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8/19/2019 11-NOVEMBRE_2015
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le 09.11.15 | 10h00
La libération des initiatives
Beaucoup de facteurs concourent au processus d’émergence des pays : la qualité du système éducatif l’aptitude des
administrations ! épauler le secteur économique dans son processus de dé"eloppement et les attitudes des décideurs et des
citoyens "is#!#"is des entrepreneurs surtout ceu$ du secteur pri"é. %&ous drainons un lourd fardeau de l’ère socialiste plus pesantdans notre pays que dans n’importe quel autre.
'a nostalgie de l’ère collecti"iste est plus acca(lante dans notre conte$te. &ous n’a"ons qu’! lire les écrits de plusieurs de nos
éminents économistes.
'a ma)orité pense que la stratégie des années soi$ante#di$ aurait pu réussir che* nous si on ne l’a"ait pas interrompue. +lle a
échoué partout mais allait donner de précieu$ résultats che* nous. ,et état de fait serait sans conséquence si ce n’est de produire
des politiques économiques (iaisées par l’idéologie les conséquences seraient alors gra"es pour le pays.
/u’on médite un peu les conséquences d’une culture (iaisée e 1923 )usqu’! nos )ours nous a"ons in)ecté dans le secteur pu(lic
en assainissements et crédits non rem(oursés au minimum 20 milliards de dollars 4certains a"ancent le chiffre de 10 puisque
personne ne conna6t les données e$actes nous prenons l’estimation minimale7.
8l faut sa"oir que le secteur pu(lic économique emploie ! peu près 0 000 personnes et produit quelque 15 milliards de dollars
4derniers chiffres dont nous disposons7.
%ache* qu’a"ec 20 milliards in)ectés dans un nou"eau tissu d’entreprises on créera allègrement plus de millions d’emplois et une
capacité producti"e de 0 milliards de dollars par an donc un potentiel de réduction des importations de 50;. 'orsque la culture
des audits est a(sente on peut défendre n’importe quelle politique. ,haque intuition de tout un chacun peut de"enir une politique
économique de grande en"ergure.
Pragmatisme et équité
érer c’est se comparer? il de"ient de plus é"ident que les meilleures politiques
économiques tiennent les comparaisons internationales. @ titre d’e$emple le pro(lème pu(lic#pri"é n’e$iste pas en ,hine. 'e pays
a dépassé les su()ecti"ités idéologiques. 'e fameu$ adage de eng
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Cn peut mMme faire é"oluer positi"ement la législation pour o(tenir plus de création de richesses et d’emplois. Cn doit également
mettre en place les processus de recours indépendants afin d’améliorer la confiance et le climat des affaires. '’+tat a la
responsa(ilité d’introduire des équili(res par d’autres mécanismes.
%i ! l’issue de la li(éralisation un secteur ou une région se dé"eloppe plus que d’autres l’+tat peut ta$er les uns pour dé"elopper
les autres. 'e nord de l’8talie est plus dé"eloppé que le sud. ais ce dernier serait encore plus pau"re s’il n’y a"ait pas une
redistri(ution des ressources par le (iais du (udget de l’+tat.
Aar ailleurs le rIle et la réussite pérennes de l’+tat dépendent de sa capacité ! gérer un petit secteur pu(lic stratégique mais aussi
! créer un secteur pri"é efficace capa(le de hisser l’économie nationale au rang d’acteur glo(al. ,’est pour cela que l’on dit :
=,haque pays a le secteur pri"é de ses politiques?.
Abdelhak Lamiri
N +l Oatan
Page 2 sur 2© El Watan - imprimer
12/11/2015http://www.elwatan.com/dyn/imprimer.phplin!"http#$%#2&www.elwatan.co...
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le 02.11.15 | 10h00
Loi de finances 2016 : le contenu et les espoirssuscités
La loi de finances annuelle ou complémentaire est toujours la star des médias et des analystes. On y scrute et commente chaqueligne pour déceler des changements, des messages, des signau d!espoir ou des indications que l!on "a dans des directions peu
souhaita#les.
