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ISABEL CYR EXPLOITATION DES DOMES RSO DE RADARSAT POUR LA CARTOGIRAPHIE DE LA VCJLNÉRABXLITÉ DE LA NAPPE SOUTERRAINE Mémoire présenté à la Faculté des études supérieures de 1 Université Laval pour l'obtention du grade de maître ès sciences (M-Sc.) Département des sciences géomatiques FACULTÉ DE FORESTERIE ET DE GÉOMATIQUE ~IVERSITÉ LAVAL JANVIER 1999 @ Isabel Cyr, 1999

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ISABEL CYR

EXPLOITATION DES DOMES RSO DE RADARSAT POUR LA CARTOGIRAPHIE

DE LA VCJLNÉRABXLITÉ DE LA NAPPE SOUTERRAINE

Mémoire

présenté

à la Faculté des études supérieures

de 1 Université Laval

pour l'obtention

du grade de maître è s sciences (M-Sc.)

Département des sciences géomatiques

FACULTÉ DE FORESTERIE ET DE GÉOMATIQUE

~ I V E R S I T É LAVAL

JANVIER 1999

@ Isabel Cyr, 1999

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REMERCIEMENTS

Je tiens à remercier mon directeur de recherche Keith Thomson

pour m'avoir proposé ce projet, assuré un encadrement adéquat

et supporté tout au long de mes études de maztrise. C'est

aussi grâce à lui que jlai pu me rendre en Norvège pour

effectuer un stage relié à mon projet de recherche. Pour cette

expérience internationale enrichissante, je l'en remercie

beaucoup. Quant à Daniel Raucoules, qui poursuit ses études

post-doctorales au Centre de recherche en géomatique (CRG), il

a suivi toutes les étapes du projet et a été une aide précieuse

durant ma recherche. Il m'a aussi permis d'utiliser ses

résultats de recherche sur la segmentation d1 image- Pour les

nombreuses discussions que jlai eues avec lui où j 'ai pu

bénéficier de ses suggestions fort utiles aux niveaux

méthodologique, scientifique et technique, je l'en remercie

beaucoup. Kim H. Esbensen, professeur titulaire à l'Institut

de technologie de Telemark (HIT) en Norvège et chercheur

associé au CRG, a assuré mon encadrement durant le stage d'un

mois en Norvège portant sur l'analyse d'image multivariée (MIA)

de mes données RSO. Je tiens à le remercier pour son aide au

projet et pour m'avoir si bien accueilli dans sa famille tout

en me faisant découvrir un beau coin de la Norvège. Mes

remerciements vont aussi à Jacynthe Pouliot qui a construit et

validé la base de données géoscientifiques de la région de

Lachute et à Jean-Marie Beaulieu pour son logiciel de

segmentation d'image. J1ai beaucoup apprécié la camaraderie et

le support des étudiants et étudiantes du CRG. Merci à vous

tous et bonne chance dans vos études. Un merci tout

particulier à ma famille pour m'avoir incité à poursuivre mes

études au niveau de la maîtrise et pour avoir cru en mes

capacités dès le début.

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L e support

recherche

financier du projet a été

en géomatique, l e Fonds

assuré par l e Centre de

d ' enseignement et de

recherche de la Fondation de l'université Laval e t l'Ambassade

de Norvège. Les images de FUDARSAT ont été fournies

gratuitement grâce au programme fédéral EDOT. Je les remercie

tous pour l e u r confiance.

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fZE'RCIEMEmÇ ....................................................................................................... i

TABLE DES M A T I E ~ S -....................................-..................................................... iii

LISTE DES T M L m ........................................................................................... vi

LISTE DES FIGURES ............................................................................................. viii

LISTE DES m X E S .............................................................................................

CHAPITRE 1 - INTRODUCTION

1 . 4 présentation du contenu du mgmoire ...............................

2.1 Contribution de 1 ' imagerie radar (RSO) à 1 1 hydrogéologie ........................................................................

2 . 3 segmentation d 1 image ................................................................. 2.3.1 Segmentation hiérarchique par

optimisation par étape ............................................

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3 , 2 Base de données géoscientif iques ..... - .............. - ...... -......

4 - 2 Images non traitées -.-. ........ ....-... ...... . ....... ......-. ...... -.-. ....... ..-..

CHAPITRE 5 - ~ Ç U L T A T S ET DISCUSSION ......................... .. ..-....+..-.. 58

5 . 1 Corrélations des images non traitées ---------------.------- 59

5 . 2 Corrélations des images segmentées ----------------------.----- 64

5 - 3 Corrélations des images analysées par MIA ---.-.--..- 69

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LISTE DES TABLEAUX

TABLEAU

TABLEAU

TABLEAU

TABLEAU

TABLEAU

TABLEAU

TABLEAU

TABLEAU

TABLEAU

TABLEAU

TABLEAU

Paramètres hydrogéologiques de 1 ' étude ---- Combinaisons d'images du site de Lachute

Corrélations entre les images non

traitées et les paramètres quantitatifs - - - - - - Corrélations entre les images non

traitées et les paramètres nominatifs - - - - - - - - - - - Classes distinguées par les images

Classes distinguées par les images

Corrélations entre les images segmentées

et les paramètres quantitatif ç ............................

Corrélations entre les images segmentées

et les nominatifs ...............-...........-...-

Conditions de segmentation des images

RADARSAT correspondant aux plus fortes

Distinction des classes correspondant

aux plus fortes corrélations avec les

images RADARÇAT segmentées ..................................... Comparaison des conditions de segmentation

des images RADARSAT et optiques considérées

séparément pour les valeurs optimales de

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vii

TABLEAU 5 . 1 0 - Corrélations entre les combinaisons

d'images analysées par MIA et les

paramètres quantitatifs .........................................

TABLEAU 5-11 - Corrélations entre les combinaisons

d'images analysées par MIA et les

TABLEAU 5.12 - Conditions dl analyse (MIA) des images

RADARSAT correspondant aux plus fortes

corrélations ...................................................................

TABLEAU 5.13 - Distinction des classes correspondant

aux plus fortes corrélations avec

les images RADARSAT analysées par MIA - - - - - - - TABLEAU 5 . 1 4 - Conditions d'analyse (MIA) des images

optiques correspondant aux plus fortes

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LISTE DES FIGURES

FIGURE

FIGURE 2 - 2 -

FfGURE2.3 -

FIGURE 2.4 -

FIGURE 2.5 -

FIGURE 2 - 6 -

FIGURE 2.7 -

FIGURE 2.8 -

Carte de vulnérabilité de la nappe

souterraine pour la région de Lachute

(Québec ) ......-.-..........................-.....-.......~........-...............-.

Images originale et segmentée (180

segments) .........................................................................

Structure hiérarchique de l'algorithme ÇHOE .....................................................................................

Représentation d'une image multivariée

(30) à partir d ' images univariées (2D) - - - - - Composantes principales d ' une image rnultivariée ...................-...............................................

Espace spectral de MIA (composantes- images) .....-............................-..-......................................

Espace spectral de MIA (composantes-

images et vecteurs ) .........-.-..-..-.............................

Transposition d'une classe du domaine

spectral au domaine ............................

FIGURE 3 . 1 - Site d ' étude (Lachute, Québec) O - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

FIGURE 3.2 - Images RADARSAT du site de Lachute - - - - - - - - - - -

FIGURE 4 . 1 - Images segmentées selon deux critères

et trois nombres différents de segments

FIGURE 4.2 - Images résultantes de MIA et

transformations d'images avant l'analyse

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FIGURE 5 - 1 - Comparaison entre les zones de boisé

d'une image RADARSAT et d'une image

Landçat -TM ............................................................................ 61

FIGURE 5.2 - Délimitation des classes par MIA pour

la combinaison des 6 images RADARSAT ------O------ 71

FIGURE 5.3 (a) - Délimitation des classes par MIA pour

la combinaison d'images radar avec

Landsat /TM .................................................................. 72

FIGURE 5.3 (b) - Délimitation des classes par MIA pour

la combinaison d'images radar avec

SPOT/HRV ....................................................................... 72

FIGURE 5.4 - Espace spectral des composantes-images

et des vecteurs pour la combinaison des

six images RADARSAT ...................................................... 73

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LISTE DES ANNEXES

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1.1 Mise en contexte

Après avoir constaté une détérioration de la qualité des eaux

souterraines, l'opinion publique ainsi que plusieurs paliers

gouvernementaux reconnaissent maintenant l'importance de

préserver cette ressource naturelle. Au j ourd ' hui, on se rend compte que cette ressource hydrique est fragile et que sa

contamination a et aura des conséquences néfastes autant sur

l'écosystème que sur la population en général.

Pour agir de façon préventive sur la pollution de l'eau

souterraine, on procède à des études sur le degré de

vulnérabilité de la nappe souterraine face à d'éventuels

contaminants extérieurs. 11 est possible aujourd'hui, grâce

aux modèles hydrogéologiques , d ' évaluer et de cartographier ce degré de vulnérabilité. La consultation de telles cartes amène

les gestionnaires de la ressource à être plus conscients des

dangers de contamination de la nappe. Elle leur permet aussi,

par une vision régionale de la situation hydrogéologique, de

prendre des décisions éclairées qui respectent autant que

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possible l'environnement- Au Québec, le ministère de

l'Environnement et de la Faune envisage même d'obliger la

production, la mise à jour et la consultation de cartes de

vulnérabilité de la nappe avant d'entreprendre des travaux

pouvant affecter cette importante ressource-

Parmi les modèles hydrogéologiques servant à produire les

cartes de vulnérabilité, le plus connu et le plus utilisé par

les hydrogéologues est, sans conteste, le modèle DRASTIC. 11 a

été conçu aux États-unis il y a plus de dix ans et son

implantation à l'échelle nationale va bon train. Au Québec, le

ministère de l'Environnement et de la Faune privilégie

l'utilisation de ce modèle pour quantifier et cartographier le

degré de vulnérabilité de la nappe souterraine. Son

implantation sur le territoire québécois en est à ses tous

débuts. Le modèle DRASTIC est présenté à la section 2.2.

1.2 Problématique

Comme tout modèle hydrogéologique, le modèle DRASTIC se base

sur la détermination d'unités hydrogéologiques homogènes c1est-

à-dire des unités de surface sur le territoire qui ont un même

comportement du point de vue de I récouleme~t de l'eau vers le

milieu aquifère. Ces unités de surface se définissent à l'aide

de paramètres hydrogéologiques tels que la conductivité

hydraulique du sol, la topographie, les classes de drainage et

la profondeur de 1 'eau souterraine. C'est à partir de données

géoscientifiques multi-sources d'une région (cartes géologique

et pédologique, levés géophysiques. données de forage, etc.)

qu'on peut mesurer ou estimer ces paramètres.

Actuellement, les images radar ne sont pas considérées comme

une source de données géoscientifiques pour les modèles

hydrogéologiques tels que DRASTIC. Pourtant. ces images

peuvent fournir, par leur vision synoptique et continue de la

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surface terrestre, une information complémentaire sur des

aspects importants de la modélisation hydrogéologique. Que ce

soit pour cartographier les éléments géologiques et

lithologiques de la région ou pour caractériser la topographie

du terrain, l'état hydrique du sol ou encore le réseau de

drainage, on se rend compte que les images radar constituent un

outil intéressant pour évaluer et comprendre ces phénomènes.

Une étude récente, effectuée dans le cadre du programme

SYNERGIE du gouvernement du Québec (Projet de Recherche sur

l'Exploitation des Données Image Radar ou PREDIR) , a permis d'examiner les possibilités d'intégration d'une image radar à

synthèse d'ouverture (RSO) du satellite européen ERS-1 au

modèle hydrogéologique DRASTIC (Pouliot et al. , 1995b) . Après

avoir construit et validé une base de données géoscientif iques

de la région de Lachute, au Québec, et implanté le modèle

DRASTIC sur un système drinformation géographique, l'étude en

question a fait ressortir le faible potentiel d'intégration

d'une image radar ERS-1 au modèle. Cependant, certains

paramètres hydrogéologiques tels que la topographie et la

conductivité du sol ont semblé être reliés au signal radar,

quoique la relation n'ait pas été clairement établie. Puisque

1 ' étude se basait sur une seule image de ERS-1, il n'a pas été possible d'envisager diverses conditions de captage (angle de

prise de vue, polarisation de l'onde, résolution de l'image,

période de captage et direction du faisceau). Ceci a pu

limiter la sensibilité du radar à certains paramètres du

milieu. Ainsi, l'évaluation du potentiel hydrogéologique des

images radar n'a été que partielle. 11 importe alors de

poursuivre la recherche sur l'application de l'imagerie radar à

l'hydrogéologie en faisant varier les conditions de visée et en

utilisant plus d'un capteur. L'utilisation d'images multi-

variées semble plus appropriée pour évaluer le potentiel réel

d'intégration des images RSO au modèle DRASTIC. Il est à noter

ici qu'une éventuelle intégration de données RSO au modèle a

une incidence sur la représentation des paramètres et la

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fiabilité du modèle DRASTIC. Il serait alors important de

procéder à une analyse de sensibilité en se basant, par

exemple, sur le modèle d'erreur proposé par Fortin (1998) . Celui-ci permet d 1 évaluer le niveau dm incertitude résultant de

l'intégration de données multi-sources sur la représentation

spatiale d'un paramètre du modèle.

C'est ains i que la présente recherche se veut une suite à

l'étude amorcée par le programme PREDIR. Se basant sur les

objectifs et les réalisations de 1 ' étude précédente, cette

recherche se distingue par l'utilisation des images RSO de

RADARSAT dans le processus de modélisation hydrogéologique.

Elle offre, par le nombre et la diversité des données image en

terme d'angles de visée, de période de captage, de direction du

faisceau et de résolution de l'image, de meilleures

possibilités d'analyse que l'étude précédente. De plus, la

polarisation de l'onde émise et reçue par RADARSAT est

différente de celle de ERS-1 (horizontale plutôt que verticale)

ce qui modifie le type d 1 information retournée au capteur. Ce

projet de recherche peut donc contribuer à l'obtention de

résultats plus réalistes sur l'évaluation du potentiel des

images RSO dans le domaine de l'hydrogéologie.

1.3 Object i fs de la recherche

1.3.1

Par

Objectifs généraux

cette

l'utilisation

DRASTIC pour

souterraine-

recherche, on veut évaluer et développer

des images RADARSAT en tant qulintrant au modèle

cartographier la vulnérabilité de la nappe

Cet objectif nous amène à favoriser l'utilisation

de l'imagerie radar comme nouvelle source de données pour

l'exploration et la gestion des eaux souterraines. De plus, le

projet de recherche veut développer des produits dl inf onnation

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intégrant les données RSO de RADARSAT aux autres données

géoscientifiques multi-sources pour faciliter l'interprétation

hydrogéologique.

1.3.2 Objectifs spécifiques

Les objectifs spécifiques de la recherche sont les suivants :

1) Identifier, par une analyse de corrélation, les phénomènes

hydrogéologiques captés par RADARSAT permettant ainsi

d'évaluer le niveau d'intégration de ces images au modèle

DRASTIC.

Ce premier objectif permet de caractériser les données RSO de

RADARSAT en fonction des paramètres géophysiques utilisés pour

évaluer le degré de vulnérabilité de la nappe souterraine.

2) Déterminer les meilleurs outils dl analyse (segmentation

d'image, analyse d'image multivariée) et les meilleures

combinaisons d'images pour détecter et cartographier les

unités hydrogéologiques homogènes d'une région.

1.4 Présentation du contenu du m é m o i r e

Le prochain chapitre présente une revue de littérature sur les

principaux sujets abordés dans ce mémoire. En premier lieu, il

est question de la contribution actuelle de l'imagerie radar au

domaine de l'hydrogéologie. Par la suite, on présente le

modèle hydrogéologique choisi pour cette étude soit le modèle

DRASTIC et les paramètres qui lui sont rattachés. On peut

alors comprendre comment ce modèle en arrive à cartographier la

vulnérabilité de la nappe souterraine et quelles sont les

forces et faiblesses de ce modèle. Les deux dernières sections

du chapitre abordent la segmentation d image (plus

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particulièrement la segmentation hiérarchique par optimisation

séquentielle qui a été choisie pour cette étude) et l'analyse

d'image rnultivariée (MIA). Ces deux outils d'analyse

permettent de détecter, à 1' intérieur des images, les régions

homogènes. Si celles-ci sont reliées de façon significative

aux unités hydrogéologiques de la région, il est alors possible

d'envisager l'utilisation d'images analysées de RADARSAT pour

la délimitation de ces unités.

Le chapitre 3 présente le site d'étude et ses particularités

ainsi que les données utilisées dans le cadre de la présente

recherche. 11 est alors question de la base de données

géoscientifiques de la région à l'étude, des caractéristiques

des images satellites disponibles sur le secteur et des

combinaisons d'images effectuées dans le but d'en faire

l'analyse.

Le chapitre 4 aborde la méthodologie de la recherche. On

présente alors les détails sur l'analyse de corrélation

effectuée entre les images satellites et les paramètres

hydrogéologiques du modèle DRASTIC. Il est aussi question de

la façon dont les images satellites ont été segmentées et

analysées par MIA.

Quant au chapitre 5, il présente les résultats de l'analyse de

corrélation effectuée sur les images et on y discute de leur

signification du point de vue du potentiel hydrogéologique des

images RADARSAT. C'est à partir de l'analyse de ces résultats

qu'il est possible d'évaluer l'apport des images RADARSAT au

modèle DRASTIC.

Finalement, le dernier chapitre expose les principales

conclusions de la recherche tout en discutant des avenues

possibles pour la poursuite du projet.

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CHAPITRE 2

2.1 Contribution de l'imagerie radar (RSO) à l'hydrogéologie

La présence d'eau souterraine dans une région dépend de la

capacité du sol à permettre llécoulement et llemmagasinement de

l'eau dans une couche du sol constituée de matériaux

géoiogiques perméables et poreux. Cette couche qui laisse

circuler l'eau souterraine constitue le milieu aquifère de la

région. Ce milieu se transforme plus ou moins lentement en

fonction des différents phénomènes géologiques qui affectent le

socle rocheux. Parmi ces phénomènes, notons les déformations

et plis de la croûte terrestre causés par les mouvements

tectoniques (tremblements de terres), la transformation de

roches de la croûte terrestre (métamorphisme), la fissuration

du massif rocheux souterrain et la sédimentation, Tous ces

phénomènes façonnent le milieu aquifère en modifiant s e s

conditions hydrogéologiques. Les fractures du socle rocheux

permettent l'infiltration de Peau de surface et favorisent,

lorsque la perméabilité et la porosité du sol le permettent, La

création de réservoirs ou canaux d'écoulement pour l'eau

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souterraine (Fortin, 1998; Vincent, 1997; Bailey et Halls,

1997) .

Les structures géologiques souterraines qui caractérisent un

milieu aquifère actif sont souvent associées, à la surface du

sol, à des linéaments ou lignes naturelles de surface. La

détection de ces linéaments, par les méthodes traditionnelles

d'exploration géologique ou par la télédétection, permet aux

spécialistes de présumer l'existence d'une eau souterraine aux

endroits identifiés. Cependant les linéaments de surface ne

garantissent pas la présence d'eau souterraine. Une étude

approfondie de la géologie et des conditions hydrologiques de

la région immédiate des linéaments identifiés est nécessaire

avant de considérer la zone comme ayant un potentiel

hydrogéologique significatif. C'est pourquoi l'interprétation

des données géologiques et hydrologiques ainsi que des images

de télédétection de la région par des spécialistes est

importante pour bien comprendre les phénomènes hydrogéologiques

en cause (Waters, 1990; Bailey et Halls, 1997; elh hadj-Aissa et

Smara, 1995) . Il ne s'agit donc pas ici de remplacer les

données géoscientifiques par des images de télédétection mais

d'utiliser celles-ci en complémentarité pour définir à

l'échelle régionale les zones prometteuses du point de vue

hydrogéologique. Ces zones peuvent ensuite être étudiées de

façon plus détaillée par l'acquisition d'information sur le

terrain (Engman et Gurney, 1991).

