Septembre 2017 • Numéro 28 • www.commerces-riom.com

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s o m m a i r e n ° 2 8

Côté riom4

rapiDos

6 fines gueules

et gastronomie riomoises

12riom une ville attractive

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De la rentrée

découverte18

une rentrée en toute quiétuDe

20lacroix-Damas

culture22

100% subJectif

22riom, la nouvelle frontière

Des graveurs

25agenDa

Quiète ?... Non mais il parle en quoi, çui-là ? Quiète toi-même ! Si ça se trouve, il est même pas dans le dico, ce mot… Ah ben si… Le Larousse

compact dit, page 1313 : « adj. (lat. quietus). LITT. Tranquille, calme : existence quiète. » Bref, ça veut dire peinardos, cool, relax, en langage soutenu, langage qui se la pète un peu. Et donc, une rentrée quiète, est une rentrée fastoche, détendue, sans blème, sans nuage… Caroline Rabourdin a testé, et n’a pas détesté, la sophrologie, le reiki, l’énergétique, les massages, les élixirs floraux qui assurent une « rentrée quiète ». Ces techniques dénouent la pelote de nerfs que vous êtes devenu pendant les vacances (si les vacances reposaient, ça se saurait). Pages 18 et 19, vous trouverez de quoi léviter pour le reste de l’année (jusqu’à Noël, c’est déjà pas si mal). Caroline est également allée voir ce qui se passait du côté des boutiques de mode de Riom. Surprise…

Nous, mus par la faim, nous avons poussé la porte des commerces de bouche et des restos de Riom. Un régal. Faute de posséder le don de bilocation, nous ne les avons pas tous visités. Nous le regrettons. Après quoi, franchement mis en appétit, nous avons poussé la porte de trois agents immobiliers. Aucun rapport avec la gastronomie ? Mais bien sûr que si ! Qui dit maison ou appartement, dit forcément chambres, salon, salle de bains et… cuisine. Le marché de l’immo se porte pas trop mal à Riom. Quand le rapport qualité-prix est respecté, les biens se vendent. Et si les taux d’intérêt remontent, c’est pour l’instant à la vitesse d’un escargot fatigué. Attention, ça ne durera peut-être pas.

Côté culture, l’évènement aura lieu en octobre. 6e édition de l’expo de gravure alternative « A l’Arrache », aux Abattoirs de Riom. 70 exposants européens, américains, chinois. Marc Brunier Mestas, qui en est le grand maître, nous a donné une interview (pages 22 et 23). Enfin nous avons rencontré Frédérique Lacroix-Damas dans son atelier, à La Moutade, pile au moment où elle sortait d’un four chauffé à 980° une déesse-mère !

unerentrée Gourmande... et

quiète

100% Riom est un magazine trimestriel édité par APR à 40 500 exemplaires. Il est conçu et réalisé par L'IMPRIMEUR.COM sur papier PEFC certifié conforme à une gestion durable des forêts.80, av. Jean Jaurès - 63200 Mozac - 04 73 38 82 95 contact@clermont-imprimeur.comRédaction : Gilles Frierese, Caroline RabourdinRégie publicitaire : L’IMPRIMEUR.COM

Le magazine consommateur « 100% RIOM » est le fruit d’un partenariat établi depuis 1999 au sein de l’Association pour la Promotion de Riom (APR)

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● CouP de PouCe aux artisans d’artLe propriétaire de la boutique du 23, rue du Commerce (Riom), anciennement bijouterie Piery, et la commu-nauté de communes Riom Limagne et Volcans mettent ladite boutique à la disposition des artisans d’art qui désirent exposer leur production. Une convention unie les parties et les artisans paient une somme forfaitaire comprenant notamment les frais d’électricité et d’assu-rance. De 3 semaines minimum, la durée d’exposition n’excède pas 3 mois, afin de permettre le renouvel-lement des artisans. Pour plus de renseignements,

joindre Elodie Legand à Riom Limagne et Volcans au 04 73 67 11 03.

Rapidos

● riom a la fibre

Le Parc Européen des Entreprises est le premier secteur de Riom à bénéficier de la fibre optique et du très haut débit. C’est évidemment une aubaine pour les nombreuses sociétés domiciliées sur le parc. Orange, qui est à la fois l’instal-lateur et pour l’instant le seul opérateur, va en outre équiper le centre-ville puis les autres quar-tiers de la ville. Le chantier sera livré d’ici le début de l’année 2019. Chaque Riomois aura à ce mo-ment-là la possibilité de s’abonner au très haut débit, lequel multiplie par 30 la vitesse d’acheminement des données, dans un sens comme dans l’autre, réception et émission. Des travaux seront parfois néces-saires pour accéder aux maisons, mais dans l’ensemble la fibre pas-sera par les réseaux déjà existants, qu’ils soient enterrés ou aériens, il n’y aura donc pas d’ouvertures de chaussées.Parallèlement à la fibre, Orange et SFR vont développer la 4G sur la commune, en procédant à la pause de trois antennes-relais, l’une dans le quartier de la gare (en rempla-cement de celle, provisoire, du par-king Grégoire de Tours), une autre en centre-ville, et la troisième à l’ouest, sur une hauteur qui reste à déterminer.

● bistrot CHez loretteChez Lorette, le bistrot de la halle de Riom, c’est un vrai petit bon-heur, et d’ailleurs, c’est le patron et le personnel du bar Le Petit Bonheur qui se chargent de le faire vivre. Situé dans la partie nord de la halle, le bistrot a été réalisé en acier dans le même esprit que les cases des producteurs, et à côté de lui des tables et des chaises rouges et « vichy » sont mises à la dispo-sition des consommateurs qui

peuvent, en plus de déguster un pinot gris d’Alsace ou un faugères, manger sur place le morceau de fromage ou la tranche de jambon de pays qu’ils viennent d’acheter sous la halle. En à peine quelques mois, Chez Lorette a déjà conquis une clientèle fidèle.

● le site internet www.CommerCes-riom.Com fait Peau neuvePlus clair, plus simple, le site internet www.commerces-riom.com donne l’essentiel de l’information commerciale riomoise (annuaire des commerces, etc.) tout en traitant son actualité (agenda, chèque C’Kado, marché couvert, quinzaines, etc.). Pour connaître l’offre commerciale du bassin, rendez-vous sur www.commerces-riom.com.

● CHamPionnats de franCe CyClistes de la Gendarmerie

Riom accueillera les cham-pionnats de France cy-clistes de la gendarmerie nationale les

15 et 16 septembre prochain. Sont attendus 200 coureurs. Engagés dans 5 catégories (Vétérans 1,2 et 3, élites et féminines), ils viendront en famille ou entre copains, et s’affronteront sur les différents circuits imaginés par les organi-sateurs. Attention, c’est du très haut niveau. Les élites couvriront à une moyenne d’enfer 96,4 km en 10 tours de circuit. Le directeur sportif des épreuves est Bernard Thévenet, double vainqueur du Tour de France. Quant à la cheville ouvrière de cette compétition qui aura bientôt 20 ans, elle n’est autre que le Riomois Jean-Claude Cluis, ancien manager de Greg Lemond et Abdoujaparov (entre autres) et longtemps organisateur de 80% des critériums d’après Tour. L’accueil des participants, la remise des dossards et des équipements auront lieu le jeudi 14 septembre à la salle Dumoulin à partir de 16h. Première épreuve à 13h le lendemain.

