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ciné
Sémaphore06 mai02 juin
2 0 1 5 Téléphone 04 66 67 83 11Programme du jour 04 66 67 88 04Site www.cinema-semaphore.fr
AssociationFrançaise
desCinémas
d’Artet d’Essai
a v e c l e s o u t i e n
de la Ville de Nîmes,du conseil général du Gard,de la DRAC Languedoc-Roussillon,et du programme Média de l’UEun cinéma au coeur de la villeet ouvert sur le monde
25, rue Porte de France 30900 Nîmes
LA T Ê T E HAUTEo u v e r t u r e d u f e s t i va l d e c a n n e s 2015
Lundi, Mardi, Jeudi : 11h30 - 14h30 et 17h00 - 21h00
Mercredi : 11h30 - 21h00Vendredi : 11h30 - 14h30 et 17h00 - 22h00
Samedi : 15h00 - 22h00Dimanche : 12h30 - 21h00
SaléSucré, une pauSe danS le courS deS choSeS
s u c r él a c a f è t e d u S é m a p h o r e
s a l é
salades de saison, tartes salées, gratins, tourtes,pâtisseries et une belle sélection de thés
nous acceptons les tickets-restaurant
Tous les f i lms
L’application TWAVOX peut être téléchargéeen flashant le code QR ci-contre(également affiché dans le hall du cinéma).Une fois dans la salle, il suffit de positionnerle Smartphone en mode «avion» et de se connecter au hotspot Wifi « TWAVOX ».L‘application Twavox permet- d’entendre le son renforcé de tous les films projetés français et étrangers- d’écouter l’audio-description avec une oreillette de bonne qualité d’isolement pour les films qui bénéficient d’ajouts spécifiques d’au-dio-description dont le nombre est pour l’heure limité. Cet investissement a pu être réalisé grâce à l’aide financière des «ac-tions sociales» de la Fondation AG2R LA MONDIALE.
a propos de l’accessibilité aux personnes sourdes et malentendantes
Une belle findu 6 au 19 mai page 11
Broadway Therapyà partir du 27 mai page 8
Capricedu 6 au 26 mai page 11
Carac’Terresséance unique le 28 mai page 5
Dear White Peopledu 6 au 19 mai page 6
Everything Will Be Finedu 6 au 26 mai page 11
Films des étudiantsdes Beaux Arts de Nîmesséance unique le 12 mai page 4
Howard Zinn,une histoire populaire américaine du 6 au 12 mai page 4
The Humbling du 6 au 19 mai page 6
Hyenadu 6 mai au 2 juin page10
Irvin Yalomdu 20 mai au 2 juin page 4
Jack du 6 au 18 mai page 11
Jaujadu 6 au 19 mai page 7
Le choix de Michèleséance unique le 2 juin page 5
Le labyrinthe du silencedu 6 mai au 2 juin page 10
Ladygreydu 6 mai au 2 juin page 7
La loi du marchédu 18 mai au 2 juin page 16
Trois souvenirs de ma jeunessedu 20 mai au 2 juin page 16
My Old Ladydu 6 mai au 2 juin page 8
L’ombre des femmesà partir du 27 mai page 16
On est vivantsà partir du 01° juin page 4
Pierre Rabhiau nom de la terredu 27 mai au 2 juin page 4
Un pigeon,perché sur une branche philosophait sur l’existencedu 6 au 26 mai page 8
Refugiadodu 13 mai au 2 juin page 7
La sapienzadu 6 au 12 mai page 9
Taxi Téhérandu 6 mai au 2 juin page 11
La tête hautedu 13 mai au 2 juin page 6
Les terrassesà partir du 27 mai page 11
Titlidu 6 mai au 2 juin page 5
Le tournoidu 6 au 19 mai page 11
Voyage en Chinedu 6 au 17 mai page 11
< Ciné à (re)voir L’armée des ombresdu 6 au 19 mai page 10
Le procèsséance unique le 18 mai page 10
< Séance de rattrapageSelmaséance unique le 9 mai à 17h40 page 5
< Courts d’ici Matadorséance unique le 20 mai page 3
< Sémaphore Junior Lilla Annadu 6 au 20 mai page 9
Le château de sableà partir du 27 mai page 9
Shaun le moutondu 6 au 19 mai page 9
Broadway TherapyLilla Anna
Ladygrey
V O T R E P U B S U R L E P R O G R A M M E D U S E M A P H O R E ?20 000 exemplaires - diffusion : Nîmes, environs et Gard
c o n t a c t e z D a n i e l : 0 4 6 6 6 7 8 3 1 [email protected]
Semaphor [ever ]
n Pour joindre Semaphor[ever] :
n Pour adhérer : des formulaires
sont aussidisponibles dans le hall du Sémaphore
Rendez-vous
Ami-e-s de Sémaphor[ever], bonjour !
Dans le cadre de notre action «un film, un métier» nous avons organisé le 9 avril dernier une nouvelle rencontre…
Cette fois-ci, il s’agissait du métier de scripte. A l’occasion de la projection du film
Le dernier coup de marteau d’Alix Delaporte,
Marie Maurin, scripte sur ce film, est venue présenter son métier. Cette soirée a connu un vif succès.
Une fois encore, vous avez fait preuve de curiosité et d’intérêt. Ce soir là, vous étiez nombreux à écouter Marie Maurin parler
avec compétence et humour de sa profession. Nous la remercions de nous avoir fait partager son travail et sa passion.
Un bonus : une interview de la scripte Marie Maurin sur Radio Alliance +
est en lien sur le site du Sémaphore (émission du 16 avril 2015- rubrique culturelle L’Air de rien)
Nous vous réservons des surprises pour de prochains évènements… Alors, à bientôt au cinéma !
L’équipe de Sémaphor(ever)
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association des amis du cinéma Le Sémaphore
4mercredi 6 mai - 12h20 : cine-club des lyceens de daudet
Le labyrinthe du silence de Giulio Ricciarelli
seance ouverte à tous
4ven 5 ju in - 20h30 - dans le cadre de la semaine du developpement durable
En quête de sens de Nathanaël Coste et Marc de La Ménardièreun documentaire avec VandanaShiva, Pierre Rabhi, Hervé Kempf,Frédéric Lenoir et bien d’autres...rencontre avec des membres du mouvement Colibris et des Noirs Moutons, S.E.L L de Nîmes(système d’échange local) prévente sur place a p. du 27 mai
tarif unique 4,00e
4lundi 18 mai - 20h00 horsZone #8 - avec anima
Le procès d’Orson Welles
rencontre-débat à l’issue de la séance, proposée par AnimaHommage à Orson Welles, pour le centenaire de sa naissanceprévente sur place a p. du 8 mai
4jeud i 28 mai - 20h30 - avec le caue
Carac’Terres de François Adam, Laure Piédeloup et Miche El Hannachi
rencontre avec François Adam et Myriam Bouhaddane-Raynaud, du CAUEprévente sur place a p. du 18 mai
4mar 2 ju in - 20h30 - avec le chu de nimes
Le choix de Michèle de Francis Grosjean
rencontre avec les différents acteurs en Soins Palliatifs du bassin nîmois,du service de Médecine Palliative du CHRU, du Réseau de Soins Palliatifset les bénévoles de l’Association de Soins Palliatifsprévente sur place a p. du 24 mai
4samedi 9 mai - 17h40 : seance de rattrapage
Selma d’Ava DuVernay
MatadorFr 2015 16’ coulsRéal : Louis-Paul DesangesInt : Swan Soto, Emmanuel Faure, Jose Gomez, Marianne Denicourt et de nombreux intervenants nîmois
< mercred i 20 mai 19h00rencontre avec l’équipe du filmentree libre
Situé à Nîmes pendant une fe-ria des Vendanges, ce court
métrage repose sur une fiction. Mais retrace ce huis clos qui, dès le réveil, très tôt le matin, en-ferme le matador dans un espace franchi uniquement par quelques personnes de son entourage. IJusqu’au moment de revêtir son costume de lumière, le torero, qui figure au cartel d’une corrida capi-tale pour la suite de son parcours,
Courts d’ ici
subit les entrées et sorties de ceux qui ne peuvent dissimuler leur in-quiétude. Que va-t-il se passer à partir de 17 heures, lorsque le toro va entrer en piste ? Lui, dans la pénombre, s’est enfermé dans le silence. Le sien. Celui qui précède les enjeux.d’ap. R. Massabuau / Midi Libre
Agenda
4mardi 12 mai - 20h30
Projection des films des étudiants de l’Ecole Supérieure des Beaux-Arts de Nîmesla séance sera suivie d’une rencontre avec étudiants et enseignantsentree libre dans la mesure des places disponibles
4lundi 1° ju in - 20h30 - avec l ’uccn
On est vivants de Carmen Castillo
rencontre avec la réalisatrice et Philippe Corcuff, maître de conférences à l’IEP de Lyonprévente sur place a p. du 23 mai
Projection des filmsdes étudiantsde l’Ecole Supérieuredes Beaux Artsde Nîmes< mar 12 mai 20h30la projection sera suivie d’une ren-contre avec étudiants et enseignantsentree libre
Les films présentés ont été réa-lisés cette année dans le cadre
de l’atelier de recherche et de création «Ecrire-Filmer» mené par les enseignantes Annalisa Bertoni et Maïder Fortuné avec l’accom-pagnement technique de Frédéric Gleyze à l’Ecole Supérieure des Beaux-Arts de Nîmes.A partir de la lecture de l’œuvre de Bioy Casares L’Invention de Morel, les étudiants ont élaboré des pro-positions filmiques singulières qui tissent par des jeux d’échos et de leitmotivs, une traversée collective parmi les traces du récit original.