$omme les humains sont des %tres su#jectifs par essence, chacun l!analyse en fonction de sa position et de ses o#jectifs
personnels. &l y a toujours des dé#ats houleu sur les lois de finances au sein des différentes sph'res. (ne simple o#ser"ation
comparati"e permet de dire qu!il est rare que, dans le monde, une loi de finances soit aussi disséquée et décortiquée qu!elle l!est
dans notre pays.
&l est toujours encourageant de noter qu!un plan d!action du gou"ernement soit discuté a"ec autant d!ardeur et de profondeur,
pour"u que la "ersion finale refl'te les améliorations tirées des différentes contri#utions.
)n ce sens, l!attention qui lui est dé"olue serait positi"e. (ne loi des finances ne peut %tre analysée en "ase clos, en fonction de ses
propres o#jectifs. )lle est un instrument pour réaliser plusieurs #uts. La loi de finances 201* aurait pour mission d!introduire les
mesures et les mécanismes de riposte au pro#l'mes de l!heure. )n effet, de nom#reu dispositifs sont con+us cette fin. On ne
peut pas détailler les mesures une une et en décortiquer les forces, les fai#lesses et ce qu!il con"ient de faire pour que des
résultats pro#ants puissent %tre atteints. -ais les messages qu!elles "éhiculent sont clairs il y a des points de rupture tr's
importants introduire en "ue de résister et de continuer le processus de dé"eloppement.
Les dispositions qu’elle recèle
Les o#jectifs court terme paraissent clairs introduire plus de rationalité dans l!utilisation des ressources par les agents
économiques, tout en "eillant ce que les couches les plus défa"orisées soient les plus protégées possi#le.
)n effet, il y a comme un consensus des acteurs économiques sur deu points rationaliser l!utilisation des ressources et aider
uniquement les couches défa"orisées.
Les traditions sociales nationales sont une source de sta#ilité politique et économique les macroéconomistes sa"ent que ce sont
des processus contracycliques qui sta#ilisent l!économie. ul ne préconise de démanteler maintenant et rapidement les mesures
sociales sans les remplacer par des mécanismes opérationnels qui fonctionnent correctement. Les différentes su#"entions "ont
durer encore des années au moins trois si on commence d's maintenant financer les syst'mes d!information dont nous a"ons
#esoin pour les améliorer.
Les augmentations des prél'"ements sur les produits de lue 3i4is, "oitures de prestige... re+oi"ent l!a"al de la majorité de la
population. &l faut que les couches aisées contri#uent plus au dé"eloppement et la solidarité. Les lgériens reconnaissent le
contete géostratégique difficile du pays et ne "eulent en aucun cas prendre des risques inutiles. Les augmentations 6minimes7 de
certains produits comme l!électricité, le gasoil, etc. "ont a"oir des conséquences sur les #as re"enus. 8our cela, il serait souhaita#le
que des discussions s!engagent afin d!en limiter la portée sur les couches les plus "ulnéra#les. ous sommes pénalisés par
l!a#sence d!un syst'me d!information qui identifie directement les personnes, les familles, les re"enus, leurs ha#itations, etc. pour
gérer notre économie. 9out comme le déficit en données fia#les limite la portée des décisions de riposte.
L!in"estissement dans l!intangi#le, l!industrie du sa"oir, est l!une des plus renta#le au monde. (n in"estissement d!un milliard dans
un syst'me d!information national fia#le permet d!économiser au moins 1: milliards de dollars par an sur le syst'me de
su#"entions. )ncore une fois, personne ne préconise de démanteler le présent syst'me alors qu!aucun autre de meilleure facture ne
fonctionne. On s!attendait "oir dans cette loi de finances le financement de projets de ce genre pour qu!en 201;, nous ayons un
#udget qui puisse réellement rationaliser les dépenses, les recettes et nous faire passer du stade de la gestion #udgétaire par
contr
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-%me les conséquences #udgétaires seront imprécises si on ne dispose pas d!étude approfondie sur le mode de comportement
des agents économiques dans notre pays élasticités de la demande.
On "oit ici l!importance des industries de l!epertise et du sa"oir. (n in"estissement minime dans ce domaine aurait des
conséquences éminemment positi"es moyen et long termes sur l!ensem#le des #ranches d!acti"ité. Les concepteurs de la loi ont
fait ce qu!ils ont pu en fonction de l!information et des outils dont ils disposaient. Le pro#l'me est l C l!impossi#le nul n!est tenu.
