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103e Année. — N° 10 ILE mjMEKO V isa* CKNTi «ES S i Dimanche 6 Mars 1032 LE COURRIER DE L’OISE JOURNAL DE L’ARRONDISSEMENT DE SENLIS Paraissant le Dimanche On *a... Six mois * “»« Büroeux P* Po*i« « « I On --’aiiünne aux Bureaux du Journal e( dans toux les bureaux de poste. — L’abonnement est paxabi* d avance et continue de plein droit Jusau à ïé^eplio» davis contraire. BUREAUX, RÉI> a«^> & ADMINISTRATION s&ieiMTuIS 41= Uibo. mementa partent du 1- de chaque mots * CS23— La Campagne du Silence Erti ce qui concerne les élec- lions, dont on commence à se préoccuper à droite et à gau- tf che, à gauche surtout, on ne peut encore dire qu’une chose, c’est qu’elles auront lieu cette année, — vraisemblablement. A Pâques ou à la Trinité. Pâques, c’est un peu tôt, et puis on empoisonnerait les charman tes petites vacances qui ont lieu à cette date... La Trinité, 22 mai, c’est un peu tard... Entre les deux, il y a la Pente côte qui est le 15 mai, mais c’est en core une fête avec congé... Il y a bien le l"r mai qui est un dimanche, mais qui est aussi la « Fête du Travail », on ferait mieux de s’abstenir... Le 8 mai, c’est la fête de Jeanne d’Arc et donc fête nationale : les élections, ce jour-là prendraient une signification nettement « nationaliste »,... ce qui pourrait causer bien des désordres et puis il n’y aurait pas de place pour le scrutin de ballottage qui tomberait le jour de la Pentecôte. Alors 17 et 24 avril ? Mais le budget sera-t-il voté à cette date ? Vous voyez bien que c’est très diffi cile. Il aurait fallu, au moins cette an née, supprimer le deuxième tour. Mais M. Chéron n’a pas voulu... On prête à M. Mandel l’intention de « remettre cela », est-il vrai ? Nous ne saurions dire. Cette année les Elections paraissent très difficultueuses. On ne parvient pas à les « préparer »... ou plutôt, jus qu’à présent du moins, on les prépare sans bruit. C’est sans doute l’effet de cette campagne que l’on fait depuis quelques mois contre le bruit. Nous allons peut-être assister à une campa gne électorale silencieuse ?... Ce serait une belle innovation et une rude économie. Les choses pour raient se passer de la manière sui vante. Chaque candidat ferait tenir aux électeurs un léger fascicule contenant avec sa photographie de face, de pro fil et de dos, ses noms, prénoms et qualités, son état civil, ses titres uni versitaires, ses charges de famille, sa fiche médicale et sa fiche anthropomé trique avec empreintes digitales à tou tes fins utiles, un extrait de son casier judiciaire, l’indication précise des services rendus à la chose publique, la ou les professions simultanément ou successivement exercées, le chiffre des revenus qu’il encaisse et des im pôts qu’il paye. Il va sans dire qü’un tel livret comporterait aussi l’indica tion précise de la nuance politique du candidat. Il se déclarerait par exemple S. r . I. O. ou radical valoisien à cent pour cent, ou seulement à [quatre- vingts pour cent, à cinquante pour cent, etc., etc... Gela le dispense rait de formuler un programme per sonnel. Le tout devrait s’accompagner naturellement de références : voir M. X. ou M. Y. Après quoi il ne resterait plus qu’à joindre une petite fiche sur le potentiel d’influence personnelle du candidat comportant l’indication pré cise et circonstanciée des services qu’il peut rendre. On y lirait ceci par exem ple : Dispose de 5 croix d’officier et 17, croix de chevalier de la Légion d’Honneur... ; peut faire , obtgnir 31 médailles militaires, 27, rosettes d’of ficier de l’Instruction Publique, 51 palmes académiques, etc... ; peut pro curer, métropole ou colonies, avance ment rapide dans telle ou telle admi nistration... ; peut faciliter vos droits à telle ou telle pension ; — peut caser de 257 à 329 chômeurs..., etc... Prière de se faire inscrire au plus tôt. Perma nence à..., tous les jours, de telle heure à telle heure. Satisfaction certaine moyennant réciprocité. Discrétion ab solue. A Evidemment ceci n’est qu’un sché ma ^susceptible de perfectionnement. Mais l’idée, nous semble-t-il, méri terait d’être lancée. Elle suppose bien entendu, que tous les électeurs savent lire. Mais cela peut être présumé après cinquante ans d’école gratuite, obli gatoire et laïque. Qui ne voit que l’on gagnerait ainsi un temps précieux et qu’on éviterait de la sorte bien des injures, bien des horions et l’infernal vacarme des réunions électorales ? Les choses se feraient avec discrétion, avec réflexion. Plus de ces diffamations, plus de ces odieux « mensonges » ni de ces « médisances illégitimes » qui ne sont bonnes en effet qu’à attiser des haines et à troubler les conscien ces. La meilleure campagne électorale serait ainsi celle du silence, celle que l’on pourrait passer au coin du feu, dans le sanctuaire du foyer domesti que. Ce serait assurément aussi la plus respectueuse du droit de penser libre ment. L’expérience vaut d’être tentée avant que le procédé lui-même ne soit rendu obligatoire par une loi — avec l’approbation du Sénat, naturellement. Au fait, c’est peut-être cette expérien ce que l’on va tenter- dans notre cir conscription ! Qui oserait dire après cela que l’Oise n’est pas un- départe- ment d’avant-garde ? > A. Ghhnet. Dans le monde agricole Ministère de rAgricullure Voici la composition du cabinet de M. le docteur Ghauveau, notre nouveau Ministre de l’Agriculture : Chef de cabinet : M. Brasart ; Chef du secrétariat particulier : M. Géry ; Chefs adjoints : MM. A. Bonelli et G. Dabat. Attachés parlementaires : MM. Oli vier et Videt. Attaché : M. Parain. Chargés de mission : MM. Chaplain et Gay. A M. Charles VEZIN, récom'pensé par l’Académie d’Agriculture de France Dans sa séance solennelle du 26 fé vrier dernier, l’Académie d’Agriculture de France a décerné un Diplôme de Médaille d’Or à M. Charles Vezin, di recteur des Services Agricoles du Nord, pour son ouvrage intitulé : L’évolution de l’Agriculture de la Manche en un siècle, 1830-1930. Nous adressons à M. Charles Vezin, qui a laissé un si bon souvenir de son séjour dans l’Oise comme adjoint à la Direction des Services Agricoles, nos plus vives félicitations. A BIBLIOGRAPHIE Deux excellents livres à lire pour mieux diriger sa ferme : LES COMPTES A LA FERME de SlBILLE PRODUCTION & RESULTATS à la Ferme de Grignon en 1930 Chaque volume franco : 13 francs. Librairie Agricole, 26, rue Jacob, Pa ris, G. G. p., Paris 209.09. Union Départementale des Sapeurs-Pompiers de l’Oise L’assemblée générale de l’Union au ra lieu à Greil, le 3 avril et non le 23 avril, comme il a été indiqué par erreur dans le « Bulletin de TUnion »i (Supplément aux LECTURES POUR TOUS de mars 1932). IRTIGLES PASSIONNANTS Le numéro de Pâques (premier mars) des Lectures pour Tous offre des avan tages exceptionnels. Toute personne qui s’abonne pour un an (55 francs), à partir du premier avril recevra gra tuitement ce numéro de Pâques. Or, ce numéro contient une interview de Son Eminence le Cardinal Verdier et du Père Lhande ; un sensationnel récit historique : Marthe Richard, es pionne au service de la France, par le commandant Ladoux, chef des servi ces d’espionnage (1916) ; Le Carnaval d’été, 4 actes, par A. et G. Acremant, auteurs de Ces Dames aux Chapeaux Verts ; le voyage de Titayna en Chine; un roman nouveau passionnant : La Guerre des Phoques, et bien d’autres articles du plus grand intérêt. 6673 « -------------------------- L’État Économe C’est la crise ! Les entreprises pri vées dont le chiffre d’affaires et les bé néfices diminuent sont dans l’obliga tion de remercier une partie de leur personnel et c’est ainsi que par toute la France des milliers d’ouvriers et d’employés, sont réduits au chômage et à la misère ! L’Etat lui-même vient de constater une rentrée d’impôts en déficit de 520 millions sur l’année précédente ! Vous allez peut-être croire que tout comme les entreprises privées, l’Etat va réduire le personnel des Contribu tions Indirectes ? Grave erreur est la vôtre car voici ce que l’Etat commer çant a décidé : « Il est rentré 520 mil lions de moins dans ma caisse, eh ! bien, je vais engager 290 employés de plus ! » En effet depuis quelques jours, les grands quotidiens publient cette an nonce édifiante : 390 1RLA.OES de commis des Contributions indirectes (hommes et dames). Concours le 2 juin 1932. Aucun diplôme exigé Traite ments : 10.500 à 19.000 francs plus indemnités. Que les chômeurs et les contribua bles ne disent plus que l’Etat n’est pas économe ! P’IaUe ïïenri-IV, téléphone n° 4 ______ Directeur Commercial : il SEN LIS VIGNON EN VUE DES ÉLECTIONS Un désabusé Conseiller général de la Seine et conseiller municipal de Paris, Ü. Emile Lhenry est membre du parti slcialiste S. F. I. 0. Au cours d’une polémique loiale, M. Lhenry adressa, par ministère d’huis sier, le 14 janvier dernier, à sth chef, M. Léon Blum, une lettre d’urîton si' vif que le directeur du PopulaXe prit un mois de réflexion avant de h pu blier. Nous ne voulons point inte venir dans le colloque, mais noter s;nple~ ment une remarque que fait M. I tenry en quittant ce parti : « On ne peut, dit-il, devant lesVsso- ciations commerciales défendre un point de vue favorable aux lois em sauvegardent la propriété du commets ce, et, devant les électeurs désireux do devenir patrons, soutenir un point Ae vue diamétralement oppose qui née-' connaît les intérêts de ceux qui ont déjà fourni un long effert. Ce serait une discussion qui, sur le terrain des préjugés tel que le conçoivent les so cialistes, aurait son intérêt. » Pauvre M. Lhenry ! il ignore encore les chemins ténébreux du néo-socia lisme, qui ne s’embarrasse guère de préjugés. Quand l’intérêt électoral est en jeu, il sourit au commerçant pour capter sa voix, mais il. le traite de « mercanti » dans ses sections, aussi bien qu’il sollicite le banquier et le grand industriel pour leur publicité payante, sans cesser de les dénoncer, dans les meetings, comme des pilleurs d’épargne ou des exploiteurs capita listes. Aux Automobilistes AUTOMOB ILE- CLUB de ri!e-de-France LA PISTE CYCLARLE DE SENLIS A VERRERIE L’ECLAIRAGE DES VEHICULES Le Ministre de l’Intérieur par une note adressée aux Préfets, vient de rappeler que la question de réclairageé' des automobiles est réglée par le dé cret du 5 octobre 1929 et l’arrêté minis tériel du 8 octobre 1929 qui sont entrés en vigueur le premier avril 1931 pour tous les véhicules de ce genre sans ex ception ; tous les possesseurs d’auto mobiles et de motocyclettes auraient donc dû faire adapter à leur véhicule des dispositifs code estampillés. Or, écrit le Ministre, de multiples ac cidents se produisent encore par suite de l’éblouissement provoqué par l’usa ge de phares aveuglants, faute par de nombreux automobilistes et motocy clistes de s’être conformés à cette ré glementation. En vue de mettre un terme à cet état de choses, le Ministre attire l’attention des Préfets sur l’intérêt qui s’attache rait à ce que d’une façon générale, les autorités chargées de la police et de la circulation soient invitées à procéder à des vérifications en s’assurant si les appareils d’éclairage, ou l’un d’eux, sont munis de la plaque de garantie de conformité exigée par l’article 5 du même arrêté. Sans doute, d’après le cinquième ali néa de l’article 24 du Code de la Routir « à l’intérieur des agglomérations ur baines, dans les voies pourvues d’un éclairage public, les automobiles peu vent n’avoir que les feux prévus aux deux premiers alinéas de cet article ». Mais ce texte doit être rapproché des alinéas 3 et 4 qui disposent : « Tout véhicule automobile doit être égale ment pourvu d’un ou plusieurs disposi tifs permettant d’éclairer efficacement la route à l’avant sur une distance qui ne doit pas être inférieure à 100 tres. Les appareils d’éclairage, suscep tibles de produire un éblouissement, doivent être établis de manière à per mettre la suppression de l’éblouisse- menl à la rencontre des autres usagers de la route, dans la traversée des ag glomérations et dans toute circonstance oit cette supvression est utile. Le dis positif supprimant l’éblouissement doit, toutefois, laisser subsister une puis sance lumineuse suffisante pour éclai rer efficacement la chaussée jusqu’à une distance d’au moins 25 mètres. Or, tout possesseur de véhicule au tomobile pouvant être appelé à sortir de l’agglomération proprement dite, les seules lanternes à feu blanc consti tuent un mode d’éclairage insuffisant, et les phares sont un danger pour les usagers de la route. ~ UNION DES MUTILÉS, Réformés et Anciens Combattants de l’Oise « L.4 FLAMME » L’Union des Mutilés, Réformés et Anciens Combattants de l’Oise sera ad mise à l’honneur de ranimer la Flam me sur la tombe du Soldat Inconnu le mardi 15 mars, à 18 heures 30. Les camarades désirant prendre part à cette cérémonie sont priés de se trqp- ver, ce jour-là à 18 heures, au métro Georges V où se formera le cortèget , Après deux années d’efforts et de démarches, nous sommes parvenu à réunir les fonds nécessaires à l’établis sement d’une piste cyclable en bordure de l’Avenue du Maréchal Foch, à Sen- lis, et de la route nationale n° 32 du •Poteau (sortie nord de Senlis) à la côte de Verberie. ^ Gete piste — dont la construction s’imposait d’une façon urgente en rai son de la circulation de plus en plus intense sur la nationale 32 com mencée il y a plus d’un mois, sera bientôt complètement terminée, grâce à l’activité déployée par l’Administra- j-CAh toujours favoriser notre projet çt en hâter la réalisation, f C’est pour nous un très agréable de voir de redire notre profonde recon naissance à tous ceux qui nous ont permis, par leur généreux concours, de mener à bien cette coûteuse entreprise et de rappeler ici le montant de leurs souscriptions et subventions : Etat : 63.000 francs. Conseil Général de l’Oise : 18.900. Ville de Senlis : 8.700. Ville de Verberie : 2.600. Villeneuve-sur-Verberie : 800. Ch am ant : 700. Villers-Saint-Frambourg : 600. Ognon : 400. Brasseuse : 300. Automobile-Club de l’Ile-de-France : 10.000. Comité de l’arrondissement de Sen lis de l’A. G. I. F. : 2.500. Automobile-Club de France : 10.000. Syndicat d’initiative de Senlis : 2.500 Les Amis de Gompiègne : 1.000. Vente d’insignes du 14 juillet 1930 : 2.392 fr. 30. Souscription publique (total des 4 listes) : 4.057 fr. 55. Le total de ces dons et subventions atteint ainsi la somme de 130.449 fr. 85. L’effort fourni par tous' ceux auxquels nous avons fait appel est si considéra ble qu’il méritait bien d’être publié. Encore une fois et de tout cœur : Merci. Comte Arnauld Doria, Président du Comité de l’Ar rondissement de Senlis de TA. C. I. F. SOUSCRIPTION poor la création de la piste cyclable Quatrième et dernière Liste Souscriptions recueillies, le Jo 12 juillet 1931, à Senlis, ro*. par Mlles Isabelle Duques- ;<ne, Hélène Hazard, Andrée ohm Hubert, Marguerite Lebon et Germaine N oé . 362 55 Comte Guillaume de Balin- court, à Chamant 200 » » M. Wondrak, Directeur de l’Hôtel du Grand-Cerf, à Senlis ..................................... 100 »» M. Warusfel, Conseiller Gé néral de l’Oise, à Senlis.. 100»» Docteur Audy, Chirurgien- dentiste, à Senlis 50 » » Baron Alfred de Pontalba, Maire de Montlévêque n... 30 »» MM. Perséguers frères, Loca tion d’automobiles, à Sen lis ..................................... 25 » » M. Audy, Vice-Président du Comité de l’A. G. I. F., à Senlis .............................................. 20»» M. Boilet, Notaire, Membre du Comité de l’A. C. I. F., à Pont ...................... .. ......... 20 » » M. Chastaing, Avoué, Conseil ler Municipal, à Senlis 20 » » M. Cigogne, Horloger, à Sen lis ............................................ 20 » » Docteur Corpechot, à Senlis. 20»» M. Ferry, Notaire honoraire, à Senlis ................ 20»» M. Gazeau, Notaire, ancien Adjoint èt Conseiller Mu nicipal, à Senlis ............. 20»» M. Lefèvre, à Senlis .............. 20 »» M. Pierrard, Conseiller Muni cipal et Membre du Comité de l’A. G. I. F% à Senlis .. 20 »» M. Chevaux, Cycles, à Senlis 15»» M. Cardon, Serrurier, à Sen lis ............................................ 10 » » M. Lamiche, Quincaillier, à Senlis ..................................... 10 » » M. Pillot, Quincaillier à Sen lis .......................................... . 10 »» M. X..., à S e n l i s ....................... 10 »» M. Guinot fils, garagiste, à Senlis ....... ............. ................ 5»» M. Niarquin, Garagiste, à Senlis ..................................... 5 » » 1.112 55 Total des 3 listes précédentes 2.945 »» 4.057 55 --- Joindre à toute demande de | changement d’adresse la dernière I I bande du journal et I franc pour j frais de nouvelles bandes. FiRiix: ides iiTSEieTioisrs Annonces légales y ... ................................. |fr. 50 la ]igne Ventes volontaires. — Publicités commerciales. — Demandes et offres d’emplois (Pour tous renseignements écrire au journal) les manusci'its, insérés ou non, ne sont pas rendus. Le procès de Lübeck et le B. C. G. Note de l’Institut Pasteur _ Les débats du procès de Lübeck qui vient enfin de s’achever le 6 février, après 76 séances, ont définitivement établi que. le vaccin B. C. G. ne peut, en aucune manière, être rendu respon sable des nombreux décès d’enfants qui se sont produits dans cette ville pendant les premiers mois de 1930. Le Jugement du Tribunal, dont le texte transmis par l’Agence Havas est reproduit ci-après, et les rapports des experts du Gouvernement allemand ont démontré que ces décès sont dûs à ce que le laboratoire de l’hôpital de Lü beck a distribué aux médecins et aux sages-femmes, au lieu du vaccin B. C. G., une émulsion contenant des bacilles ciiTtiirës'ètàâmht nfiliséès pour d’aûtfës usages dans le même laboratoire et par le même personnel. En conséquence, il importe que, dans tous les pays où la vaccination G. G. G. a été mise en pratique, soit à titre d’expérience, soit comme mesure gé nérale de prophylaxie antituberculeuse, le public médical et les familles soient informés et rassurés. Le B. G. G. préparé conformément aux prescriptions des auteurs de la méthode est parfaitement inoffensif. •** Lübeck, 6 février (Havas.) Dans ses attendus, le Tribunal de Lübeck qui a condamné le Professeur Deycke, Chef du Laboratoire Munici pal de Lübeck, accusé principal, à deux ans de prison, et le Docteur Altstaedt, Chef du Service d’Hygiène à, un an et trois mois de la même peine, décla re que la tragédie de Lübeck n’a pas été provoquée par un retour à la viru lence du B. C. G. Le Tribunal estime que la souche de B. G. G. qui provenait de l’Institut Pas- teur a été souillée au Laboratoire de Lübeck, ou bien qu’il y a eu confusion avec une souche de bacilles htiTriains [souche Kiel) cultivés aussi dans le laboratoire du Professeur Deycke. Il s’agit, déclare le Tribunal, d’une méprise reconnue. H faut reprocher au Professeur Deycke et au Docteur Alts taedt, d’avoir fait utiliser pour des êtres humains un vaccin qui avait été pré paré dans un laboratoire nullement ap proprié dans ce but. Le Professeur Deycke aurait compter avec la possibilité d’une souil lure des cultures et il n’aurait pas dû délivrer ce vaccin. Le Chef du Laboratoire s’est rendu coupable d’homicide par imprudence dans 68 cas et de blessures par impru dence dans 431 cas; Le Docteur Altstaedt est rendu res ponsable d’avoir omis de faire vérifier sur des animaux l’innocuité d’un vac cin dont il devait être fait usage sur des enfants. « -- Société des Agriculteurs de l’Oise UNE CONFERENCE sera faite par M. Pierre Hallé, à son Assemblée générale. L’assemblée générale de la Société des Agriculteurs de l’Oise se tiendra samedi prochain 12 courant, à 14 heu res 30, au théâtre municipal de Beau- vais, et à cette occasion M. Pierre Hal lé,^ secrétaire général de l’Association Générale des Producteurs de blé, vien dra entretenir les membres de cette Société de la Question du Blé La personnalité de M. Pierre Hallé et les grands services qu’il a rendus aux producteurs de Blé font que les culti vateurs ont le devoir de lui témoigner leur reconnaissance par leur présence à cette réunion. Ils ne le regretteront d’ailleurs pas, car M. Pierre Hallé est un remarquable conférencier et ses causeries sont toujours très instructi ves et très agréables à entendre. La Société des Agriculteurs de l’Oise compte absolument sur une très nom breuse assistance. La «motorisation » dans la gendarmerie On connaît les difficultés éprouvées fréquemment par les gendarmes pour se rendre en des points parfois éloi gnés du siège de la brigade pour effec tuer recherches ou enquêtes. Nous apprenons que 429 motocy clettes bi-places vont être incessam ment mises à la disposition des légions par les services de l’artillerie. Voici, en ce qui concerne l’Oise, quel les seront les brigades qui bénéficie ront de l’envoi de l’une de ces machi nes : Attichy. Chantilly, Estrées-Saint-De- nis, La Groix-Saint-Ouén, Pont-Sainte- Maxence, Froissy, Grandvilliers. Souhaitons de voir cette heureuse ] mesure prochainement étendue à tou- j tes les brigades à qui ces motocyclet- i tes rendront les plus grands services* L’Etat fraudeur se poursuivra-Ml lul-même ? M. Maurice Prax, dans le Petit Pa risien, ne trouve pas mauvais que l’Etat réprime la fraude qui se commet par l’usage des briquets non estampillés : « Mais si l’Etat fraude lui-même, les policiers et les gendarmes intervien nent-ils ?, Peuvent-ils intervenir ? L’Etat ne vend, certes, pas de briquets sans estampilles, mais il vend des allu mettes et il arrive qu’il vende très sou vent des allumettes qui se refusent systématiquement à s’enflammer. N’y a-t-il pas là un délit de tromperie sur la qualité de la marchandise ? N’y a-t- il pas là une fraude déterminée ? « L’Etat vend des boîtes de cinquan te, de cent allumettes. Des contribua- bl^s patients et méfiants se sont ner- âvaient bien leur compte quand ils achetaient cinquante, cent allumettes, et ils ont pu constater cinq fois sur dix qu’il leur manquait deux, trois, quatre allumettes. Ils n’ont jamais trouvé cin quante et une allumettes dans une boîte de cinquante, mais ils en ont trouvé quarante-neuf, quarante-huit, quarante-cinq. La fraude est, là encore, indéniable, et elle est grave puisqu’elle est symptomatique. « L’Etat se révèle mauvais marchand. L’Etat, en outre, montre le peu d’égards qu’il a envers sa clientèle, hélas ! obli gée. « L’Etat fraude, par négligence peut- être, mais il fraude, et il n’a pas le droit d’être négligent. «. L’Etat, en bonne justice, devrait se poursuivre lui-même, devrait lui-mê me se condamner et sévèrement ». Ghentins de fer d’Alsace & de Len aine Est, Etat, Midi M , P. 0, P. L M TRANSPORT A PRIX REDUIT DES AUTOMOBILES DES VOYAGEURS L’attention du public est appelée sur les tarifs, grâce auxquels les proprié taires de voitures automobiles peu vent, pour un grand nombre de rela tions, se faire suivre en chemin de fer de leur voiture à des conditions ex trêmement avantageuses. Un propriétaire d’automobile peut se munir d’un billet aller et retour « de voyage avec automobile » valable 90 jours (et même plus longtemps si ce billet est délivré entre le 15 juin et 17 août), ce qui lui permet de faire trans porter par train express sa voiture à prix très réduit : pour une voiture de 10 CV et un parcours aller et retour total de 1.000 kilomètres, le prix de transport sera de 506 francs au lieu de 1.173 francs. Ces billets spéciaux peuvent concerner deux personnes de la môme famille, un domestique et un chauffeur ; le prix de transport de la voiture est alors plus réduit (dans l’exemple ci-dessus 320 francs pour 2 personnes, 303 francs 45 pour trois ou plus). Les mêmes facilités sont accordées aux titulaires des « billets dits de fa mille » : dans ce cas c’est toujours le prix le plus réduit qui est appliqué 303 francs 45 dans l’exemple ci-des sus). Lorsque le billet comprend plus de 6 personnes, ces facilités sont ac cordées pour deux voitures apparte nant aux membres de la famille. Les voitures sont chargées avec leurs réservoirs d’essence non vidés. Elles peuvent être retirées et réexpédiées aux différents points d’arrêt fixés au départ par le voyageur, et cela même les di manches et jours fériés. A CHEMIN DE FER DU NORD COURSES DE COMPIEGNE À l’occasion des Courses qui auront lieu à Gompiègne le mardi 8 mars 1932, il sera délivré des billets spé ciaux (aller et retour) à prix réduits au départ des gares de Paris, Chan-, tilly. Creil. Prix des billets spéciaux d’aller et retour : Billets pris au plus tard la veille du départ avant 18 heures : réduction de 50 %. Billets pris le jour du départ ou la veille après 18 heures : réduction de 45 %. (Surtaxes locales et timbre quittance compris). Ces billets seront valables un seul jour et seulement dans les trains dé signés par les affiches spéciales. Avis de Concours Concours d’admission à l’Ecole Polytechnique en 1932 L’Instruction du 21 septembre 1931, relative au concours d’admission à l’Ecole Polytechnique, en 1932. est dé posée à la Préfecture (Bureau’Militai re) et dans les Sous-Préfectures, où les intéressés peuvent en prendre con-t naissance. Les candidats devront se faire ins crire pour le premier avril, au plus tard, à la Préfecture du département où ils étudient. Nulle inscription ne se ra admise après cette date,

