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ATELIER SUR LE RENFORCEMENT DES CAPACITES DU CONSEIL ECONOMIQUE ET SOCIAL ET DU DIALOGUE SOCIAL EN FAVEUR D’UN SOCLE DE PROTECTION SOCIALE EFFICACE ET DURABLE EN GUINEE Conakry, du 23 au 25 Mai 2016 Conakry, Mai 2016 REPUBLIQUE DE GUINEE Travail –Justice - SECRETARIAT GENERAL

 · Web viewUne coopération qui s’est soldée par la réalisation du programme Pays pour le travail décent (PPTD), le Programme de mise en œuvre de la déclaration sur les principes

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ATELIER SUR LE RENFORCEMENT DES CAPACITES DU CONSEIL ECONOMIQUE ET SOCIAL ET DU DIALOGUE SOCIAL EN FAVEUR D’UN SOCLE DE PROTECTION SOCIALE EFFICACE ET DURABLE EN GUINEE

Conakry, du 23 au 25 Mai 2016

Conakry, Mai 2016

REPUBLIQUE DE GUINEE Travail –Justice - Solidarité

SECRETARIAT GENERAL

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JOURNEE DU 23 MAI 2016

Atelier de Renforcement des capacités du C.E.S de guinée portant sur Thème :

« Le renforcement des capacités du Conseil Economique et Social (C.E.S) et du dialogue social en faveur d’un socle de protection sociale (SPS) efficace et durable en guinée »

Les travaux de l’atelier ont débuté par l’enregistrement des participants, la présentation des hautes personnalités de l’Association Internationale des Conseils Economiques et Sociaux et Institutions Similaires (AICESIS), du Bureau International de Travail (BIT) Dakar, Bureau Régional de l’OIT, ainsi que des membres présents des Institutions Constitutionnelles et des Officiers des Forces de Défense et de Sécurité.

La cérémonie d’ouverture a connu les interventions ci-après :

1- M. François Murangira Directeur B.I.T basé à Dakar. Il a débuté son intervention par les salutations cordiales de M. Guy Ryder Directeur Général de l’OIT et de M. Moussa Oumarou. M. François a passé en revue la coopération technique entre son Institution et la République de Guinée depuis de longues dates. Une coopération qui s’est soldée par la réalisation du programme Pays pour le travail décent (PPTD), le Programme de mise en œuvre de la déclaration sur les principes et les droits fondamentaux au travail (PAMODEC), le Comité National du Dialogue Social (CNDS) et aujourd’hui encore sur la mise en œuvre du socle de protection sociale.

2- M. Patrick Venturini, Secrétaire Général de l’AICESIS : M. Venturini tout en remerciant Mme la Présidente du Conseil Economique et Social pour l’opportunité qu’elle lui a donnée de faire ce voyage a indiqué qu’il est à sa 5ème visite en République de Guinée.

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Il a expliqué pour l’auditoire le sens de l’AICESIS, c'est-à-dire Association Internationale des Conseils Economiques et Sociaux et Institutions Similaires, avant d’ajouter qu’au sein de cette Institution Internationale qu’il y a des Institutions Similaires pour des pays qui n’ont pas de CES.

Il a indiqué que l’AICESIS est composée de 75 membres repartis dans les 5 continents.

Il a fini son intervention par le fait que le CES de Guinée est l’un des plus actifs de l’AICESIS par sa participation aux activités et aux Assemblées générales depuis de longues années.

3- M. Mody Sory Barry, représentant de M. le Ministre de l’Enseignement Technique, de la Formation Professionnelle, de l’Emploi et du Travail, a salué et encouragé le CES pour de pareille initiative qui grandit l’Institution et qui développe ses capacités à effectuer des études de saisine et d’auto saisine afin de donner des avis et recommandations pertinents au gouvernement et au parlement.