En plus des linéaments, d'autres éléments de surface peuvent

aider à l'interprétation hydrogéologique tels que les

caractéristiques de la véggtation et l'humidité du sol

(principalement en région aride et semi-aride) ainsi que la

topographie, le type et ltutilisation du sol qui conditionnent

le réseau de drainage. Toutes ces informations qui se

manifestent à la surface du sol, peuvent être extraites des

images de télédétection (Engman et Gurney, 1991, Mahmood,

1996).

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L'imagerie radar est de plus en plus utilisée pour les études

hydrogéologiques en raison de sa sensibilité à la topographie

et à l'état hydrique du sol ainsi que de sa capacité à

pénétrer, en plus des nuages, certains couverts de végétation

ou de neige- Des études comme celles de Bailey et Halls

(l997), Brown (l994), Berlin et al. (l987), Robinson et El-Baz

(1997) et Waynakh (1997) démontrent 1 ' intérêt de 1 ' imagerie radar en hydrogéologie. Dans ces études, il s'agit

d'exploration hydrogéologique en région aride où les besoins en

eau potable sont plus pressants et où la couverture nuageuse

est quasi permanente ce qui limite l'utilisation de capteurs

optiques. Dans ces régions, les indices de la présence d'eau

souterraine sont souvent plus facilement identifiables sur les

images - En effet, le contraste marqué entre les zones de

végétation et le sol nu permet de délimiter sur l'image les

zones ayant un certain potentiel hydrogéologique (zone sous-

j acente à la végétation) . La détection des zones humides du

sol par l'imagerie radar est aussi facilitée en région aride

lorsqulil y a peu de relief ou de rugosité de surface (peu de

couverts, petits couverts) . Ces études utilisent le radar pour

sa sensibilité à la topographie, aux éléments structuraux et à

1 'humidité du sol mais aussi parce qu' il pénètre davantage le

sol ce qui constitue un avantage comparativement aux capteurs

optiques (Engman et Gurney, 1991).

Mahmood (1996) rapporte que l'imagerie radar, par sa

sensibilité à la texture du sol (topographie, changement de

rugosité du sol), facilite la détection des linéaments

structuraux qui contrôlent le mouvement de l'eau souterraine.

Cette information est souvent plus facilement identifiable sur

les images radar que sur les images optiques puisque celles-ci

sont davantage sensibles aux propriétés thermiques et optiques

du sol. Robinson et El-Baz (1997) ont démontré que RADARSAT

fournit plusieurs indications sur la présence d'un ancien lac

(et réseau de drainage) sous le sable du désert. Ceci a une

incidence certaine sur le potentiel hydrogéologique de la

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région. Un capteur optique tel que Landsat-TM n'a pu fournir

autant d'information du point de vue hydrogéologique en raison

de sa faible capacité à pénétrer le sable- Waynakh (1997) a

fait ressortir la capacité de RADARSAT à détecter les

linéaments et à définir la zone de recharge souterraine.

RADARSAT a aussi été utilisé pour cartographier le réseau de

drainage qui se révèle souvent un indicateur du mouvement de

Peau souterraine. Dans l'étude de Berlin et al. (1987), la

détection d'un linéarnent principal par une image de SIR-B a

permis de procéder à des observations plus approfondies sur le

terrain à l'endroit identifié sur l'image. Ces observations

ont suggérées la présence d'une faille importante dans les

roches sous-jacentes qui influence le mouvement et la

distribution de l'eau souterraine. Brown (1994) s'est basé sur

l'identification de fractures et failles sur une image SAR pour

présumer de la présence d'un réservoir souterrain. Quant à

Mahmood (1996), il stipule que RADARSAT, comparativement aux

autres capteurs RSO qui n'ont pas sa flexibilité au niveau de

l'angle d'incidence, a de meilleures capacités pour mettre en

évidence la topographie du terrain et détecter les linéaments

(en utilisant des couples stéréoscopiques) .

Certains auteurs dont Bailey et Halls (1997) et Engman et

Gurney (1991) sont d'avis que le fait d'intégrer les images

radar aux images optiques et aux données de magnétisme (champ

magnétique, données aéromagnétiques) facilite l'interprétation

des éléments et phénomènes hydrogéologiques qui se manifestent dans la zone d'étude. Les images radar et optiques fournissent

de l'information complémentaire sur les éléments géologiques de

surface tandis que les données de magnétisme concernent les

structures géologiques souterraines plus profondes. En

combinant ces données, on obtient une information plus complète

de la région ce qui nous permet de mieux comprendre les

phénomènes hydrogéologiques en cause et de mieux prévoir les

effets d'une modification du système hydrique souterrain,

Cependant, Baiiey et Halls (1997) estiment que 1 ' intégration de

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ces données n'est pas suffisante et que la modélisation du

prof il magnétique d ' un linéament permettrait de mieux

comprendre la contribution des fractures et failles à

l1emmagasinement de l'eau souterraine. La modélisation

consiste en une transformée de Fourier des données de champ

magnétique total suivi d'une série de filtrages permettant de

faire ressortir les linéaments, les sources d'anomalies

magnétiques et les variations de magnétisme au niveau local.

Ceci permet de construire une carte de sensibilité magnétique

apparente où un jeu d'ombre nous permet de distinguer

facilement les linéaments (fractures, etc-) en obtenant plus

d'informations sur leur structure, leur forme et leur

géométrie.

Concernant la gestion des ressources d'eaux souterraines,

1 ' imagerie radar est encore peu utilisée. Les modèles

hydrogéologiques qui permettent d'évaluer la vulnérabilité de

la ressource face à la contamination n'intègrent pas ce type de

données (Fortin, 1998 et Pouliot et al., 1995b). L'étude de

Pouliot (1995b) a voulu évaluer le potentiel d'intégration

d'une image RSO de ERS-1 au modèle hydrogéologique DRASTIC.

Dans ce cas, il ne s'agissait que d'une seule image RSO ce qui

limite la portée des résultats. Ceux-ci ont été plutôt

mitigés. Quelques paramètres du modèle comme la topographie,

la conductivité hydraulique du sol et le type de roche sont

insuffisamment reliés à cette image ce qui laisserait peu

d'espoir pour une éventuelle intégration de ce type de données

RSO au modèle.

Selon Carrier (1994), la modélisation des nappes d'eau

souterraines n'inclut pas certains paramètres comme l'humidité

du sol, qui pourtant peut influer sur les conditions de la nappe. Cette exclusion est due à l'absence de mesures

systématiques et continues d'humidité du sol au niveau du bassin versant. Selon l'auteur, des modèles hydrogéologiques

tels que DRASTIC devront être modifiés pour considérer ce

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paramètre. La précision des mesures d'humidité du sol par

1 ' imagerie radar est encore relative mais fait l'objet de

plusieurs recherches ce qui laisse entrevoir une possibilité

intéressante d'application du radar. Toujours selon l'auteur,

l'information de texture que 1 'on peut extraire d'une image

radar peut s'avérer intéressante pour un modèle hydrogéologique

puisqu'elle est reliée à la perméabilité du sol.

Les modèles hydrogéologiques utilisent diverses données de

nature géologique, pédologique, topographique, hydrologique,

géomorphologique et lithologique. Plusieurs auteurs font

ressortir 1 ' intérêt de ces disciplines pour 1 ' imagerie radar. Ils n'abordent pas le cas de l'hydrogéologie, mais puisque ces

disciplines sont reliées à l'étude des eaux souterraines, on

peut présumer que les résultats de leur recherche auront un

certain impact, à court ou moyen terme, sur l'hydrogéologie.

On peut ainsi mentionner certains résultats pertinents pour

l'hydrogéologie. Les images radar, intégrées ou non à des

images optiques, à des données de magnétisme ou

géoscientifiques, peuvent être utilisées pour cartographier les

structures géologiques régionales, les linéaments et les unités

lithologiques (Singhroy et al., 1993; Stofan et al., 1995;

Webster, 1997; Budkewitsh et al., 1997). On peut aussi faire

appel au radar pour détecter les déformations géologiques ou de

surface (Rivard et al. , 1997) , pour discriminer les structures et types de roches (Blom et Daily, 1982; Wang et al. , 1997) et fournir de l'information sur la morphologie (Abdellaoui et al.,

1997) et la topographie du terrain. D'un point de vue

hydrologique (Brown et al.. 1993; Pultz, 1997) . les images radar ont été utilisées pour l'estimation de l'humidité du sol,

de l'équivalent en eau du couvert de neige (Bernier et al.,

1996) , du ruissellement (Maxf ield, 1997) et pour la définition

du réseau de drainage,

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2 . 2 Modèle hydrogéologique DRASTIC

Parmi les modèles spatiaux conçus pour évaluer la vulnérabilité

de la nappe souterraine à la pollution, le modèle DRASTIC est

le plus couramment utilisé (Merchant, 1994) . 11 a été

développé par deux agences états-uniennes soit la National

Water We11 Association (NWWA) et la U S . Environmental

Protection Agency (EPA) , Ce modèle utilise une méthode

systématique et standardisée pour évaluer et cartographier à

l'échelle régionale ou nationale le risque de contamination de

1 eau souterraine (Aller et al. , 1985) .

Le modèle se base sur la définition d'unités hydrogéologiques

propres à la région d'étude. Chacune de ces unités se définit

comme une entité géographique bien délimitée qui possède les

mêmes caractéristiques d'un point de vue hydrogéologique. Il

s'agit en fait d'une unité de surface qui possède une même

vulnérabilité face aux contarninants et qui est conditionnée par

un certain nombre de facteurs géologiques et hydrologiques qui

influencent et contrôlent le mouvement de l'eau souterraine.

Pour chacune de ces unités, le modèle calcule un indice en

évaluant localement chacun des sept paramètres géophysiques

considérés dans le modèle (profondeur de 1 ' eau, recharge

efficace de la nappe, milieu aquifère, type de sol, pente du

terrain, zone vadose, conductivité hydraulique de l'aquifère) - Chacun de ces paramètres intervient dans le transport ou

l'atténuation de contaminants, que ce soit au niveau du sol, de

la zone vadose (partie du sol non saturée en eau située au-

dessus de la nappe) ou de l'aquifère. 11s ont donc chacun une

influence sur la vulnérabilité de la nappe souterraine

(Champagne et Chapuis, 1993, Griner, 1989 et Aller et al.,

1985).

Les paramètres sont évalués par un système de cotation

numérique qui, de l'avis de Fréchette (1987), est le moyen le

plus efficace pour estimer la vulnérabilité de la nappe. Le

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système se base sur la pondération de chacun des sept

paramètres en fonction de leur importance relative sur la

vulnérabilité de l'eau souterraine. Chaque paramètre est

subdivisé en classes représentant soit un milieu particulier ou

un intervalle de valeurs. Les différentes classes d'un

paramètre sont alors cotées en fonction de leur influence

particulière sur la vulnérabilité de la nappe. Le détail des

valeurs de pondération et de cote attribuées ou suggérées par

le modèle DRASTIC pour chaque paramètre et classe de paramètre

est présenté dans Aller et al. (1985) et Fortin (1998) .

C'est à partir de ce système de cotation que le modèle DRASTIC

calcule, pour chaque unité hydrogéologique, un indice de

vulnérabilité (indice DRASTIC). Le calcul est effectué par la

combinaison linéaire des sept paramètres du modèle, soit la

somme des cotes pondérées. Cette combinaison est représentée

par l'expression suivante :

Indice DRASTIC = D,D, + Rc% + AP$ + S,S, + TcT, + ICI, + C,C,

où D, R, A, S, T, 1 et C représentent respectivement

la profondeur de l'eau, la recharge, le milieu

aquifère, le type de sol, la pente, la zone vadose et

la conductivité hydraulique

où l'indice c représente la cote et l'indice p, la

pondération.

Après le calcul des indices DRASTIC associées aux unités

hydrogéologiques de la région, le modèle est en mesure de

cartographier la vulnérabilité de la nappe souterraine. 11

suffit de subdiviser les valeurs d'indices en intervalles et

d'attribuer une couleur à chacun d'eux. Une carte de

vulnérabilité permet de mieux visualiser les zones du

territoire qui ont un fort potentiel de contamination (indice

DRASTIC élevé) . La carte de vulnérabilité de la nappe

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souterraine pour la région de Lachute est présentée à la figure

2.1. Dans ce cas, les zones en rouge et orange sont celles qui

présentent la plus forte vulnérabilité aux contaminants

extérieurs. IL est à noter que les conditions hydrodynamiwes

de la nappe souterraine (nappe libre ou captive) ont été prises

en compte lors de l'implantation du modèle dans la région de

Lachute puisqulelles influent considérablement sur le degré de

vulnérabilité de l a nappe. On considère qu'une nappe est

captive lorsqul elle est confinée entre deux couches

imperméables (Pouliot, 1996a) . Le type de nappe est i l l u s t r é à

la figure 2.1 et aux planches 3.1 à 3 . 3 et 3.7 (annexe A) .

Figure 2-1 - Carte de vulnérabilité de la nappe souterraine pour fa rég3on de Lachute (Québec) (tirée de Pouliot, 1996a)

O Libre

L'implantation du modèle DRASTIC dans une région implique une

connaissance approfondie des éléments et phénomènes

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hydrogéologiques propres à la région et une disponibilité de

données biogéophysiques permettant de définir spatialement les

sept paramètres du modèle. La délimitation des unités

hydrogéologiques spécifiques à la région constitue la première

et la plus importante étape du processus (kller et al., 1985 et

Champagne et Chapuis, 1993). On peut effectuer cette tâche en

consultant les données disponibles sur le territoire ou en

procédant à 1'acquisition de nouvelles données. Les données

pertinentes sont celles reliées à la géologie de la région, à

1 ' hydrologie, à la lithologie, à la topographie, aux conditions

climatiques, aux forages, sondages ou pompages, à la pédologie

et à ltoccupation du sol (Champagne et Chapuis, 1993) . À

partir de ces multiples données, on peut calculer ou estimer

les paramètres hydrogéologiques du modèle et les présenter sous

forme de cartes superposables. 11 est à noter que plusieurs

données sont ponctuelles (forages et stations météorologiques)

ce qui nécessite une interpolation et la génération de surfaces

pour estimer les paramètres du modèle (Pouliot et al. , 1996b) . Étant donnés le caractère cartographique du processus de

modélisation et l'intégration nécessaire des données multi-

sources, plusieurs auteurs ont utilisé un système d'information

géographique (SIG) pour faciliter l'implantation du modèle

DRASTIC (Griner, 1989, Regan, 1990, Hickey et Wright, 1990 et

Evans et Myers, 1990) .

Cependant, le processus d'implantation peut présenter certaines

difficultés comme le rapportent Merchant (1994) et Pouliot et

al. (199533)- Celles-ci sont souvent attribuables à la quantité

importante de nouvelles données à acquérir, à l'obligation de

convertir et d'intégrer les données multi-sources et multi-

échelles, au manque de données pertinentes et précises sur la

région ou à 1 ' incompréhension des phénomènes hydrogéologiques en cause rendant difficile la détermination des unités

hydrogéologiques homogènes. Pour pallier ces difficultés, on

doit faire certains compromis sur la qualité ou la

disponibilité des données ou encore formuler des hypothèses

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limitant la portée des résultats obtenus par le modèle. Malgré

ces difficultés, on a procédé à l'implantation du modèle

DRASTIC dans deux régions du Québec soit la MRC de Montcalm et

la région de Lachute (Champagne et Chapuis, 1993; Pouliot et

al., 1996b). Ces deux exemples marquent le début d'une

adaptation de la méthode DRASTIC aux particularités régionales

du Québec.

Merchant (1994) , Champagne et Chapuis (1993) et Aller et al.

(1985) mettent en garde les utilisateurs du modèle sur la

tendance à mal interpréter les résultats en ne tenant pas

compte des particularités et limites du modèle. D'abord, il

importe d'interpréter les indices de vulnérabilité en rapport

aux unités hydrogéologiques définies au préalable. Ceci permet

d'associer les résultats du modèle aux données-terrain pour

mieux comprendre les conditions réelles de vulnérabilité de la

nappe. 11 faut aussi s'assurer que les hypothèses du modèle

sont respectées. Ces hypothèses sont au nombre de quatre : les

sources de contamination à la surface se déplacent vers

1 'aquifère; on ne considère pas le type de contaminant; la

disponibilité et la précision des données d'entrée au modèle

sont adéquates; l'attribution des pondérations et cotations est

adéquate et reflète la réalité, De plus, les résultats du

modèle ne doivent servir que dans le cas d'études

hydrogéologiques régionales et non au niveau d'un site

particulier.

Plusieurs auteurs font ressortir les avantages de l'utilisation

du modèle DRASTIC : sirnpiicitS et facilité d'utilisation,

possibilité d'intégration à un SIG, documentation suffisante et

guide pour son implantation, bonne performance du modèle malgré

les nombreuses sources d'erreur et les compromis (Kalinski et

a . 1994, Fréchette, 1987, Pouliot et al., 1996b et Griner,

1989) . Quant à Merchant (1994), il présente certaines

faiblesses du modèle DRASTIC : d'abord, le fait de ne pas

connaître les effets de la variabilité de la qualité des

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données sur les résultats du modèle; ensuite, le fait de

négliger la corrélation possible entre les paramètres du modèle

ce qui suppose que certaines données sont redondantes et

peuvent fausser les résultats. De plus, le modèle ne considère

pas la propagation d'erreur inhérente à la superposition d'un

certain nombre de paramètres. Certains paramètres comme

Irutilisation réelle du sol et les pratiques de gestion du

territoire, même s'ils influencent l'infiltration de l'eau de

surface donc la vulnérabilité de la nappe, ne sont pas

considérés dans le modèle. Finalement, même si le modèle est

largement utilisé, il existe peu d'évaluation de la performance

du modèle et peu d'études se sont penchées sur la validation de

ce modèle sur le terrain.

Par contre, Merchant (1994) suggère plusieurs améliorations au

modèle DRASTIC. En voici les principales: la superposition de

sources ponctuelles de contamination à la carte des indices,

l'intégration d'un modèle qui délimite les zones de capture

autour des puits, l'ajout de paramètres tels que l'utilisation

du sol et les pratiques de gestion du territoire, la

considération de la variable temporelle dans un modèle à quatre

dimensions, l'utilisation de système expert pour l'implantation

du modèle DRASTIC et finalement l'implantation complémentaire

d'un modèle conçu pour évaluer les effets des pesticides sur la

nappe. Des modèles tels que VULPEST et PRZM sont conçus

principalement pour l'étude de la migration, de la

transformation et des risques de contamination des pesticides.

Ils peuvent donc servir de complément au modèle DRASTIC (Banton

et Villeneuve, 1989a et 1989b; Ehteshami et al., 1991; Gauthier

et al-, 1993).

2.3 Segmentation d' image

La segmentation est un outil de pré-analyse qui a comme

fonction de diviser une image numérique en régions homogènes

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(segments) . Cette partition d'image

l'application d'un certain critère qui

lrhomogénéité ou l'hétérogénéité des

est le résultat de

évalue, selon le cas,

différents pixels ou

segments contenus dans l'image. Lorsqu'il s'agit d'un critère

d'homogénéité, les pixels ou segments adjacents dont l'union

satisfait ce critère sont alors regroupés au niveau de l'image

et considérés comme faisant partie d'un même segment ou région.

