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La pression s’accentue pour déclassifier les 28 pages censurées sur le 11-Septembre reopen911.info /News/2015/01/12/la-pression-saccentue-pour-declassifier-les-28-pages- censurees-sur-le-11-septembre/ Nous vous parlons des 28 pages censurées du rapport du congrès depuis plusieurs années et les grands médias se mettent enfin à traiter ce sujet suite aux nombreuses pressions qui s’exercent actuellement pour obtenir leur déclassification. De Newsweek à CNN en passant par ABC News ou encore Fox News , les médias américains ont récemment ouvert le débat sur ces fameuses 28 pages en donnant la parole aux familles de victimes et aux politiques investis dans cette démarche. Les médias britanniques ont fait de même à l’image du Daily Mail ou du Huffington Post. Parmi les médias francophones, le journal canadien La Presse ou le site Atlantico ont également abordé le sujet à l’occasion des commémorations de septembre dernier. Depuis, seul le magazine people Paris-Match s’est fait l’écho de ces pressantes revendications. [MAJ du 02/02/2015, Le Figaro a également consacré un article à ces 28 pages] . Le nouveau site internet 28Pages.org milite en particulier depuis plusieurs mois pour que l’on connaisse enfin le contenu de ces 28 pages censurées par l’administration Bush et dédiées à l’aide de pays étrangers aux attentats du 11- Septembre. Nous avons traduit un de leurs derniers articles qui se propose de faire le point sur la situation.

11 septembre 2001 - 28 pages censurées

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Page 1: 11 septembre 2001 - 28 pages censurées

La pression s’accentue pour déclassifier les 28pages censurées sur le 11-Septembre

reopen911.info /News/2015/01/12/la-pression-saccentue-pour-declassifier-les-28-pages-censurees-sur-le-11-septembre/

Nous vous parlons

des 28 pages censurées du rapport du congrès

depuis plusieurs années et les grands médias se mettent enfin à traiter ce sujet suite auxnombreuses pressions qui s’exercent actuellement pour obtenir leur déclassification. De

Newsweek à CNN en passant par ABC News ou encore Fox News, les médias américains ontrécemment ouvert le débat sur ces fameuses 28 pages en donnant la parole aux familles de victimeset aux politiques investis dans cette démarche. Les médias britanniques ont fait de même à l’image du

Daily Mail ou du Huffington Post. Parmi les médias francophones, le journal canadien

La Presse ou le site Atlantico ont également abordé le sujet à l’occasion des commémorations deseptembre dernier. Depuis, seul le magazine people

Paris-Match s’est fait l’écho de ces pressantes revendications.

[MAJ du 02/02/2015, Le Figaro a également consacré un article à ces 28 pages]

.

Le nouveau site internet 28Pages.org

milite en particulier depuis plusieurs mois pour que l’on connaisse enfin le contenu de ces 28 pagescensurées par l’administration Bush et dédiées à l’aide de pays étrangers aux attentats du 11-Septembre. Nous avons traduit un de leurs derniers articles qui se propose de faire le point sur lasituation.

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Logo du site 28Pages.org

Une conférence tenue en Floride met en évidence des signesd’aide étrangère aux pirates du 11-SeptembrePublié sur 28Pages.org, le 20 décembre 2014

Traduit par François pour ReOpenNews

En novembre dernier, Loreen et Matt Sellitto, les parents d’une victime du 11-Septembre, ont organiséune réunion d’information axée sur un des aspects les plus importants, et pourtant le plus méconnu, du11-Septembre : dans quelle mesure les terroristes ont-ils été aidés par des gouvernements étrangerset dans quelle mesure ces gouvernements étaient-ils au courant de cette aide, à la fois avant et aprèsles attentats.

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Cet événement qui s’est tenu à Naples, en Floride, le 11 novembredernier était intitulé "L’histoire cachée du 11-Septembre : unentretien avec Bob Graham." Après les discours de bienvenue deLoreen Sillitto et de Terry Strada, représentant l’Union des Famillesdu 11/9 pour la Justice contre le Terrorisme, trois orateurs se sontsuccédé :

L’ancien Sénateur Bob Graham (photo ci-contre), qui est lafigure la plus marquante du combat pour la déclassificationdes 28 pages.[1]

Dan Christensen, le rédacteur en chef du site BrowardBulldog, qui a révélé que le FBI avait découvert une celluleliée au 11-Septembre à Sarasota et qui continue d’œuvrerpour que les éléments d’enquête du FBI soient mis sur laplace publique.

L’avocat Tom Julin qui aide Broward Bulldog à éviter les obstructions du gouvernement.

Dans cet article, nous évoquons plusieurs temps forts de cet événement. Une vidéo complète de lamanifestation est disponible ici.