M. Barry a remercié vivement l’AICESIS et le BIT pour leur appui constant qui permet aujourd’hui au CES de Guinée d’être écouté, considéré et surtout efficace par la pertinence de ses recommandations.

4- La Présidente du CES Hadja Rabiatou Serah Diallo

L’honneur est revenu à la Présidente de souhaiter la bienvenue et un très bon séjour à nos illustres hôtes que sont :

M. Patrick Venturini, Secrétaire Général de l’AICESIS qui, il faut le reconnaître, dira-t-elle, est un appui précieux du CES de Guinée de par sa disponibilité toujours constante et de son engagement à faire participer le CES de Guinée à toutes les activités de l’AICESIS et la forte délégation du BIT conduite par M. François Murangira, comprenant deux éminents experts de l’OIT que sont M. Jules ONI et M. Théopiste Butare.

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Elle a en outre indiqué que le BIT a toujours fait preuve d’assistance à la Guinée notamment pendant les périodes de turbulences politiques avec la mise en place du comité de dialogue social et du comité de veille mais aussi du Conseil National de Transition pour le renforcement des capacités individuelles de ses membres.

Elle a invité les membres du CES et le personnel administratif à plus de ponctualité et d’assiduité pour avoir les connaissances transmises par les experts afin de permettre aux uns et aux autres de participer à l’élaboration d’une feuille de route qui va conduire notre Institution dans sa marche d’aboutir à la réalisation d’un socle de protection sociale pour notre pays.

Elle a aussi dit aux participants que la rigueur, le réalisme et le sérieux doivent être des principes pour mener à bien ce socle de protection sociale qui est important pour le développement économique social et durable.

Puis s’en est suivie la pause.

La reprise a commencé par des exposés et débats de nos experts dans l’ordre ci-après :

a) M. Patrick Venturini S G de l’AICESIS a axé son intervention sur les objectifs de l’atelier, les programmes et les méthodes de travail pour aider à un bon encrage institutionnel du dialogue social afin d’aboutir à l’établissement d’une feuille de route à mettre en œuvre pour renforcer le rôle du CES dans la promotion d’un socle de protection sociale.

Par la suite, la session 1 concernant le dialogue social et la protection sociale qui a deux composantes clés de l’agenda du travail décent qui ont été développées avec satisfaction par M. Jules ONI et M. Théopiste Butare.

Le premier intervenant a retracé l’œuvre efficace de Mme Guilao Josephine la doyenne du CES, ancienne Ministre du Travail qui en son temps avait permis de mettre sur les rails la politique régionale des relations de travail. Puis, il a suffisamment parlé du dialogue social et de la négociation collective en s’appuyant davantage sur l’efficacité dans l’élaboration et la mise en œuvre du socle de protection sociale

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Le second conférencier en s’appuyant sur la projection des éléments de concepts et des facteurs d’efficacité dans l’élaboration et le choix des prestations, les moyens ressources d’un socle de protection social selon les besoins de chaque pays.

Au terme de ces deux exposés, des questions pertinentes ont été posées et les réponses satisfaisantes ont suivi après la pause déjeuner.

La journée du lundi 23 Mai 2016 s’est achevée avec les interventions de l’Inter-centrale CNTG / USTG représentée par :

El hadj Mamadou Bah, qui a été complété par son homologue El hadj Bappaté Diallo ; suivi de l’intervention d’un membre du CES en la personne du conseiller Maurice Dopavogui.

La modératrice, Mme Doumbouya Fatoumata a suspendu la séance pour la reprendre le lendemain Mardi 24 Mai 2016

Les rapporteurs : M. Maurice Dopavogui et M. Mamadi Mèmè Camara

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Journée du 24 Mai 2016 (2ème jour) -------RAPPORT DU JOUR

Le présent rapport relate le déroulement des travaux de l’atelier de renforcement des capacités du CES de Guinée pour la journée du mardi 24 mai 2016 (2è jour).

