonie du monde" - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Projection du court-métrage "Nous" (Մենք) 1969 d'Artavazd Péléchian le jeudi 30 mars 2017 à 20h30 à la Péniche Anako. Présentation de l’ouvrage collectif, Artavazd Péléchian "Une symphonie du monde", sous la direction de Claire Déniel, réalisatrice et critique, et Marguerite Vappereau, docteure en études cinématographiques. Idée du projet Lilit Sokhakyan. Participation libre.

Publié le 24 mars 2017

Péniche Anako

"Artavazd Péléchian, une symphonie du monde"

le jeudi 30 mars 2017 à 20 h 30

conférence-projection

PAF

Projection de court-métrages de ce réalisateur exceptionnel. Présentation de l’ouvrage collectif, Artavazd Pelechian. Une symphonie du monde sous la direction de Claire Déniel, réalisatrice et critique, et Marguerite Vappereau, docteure en études cinématographiques.

Idée du projet Lilit Sokhakyan.

photo : ©Asatur Yesayants

Péniche Anako Bassin de la Villette face au 61, quai de la Seine 75019 PARIS Métro Riquet, Stalingrad ou Jaurès

https://penicheanako.org/agenda/2017-03-30-artavazd-pelechian-une-symphonie-du-monde

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=95963

Agenda - Paris : 23ème Commémoration du génocide des Tutsi du RwandaAgenda - Paris : 23ème Commémoration du génocide des Tutsi du Rwanda - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Ibuka France, en partenariat avec la Mairie de Paris et Médecins du Monde, vous invite à la 23ème commémoration du génocide des Tutsi au Rwanda le 7 avril 2017. Voir le programme ci-dessous.

Publié le 23 mars 2017

Ibuka France

Invitation à la 23ème Commémoration du génocide des Tutsi du Rwanda à Paris

Du 7 avril 1994 au 7 avril 2017, l'amour que nous portions à nos parents, nos frères, sœurs, nos enfants et à nos amis n'a pas disparu le jour où ils ont été assassinés. La cérémonie de commémoration aujourd'hui organisée a pour but de leur dire merci pour la vie et la joie qu'ils nous ont données, de leur rendre hommage, de remettre de la dignité là où la haine a mis l'humiliation, de dire aux rescapés que leur douleur est la nôtre, que leur courage fait notre fierté, que la commémoration n'est pas une plainte mais une révolution, à ceux qui ont voulu nous exterminer que nous existons encore, d'exiger du monde qu'il nous vienne en aide. Il y a 70 ans, un homme a dit "plus jamais ça". Et ça s'est reproduit. Qu'est-ce qu'on doit dire et qu'est-ce qu'on doit faire aujourd'hui pour que ça ne se reproduise pas. "That is the question!"

Ibuka France, en partenariat avec la Mairie de Paris et Médecins du Monde, vous invite à la 23ème commémoration du génocide des Tutsi au Rwanda; l'invitation est ci-jointe, cliquez ICI ou télécharger le pdf ci-dessous.

le 7 avril : thème de l’année : «Trauma et reconstruction : prise en charge psychologique et sociale des rescapés du génocide des Tutsi" Programme proposé :

de 14h à 16h : Avec la Mairie de Paris Commémoration au Jardin de la Mémoire (au Parc de Choisy 75013 Paris ) Prises de paroles des officiels

à 16h30 : Au cimetière de Père Lachaise Dépôt des gerbes à la stèle commémorative

de 19h à 23h : Avec Médecins du Monde Cérémonie mémorielle Adresse : 62 rue Marcadet 75018 Paris M° Marcadet Poissonniers (L4 ou L12)

de 00h à 05h : Avec Médecins du Monde Veillée de souvenir (chants de deuil, photos accrochées, témoignages, mots d’amitié et sympathie des invités associatifs, etc ) au siège de Médecins du Monde.

TÉLÉCHARGER :  Invitation à la 23ème Commémoration du génocide des Tutsi du

Rwanda à Paris

http://www.collectifvan.org/pdf/11-49-20-23-03-17.pdf

http://ibuka-france.org/

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=95955

Agenda - Soutenir l’Artsakh en 2017 : priorités et défis pour la diasporaAgenda - Soutenir l’Artsakh en 2017 : priorités et défis pour la diaspora - Collectif VAN - www.collectifvan.org - L’ONG ONEArmenia et l’UGAB vous invitent à une conférence sur la mobilisation de la société civile et des acteurs de la diaspora en faveur de population de l’Artsakh en 2017, un an après la guerre de 4 jours d’avril 2016 le 7 avril pour discuter et participer à la réflexion sur les priorités et les défis de l'avenir, et pour en apprendre plus sur les actions concrètes et les projets menés actuellement pour l’Artsakh.

Publié le 17 mars 2017

UGAB Paris 118 rue de Courcelles, 75017 Paris

vendredi 7 avril à 19:00 - 21:00

“Soutenir l’Artsakh en 2017 : priorités et défis pour la diaspora arménienne”

L’ONG ONEArmenia et l’UGAB vous invitent à une conférence sur la mobilisation de la société civile et des acteurs de la diaspora en faveur de population de l’Artsakh en 2017, un an après la guerre de 4 jours d’avril 2016.

Rejoignez-nous le 7 avril pour discuter et participer à la réflexion sur les priorités et les défis de l'avenir, et pour en apprendre plus sur les actions concrètes et les projets menés actuellement pour l’Artsakh.

La conférence sera suivie par la présentation de la campagne de levée de fonds “Déminons l’Artsakh” de ONEArmenia*.

Au programme:

- Discours de M. Hovhannes Guevorkian, représentant permanent de la République du Haut-Karabagh en France, sur la situation actuelle au front et les conséquences de la guerre d’avril dernier ;

- Présentation de M. Nicolas Tavitian, le directeur de l’UGAB Europe, sur la campagne européenne de l’UGAB pour un soutien de l’Europe à la population du Karabakh

- Présentation de Bella Shakhnazaryan, analyste sur l’espace post-soviétique, des différentes initiatives de crowdfunding pour soutenir l’Artsakh l’an dernier, en Arménie et en diaspora ;

- Pour finir, Artem Asryan et Bella Shakhnazaryan, ambassadeurs pour l’ONG ONEArmenia, présenteront le projet « Déminons l’Artsakh » en partenariat avec Halo Trust.

Inscription obligatoire jusqu’au 3 avril par mail à [email protected]

Possibilité de faire un don sur place pour “Déminons l’Artsakh” : espèces, chèque, don en ligne.

* Depuis 1995, 370 accidents civils dûs à des mines antipersonnel ont eu lieu en Artsakh ; un tiers de ces victimes sont des enfants. Compte tenu de la petite population de l’Artsakh, c’est un des taux les plus élevés au monde, selon les chiffres de l’organisation Halo Trust, une organisation non gouvernementale qui enlève les mines restées depuis les guerres à travers le monde entier. Faites un don en ligne pour “Déminons l’Artsakh” : https://onearmenia.org/campaign

En savoir plus : https://web.facebook.com/events/868713779946525/

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=95911

Agenda - Lyon/Conférence : "Les enjeux de la nouvelle question arménienne"Agenda - Lyon/Conférence : "Les enjeux de la nouvelle question arménienne" - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le CCAF (Conseil de Coordination des organisations Arméniennes de France) organise une conférence décentralisée à l'Ecole Normale Supérieure de Lyon (46 Allée d'Italie, 69007 Lyon, France), le vendredi 7 avril 2017 de 18h30 à 20h00. Le thème abordé : les enjeux de la nouvelle question arménienne. Conférenciers : Vincent Duclert (Professeur à Sciences Po. Paris, chercheur à l'EHESS), Gaïdz Minassian (Journaliste au Monde, enseignant à Sciences Po.), Raffi H. Krikorian (modérateur).