Si le critère évalue l'hétérogénéité, alors les ensembles de

pixels ou segments voisins qui satisfont ce critère sont

considérés distincts et doivent appartenir à des segments

différents. À la fin du processus de segmentation, chaque

région homogène ou segment de l'image doit contraster avec les

régions adjacentes. On dit alors que l'image est partitionnée

ou segmentée. La figure 2.2 présente un exemple d'une image

segmentée.

Figure 2.2 - Images originale (a) e t segmentée @) (180 segments) (50 1 x 50 1 pixels)

La mesure d'homogénéité ou d'hétérogénéité à la base du critère

est formulée en fonction d'une caractéristique des pixels

(niveau de gris, texture, autre caractéristique statistique,

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etc, ) . Selon la méthode de segmentation choisie, la décision

dr appartenance à un segment peut être prise au niveau du

domaine spectral seulement (valeurs d intensité des pixels ) ou

au niveau des domaines spectral et spatial, Dans ce dernier

cas, la méthode considère, en plus des valeurs d t intensité, la

localisation des pixels dans l'image et le voisinage pour

prendre ses décisions au niveau de l'appartenance des pixels.

Peu importe la méthode, les segments formés doivent être

exclusifs c'est-à-dire que les pixels contenus dans un segment

ne doivent pas appartenir à plus d'un segment, Chaque pixel

appartient à au moins un segment. Le chevauchement des

segments au niveau de l'image est donc impossible (Haralick et

Shapiro, 1985) .

Le but d'une segmentation est de repérer et de visualiser les

régions homogènes de 1 image ce qui facilite parfois

l'interprétation et l'extraction d'information pertinente au

niveau de 1' image. Dans certains cas, on utilise la

segmentation comme première étape d'une classification de

l'image c'est-à-dire que ce ne sont pas les pixels qui sont

classifiés un à un mais les segments. La segmentation sert

alors à repérer et à délimiter les éléments ou objets de

Irimage qui sont par la suite identifiés par la classification.

Thomson et al, (1990) ont démontré, dans une étude reliée à

lragriculture, que la segmentation peut faciliter les

opérations de classification et améliorer la précision des

résultats. Le fait de segmenter réduit le nombre d'entités

dans l'image (il ne sragit plus de pixels mais de segments) ce

c p i facilite les traitements ou analyses ultérieurs.

Cependant, certaines difficultés sont inhérentes au processus

de segmentation. D'abord, le choix de la méthode de

segmentation pour un certain type d'image et pour une

application particulière n'est pas simple. Dans tous les cas

de segmentation, il importe que le critère qui est appliqué aux

pixels de l'image ne soit pas trop restrictif ni trop

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permissif. Si, par exemple, un critère d'homogénéité est trop

sévère (ou un critère d ' hétérogénéité trop permissif) , l ' image résultante présentera un grand nombre de petites régions

homogènes ce qui peut, dans certains cas, ne pas correspondre à

la réalité sur le terrain. L'application de ce critère

produira aussi des frontières de segments inégales ou mal

définies. À l'inverse, un critère d'homogénéité trop permissif

(OU un critère d ' hétérogénéité trop sévère) effectuera un grand nombre de fusions de segments ce qui aura comme conséquence,

dans certains cas, la perte d'information au niveau des

frontières ou de certains éléments classifiables. Une autre

difficulté concerne le risque de propagation des erreurs de

fusion ou de division des segments à chaque étape du processus.

Elles sont de deux types. Les erreurs de type 1 se produisent

quand il n'y a pas de fusion même si les segments sont

similaires. Ce type d'erreur a habituellement peu de

conséquences au niveau du résultat de la segmentation puisque

la fusion peut avoir lieu plus tard si 1 ' on décide de diminuer le nombre de segments finaux dans l'image. Cependant, les

erreurs de type II se produisent lorsqulil y a fusion même si

les segments sont distincts. Ces erreurs sont plus gênantes

p~isqu'elles sont irréversibles et peuvent se propager dans les

fusions subséquentes.

Plusieurs méthodes de segmentation ont été développées jusqu'à

maintenant. On peut les subdiviser en trois principales

catégories : la définition de régions ou d'entités, la

détection dl arêtes et, dépendant des auteurs, les méthodes

hybrides (Bénié, 1986; Reed et Du Buf, 1993) ou le seuillage

(Pal et Pal, 1993; Buiten et Clevers, 1990) -

En ce qui concerne la première catégorie, il s'agit de méthodes

de segmentation qui appliquent un critère d'homogénéité sur les

pixels de l'image. Les pixels jugés semblables sont affectés à

un segment nouvellement créé. La définition des segments ou

régions peut se faire de diverses façons : par la fusion des

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pixels (technique conjonctive ou region growing) , par la

division des segments en sous-segments lorsque le critère n'est

pas respecté (technique disjonctive) ou par une technique mixte

qui consiste à diviser l'image en sous-régions (segments

initiaux) et à fusionner les segments semblables (split and

m e r g e ) . Dans tous les cas, les régions sont définies de façon

itérative et emprunte une structure hiérarchique (Bénie, 1986 ;

Haralick et Shapiro, 1985; Russ, 1992) . Notons que plusieurs

algorithmes de segmentation tels que la segmentation

bayésienne, Iterative Conditional Modes (KM), Extraction et

classification d'objets homogènes (ECHO), ISODATA, le filtrage

par détection des régions homogènes, la segmentation

hiérarchique par optimisation par étape (SHOE), font partie de

cette catégorie (McCauley et Engel, 1995; Légeard et al., 1993;

Rigriot et Chellappa, 1991 et 1992, Fau et al., 1994; Cross et

al., 1988; ERDAS, 1992; Beaulieu, 1996; Beaulieu et Goldberg,

1989).

La deuxième catégorie de méthodes de segmentation se base sur

la détection d'arêtes dans l'image. 11 s'agit, en fait, de

repérer, par l'application d'un critère d'hétérogénéité, les

discontinuités locales dans l'image. Les seules discontinuités

ou arêtes considérées sont celles susceptibles de représenter

les frontières entre les régions homogènes de l'image. C'est à

partir de l'identification de ces frontières, du traçage des

lignes de contours et de leur affinage que peuvent être

délimitées les régions homogènes d'une image. Dans la majorité

des cas, on applique un opérateur ou filtre local tels que

Roberts, Sobel, Prewitt et Laplacien sur l'ensemble de l'image

pour détecter les arêtes (Pal et Pal, 1993; Bénié, 1986).

La troisième catégorie, définie par Reed et Du Bu£ (1993) et

Bénié (19861, comprend des méthodes de segmentation qui

utilisent à la fois la détection des arêtes et la définition

des régions homogènes (méthodes hybrides). D'autres auteurs

comme Pal et Pal (1993) et Buiten et Clevers (1990) considèrent

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que les méthodes de segmentation utilisant la technique du

seuillage constituent la troisième catégorie. Le seuillage est

une technique qui distingue les pixels de l'image selon une ou

plusieurs valeurs d'intensité déterminées au préalable

(seuils). Les seuils sont en fait des critères de décision qui

assignent une région à chaque pixel selon que sa valeur

d'intensité est supérieure ou inférieure aux seuils prédéfinis.

L'histogramme est souvent utilisé pour établir ces valeurs de

seuillage (Haralick et Shapiro, 1985; Pal et Pal, 1993; Russ,

1992) -

Certaines méthodes de segmentation font aussi appel à diverses

techniques OU concepts, empruntés parfois dl autres

disciplines, comme le réseau neuronal, la modélisation

markovienne (algorithmes K M et de segmentation bayésienne

mentionnés plus haut), la théorie des ondelettes et la théorie

du f îou (Fau et al., 1994; Ceccarelli et al., 1994; McCauley et

Engel, 1995) -

Lorsque le choix de la méthode de segmentation est fait, on

doit s'assurer que les résultats à obtenir seront satisfaisants

et représentatifs de la réalité sur le terrain. Certains

auteurs suggèrent différentes mesures pour évaluer les

résultats d'une segmentation (Levine et Nazif, 1982; Delves et

al., 1992; Beauchemin et al., 1997; Edwards, 1996). Il s'agit

en fait de comparer quantitativement l'image segmentée avec une

partition de référence soit une vérité-terrain. Les auteurs

utilisent différentes approches pour évaluer la ressemblance

entre les deux images (segmentée et de référence). Il peut

s'agir d'évaluer la proximité spatiale entre les images par une

mesure de distance ou encore la distribution spatiale des

erreurs au niveau des frontières.

En raison de la disponibilité et des avantages spécifiques à

l'algorithme de segmentation hiérarchique appelé SHOE, celui-ci

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a été choisi dans le cadre de la présente recherche et fait

l'objet de la section suivante,

2.3.1 Segmentation hiérarchique par optimisation par étape

L'algorithme de segmentation hiérarchique par optimisation

séquentielle ou par étape (SHOE) a été développé par Beaulieu

et Goldberg (1989) . Il s'agit d'une méthode conjonctive de

définition des régions homogènes qui se base sur la fusion de

pixels ou segments considérés semblables. L'algorithme utilise

une structure hiérarchique pour effectuer, de façon itérative,

les fusions de segments selon un critère d'homogénéité

optimisé. La structure est ascendante puisque les fusions

débutent au niveau des pixels individuels de l'image et se

terminent avec un seul segment, l'image entière (figure 2.3) - À chaque itération, le critère de fusion est optimisé en ce

sens que l'algorithme choisit comme critère le coût de fusion

minimum associé à une paire de segments. Cette valeur de coût

représente la perte d'information ou de résolution spatiale

résultant de cette fusion, Le calcul du coût se base sur un

certain nombre de paramètres tels que les valeurs d1 intensité,

les attributs de texture ou de forme. C'est l'utilisateur qui

doit adapter l'expression du coût de fusion selon ses besoins.

Ainsi, à chaque itération, les deux segments qui satisfont le

critère optimisé sont fusionnés et assignés à un nouveau

segment créé au niveau supérieur de la structure.

Figure 2.3 - Structure hiérarchique de I'algorithme SHOE

(tirëe de Beauiieu et Goldberg, 1989)

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Les principales étapes de l'algorithme sont les

suivantes (Beaulieu et Golberg, 1989) :

Initialisation des segments ou création de la partition

initiale de l'image par l'attribution d'un numéro de segment

à chaque pixel (ou à chaque segment initial si la partition

est fournie au départ)

Calcul des paramètres descriptifs de chaque segment :

moyenne des valeurs d'intensité des pixels, nombre de pixels

dans le segment

Création des listes de voisins pour chaque segment

Calcul des coûts de fusion pour chaque paire de segments

voisins

Détermination, à chaque itération, du critère de fusion

optimisé (critère d'étape) par la minimisation des coûts de

fusion

Fusion de la paire de segments qui satisfait le critère

d'étape

Création d'un nouveau segment à partir des segments

fusionnés

Calcul des paramètres descriptifs du nouveau segment et

création de la liste de ses voisins

Mise à jour des paramètres descriptifs et des listes de

voisins des segments affectés par la fusion

1 0 ) Création de la structure hiérarchique jusqulau segment

final (l'image)

11) Choix de 1 ' image finale segmentée en fonction du nombre de segments déterminé a priori par l'utilisateur.

L'algorithme présente certains avantages au point de vue du

temps d'exécution et de la probabilité d'erreurs de fusion.

Puisque l'algorithme ne tient compte que des paires de segments

adjacents pour les calculs de coCts et les mises à jour des

paramètres et des listes de voisins, le temps d'exécution est

minimisé. Malgré tout, l'algorithme opère de façon globale

c'est-à-dire qu'à chaque itération, tous les segments de

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l'image sont considérés pour l'optimisation du critère. Étant

donné que le critère est modifié et optimisé continuellement,

l'algorithme s'assure de fusionner en premier les segments qui

sont les plus similaires ce qui peut réduire les probabilités

d'erreurs de fusion.

La première version de 1 ' algorithme de segmentation

hiérarchique utilise un critère de fusion qui se base sur la

différence des valeurs moyennes d'intensité de pixels contenus

dans chacun des deux segments. Cette différence est pondérée

par le nombre de pixels dans chacun des segments. L'équation

du coût de fusion entre deux segments (a et b) est la suivante

(critère de Ward) :

où N est le nombre de pixels dans le segment (a ou b)

et p, la valeur moyenne des intensités dans le segment

Ce critère de fusion est conçu principalement pour des images

qui ne sont pas ou peu affectées par le bruit. Dans le cas des

images optiques, par exemple, le bruit est additif ce qui

signifie que l'erreur associée à ce bruit ne dépend pas de la

valeur dl intensité du pixel. Ce type de bruit peut être

éliminé relativement facilement. Ce n'est pas le cas des

images radar qui sont souvent plus bruitées. Le bruit que l'on

retrouve dans ces images est de type multiplicatif ce qui

implique que la variation du bruit augmente avec la valeur

d'intensité sous-jacente. Ce type de bruit est plus difficile

à éliminer. C'est pourquoi un critère basé sur une différence

des valeurs d'intensité comme celui de Ward est plutôt mal

adapté aux images radar, L'emploi d'un tel critère a souvent

comme effet de produire davantage de segments dans les zones

claires de l'image (où il y a une plus grande variance de

l'intensité à cause du bruit) que dans les zones sombres.

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Pour adapter le critère

al. (1995) proposent

d'intensité plutôt que

base sur le fait w e la

de fusion aux images SAR, Beauchemin et

d'effectuer le rapport des valeurs

la différence- Cette proposition se

moyenne des intensités d'une image SAR

suit une distribution x2 et que le rapport de deux de ces

variables suit une distribution F, Celle-ci rend la variable

(le rapport) indépendante des valeurs d ' intensité. Une autre

façon, selon les auteurs, de rendre le bruit additif est de

procéder à une transformation logarithmique des intensités

avant d'appliquer le critère de fusion original. Cependant, la

précision des résultats dépend du nombre de vues dans les

images et de la taille des segments. Plus ces nombres sont

élevés, plus la précision des résultats s'approche de celle du

critère modifié. Les auteurs précisent que, si le nombre de

vues est faible, il est préférable d'utiliser le nouveau

critère (rapport des intensités) pour limiter les erreurs qui

apparaissent dans les premières itérations. Ces erreurs

risquent de se propager tout au long du processus.

Quant à auc coules et Thomson (1998) , ils proposent, pour les images SARI un nouveau critère de fusion qui utilise une

fonction logarithmique des valeurs d'intensité. Ce critère

inclut l'information de texture, obtenue par la décomposition

de l'image en ondelettes, et l'information sur les arêtes,

obtenue après l'application d'un détecteur d'arêtes. Pour

contrer un des effets du bruit, le critère utilise un

coefficient de régularisation des frontières de segments. 11

considère aussi la taille des segments tout comme le critère

initial de Ward.

D'autres modifications ont été apportées à l'algorithme de SHOE

pour combler certaines de ses lacunes (Bénié et Thomson, 1992).

Celles-ci concernent d'abord le nombre de pixels voisins

considérés pour créer la partition initiale. De l'avis des

auteurs, ce nombre est trop restreint ce qui limite la

précision des résultats d'une segmentation. Ils suggèrent donc

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l'utilisation de mesures de similarité basées sur les

statistiques locales avec un voisinage de huit pixels au lieu

de quatre. Une autre lacune de l'algorithme concerne

l'estimation par l'usager du nombre final de segments, une

tâche considérée souvent difficile. Les auteurs suggèrent la

détermination automatique de ce nombre grâce à l'intégration

dans l'expression statistique du critère (basé sur le test

Student-t) d'un facteur de correction variable- La variabilité

du facteur lui permet de s 'adapter aux variations du nombre de

segments pendant les fusions.

L'algorithme SHOE initial ou modifié a été utilisé par

plusieurs auteurs dont Pouliot et al. (1995a), Bénié et Thomson

(1992). Thomson et al- (lggO), Ait Belaid et al. (l992),

Thomson et al. (1993) et Raucoules et Thomson (1998) - La

plupart d'entre eux y ont apporté des modifications pour

adapter la méthode à d'autres types d'images, pour intégrer des

données additionnelles à la partition initiale, pour mieux

visualiser les résultats de la segmentation ou pour améliorer

la précision de ces résultats.

2 . 4 Analyse d'image multivariée (MIA)

L'analyse d'image multivariée (MIA) est un outil d'analyse

développé en Scandinavie par Esbensen et Geladi (1989). 11

s'agit d'une alternative aux méthodes de classification

traditionnelles. Ces méthodes, qu'elles soient supervisées ou

non, ont souvent tendance à considérer d'abord le domaine

spatial (1 ' image) . C'est le cas lorsqulil s'agit de

sélectionner les classes d'entraînement (pour le calcul du

classificateur) ou d'isoler des objets (régions) en fonction de

la localisation et du voisinage des pixels. Quant à l'analyse

d ' image mult ivariée, elle permet à I ' usager d ' explorer, de façon interactive et progressive, le contenu en information des

données-image et ce, à deux niveaux : au niveau spectral

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d u abord (valeurs dl intensité) et ensuite au niveau spatial

(image). Il s'agit pour l'usager de délimiter, dans le domaine

spectral, des regroupements de pixels qu'il ou qu'elle juge

pertinents à son application et de procéder à leur

transposition dans l'image. C'est à partir de l'image que se

fait l'interprétation et l'identification des groupes

prédéfinis. Le passage entre les domaines spectral et spatial

permet à l'usager de classifier, de façon graduelle, les

groupes de pixels préalablement définis.

C'est ainsi que sont définies, à l'intérieur de l'image, des

classes d'objets ou régions jugées homogènes par l'usager. 11

est bon de noter que les régions homogènes identifiées ne

couvrent pas nécessairement toute l'image contrairement à la

segmentation. De façon générale, on peut définir l'approche de

MIA comme une analyse d'image globale qui combine l'exploration

de données, la reconnaissance de formes et la classification

(Esbensen et Geladi, 1989; Lowe11 et Esbensen, 1993; ERDAS,

1992) .

MIA laisse à l'usager le soin de définir, à chaque itération et

de façon visuelle dans le domaine spectral, le critère

d ' homogénéité OU d'hétérogénéité g ~ i lui convient.

Contrairement à la plupart des algorithmes de segmentation, ce

critère n'est pas quantitatif mais plutôt qualitatif. Il

s'agit d'un critère variable qui, au fil des itérations, se

précise en fonction des besoins de 1 >usager. Ceci exige, une

certaine expertise de la part de celui-ci, expertise au niveau

de son domaine d'application et de la région à l'étude. Cet

aspect interactif de la méthode permet à l'usager de créer sa

propre stratégie d'analyse en fonction du problème posé et des

objectifs qu'il ou qu'elle s'est fixés. Ceci constitue une

particularité de MIA qui en fait un outil des plus flexibles

contrairement aux méthodes actuelles d'analyse qui imposent des

contraintes au niveau du type de stratégie à employer (Esbensen

et Geladi, 1989) .

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L1anâlyse d'image multivariée se base au départ sur une

représentation particulière des images à traiter- Il s'agit

d'une combinaison d'images reliées par une ou plusieurs

variables (bande spectrale, date d'acquisition, conditions de

visée ou de prise de vue, type de données : télédétection,

géoscientif iques ou autres) . L 1 image est alors appelée

multivariée et représentée par une matrice à trois dimensions

qui contient à la fois l'information spatiale (image à deux

dimensions) et l'information spectrale provenant de chaque

image combinée (vecteurs associés à chaque pixel de l'image

2D) . La figure 2 - 4 présente la structure de l'image

multivariée. Cette nouvelle représentation des images à

traiter fait ressortir davantage la dimension spectrale

comparztivernent aux images standard utilisant les niveaux de

gris (images univariées) . L' image multivariée est ainsi plus

adaptée à une étude au niveau de la structure des données

contenues dans les bandes d' images - En fait, l'image est

caractérisée par un ensemble complémentaire de corrélations

spatiales (entre les pixels) et statistiques (entre les

variables spectrales) (Temnesen Lied, 1997, ERDAS , 19 92 et

Esbensen et Geladi, 1989).

