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    La politique de dividende et la valeur de lasociété 

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    Plan

    INTRODUCTION …………………………………………………………………………………3 

    I. A) Les pratiques de la distribution de dividendes ……………………………….3 

    1. La distribution de la totalité des bénéfices ………………………3 

    2. La politique résiduelle des dividendes ………………………………4 

    3. L’absence de distribution de dividendes …………………………..4

    4. La politique d’un dividende stable …………………………………….4 

    B) les politiques adoptées en pratique …………………………………………………5  

    II. La distribution de dividendes et la valeur de l’entreprise : …………………7 

    1. La thèse de Modigliani et Miller ………………………………………..7 

    2. Les facteurs qui influencent la politique de dividendes :

    Le facteur informationnel, Le ratio de distribution cible, Les

    nouvelles opportunités d'investissement… ……………………….9 

    III. Le dividende en relation avec la théorie de l’information : …………………. 

    1. La théorie du signal …………………………………………………………….10

    2. La théorie de l’agence …………………………………………………………11

    CAS : Maroc Telecom ……………………………………………………………………………… .13

    CONCLUSION  ………………………………………………………………………………………….. 16 

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    INTRODUCTION

    La politique de dividendes suivie par une entreprise constitue, après celles relatives au choix

    d’investissement et de financement, une décision financière de très grande importance, aussi bien pour

    l’investisseur que pour le gestionnaire.

    Pour l’investisseur : il sera motivé essentiellement par la rentabilité que lui procure son

    investissement et qui prendra l’une des deux formes suivantes:

     –  Dividendes: lorsque l’entreprise opte pour une distribution immédiate de ses bénéfices; 

     –  Plus-values: dans le cas où l’entreprise décide de réinvestir la totalité de ses bénéfices

    Au niveau du gestionnaire d’entreprise, la politique de dividendes peut affecter d’une façon

    directe la capacité d’autofinancement de la firme et par conséquence, toute distribution des bénéfices

    sous forme de dividendes prive l’entreprise de certains moyens de financement internes et de ce fait

    influe, en théorie, sur la valeur de l’entreprise.

    I.  A) Les pratiques de la distribution de dividendes 

    1) 

    La distribution de la totalité des bénéfices

    Cette théorie a été élaborée par Rubner (1966), qui suggère la distribution de la totalité des bénéfices

    sous forme de dividendes. Sa suggestion est fondée sur le fait que les actionnaires préfèrent recevoir

    "plus" de dividendes "à moins" de dividendes.

    En pratique, les sociétés n'adoptent pas cette stratégie car elles ne sont encouragées ni par la

    fiscalité, ni par les actionnaires. La raison en est que d'une part, la distribution de dividendes affecte

    considérablement l'autofinancement de la société et d'autre part, les taux d'imposition des plus-values

    sont souvent plus élevés que ceux des coupons.

    2) 

    La politique résiduelle des dividendes

    Dans la mesure où la société n'adopte que les projets rentables, ayant une valeur actualisée nette

    positive, tout bénéfice supplémentaire doit être distribué sous forme de dividendes : c'est l'approche

    d'un dividende résiduel.

    En pratique, cette politique n'est pas suivie par les dirigeants puisqu'en général, les sociétés

    optent pour une politique caractérisée par une augmentation au cours du temps du bénéfice par action.

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    3) 

    L'absence de distribution de dividendes

    Clarkson et Elliot (1966) avancent que le dividende constitue un "luxe" que ni les sociétés, ni les

    actionnaires ne peuvent se permettre. En pratique, quels que soient les mérites de cette approche, il est

    rare de voir les sociétés retenir la totalité des bénéfices en réserves sans distribuer de dividendes.

    4) 

    La politique d'un dividende stable

    En rejetant l'hypothèse d'une distribution de 100% des bénéfices sous forme de dividendes et

    celle de la rétention de la totalité des bénéfices, les chercheurs observent que les sociétés attribuent une

    importance considérable aux dividendes de l'année précédente.

    Ces résultats laissent à croire que les sociétés ont tendance à suivre un ratio de distribution

    relativement stable à long terme.

    Lintner (1956) montre que les dividendes sont reliés au bénéfice à long terme et que les sociétés

    suivent un ratio de dividendes "cible". Il constate aussi que les dirigeants des sociétés accordent

    beaucoup d'importance aux variations du dividende par rapport à l'année précédente

    On distingue deux cas:

     – 

    Revenus trimestriels (politique de dividendes cyclique) –  Des revenus annuels (politique de dividendes stables).