La présence de la Présidente du CES, du Secrétaire Général de l’AICESIS, des éminents spécialistes du BIT, des représentants de l’administration, du secteur privé, des Conseiller et du personnel du CES a été très remarquable.

Conformément au chronogramme en cours d’exécution, les travaux de la journée ont été ponctués par :

A- La présentation du rapport des travaux de la journée du lundi 23 Mai 2016 (1er jour), rapport lu par M. Mamadi Mèmè Camara. Les débats qui ont suivi la présentation ont permis aux participants d’apporter des amendements et autres corrections en vue d’enrichir et de qualifier le document dans sa version finale.

B- Exécution du programme du jour :

En marge de ces deux présentations, il a été programmé celle de M. le Ministre de l’Enseignement Technique, de la Formation Professionnelle, de l’Emploi et du Travail ou de son Représentant.

Les présentations de l’Inter centrale CNTG/USTG ont été faites par El Hadj Mamadou BAH et El Hadj Bapaté DIALLO.

C- Déroulement des Présentations de thèmes

Les différentes présentations de thèmes se sont déroulées comme suit :

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1 ère Présentation : Elle a été brillamment faite par M. Youssouf KABA, représentant du Directeur Général de l’Institut National d’Assurance Maladie Obligatoire (INAMO).

Le thème présenté portait sur « l’Institut National d’Assurance Maladie Obligatoire » (INAMO).

Loin d’avoir la prétention de restituer de façon exhaustive le contenu de la présentation de M. Youssouf Kaba sur l’INAMO, les points forts qui ont été évoqués ont laissé apparaitre :

- La volonté politique de l’Etat à prendre et à faire prendre en charge la problématique de la Protection sociale d’où la création de l’INAMO et de la CNPAE (Caisse Nationale de Protection des Agents de l’Etat) ;

- La compréhension de l’organisation et du fonctionnement de l’INAMO ;

- La mise en relief de quelques caractéristiques du diagnostic contextuel de la protection sociale ;

- Les contraintes qui engendrent les causes et les conséquences de la création du socle de la Protection Sociale ;

- Les perspectives portant essentiellement sur l’engagement de l’Etat et les mesures envisageables pour la valorisation des cotisations ;

- Les recommandations portant sur des « plaidoyers » en vue d’appuyer toutes les institutions en charge de la Protection sociale et sur les dispositifs à initier permettant l’extension de la prise en charge de la Protection sociale.

Toutefois, certains messages exprimant le contexte et les justifications ont été perçus comme passages forts de la présentation, notamment :

- 90% des populations africaines sont exclus de la Protection sociale = taux de mortalité élevé ;

- Difficultés d’accès au système de la Protection sociale = exclusion totale ;

- Pensions dérisoires = désespoir des travailleurs ;- Refus ou hésitation des travailleurs à vouloir cotiser ;

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- Engagement de l’Etat à prendre des mesures adéquates et de Réformes efficaces en faveur des Agents des services administratifs = travail décent = revenu décent ;

- Droits à la couverture sociale = Règlement des textes d’application ;- Qualité des appuis de l’OIT/BIT dans le renforcement des capacités

institutionnelles et structurelles.

Il est à retenir que le présentateur a étayé toutes ces données en citant les références de certains Actes officiels du Pouvoir Exécutif et du Pouvoir Législatif.

2 ème Présentation : la 2ème présentation a été techniquement bien faite par M. Abdoulaye CAMARA, de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS).

En introduction, M. Abdoulaye Camara a défini de façon classique, le rôle et les missions de la CNSS selon les concepts consacrés par l’OIT/BIT en matière de Sécurité Sociale.