Figure 2.4 - Représentation d'une image m u l t i d é e (3D) (b) à partir d'images u n i d é e s (2D) (a) (tirée de GeIadi et al., 1989)

Combinaison d' images =ivariées (2D) où, pour chaque pixel localisé en (x, y) , correspond un niveau d'intensité

Image multivariée (matrice 3Dl où, pour chaque pixel de l'image de base (information spatiale), correspond un vecteur iD (information spectrale)

Dans le but de condenser l'information structurale contenue

dans l'image rnultivariée, MIA procède à la décomposition de

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cette image en ses composantes principales. Celles-ci

permettent de représenter, dans quelques images ou bandes, les

données caractérisées par de grandes variations spectrales au

niveau de toutes les bandes. Cette transformation a comme

effet de séparer les données redondantes des autres données qui

sont indépendantes ou non corrélées entre elles (données

significatives). Ces dernières présentent davantage d'intérêt

puisqu'elles contiennent la majeure partie de l'information qui

peut être extraite de l'ensemble des images. Le résultat de la

transformation de l'image multivariée en ses composantes

principales se présente sous deux formes I les composantes-

images ou score images (à deux dimensions) et les vecteurs ou

loadings (une dimension) - Cette transformation est illustrée à

la figure 2.5 (Geladi et al - , 1989) -

Figure 2.5 - Composantes principales d'une image multivariée (tirée de Geladi et al., 1989)

Image multivariée c o n t a a n t une image 2D (NxM) et un vecteur ID (Q)

=ère composante principale comprenant une composante-image (Tl) et un vecteur (pl)

Erreur résiduelle (El

L'espace spectral qu'utilise l'usager est construit à partir

des composantes principales de l'image multivariée. Il s'agit

en fait d'une série d'histogrammes à deux dimensions (scatter

plots) dont les axes représentent différentes composantes

principales choisies par 1 ' usager (sous la forme composantes-

images ou vecteurs) - Celui -ci peut donc visualiser, parmi

toutes les décompositions de l'image multivariée qui sont

disponibles, celles qui lui semblent pertinentes à son analyse.

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Un exemple de l'espace spectral de MIA est présenté à la figure

2 .6 .

Figure 2.6 - Espace spectral de MIA (composantes-images) (exemple tiré de Esbensen et Geladi, 1989)

Dans le but de faciliter la visualisation, chaque histogramme

2D de composantes-images (score images) utilise un jeu de

couleurs représentant les différentes densités de pixels pour

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chaque valeur spectrale. Le blanc est associé à une forte

densité et le brun, à la plus faible densité de pixels. Quant

aux h i s t o g r a m m e s 2 D de vecteurs (loadings), ils utilisent les

numéros des différentes bandes d'images et les positionnent aux

valeurs spectrales correspondant aux composantes choisies

(figure 2.7). On peut ainsi visualiser la corrélation ou la

similarité qui existe entre les bandes du point de vue spectral

(ERDAS, 1992 et Esbensen et G e l a d i , 1989).

Figure 2.7 - Espace spectrai de MïA : composantes-images (a) et vecteurs @) (exemple tiré de Esbensen et Geladi. 1989)

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C'est à partir du domaine spectral que l'usager définit les

regroupements de pixels qui l'intéressent. Cette définition se

fait à 1 'aide de masques sur une section de l'histogramme 2D

qui semble, de l'avis de l'usager, représenter une classe de

l'image. Les masques sont en fait des polygones fermés dont

les limites sont déterminées par l'usager à l'aide du curseur

et qui se superposent à l'histogramme 2D. La zone choisie peut

contenir une forte densité de pixels si l'on recherche les

classes dominantes ou une faible densité si l'on préfère une

classification plus détaillée. Plus la forme de l'ensemble des

points s'éloigne du cercle [forme linéaire ou irrégulière,

petits ilôts de points) , plus facile est la définition des

classes. Lorsqu' une zone est délimitée et jugée pertinente,

l'usager peut faire une transposition de la zone du domaine

spectral au domaine spatial (1 ' image) . Tous les points de la

zone sont positionnés dans l'image initiale. En superposant ce

résultat à 1 ' image ou à toute autre domée-image, 1 'usager est

en mesure de faire une interprétation de ce groupe de pixels

selon sa connaissance du terrain et ses objectifs de recherche,

C'est par un travail d'essais et d'erreurs que l'usager définit

graduellement des classes significatives. La figure 2.8

présente un exemple d'une transposition du domaine spectral au

domaine spatial. L'image a été superposée au résultat de la

transposition-

Selon Esbensen et Geladi (1989) ainsi que Geladi et Grahn

(1996) , MIA a de bonnes capacités pour la définition détaillée des classes. En effet, il peut arriver que certaines classes

de l'image soient représentées par un petit nombre de pixels et

que ceux-ci soient dispersés ou distribués aléatoirement dans

l'image. Dans ce cas, MIA est mieux disposé à détecter ces

classes comparativement aux méthodes qui se basent sur le

voisinage des pixels. De même, lorsqu'urie zone ou classe

d' entraînement doit être échantillonnée dans 1 ' image, il n ' y a

pas de garantie que ces échantillons représentent bel et bien

une même classe-objet. Dans le cas de MIA, ce type d'erreur ne

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peut survenir puisque tous les pixels ayant des valeurs

spectrales similaires ont été sélectionnés à l'intérieur d'une

zone de l'espace spectral.

Figure 2.8 - Transposition d'une classe du domaine spectral (a) au domairie spatial @) (exemple tiré de Esbensen et Geladi, 1989)

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Les résultats d'une application de MIA en foresterie (Esbensen

et al., 1993) ont démontré sa bonne capacité de définition de

classes- Les auteurs rapportent que MIA a

classes représentant la vieille forêt,

régénération, la route et les zones d'ombre.

pu ident if ier des

les zones de

Ainsi, dans le cadre de la présente recherche, la segmentation

hiérarchique par optimisation par étape (SHOE) et I ' analyse d'image multivariée (MIA) sont les deux outils d'analyse qui

ont été choisis pour repérer les régions homogènes des images.

Il en existe plusieurs autres qui auraient pu être utilisés

pour cette recherche. Dans ce cas-ci, le choix est basé sur la

disponibilité des outils- Ce qui importe, c'est de pouvoir

utiliser au moins deux outils qui diffèrent au niveau de leur

approche, de leurs contraintes et des résultats qu'ils

présentent. Ceci permet de comparer deux façons d'analyser les

images pour obtenir le plus de corrélation possible avec les

paramètres du modèle DRASTIC.

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3 -1 Site d f étude

La région sur laquelle se base la présente étude est celle de

Lachute, située au nord-ouest de Montréal (Québec) . Le choix

de cette région est justifié par la grande quantité de données

géoscientifiques disponibles et par le fait qu'un modèle

DRASTIC associé à cette région a déjà été implanté. Notons

que la région de Lachute, principalement agricole, est à la

frontière de deux unités géographiques : les Basses Terres du

Saint-Laurent au sud et le Bouclier Canadien (Hautes Terres) au

nord. Elle est traversée par la Rivière du Nord qui sépare les

deux unités géographiques. Au sud, on retrouve la Rivière des

Outaouais et son barrage de Carillon et à l'est, l'aéroport

Mirabel. C'est à partir de cette région, qui couvre un

feuillet cartographique au 1:5000C, que la base de données

géoscientifiqyes a été construite (voir la prochaine section).

Le site choisi pour l'étude couvre seulement une partie de la

région, soit principalement les terres agricoles au sud-est de

la ville de Lachute. La réduction de la zone d'étude est

nécessaire pour permettre l'analyse d'image multivariée (MIA).

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Cet outil d'analyse présente certaines limitations dont celle

concernant la taille des images à traiter. Ainsi, le site,

caractérisé par un faible relief (pente moyenne de 1 % ) ,

comprend quelques zones boisées dispersées sur les terres

agricoles. La dimension du territoire couvert est d'environ 12

kilomètres carrés ce qui correspond à une image de 501 lignes

par 501 colonnes avec une maille de 25 mètres- La figure 3 - 1

montre le site d'étude sur une carte routière et sa

correspondance sur une image (RADARSAT, 7 novembre 1996) -

Figure 3.1 - Site d'étude (Lachnte, Québec) : carte rontière (a) et image RADARSAT (b) 1.

(al N (b 1

Rivière des Outaouais Échelle : 1 : 800 000 Échelle : I : 164 474

Centre de l'image : 4S036'30" N

3.2 Base de données géoscientifiques

Une base de données géoscientifiques de la région de Lachute a

été construite et validée dans le cadre drune étude faisant

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partie du projet PREDIR (Pouliot et al., 1995b). Cette base de

données comprend entre autres:

C'est

une carte géologique 1:63360 (1981) numérisée;

une carte pédologique 1:63360 (1955) numérisée;

une carte topographique 1:50000 (1984) numérisée;

des levés géophysiques (champ magnétique total et

gradient vertical ) ;

des données de forages (1978, 1985 à 1991);

des données de stations météorologiques (1994) ;

un modèle

de 50 m;

une image

une image

une image

1987)

à partir

numérique de terrain 1 : 50000 (1985) , résolution

RSO de ERS-1 géocodée (12 août 1992) ;

SPOT/HRV panchromatique géocodée (2 août 1987);

Landsat/m ( 6 bandes) géocodée ( 5 septembre

de ces données qu'ont été calculés ou estimés

des paramètres hydrogéologiques qui sont à la base du modèle

DRASTIC. Ces paramètres sont de deux types : quantitatifs et

nominatifs. Le tableau 3 -1 présente les douze paramètres

hydrogéologiques qui ont fait l'objet de la présente étude et

les données à partir desquelles ils ont été calculés ou

estimés. La dernière colonne représente les paramètres

intermédiaires calculés à partir des données d'origine e t qui

entrent dans le calcul ou l'estimation des douze paramètres

étudiés,

Tableau 3.1 - Paramètres hydrogéologiques de l'étude (d'après Pouliot, 1996a)

Type de nappe (libre,

I 1 I captive)

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Tableau 3.1 (suite) - Paramètres hydrogéologiques de l'étude (d'après Pouliot, 1996~)

Recharge annuelle

Conductivité hydraulique

Pente

courbe

Élévation

Indice DRASTIC

Quantitatif Image TM7432 Modèle numérique de terrain Carte pédologique Stations météo

Quantitatif - --

Forages

Quantitatif - --

Modèle Numérique de Terrain Carte topographique (courbes de

Quantitatif

Quantitatif

niveaux, points cotés) Image TM7432 Modèle numérique de terrain Carte pédologique Modèle Numérique de Terrain Carte topographique (courbes de niveaux, points cotés) Forages

I Stations météo I Image TM7432

Modèle numérique de terrain Carte pédologique

I Carte topographique

I Carte géologique I Forages stratigra-

phiques

Occupation du sol Pente Texture du sol Classe de drainage Numéro de courbe Récipitation totale Évapo transpiration

= Ruissellement Type de nappe (iibre, captive) Capacité spécifique du Sol

Occupation du sol Pente Texture du sol

rn Classe de drainage ,

Occupation du sol CIasse de drainage Texture du sol Profondeur à l'eau Pente Conductivité hydraulique Type de nappe

I Transmissivité sol Capacité spécifique du sol

I Numéro de courbe I Précipitation totaIe L Évapotranspiration r Ruissellement I Perméabilité de la zoiie

vadose Degré de fissuration de la zone vadose d

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Tableau 3.1 (suite) - Paramètres hydrogéologiques de l'étude (d'aprës Pouliot, 1996a)

vadose

Milieu aquifere Nominatif Occupation du Nomiriatif sol Classe de Nominatif

[ drainage I

= Profondeur théorique de points de Iacs et cours d'eau impact de la zone vadose W e u aquifère ~ e c h e annuelle

Carte pédologique Forages Perrnéabiiité de la zone stratigraphiques vadose 1 8 Degré de fissuration de 1

i la zone vadose Carte géologique Image TM7432

4

Carte pédologique

Pour voir le détail des transformations et calculs effectués à

partir des données d'origine, on peut consulter ~ouliot

(1996a) . On note alors que certains paramètres ont subi des

interpolations durant leur transformation, d'autres non.

Quelques paramètres comme le numéro de courbe et la

perméabilité de la zone vadose ont été estimés à partir de

tables de valeurs théoriques (valeurs discrètes) tandis que les

autres ont fait l'objet de calculs (valeurs continues). Ces

différences ont un impact sur la précision des résultats

obtenus par le modèle DRASTIC. Pour en savoir davantage sur

les sources d'erreurs du modèle et sur la précision de ses

résultats, on peut consulter Fortin et al. (1997).

À l'origine, la taille des pixels de la majorité des paramètres

à l'étude était de 50 mètres. Ces paramètres ont &té

rééchantillonnés à 25 mètres (interpolation par le plus proche

voisin) pour pouvoir les comparer aux images satellites de la

région- En plus des douze paramètres de la base de données,

l'étude tient compte des données de magnétisme de la région

( levés géophysiques ) . Ces données, transformées en format

matriciel, présentent deux types d'information : gradient

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vertical et champ magnétique total. À l'origine, leur maille

était de 200 mètres. Ces données ont également été

rééchantillonnées à 25 mètres pour permettre leur combinaison

avec une image RADARSAT (voir section 3.4) -

Les images des douze paramètres hydrogéologiques ainsi que les

données de magnétisme du site de Lachute sont présentées à

l'annexe A. On y retrouve aussi la liste des classes pour

chaque paramètre nominatif.

3.3 Images satellites du site

La base de données géoscientifiques comprend des images SPOT

(HRV), Landsat (TM) et E R S 4 de la région de Lachute (annexe

A) . Ces images ont été géocodées avec une maille de 25 mètres.

Leurs caractéristiques sont décrites à la section précédente.

À noter que l'image TM comprend les six bandes suivantes : T M l ,

TM2, TM3 (visible) , TM4 (proche infrarouge) , TM5 et TM7 (moyen in£ rarouge ) .

Les images RADARSAT de la région de Lachute sont au nombre de

six- Elles ont été sélectionnées pour couvrir différentes

périodes de captage (saisons), angles de visée, résolutions et

sens de l'orbite (figure 3.2). Ces images ont été corrigées

géométriquement par le logiciel Station Cartographique Radar

(SCR) conçu par Viasat en collaboration avec le Centre Canadien

de Télédétection, TGIS et l'université Laval. Crest à partir

du Modèle Numérique de Terrain de la région de Lachute qu'on a

pu effectuer cette correction. Dans le cas des images W A R S A T

comme dans celui des autres images de la base de données, on a

procédé à leur découpage pour qufelles délimitent parfaitement

le site d'étude (dimension des images de 501 lignes par 501

colonnes). À noter que les deux images RPDARSAT à 10 m de

résolution ont été rééchantillonnées à 25 mètres (méthode du

plus proche voisin) pour permettre les combinaisons d'images.

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43

Figure 3.2 - Images RADARSAT du site de Lachute

A) 7 novembre 1996 mode standard 7 angle de visée: 470 résolution (portée): 25 rn 4 vues orbite descendante

B) 7 mars 1997 mode standard 7 angle de visée: 470 résohtion: 25 m 4 vues orbite descendante

C) 6 mars 1997 mode standard 3 angle de visée: 370 résolution: 25 m 4 vues orbite ascendante

D) 29 juillet 1997 mode standard 7 angle de visée: 470 résolution: 25 m 4 vues orbite descendante

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Figure 3.2 (suite) - images RADARSAT du site de Lachute

E) 31 juillet 1997 mode firi 1 (haute résolution) angle de visée: 380 résolution: 10 m 1 vue orbite ascendante

F) 22 août 1997 mode &I 5 champ proche angle de visée: 460 résolution: 10 m 1 vue orbite descendante

3 . 4 Combinaisons d' images

À partir des images satellites du site de Lachute ainsi que des

données de magnétisme, on a effectué différentes combinaisons

selon une ou plusieurs variables (temps, angle de visée,

résolution, type de capteur ou de domées) Ces combinaisons

permettent de prendre en compte la variabilité de llinformation

que l'on peut extraire d'un même objet sur le territoire,

Les images ainsi combinées sont utilisées comme données

supplémentaires pour la segmentation et l'analyse d'image

multivariée (voir le prochain chapitre). Comme on le sait, ces

outils d'analyse sont utilisés pour délimiter les régions

homogènes de 1 ' image. Le fait que plusieurs images d'une même

variable soient combinées rend la délimitation de régions plus

indépendante des particularités de cette variable.

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Le tableau 3.2 présente les différentes combinaisons d'images

qui ont été effectuées pour l'étude. Au nombre de dix, elles

sont présentées en fonction de la variable sur laquelle se base

chacune des combinaisons. On y retrouve aussi le nombre

d'images par combinaison ainsi que leurs caractéristiques

communes et distinctives.

Tableau 3.2 - Combinaisons dYimaGes du site de Lachute

I 2 l Angle de visée 2

Résolution 1 I

5 1 Temps,

I 1

5 1 Capteur radar 1 2

l Capteur 2

RADARSAT mars RADARSAT juillet

RADARSAT 470-descendante

Résolution 25 rn Angle de visée 470 Orbite descendante RADARSAT

RADARSAT 370-ascendante Résolution 25 m Temps : mars

RADARSA?* 460-descendante RADARSAT RADARSA?* 38"-ascendante Résolution 10 rn

Temps : août RADARSA'I' 25 m RADARSAT' 10 rn

RADARSAT nov. 470 25m desc

RADARSAT SPOT/ HRV RADARSAT TM1 TM2 TM3 TM4 TM5

RADARSAT Angle de visée 470 Temps : août Orbite descendante RADARSAT

RADARSAT mars 470 25m desc 1

iMf

RADARSAT novembre 25 m

RADARSAT mars 370 25rn asc EiADARSAT jui1.470 25m desc RADARSAT jui1.380 10m asc RADARSAT août 460 10m desc ERS-1 230 W RADARSAT 47O HH

Gradient vertical 200 m W A R S A T novembre 25 m Gradient vertical 200 m Champ total 200 m

Résolution 25 m Temps : août Orbite descendante Résolution IO m Temps : août Résolution 25 rn Temps : automne

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4.1 Analyse de corrélation

Pour évaluer le potentiel d'intégration des images RADARSAT au

modèle hydrogéologique DRASTI C, on veut dl abord identifier les

paramètres du modèle qui sont reliés d'une certaine façon à

l'intensité du signal de RADARSAT (objectif 1). On veut aussi

savoir j usqu ' à quel point les régions homogènes des dif f éreats

paramètres correspondent aux segments ou classes définis à

l'intérieur des images du site. Si certaines correspondances

existent, cela suppose que les images de RADARSAT pourraient

faciliter la détermination drunités hydrogéologiques homogènes

sur le territoire (objectif 2 ) .

Pour évaluer et quantifier l'importance de ces relations ou

niveaux de correspondance (objectifs 1 et 2) , on procède à une

analyse de corrélation entre les douze paramètres

hydrogéologiques définis au chapitre précédent et les diverses

images ou combinaisons d'images des satellites RADARSAT,

Landsat, SPOT et ERS-1. Par le calcul d'un coefficient de

corrélation, on peut quantifier la relation de type linéaire

entre deux variables (dans ce cas-ci, un paramètre et une image

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satellite). Les relations qui existent entre les paramètres et

les images peuvent être de plusieurs types mais dans ce cas-ci,

il n'est question que de la relation linéaire- Ce qui importe,

ce n'est pas tellement de connaître le type de relation qui

existe entre ces deux variables, mais plutôt de tester cette

relation, de mesurer le degré d'association entre ces

variables. S i existe une relation plus ou moins étroite

entre celles-ci (coefficient de corrélation relativement

élevé), on doit vérifier que cette relation est bien réelle

c'est-à-dire qu'elle n'est pas seulement causée par le hasard.