    Exemple :

    La société XYZ affiche un revenu annuel de 10.000 dont 2.000 pour le premier trimestre, 3.000

    pour le second, 1.000 pour le 3ème et 4.000 pour le 4ème. `

    o  Dans le cadre du versement d’un dividende stable, fixé à 10% des revenus annuels (10.000 * 10%

    = 1000), un actionnaire touchera donc 250 tous les trimestres (1000/4).

    Par contre, dans le cadre d’une politique de dividendes cyclique, l’actionnaire touchera 200 lepremier trimestre (2.000*10%), 300 le second trimestre (3.000*10%), 100 pour le troisième et

    400 pour le dernier.

    Cette politique vise à assurer un revenu régulier aux actionnaires et conserver leur confiance et

    leur fidélité.

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    Le taux de distribution de dividendes (pay out ratio) :

    Le taux de distribution (pay out ratio) est le rapport entre le dividende et le bénéfice net .Les

    dirigeants définissent des objectifs exprimés en termes de taux de distribution à appliquer aux bénéfices

    futurs. Ils se fixent pour objectif un taux de distribution en essayant d’atténuer au maximum les

    fluctuations du dividende en cas de variations sensibles des bénéfices.

    Ratio souvent utilisé : Dividende/ bénéfice net

    B) les politiques adoptées en pratique

    D’après une étude faite par M. BENEDITO et Y. HORRIERE sur un échantillon de 258 sociétés sur la

    période 1970-1979 cotées sur le marché français, il existe 6 variantes de la politique de distribution des

    dividendes:

    •  A: dividende strictement proportionnel aux bénéfices par action de l’exercice; 

    •  B: dividende annuel évolue dans le même sens que le bénéfice sans lui être proportionnel

    •  C: dividende stable avec acceptation d’une réduction temporaire lors de réalisations de pertes

    importantes;

    •  D: dividende stable sans aucune modification quelque soit la nature du bénéfice réalisé;

    •  E: augmentation modulée du dividende annuel en fonction de l’évolution du bénéfice

    •  F: augmentation régulière du dividende annuel sans prise en compte de l’évolution du bénéfice

    Dividende proportionnel au bénéfice annuel

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    II. 

    La distribution de dividendes et la valeur de l’entreprise :

    1)  La thèse de Modigliani et Miller

    Thèse de la neutralité : Modigliani et Miller 1961

    La politique de dividende est sans impact sur la valeur de l’entreprise et donc sur la richesse desactionnaires.

     

    Ainsi, une augmentation du dividende par action conduit à une baisse équivalente descours de façon à ce que la richesse des actionnaires soit inchangée. Donc, la distribution de dividendeset le rachat d’action sont deux opérations équivalentes pour les actionnaires. 

    La formulation mathématique du modèle :

    Modigliani et Millet ont pris comme point de départ pour leur démonstration la rentabilité

    espérée de la détention d’une action: K t+1 = (D t+1 + P t+1 – P t)/ P t

    Avec :

    Pt : le prix de l’action détachée de la valeur de son dividende à la date t.

    D t+1 : dividende par action à la date t+1 .

    Régularisation du dividende annuel avecaugmentation modulée

    Régularisation du dividende annuel avecaugmentation régulière

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    Soit nt le nombre d’actions dans le capital de l’entreprise à l’instant t, s i on multiplie le dénominateur et

    le numérateur de la formule par nt, on obtient :

    K t+1= (nt*D t+1 + nt*P t+1  – nt Pt) / (nt*Pt)

    On pourra alors déduire la valeur de marché V t des fonds propres de l’entreprise à partir de cette

    relation :

    V t= (DIV t+1 +nt Pt+1) /(1+K t+1) (b)

    DIV t+1 est le dividende au titre de la période t+1, c’est-à-dire le nombre d’actions existant en t pondéré

    par le dividende par action en t+1 .

    La valeur de l’entreprise est le dividende augmenté de la valeur de l’action (représentant un prix de

    revente éventuel) à cette même date, actualisé.

    Lorsque l’entreprise émet m actions nouvelles en t+1  , m t+1 , à un prix P t+1 ,la valeur actuelle des

    actions nouvelles s’écrit :

    Vt= (DIV t+1 + V t+1 – m t+1*P t+1) / (1+ K t+1) (c)

    Mt+1*Pt+1 indique les fonds reçus à la suite de l’émission de m t+1 actions nouvelles à la date t+1. La

    valeur actualisée des dividendes et des actions en t+1 , déduction faite de la valeur actualisée des actions

    nouvelles, émises au cours prévalant en date t+1 .