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En quoi, selon vous, Riom se distingue de ses voisines auvergnates au plan gastronomique ? Le fromage ? Aucun coulant n’est associé à la ville, hormis, à la très

grande rigueur, le Gaperon de Limagne. La viande ? De la Charolaise au nord, de la Salers et de l’Aubrac au sud, mais rien qu’on puisse estampiller « Riom », quand bien même Charolaise, Salers et Aubrac sont, comme qui dirait, des proches parentes de nos contrées. Le vin ?... Oui, le vin qui naît sur nos coteaux marque une différence. Les arômes de Bourrassol et de Madargue chantent le terroir riomois, et de mieux en mieux.

Le poisson superstarMais ce n’est pas là que nous voulons en venir. Ce qui dis-tingue Riom de ses voisines, c’est sa poissonnerie. Voilà un métier officiellement en perte de vitesse, qu’Odile et Thierry Martinez exercent pourtant avec bonheur et réussite depuis une vingtaine d’années. Les Richesses de la mer, nom de leur commerce indépendant situé rue Gomot, fait en effet figure de quasi exception autour de Clermont. Riom, plus grand port de pêche du Puy-de-Dôme ? Pourquoi pas. « Un petit grain de folie est nécessaire pour tenir un commerce tel que le nôtre, confesse Odile avec amusement. Et beaucoup de passion, ajoute-t-elle. Mais voilà, on y arrive. Cela veut dire

Fines gueuleset Gastronomie

riomoises

Au pied des volcans et en bordure de Limagne, Riom est une ville où ne manquent ni les produits de la terre ni les fines gueules pour les apprécier. Balade gastronomique entièrement motivée par les plaisirs gustatifs et l’humeur du moment…

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qu’il y a la clientèle à Riom. En-fin, dans la grande couronne, c’est-à-dire en Limagne, dans les Combrailles et même au sud. Parce que les Riomois ne sont pas nos principaux clients. »Riomois, réveillez-vous ! Laissez-vous gagner par les produits de la mer. Odile et Thierry se fournissent énor-mément en bio provenant de Bretagne, Islande, Corse. Prenez exemple sur les habi-tants des Combrailles. Ils sont curieux, mangent grondins, moras, vieilles… Se régalent de salicorne, une algue sa-voureuse. Le poisson est une superstar à Riom, et trop de Riomois l’ignorent. Il faut combler cette lacune.

« et ça va à riom ?… »Nicolas Chouvy, des Saveurs du Soleil, rue du Commerce, ne constate pas de déséquilibre notable dans sa clientèle. Elle est principalement riomoise, installée en centre-ville, même si la zone de chalandise de sa boutique s’élargit le samedi, jour de marché. Ce qu’il constate en revanche, et qui l’agace, et contre lequel il s’insurge maintenant systé-matiquement, c’est les petites phrases du genre : « Et ça va à Riom ?... Parce qu’à Riom, hein »… L’air de dire, ça ne doit pas être simple tous les jours. « Il faut arrêter de dire ça, peste-t-il. Il n’y a rien de pire. On doit inverser l’image. Nous avons tout ce qu’il faut pour y parvenir. Il existe en centre-ville un pôle de commerces alimentaires très différent de ce qu’on trouve sur les extérieurs. Nous avons ici des chocolatiers, des bouchers, des boulangers, des primeurs, des épiceries fines, ou encore, ce qui est rarissime, une poissonnerie. Autant de commerces indépendants de grande qualité. Sans parler de

l’offre proposée sous la halle le samedi matin. C’est cela que nous devons dire et souligner. »

acheter moins mais de meiLLeure quaLitéPeut-être bien que l’image est déjà en train de changer. Et en premier lieu dans l’esprit de la jeune clientèle. La Maison Chefdeville, une épicerie fine doublée d’un primeur, mise sur les produits de qualité supérieure et la clientèle de proximité. Cette dernière n’est pas forcément fortunée, contrairement à ce qu’on pourrait imaginer. « Ce n’est pas tant le porte-monnaie que les comportements qui importent, dit Claude Chefdeville. Bien entendu, nous avons une clientèle aisée, qui ne compte pas ou peu. Mais nous avons surtout de plus en plus de jeunes qui préfèrent acheter moins mais meilleur et au fur et à mesure de leurs besoins : deux tomates par-ci, un melon par-là. Ils sont souvent célibataires ou en couple. Le gros de notre clientèle vient deux à trois fois par semaines dans la boutique. »Christian Daffix, le fromager de la rue Saint-Amable, et Christian Vialle, boucher dans la même rue, ne font pas d’autre constat. Les clients achètent moins, mais exigent de la qualité, s’informant de la provenance des produits, qu’ils souhaitent de préférence français, voire locaux. Les Riomois mangent donc peut-être un peu moins, mais plus fin et plus sain. En cela ils suivent une tendance nationale assez prononcée, sauf que dans leur cas, ils ont sous la main

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les maraîchers de Limagne, les élevages des Combrailles, etc. Une aubaine culinaire…

« a riom, on ne peut pas faire n’importe quoi en restauration »Les restaurateurs confirment ; les clients qui s’assoient à leur table présentent le même profil que ceux qui vont dans les commerces de bouche du centre-ville : la qualité d’abord. Conséquence (ou cause, on ne sait trop, finalement), le niveau de restauration à Riom affiche une moyenne plutôt élevée, ainsi qu’a pu le remarquer Bruno Buzzino, arrivé de la région annécienne il y a un peu plus d’un an, et qui

a repris le restaurant L’Enseigne avec Noëlle Lyon. Pierre Cazals, patron du Cantalou, avenue de Clermont, établissait le même constat il y a un an : « On ne peut pas faire n’importe quoi, à Riom. Ici, les gens aiment manger bien. Pas question de servir des frites surgelées, par exemple. »Selon Marie Trébuchon, représentante de l’Union des Mé-tiers et Industries de l’Hôtellerie du Puy-de-Dôme, la bonne tenue des restaurants de Riom a une explication somme toute assez simple. « Comme Issoire, Riom est une ville autonome, indépendante de Clermont. Elle se trouve donc dans l’obligation d’avoir une offre variée et intéressante, en l’occurrence des brasseries, des cafés, de la gastronomie, de la semi-gastronomie, des concepts de restauration originaux comme le Pu-pu Platters à Mozac. Etc. »

« des touristes, mais des riomois pas tant que ça »CQFD ? Pas tout à fait. Tous les Riomois ne sont pas conscients de la qualité gastronomique moyenne qui règne dans leur ville et ses alentours. Comme la poissonnerie d’Odile et Thierry Martinez, le restaurant le Flamboyant accueille plus de clients venant de l’extérieur de la ville que du centre. Pour son patron, Hervé Klein, c’est clair : « On ne travaille pas assez avec Riom. On a des touristes, des gens des Combrailles, de la proche Couronne, de Clermont, mais de Riom pas tant que ça. A quoi cela est dû ? Je ne sais