On ne leur demande pas de faire sans les outils appropriés, mais nous de"ons commencer financer ces derniers.
ous "oulons di"ersifier l!économie, donc dé"elopper l!agriculture, l!industrie, le tourisme et les ser"ices marchands. ous "oulons
eporter, %tre compétitifs au ni"eau mondial et ramener le nom#re de nos 8-)D8-& un million et demi au lieu de E;0 000.
La réussite de ces am#itions nécessite toute une économie du sa"oir industries spécialisées dans les Btart>up, incu#ateurs,
pépini'res, fermes>pilotes, la#oratoires d!inno"ation, de recherche et dé"eloppement, entités de recyclage, d!intelligence
économique, de qualité, d!eportation, de dé#ureaucratisations de gestion des h
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le 30.11.15 | 10h00
Court terme ou long terme : que faut-il privilégier?
Il est normal que tout le monde se préoccupe de la crise économique qui est partiellement avec nous, mais dont la partie invisible
est encore plus sérieuse.
Nul ne peut prédire avec précision les futurs développements des phénomènes qui nous intéressent et plus particulièrement les pri
de l!éner"ie. Il nous faut donc travailler # rendre l!économie plus résistante.
$es débats sur les plateau de télévision, les %ournau et les séminaires tournent autour de la question des priorités & faut'il
focaliser sur le court terme et préparer des dispositions de riposte pra"matique, faisables # court terme et qui nous permettraient
d!optimiser l!utilisation des ressources ( et soit espérer une remontée des pri des h)drocarbures, soit simplement investir dans des
pro%ets prioritaires qui nous permettraient de produire plus dans les domaines a"ricole, industriel et des services.
$!autre manière de réfléchir consiste # tracer d!abord un plan # lon" terme *+l"érie 0-0 par eemple et le décliner en plans
quinquennau et pro"rammes annuels qui seront matérialisés par des lois de finances. /t le débat continue sur la supériorité de
l!une ou de l!autre méthode.
e n!est pas un débat théorique. Il a des implications très pratiques. i on devait privilé"ier les bud"ets du court terme, les eperts
nationau # tous les niveau *centres de recherche universitaires, séminaires, N/, char"és d!études des ministères, etc.
plancheraient sur trois ou quatre années de pro%ections bud"étaires et par la suite faire un plan +l"érie 0-0, par eemple. +u'del#
de la méthode, c!est surtout la mobilisation des ressources, des éner"ies et l!intelli"ence des élites et des parties prenantes 2
s)ndicats, patronat, N4 et autres 2 qui est en %eu.
Peut-on trouver une réponse quelque part ?
Il ) a deu principes de base qui doivent "uider les actions du "ouvernement. Ils ne sont pas antinomiques, mais plutt
complémentaires. $e premier consiste # s!inspirer des epériences étran"ères. e n!est pas pour reproduire tels quels les schémas
qui ont bien fonctionné ailleurs. Il ) a tou%ours des a%ustements # faire. Il n!) a pas un s)stème économique qui fonctionne bien et
qui est purement national.
Il ) a tou%ours un mi # réaliser entre ce qui est propre et ce qui est universel. 6ais dans ce domaine, il ) a un principe capital. n
l!ensei"ne # nos étudiants en business mana"ement. $orsqu!on fait des comparaisons entre entreprises et pa)s, on apprend un peu
des erreurs d!autrui. 67me les pa)s qui sont parvenus # faire des bonds etraordinaires commettent des erreurs parfois
ineplicables. $a hine a obtenu des résultats spectaculaires.
/n trente'cinq ans, elle est passée d!une économie rurale # la deuième super puissance économique mondiale avec une croissance
de 18 durant les années 000. 9ourtant, en autorisant les deu tiers de sa population # acheter des actions des "randes
entreprises # crédit, elle provoqua le :rach de la bourse et le début du déclin de son tau de croissance. Il faut donc apprendre de
cette erreur et ne %amais autoriser pareille chose dans notre pa)s.
