Upload
others
View
3
Download
0
Embed Size (px)
Citation preview
//janvier_2012// >> Le journal de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Aveyron
Num
éro
03
02 EDITORIAL
17 AGENDA
0304
0506
0810
12
DOSSIERLA FORMATIONPAR ALTERNANCE
J.-F. Boutonnet
Formation enalternance :tout le mondey gagne
Un outilperformant
Trois pôles,cinq filières,dix-neufformations
Alternanceentreprises
Alternanceapprentis
Alternanceinfos pratiques
14 VIE DESENTREPRISES
16 REPÈRES DELECTURE
18 CCI AVEYRONEN DIRECT
03-1
3
www.aveyron.cci.fr
DOSSIERspécial formation
Alternance :le ticket gagnant!
11120392-CCI-mag-n3_Mise en page 1 13/01/12 14:33 Page1
//janvier_2012//
Edit
ori
al
La tribune du Président
La CCI de l’Aveyron vient de souffler sa première bougie et nous vous adressons déjà, le troisièmenuméro «d’Aveyron Eco» et ceci prouve, s’il en était besoin, combien nous tenons à vousinformer régulièrement.
La période des vœux étant aujourd’hui terminée, l’actualité nous contraint de rentrer maintenantdans le concret de nos objectifs de 2012. Notre CCI départementale plus que jamais dans l’action,toujours en mouvement, a rempli 80% de son programme de mandature. Il en reste donc 70%… carnous le savons tous, nous devons atteindre notre vitesse de croisière qui est de 150%! La limitation devitesse dans l’action que nous menons ne s’applique pas heureusement au monde de l’entreprise.
Aujourd’hui notre institution doit être exemplaire, sur le plan des services à apporter à nosressortissants, sur le dynamisme de l’action, du rôle et de la représentativité que nous revendiquons.
Nous avons l’honneur de représenter des sociétés, PME, PMI, TPE, commerçants exemplaires dansleur comportement et devant être un modèle pour notre société de demain. Ils ne manifestent
jamais par la force, ni par la violence pour obtenir satisfaction quelles que soient les difficultés rencontrées et elles sont hélasnombreuses. La réussite d’une entreprise pour le dirigeant et son équipe, c’est une coupe du monde qu’il faut disputer et remporter dehaute lutte, de jour en jour.
Ils mettent toute leur énergie pour résister, rebondir encore et toujours, je dirais inlassablement, se remettant en question enpermanence, parlent de leurs devoirs et non de leurs droits. Leurs devoirs, ce mot tabou mais qui grandit celui qui se l’applique. Devoirévident envers leur environnement, leurs clients, leurs fournisseurs, l’ensemble de ceux qui leur font confiance. Devoir prioritaire demaintenir les emplois, sinon d’en créer de supplémentaires.
Pourquoi ne sont-ils pas les adulés des Français ?Dans le classement annuel des personnes préférées dans notre pays, nous trouvons des acteurs, des chanteurs, des sportifs, tous n’ayantjamais créé le moindre emploi, ni la moindre richesse et domiciliés, un comble, le plus souvent à l’étranger! Notre objectivité et notre bonsens seraient-ils en perdition? Notre détermination dans ce domaine doit être sans relâche. Nous avons à conquérir la reconnaissancemédiatique qui doit être la nôtre. Nos dirigeants la méritent!
Pour terminer, ce numéro d’Aveyron Eco traite de ce dossier très important à nos yeux et aux vôtres, la Formation et en particulier par lavoie de l’apprentissage. Je laisse Jean-François BOUTONNET vous présenter cette activité qui repose sur un contrat à trois, l’entreprise,l’apprenti et la CCI.
Merci à vous tous chefs d’entreprise d’investir dans votre avenir en accompagnant cesjeunes compétences au travers de la taxe d’apprentissage.Le devenir de vos entreprises est entre vos mains !
Manuel CantosPrésident de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Aveyron
02/0
3
> Editorial > La formation par alternance
11120392-CCI-mag-n3_Mise en page 1 13/01/12 14:33 Page2
>>Le
jour
nal d
e la
Cha
mbr
e de
Com
mer
ce
et d
’Indu
strie
de
l’Ave
yron
La formation par alternance
J.-F. BoutonnetPrésident de la commission enseignement-formation
« Verser la taxe d'apprentissage à la CCI,c'est soutenir l'économie locale »
donnons leur
des ailes
Date limite de versement :
29 février 2012
Avec votre Chambre de commerce et d’industrie, investissez dans votre avenir et celui de votre région
CR
EAT
ION
LIN
ER
CO
MM
UN
ICAT
ION
- 0
2 40
20
10 2
0
Faites votre déclaration en ligne sur le site internet : www.aveyron.cci.fr
CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE TERRITORIALE
DE L’AVEYRON
17, rue Aristide Briand - BP 3349 - 12033 RODEZ Cedex 9
re de vetmiie ltaD
t :nmees
doRR(9277775650tisopsidertvoàtnoslCteselgnAenigéRexat“srelliesnocsvoàerdnopérruoP
liM(0395955650uo)zed:uanoit
sacorAedua,”egassitnerppa’de
noitseuqsovsetuotà
)uall
,sn
- 0
2 40
20
10 2
0TI
ON
NIC
AAT
d
t
nairBedistirAeur,71
NORYEVAAV’LED
MMOE CE DRBMACH
[email protected]:liame
iaF
e
n
CZEDOR33021-9433PB-d
IRRETEIRTSUDN’IT DCE EREM
enoitaralcédertovse
9
e
xede
ELAIROT
rf.icc.noryev
nretnietiselrusengil
rffr.icc.noryevaav.wwww:te
CO
MM
UN
ICA
LIN
ER
TI
ON
C
RE
AAT
Aveyron Eco : De quelsarguments disposez-vouspour convaincre les entre-prises aveyronnaises deverser leur taxe d'appren-tissage à la CCI ?Jean-François Boutonnet :Quand on verse sa taxed ' a p p r e n t i s s a g e à l aChambre de Commerce etd’Industrie, on sait où vason argent. On sait que85 % des fonds versés res-tent en Midi-Pyrénées. Onpeut même aller plus loin :sachant que le pôle avey-ronnais de formation paralternance est le plusimportant des CCI de Midi-Pyrénées (35 % des appren-tis des CCI de la région sontformés en Aveyron), onpeut affirmer qu'unegrande partie de la taxed'apprentissage reste dansle département.
Le deuxième argument est que l'entreprise conserve une totale liberté dechoix des écoles bénéficiaires de la taxe. On peut verser la TA à la CCI tout endésignant une autre école bénéficiaire que celles de la CCI. Nous garantis-sons une totale transparence dans l'affectation des fonds.Enfin, nous nous efforçons de faciliter les démarches des entreprises. Nousmettons à leur disposition un outil gratuit de saisie en ligne pour le verse-ment de la taxe d'apprentissage ; nous leur apportons gratuitement unaccompagnement et des conseils ; la proximité de la CCI à Rodez la rend faci-lement accessible aux entreprises.