L’intervention de Bob Graham sur la cellule de San Diego

L’exposé de Graham était articulé autour de l’histoire d’Omar al Bayoumi, un homme qui, avant le 11-Septembre, avait ce que Graham appelle un "emploi fictif" au sein d’une compagnie saoudienne à SanDiego. Bayoumi, qui avait été identifié par le FBI comme un agent saoudien, a aidé deux pirates du 11-Septembre à s’établir aux États-Unis.

Plus tard, Bayoumi a déclaré que le jour où il s’était rendu à Los Angeles pour participer à une réunionavec le Directeur des affaires religieuses du Consulat d’Arabie Saoudite, il avait fait par hasard laconnaissance des futurs pirates Nawaf al-Hazmi et Khalid al-Mihdar dans un restaurant, après qu’il leseût entendu parler arabe avec un accent saoudien.

Cette rencontre s’est produite peu de temps après l’arrivée des deux hommes à Los Angeles. Ceux-cirevenaient de Malaisie où ils avaient participé à une réunion de chefs terroristes. Lors de cetterencontre, Bayoumi invita les deux hommes à venir à San Diego, où il leur fournit une généreuseassistance, et notamment le premier versement pour la location d’un appartement ainsi que de l’argentde poche. Comble de coïncidence, le salaire de Bayoumi a grimpé en flèche après l’arrivée de Hazmiet Midhar, et sa femme a commencé à recevoir des versements de l’Ambassade d’Arabie Saoudite àWashington.

Le combat de Broward Bulldog contre le FBI au sujet de l’enquête de Sarasota

La quête de Christensen pour obtenir des réponses à la question de l’aide étrangère apportée auxpirates du 11-Septembre a commencé en 2011 quand Anthony Summers, qui avec sa femme RobbynSwan venait juste de terminer leur livre "Le onzième jour", lui a donné un tuyau. Summers et Swanavaient entendu parler d’une enquête du FBI sur une famille saoudienne ayant des liens étroits avec legouvernement saoudien et qui avait brusquement abandonné sa luxueuse maison située dans labanlieue de Sarasota environ deux semaines avant le 11-Septembre.

Suivant cette piste, Christensen contacta le Sénateur Bob Graham pour avoir son avis sur la cellule deSarasota. Alors qu’il s’attendait à ce que Graham refuse tout commentaire pour des raisons declassification, Christensen fut stupéfait d’apprendre que si Graham – qui avait présidé le Comité sur le

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Renseignement du Sénat et Co-présidé la Commission d’Enquête du Congrès sur les attentats du 11-Septembre – n’était pas en mesure de commenter ce sujet, c’était pour une toute autre raison : Le FBIne lui avait jamais parlé de l’enquête de Sarasota.

Christensen (photo ci-contre) s’est alors tourné vers le FBI qui aconfirmé qu’il y avait bien eu une enquête mais qu’aucun lien avecle 11-Septembre n’avait été trouvé. Pour savoir comment ils enétaient arrivés à cette conclusion, il a demandé que lui soientcommuniqués les documents d’enquête en invoquant la Loi sur laLiberté de l’Information (FIOA). Mais le FBI lui a répondu qu’il n’yavait aucun document correspondant à sa demande. Considérantque cela était totalement impossible, Christensen et le BrowardBulldog ont engagé, en 2012, une action en justice dans le cadrede la FIOA.

Environ six mois plus tard, le FBI a transmis à Christensen 35pages, partiellement censurées, dont la conclusion explosive étaiten contradiction flagrante avec les précédentes dénégations du gouvernement : L’enquête avait en fait"révélé de nombreuses connexions" entre la famille saoudienne qui avait quitté précipitamment samaison de Sarasota et "des individus impliqués dans les attentats terroristes du 11/09/2001." (En fait,l’enquête a montré que des appels téléphoniques avaient été passés entre les futurs pirates du 11-Septembre et cette maison, et que certains d’entre eux y avaient même séjourné.)

En avril 2014, alors que l’action en justice du Bulldog suivait son cours, le juge du District de FortLauderdale, William Zloch, a ordonné au FBI de procéder à une recherche plus approfondie dans sesfichiers, reprochant au gouvernement d’avancer des arguments juridiques "dénués de sens" pourmaintenir à tout prix le secret. Plus tard, il a ordonné au FBI de lui remettre plus de 80 000 pagesarchivées au bureau de Tampa afin qu’il puisse les examiner personnellement et se forger sa propreopinion sur la nécessité ou non de maintenir le secret. L’examen de cette énorme masse de documentest toujours en cours.

