4
N° 592 - Mai 2013 ISSN 1166 - 4398 © ARICHEMIE Sealock En avant les PME .......... p. 4 Neoformula Les affres du biosourcé ........................ p. 8 Arkema Bilan 2012 .......................... p. 14 PHYSIQUE, CHIMIE & ÉCONOMIE DES PEINTURES & ADHÉSIFS ©ARKEMA PEINTURES

00 COUVERTURE BAT Mise en page 1 26/04/13 14:55 Page1 ... · 01_SOMMAIRE BAT_Mise en page 1 26/04/13 11:33 Page1 (EBB) de la Feica puis, en 2012, je suis devenu ambassadeur des PME

  • Upload
    others

  • View
    1

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

  • N° 592 - Mai 2013 ISSN 1166 - 4398

    © A

    RIC

    HE

    MIE

    Sealock En avant les PME .......... p. 4

    Neoformula Les affres du biosourcé ........................ p. 8

    ArkemaBilan 2012 .......................... p. 14

    PHYSIQUE,CHIMIE &ÉCONOMIEDES PEINTURES& ADHÉSIFS

    ©AR

    KEM

    APE

    INTU

    RES

    00 COUVERTURE BAT_Mise en page 1 26/04/13 14:55 Page1

  • 20 Vinyl acetate ethylene emulsions as binders for low emissioninterior paintsDr. Fernand Cuirassier, Dr. Stephan Krierger, Harald Petri

    24 Environment-friendly, efficiently and with high-performanceDipl. Ing. Robert Reyer*, Dr. Martin Melchiors, Dr. Thomas Stingl

    28 AFPEV

    É d i t o r i a l

    F r a n c - P a r l e r

    4 En avant les PME6 Quelles formations de techniciens ?

    p. 3

    L e s É c h o s d e l a p r o f e s s i o n

    32 Nouveaux produits36 Ils font parler d’eux

    p. 4

    I n d e x d e s f o u r n i s s e u r s p. 39

    S c i e n c e s e t Te c h n i q u e s p. 20

    8 Les affres du biosourcé10 Une peinture pour dépolluer l’air intérieur12 Montebourg soutient l’industrie chimique14 Arkema crée une division Coating Solutions18 L’Ineris propose une méthode pour évaluer l’exposition

    N o u v e l l e s d e l ’ A f t p v a p. 28

    L’a i r du t emps p. 8

    N° 592 - Mai 2013Magazine édité par E.T.A.I

    Antony Parc 210, place du Général de GaulleBP 20156 - 92186 Antony cedex

    Tél. : +33 (0) 1 77 92 92 92

    Pour joindre vos correspondants, composez le 01 77 92, suivi des quatre chiffres indiqués après chaque nom.

    Directeur de la publication : Christophe Czajka

    Directeur du pôle magazines spécialistes Pierre-Dominique Lucas

    Directrice de la rédaction : Sylvie Latieule

    [email protected]étaire de rédaction :

    Michèle Menesclou (95 84)[email protected]

    Ont collaboré à ce numéro : Florence Martinache

    et la rédaction de Chimie-Pharma Hebdo :Julien Cottineau, Aurélie Dureuil,

    Audrey Fréel,Dinhill On

    Responsable Studio Magazine : Thierry MichelRédactrice graphiste : Céline Peyroutet

    Directeur de la publicité : Pascal Muelle

    (96 38)[email protected]

    Comité scientifique AFTPVAMichel Larivière, Bernard Lestarquit

    MARKETING, DIFFUSION, ABONNEMENTS Directeur : Jean-Baptiste Alline

    Diffusion et Marketing clients : Laurence Vassor [email protected]

    Promotion : Isabelle de Goüyon [email protected]

    Achevé d’imprimer sur les presses de Corlet Imprimeur - ZI, route de Vire

    BP86 - 14110 Condé-sur-Noireau

    Dépot légal : Mai 2013

    CPPAP : 1014 T 79579

    ISSN : 1166 4398

    SAS au capital de 47 111 184 euros

    Siret : 806 420 360 00117

    Code APE : 5814Z

    La loi du 11 mars 1957 n’autorisant aux termes des alinéas 2et 3 de l’article 41, d’une part, que «les copies ou reproduc-tions strictement réservées à l’usage privé du copiste et nondestinées à une utilisation collective» et, d’autre part, que lesanalyses et les courtes citations dans un but d’exemples etd’illustration, «toute représentation ou reproduction intégraleou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de sesayants droits ou ayants-cause est illicite» (alinéa 1er de l’art. 40).Cette représentation ou reproduction par quelque procédéque ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionné parles article 425 et suivants du Code Pénal.