    Dans la relation (c) , V t+1 est la valeur de marché des actions anciennes et nouvelles :

    V t+1= nt* Pt+1 +m t+1* P t+1 (d)

    Le nombre d’actions en t+1 est la somme des nombre d’actions anciennes et nouvelles :

    N t+1 = nt + m t+1 (e) 

    La valeur totale des actions en t+1 est le nombre total d’actions en t+1 pondéré par la valeur de l’action à

    cette même date :

    V t+1 = n t+1 * P t+1 (f)

    L’entreprise dispose d’une ressource interne constituée de son résultat d’exploitation REX t+1 et d’uneressource externe correspondant à l’émission éventuelle d’actions nouvelles m t+1*P t+1. Ces ressources

    peuvent avoir trois emplois que sont les charges variables et fixes d’exploitation CVF t+1, l’investissement

    de renouvellement t+1 et la distribution de dividendes DIV t+1 .Dans la mesure où les sources de fonds

    doivent être égales aux emplois de fonds, il est possible d’écrire :

    REX t+1 + m t+1* P t+1 = DIV t+1 + CVF t+1 + I t+1 (e)

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    L’expression (8) équivaut à :

    REX t+1 – DIV t+1 – CVF t+1 – I t+1 = -m t+1* P t+1 (f)

    En remplaçant –m t+1* P t+1 dans l’équation (d) par sa valeur donnée par (f), la valeur de l’entreprise

    s’écrit :

    V t= (DIV t+1 + V t+1 + REX t+1 – DIV t+1 – CVF t+1 – I t+1)/ (1+K t+1) (g)

    L’équation (g) s’écrit en définitive :

    Vt = (V t+1 + REX t+1 – CVF t+1 –I t+1)/(1+K t+1)

     

    Ce qu’on remarque c’est que cette équation ne visualise pas le dividende DIV t+1,

    alors on peut conclure que la valeur de la firme est indépendante de sa politique de

    dividende.

    Critique de la neutralité :

    L’analyse de M.M est valable dans un monde parfait .Elle ne tient pas compte de la fiscalité et descoûts de transaction qui entourent les opérations financières.

      Impact de la fiscalité

    La distribution des dividendes peut avoir un effet positif, négatif, ou neutre sur la valeur del’action. La variation du cours peut être inférieure ou égale au montant du dividende et l’entreprise sera

    pénalisée si les dividendes sont lourdement imposés.La conclusion qui peut être tirée, c’est que la fiscalité influence le choix de l’entreprise entre la

    distribution de ses richesses sous la forme de dividendes ou l’utilisation de ses réserves financiè res entant qu’autofinancement ce qui impacte la valeur de la firme sur le long terme.  

      Impact des coûts de transaction

    Les coûts de transaction sont importants dans l’établissement de l’équilibre du marché . De tels coûtsempêchent les arbitragistes d’acheter des titres avant le détachement du dividende pour les vendre justeaprès.

     

    Comportement des investisseurs

    Une clientèle naturelle d’investisseurs considère son portefeuille comme une source de revenupour sa consommation. De plus, l’investisseur ayant une aversion pour le risque préfère des dividendesimmédiats à une espérance de gain dans les années à venir.

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    2) 

    Les facteurs qui influencent la politique de dividendes :

    Graham et Dodd (1951) expliquent que les sociétés distribuent des dividendes parce que les actionnaires

    préfèrent recevoir un dollar de dividendes certain au lieu de le conserver pour l’autofinancement ce qui

    est risqué et incertain.

    Il n’est pas facile de trancher définitivement dans cette question car la distribution de dividendes dépend

    de plusieurs facteurs :

     

    Le facteur informationnel : 

    Concerne la politique de dividende dans le passé, mais aussi la nature des informations que veut

    l’entreprise veut communiquer l’entreprise à propos de ses cash-flows et ses résultats .

     

    Le ratio de distribution cible :

    Ce ratio est fixé par les dirigeants, il est de long terme et concerne la part des bénéfices à distribuer.

      L’effet clientèle : 

    Concerne les actionnaires s’ils sont peu imposables, très imposable ou bien non imposable.par ailleurs,

    s’ils préfèrent le dividende ou la plus value. 

      Les nouvelles opportunités d’investissement :

    Ce volet consiste à étudier les projets d’investissement rentables à court et à long terme, puis lapossibilité d’isoler la décision de financement de celle de l’investissement. 

     

    La structure financière de la firme :

    Il suffit pour étudier la structure financière de l’entreprise de répondre aux questions suivantes ; dans

    quelle proportion peut on substituer la dette aux capitaux propres ?quel est le ration d’endettement

    optimal de la société ? Comment la distribution de dividendes affecte t-elle la répartition entre les dettes

    et les capitaux propres ?