À l'aide d'un test statistique de

chaqcie valeur du coefficient de

confiance qui quantifie le risque

ne soit pas significative.

signification, on associe à

corrélation un niveau de

que la corrélation calculée

L'analyse de corrélation prend une forme différente selon le

type de paramètre que l'on veut évaluer (quantitatif ou

nominatif) . LI explication de cette différence est donnée aux

deux prochaines sous-sections. Notons que toutes les analyses

de corrélation ont été effectuées sur le logiciel SAS.

4.1.1 3aramètre quantitatif

Les paramètres quantitatifs sont au nombre de sept : recharge

annuelle, pente, conductivité hydraulique, profondeur de l'eau,

élévation, numéro de courbe et indice DRASTIC- Parmi ces

paramètres, seul le numéro de courbe présente des valeurs

discrètes estimées à partir de tables.

Le coefficient de corrélation qui a été choisi pour 1 'analyse

est celui de Spearrnan. Il s'agit d'une mesure non paramétrique

qui est utilisé dans le cas où la distribution des données ne

suit pas une loi normale. Puisque les images radar sont

affectées par u n bruit multiplicatif, il existe une corrélation

entre la moyenne et 1' écart-type des domées-image, ce qui

n'est pas représenté dans une distribution normale. Les images

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radar suivent plutôt, selon le nombre de vues et le type de

mesures (intensité ou amplitude), une distribution de ~ayleigh,

exponentielle ou gamma (Ulaby et al. , 1982 ; Lee et ~urlcevich, 1989). Le coefficient de Spearman est aussi adapté aux valeurs

discrètes comme c'est le cas pour le numéro de courbe.

Le coefficient de Spearman est en fait une approximation du

coefficient traditionnel (Pearson). Les données des deux

variables (paramètre et image) sont d'abord ordonnées selon

leur rang et c'est à partir de ces valeurs de rang que ie

coefficient est calculé. L'équation utilisée est la même que

celle du coefficient Pearson sauf qu'il s'agit dans ce cas-ci

de rangs :

où Ri et Si sont les rangs des deux variables

où kOy et S, sont les moyennes des rangs Ri et Si

Le logiciel SAS attribue à chaque valeur de coefficient une

probabilité de signification qui représente le niveau de

confiance que l'on peut accorder à la valeur calculée. Cette

probabilité nous indique jusqutà quel point la valeur du

coefficient représente une relation réelle entre les deux variables c'est-à-dire une relation qui ne dépend pas seulement

du hasard. La probabilité est calculée suivant le test de t

avec n-2 degrés de liberté, n étant le nombre de paires

d'observations ou de pixels dans l'image :

où t, est la statistique du test

où r est le coefficient calculé

où a est le niveau de signification da test

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La valeur fournie par SAS est le complément du niveau de

signification soit 1-a (SAS Institute, 1990).

4.1.2 Paramètre nominatif

Les paramètres nominatifs sont au nombre de cinq : texture du

sol, zone vadose, aquifère, occupation du sol et drainage. Les

différentes classes de chaque paramètre sont présentées à

l'annexe A-

Pour évaluer les différentes corrélations associées aux

paramètres nominatifs, on a choisi l'analyse de variance de

type ANOVA incluant le test de Scheffé-F. ANOVA est un procédé

mathématique qui décompose la variance entre deux ou plusieurs

variables. Dans ce cas, les variables sont les classes d'un

paramètre définies à partir des intensités moyennes des régions

de 1 ' image qui leur correspondent. Il s ' agit ici dl évaluer la correspondance entre les classes d'un paramètre et les

intensités moyennes des régions de lrimage. ANOVA décompose

donc cette variance selon des sources de variations connues

soit la variance sur les classes et celle sur les observations

(ou intensité de pixels) d'une même classe. Par un test

statistique de comparaison de moyennes de plusieurs classes

(test de F), ANOVA évalue la signification de la différence

entre les variables (ou classes définies par des intensités

moyennes de 1 ' image) . Si cette différence est due au hasard

(différence qu'on ne peut qualifier de significative), ANOVA

considère semblables les classes de l'image et du paramètre.

Le niveau d'association encre ces deux entités est alors

quantifié et représenté par un coefficient de détermination

(r2). Le test de Scheffé, plus sévère que le test de F, est

appliqué à posteriori pour évaluer la signification des

différences entre toutes les paires possibles de moyennes de

classss. On peut alors connaître le niveau de différence entre

les classes de l'image et évaluer ainsi son potentiel à

représenter le paramètre. Le fait qu'il y ait un haut niveau

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d'association (ou de corrélation) entre un paramètre et une

image ne garantit pas que l'image peut facilement distinguer

les classes du paramètre. Le test de Scheffé permet d'évaluer

au niveau de l'image cette capacité de distinction.

En utilisant ANOVA, on suppose que les classes sont homogènes

et qu'elles sont représentées par une seule valeur d'intensité

moyenne. Les différences par rapport à cette moyenne à

l'intérieur d'une classe ne devraient être considérées que

comme des erreurs aléatoires. De plus, ANOVA présume que les

variances des classes à comparer sont semblables (Collin,

1994) .

De façon plus détaillée, ANOVA procède comme suit :

1) Calcul de la variance des intensités correspondant à chaque

classe du paramètre

2) Estimé de la variance à l'intérieur des classes ( i n t r a ) en

calculant la moyenne des variances obtenues en 1) : cet

estimé représente la variance due aux erreurs

3) Estimé de la variance entre les classes (inter) en calculant la variance des moyennes des classes : cet estimé représente

la variance au niveau du modèle défini par SAS

4 ) Calcul de la statistique F (rapport des deux variances :

inter/intra) qui représente la correspondance entre le

modèle et le comportement des classes

5 ) Comparaison de F calculé avec la valeur théorique de F

(tables) selon les degrés de liberté des deux variances

estimées et un niveau de confiance prédéfini (dans ce cas-ci

5 % )

6 ) Décision sur la signification de la différence entre les

classes : si F calculé est supérieur à F théorique, les

classes sont considérées différentes au niveau de confiance

prédéfini. Le niveau de confiance correspondant à la valeur

de F calculée peut être interpolé à partir des valeurs de la

table

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7 ) Calcul du coefficient de détermination qui représente

niveau d'association entre les classes du paramètre et

variations au niveau des intensités de l'image

le

les

8) Application du test de Scheffé sur les moyennes des classes

pour évaluer la signification des différences entre les

groupes de pixels représentant les classes. L'expression

mathématique du test est la suivante (SAS Institute, 1990):

où yi,, et y,,représentent chaque paire de moyennes

comparées

où s est l'erreur quadratique basée sur v degrés de

liberté

où a est le niveau de signification du test

où F(a;k-1,v) est la valeur critique du test de F

(appliqué sur chaque paire de moyennes) avec k-ï/v

degrés de liberté.

Que ce soit pour un paramètre quantitatif ou nominatif,

l'analyse de corrélation a été effectuée d'abord sur les images

de départ (images non traitées) (objectif 1) et ensuite sur les

images ou combinaisons d'images ayant subi une segmentation ou

une analyse d' image multivariée (objectif 2 ) . La préparation

des images pour l'analyse de corrélation est expliquée aux

sections suivantes.

4 . 2 Images non traitées

II s'agit ici des images RADARSAT 6 Landsat TM (6 bandes de

la même image), SPOT/HRV (1) et E R S 4 (1) considérées

séparément et qu'on dit non traitées parce qu'elles n'ont pas

été segmentées ou analysées par MIA. Les caractéristiques des

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différentes images ont été présentées au chapitre 3. Selon le

premier objectif du projet, il s'agit d'effectuer une analyse

de corrélation entre les douze paramètres hydrogéologiques et

les images RADARSAT représentant le plus fidèlement possible le

signal radar. Quant aux images optiques (Landsat et SPOT) et

ERS-1, elles ont été analysées de la même façon que les images

RADARSAT dans le but de comparer les niveaux de corrélation

obtenus par les différents capteurs.

Seules les images RADARSAT ont été analysées sous trois

formes : l'image originale, l'image filtrée (filtre médian avec

fenêtre 3x3) et l'image logarithmique et filtrée (même filtre).

Ces trois conditions d'images permettent d'évaluer l'effet du

filtrage et de la transformation logarithmique sur les valeurs

de corrélation.

4 . 3 Images segmentées

La segmentation des images a été effectuée par le logiciel de

segmentation hiérarchiwe par optimisation séquentielle (SHOE)

développé par Jean-Marie Beaulieu. Le critère de fusion du

logiciel a cependant été modifié pour s'adapter aux images

radar à segmenter. La modification s'est inspirée de celle

présentée dans Raucoules et Thomson (1998) . 11 s'agit de deux

nouveaux critères utilisa~t chacun une certaine fonction

logarithmique des valeurs d'intensité. Dans ce cas-ci

cependant, aucune information de texture et d'arêtes n'est

incluse dans le critère. Les deux critères sont définis de la

façon suivante :

C, .,, = N,N,/ (N,+N,) L~/S fI (1+ 1 p,-pb 1 4 . 5

c, .,, = N,NJ (N,+N,) L ~ / S z (pa-pbI2 4.6

avec p=dog(l+I) >

où c > représente la moyenne

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Dans ces équations, I représente 1' intensité d'un pixel, p la

moyenne des logarithmes des intensités de pixels contenus dans

un segment, N le nombre de pixels dans le segment, L et S

respectivement le périmètre et la surface du segment résultant

de la fusion. Le produit ou la somme de la fonction

logarithmique, selon le critère, e s t effectuée sur 1 ' ensemble des images faisant partie d'une même combinaison.

La segmentation hiérarchique permet à l'usager de choisir le

nombre final de segments dans l'image. Dans ce cas-ci, on

choisit trois types d'images segmentées : images de 20, 100 et

180 segments. La figure 4.1 présente un exemple des

différences au niveau de l'image segmentée lorsque le critère

de fusion et le nombre de segments varient. Comme on le voit,

ces différences sont significatives au niveau des deux critères

ce qui suppose que la définition d'un critère de fusion influe

considérablement sur le résultat de la segmentation. Le fait

de définir deux critères distincts permet d'évaluer l r effet du

changement de critère sur les niveaux de corrélation entre les

images segmentées et les paramètres de DRASTIC.

Figure 4.1 - Images segmentées selon deux critères et trois nombres différents de segments

20 segments 100 segments 180 segments

20 segments 100 segments 180 segments

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Les images initiales qui font l'objet d'une segmentation sont

réparties en deux catégories : les images seules (non

combinées) de RADARSAT, ERS-1, Landsat TM et SPOT/HRV et les

images combinées de la façon décrite au chapitre précédent.

Les images seules et combinées, filtrées (filtre médian avec

fenêtre 3x3) et non filtrées sont soumises à l'analyse de

corrélation. Dans le cas d'une image combinée, la corrélation

est calculée entre chacune des images constituant la

combinaison et le paramètre considéré,

Le fait de segmenter une image selon différentes conditions

(deux critères de fusion, trois nombres finaux de segments,

présence ou non de filtrage et combinaisons d'images ou images

seules) permet d'évaluer les effets drune modification de ces

conditions sur les niveaux de corrélation.

Avant de procéder à l'analyse de corrélation comme telle, on

doit modifier l'image résultant de la segmentation. Pour ce

faire, on procède au calcul des moyennes d'intensités pour

chaque segment et on attribue aux pixels d'un même segment la

valeur moyenne correspondante. Cette valeur d'intensité

remplace le numéro de segment attribué à chacun des pixels par

l'algorithme de segmentation. Ainsi, chaque segment représente

une région homogène dans 1 ' image (même valeur d ' intensité) . L'image modifiée subit ensuite une transformation logarithmique

avant d'être mise en corrélation avec un paramètre. L'analyse

de corrélation peut alors évaluer la correspondance entre les

régions homogènes de l'image et celles du paramètre considéré.

4.4 Images analysées par MIA (analyse d'image multivariée)

L'analyse d'image multivariée ne s'applique qu'aux combinaisons

d l images. Il s'agit des mêmes combinaisons que celles

utilisées pour la segmentation. L'exploration des données-

image et la classification d ~ s groupes de pixels définis par

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l'usager fournissent différentes images résultantes (une image

par classe) . Ces images sont constituées de points qui

représentent l'emplacement des pixels considérés homogènes.

Même s'il y a un certain espacement entre ces points, ils

forment un ensemble, une région homogène qui est visuellement

identifiable sur l'image. À noter qu'il n'y a que deux niveaux

de gris possibles dans ces images : O et 255 (noir et blanc) . De plus, les classes identifiées ne couvrent pas nécessairement

toute l'image comme dans le cas de la segmentation.

Dans un premier temps, pour chaque combinaison d'images

analysée par MIA, on construit une image finale à partir des

valeurs d'intensité correspondant aux points identifiés sur

toutes les images-classes. Il s'agit de la première image

soumise à l'analyse de corrélation. Dans ce cas, les régions

homogènes ne présentent pas les mêmes valeurs d'intensité.

Lorsqu'aucun point n'est identifié à un endroit de 1' image, la

valeur O est attribuée au pixel. La deuxième image finale que

l'on soumet à l'analyse de corrélation est celle constituée des

valeurs moyennes d'intensité calculées et attribuées aux pixels

de chacune des classes. Quant à la troisième et quatrième

images finales, on procède au filtrage des images initiales

(images de points) pour réduire 1 'espacement entre les points

identifiés . L'application d'un filtre moyen (fenêtre 7x7)

permet d'englober dans une même classe tous les pixels

adjacents aux points identifiés. Ainsi, la troisième image

comprend les valeurs d'intensité initiales correspondant aux

points identifiés et filtrés et la quatrième image contient des

valeurs moyennes d'intensité attribuées aux pixels d'une même

classe. En plus de ces quatre images finales, on soumet à

l'analyse de corrélation les quatre mêmes images mais cette

fois-ci filtrées (filtre médian avec fenêtre 3x3) . Le fait de

construire plusieurs images finales différentes (pour une seule

combinaison dl images analysées par MIA) permet dl évaluer

l'effet du traitement des images classifiées sur les valeurs de

corrélation. La figure 4.2 présente un exemple d'images de

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points obtenues par MIA (chaque image représente une classe)

ainsi que certaines transformations effectuées avant l'analyse

de corrélation.

Figure 4.2 - Images résultantes de MIA et transformations d'images avant l'analyse de corrélation

CIasse 1 Classe 2

IMAGE RÉSULTANTE DE LA FUSION DES DEUX CLASSES (image de points)

IMAGE D'INTENSITÉ IMAGE D'INTENSITÉ MOYENNE (moyenne pour chaque classe)

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57

Figure 4.2 (suite) - Images résultantes de MIA et transformations d'images avant l'analyse de corrélation

Image de points de Ia cIasse I

Image de points fiItr6e (filtre moyen 7x7)

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CHAPITRE 5

RÉSULTATS ET DISCUSSION

Dans ce chapitre, les résultats des différentes corrélations

entre les paramètres et les images sont présentés sous forme de

tableaux. Chaque tableau est associé à l'un des trois cas

suivants : images non traitées, images segmentées et images

analysées par MIA. Dans chacun de ces cas, les valeurs de

corrélation associées aux paramètres quantitatifs et nominatifs

sont présentées dans des tableaux séparés. Il est à noter que

la majorité des valeurs de corrélation présentent un niveau de

confiance de 9 9 , 9 9 % (ou P=0,0001, telle que fournie par SAS,

qui représente la probabilité que la corrélation soit nulle).

Lorsque cette probabilité est différente de 0,0001, elle est

indiquée entre parenthèses dans les tableaux. Quant au test de

Scheffé utilisé pour les paramètres nominatifs, un niveau de

confiance de 95 % est associé à la distinction des cfasses dans

l 1 image.

Les prochaines sections présentent, de façons séparées, les

résultats obtenus avec les images non traitées, segmentées et

analysées par MIA.

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5.1 Corrélations

Les coefficients

59

des images non traitées

de corrélation obtenus pour les

traitées de RADARSAT, Landsat/TM, SPOT/HRV et

présentés aux tableaux 5 -1 et 5 - 2 . On y retrouve

de coefficients de corrélation correspondant aux

images et paramètres,

images non

ERS-1 sont

les valeurs

différentes

Dans le cas des paramètres quantitatifs (tableau 5.1), les plus

fortes corrélations obtenues à partir des images RADARSAT

varient entre 0,20 et 0,3 0 (en valeurs absolues) . Ces valeurs

se rapportent aux paramètres suivants (par ordre décroissant) :

la recharge (0,291, le numéro de courbe ( O r 2 1 ) , l'élévation

(0,19) et l'indice DRASTIC (0,19). Il s'agit principalement

d'images d'hiver filtrées (filtre médian 3x3). À noter que

1 'épaisseur de neige au sol au moment de Iracquisition des

images dl hiver de RADARSAT dépasse les 60 centimètres. Dans

des conditions de neige sèche, il est possible que les ondes

radar pénètrent suffisamment le couvert de neige et atteignent

le sol sous-jacent. Mais il se peut que les valeurs plus

élevées de corrélation pour les images hivernales soient dues

au fait que le couvert de neige homogénéise la rugosité de

surface et que ces régions de rugosité homogène correspondent

davantage aux valeurs du paramètre. Les résultats nous

démontrent aussi qu' il n'y a aucun effet sur le coefficient de

corrélation lorsqu'on utilise le logarithme des valeurs

d'intensité de pixels plutôt que la valeur initiale d'intensité

(voir la méthodologie à la section 4.2)-

Quant aux images optiques (Landsat/TM eC SPOT/HRV), elles

présentent des corrélations légèrement plus fortes (en valeurs

absolues) que les images RADARSAT : recharge (0, 43 1 , numéro de courbe (0,321, indice DRASTIC (0,30) et élévation (0,24), Ces

valeurs sont sensiblement les mêmes pour toutes les bandes

optiques sauf TM4 (dans le proche infrarouge) qui est la

plupart du t e q s moins corrélée avec ces paramètres.

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60

Tableau 5.1 - Corr6lations entre les images non traitées et les paramétres quantitatifs

NOVEMBRE 47°/desd3~m 0.10 1 med3 1 0.14

med3 log RADARSAT

med3 med3 log 0.29

RADARSAT MARS 3 7O/asc/3 0m 0.18 1 me& 1 026

med3 log 0.26 RADARSAT JUILLET

0.06

med3 log 0.10 RADARSAT JUILLET 3 8°/asc/1 0m 0.04

med3 0.07 med3 log 0.07

RADARSAT

med3 log 0.04 ERS- 1 0.08

On note que Les corrélations sont inversées par rapport aux

images RADARSAT ce qui est normal puisque les zones claires

dans un type d'image (fortes réponses de la surface)

correspondent souvent aux zones sombres dans 1 ' autre image

(faibles réponses de la surface) . Prenons comme exemple le

boisé (figure 5.1) qui se distingue moins bien sur une image

optique que sur une image RSO. Dans le cas d'un capteur

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optique, la réflectance de la végétation est relativement

élevée (tout dépend du type de végétation) mais la forte

rétrodifEusion de cette même végétation dans le cas du radar

(sensibilité du radar à la rugosité de surface) est plus

évidente -

Figure 5.1 - Comparaison entre les zones de boisé d'une image RADARSAT et d'une image Landsat-TM

RADARSAT Boisés Landsat-TM (vhible)

Quant à ERS-1, les coefficients de corrélation sont toujours

plus faibles que les valeurs optimales obtenues avec RADARSAT.

Ceci peut être dû au fait que la seule image disponible de ERS-

1 a été prise durant Ifété ce qui ne semble pas, selon les

résultats obtenus avec RADARSAT, être une période favorable

pour l'obtention de corrélation optimale avec les paramètres.