Dans ses commentaires, le présentateur a fourni d’amples informations sur :

- La grille des 8 branches d’intervention de la CNSS sur 9,- Le rôle du Conseil d’Administration de la CNSS,- Les sources de revenus ou de recettes de la CNSS,- Le mode de calcul à la proportionnelle des cotisations et des

pensions payables aux ayant droits,- Le déficit chronique de la Protection Sociale en Guinée,- Le mode de revalorisation des pensions sur la base du coefficient =

correcteur du socle de la Protection sociale,- Le plan d’actions renfermant les perspectives relatives à l’extension

de la Protection sociale aux autres branches d’intérêts économiques évoluant surtout dans l’informel.

Dans la conclusion de sa présentation, le représentant de la CNSS a ressorti quelques statistiques portant sur l’évolution des résultats et bilans de son institution de 2011 à 2014 comme pour dire que l’essentiel de la mission de la CNSS est d’apporter une valeur ajoutée dans la lutte que mène notre pays contre l’ennemi commun : la Pauvreté.

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A la fin des deux premières présentations, le Modérateur, Mo. Mohamed Habib Hann a invité tous les participants à passer aux questions et aux débats.

Au cours de cet exercice « questions – débats », l’on a enregistré 10 intervenants que sont :

M. Casimir DIAORA,

Questions : Pourquoi le plafonnement à 1.500.000 FG ?, Comment avez-vous concrètement calculé de 2014-2015 ?

M. Taïbata :

Questions : comment peut-on appliquer une loi sans ses textes d’application ?Remarque : quelques thèmes du programme n’ont pas été traités.

M. Aboubacar Fofana :

Question : Quelles dispositions envisagez-vous concernant l’extension vers d’autres corps de métiers, surtout de l’Artisanat ?

Comment allez-vous assurer l’encadrement des Jeunes convertis dans le secteur de l’Artisanat ?

M. Mamady 2 Kaba :

Question : Quelles dispositions envisage l’INAMO dans la concrétisation des programmes en cours?

M. Lansana KOMARA :

Question : ya-t-il encore des Chefs d’Entreprise de taille non enregistrés ? que faut-il faire pour les enregistrer ?

M. Traoré (Croix-Rouge) :

Question : quelle intervention peut faire la CNSS dans les cas de démission ou de licenciement ?

M. Hann (Modérateur) :

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Question : quelle nature de relations existent-elle entre la CNSS et les institutions d’Assurances privées en matière de couverture sociale ?

M. Patrick (SG/AICESIS) : a fait 1 commentaire pour enrichir les débats.

Question : quelle projection faits-vous pour les 10 années à venir en matière de couverture sociale, le Futur de la Protection Sociale en Guinée.

Mme GUILAO a demandé au représentant de la CNSS d’expliquer aux participants la décomposition des 23% de cotisation.

Hadja Rabiatou Sérah DIALLO : a dénoncé le déficit criard d’informations au niveau de l’ensemble des acteurs et partenaires concernés par la Protection sociale. Toute démarche à corriger.

- Propose que l’opérationnalité des 2 structures (INAMO et CNPAE) constitue une Auto Saisine au niveau de la Commission 3 du CES.

M. Théopiste BUTARE : remerciements plus un commentaire sur l’aspect des initiatives en matière d’extension des prises en charge de la Protection sociale et aussi sur le processus de progressivité de l’Administration/Etat par rapport à la fonctionnalité et à la viabilité des 2 structures (INAMO et CNPAE).

Il a ensuite signifié la disponibilité de l’OIT et du BIT à toujours appuyer la Guinée dans le domaine spécifique de la création du socle de Protection Sociale (SPS).

Après avoir enregistré toutes les questions, le Modérateur a donné la parole respectivement aux deux présentateurs pour des réponses et des compléments d’informations.

