1 juil Téléphone 04 66 67 83 11 Serveur vocal (0,34 …data.over-blog-kiwi.com/1/47/72/95/20150628/ob_f4798f_le...2015/06/28 · Programme du jour 04 66 67 88 04 Serveur vocal (0,34e/mn)

ciné

Téléphone 04 66 67 83 11Programme du jour 04 66 67 88 04Serveur vocal (0,34e/mn) 08 92 68 00 73Site www.cinema-semaphore.fr

1 j u i l

25 août

SémaphoreDaddy Cool / Nos futurs /

Nassim Amaouche n Famille à louer / Floride / La isla mínima /

Coup de Chaud / Des Apaches / Microbe et Gasoil / La femme au

tableau / Michel Gondry / Alberto Rodriguez n Carlos Vermut /

La niña de fuego / While We’re Young / Les chaises musicales

été2015

Sémaphorec

AssociationFrançaise

desCinémas

d’Artet d’Essai

a v e c l e s o u t i e n

de la Ville de Nîmes,du conseil général du Gard,de la DRAC Languedoc-Roussillon,et du programme Média de l’UEun cinéma au coeur de la villeet ouvert sur le monde

Difret

While we’re young

La niña de fuego

Microbe et Gasoil

Floride

Tous les f i lmsDes Apachesdu 22 juil au 18 août page 16

La belle saisonà partir du 19 août page 4

Les chaises musicalesdu 31 juil au 18 août page 5

Le combat ordinairedu 15 juil au 11 août page 9

Comme un aviondu 01 au 20 juillet page 10

Coup de chaudà partir du 12 août page 10

Daddy Cooldu 08 au 25 juillet page 9

Difretdu 08 juil au 10 août page 8

La Dame dans l’autoavec des lunettes et un fusildu 5 au 25 août page 10

Une famille à loueravant première le 7 juilletsortie nationale le 19 août page 9

La femme au tableaudu 15 juil au 25 août page 16

Floride à partir du 12 août page 6

La isla mínimadu 15 juil au 25 août page 16

La loi du marché du 01 au 14 juillet page 11

Loin de la foule déchaînéedu 01 au 07 juillet page 11

Masaandu 01 au 14 juillet page 7

Une mèredu 01 au 07 juillet page 7

Microbe et Gasoildu 08 juil au 25 août page 11

Mustangdu 01 au 11 août page 5

La niña de fuegoà partir du 12 août page 5

Nos futursdu 31 juil au 25 août page 6

Que viva Eisensteindu 08 au 25 juillet page 8

Une seconde mèredu 01 au 21 juillet page 4

Tale Of Talesdu 01 au 25 juillet page 8

Valley Of Lovedu 01 au 14 juillet page 4

Victoriadu 01 juil au 25 août page 8

While We’re Youngdu 22 juil au 18 août page 6

< Sémaphore Junior Le petit prince à partir du 19 août page 7

Bilan d’une saison difficile…Souvent pris dans les tourbillons d’un modèle économique fragile, Le Sémaphore a plus souvent qu’à son tour été brinqueballé par les remous. S’il y a prescription pour les tempêtes les plus anciennes, la plupart d’entre nous ont encore en mémoire les conséquences de «l’aventure» longue de 10 ans (1982-1991) dans la distribution de films qui néces-sita presque une décennie de soins intensifs pour sauver le malade… Le grain que nous traversons aujourd’hui est suffisamment important pour mettre en danger la pérennité même de l’établissement. Tout a déjà été dit sur le montant des travaux, sur les conséquences de leur durée et l’énormité de la perte d’exploitation générée par cette dernière. Ce qu’il convient de retenir par contre, c’est bien le niveau élevé des engagements financiers de la sarl ; prêts bancaires et prêts liés à la souscription du printemps dernier, pour l’es-sentiel.Pour l’heure, le Sémaphore est parvenu à faire face aux annuités des emprunts bancaires (11300 € mensuels). Il a sollicité auprès des 350 souscripteurs qui lui avaient accordé leur confiance un report quelques mois de l’échéance prévue le 30 juin.Il ne sera jamais inutile de rappeler que sans la mobilisation de son public (245000 euros de prêts auxquels s’ajoutent 26000 euros de dons), le Sémaphore n’aurait pas été en capacité d’achever les travaux nécessaires à l’ouverture de la salle 6 et serait resté au beau milieu d’un gué dangereux, sans beaucoup d’espoir de gagner l’autre rive.Les salles art et essai traversent depuis quasiment le début de l’année 2014 un trou d’air important qui les prive de 8 % de leurs entrées (absence de films porteurs, évènements dramatiques du mois de janvier 2015, report des spectateurs vers certaines séries télévisuelles dont on ne peut que souli-gner la belle facture et l’intérêt...).Dans ce contexte morose, le Sémaphore tire plutôt bien son épingle du jeu et ne concède qu’une «petite» perte de 2,0 % de ses entrées depuis le début de l’année 2015.Mais le poids de ses engagements financiers impose un niveau d’entrées nettement supérieur : son prévisionnel -pourtant reconnu comme prudent par ses partenaires ban-caires et institutionnels- fixait à 250000 entrées annuelles les besoins du cinéma. Les projections actuelles laissent plutôt estimer une année 2015 aux alentours de 210000 entrées si le quatrième trimestre se révèle aussi porteur que la profes-sion semble l’espérer. C’est donc bien du côté de la fréquentation que Le Sé-maphore, comme l’ensemble des salles art et essai va devoir examiner les perspectives des mois à venir. Comment va se renouveler par exemple la génération des cinéphiles qui constitue aujourd’hui le cœur de son public ? Force est de constater que la baisse des entrées ci-dessus évoquée est en autres largement corrélée à l’explosion de l’audimat des séries télévisuelles, tous âges et tous écrans confondus.Pour l’heure, Le Sémaphore doit faire face. Juillet et août sont traditionnellement des mois d’étiage, peu propices à la fréquentation des salles obscures. Comme chaque été, Le Sémaphore allège son dispositif, histoire de faire quelques économies. Rendez-vous en septembre… Pour une 39eme saison…En attendant, le maître mot : tenir bon !

Alain Nouaille

Edito

au cinema DU 2 JUILLET AU 21 AOÛT:

SEANCES À 17H00 - 19H00 - 21H00 (voir les horaires)

reprise des horaires habituels le samedi 22 août

a la cafète JUSQU’AU 16 AOÛT:

OUVERTURE DE 17H00 À 21H30restauration à partir de 18h30

reprise des horaires habituels le lundi 31 août-11h30

le semaphore est ferme du 26 au 30 Juillet

l es hora i resd’é té

au Sémaphore

Semaphor [ever ]

n Pour joindre Semaphor[ever] :

[email protected]

n Pour adhérer : des formulaires

sont aussidisponibles dans le hall du Sémaphore

Rendez-vous

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1988

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association des amis du cinéma Le Sémaphore

4mardi 7 ju i l let - 20h30

Une familleà louerde Jean-Pierre Améris

avant-première et rencontre avec le réalisateur

prévente sur place a partir du 27 juin

sortie nationale le 19 aoùt

Agenda

à partir du 26 août, vous pourrez voir

Dheepanun film de Jacques Audiard

palme d’or festival de cannes 2015

Les mille et une nuitsun film de Miguel Gomes

en 3 épisodes : L’Inquiet - Le Désolé - L’Enchanté

Fête du Cinéma2015

le dernier jour pour relever la têtec’estmercredi 1° juillet !

v o t r e p u B s u r L e p r o G r a M M e d u s e M a p H o r e ?20 000 exemplaires - diffusion : Nîmes, environs et Gard

c o n t a c t e z D a n i e l : 0 4 6 6 6 7 8 3 1 [email protected]

4

Valley of LoveFrance 2015 1h32 couls Réal : Guillaume NiclouxInt : Isabelle Huppert, Gérard Depardieu, Dan Warner

Isabelle et Gérard se rendent à un étrange rendez-vous dans la

Vallée de la Mort, en Californie. Ils ne se sont pas revus depuis des années et répondent à une invitation de leur fils Michael, photographe, qu’ils ont reçue

après son suicide, six mois au-paravant.Malgré l’absurdité de la situa-tion, ils décident de suivre le pro-gramme initiatique imaginé par Michael... Le réalisateur joue avec le statut de monstres sacrés de Huppert et Depardieu et suscite forcément des réminiscences troublantes. On décèle des échos de leurs biogra-phies et de leurs films.Il ne faudrait pas pour autant réduire le film à cette seule part documentaire. Car il y a bien une fiction, une histoire, un chemine-ment sinueux — magnifiquement figuré, dès l’ouverture, par ce déplacement serpentin d’Isabelle Huppert, avançant valise à la main sur un ruban de bitume qui semble sans fin. Sur la hantise, le rapport halluciné que tout un chacun peut entretenir avec un être cher dis-paru, Guillaume Nicloux tente et réussit le pari de combiner le fan-tastique et le spirituel. La force de Valley of Love tient dans son cocktail de simplicité et de mys-tère, de minimalisme et de mys-ticisme. Quête de résonances et de signes venus d’outre-tombe, il évite bien des écueils. Pour atteindre quelque chose que l’on ne révélera pas, mais qui vaut assurément le voyage.J. Morice / Télérama