     

    Les clauses restrictives :

    Il s’agit de voir s’il existe des clauses dans les contrats d’émission (d’actions ou d’obligations) imposant à

    la société la distribution des dividendes.

      Les considérations fiscales : 

    Le taux d’imposition de la société et des actionnaires. 

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      Les opérations de prise de contrôle : 

    Il est question de voir s’il y a besoin d’émettre des actions nouvelles, si oui les dirigeants doivent évaluer

    l’effet d’une telle émission sur le contrôle de la société. 

    III. 

    Le dividende en relation avec la théorie de

    l’information :

    1)  La théorie du signal

    Ross (1977), Battacharya (1979), Hakansson (1982) ont utilisé la théorie du signal pour expliquer la

    politique de dividende.

    Dans la mesure où les dirigeants disposent d’une meilleure information sur les résultats de la

    société, le dividende est utilisé pour signaler l’état de la situation financière future de la société.

    L'augmentation du dividende est une bonne nouvelle pour l'évolution des bénéfices futurs de la

    société. Elle informe le marché d'une hausse en moyenne des résultats anticipés par rapport à l'année

    précédente.

    Si cette information n'est pas anticipée par le marché, l'annonce conduit à une hausse des cours.

    Ce résultat indique que la variation des cours ne résulte pas du montant des dividendes mais plutôt del'information reliée aux perspectives de croissance des résultats de la société.

    En revanche, la diminution des dividendes est une mauvaise nouvelle puisque la valeur de la

    société est fonction de ses résultats économiques futurs. Lorsqu'on s'attend à un dividende plus faible

    (important), la valeur boursière des actions baisse (augmente). Si l'entreprise décide de suspendre le

    dividende au cours d'un exercice comptable donné, cette information fait baisser la valeur des actions.

    Dans le contexte d'un marché efficient, la décision d'annonce d'une distribution de dividendes est

    anticipée par les actionnaires. Dans la mesure où le dividende est anticipé, les cours ne réagissent pas à la

    date d'annonce. En revanche, lorsque le dividende annoncé est supérieur (inférieur) au dividende

    anticipé, les investisseurs révisent leurs anticipations et les cours réagissent instantanément à la hausse

    (la baisse).

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    2) 

    La théorie de l’agence 

    La théorie d’agence se fonde sur les fonctions d’utilités et sur les conflits potentiels qui existent

    entre le mandat et le mandataire. Elle postule en parallèle que les actionnaires demandent des

    dividendes pour discipliner les dirigeants.

    Easterbrook (1984) et Jensen (1986) ont notamment avancé que le versement de dividendes

    présente deux avantages. D’une part, il limite le montant des capitaux susceptibles d’être « gaspillés » par

    les dirigeants. D’autre part, il contraint les dirigeants à recourir aux   marchés des capitaux lorsqu’ils

    souhaitent financer de nouveaux projets et, donc, à justifier l’utilisation des capitaux.   En effet, les

    emprunts occasionnent des procédures d’audit, dans ce cas le dividende est considéré comme un moyen

    de contrôle de la gestion des dirigeants par les actionnaires.

    Aussi, en contraignant les dirigeants à verser aux actionnaires une fraction des résultats réalisés, la

    politique de dividendes est un moyen de les forcer à agir dans l’intérêt des actionnaires.  Pour réduire à

    l’extrême les divergences d’intérêt et la marge de manœuvre des dirigeants, les actionnaires sont incités

    à réclamer que le maximum de bénéfices leur soit versé en dividendes.

    a)  Différents aspects du conflit d’agence 

    La théorie d’agence considère que les dirigeants sont les agents des actionnaires au sein de

    l’entreprise et qu’ils ont vocation à gérer l’entreprise dans le sens de l’intérêt des actionnaires  (S.A. Ross

    1973, M.C. Jensen 1976). Or ils possèdent des fonctions d’utilité différentes et agissent de façon à

    maximiser leurs utilités respectives. C’est ainsi que des conflits peuvent apparaître sous diverses formes :o  La recherche de la croissance :

    La rémunération des dirigeants dépend souvent de la taille des entreprises, ils sont alors

    inciter à favoriser la croissance (interne comme externe) même au détriment de la création de

    richesse.

    o  La diversification :

    Contrairement aux actionnaires qui peuvent facilement diversifier le risque de leur

    portefeuille, les dirigeants ne le peuvent pas c’est pourquoi ils sont amenés à diversifier en

    contradiction avec l’intérêt de leur actionnariat. 

    o  L’enracinement des dirigeants :

    Les dirigeants qui possèdent une majorité du capital échappent à tout contrôle et peuvent

    ainsi gérer dans une optique contraire à la maximisation de valeur. Une des méthodes de

    l’enracinement des dirigeants consiste en la réalisation d’investissements spécifiques qui

    rendent coûteux leur remplacement et leur permettent d’obtenir des rémunérations plus élevées. 