M. Abdoulaye CAMARA (CNSS) : il a tenté de donner des réponses transversales à toutes les questions concernant la CNSS.

En voici quelques unes :

La détermination des pensions se fait sur la base de la proportionnalité et dans le respect strict du principe suivant : « aucun calcul en dessous du minimum et au-delà du maximum,

L’ajustement des pensions au coût de la vie peut se faire soit à court terme, soit à long terme proportionnellement au revenu de l’employé,

Le taux d’accumulation en Guinée est de 2%,

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La durée minimum de cotisation est de 15 ans et celle maximum est de 30 ans,

La CNSS ne prend pas le chômage en charge, L’initiative pour le régime complémentaire est en cours de réflexion, Le déficit institutionnel est le vide qui ternit la qualité des relations

entre la CNSS et les autres institutions en charge de la Protection Sociale. Le secteur privé doit mieux s’impliquer (les Sociétés d’assurances, les Mutuelles),

L’intéressement du secteur informel qui entrave le développement de l’économie nationale ;

Du point de vue perspective, un plan d’action élaboré depuis 2012 a mis en place un dispositif de revalorisation des cotisations,

Pour l’avenir ou le futur du socle de Protection sociale, il faut améliorer le taux retenu qui est de 23% dont 18% par les organisations patronales cotisation ouvrière et 5% par la Gouvernance.

M. Youssouf KABA (INAMO). Il a aussi tenté de donner des réponses globales aux diverses questions concernant son institution à savoir :

- Aucun texte d’application n’est encore élaboré,- Le gouvernement s’est engagé à protéger 100.000 fonctionnaires

auprès de la CNPAE,- La branche maladie de la CNSS a été transférée à l’INAMO,- Les 2 structures bénéficient de 2 ans de moratoire en vue de leur

permettre de mobiliser les fonds nécessaires.

Après la pause-café, les participants ont écouté la présentation du Représentant de Monsieur le Ministre de l’Enseignement Technique, de la Formation Professionnelle, de l’Emploi et du Travail, Monsieur KAMANO Robert.

La présentation a porté sur le Rôle du Gouvernement dans le Processus du Dialogue Social et de la création du Socle de la Protection sociale en Guinée.

A ce niveau, M. Kamano Robert a, dans son intervention soulevé les points ci-après :

- L’insuffisance des moyens financiers dans la mise en place des stratégies élaborés,

- La revalorisation des revenus des employés,

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- La mise en place et le renforcement des capacités des structures de Protection sociale (CNSS – INAMO – CNPAE, etc..),

- Le transfert des pensions des travailleurs du budget au niveau de la CNPAE ;

- La maîtrise des activités économiques de l’informel ;- La prise en compte et l’encadrement des personnes vulnérables,- La pauvreté généralisée des populations ;- Le manque remarquable de ressources sociales pour les

handicapés ;- L’élaboration d’une politique nationale de la Protection sociale en

cours de validation ;- Signature du Protocole d’Accord avec le BIT- Patronat – Etat –

Syndicat.

Au titre des débats, il n’y a eu aucune question autour de la présentation de M. Kamano Robert, comme pour dire que tout était clair dans l’esprit des participants.

Poursuivant le chronogramme du jour, le Modérateur a invité les participants à la pause-déjeuner.

A la reprise, 5 groupes thématiques ont été constitués à savoir :

Groupe 1 : Accès aux soins de santé essentiels,Groupe 2 : Sécurité du revenu pour les enfants,Groupe 3 : Sécurité du revenu pour les personnes d’âge actif,Groupe 4 : Sécurité du revenu pour les personnes âgées,Groupe 5 : Dialogue Social et Protection Sociale.

Dans la facilitation des travaux, les spécialistes du BIT ont élaboré des termes de références pour les différents groupes appelés à travailler et à faire les restitutions le lendemain Mercredi 25 Mai 2016 (3ème jour) à partir de 9H00.

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MERCREDI LE 25 MAI 2016

RAPPORT GENERAL DU JOUR

I. Présentation du rapport Général de la Journée du 24 Mai 2016

09H30 : M GUILAO Joséphine LENAUD, la modératrice de la journée, a ouvert la séance en invitant le rapporteur de la journée précédente a présenté son rapport.