Irvin Yalomla thérapie du bonheuryalom’s cure
USA-Fr 2015 1h17 couls voRéal : Sabine GisigerDocumentaire avec Irvin Yalom
Irvin Yalom, professeur émérite de psychiatrie à l’Université de
Stanford est également auteur de nombreux romans pédagogiques, devenus des best-sellers. Nous suivons Irvin Yalom dans son quo-tidien, dans son rôle de mari, de père et également en sa qualité de psychothérapeute. Irvin Yalom re-vendique une thérapie existentielle, nous éclairant sur nos doutes, nos angoisses, notamment sur notre rapport à la mort et sur le sens de la vie, questions à la fois intimes, personnelles mais néanmoins uni-verselles et nous guide, en instau-rant une relation forte avec son pa-tient, vers le bonheur.dossier-presse
On est vivantsFr 2015 1h43 couls Réal : Carmen CastilloDocumentaire
< lun 1° ju in 20h30rencontre avec la réalisatrice et Philippe Corcuffen partenariat avec l’UCCN de Nîmesprévente sur place a p. du 23 mai
Marquée par la mort de son ami Daniel Bensaïd (philosophe, es-
sayiste, et trotskiste), la documen-tariste franco-chilienne Carmen Castillo (elle-même activiste, elle avait raconté ses terribles années Pinochet dans le remarquable Rue Santa Fe) a entrepris ce film comme une réflexion sur le militantisme d’extrême gauche. Le travail de cinéaste de Castillo se résume en deux axes : unifier ces lieux de luttes éloignés et dispa-rates par le montage, et raccorder les espoirs morts aux espoirs vi-vants par la voix off de la réalisa-trice. Loin du commentaire didac-
Pierre Rabhiau nom de la terreFr 2015 1h45 coulsRéal : Marie-Dominique DhelsingDocumentaire avec Pierre Rabhi
Ceux qui ne connaissent pas en-core Pierre Rabhi, le «paysan
sans frontières» tel qu’il se définit lui-même, apprécieront de le dé-couvrir dans ce documentaire sen-sible. Plus qu’à un portrait intime de l’homme, la réalisatrice s’at-tache à ses nombreuses et remar-
quables réalisations en faveur de la planète. Né dans le sud de l’Algérie d’un père forgeron qui le confie à un couple de Français à la mort de sa mère, Pierre Rabhi travaille dans les années 50, comme ouvrier à Paris. C’est à ce moment-là qu’il s’inscrit en rupture avec les no-tions de productivisme et décide
tique lambda, Castillo imprime une dimension très habitée, person-nelle et littéraire qui distingue ce film d’un banal docu militant. Après la projection, on se dit que ça vaut toujours le coup de se battre et de lever la tête, même si on en sort perdant. Serge Kaganski / Les Inrocks
de s’installer avec sa famille dans une ferme en Ardèche, privée du confort moderne. Rejetant l’agri-culture intensive, il développe un savoir-faire respectueux de la na-ture qu’il va transmettre dans diffé-rents points du globe.d’ap. S. Marques / Le MondeDe forme très classique, alternant des interviews de Pierre Rabhi, des témoignages, des scènes filmées à travers le monde, ce film permet de (re)découvrir ce personnage passionnant, pionnier d’un courant de pensée «agro-écologique» qui mérite qu’on s’y arrête. avoiralire
vendred i 5 ju in à 20h30vous pourrez retrouver pierre rabhi
aux côtés de nombreux autres acteurs alternatifspour la projection du film
EN QUÊTE DE SENS
Howard Zinn une histoire populaire américaine1ère p. : Du pain et des rosesFr 2015 1h41 couls Réal : Daniel Mermet et Olivier HazamDocumentaire avec Howard Zinn, Noam Chomsky, Chris Hedges
Le 4 mai 1886, à Chicago, alors que s’achève un meeting réu-
nissant des centaines d’ouvriers contre la répression dans le cadre de la lutte pour la journée de huit
heures, la police lance un assaut brutal. Une bombe explose dans la masse des policiers, faisant plu-sieurs victimes. En représailles, la police tire pour tuer, provoquant le massacre d’Haymarket Square, épisode majeur et pourtant mé-connu de l’histoire des Etats-Unis, à l’origine du 1° Mai. Sous les paillettes du rêve amé-ricain se niche une multitude de luttes politiques de ce type, qui égratignent le mythe de l’harmonie sociale. L’historien Howard Zinn leur a redonné leur place dans son maître livre, Une histoire po-pulaire américaine. Olivier Azam et Daniel Mermet l’ont rencontré et filmé à deux reprises avant sa mort en 2010. En s’inspirant de la trajectoire biographique et de l’oeuvre de cet historien militant, ils donnent à voir dans ce premier épisode d’une trilogie documen-taire finement construite la face ca-chée du Nouveau Monde, de la fin du XIXe siècle à la Première Guerre mondiale.Ce documentaire constitue non seulement un antidote contre l’ou-bli, mais il offre aussi les clés de compréhension du système capi-taliste dans son laboratoire primor-dial.M. Dejean / Les Inrocks
Séance de rattrapage< samedi 9 mai 17h40
SelmaUSA 2015 2h02 couls voRéal : Ava DuVernayInt : David Oyelowo, Tom Wilkinson, Carmen Ejogo
Carac’TerresFr 2015 1h30 couls Réal : François Adam, Laure Pie-deloup et Michel El Hannachi8 courts métrages documentaires
< jeu 28 mai 20h30rencontre avec François Adamet Myriam Bouhaddane-Raynaud,en partenariat avec le CAUE
prévente sur place a p. du 18 mai
La terre redevient un sujet d’inté-rêt. De la campagne au périur-
bain, la singularité des sites fonde une nouvelle manière de transfor-mer les lieux. De nouvelles ruralités apparaissent, soucieuses de l’éco-système et des caractères qui le composent.Depuis l’été 2013, les réalisateurs, trio complice de paysagistes vi-déastes des CAUE de Seine-et-Marne et des Yvelines, ont ren-contré de forts caractères : des hommes et des femmes ingénieux qui saisissent les mutations en cours et projettent leurs idéaux dans nos territoires.S’appuyant sur les travaux et les connaissances du réseau CAUE, l’enchaînement des récits de vie permet d’envisager les ruralités comme des signatures, vec-trices de projets contemporains. Ici encore, les paysages sont les portes d’entrées privilégiées sur la compréhension des ter-ritoires, de leurs enjeux et de leurs acteurs.
Le choixde MichèleFr 2015 52 mn couls Réal : Francis GrojeanDocumentaire
< mardi 2 ju in 20h30rencontre avec les différents acteurs en Soins Palliatifs du bassin nîmois,du service de Médecine Palliative duCHRU, du Réseau de Soins Palliatifset les bénévoles de l’Association deSoins Palliatifsprévente sur place a p. du 24 mai
Michèle, chercheur, artiste et féministe, malade depuis
10 ans d’un myélome incurable, s’est prise elle-même comme objet de recherche. Elle témoigne de son «métier de malade», de ses combats pour la prise en compte de la qualité de vie des patients dans les protocoles, et de son choix courageux d’arrêter les traitements face aux méde-cins et à l’hôpital pour mourir dans la dignité à domicile, entou-rée par les siens, grâce aux soins palliatifs.Au cœur du débat sur la fin de
vie, l’euthanasie active et le déve-loppement des soins palliatifs, le portrait bouleversant et lumineux de Michèle par son frère, réalisa-teur, qui l’accompagne durant 21 jours jusqu’au bout de la vie.«Je veux bien vivre mais pas n’importe quelle vie» dit Michèle. «Les dialogues intimes et ultimes dont témoigne l’expérience d’une relation assumée jusqu’à l’instant de la mort, engagent au discer-nement, à la rigueur et à l’humilité (…) C’est ce que nous enseigne à la façon d’un témoignage de vie et d’un testament philosophique ce film si particulier et d’une jus-tesse qui impressionne. » Emmanuel Hirsch, professeurd’éthique médicale, Paris Sud
bien d’autres pays. Titli, le plus jeune frère d’une fratrie de criminels, veut échap-per au déterminisme familial en s’enfuyant du domicile paternel. Empêché dans sa décision par le vol de ses économies, marié de force par ses frères qui n’en sont pas à un calcul près, il se voit re-
Titli,une chronique indienne
Inde 2015 2h07 couls voRéal : Kanu BehlInt : Shashank Arora, Shivani Raghuvanshi, Ranvir Shorey
avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs
Il n’est sans doute plus néces-saire de le répéter, et c’est un
soulagement : bien que réalisé à Bombay, Titli n’est pas un Bol-lywood. Pas de chansons, pas de mélo, pas de danses, et pas de stars. Pas de Slumdog Millionaire non plus : si Titli évoque l’Inde qui «parle» le plus souvent à l’Occi-dent, celle de la violence et de la misère, ce n’est pas un film à message social, et Kanu Behl, dont c’est le premier long mé-trage, refuse de l’entendre ainsi. L’histoire, d’une simplicité confon-dante, aurait pu se dérouler dans
Le coup de cœur du semaphore
produire au fil des événements le même comportement qu’il reje-tait jusqu’alors chez ses frères. La fin du film, ouverte, ne donne pas de réponse au conflit intérieur du personnage, si ce n’est un der-nier plan optimiste, qu’on pourra interpréter de mille manières dif-férentes.La beauté de Titli réside dans ses non-dits : des plans courts sur des visages inconnus (les acteurs principaux sont non-profession-nels), des silences pesants suivis de crises violentes inattendues, et un regard ambigu mais toujours
compréhensif sur les person-nages. Même la cruauté du frère aîné, interprété avec finesse par le seul comédien connu (en Inde) du film, Ranvir Shorey, n’est ja-mais condamnée : instinctif, émo-tionnel, Vikram est incapable du moindre recul sur le poids des gé-nérations antérieures (le père, en-vahissant même dans son inaction ; la photographie du grand-père décédé dans la cuisine) qu’il porte sur ses épaules. Le montage sec de la brillante Namrata Rao donne au film le rythme nécessaire, lui évitant tout autant la contempla-tion que la brutalité gratuite.O. Wiel / critikat
La tête hauteF 2015 2h00 couls Réal : Emmanuelle BercotInt : Rod Paradot, Catherine Deneuve, Benoit Magimel, Sara Forestier
en ouverture du festival de Cannes
hors Compétition
La tête haute, c’est l’histoire du parcours, dit éducatif, de Ma-
lony, un jeune garçon violent que tentent de sauver par tous les moyens une juge(Catherine De-neuve), et un éducateur, Benoit Magimel. Une distribution cinq étoiles où l’on retrouvera égale-ment Sara Forestier dans le rôle de Séverine, et Rod Paradot, pour le jeune garçon, Malony. Tous les yeux seront rivés sur la prestation de ce dernier, que Pierre Lescure, nouveau président du festival, a qualifié « d’époustouflante » lors de
Dear White People USA 20154 1h48 couls voRéal : Justin SimienInt : Tyler James Williams, Tessa Thompson
À l’université de Winchester, en Virginie,il y a d’un côté les
Blancs et de l’autre les Afro-Amé-
The HumblingUSA 2015 1h58 couls voRéal : Barry Levinson, d’après le roman de Philip RothInt : Al Pacino, Greta Gerwig, Nina Arianda, Charles Grodin
Célèbre comédien de théâtre, Simon Axler sombre dans la
dépression au point de devenir sui-cidaire lorsqu’il perd soudainement et inexplicablement son don. Pour tenter de retrouver le feu sacré, il entame une liaison avec une les-bienne deux fois plus jeune que lui. Mais très vite, leur relation sème le chaos tandis que d’anciennes connaissances du couple réappa-raissent dans leur vie...
