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- 15 Février 2018 -N°2

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Sommaire

L’édito de : Eliot Bouzy - P. 3•

L’interview Décalée - P.4•

La Revue de Presse - P.6•

La Surprise - P.12•

What’s up Geoarchi - P.14•

La Surprise 2- P.15•

Calendrier Geoarchi - P.16

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L’éDito DEEliot Bouzy

Voici venu le temps, en plus des rires et des chants, de votre fameux rendez-vous mensuel qu’est la Gazette Géoarchi ! Toujours dans l’objectif de réchauffer les coeurs, et ce d’autant plus par cette froideur, nous vous distillons quelques informations sur le programme passé et à venir.

Le travail étant constant et bien connu de tous, il a fallu naturellement décompresser et ce à l’aide du pot inter-cohésion de la semaine passée. Nous tenions d’ailleurs à vous remercier de votre participation et à encourager celle-ci à se manifester de nouveau ce vendredi 16 février, date de l’important forum des métiers (et de sa logique soirée) !

En plus d’un joyeux calendrier, cette Gazette va s’évertuer à vous donner quelques actualités urbanistiques, quelques sourires à travers l’interview décalée de Frédéric BIORET et encore quelques nouveautés ..! Il ne vous reste maintenant plus qu’à vous installer et à profiter de ce numéro exclusif en toute tranquillité !

Bonne lecture à tous de la part de l’association !

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Le trésorier,Eliot Bouzy

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Pour cette nouvelle gazette, nous interviewons Frédéric BIORET, directeur de l’équipe de recherche de l’institut de Géoarchitecture. Les propos ont été recueillis lors de « la journée de la recherche » du 2 février 2018 à Lorient. En cette journée de recherche, que vous évoque la phrase : “Un chercheur qui cherche on trouve, mais un chercheur qui trouve on cherche.” ?Bah c’est une phrase que j’utilise souvent donc euh… C’est un peu ironique comme formule mais c’est pas complètement vrai ! C’est-à-dire que plus on cherche moins on trouve quoi… Enfin quand on est chercheur chaque fois qu’on va un peu plus loin dans la problématique de recherche, de nouvelles questions se posent et on est de moins en moins pétri de certitudes.

Nicolas Hulot ou le glyphosate ? C’est assez difficile parce que les deux sont toxiques en fait.

Vous allez aider les Master 1 à organiser le voyage à Barcelone, vous ne préférez pas Ibiza à Minorque ? Je préfère Minorque en fait, plus rurale, plus naturelle on va dire.

Si on parle Nature, pensez-vous que l’amour est dans le pré ? (Rires) … Pas forcément non. Surtout aujourd’hui avec l’agriculture intensive, c’est pas évident de trouver un pré favorable.

Vous étiez membre du jury lors de l’habilitation de Lionel PRIGENT à diriger des thèses, est-ce qu’il vous considère comme un pair ou comme son père ?Cette question, il faudrait la lui poser …

Mais selon vous ? Comme un pair. Son père c’est pas moi, c’est (Daniel) LE COuéDIC.

Pour finir, est-ce que vous habitez dans une zone blanche ? Qu’est-ce que c’est ?

Ce sont des zones mal desservies par les réseaux de communication type internet, téléphone … Ha oui, sans doute, parce que j’ai du mal à me connecter à internet chez moi.

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La revue de Presse

- Arrivée des premiers commerces aux Capucins ! - - Les sous-sols urbains, regain d’intérêt ? -

- L’initiative Cmarue - - La loi SRU et la fondation Abbé Pierre -

- L’innovation Cargo-tram -

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Arrivée des premiers commerces aux Capucins !Le Télégramme, 25 janvier 2018. Pierre Chapinhttp://www.zupimages.net/viewer.php?id=18/04/jnqe.jpeg

Photo de la rue Kéréon à Quimper - Franck BETERMIN

Début mars 2018, débuteront les travaux pour la mise en place des toutes premières cellules commerciales aux Capucins. Ces commerces occuperont la moitié de l’espace destiné à être commercialisé sur le site. On y retrouvera un restaurant (service à table et restauration rapide), une salle d’escalade, une bijouterie / boutique souvenirs bretons, une cave à vin, un torréfacteur et un magasin spécialisé dans la décoration neuve ou de récupération. Les travaux pour le cinéma devraient se lancer dans le même temps. Les premières boutiques devraient ouvrir en octobre 2018. Au travers l’arrivée de ces nouvelles boutiques on peut craindre une transformation des usages et une mise de côté des pratiques moins formelles tel que la danse, le skateboard, le roller ou de spectacles improvisés. Bien que le directeur de la SPL des Capucins rappelle qu’il restera 10 0 00 m² une fois toutes les cellules commercialisées, le conflit d’usage au profit des commerçants est à craindre.