Une secondemèreBrésil 2015 1h52 couls voRéal : Anna MuylaertInt : Regina Casé, Michel Joelsas, Camila Mardila Prix du Public berlin 2015 Prix du Jury Sundance 2015

Depuis plusieurs années, Val travaille avec dévouement

pour une famille aisée de Sao Paulo, devenant une seconde mère pour le fils. L’irruption de Jessica, sa fille qu’elle n’a pu éle-ver de ce fait, va bouleverser le quotidien tranquille de la maison-née et bien sûr sa propre vie…«Quand je suis moi-même deve-nue mère, il y a 20 ans, autour de moi, du moins dans le monde où j’évoluais, les gens préfé-raient le plus souvent confier leur enfant à une nounou qu’ils ins-tallaient chez eux, plutôt que de s’en occuper eux-mêmes. Or ces nounous avaient elles-mêmes des enfants qu’elles avaient dû confier à quelqu’un d’autre. Au fil des années, le scénario que j’avais commencé à écrire a évolué, en prenant en compte des évolutions intervenues dans la société brésilienne. J’ai alors simplement cherché à montrer une réalité, avec d’abord la description des règles qui gouvernent les rela-tions affectives et sociales dans la haute bourgeoisie de Sao Paulo, puis comment celles-ci sont bou-leversées par l’arrivée de Jessica, qui va franchir les lignes et occu-per un espace qu’elle n’est pas

censée occuper. Evidement elle va en être expulsée. Je voulais que la fille de la nounou soit dotée d’une personnalité suffisamment forte et noble pour affronter les conventions sociales en vigueur et ainsi tourner le dos à un passé colonial.»d’ap. Anna Muylaert / d-presse

La bellesaison Fr 2015 1h45 couls Réal : Catherine CorsiniInt : Cécile de France, Izïa Higelin, Noémie Lvovsky

1971. Delphine, fille de paysans, monte à Paris pour s’émanci-

per du carcan familial et gagner son indépendance financière. Carole est parisienne. En couple avec Manuel, elle vit activement les débuts du féminisme. Lorsque Delphine et Carole se rencontrent, leur histoire d’amour fait basculer leurs vies. «J’avais l’envie profonde de rendre hommage aux femmes féministes qui ont souvent été vilipendées, traitées de mal baisées… Moi-même je n’ai pas été une très grande féministe pendant des années, je n’étais pas loin de par-tager cette image d’elles. Mais je me suis vite rendu compte que beaucoup des acquis sur lesquels je vis aujourd’hui, on les devait à ces femmes qui se sont bat-tues, engagées. Un grand nombre d’entres el les étaient homo-sexuelles. Grâce à ce mouve-ment, enfin, elles pouvaient faire entendre leur voix. De fait, les homosexuelles ont beaucoup fait pour l’émancipation des femmes en général. Il y avait une vitalité,

une insolence dans le mouvement féministe qui m’a séduite. Je ne vois rien aujourd’hui de compa-rable. J’ai compris que le fémi-nisme mettait l’humain au centre, et ça a été le grand principe de l’écriture du film. Je me suis documentée grâce à

la figure merveilleuse de Carole Roussopou los , la première vidéaste à avoir filmé les luttes des femmes, le premier défilé homosexuel en marge de la mani-festation du 1er Mai 1970. Très proche de Delphine Seyrig, elle a coréalisé avec elle des films mili-tants jubilatoires. Ce sont elles qui m’ont donné envie d’appeler mes héroïnes Carole et Delphine. J’ai lu tout ce que j’ai pu trouver, entre autres des journaux comme «Le torchon brûle». Et tout ce matériau écrit et filmé que j’avais réuni, je l’ai donné aux actrices. Transmettre cette énergie était essentiel pour moi, c’est ce qui m’a animée durant le tournage.»d’ap. Catherine Corsini / d-presse

Repères Catherine Corsini1986 : Poker / 1988 : La nouvelle Eve / 2003 : Mariées mais pas trop / 2009 : Partir

Les chaisesmusicalesFr 2015 1h23 couls Réal : Marie BelhommeInt : Isabelle Carré, Carmen Maura, Philippe Rebbot

Perrine est une musicienne presque pro fess ionne l le .

Elle vit seule et anime des goû-ters d’anniversaire, ou les gâche, c’est selon. Par accident, elle fait tomber un homme dans la benne

d’une déchèterie. L’inconnu est dans le coma, mais Perrine est prête à tout pour qu’il se réveille. Elle s’immisce dans sa vie pour le découvrir, mais profite aussi de l’occasion pour lui emprunter son boulot, son appartement, son chien… Mais surtout, elle tombe amoureuse… Comédie cocasse à l’humour de situation plutôt sympathique, Les chaises musicales suit Perrine dans ses mésaventures personnelles.

La ninade fuegomagical girl

Esp 2015 2h07 couls voRéal : Carlos VermutInt : Luis Bermejo, Lucía Pollán, Bárbara Lennie

meilleur actrice goyas 2015meilleur film san sebastian 2014

Bárbara est une belle femme vénéneuse et psychologique-

ment instable, que son mari tente de contenir. Damiàn n’ose pas

sortir de prison de peur de la re-voir. Luis veut la faire chanter mais ne réalise pas encore qu’il joue avec le feu. Le trio se retrouve plongé dans un tourbillon de trom-peries où la lutte entre la raison et la passion tourne à la guerre des nerfs… Carlos Vermut, le réalisateur, dit ne pas pouvoir suivre le fil narratif d’un film s’il comporte beaucoup de sous-récits et si la trame est compliquée. C’est pour cela que, comme son précédent, Diamond Flash, son film est divisé en plu-sieurs chapitres qui lui permettent d’ordonner le récit, reconnaît-il. Dans Magical Girl, les trois vo-lets Monde, Démon et Chair. ren-voient aux trois ennemis de l’âme : l’argent, Satan et le sexe. Ils re-

présentent les obstacles qui se présentent aux personnages : le monde est l’ennemi du père de l’enfant malade, car il n’a pas d’argent ; le démon possède la femme fatale ; dans le cas du pro-fesseur qui sort de prison, c’est la chair qui l’a condamné.Dans La Niña de fuego, le dé-sastre est provoqué par la pas-sion la plus extrême qu’on puisse imaginer : l’amour infini d’un père pour sa fille. C’est ce sentiment immense qui l’entraîne dans un engrenage terrible dont il perd le contrôle. C’est aussi par passion (bien qu’elle soit plus souterraine

et inqualifiable) qu’un enseignant perd le contrôle de sa vie et tombe dans le crime.Tout cela (et bien plus) fait de La Niña del fuego l’un des films les plus surprenants, originaux et per-turbants de la saison cinéma en Espagne. C’est une tragicomédie où le spectateur commence par rire, avant de sentir son visage pé-trifié dans un rictus qui confirme qu’on assiste là aux débuts d’une carrière qui promet d’être aussi brillante qu’atypique. Vermut pro-pose un langage et une esthétique si nouveaux qu’après seulement deux films, il est déjà une figure du nouveau cinéma espagnol.A. Rivera / EuropaCinémas

MustangTurc-Fr-All 2015 1h34 couls voRéal : Deniz Gamze ErgüvenInt : Erol Afsin, Günes Nezihe Sensoy, Doga Zeynep Doguslu

Mustang porte bien son nom. Fougueux, sensuel et puis-

sant comme un cheval au galop, il raconte l’histoire de cinq sœurs – la benjamine a 12 ans, l’aînée 18– confrontées à la difficulté d’être des filles dans un coin reculé de la Turquie d’aujourd’hui. Aussi so-lidaires que les cinq doigts de la main, Sonay, Selma, Ece, Nur et Lale sont depuis longtemps or-phelines. Leur grand-mère les a élevées seule. Elles ont poussé en herbes folles, libres et indociles. Mais un jour, leur oncle est appelé à la rescousse afin de mettre de l’ordre dans le petit gynécée. Pour montrer que le mâle est le maître, rien de tel que quelques mariages forcés. La force de Mustang réside moins dans le réalisme et la justesse avec lesquels il croque la cruauté des situations que dans sa jubila-tion à prendre une revanche sur la vie. Car les héroïnes ont beau être victimes, elles ne se comportent jamais comme telles. A l’image de la plus jeune des sœurs, pe-tit corps musclé qui n’entend pas ployer, elles débordent d’énergie pour contourner les interdits. Dans la vie, la vraie, les filles accusées de frotter leurs sexes sur la nuque des garçons baissent les yeux en attendant que ça passe. Dans le monde selon Deniz Gamze Ergüven, l’une d’elles sort foutre le feu à une chaise en lançant à

sa grand-mère effarée : « Elles ont touché nos trous du cul, c’est dé-gueulasse, non ? » Et quand les sœurs décident d’assister coûte que coûte à un match de football, leur virée clandestine fait l’effet d’une bouffée d’air pur, pleine de drôlerie et d’insolence.M. Blottière / Télérama