103e Année. - Le patrimoine numérisé de la médiathèquebmsenlis.com/data/pdf/js/1931-1932/bms_js_1932_03_06_MRC.pdf · par l’Académie d’Agriculture de France Dans sa séance

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1 0 3 e A n n é e . — N° 1 0 ILE mjMEKO Visa* CKNTi «ESS i D im a n c h e 6 M a rs 1 0 3 2

LE COURRIER DE L’OISEJOURNAL DE L’ARRONDISSEMENT DE SENLIS

P a r a i s s a n t le D i m a n c h e

On * a .. .Six mois

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On --’aiiünne aux Bureaux du Jou rnal e( dans toux les bureaux de poste. — L’abonnem ent est paxabi* d avance et continue de p lein d ro it Jusau à ïé^eplio» d a v is contraire .

B U R E A U X , RÉI>a« ^ > & A D M IN IS T R A T IO Ns& ie iM T u IS 41=

U ibo. m em enta p a r te n t du 1- de chaque m ots

* CS23—

La Campagne du Silence

Erti ce qui concerne les élec- lions, dont on com m ence à se préoccuper à droite et à gau-

tf che, à gauche su rtou t, on ne peu t encore d ire q u ’une chose, c’est q u ’elles au ro n t lieu cette année, — vraisem blablem ent. A Pâques ou à la T rin ité . Pâques, c’est u n peu tôt, e t pu is on em poisonnerait les ch a rm an ­tes petites vacances qui ont lieu à cette date... La T rin ité , 22 m ai, c’est u n peu tard ... E n tre les deux, il y a la P en te­côte qu i est le 15 m ai, m ais c’est en­core une fête avec congé... Il y a bien le l"r m ai qui est u n dim anche, m ais qu i est aussi la « Fête du T ravail », on fe ra it m ieux de s’absten ir... Le 8 m ai, c’est la fête de Jean n e d ’Arc et donc fête nationale : les élections, ce jo u r-là p ren d ra ien t une signification n e ttem en t « nationaliste »,... ce qui p o u rra it causer bien des désordres et p u is il n ’y au ra it pas de place pour le scru tin de ballo ttage qui tom berait le jo u r de la Pentecôte. A lors 17 et 24 avril ? Mais le budget sera-t-il voté à cette date ?

Vous voyez bien que c’est très diffi­cile. Il a u ra it fallu , au m oins cette an ­née, supprim er le deuxièm e tour. Mais M. Chéron n ’a pas voulu...

On p rê te à M. M andel l ’in ten tion de « rem ettre cela », est-il v ra i ? Nous ne saurions dire.

Cette année les E lections p araissen t trè s difficultueuses. On ne parv ien t pas à les « p rép are r »... ou plu tô t, ju s ­q u ’à p résen t du m oins, on les prépare sans b ru it. C’est sans doute l ’effet de cette cam pagne que l ’on fa it depuis quelques m ois contre le b ru it. Nous allons peut-être assister à une cam pa­gne électorale silencieuse ?...

Ce sera it une belle innovation et une rude économie. Les choses p o u r­ra ien t se passer de la m anière su i­vante.

Chaque cand ida t fe ra it ten ir aux électeurs un léger fascicule contenant avec sa photographie de face, de p ro ­fil e t de dos, ses nom s, prénom s et qualités, son é ta t civil, ses titre s u n i­versita ires, ses charges de fam ille, sa fiche m édicale et sa fiche an th ropom é­trique avec em preintes digitales à to u ­tes fins utiles, u n ex tra it de son casier jud iciaire , l ’ind ication précise des services ren d u s à la chose publique, la ou les professions sim ultaném ent ou successivem ent exercées, le chiffre des revenus q u ’il encaisse et des im ­pôts q u ’il paye. Il va sans d ire q ü ’un tel liv ret com porterait au ssi l’indica­tion précise de la nuance politique du

candidat. Il se déclarerait p a r exem ple S. r . I. O. ou radical valoisien à cent p o u r cent, ou seulem ent à [quatre- vingts p o u r cent, à c inquan te pour cent, etc., etc... Gela le d ispense­ra it de fo rm uler un program m e p e r­sonnel. Le to u t devrait s’accom pagner na tu re llem ent de références : voir M. X. ou M. Y. Après quoi il ne re s te ra it p lu s q u ’à jo in d re une petite fiche su r le potentiel d ’influence personnelle du cand ida t com portan t l’indication p ré­cise et circonstanciée des services q u ’il p eu t rendre. On y lira it ceci p a r exem ­ple : Dispose de 5 croix d ’officier et 17, croix de chevalier de la Légion d ’H onneur... ; peu t fa ire , obtgnir 31 m édailles m ilitaires, 27, rose ttes d ’of­ficier de l ’In struc tion Publique, 51 palm es académ iques, etc... ; peu t p ro ­curer, m étropole ou colonies, avance­m ent rap ide dans telle ou telle adm i­n istration ... ; peu t fac iliter vos dro its à telle ou telle pension ; — peu t caser de 257 à 329 chôm eurs..., etc... P rière de se faire inscrire au p lus tôt. P erm a­nence à..., tous les jours, de telle heure à telle heure. Satisfaction certaine m oyennant réciprocité. D iscrétion ab­solue.

AE videm m ent ceci n ’est q u ’un sché­

m a susceptible de perfectionnem ent. Mais l ’idée, nous sem ble-t-il, m éri­te ra it d ’être lancée. E lle suppose bien en tendu, que tous les électeurs savent lire. Mais cela peu t être présum é après cinquante an s d ’école g ra tu ite , obli­gatoire et laïque. Qui ne voit que l ’on gagnerait ainsi un tem ps précieux et q u ’on év iterait de la sorte bien des in ju res, bien des horions et l’in fernal vacarm e des réunions électorales ? Les choses se fe ra ien t avec discrétion, avec réflexion. P lu s de ces diffam ations, p lus de ces odieux « m ensonges » ni de ces « m édisances illégitim es » qui ne sont bonnes en effet q u ’à a ttiser des haines e t à troub ler les conscien­ces.

La m eilleure cam pagne électorale serait ainsi celle du silence, celle que l ’on p o u rra it passe r au coin du feu, dans le sanctuaire du foyer dom esti­que. Ce serait assurém ent au ssi la plus respectueuse du d ro it de penser libre­m ent. L ’expérience v au t d ’être tentée avant que le procédé lui-m êm e ne soit rendu obligatoire p a r une loi — avec l’approbation du Sénat, naturellem ent. Au fait, c’est peut-être cette expérien­ce que l ’on va tenter- dans no tre c ir­conscription ! Qui oserait dire après cela que l ’Oise n ’est pas un- départe- m ent d ’avant-garde ? >

A. Ghhnet.

Dans le monde agricole

M inistère de rAgricullure Voici la composition du cabinet de

M. le docteur Ghauveau, notre nouveau M inistre de l’A griculture :

Chef de cabinet : M. B rasart ;Chef du secrétariat particu lier : M.

Géry ;Chefs adjoints : MM. A. Bonelli et

G. Dabat.Attachés parlem entaires : MM. Oli­

vier et Videt.Attaché : M. P arain .Chargés de m ission : MM. Chaplain

et Gay.A

M. Charles VEZIN, récom'pensé

par l’Académ ie d’Agriculture de France Dans sa séance solennelle du 26 fé­

vrier dernier, l’Académ ie d’A griculture de France a décerné un Diplôme de M édaille d’Or à M. Charles Vezin, di­recteur des Services Agricoles du Nord, pour son ouvrage intitulé : L ’évolution de l’Agriculture de la M anche en un siècle, 1830-1930.

Nous adressons à M. Charles Vezin, qui a laissé un si bon souvenir de son séjour dans l ’Oise comme adjoint à la Direction des Services Agricoles, nos plus vives félicitations.

ABIBLIOGRAPHIE

Deux excellents livres à lirepour m ieu x diriger sa ferm e :

LE S COM PTES A LA FERMEde SlBILLE

PRODUCTION & R E SU L T A T S à la Ferm e de Grignon en 1930

Chaque volume franco : 13 francs. L ibrairie Agricole, 26, rue Jacob, P a ­

ris, G. G. p., P aris 209.09. —

Union Départementaledes Sapeurs-Pompiers de l’Oise

L’assem blée générale de l’Union au­ra lieu à Greil, le 3 avril et non le 23 avril, comme il a été indiqué par erreur dans le « Bulletin de TUnion »i

(Supplém ent auxLECTU RES POUR TOUS

de m ars 1932).

IRTIGLES PASSIONNANTSLe num éro de Pâques (prem ier m ars)

des Lectures pour Tous offre des avan­tages exceptionnels. Toute personne qui s’abonne pour un an (55 francs), à p artir du prem ier avril recevra gra­tuitem ent ce num éro de Pâques.

Or, ce num éro contient une interview de Son Em inence le C ardinal Verdier et du Père Lhande ; un sensationnel récit historique : Marthe Richard, es­pionne au service de la France, p a r le com m andant Ladoux, chef des servi­ces d’espionnage (1916) ; Le Carnaval d’été, 4 actes, p a r A. et G. Acrem ant, auteurs de Ces Dames aux Chapeaux Verts ; le voyage de T itayna en Chine; un rom an nouveau passionnant : La Guerre des Phoques, et bien d’autres articles du plus grand intérêt. 6673 — « --------------------------

L’État ÉconomeC’est la crise ! Les entreprises p ri­

vées dont le chiffre d’affaires et les bé­néfices dim inuent sont dans l’obliga­tion de rem ercier une partie de leur personnel et c’est ainsi que p a r toute la F rance des m illiers d ’ouvriers et d’employés, sont réduits au chômage et à la m isère !

L’E tat lui-m êm e vient de constater une rentrée d’im pôts en déficit de 520 m illions su r l’année précédente !

Vous allez peut-être croire que tout comme les entreprises privées, l’Etat va réduire le personnel des Contribu­tions Indirectes ? Grave erreur est la vôtre car voici ce que l’Etat com m er­çant a décidé : « Il est rentré 520 m il­lions de m oins dans m a caisse, eh ! bien, je vais engager 290 em ployés de plus ! »

En effet depuis quelques jours, les g rands quotidiens publient cette an ­nonce édifiante :

3 9 0 1 R L A . O E Sde com m is des Contributions indirectes (hommes et dames). Concours le 2 ju in 1932. Aucun diplôme exigé T raite­m ents : 10.500 à 19.000 francs plus indem nités.

Que les chôm eurs et les contribua­bles ne disent plus que l ’E tat n ’est pas économe !

P ’IaU e ï ï e n r i - I V ,t é l é p h o n e n° 4•______

Directeur Commercial :

i l S E N L I S

VIGNON

EN VUE DES ÉLECTIONS Un désabusé

Conseiller général de la Seine et conseiller m unicipal de Paris, Ü. Emile Lhenry est m em bre du parti slcialiste S. F. I. 0.

Au cours d’une polémique loiale, M. Lhenry adressa, par m inistère d’huis­sier, le 14 janv ier dernier, à sth chef, M. Léon Blum, une lettre d’urîton si' vif que le directeur du PopulaXe prit un mois de réflexion avant de h pu­blier.

Nous ne voulons point inte venir dans le colloque, m ais noter s;nple~ m ent une rem arque que fait M. I tenry en quittant ce parti :

« On ne peut, dit-il, devant lesVsso- ciations com m erciales défendre un point de vue favorable aux lois em sauvegardent la propriété du commets ce, et, devant les électeurs désireux do devenir patrons, soutenir un point Ae vue diam étralem ent oppose qui née-' connaît les intérêts de ceux qui ont déjà fourni un long effert. Ce serait une discussion qui, sur le terrain des préjugés tel que le conçoivent l e s so­cialistes, au rait son intérêt. »

Pauvre M. Lhenry ! il ignore encore les chem ins ténébreux du néo-socia­lisme, qui ne s ’em barrasse guère de préjugés. Quand l’intérêt électoral est en jeu, il sourit au com m erçant pour capter sa voix, m ais il. le traite de « m ercanti » dans ses sections, aussi bien qu ’il sollicite le banquier et le grand industriel pou r leur publicité payante, sans cesser de les dénoncer, dans les meetings, comme des pilleurs d’épargne ou des exploiteurs capita­listes.

