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assisesVers une pêche durable, des lagunes au Golfe du Lion
de la pêche
1-2-3 décembre 2006
assisesVers une pêche durable, des lagunes au Golfe du Lion
de la pêche
Les évolutions des métiers et des techniques de capture
Jacques Sacchi
IFREMER
Atelier Métiers
Nouvelles contraintes, nouveaux enjeux
• Comment faire face à:• Augmentation des contraintes réglementaires (pêche,
sécurité, sanitaire, préservation de l’environnement)• Augmentation des charges (carburant)• Augmentation de la compétition entre métiers de la
mer• Augmentation qualitative et quantitative de la
demande • Augmentation de la demande d’information du public
• Et maintenir durablement la rentabilité des entreprises tout en pêchant plus « propre » pour améliorer l’image des métiers de la pêche vis à vis des jeunes et du public
Les nouvelles mesures techniques
• Application de la maille carrée de 40 mm au cul des chaluts de fond (ou 50 mm par dérogation) avant juin 2008 et de 40 mm pour les autres arts traînants (ganguis,) avant 2010
• Interdiction de la pratique du filet tournant dans les fonds de moins de 30 m.
• Limitation des dimensions des engins de pêche (filets, palangres, nasses, chaluts, etc.)
• Limitation de l’utilisation des engins dans des zones protégées• Introduction de fermetures temporaires ou saisonnières à certaines
techniques de pêche• Adoption de plans de gestion combinant gestion de l’effort et
mesures techniques• Délégation aux Etats membres de la gestion d’activités de pêche
n’ayant pas d’impact communautaire ou environnemental majeur•Adoptées à la majorité qualifiée par le Conseil des Ministres (20-21 Novembre 2006; comm. Press. 5025/06 -Presse 310)
Augmentation du prix du carburant
• « le prix « réel » du pétrole avait plus que doublé en dollars depuis la fin des années 90 » (OCDE , 2004)
Quelles solutions pour améliorer les techniques existantes ? (1/5)
Réduction de la consommation d’énergie
• Amélioration de la consommation des moteurs et de la poussée
• Réduction de la durée et de la consommation des temps non productifs (route, prospection),
• Réduction des temps de calée (cas des chalutiers)
Quelles solutions pour améliorer les techniques existantes ? (2/5)
1/3 pour le navire• route pêche• propulsion de la carène
pendant les opérations de chalutage
• le froid et les auxiliaires• 2/3 pour le train de pêche
Journée Pêche-Énergie – 24 mars 2006
Filet, bourrelet, flotteursEnviron 60%
PanneauxEnviron 30%
CâblesEnviron 10%
Sur les 2/3 utilisés par le train de pêche :
Simulation numérique avec DynamiT
Répartition moyenne de l’utilisation du carburant
Quelles solutions pour améliorer les techniques existantes ? (3/5)
Optimisation de l’engin de capture
• Chalut :– Réduction de la traînée (cas
des chalutiers: surface de fil, nouveaux matériaux, gréement, panneaux)
– De nouvelles formes porteuses hydrodynamiques, qui pourront éventuellement permettre le développement de panneaux de chalut n’ayant plus de contact avec le fond
Quelles solutions pour améliorer les techniques existantes ? (4/5)
Optimisation de l’engin de capture
• Engins fixes• Amélioration du montage pour
réduire les prises accessoires• Utilisation de fil de montage
dégradable pour réduire les risques de pêche fantôme
• Réduction de la durée de calée
Quelles solutions pour améliorer les techniques existantes ? (5/5)
Amélioration de la qualité pendant la capture
– Réduction des rejets et du mélange (dispositifs sélectifs),
– Réduction des temps de capture
Quelles nouveaux métiers ?– Développement de nouveaux métiers du plateau:
– La senne danoise
– Développement de nouveaux métiers du large– Le chalutage profond à crustacés– Les lignes et palangres (dérivante, fond, traîne automatique)– Les nasses (mollusques,crustacés, poissons)
– Développement de nouveaux métiers littoraux– Les filets pièges,– Les nasses