Les coups de cœur du semaphore

Véritable poumon du film, Isabelle Carré incarne, avec la justesse et le naturel qu’on lui connaît, cette jeune femme maladroite et pau-mée qui n’a pourtant que la bonté dans les yeux. Ce personnage attendrissant est la force géné-reuse de ce long-métrage.Le bleu du miroir

Floride Fr 2015 1h50 couls Réal : Philippe Le Guay adapté de la pièce de théâtre Le père de Florian ZellerInt : Jean Rochefort, Sandrine Kiberlain, Laurent Lucas

A 80 ans, Claude Lherminier n’a rien perdu de sa pres-

tance. Mais il lui arrive de plus en plus souvent d’avoir des ou-blis, des accès de confusion. Un état qu’il se refuse obstinément à admettre. Carole, sa fille aînée, mène un combat de tous les ins-tants pour qu’il ne soit pas livré à lui-même. Sur un coup de tête, Claude décide de s’envoler pour la Floride. Qu’y a-t-il derrière ce voyage si soudain ?«C’est la première fois que j’adapte une œuvre préexistante : d’ordinaire je travaille toujours sur des sujets originaux. Je dévelop-pais un scénario depuis presque un an, c’est toujours long et com-pliqué d’écrire dans la solitude, et puis j’ai découvert Le père, la pièce de Florian Zeller, au théâtre. J’ai été immédiatement séduit par l’originalité de la construction.La pièce s’ouvre sur un père et sa fille qui dialoguent sur la scène pendant une quinzaine de mi-nutes, dans une atmosphère de comédie assez légère. Rien n’est plus cinématogra-phique évidemment qu’un per-

Nos futursFr 2015 1h37 coulsRéal : Rémi BezançonInt : Pio Marmai, Pierre Rochefort, Roxane Mesquida, Kyan Khojandi

Yann Kerbec n’a jamais pris le moindre risque dans sa vie. Il

ne lui arrive d’ailleurs jamais grand-

WhileWe’re Young USA 2014 1h37 couls voRéal : Noah Baumbach Int : Ben Stiller, Naomi Watts, Adam Driver

Josh et Cornelia Srebnick, la quarantaine, sont mariés et

heureux en ménage. Ils n’ont pas réussi à avoir d’enfants mais s’en accommodent. Alors que Josh s’acharne sur le montage de son nouveau documentaire, il devient évident que l’inspiration n’est pas au rendez-vous. Il lui manque quelque chose… La rencontre de Jamie et Darby, un jeune couple aussi libre que spontané, apporte à Josh une bouffée d’oxygène et ouvre une

sonnage qui voyage d’un endroit à un autre […] Rapidement, on s’est dit que cet homme aurait un but, une idée fixe : aller rejoindre sa fille qui habite en Floride. Du coup, on ne traite pas la partie «médicale» du dossier, les symp-tômes de la perte de mémoire. Je ne voulais pas brosser la chro-

porte vers le passé et la jeu-nesse qu’il aurait aimé avoir. Rapidement, Josh et Cornelia délaissent les amis de leur âge pour fréquenter ces jeunes cools, branchés et désinhibés… Josh avoue à Jamie qu’avant de le connaître, il n’éprouvait plus que nostalgie et désintérêt. Cette rela-tion entre deux couples ayant vingt ans d’écart peut-elle appor-ter un autre souffle ? Ce n’est pas la première fois qu’un film est réalisé sur le refus (ou la peur) de vieillir, thème très actuel. Noah Baumbach a voulu évoquer deux sujets qui lui tiennent à cœur : l’étude des conflits de généra-tions et comment le fossé peut se creuser toujours davantage entre ces dernières, du fait des révolutions culturelles et techno-logiques permanentes que subit notre époque.d’ap. le dossier-presse

Repères Noah Baumbach (1969)2005 : Les Berkman se séparent /2010 : Greenberg / 2012 : Frances Ha / 2015 : Mistress America

chose. Rien de négatif. Mais rien de positif non plus. La vie le mène sans qu’il se pose trop de ques-tions. Il va pourtant affronter ses fantômes, incarnés par Thomas, ressorti de ses années de lycée à une fête d’anniversaire. Yann Ker-bec fait alors le bilan de sa vie, une vie vide de sens, d’expériences, de rencontres. Petites routines, petit travail, petits plaisirs. Pour-tant quand il était jeune il avait des rêves, des ambitions, des amis. Il est désormais temps de prendre conscience que le temps a conti-nué de se dérouler sous ses yeux et qu’il est enfin temps de réagir et de profiter des richesses de ce qui l’entoure. Yann Kerbec devient un homme. Le réalisateur explique sa dé-marche : «Avec Vanessa Portal et Jean-François Halin, mes co-scé-naristes, on a imaginé l’histoire d’un homme qui retrouve ses anciens amis de lycée, sur le ton d’une comédie. Après Un Heureux évènement, dont le registre était plutôt dramatique, je voulais un film aux notes plus légères. Vanes-sa, qui me connaît bien puisque nous travaillons ensemble depuis longtemps, m’a aidé à dévoiler ce qu’au plus profond de moi j’avais envie de raconter, mais que j’avais inconsciemment recouvert sous cette couche de comédie.»dossier presse

Repères Rémi Bezançon (1971)2008 : Le premier jour du reste de ta vie /2011 : Un heureux événe-ment / 2012 : Zarafa

nique d’une maladie. Pour moi le film, c’est l’histoire d’un homme qui va voir sa fille en Floride… »Philippe Le Guay / France Info

Repères Philippe Le Guay1995 : L’année Juliette / 2002 : Le coût de la vie / 2011 : Les femmes du 6e étage / 2013 : Alceste à bicyclette

S é m a p h o r e j u n i o r

le 19 août :

Le petit princeFrance 2015 1h48 coulsRéal : Mark Osborne d’après l’œuvre de Saint ExupéryAnimation techniques mixtesAvec les voix françaises d’André Dussolier, Florence Foresti

a partir de 8-9 ans

Le Petit prince-le film raconte l’histoire d’une petite fille qui

va découvrir Le Petit prince-le récit. Deux histoires et deux moyens de la raconter et de l’illustrer. Coincée pendant tout un été chez elle à réviser le concours d’une école pour surdoués, une pe-tite fille découvre son voisin ex-centrique, un vieil aviateur qui va lui donner page par page le récit du Petit prince au complet avec les il-lustrations indissociables du texte. Mark Osborne, le réalisateur, qui a ici mélangé les techniques de l’image de synthèse et de la stop-motion, a déjà montré son savoir-faire auparavant dans le ci-néma d’animation puisqu’il a no-tamment réalisé Kung-Fu Panda en 2008. Pour travailler le roman d’Antoine de Saint-Exupéry (traduit dans 243 langues, il est aujourd’hui, après la Bible, l’ouvrage le plus traduit et le plus vendu), Mark Osborne a

utilisé deux techniques du cinéma d’animation différentes : l’image de synthèse, et une petite partie, correspondant au passage du ré-cit que fait l’aviateur à la petite fille à propos du Petit Prince, est en stop-motion. Ceci pour créer un effet poétique rendant hommage à Antoine de Saint-Exupéry et aux inoubliables dessins à l’aquarelle de ce dernier. D’autre part, en uti-lisant la stop-motion, une certaine fidélité autour des illustrations à l’aquarelle de l’aviateur est respec-tée. La deuxième partie fait basculer le film dans une histoire aventureuse et tout aussi émerveillée où l’hé-

roïne va en quelque sorte mettre à l’épreuve sa vision de l’univers du Petit prince...

et bientôt . . .