Certains chefs d'entreprise estiment que former un apprenti, c'est perdrevainement un temps précieux. Comment les convaincre de l'intérêt de l'ap-prentissage ?Il faut savoir que la majorité des apprentis formés par la CCI de l'Aveyron res-tent en Aveyron. C'est particulièrement vrai pour les filières commerce etgestion, qui recrutent surtout localement. La moitié des 91 étudiants formésà bac plus 3 par l'EGC restent en Aveyron à l'issue de leur formation. 95 % des57 apprentis en bac professionnel commerce vont rester ici. 74 % des136 apprentis en BTS management des unités commerciales vont travaillerdans le département.Cela tient à l'adéquation entre nos formations et les besoins des entrepriseslocales. Nous ne créons une nouvelle formation que si elle correspond à unréel besoin identifié dans le tissu économique aveyronnais. C'est ainsi quenous avons toujours procédé et c'est ce qui donne à nos apprentis une forteemployabilité.
Les filières de formation par alternance de la CCI apportent donc une vraiecontribution à la richesse économique du territoire...Oui, nous permettons aux entreprises de recruter les personnels qualifiésdont elles ont besoin, nous facilitons l'accès des jeunes à l'emploi et nousmaintenons sur le territoire des habitants qui vivent et consomment sur place.Verser sa taxe d'apprentissage à la CCI, c'est soutenir l'économie locale. ■
Jean-François Boutonnet
Le D
oss
ier
11120392-CCI-mag-n3_Mise en page 1 13/01/12 14:33 Page3
04/0
5
> La formation par alternance
La formation par alternance
« Nos meilleurs prescripteurs sont leschefs d'entreprises qui ont déjà eu chezeux l'un de nos apprentis. » C'est dubaume au cœur des responsables ducentre de formation de la CCI del'Aveyron, chaque fois qu'un commer-çant ou un industriel recommande àun pair de former en alternance unjeune issu du pôle enseignement de laChambre de Commerce et d'Industrie.Saurait-on imaginer meilleuredémonstration que la formation enalternance, telle qu'elle est conçue parla CCI, est en parfaite adéquation avecles besoins des entreprises. Les cinqfilières de formation initiale imaginéespar la chambre consulaire ont étéconçues pour répondre précisémentaux attentes du tissu économiquelocal : animation et tourisme ; éner-gies ; qualité, sécurité, environnement ;informatique; commerce, gestion.« Nous nous appuyons sur deux critères ànos yeux essentiels pour toute créationd'une formation : les besoins des entre-prises locales et l'employabilité du publicaccueilli », résume Patrice Bras, direc-teur du centre de formation de la CCI.
Au services des entreprises
Pour ce qui est de la connaissance desattentes des employeurs locaux, lacompétence et la légitimité de lachambre consulaire, dirigée par deschefs d'entreprises, ne sauraient êtrecontestées. Sa proximité avec le tissuéconomique lui permet non seule-ment de proposer les formations lesplus adaptées au marché local, maiselle fait aussi de son centre de forma-tion une structure plus attentivequ'une autre à ce qui se passe dansl'entreprise qui accueille un apprenti.« Notre objectif est que le jeune aille
jusqu'au bout de sa formation, expliqueDominique Treilles, Directeur de l’Institutde Formation par Alternance au centrede formation de Bourran. Nous pouvonsy parvenir en agissant à deux niveaux :sur la qualité de notre formation théo-rique et en veillant à ce tout ce passepour le mieux entre le chef d'entreprise etson apprenti. » Résultat : seuls 5% desjeunes gens en formation de com-merce et de gestion abandonnent encours de route.Une autre statistique vient contredirel'idée reçue qui voudrait que le tempspassé par les chefs d'entreprise à for-mer les apprentis serait un mauvaisinvestissement: 80% des jeunes gensqui passent par le pôle commerce etgestion restent dans les entrepriseslocales. Cette proportion est certesbeaucoup moins importante pour lepôle technique et certaines de sesfilières, telles l'informatique, quirecrute dans toute la moitié sud de laFrance, mais leur passage dans desentreprises aveyronnaises perfor-mantes suffit à convaincre les étu-diants que leur avenir professionnelpeut se trouver en Aveyron.
L'intérêt des apprentis
Au côté des entreprises, ces apprentistrouvent aussi leur compte dans la for-mation en alternance. C'est probable-ment la forme d'enseignement supé-rieur la plus accessible économique-ment. La scolarité est gratuite et leurspériodes en entreprise leur donnentdroit à rémunération. Les nombreusespasserelles entre diplômes de degrésdifférents permettent d'accéder à desniveaux de formation parfois insoup-çonnés. « La formation en alternancen'est pas une voie de garage. C'est, au
contraire, une filière d'excellence qui tirevers le haut même le diplôme le plusmodeste. Il n'est pas rare que de vraiesresponsabilités soient confiées auxapprentis dans les entreprises », notePatrice Bras.La qualité de l'enseignement dispensé,qui se traduit par un taux de réussitesouvent au-dessus des moyennesnationales (86,5 % en 2011), et lareconnaissance, sur le marché du tra-vail, des diplômes décernés, ouvrent
aux apprentis plus de perspectivesd'embauche. « Le taux d'embauche denos apprentis, six mois après la fin deleur formation, est de l'ordre de 90 % »,assure Dominique Treilles.Des apprentis qui trouvent facilementun emploi et des entreprises qui peu-vent recruter des personnels qualifiéset performants : tout le monde aà g a gn e r d a n s l a fo r m a t i o n e nalternance. ■
Formation en alternance:tout le monde y gagneEn se faisant acteurs de la formation de leurs futursemployés, les chefs d'entreprise permettent à la CCI depréparer des techniciens immédiatement opérationnels,au bénéfice du tissu économique local
Le D
oss
ier
11120392-CCI-mag-n3_Mise en page 1 13/01/12 14:34 Page4
>>Le
jour
nal d
e la
Cha
mbr
e de
Com
mer
ce
et d
’Indu
strie
de
l’Ave
yron
Un outil performantLe centre de formation en alternance de la CCI del'Aveyron est le plus important de la région Midi-Pyrénées
Le centre de formation de la CCI est un bel outil qui forme chaque année850 jeunes gens, dont 750 en alternance et délivre dix-neuf diplômes. Il comprend également un pôle de formation professionnelle continue quiaccueille quelque 3 000 salariés des entreprises de la région, en 600 actions deformation.Du bac professionnel au diplôme d'ingénieur à bac +5, la CCI a créé cinq filièresréparties sur deux sites : dans le quartier de Bourran à Rodez et à l'ancienneécole EDF de Saint-Affrique. Les filières informatique, qualité sécurité environ-nement et commerce gestion sont à Bourran ; les filières énergie et animationtouristique se trouvent à Saint-Affrique. Dès la rentrée prochaine, une antennebac professionnel commerce et la formation de niveau Bac+2 « Gestionnaired’Unités Commerciales » ouvriront à Millau et, dans quelque temps, le site deRodez devrait accueillir une école d'ingénieurs dans le domaine de l’énergie.