Dans le cas des paramètres nominatifs (tableau 5.2), les plus

fortes corrélations obtenues à partir des images RADARSAT

varient entre 0,40 et 0,50. Ces valeurs se rapportent aux

paramètres suivants (par ordre décroissant) : 1' occupation du

sol (0,51), les classes de drainage (0,39) et la texture du sol

(0,38). Pour ces paramètres, il s'agit d'images filtrées où on

a considéré le logarithme des intensités de pixels plutôt que

les valeurs initiales d'intensité. Contrairement aux

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paramètres quantitatifs, il semble avantageux du point de vue

de la corrélation d'utiliser le logarithme des valeurs

intensités et ce, pour la plupart des images.

Tableau 5.2 - Corrélations entre les images non traitées et les paramètres nominatifs

KAUAKSA 1 NOVEMBRE 47'/desc/3 0rn 0.14

med3 024 med3 log 0.3 8

RADARSAT

med3 log 0.30 RADARSAT

med3 log 0 -26 RADARSAT JUILLET 47'/desc/3 0m 0.15

me& 0.25 med3 log 0.36

RADARSAT JUILLET 3 8'/asc/ 1 0m 0.08

me& 0.17 med3 log 0.26

RADARSAT b - 0 0 ~ 46'/desc/ 10m O. 10

me& 0.20 medj Iog 0.32

ERS- I 0.08 SPOT/HRV 0.32 TM 1 0.24 TM2 0.3 I Th43 0.24 TM4 0.44 TM5 0.39 TM7 0.27

Pour ces paramètres, on note que les valeurs de corrélation

sont légèrement inférieures lorsqu'il s'agit d'images de 10

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mètres de résolution (une seule vue) et/ou d'angle de visée de

3 7 O .

Selon le test de Scheffé, les classes des paramètres nominatifs

ne sont pas toutes bien distinguées dans les images RADARSAT et

ce, indépendamment des valeurs de corrélation obtenues. La

capacité de ces images à distinguer les différentes classes est

fonction du paramètre et des conditions d'image (période

d'acquisition, angles de visée, résolution). Le tableau 5 . 3

présente, pour les valeurs de corrélation optimales, les

classes distinguées de façon significative par les images

RADARSAT. Dans le tableau, il n'est question que d'une seule

valeur de corrélation par paramètre (valeur la plus élevée)

malgré le fait que pour d'autres images, les corrélations

peuvent être du même ordre de grandeur et présenter différentes

distinctions de classes-

Tableau 5.3 - Classes distinguées par les images RADARSAT (selon le test de Scheffé Za 5 % de niveau de confiance)

Quant aux images optiques, elles présentent un niveau de

Occupation du sol

Classes de drainage Texture du sol

corrélation semblable aux images RADARSAT sauf dans le cas de

l'occupation du sol où la corrélation est nettement plus forte

* / signifie que les classes ne sont pas distinctes

Novembre, 47", 2Sm, desc. (filtre, log) Novembre, 47", 25m, desc. (filtre,log) Novembre, 47", 25m, desc. (filtre,log)

(0,77 vs 0,51 pour les images RADARSAT). C'est d'ailleurs pour

cette raison que l'utilisation des images optiques se résume

0,51

0,3Ç

0,38

souvent à la cartographie de l'occupation du sol (Pouliot et

al., 1995b) . D'après les résultats, RADARSAT n'apporte rien de

Eau, boise, agriculture intensive, agriculture extensive, zone urbaine Très mauvais, rnauvaislirnparfait*, très bon/excessif, variable Argile, limon, Iirnon-argile, terre noue, sabiehon déterminée, sable-Iimon

plus aux images optiques dans l'estimation de ce paramètre.

Pour l'ensemble des paramètres nominatifs, le niveau de

corrélation est sensiblement le même pour toutes les bandes

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optiques [SPOT et LANDSAT) . Le tableau 5.4 présente, pour les

valeurs de corrélation optimales, les classes distinguées par

les images optiques.

Tableau 5.4 - Classes distinguées par les images optiques

Quant à l'image ERS-1, les coefficients de corrélation sont

encore une fois plus faibles que les valeurs optimales obtenues

avec RADARSAT. Ceci peut être dû au f a i t que, dans ce cas-ci,

on cherche davantage une information au niveau de surfaces

horizontales (le sol) et RADARSAT est plus adapté, par ça

polarisation horizontale, à ce type de surface.

Occupation du sol Classes de drainage Texturedusol

À la lumière de ces résultats, on ne peut que constater le

faible lien qui existe entre le signal de RADARSAT et les

paramètres du modèle. Ces images sont par ailleurs davantage

corrélées, mais de façon modérée, à lloccupation du sol, les

classes de drainage et la texture du sol. 11 semble que

l'application d'un filtre médian pour réduire le chatoiement

dans les images RADARSAT améliore le niveau de corrélation.

Lorsqu'on compare les corrélations obtenues pour les différents

capteurs, on s'aperçoit que les images non traitées de RADARSAT

sont davantage reliées aux paramètres hydrogéologiques que

celles de ERS-1 mais présentent moins d'intérêt pour la

modélisation hydrogéologique que les images optiques.

5 . 2 Corrélations des images segmentëes

Landsat-TM 3

Landsat-TM 4

Puisque toutes les valeurs de corrélation des images segmentées

0,77

0,45

Eau, borsé, agncuiture rntensive, agriculture extensive, zone urbaine Très mauvais, mauvais, imparfait, très bon, excessif, variable Argile, limon, limon-argile, terre noire/sable/non déterminée, sable-limon

Landsat-TM4 0,44

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sont trop nombreuses pour être présentées dans cette section,

elles ont été placées en annexe. Les tableaux 5 - 5 et 5.6 de

l'annexe B présentent donc, pour les paramètres quantitatifs et

nominatifs, les valeurs de corrélation obtenues à partir des

images segmentées (seules ou combinées) de RADARSAT,

Landsat/TM, SPOT/EZRV et ERS-1. On y retrouve les valeurs de

coefficients de corrélation correspondant aux différentes

images et condit ions de segmentation (critère de fusion,

filtrage, nombre de segments).

De façon générale, on note une amélioration des corrélations au

niveau des images RADARSAT segmentées comparativement aux

images non traitées et ce, pour la majorité des paramètres

(nominatifs et quantitatifs). Dans le cas des images RADARSAT

segmentées, les plus fortes corrélations obtenues, toutes

combinaisons confondues, varient entre 0,60 et 0,80 pour les

paramètres nominatifs et entre 0,30 et 0,50 pour les paramètres

quantitatifs. Ces valeurs sont associées aux paramètres

suivants (en ordre décroissant) : la texture du sol (O, 78) , les classes de drainage (O, 78) , 1 ' occupation du sol (0, 76) , le milieu aquifère (O, 64) , la zone vadose (0, 60) , la conductivité hydraulique (0,49), l'élévation (0.41). lfindice DRASTIC

(0,39), la recharge (0,38), le numéro de courbe (-0.32), la

profondeur de l'eau (-0,29) et la pente du terrain (-0,29). Il

s'agit de corrélations optimales obtenues selon diverses

conditions de segmentation qui dépendent du paramètre considéré

(tableau 5.7). Quant aux paramètres nominatifs, la distinction

des classes, selon le test de Scheffé, pour les meilleures

corrélations obtenues est présentée au tableau 5-8.

Lorsquton considère les images optiques et RADARSAT séparément,

on note que SPOT et Landsat présentent des corrélations

supérieures à RADARSAT pour certains paramètres : la recharge

( -0 ,44 vs 0,32) et lïoccupation du sol (0,74 vs 0,451.

Cependant, sous certaines conditions de segmentation (tableau

5 . 9 ) , les images RADARSAT sont plus corrélées que les images

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optiques pour les paramètres suivants : la conductivité

hydraulique (0,49 vs -0,24), la pente (-0,29 vs -0,09),

l'élévation (0,41 vs -0,30), le milieu aquifère (0,64 vs 0,45)

et la zone vadose (O, 60 vs 0,47) . Cette distinction entre les

deux types d'images permet d'évaluer les relations que chacune

entretient avec les paramètres du modèle. On peut alors

comparer les performances de chacune d'entre elles pour le cas

où une combinaison des deux types dl images ne serait pas

possible.

Tableau 5.7 - Conditions de segmentation des images ICADARSAT correspondant aux plus fortes corrélations

Classes de drainage Occupation du SOI Milieu aquifere

Zone vadose

1 Om, desc. (Iog) RADARSAT août, 46", IOm, desc. (log) RADARSAT novembre, 47', 25m, desc. (log) RADARSAT mars, 47', 35m, desc. (log) RADARSAT mars, 47', 25m, desc. (log)

RADARSAT 0,60 novembre et juillet,

médian 3x3

1" critère, 20 segments

la critère, 20 segments

Conductivité

I -- I

* I " critère : CI 4, = N,Nd(N,, Nb) . L'/S . II(1 +[pÏpbl)2 1

hydraulique Elévation

Indice DRASTIC

Recharge

Numéro de courbe Profondeur de l'eau

Pen te

Le fait de combiner les images RADARSAT et optiques permet

d'obtenir de meilleures corrélations pour les classes de

RADARSAT juillet, 47", 25m, desc. (log) RADARSAI mars, 47', 25m, desc. (log) RADARSAT novembre, 47', 25m, desc. (log)

RADARSAT novembre, 47', 25m, desc. (iog) RADARSAT mars, 37*, 25m, asc. (log) RADARSAT mars, 47',

47', 25m, desc. (log)

5 autres images RADARSAT RADARSAT mars et juillet, 47', 25m, desc. (log) Landsat-TM

RADARSAT

0,49 2' critère, 20 segments, médian

0,4 1

0,39

0,3 8

-0,32

-029 25m, desc. (log)

RADARSAT juillet, 47", 25m, desc. (log)

3x3 2' critère, 20 segments, médian 3x3 lu critère, 20 segments, médian 3x3

1 a critére, 20 segments

1 " critère, 1 80 segments

1 " critère, 1 80 segments,

-0,29

novembre et juillet, 474 25m, desc. (log)

médian 3x3

2' critère, 20 segments, médian 3x3

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drainage (0, 7 8 ) et la texture du sol (Cl, 78) . Ces valeurs sont

inférieures lorsque les images sont considérées séparément. Ce

sont d'ailleurs ces combinaisons d'images et ces deux

paramètres nominatifs qui présentent les plus fortes

corrélations parmi toutes les conditions d'images. Cependant,

pour certains paramètres comme lrélévation et le milieu

aquifère, une combinaison entre les images RADARSAT et optique

n'est pas souhaitable. En effet, les valeurs de corrélation

sont plus élevées dans le cas des images RADARSAT considérées

séparément des images optiques.

Tableau 5.8 - Distinction des classes (test de Scheffé) correspondant aux plus fortes corrélations avec les images RADARSAT segmentées

Zone vadose 1 RADARSAT mars, 47", 25x11, desc.

Classes de drainage Occupation du sol Milieu aquifère

terre noire, sable, sable-limon Très mauvais, mauvais, très bodimparfait, excessif, variabIe

(log) + SPOT (HRV) RADARSAT août, 46", 10m, desc. (log) + SPOT (HRV) RADARSAT novembre, 47", 25m, desc. (log) + Landsat (TM) RADARSAT mars, 47", 25m, desc.

Eau, boisé, agriculture intensive,

0,78

0,76

o s a agriculture extensive, zone urbaine Calcaire-crist-quartzite-gneiss/dolornie- calcaire-shale, &ès-arkosite, grès-qumite, grès-dolomie, intrusion alcaline Schiste-non déterm., argiIe-non ddterm~ar~ile-hét&ogène-blocaux, argile- hétérogène, argile-hétérogène-sablonneux, argile-hétérogène-graveleux, silt-non déterm., sables-non déterm./sabIes- hétérogène-argileux/sables-hétérogène- graveleux, sables-grain fui, sables- hétérogène-blocaux, graviers-non déterm.

La combinaison du gradient vertical et d'une image RADARSAT

(automne, 47", 30 m, orbite descendante) permet d'obtenir de

meilleures corrélations avec 1 ' élévation (-0,52 vs 0 r 4 1 ) et la

zone vadose (0,65 vs 0,6O) . Mais il s ' agit dans ces cas d'une corrélation avec les valeurs du gradient vertical et non avec

l'image de RADARSAT. Puisqulaucune analyse de corrélation n'a

été effectuée sur le gradient vertical seul, on ne peut

connaître l'influence de l'image RADARSAT dans cette

combinaison.

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Tableau 5.9 - Comparaison des conditions de segmentation des images RADARSAT et optiques considérées séparément pour les valeurs optirnaIes de corr6lation

Occupation du sol

25% desc. 180 segments, image filtrée

25m, desc. 180 segments + mars, 37'

Mars, 47', 2' critère, 25m, desc. 180 segments, + 5 autres image filtrée W A R S A T août, 46', 10m. 2' critère, desc. 100 segments, + 5 autres image filtrée RADARSAT

Conductivité Juillet, 47', 2' critère, hydraulique 25m, desc. 20 segments,

image filtrée Pente juillet, 474 2' critère,

25m, desc. 20 segments, image filtrée

Elévation M m , 47O, 2' critère, 25m, desc. 20 segments, + 5 autres image filtrée RADARSAT

Aquifere Mars, 47', 1 " critère, 35x1, desc. 20 segments

Zone vadose Mars, 47', la critère, Xm, desc. + 20 segments novembre + I i u i ~ e t I

-0,29 SPOT (HRV) 7

lQ critère, 180 segments I 0774

2' critère, 20 segments

1 critère, 100 segments

2' critère, -0,30 20 segments

2e critère, 1 0,45

2' * critère, 20 segments

Quant à l'image ERS-1 considérée séparémerit, e l l e ne présente

aucune corrélation supérieure ou égale à celles obtenues avec

les images RADARSAT.

Dans la plupart des cas de segmentation, on ne peut déterminer

le critère de fusion ni le nombre de segments optimaux. Le

fait de combiner les images RADARSAT entre elles ne produit pas

davantage de fortes corrélations que l e s images non combinées.

De plus, le filtrage d'une image segmentée ne semble pas avoir

d'influence générale au niveau de la corrélation avec l e s

paramètres du modèle. Les conditions optimales de

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segmentation, comme on le voit dans la plupart des tableaux de

cette section, varient selon le paramètre considéré. Pour un

même paramètre, ces conditions optimales varient aussi selon

l'image considéré (à noter que les tableaux ne présentent

qu'une seule valeur maximale de corrélation par paramètre). On

ne peut donc pas établir de condition optimale de segmentation

pour les images traitées du point de vue de la modélisation

hydrogéologique. Puisquraucune condition de segmentation ne se

distingue au niveau des corrélations même si les images

segmentées sont fort différentes, on peut supposer la chose

suivante : le seul fait de segmenter une image (regrouper les

pixels en segments ou zones homogènes) , peu importe les

conditions, améliore la corrélation avec les paramètres du

modèle. Ainsi, il ne semble pas nécessaire de poursuivre les

efforts pour trouver un nouveau critère ou un nombre de

segments qui soit adapté aux paramètres de DRASTIC.

5.3 Corrélations des images analysées par MIA

Lorsqufil s'agit drune image RSO multivariée, il est difficile

de définir les classes dans le domaine spectral. Comme on peut

le voir sur le l'histogramme 2D de la figure 5.2, construit à

partir d'images radar, l'ensemble des points présente une forme

plutôt ovale comprenant un seul noyau (zone blanche) et peu ou

pas de formes linéaires ou saillantes. Cette distribution de

points représente en fait une variation graduelle des valeurs

d'intensité de pixels qui ne permet pas de repérer de façon

claire les frontières entre les zones-classes de l'espace

spectral. Drailleurs, un nombre restreint de classes ont pu être identifiés dans le cas d'images de RADARSAT. 11 sragit de

deux classes représentant de façon imparfaite les zones boisées

et agricoles (zones claires et sombres respectivement). Quant

à la classe eau, elle n'a pas été considérée dans l'analyse de

corrélation. Puisquron a attribué aux points non identifiés

par MIA une valeur nulle dl intensité (valeur associée de façon

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claire les frontières entre les zones-classes de l'espace

spectral. D'ailleurs, un nombre restreint de classes ont pu

être identifiés dans le cas d'images de RADARSAT. Il s'agit de

deux classes représentant de façon imparfaite les zones boisées

et agricoles (zones claires et sombres respectivement) . Quant

à la classe eau, elle n'a pas été considérée dans l'analyse de

corrélation. Puisqulon a attribué aux points non identifiés

par MIA une valeur nulle d1 intensité (valeur associée de façon

générale à la classe eau). le fait de négliger cette classe

n'aura pas d'effet majeur sur les valeurs de corrélation. De

plus. il ne s'agit pas d'une classe dominante dans la zone

d'étude. Aucune autre classe associée à l'un ou l'autre des

paramètres du modile n'a pu être identifiée.

Ce qu'on constate après la définition des classes par MIA c'est

que, dans le cas des images RSO, les classes sont tout autant

et même plus facilement identifiables en visualisant l'image

radar directement. Il s'agissait de la première fois où des

images RSO étaient analysées par MIA et les résultats se sont

avérés plutôt décevants au niveau de la classification de ces

images. Ceci est probablement dû au bruit encore présent dans

les images radar analysées. Cependant, le fait d'inclure une

image optique dans la combinaison (image peu ou pas bruitée)

permet de mieux définir les classes (délimitation des

frontières) et de les distinguer plus facilement comme

1 ' illustre la figure 5.3. En ef £et, la densité de pixels pour

chaque classe est plus importante ce qui facilite leur

délimitation. De plus, on peut mieux distinguer les classes de

l'image puisque la distribution des points dans l'histogramme

2D présente plus d'un noyau et des formes irrégulières de

points. C'est ainsi qu'une nouvelle classe représentant les

zones urbaines a pu être identifiée. De plus, la classe

associée aux zones agricoles peut, dans certains cas, être

subdivisée en deux sous-classes représentant les champs

d'agriculture intensive et extensive.

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Figure 5-2 - Délimitation des classes par MIA pour la combinaison des 6 images RADARSAT

Classe 1

Classe 2

Concernant les différentes combinaisons d'images qui ont été

analysées par MIA, seulement cinq d'entre elles ont donne des

résultats acceptables au niveau de la délimitation de classes.

Il s'agit des combinaisons temporelles et d'angles à 25 mètres

de résolution, la combinaison des six images RADARSAT ainsi que

les deux combinaisons avec SPOT et Landsat-TM (combinaisons

1,2,5,7 et 8 du chapitre 3) . En effet, il n' a pas été possible

de définir de classe avec les combinaisons comportant une image

de 10 mètres de résolution. Ces images étant plus bruitées que

celles de 30 mètres (une vue au lieu de quatre), elles rendent

la définition de classes par MIA quasi impossible- Cependant,

lorsqu'une image optique est incluse dans la combinaison (dans

ce cas-ci, il s'agit de SPOT), l'image de 10 mètres n'a aucune

incidence sur la définition de classes. En effet, puisque

l'image optique a une bonne capacité à délimiter les classes,

il devient inutile de recourir aux images RSO. Avec les

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combinaisons inc luant l'image ERS-1 et les données de

magnétisme, aucune classe n'a pu être identifiée par MIA.

Figure 5.3 (a) - Délimitation des classev par MïA pour la combinaison d'images radar avec tandsat/TM

Classe 1

Figure 5 3 (b) - Délimitation des classes pnr MZA pour la combinaison d'images radar avec SPOTIARV

Classe 1

Classe 2

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En visualisant conjointement les histogrammes 2D des

composantes-images (score images) et des vecteurs (loadings),

il est possible d'évaluer l'apport de chacune des six images

RADARSAT à la définition de classes (figure 5 .4 ) .