LE 26 AOÛT : Le petit dinosaure et la vallée des merveilles de Franck Ekinci et Christian Desmares A PARTIR DE 4 ANS

le 23 septembre : Petites casseroles 6 courts métrages d’animation A PARTIR DE 3 ANS

MasaanInde-Fr 2015 1h43 couls voRéal : Neeraj GhaywanInt : Richa Chadda, Sanjay Mishra, Vicky Kaushal

Bénarès, la cité sainte au bord du Gange, punit cruellement

ceux qui jouent avec les traditions morales. Deepak, un jeune homme issu des quartiers pauvres, tombe éperdument amoureux de Shalu, une jeune fille qui n’est pas de la même caste que lui. Devi, étu-diante à la dérive, vit torturée par un sentiment de culpabilité suite à la disparition de son premier amant. Pathak, père de Devi, an-cien professeur, est victime de la corruption policière, et déchiré entre le respect de la norme so-ciale et son amour pour sa fille. Enfin Jhonta, un jeune garçon, cherche une famille. Pour son premier long-métrage, Neeraj Ghaywan prend le parti de réinvestir le thème bollywoodien de l’amour impossible pour en faire une interprétation moderne, ancrée dans les conflits propres à la jeunesse indienne d’aujourd’hui, partagée entre l’héritage des tradi-tions et les sollicitations d’un mode de vie occidentalisé. Long-mé-trage bien mené et trouvant les moyens à ses ambitions, Masaan est le croisement de plusieurs iti-

néraires de vie qui se font écho, ce qui fait la richesse du scénario. Neeraj Ghaywan engage une réelle réflexion sur la rencontre de l’hé-ritage culturel traditionnel et du mode de vie contemporain : il ne s’agit pas de rejeter cet héritage mais de le repenser et de lui at-tribuer une nouvelle place dans la société. L’intrigue tient ses pro-messes en proposant à la fois un regard critique sur son époque ainsi que des personnages fouillés et attachants. Masaan est un beau projet qui inscrit son réalisateur dans la nouvelle génération du ci-néma indien.M. Renaud / avoiralire

Une mèreFr 2015 1h40 coulsRéal : Christine CarrièreInt : Mathilde Seigner, Kacey Mot-tet-Klein, Pierfrancesco Favino

Marie vit seule avec son fils de 16 ans. Elle se bat pour rester

debout, pour le sortir des mauvais coups dans lesquels il s’enfonce. Elle est coincée entre son ex tou-jours amoureux et son adoles-

cent irrécupérable. Entre eux, les mots passent de plus en plus mal, l’amour s’exprime de moins en moins bien. La violence et le rejet envahissent tout. Il est mauvais fils, elle sera mauvaise mère. De là à penser qu’il n’y a pas d’amour… 20 ans après Rosine qui avait ré-vélé Mathilde Seigner, Christine Carrière la retrouve pour un rôle de mère courage prête à tout pour remettre son fils dans le droit che-min. C’est depuis Darling que Chris-tine Carrière s’est tout particu-lièrement intéressée aux drames sociaux. Avant de se lancer dans un film, elle a pour habitude d’in-terroger un grand nombre de personnes afin de recueillir des témoignages authentiques. Ses autres sources d’inspiration sont les documentaires. Elle raconte : «C’est tout ce que j’aime : j’ai ren-contré des tas d’adolescents, des tas d’histoires. Mais surtout des tas de gâchis, des rêves inabou-tis. Là où je me dis qu’on a en-core beaucoup de boulot, c’est que montrer une histoire de gens simples a toujours quelque chose de singulier.»

Repères Christine Carrière1994 : Rosine / 1998 : Qui plume la lune ? / 2007 : Darling

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Que vivaEisenstein !NL-Mex 2015 1h45 couls voRéal : Peter GreenawayInt : Elmer Bäck, Luis Alberti, Maya Zapata

En 1931, fraîchement éconduit par Hollywood et sommé

de rentrer en URSS, le cinéaste Sergueï Eisenstein se rend à Guanajuato, au Mexique, pour y tourner son nouveau film, Que Viva Mexico ! Chaperonné par son guide Palomino Cañedo, il se brûle au contact d’Éros et de Thanatos. Son génie créatif s’en trouve exacerbé et son intimité fortement troublée. Confronté aux désirs et aux peurs inhérents à l’amour, au sexe et à la mort, Eisenstein vit à Guanajuato dix jours passionnés qui vont bou-leverser le reste de sa vie. A l’origine, Que viva Eisenstein ! devait être un documentaire. Peter Greenaway, grand amateur du ci-néaste soviétique, a finalement dé-cidé de privilégier la piste de la fic-tion mais en gardant quelques do-cuments que le film inclut, comme des photographies, des images d’archives ainsi que des extraits de certains de ses films. Sergueï Eisenstein figure en bonne place au rang du panthéon ci-néphilique de Peter Greenaway. Le cinéaste britannique a décou-vert le réalisateur britannique il y a plus de quarante ans et ce fut alors comme une révélation : «J’ai découvert Eisenstein par hasard,

Tale of TalesLE CONTE DES CONTES

It 2015 2h13 couls vo (angl.st)Réal : Matteo GarroneInt : Salma Hayek, Vincent Cassel, Toby Jones

Il était une fois trois royaumes voisins où dans de merveilleux

châteaux régnaient rois et reines, princes et princesses : un roi for-nicateur et libertin, un autre cap-tivé par un étrange animal, une reine obsédée par son désir d’en-fant... Sorciers et fées, monstres redoutables, ogre et vieilles lavan-

dières, saltimbanques et courti-sans sont les héros de cette libre interprétation des célèbres contes de Giambattista Basile...Tales of Tales est en effet inspiré du livre de Giambattista Basile, I Rac-conto dei Racconti, qui regroupe 50 contes. Dans un style érotique et violent, on y retrouve plusieurs éléments qui font tout le sel du récit fantastique avec sorcières, ogres et dragons. Une œuvre qui a aussi bien inspiré Perrault ou les Frères Grimm que Le seigneur des anneaux ou Harry Potter !Matteo Garrone a choisi d’adapter ce recueil en raison du mélange subtil entre réel et fantastique, qui est au coeur de sa démarche artistique. Il a également été attiré par le fait que ces écrits «passent en revue tous les opposés de la vie : l’ordinaire et l’extraordinaire, le magique et le quotidien, le royal et l’obscène, le simple et l’artifi-ciel, le sublime et le sale, le terrible et le tendre, des bribes de mytho-logie et des torrents de sagesse populaire. Les contes racontent les sentiments humains poussés à l’extrême.»Bien qu’il s’agisse de l’adaptation d’une oeuvre italienne, le film a été entièrement tourné en langue anglaise afin de l’ouvrir à un public international en raison de l’univer-salité de son propos.d’ap. le dossier-presse

DifretEthiopie 2015 1h39 couls voRéal : Zeresenay MehariInt : Meron Getnet, Tizita Hagere, Meron Getnet, Tizita Hagere

A trois heures de route d’Addis Abeba, Hirut, 14 ans, est kid-

nappée sur le chemin de l’école: une tradition ancestrale veut que les hommes enlèvent celles qu’ils veulent épouser. Mais Hirut réussit à s’échapper en tuant son agres-seur. Accusée de meurtre, elle est défendue par une jeune avocate, pionnière du droit des femmes en Ethiopie. Leur combat pour la justice commence, mais peut-on défier une des plus anciennes tra-ditions ? .Difret est inspiré de l’histoire qu’a vécue Aberash Bekele, une jeune Ethiopienne, en 1996. Pour le réali-sateur, le but de ce film était avant tout de mettre en valeur aux yeux du monde le parcours de ces deux femmes et comment elles ont es-sayé de bouleverser l’ordre établi : «En faisant mes recherches, je me suis aperçu que si ces deux femmes avaient contribué à bous-culer les mentalités en Éthiopie, elles étaient aujourd’hui plus ou moins tombées dans l’oubli. Grâce au film, on pouvait donner une deuxième vie à leur combat et sen-sibiliser de nouvelles générations à leur action, d’autant plus que le gouvernement actuel est très fo-calisé sur les problématiques liées

VictoriaAllgne 2015 2h14 couls voRéal : Sebastian SchipperInt : Laia Costa, Frederick Lau, Franz Rogowski

grand prix du jury beaune 2015prix du public et prix des salles art et essai berlin 2015

5h42. Berlin. Sortie de boîte de nuit, Victoria, jeune femme es-

pagnole fraîchement débarquée de Madrid, rencontre Sonne et son groupe de potes. Emportée par la fête et l’alcool, elle décide de les suivre dans leur virée nocturne, prête à dépasser ses limites pour partager avec eux l’expérence de la transgression. Elle réalise sou-

dain que la soirée est en train de sérieusement déraper… .C’est une formidable prouesse technique que ce thriller au fil du-quel le réalisateur raconte son his-toire en une seule prise de 2 h 20. Un long plan séquence qui cueille Victoria et les autres personnages dans un Berlin nocturne et les laisse deux heures 14 minutes plus tard dans une rue de la ville, à 7h56 exactement... Un tournage en temps réel, donc, mais pas pour autant bricolé, puisque le décor de la boite de nuit a été construit pour les besoins du film. Un temps réel qui a aussi exigé du réalisateur de travailler comme un entraîneur».Pour le réalisateur, le choix d’un personnage principal espagnol au sein de la jeunesse berlinoise se justifie : «La rencontre d’une jeunesse allemande, élève bien-pensante dans une Europe des inégalités, et d’une jeunesse espa-gnole moins riche et en proie à de grandes difficultés, m’intéressait. Les deux se retrouvent sur une ab-sence d’avenir programmée. Dans cette inquiétude de la jeunesse, j’aimais cette solidarité du «qui es-tu, d’où viens-tu»? Cette vérité va plus loin que les bonnes inten-tions.»dossier-presse