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pas. Le stationnement ? Le manque de temps, notamment le midi, des gens qui travaillent ?... Peut-être les deux. En revanche, au restaurant du golf que j’ai pris parallèlement en gérance, les Riomois sont nombreux à venir y manger le midi, même si souvent c’est sur le pouce. » L’été dernier Bruno Buzzino, à L’Enseigne, a vu dans son établissement beaucoup de touristes qui faisaient une halte sur le chemin des vacances, mais peu de Riomois.En dépit du fait qu’elle n’est peut-être pas toujours fidèle aux restaurants et aux commerces de bouche de sa ville (l’herbe étant toujours plus verte ailleurs), la fine gueule riomoise présente des caractéristiques originales, tenant à la fois de la tradition et de la modernité. Julien Arnaud, du Bistrot de l’Hôtel de Ville, esquisse son portrait-robot, en guise conclusion : « Le Riomois cherche à manger bien, bon, pas forcément original et pas trop cher. Mais il est prêt à mettre le prix si la qualité est là. Il aime que l’assiette soit correctement garnie. Il se méfie un peu de la nouveauté, mais se laisse amadouer lorsqu’il est en confiance. C’est un épicurien. Au fond, il est à l’image de ce que la cuisine, no-tamment dans la région, tente de faire, et à laquelle j’adhère : des bons produits bien mis en valeur. On peut par exemple valoriser un légume plutôt qu’une viande. Avant, le légume accompagnait la viande. Maintenant, la viande a tendance à être l’accompagnement. Les codes changent, comme les goûts des clients. C’est ça la modernité pour moi. » •

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JeuN°28

Découvrez le « secret », et faites parvenir votre réponse par courrier à L’Imprimeur.com – 80, avenue Jean Jaurès, 63200 Mozac ou par mail à gilles.frierese@wanadoo.fr. La réponse et le nom du gagnant seront donnés dans le prochain numéro de 100% Riom qui paraîtra à la fin du mois de novembre 2017. Un « secret » est à découvrir dans chaque numéro.

Un secret bien gardé

Le bon profil Deux Rodin sont exposés dans la cour intérieure de l’Hôtel de Ville de Riom : un buste de Clémentel et un profil de femme qui couronne le monument aux morts de la première guerre mondiale. Appelé Gallia Victrix (Gaule Victorieuse), ce profil a été inspiré à Rodin par le visage d’une femme, comme lui sculpteur, dont la vie fut une tragédie.Quel était le nom de cette femme ?

Le gagnant du SECRET du mois de mai 2017 est Madame Martenat.

La réponse était : « Balaoo » et « dans un journal ».

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au PassÉ retrouvÉle saint-amable

Sophie Pirès a ou-vert sa brocante dans un lieu inat-tendu, un ancien restaurant asia-tique. Il règne dans

sa boutique un joyeux et néanmoins très étudié désordre parfaitement propice à la chine (ne voyez là aucun calembour…). On y trouve vaisselle, meubles… bref, tout ce qu’une brocante peut proposer. Ouvert du Lundi au samedi de 14h à 18h.

Une pointure de la gastronomie française vient de reprendre le Saint-Amable. Le chef Vincent Thiessé a

travaillé avec Marc Veyrat, Joël Ro-buchon, a imaginé les repas du Bus-tronome, etc. Il définit le Saint-Amable, vieille institution riomoise, comme un « lieu à manger ». On pourrait ajouter que le Saint-Amable est aussi, désor-mais, un lieu où prendre l’apéritif, dinatoire ou non, dans un cadre en-tièrement rafraîchi. Outre l’ardoise du marché et plusieurs formules, Vincent Thiessé propose des tapas maison aux légumes, au poisson, des mojitos, le tout (restauration et apéritifs) a des prix bien dosés. Produits frais, le plus souvent bio et régionaux. A goûter en particulier son entrecôte de bœuf séchée. Ouvert le mardi soir et du mer-credi au samedi midis et soirs.

47, bd Etienne Clémentel • Riom06 74 16 45 80

18, rue Saint-Amable • Riom04 73 38 24 47 Facebook.com/le.saint.amable

atelier 29

Alexandrine Lam-bert, Riomoise, a ouvert sa boutique, l’Atelier 29, un concept store, le 20 mai dernier. Un

concept store est un commerce de détail où l’on trouve un peu de tout dans un décor cosy, en l’occurrence de la vaisselle, de la déco d’intérieur, de la papeterie, des bijoux de créateurs, des vêtements (marque danoise Numph), de la maroquinerie, etc. Alexandrine confectionne elle-même, dans l’ate-lier de sa boutique, des sandales sur mesure et personnalisables ainsi que des sacs en cuir très originaux. Ouvert du mardi au vendredi de 9h à 19h sans interruption, et le samedi de 9h à 13h et de 15h à 19h.

29, rue du Commerce • Riom04 43 13 37 79 Instagram : atelier29riom + Facebook

les belles baraques

Dans sa boutique d’antiquités-bro-cante, qu’elle tient, rue de l’Horloge, de-puis quelques mois, Régine Raymond

propose des objets anciens de qualité, triés sur le volet. Dix ans de « puces » à Saint-Ouen, de déballages marchands internationaux et de foires réputées (Chatou, Uzès, Barjac…) ont forgé son goût et son œil. Boutique ouverte du jeudi au samedi.

11, rue de l’Horloge • Riom06 63 72 29 62

riom viande

C’est Frédéric Vaylet qui a repris au mois d’avril dernier la boucherie-charcu-terie-traiteur Riom Viande installée au

5 de la rue de Toulon depuis une qua-rantaine d’années. Le personnel n’a pas changé, c’est la même équipe qui œuvre à ses côtés, et 90% des produits transformés sont « maison », garantie de qualité. Ouvert du mardi au samedi de 8h à 12h30 et de 15h à 19h (ferme-ture à 18h le samedi). Riom Viande a toujours sa case sous la halle de Riom.

5, rue de Toulon • Riom04 73 38 11 66

l’ardoise CafÉ

Avant de reprendre le restaurant l’Am-bène, à Mozac, Guy Russeil a tenu de beaux établisse-ments à Clermont,

dont le Ballainvilliers. Mais peut-on parler de reprise de l’Ambène, quand on voit les travaux réalisés à l’intérieur et en terrasse, ou simplement la carte, les menus, la cave (plat et entrée du jour, formules, viandes, poissons, salades, vins allant du Boudes au Côte-Rotie…). L’Ardoise Café, un plus pour le bassin riomois, a ouvert début juillet ; y sont pratiqués des prix très raisonnables.

20, avenue Jean Jaurès • Mozac04 73 38 19 10 Facebook.com/ardoise.mozac

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Les trois agents immobiliers riomois que nous avons rencontrés – Pierre-Olivier Colmiche (Stéphane Plaza Immobilier), Pascal Estève (le Tuc Immobilier) et Régis

Richmond (Agence des Volcans) – portent un même regard sur l’état du marché des transactions : le ciel est plutôt dé-gagé en ce moment, les gens achètent. Seul nuage, les taux d’intérêt. Ils remontent légèrement, aux alentours de 1,5%, mais surtout ils plongent dans l’incertitude les acheteurs potentiels et les professionnels de l’immobilier : combien de temps et jusqu’où remonteront-ils ? Remarquons néanmoins que cette incertitude a du bon ; elle agit comme un aiguillon psychologique sur les acheteurs qui, s’en faire n’importe quoi, se laissent plus facilement tenter maintenant, ne sachant pas de quoi demain sera fait.

« une viLLe où L’on peut tout faire à pied »La ville a des atouts indéniables. « C’est une ville à la

campagne, constate Pierre-Olivier Colmiche, néo-Riomois. Il y a tout sur place. Les gens sont plus détendus que dans les grandes villes, et ce type d’ambiance est recherché en ce moment par les acheteurs et les locataires. Moi-même, c’est ce qui m’a décidé à m’installer ici. »Pascal Estève renchérit : « Les gens veulent aujourd’hui des commodités, des prestations de qualités, des services, tout ce qu’on peut trouver sur Riom, une ville où l’on peut tout faire à pied et dont la gare permet de se rendre à Clermont ou à Vichy rapidement et à moindre coût. »Régis Richmond insiste quant à lui sur la beauté du lieu : « Riom a un charme unique, et ce charme n’est pas autant développé dans les autres villes d’Auvergne. Il y a des hôtels particuliers et des appartements magnifiques, avec des prestations de très haut niveau. »Résumons : une ville à taille humaine où l’ambiance est bonne, des prestations de qualité, des services, une gare facilitant les transports, un charme fou, et des biens splen-dides. Voilà, en gros, les armes sur lesquelles Riom peut compter face à ses rivales. Ajoutons, pour faire bon poids, la proximité du nœud autoroutier nord-sud et est-ouest qui situe Riom au centre de la France.