Aux Automobilistes

AUTOMOB ILE- CLUBde ri!e-de-France

LA P IS T E CYCLARLEDE SE N L IS A VERRERIE

L ’ECLAIRAGE DES VEHICULES

Le M inistre de l ’In térieur par une note adressée aux Préfets, vient de rappeler que la question de réclairageé' des automobiles est réglée par le dé­cret du 5 octobre 1929 et l’arrêté m inis­tériel du 8 octobre 1929 qui sont entrés en vigueur le prem ier avril 1931 pour tous les véhicules de ce genre sans ex­ception ; tous les possesseurs d’auto­mobiles et de motocyclettes auraient donc dû faire adapter à leur véhicule des dispositifs code estampillés.

Or, écrit le M inistre, de m ultiples ac­cidents se produisent encore par suite de l’éblouissem ent provoqué par l’usa­ge de phares aveuglants, faute par de nom breux autom obilistes et motocy­clistes de s’être conform és à cette ré­glementation.

En vue de m ettre un term e à cet état de choses, le M inistre attire l’attention des P réfets su r l’intérêt qui s’attache­rait à ce que d’une façon générale, les autorités chargées de la police et de la circulation soient invitées à procéder à des vérifications en s’assuran t si les appareils d’éclairage, ou l ’un d’eux, sont m unis de la plaque de garantie de conform ité exigée p ar l’article 5 du m êm e arrêté.

Sans doute, d’après le cinquièm e ali­néa de l’article 24 du Code de la Routir « à l ’in térieur des agglom érations u r­baines, dans les voies pourvues d’un éclairage public, les automobiles peu­vent n’avoir que les feux prévus aux deux prem iers alinéas de cet article ». Mais ce texte doit être rapproché des alinéas 3 et 4 qui disposent : « Tout véhicule automobile doit être égale­m ent pourvu d’un ou plusieurs disposi­tifs perm ettant d’éclairer efficacement la route à l’avant sur une distance qui ne doit pas être inférieure à 100 mè­tres. Les appareils d’éclairage, suscep­tibles de produire un éblouissement, doivent être établis de m anière à per­m ettre la suppression de l’éblouisse- m enl à la rencontre des autres usagers de la route, dans la traversée des ag­glomérations et dans toute circonstance oit cette supvression est utile. Le dis­positif supprim ant l’éblouissem ent doit, toutefois, laisser subsister une puis­sance lum ineuse suffisante pour éclai­re r efficacem ent la chaussée ju squ’à une distance d’au m oins 25 mètres.

Or, tout possesseur de véhicule au ­tomobile pouvant être appelé à sortir de l’agglom ération proprem ent dite, les seules lanternes à feu blanc consti­tuent un mode d’éclairage insuffisant, et les phares sont un danger pour les usagers de la route. ~

UNION DES MUTILÉS,Réformés e t Anciens Combattants

de l’Oise

« L.4 FLAM M E »

L’Union des Mutilés, Réformés et Anciens Combattants de l ’Oise sera ad­m ise à l ’honneur de ran im er la F lam ­me sur la tombe du Soldat Inconnu le m ardi 15 m ars, à 18 heures 30.

Les cam arades désirant prendre part à cette cérém onie sont priés de se trqp- ver, ce jour-là à 18 heures, au métro Georges V où se form era le cortèget

, Après deux années d’efforts et de dém arches, nous sommes parvenu à réunir les fonds nécessaires à l’établis­sem ent d’une piste cyclable en bordure de l’Avenue du M aréchal Foch, à Sen- lis, et de la route nationale n° 32 du •Poteau (sortie nord de Senlis) à la côte de Verberie.

Gete piste — dont la construction s’im posait d ’une façon urgente en ra i­son de la circulation de plus en plus intense sur la nationale 32 — com­mencée il y a plus d’un mois, sera bientôt com plètem ent term inée, grâce à l’activité déployée p a r l’Adm inistra-j-CAh tou jours favoriser notre projet çt en hâter la réalisation, f C’est pour nous un très agréable de­voir de redire notre profonde recon­naissance à tous ceux qui nous ont permis, par leur généreux concours, de mener à bien cette coûteuse entreprise et de rappeler ici le m ontant de leurs souscriptions et subventions :

Etat : 63.000 francs.Conseil Général de l’Oise : 18.900.Ville de Senlis : 8.700.Ville de V erberie : 2.600.Villeneuve-sur-Verberie : 800.Ch am ant : 700.V illers-Saint-Fram bourg : 600.Ognon : 400.Brasseuse : 300.Automobile-Club de l’Ile-de-France :

10.000.Comité de l’arrondissem ent de Sen­

lis de l’A. G. I. F. : 2.500.Automobile-Club de France : 10.000.Syndicat d’initiative de Senlis : 2.500Les Amis de Gompiègne : 1.000.Vente d’insignes du 14 ju ille t 1930 :

2.392 fr. 30.Souscription publique (total des 4

listes) : 4.057 fr. 55.Le total de ces dons e t subventions

a t te in t ainsi l a som m e de 130 .449 fr. 85 . L’effort fourni par tous' ceux auxquels nous avons fa it appel est si considéra­ble qu’il m éritait bien d’être publié.

Encore une fois et de tout cœur : Merci.

Comte A rnauld Doria, Président du Comité de l’A r­

rondissem ent de Senlis de TA. C. I. F.

SOUSCRIPTIONpoor la création de la p iste cyclable

Quatrième et dernière ListeSouscriptions recueillies, le Jo ■

12 ju ille t 1931, à Senlis, ro*.par Mlles Isabelle Duques- ;< ■ne, Hélène Hazard, Andrée ohmHubert, M arguerite Lebonet Germ aine N o é . 362 55

Comte Guillaum e de Balin-court, à C ham ant 200 » »

M. W ondrak, D irecteur de l’Hôtel du Grand-Cerf, à Senlis ..................................... 1 0 0 »»

M. W arusfel, Conseiller Gé­néral de l’Oise, à S en lis .. 100»»

Docteur Audy, C hirurgien-dentiste, à Senlis 50 » »

Baron A lfred de Pontalba,Maire de M ontlévêque n .. . 30 »»

MM. Perséguers frères, Loca­tion d’automobiles, à Sen­lis ..................................... 25 » »

M. Audy, V ice-Président du Comité de l’A. G. I. F., àSenlis .............................................. 20»»

M. Boilet, Notaire, M embre du Comité de l ’A. C. I. F.,à Pont ...................... ........... 20 » »

M. Chastaing, Avoué, Conseil­ler M unicipal, à S e n l is 20 » »

M. Cigogne, Horloger, à Sen­lis ............................................ 20 » »

Docteur Corpechot, à Senlis. 20»»M. Ferry, Notaire honoraire,

à Senlis ................ 20»»M. Gazeau, Notaire, ancien

Adjoint èt Conseiller M u­nicipal, à Senlis ............. 20»»

M. Lefèvre, à S e n l i s .............. 20 »»M. Pierrard, Conseiller M uni­

cipal et Membre du Comité de l’A. G. I. F % à Senlis . . 20 »»

M. Chevaux, Cycles, à Senlis 15»»M. Cardon, Serrurier, à Sen­

lis ............................................ 10 » »M. Lamiche, Quincaillier, à

Senlis ..................................... 10 » »M. Pillot, Quincaillier à Sen­

lis .......................................... . 10 »»M. X..., à S e n l i s ....................... 10 »»M. Guinot fils, garagiste, à

Senlis ....... ............. ................ 5»»M. N iarquin, Garagiste, à

Senlis ..................................... 5 » »

1.112 55Total des 3 listes précédentes 2.945 »»

4.057 55

— ---Joindre à toute demande de |

changement d’adresse la dernière I

I bande du journal et I franc pour j frais de nouvelles bandes.

F i R i i x : i d e s i i T S E i e T i o i s r sA nnonces légales y . . . ................................. | fr . 5 0 la ]igne

Ventes volontaires. — P ublicités com m erciales. — Dem andes et offres d ’em plois (P o u r tous renseignem ents écrire au jo u rn a l)

l e s manusci'its, insérés ou non, ne sont pas rendus.

Le procès de Lübeck et le B. C. G.

Note de l’Institu t Pasteur_ Les débats du procès de Lübeck qui

vient enfin de s’achever le 6 février, après 76 séances, ont définitivement établi que. le vaccin B. C. G. ne peut, en aucune m anière, être rendu respon­sable des nom breux décès d’enfants qui se sont produits dans cette ville pendant les prem iers mois de 1930.

Le Jugem ent du Tribunal, dont le texte transm is par l ’Agence Havas est reproduit ci-après, et les rapports des experts du Gouvernem ent allem and ont dém ontré que ces décès sont dûs à ce que le laboratoire de l’hôpital de Lü­beck a distribué aux m édecins et aux sages-fem m es, au lieu du vaccin B. C. G., une ém ulsion contenant des bacilles ciiTtiirës'ètàâmht nfiliséès pour d’aûtfës usages dans le m êm e laboratoire et par le m êm e personnel.

En conséquence, il im porte que, dans tous les pays où la vaccination G. G. G. a été mise en pratique, soit à titre d’expérience, soit comme m esure gé­nérale de prophylaxie antituberculeuse, le public m édical et les fam illes soient inform és et rassurés.

Le B. G. G. préparé conform ém ent aux prescriptions des auteurs de la m éthode est parfaitem ent inoffensif.

•**

Lübeck, 6 février (Havas.)Dans ses attendus, le T ribunal de

Lübeck qui a condam né le P rofesseur Deycke, Chef du Laboratoire M unici­pal de Lübeck, accusé principal, à deux ans de prison, et le Docteur Altstaedt, Chef du Service d’Hygiène à, un an et trois mois de la m êm e peine, décla­re que la tragédie de Lübeck n ’a pas été provoquée par un retour à la viru­lence du B. C. G.

Le T ribunal estim e que la souche deB. G. G. qui provenait de l ’Institu t P as- teu r a été souillée au Laboratoire de Lübeck, ou bien qu’il y a eu confusion avec une souche de bacilles htiTriains[souche Kiel) cultivés aussi dans le laboratoire du P rofesseur Deycke.

Il s’agit, déclare le Tribunal, d’une m éprise reconnue. H faut reprocher au P rofesseur Deycke et au Docteur Alts­taedt, d ’avoir fa it utiliser pour des êtres hum ains un vaccin qui avait été p ré­paré dans un laboratoire nullem ent ap­proprié dans ce but.

Le P rofesseur Deycke au rait dû com pter avec la possibilité d’une souil­lure des cultures et il n ’au rait pas dû délivrer ce vaccin.

Le Chef du Laboratoire s’est rendu coupable d’homicide par im prudence dans 68 cas et de blessures p a r im pru ­dence dans 431 cas;

Le Docteur A ltstaedt est rendu res­ponsable d’avoir omis de faire vérifier sur des an im aux l’innocuité d’un vac­cin dont il devait être fa it usage sur des enfants. « --

Société des A griculteurs de l’OiseUNE CONFERENCE

sera fa ite par M. Pierre Hallé,à son Assem blée générale.

L’assem blée générale de la Société des A griculteurs de l ’Oise se tiendra sam edi prochain 12 courant, à 14 heu­res 30, au théâtre m unicipal de Beau- vais, et à cette occasion M. P ierre Hal­lé, secrétaire général de l’Association Générale des Producteurs de blé, vien­dra en tre ten ir les m em bres de cette Société de la

Question du Blé

La personnalité de M. P ierre Hallé et les grands services qu’il a rendus aux producteurs de Blé font que les culti­vateurs ont le devoir de lu i tém oigner leur reconnaissance p ar leur présence à cette réunion. Ils ne le regretteront d’ailleurs pas, car M. P ierre Hallé est un rem arquable conférencier et ses causeries sont toujours très instructi­ves et très agréables à entendre.

La Société des A griculteurs de l’Oise compte absolum ent sur une très nom ­breuse assistance.

La « motorisation » dans la gendarmerie

On connaît les difficultés éprouvées fréquem m ent p a r les gendarm es pour se rendre en des points parfois éloi­gnés du siège de la brigade pour effec­tuer recherches ou enquêtes.

Nous apprenons que 429 motocy­clettes bi-places vont être incessam ­m ent m ises à la disposition des légions p a r les services de l’artillerie.

Voici, en ce qui concerne l’Oise, quel­les seront les brigades qui bénéficie­ront de l’envoi de l’une de ces m achi­nes :

Attichy. Chantilly, Estrées-Saint-De- nis, La Groix-Saint-Ouén, P ont-Sainte- M axence, Froissy, Grandvilliers.

Souhaitons de voir cette heureuse ] m esure prochainem ent étendue à tou- j tes les brigades à qui ces motocyclet- i tes rendront les plus grands services*

L’Etat fraudeur se poursuivra-Ml lul-même ?

M. M aurice Prax, dans le Petit Pa­risien, ne trouve pas m auvais que l’Etat réprim e la fraude qui se commet p ar l’usage des briquets non estam pillés :

« M ais si l’E tat fraude lui-m êm e, les policiers et les gendarm es intervien­nent-ils ?, Peuvent-ils in tervenir ? L ’Etat ne vend, certes, pas de briquets sans estam pilles, m ais il vend des allu­mettes et il arrive qu ’il vende très sou­vent des allum ettes qui se re fusen t systém atiquem ent à s ’enflammer. N ’y a-t-il pas là un délit de trom perie sur la qualité de la m archandise ? N’y a-t- il pas là une fraude déterm inée ?

« L’Etat vend des boîtes de cinquan­te, de cent allum ettes. Des contribua- bl^s patients et m éfiants se sont ner- âvaient bien leur compte quand ils achetaient cinquante, cent allumettes, et ils ont pu constater cinq fois su r dix qu ’il leur m anquait deux, trois, quatre allum ettes. Ils n ’ont jam ais trouvé cin­quante et une allum ettes dans une boîte de cinquante, m ais ils en ont trouvé quarante-neuf, quarante-huit, quarante-cinq. La fraude est, là encore, indéniable, et elle est grave puisqu’elle est sym ptom atique.

« L’Etat se révèle m auvais m archand. L’Etat, en outre, m ontre le peu d’égards qu’il a envers sa clientèle, hélas ! obli­gée.

« L’Etat fraude, par négligence peut- être, m ais il fraude, et il n ’a pas le droit d’être négligent.

«. L’Etat, en bonne justice, devrait se poursuivre lui-m êm e, devrait lu i-m ê­m e se condam ner et sévèrem ent ».

Ghentins de fe r d’Alsace & de Len aine E st, E ta t, Midi M , P. 0 , P. L M

T R A N SP O R T A P R IX RED U IT DES AUTO M O BILES

D E S V O Y A G E U R SL ’attention du public est appelée sur

les tarifs, grâce auxquels les proprié­taires de voitures autom obiles peu­

vent, pour un grand nom bre de rela­tions, se faire suivre en chem in de fer de leur voiture à des conditions ex­trêm em ent avantageuses.

Un propriétaire d’automobile peut se m u n ir d’un billet aller et re tour « de voyage avec automobile » valable 90 jou rs (et m êm e plus longtem ps si ce billet est délivré entre le 15 ju in et 17 août), ce qui lui perm et de faire tran s­porter p ar train express sa voiture à prix très réduit : pour une voiture de 10 CV et un parcours aller et retour total de 1.000 kilomètres, le p rix de transport sera de 506 francs au lieu de 1.173 francs. Ces billets spéciaux peuvent concerner deux personnes de la môme fam ille, un domestique et un chauffeur ; le p rix de transport de la voiture est alors plus réduit (dans l’exemple ci-dessus 320 francs pour 2 personnes, 303 francs 45 pour trois ou plus).

Les m êm es facilités sont accordées aux titu laires des « billets dits de fa­m ille » : dans ce cas c’est toujours le prix le plus réduit qui est appliqué 303 francs 45 dans l’exemple ci-des­sus). Lorsque le billet com prend plus de 6 personnes, ces facilités sont ac­cordées pour deux voitures apparte­n an t aux m em bres de la famille.

Les voitures sont chargées avec leurs réservoirs d’essence non vidés. Elles peuvent être retirées et réexpédiées aux différents points d’arrêt fixés au départ p a r le voyageur, et cela m êm e les di­m anches et jou rs fériés.

ACHEMIN DE FER DU NORD

COURSES DE COMPIEGNEÀ l’occasion des Courses qui auront

lieu à Gompiègne le m ardi 8 m ars 1932, il sera délivré des billets spé­ciaux (aller et retour) à p rix réduits au départ des gares de Paris, C h an -, tilly. Creil.

P rix des billets spéciaux d’aller et retour :

Billets p ris au plus tard la veille du départ avant 18 heures : réduction de 50 %.

Billets p ris le jo u r du départ ou la veille après 18 heures : réduction de 45 %.

(Surtaxes locales et tim bre quittance com pris).

Ces billets seront valables un seul jou r et seulem ent dans les tra in s dé­signés par les affiches spéciales.

A v i s de C o n c o u r s

Concours d’adm ission à l’Ecole Polytechnique en 1932L’Instruction du 21 septem bre 1931,

relative au concours d’adm ission à l ’Ecole Polytechnique, en 1932. est dé­posée à la P réfecture (B ureau’M ilitai­re) et dans les Sous-Préfectures, où les intéressés peuvent en p rendre con-t naissance.

Les candidats devront se faire ins­crire pour le prem ier avril, au plus tard, à la P réfecture du départem ent où ils étudient. Nulle inscription ne se­ra adm ise après cette date,

Page 2: 103e Année. - Le patrimoine numérisé de la médiathèquebmsenlis.com/data/pdf/js/1931-1932/bms_js_1932_03_06_MRC.pdf · par l’Académie d’Agriculture de France Dans sa séance

L E C O U R R IE R D E L 'O IS E

A travers SentisPharfnsele ouverte !

Dimanche 6 M ax. — M. Mdrcrette, place de la ITalle.

i m . k m i B HH1S 1932 ;Stade Municipal du C. S. S.

à i) h. ]o \ Kacing Club de France ( l re j.) !

c o n tr e[ Institution 8t-V incent (1)■ à h e u re s ■

iC H R L L E K G E D E G O U R T R M jA. S. Creil-Rogent (2)

î c o n tr e ;

: Club Sportif Senlisien (2)

Officiers de reserveLa proclialiie séanftf- d’instnieliori

des ol'liciers de réserve, au ra lieu le 8 courant, h 20 heures 30.

In fan terie : Cours par M. le Chef d’escadron Roman.

A rtillerie : Cours p a r M. le Capitaine Lam er, de la jré'sèifve.,

Socirté des J irdins ouv. i rsdes régions du Nord

Section ' de SentisLe délégué inform e les adhérents

acheteurs-de graines com plém entaires, que les prem ières et deuxièm es com ­m andes sont, arrivées et les p rien t de les re tire r chez le Délégué, 6 , rue St- Franïhourg.

Le Délégué-Trésorier, Jennbquin.

Lettre adressée par M. le Maire de Senlis à M. le Président du du Conseil Municipal de Paris

« M onsieur le P résident,« J ’apprends par des jou rnaux de

;« l’Oise que le Conseil M unicipal de « P aris vient dé donner à une voie « nouvellem ent ouverte dans le xviL « arrondissem ent, près le Boulevard « Berthier, le nom de la Ville de Sen-«■ lis. ‘ ,

« Je suis particulièrem ent heureux « dé rhon.nCur que les représentants « de la capitale font à notre petite cité;« ils ont bien voulu prendre en consi- « dération la requête qui vous avait été « présentée au nom d’une des plus « vieilles Villes de France.