à 17 ans, en 1959, dans un ci-néma de l’East End de Londres, 11 ans après sa mort. Les films américains avaient un côté tape-à-l’oeil et sentimental, les alle-mands étaient extravagants et in-vraisemblables, et les français trop égocentriques et littéraires. A l’in-verse, le cinéma d’Eisenstein était porteur d’un vrai message, trans-mis de façon réfléchie et rapide, avec une véritable intelligence ci-nématographique.» dossier-presse

aux femmes.»«Ce film représente un moment fort dans le rayonnement artistique de l’Ethiopie ! Il s’appuie sur la ri-chesse de la culture éthiopienne. C’est une histoire qui donne de l’espoir pour l’avenir de l’Ethiopie et pour d’autres pays où d’innom-brables filles grandissent sans pouvoir faire appel à la loi pour les protéger, et qui montre comment le courage d’individus peut éveiller la conscience d’une société».dossier-presse

C i n é m ae n l i b e r t é

Daddy Coolinfinitely Polar bear

USA 2015 1h30 couls voRéal : Maya ForbesInt : Mark Ruffalo, Zoe Saldana, Imogene Wolodarsky

Comme si le fait de mettre en scène un père au statut so-

cial diminué parce qu’il ne tra-vaille pas, dans les années 70-80, n’était déjà pas suffisant, Maya Forbes en remet une couche en l’affublant d’une maladie secrète, presque honteuse, le trouble bi-polaire, qu’elle a vécu elle-même.

Le combatordinaire Fr 2015 1h40 couls Réal : Laurent Tuel, adapté de la bande dessinée de Manu LarcenetInt : Nicolas Duvauchelle, Maud Wyler, André Wilms

Le combat ordinaire» c’est le combat de Marco, jeune tren-

tenaire, un brin bourru, mais animé de bonnes intentions et qui, à par-tir de petites choses, de belles ren-contres, d’instants précieux, sou-vent tendres, parfois troublants, va se reconstruire et vaincre ses vieux démons. «Je suis resté fidèle à la BD. Aux dialogues surtout. Pourquoi chan-ger des dialogues lorsqu’ils sont parfaits ! J’ai surtout dû épurer, reconstruire pour resserrer les quatre tomes et me concentrer sur les points de force et le per-sonnage principal. Tout le monde dit qu’il est difficile d’adapter une bande dessinée, mais pour moi Le Combat Ordinaire est avant tout une oeuvre littéraire, romanesque. Mon projet est avant tout de faire

une œuvre romanesque, et non un film politique. Mais l’histoire couvre plus de trois ans de la vie du personnage et donc la poli-tique, ou tout du moins son climat, ne pouvait être évincé. Comme le père du héros, mon père a fait la guerre d’Algérie, et, comme lui, il ne m’en a jamais parlé. Les photos qui sont dans le film sont celles de mon père. C’est aussi, je crois, un film sur le pardon : ne ja-mais oublier, mais tenter de com-prendre. Plus le personnage incar-né par Duvauchelle est confronté à des horreurs et plus il prend du recul, il apprend à dépasser ses angoisses. Il se fortifie, il grandit.J’ai cherché une formule qui résu-merait mes intentions : « Cette his-toire, c’est une longue descente vers le bonheur ».Laurent Tuel / dossier presse

Mais ça fonctionne !Dans ce petit concentré de so-ciologie américaine, la réalisatrice nous invite à suivre le combat d’une famille atypique, et notam-ment celui d’une femme, en 1980. L’héroïne décide de quitter son mari et ses enfants afin d’aller à l’université à Boston. Et ceci dans le but de leur garantir un avenir meilleur. Au regard des autres cela revient à un abandon des obligations quotidiennes en tant qu’épouse et mère. D’une manière douce, saupoudrée de comédie, la jeune femme ne se résigne pas à rester les bras croisés face à l’adversité. Au contraire, elle va exercer le rôle de père et de mère à la fois. Ce qui rend le film pertinent, c’est préci-sément cette capacité à échan-ger les rôles et à transformer les stéréotypes de genre au quo-tidien. Le film n’est ni moraliste, ni dramatique, bien au contraire. Il nous montre des protagonistes à la dérive pourtant capables de réussir dans leurs combats. En choisissant la voie la moins facile, c’est-à-dire, la lutte, pour la mère, l’acceptation de ses responsabili-tés, pour le père, et de la maladie, pour les enfants, ils vont tous les quatre tenter d’imposer leur mo-dèle de famille, dans une société américaine trop standardisée.A. Amasuno Martin / avoiralire

Une familleà louerFr 2015 1h37 couls Réal : Jean-Pierre AmérisInt : Benoît Poelvoorde, Virginie Efira, François Morel

< mardi 7 ju i l let 20h30séance en avant première suivie d’une rencontre avec le réalisateurprévente sur place a p. du 27 juin sortie nationale le 19 août

Paul-André est un homme timide et plutôt introverti. Riche mais

seul, il s’ennuie profondément et finit par conclure que ce dont il a besoin, c’est d’une famille. Vio-lette, jeune femme pleine de peps, est menacée d’expulsion et a peur de perdre la garde de ses deux enfants. Paul-André lui propose alors de louer sa famille, en tout bien tout honneur, contre le rem-boursement de ses dettes, pour qu’il puisse enfin goûter, à l’essai, aux joies de la vie familiale ! Pour le meilleur et pour le pire... « C’est mon dixième film et ma deuxième comédie. C’est par la comédie que je parviens à parler de moi le plus directement. Les émotifs anonymes était très auto-biographique et c’est à nouveau le cas de Une famille à louer, qui pourrait être sous-titré « Un émotif en famille » ! C’est une fable ro-mantique. De La Belle et La Bête à Pretty Woman, j’aime ces histoires d’un homme et d’une femme qui se libèrent l’un l’autre par l’amour. Mais plus précisément, je tenais

à faire une comédie romantique avec enfants. Trop souvent, dans ce genre de comédies, les enfants sont périphériques ou carrément absents. J’ai découvert à cin-quante ans le rôle de père avec mon beau fils, et je voulais filmer ça. Paul-André découvre tout en même temps : l’amour pour une femme et l’affection pour deux en-fants. C’est un stage intensif !Mon film n’est pas un éloge de la famille, mais plutôt des liens que l’on se choisit. Coluche disait, je crois : « La plus belle des familles est celle qu’on s’invente ». De bric et de broc, peut-être, mais qui

casse les codes pour aller vers la vie.Jean-Pierre Améris / d-presse

Repères Jean-Pierre Améris1994 : Le bateau de mariage / 2001 : C’est la vie / 2003 : Poids léger / 2010 : Les émotifs ano-nymes / 2014 : Marie Heurtin

aux Hallesdepuis 2010

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Coup de chaudFr 2015 1h42 couls Réal : Raphaël JacoulotInt : Jean-Pierre Darroussin, Gré-gory Gadebois, Karim Leklou

Au cœur d’un été caniculaire, dans un petit village à la tran-

quillité apparente, le quotidien des habitants est perturbé par Josef Bousou. Fils de ferrailleurs, se-meur de troubles au caractère et aux comportements imprévisibles, il est tout désigné pour les villa-geois comme la source principale de tous leurs maux jusqu’au jour où il est retrouvé sans vie dans la cour de la maison familiale… Et on va suivre cette histoire comme un thriller aux multiples rebondisse-ments. On a chaud comme si on y était.«C’est la première fois que je pars d’une matière aussi documentaire. Ce fait divers qui s’est passé dans ma région d’origine m’a interpellé. J’étais troublé que des villageois, ni pires ni meilleurs que d’autres, aient pu être, à un moment donné, soulagés par la disparition violente de l’un des leurs, qu’ils tenaient pour responsable de leurs maux. J’y voyais quelque chose qui parlait de notre monde, de notre société. Une société malade qui se cherche en permanence des coupables. Les premières étapes d’écriture du

scénario ont été nourries par un travail sur le terrain. On a assisté notamment à deux procès d’as-sises avec Lise Macheboeuf, ma co-scénariste.Le personnage de Josef est un bouc émissaire et j’avais envie d’ausculter et de comprendre ce phénomène. Voir comment, dans

un climat d’insécurité, les peurs apparaissent et se cristallisent pro-gressivement sur une personne. Ce mécanisme victimaire était déjà à l’œuvre dans Avant l’aube, avec le personnage de Vincent Rottiers, auquel on fait porter le chapeau. Mais l’histoire se déroulait alors à l’intérieur d’un cercle de person-nages plus réduit.»d’ap. le dossier-presse