/viter les erreurs d!autrui est très utile ( surtout si ces errements causent de sérieu domma"es. ependant, ce serait nettement
insuffisant pour "érer une entreprise ou "ouverner un pa)s. ;ans ce cas, on apprend beaucoup plus des réussites des autres. n
arrive petit # petit # la conclusion que le nombre d!erreurs possible est trop "rand. ela rend difficile le mana"ement par évitement
d!erreurs. ar si l!on échappe # quelques é"arements, il en reste beaucoup d!autres # faire.
ela sert # peu de choses d!éviter 15 erreurs, alors qu!il ) a des milliers d!autres possibles. 9ar contre, les causes des succès sont #
un nombre tout # fait ma
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straté"ique # lon" terme & orée du ud 0-0 ( 6alaisie, pa)s développé en 00 *le plan a été établi en 1@@. 9ar ailleurs, ces
ob%ectifs sont déclinés en plans quinquennau, puis en bud"ets'pro"rammes.
Nous avons un contete national spécifique caractérisé par une faiblesse manifeste du s)stème éducatif qui induit de "raves
déficiences mana"ériales et une "rande faiblesse de l!évolution de la productivité. An correctif sérieu de ces déficiences appelle
forcément des plans indicatifs # lon" terme déclinés en plans sectoriels # mo)en et # court termes. e qui si"nifie que nos
responsables doivent travailler con%ointement sur deu approches parallèles et cohérentes.
n ne doit pas privilé"ier le court terme et oublier de développer une vision. 9ar eemple, s!il serait nécessaire de démultiplier
quelques industries spécifiques du savoir *comme les incubateurs, nous devons commencer dé%# # former les eperts formateurs
dans ce domaine. ;es li"nes bud"étaires doivent 7tre dé"a"ées en ce sens.
inon on risque de se trouver face # un désert scientifique et le plan qui sera décrété plus tard sera lettre morte. 9ar ailleurs, si les
plans n!intè"rent pas la situation # court terme du pa)s, nous aurions des réfleions et des schémas peu ancrés dans la réalité du
pa)s. Nous avons une crise qui lamine nos ressources ( il faut bien faire des choi et réduire le train de vie de l!/tat et des cito)ens
aisés.
ependant, le peu de ressources "a"nées doit maintenant financer les réussites. $a solution serait de planifier con%ointement le
court et le lon" termes.
PH.D en sciences de gestion
!del"a# Lamiri
B /l Catan
l Watan - imprimer http://www.elwatan.com/dyn/imprimer.php?link=http://www.elwatan....
r 2 09/12/2015 11:28
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le 23.11.15 | 10h00
Décentralisation et concertation
L’une des idées de base sur laquelle repose le management moderne concerne l’identification des facteurs
clés de succès. Tout manager doit pouvoir reconnaître les activités qui ont le plus d’impact sur les
performances de son institution.
Ceci doit se faire dans le but de consacrer plus de temps, de moyens et de ressources aux fonctions clés de son activité. neuniversité ne réussit !ue si elle consacre la prééminence de la !ualité de la formation sur les considérations administratives. "l faut
donc donner plus de moyens et d#autorité $ la péda%o%ie et tr&s peu $ l#administration. 'es pays !ui font le contraire auront des
institutions supérieures de formation de bas niveau.
(ans un h)pital, pour !ue la !ualité des soins s#améliore, il y a lieu de former le corps médical dans tous les domaines relevant de
ses compétences, notamment en %estion pour les mana%ers, et leur octroyer plein pouvoir pour la prise de décision. *i les
procédures administratives deviennent prioritaires, le niveau de performance ne sera !ue tr&s bas.
*i on raisonnait ainsi, le facteur clé essentiel de réussite des pays et des entreprises réside dans le développement, la mobilisation
et l#utilisation de l#intelli%ence de ses membres. ne entreprise ou pays !ui travaille avec les cerveaux d#une simple élite ne fera pas
le poids devant une institution ou une nation !ui s#or%anise pour tirer profit de l#intelli%ence de tous.