« Les beaux appartements côtoient Les Logements vides et en très mauvais états »Voyons à présent les inconvénients. Ils sont parfois l’envers des atouts. « En centre-ville, observe Régis Richmond, les beaux appartements côtoient les logements vides et en très mauvais états. De plus, des personnes renoncent à acheter parce qu’elles craignent de ne pas pouvoir faire ce qu’elles souhaitent dans des lieux soumis aux décisions des Monuments Historiques. »Ces beaux appartements du centre-ville et les immeubles et hôtels particuliers qui les abritent ont aussi un inconvénient majeur : « Ils sont dépourvus d’ascenseur la plupart du temps, se désole Pascal Estève. Or, les personnes qui ont la capacité

riom,une ville

attractiveRiom a de sérieux atouts à faire valoir dans le domaine de l’immobilier, et l’état actuel du marché prouve que la ville demeure attractive. Mais tout n’est pas parfait, tant s’en faut.

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financière d’acheter ces biens sont souvent à la retraite ou bien s’apprêtent à la prendre, et elles ne veulent pas ou ne peuvent pas monter les étages avec leur sac de course ! »Egalement pointé du doigt, le stationnement. Ancien et orthogonal, le centre historique de Riom n’a évidemment pas été prévu pour accueillir le flot moderne des voitures et des camions de livraison. Mais pour Pascal Estève, le stationnement « est avant tout un problème de mentalité. La ville n’y est pas pour grand-chose. Aujourd’hui les gens veulent rentrer dans la cour avec leur voiture, décharger leur coffre devant leur porte. »Pour conclure avec le chapitre « inconvénients », soulevons deux aspects du marché riomois dont les vendeurs n’ont pas toujours conscience. « Le marché Riomois, dit Pascal Estève, est attractif, mais les prix ne sont pas forcément en adéquation avec le pourvoir d’achat actuel des acheteurs potentiels. Ensuite, le rapport qualité-prix n’est pas toujours au rendez-vous. Des biens mis en vente ne valent manifeste-ment pas le prix que les vendeurs en réclament. »

réhabiLiter L’ancien, construire du neufComment Riom se rendra plus attractive qu’elle n’est ? Nos agents immobiliers soulignent d’abord les efforts qui sont déjà faits. Selon eux, l’aménagement des terrasses de cafés et de restaurants a permis d’égayer le centre-ville, et c’est positif, cela va dans le bon sens. Le déficit en logements neufs est flagrant. Il faut réhabiliter de l’ancien ou construire des résidences et des immeubles qui offrent le confort que les acheteurs ou les locataires exigent

d’avoir aujourd’hui.Du fait de sa situation géographique, Riom est une ville par laquelle beaucoup de monde transite : représen-tants de commerce, formateurs, touristes, étudiants, etc. La ville manque de chambres d’hôtel, d’appart-hô-tels (de plus en plus demandés), de loca-tions saisonnières et de meublés. Des étu-diants du lycée Pierre-Joël Bonté viennent de loin et trouvent diffi-cilement à se loger. Le meublé est la formule qui leur convient le mieux. •

des aides pour rénover votre logementDes programmes d’améliora-tion de l’habitat privé pour les propriétaires, occupants ou bailleur, sont en cours sur le territoire de Riom Limagne et Volcans (réhabilitation des logements, accessibilité, réduction de la facture énergétique, mise aux normes, etc.) Un accompagnement personnalisé et gratuit donne droit, sous certaines condi-tions, à des subventions de l’Etat, de l’Anah et de Riom Limagne et Volcans. Informa-tions détaillées auprès du pôle Aménagement et Développe-ment Durable de RLV au 04 73 33 88 88.

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beauté-mode à piquer aux podiums !

A la rentrée, vous avez le choix entre plusieurs looks totalement op-

posés. Pour prolonger l’été indien, re-visitez l’esprit folk et bohème. Robe à fleurs, imprimés fou-lards, maille… Vive le naturel ! Accessoirisez votre tenue avec un bandeau, un sautoir doré ou des boucles d’oreilles à plumes. Côté couleurs, privilégiez le rose poudré, le beige façon se-conde peau, le vert végétal et le turquoise. Et pour rehausser le tout, ajoutez une pointe de jaune. A la rentrée, les fashion ad-dicts plébiscitent aussi les effets inachevés. Portez donc votre gilet avec des fils décou-sus, c’est tendance ! Fan de jeans ? A vous le look western ! Portez une jupe longue à fleurs avec une veste en jean et des bottines en cuir camel. Le célèbre tissu bleu revient également façon total look : de la tête aux pieds ! Dans votre armoire, choi-sissez un denim foncé et une chemise en jean plus claire. Côté make-up, arborez un maquillage ultra-léger et naturel. Ou bien misez sur les contrastes avec le make-up tribal.

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Celui-ci se porte par grands aplats de couleurs sur le visage. Sinon, préférez un fard à paupières ou un trait de crayon orange ou turquoise.

bLack & bLue

En soirée, le bleu devient électrique et se décline avec du noir. A vous le pull bleu nuit à mixer avec un jean noir. Cette tendance se déclinera aussi jusqu’au bout des ongles. Quant au noir, on le choisit brillant et laqué, avec des matières comme la soie, le latex, le vinyle ou le plastique. Façon Matrix. Pour les yeux, misez sur le trait de crayon noir et un regard plus charbonneux. Quant aux lèvres, elles feront des ravages avec un violet foncé. Pour avoir bien chaud, les doudounes et autres vestes matelassées demeurent à la mode, indétrônables, celles-là ! Le mot d’ordre est : massif. Les volumes seront extra-larges. Alors ressortez votre pull trop grand du placard, cet hiver, il sera tendance !

Working girL La grande nouveauté des podiums est le retour du costume strict. Arborez sans hésiter le motif à carreaux façon british ou choisissez un tailleur gris. N’hésitez pas à por-ter des épaulettes, elles aussi de retour. Montrez ainsi qui est le patron !Dans l’esprit revendica-tif, affichez fièrement des tee-shirts à message pour faire valoir votre point de vue. A porter par exemple avec un jean et des chaussures sporty.

Bref, faites comprendre qui vous êtes, défendez votre personnalité. A la rentrée, on s’affirme et on le dit haut et fort ! •

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Une rentréeen toute quiétude

Chaque année à la même période, c’est le grand rush. Il faut arpenter les rayons des supermarchés pour faire le plein de fournitures scolaires, emmener les enfants à la gym ou au solfège… Bref, c’est la course ! Comment retrouver un peu de calme dans cette vie qui repart à 100 à l’heure ? Suivez nos conseils.

Vous êtes au bord de la crise de nerfs ? Tout vous agace ? ZEN ! Avant de tout envoyer balader, ins-tallez-vous confortablement et lisez notre article.