« Si elle êst petite, son histoire est 8 iprygûfmet dans cette Ile-de-F tyncè « cœuf’dit Pays ; près du grand et glo- « rieux Péris, elle a joué un rôle im «■ portan t au éours dés siècles, prihei « paiem ent sous les rois des deux pre « m ièrès races. Tout récem m ent, elle « s ’est vue décerner dans une citation « (laiteuse, le titre dont elle est fière dé « Sentinelle avancée de P aris ».

« Ce sont ces souvenirs qui se trou- « veront m atérialisés sur les plaques « bleues de la nouvelle voie e t 'q u e lé : v passan t pourra évoquer.. « Perm ettez-m oi, M onsieur le P ré-

« sident, de voffs adresser et dtadres- « ser aux élus Parisiens, en mohynonf, * au nom de m on Conseil M unicipal « et de toute ïna population, de vifs et « sincères rem erciem ents éi de vôuâ « prier d’agréer, l’expression de mes « sentim ents distingués et dévoués. »

Lé Maire,F. Louât.

***

REPO N SEConseil M unicipal

de Paris. Paris, le 29-2-1932

« M onsieur le Maire,.'« Je viens de prendre connaissance

>' de la lettre profondém ent émouvante « que vous m ’avez adressée dans la- « quelle vous exprim ez vos rem ercie- « m enfs à la Ville de P aris qui à ré- « com m ent attribué à une dé ses voies « le nom de Senlis.

« Nous avons tenu, m es collègues et « moi, par ce gèste, à honorer la cité « m artyre qui, au cours de l’Histoire « et lors de la 'g ran d e guerre, s’est ac- « quis des titres im périsèables à la re- « connaissance de la F rance et de sa « capitale.

« Je ne m anquerai pas de donner lec- « tu ré de votre lettre au Conseil Mu- « nicipal à l’ouverture de notre pro- « chaîne session.

« Veuillez agréer, M onsieur le Maire, « l’assurance de m a considération dis- « tinguée ».

François L a to u r.

Arrêté portant interdiction de (a divagation des chiens et au tresanimaux én temps d’epizoctieNous, M aire de Senlis.Vu, la loi du 5 avril 1884, article 97,Vu la loi du 21 ju ille t 1881,Vu la loi du 21 ju in 1898 su r le code

rural,Considérant que des cas de fièvre

aphteuse ont été constatés p a r les ser­vices de surveillance vétérinaire ;

Considérant qu’il est nécessaire, pour éviter ta propagation de l’épizootie; d’interdire la divagation des chiens et autres an im aux ;

ARRETONS :Article 'premier. — A dater de la

publication du présent arrêté, la diva­gation des chiens et an im aux de basse- cour est rigoureusem ent interdite sur la voie publique.

Article 2 . — Les. chiens circulant sur la voie publique devront être tenus en laisse, et les an im aux de l ’espèce bo­vine ne devront sous aücun prétexte Circuler à pied.

Article 3. ■— Des écriteaux annon­çant ië début de l’interdiction seront placés aux entrées du territoire de la Vilie* cette interdiction ne sera levée qu ’après le re tra it des écriteaux sus- visés.

Article 4. — Le Com m issaire de Po­lice et la gendarm erie sont chargés de l ’exécution du présen t arrêté qui re s­tera en vigueur pendant toute la durée de la présente interdiction et chaque fois qu ’il sera nécessaire.

Fait en M airie de Senlis, le prem ierm ars mil neuf cent rente-deux.

Le Maire, F é lix Louât.

P atronage Saint-RieulHier jeud i a eu lieu la prem ière séan­

ce du Patronage, à l’occasion de la Mi- Carême. Nous reviendrons là s e m a i n e prochaine Sur T intërprétatioh de VAvo­cat, de Briéux et de Nénesse, ancien Combattant.

Nous nous contentons de rappeler au jo u rd ’hui, qüë là m atinée a lieu di­m anche prochain, 6 m ars, à 14 heures, rue du Cimetière Saint-Rieul.

Location 19, rue de Villevert, dans la journée et à ’la Salle dim anche avant la séance.

P rix des places : 5 francs ; 3 francs; 2 francs.

RectificationConférence sur ITndo-Chine

La conférence sur l’ïndô-C hine or­ganisée par le Syndicat d’initiatives, àü profit de la M aison d’OËuvres, est rem ise à une date ultérieure, en raison de là séance dès E claireurs de F ran ­ce.

Nous devons nous en tr’aider entré Sociétés et éviter de fâcheuses concur­rences qui pourraien t troubler la bon­ne harm onie existante.

Nous reviendrons ultérieurem ent sur fa date de cette conférence.

Nos RoutesAn cours de la sem aine qui se te r­

miné, l’A dm inistration des Ponts et Chaussées a exécuté divers travaux

RechargementsG. G. 40, de Chambly à N euillv-rn-

Thelle.G. G. 134, E., de Rully à Bray.

Relèvem ent de virage Ex G. G. 134, de Chantilly à Vineuil.

E largissem ent , R. N. 16, de Chantilly h Lamorlaÿé.

L’Association locale des « Eclaireurs de France »Il yà quatre ans et dem i se fondait

à Sénlis une troupe scoute des Eclai­reurs de France qui p rit le nom de Troupe Bayard et qui ne comptait, à sa création qu’une poignée de jeunes gar­çons.

M aintenant la petite troupe du début a grandi, trouvant dans notre ville les appuis et les sym pathies qui lui perm i­ren t de se développer.

Le groupe local a pour P résident M.Troncin, conseiller d’arrondissem ent, et comme Vice-Président, M. Despatin, di­recteur de l’école des garçons.

L’an dernier à Courteuil se fondait la Troupe René Jacquom aire, grotfpce autour de son chef, M. Grillet.

Le développem ent des « Eclaireursde F rance » dans la région doit s 'a f­firm er tous les jours davantage, grâce à l’action de M. Favier, inspecteur de l’Enseignem ent prim aire et com m is­saire régional du mouvement.

A Senlis, dans quelques semaines, la m eute de louveteaux « Eclaireurs de France », lancera son prem ier cri...

La fête du groupe local a été annon­cée dans nos derniers num éros pour les 15 et 16 m ars, en soirée, au Théâtre M unicipal.

Nous rappelons le program m e de ces deux réunions : D’abord une pièqescoute de T ristan Bernard, Nouvelles Recrues, jouée par la troupe Bayard ; puis une saynète La Conversion du Tigre, donnée par là Troupe René Jac quem aire ; enfin : .

L ’A frique vous parle. grand film parlan t qui fu t entièrem ent réalisé dans la brousse africaine, et qui relate les péripéties et les aventu­res périlleuses de la chasse aux fau­ves.

Le prix des places est fixé comme suit : p rem ier balcon : 7 francs eivosiiio, prem ière série : 5 francs ut d’adieu en deuxième série : 3 francs ; no.mâhpUli balcon : 2 francs. ;f

Les places pourront être retenues' à p a rtir du dim anche 13 Courant, chez M. Clara, D irecteur du Théâtre.

Une nombreuse famitîeNous apprenons la naissance de

JaÇquÇs P illot, à-la grande joie de ses 'frères et sœurs : Monique, And^é,Etienne, Thérèse, Marie, M arthe, Emile.

Nous partageons la joie que cet heu­reux événem ent apporte dans ce foyer et nous form ulons nos m eilleurs vœuX de prospérité pour le bébé.

A ses parents, nos bien eordialés fé­licitations pour cette belle èf nombreux se fam ille.

Le Bal des Commerçants du 2 7 Février

Nous recevons la lettre suivante : M onsieur le Directeur,

Veuillez avoir l’obligeance de nous accorder l’hospitalité de votre « Jo u r­nal », pour adresser nos plus vifs re ­m erciem ents à tous ceux qui- ont con^ tribué au si grand et si com plet succès de notre petite fête et nous ont perm is de rem ettre à nos écoles la trop modeste som m e de quatre cents francs.

Agréez, M onsieur le Directeur, l’ex­pression de nos sentim ents les p lus distingués.

Signé : Illisible,

Nous ne pouvons qu’adresser, à no­tre tour, nos plus vives félicitations aux organisateurs de cette soirée, qui a ob­tenu le plus b rillan t succès qu ’il était perm is d’espérer. Aussi tous les assis­tan ts se sônt-ils donné rendez-vous pour la prochaine saison.

Nôus devons les féliciter et les re ­m ercier aussi de leur initiative, un peu osée pour une ville com m e Senlis où Ton est si facilem ent porté à la cri­tique.

Ils avaient bien pensé aux chôm eurs, m ais à Senlis il n ’y a ni chôm eur, ni caisse de. chômage. Leur b u t n ’en était pas m oins louable.

Et puis, il fau t bien le reconnaître, ces petites m anifestations contribuent au m aintien du m oral et à la reprise des affaires,

4-------

Société de Crédit Imftiobilier de l’Oise

L ’application de la Loi Loucheur a per­m is l’accession à la petite propriétéà v ing t-six de nos concitoyens.Après la Société des H abitations à

Bon M arché dont Oh a pu lire le compte rendu de rassem blée dans un de nos derniers num éros, c’est là So­ciété du Chédit im m obilier de l’Oise qui a réun i ses actionnaires, m ard i dernier, à l’Hôtel de Ville de Senlis.

Ils se sont assem blés sous la prési­dence de M. J. Vassal, député-m aire de Crêpy et v ice-président de la Société, entouré de MM. Deïnoihet et A. de Pontàlba, m em bres du Bureau.

Un très in téressant rapport a été p ré­senté par M. Dischgand, secrétaire de l’organism e qui fa it apparaître les beaux résultats enregistrés depuis la constitution de la Société.. Nous publierons ce rapport dans un

prochain num éro.

A propos de “ La rue de Senlis ” à Paris

11 est utile de faire connaître que c’est le Syndicat d’in itiative qui a ob­tenu que notre vieille ville historique et m artyre possède Sa rué à Paris.

C’est lors d’une séance du Syndicat en date du 28 aost dernier, qu ’un m em ­bre du Comité a proposé d’adresser une dem ande à M onsieur le P réfe t de la Seine à l’effet d’àttribüër le nom de Sehlis à Tune des rues de Paris.

Nous venons d’être inform és p a r une lettre de M onsieur le P réfet de la Sei­ne que satisfaction vehait d ’être accor­dée. La rue est située dans le 178 près de la place Pêreire, voie nouvelle.

Nous avons envoyé nos bien sincè­res rem erciem ents à M onsieur le P ré­fet de la Seine.

Mort et Obsèques de Monsieur Chartdavoine, ca issier principal de la Caisse d’Epaigne.Une fïgure bien connue dans notre

ville vient de d isparaître en la person- ']„ yl Georges Chaud-avoine, çais-

sier principal de la Caisse d’Epargne de l’arrondissem ent de Senlis, décédé, le 29 février dernier, en son dopiicile, dans sa <5 année. _

Il laisse une veuve qui avait pour lux le plus grand dévouement et la plus grande affection et des sincères re­grets au Conseil d’A dm inistration et au personnel de la Caisse d’Epargne au- près desquels il avait su acquérir une i.-mpathie si bien mérités. Depuis 52 t^.-.vpril était aii service de notre Cais­se M’Epargne, M. Ghandavoine avait toujours été l’hom m e dévoué et servia- ble et, comme Ta dit M. Demoinet dans son discours d’adieu, il laisse des re ­grets unanim es dans notre ville.

Ses obsèques ont eu lieu jeudi m a­tin, en présence d’une très nom breuse assistance parmi laquelle nous avons remarqué, MM. les M embres du Con­seil (A dm inistration de la Caisse d’Eparyne, la M unicipalité, le Conseil Municjpa], le personnel de la Caisse d’E pa^ne, beaucoup de Fonctionnai­res e tp ’amis.

Apijs la cérémonie religieuse' en la Cathéjrale. le cortège s’est rendu au ci- metièje, les cordons du char étaient te­nus par MM. Demoinet, Somm aire, Lepale et Mourefc.

Le/deuil était conduit par M adame Cha; davoine et les autres m em bres de

m ille.m agnifiques couronnes de fleurs n t été offertes p a r le Conseil

d’A éninistration et les Em ployés de la (tisse d’Epargne,. la fam ille et les am i du défunt.

A Cimetière, après les dernières prïres, M. Demoinet a p résenté les A-pises et les regrets de M. le Sous- PjTfet et a prononcé quelques paroles

ces term es :

la f D

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Toufe personne soucieuse de ses intérêts emploie le

S m o e B sfide Jou rna lier H . P R O T

Sa régularité, sa célérité, ses prix normaux en font le plus pratique et le olus économique des moyens de transports

■ — -

Comptez s u r lui comme su r vous-même

(Voir annonce en 4^ pagre)

Cross-CoufttfyLe cham pionnat de TU, R. Oise qui

eut lieu dim anche dernier à Monta- taire, se te rm in a p a r une erreur de parcours de p lusieurs concurrents.

Dès le départ nos deux coureurs Berge et Bontem ps sont en tête avec Doré, de Pont-Sainte-M axenee. Berge profitant d’un terrain gras, accélère Tallure et au prem ier kilomètre, leg deux Senlisiens ont 20 m ètres d’avan­ce sur le peloton. Conjuguant leurs ef­forts ét en parfaite entente nos as as­suren t un tra in soutenu qui les conduit au quatrièm e kilom ètre avec plus de 100 m ètres sur Doré, suivi de son é- quipe. Le classem ent ne saurait chan­ger, le titre ne peut aller qu’à un des nôtres et lo classem ent p a r équipe au Club Sainte-M axenco de Pont. C’est alors qu ’un Com missaire indique une fausse direction aux cinq prem iers coureurs et engage dans le bon par­cours les autres coureurs qui avaient plus de 150 m ètres de retard. L’arrivée fut faussée et tout classem ent impos­sible. La Fédération est saisie de plu­sieurs réclam ations. Bontem ps qui dé­bute en catégorie senior s’avère comme Tun des m eilleurs. Berge, tient une belle form e en ce m om ent et sans ei’- reu r de parcours la lutte sur 6 kilomè­tres aurait été belle entre nos deux as, Quel est lo m eilleur ? Patientons et attendons la deuxièm e édition ?

Le Masseur.: 4e **Encouragés p a r leu r perform ance,

Berge et Bontem ps Sè rendront à Ver­sailles le 13 m ars pour y disputer le cham pionnat de F rance de la F G. S, P. F.

Bravo pour h ier et bonne chance pour dem ain.

1»2 °

Sport Vélocipédiquë SenlisienLa réunion m ensuelle du S. V. Sen­

lis, au ra lieu le sam edi 5 m ars, au siè­ge de la Société,- Café du Commerce, à 20 heures 30 précises.

Ordre du Jour : Admissions.Compte fendu du déplacem ent du

S. Y. S. au Cham pionnat do France de CrosS.

Réunion départem entale du lundi de Pâques 28 m ars (pi’Ogfamme, organisation).

Rallye du 13 m ars (organisation, engagem ents).

Paiem ent des cotisations.

Rallye annuel du S. V. Senlis Le rallye annuel du S. V. S.

lieu le dim anche 13 m ars.Départ à 9 heures, place de là Halle

à Senlis, arrivée face à l ’Hôtel du Té­légraphe, à Yerberie.

De beaux prix récom penseront les prem iers arrivants.

A m idi 30. déjeuher du rallye servi dans les salons de l’Hôtel du Télégra­phe. P rix du déjeuner : 35 francs.

Les coureurs partic ipan t au rallye, auront une réduction de 50 %.

PoUr le déjeuner se faire inscrire chez M. Hubert, Café du Commerce, ou à M. Bollé, président du Rallye,

AGrand P rix de Sen lis de Cross

Le Grand P rix de Senlis de Cross étant homologué p a r TU. V. F. les cou­reu rs qui ont gagné un prix sont priés de- le re tirer tops les jours au Siège de la Société, Café du Commerce, à p artir du dim anche 6 m ars.

T.n Caiccn d’Epargiïo est cruelle­ment éprouvée. En m oins de deux ans, nous avons eu la douleur dé perdre M. Escavy, vice-président, depuis m oins do Six mois nos am is CÎovis Petit, vice- président et tout récem m ent Henri T ur- quet de la Boisserie, directeur, nous avons le devoir de rappeler la m émoire de ces trois adm inistrateurs. A ujour­d’hui, c’est notre caissier principal Georges Ghandavoine.

« Tom bé m alade’le 5 janv ier en plein service, son état s’était am élioré et il était perm is d’espérer sa guérison, quand lundi m atin et presque subite­ment il rendait le dernier soupir, en levé p a r une congestion cérébrale qui n’a pas pardonné, il venait d ’entrer dans sa soixante-quinzièm e année.' « Notre A dm inistration fait une gros­se perte. Né à Senlis, entré à la Caisse d’Êpai’gne en 1879 a 21 ans, com m e simple employé, en 1887, à 29 ans, if prenait la place de caissier principal succédant à son oncle M. Mirville. A l’époque, M. Fontaine, président, re ­connaissant sa capacité et sa valeur, n’avait pas hésité à lui confier ce poste im portant. En 1889, il épousait une fem m e de cœ ur qui n ’a pas hésité à associer son existence avec ce brave Ghandavoine, elle a rem pli ses devoirs d’épouse avec un dévouement digne des plus grands éloges, fa isan t tout pour le bonheur de son m ari, lui pro­curant tous les soins possibles, l’ac­com pagnant dans ses prom enades, ne le quittant pas d’un instant. M adam e Ghandavoine vous avèz Conquis la sym ­pathie des Senlisiens. S’il était déshé­rité de la nature au point de vue phy­sique, il était doué exceptionnellem ent au point de vue intellectuel, d’une Cul ture élevée, d ’une instruction supérieu­re, ne cessant de lire pouf toujours- s’instruire, doué d’une m ém oire pro­digieuse et en plus de tout cela la très grande qualité de la modestie. Ayant été son condisciple à la pension Cossin en 1868 et 1869, Ghandavoine était un excellent élève, studieux et attentif,

combien de fois notre vieux professeur Jourdain le citait-il en exemple ?

« Notre caissier Ghandavoine a don né 53 ans de sa vie au service de la Caisse d’Epargne, rem plissant ses fonc­tions avec dévouem ent; loyal et in tè­gre, il n ’avait dans l’esprit que les in ­térêts qui lui étaient confiés. Nous pou­vons dire qu ’il a bien m érité de la Caisse d’Epargne. Il avait reçu derniè- rem ent la m édaille d’Or de la Prévoyan­ce Sociale, la plus haute récom pense que Ton peut décerner dans le service,

« Puissent ces quelques paroles a- doucir la grande douleur de sà chère compagne si terriblem ent éprouvée, on pouvait dire qu’elle avait un vrai culte pour son m ari dont elle appréciait la valeur.

« Au nom du Conseil d’A dm inistra tion de la Caisse d’Epargne de Senlis et de ses succursales de l ’arrondisse ment, nôus adressons un ém ouvant adieu à notre caissier principal et am i Georges Ghandavoine et prions sa veu­ve éplorée d’agréer nos condoléances les plus sincères ».

Nous nous associons de tout cœur aux nom breux tém oignages rendus au regretté défunt et nous prions sa veüvô et les m em bres de la fam ille eh deuil d’agréer nos bien vives et respectueuses condoléances.

