8
(n°16) Mai-Juin 2015 la Rose de sommaire Charenton SPÉCIAL LOGEMENT p.2-3 Des logements trop chers et une municipalité absente . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 2 La municipalité se désintéresse des occupants de logements sociaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 2 Logement : le double jeu . . p. 3 Toujours pas de projet de fusion entre Charenton et Saint-Maurice ! . . . . . . . . p. 4 La Région s’engage (une fois de plus) contre le bruit à Charenton . . . . . . . . p. 4 Nouveaux rythmes scolaires . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 5 Pourquoi les impôts ne baisseraient-ils pas à Charenton ?. . . . . . . . . . . . p. 5 L’action sociale… sans assistance sociale ! . . . . . . . p. 6 Les élus UMP absents de l’hommage à nos morts ! p. 6 Fier d’être médaillé ! . . . p. 6 Les Charentonnais ont-ils le droit à la parole ? . . . . . . p. 7 Les leçons à tirer des élections départementales dans le Val-de-Marne . . . . . p. 4

1506 la rose juin

Embed Size (px)

DESCRIPTION

Journal du PS de Charenton le Pont et du Conseiller régional Gilles-Maurice BELLAÏCHE

Citation preview

Page 1: 1506 la rose juin

(n°16)Mai-Juin 2015la Rose de

sommaire

Charenton

SPÉCIAL LOGEMENT p.2-3

Des logements trop cherset une municipalitéabsente . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 2

La municipalitése désintéressedes occupants de logementssociaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 2

Logement : le double jeu . . p. 3

Toujours pas de projetde fusion entre Charentonet Saint-Maurice ! . . . . . . . . p. 4

La Région s’engage(une fois de plus) contre lebruit à Charenton . . . . . . . . p. 4

Nouveaux rythmesscolaires . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 5

Pourquoi les impôtsne baisseraient-ils pasà Charenton ?. . . . . . . . . . . . p. 5

L’action sociale… sansassistance sociale ! . . . . . . . p. 6

Les élus UMPabsentsde l’hommageà nos morts ! p. 6

Fier d’êtremédaillé ! . . . p. 6

Les Charentonnais ont-ilsle droit à la parole ? . . . . . . p. 7

Les leçons à tirerdes électionsdépartementalesdans le Val-de-Marne . . . . . p. 4

Page 2: 1506 la rose juin

(2) la Rose de Charenton /n°16/mai-juin 2015

Depuis plus d’unedizaine d’années,la flambée desprix de l’immobi-lier en Ile-de-France impacte

directement la vie desCharentonnais. A l’aube deleur vie d’adulte, les jeunesCharentonnais sont en effetsoumis à un choix drastique :rester à Charenton et vivre ausein du foyer familial, ou pré-férer leur indépendance etavoir l’obligation de quitterCharenton. En effet, le manquede logements étudiants et les

prix de l’immobilier, ne per-mettent pas aux jeunes étu-diants Charenton nais de res-ter y vivre. Leur présenceparticiperait pourtant telle-ment à redynamiser notre ville.

Immobilisme sur l'immobilierDe la même façon, lesCharentonnais qui s’installenten couple cherchent à agran-dir leur logement à l’arrivée deleur premier enfant. Ce besoinest souvent rendu inaccessibledu fait des prix de l’immobi-lier trop élevés. L’absence deproposition de la municipalité

sur ce sujet amène donc denombreux Charentonnais àquitter la ville alors qu’ils sou-haiteraient y rester.

Les solutions à mettre enœuvre sont pourtant simpleset ne demandent pas beaucoupd’investissements. Un crédit àtaux zéro, proposé par la ville,pour l’accession à la propriétédes jeunes Charentonnais, leurpermettrait de bénéficier dupetit coup de pouce nécessairepour faire le choix de rester àCharenton. Une boursed’échan ges de logementssociaux, comme cela se pra-

La municipalitése désintéressedes occupants de logementssociaux

La ville de Charenton a lachance d’avoir bénéficiédes programmes de

construction de logementssociaux initiés par le Frontpopulaire dans les années 30,ce qui lui permet aujourd’huid’atteindre 24 % de logementsociaux, pas encore assez pourrépondre à ses obligationsréglementaires.