Repères Raphaël Jacoulot2005 : Barrage / 2010 : Avant l’aube

Vous pourrez voir en septembre

Les nuits blanches du facteurun film russe d’ Andrei Konchalovsky

Summerun film lituanien d’Alanté Kavaïté

Lamble premier film éthiopien, de Yarend Zeleke

Comme un avion France 2015 1h45 couls Réal : Bruno PodalydèsInt : Bruno Podalydès, Agnès Jaoui, Sandrine Kiberlain, Pierre Arditi

Michel, la cinquantaine, est in-fographiste. Passionné par

l’aéropostale, il se rêve en Jean Mermoz quand il prend son scoo-ter. Et pourtant, lui-même n’a ja-mais piloté d’avion… Un jour, Michel tombe en arrêt de-vant des photos de kayak : on di-rait le fuselage d’un avion. C’est le coup de foudre. En cachette de sa femme, il achète un kayak à mon-ter soi-même et tout le matériel qui va avec. Michel pagaie des heures sur son toit, rêve de grandes tra-versées en solitaire mais ne se dé-cide pas à le mettre à l’eau. C’est Rachel qui découvre tout son atti-rail et le pousse alors à larguer les amarres.Michel part enfin sur une jolie ri-vière inconnue. Première escale : une guinguette installée le long de la rive. C’est ainsi qu’il fait la connaissance de la patronne Lae-titia, de la jeune serveuse Mila, et de leurs clients dont la principale occupation est de bricoler sous

les arbres et boire de l’absinthe. Michel sympathise avec ce petit monde, installe sa tente pour une nuit et, le lendemain, a beaucoup de mal à quitter les lieux… Pour finir, sans gommer l’enfance qui est en lui, Bruno aura fait le tour des questions essentielles. Il as-sume ce qu’il est, avec beaucoup de recul, beaucoup de légèreté, beaucoup de pudeur.

Repères Bruno Podalydès1992 : Versailles rive gauche / 2000 : Liberté Oléron / 2012 : Adieu Berthe ou l’enterrement de mémé

La damedans l’auto avec des lunettes et un fusilFr-B 2015 1h33 coulsRéal : Joan Sfar, d’ap. le roman de Sébastien JaprisotInt : Freya Mavor, Stacy Martin, Elio Germano, Benjamin Biolay

Elle est la plus rousse, la plus myope, la plus sentimentale,

la plus menteuse, la plus vraie, la plus déroutante, la plus obstinée, la plus inquiétante des héroïnes. La dame dans l’auto n’a jamais vu la mer, elle fuit la police et se ré-pète sans cesse qu’elle n’est pas folle… Pourtant… Après Gainsbourg (vie héroïque) et Le Chat du Rabbin, le dessina-teur Joann Sfar, qui réalise ici son 4° film, s’attaque à une nouvelle adaptation de La Dame dans l’auto avec des lunettes et un fusil, qu’il a tourné en Belgique. Le roman de Sébastien Japrisot a déjà été adapté en 1970 par Ana-tole Litvak (avec Samantha Eg-gar et Oliver Reed), mais Sfar se sent plus proche du Passager de la pluie, de René Clément, avec Charles Bronson et Oliver Reed, qu’il présente comme «le film ju-meau de La Dame..., mais qui a été directement écrit pour l’écran par Japrisot».La nouvelle adaptation est, dit-il «extrêmement fidèle au roman, bien que celui-ci soit inadaptable. Il y a quelque chose de lynchien, mais aussi de très français. C’est comme se retrouver à tourner True romance sur la Nationale 7 avec les paysages des Alpes-Mari-times.» Femme fatale, culpabilité, route, les thèmes et les motifs de ce film noir passionnent le ci-néaste, qui y voit «une dimension existentielle.» d’ap. A. Férenczi /Télérama

La loi du marchéFrance 2015 1h33 couls Réal : Stéphane BrizéInt : Vincent Lindon, Yves Ory, Karine de Mirbeck

prix d’interprétation masculine :vincent lindon - cannes 2015

À 51 ans, après un long chô-mage, Thierry commence un

nouveau travail qui le met bientôt face à un dilemme moral. Pour gar-der son emploi, peut-il tout accep-ter ? Un film d’une justesse brute, d’une âpreté accrocheuse dont l’interpré-tation captivante, pleine d’intensité de Vincent Lindon achève de faire un instant fort. Un prix d’interpréta-tion masculine qui arrive enfin pour un acteur qui n’a jamais obtenu la moindre distinction. ««Le film a été tourné principale-ment avec des acteurs non profes-sionnels. La directrice de casting a cherché d’abord des personnes qui occupaient la fonction du film dans la vie, ainsi pour les employés du supermarché. Mes films ont toujours traité de l’intime mais sans mettre en écho l’homme et son environnement social. L’étape suivante était d’ob-server la brutalité des mécanismes et des échanges qui régissent notre monde en confrontant l’hu-manité d’un individu en situation de précarité à la violence de notre

société. J’ai travaillé au scénario avec Olivier Gorce que je connais depuis longtemps mais avec le-quel je n’avais jamais collaboré. Son analyse et son regard sur les thématiques sociales et politiques sont très pertinentes et il était le compagnon de route idéal pour ce projet.»Stéphane Brizé / dossier presse

Repères Stéphane Brizé (1966)1998 : Le bleu des villes / 2006 : Entre adultes / 2009 : Mademoiselle Chambon

Loin de la fouledéchaînéefar from the madding crowd

GB 2015 1h59 couls voRéal : Thomas Vinterbergd’ap. le roman de Thomas HardyInt : Carey Mulligan, Matthias Schoenaerts, Michael Sheen,Tom Sturridge, Juno Temple

Angleterre, fin du XIXème siècle.Bathsheba Everdene dirige de

main de maître la ferme léguée par son oncle. Elle entend bien s’assu-mer seule, déterminée à se marier par amour plutôt que par conven-tion. Sa force, son indépendance et sa beauté séduisent le noble et honnête berger Gabriel Oak, le

riche propriétaire terrien William Boldwood et le séduisant et effron-té Sergent Troy.Elle se trouve bientôt tiraillée entre ses trois prétendants et, aussi libre qu’indépendante, elle décide de n’écouter que ses sentiments.«Dans cette histoire, les person-nages sont fascinants et les revire-ments de situation sont constants, et c’est ce qui donne lieu à une formidable dramaturgie, quelle que soit l’époque.» En tournant sur pellicule, Thomas Vinterberg tenait à conférer une esthétique particu-lière à son film où l’accent serait mis sur les couleurs. Surtout, ce qu’ambitionnait le réalisateur était de retrouver l’aspect spectaculaire à l’oeuvre dans certaines grandes fresques cinématographiques. Il prend le contre-pied de ce que le spectateur attend en proposant un film avec des couleurs cha-toyantes rappelant les grandes heures du Technicolor.Une 6° adaptation au cinéma du roman de Thomas Hardy (la plus célèbre restant celle de John Schlesinger, 1967) qui permet de vérifier la pleine modernité de ce personnage féminin.d’ap. le dossier-presse

Microbeet GasoilFrance 2015 1h43 coulsRéal : Ange Dargent, Théophile Baquet, Diane Besnier, Audrey Tautou, Vincent Lamoureux

a partir de 12 ans

Michel Gondry est un cinéaste bricoleur et poétique. Et son

dernier film, c’est exactement cela. Un petit concentré de ses deux plus beaux et plus grands ta-lents, le tout saupoudré d’un peu de joyeuse nostalgie. Dans chacun de ses films il a toujours su nous charmer avec ce petit quelque chose qui avait le goût de l’en-fance, de ces histoires faites de “on dirait que” dans un monde où l’imaginaire est roi. Microbe est un garçon timide, souvent plongé dans ses des-sins. Dans sa classe, il cache son

visage encore enfantin sous de soyeux cheveux blonds un peu longs... et tant pis si on l’appelle régulièrement mademoiselle... L’arrivée de Gasoil dans sa classe va changer sa vie. Immédiate-ment une amitié profonde se noue entre eux. Gasoil est un beau brun philosophe et blagueur, inventif et déluré. Sa passion c’est la récup et le bricolage. Là où Microbe ne voit qu’un tas de ferraille, Gasoil, lui, voit un monde de possibles. Ah ! La beauté d’un moteur. Ah ! La musicalité de son vrombisse-

ment pétaradant... C’est justement grâce à un moteur de tondeuse abandonné que leur plus belle aventure va commencer. Quelques planches de bois, des tonnes d’imagination et les deux mômes se mettent à fabriquer leur propre “voiture”. Les grandes vacances approchent, ils décident de par-tir sur les routes de France… Un voyage rocambolesque, une aven-ture burlesque...