la conférence de presse du 68ème Festival de Cannes
«Le choix de ce film (…) c’est évi-demment le reflet de notre volon-té de voir le Festival commencer avec une œuvre différente, forte et émouvante », expliquait le dé-légué général, Thierry Frémaux, lors de la même conférence. « Le
En français, The Humbling se tra-duit par «le rabaissement». A la base, c’est un roman de Philip Roth, publié en France en 2011, inclus dans un cycle qui signe la fin de la carrière littéraire de l’écrivain américain, à en croire ses déclara-tions. Un film fichtrement casse-gueule. Mais c’est Al Pacino lui-même qui a acquis les droits du roman parce qu’il faisait résonner en lui des choses très personnelles, assure-t-il à propos de ce personnage de comédien célèbre mais paniqué par son âge et ses pertes de mémoire. Il confond sa vie avec ses rôles, la réalité avec ses fantasmagories. Ça se voit, ça se sent et c’est ça qui est captivant. Difficile de démêler le vrai du faux dans cette «dramédie» traversée de personnages plus ou moins din-gues. Le rythme a beau être inégal, Al Pacino livre là l’une de ses plus incroyables compositions, superbe dans la débâcle et la dérision. d’ap. S. Benedetti / L’Express
Repères Barry Levinson (1942)1987 : Good Morning, Vietnam / 1988 : Rain Man / 1992 : Toys / 1999 : Liberty Heights
ricains. Fraîchement élue à la tête de la résidence noire, la militante Samantha White anime l’émission de radio du campus, Dear White People», où elle dénonce avec un humour vachard le creusement du fossé entre les communautés, chaque «camp» se renvoyant la balle, jusqu’à l’explosion inévi-table. Comme Ava Duvernay dans Sel-ma, Julien Simien rappelle que les victoires d’hier font le lit des pro-blématiques d’aujourd’hui. «Re-merciez la discrimination positive !», lance Kurt Fletcher, un étudiant blanc vaguement suprématiste, défiant ainsi des Noirs médusés. Le pire, c’est que des événements similaires à ceux décrits dans le film se sont produits récemment sur certains campus américains. Pour conjurer le sort, le jeune réa-lisateur a donc décidé d’employer les moyens de Spike Lee en souf-flant sur les braises de la ségré-gation qu’on croyait éteintes : les dialogues claquent tels des coups de fouet et renvoient dos à dos Noirs militants et Noirs dociles, Blancs paternalistes et Blancs sympathisants, qui ont tous de bonnes et de mauvaises raisons d’être ce qu’ils sont.Pour apprécier à sa juste valeur ce brulôt à géométrie variable, plein d’ambiguïtés, il faut sans doute être américain. Mais le film séduit aussi grâce à son habillage pop : pastilles fun qui installent les per-sonnages, chapitrage moqueur, contrepoint musical…d’ap. Ch. Narbonne / Première
film d’Emmanuelle Bercot dit des choses importantes sur la société d’aujourd’hui. »
Voilà ce qu’on pouvait apprendre sur le film à 15 jours du festival. Rendez-vous bientôt !
Repères Emmanuelle Bercot (1967)1998 : La puce / 2004 : Backstage / 2012 : La fille de Brest / 2013 : Elle s’en va
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SUR LE PROGRAMME
DU SEMAPHORE ?
20 000 exemplaires diffusion : Nîmes environs et Gard
c o n t a c t e z D a n i e l : 0 4 6 6 6 7 8 3 1 1
Refugiado Arg 2015 1h33 couls voRéal : Diego LermanInt : Julieta Diaz, Sebastián Molina-ro, Marta Lubos
C’est par les yeux de Mati, 8 ans, qu’on découvre Laura, à terre,
battue par son mari. Lorsqu’elle se relève, elle passe de refuges en hôtels miteux, terrifiée à l’idée que son mari retrouve sa trace. Diego Lerman filme l’angoisse et la fuite. Il filme aussi un enfant, qui ne com-prend pas toujours la nécessité de
Ladygrey Fr 2015 1h49 couls voRéal : Alain Choquart, adaptéde La dernière neige et Une rivière verte et silencieuse de Hubert MingarelliInt : Peter Sarsgaard, Jérémie Renier, Emily Mortimer
Dix ans après la fin de l’apar-theid, au sein d’une mission
catholique française installée au pied des somptueuses montagnes du Drakensberg, une commu-nauté de Sud-Africains noirs et blancs tente de vivre dans l’oubli des violents affrontements dont chacun porte encore en secret les blessures. Le passé va ressurgir et briser le silence, mettant en péril le fragile équilibre de la réconciliation et les rêves un peu fous des plus innocents. Ladygrey, c’est le nom du nouveau township cosntruit juste à proximité de la mission.«Hubert Mingarelli est certaine-ment l’écrivain français le plus proche de «l’école de Missoula – Richard Ford, Rick Bass… – dont
je suis également un grand amou-reux.Ses livres évoquent de façon très intime et dans une forme de réa-lisme poétique l’absence, des ren-contres dans des pays en guerre, des destins au détour de petits événements de la vie, la présence permanente de la nature, l’homme au coeur de sa condition…Tout ce qui est dit dans Ladygrey s’inspire de faits réels que j’ai re-groupés dans un récit aussi com-plexe que l’histoire de l’Afrique du Sud elle-même, dont les ramifica-tions sont souvent difficiles à ap-préhender pour nous, Européens, qui avons de ce pays une image bien trop bipolaire. Malgré tout, il y a davantage de personnages blancs que de noirs dans Ladygrey car un des thèmes du film est celui de la culpabilité.»Alain Choquart / dossier presse
JaujaArg 2015 1h50 couls voRéal : Lisandro AlonsoInt : Viggo Mortensen, Ghita Norby, Viilbjørk Malling Agger
Jauja nous projette dans la Pa-tagonie de 1882, monde pri-
mitif et grandiose où viennent de débarquer le capitaine danois Dinesen et sa fille Ingeborg. Avant de traverser le désert avec des soldats, ils bivouaquent. L’un des militaires réclame à Dinesen sa fille, qui en préfère un autre. Au matin, Dinesen se réveille seul, et le film va l’accompagner dans sa traque des ravisseurs d’Ingeborg.Ce qui est toujours aussi fort dans le cinéma de Lisandro Alonso, c’est sa pureté sans angélisme, sa candeur cruelle, sa pudeur diabo-lique. On ne peut imaginer cinéma mieux dégraissé et pourtant, sur cet os, Alonso déchiffre pour nous les vibrations de la beauté animale et grave les tatouages du sang, du sexe, de la soif… Dans une séquence d’ouverture magistrale, l’ajustement à la fois symphonique et ralenti de quelques plans lui suffit pour installer, avec une puis-sance déconcertante, l’évidence panthéiste et solaire d’un morceau du vrai paradis. Lorsque la palette du cinéaste doit basculer du registre édénique vers les prémices de l’enfer, il montre les crocs avec le même appétit :
commencée en douceur, la pour-suite s’alimente de la haine des ravisseurs et de l’amour de leur otage, teinté de la sombre douleur d’imaginer son sort. Il va y avoir du rouge dans la pampa…Bien qu’on frémisse en les évo-quant, il est impossible, devant Jauja, de ne pas penser au ciné-
cette course sans fin, même s’il sent le danger. Un enfant confronté au monde des adultes dans ce qu’il a de moins réjouissant, avant de trouver, finalement, le réconfort et l’apaisement dans une magnifique séquence finale. «Refugiado a plusieurs dimensions qui m’intéressent. L’histoire de Laura, bien sûr, et de la violence faite aux femmes. Il s’agissait aussi de capturer la spontanéité, la natu-ralité de l’enfance. Etre dans cette légèreté. Je vois ce film comme un voyage. Il me semble que le regard des enfants est le juste point de vue sur ce thème. Cela permet un regard différent, sans dénonciation trop frontale, explicite ou mani-chéenne. Mais le film part aussi d’un fait di-vers très concret : un homme a tiré de sang froid sur son ex-femme, comme ça, sous les yeux de leurs enfants, qu’elle accompagnait à l’école. Par miracle, elle s’en est sortie. L’homme, lui, a été arrêté et condamné à 21 ans de prison. La veille du drame, cette femme avait demandé de l’aide et les services sociaux l’avaient incitée à aller dans un refuge. Elle n’avait pas souhaité s’y rendre. J’avoue que j’ignorais l’existence de tels lieux. J’ai commencé à rencon-trer des femmes, à écouter leurs témoignages et à visiter d’autres refuges. Et un film s’est construit.»Diego Lerman / grand-ecart.fr
ma de maîtres comme Oliveira ou Bresson. Lisandro Alonso a clai-rement assimilé, avec ferveur et élégance, les meilleures leçons.O. Séguret / Libération
Repères Lisandro Alonso2001 : La libertad / 2003: Los muertos / 2008 : Liverpool
My Old Lady GB 2014 1h42 couls voRéal : Israel Horovitz, d’après sa pièce de théâtreInt : Kevin Kline, Maggie Smith, Kristin Scott Thomas
Mathias, la cinquantaine, new-yorkais, divorcé et sans res-
sources, débarque à Paris pour vendre la maison qu’il a héritée de son père. Il découvre alors que ce magnifique hôtel particulier du Ma-rais est habité par une vieille dame de 92 ans, Mathilde, et sa fille, Chloé. Un hôtel particulier que Ma-thilde a placé il y a bien longtemps en viager, coutume typiquement française que ne comprend évi-demment pas cet Américain prag-matique, qui, non seulement ne peut plus vendre son héritage, mais se retrouve de plus à devoir payer une rente.