Le CCAF (Conseil de Coordination des organisations Arméniennes de France) organise une conférence décentralisée à l'Ecole Normale Supérieure de Lyon,

Adresse : 46 Allée d'Italie, 69007 Lyon, France

le vendredi 7 avril 2017 de 18h30 à 20h00.

Le thème abordé : Les enjeux de la nouvelle question arménienne.

Conférenciers :

Vincent DUCLERT (Professeur à Sciences Po. Paris, chercheur à l'EHESS),

Gaïdz MINASSIAN (Journaliste au Monde, enseignant à Sciences Po.),

Raffi H. KRIKORIAN (modérateur).

Pour des raisons d'organisation et de sécurité, inscriptions : [email protected]

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=95988

Agenda - Paris : Commémoration du génocide arménien : Chœurs en exilAgenda - Paris : Commémoration du génocide des Arméniens : Chœurs en exil - Collectif VAN - www.collectifvan.org - A l'occasion

de la commémoration du génocide arménien, l'organisation Terre et Culture – section de Paris avec la Péniche Anako organise une projection de "Chœurs en exil", film documentaire de Nathalie Rossetti et Turi Finocchiaro, le mardi 25 avril 2017 à 20h30 à la Péniche Anako ( Bassin de la Villette, face au 61 quai de la Seine, 75019 Paris (M° Riquet, Stalingrad ou Jaurès)). La projection sera suivie d'un discussion en présence de Nathalie Rossetti et Keram Kévonian, historien et président de l'UIOTC.

Publié le 24 mars 2017

Péniche Anako

Commémoration du génocide arménien : Chœurs en exil

le mardi 25 avril 2017 à 20h30

Organisation Terre et Culture – section de Paris avec la Péniche Anako :

Commémoration du génocide des Arméniens

Projection de Chœurs en exil

un film documentaire de Nathalie Rossetti et Turi Finochhiaro, suivi d’une discussion en présence de Nathalie Rossetti et Kégham Kévonian, historien et président de l’UIOTC.

Péniche Anako, Bassin de la Villette, face au 61 quai de la Seine 75019 Paris (M° Riquet, Stalingrad ou Jaurès)

https://penicheanako.org/agenda/2017-04-25-commemoration-du-genocide-des-armeniens-choeurs-en-exil

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=95965

Agenda - Décines/double exposition de Maurice Cuquel (RSF)Expos: Maurice Cuquel (RSF) “À l’ombre de la mémoire arménienne” et “Arménie terre de résilience” - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le CNMA est heureux de vous présenter une double exposition de Maurice Cuquel(Reporters sans frontières) "À l’ombre de la mémoire arménienne" et "Arménie : la

résilience en héritage" du 31 mars au 28 avril 2017 à l’occasion du mois commémoratif du génocide des Arméniens. Un regard sur le souvenir de 1915 et un autre sur la société arménienne contemporaine par un observateur empathique. Vernissage le vendredi 31/03 à 20h00 avec en clôture,"Musique et poésie d'Arménie" avec Lilith Guégamian et Saté Khachatryan. Un voyage en mots et en musique. Entrée libre (Centre National de la Mémoire Arménienne, 32 rue du 24 avril 1915, 69150 Décines).

Centre National de la Mémoire Arménienne

Expos photo : Maurice Cuquel, “À l’ombre de la mémoire arménienne” et “Arménie terre de résilience” du 31 mars au 28 avril 2017

Le CNMA est heureux de vous présenter une double exposition de Maurice Cuquel(Reporters sans frontières) à l’occasion du mois commémoratif du génocide des Arméniens.

Un regard sur le souvenir de 1915 et un autre sur la société arménienne contemporaine par un observateur empathique.

Vernissage le vendredi 31/03 à 20h00 avec en clôture,"Musique et poésie d'Arménie" avec Lilith Guégamian et Saté Khachatryan. Un voyage en mots et en musique. Entrée libre.

Centre National de la Mémoire Arménienne, 32 rue du 24 avril 1915, 69150 Décines

À l’ombre de la mémoire arménienne

Poser son regard sur celui d’un autre. Plonger dans sa mémoire et fixer les instants de recueillement centenaire d’un peuple d’orient.

Cent ans après, les vivants d’aujourd’hui se rassemblent. En ce mois d’avril 2015, Erevan, capitale de l’Arménie, si grise en hiver s’orne d’un violet vif, couleur du myosotis. La fleur de mémoire, symbole des commémorations, fleurit au printemps.

1915 – 2015. Face aux ombres du passé, le regard se pose, s’éteint et devient silencieux. Comment témoigner de ces fantômes de la mémoire qui hantent les descendants de rescapés ? Comment faire exister cette sourde tragédie qui pèse sur l’Arménie d’aujourd’hui ?

Maurice Cuquel, par ses photos, s’inscrit dans la continuité de tous ceux et celles qui ont voulu témoigner, raconter, alerter. Non comme rescapé ou survivant, mais comme témoin lucide d’un regard porté sur un présent qui

se souvient. Attentif aux fragilités et fractures d’une société arménienne piégée dans son passé et recluse dans une identité survivante des crimes et des atrocités. Aux carrefours d’une langue et d’une église millénaires, la famille arménienne commémore son arménité blessée.

Témoigner donc…

D’un souvenir collectif, de celui d’un peuple qui se recueille. Les images de Maurice Cuquel, pudiques et respectueuses, s’inscrivent dans la lignée de ses précédents travaux sur le centre de torture S21 au Cambodge, qui nous parle de ces peuples meurtris par l’histoire, en quête de reconnaissance et d’espérance. Un regard aiguisé et proche, dévoilant les ombres et reflets du teint triste de l’Arménie d’aujourd’hui mais laissant aussi entrevoir les instants de dignité éphémère d’un peuple éternel.

Par son travail, Maurice Cuquel nous dévoile ce qui fait lien et constitue les racines de l’identité mémorielle arménienne. Il livre surtout un témoignage universel à tous ceux et celles pour qui le devoir de mémoire contribue à fonder notre commune humanité.

Guillaume De Chazournes

Arménie : la résilience en héritage

En parcourant les images de cette Arménie d’aujourd’hui, on découvre les visages, les ombres et les mouvements d’une société tiraillée entre un héritage traumatique et une modernité parfois subie, rarement choisie. Cette tension entre un présent brutal et un avenir incertain, où se côtoient dans un même univers les imposantes limousines noires et les vieilles Lada du passé soviétique. Deux mondes qui s’ignorent dans un même pays contraint à l’unité.

L’Arménie d’aujourd’hui nous dit l’attente et l’espérance. Celle qui l’autoriserait enfin à décider de son propre chemin, sans subir les intérêts de ses puissants voisins ou de ses oligarques contemporains. Un pays qui parviendrait à sortir de l’enfermement pour choisir enfin le destin de ses habitants.

Car entre ces murs de gris, ces mémoires douloureuses et ces regards anxieux, les photos de Maurice Cuquel nous révèlent les scènes de vie et la poésie du quotidien à Erevan. Ni fatalisme ni résignation dans le présent de ce peuple déjà millénaire. Derrière les lignes et les cassures des paysages urbains de la grande métropole se laissent entrevoir les espaces de mouvement et de lumière résonnants avec l’espérance et la profonde détermination des arméniens d’aujourd’hui.