(e nombreuses études ont montré !ue les +( ne sont pas plus intelli%ents !ue les travailleurs. 'es politiciens ont é%alement le
m-me niveau d#intelli%ence !ue les simples citoyens. "ls peuvent avoir plus de connaissances, d#informations et d#expériences, mais
pas plus d#intelli%ence. Ceci a de nombreuses implications.
n simple citoyen a souvent de meilleures idées sur comment %érer son environnement immédiat améliorer l#efficacité de la
machine sur la!uelle il travaille par exemple, booster les performances de la maintenance, etc. "l est rare de nos /ours !u#une
entreprise de classe mondiale utilise uni!uement les bras de ses ressources humaines. +our s#éri%er en firme compétitive %lobale,
mieux vaut développer et utiliser tous les talents $ sa disposition.
La décentralisation, outil de mobilisation
'a culture héritée de la planification centralisée laisse forcément des sé!uelles psycholo%i!ues sur les mani&res d#or%aniser
l#économie. eaucoup de pays ont eu du mal $ se défaire de l#extr-me centralisation apr&s leur passa%e $ l#économie de marché. 'es
expays de l#st ont tout d#abord essayé de ré%uler et en m-me temps %érer leur économie avec un haut de%ré de centralisation. 'a
+olo%ne a eu d#énormes difficultés $ %érer sa transition au début, car elle était victime d#une culture d#une tr&s forte centralisation.
+ar exemple, la réforme du syst&me bancaire devait se faire par les départements ministériels char%és de l#opération. ais $ l#issue
des nombreux dia%nostics effectués par les experts étran%ers, une autre solution fut rapidement proposée recycler les ressources
humaines au niveau des !ualifications internationales, puis les laisser structurer et mana%er les ban!ues et les institutions
financi&res en fonction de leur contexte économi!ue et politi!ue. 'es ressources humaines ont tout de suite pris des initiatives !ui
ne tard&rent pas $ donner des résultats une modernisation rapide des institutions financi&res.
Ceci a donné des idées aux responsables de l#architecture économi!ue polonaise. Ces derniers avaient aussi opté pour une
!ualification importante des ressources humaines locales, en plus de leur donner la possibilité de résoudre la plupart de leurs
probl&mes. (&s lors !u#un pays forme avec un niveau satisfaisant ses responsables locaux, ils seront $ m-me de booster l#économie
locale l#a%riculture, l#industrie, le tourisme, l#habitat, les pro%rammes sociaux et autres seraient mieux pris en char%e par des
personnes compétentes pour initier le développement local. n théorie, tout le monde serait d#accord avec cette proposition.
4ous trouvere rarement un haut décideur !ui défendrait une forte centralisation. ais c#est au niveau de la réalité !ue tout se /oue.(ans la plupart des cas, on se positionne pour aller vers un syst&me de plus de décentralisation dans le futur. ais !uand 6
+ersonne ne le sait. 7n sait en %estion des opérations !ue lors!u#on ne planifie pas méticuleusement une opération 8fixer des
délais, mobiliser des ressources9 on aura tendance $ la repousser /us!u#$ l#abandonner.
Décentraliser : Une manière de profiter de l’intelligence de tous
'es spécialistes en mana%ement insistent sur les vertus de la décentralisation. 'a centralisation ne se /ustifie !ue lors!ue les
compétences en bas sont trop rares. Ce !ui serait une %rave lacune. n pays !ui refuserait la décentralisation apr&s plus de
cin!uante ans d#indépendance rév&le des faiblesses et des dysfonctionnement importants.
7n peut les avoir : Ce n#est pas %rave lors!u#on prend de sérieuses options pour les éradi!uer. Ceux !ui ont eu connaissance du
mode de fonctionnement des institutions locales dans de nombreux pays décentralisés auraient remar!ué l#importance de
l#implication citoyenne élar%issement des conseils municipaux aux représentants de la société civile, bo;tes $ idées,
communications permanentes 8assemblées9 avec l#ensemble des citoyens.
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macroéconomi!ues !ue ses décisions sectorielles. "l faut s#appuyer avant tout sur une planification de la décentralisation. >ous
devons savoir comment va évoluer le processus.
+ar exemple, $ !uel horion auronsnous des =+C et des ?ilayas !ui concevront et exécuteront leur propres plan de développement
6 @uand auronsnous terminé de mettre en Auvre les conditions de réussite formations, ban!ues locales, li%nes bud%étaires
spécifi!ues, etc 6 ncore une fois, nous n#avons pas des décisions ou des intentions de re/et du processus de décentralisation.