La formation par alternance
Le site de Rodez-Bourran fait 6 000 m2, compte treize laboratoires informa-tiques, trente-et-une salles de cours, un amphithéâtre, un centre de documen-tation et une salle de visioconférence. Tout le bâtiment est équipé en wifi. Lesite de Saint-Affrique s'étend sur 2 500 m2. Il compte six salles spécifiques etune dizaine de salles de cours classiques.L'équipement informatique du centre de formation est maintenu au plus hautniveau de performance (les ordinateurs les plus anciens ont trois ans) et un parte-nariat avec Microsoft permet à l'école de disposer de tous les logiciels de la marquedès leur sortie, voire avant leur commercialisation auprès du grand public.Ainsi, la CCI de l'Aveyron s'est dotée, au fil du temps, du plus important centrede formation en alternance de toutes les Chambres de Commerce etd'Industrie de Midi-Pyrénées. ■
Le chiffre : 6 000 €
Le coût de la formation d'un apprenti du CFA de la CCI est de l'ordre de 5 000 à 6 000euros par an. Plus de la moitié de ce coût est financée par la taxe d'apprentissage queversent les entreprises. Le reste est en grande partie financé par une subvention d'équi-libre octroyée par la Région Midi-Pyrénées.
Les phrases
Patrice Bras, directeur du centre de formation : « En versant sa taxe d'apprentissage àla CCI, on a l'assurance qu'elle revient à des écoles proches du territoire et au ser-vice du tissu économique local. La formation en alternance, telle que nous la conce-vons, participe à l'aménagement du territoire. »
Dominique Treilles, directeur du CFA : « L'apprentissage est un formidable ascenseursocial. Vous pouvez commencer par un CAP et finir avec un diplôme d'ingénieur. Ily a des passerelles très efficaces pour parvenir à cela. »
11120392-CCI-mag-n3_Mise en page 1 13/01/12 14:34 Page5
06/0
7
> La formation par alternance
La formation par alternance
Trois pôles, cinq filières,dix-neuf formations :
Le D
oss
ier
La Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Aveyron ne cessede développer son offre de formation en lien avec la demandedes entreprises du Département et de la Région.
11120392-CCI-mag-n3_Mise en page 1 13/01/12 14:34 Page6
>>Le
jour
nal d
e la
Cha
mbr
e de
Com
mer
ce
et d
’Indu
strie
de
l’Ave
yron
11120392-CCI-mag-n3_Mise en page 1 13/01/12 14:34 Page7
08/0
9
> Alternance entreprises
Alternance entreprises
Isabelle Roger,Chaussures David
«Des résultats surprenants»
Guy Delmas,responsable de recrutementà Sopra Group Aveyron
« Un vrai mode de recrutement »
Le D
oss
ier
Sur les vingt-sept salariés qui travail-lent aujourd'hui dans les magasins dechaussures et de prêt-à-porter Kalao,plus d'un quart a été formé par l'ap-prentissage au sein même de l'entre-prise, la SARL Chaussures David. « Nousproposons un contrat de travail enmoyenne à un des apprentis que nousaccueillons sur deux », résume IsabelleRoger, gérante de l'entreprise.Cela fait de nombreuses années queles David, l'une des plus anciennesfamilles de commerçants indépen-dants de Rodez, ont recours à l'appren-tissage, en partenariat avec la CCI del'Aveyron. « Ce mode de formation per-met de recruter des jeunes désireux derentrer dans la vie active tout en poursui-vant leurs études, explique encoreIsabelle Roger. Une relation privilégiéeest établie entre l'employeur, le jeune etla CCI. Ce système offre la possibilité, àl'entreprise, de transmettre son savoir-faire et sa culture à l'apprenti et de faireconnaître à la Chambre de Commerce etd’Industrie ses attentes en matière deformation. Dès lors, il nous paraît nor-mal de verser la taxe d'apprentissage àl'organisme qui nous accompagne dansla formation de nos jeunes. »
L'entreprise accueille actuellementtrois apprentis qui apprennent les pro-duits et les méthodes des boutiquesKalao. Le chausseur est en effet trèssourcilleux sur la qualité du service qu'ilveut apporter à ses clients et, pour cefaire, tient absolument à inculquer àses salariés sa propre conception ducommerce et du conseil. Or, l'apprentis-sage est la formule la plus adaptée à cegenre d'exigence. « Les formations dis-pensées par l'école de la CCI sont trèsbonnes, mais nous sommes très attachésà nos propres méthodes de travail, quicontribuent à la réputation et à la longé-vité de notre commerce, ajoute lapatronne des Chaussures David. C'estpourquoi nous consacrons du temps etde l'attention à la formation d'apprentis.C'est un échange dans lequel tout lemonde est gagnant. Pendant leur forma-tion, les apprentis peuvent réaliser un tra-vail considérable. Leur implication faitque nous pouvons parfois leur laisser devraies responsabilités et cela donne sou-vent des résultats surprenants. A la fin deleur formation, ils trouvent facilement unemploi et, quand nous les gardons cheznous, ils sont des salariés efficaces et trèsattachés à l'entreprise.» ■
Les liens de partenariat qui unissentSopra Group et l'école 3IL ne datentpas d'hier. Quand l'entreprise d'infor-matique s'appelait encore Inforsud,ses dirigeants avaient fait le choixd'être très actifs auprès du centre deformation consulaire en soutenantfinancièrement la structure. Ce lien nes'est pas distendu avec le temps etSopra Group Aveyron accueilleaujourd'hui encore de nombreuxapprentis ingénieurs informaticiens. Ilssont huit, actuellement, à apprendretout en travaillant parmi les centsoixante salariés du site de Rodez.«L'apprentissage est pour nous un vraimode de recrutement, explique GuyDelmas, responsable du recrutement.Le taux de recrutement en fin de forma-tion est de l'ordre de trois sur quatre.Pour vous donner un exemple, sur la der-nière promotion, deux apprentis ne sontpas restés chez nous : un que nousn'avons pas souhaité garder, l'autre quitenait à partir à l'étranger. »
En mettant les élèves ingénieurs ensituation, sur de vrais projets, au seinde ses équipes, Sopra Group a la possi-bilité de mesurer les compétences et lamotivation des apprentis, leur capacitéà s'intégrer dans une équipe, leur inté-rêt pour l'entreprise, ses produits et sesméthodes. « Nous ne faisons pas de l'ap-prentissage pour faire de l'apprentis-sage, précise Guy Delmas. Notre objec-tif est chaque fois de conclure la forma-tion sur un contrat de travail. »De toute évidence, Sopra Group atrouvé dans l'école 3IL un vivier detalents en mesure de répondre à sesbesoins, preuve que l'enseignementdispensé au centre de formationconsulaire est à la fois performant etadapté aux attentes des entreprises.« Nous avons besoin de cerveaux bienfaits, capables d'évoluer vite, de s'adap-ter aux nouveautés, de réagir efficace-ment en fonction des besoins. Les ingé-nieurs à bac plus 5, formés par 3IL, ontgénéralement ces capacités-là. » ■
Isabelle Roger
11120392-CCI-mag-n3_Mise en page 1 13/01/12 14:35 Page8
>>Le
jour
nal d
e la
Cha
mbr
e de
Com
mer
ce
et d
’Indu
strie
de
l’Ave
yron
Alternance entreprises
Jean-Louis Albouy,SCP
« L’alternance, c’est du gagnant-gagnant »