Comme cette dame aux bras levés face à l’immensité du mont Ararat, ces images nous plongent dès le début dans l’intime complainte et les tensions violentes traversant une société en pleine mutation. En quête de

la résilience de ceux qui n’oublient pas mais qui avancent, le quotidien de l’Arménie semble porté par l’écho des mots du poète Paul Valéry : « Le vent se lève, il faut tenter de vivre. »

Guillaume De Chazournes 2016

http://www.cnma.fr/wordpress/expos-photo-maurice-cuqel-a-lombre-de-la-memoire-armenienne-et-armenie-terre-de-resilience-du-31-mars-au-28-avril-2017/

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=95899

Agenda - Paris : Exposition du sculpteur Raffy SarkissianAgenda - Paris : Exposition du sculpteur Raffy Sarkissian - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous annonce l'exposition du sculpteur Raffy Sarkissian qui reçoit également la céramiste Annie Ezgulian le samedi 1er et dimanche 2 avril de 14h à 18h30 dans le cadre du Printemps des Arts du 15e (Atelier (fond de cour, 1er étage à droite), 145 rue Saint Charles, 75015 Paris (code d'entrée 27541).

Exposition

Samedi 1er et dimanche 2 avril de 14h à 18h30

Printemps des Arts du 15e

Exposition du sculpteur Raffy Sarkissian qui reçoit également la céramiste Annie Ezgulian .

Rens. : 01 45 75 55 61 pour Raffy et 06 50 71 11 89 pour Annie.

Infos : http://raffysarkissian.wix.com/arts

et

http://www.ceramicattitude.com

Atelier (fond de cour, 1er étage à droite) 145 rue Saint Charles 75015 Paris (code d'entrée 27541)

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=95759

Agenda - Journée de la mémoire de l’Holocauste : Expositions et événements en FranceAgenda - Journée de la mémoire de l’Holocauste : Expositions et événements en France - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Mémorial de la Shoah étend son activité et son travail de prévention du racisme, de l’antisémitisme et des génocides au-delà de ses murs. En France, de nombreuses villes accueillent une partie de la programmation et du Mémorial.

Mémorial de la Shoah

----------------------------------------

Expositions et événements en France

Le Mémorial de la Shoah étend son activité et son travail de prévention du racisme, de l’antisémitisme et des génocides au-delà de ses murs. En France, de nombreuses villes accueillent une partie de la programmation et du Mémorial.

-------------------

Les Justes de France Exposition à Marciac

mardi 21 mars 2017 dimanche 26 mars 2017

Durant la Seconde Guerre mondiale, le silence qui entourait la persécution dont les Juifs étaient victimes semblait signifier que l’Europe avait sombré dans la peur et l’indifférence ou la collaboration.

En savoir plus Ici

http://www.memorialdelashoah.org/evenements-et-expositions/hors-les-murs/expositions-et-evenements-en-france.html

-------------------

SHOAH ET BANDE DESSINÉE du 19 janvier au 30 octobre 2017

L'exposition

La mémoire contemporaine réserve une place particulière à la Shoah, un événement sans précédent dans l’Histoire. Le propre de tout événement est d’être historicisé, médiatisé, bref de devenir sujet de fiction. Le génocide des Juifs d’Europe ne pouvait y échapper. Non sans prudence, erreurs et tâtonnements, parfois avec génie, la bande dessinée s’est donc emparée de la Shoah.

C’est ce parcours historique et artistique dans ce qu’il est convenu d’appeler le 9e art que vous invite à explorer l’exposition Shoah et bande dessinée, en interrogeant les sources visuelles de ces représentations, leur pertinence, leur portée et leurs limites.

Il appartenait logiquement au Mémorial de la Shoah de s’emparer du sujet, de s’interroger sur les tenants et les aboutissants de cet art, populaire s’il en est, et ce dans toute sa diversité, des comics à la bande dessinée franco-belge, des romans graphiques aux mangas.

Autour de cette exposition, de nombreuses rencontres sont organisées au Mémorial, dont celle du 22 janvier 2017 sur le thème « Pourquoi les super-héros n’ont-ils pas libéré Auschwitz ? » avec la présence exceptionnelle de Chris Claremont, l’homme qui fit de Magneto (X-Men) un rescapé de la Shoah.

http://expo-bd.memorialdelashoah.org/expositions.html

http://www.memorialdelashoah.org/evenements-expositions/commemorations/manifestations-commemoratives-a-vocation-pedagogique.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=95487

Agenda - Appel à la diaspora : « Ensemble au service de la démocratie en Arménie ! »Collectif VAN - www.collectifvan.org - L’Initiative « Citoyen-Observateur », dont le but principal est de favoriser l’instauration des principes de liberté, de concurrence et de justice dans l’institution électorale en Arménie, a décidé de se préparer sérieusement à l’élection législative du 2 avril prochain qui aura une importance décisive pour le devenir de l’Arménie. L’Initiative “Citoyen-Observateur” est menée par trois ONG : le Centre Anti-Corruption Transparency International, l’Union Droit en Europe, et le Club de la presse Asparez, dans le but d’assurer la surveillance des élections arméniennes nationales et locales ainsi que le contrôle de leur conformité aux normes constitutionnelles et démocratiques internationales. Cet objectif inédit est de contrôler tous les bureaux de vote d’Arménie, soit près de 2000 bureaux de votes, en mobilisant près de 4000 observateurs. À cette fin, une

vaste campagne de « recrutement » d’observateurs est lancée de façon à associer à l’Initiative « Citoyen-Observateur » non seulement un plus large volant de nationaux et de résidents d’Arménie, mais aussi les Arméniens de la diaspora. Le Collectif VAN diffuse ci-dessous l'appel de l’Initiative « Citoyen-Observateur » et espère vivement qu'il retiendra votre attention.

« Ensemble au service de la démocratie en Arménie ! »

L’Initiative « Citoyen-Observateur » d’Arménie

Nous vous adressons ce présent courrier au nom de l’Initiative « Citoyen-Observateur » dont le but principal est de favoriser l’instauration des principes de liberté, de concurrence et de justice dans l’institution électorale en Arménie. Mais avant d’entrer dans le vif du sujet, permettez-nous de nous présenter.

Créée en 2013, l’Initiative “Citoyen-Observateur” est menée par trois ONG : le Centre Anti-Corruption Transparency International, l’Union Droit en Europe, et le Club de la presse Asparez, dans le but d’assurer la surveillance des élections arméniennes nationales et locales ainsi que le contrôle de leur conformité aux normes constitutionnelles et démocratiques internationales.

L’Initiative a exercé sa première mission durant l’élection du conseil municipal de Yèrèvan en mai 2013. Par la suite, de 2013 à 2016, elle est intervenue dans plus de 80 localités urbaines et rurales lors des élections locales.

Forts de cette expérience, nous pouvons aujourd’hui affirmer qu’en cas de contrôle public effectif des bureaux de votes, on peut réduire au minimum les violations électorales et protéger ainsi les droits des électeurs arméniens.

Le référendum constitutionnel du 6 décembre 2015 en a fourni un exemple éclatant, lorsque l’Initiative a réussi à rassembler 28 ONG et à mobiliser plus de 1000 observateurs répartis dans quelques 520 bureaux de vote dans toute l’Arménie, permettant la prévention d’un grand nombre de fraudes et leur enregistrement quand elles ont eu lieu. Notons que l’exercice de notre mission s’est accompagnée d’une formation des volontaires et qu’à ce jour près de 1500 personnes ont été formées par nos soins à l’observation électorale.

C’est la raison pour laquelle notre Initiative a décidé de se préparer sérieusement à l’élection législative du 2 avril prochain, laquelle, vous le savez, aura une importance décisive pour le devenir de l’Arménie.

Et de fait, nous nous sommes fixés pour objectif inédit de contrôler tous les bureaux de vote d’Arménie, soit près de 2000 bureaux de votes, en mobilisant près de 4000 observateurs. Nous sommes conscients qu’il

s’agit là d’un programme ambitieux, mais nous le croyons réalisable pour peu que nous réussissions à augmenter sensiblement le nombre des observateurs.