Association amicale des Anciens Elèves de l’Ecole publique des Garçons de Senlis

Section de Basket-BallTous les joueurs inscrits à cette

section sont instam m ent priés de se trouver le dim anche 6 courant au Stade du M ontauban, à 14 heures, Séance d’entraînem ent et rem ise des équipe mentâ.

Au 4* Spahis marocainsM. le Capitaine Louis Labord, du 4*

régim ent de Spahis m arocains, èn dis­ponibilité, et M. le lieutenant Jean Berger, du m êm e régim ent, sont portés au tableau de concours pour 1932 pour le grade de Chevalier de la Légion d’Honneur.

— M. le lieutenant Bonichôn, du 4* Spahis figure sur la liste des officiers adm is au concours d’adm ission à l ’éco­le supérieure de guerre en 1932.| — M. le lieutenant Lem aire, du m ê­me régim ent, est muté au 3* régim ent de Chasseurs d’Afrique (faisant fonc- tions de tfêsorier-au départ du titulaire (service).

L’affaire de» charognardsdevant le Juge d’instruction

L’affaire des charognards suit soft cours activement.,

Jfusqu’ici M,, Compiègne Louis a été inculpé : •

i" D’avoir trom pé sur la nature des qualités substantielles de la viande destinée à l’alim entation de l’homme (délit correctionnel prévu et réprim é par l’article prem ier de la loi du p re­m ier août 1905, su r la répression des fraudes) ;

2° D’avoir vendu la viande d’une ju ­m ent m alade et saignée dans la pério­de agonique, c’est-à-dire une denrée s e r v a n t à l ’alim entation de l ’hom m e et qui était corrompue, toxique et dange­reuse pour les consom m ateurs (délit correctionnel prévu et réprim é par l’a r­ticle 3 de la loi du prem ier août ‘1905, su r la répression des fraudes) ;

3° D’avoir exercé publiquem ent, abu- ; sivem ent et cruellem ent des m auvais

traitem ents à un an im al domestique, (contravention à la loi Gram monl sur

- la protection dès an im aux),4° D’avoir contrevenu à l’arrêté p ré­

fectoral du 13 ju ille t 1928, en ayant fait abattre en dehors d’un abattoir pu ­blic ou privé et régulièrem ent inspec­té, un anim al destiné à la consom m a­tion publique, sans l’avoir fa it visiter par un vétérinaire agréé avant Tabatar ge et sans-avoir soum is après T abatage la viande à un vétérinaire pour être estam pillée.

Après avoir transm is au parquet son enquête judiciaire, M. Kusiner, com­m issaire de police avait saisi égale­m ent la Régie des Contributions Ind i­rectes ; en ce qui- concerne la fraude fiscale en m atière de taxé à l’abatage, com m ise p a r M. Louis Compiègne.

Cette affaire qui avait déjà soulevé l’indignation de la population senli- sienne et de toute la région a été étu­diée avec la p lus g rande sévérité par l'A dm inistration des Contributions In ­directes de Senlis.

M. ^Compiègne s ’est rendu coupable do défaut de déclaration d’abatage de chevaux, défaut de paiem ent de la taxe à Tabâtage et de ifi francs 80 de droits de tim b re et d’enregistrem ent. In frac­tions aux articles 13 et 21 du décret de codification du 28 décem bre 1926, pres­crivant comme pénalités encourues ; .amende de 50 à 1.000 francs, augm entés du double décime et demi pour défaut de déclaration, plus une deuxièm e a- roende égale à cinq fois le m ontant de l ’im pôt éludé ou com prom is.

M. Compiègne ayant signé une re ­connaissance d’infraction pour 105 francs de droits éludés, l’affaire aurait été transigée pour la somme de 100 à 150' francs s’il n ’y avait pas eu de cir­constances aggravantes'.- M ais, 'à

suite de sa gravité, l ’A dm inistration de la Régie s’est m ontrée très sévère. Elle a proposé à M, Compiègne une tran ­saction de 650 francs. C’est là le m axi­m um de ce qu’on pouvait lui dem an­der.

Si M, Compiègne n ’accepte pas cette transaction, m êm e sévère pu isqu’elle est m axim um , l ’affaire sera portée de­vant le tribunal adm inistratif compé­tent, c’est-à-dire devant le Conseil de P réfecture. Dans ce cas, TAdm inistra- tîon de la Régie des Contributions In ­directes dem andera alors le m axim um dés peines encourues qui sont condi­tionnées surtout par le m ontan t des droits fraudés et qui pourraien t attein­dre p lusieurs billets de m ille francs.

La Société Protectrice des an im aux dont le siège sê trouve 81, rue de Gre­nelle, à P aris, a été égalem ent saisie de cette affaire en ce qui concerné les m auvais traitem ents infligés publique­m ent et cruellem ent à deux chevaux qui fu ren t tués clandestinem ent dans la cour de la ferm e.

Nous croyons déjà savoir que cette Société se constituera partie civile, le Cas échéant, aux fins de réclam ation de dom m âgës-intéréfs assez- im portants.

Et les Syndicats de bouchers de la région parisienne n ’agiront-ils pas non plus dans le m êm e but de rép ara ­tions ?

M. Compiègne a fa it choix de M* W arusfel comme avocat.X-A -t. âdb&ék,

Les échos du PalaisLe m anouvrier La porte Paul, 32

ans, dem eurant 9, ru e de la Corne de Cerf, à Senlis, est'poursuivi pour chas­se sur autrui, en tem ps prohibé, avec engins prohibés. Il avait posé pas m oins de 75 collets su r les terres de la Baronne de Forest et fa isa it la petite tournée d’inspection quand il tom ba nez à nez avec le garde Trouvé. Son casier à rallonges et l’état de récidive lui valent, par défaut, 2 mois de p ri­son, 300 francs d’am ende, plus 116 fr., valeur du perm is de chasse.

— Le 17 décembre, au croisement des rues de la République et Bellon, à Senlis, le motocycliste Legrand Léon, m açon, dem eurant chem in latéral, fut renverse p ar une automobile conduite p ar M. Ghojnacki Jean, m aroquinier, 29, boulevard Jules-Ferry , à Paris, Le motocycliste fut légèrem ent blessé. On constate à l’audience que la responsa­bilité de l’accident lui incombe, pu is­qu’il m ontait la "rue Bellon dans son sens interdit. L’autom obiliste a été ac­quitté.

— Le 11 décembre, M. Lenoir Fer- nand, 37 ans, chauffeur au service de la Scierie de l’Oise, à Compiègne, reve­nait de Paris- en conduisant une auto­mobile. P rès dû Senlis, il fu t surpris p ar l’arrêt brusque de la voiture qui le précédait. Pour éviter le tam ponne­ment, il s’engagea sur le côté gauche pour effectuer le doublement, m ais au m êm e m om ent, arriva en sens inverse l’automobile conduite p a r M. Govin, en­trepreneur de m atériaux de construc­tions, à Tam atave. M. Covin et M adame Govin, qui l’accom pagnait, fu ren t as­sez sérieusem ent blessés. Après p lai­doiries de M" M orand, partie civile, et M* Chastaing, défenseur, le tribunal a condam né M, Len'oir, à 6 jou rs de prison avêc sursis, à 10(> francs d’a­m ende et à une contravention de 5 francs. H devra en outre verser 8.000 francs à M. et M adame Covin.

— Le garde Hutin, en surveillance de nu it dans la propriété de M. Texier, à Saint-M axim in, a fa it la rencontre de Ducrotoy Alphonse et M ercier Ro­bert, qui revenaient de p réparer une tente de collets. P a r défaut, ils écopent chacun un mois de prison’, 100 francs d’am ende et 116 fran cs pour le perm is de chasse.

- Un grâce accident s’est produit le 15 novembre, sur la routé de Crépy à Rouville. M. Sainvanne, âgé de 25 ans, Conduisait une voiture hippomobile, lorsqu’il fu t heurté et renversé p a r une autom obile venant en sens inverse, conduite par’ M, Jom gbloet Henri, 28 ans, entrepreneur de pavage, 13, rue Saint-Laurent, à Crépy. M. Sainvanne fu t blessé grièvem ent; à la suite d’une fracture, on a dû lui am puter' la jam be droite. M° P icard, partie civile, récla­me réparation du préjudice causé. M* W aru sfe l et M8 Chastaing, qui assu­m ent la défense de l ’automobiliste, s’efforcent d’atténuer sa responsabili­té. Le tribunal condam ne M. Jongbloet à dix jours de prison avec sursis et à 100 francs d’am ende. S ta tuant su r les dem andes de la partie civile, il accorde 12.000 francs de provision à la victime et désigne le docteur Pellet pour faire connaître les incapacités qui résulte­ront dés blessures.

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Fédération Généraie des Fot c tiornsires

Gn nous dem ande l’insertion de Tâvis suivant :

Une Conférence Publique au ra liêu le dim anche 13 m ars 1932, à Senlis, salle Henri-IV, à 16 heures, su r le su­je t su ivant :

La Crise actuelle Aspects à TEtranger ; en France

Causes ; Responsabilités diverses Comment en sortir ; La Coopération In ternationale ; la Paix m enacée.

Le conférencier, M. DelmâS, du Syn­dicat National des Institu teurs n ’est an service d’aucun parti.

Il vient sim plem ent faire œuvré d’in- form âtiôn et de vérité.

Le Bureau Départemental,

Dans la il/lagistrature,— M. W arra in , conseiller à la Cour

d’Appel de P aris, ancien P rocureur de la République à feenlis, est nom m é vi­ce-président de Cham bre à la Cour d’Appel de Paris.

M. Diousidon, procureur de la Ré­publique (troisièm e classe), près le tr i­bunal de prem ière instance de Bernay, est nom m é substitut (prem ière classe), du P rocureur de la République près le tribunal de prem ière instance de Bé- thune.

Suicide par pendaisonSam edi dernier, vers 16 heures 30,

la police de notre ville était inform ée que le sieur Delachasse Gustave, 67 ans, ja rd in ie r fleuriste, 7, n ie dè la Tonnellerie, venait d’être découvert pendu à son domicile, à Taide d’un cache-nez accroché à u n e b arre de fer soutenant les voûtes des escaliers con­duisan t aux greniers de l’im meuble.

M, Kàstner, com m issaire de police, et M. Berry, docteur en médecine, dû- m ent repuis, procédèrent aux constata­tions médico-légales d’usage.

On ne put que constater le décès attribué uniquem ent à Un suicide par pendaison volontaire.

De l’enquête ouverte par le Commis­saire de police, il résulte que M. Dela- châsSé souffrait depuis de longs mois de violents m aux de tête qui lui avaient assom bri singulièrem ent Thumeup et le caractère. Toute présom ption crim i­nelle a été écartée.

Encore un penduJeud i 3 courant, vers 14 heures 30 M.

K astner, com m issaire de police, était avisé p ar M. Ramboz, m aréchal des lo­gis-chef de la brigade de gendarm erie de Senlis, qu’un hom m e venait d’être découvert pendu à un arbre au lieu dit « Chemin de Reims », entre le terrain de m anœ uvres et la route de P aris à Senlis.

La police et la gendarm erie se tran s­portèrent su r les lieux aux fins de constatations et d’enquête d’usage.

On ne pu t que constater le décès.Il s’agit d’un nom m é Ponnet Benoit,

su je t belge, 56 ans, m anouvrier, sans domicile fixe, de passage à Senlis. Fouillé, le cadavre ne fu t trouvé por­teu r que d’une pièce de 10 centim es.

Cet individu, avait déjà été arrêté tout récem m ent pour vagabondage et relâché par le P arquet de la Seine.

Ce suicide ne peut être attribué qu’au désespoir et à la misère. Le cadavre a été transporté à l’hôpital de Senlis, aux fins d’inhum ation

4 Belges,

4 Yougosla-4

Mouvement des EtrangersD’après les contrôles de la police de

notre ville, le m ouvem ent des étran ­gers a été lo suivant, à Senlis, pendant le mois de février écoulé :

A r r i v é e s5 Polonais, 1 Arm énien,

Italiens, 4 Yougoslaves.{Départs

7 Polonais, 2 Italiens ves.

Soit au total 19 arrivées et 13 départs (ouvriers agricoles et industriels).

P endan t la m êm e période, le service de la police a procédé au renouvelle­m ent de 15 cartes d’identité périm ées.

» . -----Vol

Dans la soirée de lundi dernier, pro­fitant de l’absence de tout personnel, un inconnu s’est introduit dans le m aga­sin de M. Drexel, m archand-tailleur place Henri-IV, à Senlis et y a dérobé une culotte en drap, toute neuve, d ’une valeur de 300 francs environ.

La police enquête.

Page 3: 103e Année. - Le patrimoine numérisé de la médiathèquebmsenlis.com/data/pdf/js/1931-1932/bms_js_1932_03_06_MRC.pdf · par l’Académie d’Agriculture de France Dans sa séance

CARNETF IAN Ç AILLES

— Nous apprenons les fiançailles de M. Gilbert V incent, fils de M. et Mme Vincent, nos concitoyens de la rue de Beauvais, avec Mlle Paulette Gimonet, place Henri-IV, à Senlis.

Nous adressons nos com plim ents aux jeunes fiancés. 6690

N A ISSA N C E

— M. Camus, le distingué substitut, p rès le tribunal de prem ière instance de S e n l i s et Mme Camus, sont depuiscjuelc[Lics jours, les lœureux. parentsd ’u n f i ls q u i a r e ç u le p r é n o m d e J e a n .

Nous adressons nos respectueux com plim ents à M. et Mme Camus et form ons les m eilleurs vœux pour la prospérité de leur nouveau-né.

NECROLOGIE

— Nous apprenons le décès de M ada­m e veuve Deiannoy, m ère de M. le vétérinaire capitaine Deiannoy, du 4e régim ent de Spahis m arocains, surve­nu le 2 m ars. Elle était âgée de 82 ans.

La levée du corps a été faite le ven­dredi 4 m ars.

Le service et l’inhum ation ont eu lie u . à Acq (Pas-de-Calais), le 5 m ars.

Nous prions M. le capitaine Deiannoy et M adame Deiannoy d’agréer nos bien vives condoléances. 6689

REM ERCIEM EN TS

— Le V étérinaire Capitaine et Ma­dam e Deiannoy, très touchés des nom ­breuses m arques de sym pathie qu’ils ont reçues à l’occasion du décès de M adam e Veuve Deiannoy, adressent leurs rem erciem ents aux personnes qui ont assisté à la levée du corps et béné­diction, ou qui leur ont exprim é des regrets.

— M adame Delachasse et ses en­fants, très touchés des nom breuses m arques de sym pathie qu’ils ont re­çues à l’occasion du décès de M. Gus­tave Delachasse, adressent leurs re­m erciem ents aux personnes qui ont assisté aux obsèques ou qui leu r ont exprim é des regrets, et s’excusent au ­près de celles qui, p a r un oubli invo­lontaire n ’auraien t pas reçu de faire- part. ’ 6687

— M me et M. Duclercq, D irecteur de la Starn, très touchés des nom breuses m arques de sym pathie qu ’ils ont re ­çues à l’occasion du décès de Jacques Duclercq, leur fils, adressent leurs re ­m erciem ents aux personnes qui ont assisté aux obsèques ou qui leu r ont exprim é des regrets, et s’excusent au­près de celles qui, p a r un oubli invo­lontaire, n ’auraien t pas reçu de faire- part. ’ 6668

— M. et Mme Ernest Turquet, Ma­dam e Robert de Bray et ses Enfants, très touchés des nom breuses m ar­ques de sym pathie qu’ils ont reçues à l ’occasion du décès de M adame

Alphonse Turquet, adressent leurs re­m erciem ents aux personnes qui ont assisté aux obsèques ou qui leu r ontexprim é des regrets, et s’excusent au ­près de celles qui, p a r un oubli invo­lontaire n ’auraien t pas reçu de faire- part. ’ 6676

♦-------ETAT CIVIL DE SENLIS

ETAT CIVIL DE SENLIS du 27 février au 3 m ars 1932

Naissances25 février. Raym ond H ériard, I, fau­

bourg Saint-M artin.26. Jean-F rançois-L ouis-J ules-A r­

m and Camus, 15 rue Garnot.20 . M a d e le in e Z l ie c h o v e c , 1, f a u b o u r g

s S a ln t - M a r t in .28. Eliane Villard, 1, faubourg St-

M artin.2 m ars. Jacqueline-Eugénie Hutin-,-7,

rue de la Poterne.Publications de Mariages

(Néant).Décès

25 février. V irginie-O lym pe Levaire, veuve Buha, 74 ans, f, faubourg St- M artin.

27. Gustave-Edm ond Delachasse, 68 ans, m açon, rue de la Tonnellerie.

29. Georges-Jules Chandavoinev cais­sier principal de la Caisse d’Epargne, 74 ans, 20, rue du Châtel.

29. Eva-Clarisse Quignon, épouse W illocq, sans profession, 22 ans, do­miciliée à Courteuil, décédée 1, fau ­bourg Saint-M artin.

29. Alice-Louise Larchevéque, épouse Devinck, lingère, 33 ans, 1, faubourg Saint-M artin.

2 m ars. Colette-Louise-Augustine Blondel, 6 ans, domiciliée chez smes pa­rents à Acy-eh-M ultien (Oise):,, décédée 3, place Saint-M aurice.

2. Rosalie Truffier, veuve Deiannoy, sans profession, 82 ans, décédée 11, rue Carnot.

2. M arie Bricogne, épouse Boulant, 63 ans, manoüvrière', 1, faubourg St- M artin.

Apparition de la fièvre aphteuseOn nous com m unique du Com missa­

ria t de police :La fièvre aphteuse a fa it son appari­

tion dans l’espèce bovine, à Senlis.4 vaches, appartenan t à M. Grim on-

prez, cultivateur à Senlis ont été décla­rées atteintes de cette m aladie, am enée p a r des vaches achetées à Busigny (Nord).

En outre 33 autres vaches, 1 taureau et 2 veaux sont contam inés.

Des m esures urgentes ont été prises, notam m ent : l’apposition d’écriteaux aux entrées du territoire de la Com­m une de Senlis, l’obligation de tenir les ch iens attachés, l’interdiction de la circulation des bovins à pied.

En outre, il est recom m andé aux habitants de ne consom m er que du lait bouilli au m oins .pendant cinq m inu­tes — surtout si le la it est destiné à l ’alim entation des enfants.

Théâtre Municipal de Senlis— = « Cinéma Parlant et Sonore »= -

V endredi 4, soirée.Sam edi 5, soirée.

D im anche 6 M ars 1932, m atinée et soirée.

Maurice CHEVALIER, dans ^

LE P E T I T C A F ÉD’après la pièce de T ristan Bernard-

= || LA M ALLE j| = Sketch avec Tram el.

= (( PAR T. 9. F. )) = Sketch avec Th. Fallot.

CrrtjL, 6 Mars, H ô te l d u C om m erce.7 Mars, Hôtel de France.

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-« Im possible Baryton »- Dessins anim és sonores.

— o M a g a zin e 14 o — Documentaire parlé.

Servira des EpavesAu cours de la sem aine écoulée, il a

été trouvé su r la voie publique et dé­claré au Com m issariat de Police (Ser­vice des Epaves), les objets suivants!;

— U ne blague à tabac en cuir eot- leuv noire.

— Un étui en cuir de couleur rou^î contenant une règle à compter.

— Un étui à cigarettes en cu ir ds couleur jaune.

— U n petit portefeuille en cuir « couleur jaune, contenant une carte d’ lecteur au nom de Sance Georges.