    Pour s’abonner : : [email protected]

    ℡ : 33(1) 77 92 99 14 - lundi au vendredi (9h à 12h - 14h à 17h / 16h vendredi)

    : 33(1) 77 92 98 15 : INFOPRO Communications (GISI - ETAI)

    Service Abonnements - Antony Parc IIBP 20156 - 92186 Antony Cedex

    1 an, France : 158 € TTC (dont TVA 2,10%)Etudiants, étranger : nous consulter

    Vente au n° : (anciens n°, annuaires) : www.librairie-gisi.fr℡ : 33(1) 77 92 97 75

    P H Y S I Q U E C H I M I E &

    É C O N O M I E D E S P E I N T U R E S

    & A D H É S I F S

    p. 32

    01_SOMMAIRE BAT_Mise en page 1 26/04/13 11:33 Page1

  • (EBB) de la Feica puis, en 2012, je suisdevenu ambassadeur des PME au niveaueuropéen, un nouveau poste à la Feica.Pour l’instant, il s’agit d’un poste dereprésentation, je ne sais pas si je leconserverai. La vraie question est : com-ment faire pour donner de la légitimitéaux PME, et ne pas laisser la parole uni-quement aux grands groupes, dans uneorganisation où ces PME représententplus de 50 % du volume d’affaires euro-péen ? On retrouve la même probléma-tique en France. Les PME sont un réser-voir de richesse colossal, il faut s’en servir.

    Qu’avez-vous pu faire pour légitimerles PME pendant et après votre prési-dence ?Tout d’abord, le fait que je devienne pré-sident a montré à tous qu’un patron dePME pouvait s’investir dans une organi-sation internationale. J’ai par ailleurs étélégitimé et encouragé par l’Allemagne,au travers d’Henkel, ce qui était unereconnaissance importante. Grâce àcela, les PME se sont reconnues dansl’organisation. Du coup, elles sont deve-nues plus participantes et sont venuesaux assemblées générales. J’ai essayéde prouver que la seule légitimité d’uneorganisation comme la Feica est des’occuper des plus petits. Aujourd’hui,bien que j’aie moins de temps pour fairele tour d’Europe, certaines de mes posi-tions sont relayées par B. Ghyoot, ledélégué général de la Feica. Il m’aide

    énormément dans cette entreprise et jesuis encouragé par mes successeurs àl’EBB. En septembre, la question seposera de savoir si je suis légitime pourrester à ce poste-là uniquement demanière honorifique ou s’il faut trouverun autre système avec quelqu’un d’au-tre qui me succédera. Ce qui est sûr etcertain, c’est qu’il faut laisser un repré-sentant des PME autour de la table.

    Vers quelle organisation faut-il se diri-ger d’après vous ?Déjà, les grands groupes ont pris leursresponsabilités sur le financement de nosorganisations. Lors de la conférence mon-diale, ils ont fait l’avance de fonds pourpouvoir préfinancer l’organisation mon-diale. Tout cela va dans la bonne direction,dans l’intérêt de l’industrie et pas celuid’une entreprise ou d’une autre. Mon seulsouci aujourd’hui est de porter les valeursde l’industrie. Je vais encore plus loin quemes pairs, mais c’est aussi l’avantage d’ê-tre un patron de PME, un peu inconscientet surtout libre. Demain il faudra de toutefaçon écrire dans nos propositions quel’objectif est de faire baisser les consom-mations pour les optimiser. Peut-être qu’ily a des technologies où le collage ne s’a-dapte pas et qu’il faut faire autrement. Parexemple, chez Sealock, nous avonsmonté des boîtes de conditionnementpour nos hot melt où il n’y a pas de colle.Nous voulions que nos clients valorisentles déchets au maximum.

    F r a n c -P a r l e r

    4Double L ia ison N° 592 - Mai 2013

    Jean-Marc Barki se bat depuis des années pour donner une juste place aux PME dansle paysage industriel. Pour prouver leur légitimité, il s’attache à mener son entreprisede 23 salariés de manière exemplaire.