Pour y arriver, nous avons décidé de lancer une vaste campagne de « recrutement » d’observateurs de façon à associer à l’Initiative « Citoyen-Observateur » non seulement un plus large volant de nationaux et de résidents d’Arménie, mais aussi nos compatriotes de la diaspora.

Il s’agit d’enregistrer un maximum de volontaires prêts à suivre la formation à distance que nous leur délivrerons d’ici l’échéance, prêts à venir en Arménie à la fin du mois de mars (idéalement le 26 ou le 27 mars de façon à être présents aux préparatifs des trois derniers jours de mars), prêts, le jour du vote du 2 avril, à observer le cours du scrutin du matin au soir avec leurs collaborateurs d’Arménie ainsi que le processus du dépouillement des bulletins, et prêts, enfin, à rester sur place encore deux à trois jours pour participer aux processus post électoraux.*

Nous vous proposons de participer à cette vaste campagne en vous engageant vous-même et en diffusant notre appel aux membres de votre association et autour de vous, c’est-à-dire à vos amis et connaissances et plus généralement aux milieux arméniens de votre pays. Pour s’engager en tant qu’observateur volontaire, il faut s’inscrire sur le site suivant :

http://citizenobserver.am/observers/registration

En espérant que notre proposition, sous le vocable de « Ensemble au service de la démocratie en Arménie ! » retiendra votre attention et deviendra l’occasion d’une collaboration nouvelle, singulière et enthousiaste entre l’Arménie et la Diaspora, nous vous adressons nos meilleures et compatriotiques salutations,

Les membres de l’Initiative « Citoyen-Observateur » :

Centre Anti-Corruption Transparency International Sona Ayvazyan, Directrice-Exécutive

Club de la presse Asparez Lèvon Barsèghyan, Président

Union Droit en Europe Loussiné Hakobyan, Présidente

Site officiel de l’initiative « Citoyen-Observateur » : www.citizenobserver.am

Pour nous joindre : [email protected]

* Nous vous prions de noter que les frais de voyage et de séjour en Arménie durant la semaine de l’observation sont à la charge des

volontaires de la diaspora, hormis les frais inhérents à la mission d’observation en elle-même.

http://www.citizenobserver.am/

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=95210

Agenda - Paru : Génocide. Anatomie d’un crime et Genèse du droit international d'Yves TernonAgenda - Parution : Génocide. Anatomie d’un crime et Genèse du droit international d'Yves Ternon - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous annonce la parution des ouvrages d’Yves Ternon Génocide. Anatomie d’un crime, éd. Armand Colin, 2016, et Genèse du droit international. Des pères fondateurs aux conférences de La Haye, éd. Karthala, 2016.

*******

Génocide - Anatomie d'un crime d'Yves TERNON - Préface d'Annette Becker

Editeur : Armand Colin Année : 2016 Imprimeur/Fabricant : 95-Domont : Dupli-print Description : 14 x 22 cm, 304 pages Collection : Le temps des idées Notes : Contient 4 articles publiés précédemment dans la "Revue d'histoire de la Shoah" et 3 exposés faits lors de conférences, de colloques ou d'enseignement dispensé par le Mémorial de la Shoah. - Bibliogr. p. 288-292. Index Sujets : Racisme - Histoire - Génocide -- 20e siècle ISBN : 9782200614423 Bibliothèques : Consultable à la Bibliothèque de la Cathédrale apostolique arménienne, Paris Prix : 23,90 euros Achat possible sur : Amazon

Présentation

Génocide. Ce néologisme, créé par Rafael Lemkin en 1943 pour signifier la destruction des Juifs d’Europe, assassinés pour ce qu’ils étaient, n’appartient hélas pas au passé. Avant la Shoah, le monde avait été témoin du génocide des Arméniens en 1915 ; plus près de nous, en 1994, les Tutsi furent également les victimes de ces destructions de masse. Yves Ternon s’est consacré depuis les années 1960 à l’étude de la

médecine allemande sous le national-socialisme. Il est depuis devenu un historien de premier plan sur la question du crime de génocide.

Cet ouvrage, qui constitue la synthèse de ses recherches sur la question, est consacré dans un premier temps à « décortiquer » les sources idéologiques, juridiques et historiques ; dans un second temps, aux paramètres ayant conduit à leur application visant à la destruction du peuple arménien de l’Empire ottoman, des Juifs d’Europe et des Tutsi du Rwanda.

La préface de l’historienne Annette Becker revient sur le parcours d’Yves Ternon, parcours ayant abouti à cette réflexion autour de la genèse du racisme biologique et du crime de génocide.

Une réflexion nécessaire à l’heure où le monde est de nouveau plongé dans d’autres formes de violences.

Analyse scientifique. Le terreau idéologique : "Penser, classer, exclure. Origine du racisme biologique". L'infraction criminelle : "Qu'est-ce qu'un génocide ?" Méthode de travail : "Approche comparée des génocides avérés du XXe siècle : génocide des Arméniens. Génocide des Juifs d'Europe Génocide des Tutsi au Rwanda". Dossiers criminels. Le rôle de la guerre dans l'accélération du processus génocidaire. "Violations des lois et coutumes de guerre au cours des guerres des Balkans (1912-1913)". "Le génocide des Arméniens de l'Empire ottoman (1915-1916). Cent ans de recherche". Première étape de la mise en application du racisme biologique par purification de la race allemande : "L'Aktion T4. De l'usage des chambres à gaz par l'organisation SS". Les méfaits de l'ethnisme : "Le génocide des Tutsi au Rwanda (avril-juillet 1994)

http://www.armand-colin.com/genocide-anatomie-dun-crime-9782200614423

-----------------------------------

Genèse du droit international : Des Pères fondateurs aux conférences de la Haye Broché – 18 avril 2016 de Yves Ternon (Auteur)

Détails

ISBN : 9782811114534 Nombre de pages: 480 Hauteur: 215 mm Largeur: 135 mm Date de parution: 2016 Date de publication: 18/04/2016 Editeur: Karthala

Prix : 27,00 €

Résumé

Comme le développe Yves Ternon dans cet ouvrage, le droit international est l’œuvre de Pères fondateurs. Pour chacun d’eux, son élaboration se situe dans un espace politique et un mouvement de pensées qui influencent leur œuvre. Ce droit, ils l’ont construit avec les philosophes, les publicistes et autres témoins de leur temps, tout en demeurant attachés aux intérêts de leur nation.

Description complète

Pendant plus de vingt siècles, les jurisconsultes ont débattu du droit. Traitant des lois naturelles, ils faisaient référence aux principes moraux du monde civilisé et à la nécessité pour les États de s’accorder sur des règles qui leur permettraient de coexister dans la paix. Après qu’Athènes eut ébauché les premières règles d’un droit international privé, Rome rédigea un jus gentium, ensemble des droits accordés aux peuples étrangers, un droit que Justinien codifia pour le monde chrétien.

Au XVIe siècle, le théologien catholique espagnol Vitoria pose la première pierre de l’édifice d’un droit des gens, expression de la renaissance de l’humanisme. Au XVIIe siècle, Grotius fixe les règles de ce droit dans la guerre et dans la paix, alors qu’au terme de la guerre de Trente Ans, la paix de Westphalie tente d’établir un équilibre européen. Les jurisconsultes du XVIIIe siècle incluent le droit des gens dans le droit naturel, puis Vattel, dans un ouvrage écrit en langue française – et non plus en latin – dissocie ces deux droits, au nom de la raison. Les Lumières, les Révolutions américaine puis française, l’Empire napoléonien imposent les principes des droits de l’homme : on commence à parler d’un droit international.