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Les sous-sols urbains, plus qu’un gain de place, une intelligence pour la ville de demain ?Demainlaville.com, 05 février 2018. http://www.demainlaville.com/sols-urbains-intelligence-ville-demain/

Depuis la loi Dufflot de 2013, la législation dirigeant l’aménagement du territoire poursuit un objectif clair de densification urbaine. Celui-ci pousse notamment les aménageurs à repenser les sous-sols des villes longuement ignorés comme à Montréal ou Hong-Kong qui s’approprient les souterrains depuis longtemps déjà. Pour autant, sommes-nous vraiment prêts à vivre dans nos sous-sols et comment pouvons-nous y parvenir ?

« Ignoré, voire rejeté, le dessous de nos villes est un trésor vital» à travers ses mots, Dominique Perrault, architecte français, (à qui on doit notamment la réalisation de la Bibliothèque Nationale de France), explique qu’il s’avère nécessaire de dédramatiser des lieux réservés aujourd’hui aux fonctions seulement techniques. Construire dans les sous-sols des villes n’est pas qu’une manière de se protéger du froid, c’est aussi une façon de retrouver de la place en ville. Au-delà des fonctions techniques qu’il faudrait enterrer pour laisser à l’urbanité plus de place en surface, les souterrains pourraient aussi être un lieu de flâneries car ils sont un univers bucolique emplis de rêveries, que nous pourrions sans doute réinvestir poétiquement.

Tout cela revient à envisager la ville souterraine comme la possibilité d’un nouveau paradigme dans la planification urbaine. Aujourd’hui, on raisonne d’une certaine manière à savoir réfléchir aux ressources que la ville et ses souterrains nous offrent, en fonction des besoins que l’on a. Mais si l’on inversait tout simplement notre manière de raisonner et que l’on décidait plutôt de nos besoins en ville, en fonction de nos ressources ?

Cmarue : quand les habitants prennent part à la revitalisation commercialeDemainlaville.com, 22 novembre 2017. http://www.demainlaville.com/cmarue-habitants-revitalisation-commerciale/

Lancé en octobre 2017, Cmarue est une solution d’implantation participative de commerces. Via ce site, un riverain pourra contribuer au choix des commerces qui pourront s’installer dans les locaux inoccupés de son quartier. Cette initiative s’inscrit comme réponse du pouvoir public contre la désertification commerciale et la dévitalisation des centres-villes. Cmarue permettra des solutions technologiques favorisant la consultation citoyenne, là où les outils de statistique socio-démographique offrent des données difficilement exploitables. une démarche importante tant pour l’habitant que pour le futur commerçant, qui pourra mieux envisager la demande et adapter ses services.

La garantie des habitants concernant leurs vœux émis les bailleurs parisiens s’attachent à respecter les 3 vœux les plus exprimés par les habitants de leur quartier d’implantation. La principale limite restant la qualité commerciale des dossiers qu’ils recevront ensuite…Cmarue a pour objectif d’intervenir dans les nouveaux quartiers sortis de terre, où la vie riveraine peut être co-construite en amont, et les centres-villes de villes moyennes qui souffrent le plus de la désertification des commerces.

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Logement social : les mauvais élèves de la loi SRU pointés par la Fondation Abbé PierreLe Figaro, 11 janvier 2018. http://www.lagazettedescommunes.com/543957/logement-social-les-mau-vais-eleves-de-la-loi-sru-pointes-par-la-fondation-abbe-pierre/

Il y a quelques semaines, un bilan triennal (2014-2016) concernant la loi SRu a été publié par le ministère de la Cohésion des territoires.Le bilan montre une augmentation des habitats à loyer modéré (HLM) depuis la mise en application de la loi. Cependant la fondation Abbé Pierre a pointé certains résultats de ce bilan. En effet, toutes les communes n’ont pas respecté la loi : on constate que 45% des communes n’ont pas atteint l’objectif. Certaines sont d’ailleurs très loin de l’avoir atteint allant jusqu’à avoir un résultat négatif. La fondation souhaite également montrer les limites de la loi avec notamment certaines détournements par des communes ainsi qu’une certaine clémence de la part de certains préfets concernant les sanctions.

Affiche de la fondation Abbé Pierre. source : humanite.fr

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Des cargo-tram pour le fret en villecarfree.fr, 24 juin 2014. http://carfree.fr/index.php/2016/06/24/des-tramways-de-livraison-en-ville/

Cargo Tram de Dresde. source : www.nbfotos.de

De nombreuses villes en France réfléchissent à exploiter les réseaux existant de tramway afin de réduire le nombre de camions et optimiser les déplacements pour acheminer les marchandises. Cela permettrait tout à la fois d’assurer des livraisons rapides et régulières tout en rentabilisant un réseau ferré qui coûte cher.

A Zürich l’organisme qui a pour charge la collecte et le recyclage ont fait le choix de se baser sur la reserve logistics : le principe consiste à utiliser le tramway pour collecter les déchets encombrants ou encore des produits électroniques. Des arrêts sont donc prévus sur l’ensemble du territoire de la collectivité pour pouvoir ramasser et rapatrier à la déchetterie l’ensemble des déchets des habitants.