Avec une infinie justesse et pas mal d’humour, Gondry se penche sur le passage à l’âge adulte. Il signe là un beau film personnel sur la débrouille, le désir, la liberté, l’amour et l’apprentissage de la vie.

Repères Michel Gondry (1963)2005 : La science des rêves / 2008 : Soyez sympas, rembobinez / 2009 : L’épine dans le cœur / 2013 : L’écume des jours

12h15 Valley of Love12h10 Mustang12h00 Une seconde mère

14h00 Masaan14h00 une mère14h00 Victoria14h10 La loi du marché14h00 Comme un avion13h45 Tale of Tales

16h10 Valley of Love16h00 Loin de la foule déchaînée16h30 Mustang16h00 Une seconde mère16h10 Comme un avion16h15 Masaan

18h20 Masaan18h20 Loin de la foule déchaînée18h30 Mustang18h20 La loi du marché18h30 Comme un avion18h20 Tale of Tales

20h30 Valley of Love20h45 Une mère20h45 Victoria20h30 Une seconde mère20h45 Comme un avion20h45 Tale of Tales

17h00 Masaan17h00 Une mère17h00 Mustang17h00 Une seconde mère17h00 Comme un avion16h45 Tale of Tales

19h10 Valley of Love19h00 Loin de la foule déchaînée18h50 Victoria19h10 La loi du marché19h00 Tale of Tales19h15 Masaan

21h10 Valley of Love21h20 Une mère21h20 Mustang21h00 Une seconde mère21h30 Comme un avion21h20 Tale of Tales




LA FETE

DU CINEMA DERNIER JOUR !


19h00 Valley of Love19h00 Loin de la foule déchaînée19h00 Mustang19h10 La loi du marché19h00 Tale of Tales19h15 Masaan

21h00 Masaan21h20 Une mère21h00 Victoria21h00 Une seconde mère21h30 Comme un avion21h20 Tale of Tales

17h00 Masaan17h00 Loin de la foule déchaînée16h45 Victoria16h45 Une seconde mère17h00 Comme un avion16h45 Tale of Tales

19h10 Valley of Love19h20 Une mère19h15 Mustang18h50 La loi du marché19h00 Tale of Tales19h15 Masaan






19h00 Valley of Love19h00 Loin de la foule...*18h50 Victoria18h50 La loi du marché19h00 Tale of Tales

21h00 Valley of Love21h20 Une mère*21h20 Mustang20h30 Une seconde mère21h30 Comme un avion20h30 Une famille à louer + rencontre J-P Améris

17h00 Que viva Eisenstein !17h00 Une seconde mère17h00 Daddy Cool17h00 Difret16h45 Tale of Tales16h50 Microbe et Gasoil

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JEUDI 02/07

comme un avion

MERCREDI 0 1 / 0 7

VENDREDI 03/07

SAMEDI 04/07

DIMANCHE 05/07

LUNDI 06/07

MARDI 07/07

MERCREDI 0 8 / 0 7 SAMEDI 11/07

JEUDI 09/07

VENDREDI 10/07

DIMANCHE 12/07

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17h00 Que viva Eisenstein !17h00 Une seconde mère16h45 Victoria17h00 Difret16h45 Tale of Tales16h50 Microbe et Gasoil

19h10 Valley of Love*19h10 Masaan*19h15 Daddy Cool19h00 Mustang19h15 La loi du marché*19h00 Microbe et Gasoil


16h50 Difret17h00 Daddy Cool17h00 Microbe et Gasoil17h00 Le combat ordinaire16h50 La isla minima16h50 La femme au tableau

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17h00 Le combat ordinaire17h00 Des apaches17h00 Microbe et Gasoil16h50 While we’re Young16h50 La isla minima16h50 La femme au tableau

19h00 Tale of Tales19h00 Difret19h00 Daddy Cool19h00 Victoria19h00 Que viva Eisenstein !19h00 La femme au tableau



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19h00 Tale of Tales*19h00 Mustang19h00 Daddy Cool*19h00 Victoria19h00 Que viva Eisenstein !*19h00 La femme au tableau


MARDI 14/07

MERCREDI 15/07

JEUDI 16/07

VENDREDI 17/07

SAMEDI 18/07

DIMANCHE 19/07

LUNDI 20/07

MARDI 21/07

MERCREDI 22/07

JEUDI 23/07

VENDREDI 24/07

SAMEDI 25/07

17h00 Le combat ordinaire17h00 Les chaises musicales17h00 La femme au tableau16h50 While we’re Young17h00 La isla minima17h00 Nos futurs

19h00 Des apaches19h00 Les chaises musicales19h10 Microbe et Gasoil19h00 Victoria19h10 Mustang19h00 Nos futurs

21h00 Le combat ordinaire21h00 Des apaches21h00 La femme au tableau21h30 While we’re Young21h10 La isla minima21h00 Nos futurs

17h00 Des apaches17h00 Les chaises musicales17h00 Microbe et Gasoil16h50 While we’re Young17h00 La isla minima17h00 Nos futurs

19h00 Le combat ordinaire19h00 Des apaches18h50 La femme au tableau19h00 Victoria19h10 Difret19h00 Nos futurs



19h00 Des apaches19h00 Les chaises musicales19h10 Microbe et Gasoil19h00 Victoria19h10 Mustang19h00 Nos futurs



19h00 Des apaches19h00 Les chaises musicales19h00 La femme au tableau19h00 Victoria19h10 Difret19h00 Nos futurs

21h00 Le combat ordinaire21h00 Des apaches21h10 Microbe et Gasoil21h30 While we’re Young21h10 La isla minima21h00 Nos futurs

17h00 Des apaches17h00 Les chaises musicales17h00 Nos futurs17h00 While we’re Young16h50 La femme au tableau17h00 La dame dans l’auto...

19h00 Le combat ordinaire18h30 Victoria19h10 Microbe et Gasoil19h00 Mustang19h00 La isla minima19h00 La dame dans l’auto...

21h00 Des apaches21h00 Les chaises musicales21h00 Nos futurs21h00 While we’re Young21h00 La femme au tableau21h00 La dame dans l’auto


19h00 Le combat ordinaire18h30 Victoria19h10 Microbe et Gasoil19h00 Difret19h00 La isla minima19h00 La dame dans l’auto...



19h00 Le combat ordinaire18h45 Les chaises musicales19h10 Microbe et Gasoil19h00 Mustang19h00 La isla minima19h00 La dame dans l’auto...

21h00 Des apaches20h30 Victoria21h00 Nos futurs21h00 While we’re Young21h00 La femme au tableau21h00 La dame dans l’auto


19h00 Des apaches18h45 Les chaises musicales19h10 Microbe et Gasoil19h00 Difret19h00 La femme au tableau19h00 La dame dans l’auto...

21h00 Le combat ordinaire20h30 Victoria21h00 Nos futurs21h00 While we’re Young21h10 La isla minima21h00 La dame dans l’auto


19h00 Des apaches18h45 Les chaises musicales19h10 Microbe et Gasoil19h00 Mustang19h00 La femme au tableau19h00 La dame dans l’auto...

21h00 Le combat ordinaire20h30 Victoria21h00 Nos futurs21h00 While we’re Young21h10 La isla minima21h00 La dame dans l’auto


19h00 Le combat ordinaire18h30 Victoria19h10 Microbe et Gasoil19h00 Difret*19h00 La isla minima19h00 La dame dans l’auto...



19h00 Des apaches18h45 Les chaises musicales19h10 Microbe et Gasoil19h00 Mustang*19h00 La femme au tableau19h00 La dame dans l’auto...