Au XIXe siècle, conscients de la nécessité de contenir les violences de guerre, les jurisconsultes posent les fondements d’un droit pénal international. Au terme de congrès et de conférences, ils les font adopter par de plus en plus de nations. Néanmoins, à la veille de la Première Guerre mondiale qui ouvre un siècle de violences extrêmes, ce droit n’est qu’une ébauche.

Comme le développe Yves Ternon dans cet ouvrage, le droit international est l’œuvre de ces Pères fondateurs. Pour chacun d’eux, son élaboration se situe dans un espace politique et un mouvement de pensées qui influencent leur œuvre. Ce droit, ils l’ont construit avec les philosophes, les publicistes et autres témoins de leur temps, tout en demeurant attachés aux intérêts de leur nation.

Yves Ternon, historien, s’est spécialisé dans l’étude des crimes de masse et a initié une approche comparée des trois génocides qui ont marqué le XXe siècle : des Arméniens de l’Empire ottoman, des Juifs dans l’Europe

occupée par les nazis et des Tutsi du Rwanda. Il a notamment publié : Les Arméniens. Histoire d’un génocide ; L’État criminel (ces deux livres aux Éditions du Seuil) ; Guerres et génocides au XXe siècle (chez Odile Jacob).

http://www.karthala.com/

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=95363

Agenda - Parution-Événement : Mémorial du 24 avril par Téotig

Agenda - Parution-Événement : Mémorial du 24 avril par Téotig - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Événement ! Les Éditions Parenthèses annoncent la parution de la traduction du livre référence de Téotig qui a rendu un nom et un visage aux victimes arméniennes de la rafle du 24 avril 1915 dans l'actuelle Istanbul. Ce témoignage capital avait été publié en 1919 à Constantinople pour la première commémoration de cette date fatidique. Un siècle plus tard, cet irremplaçable Mémorial garde sa valeur de symbole. Il s’agit ici du document de référence sur la rafle et l’exécution de 761 personnalités, prémisse du génocide perpétré à l'encontre du peuple arménien par le gouvernement Jeune-Turc.

Publié le 22 novembre 2016

Éditions Parenthèses

Quatre ans après la nuit tragique de la rafle du 24 avril 1915 à Istanbul, marquant le début du génocide des Arméniens par la Turquie ottomane, un groupe d’intellectuels survivants se donne la mission de commémorer solennellement le souvenir des disparus. Il est alors demandé à Téotig, écrivain et éditeur réputé pour la qualité de ses biographies lui-même rescapé d’années de déportation, de préparer une publication à l’occasion de la première Commémoration de cette date fatidique, en 1919, au lendemain de l’armistice.

Le « Mémorial du 24 avril » se compose de deux parties, l’une purement biographique (intellectuels de la capitale Istanbul déportés et éliminés — écrivains, poètes, enseignants, avocats, députés —, médecins, soldats, artisans, ecclésiastiques de province), par région et ville. Une seconde partie comprend deux témoignages de rescapés, concernant les deux centres principaux où l’élite a été déportée puis exécutée :

« Vers Ayache » de Puzant Bozadjian, décrit les arrestations et la déportation au fin fond de l’Anatolie ; « Souvenirs de Tchanguere » de

Mikael Chamdandjian, s’attache particulièrement aux derniers jours de deux poètes emblématiques disparus, Daniel Varoujan et Roupen Sevag.

Un siècle plus tard, cet irremplaçable Mémorial garde sa valeur de symbole. Il s’agit ici du document de référence sur la rafle et l’exécution de 761 personnalités, prémisse de l’élimination de tout un peuple.

Téotig Mémorial du 24 avril Traduit de l’arménien par Alice Der Vartanian et Houri Varjabédian Collection : Diasporales 16,5 × 23 cm, 176 pages, photographies, index, 2016. ISBN 978-2-86364-300-6 Prix : 23 €

Éditions Parenthèses 72, cours Julien —13006 Marseille téléphone : 0 495 081 820 [email protected]

http://www.editionsparentheses.com/Memorial-du-24-avril

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=94984

Agenda - Paru : Une enquête sur l'assassinat des 3 militantes kurdes à Paris

Agenda - À paraître, une enquête sur l'assassinat des 3 militantes kurdes à Paris - Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Dans le 10e arrondissement de Paris, derrière la lourde porte du 147 rue La Fayette, se trouve un crime impuni, protégé par la raison d’Etat. Le 9 janvier 2013, trois femmes kurdes ont été tuées au premier étage de l’immeuble, dans un petit appartement. Elles ont été exécutées de plusieurs balles dans la tête. Sakine Cansiz était une des fondatrices de la guérilla kurde du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) et avait créé la branche des femmes de l’organisation; Fidan Dogan était en charge du lobbying du mouvement en France et Leyla Saylemez était une jeune militante. Pendant plusieurs mois, Laure Marchand a enquêté dans plusieurs pays et a eu accès à des sources turques et françaises inédites qui lui ont permis d’établir des liens entre le suspect numéro 1 et le MIT, les services secrets turcs."

Publié le 07 décembre 2016

Actes sud

Triple assassinat au 147, rue La Fayette Laure MARCHAND

Solin

Hors collection Janvier, 2017 / 11,5 x 19,5 / 192 pages ISBN 978-2-330-06889-9 prix indicatif : 22, 00€ Genre : Essais, Documents

Triple meurtre au 147 rue La Fayette

Dans le 10e arrondissement de Paris, derrière la lourde porte du 147 rue La Fayette, se trouve un crime impuni, protégé par la raison d’Etat.

Le 9 janvier 2013, trois femmes kurdes ont été tuées au premier étage de l’immeuble, dans un petit appartement. Elles ont été exécutées de plusieurs balles dans la tête. Sakine Cansiz était une des fondatrices de la guérilla kurde du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) et avait créé la branche des femmes de l’organisation; Fidan Dogan était en charge du lobbying du mouvement en France et Leyla Saylemez était une jeune militante.

Depuis trois ans, les éléments à charge contre les services secrets turcs, suspectés d’avoir commandité leur exécution, se sont accumulés sur le bureau de la juge d’instruction qui a bouclé son enquête. Mais un seul accusé, Ömer Güney, sera jugé lors du procès en assises qui s’ouvrira à Paris en décembre 2016.

Malgré des faits accablants, les autorités politiques françaises ne réclament aucun compte à la Turquie. Alors que le courage des combattantes kurdes du PKK contre l’Etat islamique en Irak et en Syrie est salué dans le monde entier, la mort de leurs camarades en plein Paris est recouverte d’un linceul de silence. Car les autorités françaises ont choisi de renforcer leur alliance stratégique avec Ankara. Faisant fi de leurs engagements à lutter contre le terrorisme. L’instruction a conclu que Sakine Cansiz, Fidan Dogan et Leyla Saylemez avaient été victimes d’un « acte terroriste ». Sur le sol français, cyniquement, les victimes du terrorisme n’ont donc, à l’évidence, pas toute la même valeur.

Pendant plusieurs mois, j’ai enquêté dans plusieurs pays et j’ai eu accès à des sources turques et françaises inédites qui m’ont permis d’établir des liens entre le suspect numéro 1 et le MIT, les services secrets turcs.

http://www.actes-sud.fr/catalogue/litterature/triple-assassinat-au-147-rue-la-fayette

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=95114

Agenda - Paru : Exils arméniens, Du Caucase à Paris

Agenda - Paru : Exils arméniens, Du Caucase à Paris - Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Exils arméniens, Du Caucase à Paris" vient de paraître aux Éditions Belin, sous la signature d'Anouche Kunth. Cette jeune chercheuse publie ici sa thèse menée sous la direction de Claire Mouradian, et brillamment soutenue à l'EHESS le 8 juillet 2013. Cet ouvrage magistral et passionnant retrace le destin des grandes familles arméniennes issues des marges caucasiennes de l'Empire russe et fuyant les convulsions de la révolution bolchevique. Leurs trajectoires croisent en France celles des Arméniens de Turquie, rescapés du génocide de 1915.