BroadwayTherapyUSA 2015 1h33 couls voRéal : Peter BogdanovichInt : Imogen Poots, Owen Wilson, Illeana Douglas
Lo rsqu’ Isabe l la rencont re Arnold, charmant metteur en
scène de Broadway, sa vie bas-cule. À travers les souvenirs – plus ou moins farfelus – qu’elle confie à une journaliste, l’ancienne escort-girl de Brooklyn venue tenter sa chance à Hollywood, raconte comment ce «ren-dez-vous» lui a tout à coup appor-té une chance qui ne se refuse pas... Tous ceux qui se trouvent mêlés de près ou de loin à cette délirante histoire vont voir leur
vie changer à jamais dans un enchaînement de péripéties aussi réjouissantes qu’imprévisibles. Personne n’en sortira indemne, ni l’épouse d’Arnold, Delta, ni le comédien Seth Gilbert, ni le dra-maturge Joshua Fleet, pas même Jane, la psy d’Isabella...Cocasse et allègre, le film multi-plie chassés-croisés burlesques et quiproquos, méprises et surprises, dans un New-York de conte de fées, où tout arrive, où tout sur-git de manière saugrenue... Peter Bogdanovich orchestre un joyeux ballet de portes qui claquent, avec une poignée de personnages, tous un peu ridicules, qu’il rend sym-pathiques et attachants. Tout ce beau monde s’agite de manière obsessionnelle. En éveil cons tant, le réalisateur saisit toutes sortes de petits miracles, autant de clins d’oeil à un certain âge d’or hol-lywoodien. Dans le genre «feel good movie», il sera difficile de trouver mieux actuellement. Pour un retour après 15 ans d’absence, c’est plus qu’une bonne surprise !d’ap.J. Morice / Télérama
Repères Peter Bogdanovtich (1939)1971 : La dernière séance / 1981: Et tout le monde riait / 2001 : Un parfum de meurtre
aux Hallesdepuis 2010
Un Pigeonperché sur une branchephilosophait sur l’existenceen duva satt på en gren och funderade på tillvaron
Suède 2015 1h40 couls voRéal : Roy AnderssonInt : Holger Andersson, Nils Westblom, Charlotta Larsson
lion d’or venise 2014
Un Pigeon…qui est le troisième volet de la Living Trilogy du
réalisateur suédois Roy Anders-son (Songs From The Second Floor, 2000 et You The Living, 2007) obéit au principe de la narration en ta-bleaux, 39 saynettes et autant de plans fixes minutieusement composés de façon à rappeler les peintures d’Otto Dix et Georg Scholtz, deux artistes allemands dont le travail a été inspiré par leur expérience de la Première Guerre Mondiale. Outre l’évidente pour-suite d’une réflexion existentielle sur la condition de l’être humain dans l’espace, aussi soulignée par le titre (littéralement et figurative-ment illustré à l’écran), le film est, de manière tout aussi évidente, une œuvre comique du début à la fin. Les scènes fonctionnent
théâtre écrite par lui-même, après avoir passé sa vie à écrire pour le théâtre !Sa principale motivation pour adapter son texte était de pou-voir montrer Paris sur grand écran en raison de l’amour qu’il porte à cette ville après y avoir vécu près
de la moitié de sa vie et où un grand nombre de ses pièces ont été jouées.Lorsque vous pensez vous être enlisés dans un énième scénario à la guimauve, c’est le moment que choisit le réalisateur pour changer radicalement son fusil d’épaule et vous plonger dans une atmosphère beaucoup plus sombre. Un film qui a d’abord le mérite de vous sur-prendre. Et en clown triste, Kevin Kline est bluffant et son interpré-tation prend aux tripes. Pari réussi pour un film émotionnellement in-tense.francetvinfo
Pour la petite histoire, pas tout à fait anodine, l’Américain Israël Ho-rovitz, 75 ans, met en scène son premier film, d’après une pièce de
comme des sketches qui pour-raient tout à fait être viables indi-viduellement, mais qui composent néanmoins une vague histoire interprétée par des personnages traits d’union entre les séquences. Parmi eux, deux quinquagé-naires qui, le plus sérieusement du monde et avec une morosité à toute épreuve, essaient de vendre de pauvres articles de divertisse-ment à des clients improbables qui ne les paient pas. Engagés dans leur quête absurde, tels Don Qui-chotte et Sancho Pança, ils nous guident à travers les vies croi-sées de personnages parfois très proches de la mort.d’ap. D. La Porta / cineuropa
La Sapienza F-It 2015 1h44 couls voRéal : Eugène GreenInt : Fabrizio Rongione, Christelle Prot, Ludovico Succio
Alexandre a derrière lui une bril-lante carrière d’architecte. En
proie à des doutes sur le sens de son travail et sur son mariage, il part en Italie accompagné de sa femme, avec le projet d’écrire un texte qu’il médite depuis long-temps sur l’architecte baroque Francesco Borromini. En arrivant à Stresa, sur les rives du Lac Majeur, ils font la rencontre de jeunes frère et soeur, qui don-neront un tout autre tour à cette échappée italienne. Les acteurs qui nous regardent droit dans les yeux, les visages comme dénudés, la dict ion tonique, accentuant les liaisons : on est bien chez Eugène Green, au style épuré, reconnaissable entre mille, à même de faire surgir des échos d’époques anciennes. L’architecture permet au cinéaste de réunir la matière et la spiri-tualité, d’évoquer le bonheur ou le malheur d’habiter le monde, selon qu’on croit ou non à une forme de transcendance de l’art. Lassé, sombre car enfermé dans des compromis, l’homme mûr
S é m a p h o r e j u n i o r
rageuse !
Au secours!Petite Anna et Grand Oncle en-tendent crier au secours ! Mais qui est-ce ? Attention à ne pas aider la mauvaise personne par erreur.
La cabanePetite Anna construit une ca-bane pour y jouer avec Grand Oncle.
La vieille motoGrand Oncle propose à Petite Anna d’aller chercher des glaces en moto. Mais quel bazar dans son garage !
Lila AnnaSuède 2012 0h47 couls vfRéal : Per Âhlin, Lasse Persson et Alicja Björk 6 courts métrages d’animationavec les voix de Dominique Besnehard, Isabelle Brocal...a partir de 3 ans - t.u. : 4€
Les créateurs de Laban le petit fantôme nous prennent par la
main à la rencontre de Lila Anna, («petite Anna» en suédois) une gosse qui découvre le monde qui l’entoure en compagnie de son (très) grand-oncle : il est aussi grand qu’elle est petite, aussi peu aventureux qu’elle-même est cou-
Shaunle moutonGB 2015 1h25 couls sans dialoguesRéal : Mark Burton, Richard StarzakAnimation Studio Aardman
a partir de 6 ans et sans limitation
Shaun est un mouton futé qui travaille, avec ses semblables,
sous l’autorité de Bitzer, chien de berger bienveillant et inefficace. Un matin au réveil, Shaun a envie de changement: il décide de prendre un jour de congé, avec un plan qui consiste à endormir le fer-mier. Mais ça fonctionne un peu trop bien et il perd rapidement le contrôle de la situation. Une chose en entraînant une autre, tout le troupeau se retrouve pour la pre-mière fois bien loin de la ferme et plus précisément à la grande ville.Mais comment un mouton peut-il survivre en ville ? Comment éviter d’être reconnus comme étant des moutons, et donc éviter les griffes acérées de Trumper, le terrifiant responsable de la fourrière ?Leur journée sera une course à 100 à l’heure, pleine d’aventures incroyables – et très drôles...
Une fille et un garçon s’amusent dans une ville de cubes, de cy-lindres et de cônes, qu’ils ont eux-mêmes bâtie. Surgit un dragon qui va bousculer leurs blocs et tout déranger ! Comment écarter cet intrus ?
Le théâtre de Marianne 2004 16’
Le théâtre de Marianne est le do-maine d’une petite marionnette qui fait vivre sous sa baguette 3 saltimbanques, silhouettes sorties de son chapeau. Chacun exécute son numéro, non sans difficulté...La maladresse de l’un, l’espièg-lerie de l’autre autant que l’esprit enflammé du troisième engendrent quelques surprises...
Le Château de sable 1977 13’osCar du filma d’animation 1977
Un petit homme de sable construit, avec l’aide de ses amis, un châ-teau pour se protéger du vent. Mais la tempête arrive et ne lui fa-cilite pas la tâche !
Le châteaude sableCanada 0h45 couls sans parolesRéal : Co Hoedeman3 courts métrages d’animationa partir de 4 ans - t.u. : 4€
Co Hoedeman (Co pour Jacobus, prénom de ce tou-
jours jeune Canadien de 75 ans né Hollandais) est une pointure, dans le monde du cinéma d’ani-mation. A découvrir !