Pour Jean-Louis Albouy, patron del'entreprise SCP de distribution deproduits et matériels pour piscines,la formation en alternance seraitaujourd'hui « la solution idéale » pouraccéder rapidement à la vie active,voire pour construire un plan de car-rière. Depuis de nombreusesannées, déjà, SCP prend des appren-tis issus des filières gestion, com-merce ou qualité du centre de for-mation de la CCI. « Nous apportonsune attention toute particulière à laformation en alternance car c'est vrai-ment une formule gagnant-gagnantpour le jeune et pour l'entreprise,insiste Jean-Louis Albouy. Pour l'ap-prenti, quelle que soit son ambition,c'est le meilleur moyen de mettre lepied à l'étrier, de trouver sa place dansle monde du travail tout en percevantu n e r é m u n é r a t i o n . C h e z n o u s ,les apprentis peuvent avoir accèsa u x p r i m e s , a u m ê m e t i t r e q u eles autres technico-commerciaux.L'entreprise, elle, a la possibilité de tes-ter le jeune durant deux ans ou plus,en vue d'un éventuel recrutement. Ellepeut également tirer parti du travail
de l'apprenti, si on lui confie de vraiesmissions concrètes. »Au sein de SCP, la pratique veutqu'un tuteur soit désigné et qu'unprojet, au moins, soit confié à cha-cun des jeunes en formation. L'und'eux, par exemple, a été chargéd'identifier et d'analyser les sitesinternet des clients de SCP, avant deleur faire des recommandationspour les rendre plus efficaces. Unautre a eu pour mission de préparerla diffusion du catalogue général del'entreprise par une campagne d'ap-pels téléphoniques, de mailing ettoute la mise à jour des fichiersclients. « L'enseignement du centre deformation consulaire est de grandequalité, estime le directeur général deSCP France. Il prépare des apprentiscapables de s'adapter aux produits etméthodes des entreprises dans les-quelles ils travaillent. Il y a une grandeproximité, un lien très fort entre l'écolede la CCI de l'Aveyron et les entrepriseslocales. C'est un établissement tou-jours très attentif aux attentes desemployeurs. C'est très différent de cer-taines écoles de commerce, dont l'ob-
jectif est avant tout de faire du chiffreet qui ont la fâcheuse habitude debourrer le crâne de leurs étudiants,lesquels sont convaincus d'être lesmeilleurs et d'avoir droit à tout, toutde suite. »C'est aussi un conseil de persévé-rance que Jean-Louis Albouyadresse à ses confrères chefs d'en-
treprise : « Bien sûr, la formation d'unapprenti impose que l'on s'occupe delui. Il faut du temps et le retour surinvestissement n'est pas toujoursimmédiat, mais je suis convaincu quec'est un bon investissement, qui per-met d'inscrire le jeune dans une straté-gie à long terme, dont tout le mondepeut tirer profit. » ■
Jean-Louis Albouy
11120392-CCI-mag-n3_Mise en page 1 13/01/12 14:35 Page9
10/1
1
> Alternance apprentis
Alternance apprentisLe
Do
ssie
r Leslie Cassan,BTS managementdes unités commerciales
« C’est une formationtrès exigeante »
ChristelFerrières,BAC PRO commerce
« L'alternance étaitpour moi la seule solution »
Leslie Cassan, étudiante en deuxièmeannée de BTS management des unitéscommerciales (MUC), est apprentie aumagasin Home and Co de Rodez, sous ladirection de Céline Clot. «Ce commerceest assez récent; il y a donc beaucoup dechoses à faire, explique la jeune femme. Ila fallu faire des campagnes de mailing,établir des fichiers clients, élaborer desplans de communication... Tout cela m'apermis de mettre en application ce quej'avais appris en cours. Dès que l'on a vuune question en théorie, on peut l'expéri-menter dans la réalité de l'entreprise; c'esttrès intéressant.»Attentive aux attentes des clients et aubon ordonnancement des rayons, LeslieCassan gère la boutique d'équipementde la maison et de décoration avec sou-rire et assurance. Elle est ici dans un envi-ronnement dont elle connaît déjà la plu-part des aspects. «Même théoriques, lescours dispensés au centre de formation
sont très proches de la réalité de l'entre-prise, constate l'apprentie. Ils en devien-nent presque concrets, grâce à la qualitédes formateurs qui savent animer lescours. Dans le module de conduite de larelation clients, nous avons appris deschoses qui me servent directement dansmon travail au magasin : établir untableau de bord, calculer des marges, fairede la gestion, etc.»La jeune femme parle avec enthou-siasme de sa formation, de son travailpour Home and Co et de son avenir pro-fessionnel. «Je voudrais faire du marketinget, pourquoi pas, avoir ma propre entre-prise. Tout ce que j'apprends aujourd'huime sera très utile pour cela.» Comme luisera probablement utile, également, lesens de l'engagement qu'impose uneformation en alternance. «C'est une for-mation très exigeante car, après le travailen entreprise, il y a souvent du travail théo-rique à faire le soir chez soi.» ■
Malgré son jeune âge, ChristelFerrières a déjà derrière elle un par-cours fait de multiples expériences.Après avoir quitté l'école à seize ans,elle a déjà fait quelques premiers pasdans le monde du travail, avant de sediriger vers la formation en alternance.Elle est aujourd'hui en deuxièmeannée de bac professionnel commerceet fait son apprentissage auprès deRaymond Soulié, concepteur-poseurde cuisines et salles de bain à l'en-seigne Spécial Cuisine Déco, àDecazeville.« Après avoir quitté l'école très tôt, je nepouvais pas me permettre de reprendredes études coûteuses, explique ChristelFerrières. La seule solution pour moiétait la formation en alternance, qui mepermettait de me former tout en perce-vant une rémunération. »Au terme de son apprentissage,Christel Ferrières compte bien décro-cher le contrat de travail qui lui permet-tra d'entrer de plain-pied dans la vie
active. « Les diplômes en alternanceouvrent plus de débouchés, assure-t-elle.Ce sont des formations connues et recon-nues par les employeurs, qui préfèrentgénéralement recruter des gens ayantdéjà vécu une expérience en entreprise.»Les employeurs savent également queles jeunes gens engagés dans des for-mations en alternance doivent, pourdécrocher leur diplôme, être deux foisplus motivés que les autres, pour assu-mer de front les tâches en entreprise etle travail scolaire. Cela fait d'eux desrecrues de choix.En attendant ce moment, ChristelFerrières peaufine sa connaissance dumonde du travail, même si elle n'a pastrès souvent l'occasion de mettre enpratique ses cours de technique devente. « Ici, j'occupe plutôt un poste d'as-sistante commerciale. Je fais des devis,des créations et des chiffrages de projets.Même si ce n'est pas en lien direct avecma formation théorique, j'apprendsénormément tous les jours. » ■
Leslie Cassan
Christel Ferrières
11120392-CCI-mag-n3_Mise en page 1 13/01/12 14:35 Page10
>>Le
jour
nal d
e la
Cha
mbr
e de
Com
mer
ce
et d
’Indu
strie
de
l’Ave
yron
Alternance apprentis
Antoine Guy,3e année d’ingénieur généraliste spécialisé informatique
« On peut s'impliquer dans de vrais projets »Une année de prépa maths, un DUTinformatique. « Après le DUT, je ne mevoyais pas faire des études théoriques.De plus, une formation en alternanceprésentait l'avantage d'être presquegratuite et d'avoir un salaire. » AntoineGuy a donc passé le concours d'en-trée à l'école 3IL (Institut d'ingénierieinformatique de Limoges) avec pourobjectif le diplôme d'ingénieur géné-raliste spécialisé informatique quedécerne le centre de formation deRodez. Aujourd'hui en troisièmeannée, le jeune homme s'apprête, cesjours-ci, à regagner l'entreprise SopraGroup à Rodez, au sein de laquelle ileffectue son apprentissage.« On passe plus de la moitié de sontemps de formation en entreprise, celapermet d'avoir une vraie vision dumonde du travail, estime Antoine Guy.On apprend vite et beaucoup, aucontact de ses collègues de travail. Onpeut concentrer son temps et son éner-gie sur les connaissances les plus utilesau quotidien dans la vie de l'entreprise.