En Allemagne, le cargo tram permet déjà d’acheminer des pièces automobiles vers l’usine d’un constructeur automobile alors qu’en France c’est l’institut de recherche Efficacity qui en 2014 a relancé le projet. Le TramFret propose donc de transporter des marchandises d’un point à un autre avec un tramway empruntant le réseau existant et circulant entre les rames de transport.Pour conclure, les villes françaises restent aux stades «démonstrateurs» et peinent à mettre en place ce projet de manière concrète et permanente au sein de leur territoire.

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L’association « Aménagements Sans Frontières » a été créée en 2016. Elle est l’initiative de six étudiants de l’institut de Géoarchitecture qui, au retour de leur stage de fin d’année en Licence 3 AuDE, décident de créer l’association afin de partager leur expérience béninoise.

A sa création l’association s’est fixée deux objectifs. Le premier est de tisser du lien avec les individus qui œuvrent dans le domaine de l’urbanisme et ses disciplines associées à l’étranger. La finalité de cette mission est la création d’une liste de contacts de professionnels de l’urbanisme.

Le deuxième objectif vise à mettre en lumière, par l’intermédiaire de conférences, ciné-débat ou articles, la pratique et la conception de la ville à l’étranger. Par exemple, en mars 2017, l’association a organisé avec l’aide de Géoarchi Carré, un ciné-débat en présence des réalisateurs sur le film « santier în lucru », ce dernier a récemment été mis en accès libre, nous vous le conseillons donc grandement.

Par ailleurs, nous souhaitons, d’ici la fin de l’année universitaire 2018 organiser une conférence (la thématique reste à définir). Si vous souhaitez participer à son organisation ou à nous faire parvenir vos bonnes idées, n’hésitez pas à nous contacter via la page facebook (Aménagements sans frontières).

Vous aurez l’occasion de nous revoir dans la Gazette Géoarchi, puisque nous publierons tous les mois un article sur un aménagement réalisé à l’étranger.

Simon Le Breton, Aménagements sans frontièrement votre

Présentation de l’association Aménagements sans Frontières

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Vendredi 2 février 2018, les M1 ont été invités à prendre part à un événement organisé par l’unité de recherche Géoarchitecture EA 7462 aussi connue sous l’appellation TUBE (Territoire, Urbanisation, Biodiversité, Environnement). Rendez-vous annuel, cette journée réunit à la fois les chercheurs de cette équipe venant de Brest, Lorient, Quimper, Vannes et Rennes ainsi que les étudiants en première année des masters GCBIO, Auteli, Aude.

Cette journée s’est organisée autour de deux temps forts : une matinée dédiée à la présentation de l’unité de recherche et de ses travaux, et une après-midi de travail pour les étudiants des différentes formations devant questionner les thèmes du paysage, de la concertation, de l’expertise, de l’usage au vue de leurs spécialités.https://geoarchicalement.wordpress.com/2018/02/12/une-journee-a-lorient-les-m1-au-plus-pres-des-chercheurs/

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Parce qu’un jour, une grande bible du sport m’a été donnée par un majestueux sage (alias Antoine Chameau), j’ai décidé d’en partager le savoir. En réponse aux résolutions sportives de 2018 déjà à la poubelle et des douleurs partout à force de rester assis à faire des mémoires et ateliers, le p’tit tuto du coach est là ! L’objectif « à poil sur les plages de Brest avec un beau corps » commence dès février.

L’exo du mois se concentrera sur le dos, parce que oui c’est la première chose qu’on regarde sur la plage. un premier petit exercice histoire de mobiliser l’ensemble des muscles du dos (oui ça parle muscle !), et de relaxer sans mettre de charge sur la colonne.

On se met à quatre pattes, position levrette (faites pas semblant de pas connaître), et on alterne cambrure à la Kim K. et dos rond de chat, 5 secondes chacun.

un deuxième exercice pour renforcer la musculature afin d’être moins fragile et avoir un bon dos bien formé. Le tout avec une classe indéniable, surtout en public : le dénommé « superman ». 3 petites séries de 20 par semaine et cet été ça se tiendra bien droit.

L’astuce du chef : Pensez à vous étirez le muscle que vous venez de travailler. Si on parle dans votre dos, autant qu’il soit beau.

Géosportivement,Brice Klingemann

Rubrique Sport du coach Géoarchi

FevRieR / MaRSVendredi 16 Février

Forum des métiers de l’institut de Géoarchitecture9h - 17h

Institut de Géoarchitecture

Pot d’après forum avec les intervenants (P.P.V.R.) à partir de 17h15

Samedi 17 Février

Portes Ouvertes de l’institut de Géoarchitecture9h - 17h

Institut de Géoarchitecture6 Avenue le Gorgeu,

29200 Brest

20 au 28 Février

Astropolis l’HiverMultiples événements

promotion de la culture électronique

Mardi 13 Mars

Conférence de René Paul Desse«L’e-commerce et la ville hypermobile»

Salle Yves Moraud (B001)Faculté des Lettres et Sciences humaines Victor Segalen,

20 rue Duquesne, 29200 Brest

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