Tchou-Tchou1972 14’
Le gâteauGrand Oncle veut faire un gâteau mais il lui manque tous les ingré-dients ! Heureusement que Petite Anna est là pour l’aider..
A la pêchePetite Anna va au lac avec Grand Oncle pour lui apprendre à pêcher. Mais attraper du pois-son n’est pas aussi facile que prévu !
Le skiIl a neigé ! Petite Anna emmène Grand Oncle dehors pour une ba-lade à skis. Mais il n’en a jamais fait !
retrouve au contact du jeune, sorte de disciple éclairé, l’énergie qu’il avait perdue.Ce réapprentissage, la femme le vit aussi de son côté, en fai-sant face à la douleur. Fabrizio Rongione et Christelle Prot (l’astre aux yeux vert amande qui avait illuminé Toutes les nuits (2001), pre-mier film d’Eugène Green), tous deux intenses, apportent beau-coup de grâce adulte à l’itiné-raire de ce couple. Le film, péné-tré par la musique éthérée de Monteverdi, procure les mêmes effets qu’une cure de rajeunisse-ment. Synonyme, ici, d’un autre mot que l’auteur affectionne : «renaissance». d’ap. J. Morice / Télérama
L’arméedes ombresFr-It 1969 2h20 coulsRéal : Jean-Pierre MelvilleInt : Lino Ventura, Simone Signo-ret, Paul Crauchet, Jean-Pierre Cassel
France 1942. Gerbier, ingénieur des Ponts et Chaussées est
également l’un des chefs de la Résistance. Dénoncé et capturé, il est incarcéré dans un camp de prisonniers. Alors qu’il prépare son évasion, il est récupéré par la Gestapo...On serait tenté de qualifier ce film de chef-d’oeuvre, si cette notion galvaudée ne renvoyait pas aus-
Le labyrinthedu silenceim labyrinth des schweigens
All 2015 2h03 couls voRéal : Giulio RicciarelliInt : Alexander Fehling, André Szymanski, Friederike Becht
Allemagne 1958 : un jeune pro-cureur découvre des pièces
essentielles permettant l’ouverture
Le procèsthe trial
It-Fr-All 1962 1h58 n&b voRéal : Orson Welles, adapté du roman de Franz KafkaInt : Anthony Perkins, Jeanne Moreau, Romy Schneider
Un matin, K est réveillé dans son lit par l’entrée impromptue
d’inspecteurs chez lui. Il est rapi-dement submergé de questions et de remarques incongrues. Il finit par comprendre qu’il est inculpé, mais ne sait pas de quoi il est ac-cusé. Sa vie bascule dès lors dans les méandres d’une instance judi-ciaire dont il ne comprend pas les règles. Laissé libre de ses mouve-ments, il court désespérément à la recherche de réponses, essaye de percer le mur infranchissable qui le sépare de la loi.Si l’ironie et la culpabilité sont au centre du film de Welles, le réa-lisateur insuffle également à son adaptation des thèmes directement hérités des drames du XXème : images de l’Holocauste avec ces êtres hagards portant des matri-cules, images de la tyrannie com-muniste et de la folie de McCar-thy... Bon nombre de critiques se sont focalisés sur ces infidélités au roman d’origine alors qu’elles ne sont que de légères digressions de Welles qui en tant qu’artiste ne peut qu’être sensible aux images de son temps et faire de ses œuvres des reflets du monde qu’il observe.Welles a, après de longues années, retrouvé une liberté créatrice totale, bénéficié d’un casting magnifique, découvert un décor inédit et d’une richesse infinie, et surtout adapte une œuvre littéraire qui canalise ses obsessions morales et lui per-met de laisser libre cours à ses vi-sées esthétiques. Ce film souvent malmené est pourtant une pierre angulaire de sa filmographie, une œuvre d’une beauté saisissante qui pour peu que l’on accepte le voyage, devient aussi angoissante que grisante.O. Bitoun / dvdclassik
HyenaGB 2015 1h48 couls voRéal : Gerard JohnsonInt : Peter Ferdinando, Stephen Graham, Neil Maskell
prix du jury festival du film policier
beaune 2015
interdit aux moins de 16 ans
Michael Logan est un mélange complexe d’alcoolique occa-
sionnel et d’officier de police cor-rompu. Mais l’univers sinistre dans lequel il évolue est en pleine muta-tion. L’arrivée en masse de gangs-ters sans pitié venus d’Albanie menace de bouleverser le paysage criminel londonien. Jusqu’ici son instinct lui avait toujours donné une longueur d’avance, mais son comportement de plus en plus autodestructeur et la brutalité des nouveaux chefs de gangs vont le plonger dans une spirale de peurs et de doutes. Filmé dans les recoins les plus sombres du quartier de Notting Hill, dans l’ouest de Londres, Hye-na révèle avec un réalisme sans concession les dessous du trafic d’êtres humains, la violence des gangs et la corruption policière
si souvent à l’art officiel. Officiel, le film se refuse à l’être, malgré son poids historique. Ancien ré-sistant gaulliste, Melville l’a por-té en lui vingt-cinq ans durant et n’a pu le réaliser qu’à la fin de sa carrière. C’est un regard démys-tifiant et grave à la fois qu’il porte sur la Résistance et ses hommes de l’ombre. Il montre un quotidien soumis à une tension permanente, où chacun doit se cacher, attendre, guetter, fuir et parler le moins pos-sible. Cette forme extrême d’en-gagement tend au cauchemar dépouillé. Elle exige de se salir les mains (l’exécution des traîtres) et surtout de se battre avec soi-même, ses doutes, sa lâcheté et sa peur.Filmant ces combattants clandes-tins comme des fantômes, des morts en sursis, Melville loue leur courage et leur abnégation sans céder à l’imagerie héroïque. J. Morice / Télérama
Repères J.-P. Melville (1917-1973)1949 : Les enfants terribles / 1958 : Deux hommes dans Manhattan / 1961 : Léon Morin, prêtre / 1966 : Le deuxième souffle / 1967 : Le samouraï / 1971 : Un flic
dans la capitale britannique. Hyena est né lorsque Gerard John-son et son cousin Peter Ferdinan-do, l’acteur principal du film, ont sympathisé avec un policier en civil lors d’une fête dans l’est de Londres. «C’était un personnage fascinant, un fêtard à la personnali-té hors du commun. La plupart despoliciers sont plutôt collet mon-té. Ce type-là était couvert de ta-touages, il avait une coupe de che-veux improbable, on aurait dit une rock star. L’idée de Hyena a ger-mé ce jour-là. C’était un type peu conventionnel, mais il n’avait pas le choix s’il voulait obtenir les infor-mations dont il avait besoin. Pour atteindre son but, il devait fermer les yeux sur beaucoup de choses, mais sans perdre de vue qu’il en-freignait la loi.»Gerard Johnson / dossier presse
d’un procès contre d’anciens SS ayant servi à Auschwitz. Mais il doit faire face à de nombreuses hostilités dans cette Allemagne d’après-guerre déterminée à ou-blier. Déterminé, il fera tout pour que les Allemands ne fuient pas leur passé. Au début des années 60 en Ré-publique fédérale allemande, rares sont les citoyens qui ont conscience de l’étendue des crimes commis sous le IIIe Reich. Sous la forme d’une fiction très documentée, le film de Giulio Ric-ciarelli raconte les mois d’enquête et d’instruction qui ont permis ce
procès décisif pour l’histoire alle-mande. Il montre aussi, à l’image du héros Johann Radmann (syn-thèse fictive de plusieurs membres de l’équipe de Fritz Bauer, le pro-cureur en question), le vertige qui saisit cette jeune génération de-vant l’horreur des crimes commis par ses pères, et devant l’immense culpabilité dont elle va hériter.d’ap. dossier presse
A (re)voir
JackAll 2015 1h43 couls voRéal : Edward BergerInt : Ivo Pietzcker, Georg Arms, Luise Heyer
J ack, environ 10 ans, est un petit homme incroyablement
autonome et débrouillard qui se révèle terriblement attachant et totalement dévoué à son petit frère Manuel dont il s’occupe presque seul, la faute à une mère très souvent absente. Jack encaisse et s’adapte aux situations sans broncher et avec un aplomb ahurissant. Quand, le jour des vacances, sa mère dis-paraît, alors qu’il est fou de joie à l’idée de la retrouver après des mois passés en maison d’accueil, il décide de partir à sa recherche, tout seul, comme un grand... Une quête dans laquelle il entraîne son petit frère.
Les terrasseses stouh
Fr-Alg 2015 1h31 couls voRéal : Merzak AllouacheInt : Adila Bendimerad, Nassima Belmihoub, Ahcene Benzerarides scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs
Dans son film Les terrasses, le réa-lisateur franco-algérien Merzak
Allouache donne sa vision impres-sionniste d’une société algérienne «malade de ses contradictions». Filmé des toits d’Alger, de cinq terrasses dans cinq quartiers de la ville (la Casbah, Bab el Oued, Belcourt, Notre-Dame d’Afrique, Telemly), Les Terrasses raconte cinq histoires sombres et fictives de vio-lence ordinaire. Rythmées par les
Caprice Fr 2015 1h40 couls Réal : Emmanuel MouretInt : Virginie Efira, Anaïs Demous-tier, Laurent Stocker
Clément, instituteur, est comblé jusqu’à l’étourdissement : Ali-
cia, une actrice célèbre qu’il admire au plus haut point, devient sa com-pagne. Tout se complique quand il rencontre Caprice, une jeune femme excessive et débordante qui s’éprend de lui. Entretemps son meilleur ami, Thomas, se rap-proche d’Alicia...