Editions Belin

Anouche Kunth

Exils arméniens Du Caucase à Paris Collection : Contemporaines Editeur : Belin Directeur de collection : Henry Rousso 23.00 € ISBN 978-2-7011-9838-5

"Une histoire d'exils, de l'Arménie à la France"

Les convulsions de la révolution bolchevique jettent hors de Russie plus d'un million de réfugiés, qui croient leur fuite temporaire. Elle va s'avérer irréversible, la perte de la patrie se conjuguant bientôt avec celle des droits nationaux. Parmi ces « sans-droits », quelques centaines de grandes familles arméniennes, issues des marges caucasiennes de l'Empire des Romanov. Banquiers et industriels, artistes, professeurs d'université, hommes politiques : tous, vers 1920, s'enfuient avec femmes et enfants, par crainte des violences que le nouveau régime de Moscou inflige à ses « ennemis de classe ». Hors de Russie, et tout particulièrement en France où convergent des dizaines de milliers d'exilés, leurs trajectoires croisent celles des Arméniens de Turquie, persécutés quant à eux pour des motifs

ethno-confessionnels.

L'histoire des exils arméniens s'écrit ici à hauteur d'hommes et de femmes en fuite, de familles soudées face au danger, parfois séparées, plongées dans l'opacité après le renversement de l'ordre ancien. Que faire ? Où aller ? Quel projet poursuivre en ces temps de chaos et d'incertitude ? Comment préserver ses ressources et recréer un ordre pour soi ? Les parcours de ces anciens sujets d'empires donnent à penser ce que reconstruit l'exil, lieu de mise à l'épreuve individuelle et de réélaboration des destinées collectives. Anouche KUNTH est historienne, chargée de recherche au CNRS (Migrinter). Ses travaux actuels, consacrés au monde arménien en exil, abordent l'événement génocidaire depuis la dispersion massive et forcée des survivants. Elle est l'auteur, notamment, de Arméniens en France, du chaos à la reconnaissance, Toulouse, L'Attribut, 2010, co-écrit avec Claire Mouradian.

http://www.editions-belin.fr/ewb_pages/f/fiche-article-exils-armeniens-27735.php?lst_ref=1

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=94815

Agenda - Paru : "L'Arménie à l'épreuve du feu. Forger l'Etat à travers la guerre" Agenda - Paru : "L'Arménie à l'épreuve du feu. Forger l'Etat à travers la guerre" - Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Le Haut-Karabakh est depuis plus de 25 ans l'objet d'un conflit armé entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan. Situation étrange que celle de cette enclave à majorité arménienne placée en Azerbaïdjan par les premiers dirigeants soviétiques : véritable bombe à retardement, elle aura lancé la longue série des mouvements nationaux ébranlant l'URSS à la fin des années 1980. (...) Grâce au conflit gelé du Haut-Karabakh, Moscou reste l'arbitre de la rivalité entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan et, plus largement, maîtresse du jeu au Caucase du sud." Préfacé par Gérard Chaliand et publié par les Éditions Karthala, cet ouvrage capital est signé Taline Papazian, docteure en science politique et chargée de cours à Sciences Po Paris. Le présent ouvrage constitue sa thèse de doctorat en science politique, brillamment soutenue le 25 janvier 2011 à l’IEP de Paris.

Publié 17 octobre 2016

L'Arménie à l'épreuve du feu. Forger l'Etat à travers la guerre Par Taline Papazian Préface de Gérard Chaliand

26€ - Karthala

Le Haut-Karabakh est depuis plus de 25 ans l'objet d'un conflit armé entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan. Situation étrange que celle de cette enclave à majorité arménienne placée en Azerbaïdjan par les premiers dirigeants soviétiques : véritable bombe à retardement, elle aura lancé la longue série des mouvements nationaux ébranlant l'URSS à la fin des années 1980. Mais tandis que l'URSS se décompose, la question du Karabakh explose. Le présent ouvrage démontre comment la guerre fournit contre toute attente des ressorts idéologiques, politiques et militaires favorables à la reconstruction de l'Etat arménien. C'est paradoxalement au moment où le cessez-le-feu s'installe dans la durée, depuis le milieu des années 2000, que la pérennité de l'Etat arménien semble la plus sournoisement menacée. Dans la guerre ouverte comme dans l'absence de paix véritable, l'Arménie est soumise à l'épreuve du feu. Après avoir remporté la première manche, c'est désormais la consolidation de l'Etat dans sa dimension non plus guerrière mais de gouvernance qui sera le gage de son succès. Le conflit du Karabakh et ses rapports intrinsèques avec les aléas de l'Etat arménien s'inscrivent dans l'histoire longue des nationalismes du sud de l'Europe depuis le début du vingtième siècle, à la croisée des intérêts des puissances européenne, américaine, russe et turque. Crise politique régionale aux implications internationales dont le règlement est perpétuellement différé, elle condense les enjeux géopolitiques contemporains de l'ancienne aire soviétique : grâce au conflit gelé du Haut-Karabakh, Moscou reste l'arbitre de la rivalité entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan et, plus largement, maîtresse du jeu au Caucase du sud. Si le Haut-Karabakh se rattache aux conflits ethno-territoriaux légués par l'URSS, sa portée géostratégique est plus large : il est la clé d'un déblocage des relations géopolitiques entre les trois pays du Caucase du sud (Géorgie, Arménie et Azerbaïdjan) et leurs partenaires internationaux : Union Européenne, Etats-Unis, Russie, Turquie et Iran.

Taline Papazian est docteure en science politique et chargée de cours à Sciences Po Paris. Outre l’espace post-soviétique contemporain, ses travaux portent également sur les usages de la violence armée dans les espaces impériaux ottomans et russes.

Table des matières

Préface

Remerciements

Introduction

Première partie : Le conflit du Karabakh : problème national, affaire d’État

1. La question du Haut-Karabakh, d’un syndrôme du nationalisme à la redéfinition politique de la nation

2. Violence physique et souveraineté politique : aux origines d’une filiation

3. Un État arménien indépendant, réponse à la question du Karabakh

L’État, aboutissement du mouvement du Karabakh

Stratégie de gouvernement et topoï nationaux : les ambiguités de l’État arménien

L’« État des Arméniens » (Hayots bédaganoutiun)

Refonder l’État, l’entreprise politique du MNA

Subordonner les questions nationales aux intérêts de l’État

La « normalité », sens contesté de la refondation de l’État

Idéologie et pratique de la « normalisation »

Nation-État, un rapport au cœur de nouveaux clivages idéologiques

Deuxième partie : La guerre et l’État

4. La guerre, épreuve de l’État arménien

Le contrôle des forces armées, enjeu de l’affirmation du nouvel ordre étatique

Les fonctions de l’État : assurer la sécurité à l’intérieur

En vue d’affronter l’hostilité extérieure

Du dire au faire : gagner du temps sur la guerre

Situation d’hostilité et décision de guerre : les difficultés d’une réalité politique

Au-delà des positions de principe, l’irréductibilité de l’ennemi ?