On gagne en efficacité. Mais ce qui estle plus passionnant, c'est que le tempspassé en entreprise est suffisammentlong pour que l'on puisse s'impliquerdans de vrais projets que l'on peutconduire à terme, avec de vrais objec-tifs, au même titre que les autres sala-riés. C'est à la fois très formateur et trèsmotivant. »L'implication conjointe et perma-nente de l'entreprise et de l'écolecontribue également à la motivationdes apprentis, comme le note l'élèveingénieur. « Dans l'entreprise, chaquecollègue de travail contribue à notreformation et le tuteur est toujours trèsaccessible. De son côté, l'école est trèsattentive à ce qui se passe dans l'entre-prise. L'enseignant référant vient y ren-contrer le tuteur à la fin de chaquepériode afin de faire le point sur la pro-gression de l'étudiant. »Compte tenu du secteur d'activité etdu mode de formation qu'il a choisi,Antoine Guy ne nourrit guère dedoute sur sa capacité à trouver un
emploi dans l'avenir. Aussi envisage-t-il de se donner le temps d'aller à ladécouverte du monde, à la fin de saformation, avant d'entrer dans la vieactive. Nombreux sont les diplômésqui, après cinq années de formationpost-baccalauréat en alternance, fontle choix d'un temps sabbatique avant
de chercher un emploi. Ce n'est pas làle moindre des privilèges réservésaux apprentis, confiants dans la noto-riété de leur diplôme et disposant,parfois, de quelques économies pré-servées sur la rémunération perçuependant leur formation. ■
Antoine Guy
11120392-CCI-mag-n3_Mise en page 1 13/01/12 14:35 Page11
12/1
3
Apprentissage: Mode d’emploiQu’est ce qu’un contrat d’apprentissage ?
C’est un CDD de 1 à 3 ans qui permet à un jeune de 16 à 25 ans d’obtenir undiplôme ou un titre reconnu. Aucune limite d’âge pour les apprentis reconnustravailleurs handicapés et en cas de création d’entreprise.
Quelles sont les conditions pour recruter un apprenti ?
Toute entreprise, association ou profession libérale peut recruter dès lorsqu’elle possède un maître d’apprentissage. Celui-ci doit être titulaire d’undiplôme ou titre relevant du domaine professionnel visé par le jeune, avoir2 ans d’expérience professionnelle dans ce domaine ou avoir 3 ans d’expé-rience professionnelle en relation avec la qualification envisagée par le jeune.Quelle est la rémunération appliquée pour un apprenti ?Calculée en pourcentage du SMIC, elle varie en fonction de l’âge de l’apprentiet de l’ancienneté dans le contrat, sauf dispositions plus favorables prévuespar convention collective.
6 bonnes raisons de privilégier l’apprentissage :
1/ INVESTIR POUR L’AVENIR :Les entreprises qui croient en l’avenir préparent la sortie de crise en prévoyantpar l’apprentissage les compétences dont elles auront besoin demain. Lesapprentis d’aujourd’hui sont des salariés en devenir, motivés, dynamiques etmunis d’une solide confiance en leurs capacités à s’assumer et à entreprendre.
2/ TESTER UNE PRE-EMBAUCHE :Un contrat d’apprentissage dure en moyenne deux années ; le temps pourl’apprenti d’acquérir les techniques de travail et, pour le chef d’entreprise, dese faire une opinion pour décider ou non d’une embauche définitive.
3/ FIDELISER ET VALORISER LES COLLABORATEURS :L’importance de la fonction tutorale responsabilise et fidélise les salariés lesplus expérimentés.
4/ MODERNISER ET DYNAMISER UNE ORGANISATION :Les jeunes apportent du « sang neuf » pour mieux faire vivre l’entreprise et l’in-citer à sans cesse se remettre en question.
5/ FAVORISER LA COHESION AU SEIN DE L’ENTREPRISE :L’intégration progressive d’un jeune grâce à l’alternance et son accompagne-ment par un tuteur dans l’entreprise crée une alchimie favorable au rappro-chement entre les générations.
6/ BENEFICIER D’AVANTAGES FINANCIERS :Le recrutement d’un jeune en contrat d’apprentissage donne accès à desaides du Conseil Régional Midi-Pyrénées ainsi qu’à des exonérations decharges sociales et à un crédit d’impôt
Quelques chiffres :
Au 30 novembre 2011, le service enregistrement de la CCI de l’Aveyron a traité338 contrats dont les caractéristiques sont les suivantes :
Alternance infos pratiquesLe
Do
ssie
r
> Alternance infos pratiques
11120392-CCI-mag-n3_Mise en page 1 13/01/12 14:35 Page12
>>Le
jour
nal d
e la
Cha
mbr
e de
Com
mer
ce
et d
’Indu
strie
de
l’Ave
yron
Alternance infos pratiques
Bon à savoir:
L’enregistrement du contrat d’apprentissage est assuré par les Chambres Consulaires(Chambre de Commerce et d’Industrie, Chambre de Métiers et de l’Artisanat, Chambred’agriculture).Les formations de CAP à Bac+5 peuvent être réalisées par le biais de l’apprentissage etson dispensées dans les CFA (Centres de Formation d’Apprentis).
11120392-CCI-mag-n3_Mise en page 1 13/01/12 14:35 Page13
14/1
5
> La vie des entreprises
EPVEntreprise duPatrimoine Vivant
La vie des entreprises
Que signifie EPV ?Vous avez peut être reçu en cadeau unbijou, une paire de gants ou un autreobjet de valeur auquel était accrochéune petite étiquette de couleur lie de vinavec 3 lettres blanches EPV et à laquellevous n’avez pas forcément prêtéattention.EPV ne signifie pas «Equivalent Pétroleen Valeurs » ni « EnvironnementPréservation de la Vie» et encore moins«Exploitation des Petits Vieux» mais celasignifie que l’entreprise bénéficie d’unlabel qui l’identifie comme étant une«Entreprise du Patrimoine Vivant».