Pour commencer, rendez-vous à L’éveil de Jade à Riom. Dans ce cabinet dédié au bien-être et au lâcher-prise, choisissez entre une séance de sophrologie, de reïki ou un massage thaïlandais des pieds… Libérez vos tensions, lâchez ce stress qui vous envahit, bref, ressourcez-vous dans une bulle de calme et de bien-être, à l’écart du temps et surtout à l’abri de cette rentrée bien agitée. Sophie, la maîtresse des lieux, saura aussi vous suggérer des fleurs de Bach pour calmer vos émotions. Ces élixirs floraux ont pour vocation d’apaiser les tensions et de rééquilibrer le mental. Pour lutter contre le surmenage, privilégiez quelques gouttes d’orme (sentiment d'être dépassé par les responsa-bilités), de charme (la fatigue) ou d’olivier (l’épuisement). Par ailleurs, sachez que la praticienne est également ex-perte en feng shui. Retrouvez la sérénité en orientant au mieux votre lit ou votre bureau pour déjouer les pièges des réseaux telluriques. Placez les tableaux et autres miroirs au bon endroit, soyez vigilante à la décoration intérieure, à la couleur des murs… Bref, aménagez en conscience votre home sweet home et retrouvez un havre de paix !Chez vous, pratiquez aussi un peu de méditation. Même si ce n’est que 3 minutes, celles-ci vous feront le plus grand bien. Coupez le téléphone, oubliez la télévision, et faites le

thé rouge, est connu pour ses propriétés apaisantes. Chez Phyto’sens, retrouvez d’ailleurs toute une gamme de tisanes, encens, thés en vrac, huiles essentielles… N’hésitez pas à faire quelques emplettes pour vous aider à décompresser.L’institut-boutique vous chouchoute également grâce à ses soins pour le visage et le corps. Idéal pour se ressourcer et se sentir mieux dans sa peau.La rentrée, c’est aussi le moment d’opter pour des bonnes résolutions, comme arrêter de fumer. Là encore, les plantes peuvent vous aider. Pour le sevrage, pensez alors au kudzu, connu pour lutter efficacement contre les addictions. Une plante anti-alcool, anti-tabac, anti-drogue.

vide dans votre tête. Installez-vous confortablement sur votre canapé ou votre lit, et écoutez une musique reposante. Fermez les yeux et balayez vos idées comme passe un nuage. Cela vous permettra de prendre du recul et de faire redescendre toute pression.

renouez avec La nature Pour vous détendre, faites confiance à la nature. Pro-menez-vous en forêt (nous n’en manquons pas dans la région) ou bien faites-vous une tisane. Si vous êtes à deux doigts d’exploser, sachez que le rooïbos, également appelé

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Si vous êtes stressé à cause du sevrage tabagique ou du surmenage, buvez une tisane de valériane. Enfin, la rho-diola rosea vous aidera à retrouver le tonus et le moral, et à vaincre le stress.Détendez-vous également grâce aux huiles essentielles comme la lavande officinale ou la menthe poivrée. Mélangez quelques gouttes d’huiles essentielles à de l’huile végétale (olive, pépin de raisins, coco…) et massez-vous les tempes ou les poignets.

et Les massages ? Pour se calmer, rien de tel que de passer entre les mains expertes d’une esthéticienne. Pour cela, poussez la porte d’un des nombreux instituts de beauté de l’agglomération. Nocibé, Guinot, Phyto’sens, Nymphéa… Le centre-ville re-gorge d’enseignes qui ne demandent qu’à prendre soin de vous et vous dorloter. Massage, séance de maquillage, soin du visage… Vous avez l’embarras du choix ! Pendant que les enfants sont à leur cours de dessin ou de musique, octroyez-vous une pause bien méritée. Un soin relaxant de 30 minutes vous fera le plus grand bien. Qu’attendez-vous ? Prenez rendez-vous !L’énergétique peut également vous aider à retrouver calme et sérénité. Pour cela, misez sur du shiatsu. Cette technique japonaise consiste à appuyer sur des points d’acupuncture pour améliorer votre bien-être et soulager vos maux. A Riom, Frédérique Catteau vous ouvre les portes de son cabinet. Pour compléter ses massages, elle vous prodiguera ses conseils en pharmacopée et en diététique selon la médecine traditionnelle chinoise. Enfin, essayez de lâcher prise. Prenez du recul et inter-rogez-vous : est-ce si grave, si important que cela si vous n’avez pas l’intercalaire bleu demandé par la maîtresse, si le frigo est vide (il reste bien des pâtes) ou si votre fille ne va pas à la piscine mardi (faute d’avoir acheté un maillot de bain) ? Soufflez et passez une rentrée (autant que possible) dans la quiétude. •

l’éveil de Jade3, Avenue Archon Despérouses, 63200 RiomTél. 06 20 47 75 35 • e.verdeil@eveil-jade.com

www.eveil-jade.com

Phyto sens18 bd de la Liberté, 63200 Riom

Tél. 04 73 64 00 93 • contact@phytosens.net www.phytosens.net

frédérique Catteau19 place de la Fédération, 63200 Riom

Tél. 06 50 26 72 90

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laCroix-damasPsychologue du travail en Belgique,

Frédérique Lacroix-Damas est devenue sculptrice à la faveur de son installation à La Moutade, il y a une vingtaine d’années.

frédérique lacroix-Damas sculpte des élégantes, des déesse-mères sur le ventre desquelles elle

incruste des motifs de dentelles, et travaille d’après des modèles vivants. elle répond aussi aux

commandes. « J’aime l’idée de modifier la pièce sur les indications du client, de collaborer avec lui. »

pour plus de détails : www.lacroixdamas.fr.

la biennale riom ville d'artisans a lieu cette année les 2 et 3 décembre

Les sociétés dites modernes ont beau tendre vers toujours plus d’organisa-tion et d’anticipation, elles n’en demeurent pas moins impuissantes face aux décrets du hasard, et c’est heureux. Dans les années 90, Frédérique

Lacroix-Damas était psychologue du travail en Belgique. Sur un quasi coup de tête, elle et sa famille prirent la direction de l’Auvergne, pensant peut-être trouver une herbe plus verte aux pieds des volcans. Son mari ayant décroché une bonne place chez un célèbre manufacturier de pneus, elle abandonna toute activité professionnelle, pour mieux se consacrer à l’éducation de son premier enfant qui n’avait alors que trois ans. « Mais rapidement, dit-elle, je me suis embêtée comme un rat. » C’est à ce moment qu’intervint le hasard : une rencontre, et la voilà qui poussa la porte d’un atelier de sculpture à Croix-de-Neyrat. Aussitôt mordue, elle apprit vite et bien.

Le hasardfait bien la sculptrice

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MÉNAGE - REPASSAGEGARDE D’ENFANTS

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* Selon l’ar� cle 199 sexdecies du CGI sous réserve de modifi ca� on de la législa� on.