21h00 Le combat ordinaire*20h30 Victoria21h00 Nos futurs21h00 While we’re Young21h10 La isla minima21h00 La dame dans l’auto

17h00 La femme au tableau17h00 Microbe et Gasoil17h00 Coup de chaud17h00 La dame dans l’auto...16h50 La niña de fuego16h50 Floride

19h10 Des apaches19h00 While we’re Young19h00 Coup de chaud19h00 Nos futurs19h15 Les chaises musicales19h00 Floride

21h10 La isla minima20h50 Victoria21h00 Coup de chaud21h00 La dame dans l’auto...21h00 La niña de fuego21h10 Floride

SAMEDI 01/08

DIMANCHE 02/08

LUNDI 03/08

MARDI 04/08

MERCREDI 05/08

JEUDI 06/08

VENDREDI 07/08 LUNDI 10/08

SAMEDI 08/08

MARDI 11/08

MERCREDI 12/08


19h00 Des apaches19h00 Les chaises musicales19h10 Microbe et Gasoil19h00 Victoria19h10 Difret19h00 Nos futurs


LE SEMAPHORE

FAIT

RELACHEDU

DIMANCHE 26 AU

JEUDI 30 JUILLET

VENDREDI 31/07

DIMANCHE 09/08

15h00 La dame dans l’auto...15h00 Microbe et Gasoil15h00 La isla minima15h00 Le petit prince14h50 Floride15h00 Une famille à louer

16h45 La niña de fuego17h00 Nos futurs17h00 Coup de chaud17h10 La belle saison17h00 Floride16h50 La femme au tableau

19h15 La dame dans l’auto...18h50 Victoria19h00 La isla minima19h10 La belle saison19h10 Coup de chaud19h10 Une famille à louer

21h00 La niña de fuego21h20 Nos futurs21h00 Coup de chaud21h10 La belle saison21h10 Floride21h00 Une famille à louer

15h00 La dame dans l’auto...15h00 Microbe et Gasoil*15h00 La isla minima15h00 Le petit prince14h50 Floride15h00 Une famille à louer

16h45 La niña de fuego17h00 Nos futurs17h00 Coup de chaud17h10 La belle saison17h00 Floride16h50 La femme au tableau*

19h15 La dame dans l’auto...*18h50 Victoria*19h00 La isla minima*19h10 La belle saison19h10 Coup de chaud19h10 Une famille à louer

21h00 La niña de fuego21h20 Nos futurs*21h00 Coup de chaud21h10 La belle saison21h10 Floride21h00 Une famille à louer










19h00 La femme au tableau19h15 Microbe et Gasoil19h00 Coup de chaud19h00 Nos futurs19h15 Les chaises musicales19h00 Floride

21h10 Des apaches21h15 Whjile we’re young21h00 Coup de chaud21h00 La dame dans l’auto...21h00 La niña de fuego21h10 Floride

17h00 Des apaches16h50 While we’re Young17h00 Coup de chaud17h00 La dame dans l’auto...16h50 La niña de fuego16h50 Floride

19h00 La isla minima18h45 Victoria19h00 Coup de chaud19h00 Nos futurs19h15 Les chaises musicales19h00 Floride









19h00 La femme au tableau19h15 Microbe et Gasoil19h00 Coup de chaud19h00 Nos futurs19h15 Les chaises musicales19h00 Floride

21h10 Des apaches21h15 While we’re Young21h00 Coup de chaud21h00 La dame dans l’auto...21h00 La niña de fuego21h10 Floride


19h10 Des apaches*19h00 While we’re Young*19h00 Coup de chaud19h00 Nos futurs19h15 Les chaises musicales*19h00 Floride


16h50 La niña de fuego16h50 Microbe et Gasoil17h00 Coup de chaud17h00 Le petit prince16h50 Floride17h00 Une famille à louer

19h20 La dame dans l’auto...18h50 Nos futurs19h00 La isla minima19h10 La belle saison19h00 Floride19h00 Une famille à louer

21h10 La niña de fuego20h40 Victoria21h10 Coup de chaud21h00 La belle saison21h10 Floride21h00 Une famille à louer

16h50 La niña de fuego16h50 Nos futurs17h00 Coup de chaud17h00 Le petit prince16h50 Floride17h00 Une famille à louer

19h20 La dame dans l’auto...18h40 La femme au tableau19h00 La isla minima19h10 La belle saison19h00 Floride19h00 Une famille à louer


16h50 La niña de fuego16h50 Nos futurs17h00 Coup de chaud17h00 Le petit prince16h50 Floride17h00 Une famille à louer

19h20 La dame dans l’auto...18h40 La femme au tableau19h00 La isla minima19h10 La belle saison19h00 Floride19h00 Une famille à louer


JEUDI 13/08

VENDREDI 14/08

SAMEDI 15/08

DIMANCHE 16/08

MERCREDI 19/08

LUNDI 17/08 JEUDI 20/08

VENDREDI 21/08MARDI 18/08

SAMEDI 22/08

DIMANCHE 23/08

LUNDI 24/08

MARDI 25/08

La isla mínima Esp 2015 1h44 couls voRéal : Alberto RodriguezInt : Raúl Arévalo, Javier Gutiérez, Antonio de la Torre

10 goyaS 2015 dont celui du meilleur film

Récompensé par 10 Goyas, la dernière réa-lisation d’Alberto Rodriguez pourrait bien

représenter une nouvelle date dans l’histoire du cinéma policier espagnol. Sur fond de «démocratisation» et de post-franquisme du début des années 80, deux flics que tout semble opposer sont chargés d’enquêter sur la disparition et le meurtre de deux adolescentes. Entre les lourds secrets d’une période trouble et les ar-rangements entre les autorités locales et les trafiquants, leur enquête ne sera pas des plus faciles. Privilégiant un rythme contemplatif ty-pique du cinéma de genre ibérique et proche de l’atmosphère de True Detective, la dernière réalisation de Rodriguez impressionne par sa maîtrise, que ce soit sur le plan formel, avec de superbes paysages andalous, souvent fil-mé en plans aériens, ou encore la description d’une société gangrenée par la corruption, l’omerta et un passé douloureux qui obsède toujours le cinéma local, des décennies après la chute de Franco.Pour Rodriguez, cette partie de l’Andalousie est un microcosme figé dans le temps ; une terre hostile, angoissante, mais également magnifiée par une photographie et une mu-sique envoûtantes.A. Pallarez / avoiralire

Repères Alberto Rodriguez2002 : Le costard / 2005 : Les 7 vierges / 2011 : Groupe d’élite

Des ApachesFr 2015 1h37 couls voRéal : Nassim AmaoucheInt : Nassim Amaouche, Laetitia Casta, André Dussollier

Lors de l’enterrement de sa mère, Samir croise le regard d’un inconnu, son père.

Celui-ci l’entraîne dans une affaire familiale qui le plonge au cœur de la population kabyle de Belleville et de ses traditions. Une expé-rience qui le bouleverse et fait ressurgir son passé d’une étrange manière. Alors qu’il se confronte à ses choix, Samir va s’affranchir de son enfance et de son clan pour devenir un homme libre, un «Apache». Des personnages en quête d’un avenir meil-leur, écartelés entre le tourbillon de la moder-nité et la fidélité aux traditions, dont les par-cours vont bientôt se croiser... «J’ai voulu faire un film sur la reproduction hu-maine. La reproduction de l’espèce d’abord, au sens primaire, avec les pulsions et les désirs comme points de départs, mais aus-si sur la reproduction comportementale qui l’accompagne invariablement. On reproduit toujours une façon d’aimer, d’éduquer, de se comporter…Souvent malgré nous d’ail-leurs. C’est pour cela que j’ai volontairement nourri cette confusion identitaire (et tempo-relle) entre ces personnages. L’enfant, Samir et son père connaissent, ont connu ou vont connaître les mêmes questionnements, les mêmes obstacles à surmonter.Si chacun a une identité propre, ils ont été pensés comme une seule entité.»dossier-presse

Repères Nassim Amaouche2008 : Adieu Gary

La femme au tableauwoman in gold

GB 2015 1h50 couls voRéal : Simon CurtisInt : Helen Mirren, Ryan Reynolds, Daniel Brühl

Lorsqu’il fait la connaissance de Maria Alt-mann, un jeune avocat de Los Angeles

est loin de se douter de ce qui l’attend… Cette septuagénaire excentrique lui confie une mission des plus sidérantes : l’aider à récupérer l’un des plus célèbres tableaux de Gustav Klimt, exposé dans le plus grand mu-sée d’Autriche, dont elle assure que celui-ci appartenait à sa famille ! D’abord sceptique, le jeune avocat se laisse convaincre par cette attachante vieille dame. Mais l’Autriche n’en-tend évidemment pas rendre la « Joconde au-trichienne » à sa propriétaire légitime … Originaire de Vienne en Autriche, Maria Alt-mann, plus jeune fille d’une fratrie de cinq enfants, est née en 1916, soit neuf ans après que Gustav Klimt a réalisé son chef d’oeuvre représentant la tante de Maria, Adèle, sur fond d’or. Personnalités emblématiques de la communauté juive florissante de la capitale, les Bloch-Bauer – particulièrement Adèle et son époux Ferdinand – étaient de riches mé-cènes dans le domaine des arts. Adèle tenait d’ailleurs salon, attirant par sa renommée des figures aussi célèbres que Gustav Mahler, Arthur Schnitzler et Gustav Klimt. Klimt était connu pour l’érotisme de ses oeuvres et Adèle Bloch-Bauer était l’un de ses sujets préférés. Dans son portrait doré, il représente la tante de Maria en reine égyptienne, parée d’or et de bijoux...dossier-presse

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1 juil Téléphone 04 66 67 83 11 Serveur vocal (0,34 …data.over-blog-kiwi.com/1/47/72/95/20150628/ob_f4798f_le...2015/06/28 · Programme du jour 04 66 67 88 04 Serveur vocal (0,34e/mn)