    Comment êtes-vous devenu ambas-sadeur des PME à la Feica (Fédérationeuropéenne des industries de colles etadhésifs) et en quoi consiste ce rôle ?J’ai été président de la Feica de 2006 à2009, d’abord par intérim en tant quevice-président, puis j’ai été élu pourdeux ans. J’ai ainsi été le premier patronde PME à présider la Feica. Avant, cen’était que des cadres de grands grou-pes. Après moi, il y a eu le patron d’uneETI puis on est revenu sur un cycle « grands groupes » avec la présidenced’Henkel, représenté par Ramón Bacar-dit, et qui sera suivi par Bostik. Mais jeveillerai à ce que nous revenions à desPME. Après ma présidence, j’ai pris latête de l’European Business Board

    Arnaud Montebourg, ministre duRedressement productifet Jean-Marc Barki, président de Sealock.

    Jean-Marc Barki, président de Sealock et ambassadeur des PME à la Feica

    En avant les PME©

    CÉ

    DR

    ICD

    HA

    LLU

    IN

    04_05 FP SEALOCK BAT_Mise en page 1 26/04/13 11:34 Page4

  • 5 Double L ia ison N° 592 - Mai 2013

    Vous misez beaucoup sur l’innovationchez Sealock, n’est-ce pas trop dur derivaliser avec les grosses entreprisesà ce niveau-là ?Ce qui fait la magie des entrepreneurs etdes petites structures, c’est que nous n’a-vons peur de rien. Je pense qu’il faut faireconfiance à notre capacité d’être extrê-mement réactifs et innovants parce quenous allons penser à des choses auxquel-les les autres ne vont pas forcément pen-ser. Ou en tout cas, si nous avons une idéeici, elle sera immédiatement prise encompte et il ne faudra pas monter troiscommissions pour savoir si elle est vala-ble ou non. Et cette réactivité qui caracté-rise les entrepreneurs et les PME, je penseque c’est une partie de l’avenir. Lesgrands groupes le savent puisqu’ilsrachètent parfois de toutes petites struc-tures pleines d’innovation. Chez Sealock,nous mettons 10 % du chiffre d’affaires et20 % des ressources humaines dans laR&D, ce qui est énorme. Nous nous som-mes forcés à maintenir cet effort et nouscontinuerons, nous allons même l’ampli-fier, parce que je pense que c’est le nerfde la guerre d’une société. Cela a unimpact sur le résultat, mais pour moi c’estla clé du succès. Il ne faut surtout pasarrêter maintenant, au contraire.

    Comment voyez-vous le secteur desadhésifs aujourd’hui et à l’avenir ?Pour la France, je suis malheureusementrelativement pessimiste. En fait, je suis

    pessimiste tant que les grands groupesne travailleront pas de manière sérieuseet engagée avec les PME. Je voudraisqu’ils se comportent comme des tuteursintelligents avec les PME. Nous ne fai-sons pas l’aumône, je ne demande pasque l’on donne des commandes à Sea-lock. Mais par exemple, ne pas faire tra-vailler Sealock qui est à 15 kilomètres deRenault à Douai, pour moi c’est un scan-dale. Qu’il préfère acheter à un grandgroupe plutôt qu’à une PME parce qu’ils’est mis en tête qu’un petit groupe nepourrait pas se débrouiller, je pense quec’est absurde. Pour savoir si nous som-mes compétitifs, il faut déjà nous inter-roger. Je grossis volontairement le trait,mais c’est une attitude typiquementfrançaise. En Allemagne, si on leurposait la question, ce serait une insulteau système allemand. Il faut encouragerfortement les grands groupes à travailleravec de petites structures locales. Peut-être qu’ils réfléchiraient à deux foisavant de fermer un site sur un endroit,cela les rendrait plus responsables.

    Et au niveau européen ?Selon moi, il faudrait une Europe où lespays s’harmonisent réellement, notam-ment sur la fiscalité et la réglementation.Le jour où les directives européennes neseront pas remodelées pour chaquepays et qu’on s’en tiendra aux règles, jepense que le système tiendra la route.Bien sûr, il y a des choses qui ont besoin

    d’être remodelées, mais dans certainscas il faut uniformiser. Uniformiser laTVA, les règles de transfert et d’importa-tion ou d’exportation en dehors de l’Eu-rope, un guichet unique pour les mar-chés européens, tout cela est capitalpour moi.