www.gillesmauricebellaiche.net

L’actu à Charenton / l’actu à la Région / l’actu politique

tique ailleurs, permettrait àun jeune couple avec enfantsd’habiter un logement plus spa-cieux, et à une personne dontles enfants ont quitté le foyer,de disposer d’un logement àsa taille et moins onéreux.Enfin, avec plus de volonté poli-tique, la municipalité auraitdéjà pu faire aboutir le projetde création du quartier deBercy-Charenton, prévu à l’ori-gine pour 2012, où la construc-tion de nombreux logements,permettrait une bouffée d’airfrais sur le marché de l’immo-bilier Charentonnais. //

Aujourd’hui, plus de 80 %des logements sociaux deCharenton sont situés à proxi-mité immédiate des voies fer-rées, du périphérique ou del’autoroute A4, les quartiersles plus soumis aux nuisancessonores et à la pollution del’air. Habiter dans ces loge-ments ne serait pas dés-agréable si la municipalité

SPÉCIAL LOGEMEN

Des logements trop cherset une municipalité absente

Page 3: 1506 la rose juin

(3)la Rose de Charenton /n°16/mai-juin 2015

La majorité municipaleUMP prétend à tortque le Conseil généraldu Val-de-Marne ou larégion Ile-de-Franceauraient une dent

sévère contre la ville deCharenton et pratiqueraientun favoritisme injuste pourl’attribution de subventionsdiverses, en oubliant lesCharentonnais. S’il y a bienune chose que la majorité UMPse garde de préciser, c’est que

ce sont précisément ses pro-pres choix politiques qui empê-chent l’attribution des aides ànotre ville. Par exemple, leschéma directeur d’Ile-de-France permet l’attribution desubventions plus élevées auxcommunes qui tentent d’at-teindre un seuil de 30% delogement sociaux sur leur ter-ritoire. Le choix de l’équipemunicipale de refuser la mixitésociale et de privilégier laconstruction de logements de

standing contribue à rendreinatteignable l’objectif de 30%à Charenton, réduisant ainsiles possibilités d’aidespubliques pour les crèches, leslogements sociaux ou étu-diants.

Le prix du silenceD’une autre manière, par pureidéologie politique anti socia-liste, le maire de Charentonpréfère ne jamais demanderla moindre subvention à la

Le double jeu de la municipalité

[email protected]

L’actu à Charenton

assumait son rôle en propo-sant des mesures qui permet-tent de réduire les nuisances.Mais il n’en est rien ! Puisqu’ils’agit de logement social, lamunicipalité juge que le jeun’en vaut pas la chandelle. Enmars dernier, elle a poussé levice en autorisant la trans-formation d’anciens bureaux,inoccupés car mal situés à unedizaine de mètres de l’auto-

route, en logements sociaux.Si le besoin de logements esttel qu’il est nécessaire d’uti-liser d'anciens bureaux, il estalors urgent que la municipa-lité mette un terme à sonimmobilisme et réagisse enengageant dès aujourd’hui lesdémarches qui permettront laconstruction d’un mur anti-bruit sur le quai des Carrièreset le quai de Bercy. //

NT À CHARENTON

région Ile-de-France. Mal luien prend car il est évidentque dans le contexte budgé-taire actuel plus quecontraint, « celui qui nedemande rien n’a rien » !

Cette situation, qui finale-ment arrange bien l’équipemunicipale pour lui permet-tre de se défouler à loisirs surles collectivités de gauche,est pourtant tellementcontraire à l’intérêt généraldes Charentonnais. //

LoicRAMBAUD,conseillermunicipal deCharenton

Page 4: 1506 la rose juin

(4) la Rose de Charenton /n°16/mai-juin 2015 www.gillesmauricebellaiche.net

L’actu à Charenton

Lors de la séance plé-nière du ConseilRégional des 12 et 13février derniers a eulieu le vote du projetde Contrat de Plan

Etat-Région (CPER) 2015-2020.Le CPER est un document parlequel l'État et la Région s'en-gagent sur la programmationet le financement pluriannuelsde projets importants et enga-geant plusieurs milliards d’eu-ros.

Aussi incroyable que celapuisse paraître, ce projet pré-voyait des protections pho-niques pour les villes de Saint-Maurice, Maisons-Alfort etCréteil, mais aucune pourCharenton ! L’inaction per-manente et coupable de lamajorité UMP/UDI de notreville a abouti à ce qu’aucunedemande n’émane de la villede Charenton. Notre maire n’au-rait-il rien fait pour en arriverlà ?