39 rue du commerce - 63200 RIOM

En 2002, sa voisine, une institutrice de La Moutade, lui proposa de donner des cours aux enfants. Sauf qu’on n’entre pas dans une école comme dans un moulin. Il faut avoir un statut légal, pour ça. Qu’à cela ne tienne, Frédérique Lacroix-Damas franchit le cap, et l’amatrice éclairée se fit sculptrice patentée.Les années ont passé. Lacroix-Damas est désormais un nom, comme on dirait une marque. La sculptrice expose un peu partout en France, remporte des prix, et donnent des cours. Elle a opté pour une technique connue sous le vocable de raku, mot japonais désignant un mode d’émaillage de la terre par choc thermique. Le jour où nous l’avons rencontrée, elle sortait précisément des pièces de son four chauffé à 980 degrés. « Les quatre éléments, c’est la base de mon travail. Il y a la terre, l’eau qui me sert à la modeler, l’air qui la sèche et le feu qui la cuit. La terre, c’est un grès, et l’émail, c’est du verre en poudre mélangé à de l’eau. Le raku, qui s’obtient par choc thermique, se reconnaît aux craquelures de l’émail. Je n’ai aucun pouvoir sur elles. Je ne décide pas de l’endroit où les craquelures vont se former ni quel motif elles vont dessiner. En Japonais, le raku désigne d’abord le bol de la cérémonie du thé, mais il y a aussi une notion de lâcher-prise dans cette technique, de laisser-faire. » En somme, une part de hasard. •

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A l’Arrache, l’exposition internationale de gravures alternatives organisée par Marc Brunier Mestas, l’école d’arts plastiques de Riom et la municipalité se tiendra cette année aux Abattoirs du 2 au 29 octobre. Elle aura pour thème « La Frontière » et sera associée à la Triennale Mondiale de l’Estampe de Chamalières.

100% Riom • Pour sa 6e édition, Al’Arrache s’associe à la Triennalede Chamalières…maRc bRunieR mestas • Il était assez logique que l’on s’intègre à la Triennale. Cela nous permet d’avoir une durée d’exposition plus longue, et la mairie était prête à suivre. De plus je suis entré dans le comité de sélection de la Triennale ce qui fa-cilite bien les choses. Je pense que la Triennale attend aussi de nous un côté moins traditionnel de la gravure et un certain renouveau.

Combien d’artistes pour cette édition ?Environ 70 artistes exposeront aux Abattoirs, dont Caroline Sury, John Hancock, Derick Riley, Federica de Ruvo, Thimo-thy Georgarakis… Il y aura des Français, des Européens, des Américains, et dans la galerie d’Yvon Rousseau, rue Gomot, le graveur chinois Zhang Guanghui qui m’avait fait venir en Chine il y a quatre ans, exposera quelques-unes de ses œuvres. Riom va devenir un épicentre de la gravure pendant près d’un mois.

Comment choisis-tu les artistes ?Quand je monte à l’Arrache, je pars du principe que les artistes sont libres de faire ce qu’ils veulent. Cette année le thème de l’expo est la frontière que l’on peut aborder de plein de façons : subversive, frontière entre les hommes et les femmes… Les Américains aborderont peut-être le thème sous un angle très politique avec le mur de Trump que celui-ci veut bâtir entre l’Amérique et le Mexique. Les gravures que j’ai déjà reçues sont soft pour les unes, trash pour les autres… Je ne fais pas de censure… Le critère de

L’animateur de télé a été trié sur le volet. Il a passé des tests éprouvants pour décrocher le job. Comme lever les bras sans que la chemise sorte du pantalon. Danser la zumba avec Miss France. Chanter My Way en verlan. Il a aussi répondu à des questions compli-quées : « Avez-vous le même nombre de doigts le soir que le matin ? »

Il a dû travailler sa grossièreté avant de défier les caméras. Ce n’est pas toujours inné, la grossièreté. Certains naissent prodigues de ce talent. D’autres pas. Ils hésitent à en faire preuve. De la même façon qu’on hésite à boire un bol d’eau salée. Mais tiens, se disent-ils après l’avoir goûtée, finalement ce n‘est pas si mauvais, la grossièreté. Alors ils en redemandent. Et rapidement, ne peuvent plus s’en passer.

L’animateur de télé sait que sa carrière peut s’inter-rompre à tout moment. Là est la noblesse de son mé-tier. Qu’il ne plaise plus au public, on le débarque. Qu’il ne plaise plus au directeur des programmes, on l’éjecte. Qu’il use mal à propos des codes de la grossièreté, on le catapulte sur l’une des cent sous-chaînes cryptées du groupe d’investisseurs anonymes auxquels il doit sa notoriété (et sa fortune). Il présentait un talk-show archi mode et déjanté, il n’interviewe plus que des footeux de troisième zone dans des vestiaires sales et nauséabonds. Finis Ducasse et Gagnaire le soir après l’émission, finis le Veuve Clicquot et le Yoichi single malt à 72 € la bouteille de 70 cl après Ducasse et Gagnaire. Mais ne le plaignez pas. Son sort demeure enviable. Ses indemnités de départ ont dument été versées sur son compte. L’un de ses comptes.

S’il n’est pas débarqué, éjecté ou catapulté, l’animateur télé perdure. Il peut traverser comme ça le demi-siècle, changeant de coiffure avec les modes et les saisons. Rien ne l’arrête plus. Il a découvert le mouvement perpétuel. Tel un poisson rouge, il se sent bien dans son bocal. Et nous aussi, nous nous sentons bien en le regardant. On regrettera sa grossièreté quand il s’en ira. Parce que tout a quand même une fin.

100%

subjectif

un amourd’animateur

#6à l’arraCHe

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choix, c’est d’abord la qualité artistique. Je peux aussi faire confiance à un jeune graveur qui n’est pas encore parvenu à maturité mais dont le travail est porteur de promesses. Cela étant, les artistes connaissent mon travail et savent quelle liberté ils peuvent s’autoriser. Il y a pratiquement no limit. Maintenant, c’est une exposition qui n’est pas forcément évidente. Elle va parler de problèmes de société, cela peut déranger. Que dire de ça, sinon qu’il faut accepter le regard des artistes qui est un autre regard.

Qu’est-ce qui a motivé le choix du thème, la frontière ?Ce thème de de la frontière m’a toujours intéressé, parce que la gravure est une technique en marge. Et qui dit marge dit frontière. Dans le dictionnaire, Rem-brandt c’est d’abord un peintre et ensuite un graveur. Même chose pour Dürer. Le graveur vient toujours après le peintre. Alors que pour moi, Rembrandt comme Dürer sont avant tout des graveurs. Ils sont des graveurs qui ont peint. La gra-vure, c’est une frontière où l’on va d’un côté ou de l’autre, c’est-à-dire la sculpture, l’installation, le dessin, etc. C’est une ligne, une lisière entre les différentes techniques artistiques. J’ai toujours défendu cette idée. C’est pourquoi, dans ma pratique, je me suis permis de faire de l’installation, des performances, de la peinture,

du dessin. Ma ligne de vie c’est la gravure, et de temps en temps je bascule, comme un équilibriste sur un fil. Le thème de la frontière a été fondateur de mon univers.

Et je ne suis pas le seul graveur dans ce cas. Nous aurons peut-être une gravure avec du sang. Imprimée avec du sang. Je n’en dis pas plus… La gravure est aussi la marge de l’art contemporain. Le graveur fait des images, qu’il reproduit ensuite. Or en France on fait de moins en moins d’images. Les images, dans notre pays, on les trouve surtout dans le milieu alterna-tif, où se fait l’imagerie contemporaine… et pas forcément l’art contemporain.

En tant qu’expo, A l’Arrache est aussi en marge…En France, il n’y a pas beaucoup de manifestations de ce type, en effet. Il y a Vendetta à Marseille dédiée à la microédition, avec laquelle je travaille, d’ailleurs. C’est plus de 10 000 visiteurs pendant l’exposition. Nous sommes loin d’un tel chiffre. Maintenant, au niveau de la qualité des artistes pré-sentés, A l’Arrache c’est le même niveau. En outre, Vendetta, à Marseille, est une sorte de marché alternatif du livre. Cela dit, en gravure alternative pure, A l’Arrache est unique. Et elle s’exporte. Elle s’est transportée à Forcalquier, le village du livre, et à Marseille, à la Friche de Mai.