La guerre pour le Haut-Karabakh, épreuve de la souveraineté de l’État arménien

5. Faire la guerre, bâtir l’armée

Espace de la guerre et territoire de l’État

De l'autodéfense des volontaires à la guerre moderne : faire la guerre et construire l’armée

Les bases d’une armée régulière

Les officiers supérieurs de l’armée soviétique : l’expérience d’une tradition militaire d’État dans l’organisation de l’armée nationale

Le combattant volontaire, du défenseur de la liberté au contractuel d’État

Le financement de la contrainte : l’État en quête de ressources

La participation directe de l’État à l’effort de guerre

Effets sur l’État d’une quête de ressources pour la guerre

6. En l’absence de paix, « garder la poudre au sec »

Le renforcement de l’institution militaire, gage de l’État arménien

La guerre, l’armée et l’État

La conscription, problème exemplaire des forces et faiblesses de l’armée nationale

L’Armée, institution fédératrice de la société

La modernisation de l’armée en situation de ni guerre ni paix

Troisième partie : Trajectoire d’un État forgé dans le conflit

7. Contrainte et capital dans l’Arménie en conflit : entre implication et déresponsabilisation

Un capital longtemps au service de la contrainte

Le conflit du Karabakh, facteur du déséquilibre ou prétexte à l’immobilisme ?

8. Guerre et paix : pratiques de pouvoir et institutions

républicaines

Le conflit du Karabakh, domaine réservé du pouvoir exécutif

La situation d’exception, révélatrice de la nécessité d’un pouvoir exécutif autonome

Le conflit du Karabakh, objet de lutte pour un monopole politique

Le conflit du Karabakh et la Constitution de la République d’Arménie

9. Des représentations conflictuelles de l’État arménien

Cause ou prétexte de la crise de 1997-1998

Clé de la normalité de l’État : Levon Ter Petrossian ou la conviction du libéralisme

Moteur d’un État-nation : Vazgen Sargsian du père de l’armée au chef de la nation

Sceptre du pouvoir : Robert Kotchorian de l’enclave assiégée à l’État forteresse

Ni sans, ni sens : Serge Sargsian, « le dernier des Mohicans » ?

Conclusion : La forge refroidie, l’État achevé ?

Annexes

Sources et bibliographie

http://www.karthala.com/hommes-et-societes/3089-l-armenie-a-l-epreuve-du-feu-forger-l-etat-a-travers-la-guerre-9782811115616.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=94712

Agenda - Paru : Un siècle de génocides. Des Hereros au Darfour (1904-2004)Agenda - Paru : Un siècle de génocides. Des Hereros au Darfour (1904-2004) - Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Le XXe siècle restera celui de l'épouvante. Il a commencé avec l'anéantissement des Hereros en 1904 et l'éradication des populations arméniennes de l'Empire ottoman pour se terminer avec l'extermination des Tutsis du Rwanda et les nettoyages ethniques dans l'ex-

Yougoslavie et du Darfour. Entre ces deux moments, le monde aura été le témoin de la famine ukrainienne, de l'immense tragédie de la Shoah, de la disparition d'une partie du peuple cambodgien." Un siècle de génocides. Des Hereros au Darfour (1904-2004), de Bernard Bruneteau, vient de paraître chez Armand Colin.

Publié le 22 septembre 2016

Armand Colin

Un siècle de génocides

de Bernard Bruneteau Armand Colin 2016-09-14 PRIX 16,99 € EAN ebook 9782200616731

Le XXe siècle restera celui de l'épouvante.

Il a commencé avec l'anéantissement des Hereros en 1904 et l'éradication des populations arméniennes de l'Empire ottoman pour se terminer avec l'extermination des Tutsis du Rwanda et les nettoyages ethniques dans l'ex-Yougoslavie et du Darfour. Entre ces deux moments, le monde aura été le témoin de la famine ukrainienne, de l'immense tragédie de la Shoah, de la disparition d'une partie du peuple cambodgien. Cet essai met en perspective les entreprises exterminatrices les plus marquantes du XXe siècle en donnant un caractère opératoire au concept de génocide défini en 1944 par Raphael Lemkin. Leur histoire montre que le génocide se fonde sur le ciblage stigmatisant d'un groupe à partir de la définition aussi arbitraire que délirante qu'en donne le perpétrateur. Aussi l'auteur s'attache-t-il en permanence à répondre à deux questions : qu'est-ce qui détermine l'intention ultime du génocide? qu'est-ce qui autorise le génocide à se présenter comme une "solution"?

Nota CVAN : nous avons fait le choix de reproduire le texte de la 4e de couverture du livre, plus complet que celui présenté en ligne.

http://numerique.armand-colin.com/703887/Un-siecle-de-genocides.ebook

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=94530

DOSSIERS PERMANENTS

Observatoire du Négationnisme du Collectif VAN

Récapitulatif des principaux faits et articles négationnistes relevés depuis 2006.

SOMMAIRE : http://www.collectifvan.org/article.php?id=21105

EphéméridesLa rubrique "Ephéméride" du Collectif VAN a été lancée le 6 décembre 2010. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée).

Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie)

Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie)

SITES INTERESSANTSVisitez notre page de liens : http://www.collectifvan.org/liens.php?r=7

QUELQUES INFORMATIONS SUR LE SITE DU COLLECTIF VAN

Rubrique Info Collectif VAN

Retrouvez toutes les traductions de la presse anglophone ou turcophone dans notre rubrique Info Collectif VAN http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1

Le Collectif VAN met en ligne régulièrement des traductions de la presse anglophone et turcophone. Oeuvres de militants, de sympathisants du Collectif VAN et de prestataires, ou émanant de sites externes (tel celui de la FEAJD), ces traductions visent à mettre à la disposition du plus grand nombre, les informations essentielles à la bonne compréhension de l'actualité.

Vous retrouverez également dans la Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1

- nos informations ou communiqués de presse, ainsi que ceux de certaines organisations externes.

- le sommaire bi-quotidien de notre Revue de Presse du jour.

- la Revue de la presse turque en français (ni traduite ni commentée de notre part).

- la Revue de la presse arménienne préparée par l'Ambassade de France en Arménie.

Rappel : Vous avez en haut de page, un module Recherche pour retrouver un article. Attention, le champ de saisie ne doit comporter qu'un seul mot. Essayer de cibler en choisissant plutôt des noms propres, pour éviter un trop grand nombre d'occurrences.

Appel aux dons : Aidez-nous à poursuivre notre mission d'information et de vigilance !

Envoyez vos dons : Par chèque bancaire à l'ordre du "Collectif VAN" A adresser à : Collectif VAN - BP 20083 - 92133 Issy-les-Moulineaux - France

Votre avantage fiscal : Si vous êtes imposable, 66% du montant de votre don sont déductibles de vos impôts sur le revenu (de l’année suivante), dans la limite de 20% de vos revenus imposables. Un don de 100€ ne vous coûtera en réalité que 34 €.

http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1Utilisez au mieux le site du Collectif VAN

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le site du Collectif VAN met à jour quotidiennement des dizaines d'articles. Sachez naviguer dans les rubriques !

Rubrique News Depuis le 20 octobre 2015, la page News du site www.collectifvan.org a cessé d'être alimentée mais elle constitue une source d'archives pour les informations quotidiennes qui y ont été postées depuis le lancement du site en mars 2006. La revue de presse - collectée 5 jours par semaine par la webmaster du Collectif VAN à partir des médias en ligne francophones - est donc à suivre uniquement dans la Veille-Média du Collectif VAN et sur les réseaux sociaux de notre association très active sur Facebook et Twitter.