Le groupe socialiste duConseil régional a alors déposéun amendement afin que l’Étatprenne en compte l’ensembledu territoire riverain de l’A4.Gilles-Maurice Bellaïche, pré-sident du groupe socialiste auConseil régional mais égale-ment conseiller municipal deCharenton-le-Pont, a défenducet amendement de sorte queCharenton soit intégrée au pro-jet. Grâce à sa déterminationà améliorer le cadre de vie desCharentonnais vivant en bor-dure d’autoroute, il a obtenu

de l’Exécutif régional qu’il intè-gre notre ville au projet deCPER, donnant droit à une par-ticipation au financement desprotections phoniques le longde l’autoroute A4.

Comme en septembre 2011déjà, la Région est prête àaccompagner tout projet deprotections phoniques àCharenton… mais en complé-ment de l’État ET à la demandede la ville. Contrairement à ceque laisse piteusement enten-dre le maire de Charenton, sansces deux participants, la Régionne pourra intervenir.

Il revient maintenant aumaire de Charenton de se sai-sir de ce dossier et d’y appor-ter enfin toute l’énergie néces-saire à son bon aboutissement.Depuis trop longtemps des mil-liers de riverains charenton-nais souffrent des pollutionssonores générées parl’Autoroute A4.

En effet, comme le dit G-MBellaïche : « À quoi cela sert-ilque je me batte pour que laRégion inscrive des crédits à des-tination des protections phoniquesde Charenton si le maire de laville, par ignorance, incompé-tences ou pire par négligence, nese saisit pas du dossier comme lefont les maires des villes voisines?Je regrette que mon travail d’élurégional bute sur l’inaction d’unmaire trop sûr d’être réélu. » //

Toujours pas de projet defusion entre Charentonet Saint-Maurice !

Dans quelquesmois, la Commu -nauté de Com -munes Cha renton/ Saint- Mauricedisparaitra. En

effet, le 1er janvier 2016, laMétropole du Grand Paris(MGP) verra le jour. Celle-cienglobera Paris et les dépar-tements de la petite couronne(92, 93 et 94), ce qui formeraun ensemble de près de 7 mil-lions d’habitants. La MGPdevra s’organiser en territoiresd’au moins 300 000 habitants.

L'immersion dans un territoirede la MGPLes majorités municipalesdes villes de Charenton et deSaint-Maurice, en choisissantde rejoindre l’ACTEP, le syn-dicat mixte d’études et deprojets de l’est parisien(www.actep.fr), intégrerontprobablement un territoirede plus de 460 000 habitants.Que pèseront alors d’un côtéCharenton avec ses 30 000habitants et de l’autre Saint-Maurice avec ses 15 000 habi-

tants ? Pas grand-chose ! Nousrisquons d’être noyés dans cefutur territoire en nous retrou-vant face à des villes dont lenombre d’habitants est biensupérieur et dont la voix seradonc plus forte. De toute évi-dence nous serions plus fortsà 45 000 !

Une seule solution : la fusion ! Afin de conserver l’attachehistorique de nos deux villes,afin de peser plus fort dansles futures décisions, afin defaire des économies sur nosimpôts et afin de ne pas «jeter à la poubelle » toutesles sommes investies dans lamise en place d’équipes com-munes, il n’existe qu’uneseule solution : la fusion denos deux communes ! Nosmaires sont frileux à cetteidée, pourtant, c’est lemoment ou jamais ! Alors quedans quelques mois nos villesvont consommer leur ruptureet qu’elles seront phagocy-tées dans un territoire bienplus dense, n’est-il pas tempsde réagir ? //

La Région s’engage(une fois de plus) contrele bruit à Charenton

Gilles-MauriceBELLAÏCHE, conseiller régionald'Île-de-France etconseiller municipalde Charenton

Page 5: 1506 la rose juin

(5)la Rose de Charenton /n°16/mai-juin 2015

En bref

[email protected]

PollutionFin mars, un nouvel épisode depollution a encore touché larégion parisienne. Ces pics depollution nous rappellent com-bien notre environnement,auquel nous sommes tousattachés, est pollué.À Charenton, nous ne pouvonsl'ignorer, la proximité de l'auto-route et les centaines de mil-liers de voitures qui la fréquen-tent chaque jour sont un vraipoison. Et pourtant, le Mairereste visiblement peu sensibleaux questions environnemen-tales. Quid du combat contreles nuisances sonores, la pollu-tion, la dégradation de notreenvironnement ? Où sont les

pistes cyclables, les voiesde bus, les véhicules munici-paux propres, les économiesd'énergies… ?Il ne suffit pas de sortir sonvélo pendant les campagnesélectorales, il faut agir pour lebien-être de tous !