Qui peut prétendreà ce label?Ce label est une marque de reconnais-sance du Ministère de l’Economie desFinances et de l’Industrie et il distingued e s e n t re p r i s e s f ra n ç a i s e s a u x
savoir-faire artisanaux et industrielsd’excellence.La procédure d’attribution du label EPVest menée par des experts qui s’assurentque l’entreprise demanderesse rempliebien des critères dans des catégories quisont:La détention d’un patrimoine écono-mique spécifique, La détention d’un savoir-faire rare repo-sant sur la maîtrise de techniques tradi-tionnelles ou de haute technicité,L’ancienneté de l’implantation géogra-phique ou à la notoriété de l’entreprise.
Près de 1 100 entreprisesfrançaises labelliséesLe label existe depuis 2005 et près de1100 entreprises en ont bénéficié. Parmicelles-ci, on compte des maisons presti-gieuses telles que Boucheron, Lalique,Guerlain, Yves Saint Laurent, Christian
Dior, Chanel, Givenchy, Galliano, Kenzoet d’autres aussi glamour qu’Hermès.Le label est attribué pour 5 ans et peutêtre renouvelé. De plus, depuis le moisde septembre de cette année, les entre-prises agro-alimentaires sont éligibles àl’obtention du label, cependant lesentreprises agricoles ne le sont pas.
12 entreprisesaveyronnaises EPVEn ce qui concerne notre département,nous pouvons nous enorgueillir decompter 12 entreprises labellisées sur29 qu’en compte Midi-Pyrénées.Les entreprises sont harmonieusementréparties sur tout le département et soli-dement ancrées sur leur territoire.Elles emploient en tout 300 personnes etreprésentent autant les biens d’équipe-ment que les biens de consommation.
Les 12 entreprises labellisées sont:FORGE DE LAGUIOLELaguiole - Fabrication de couteauxLA COUTELLERIE DE LAGUIOLELaguiole - Fabrication de couteauxGANTS CAUSSEMillau - Fabrication de gantsMARY BEYERMillau - Fabrication de gantsATELIER DRUILHETFlavin - Menuiseries Charpentes,Restauration
TERRES CUITES DE RAUJOLLESCreissels - Fabrication de carrelage, terres cuitesVERMORELSalles-la-Source - Travail de la pierre,RestaurationMEGISSERIE RICHARDSt Germain - MégisserieCAPDEBARTHES MaxSauveterre - Fabrication d'étuiset d'objets en cuirLA POTERIE DU DONLe Fel d’EntrayguesFabrication de poteriesLE SAC DU BERGERCornus - Fabrication de sacset d'objets en cuirGASTON MERCIERVezins - Fabrication de selles
Naissance du Club des EPVFace au déficit d’image du label EPV, lesentreprises ont décidé de constituer uneassociation qui aura pour but de pro-mouvoir ce label et les entreprises label-lisées.A travers ce club, elles utiliseront tous lesmoyens et supports favorables à unecommunication maîtrisée et efficace,permettant de valoriser leur savoir-faire.Ce Club, présidé par Manuel RUBIO, aurason siège à la CCI de l’Aveyron qui enassurera le secrétariat et la logistique. ■
©Pa
tric
e T
hé
bau
lt
©Pa
tric
e T
hé
bau
lt©
Patr
ice
Th
éb
ault
Les photos de Patrice Thébault sont extraites de la collection Métiers d’Art, desEditions au Fil du Temps à Salles-la-Source, qui met en lumière le savoir-faire desEntreprises du Patrimoine Vivant. Contact : www.fil-du-temps.com
11120392-CCI-mag-n3_Mise en page 1 13/01/12 14:35 Page14
>>Le
jour
nal d
e la
Cha
mbr
e de
Com
mer
ce
et d
’Indu
strie
de
l’Ave
yron
La vie des entreprises
Club desexportateursLe 19 octobre 2011, renaissance du«Club des Exportateurs»
Semainede l’indutrie
Monsieur Alain FABRE – Président de laCommission « RELATIONS INTERNATIO-NALES» de la C.C.I. de l’Aveyron – a mobi-lisé le 19 octobre à la Chambre deCommerce et d’Industrie, une quaran-taine de personnes pour leur présenter leprojet de la relance du Club Export mis ensommeil depuis les années 90.Toutes les personnes présentes ont donnéleur accord pour adhérer au Club et dansle prolongement de cette rencontre, il aété mis en place un Bureau présidé par M.Alain FABRE. Celui-ci a rappelé le rôle et lamission de la CCIT de l’Aveyron dans lerenouveau de ce Club.
Ce Club se veut être un lieud’échanges et d’expériencesIl encouragera le partenariat de plusieurs
entreprises ayant des intérêts communs ou complémentaires (produits, savoir-faire, technologies, destinations géographiques, etc.). Il permettra de mutualiser et d’optimiser des ressources et moyens communs(partage cadre export, VIE).Il suscitera une dynamique d’échanges, de partage d’expériences et decompétences.Il favorisera l’élaboration de stratégies d’approche et de négociations communes.
Il sera également l’interlocuteur privilégiéVis-à-vis des structures et organismes locaux régionaux ou nationaux tels que lescollectivités territoriales, les banquiers, les autres Clubs, etc.Il permettra de mobiliser des fonds au bénéfice de ses adhérents pour financerdes opérations comme des venues d’acheteurs, des visites de salons internatio-naux, des participations à des manifestations à l’étranger.
Le Programme 2012Une commission composée d’une demi-douzaine de membres du Club s’est réu-nie fin 2011 pour préparer le programme et les rencontres de 2012.Il est prévu 3 réunions plénières du Club avec visites d’entreprises locales.Les sujets abordés seront soit des sujets d’actualité, soit des sujets issusdes demandes des Membres adhérents qu’ils souhaitent voir traiter de façoncommunautaire.
Et de façon générale, ce Club a vocation à promouvoir le rayonnement del’Aveyron à l’étranger. ■
Décidée lors de la conclusion des EGI(Etats Généraux de l’Industrie), la premièreédition de la Semaine de l’Industrie s’estdéroulée en avril 2011. Avec pour objectifsde valoriser l’image de l’industrie ainsi quel’intérêt pour ses métiers et pour ses car-rières, la CCIT de l’Aveyron s’est naturelle-ment inscrite dans cette initiative.Ainsi, deux conférences respectivementorganisées à Rodez et Millau et 8 visitesd’entreprises situées sur 3 bassins d’acti-vité ont permis de sensibiliser la plupartdes élèves de 3e du département.Ces jeunes ont pu constater l’existenced’un tissu industriel diversifié mais peuconnu et se rendre compte que l’industriedu 21e siècle n’a absolument plus rien decomparable avec l’industrie du 19e siècledont l ’image demeure encore pourbeaucoup.Afin de poursuivre cette dynamique en 2012, la CCIT de l’Aveyron organisera ànouveau plusieurs manifestations qui se dérouleront du 19 au 25 mars.Sur l’ensemble du département seront organisées des conférences et des visitesd’entreprises principalement dédiées aux collégiens lycéens et étudiants maisaussi à leurs parents.Pour attirer des jeunes vers nos entreprises, il faut donner envie, ne pas resterreplié sur nous-mêmes et ouvrir nos portes. ■
Noté Triple A
Dans un Aveyron dynamique, notre Ambition est de créer un réseau d’Amitié à vocation éco-nomique:• A comme AVEYRON puisque ce Club est ouvert à toutes les entreprises aveyronnaises et àtoutes les personnes et structures qui veulent promotionner le savoir-faire et les produitsaveyronnais à l’étranger.• A comme AMBITION de développer le chiffre d’affaires des entreprises à l’export, de sepositionner sur de nouveaux marchés et d’élever le niveau global de chacun grâce aux expé-riences à l’international.• A comme AMITIES entre les Membres du Club dans lequel doit régner une ambianceconviviale et sympathique qui favorise les contacts et la naissance de réseaux, de découvertede métiers et de savoir-faire locaux et de relations propices aux affaires.