Et ton programme personnel ?Chargé ! Réalisation d’un court-métrage d’animation en gravure histoire de repousser les limites en faisant bouger le truc le plus statique qui soit au plan technique, avec un scénario un peu à l’ancienne, un peu à la Tontons Flingueurs… Le coréalisateur est Gregory Robin. Après ça, une expo perso pendant la Triennale à Chamalières en invité d’honneur. Elle sera faite des gravures qui m’ont précisément servi à la fabrication du court-métrage. Je devrais aussi exposer à l’automne au Mexique et j’irai sans doute travailler à Oaxaca. Les gravures que je réaliserai là-bas seront ensuite exposées, si tout va bien, à Marseille, pendant Vendetta, et à L’Arrache, en 2018. Tout s’entremêle dans ce monde joyeux de la gravure où les artistes essaient de ne pas se prendre trop au sérieux. •

riom, la nouvelle frontière

des Graveurs

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dans la salle des pas perdus

Aujourd’hui retraité, René Pagis, originaire du Cantal, a gravi à peu près tous les échelons de la gen-darmerie avant d’entrer dans la magistrature où il a été juge puis procureur de la République. Deux carrières et une vie consacrées à servir l’Etat et le Pays. Gendarme, il fut notamment chef de la Brigade de Riom. Procureur de la République, il fut en charge de l’affaire Agnès Marin, cette jeune élève d’un lycée du Chambon-sur-Lignon, dans la Haute-Loire, que l’un de ses coreligionnaires assassina en 2011. De ses souvenirs de gendarme et de magistrat René Pagis a fait un livre. Les drames et les peines y côtoient les anecdotes cocasses et les réflexions de haute tenue intellectuelle. Egalement de haute tenue, l’écriture déployée au long des 199 pages : elle est déjà celle d’un écrivain de métier. Une nouvelle carrière se profile pour le jeune retraité.

René Pagis • Ed. De Borée • 18,90€

Bouquin

au cirque

Publié aux éditions Le Tripode, le dernier roman de Pa-trick Da Silva, l’écrivain riomois, a reçu de la critique et des lecteurs, lors de sa sortie au printemps dernier, un

accueil unanimement dithyrambique, voire admiratif, ce qui est encore plus rare. Il n’est pas jusqu’à Livres Hebdo, la bible des professionnels du livre, qui n’ait fait le voyage à Riom pour rencontrer celui qui se définit lui-même comme un « écrivain du dimanche », sans doute pour mieux

tenir à distance les mondains de la kermesse littéraire parisienne. Les « goûteurs d’encre » le savent, Patrick Da Silva appartient au club très fermé des grands stylistes. Une ligne de lui ne ressemble à rien d’autre. Il a une patte, et elle a une puissance d’évocation peu commune. Alors, si vous ne l’avez jamais lu, Au cirque (un genre de polar qui a tout d’une tragédie grecque) est l’occasion idéale pour commencer.

Patrick Da Silva Ed. Le Tripode 15 €

Bouquin

fake sugar

Beth Ditto a mis une bonne tombée de pop dans son premier album solo, Fake Sugar. Est-ce sa manière de nous bien faire comprendre que Gossip, le groupe punk dont elle fut la chanteuse pen-dant près de 20 ans appartient irrévo-cablement au passé ? P’têt’ ben qu’oui… En tout cas on ne s’en plaint pas. Il est drôlement audible, Fake Sugar.

Beth Ditto • Sony Music

Diksla dévoreuse

La Bête du Gévaudan a enfin un nom et un visage, ou plutôt une gueule, car c’est bien un animal qui tua et souvent dévora plus d’une centaine de personnes entre 1764 et 1767 dans une zone géographique comprise grosso modo entre Massiac (Cantal) et Saint-Etienne-de-Lugdarès (Ardèche). Commencée il y a dix ans, l’enquête menée par Pier-ric Guittaut sur ce fait divers qui bouleversa non seulement toute une région mais le royaume entier est un modèle du genre : passage au crible de l’intégralité du fonds d’archives (et que de

découvertes inattendues !), contextualisation histo-rique et géographique, visites sur les lieux mêmes des attaques, instruction à charge et à décharge de chaque hypothèse, et pour finir la révélation de la vérité dans le Valais suisse, où une bête de même acabit que celle du Gévaudan a sévi de 1946 à 1947, avant d’être abattue par un chasseur puis empaillée et exposée au musée de la Nature de la ville de Sion où elle se trouve encore ! Du travail d’orfèvre donc, et un bouquin magistral, d’autant plus magistral que Pierric Guittaut est aussi un auteur de polars talentueux – la Série Noire a publié ses deux derniers romans.

Pierric Guittaut • Ed. De Borée • 21,50€

Bouquin

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agendaseptembre La classe ouvrière va au

paradisCiné-club • Ce film d’Elio Petri avait dé-croché la Palme d’Or à Cannes en 1972, Palme qu’il avait partagé avec L’Affaire Mattei, de Francesco Rossi. Heureux ciné-ma italien d’autrefois. Chronique sociale, La Classe ouvrière va au paradis narre la vie de Lulu Massa, un ou-

vrier modèle qu’un accident du travail transforme en syndicaliste farouche. Gian Maria Volonte, qui in-terprète le rôle de Lulu, tenait également l’affiche de l’autre film primé en 1972 à Cannes, L’Affaire Mattei. Le comédien italien n’eut pas le prix d’interprétation masculine cette année-là, coiffé au poteau par Jean Yanne (Nous ne vieillirons pas ensemble de Maurice Pialat), mais il obtint la récompense suprême en 1983, pour La Mort de Mario Ricci de Claude Goretta.18 septembre à 20h30 • Cinéma Lux • Riom

Buche et PlancheConcert • Buche, C’est Philippe Bu-cherer, la voix. Planche, c’est Fabrice Plan-chat, l’instru-mentiste, on devrait plu-tôt écrire l’or-chestre, car il joue d’environ

25 instruments différents au cours d’un même concert. Le duo Buche et Planche chante et interprète en une heure et demie de spectacle Bach (Jean-Sébastien), ACDC, Pachelbel (le canon ?), Sting, Béart, Cabrel, Trenet, Mills Brothers, Ferré, The Stones (sans Charden), Brassens, Beatles, Berger, Indochine, Dylan… Ce n’est plus un duo, c’est radio Nostalgie. « Vous allez voir de quelle voix on vous chauffe », disent les deux compères avec entrain et humour… Alors extincteurs obligatoires ! 22 septembre à 20h30 • Arlequin • Mozac

The Chris Slade TimelineConcert • La saison 2017-2018 de La Puce a l’Oreille commence très fort. La petite salle de la rue du gé-néral Chapsal accueille en effet le batteur Chris Slade. Il a joué

avec Manfred Mann, Gary Numan, Jimmy Page, Gary Moore, David Gilmour, et est aussi connu pour être le batteur de AC/DC depuis 1989. Infos et billetterie sur www.lapucealoreille63.fr.22 septembre à 20h30 • La Puce a l’Oreille • Riom

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à l’arracheExpo • Voir, pages 22 et 23, l’interview de Marc Brunier Mestas. A noter que durant tout le mois d’octobre, la galerie Art 4, rue Gomot, et la galerie S, rue Soubrany, toutes deux situées

à Riom, accueilleront chacune des graveurs de niveau international, dans le cadre de A l’Arrache et du Mondial de l’Estampe de Chamalières.Du 2 au 29 octobre • Les Abattoirs • Riom

La VacheCinéma • Dans La Vache et le prisonnier, Fernandel s’évadait d’Allemagne avec une vache. Dans La Vache, film de Mohamed Hamidi, un paysan algérien et sa vache traversent la Médi-terranée et la France pour se rendre au Salon de l’Agri-culture, à Paris. Aventures drôles et rocambolesques.