Soucieux de la bonnemise en place de laréforme des rythmesscolaires, et conscientdu coût que ces nou-veaux rythmes

engendrent pour les com-munes, le Premier Ministre,Manuel Valls, a accordé lapérennisation du fonds de sou-tien aux communes, soit 50euros par an et par enfant ins-crit à l'école. Une seule condi-tion à cette subvention, l'éla-boration d'un PEDT (ProjetÉducatif Territorial).

2015, l'année du PEDTLa Mairie de Charenton s'estdonc lancée depuis peu dansce projet, tout en refusant derevoir les horaires ou d'envi-sager le financement d'acti-vités culturelles ou sportivesdans le cadre scolaire. Seuledécision actée à ce jour, la sup-pression de la sortie de 16h30.

Chaque école va donc devoir,

en concertation avec les ser-vices municipaux concernés,établir ce qui sera le nouveauPEDT de la rentrée à venir. Ceprojet sera élaboré à partir del'existant. Les équipes ensei-gnantes et de centre de loisirsdevront donc, quand ce n'estpas déjà le cas, travailler plusde concert autour de plusieursaxes définis dans le PEDT dela ville, dont un imposé parl'Éducation Nationale, laLaïcité.

Compte-à-reboursLe compte à rebours est lancé.Notre PEDT se construit toutbonnement dans la précipita-tion. Pourtant, un projet avaitété réfléchi de longs moisdurant avant les dernières élec-tions municipales par les dif-férents acteurs locaux desrythmes scolaires (Enseignants,Centres de Loisirs, Mairie,Fédérations de Parentsd’Élèves...), mais il n'avait fina-

lement pas vu le jour et connuune fin de non-recevoirabrupte par... la Mairie.

PEDT il y aura donc, maisaucune activité culturelle ousportive ne sera malheureu-sement intégrée à la mise enplace des rythmes décidée parla ville. La Mairie s’appuieradonc sur les projets d'écolepour tenter de créer plus delien entre les équipes de l'édu-cation nationale et celles descentres de loisirs, plus d'in-teractivité, sans pour autantchanger leurs horaires oumodes de fonctionnement.

À ce jour, nous ne pouvonsque regretter encore une foiscette décision, cette politiquequi refuse de mettre nosenfants au cœur de l'investis-sement à Charenton. L'idéeétait belle, la réformecompliquée et la mise en placeà Charenton hasardeuseet malheureusement trèstimide... //

Nouveaux rythmes scolaires

L’actu à Charenton

Pourquoi les impôts ne baisseraient-ils pas à Charenton ?

Une ville n’est pas une entreprise com-merciale, la recherche de sesrecettes doit être motivée par le seul

besoin en services publics à offrir à ses habi-tants.Vous paraît-il normal que notre ville nousponctionne 100 € quand elle n’a en réalitébesoin que de 80 € ?A Charenton l’équilibre entre les dépenses etles recettes laisse apparaître un excédent deplus de 10 millions d’euros soit plus de20% du budget de fonctionnement.Vous paraît-il normal qu’à la plupart des

demandes il est répondu par nos élus de lamajorité municipale UMP : « nous n’avonspas le budget pour … » ou « c’est la crisenous n’avons plus d’argent » ? Alors que celaest faux !

En fait, soit la ville de Charenton décide decréer de nouveaux services à ses habitants(nouveaux rythmes scolaires, nouvelle poli-tique culturelle, nouvelle politique envers lesassociations, nouvelle politique d’accompa-gnement social, nouvelle politique deconcertation et d’écoute, création d’une

nouvelle piscine, etc…), soit elle doit rendrele surplus collecté sur les Charenton-nais(e)s en appliquant une baisse desimpôts locaux.Pourtant la majorité UMP-UDI de notre villene fait ni l’un, ni l’autre !Pour notre part, nous faisons des proposi-tions alternatives précises et chiffrées à cetillogisme budgétaire. Vous pouvez les consulter sur www.gilles-mauricebellaiche.net (article : Le Budget2015 de Charenton : notre ville peut fairetellement plus et mieux !) //