    L’effort de Sealock sur la RSE s’ins-crit-il dans la même logique ?Nous faisons plus qu’un effort. Jusqu’àl’année dernière, Sealock était la seuleentreprise européenne de notre taille, etmême de toute la chimie, à être évaluéeRSE par un cabinet extérieur. C’est dansla logique d’agir sur le territoire demanière pérenne. Je le fais parce que jesouhaite laisser une trace d’exempla-rité, montrer qu’on peut être une PME de25 personnes et être gérée comme uneETI, comme c’est le cas de notre sociétéaujourd’hui. Nous venons égalementd’être audités pour les achats responsa-bles. Déjà signataires de la Charte desrelations interentreprises, nous obtien-drons le label Relations fournisseursresponsables d’ici le mois de juin. Il n’y aque cinq entreprises aujourd’hui quisont labellisées et aucune PME pourl’instant, nous devrions être la première.

    Vous avez reçu le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, dans le cadre de laSemaine de l’industrie, qu’est-il res-sorti de cette visite ?Ceux qui me connaissent savent que je nesuis pas un aficionado du parti socialiste,mais j’ai réellement apprécié l’homme etsa sincérité. On ne devait passer quequelques minutes dans mon bureau, fina-lement il est resté près d’une demi-heure.Nous avons eu un échange franc et directau cours duquel il a manifesté un fort inté-rêt pour l’entreprise et notre activité.Nous avons parlé de beaucoup de cho-ses : de la simplification, des procéduresd’embauches - parfois longues et com-pliquées -, du rôle de Pôle emploi, du cré-dit d’impôt recherche, de la complexitédu crédit d’impôt compétitivité emploi…Il nous a aidés pour que notre dossier decrédit d’impôt recherche soit géré dansde bonnes conditions. Et il s’est montrétrès proche des collaborateurs et trèsouvert. C’était une belle aventure.

    PROPOS RECUEI LLI S PARFLORENCE MARTI NACHE.

    F r a n c -P a r l e r

    1 500 tonnes de colle sont fabriquées chaque année sur le site de Sealock à Sallaumines (Pas-de-Calais).

    © S

    EA

    LOC

    K

    04_05 FP SEALOCK BAT_Mise en page 1 26/04/13 11:34 Page5

    /ColorImageDict > /JPEG2000ColorACSImageDict > /JPEG2000ColorImageDict > /AntiAliasGrayImages false /CropGrayImages true /GrayImageMinResolution 150 /GrayImageMinResolutionPolicy /OK /DownsampleGrayImages true /GrayImageDownsampleType /Bicubic /GrayImageResolution 300 /GrayImageDepth -1 /GrayImageMinDownsampleDepth 2 /GrayImageDownsampleThreshold 1.50000 /EncodeGrayImages true /GrayImageFilter /DCTEncode /AutoFilterGrayImages true /GrayImageAutoFilterStrategy /JPEG /GrayACSImageDict > /GrayImageDict > /JPEG2000GrayACSImageDict > /JPEG2000GrayImageDict > /AntiAliasMonoImages false /CropMonoImages true /MonoImageMinResolution 1200 /MonoImageMinResolutionPolicy /OK /DownsampleMonoImages true /MonoImageDownsampleType /Bicubic /MonoImageResolution 1200 /MonoImageDepth -1 /MonoImageDownsampleThreshold 1.50000 /EncodeMonoImages true /MonoImageFilter /CCITTFaxEncode /MonoImageDict > /AllowPSXObjects false /CheckCompliance [ /None ] /PDFX1aCheck false /PDFX3Check false /PDFXCompliantPDFOnly false /PDFXNoTrimBoxError true /PDFXTrimBoxToMediaBoxOffset [ 0.00000 0.00000 0.00000 0.00000 ] /PDFXSetBleedBoxToMediaBox true /PDFXBleedBoxToTrimBoxOffset [ 0.00000 0.00000 0.00000 0.00000 ] /PDFXOutputIntentProfile () /PDFXOutputConditionIdentifier () /PDFXOutputCondition () /PDFXRegistryName (http://www.color.org) /PDFXTrapped /Unknown

    /CreateJDFFile false /SyntheticBoldness 1.000000 /Description >>> setdistillerparams> setpagedevice