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    CAS : Maroc Telecom 

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    Remarque : Maroc Telecom adopte une politique de distribution de la quasi-totalité de ses bénéfices

    entre 2008 et 2010.

    Historique du 10/01/2007 au 20/05/2007 : 

    Séance COURS_CLOTURE COURS_AJUSTE EVOLUTION QUANTITE_ECHANGE VOLUME18/05/2007 133,50 133,50 1,14 77229 10205426,2

    17/05/2007 132,00 132,00 -0,08 296593 39172794,5

    16/05/2007 132,10 132,10 1,62 258995 34062060,25

    15/05/2007 130,00 130,00 1,80 434904 55941601,15

    14/05/2007 135,60 135,60 -1,74 279597 38043449,3

    11/5/2007 138,00 138,00 0,00 443870 61090880,45

      Selon l’historique des cours, on remarque une baisse momentanée des cours le jour du

    détachement du dividende. 

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    Historique du 01/06/2007 au 01/07/2008 :

    21/05/2008 198,00 198,00 -1,49 239658 47593020,5

    20/05/2008 201,00 201,00 -0,40 202944 40957711,55

    19/05/2008 201,80 201,80 0,50 212189 42885811

    18/05/2008 210,00 210,00 3,93 374259 78236365,35

    15/05/2008 202,05 202,05 -3,79 352837 73897105,55

    A la date du détachement du dividende le 19/05/2008, le cours de l’action a baissé par rapport à celui de

    la veille.

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    Historique du 19/05/2009 au 20/05/2011 :

      Au cours de cette période de trois années, la valeur des titres de Maroc Telecom a connu

    une certaine stabilité. Par ailleurs, l’entreprise a procédé à une distribution régulière de

    la quasi-totalité de ses bénéfices.

    Conclusion :

    De ce fait on pourrait affirmer qu’il existe bel et bien une réaction des cours à l’annonce dedistribution de dividendes, néanmoins plusieurs autres facteurs entrent en jeu et l’étude des anomalies

    boursières, de l’impact de l’augmentation de capital, l’effet d’annonce des bénéfices, etc se révèle

    nécessaire.

    Les dividendes constituent un élément fondamental dans l’évaluation des entreprises par le

    marché .Lorsque celui-ci est efficient c'est-à-dire sans impôts et sans coûts de transaction ;les dividendes

    n’ont pas d’impact sur la valeur de la firme. C’est ce que stipule la théorie néoclassique qui prône la

    neutralité de la politique de dividende. dès lors la politique de dividendes demeure un sujet de

    controverse. En effet, La théorie du signal complétée par la théorie de l’agence donnent une explication

    un peu satisfaisante de la politique de dividendes pour la compréhension et la mise en place d’une

    politique appropriée .

    En conclusion, La politique de dividendes la plus efficace semble être une politique hybride ,en effet à

    l’exception des pénalités fiscales concernant les bénéfices et certaines clauses restrictives concernant

    insérées dans les contrats des émissions des actions et obligations ,il n’existe aucune convention

    comptable forçant les dirigeants à adopter une telle ou telle politique de dividendes, celle-ci dépendant

    de plusieurs facteurs internes et externes à la firme.

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    Bibliographie :

    o  Pierre Vernimmen : Finance d’entreprise, édition 2010 par Pascal Quiry

    et Yann Le Fur.

    o  S.A. ROSS R.W. Westerfield J.F. Jaffe : Finance Corporate.

    o  Inass EL FARISSI, Rachid M’Rabet : Décisions financiers de long terme.

    Etudes universitaires :

     Mondher Bellalah: Professeur de Finance, Universités de Cergy, Paris-Dauphine, RÉFLEXIONS SUR LA POLITIQUE OPTIMALE DE DIVIDENDES ENPRÉSENCE DE COÛTS D’INFORMATION. 

     

    Pierre Chaigneau : la politique de dividendes, les pratiques essentielles

    Webographie :

    http://www.casablanca-bourse.com/bourseweb/index.aspx

    http://www.casablanca-bourse.com/bourseweb/index.aspxhttp://www.casablanca-bourse.com/bourseweb/index.aspx