M. BARRY Baba Galle, a commencé son allocution par remercier la modératrice. Ensuite, il a énuméré l’ensemble des travaux de ladite journée.

M. BUTARE Théopiste, dans son intervention a tenu à rappeler dans l’ensemble que l’OIT et le BIT ont le même objectif :

Le statut que la Guinée occupe dans ces deux (2) organismes L’objectif visé par le dialogue social et la protection sociale Comment faudrait-il permettre de « booster » la protection sociale ? Le seuil d’imposition est spécifique à chaque pays tout en citant le

Cameroun comme exemple

Poursuivant son intervention, il revient sur quelques commentaires de M CAMARA, le représentant de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale relatif aux analyses des choses pour atteindre les objectifs des couvertures sociales.

Pour finir, il a indiqué que les rapports devraient être concis et précis.

Madame la modératrice, en reprenant la parole a demandé que les rapporteurs de chaque groupe présentent leur rapport général.

10h 00mn

GROUPE 1 : ACCES AUX SOINS DE SANTE ESSENTIELS

Le rapport a été présenté par le rapporteur du groupe 1, Docteur BALDE Taibata, qui a fait une brillante présentation du groupe de travail.

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Madame GUILAO, a par la suite procédé à l’inscription des personnes souhaitant intervenir pour amender, enrichir ce document ou encore faire des recommandations.

Après cela, plusieurs participants ont posé des questions importantes :

M. KOUROUMA après avoir remercié le groupe, a indiqué la réduction des cas d’évacuation, une façon d’encourager les investissements en faveur de nos structures sanitaire et qui serait profitable à toutes les couches sociales.

De la prise en charge de personnes n’ayant pas les moyens et qui ne bénéficient pas d’aide financière de la part de l’État

Mme DACOSTA Fatoumata ?

M. BOURE Abraham, le représentant du Ministère du Budget, il a rappelé que chaque département sectoriel est autonome dans l’élaboration de son budget et agi conséquemment….

M. BERETE représentant de l’inspection de travail, pour sa part a remercié legroupe et demandé d’être explicite sur une étude comparative des différents régimes relatifs à l’évolution de la protection sociale.

M. DIALLO Mamadou Bappaté, a rappelé que les produits ne sont pas gratuits Mais par contre sont à bas prix.

KABA 2 Mamadi, a soutenu l’intervention de M. KOUROUMA et demandé à ce que cette proposition soit dans le rapport de synthèse.

Etc ……..

M. VENTURINI Patrick, pour sa part a fait comprendre que le CES a atteint une phase décisive et qu’il est important de se donner une feuille de route, un chronogramme tout en se préoccupant des recommandations

opérationnelles.

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Pour finir, il a mentionné qu’il faut définir les priorités d’actions avec des arguments qui puissent atteindre l’objectif car dans ces genres d’actions << On ne s’adresse pas au père Noël, être précis dans le timing puisqu’avant

l’heure ce n’est pas et après l’heure, ce n’est plus l’heure et quel’heure c’est l’heure>>.

Qu’il faut bien synthétiser et poser de bonne question. M. ONI Jules, en ce qui le concerne a soutenu qu’il doit y avoir une corrélationentre la protection sociale et la productivité.

Poursuivant son intervention, il a demandé que le problème soit posé au ministère des finances, qui cherche toujours à échapper aux charges au niveau

d’encaissement …..

Dr BALDE Taibata, reprenant la parole a cité en exemple l’histoire d’un patient qui s’était rendu a l’étranger pour des soins sur recommandation

d’un médecin guinéen, le médecin traitant voyant son document lui a ordonné de se retourner voir son médecin car ce dernier fut son professeur.

M. TRAORE de la Croix-Rouge, revenant sur la question de M. BERETE, a mis en relief la difficile comparaison entre les régimes. Et que la gratuité n’est pas souvent une chose vraie mais qu’il y a faiblesse de prix sur les produits.