En juillet 2014, le FBI a rendu public un nouveau document très intéressant. Celui-ci révèle que, lorsde la fête d’Halloween en 2001, le bureau du shérif du Comté de Manatee a reçu un appel d’un citoyensignalant avoir vu un homme qui jetait des objets dans une benne à ordure derrière un entrepôt àBradenton, en Floride. Après avoir interrogé cet homme, qui avait un visa tunisien, la police a fouillé labenne et a trouvé "un manuel sur le terrorisme et le Jihad, les plans internes d’un aéroport nonidentifié, une ébauche de testament et de dernières volontés, une table de correspondancepoids/carburant pour un avion de type Cessna 172, des informations sur l’entraînement au pilotage del’école de pilotage de Venice et une carte du centre commercial Publix à Tempa Bay."

Les poursuites engagées par l’avocat Tom Julin pour la déclassification des 28 pages.

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Julin (photo ci-contre), en plus d’un exposé très détaillé sur labataille juridique engagée pour obtenir la déclassification desfichiers du FBI sur Sarasota, a expliqué les tentatives de BrowardBulldog pour obtenir la divulgation des 28 pages traitant d’une aideétrangère aux pirates du 11-Septembre contenues dans le rapportde la Commission d’Enquête Conjointe du Congrès publié en2002.

Julin apporte son aide à Christensen, Summers et Swan pourobtenir la déclassification des 28 pages par le biais d’uneprocédure assez peu connue, appelée "Évaluation deDéclassification Obligatoire". Dans le cadre de cette procédure, unrefus de déclassification émis par une Agence peut être examinépar une commission regroupant plusieurs Agences gouvernementales qui passe en revue lesdocuments concernés et émet une recommandation au Président. Cette commission examineactuellement les 28 pages. Bien qu’aucune échéance précise n’ait été fixée, on a dit à Julin qu’ilpouvait s’attendre à ce que la recommandation soit présentée au Président Obama cet hiver.

L’avocat, spécialiste du 1er Amendement [2], a indiqué qu’il avait bon espoir que la commission prennesa requête au sérieux en soulignant que "de nombreux Membres du Congrès ont déclaré que ladéclassification ne portera pas atteinte à la sécurité nationale, mais y contribuera plutôt en permettantau peuple de savoir quel rôle a joué l’Arabie Saoudite."

De nombreuses questions restent en suspens

Avant de répondre aux questions du public, Graham a évoqué plusieurs zones d’ombre qui perdurentautour du 11-Septembre.

Tout d’abord, constatant que des pirates avaient passé pas mal de temps à Paterson (New Jersey), àFalls Church (Virginie), et dans le Comté de Palm Beach, Graham a déclaré : "Nous avons tenté dedécouvrir si, dans ces trois endroits, il y avait eu des investigations similaires à celles entreprises àSarasota et, si oui, ce qu’elles avaient donné. Mais on s’est heurté au même mur."

Graham a également abordé les questions suivantes :

Pourquoi les Saoudiens auraient-ils aidé des terroristes islamiques opérant aux Etats-Unis ?

Pourquoi l’administration Bush a-t-elle protégé l’Arabie Saoudite en empêchant la divulgation dedocuments accablants [pour ce pays] ?

Pourquoi l’administration Obama est-elle aussi complaisante que l’administration Bush vis à visde l’Arabie Saoudite ?

Au cours de son exposé, Graham a brièvement parlé de deux de ses livres. Le premier, " IntelligenceMatters: The CIA, the FBI, Saudi Arabia and the Failure of America’s War on Terror," [3] est un essaibasé sur des faits réels dont la publication a nécessité une autorisation préalable du gouvernement, cequi s’est traduit par la censure de nombreux passages. Cette expérience frustrante a poussé Grahamà contourner les censeurs du gouvernement en publiant "Keys to the Kingdom" [4] une œuvre qualifiéede fiction dont s’est servi Graham pour écrire sur le sujet avec une plus grande liberté.

Notes du traducteur :

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[1] Il s’agit du rapport établi en décembre 2002 par la Commission d’enquête sur les activités de lacommunauté du renseignement avant et après les attentats du 11-Septembre. 28 pages de ce rapportqui concernent l’éventuelle implication de gouvernements étrangers dans ces attentats ont étécensurées par la Maison Blanche.

[2] « Le Congrès ne fera aucune loi relative à l’établissement d’une religion, ou à l’interdiction de sonlibre exercice ; ou pour limiter la liberté d’expression, de la presse ou le droit des citoyens de se réunirpacifiquement ou d’adresser à l’État des pétitions pour obtenir réparations des torts subis. »

[3] L’importance du renseignement : La CIA, le FBI, l’Arabie Saoudite et l’échec de la guerre contre leterrorisme.

[4] Les clés du Royaume.

En lien avec l’article :

11-Septembre : Les 28 pages sur le rôle de l’Arabie saoudite bientôt déclassifiées ? par JamieReno pour l’International Business Times , le 9 décembre 2013.

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