– Développement de nouvelles formes d’activité:– Pêche et cultures marines– Pêche et tourisme
La senne danoise• Cibles:
– Espèces démersales• Intérêt:
– Réduction coûts énergétiques
– Réduction de l’impact sur l’habitat
• Difficultés:– Incertitude sur l’efficacité
de pêche en Méditerranée– Coûts d’investissement– Concurrence avec le
chalutage actuel– Cohabitation avec les autres
métiers
Senne Danoise
Journée Pêche-Énergie – 24 mars 2006
Surface balayée :
Senne danoise (1h 40mn) : 1 074 480 m2
Chalutage classique (1h 40mn) : 463 920 m2 (- 56%)
Senne Danoise
Filage Début de remorquage
Fermeture des bras
2 x 2500 m
Virage
Journée Pêche-Énergie – 24 mars 2006
Le chalutage profond à crustacés• Cibles:
– langoustines, crevettes rouges
• Intérêt:– Espèces haute valeur
• Difficultés:– Éloignement (heures de
sortie, carburant)– Nécessité de treuils à
grande capacité– Prises accessoires, rejets,
débris– Nature du fond– Partage de l’espace avec
flottilles existantes
Palangre dérivante
• Cibles:– Grands pélagiques (thon,
espadon)
• Intérêt:– Qualité des captures– Coût énergétique
• Difficultés:– Appât– Rendements faibles– Ressource (réglementation,)
Palangre dérivante italienne à germon (T. alalunga)
PA mono 1,20 mm
PA mono 0,7 à 0,8 mm
500 hameçons
30mm
15mm palangrier de 14 m
1l/4h 1x40l/20h 1signa/60h
14 -16m
5 à 6 m
Palangre de fond• Cibles:
– Merlu, dorade rose• Intérêt:
– Qualité des captures– Coût d’équipement– Zones difficiles
• Difficultés:– Éloignement– Ressource (partage)– Cohabitation avec autres
flottilles et autres métiers
X 100 m
1,5 m
~20 hameçons/ 100 m
5 m5 m
Nasses et casiers• Cibles:
– Langoustines, crevettes, langoustes, congre, mostelle, ?
• Intérêt:– Qualité -valeur des captures– Zones non chalutables
• Difficultés:– Éloignement– Ressource (?)– Rendements faibles– Effort limité à 250 nasses– Coût matériel (risque)– Cohabitation
Filets piège• Cibles:
– Poissons de passage (daurades, liches, sérioles, bonites, muges)
• Intérêt:– Grande capture– Aménagement littoral
• Difficultés:– Gestion collective des
captures, de l’effort, du marché et de l’entretien des équipements
– Occupation de l’espace
Nouveaux techniques pour pêches littorales
• Nasses à seiche• Nasses à escargot
Nouvelles formes d’activité:Pêche et cultures marines; tourisme-pêche
• Intérêt:– Maintien de la rentabilité des
entreprises– Maintien d’une forme de
polyvalence– Réduction de l’effort de
pêche• Difficultés:
– Concurrence– Gestion des métiers– législation
ACTIVITÉS » TOURISME PÊCHE » C'EST QUOI LE TOURISME PÊCHE? TOURISME PÊCHE
| C'est quoi le tourisme pêche | réglementation | le thonaire | la "mugginara" | textes législatifs
|
C'EST QUOI LE TOURISME PÊCHE?
Associer « Tourisme responsable » et rationalisation de l'effort de pêche.
« Le "Tourisme pêche" est une activité complémentaire à la pêche artisanale qui offre la possibilité d'accueillir à bord de leurs bateaux des personnes qui ne font pas partie de l'équipage afin de participer à des activités touristiques récréatives ». « Diversification d'une partie des activités de pêche, en particulier à l'intérieur des Aires Marines Protégées, réglementée par le décret ministériel n.293 du 13 avril 1999, prévoyant l'organisation d'activités pour la diffusion de la culture maritime et de la pêche, ainsi que toute autre activité orientée à la connaissance et à la mise en valeur de l'environnement côtier ».
Evolution des infrastructures portuaires
• Difficultés– Le débarquement des
captures,– L’approvisionnement
(vivres, carburant),– Le mouillage– Partage avec les autres
activités humaines– Pollutions, Entretien,
gardiennage
Proposition d’actions à entreprendre
• Actions à court, moyen termes– Expérimentations des solutions techniques les
plus pertinentes– Évaluation des conséquences biologiques et
économiques de l’application des nouvelles mesures techniques de conservation
– Mise en place d’un système de gestion des métiers intégrant la participation de tous les acteurs