Everything Will Be FineAll-Cnd-Fr-2015 1h59 couls voRéal : Wim WendersInt : James Franco, Charlotte Gainsbourg, Rachel McAdams
Au Canada, Tomas, écrivain en panne d’inspiration, prend
sa voiture sur une route enneigée après une dispute avec sa com-pagne : il renverse un enfant. Il ramène le gosse, mutique, chez lui. La mère ouvre la porte et on comprend que le petit se baladait avec son frère et que ce dernier est mort écrasé, sans que Tomas s’en rende compte. Se nouera une relation malsaine entre la mère et l’assassin malgré lui...
Le tournoiFr 2015 1h23 couls Réal : Elodie NamerInt : Michelangelo Passaniti, Lou de Laâge, Magne-Håvard Brekke
7 jours de tournoi dans un grand hôtel à Budapest.
Favori : Cal Fournier, 22 ans, cham-pion de France d’échecs, génie immature, programmé pour la vic-toire, combat ses adversaires avec une puissance impressionnante. Ce qui ne se sait pas, c’est que, déconnecté du monde, Cal se noie dans les jeux et paris permanents avec sa petite amie Lou et ses aco-lytes Aurélien, Anthony et Mathieu. Mais un adversaire pas comme les autres va enrayer cette routine bien huilée…
Taxi TéhéranIran 2015 1h22 couls voDe et avec Jafar Panahi, et la participation d’habitants de Teheranours d’or berlin 2015
Installé au volant de son taxi, Ja-far Panahi sillonne les rues ani-
mées de Téhéran. Au gré des passagers qui se succèdent et se confient à lui, le réalisateur dresse le portrait de la société iranienne entre rires et émotion... Docu-mentaire ou fiction ? Il joue sans arrêt sur la confusion, pour notre grande satisfaction.
appels à la prière des muezzins, elles sont filmées comme des huis clos à ciel ouvert et alternent avec des plans panoramiques de la ville blanche, sa mer azur et son hori-zon à perte de vue.Par petites touches, Allouache passe de personnage en person-nage sans s’apesantir. On croise une mère âgée rejetée par sa fa-mille qui vit seule avec son fils et sa fille ; une petite fille qui apporte de la nourriture à son oncle «fou», enfermé comme un chien dans une niche ; de jeunes musiciens en quête d’un lieu pour jouer ; un prédicateur abuseur, un alcoolique, un homme qui torture son frère… Chacun faisant référence à l’his-toire récente du pays.Mais Les terrasses parle aussi de la jeunesse qui rêve de musique et de jours meilleurs. A. Boussageon / L’Obs
Repères Merzak Allouache1976 : Omar Gatlato / 1993 : Bab el-Oued City / 1996 : Salut cousin! / 2002 : Chouchou / 2009: Harragas / 2012 : Le repenti
Voyageen Chine Fr 2015 1h36 couleurs voRéal : Zoltan MayerInt : Yolande Moreau, Qu Jing Jing, Ling Dong Fu
Liliane part en Chine pour la pre-mière fois de sa vie afin de rapa-
trier le corps de son fils. Ce voyage marqué par le deuil devient un véri-table voyage initiatique...
Une belle fin Still life
GB 2015 1h27 couls voRéal : Uberto PasoliniInt : Eddie Marsan, Joanne Froggatt, Karen Drury
John May est fonctionnaire : sa mission est de retrouver les
proches de gens qui sont morts seuls. Il aime son travail, alors il fait des pieds et des mains pour cela. Mais il n’est pas rentable...
Ç a c o n t i n u e
Lundi, Mardi, Jeudi : 11h30 - 14h30 et 17h00 - 21h00
Mercredi : 11h30 - 21h00Vendredi : 11h30 - 14h30 et 17h00 - 22h00
Samedi : 15h00 - 22h00Dimanche : 12h30 - 21h00
SaléSucré, une pauSe danS le courS deS choSeS
s u c r él a c a f è t e d u S é m a p h o r e
s a l é
salades de saison, tartes salées, gratins, tourtes, pâtisseries... et une belle sélection de thés
sans oublier le vin du mois
nous acceptons les tickets-restaurant
12h05 Un pigeon perché...12h15 Le tournoi12h00 Ladygrey12h00 Titli12h10 Hyena12h00 My Old Lady
14h00 The Humbling13h45 Voyage en Chine14h00 Dear White People14h20 Le labyrinthe du silence14h15 La Sapienza14h00 L’armée des ombres
16h00 Every Thing Will Be Fine15h40 Jack16h00 Ladygrey16h40 Taxi Téhéran16h40 Une belle fin
18h10 Un pigeon perché...17h50 Howard Zinn18h10 Caprice18h05 Titli17h30 Hyena18h20 My Old Lady
20h00 Every Thing Will Be Fine19h45 Jack20h00 Ladygrey20h30 Taxi Téhéran19h40 Jauja20h15 Shaun le mouton
22h00 Dear White People21h50 Le tournoi22h00 Caprice21h50 Le labyrinthe du silence21h50 Hyena22h00 My Old Lady
12h00 Dear White People12h10 Le tournoi12h00 Caprice12h20 Ciné-club élèves Daudet Le labyrinthe du silence12h05 La Sapienza12h00 Une belle fin
14h10 My Old Lady14h10 Jack14h00 Ladygrey14h30 Titli14h10 Hyena
16h30 Lilla Anna16h20 Le tournoi16h10 Caprice17h00 Taxi Téhéran16h20 Jauja16h10 Shaun le mouton
18h00 The Humbling18h00 Voyage en Chine18h20 Ladygrey18h30 Le labyrinthe du silence18h30 Hyena18h20 My Old Lady
20h30 Un pigeon perché...20h30 Every Thing Will Be Fine20h40 Ladygrey20h50 Titli20h50 Hyena20h30 My Old Lady
11h00 Shaun le mouton11h00 Every Thing Will Be Fine11h15 Ladygrey11h15 Le labyrinthe du silence11h00 Hyena11h15 My Old Lady
14h00 Un pigeon perché...14h00 Le tournoi13h45 Une belle fin13h30 Titli13h30 La Sapienza14h00 Shaun le mouton
16h00 Lilla Anna15h40 Howard Zinn15h30 Ladygrey16h00 Taxi Téhéran15h30 Jauja16h00 My Old Lady
17h30 Un pigeon perché...17h40 Jack17h40 Caprice17h30 Le labyrinthe du silence17h40 Hyena18h20 My Old Lady
19h30 Dear White People19h45 Voyage en Chine19h40 Ladygrey20h00 Taxi Téhéran19h50 La Sapienza20h30 L’armée des ombres
21h40 The Humbling21h40 Le tournoi21h45 Caprice21h30 Titli21h45 Hyena
14h00 Lilla Anna14h00 Le tournoi14h00 Ladygrey13h30 Titli13h30 Hyena13h45 My Old Lady
15h00 Un pigeon perché...15h40 Voyage en Chine16h10 Une belle fin15h50 Le labyrinthe du silence15h40 La Sapienza15h45 Shaun le mouton
17h00 Dear White People17h30 Jack17h50 Ladygrey18h05 Titli17h40 Hyena17h40 Séance de rattrapage Selma
19h20 Un pigeon perché...19h30 Le tournoi20h00 Ladygrey20h30 Taxi Téhéran19h50 Jauja20h00 My Old Lady
21h30 The Humbling21h30 Every Thing Will Be Fine22h00 Caprice22h00 Le labyrinthe du silence22h00 Hyena22h00 My Old Lady
12h05 The Humbling12h15 Le tournoi12h00 Ladygrey12h00 Titli12h00 Hyena12h15 My Old Lady
14h10 Un pigeon perché...14h00 Voyage en Chine14h10 Caprice14h20 Le labyrinthe du silence14h10 Jauja14h10 Une belle fin
16h10 Dear White People16h10 Jack16h10 Ladygrey16h50 Taxi Téhéran16h20 Hyena16h00 My Old Lady
18h20 Un pigeon perché...18h20 Le tournoi18h20 Caprice18h20 Titli18h30 La Sapienza*18h00 My Old Lady
20h30 Every Thing Will Be Fine20h30 Howard Zinn*20h40 Ladygrey20h50 Le ladyrinthe du silence20h40 Hyena20h30 Films des étudiants des Beaux-Arts+ rencontre
M E R C R E D I06/05
V E N D R E D I08/05
J E U D I07/05
M A R D I12/05
S A M E D I09/05
D I M A N C H E10/05
L U N D I11/05
12h00 Every Thing Will Be Fine12h10 Voyage en Chine12h00 Ladygrey12h00 Le labyrinthe du silence12h00 Hyena12h15 Une belle fin
14h10 Un pigeon perché...14h10 Jack14h10 Caprice14h20 Titli14h10 La Sapienza14h00 My Old Lady
16h20 Dear White People16h20 Le tournoi16h10 Ladygrey16h50 Taxi Téhéran16h15 Hyena16h00 My Old Lady
18h30 Un pigeon perché...18h30 Howard Zinn18h20 Caprice18h30 Le labyrinthe du silence18h30 Jauja18h00 L’armée des ombres
20h40 The Humbling20h40 Le tournoi20h40 Ladygrey20h50 Titli20h45 Hyena20h45 My Old Lady
11h00 Lilla Anna12h00 Un pigeon perché...11h15 Howard Zinn11h00 Ladygrey11h15 Titli11h00 Hyena11h00 L’armée des ombres