Alain Fabre
Bernard Dalmon
11120392-CCI-mag-n3_Mise en page 1 13/01/12 14:36 Page15
16/1
7
> Repères de lecture > Agenda
Nos libraires ont lus pour vousLes livres permettent aussi bien de se former que de se détendre. Ce choix devrait vous aider àdécouvrir de nouveaux horizons, ce qui ne peut qu’alimenter votre réflexion d’entrpreneur et votretemps nécessaire de détente… Et bien sûr, votre libraire préféré, de l’un de nos nombreuses librairiesaveyronnaises, aura le plaisir à vous accompagner plus loin si le cœur vous en dit. Vous retrouvezdésormais cette rubrique régulièrement dans Aveyron Eco.
Repères de lecture
1/ Vie du commerce
LA NOUVELLEREVOLUTION COMMERCIALEPhilippe MOATIEditions Odile Jacob 27,90 €
D'un commerce naguère surtout préoc-cupé d'écouler efficacement des pro-duits selon une logique industrielle demasse, on passe ainsi à des mécanismesvisant à mieux répondre à des attentesplus personnalisées: le retour à un com-merce à taille humaine, de proximité,avec un service attentif aux clients. Leconstat est que le format des hyper esten crise, et que par ailleurs le développe-ment des achats sur Internet fragilise lescommerces d’un territoire. Mais enmême temps il y a un retour au centre-ville et à la proximité: il y a là des cartes àjouer pour les commerces indépendantscomme pour les enseignes qui réinves-tissent les cœurs de ville.
2/ Questions de société
LE PATRON,LE FOOTBALEUR ET LE SMICARDPhilippe VILLEMUSEditions Dialogues.fr 19,90 €
Quelle est la juste valeur du travail?Comment se forment les revenus du tra-vail? Les patrons des grands groupessont-ils justement rémunérés? Les foot-balleurs méritent-ils leurs salaires?Pourquoi sont-ils mieux payés qu'uneinfirmière, un instituteur ou un paysan?Le salaire d'un seul homme peut-il valoir
celui de mille smicards? Ce livre, vif et ori-ginal, tente de répondre avec rigueur àces questions en explorant les rémuné-rations françaises. Il montre que la valeurdu travail se déprécie dans la masse destravailleurs pauvres ou précaires quiobservent avec dégoût les gains phéno-ménaux et vulgaires accumulés par lesgrands patrons et les vedettes du sportou du spectacle. Un livre percutant etsolidement documenté.
3/ Economie en Aveyron
BOSCH, RODEZ,UNE USINE, UNE VILLEPierre-Marie TERRAL, Adélaïde MAISONBEEditions Privat 24,90 €
Bosch. Cinq lettres d'un nom devenufamilier à Rodez. Depuis son arrivée dansles années 60 et son installation défini-tive en 1970, l'histoire aveyronnaise del'équipementier automobile se mue aufil des ans en aventure industrielle, maisaussi culturelle, avec la rencontre dedeux peuples qui s'ignoraient. Devenuel'entreprise emblématique de l'agglo-mération ruthénoise, elle reste pourtantlargement méconnue.
4/ Vivre l’entreprise
LE PALEOANTHROPOLOGUEDANS L’ENTREPRISES’adapter et innover pour survivrePascal PICQEditions Organisation 18,00 €Collection Efficacité professionnelleA priori sans lien aucun, l'entreprise et lapaléoanthropologie partagent pourtant
un terrain de réflexion commun. Cetouvrage original et brillant, illustréd'exemples historiques et récents, estplongé dans l'actualité économique etfinancière. Pascal Picq y démontre com-ment le courant darwiniste de l'évolu-tion peut aider à faire sauter les blocagesde l'entreprise en France, prisonnière desvieux réflexes lamarckiens. De Lucy audéveloppement durable, des solutionsinnovantes et une autre façon de pensersont envisagées.
5/ Histoire économiquepour aujourd’hui
UNE BREVE HISTOIREDES CRISES FINANCIERESDes tulipes aux subprimesChristian CHAVAGNEUXEditions La Découverte 16,50 €
La finance a pris une place démesuréedans nos économies et ses dérapagespèsent lourdement sur l'emploi et lebien-être des populations partout dansle monde. Mais il n'est pas facile de com-prendre les ressorts de l'instabilité finan-cière, afin d'apprécier la pertinence despolitiques qui prétendent la combattre.D'où l'intérêt de revenir sur les grandescrises du passé. Tel est le propos de celivre pédagogique, où l'auteur fait le récitdes crises les plus exemplaires : lafameuse bulle sur les tulipes dans laHollande du XVIIe siècle; la façon dontl'Écossais John Law a créé la premièrebulle boursière de l'histoire dans laFrance du régent; la crise financière de1907, qui a conduit à la création de labanque centrale des États-Unis. Et ilrevient de manière originale sur la crisede 1929, en montrant commentRoosevelt a imposé les régulations quiallaient assurer plusieurs décennies destabilité. Se dessine ainsi une «économiepolitique des bulles», dans laquelle s'ins-crit parfaitement le dérapage des sub-primes. On comprend mieux alors lesmécanismes économiques en jeu dans
les crises financières. Mais aussi le rôlejoué par les inégalités sociales, les rap-ports de forces politiques et les bataillesidéologiques. Disposer d'un tel schémades crises permet de juger les multipleschantiers ouverts par le G20, leurs avan-cées et leurs faiblesses.
6/ Roman
DES GARÇONS D’AVENIRNathalie BAUEREditions Philippe Rey 20,00 €
En 1915, à 22 ans, Raymond Bonnefouspart à la guerre. Etudiant en médecine, ilva vivre près de quatre ans à proximitéde l'enfer des tranchées, dans des postesde secours où défile l'effarant cortège deblessés et de mutilés. Avec ses amis cesont ces "garçons d'avenir" qui ont enviede vivre, d'employer leurs moments deliberté à faire du cheval, du tennis, às'amuser à Paris, à rentrer chez eux enpermission, à participer aux fêtes, àaimer aussi... Ce texte magistralementécrit, solidement documenté, est un desplus beaux romans consacrés à laGrande Guerre. Traductrice, docteur enhistoire, Nathalie Bauer se fonde sur denombreux documents intimes (carnets,photos, agendas) de son grand-père,Raymond Bonnefous, (devenu plus tardmaire de Rodez), tout en transformantles protagonistes en héros de roman.