Il a rappelé que pendant la 1ère République, des médecins guinéens se sont investis en qualité de coopérants dans les structures sanitaires réglementaires au Gabon.Mme la Modératrice, a indiqué qu’il était prévu que pour deux districts un centre de santé et qu’il y a quelque fois des ruptures dans la gratuité des

produits.

Poursuivant son intervention, elle a mentionné qu’on n’obtient pas toujours ce que l’on veut car il y a des secteurs prioritaires avec des budgets bien déterminés.Pour finir, elle a indiqué la politique sanitaire nationale des districts jusqu’au niveau national, et il est difficile d’obtenir souvent le voulu les secteurs prioritaires car il y a des secteurs prioritaires avec des lignes budgétaires bien

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indiquées. Elle recommande l’insertion des mots essentiels avec peu de littérature.10 h 50 mn Groupe 2 Thème : Présentation sur le revenu pour les enfants

Travail présenté par Mme CAMARA Adama Sow. Elle a rappelé l’importance du revenu de façon globale et en faveur des enfants en particulier. Cette brillante présentation a duré 10 mn suivie de questionnaire.

Mme la modératrice, a demandé aux participants des réactions sur la présentation tout en prenant les noms des personnes voulant réagir.

M. Abraham BOURE, après avoir remercié le groupe, pense que 3.000 est insuffisant et précise que son point de vue est personnel et que cela n’engage pas son ministère.

M. KOUROUMA, déclare être sidéré par le montant de deux à trois mille francs par enfants et qu’il serait souhaitable que les allocations familiales soient au compte de la mère de foyer. Il recommande son inscription dans le rapport synthèse.

M. TRAORE de la Croix-Rouge, a mis en relief les messages forts à l’endroit de l’État et fait ressortir les références de ratifications de certains documents.

Mme DOUMBOUYA Fatoumata, la chef de cabinet du CES Guinée, a souligné le cas des allocations familiales des mères célibataires et des femmes dont les maris sont au chômage.

Elle a demandé qu’il y ait une recommandation orientée sur cette couche vulnérable.

M. BUTARE, indique que l’allocation familiale au Cameroun est de 1800 CFA l’équivalent de 90.000 FG, il n’a pas manqué d’énumérer que dans la proposition, il faut préciser le nombre d’enfants non couverts par les 3.000 FG

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et que progressivement les enfants en milieu rural peuvent être pris en charge.

Continuant sa communication, il a évoqué le fait de penser à la cantine scolaire, augmenter le nombre de ration par enfant dans les classes.

Pour finir, il a remercié le groupe pour le travail effectué et aussi pour les données statistiques.

Mme GUILAO, a rappelé que lorsqu’une convention est ratifiée, elle devient une obligation et elle a suspendu la séance pour la pause café avant que le groupe suivant…

11h 15mn pause café11h 50 mn Groupe 3

Thème : Sécurité de revenu pour les personnes en âge actifTravail présenté par KABA Cheick Ahmed Tidiane Mme la modératrice, après la présentation du rapport a lancé le débat et ouvert dans les inscriptions. M. BERETE, a posé la question de savoir dans quel contexte il est employé deux plaidoyers dans le document et que l’an 2035s’inscrit dans quel plan ?Pour M. KABA Mamadi, le fait d’introduire le manque d’infrastructure dans le thème n’est pas cohérent pour un plaidoyer.

M. BARRY Mamadou Kolon, l’orientation du mot plaidoyer par le groupe M. DOPAVOGUI Maurice, a pour répondre aux interventions mis l’accent sur la dépense à savoir que sur le plan sanitaire, la situation est souvent claire et que quand il est question de budget, les financiers trouvent toujours des charges pour empêcher la réussite de la mise à disposition du budget.