Page 6: 1506 la rose juin

(6) la Rose de Charenton /n°16/mai-juin 2015

L’actu à Charenton / l’actu à la Région / l’actu politique

Le 19 mars est la "Journéenationale du souvenir et derecueillement à la mémoire

des victimes civiles et militairesde la guerre d'Algérie et descombats en Tunisie et au Maroc".Conscient de l’importance deces commémorations, notreConseiller Régional, Gilles-Maurice Bellaïche, a assisté à lacérémonie et a déposé une gerbede fleurs en l’honneur des vic-

times et au nom du Conseil régio-nal d’Île-de-France.

L’importance de cet hommagen’a pas empêché tous les élusUMP et UDI de Charenton et deSaint-Maurice de boycotter lacérémonie organisée devant leMonument aux Morts deCharenton le 19 mars dernier.En refusant de rendre hommageaux victimes, c’est le devoir demémoire qu’ils ont bafoué. //

Les élus UMP absents de l’hommage à nos morts !

www.ps-charenton.fr

Le 19 mars a été aussi l’occasion d’uneremise de médailles aux AnciensCombattants. Nous félicitions notre ami,

Maurice Bonnet, qui a justement été décoré,au Quai Branly, de la médaille militaire. Ilrevient sur son parcours : « A l'aube de mes 20 ans, j'ai quitté mon Morvannatal pour Tarbes, où j'ai été appelé sous lesdrapeaux au 1er RHP - 1er Régiment de HussardsParachutistes - armes blindées de cavalerie.Après4 mois d'instruction et un mois de stage de sautsà Pau, début Février 1959 je suis affecté au4ème escadron du 1er RHP à Bir El Ater à 100kms au sud de Tebessa (Constantinois), portedu Sahara. J'ai surveillé pendant les 4 premiersmois passés à Bir El Ater, le réseau électrifiéavec la frontière Tunisienne. Début Juin 1959, le 1er Régiment de Hussards

a été appelé a être opérationnel dans tout leConstantinois. Pendant ces 19 mois : opérationshéliportées, contrôle de la population des douarsavec fouilles des mechtas afin de déceler lesrebelles. Au cours de cette période le 1er pelo-ton du 4ème escadron dont je faisais partie a

fait l'objet de plusieurs sérieux accrochages avecperte de nos effectifs. En qualité de tireur debazooka, j'ai participé à toutes les opérationsde mon Escadron et ai sauvé mon chef de groupe,mortellement blessé, malgré les tirs violents desarmes rebelles, ce qui m'a valu une citationavec attribution de la Croix de la Valeur Militaireavec Etoile de Bronze le 8 Décembre 1960. » //

Fier d’être médaillé !

la Rose de Charentonest le Journal de la section du Partisocialiste de Charenton-le-Pontet du Conseiller régionalGilles-Maurice Bellaïche

Directeur de la publication :Gilles-Maurice BellaïcheSecrétaire de section :Christophe GouyerResponsable de la communication :Loïc RambaudNos élu-e-s au Conseil Municipal :Gilles-Maurice Bellaïche - Alison Uddinet Loïc Rambaud Imprimé sur papier PEFCNe pas jeter sur la voie publique -Photos : DR Conception graphique : Ivan Rodolphe

La «Rose de Charenton»est entièrement financéepar les cotisations des adhé-rents de la formation politiqueet du Conseiller régional

ÀCharenton, au bord de l’auto-route, existent deux cités

(Bobillot et Sellier) composées deplus de 600 logements et qui pos-sèdent en leur sein des ateliersd’artistes.Des artistes vivent et travaillent àcet endroit. Ce sont des photo-graphes, sculpteurs, dessinateurs,peintres, illustrateurs, auteurscompositeurs, musiciens…L’endroit, malgré les « on-dit », seprête à la création. À part la pollu-tion de l’autoroute, tout y estcalme.Certains de ces artistes sontconnus par leurs œuvres. Un tubedu chanteur Julien Doré a parexemple été composé dans cetendroit. Les dessinateurs et illus-trateurs publiés dans des hebdo-madaires connus. De nombreusesbandes dessinées sortent des ate-liers de cette cité. Nos artistesexposent partout, à Paris et dansle monde entier. Ils sont aussi surla toile et diffusent sur toute laplanète.Même si beaucoup ont undeuxième métier pour vivre, toussont heureux de pouvoir créerdans cet endroit.Pour rappel, ces deux cités sontdes logements sociaux, commequoi, la culture n’est pas réservéeaux quartiers chics. Elle peuts’épanouir partout, même là oùon ne l’attend pas.Venez vous promener dans cettecité et rencontrer les nombreuxartistes qui y vivent et travaillent.

le saviez-vous ?