NOTE : Les prix indiqués sont susceptibles demodification suite à la hausse de la TVA le1er avril 2012 sur le livre de 5,5 à 7%. Dans lecadre de la loi sur le prix unique les éditeurspeuvent avoir modifié le prix avec la nou-velle TVA et c’est alors ce prix unique qui s’ap-plique et non pas le prix annoncé ici et/ouimprimé sur le livre. Dans ce cas ce sixièmelivre par exemple est susceptible de passer à20,30€ au lieu de 20,00€.
11120392-CCI-mag-n3_Mise en page 1 13/01/12 14:36 Page16
>>Le
jour
nal d
e la
Cha
mbr
e de
Com
mer
ce
et d
’Indu
strie
de
l’Ave
yron
Agenda06/02/12 Assemblée Générale Fédération
de Commerçants - Rodez
07/02/12 - 9h30 Assemblée Générale de la FAHPA - CCI Rodez
08/02/12 Portes Ouvertes Formation - Bourran Rodez
10/02/12 - 14h30 Réunion commune banque de France /CCI 12 - conjoncture économique
20/02/12 - 10h00 Assemblée Générale Logis - St-André-de-Najac
01/03/12 - 17h00 Réunion d’information sur l’accessibilité des ERPde 5e catégorie (commerces, restaurants, salles de réunions…) - CCI Millau
03/03/12 Portes Ouvertes Formation - Millau
06/03/12 - 17h00 Réunion d’information sur l’accessibilité des ERPde 5e catégorie (commerces, restaurants, salles de réunions…) - DDT Rodez
08/03/12 - 17h00 Réunion d’information sur l’accessibilité des ERPde 5e catégorie (commerces, restaurants, salles de réunions…) - Maison des sociétés à Villefrance-de-Rgue
13/03/12 Soirée The Village - Saint-Affrique
du 19 au 25/03/12 Semaine de l’Industrie
19/03/12 Assemblée Générale CCI- Montézic
Du 02 au 05/05/12 “Les commerçants font le Printemps”
05/05/12 La Nuit du Commerce
Les conseillersterritoiresAvec les 130 prestations de son cata-logue, dans les domaines suivants, la CCIAVEYRON a pour ambition d’agir au plusprès des entreprises:•Formation•Qualité Sécurité Environnement•RH-Aprentissage•Tourisme•Equipement•Premier accueil / information•Etudes / info eco / aménagement•Commerce•Formalités•Entreprendre•Industrie•International.
Pour vous accompagner, depuis votreprojet de création et tout au long de lavie de votre entreprise, ses deux conseil-lers territoires, Nathalie Cerri etChristophe Palous, sont à votre disposi-tion pour trouver les réponses à tous vosbesoins.Un numéro unique : 0565777700. ■
Nathalie Cerri
Christophe Palous
11120392-CCI-mag-n3_Mise en page 1 13/01/12 14:36 Page17
18/1
9
> CCI Aveyron en direct
Dans la même collection :
La CCIde l’Aveyron
La CCI Aveyron a renouvelé sa certification en mars 2011.Le projet de certification a démarré en 2004 sur le site desMagasins Généraux afin de répondre aux besoins desindustriels. Il a été ensuite déployé sur les activités de
Formation et de Formalités afin d’améliorer la qualité de service rendue aux entre-prises, étudiants et usagers.Cette démarche couronne un travail de longue durée mené en interne, durantlequel l’ensemble du personnel s’est mobilisé autour d'un objectif commun: amé-liorer de façon continue l'organisation pour mettre la satisfaction des clients aucœur de sa stratégie. Elle a permis de fédérer l’ensemble des acteurs autour d’unprojet structurant de la nouvelle CCI Aveyron. Elle s’inscrit dans une véritabledémarche de progrès.
Les bénéfices sont la mesure de nos progrès, l’optimisation de nos pratiques et lamise en œuvre d’un management de projet.Les enjeux externes sont l’adéquation de nos offres avec les exigences qualité denos clients, l’amélioration de la satisfaction de nos clients grâce à une meilleure com-préhension de leurs attentes et la valorisation de notre savoir-faire.
C’est avec succès que la CCI en mars 2011, a obtenu le renouvellement de son certi-ficat ISO 9001 version 2008, norme internationale, pour son Système deManagement de la Qualité. Cette reconnaissance est l’aboutissement du travaild’équipe. ■
CCI Aveyron en direct
Information sur l’accessibilitédes établissements recevant du
public (ERP) de 5e catégorieLa Chambre de Métiers et de l'Artisanat de l'Aveyron, la CAPEB, la FBTP12,
la Chambre de Commerce et d'Industrie de l'Aveyron, en partenariat avec laDirection Départementale des Territoires de l'Aveyron
vous invitent à participer à une réunion d'information sur l'accessibilité des ERP de 5e catégorie
(commerces, restaurants, salles de réunions...)le jeudi 1er mars 2012 à 17h00 - CCI à MILLAU
le mardi 6 mars 2012 à 17h00 - salle de réunion de la DDT à RODEZle jeudi 8 mars 2012 à 17h00 - maison des sociétés
à VILLEFRANCHE-DE-ROUERGUE
La loi du 11 février 2005 porte un objectif ambitieux: rendre la cité accessible auxpersonnes handicapées à l’horizon 2015. La loi prend en compte toutes lesformes de handicap (moteurs, sensoriels, cognitifs, psychiques), que cet handi-cap soit définitif ou temporaire. Pour atteindre cet objectif, les propriétaires ou exploitants d'établissements rece-vant du public (commerces, hôtels, restaurants, salles de réunions...) doivent met-tre en conformité leurs bâtiments avant le 1er janvier 2015.
Programme: - la loi et ses grands principes- l'application aux ERP de 5e catégorie- les aides financières possibles- débat avec la salle
Intervenants: DDT de l'Aveyron (Jean-Marie DUPLAN et Nadine NÈGRE)
Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Aveyron17, rue Aristide Briand 12000 RODEZ - Tél. 05 65 77 77 00
Directeur de la Publication : Manuel CANTOSRédacteur en chef : Guy COMBRETRéalisation et coordination : Claude JOUVE
Conception : Underkult • Impression : Graphi & Chabrillac
Aveyron Eco est imprimé sur un papier offset PEFC.Tirage : 14 800 exemplaires • Périodicité : trimestriel
Régie publicitaire : PAC Communication
Rédaction : Philippe PRADAL et CCI
Photos : Christian BOUSQUET - CCI Aveyron
11120392-CCI-mag-n3_Mise en page 1 13/01/12 14:37 Page18
>>Le
jour
nal d
e la
Cha
mbr
e de
Com
mer
ce
et d
’Indu
strie
de
l’Ave
yron
11120392-CCI-mag-n3_Mise en page 1 13/01/12 14:37 Page19
11120392-CCI-mag-n3_Mise en page 1 13/01/12 14:38 Page20