Figure 5.4 - Espace spectral des composantes-images (a) et des vecteurs (b) pour la combinaison des six images RADARSAT

On note que les images de novembre, mars et juillet dont la

résolution est de 25 mètres (images 1,2 et 4) fournissent la

même information sur les classes de l'image (les chiffres se

chevauchent dans l'histogramme 2D des vecteurs). Quant à

l'image de 46" d'angle et de 10 mètres de résolution (image 61,

elle fournit une information complémentaire (le chiffre 6

s'éloigne des autres dans lr histogramme 2D) . Il s'agit de la

même information du point de m e de la première composante

principale (sensiblement la même position sur l'axe des X) mais

d'une complémentarité drinformation du point de vue de la

seconde composante (axe des Y). Cette image est d'ailleurs

plus utile à la classification que l'image de 38" d'angle et de

10 mètres de résolution (l'image 5) puisque le chiffre 6 est

plus éloigné du centre de l'histogramme 2D (où il n r y a aucun

apport de la bande à la classification) que le chiffre 5.

Quand à l'image de 37O d'angle et U e 25 mètres de résolution

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(1 ' image 3) , elle est pratiquement inutile pour la définition des classes (le chiffre 3 est près du centre selon la première

et deuxième composantes principales) .

Les coefficients de corrélation obtenus pour les cinq

combinaisons d'images analysées par MIA sont présentés aux

tableaux 5.10 et 5.11. On y retrouve les valeurs de

coefficients de corrélation correspondant aux différentes

images et conditions d'analyse. De façon générale, les

corrélations sont nettement plus faibles que celles obtenues

par la segmentation et ce, pour tous les paramètres.

Cependant, dans le seul cas du numéro de courbe et de la

combinaison d ' images RADARSAT-SPOT, les valeurs de corrélation sont plus élevées avec MIA qu'avec la segmentation (0,43 vS

0,32 pour l'image RADARSAT et 0,43 vs 0,39 pour l'image SPOT).

Nonobstant ce cas, notons quand même que, pour les images

RADARÇAT analysées par MIA, les plus fortes corrélations

obtenues varient entre 0,20 et 0,30 pour les paramètres

quantitatifs et entre 0,35 et 0,55 pour les paramètres

nominatifs. Ces valeurs s'apparentent à celles obtenues avec

les images non traitées. Elles se rapportent aux paramètres

suivants (par ordre décroissant) : 1 ' occupation du sol (0, 54) , le drainage (0,36) , la recharge (0,29) et 1 ' indice DRASTIC (0.19). 11 s'agit de corrélations optimales obtenues selon

diverses conditions d'analyse (tableau 5.12). Quant aux

paramètres nominatifs, la distinction des classes, selon le

test de Scheffé, pour les meilleures corrélations obtenues, est

présentée au tableau 5.13.

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Tableau 5.10 - Corrblations entre les combinaisons d'images anaIysées par MIA et les paramètres

= ANGLES

4 7 O

37"

TEMPS

NOVEM.

MARS

IUILLET

quantitatifs

O Pixel

Med3 Moy 2 classes

Med3 Filt moy7

Medj Filt rnoy 2ct

Med3

Pixel M d 3

Moy 2 ciasses Med3

Filt moy7 Med3

Filt moy 2cl Med3

Pixel Med3

Mou 2 classes Med3

Filt moy7 Med3

Filt moy 2cl Med3

Pixel Med3

Moy 2 classes Med3

Filt moy7 Med3

Filt rnoy 2cl Med3

Pixel Med3

Moy 2 classes Med3

Filt moy7 Me&

tilt moy 2cI Med3

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Tableau 5.10 (suite) - Corrélations entre les combinaisons d'images analysées par MIA et les parametres - 6 IMAGE! W A R

NOVEMB. 47' - 30m

MARS 37" - 30m

MARS 37" - 30m

IUILLET 37" - 30m

lUILLET 18"- 10m

~0U-r 16" - 1 Om

- Pixel

Mcd3 Moy 2 classes

Me& Filt m0y7

Mcd3 Filt moy 2cI

Med3

Pixel Med3

Moy 2 classes Mcd3

Fïlt mop7 Med3

Filt rnoy 2cI Med3

Pixel Mcd3

Moy 2 classes Me&

Filt moy7 Med3

Filt moy 2cI Mcd3

PixcI Med3

Moy 2 classes Med3

Filt moy7 Med3

Fiit moy 2cI Me&

?keI Med3

Moy 2 ctasses Med3

'ilt moy7 MeG

'ilt moy 2cl Med3

'ixel Me&

vfoy 2 classes Med3

'ilr moy7 Mcd3

=ilt moy 2cl Med3

quantitatifs

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77

Tableau 5.10 (suite) - CorréIations entre les combinaisons d'images analysées par MIA et les paramètres quantitatifs

SPOT ET m SPOT

RADAR ET ThII A7

RADAR

TM1

1

Putel Me&

Moy 2 classes Me&

FiIt moy7 Med3

Filt moy 2cl Med3

Pixel Moy 2 cIasses FiIt mop7 Filt moy 2cl

Pixel Med3

Moy 2 classes Med3

Filt moy7 Med3

Filt rnoy 2cI Me&

Pixel Moy 2 ciasses Filt moy7 Filt rnoy Zcl

Pixel Moy 2 classes FiIt moy7 Fi11 moy 2cI

Pixel Moy 2 classcs Filt moy7 Filt mou 2cl

'ixcl Mou 2 classes Silt moy7 'ilt moy 2cl

'ixel Moy 2 classes 'ilt m0y7 :ilt rnoy 2cl

'ixel vIoy 2 classes 'iIt moy7 'ilt rnoy 2cI

- lfie que les v

4.04 -0.07 0.96 4.06 4.05 4.08 -0.04 -0.04

0.13 0.06 0.13 0.04

0.14 0.06 0.14 0.04

0.12 0.06 0.12 0.04

0.07 0.06 0.09 0.04

0.13 0.06 0.13 0.04

0.12 0.06 O* 12 0.04

'intensité des

0.01 (.0002) 0.0 1 0.0 1 0.0 1

keIs sont consic Moy 2 classes signifie que la valeur moyenne des intensités pour chacune des 2 classes est considérée Fil[ moy7 signifie qu'un filtre moyen 7x7 a été utilisé pour mieux définir les regions homogènes

(Ies valeurs initiales d'intensité sont considérées) FiZr rnoy Zcl signifie qu'un filtre moyen 7x7 a été utilisé et que la valeur moyenne des intensités pour

chacune des 2 classes est considérée Med3 signifie qu'on a appliqué un fiItre médian 3x3.

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78

Tableau 5.11 - Corrélations entre les combinaisons d'images analysées par MIA et les paramétres nominatifs

ANGLES

4 7

37"

TEMPS

NOVEM.

MARS

JUILLET

6 IMAGES RADAEt

KOVEMB . 4;" - 3Om

Pixel Mcd3

Moy 2 classes Med3

FiIt moy7 Mcd3

Filt moy 2cl Med3

Pixel Med3

Moy 2 classes Med3

Filt moy7 Mcd3

Fiit moy 2cI Med3

Pixel Med3

Moy 2 classes Med3

FiIt moy7 Med3

Filt rnoy 2cl Med3

Pixel Med3

Moy 2 classes Med3

Filt moy7 Med3

Filt rnoy 2cI Meci3

Pixel Med3

Moy 2 classes Med3

Filt moy7 Meà3

Filt moy t c l Med3

Pixel Med3

Moy 2 classes Med3

Filt moy7 Med3

'ilt rnoy 2cl Med3

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79

Tableau 5.11 (suite) - Corrélations entre les combinaisons d'images analysées par MIA et les paramétres nominatifs -

6 IMAGE! RADAR (suite)

MARS 47" - 30m

MARS 37" - 3Om

JUILLET 17" - 30m

l UILLET 38'- 1Om

s o ü ~ 16' - 10m

SPOT ET t 4DAR

W A R

;POT

Pixel Mcd3

Moy 2 classes Med3

Filt moy7 Med3

ïil t rnoy 2cl Med3

Pixel Mcd3

Moy 2 classes Med3

FiIt moy7 Meci3

FiIt moy 2cI Med3

Pixel Med3

Moy 2 classes Med3

Filt moy7 Med3

Filt rnoy 2cl Med3

Pixei Med3

Moy 2 classes Med3

Filt moy7 Med3

Filt moy 2cl Med3

Pixel Med3

Moy 2 classes Med3

Filt moy7 Med3

Filt moy 2cl Med3

Pixel Med3

Moy 2 cIasses Med3

=ilt moy7 Med3

'ilt moy 2cl Med3

'ixel wloy 2 classes 'ilt moy7 7lt moy 2cI

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80

Tableau 5-11 (suite) - Corrélations entre les combinaisons d'images analysees par MIA et les paramètres nominatifs -

R-AR ET TM1 a 7

RADAR

TM 1

TM2

TM3

TM4

TM5

TM7

- Pixcl

M e 0 Moy 2 cIasses

Med3 Filt moy7

Med3 Filt moy 2cI

Med3

Pixel Moy 2 classes Filt moy7 Filt moy 2cl

Pixel Moy 2 classes FiIt moy7 Fil t rnoy 2cl

Pixel Moy 2 classes Filt moy7 Filt moy 2cl

Pixel Moy 2 classes Filt moy7 Filt moy 2cI

Pixel Moy 2 classes Filt moy7 Filt moy 2cl

Pixel Moy 2 classes Filt moy7 FiIt mov 2cl

0.03 0.03 0.03 0.0 1

leurs initiales d'

0.08 0.08 0.07 0.04

itensite des pixe Mo): 2 cZasses signifie que la valeur moyenne des intensités pour chacune des 2 classes est considérée FiZt moy7 signifie qu'un filtre moyen 7x7 a été utilisé pour mieux dChir les régions homogènes

(les valeurs initiales d'intensité sont considérées) Filr moy 2cZ signifie qu'un filtre moyen 7x7 a eté utilisé et que la valeur moyenne des intensités pour

chacune des 2 classes est considérde Med3 signifie qu'on a appIiqué un filtre médian 3x3.

Quant aux images optiques, elles présentent de meilleures

corrélations que les images RADARSAT pour les paramètres

suivants : la recharge (-0,45 vs O,29), l'indice DRASTIC (-0,34

vs 0,19) et l r occupation du sol (0, 77 vs 0,54) . Le tableau

5-14 présente les conditions optimales d'analyse pour les

images optiques.

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81

Tableau 5.12 - Conditions d'analyse (MU) des images R A D W A T correspondant aux plus fortes corrélations

Occupation du sol Numéro de courbe CIasses de drainage

Recharge

Indice DRASTIC

25m. desc. RADARSAT a o û ~ 46', 10m, desc- RADARSAT mars, 47"- 25m, desc.

RADARSAT mars, 47', 25m, desc,

RADARSAT mars, 47', 25m, desc. RADARSAT mars, 47", 25m, desc.

RADARSAT mars, 37', 25m. asc.

RADARSAT mars, 47', 25m, desc.

RADARSAT mars, 47', 25m, desc. RADARSAT mars, 47", 25m, desc.

RADARSAT mars, 47', 25m, desc.

RADARSAT novembre, 47', 25m, desc.

SPOT (HRV)

RADARSAT novembre et juillet

RADARSAT mars, 37', 25m, asc.

5 autres RADARSAT

RADARSAT mars, 37', 25m, asc.

RADARSAT mars, 47', 25m, desc.

RADARSAT novembre et juillet

5 autres RADARSAT

RADARSAT mars, 37', 25m, asc.

5 autres RADARSAT

médian 3x3

Moyenne des intensités pour chacune des 2 cIasses Filtres moyen 7x7 et médian 3x3

médian 3x3

médian 3x3

Médian 3x3

Médian 3x3

Filtres moyen 7x7 et médian 3x3

Filtres moyen 7x7 et médian 3x3 Filtres moyen 7x7 et médian 3x3

Filtres moyen 7x7 et médian 3x3

Moyenne des intensités pour chacune des 2 classes

Tableau 5.13 - Distinction des classes (test de Scheffé) correspondant aux plus fortes corrélations avec les images RADARSAT analysées par MIA

Occupation du

drainage

RADARSAT mars, 37' RADARSAT mars, 47', 25m, desc. + 0.36 Très mauvais, mauvais, très bon, imparfait, RADARSAT novembre + excessiflvariable RADARSAT juillet

RADARSAT mars. 47', 25x11, desc + 1 0,36 1 RADARSAT mars, 37'

RADARSAT man, 47; 2Sm, desc. + 1 0,36 1 Très mauvais, mauvais, très bon, imparfait, 5 autres RADARSAT excessiflvariable

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Tableau 5.14 - Conditions dyanaIyse (MIA) des images optiques correspondant aux plus fortes corrélations

Recharge

Indice DRASTIC t- Occupation du r

novembre, 47', 25m, desc.

I RADARSAT novembre, 47', 25m,

1 desc.

novembre, 47', 25m, desc.

Landsat-TM 1

W A R S A T novembre, 47', 25m, desc.

RADARSAT novembre, 47', 25x11,

-0,45 Vaieurs brutes d'intensité

À l a l u m i è r e de ces résultats, on constate que la segmentation

d 1 image est préférable à l'analyse dl image multivariée et ce,

pour la majorité des paramètres. MIA ne permet pas de définir

suffisamment de régions homogènes (2 ou 3 classes

comparativement à 20,100 ou 180 pour la segmentation) pour que

les images soient corrélées de façon significative avec les

paramètres du modèle. De plus, dans le cas de MIA, les classes

des images RSO sont difficiles à définir et le processus est

beaucoup plus long que celui de la segmentation.

-0,34

0'77

0,77

Pour llensemble des résultats (images non traitées, segmentées

et analysées par MIA) , on note que les valeurs de corrélation sont nettement plus élevées dans le cas des paramstres

nominatifs que dans celui des paramètres quantitatifs. Il est

possible que ce soit dû, comme dans le cas de la segmentation,

au fait que les images contiennent des zones homogènes (ici,

des classes) et que celles-ci présentent plus de corrélation

avec les paramètres du modèle DRASTIC.

Vaieurs brutes d'intensité

Valeurs brutes d'intensité

Valeurs brutes d'intensité

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CHAPITRE 6

CONCLUSION

Dans le cadre de la présente recherche, on a voulu évaluer le

potentiel d'intégration des images RADARSAT au modèle

hydrogéologique DRASTIC. Une telle intégration permettrait

d'exploiter pour la première fois les données RSO pour la

production et/ou la mise à jour de cartes de vulnérabilité de

la nappe souterraine. Cette étude constitue la suite d'une

recherche menée dans le cadre du programme gouvernemental

PREDIR pour intégrer une image RSO de ERS-1 au même modèle

hydrogéologique (DRASTIC) . La flexibilité des images RADARSAT

du point de vue de l'angle de visée, des périodes de captage et

de la résolution spatiale a permis d'évaluer de façon plus

complète le potentiel hydrogéologique des données RSO.

Le projet de recherche s'est divisé en deux parties. La

première consistait à effectuer l'analyse de corrélation entre

le signal de RADARSAT et douze paramStres hydrogéologiques du

modèle DRASTIC, Ceci a permis de caractériser les données RSO

de RADARSAT en fonction des paramètres du modèle et ainsi

d'identifier les phénomènes hydrogéologiques qui peuvent être

captés par RADARSAT- La deuxième partie consistait à effectuer

une autre analyse de corrélation mais cette fois-ci eptre les

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régions homogènes des images RADARSAT et celles des douze mêmes

paramètres. Ceci a permis d'évaluer le potentiel de ces images

à détecter et cartographier les unités hydrogéologiques de la

zone d'étude (unités qui servent de base au modèle DRASTIC) . Dans cette deuxième partie, on a procédé à différents

traitements et analyses d ' images (filtrage, valeur

logarithmique, segmentation, analyse d'image multivariée) ainsi

que diverses combinaisons intégrant les images de Landsat , SPOT et ERS-1 ainsi que les données de magnétisme (champ total et

gradient vertical). Ceci a permis d'évaluer l'effet de ces

traitements et combinaisons d'images sur les valeurs de

corrélation.

Les résultats de ces analyses nous doment une bonne indication

de la capacité des images RSO de RADARSAT à cartographier la

vulnérabilité de la nappe souterraine - Tout dl abord, on a

constaté que le signal radar de RADARSAT est relié de façon

modérée à certains paramètres nominatifs du modèle (occupation

du sol, classes de drainage et texture du sol). À ce niveau,

le potentiel d'intégration de ces images (non traitées, non

analysées et non combinées) au modèle DRASTIC est plutôt

faible. 11 est alors préférable de se tourner vers les images

optiques (SPOT et Landsat) qui présentent des degrés de

corrélation légèrement plus élevés avec les paramètres du

modèle.

Quant aux traitements et analyses d'images effectuées dans

cette étude, la segmentation hiérarchique par optimisation

séquentielle s'est avéré un bon choix pour détecter les unités

hydrogéologiques homogènes de la zone d f étude. Il n ' a pas été

possible de définir des conditions optimales de segmentation

quant au nombre de segments finaux et au critère de fusion.

Cependant, les résultats de corrélation ont démontré que les

combinaisons d'images RADARSAT et optiques (SPOT ou Landsat)

segmentées peuvent s ' avérer fort utiles lors de I implantation du modèle DRASTIC. En effet, pour les paramètres classes de

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drainage et texture du sol, les valeurs de corrélation avec les

images RADARSAT combinées sont suffisamment élevées (0,78) pour

justifier leur intégration au modèle DRASTIC. Ces images

RADARSAT ne peuvent cependant pas distinguer toutes les classes

de ces deux paramètres. La distinction des classes dépend du

paramètre lui-même, de la combinaison d'image et des conditions

de la segmentation, Les bons résultats obtenus avec les

paramètres nominatifs semblent être dû à la division des images

en classes (ou zones homogènes) tendant ainsi à mieux

représenter les paramètres du modèle DRASTIC.

Lorsque la combinaison avec une image optique n'est pas

possible, il peut être avantageux d1 intégrer une ou plusieurs

images RADARSAT au modèle pour les paramètres zone vadose et

milieu aquifère. En effet, ces images RSO, qu'elles soient

seules ou combinées, présentent aussi de bonnes corrélations

avec ces deux paramètres quoique légèrement plus faibles

qu'avec les classes de drainage et la texture du sol- On a

constaté, dans le cas de la zone vadose, qu'il est préférable

de combiner une image RADARSAT aux données de magnétisme

(gradient vertical) . Quant à l'occupation du sol, les images

RADARSAT, malgré le fait qu'elles présentent de bonnes

corrélations, n apportent rien de plus aux images optiques qui

servent déjà à l'estimation du paramètre.

Les images RPDARSAT présentent donc un bon potentiel

d'intégration au modèle DRASTIC, principalement au niveau de

ces quatre paramètres nominatifs (texture du sol, classes de

drainage, zone vadose et milieu aquifère) . Il peut s ' agir de compléter ou remplacer les données terrain servant à estimer

ces paramètres ou alors servir à définir, en tant que données

géoscientifiques, les unités hydrogéologiques homogènes de

région. 11 n'en reste pas moins que l'apport de ces images

modèle est complémentaire aux images optiques et aux données

magnétisme. Une combinaison de ces données-images permet

maximiser la contribution des images RSO à la cartographie

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la vulnérabilité de la nappe souterraine. Quant aux données

RSO de ERS-1, les résultats semblent moins encourageants mais

on ne peut exclure pour autant la possibilité de les utiliser

comme intrant du modèle DRASTIC- Pour mieux comparer 1 ' apport de RADARSAT et ERS-1 au domaine hydrogéologique, il aurait

fallu étudier plus d'une image ERS-1 en faisant varier les

conditions de visée et les périodes de captage. Il est bon de

spécifier que les images satellites en général (optiques, RSO

ou autres) améliorent la représentation spatiale des paramètres

du modèle. Rappelons simplement que plusieurs données qui

servent présentement d'intrants au modèle DRASTIC sont de type

ponctuel ce qui nécessite la génération de surfaces et, par

conséquent, une incertitude au niveau de la précision des

résultats. À ce niveau, l'utilisation d'images satellites

représente un avantage certain.