Zéro, voilà désormais le nombre d’assistant(es)social(es) dans notre ville. Pourtant, il y a unan, nous pouvions nous réjouir d’en comp-

ter trois au sein du Centre Communal d’ActionSociale (CCAS), le centre Alexandre Portier. Maisla majorité municipale a tout simplement sup-primé ce service de proximité en décidant de nepas procéder à leur remplacement. Par consé-quent, faute de personnel, les élus UMP-UDI ontdéchargé le Centre Communal d’Action Socialede l’accompagnement des allocataires du RSA,qui doivent maintenant se rendre à l’EspaceDépartemental des Solidarités de Maisons-Alfortpour assurer leur suivi par un travailleur social.De la même manière, un foyer faisant face à desdifficultés nécessitant un secours d’urgence, nepeut plus se tourner vers le Centre AlexandrePortier. Ainsi, alors qu’en temps de crise les poli-tiques de solidarité devraient être renforcées, lamajorité municipale, elle, a choisi d’appliquer ladouble peine pour les personnes qui rencontrentdes difficultés. //

L’action sociale… sans assistance sociale !

Alison UDDIN, conseillère municipale de Charenton,administratrice du Centre Communald'Action Sociale

Page 7: 1506 la rose juin

(7)la Rose de Charenton /n°16/mai-juin 2015

L’actu à Charenton

[email protected]

ACharenton la parole descitoyens n’a pas grande impor-tance. Les élus UMP tententde mettre en place des occa-sions d’échanger avec lesCharentonnais mais l’exercice

démocratique tourne rapidement à ladémonstration de force d’une majoritéqui pense détenir la vérité en toutes cir-constances.

Les réunions de quartier à Charentonsont très rares et les élus s’y présententaves des projets ficelés. C’est ce qui s’estpassé dernièrement lors de la réunion duquartier de Valmy au cours de laquelle letrajet du bus 109 a été présenté. Faute deconcertation le projet a été reçu froide-ment et sous les huées du public. Pourautant aucune modification n’a été appor-tée au projet et les explications donnéesn’ont pas satisfait les participants.

Les enquêtes publiques, obligatoirespar exemple dans le cadre d’une modifi-cation du PLU, sont l’objet de rapportstendus avec les citoyens qui, et c’est lamoindre des choses, demandent des expli-cations. Récemment, à l’issue d’un conseilmunicipal, un citoyen assistant aux débatsa été pris à parti en fin de séance par leMaire de façon assez violente. Est-ce unemanière de se comporter ? Même si onne partage pas les mêmes idées, le res-pect des autres s'impose quand on est élude la République.

Pourtant, ce n’est pas faire preuve defaiblesse que d’écouter ce que lescitoyens ont à dire. Ecouter ne veut pasforcément dire suivre à la lettre ce quiaura été demandé, cela veut dire tenterde trouver un consensus, expliquer sapolitique, recueillir des avis.

Dans de nombreuses villes, il existedes conseils de quartier qui permettentune meilleure communication avec lesélus et la participation des habitants àla vie quotidienne de la ville, à sa ges-tion, à son évolution.

Faire de la politique, c'est être àl’écoute. Les élus UMP de Charentonmettent toujours en avant l’argumentselon lequel ils sont proches desCharentonnais et sont les seuls à lesconnaître vraiment. Les connaître c’estbien, les écouter c’est mieux ! //

Les Charentonnais ont-ils le droit à la parole ?

Les leçons à tirer des élections départementales dans le Val-de-Marne

Proposer aux citoyens

de s’exprimer lors de débats

ou de réunions publiques n’est pas

démagogique, c’est la démocratie.