M. BOURE, a souligné qu’il n’y avait pas d’arbitrage ou de décision finale pour le chef de gouvernement et que tout ce décide en conseil d’administration, mais que ce dernier n’a que la feuille de route.

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L’Expert de l’OIT, a rappelé que c’est normal parfois de séparer les plaidoyers puisque pour chaque entité, il faut un porteur de message.

Mme la modératrice, après plusieurs interventions assorties de bons arguments, a passé la parole au groupe suivant….

12 h 20 mn Groupe 4

Thème : la Sécurité du revenu des personnes âgées

Travail présenté par M. CAMARA Mamadi Mémé

Mme la modératrice, a encore une fois exhorté dans l’ensemble des réactions après la présentation.

Mme la Présidente, a indiqué qu’elle soutient le fait d’élargir l’éventail en citant en exemple qu’il y a des parents laissés pour compte par leurs enfants mais aussi des cadres rejetés dans oubliettes.

Poursuivant sa communication, elle a insisté sur le cas où le besoin est crucial.

M l’Expert du BIT, a encore mentionné que dans le cadre d’une requête, il faut souvent venir avec des statistiques pour mieux afficher le besoin.

Pour finir, il indique l’existence d’une base de données statistiques disponible sur le net.

Après, Mme la modératrice reprenant la parole a demandé au dernier groupe de faire sa présentation.

13 h 00 Groupe 5

Thème : Dialogue Social et Protection Sociale

Travail présenté par M BARRY Mamadou Daouda

Mme GUILAO, après la présentation a inscrit les participants pour le débat.

M. CAMARA Mémé, a tout d’abord félicité le groupe puis il a évoqué la présence d’une structure initiée par l’États et le PNUD en collaboration avec les religieux dans cette protection sociale.

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Mme la Présidente, indique que l’expérience guinéenne a montré que les religieux sont mis dans une structures de veille et que vouloir changer cela par autre risque d’être difficile voir impossible.

M. SY Savane, a remercié le groupe pour l’intervention, et pense que la Commission est consultative et non pas tripartite, sachant que la proposition est en fonction de l’expérience du passé et que les communicateurs traditionnels ont leur rôle a joué.

Mme la modératrice, dans son intervention a rappelé que les secteurs tripartites avec les rencontres dans le temps empêchaient les manifestations d’alors, pour cela elle exhorte la réactivation du processus pour que l’États en fasse une priorité. Elle rajoute que l’article 18 oblige l’États a protégé la population.

Pour finir, elle a fait la répartition des taches pour la mise en place de :

Une Commission de Recommandations Une Commission de Feuille de Route Une Commission de Synthèse

Mme la Présidente, a rappelé l’importance de la session pour la commission chargée de l’élaboration du rapport synthèse.

17h 30 mn Pause café

La Reprise de l’Atelier avec la Restitution :

Après les travaux en commission, la présentation et adoption du rapport.

Recommandations et Feuille de Route

Plusieurs interventions notamment :

M. BUTARE, a fait une remarque à savoir que le travail est bien fait mais qu’au niveau de l’opération du programme, il fallait mettre en relief la vulnérabilité des couches sociales.

Mme GUILAO la modératrice, a mentionné qu’il faut préciser l’évacuation à l’étranger sous financement de l’État.

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Mme TRAORE, a proposé la création et le renforcement des mutuels

M. CAMARA Mémé, souhaite qu’il y ait un recrutement chiffré et demande aussi que les personnes âgées de 50 ou plus soient recensées par l’État.

Cet atelier a suscité beaucoup d’interrogation autour de la table.

Par finir, le document a été adopté à l’unanimité moins une voix par l’ensemble des participants.

Messieurs le Directeur du bureau Dakar du BIT, le le SG de l’AICESIS et Madame la Présidente du CES ont procédé à des allocutions.

La remise des cadeaux et attestations de participation ont mis fin à cet atelier de renforcement des capacités du CES de Guinée sur le dialogue social et la protection sociale.