Ces objets sont conservés par les in venteurs dont la police connaît le nom s et tenus à la disposition des ayants-droit.

hernieto u te s ^ s ^ ) S S f :HI' ~ c est l'affirm ation de o n t porté le e,s aUelntes de h ern ies qui

M PI * ttï«iàVeieao parSü sans ^sort de■ u L a S E S L .- 'and S p é c i a l i s t e de

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avoué à Senlis (Successeur die Me E scavy)

Téléphone 13 et de Me DURAND, notaire

à Pont-Sainte-Maxence.

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enchérisseursDE : 1°

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Grand BATIMENTA USAGE DE MAGASIN

Bis a u d i t . Ï P O INI TCul de sac des Gendarmes

L’adjudioation aura lieu le SAMEDI 2 AVRIL 1932, à 14 heures, en l’Etude et par le mi­nistère de M® DURAND, notaire à Pont-Sainte-Maxence, commis à cet effet.

boulevard du Port-Royal, nu­méro 123, le vingt et un octo­bre mil neuf cent vingt-quatre, inscrit au nom des enfants as­sistés de la Seine, le sept juillet mil neuf cent vingt-cinq, sous le numéro deux cent trente- deux mille neuf cent soixante- sept. »

Défendeurs, ayant Mb Morand pour avoué constitué aux lieu et place de M8 Chastaïng.

Et en présence ou elle dû­ment appelée de :

Mme Zélie-Virginie Souillier, devenue épouse de M. Georges Gatonnet, demeurant à Roye (Somme), cité Ghouard, n° 20.

« Prise en qualité de subro­gée tutrice de la mineure Pau­lette Souillier susnommée; nom­mée à cette fonction qu’elle a acceptée suivant délibération du conseil de famille de la dite mineure tenue sous liai présiden­ce de M. le Juge de Paix de Pont-Sainte-Maxence, le 7 .jan vieb 1926. »

Et en tant que de besoin M. Gatonnet saisnommé pour la va lidité.

Il sera, le Samedi deux Avril 1932, à quatorze heures, en l’E­tude et par le m inistère de Mc Durand, notaire à Pont-Sainte- Maxence, commis à cet effet, procédé à la viente laux enchè­res publiques, aux plus offrants et derniers enchérisseurs, des immeubles dont la désignation suit :

c e u xOn fait savoir à tous qu’il appartiendra :

Qu’en exécution d’un juge­ment contradictoirement rendu par le Tribunal Civil de pre­mière instance de Senlis, le 9 décembre 1931, enregistré et si­gnifié.

Et à la requête de : M)me Ma- rie-Estelle-Irma Gavlaillier, di vorcée en premières noces de M. Isaïc-iAuguste Souillier, et épouse en secondes noces de M. Louis-François Chaudron, cultivateur, avec lequel elle de meure à Saint-Laurent-TAbbaye (Nièvre), et ce dernier tant en son nom personnel que pour assister et autoriser la dame son épouse susnommée et la va­lidité de la procédure.

Demandeurs, ayant pour avoué constitué M8 Picard.

D’une part.Et 1° M. Adolphe-Edouard

Souillier, boulanger, demeurant à Roye (Sommle), « pris en qualité de subrogé tuteur, fai­sant fonction de tuteur de Mlle Paulette Souillier, nommé cette fonction suivant délibéra­tion du conseil de famille de la dite mineure, tenue sous laPrésidence de My le Juge de

aix du canton dé Pont-Ste- Maxence, en date, du dix-huit juillet 1929, et ce à cause de l’opposition d’intérêts existant entre la dite mineure et Mme Chaudron, sa mère, et tutrice naturelle et légale. »

2° M. le Directeur de l ’Admi­nistration générale de l’Assis­tance publique à Paris, demeu rant à Paris, au siège de la dite administration, 3, lavenue Vie toria (48), « pris au nom et comme tuteur en vertu des lois des dix janvier mil huit cent quarante-neuf et vingt-sept juin mil neuf cent quatre, du mi neur Max Souillier, né à Paris

DÉSIGNATION1° UNE MAISON sise à Pont

Sainte-Maxence, ci-devant rue de la Ville, n 8 39, actuellement rue Charles-Lesclot, n° 48, usage de boulangerie, consis­tant en :

Principal corps de logis sur l'a rue divisé au rez-de-chaussée en boutique, salle à manger, fournil et corridor ; hu p re­mier étage chambre à farine, chambre à coucher, couloir à côté; au deuxième étage, ma­gasin dans lie quel est installé un tire-sacls et petite chambre d’ouvrier surmonté d’un gre­nier, appareil électrique dans la boutique, petite cour derrière ; à droite de la cour sont : es­calier conduisant au premier étage du corps de logis, pompe et escalier conduisant au pre­mier étage du bâtiment du fond ci-après décrit, puisard à côté; sur la gauche de la cour se trou­vent le four dont l'orifice est dans le fournil mentionné plus haut, u n magasin à bois et charbon renfermant l’entrée de la cave, placée sous le dit ma­gasin et unie écurie, cabinet et grenier au-dessus du magasin et de l’écurie, au fond de lia cour remise ou hangar au-des­sus duquel est une chambre sur­montée d’un grenier, cabinets d’aisances dans cette remise.

L’ensemble tenant d’un côté M, et Mme Delamarre, d’autre côté M. Gendra (acquéreur Tes­son), du levant à la rue Chlar- les-Lescot et par derrière M. Gendra (acquéreur Tesson).

Nota. — Suivant conventions arrêtées par acte de Me Ri­chard, notaire à Pont-Sainte- Maxence, le 3 juillet 1868, M. et Mme Hutinot-Lebœuf, père et mère du vendeur, à M. Souillier d’une part et M. et Mme Dela­marre, leurs voisins septentrio­

naux de ce dernier immeuble d’autre part, ces derniers ont droit d’entrée pour eux et leurs, ouvriers dans la maison et dans la cave de cet immeuble pour l’entretien et la répara­tion du tuyau de pompe qu’ils ont été (autorisés à établir par ides conventions sur le dit im­meuble, et à la condition pour eux d ’user de ce droit avec dis­crétion.

Et un Grand BATIMENT à usage de magasin à bois, écurie e t< remise avec petite cour der­rière situé â Pont-Sainte-Ma­xence, entre Ija rue Neuve (ac­tuellement rue Perronet) et la rue du Faubourg de Cavillé, dans le Cul de sac des Gendar- mies, tenant par devant du cou­chant au Cul de sac et à M, Roulet, par derrière M. Magnier (ou représentant), d’un côté du Nord a M. Roulet, et d’autre cô­té à M. Gauron.

« L’acquisition de ces deux immeubles faite de M. Gustave- Emile Hutinot, demeurant ci devant à Senlis, et actuellement à Pont-Sainte-Maxence, rue de Creil, veuf de Mme Marie Giro dot, a eu lieu moyennant une rente annuelle et viagère die 600 francs, payable en 4 termes égaux à compter du jour de la vente, et jusqu’lau jour du dé­cès du vendeur, laquelle rente est toujours due par suite de l’existence du vendeur. »

M I S E S A P R I XOutre les charges, clauses et

conditions insérées au cahier dressé par M° Durand, notaire à Pont-Sainte-Maxence et déposé en son Etude où toute person­ne peut en prendre connais­sance, les immeubles sus-dési-

Art. 2.Etude de M* Georges MORAND,

avoué à Senlis.

V E Î N T T H Esur saisie immobilière

DE

OSE PROPRIÉTÉsituée à LAMORLAYE

Route Nationale de Paris à Dunkerque, n" 3

dite « Les Pavillons »

à usaged'Établissement d'Entraînement

DECHEVAUX DE COURSES

avec Paddock comprenant : Deux Pavillons

Divers Bâtiments Circonstances et Dépendances

EN UN SEUL LOT—Le to u t plus am plem ent désigné

ci-après 1

D É S I G N A T I O Ntelle qu’elle est insérée

au procès-verbal de saisie immobilière

ETMI S E A P R I X

DE L’iMMEUBLE A VENDRE

UNE PROPRIETE située à

Pour laquelle domicile est] ment à l ’Avis du Conseil d ’E tatl Btude de Félix LOUAT,notaireélu à Sentis, 10, rue Saint-Hi- des neuf mai et premier juin à Sentis (Oise).

1 6681

élu .......taire, en l’Etude de M® Georges J 1807. Morand, avoué.

Notification a été faite à : l etlt. Mlle Gisèle Crabé, céliba­taire majeure, demeurant à Montataire, 132, rue Jean-Jau- rès, chez M. et Mme Pinet ;2®“'. M. Ernest Viandenboosche, secrétaire de la Direction de

Pour insertion : Signé : MORAND.

A vendre à l’amiable, une petite Malson de R apport sise à M entis, rue du Heaume, n» 9. S’adresser à M« Louât, notaire.

Aie».

SOC IÉTÉ ANO NYM EDES

t r a n s p o r t s h i p p i q u e sAvenue de Jolnville

CHANTILLY

A vendre à l’amiable, une Mal- | son Bourgeoise sise à Senlis 9, rue de Beauvais, à l’angle de la rue de la Montagne-St-Aigoan. — S’adresser à Louât, notaire

Etude de Ms GAZEAU, notaireà Senlis.

Lamorlaye, arrondissement de la Société des Hauts Fourneaux Sentis, département de l’Oise, et et Laminoirs de Montataire etportant sur la Route Nationale de la Samîbre, demeurant àde Pans à Dunkerque le n° 3, Montataire; « pr is au nom efdite propriété « Lès Pavil- j comme subrogé tuteur de Elia- lons a usage d’établissement ne.Andrée.Renée Delavigne, en- d entrainement de chevaux de j fant mineure issue du mariage bourses avec paddock, ciompre- cte M- Marius-Gustave Delavigne Conformément à l'article 40 des A vendre à r amtable, Malsonnant deux pavillons et divers et de M™ Eugénie-Anna-Louise h tatu,ts S8.i®“rBl! s Act,onnaiî*? sise à Senlis, rue du Châtel, m 8,Ibatiimients avec dépendances, tejDtimetz, son épouse décédée; » ~,e Société Anonyme ® I iOCation. — S’adresser àtout dune superficie d’environ 3.,^ Et à M le p ro,Cureur de la T ransports Hippiques sont Gazeau no*air6,quatre mille huit cents métrés | pzmibliaue nrès le Tribunal de convo9ués en AsSbmbtée £énérale

C arréS - 1 i n ^ r 6 d e ^ n liS - t c ^ d T 3 V UMarSU7 8d32,,eùM^dressé au^G reffe11 du T ribuna l I aue g ^ d e lam Chantilly. ’ | A vendre à l’am bble, M aison à

Cadastre section F, n° 265. Mise à prix : 4 0 .0 0 0 fr.

dix | Etude de M' LANGLOIS, notaire à Senlis.

fEn outre des champs clan-! constatant le dépôt effectue au ses et conditions énoncées au dit greffe le même jour, de la

le onze février 1932, enregistré, j - ______________ , usage de commerce) sise à a6nliS)rue S a in t-J e a n , n» 8, p rès la p lace

------------ — , ___ Rapport du Conseil d’Adminis-1 de la Halle. - S’adr. à M'Langlois,c? charges dressé par J copie collationnee et c^reg s -L raRon deg Commissaires aux (notaire.M® Georges Morand, avoué, et | tree d un acte reçu par M® Louis j G o m p te S - déposé lau Greffe du Tribunal Barbier, notaire à Creil, les 3 AnV,rohation des GomntesmJÀPémîére instance de Sentis ! et 19 juin 1930, enregistre, eo n - | Appronation des comptes.

nersonne oeut en ! tenant vente par : 1®”'. M. Vie-1 Autorisations à donner en vertu‘ , l’immeu-1 tor-Stanislas Grabé, plombier et j de j ’article 40 de la loi du 24

L’adjudication aura lieu le JEUDI 7 AVRIL 193:2, à qua­torze heures, en l’audience des criées du Tribunal de première instance de Senlis, au Palais de Justice de la dite Ville, place Notre-Dame, Bâtiment fie l’Evê- ché.

En exécution d’un procès- verbal de saisie immobilière du

gnés seront mis en vente sur j ministère de M® Guétin, huis les mises à prix ci-après fixées; sier à Chantilly, en date du 17 par le jugement précité savoir: | décembre 1931, visé, enregistré,

dénoncé et transcrit au bureauPrem ier lotLa mladson à usage de bou­

langerie et ses dépendances sur la mise à prix de : 18.000 fp.

des hypothèques de Sentis, le sept janvier 1932, volume 104, n° 48.

dix-huit mille frset la charge pendant la vie,1— i : , tv t V _ÏT..

Et aux requête, poursuite et diligence de

„ . La Société de Gestion Mbbi-« dudit M. Gustave-Emile Hu- ! père et de Garantie de Crédit, « tinot, veuf de Marie Girodot, société anonyme dont le siège « précédent vendeur au profit est d Paris, 1, rue de Hanovre, « de M. Is|aïe-Auguste Souillier, poursuites et diligences de ses « du service de la rente à lui Dinecteur et Administrateurs, « due de 600 francs par a n , . demeurant au dit siège « ainsi qu’il est précédemment « e x p liq u é . »

Deuxième lotLe gr|and bâtiment à usage de

magasin à bois, écurie, remise sur la mise à prix 4 nfijl fnde quatre mille frs T.uUU il .

où touten rendre connaissance, iuiiuv-u-. —c. t, . ^ , • i t u » . toanble ci-dessus désigné sera mis | Mtaiie Berthe-Amelne Delavigne, j Juillet 1867,en vente sur la mise à prix sus-] son epouse, de lui assistée et au-l Renouvellement partiel duindiouée fixée par le poursui-1 torisée, demeurant ensemble à j Conseil d’Administrationvaut. ' j Blaincourt ; 2° Et M. M arins-1 Nomination des Commissaires

Gustave Delavigne, couvreur, I aux Comptes. ___ . demeurant à Montataire, à lai -, j , , j • . ,

PURGE LEGALE j Société des Hauts Fourneaux et\ L0 Conseil d Administration.Il est ici déclaré, conformé-j Laminoirs de Montataire et de 6683

ment à l’article 696 du code de la Sambre, susnommée de : La —

Etude de M« TÊTARD, notaire à Senlis

(successeur de M* Petit!.

A vendre à l’amiable, Maison [ sise à Senlis, rue des Jardiniers, n° 3. — S’adresser à M® Têtard, notaire.

urocédure civile, que tous ceux! moitié indivise _ appartenant a | du chef desquels il pourrait] Mme Crabé et a M. Deljayigne,I être pris des inscriptions d’hy- conjointement et indivisément notheque légale sur l’immeuble avec les héritiers et represen-1 c i - d e s s u s désigné, devront r e - tants de M. Victor-Henri Suber-q u é r i r cette inscription a v a n t ville, Iqur oncle, décédé a Me- ^ u ,la transcription du jugement I ru, le dix-neuf février 1917>jpriSe le 6 février 1932, dorn une J ü®, J ’ quinze heures,

. . , . Itftane trois ares dix centiares rie!1: • __ t,. .. . I P ro n n é te HourneoisA sise à

ART. 5.Etude de M« VIDY, notaire

à Chantilly.

Aux termes d’une délibération

Etude de M* R obert BOILETnotaire

à Pont-Sainte-Maxence (Oise).

A vendre par adjudication, en [ la Mairie de Kleurines (Oise), par I le ministère de M* Boilet, notaire à Pont-Sainte-Maxence, le Samedi

d’adjudication , dans trois ares dix centiares de 1 COpje certifiée a été déposée à terre, situes terro ir de M onta-i-- r— ■ • • • i

Fait et rédigé par l’avoué j Moulins poursuivant soussigné.

Senlis, le cinq mises 1932.Signé : MORAND

Et enregistré.

terre, situes terroir ue muma- j Vidy, notaire à Chantilly, sui-l 5 ieur‘nei p | « irei’- , * f Vallee des j vant acte du 23 février 1932, l’As-j su^ e-

tenant de ^ouî es j semblée générale extraordinairec n c n n m m r» I - . °

P roprié té Bourgeoise sise & Fieurmes, 25, rue de Paris, libre

parts à la Société susnommée. | deg Actionnaires de la Société] » vendre nar adiudieation leCadastres section E, numéros . a venare par adjudication, le884 p., 885 et 886. Et ce moyen- h “ i i i Samedi 12 Mars 1932 à 16 heures,nant, outre les charges et con- à en la Mairie de Verneuil-sur-

i ditions le prix principal de amo ?y?’ j , , AT I Oise, par le ministère de M* Ro-dèux mille si x c e n t t r e rît e - c i n q W h t é m bert ^ ilet’ notaire à Po^ te-

S’adresser pour les renseigne- francs. nfm m ? c o ^ M S r v l V n ^ û r - T s e S e sments : vnRAKn - n AŸf d®flarat! ° n Y . Hippolyte CAGNARD, proprié- Granges_ _ Libre de loc^tlon>

A M® Georges MORAND, avoue | Que la dite notification leur [ taire, demeurant à Pans, Fau-1à Sentis, poursüivant la vente; j était faite conformément à l’ar-1bourg-Saint-Denis, n» 195, avec]

A M® Louis GUETIN, huis- ticle 2.194 du Code civil^ pour les pouvoirs les plus étendus. | Vente aux enchères publiques,• m I 7-XT1-1 ’ï 1 r. N tv v» n rl r» cM le 1 r» I . . . . . - - - —

à Senlis.En présence ou lui dûment

appelé de :M. Jaeques-Je|an-Emile, dit

Jack, Labboz, (entraîneur dechevaux de courses, demeurant

Fait et rédigé à Senlis, le 5 à Lamorlaye, ci-devant et ac-mars 1932, par l’avoué poursui- tuellement à Paris, rue du 4

Créancière poursuivant.Ayant pour avoué constitué

M" Georges Morand, demeurai* dé­

sien-à Chantilly. I (I11’11.3 aient à prendre s’ils leEt au Greffe du Tribunal de | C?]nJ™ aîvl2L,.ledCia

rennèrg. instance de Senlis, où "

vaut soussigné.

Et enregistré.Signé : PICARD.

S’adresser pour tous rensei­gnements à :

M® PICARD, avoué à Senlis, poursuivant la vente ;

Septembre, n® 1.Partie saisie.

N’ayant pas d’avoué consti­tué.

Il Sériai, le Jeudi sept Avril 1932, à quatorze heures, en l’au­dience des criées du Tribunal de première instance de Senlis, au Palais de Justice de la dite

pose6682

Art. 3.

cription d ’hypothèque légale qu’ils aviseraient dians le délai de deux mois, faute de quoi le dit imimeuble serait et de­meurerait définitivement purgé et libéré entre les mains-«de la Société des Hauts Fourneaux et Laminoirs de Montataire et de 16686

Une expédition de ladite ] par suite de départ, d’Objets Mo- déübération a été déposée le jb ille rs , à Verneuil-sur-Uise, rue quatre mars 1932 à chacun]des Granges, au domicile de M. des Greffes du Tribunal de ] Jaboin, le Dimanche 13 Mars 1932, Commerce de Senlis et de la ]à 14 heures, par le ministère de Justice de Paix du canton delM- Boilet, notaire & Pont-Sainte-Creil. Maxence.

Etude de M® Georges MORAND, ] ja s ambre de toutes hypothè­ques de cette nature.

Et, en outre à M. le Procu-]

Pour extrait et mention VIDY.

avoué à Senlis

Etude de M« DURAND, notaire à Pont-Sainte-Maxence.