>ous avons seulement un déficit de planification des opérations !ui vont mener $ sa mise en valeur et $ l#exécution des décisions
de mise en Auvre. n fait, un tat !ui planifie tout aura d#énormes probl&mes d#exécution, mais s#il planifiait la décentralisation il
serait en voie de trouver des solutions $ la plupart de ses probl&mes.
. L.
!".D en sciences de gestion
bdel#a$ Lamiri
B l atan
l Watan - imprimer http://www.elwatan.com/dyn/imprimer.php?link=http://www.elwatan....
r 2 09/12/2015 11:32
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le 16.11.15 | 10h00
Pouvons-nous rationaliser les dépenses ?
Un bon nombre de nos économistes et de nos décideurs sont en train de poser de fausses questions sur le mode de comportement
de nos institutions et les alternatives de solution à nos problèmes.
Pour relativiser cette assertion ce ne sont pas tous les décideurs ni tous les économistes mais seulement la vaste ma!orité. "n
second lieu on peut prendre quelques bonnes décisions mar#inales alors m$me que la problématique de fond n%est pas bien
cernée.
&es questions qu%on est en train de se poser sont du #enre ' comment allons(nous faire pour disposer des ressources nécessaires
pour financer le développement ) *ue faut(il faire pour résister à cette période de recettes insuffisantes et reprendre la croissance )*ue devons(nous entreprendre pour mobiliser les ressources financières qui se trouvent hors des circuits formels ) +eaucoup de
questions de ce #enre et de réponses plus ou moins appropriées fusent dans le débat économique actuel.
&orsqu%on approfondit un peu la réfle,ion on va !usqu%à dire qu%il faut maintenant rationaliser les dépenses. -l faut alors dépenser
mieu, et bien et tirer profit des ressources in!ectées dans l%économie. ais les véritables questions de fond sont occultées.
Pourquoi ) Probablement parce qu%elles renvoient à des alternatives de solutions avec des priorités tout à fait différentes des choi,
qu%on est en train d%effectuer depuis des décennies.
"n fait on peut résumer nos préoccupations en une question tout à fait impressionnante parce qu%elle est susceptible de nous
éclairer sur les véritables ruptures à opérer ' qu%ont fait les pa/s qui ont réussi leur émer#ence ) &a hine la alaisie et la orée du
ud ont bien su devenir petit à petit des puissances économiques et technolo#iques m$me s%il leur reste du chemin à parcourir
pour se hisser au stade des pa/s développés. -l ne s%a#it pas de copier aveu#lément ces pa/s mais s%en inspirer pour déterminer les
2acteurs clés de uccès 324.
Pourquoi ce n’est pas une question de ressources ?
Premier élément de la problématique on commence à comprendre que le développement la croissance continue et le bien($tre
d%une nation sont très peu liés au, ressources et au, financements.
*u%est(ce qui a fait la #randeur économique de la orée du ud l%un des pa/s les plus pauvres de la planète ) épourvu de
ressources et de capacités d%e,portation au début des années soi,ante 3quelques rares produits a#ricoles seulement4 le pa/s a eu
un recours massif à l%endettement.
e sont surtout les dettes qui ont permis de faire émer#er des universités des entreprises des villa#es technolo#iques etc. de
classe mondiale.
ertains diraient ' nous sommes victimes de la malédiction des ressources 3s/ndrome hollandais4. Peut($tre mais nous avons un
contre(e,emple ' la alaisie. pa/s très riche en pétrole #a et ressources a#ricoles et minières qui investit ces ressources pour
devenir une puissance technolo#ique.
e 1768 à 8000 nous avions eu des recettes e,térieures de presque 900 milliards de dollars. e l%an 8000 à 801: nos rentrées en
dollars ont avoisiné les 1000 milliards avec plus de ;00 milliards in!ectés dans l%économie. e n%est pas pour autant qu%on ma
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le développement. e dernier n%a !amais été une question de ressources.
e nos !ours chaque e,pert chaque décideur vous donnera une formule devenue lapidaire pour ré#ler un problème e,tr$mement
comple,e ' nous devons rationaliser les dépenses. ela para