Se basant sur ces résultats qui ne s'appliquent, il faut le

spécifier, qu'à une zone restreinte de la région de Lachute, il

serait intéressant d'intégrer effectivement les images RSO de

RADARSAT au modèle DRASTIC déjà implanté, On pourrait alors

évaluer de façon quantitative l'effet de cette intégration sur

Piridice DRASTIC et la cartographie de la vulnérabilité de la

nappe. Étant donnée la forte corrélation qui existe entre une

image RSO combinée de RADARSAT et les paramètres de texture du

sol et de classes de drainage, l'intégration pourrait se faire

au niveau du repérage, à l'échelle régionale, des zones du

territoire susceptibles de représenter des classes pour ces

deux paramètres. L'acquisition de nouvelles données terrain,

cartographiques ou autres, nécessaires à la détermination de

ces paramètres, est ainsi facilitée puisqulon a restreint la

zone à échantillonner. Ceci a un impact certain sur le coût

d'acquisition de ces données et sur la rapidité à les obtenir.

L'intégration des données RSO de RADARSAT au modèle DRASTIC ne

devrait se faire sans avoir au préalable évaluer, par un test

de sensibilité, son impact sur la fiabilité du modèle.

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Ainsi, l'application du modèle d'erreur proposé par Fortin

(1998) sur les paramètres texture du sol et classes de drainage

semble tout indiqué.

Pour profiter des résultats encourageants de cette recherche,

il serait préférable de les valider sur d'autres régions ou

zones dl étude ce qui impliquerait une nouvelle implantation du

modèle DRASTIC- Dans ce cas, les images RSO de RADARSAT

pourraient servir, en complémentarité avec d'autres données

géoscientifiques, à définir les unités hydrogéologiques

homogènes drune région, une étape essentielle à l'implantation

du modèle.

Étant donné que la segmentation d'image a d o ~ é de bons

résultats au niveau des valeurs de corrélation, il pourrait

être intéressant de faire appel à d'autres méthodes de

segmentation pour la détection de régions homogènes dans les

images - On pourrait aussi se servir des résultats de

segmentation comme données initiales pour une classification

supervisée ce qui permettrait d'identifier les régions

homogènes qui ont été détectés dans les images. De plus,

puisque la combinaison d'images RSO et optiques a donné aussi

de bons résultats, il pourrait s'avérer utile de tester

dl autres combinaisons d'images incluant des données

géoscientifiques-

Dans l'ensemble, les résultats de la présente recherche sont

encourageants puisqutils laissent entrevoir la possibilité

d'utiliser les images RSO dans un contexte hydrogéologique. Le

projet aura aussi mis en évidence l'intérêt de combiner les

images RSO, optiques et domges de magnétisme pour bénéficier

de leur complémentarité au niveau de 1 ' information hydrogéologique que l'on peut en tirer.

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Cote

Legende

recharge

O -5

5-10

10-18

1825

25+

Riu iereatlaca

Libre

Cap ti v e

P l a n c h e 3.1 - Recharge annuelle (tirée de Poul io t , 1996a)

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Le!

:e prc

Planche 3 -2 - Profondeur à l'eau (tirée de Pouliot, 1996a)

Libre

Cap ti ve

aca

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-... -- - Legende

Cote conductiv ite(rnlj)

1 O -4

2 4-1 2

4 1 1 2 2 9

6 2941

8 41 -82

1 0 1 82 + Riv iereaflaca

Libre

Captive

Planche 3 . 3 - Conchctivité hydraulique (tirée de Pouliot, 1996a)

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Legende

Cote pente [%)

1 O O -2

9 2-6

5 6-1 2

3 12-1 8

1 18-100

[7 R i v ierea+iace

Planche 3 . 4 - Pente (tirée de Pouliot, 1996a)

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Planche 3.5 - Modèle Numérique de Terrain

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Legende

Numero de courbe

Planche 3.6 - Numéro de courbe (t irée de Pouliot, 1996a)

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Legende

indice-d raatic

52

8 74

99

118

140

1 62

184

1 206

Riv i ares* lacs

Libre

fl Captive

Planche 3.7 - Indice DRASTIC (tirée de Pouliot, 1996a)

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Legende

:e texture-801

argile

Emon

limon-argile

murbe

terre-n oire

sable

sable-argik

sable-han

sable-limon-argil

O n on-denminee

0 Riiieres+ lacs

Planche 3.8 - Texture du sol (tirée de Pouliot , 1996a)

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Legende

e uadoaezone

sedimentaire 8$ schiste

calcaire gres co n gi orne rar . ignee+merarno

5 gran i~e+~neks ca leai re-G risrall quamire argile a rgile-herer silr silr+arg ile leables sabfe+argile

W graviers a grav+argiie

blocaux

Planche 3.9 - Zone vadose (tirée de Pouliot , 1996a)

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Lëgende

Cote aquifere

3

7

7

6

B

5

4

-

c a h i re-a iat-

gr--ar koaite

gr--quartzite

gr--dolomie

dolomie-caioa

gres-ahaie-ver

intrusion-aicai

Riu ierea+Iaca

-a---

Planche 3.10 - Milieu aquifère (tirée de Pouliot, 1996a)

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Occuparion du aol

eau

boisee

0 ag tioo la-inr

agricoiearr

0 urbain

0 Riv ieres + lacs

Planche 3.11 - Occupation du sol (tirée de Pouliot, 1996a)

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Legende

Classes de drainage

TRES-MAUVAIS

MAUVAIS

BON

TR ES-BO N

IMPARFAIT

EXICESSIF

VARIA0 LE

Rir ieres + lacs

Planche 3.12 - Classes de drainage (tirée de Pouliot, 1996a)

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Planche 3.13 - Image E R S 4 (12 août 1992)

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Planche 3.14 - 'Image SPOT/ERV (2 août 1987)

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Planche 3.15 - Image ~andsat/TM (5 septembre 1987)

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CLASSES DES PARAMËTRES NOMINATIFS (dr après Pouliot, 1996a)

Texture du sol

Zone vadose (degré de fissuration)

Occupation du sol

Drainage r

Argile Limon Limon-argile Sable Sable-argile Sable-limon Sable-limon-argile Schiste (non déterminé) Argile (ion déterminé)- Argile (hétérogène) Argile (hetérogène sablonneux) Argile (hetérogène graveleux) Argile (hétérogene blocaux) Silt (non déterminé) Sables (non déterminé) Sables (grain fin) Sables (hétérogène argileux) Sab tes (hétérogène graveleux) SabIes (hétérogène blocaux) Graviers (non déterminé) Calcaire cristallin-quartzite-gneiss Grès-arkosite

Eau Boisé Urbain Culture intensive Culture extensive Très mauvais Mauvais Bon Très bon Excessif Variable

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ANNEXE B

DRASTIC ET LES IMAGES SEGMEN-s

TabIeau 5.5 - Corrélations entre les images segmentées et les parametres quantitatifs - RADARSAT NOVEMBRE 47"Idesc~Om

RADARS AT MARS

47'"dcsd30m

RADARSAT iw

37"IasfiOm

- CRI 20

Io0 180

rned 20 100 180

CR2 20 LOO 180

rned 20 1 O0 180

CR1 20 100 180

rned 20 1 O0 180

cm 20 100 180

rned 20 1 O0 180

CR1 20 100 180

rned 20 100 180

CR2 20 100 180

rned 20 1 O0 180

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116

Tableau 5.5 (suite) - Corrélations entre les images segmentees et les paramétres quantitatifs - RADARSAT JUILLET

47"/dcscBOm

RADARSAT JUILLFT

38°/asdIOrn

RADARSAT AOÛT

46"/desdl Orn

ERSI

SPOTMRV

= CRI 2C

roa 180

med 20 I oa 180

CR2 20 IO0 180

med 20 1 O0 180

CRI 20 1 00 180

med 20 100 180

CR2 20 1 O0 180

med 20 100 180

CR1 20 100 180

med 20 1 O0 I8O

CR2 20 100 180

med 20 IO0 I8O

CRI 20 1 O0 180

CR2 20 1 O0 180

CRI 20 IO0 180

CR2 20 100 180

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TabIeau 5.5 (suite) - Corrélations entre les images segmentées et les paramètres quantitatifs

= CRI 2i

1 OC 18C

CR2 2C 1 OC I8C

CRI 2C 1 O0 180

CR2 2C Io0 180

CRI 20 100 180

CR2 20 1 O0 180

CRI 20 IO0 180

CR2 20 1 O0 180

CRI 20 100 180

CR2 20 1 O0 I8O

CRI 20 1 O0 180

CR2 20 1 O0 180

EiT 1 O0 180

ned 20 100 180

CR2 20 1 O0 180

ncd 20 100 180

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118

Tableau 5.5 (suite) - Corrélations entre les images segmentées et les paramétres quantitatifs - RXDARSAT TEMPS

NOVEMBRE- MARS-

nilLLFr

MARS

RADARSAT TEMPS

NOVEMBRE- MARS-

JUILLEï

JUILLET

RADARSAT ANGLES

(30 mldesc- ==)

47-3 7

47

RADARSAT ANGLES

(30 m/desc-

47-37

3 7

- CRI 2a

1 O0 180

med 20 1 O0 180

CR2 20 IO0 180

rned 20 1 O0 i 80

CR1 20 IO0 180

rned 20 100 180

cm 20 1 O0 180

mcd 20 1 O0 180

CRI 20 1 O0 I8O

med 20 1 O0 180

CR2 20 100 180

rned 20 100 180

CR1 20 100 180

rned 20 IO0 180

CR2 20 100 180

rned 20 100 180

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Tableau 5.5 (suite) - Corrélations entre les images segmentdes et les paramètres quantitatifs

I RGDARSAT

-4iNGLES (1 0 ddesc-

= = )

46-38

36

RADARSAT ANGtES

(1 O midac- =)

46-38

3 8

RApARsAT RESOLUT

30 m-10 rn

30 rn

R+IARSAT RES0LLJ-r

30 rn-IO rn

10 m

= CRI 2C

1 OC 18C

rned 20 1 oa 180

CR2 2C Ioa 18a

rned 20 100 180

CR1 20 100 180

mcd 20 1 oa 180

CR2 20 100 180

rned 20 1 O0 180

CRI 20 1 O0 180

rned 20 100 180

CR2 20 100 180

med 20 IO0 I8O

CR1 20 100 180

rned 20 1 O0 180

CR2 20 1 O0 180

rned 20 100 180

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12 0

Tableau 5.5 (suite) - Corrélations entre les images segmentées et les paramètres quantitatifs

ERS- RADARSAT

RADARSAT

ERS- RADARS AT

ERS-I

R4DARSAT- SPOT

RADARS AT

R4DARSAT- SPOT

SPOT

RADARS AT- TM 1 à7

RADARS AT

RADARSAT- TM 1 A7

TM1

= CR1 20

1 O( 18(

med 2C 1 OC 1 SC

CR2 20 1 OC I8C

med 2C 1 oc 18C

CRI 20 1 OC 18G

CR2 20 100 180

CRI 20 I oa I sa

med 20 roo 180

CRZ 20 1 O0 180

rned 20 100 180

CEim 1 O0 I8O

CR2 20 1 O0 180

ëïa-25 1 O0 I8O

med 20 100 I6O

CR2 20 1 O0 180

ned 20 100 180

ZR1 20 100 180

ZR2 20 1 O0 180

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121

Tableau 5.5 (suite) - Corrélations entre les images segmentées et les paramètres quantitatifs - RADAFSAT- TM 1 à7

TM2

EUtDARSAT- TM1à7

Th43

RADARSAT- TM 1 a7

TM4

W A R S A T - TMIà7

T M 5

RADARSAT- TMIà7

TM7

RADARSAT- G W . VERT

RADARSAT

RAD.4RSAT- GRAD. VERT

GRAD. VERT

_I CR1 20

1 O0 180

CR2 20 100 180

CR1 20 1 O0 180

CR2 20 IO0 180

CRI 20 1 O0 180

CR2 20 100 180

m 1 O0 180

CR2 20 1 O0 180

m 1 O0 180

CR2 20 100 180

1 O0 180

mcd 20 100 I8O

CR2 20 1 O0 180

rned 20 1 O0 180

CR1 20 100 180

322 20 1 O0 180

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122

Tableau 5.5 (suite) - Corrélations entre les images segmentbes et les paramètres quantitatifs

I RADARSLiT 6 IMAGES

NOVEMIRE

RADARSAT 6 IMAGES

MARS 47O

R4DARSAT 6 IMAGES

MARS 370

RADARSAT 6 IMAGES

JUILLET 47O 30 rn

RADAR!SAT 6 IMAGES

JUILLFT 38O 10 rn

RADARSAT 6 MAGES

AOÛ~ 46' IO m

Med 100 0.007 180 / 0.006

0.005 (.02) Mcd 100 0.009

180 0.0 1

Med 100

0.005 (.OOS) Med IO0 0.003 (-12)

0.002 (29)

CR2 20 Mcd 100

180 CRI 20 Med 100

180

Med 100 0.06

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123

Tableau 5.6 - Corrélations entre les images segmentées et les paramétres nominatifs - RADARS AT NOVEMBRE 47'?desc~Om

RADARS AT MW 37<Ydad3Om

R4DARSAT MARS 3 7°/asd30m

W A R S A T JUILLFT 17°/desd30rn

RADARS AT lUILLET 38°/asdl Orn

- CRI 20

1 O0 180

rned 20 100 180

CR2 20 100 180

rntd 20 100 180

CRI 20 100 180

med 20 100 180

CR2 20 1 O0 180

rned 20 100 180

CRI 20 100 I8O

rned 20 100 180

CR2 20 1 O0 180

med 20 IO0 180

CR1 20 1 O0 180

rned 20 1 O0 180

CR2 20 1 O0 180

rned 20 1 O0 180

CRI 20 1 O0 180

mcd 20 1 O0 ! 80

CR2 20 1 O0 180

rned 20 100 180

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124

Tableau 5.6 (suite) - Corrélations entre les images segmentées et les paramètres nominatifs

180 0.40 038 CRI 20 0.18 029

CRI 20 0.40 0.46 0 2 5 0.44 024

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125

Tableau 5.6 (suite) - Corrélations entre Ies images segmentées et les paramhtres nominatifs

1

2

3

4

5

7

W A R S A T TEMPS

NOVEMBRE- MARS- JUILLET

NOVEMBRE

- CRI 20

1 O0 180

CR2 20 1 O0 I8O

CRI 20 1 O0 180

CR2 20 100 180

CR1 20 1 O0 180

CR2 20 1 O0 180

CRI 20 1 O0 180

CR2 20 1 O0 180

CRI 20 1 O0 180

CR2 20 1 O0 180

CRI 20 1 O0 180

CR2 20 1 O0 I8O

CRI 20 100 180

rned 20 100 180

CR2 20 100 180

med 20 1 O0 180

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12 6

Tableau 5.6 (suite) - Corr6lations entre les images segmentées et les paramètres nominatifs - RADARSAT TEMPS

NOVEMBRE- MARS- JUILLET

MARS

RADARSAT TEMPS

NOVEMBRE- MARS- JUIUET

JUILLFf

RADARSH ANGLES (30 midesc- w 47-3 7

47

RAD.4SAT ANGLES (30 mldesc-

47-37

37

I CR1 20

IO0 180

rned 20 100 180

CR2 20 1 O0 180

rned 20 100 180

CR1 20 1 O0 180

rned 20 1 O0 I8O

CR2 20 1 O0 180

rned 20 1 O0 180

CR1 20 1 O0 180

rned 20 100 180

CRZ 20 1 O0 180

rned 20 1 O0 180

CR1 20 1 O0 180

rned 20 1 O0 180

CR2 20 1 O0 180

med 20 1 O0 180

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Tableau 5.6 (suite) - - RADARSAT ANGLES ( 10 ddesc-

46-3 8

46

RADARSAT ANGLES (10 ddcsc- =cl

46-3 8

38

R 4 D r n A T RESOLUT

30 rn-10 m

30 m

W A R S A T RESOLUT

30 rn-10 m

10 rn

ERS- RADARS AT

RADARSAT

- CR1 20

IO0 I8O

rned 20 IO0 180

CR2 20 100 180

med 20 1 O0 180

CRI 20 1 O0 180

rned 20 100 180

CR2 20 1 O0 180

rned 20 1 O0 180

CR1 20 1 O0 I8O

rned 20 100 180

CR2 20 100 180

rned 20 1 O0 180

CR1 20 1 O0 180

med 20 1 O0 180

CR2 20 1 O0 180

med 20 1 O0 180

i3n-z- 1 O0 180

rned 20 1 O0 180

CR2 20 LOO 180

med 20 IO0 180

Corrélations entre les images segmentées et Ies paramètres nominatifs

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12 8

Tableau 5.6 (suite) - Corrélations entre les images segmentees et Ies paramètres nominatifs

ERS- RADARSAT

ERS-1

RADARSAT- SPOT

RADARSAT

RADARSAT- SPOT

SPOT

RADARSAT- TM 1 a7

W A R S A T

' R4DAUAT- TMIà7

TM1

RADARSAT- TM 1 a7

TM2

RADARSAT- TM 1 a7

TM3

- CRI 20

1 O0 180

CR2 20 IO0 180

CRI 20 1 O0 180

med 20 1 O0 180

CR2 20 1 O0 180

med 20 100 180

CRI 20 1 O0 180

CR2 20 100 180

CR1 20 1 O0 180

med 20 IO0 180

CRI 20 1 O0 180

med 20 1 O0 180

CRI 20 1 O0 180

CR2 20 1 O0 180

CR1 20 1 O0 180

CR2 20 1 O0 180

CR1 20 IO0 I8O

CR2 20 1 O0 180

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12 9

Tableau 5.6 (suite) - Corrélations entre les images segmentées et les paramètres nominatifs - RADARSAT- m 1 à 7

TM3

RADARS AT- m i à 7

TM5

RADARSAT- TM 1 à7

TM7

RADARSAT- GRAD. VERT

RADARS AT

R4DARSAT- GRAD. VERT

GRAD. VERT

--

I CRI 20

100 180

CR2 20 100 180

CR1 20 1 O0 180

CR2 20 100 180

CRI 20 100 180

CR2 20 1 O0 180

CR1 20 100 180

med 20 100 180

CR2 20 1 O0 180

med 20 100 180

CRI 20 1 O0 180

CR2 20 1 O0 I8O

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13 O

Tableau 5.6 (suite) - Corrélations entre les images segmentées et les paramètres nominatifs

I RADARS AT 6 IMAGES

NOVEMBRE

RADARSAT 6 IMAGES

MARS 470

EMDARSAT 6 IMAGES

MARS 370

R4DARsA-T 6 IMAGES

JUILLET 47' 30 m

RADARSAT 6 IMAGES

JULLET 38' 10 rn

RADARSAT 6 IMAGES

AOÛT 46' 10 rn

Med LOO 0.02 180 1 0.03

Med 100

Mcd 100 0.0 1 0.0 1

CR2 20 Med 100

180 CRI 20 Med 100

180

CR2 20 Med 100

180 CRI 20 Med 100

180

0.58 0.0 I

Med 100 0.02 0.02

CR2 20 0.39 Med 100 0.59

180 0.55 CR1 20 0.01 Med 100 0.02

180 0.02

0.43 Med 100

180