I P i a r c y e L é g a l e

M’ MORAND, avoué, présent 'viHe> Place Notre-Dame, Bâti- à la vente ; | Dient de l’Evêché, procédé à la

M® DURAND, notaire à P o n t- iVente Y'f salsi® immobilière, Sainte-Maxence, rédacteur et aux enchères publiques au plus dépositaire du cahier des char- ° ffrant et (lermer enchérisseur, ges. 6680

â l ’extinction des feux, en un seul lot, de l’immeuble dont la désignation suit :

_____ Bon Mobilier à vendre aux en-reur de la République que les {DANS VILLE IMPORTANTE DE L'OISE cbêres publiques, le Dimanche 13précédents propriétaires du dit] , , cfintre rue nassante Mars lP32’ à 13 heure3 3u précises, .immeuble, outre les vendeurs, plein centre rue passante à Pont-Sainte-Maxence, rue Per-

D’un exploit du ministère dejétumjfi; : Pierre-Jean-Marie-Ger-j avec marché jronet, n®12, par le ministère deM® Malapert, huissier à Creil, main Suberville ; Geneviève ] nnmmappa Hannoo Pananiiiiûe M* Durami' notaire-en xlate des vingt-deux et vingt-1 Geffr0y) veuve de Louis-Etien-1 UuitilHCi uu ImllIlCd ld i ujJiUlCO ;trois février 1932, enregistré, j ne Hérouàrt ; Louis-Armand | net 20 000. Bail 10 ans. Loyer j gtuàe de M e DHSÜRBE huissier

Il appert qu’à la requête de (Hérouàrt et daime Elisabeth j 5 jqq q r beau i0gement 6 pièces " à Pont-Sainte-Maxencela Société des Hauts Fourneaux j Briqn, son epouse ; J 08®?/1-j tout confort. Belle boutique per-et Laminoirs de Montataire et] Louis-Antoine H érouàrt; *1C-1 mettant l’adjonction d’autres ar- de la Sambre, société anonyme j tor-Henri Suberville. Et que j Rcjes< Qn vend après 9 ans d’exer- au capital de 50.000.000 de frs, tous ceux^ du chef desquels il î cice p0ur ae retjrer. 30.000 cpt ayant son siège à Paris, 5, rue j pourrait etre pris des inscrip-, faci]jlé pour le 8o)deSaint-Georges, « poursuites et ; tions d’hypotheque legale n,e7 d _ ,d M mua u uo.ucoo.diligences de sles directeur et j tant pas connus de la Société , n» p ic Prix modéré. Facilités de paiement.Administrateurs, demeurant au-j susnommée, elle ferlait faire la] PARla S’adr. à M« Dherbe, huissier,dit siège social. » (présenta insertion, conform é-’——— ----------------------------------- ' — — ——----— ■ .

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V I D A N G E S I N O D O R E SP A R PROCÉDÉS MODERNES

DELGORGER o u t e d e C p é p y , à S E N L I S

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—Supplément au Courrier ae VOise cfn Oimanehe 6 Mars 1932

mSyndicat d’initiative de Chantillyjte Comité du Syndicat d'initiative

s'est réuni le 29 février 1932. Etaient présents : MM. Pauwels, président; Sau- vegrain, vice-président ; Léonce Le- clercq, secrétaire général ; Hurbain, Georges Carré, Leprat, Delorme, Si- mfànd, Gibaud, Dubrouillet, Perraudin, D^iex, Ricard.

E.bsents excusés: MM. Claplarède, vice- sident; Sazerac de Forges, trésorier;

Jacques, secrétaire-adjoint; Deluze, Le- r cftrcq père.\ . ü-a séance est ouverte à 21 heures,

sous la présidence de M. Pauwels, prési- ' dent.

. Le procès-verb|al de la réunion du 21 \ décembre 1931 est adopté sans oibserva-

tion.Bal du 12 mars au profit des chômeurs.

M. Dubrouillet, président de la Commis­sion des Fêtes, rend compte des disposi­tions prises pour cette soirée.

La salle sera décorée et illuminée, il est prévu plusieurs attractions.

La grande maison de parfumerie « Ya- milé » offrira deux cents coffrets gar­nis de ses produits, qui seront remis aux dames à l’entrée de lia salle, et dix prix qui seront attribués à un concours de danses et à un concours de travestis.

Deux chômeurs régulièrement manda­tés passeront chez les habitants pour le placement des cartes.

Il a été imprimé cinq cent dix-huit cartes. En raison du but poursuivi trois seulement ont été réservées.

Assemblée générale. — L’Assemblée générale |aura lieu le mardi 22 mars, en la salle des Réunions de la Mairie.

Concert annuel. — Le concert annuel aura lieu le jeudi 14 avril, aux « Varié­tés », rue du Connétable.

La Commission des Fêtes est chargée de l’organisation de cette soirée.

Bureau de renseignements du S. I. — M. Hurbain, président de la Commission de publicité, rend compte des pourpar­lers en cours avec la Compagnie du Nord pour l’installation de ce bureau.

Une réponse définitive sera donnée sous quelques jours.

Agents de location. ■— M. Hurbain rend également compte de l’accord intervenu (avec les agents de location patentés à Chantilly, pour signaler aux touristes et à toute personne qui pourrait en faire la deimande les locaux meublés ou non à louer et les propriétés à vendre.

Flamme postale de propagande. — M. Hurbain donne connaissance au Comité d’une lettre du Directeur des P. T. T. de l’Oise concernlant ce projet de publicité et de la suite qu’il-compte lui donner.

Téléphone du S. /. — M. Hurbain an­nonce que M. Jacques, secrétaire-adjoint, a très aimablement autorisé le S. I. de se faire porter sur le Nouvel Annuaire officiel des Abonnés du téléphone avec l’indication de son numéro personnel de téléphone.

Film de propagande. — M. Hurbain rend compte de l ’accord intervenu avec M. Dangrémont concernant ce film, — accepté à l’unanimité.

Rien n’étant plus à l’ordre du jour, la séance est levée à 22 h. 30.

Le Grand bal du 12 marsTout fait prévoir un gros succès pour

le Grand Rai paré et travesti (facultatif) organisé par le Syndicat d’initiative au profit des chômeurs de la Ville.

La salle sera brillamment illuminée et décorée et plusieurs attractions sont pré­vues.

II a été tiré 518 cartes, mais pour aug­menter la recette 3 seulement ont été ré­servées.

Le reste est donc à la disposition de nos Concitoyens.

Le Comité fait appel à tous..., il es­père être entendu.

En souscrivant on soulagera bien des misères ?

Comme la écrit, M. Pauwels le sym­pathique président du S. I. :

« Faire le Rien en se divertissantHonni soit que mial y pense. »Un dîner amical est organisé par la

direction de l ’Hôtel du Grand Fondé, dont une grande partie du bénéfice (10 francs) sera versee à la Caisse de se­cours.

Se faire inscrire à l’Hôtel du Grand Fondé.

m?Tux Variétés67, Rue du CoonéMile - CHMILLY

5 Représentations

Tous les Soirs à 21 heuresT)u Vendredi ❖

au JOundi 7 JdarsDimanche MATINÉE à 15 h.

L’Amusant Comédien dans BOUCOT

L e C O ST A U D d e s P . T . T .

Comédie musicale réalisée par BERT1N et MATÉ,

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L’ E N N E M I D A N S L E S A N BAdaptation Française

de M ARGUERITE VIEL d’après W ALTER RUTTMAN

Le film le plus angoissant par son réalisme. Le drame le plus tragique de l’existence humaine. M ieux qu’un diver­tissement, Une œuvre qui parle pour le salut de la race. 1

A V I ©S pectacle ré s e rv é a u x ad u lte s

Les personnes sensibles, les jeunes filles et les jeunes gens au-dessous de 16 ans

sont priés de s’abstenir.Médecins, Officiers, Professeurs,

venez voir ce film.

Pour gue vous ne partiez pas sur une impression trop tragique, le Spectacle

comprendra :OI\l OPÈRE SANS DOULEUR (priant)

L A FINE COMBINE (priant) ACrUALiTÉS PARLANTES

du Monde entier 668?

JO S Y A N E e t Alice R O B E R T E

Le grand artiste CONRAD VEIDT et M a r y PHILBIN, dans

É R IK i® M Y S T É R I E U XComédie dramatique sonore

PATH E-JOURM L, p r i a i t et souoreles p lus compléles A ctnalilés du Monde entier

6fi84

Concert des ArchersL’annuel concert des archers aura lieu

mercredi prochain à 21 heures, dans la salle des Variétés. Une pléiade de bons artistes est au programme. On jouera pour finir une comédie en 1 acte de Gal- lipais.

Sur la RoutePjar suite du verglas, l’automobile de

M. Chevalier François, représentant de commerce, rue _d’Orgemont, dérape dans la côte de Creil, le 20 février dernier, vers 10 heures et accorche la voiture de M. Detré, entrepreneur de transports à Liancourt. Dégâts purement matériels.

Absence illégaleLes gendarmes ont appréhendé le 2

mars dernier, le jeune Choron Henri, ap- plartenant au 18e Régiment de dragons, caserné à Reims, qui était signalé com­me disparu depuis plusieurs jours. Il a été dirigé sur Beauvais d’où il prendra bientôt le chemin de Reims, mais pas pour y être sacré.

Basket-Ball Résultat du 28 février 1932

Les locaux recevaient sur leur terrain deux excellentes équipes du Stade Fran­çais. Les Stadistes qui, déjà Tan dernier, nous avalent émerveillés par leur jeu clair et précis, nous firent encore cette année assister à une belle démonstra­tion de basket. Les ciels marines firent mieux que de se défendre, et notamment la première réussit à vaincre par 31 à

16, la 6e du Stade, après une brillante partie.

La 2e, elle, avait à faire à plus fort qu’elle et succomba par 43 à 6.

La 3e donnait la réplique à la jeune équipe du Bois Saint-Dénis, mais dont les éléments pratiquent déjà comme des joueurs expérimentés, nul doute que d’ici peu Rs cueillent de beaux succès. La partie se termina à l’avantage des ciels marines par 28 à 8.

Pendant ce temps à Montataire, Gui- : rado enlevait de haute lutte le champion­nat junior de Cross de TU. R. O. et ses camarades se classaient Dupuis 8® et Da- lex 10°. Il y avait 11 partants. Au clas­sement par équipe Chantilly est 2e.

Un bravo pour cette belle performan­ce, qui prouve une nouvelle fois la vita­lité du Patronage Saint-Louis.

Dimanehe prochain, en Coupe Natio­nale, la première se déplacera à Tour­coing poir y rencontrer la première de i,Intrépide de Tourcoing, champion de 1 U. R. des Flandres Honneur. Les ciels marines s’efforceront de faire briller une nouvelle fois le basket de l’Oise.

Médaille d’honneurdes familles françaises

M é d a i l l e d ’A r g e n t

Mme Trahin Alphonse, née Alice Mad­ge, 9 enfants.

Mé d a i l l e d e B r o n z e

Mme Catelot Raoul, née Dufailly Mû­rie, 7 enfants.

Mme Claparèdc Paul, née Massol Ger­maine, 5 enfants!

Mme Débrayé Narcisse, née Pernet Ga- brielle, 5 enfants.

Mme Pinel Armand, née Morel Irmla,7 enfants.

Mme Gacs Jean, née Dardé Juliette, 5 enfants.

Nos sincères félicitations à ces bon­nes mères de famille.

AUMONT

Caisse des Ecoles. — A l’occasion du départ de la commune de M. Urbain De- cock, loueur de voitures, actuellement avenue du Maréchaî-Foch, à Senlis, il a été versé une somme de 50 francs à la Caisse des Ecoles.

La Municipalité remercie le généreux donateur.

AUTHEUIL-EN-VALOIS

Médaille d’honneur des familles fran­çaises. — Mme Pot Edouard, née Marie Blondel, 9 enfants, a reçu la médaille d’argent.

Nos compliments.b a l a g n y - s u r - t h e r a i n

Incendie. -— Un incendie a détruit une meule d’avoine, située au lieudit « Les • i r u “’.daiis un champ appartenant u M. Hapzic, cultivateur, rue de Paris. Maigre l’intervention rapide et les efforts vigoureux de l’adjudant de pompiers, M. Charles Brenault, la meule de 6.000 ger­bes, représentant 75 quintaux d’une va- leur de 6.000 francs, a été complètement detru'itè.

M. Harzic est couvert par une assu­rance.

BORAN

Médaille d’honneur des familles fran­çaises.— Mme Hecquet Eugène, née Roy Augustine, 8 enfants, vient de se voir at­tribuer la médaille d’argent.

Nos compliments.

•s fran- A rgen- de se

■*çe.

BOUILLANCY

Soustraction. — M. Anatole Proffit, cultivateur et maire de la commune, avait fait disposer dans un champ si­tue à proximité du chemin de Nanteuil, une voiture à essence afin d’alimenter le tracteur devant être utilisé dans le champ. En raison du mauvais temps, le travail dut etre arrêté pendant une se- maine. Lundi matin, un ouvrier constata la disparition de 75 litres d’essence, deux bidons de 5 litres d’huile, 5 kilos de graisse et divers ustensiles de graissage qui se trouvaient dans la voiturette Le préjudice s’élèverait à 400 francs

La gendlarmerie enquête.BOULLARRE

Médaille d’honneur des familï çaises. — Mme Louis Denant, néf tine Domarle, 7 enfants, viem voir attribuer la médaille de br

N o s c o m p l i m e n t s . j ,

CHAWIBLY *

Médaille d’honneur des familles fran­çaises. — Médaille d’argent. — Mme Lau­rence André, née Delabarre Julienne, 9 enfants.

Mme Vasseur Louis, née Moussard Yvonne, 8 enfants.

Mme Vigneux J.hB., née Lecoq Julien­ne, 9 enflants.

Médaille de bronze. — Mme Hénin Re­né, née Lefèvre Lucie, 5 enfants.

Mme Laforge Etienne, née Maître Jean­ne, 6 enfants.

Mttiie Menguy Napoléon, née Adam Ma­rie, 5 enfants.

Mme Zech Wilfred, née Chéron Elise, 5 enfants.

Nos compliments.ERÜfflENON VILLE

Médaille d’honneur des familles fran­çaises. —- Mme Félix Dagneaux, née Ma­rie Vibert, 7 enfants, vient de se voir at­tribuer la médaille de bronze.

Nos compliments.LE M ESNIL-EN-THELLE

Reconnnaissance. — M. Prébo Zanni, carrier, demeurant rue de Clermont, à Mesnil-en-Thelle, a porté plainte contre un jeune homme, le nommé Robert Thaon, sans domicile fixe, qui lui a dé­robé son portefeuille placé dans une po­che de son veston également disparu.

Le carrier raconta sa mésaventure ; pendant qu’il était en train de travailler, Thaon vint le trouver et lui dit qu’étant sans ressources, il av|ait faim. Comme M. Zanni le connaissait pour avoir travail­lé avec lui quelque temps, il lui donna la moitié de son déjeuner. Pour le remer­cier, Thaon Taida pendant quelques ins­tants à son travlail, mais s’étant aperçu que le veston de M. Zanni était à pro­ximité et que son argent était dedans, sous prétexte d’aller fumer une cigarette, il s’éloigna un moment. Arrivé à hau­teur du vêtement, il sien empara et dé­tala à toutes jambes. En le voyant partir en courant, M. Zanni eut des soupçons et se mit à sa poursuite, mais il ne put le rejoindre.

Les gendarmes se mirent à sa recher­che et réussirent à le retrouver quelque temps plus tard, dans un café de Par- main.

Conduit à la gendarmerie de l’Isle- Adam, Robert Thaon sur les 200 francs que contenait le portefeuille, avait en­core 120 fr. 75, car il avait eu soin de s’offrir une veste et une casquette.

Bien que n’ayant que 16 ans, Thaon n en est pas à son coup d ’essai, et on lui reproche déjà plusieurs petites opé­rations malhonnêtes.

Il a été mis à la disposition du par- cjniGt.

MONTATAIRE

Garde particulier — M. le Sous-Préfet de Senlis a agréé M. Lucien Demarquet Rocq16 '"a e Particulier de M. Jules

MORTEFQNTAilNE

Messe anniversaire. — Une messe an­niversaire sera dite en l’Eglise de Mor- tefontaine, le 8 mars 1932, à 10 heures, pour le repos de Tâme de M. Tabbé Avril- Ion, curé de Mortefontaine.

6671NEUIL LY -EN -TH EL LE

Médaille d’honneur des familles fran­çaises. — Mme Vollard Marceau, née Le- feyre Georgette, 5 enfants, vient de se

*N0s +féiîcifations.lé< alille de ;bronze-

n o q e n t- s u r -o is eCQmité du Groupe Lyrique Nogen-

Memhro K- f 1., devoir d’informer ses Membres bienfaiteurs et honoraires que le 5 spectacle figurant au calendrier de la saison 1931-32, sera donné en la Salle des Fetes Montupet et Primet, le diman­che 20 mars, en m|atinée à 14 h 45 et en soirée à 20 h . 45.

Ces représentations théâtrales perm et­tro n t a nos auditeurs d ’applaudir à nou-

au, la belle phalange d’artistes qui compose 1 Union Artistique de Compiè- gne, dont le succès remporté il y a quel- ques années en notre cité, dans Tinter- pretation du « Luthier de Crémone » et de « Gnngoire » est encore présent à la mémoire de beaucoup d’entre nous.

^ , P011Yocs . d’ores et déjà annoncerque 1 Union Artistique de Compiègne a choisi dans son important répertoire, pour les deux rieprésentations qu’elle doit donner à Nogent-sur-Oise, une piè­ce remarquable ayant remporté un écla­tant succès lors de sa création à Paris :

« L ’ABBE CONSTANTIN »Dans un prochain article, nous don­

nerons des détails plus complets sur cet interessjant événement artistique qui tiendra une place de premier plan par- m! ceux que le G. L. N. se fait un plaisir d offrir à ses Membres bienfaiteurs et honoraires.

OR M OY-LE-D/W IEN

Médaille d’honneur des familles fran­çaises. — Mme Gillet Paul, née Thieffîne Henriette, 5 enfants, vient de se voir at­tribuer la médaille de bronzé.

Nos félicitations.ORRY -LA -VïLLE

— Un monsieur difficile à contenter, c’est mon voisin Zo, qui de temps à au­tre, me fait l’amitié de me distraire dix minutes. Depuis plusieurs mois, il bû­cheronne dans la forêt, pour une entre­prise tombée en déconfiture. — Du temps de son patron, Zo, voyait de temps à autre arriver un léger acompte, mais, depuis plus de deux mois, le moin­dre maravédis n’est venu tomber dans son escarcelle. Or, Zo est justement ri­che de cinq enfants, dont Taîné a dix ans. Je vous laisse à penser s’il fait chaud à la crèche et, s’il y fait gai ! —

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L 1 COURRIER DE L’OlSE

Obsédé, de se trouver « sans un » pour nourrir sa femme, ses gosses... et lui- même, Zo est allé trouver l’huissier chargé de la liquidation de l’entreprise, lequel le reçut très bien, et lui versa... avec beaucoup de bonnes paroles : une masse d’espoirs. Zo ne fut pas content, mais il entassa le tout dans sa musette, et revient au logis, où, sa femme et ses gosses, les yeux luisants d’espoirs de­vant un sac si lourdement chargé, le re­çurent à bras ouverts. Ce fut du délire, lorsqu’il sortit de son carnier sept cein­tures aussi larges que celles des pom- piers d’Orry, — on fit quelques trous supplémentaires — (dame, vous pensez bien qu’ils ne sont pas gras), et chacun ayant revêtu sa ceinture — laquelle per­met de rester 3 ou 4 semaines sans man­g e r ,— heureux comme des poissons que I on aurait mis à nager dans un champ d avoine, ils se mirent à danser devant le buffet, un gosse d’un geste maladroit en défonça un_e porte, ce qui permit de trouver à l’intérieur: une souris... morte de faim. Zo ne fu t pas content, mais sa femme n’eut pas de peine à lui faire comprendre, que, connais«°r* — J !“ 't11 buffet, rtar"” -* plusieurs semaines, elle n ’avait pas eu à l’ouvrir ! voilà pourquoi la souris y était restée.