14h00 The Humbling14h00 Le tournoi14h00 Une belle fin14h00 Le labyrinthe du silence14h00 La Sapienza14h00 My Old Lady
16h10 Every Thing Will Be Fine15h45 Voyage en Chine15h45 Ladygrey16h30 Taxi Téhéran16h10 Hyena16h20 Shaun le mouton
18h30 Un pigeon perché...18h00 Le tournoi18h00 Caprice18h10 Titli18h20 Jauja18h20 My Old Lady
20h20 Dear White People20h00 Jack20h00 Ladygrey20h30 Le labyrinthe du silence20h30 Hyena20h30 My Old Lady
Hyena
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pour les séancesexceptionnelles
spécifiées sur le programme
11h15 L’armée des ombres11h15 Jack11h00 Ladygrey11h15 Titli11h00 Hyena11h00 La tête haute
14h00 Le labyrinthe du silence14h00 Un pigeon perché...13h30 My Old Lady14h00 Taxi Téhéran13h30 The Humbling14h00 Shaun le mouton
16h30 Lilla Anna16h00 Le tournoi15h30 Every Thing Will Be Fine15h30 Refugiado15h40 Une belle fin16h00 La tête haute
17h40 Caprice17h45 Voyage en Chine17h40 Ladygrey17h30 Taxi Téhéran17h20 Hyena18h30 La tête haute
19h30 Le labyrinthe du silence19h40 Un pigeon perché...19h50 My Old Lady19h15 Refugiado19h30 Dear White People
21h45 Caprice21h30 Jauja21h45 Every Thing Will Be Fine21h10 Titli21h30 Hyena21h00 La tête haute
MERCREDI 1 3 / 0 5
JEUDI 14/05
VENDREDI 15/05
SAMEDI 16/05 DIMANCHE 17/05
LUNDI 18/05
MARDI 19/05
12h00 Caprice12h10 Un pigeon perché...12h15 My Old Lady12h10 Taxi Téhéran12h00 Hyena
13h50 Le labyrinthe du silence14h00 Voyage en Chine14h20 Ladygrey13h50 Refugiado14h00 Une belle fin14h00 La tête haute
16h10 Lilla Anna15h50 Jack15h40 Titli15h40 Hyena16h30 Shaun le mouton
17h15 L’armée des ombres17h50 Jauja17h30 Ladygrey18h10 Taxi Téhéran17h50 Dear White People18h30 La tête haute
19h50 Caprice20h00 Un pigeon perché...19h40 My Old Lady19h50 Refugiado20h00 The Humbling21h00 La tête haute
21h45 Le labyrinthe du silence21h50 Le tournoi21h30 Every Thing Will Be Fine21h40 Titli22h00 Hyena
11h15 Le labyrinthe du silence11h15 Jauja11h00 My Old Lady11h15 Refugiado11h00 Hyena11h00 La tête haute
13h50 L’armée des ombres14h00 un pigeon perché...13h30 Ladygrey14h00 Taxi Téhéran13h30 Dear White People14h00 Shaun le mouton
16h30 Lilla Anna15h50 Voyage en Chine15h45 My Old Lady15h30 Titli15h40 Une belle fin16h00 La tête haute
17h40 Caprice17h45 Un pigeon perché...17h40 Every Thing Will Be Fine18h00 Taxi Téhéran17h20 Hyena18h30 La tête haute
19h30 Le labyrinthe du silence19h40 Jack19h50 Ladygrey19h40 Refugiado19h30 The Humbling21h00 La tête haute
21h45 Caprice21h40 Le tournoi21h50 Every Thing Will Be Fine21h30 Titli21h30 Hyena
14h00 Le labyrinthe du silence14h00 Voyage en Chine13h50 My Old Lady13h45 Refugiado13h45 Dear White People14h00 La tête haute
16h30 Lilla Anna15h50 Jack15h50 Ladygrey15h40 Titli15h50 Hyena16h30 Shaun le mouton
17h40 Caprice17h50 Le tournoi18h00 My Old Lady18h00 Taxi Téhéran18h00 Une belle fin18h30 La tête haute
19h30 Le labyrinthe du silence19h30 Jauja20h00 Ladygrey19h30 Titli19h45 Hyena21h00 La tête haute
21h45 Caprice21h40 Un pigeon perché...22h00 Every Thing Will Be Fine21h50 Refugiado21h50 The Humbling
12h10 Caprice12h10 Un pigeon perché...12h05 Ladygrey12h10 Refugiado12h00 Dear White People12h00 La tête haute
14h10 Le labyrinthe du silence14h10 Jack *14h15 My Old Lady14h10 Titli14h10 Une belle fin14h30 La tête haute
16h20 Un pigeon perché...16h20 Ladygrey16h40 Taxi Téhéran16h00 Hyena
17h45 Le labyrinthe du silence18h30 Caprice18h30 My Old Lady18h20 Refugiado18h20 The Humbling18h00 La tête haute
20h00 Hors Zone avec Anima Le procés20h30 Jauja20h45 La loi du marché20h30 Titli20h40 Hyena20h30 La tête haute
11h15 Le labyrinthe du silence11h15 un pigeon perché...11h00 My Old Lady11h15 Titli11h00 The Humbling11h00 La tête haute
13h50 L’armée des ombres14h00 Voyage en Chine*13h50 Ladygrey14h00 Refugiado14h00 Une belle fin13h45 Shaun le mouton
16h30 Lilla Anna16h00 Jauja16h00 My Old Lady16h00 Taxi Téhéran15h45 Hyena15h30 La tête haute
17h45 Le labyrinthe du silence18h20 Jack18h00 Ladygrey17h45 Titli18h00 Dear White People18h00 La tête haute
20h10 Caprice20h20 Le tournoi20h10 Every Thing Will Be Fine20h10 Refugiado20h10 Hyena20h30 La tête haute
12h00 Le labyrinthe du silence12h10 My Old Lady12h10 Refugiado12h05 Hyena12h00 La tête haute
14h20 L’armée des ombres*14h15 Un pigeon perché...14h10 La loi du marché14h10 Titli14h15 The Humbling*14h30 La tête haute
16h50 Ladygrey16h15 Jauja*16h10 My Old Lady16h40 Taxi Téhéran16h20 Hyena
19h00 Caprice18h30 Le tournoi*18h30 La loi du marché18h20 Refugiado18h30 Une belle fin*18h00 La tête haute
20h50 Ladygrey20h30 Le labyrinthe du silence20h45 La loi du marché20h30 Titli20h40 Dear White People*20h30 La tête haute
Refugiado
TWAVOX
Le film«La tête haute»
sera présentés en audio-description
12h00 Titli12h00 Le labyrinthe du silence12h10 La loi du marché12h00 Trois souvenirs de...12h10 Un pigeon perché...12h00 La tête haute
14h20 Caprice14h20 Taxi Téhéran14h10 My Old Lady14h20 Refugiado14h10 Irvin Yalom14h30 La tête haute
16h10 Ladygrey16h00 Every Thing Will Be Fine16h10 La loi du marché16h10 Trois souvenirs de...16h00 Hyena
12h10 Ladygrey12h10 My Old Lady12h10 Refugiado12h05 Hyena12h00 La tête haute
14h10 Titli14h00 Le labyrinthe du silence14h10 Le loi du marché14h10 Trois souvenirs de...14h15 Irvin Yalom14h30 La tête haute
16h45 Lilla Anna*16h30 Taxi Téhéran16h00 My Old Lady16h30 Refugiado16h00 Un pigeon perché...17h00 Shaun le mouton
18h00 Caprice18h10 Le labyrinthe du silence18h20 La loi du marché18h30 Trois souvenirs de...18h00 Hyena19h00 Courts d’ici Avant-première Matador
20h20 Ladygrey20h40 Every Thing Will Be Fine20h40 La loi du marché20h50 Trois souvenirs de...20h30 Irvin Yalom20h30 La tête haute
12h00 Caprice12h10 Taxi Téhéran12h10 My Old Lady12h00 Trois souvenirs de...12h05 Hyena12h00 La tête haute
13h50 Ladygrey13h45 Every Thing Will Be Fine14h10 La loi du marché14h20 Refugiado14h20 Un pigeon perché...14h30 La tête haute
15h50 Titli15h50 Le labyrinthe du silence16h10 La loi du marché16h10 Trois souvenirs de...16h20 Irvin Yalom
12h00 Ladygrey12h15 La loi du marché12h00 Trois souvenirs de...12h15 Irvin Yalom
14h00 Titli14h00 Le labyrinthe du silence14h10 My Old Lady14h20 Refugiado14h00 Hyena14h00 La tête haute
16h30 Caprice*16h30 Taxi Téhéran16h20 La loi du marché16h10 Trois souvenirs de...16h20 Un pigeon perché...*16h30 La tête haute
18h30 Ladygrey18h10 Every Thing Will Be Fine*18h30 My Old Lady18h30 Refugiado18h20 Hyena19h00 Shaun le mouton
20h45 Titli20h30 Le labyrinthe du silence20h40 La loi du marché20h40 Trois souvenirs de...20h40 Irvin Yalom20h45 La tête haute
M E R C R E D I20/05
V E N D R E D I22/05
J E U D I21/05
M A R D I26/05
FéRIA 2015Le Sémaphore
fait relâche du
samedi 23 maiau
lundi 25 maiinclus
Amusez-vous bien !
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Votre préposé préféré des postes vous l’apportera, à chaque parution
12h15 L’ombre des femmes12h10 Broadway Therapy12h15 La loi du marché12h10 Refugiado12h00 Trois souvenirs de...12h00 La tête haute
14h00 Le labyrinthe du silence14h10 Les terrasses14h10 Ladygrey14h10 Hyena14h20 Irvin Yalom14h30 La tête haute
16h30 L’ombre des femmes16h00 Titli16h20 La loi du marché16h20 Taxi Téhéran16h00 Trois souvenirs de...