Au lendemain des électionsdépartementales qui ont eulieu les 22 et 29 mars, il convientd'en tirer tous les enseigne-ments. Ces élections s'inscri-vaient dans un contexte parti-

culier, celui d'une France qui se relevaitdes attentats du mois de janvier, celui dela montée nauséabonde du Front National,des divisions politiques de toutes parts.Dans l'accumulation de ces prismes auxtravers desquels les élections peuvent ren-voyer plusieurs messages, les faits restentce qu'ils sont, à savoir que les citoyens denotre département ont souhaité renou-veler la confiance qu'ils avaient en la majo-rité départementale de gauche, qui a su,toutes ces années durant, assurer pleine-ment son rôle à la fois économique, socialet environnemental. Nous adressons, parla même occasion, nos félicitations à tousles élus socialistes et communistes dudépartement, ainsi qu’à son présidentChristian Favier.

Ce résultat dans notre département,c'est l'assurance que les actions qui étaientles siennes se maintiendront, quelles quesoient les mesures prises dans le cadre duGrand Paris ou de la réforme territoriale :les habitants du Val-de-Marne bénéficie-ront des mêmes services que jusqu'à pré-sent, et encore davantage.

Le danger du Front NationalCes élections furent aussi le moment del'émergence d'une nouvelle menace, delaquelle on espérait être exempt, à savoircelle du Front National. Bien qu'ils n'aientpas réussis à avoir d'élus, leurs scores danschacun des cantons, et notamment dansle nôtre (14,10%), sont bien le signe dutravail que les républicains, de gauche

comme de droite, doivent mener, sur leterrain. Ce travail, qu'après ces électionsnous, Socialistes de Charenton-le-pont,nous engageons à faire, est celui d'uneécoute plus attentive, d'un dialogue francet plus direct avec les citoyens, celui d'unrenforcement du lien entre les élus et lescitoyens et faire que leurs inquiétudessoient apaisées, leurs volonté comprise.

Le Front National ne pense guère aupeuple malgré ses discours, mais ne jureque par la division, la haine et le mépris,et nous devons sans cesse le démontreravec toujours plus de force, afin que lesprincipes de liberté, d’égalité, de frater-nité et de solidarité, que nous érigeonstous au Panthéon de nos valeurs, ne soientpas mis en péril dans nos villes et dansnotre pays.

La droite élue sur un mensongeNotre action sur le canton fut notable,concrète et sans relâche. Avec nos parte-naires du PRG, nous sommes allés versvous afin de défendre le bilan de la majo-rité sortante. Bien que ce travail n'ait passuffit à ce que Jean François Clair et AlisonUddin soient élus, le score de la gaucherassemblée au second tour est honorable(35,98%). Nous en retirons que cette uniondevra être toujours davantage recherchéecar c'est en cela que la notion de « gauche »prend sens, face à une pseudo « droiteunie », quand l'UMP disait avoir le sou-tien officiel de l'UDI pour ces électionsquand il n'en était rien. Les candidats dela droite, succédanés de leurs prédéces-seurs ont été élus sans aucune vision dudépartement — ou plutôt celle de le détri-coter, le défaire, le détruire. Nous en pre-nons l'engagement ici, les citoyens quenous sommes surveilleront leur action,pour ne pas dire leur inaction, au sein duconseil départemental, et nous les met-trons sans cesse devant leurs responsabi-lités.

Notre engagement Ces élections marquent donc, pour nous,le début de ce lien que nous voulons ins-taurer avec vous, celui de votre partici-pation dans le débat démocratique. Nousne pouvons laisser la droite se dire porte-parole absolue des Charentonnais, alorsqu'il n'en est rien, la montée du FrontNational en étant une illustration des plusgraves. Nous sommes à vos côtés pourdéfendre notre ville et nos valeurs. Nousne vous demandons pas de croire une pro-messe, mais de constater, dans les semaineset mois qui viennent, la réalité de cet enga-gement que nous prenons ici. //

Page 8: 1506 la rose juin

reçoivent le mercredi de 17h00 à 18h30ou sur rendez-vous

06 95 20 08 7809 51 29 23 97

35, rue de verdun94220 Charenton-le-Pont

[email protected]

Pour toute demande,

www.charentonavanttout.frwww.ps-charenton.fr

Gilles-Maurice BELLAÏCHECONSEILLER RÉGIONAL D’ÎLE-DE-FRANCE

CONSEILLER MUNICIPAL DE CHARENTON-LE-PONT

Alison UddinCONSEILLERE MUNICIPALE DE CHARENTON-LE-PONT

Loïc RambaudCONSEILLER MUNICIPAL DE CHARENTON-LE-PONT