Info Collectif VAN Toutes les traductions, résumés, informations propres au Collectif VAN sont en ligne à l'accueil dans la Rubrique Info Collectif VAN http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1

Tout sur VAN Mieux connaître le Collectif VAN : rendez vous à la rubrique Tout sur

VAN. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=1&page=1

Tout sur VAN : vous y trouverez également les courriers des lecteurs Les courriers des sympathisants du Collectif VAN nous font chaud au coeur et nous confortent dans la certitude que notre approche du combat que nous menons, est juste. Et comme ça fait toujours du bien de relire de temps en temps leurs encouragements et dans la mesure du possible, nous mettons en ligne les mails reçus, du plus récent au plus ancien (en ne gardant que les initiales des sympathisants) :

http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=6137

http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=2203

http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=538

Salle de Presse Tous les articles de la presse française rendant compte des actions réalisées par le Collectif VAN sont en ligne dans la rubrique Salle de presse. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=2&page=1

Communiqués Les Communiqués du Collectif VAN se trouvent dans la rubrique Communiqués. http://collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=9

Actions VAN Tous les articles présentant les actions organisées et réalisées par le Collectif VAN sont mis en ligne dans la rubrique Actions VAN. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=3&page=1

Agenda Les annonces parlant des événements culturels à venir (réunions publiques, manifestations, conférences, concerts, projections de films, expositions, parution d'ouvrages, etc.), sont mises en ligne dans la rubrique Agenda. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=5&page=1

Photothèque De nombreux photos-reportages sont disponibles en ligne dans la rubrique Photothèque http://collectifvan.org/rubrique_photo.php?r=6

Veille-Media Toutes les Veilles-Media à télécharger sur : http://www.collectifvan.org/rubrique_veille.php?r=9&page=1

MEDIAS

Quelques émissions TV & radios où les citoyens peuvent intervenir

Soyez un citoyen actif et participez aux débats dans les médias.

Quelques coordonnées :

TF1 - 1, quai du point-du-jour 92656 Boulogne cedex Tel : 01 41 41 12 34 / 0803 809 810 — Fax : 01 41 41 28 40 Internet : www.tf1.fr

France 2 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15 Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 98 74 Internet : www.france2.frEmail : [email protected]

France 3 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15 Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 75 02 Internet : www.france3.frEmail : [email protected] [email protected]

Canal + - 85-89 quai André Citroën 75711 Paris cedex 15 Tel : 01 44 25 10 00 Fax : 01 44 25 12 34 Internet : www.cplus.fr

France 5 - 8, rue Marceau 92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9 Tel : 01 55 00 74 74 — Fax : 01 55 00 77 00 Internet : http://www.france5.fr/Email : http://www.france5.fr/contact/

Ecrivez à Alain Le Garrec, médiateur des programmes sur : http://www.france5.fr/contact/W00069/2/71909.cfm

Arte - 2a rue de la Fonderie 67080 Strasbourg cedex Tel : 03 88 14 22 55 — Fax : 03 88 14 22 00 Internet : www.arte-tv.comEmail : [email protected]

M6 - 89, av. Charles de Gaulle 92575 Neuilly/Seine cedex Tel : 0825 06 66 66 - Fax : 01 41 92 66 10 Internet : www.m6.fr

iTélé - 6 allée de la Deuxième DB 75015 Paris Tel : 01 53 91 50 00— Fax : 01 53 91 50 01 Internet : www.itelevision.fr

LCI - 54 av. de la Voie Lactée 92656 Boulogne cedex Tel : 01 41 41 23 45— Fax : 01 41 41 38 50 Internet : www.lci.fr

Quelques émissions TV :

France2 :

Relations.france2

Participez

"On n'est pas couché"Chaque samedi soir, en deuxième partie de soirée, retrouvez Laurent Ruquier entouré de Natacha Polony et Aymeric Caron. Vous voulez donner votre avis ? Contactez l'émission au 01 41 11 11 11 On n'est pas couchéParticipez au débat sur le Forum.

Ce soir (ou jamais !) de Frédéric Taddéï. Tous les vendredis, en direct à 22h30 Participez au débat sur le Forum.

Mots croisés avec Yves Calvi Tous les lundis, en deuxième partie de soirée, Mots croisés provoque et nourrit le débat citoyen avec ceux qui font l’actualité. Une fois l'émission terminée, continuez le débat sur le Forum.

Quelques émissions Radio :

Europe 1www.europe1.frSemaine de 10h30 à 12h00 Jean-Marc Morandini Coup de pied dans le PAF chaque matin : Jean-Marc Morandini nous dit tout sur le monde du petit écran au travers de reportages et d’enquêtes dans les coulisses de la télé. Egalement en studio chaque matin, une star du petit écran ou un patron de chaîne répondra aux questions de Jean-Marc Morandini et des auditeurs. A découvrir aussi, le zapping de la télé de la veille et les commentaires des auditeurs qui donnent leurs coups de cœur et leurs coups de gueule sur le répondeur de l’émission au 01 42 32 42 32 ou en direct au 01 42 32 15 15.

RTLwww.rtl.frEn semaine de 13h00 à 14h00 Pierre-Marie Christin"Les auditeurs ont la parole" Pierre-Marie Christin présente de 13h00 à 14h00, “Les Auditeurs ont la Parole”. Réagissez à l'actualité par téléphone (32 10) ou sur internet. Entre 10H et 14H, une standardiste prend votre témoignage. Avant 10H et après 14H, vous pouvez laisser vos messages sur le répondeur, sans oublier de

laisser vos coordonnées téléphoniques si vous voulez participer à l'émission.

France Interwww.radiofrance.fr

Le téléphone sonne En semaine de 19h20 à 20h00Si vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à l'antenne... - le téléphone 01.45.24.70.00 dès 17h - Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir". - le SMS+ pour réagir pendant l'émission, de 19h20 à 20h : sur votre téléphone mobile, saisir le code " TEL " suivi d'un espace, votre question puis valider et envoyer au 6 20 30. (0.35€ par message plus le prix du sms) Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir sur un thème de l'actualité, à poser vos questions aux invités du téléphone sonne. Vous pouvez également, après la diffusion, réécouter l'émission dans son intégralité.

Là-bas si j'y suisEn semaine, à 15h Exprimez-vous sur le répondeur de « Là-bas si j’y suis » : 01 56 40 37 37 ou par mail : [email protected].

RMCwww.rmcinfo.fr

BOURDIN & Co Le 1er show radio d'info Du lundi au vendredi de 6h à 10h. Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin &Co" ! Finis les journaux austères et redondants. Voilà enfin un espace de liberté où auditeurs, politiques et journalistes sont logés à la même enseigne. Jean-Jacques Bourdin agite, provoque, polémique, et vos réactions ne se font jamais attendre! Un ton débridé et sincère pour des échanges parfois musclés mais toujours respectueux. Pour intervenir : Appelez le 3216 (0,34€/min).

=============================================

L'association des auditeurs de France Culture

L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984, rassemble les personnes qui veulent manifester leur intérêt pour cette chaîne de radio dont les émissions sont écoutées et appréciées au delà de nos frontières.

L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture pour favoriser des rencontres et coordonner les actions visant à :

- l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ;

- la préservation de son identité et de sa spécificité ;

- l'amélioration de sa technique et de son confort d'écoute ;

- son ouverture aux différents aspects de la culture ;

- son rayonnement et développement de son influence ;

- sa pérennité.

L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France Culture et ne saurait en aucun cas se substituer à lui. Elle se veut pluraliste et indépendante de tout engagement politique, confessionnel, syndical et philosophique.

Association des auditeurs de France Culture 83 boulevard Beaumarchais 75003 Paris Téléphone : 01 42 09 03 67 Courriel : [email protected]

=============================================

-----------------------------------------------------------------------------------

Collectif VAN[Vigilance Arménienne contre le Négationnisme]

BP 20083, 92133 Issy-les-Moulineaux - France Boîte vocale : +33 1 77 62 70 77 - Email: [email protected]

http://www.collectifvan.org

Les Infos Collectif VAN sur :http://www.collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=0