18h20 Le labyrinthe du silence18h30 Broadway Therapy18h20 Ladygrey18h10 Hyena18h30 My Old Lady18h00 La tête haute
20h45 L’ombre des femmes20h45 Les terrasses20h40 La loi du marché20h30 Refugiado20h40 Trois souvenirs de...20h30 Carac’Terres+ débat avec François Adamet M. Bouhaddane-Raynaud
12h15 P. Rabhi au nom de la terre12h10 Les terrasses12h00 Ladygrey12h15 Taxi Téhéran12h05 My Old Lady
14h00 L’ombre des femmes14h00 Titli14h10 La loi du marché14h00 Refugiado14h00 Trois souvenirs de...14h00 La tête haute
16h00 Le labyrinthe du silence16h30 Broadway Therapy16h00 Ladygrey16h00 Hyena16h30 Irvin Yalom16h30 Le château de sable
18h30 L’ombre des femmes18h20 Les terrasses18h20 La loi du marché18h20 Refugiado18h15 Trois souvenirs de...18h00 La tête haute
20h30 L’ombre des femmes20h30 Broadway Therapy20h40 La loi du marché20h30 Hyena20h50 Trois souvenirs de...20h45 La tête haute
12h15 L’ombre des femmes12h15 Les terrasses12h10 Ladygrey12h15 Taxi Téhéran12h05 My Old Lady
14h00 P. Rabhi au nom de la terre14h10 Broadway Therapy14h20 La loi du marché14h00 Trois souvenirs de...14h00 La tête haute
15h30 L’ombre des femmes16h20 Refugiado16h30 Irvin Yalom16h30 Le château de sable
17h15 L’ombre des femmes17h15 Titli18h00 La loi du marché18h10 Hyena18h00 Trois souvenirs de...18h00 La tête haute
19h00 P. Rabhi au nom de la terre19h45 Les terrasses19h50 La loi du marché20h15 Refugiado20h30 Trois souvenirs de...20h30 La tête haute20h45 Le labyrinthe du silence
21h30 Broadway Therapy21h40 Ladygrey22h00 Hyena
14h00 L’ombre des femmes13h45 Broadway Therapy13h45 La loi du marché14h00 Refugiado14h00 Trois souvenirs de...14h00 La tête haute
15h40 My Old Lady15h40 Les terrasses15h40 Ladygrey15h50 Hyena16h30 Irvin Yalom16h30 Le châteu de sable
17h40 P.Rabhi au nom de la terre17h30 Titli17h50 La loi du marché18h00 Taxi Téhéran18h00 Trois souvenirs de...18h00 La tête haute
19h30 L’ombre des femmes20h00 Les terrases19h45 La loi du marché19h40 Refugiado20h30 Trois souvenirs de...20h30 La tête haute
21h15 Le labyrinthe du silence21h45 Broadway Therapy21h40 Ladygrey21h30 Hyena
12h15 L’ombre des femmes12h05 Ladygrey12h10 Refugiado12h00 Trois souvenirs de...12h15 On est vivants
14h00 Le labyrinthe du silence*14h00 Les terrasses14h15 La loi du marché14h10 Hyena14h20 Irvin Yalom14h20 La tête haute
16h30 L’ombre des femmes16h00 Broadway Therapy16h20 La loi du marché16h20 Refugiado16h00 Trois souvenirs de...
18h30 P. Rabhi au nom de la terre18h10 Titli*18h30 La loi du marché18h20 Hyena*18h30 My Old Lady*18h00 La tête haute
20h30 L’ombre des femmes20h45 Les terrasses20h30 Ladygrey*20h30 La tête haute20h40 Trois souvenirs de...20h30 Le choix de Michèle+ débat Soins Palliatifs avec le CHU
M E R C R E D I27/05
V E N D R E D I29/05
J E U D I28/05 M A R D I
02/06
S A M E D I30/05
D I M A N C H E31/05
L U N D I01/06
12h15 L’ombre des femmes12h10 Broadway Therapy12h15 La loi du marché12h10 Refugiado12h00 Trois souvenirs de...12h00 La tête haute
14h15 P. Rabhi au nom de la terre14h10 Les terrasses14h10 Ladygrey14h10 Hyena14h20 My Old Lady14h30 La tête haute
16h00 L’ombre des femmes16h10 Broadway Therapy16h20 La loi du marché16h20 Taxi Téhéran16h20 Trois souvenirs de ...
18h00 Le labyrinthe du silence18h20 Les terrasses18h20 Ladygrey18h30 Refugiado18h45 Irvin Yalom18h00 La tête haute
20h30 L’ombre des femmes20h30 Titli20h40 La loi du marché20h30 Hyena20h40 Trois souvenirs de...20h30 On est vivants+ débat avec Carmen Castillo,Philippe Corcuff et l’UCCN
11h15 L’ombre des femmes11h15 Les terrasses11h00 La loi du marché11h15 Refugiado11h00 Trois souvenirs de...11h00 La tête haute
14h00 Le labyrinthe du silence13h50 Broadway Therapy13h50 Ladygrey14h00 Taxi Téhéran14h00 My Old Lady14h00 Le château de sable
16h30 L’ombre des femmes15h45 Titli16h10 La loi du marché15h40 Hyena16h00 Trois souvenirs de...15h15 La tête haute
18h20 P. Rabhi au nom de la terre18h20 Les terrasses18h00 Ladygrey17h50 Refugiado18h30 Irvin Yalom17h45 La tête haute
20h00 L’ombre des femmes20h10 Broadway Therapy20h20 La loi du marché20h00 Hyena20h10 Trois souvenirs de...20h20 La tête haute
LES TARifSPLEin TARif : 6,60 e
jEUnES (-25 AnS) : 5,50 eSEniORS ViLLE DE niMES :
5,50 esur présentation de la carte
-14 AnS : 4 eMATin & MiDi : 4,70 ePOUR TOUT LE MOnDE
ABOnnEMEnTS VALABLES Un An
(caution 1,50 e au 1er achat)
10 SéAncES : 56 e5 SéAncES (-25 AnS) : 25 e
ABOnnEMEnTS c.E.cARnETS DE 10 TickETS à 53 e
(VEnDUS PAR 15 cARnETS)
GROUPES :- ELEVES DES EcOLES
MATERnELLES ET PRiMAiRES : 3 e- ELEVES DU SEcOnDAiRE
ET AUTRES : 4 e
Trois souvenirsde ma jeunesse quinZaine des réalisateurs
France 2015 2h00 couls Réal : Arnaud DesplechinInt : Quentin Dolmaire, Lou Roy Lecollinet, Mathieu Amalric
Paul Dédalus va quitter le Tadjikistan. Il se souvient… De son enfance à Roubaix…
Des crises de folie de sa mère… Du lien qui l’unissait à son frère Ivan, enfant pieux et violent…Il se souvient… De ses seize ans… De son père, veuf inconsolable… De ce voyage en URSS où une mission clandestine l’avait conduit à offrir sa propre identité à un jeune homme russe… Il se souvient de ses dix-neuf ans, de sa sœur Delphine, de son cousin Bob, des soirées d’alors avec Péné-lope, Mehdi et Kovalki, l’ami qui devait le tra-hir… De ses études à Paris, de sa rencontre avec le docteur Behanzin, de sa vocation naissante pour l’anthropologie… Et surtout, Paul se souvient d’Esther. Elle fut le cœur de sa vie. Doucement, «un cœur fanatique».Trois souvenirs de ma jeunesse, en évoquant Paul Dédalus jeune, préfigure en fait Comment je me suis disputé, réalisé en 1996, et qui a largement contribué à faire connaître Des-plechin.
Repères Arnaud Desplechin1991 : La vie des morts / 2000 : Esther Kahn / 2004 : Rois et reines / 2008 : Un conte de Noël / 2013 : Jimmy P.
La loi du marchéselection officielle - competition
France 2015 1h33 couls Réal : Stéphane BrizéInt : Vincent Lindon, Yves Ory, Karine De Mirbeck
À 51 ans, après 20 mois de chômage, Thierry commence un nouveau travail qui
le met bientôt face à un dilemme moral. Pour garder son emploi, peut-il tout accepter ? «Le film a été tourné principalement avec des acteurs non professionnels. La directrice de casting a cherché d’abord des personnes qui occupaient la fonction du film dans la vie, ain-si pour les employés du supermarché. Mes films ont toujours traité de l’intime mais sans mettre en écho l’homme et son en-vironnement social. L’étape suivante était d’observer la brutalité des mécanismes et des échanges qui régissent notre monde en confrontant l’humanité d’un individu en situation de précarité à la violence de notre société. J’ai travaillé au scénario avec Olivier Gorce que je connais depuis longtemps mais avec lequel je n’avais jamais collaboré. Son analyse et son regard sur les thématiques sociales et politiques sont très pertinentes et il était le compagnon de route idéal pour ce projet.»Stéphane Brizé / Dossier presse
Repères Stéphane Brizé1998 : Le bleu des villes / 2006 : Entre adultes / 2009 : Mademoiselle Chambon
L’ombre des femmesquinZaine des réalisateurs
France 2015 1h13 n&b Réal : Philippe GarrelInt : Stanislas Merhar, Clotilde Courau, Lena Paugam
Pierre et Manon sont pauvres. Ils font des documentaires avec rien et ils vivent en
faisant des petits boulots. Pierre rencontre une jeune stagiaire, Elisabeth, et elle devient sa maîtresse. Mais Pierre ne veut pas quitter Manon pour Elisabeth, il veut garder les deux. Un jour Elisabeth, la jeune maîtresse de Pierre, découvre que Manon, la femme de Pierre, a un amant. Et elle le dit à Pierre… Pierre se retourne vers Manon parce que c’est elle qu’il aimait. Et comme il se sent trahi, il implore Manon et délaisse Elisabeth. Manon, elle, rompt tout de suite avec son amant. On peut supposer que c’est parce qu’elle aime Pierre. «Une femme a disparu. On célèbre l’amour qu’on a eu pour elle. On reste à magnifier le monde et comment étaient doux ces senti-ments qui vous liaient. Et comme tout ça se défait, on demande à l’art l’apaisement, et on tente de laisser pour d’autres à travers lui la preuve que l’amour existe, et puis qu’il vous a quitté, puisqu’on l’a connu, voilà de quoi est fait mon film.»Philippe Garrel / Dossier presse
Repères Philippe Garrel (1948)1968 : Le révélateur / 1970 : La cicatrice inté-rieure / 2013 : La jalousie
Cannes 2015