Zo a vraiment un mauvais caractère, je vais vous le prouver. L’autre jour, un de ses cinq gosses s’amuse à attraper une bronchite à forme pneumonique, n ’Iayant pas le rond* il s’adresse aux As­surances sociales, où il apprend que n’ayant pas versé depuis plusieurs mois — avec quoi Peut-il fait ? — il avait jus­tement droit à rien du tout — ce qu’il a touché, était encore plus léger à porter que les ceintures ! Zo ne fut pas encore, content (je suis heureux de vous faire savoir que le gosse furieux de voir son père toujours pas content, s’est rétabli tout seul).

Eh bien ! moi non plus, je ne suis pas content, et je dis que les brimades qui tombent sur ce modeste travailleur, car c ’en est un, sont tout simplement odieu­ses, et que les responsables, sont moins des hommes que des professeurs d’anar­chie.

Je m’excuse de vous avoir présenté sous cette forme, cette histoire vraie, mais, lamentablement triste, et je garde l’espoir que si ma pauvre prose, arrive sous les yeux d’un quelconque qui peut faire quelque chose pour Zo, il le tira de la cruelle nécessité où bientôt il se trouvera, lui et sa femme — imitant le Pélican de Musset, — de s’ouvrir les flancs pour sauver la couvée ! 1 !

Charles D u f o u r .

Incendie de forêt. — Au cours de l’après-midi, un incendie s’est déclaré dans. trois coupes — herbe —- d’une su­perficie totale de 30 hectares apparte­nant à l’Institut de France.

Les employés de domaine, gardes fo­restiers et la gendarmerie de Senlis sont intervenus pour éteindre cet incendie gui avait pris naissance près du passage à niveau n 0 9, à environ 1 kilomètre de la gare d’Orry.

On croit que la cause du sinistre est due à des flammèches échappées de lia locomotive d’un train.

Cambriolage. — Pendant l ’absence de M. Léon Giraud, industriel, 17, rue de Condorcet à Paris, du 10 février au

-mars, des malfaiteurs inconnus ont pé­nétré avec escalade et effraction dans la villa de M. Giraud, à Orry.

6 serviettes, 2 nappes, 0 couteaux, 6 cuillères à café, 4 ronds de serviettes, le tout en argent, 12 couverts, 12 couteaux de table avec manche en corne, marque Ercuis, 12 couteaux à dessert, 12 cuillè­res à café, 1 service à découper, 1 lou­che, 1 manche à gigot, 1 service salade métal argenté, des vêtements, du linge, — le tout d’une valeur totale de dix mille francs, — ont été emportés.

La gendarmerie de Senlis a ouvert une enquête.

On ne possède aucun indice, ni aucun soupçon,

Nécrologie. — Samedi 20 février, ont eu lieu à Orry, les obsèques de notre ami Emile Panoux.

Victime d ’u n a c c id e n t d u t r a v a i l , d a n s s o n seryiee d e c h e f d e m a n œ u v r e à la C o m p ia À ie d e s c h e m in s d e f e r d u N o rd , à l a gaÿe d e S a in t-D e n is , P a n o u x a v a i t é té t r a n s p o r té à P h o p i ta l d e c e t t e v i l leoù il (hii~f da- .. . . .Ai’ ]6 garçon, caractère jovial, es-

r ,v trèSr liant e t plein d’entrain, Emile J>enoux jyait su se concilier l’amitié de tous, aus^i, un grand nombre de ses ca- maradesi,employés au Nord, ainsi que les représentants de toutes les familles d’Or­ry, avjaiait tenu à prendre place dans le long cortège qui suivit sa dépouille et monta vers le Cimetière, où son chef de service rappela ses qualités morales et celles dubon employé.

C’est un ami qui disparaît à 38 ans, laissant une veuve et deux jeunes en­fants.

Nous prions Madame Panoux, ses en­fants et toute sa famille, dont Clotaire Rivet, notre maire, de trouver ici l’ex­pression de notre sympathie attristée et de nos bien sincères condoléances.

— Mardi 23 février ont eu lieu à Orry, les obsèques de Victor Brouwers, fils d’un de nos cultivateurs, décédé à 20 ans.

Une nombreuse assistance avait tenu à montrer à la famille l’estime dans la­quelle elle la tient.

Nous la prions d ’agréer nos bien sin­cères sentiments de condoléances.

C. M. O.-V. — L’Assemblée générale du Club des Marcheurs d’Orry-la-Ville aura lieu dimanche 6 mars, salle du Coq Hardi, à 16 heures, 16, rue de La Cha­pelle. Cet avis tient lieu de convocation.

Les membres du Bureau du C. M. 0 .- V. ont l’honneur d’informer que tous les jeudis de 16 h. 30 à 18 heures, des le­çons d’Education Physique seront don­nées aux enfants par M. Lamarche, ma­réchal des logis moniteur de Joinville.

Pour tous renseignements s’adresser à M. Jacob, 20, rue d’Hérivaux, Orry-la- Ville (Oise).

PONT-SAINTE-IHAXENCE

Le mardi 16 février dernier ont eu lieu à Pont-Sainte-Maxence, les obsèques de M. Manet Alexandre, âgé de 61 ans, lieu­tenant et chevalier de la l re Cie d’Arc de Pont-Sainte-Maxence depuis plus de 30 ans.

Une très nombreuse assistance accom­pagnait notre regretté camlarade, ainsi

ne les Compagnies d’Arc environnantes ont les noms suivent : Creil, Fleurines,

Verneuil, Ghevrières, Longueil-Ste-Marie, Senlis-Porte de Meaux, Verberie, Saint- Sauveur, Nogent-sur-Oise, Le Meux, Ci- res-les-Mello, Villers-Saint-Frambourg, Grandfresnoy, 2e Estrées - Saint - Denis, Rieux, 2' _ Pont-Sainte-Maxence, Lian- court.

Les Compagnies suivantes se sont fait excuser : Beauvais, Précy, Béthisy-St-

Pierre, Béthisy-Saint-Martin, Armancourt et Saint-Leu.

Au cimetière, en l’absence du Conné­table et du capitaine empêche, le dis­cours suivant fut prononcé par le cheva­lier Brunon, de la l™ Compagnie d Arc de Pont :

Mesdames, Messieurs,Chevaliers,

En l’absence de notre Connétable em­pêché pour des raisons officieuses et de notre capitaine retenu à la chambre for­cément éloignés en ce jour de deuil, j ai le douloureux devoir en mon nom et au nom de la 1™ Compagnie d’Arc de 1 ont- Sainte-Maxence, de venir adresser le su­prême adieu à celui qui fut un des nô­tres et des meilleurs, à notre collègue, a notre bon ami, au -chevalier Alexandre M anet.

Manet qui, depuis de longues années, appartenait à notre Compagnie d’Arc y consacrait tous ses moments (je loisirs, et sa grande joie, son grand bonheur était de se trouver au milieu de nous tous et de participer à nos luttes si ar­dentes, mais si cordiales et si amicales, et dont il était si souvent le lauréat.

Il était un de nos officiers : soit au jeu, soit dans les déplacements où il nous représentait ou nous accompagnait. Personne n’étjait plus lier que lui quand par son adresse, il remportait un succès, d’augmenter ainsi les fleurons de la cou­ronne de notre compagnie.

Chevalier sans peur et sans reproche, il nous guidait grâce à sa grande con­naissance de la science et des règlements de l’Archerie, et ses conseils toujours frlalppés au coin du bon sens et d’une prudente sagesse étaient pour nous pré­cieux.

Nous ne les aurons plus hélas ! Nous nous souviendrons néanmoins et dans les cas difficiles comme parfois il s’en présente, nous nous inspirerons toujours. Sa disparition laisse un grand vide par­mi nous, mais s’il est vrai que ne meu­rent pas entièrement ceux dont on se souvient, il peut être certain qu’il ne se­ra pas oublié, et que toujours dans nos réunions nos pensées iront vers lui, et sa mémoire sera vénérée.

A sa famille, à l ’affection de laquelle il a été prématurément ravi, à ses fils dont il était si justement fier, nous apportons l’hommage de notre profonde et affec­tueuse sympathie. Puisse-t-elle adoucir notre douleur à tous.

Merci aux Compagnies d’Arc qui ont bien voulu partager notre tristesse en assistant aux obseques de notre cama­rade.

Chevalier Manet, Adieu. »Encore une fois merci aux Compagnies

d’Arc qui sont venues en si grand nom­bre avec leurs drapeaux aux obsèques de notre regretté défunt.

Après les obsèques, la partie de deuil fut tirée dans le jeu de la l ro Compagnie entre les archers et chevaliers présents.

Comptes rendus sportifs du 28 février. — En Championnat intergroupes de 38 série, à Pont-Sainte-Maxence, l’équipe l re du C. S. M. a été battue par l’Etoile Spor­tive de Crépy (1) par 4 buts à 2, après un© partie très disputée où les locaux eurent souvent l’avantage.

En match amical, le C. S. M. (3) a fait match nul avec l’Union Sportive d’Es- trées-Saint-Denis (2).

A Montataire, l ’équipe de cross du C. S. M. a remporté pour la S” fois le championnat des Patronages de- l’Oise. Ses 4 représentants se sont classés com-

I me suit :i Seniors : 3° Doré, 5e Gentis, 9* j Duchange. Juniors : 2° Minaux.

Dimanche prochain 6 mars, l’équipe l re du C. S. M. rencontrera à Creil, la l r° de l’Etoile Sportive de Creil, tandis qu’à Estrées-Saint-Denis, les équipes se­condes des deux mêmes -Clubs se dispu­teront le titre de Champion de l ’Oise. Le C. S. M. (3) mlatchera en amicale à Es­trées la 2” équipe locale.

THIERS

Garde particulier. — M. le Sous-Préfet de Senlis a agréé M. Achmet Sichardt, comme garde particulier de M. Miro.

TRUSfHLLY

Vol. — Un malfaiteur s’est introduit, après avoir brisé le carreau, d’une fe­nêtre, dans la chambre que partagent les ouvriers Joseph Srodon -et Stanislaw Zié- ba, tous -deux au service de M. Laloyaux, cultivateur.

-Il a été volé une somme de 60 francs au préjudice de Srodon, ainsi que des effets et un manteau, le tout d’une valeur de 300 francs, [au préjudice de Ziéba.

Les deux ouvriers soupçonnent un ca­marade de Crépy, qui, auparavant, était venu passer quelques instants avec eux.

VERBERIE

V N DRAME. — DEUX MORTSEmployé dans une usine de Verberie,

M. Jean-Baptiste de Pauw, âgé de 34 ans, fréquentait assidûment les époux Del- voye, domiciliés rue de la Pêcherie, -dans cette localité, M. Delvoye travail­lant à la même usine que lui.

Bien que marié lui-même, de Pauw n’avait pas tardé à devenir l’amant de Mme Delvoye, née Léopoldine Evrat, âgée de 30 ans, tout en restant l’ami du mari.

En janvier dernier, la jeune femme abandonnait le domicile conjugal et al­lait habiter chez l’-unei de ses sœurs, à Gennevilliers, dans l’espoir que de Pauw viendrait l’y rejoindre. Après vingt-trois jours d’absence, l’épouse -coupable rega- gnait son foy er. Mais elle avait décidé "de se venger de son amant qui l’avait dé­laissée.

Dans la nuit.de samedi à dimanche, le m ari et l’amant qui n’avaient -cessé d’ê­tre en bons termes, dérobaient de con­cert un sac de pommes de terre. Dès qu’elle eut connaissiance du vol, Mimte Delvoye s’empressa d ’en aviser les gen­darmes de La Croix-Saint-Ouen.

Arrêtés peu après, les coupables fu­rent remis en liberté provisoire.

Furieux d’avoir été dénoncé, de Pauw se rendit, lundi soir, vers 17 h. 30, rue de la Pêcherie où il savait trouver sa maîtresse seule à son domicile.

Dès qu’il fut en présence de celle-ci, 'il sortit de sa poche un revolver et fit feu sur la jeune femme qui s’écroula, at­teinte de trois projectiles dans la tête, puis, retournant son arme contre lui- même, il se fit justice en se tirant une balle dans la tempe.

C’est M. Delvoye qui, en rentrant chez lui après son travail, découvrit les deux -cadavres et prévint la police. Le par­quet de Senlis s’est rendu à Verberie pour procéder à l’enquête.

VILLERS-SAINT-FRAMBOURG

Assemblée générale de TU. N. C. — L’assemblée générale de la Section a eu lieu, le dimanche 7 février, à 17 heures, à la Mairie de Villers-Saint-Frambourg,

sous la présidence du comte Arnauld Do- ria, président, et à l’issue de la réunion du Bureau, M. Saëlens, le très dévoué secrétaire génér)al du Groupe de l’Oise de l’U. N. €., désireux d’entrer en con­tact avec les Anciens Combattants des deux communes, avait tenu à assister à la réunion, et fut invité à prendre place au Bureau.

M. Edouard Lequeux, secrétaire, après l ’appiel des Membres, qui, presque tous, sont présents, lit le compte rendu de la précédente réunion: -celui-ci est approu­vé à l’unanimité. Le trésorier, M. Paul Pécheux, donne alors connaissance de la situation financière au 31 décembre dernier, et fait ressortir -un avoir en caisse de 2.300 francs.

M. le Président entretient l’Assemblée des diverses questions portées à l’ordre du jour : Carte du Combattant refusée à plusieurs membres, et démarches faites pour obtenir satisfaction ; service du Trait d’Uuion; souscription à 150 billets de tombola, à 1 franc, comme contribu­tion de la Section à l’achat du nouvel immeuble de l’U. N. C., 18, rue Vézelay, à Paris. Ces billets seront placés -par les Anciens Combattants dans les commu­nes de Villers et d’Ognon. Un grand nombre de lots importants, donne à cette tombola un particulier attrait; éta­blissement d’un fichier de tous les Mem­bres de la Section, qui sera tenu à jour par les soins du Trésorier, et simplifiera ainsi les recherches en cas de demandes. Le Président informe l’Assemblée que deux de la Section, pères de familles nombreuses, ont obtenu récemment deux subventions, de 400 francs chacune, ac­cordées p|a-r lé Comité départemental.

Après avoir -dit quelques mots sur la retraite mutuelle de l’U. N. C., et engagé les chômeurs, membres de la Section, à se faire connaître pour obtenir, si pos­sible, leur embauchage dans les chan­tiers de la construction de la piste cy­clable Senlis-Verberie, le comte Doria cède la parole à M. Sfaëlens, non sans avoir présenté ce dernier, en termes -chaleureux, à l’assistance.

Pendant 3/4 d’heurè, M. Saëlens exa­mine, tour à tour, les questions suscep­tibles d’intéresser les Anciens Combat­tants, les Veuves, les Orphelins de -guer­re et termine en disant qu’il est à l’en­tière disposition de ses camarades pour appuyer -et faire aboutir toutes les de­mandes qu’ils auraient à lui transmettre.

Le comte A. Doria remercie en quel­ques mots le secrétaire général du Grou­pe de son exposé si complet et si inté­ressant et demande à l’Assemblée de pro­céder, par vote seet-et, au renouvelle­ment du Bureau sortant qui se repré­sente en entier ; celui-ci est réélu à l’u­nanimité, et reste ainsi composé :

Président : comte Arnauld Doria ;Vice-président : M. Léon Tardu ;Secrétaire : M. Edouard Lequeux ;Trésorier : M. Paul Pécheux.L’ordre du jour étant épuisé, le Prési­

dent, après avoir dit, tant en son nomEersonnel qu’au nom des Membres du

ureau, sa vive reconnaissance pour ce vote unanime, lève la séance à 18 h. 30. -

POLITICAR evue mensuelle d’in itiation à la v ie po litiqu e

i o , r u e Chardin, P a r i s (XVI«) ^Abonnement ; j an, 2 0 francs

Bourses pour l’Ecole P ratique e t pour l’Ecole N ationale professionnellede SreiL

«■.-«fa-»*:

Les jeunes gens désireux d’entrer en prem ière année à l’Ecole P ratique d’in­dustrie de Creil (et éventuellem ent5 à l ’Ecole Nationale professionnelle dès que la transform ation envisagée à cet effet sera faite) ont in térêt à se pré­senter au prochain exam en des bour­ses, deuxièm e série. Les demandes, é- tablies suivant les indications que peu­vent fou rn ir les institu teurs, sont |à envoyer à l ’Inspection d’Académ ie 3© l’Oise pour le 12 m ars.

Les bourses obtenues seront suscep­tibles d’être m aintenues pour l ’Ecole Nationale Professionnelle de Creil, qui fonctionnera avec in ternat, dem i-peq- sion et externat, et dont l’ouverture pourra être envisagée vraisem blable­m ent pour le mois d’octobre 1932. En conséquence, les fam illes peuvent, dès m aintenant, m entionner qu ’elles de­m andent une bourse d’in ternat, une bourse de dem i-pension, ou une bourse d’entretien,

A titre de renseignem ent, nous sir gnalons que, dans les Ecoles N ationa­les professionnelles, le p rix de l a pen­sion est de 2.400 francs p a r an, celui de la dem i-pension, de 1.000 francs.

Les candidats à la Section P rép a ra ­toire à l ’Ecole N ationale Profession­nelle de Creil peuvent se présenter aff concours com m un des bourses, premiè-s re série.— — -

PROSCRITp a r C h a r l e s DODEMAN

Encore un dram e poignant, parm i tan t d’autres, de la Révolution de 1789. Dans le petit pays de Ségeste, la po­pulation était heureuse sous la tutelle de la fam ille de Charlieu. Un des h a­bitants, Onézime Picot, est un jo u r condam né pour des crim es variés. Mais; Ayme de Charlieu, prêtre, le sauve des galères en p renan t sa place. La Révo­lution déchaînée, Ayme de Charlieu est déclaré « hors la loi » et Onézime P i­cot proclam é Com missaire du peuple à Ségeste, avec, comme assistan t et surtout surveillant, Nicolas Friloche, aussi am bitieux qu ’Onézime. Le Pros­crit, m algré tous les traquenards, m al­gré la surveillance, parvient à déjouer le Com m issaire du peuple et son as­socié. On sera m êm e étonné de voir sur quelle tête le couteau de la guil­lotine tom bera.

Le Proscrit, p ar Ch. Dodeman. — Roman « Bijou », form at 18x10, 256 pages, couverture illustrée en couleurs. P rix : broché, 3 francs ; franco, 3 fr. 45. Relié : 5 fr. 50; franco, 6 fr. 15. — Bonne Presse 5, rue Bayard, Paris (8”).C. c. 1.G68.