Pour jeune public.4 octobre à 15h • Salle de l’Arlequin • Mozac

Mon Côté Punk Concert • Pas punk pour un rond, Mon Côté Punk. C’est plutôt chan-son française, avec rythme et par-fums d’un peu partout, et textes de Bernard Dimey ou Allain Leprest entre autres. Mourad Musset (chant et guitare) vient de La Rue Kétanou.6 octobre à 20h30 • La Puce a l’Oreille • Riom

octobreSi nous « couriom » pour un enfant

Course à pied carita-tive • Un circuit de près de 6km condui-ra les coureurs, sportifs émérites ou « trottineurs » du di-manche, à travers le quartier historique de Riom, dès 17h le 23 septembre. Rassem-blement des parti-cipants et départ devant la halle de Riom. Cette course organisée par le Kiwani de Riom est

une bonne œuvre, dont les bénéfices iront en priorité à l’association L’Auvergne pour un enfant qui a pour but « de sauver des enfants originaires de pays en dé-veloppement, atteints d’affections curables en France mais pas localement ». Renseignements et inscriptions sur le site www.kiwanisriom.fr.24 et 25 février à 20h30 • La Puce a l’Oreille • Riom

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La Puce express Paul Taylor (humour), 14 octobre à 20h30 à La Puce à l’Oreille, suivi le 19, toujours à 20h30 et toujours à La Puce, par La Cafetera Roja (concert), des habitués du lieu.

Duo BonitoRécital burlesque • Raquel, à l’accent ado-rablement espagnol, chante. Nicolas joue. Il joue d’instruments étranges, et d’autres beaucoup moins : trom-pette, guitare (électri-fiée ou pas). Leur spec-tacle tient du concert,

du théâtre et du cirque. On y reconnaît des standards, on est épaté par la drôlerie de Raquel, son énergie. Le Duo Bonito a déjà foulé toutes les scènes de France (ou presque), y compris Avignon. Il ouvrira la saison culturelle riomoise, Accès Soirs.12 octobre à 20h30 Salle Dumoulin • Riom

Les Nouveaux SauvagesCiné-club • Film argen-tin réalisé par Damián Szifron en 2014. Film à sketchs. Six h i s t o i r e s très diffé-rentes mais tenant toute en équlibre sur la fron-

tière invisible qui sépare la civilisation, les comportements policés, l’éducation (la bonne, bien entendu) de la violence, de la barbarie, de la folie. Szifron fait surgir le chaos, le meurtre et le sang au milieu de vies banales. C’est à hurler de rire, mais nos dents grincent, parce que les nouveaux sauvages nous ressemblent étrangement.9 octobre à 20h30 • Cinéma Lux • Riom

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Chambre Funéraire à Châtel-Guyon

Prévoyance Funéraire et Marbrerie

Zone Artisanale63140 CHATEL-GUYON

Le vent se lèveCiné-club • Film d’animation réalisé par Miyazaki en 2013. Le sujet choisi par le cinéaste japonais peut sembler plus prosaïque que d’habitude : la biographie de l’ingénieur en aéronautique Jirō Horikoshi, concepteur des fameux chasseurs « Zéro ». Mais en fait pas du tout. Le rêve est omniprésent dans ce film, et Miyazaki nous transporte une fois de plus dans son « ailleurs » très personnel.13 novembre à 20h30 • Cinéma Lux • Riom

Les Hurlements D’Léo Concert • C’est la tournée des 20 ans, pour les Hur-lements. 20 ans de scène et d’albums (9). Ils remettent donc leur tournée,

et sortiront en 2018 un 10e album. Interpréteront quelques nouveaux titres en exclusivité.11 novembre à 20h30 • La Puce a l’Oreille • Riom

novembre

Miss AmericaConcert • Miss Ame-rica, forma-tion bien rock, grimpe en ce mo-ment aux rideaux de la notoriété

TV et de la reconnaissance des pairs. Deux gars et deux filles dans le vent. Passent à La Puce dans le cadre de Rock the Night. Un vendredi 13 !13 octobre à 20h30 • La Puce a l’Oreille • Riom

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Festichoral + Roulotte TangoConcert • Comme chaque année, la ville de Mozac accueille des chorales régionales qui interprètent chacune leur répertoire devant le public. Et comme chaque année, un groupe ou une formation vient compléter le plateau, Roulotte Tango en l’occur-rence, qui joue le tango le plus pur.26 novembre à 20h30 • Salle de l’Arlequin • Mozac

Les Femmes SavantesThéâtre • De Molière… Comédie burlesque. Voir en dernière page.16 novembre à 20h30 • Salle Dumoulin • Riom

La Caravane vers l’aubeOpéra d’art brut • Géraud Bastard, André Ricros et Wilton Maurel (mise en scène) sont parmi les artistes qui prennent part à cet « opéra d’art brut » qualifié d’« ex-ploration poétique et musicale des "Réveillez", rite initiatique qui marquait la période de Pâques dans le Massif Central. »

28 novembre à 20h30 • Salle Dumoulin • Riom

29- A g e n d a 1 0 0 % -- A g e n d a 1 0 0 % -

Lame des chevaliers Exposition • Le musée Mandet a puisé dans ses propres collections et dans celles d’autres musées* ou encore dans celles de particuliers pour monter l’exposition « Lame des chevaliers – de l’épée de croisade au sabre laser ». Rondaches, armures, bacinets, rapières, cottes de mailles, peintures sculptures, épées d’académiciens sont dévoilés au public depuis le 24 juin. Mais c’est aussi l’esprit et les mœurs de la chevalerie que le musée donne à voir à travers 8 thématiques : le chevalier intemporel, les armes et leur usage, les secrets de la forge, la part du jeu, les mythes et les symboles, les compagnons d’armes, le chevalier au féminin et la chevalerie d’aujourd’hui. Une expo autant riche en informations qu’amusante, accessible aux enfants.

* Musée Masséna (Nice), musée Roger Quilliot (Clermont-Ferrand), musée Marcel-Sahut (Volvic(, musée Denon (Chalon-sur-Saône).Musée Mandet • jusqu’au 4 mars 2018

30 - A g e n d a 1 0 0 % -

les femmes savantes

Un personnage des Femmes savantes, pièce de Molière jouée pour la première fois en 1672, a immédiatement atteint au rang d’archétype, comme le malade

imaginaire, Tartuffe ou le bourgeois gentilhomme. C’est Trissotin, le « trois fois sot », un rimailleur pédant et idiot, dont la duplicité est toutefois redoutable. Mise en scène par Agnès Larroque, Les Femmes savantes est interprétée par 5 comédiennes qui endossent les 13 rôles masculins et féminins de la pièce. Précision et jubilation sont les deux mots qui résument le mieux le texte de Molière et le travail de la compagnie du Détour, selon Agnès Laroque : « Précision de la langue en alexandrins et du jeu burlesque des comédiennes, et jubilation consécutive à la cadence et au rythme effréné qui ne cesse de s’accélérer. »

16 novembre à 20h30salle Dumoulin • Riom

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